- il y a 2 jours
- #sudradio
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Loïc Guérin, avocat pénaliste ; Jacky Marie, maire de la ville de Saint-Pierre en Auge ; Pierre-Olivier Nau, président du Medef Haute-Garonne ; Robert Kohler, directeur de l'Ehpad de La Roselière à Kunheim (Haut-Rhin).
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-10-08##
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NewsTranscription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile de Ménibus, Philippe David.
00:00:06Et comme tous les jours, c'est un plaisir de vous accueillir ce soir dans cette belle maison de Sud Radio,
00:00:10jusqu'à 20h avec Philippe David. Cher Philippe David.
00:00:14Cher Cécile de Ménibus, vous êtes en pleine forme aujourd'hui.
00:00:17Vous êtes en pleine forme, vous aussi.
00:00:19Oui, on a un...
00:00:20Pas de la même manière.
00:00:24Allez-y, culbuto vous salue.
00:00:27Non, non, je ne disais pas ça du tout.
00:00:28Vous l'avez pensé tellement fort.
00:00:30C'est vrai ?
00:00:30Ça se voit tant que ça.
00:00:31Ah oui, là c'est...
00:00:33Je veux dire, les ondes passent.
00:00:34Ah d'accord, on se connaît bien maintenant, c'est ça qui est terrible.
00:00:37C'est pour ça.
00:00:37C'est un vieux couple.
00:00:38Vous pouvez nous retrouver bien sûr un peu partout sur Twitter, Facebook, Instagram, TikTok.
00:00:43Et bien entendu sur notre chaîne YouTube.
00:00:45On vous incite bien entendu à vous abonner autour de cette table.
00:00:49Vous l'avez entendu il y a quelques instants.
00:00:50Philippe Bilger qui est avec nous, ça va mon Philippe ?
00:00:52Ah mais très très bien.
00:00:53Et Loïc Guérin, avocat pénaliste.
00:00:55Et au sommaire de cette émission, on va revenir sur Elisabeth Borne.
00:00:58Qui est favorable à cette suspension peut-être de sa réforme des retraites ?
00:01:02Oui, on vous pose cette question.
00:01:05Faut-il suspendre la réforme des retraites ?
00:01:07Et bien pour le moment, c'est surprenant parce qu'on nous disait que les Français étaient très opposés à la réforme des retraites.
00:01:12Vous dites non à 60%.
00:01:13Alors moi je pose cette question.
00:01:15Est-ce qu'on n'est pas en train de sacrifier les comptes publics au nom de petits arrangements politiques ?
00:01:20Vous voulez réagir ?
00:01:21Le 0826 300 300.
00:01:23Et puis dans cette affaire Jubilard, visiblement il y a eu pas mal d'erreurs qui ont été faites.
00:01:28Et donc ça commence à faire beaucoup.
00:01:30Et peut-être que la question qu'on vous pose va vous permettre en tout cas de nous appeler au 0826 300 300.
00:01:36Alors oui, on vous pose cette question.
00:01:39Procès Jubilard, est-ce une instruction bâclée entre un copier-coller qui n'était pas le bon,
00:01:43le téléphone de l'amant qui a borné la nuit de la disparition de Delphine Jubilard et que ce n'était pas mentionné ?
00:01:50Vous pensez que cette instruction est bâclée ? Est-ce que ça vous inquiète qu'il y ait autant d'erreurs dans une affaire qui est autant médiatisée ?
00:01:56Parce que ça fait peur pour des affaires moins médiatisées.
00:01:59On se demande ce qui peut vous arriver.
00:02:00Venez réagir au 0826 300 300.
00:02:03Et on revient sur Elisabeth Borne, favorable à cette suspension de la réforme des remètre, des retraites, pardon.
00:02:09Tout de suite, c'est le grand débat.
00:02:10L'âge de retraite, de départ, ce que vous dit le Premier ministre ?
00:02:13Il nous dit que la question de l'âge, elle est sur la table.
00:02:17Maintenant, il faut nous écouter, parce que là, on en a gros.
00:02:18Oh là là, tu suis là, il y a un vendre et vol ?
00:02:22Travailler jusqu'à 64 ans, pour moi, ce n'est pas possible.
00:02:25J'ai commencé à 16 ans, donc...
00:02:26Pas content ! Pas content ! Pas content !
00:02:29Je sens que je vais craquer.
00:02:30Et moi, je sens que je vais devenir fou !
00:02:33Et après cette déclaration, Philippe Bilger, d'Elisabeth Borne,
00:02:40se disant, je le disais tout à l'heure, favorable à cette suspension,
00:02:43de cette réforme des retraites, pardon, je vais y arriver,
00:02:46pour la stabilité du pays, est-ce que ce n'est pas un peu force de café ?
00:02:51Déjà, sur le plan psychologique, c'est aberrant.
00:02:55Voilà une femme qui s'est battue pour la loi sur les retraites
00:03:00et qui, aujourd'hui, pour rappeler au bon public qu'elle est de gauche,
00:03:06propose d'initiative une suspension.
00:03:09Et, initialement, ça a été la seule.
00:03:13Deuxième élément, Roland Lescure,
00:03:16qui, j'espère, aura le temps de montrer sa compétence,
00:03:20a démontré que la suspension de la réforme des retraites
00:03:25aurait des catastrophes financières considérables.
00:03:29Et donc, Elisabeth Borne, à la fois,
00:03:32est dans une incohérence ministérielle absolue,
00:03:35et, d'autre part, sans que je sois un spécialiste,
00:03:39mais j'entends mes amis qui le sont disputés de ce problème-là,
00:03:44on est en train de ruiner, probablement,
00:03:48les effets d'une loi qui, aussi contestée qu'elle a été, était nécessaire.
00:03:53Ah ben, moi, je crois, en ayant regardé en direct ce matin,
00:03:57d'ailleurs, c'est bien, d'habitude, les politiques parlaient le soir,
00:03:59maintenant, ils parlent tôt le matin avec Sébastien Lecornu.
00:04:01Bon, je me dis que la prochaine fois, peut-être qu'à 6h30 du matin,
00:04:05il se mettra sur l'opéron de Matignon pour nous parler.
00:04:07Ce que je trouve absolument fou, c'est cette phrase.
00:04:10Parce que ce ne sont que des arrières-pensées politiques,
00:04:14j'allais dire des arrières-pensées de boutiquiers.
00:04:17Cette phrase, la dissolution s'éloigne.
00:04:20La perspective d'une dissolution s'éloigne,
00:04:22c'est à peu près la phrase qui a été dite.
00:04:23Pourquoi ? Parce qu'Emmanuel Macron n'a absolument pas envie
00:04:26de retourner aux urnes.
00:04:28Parce qu'il sait que, pour sa majorité, ce serait désastreux.
00:04:30Les députés de sa majorité n'ont pas envie de le perdre
00:04:33pour ne pas y aller, pour ne pas perdre leur gain-pens.
00:04:36Parce que, désolé, les députés, ils travaillent beaucoup,
00:04:39mais ce n'est quand même pas, en termes de revenus,
00:04:41le lumpenprolétariat, comme disait Marx,
00:04:43le prolétariat en haillons.
00:04:45Et pour des trucs de boutiquiers,
00:04:48parce que là, avec deux défaites après deux dissolutions,
00:04:50je pense que si le pays était ingouvernable,
00:04:52qu'il n'aurait pas d'autre solution que la démission,
00:04:55eh bien, on fait tout et n'importe quoi.
00:04:57Et moi, je vais vous dire, je vois cette classe politique,
00:05:00mais j'ai honte pour elle.
00:05:01J'ai honte.
00:05:02Pas à ce point-là.
00:05:03Ah si ! Ah si ! Moi si !
00:05:05Parce que moi, je n'ai pas vos pudeurs de l'église.
00:05:07Allez-y, allez-y, Philippe, allez-y.
00:05:09Ce qui me frappe, tout de même,
00:05:11sans que je sois capable d'avoir l'indignation talentueuse,
00:05:15comme notre ami Philippe David,
00:05:18c'est que, quand on regarde bien l'ensemble des choses
00:05:21depuis huit jours,
00:05:22eh bien, on se rend compte
00:05:24que le seul objectif véritable,
00:05:28c'est de sauver,
00:05:29pardon pour la vulgarité,
00:05:31ma chère Cécile,
00:05:33la peau politique d'Emmanuel Macron
00:05:35pour qu'il puisse durer jusqu'en 2027.
00:05:39C'est le seul objectif.
00:05:40On a oublié les Français,
00:05:42le guérin dans tout ça.
00:05:43Finalement, ce qui était impossible
00:05:46de lever, finalement, la retraite,
00:05:48aujourd'hui, pour des raisons
00:05:49et pour aller dans le sens de Philippe Bilger,
00:05:51eh bien, on trouve des solutions.
00:05:53Alors, ça ressemble, effectivement,
00:05:54à des petites solutions de boutiquiers
00:05:56et, effectivement,
00:05:57je crois que la ficelle est un peu grosse
00:05:58parce que ça ressort un peu derrière les fagots.
00:06:00Là, c'est pas une ficelle, là, c'est une corde.
00:06:02C'est un appel du pied
00:06:03pour essayer de convaincre
00:06:05ou d'amadouer une pseudo-majorité socialiste
00:06:08ou de gauche
00:06:09pour essayer de rallier ce qu'on peut du côté gauche.
00:06:12Enfin, c'est assez...
00:06:12Je pense que personne n'est dupe.
00:06:13J'ose espérer, en tout cas,
00:06:14personne n'est dupe.
00:06:16Sincèrement, du côté du petit citoyen
00:06:18que je suis
00:06:19et j'imagine beaucoup d'autres avec moi,
00:06:21on a, effectivement, l'impression
00:06:23qu'on oublie surtout la population.
00:06:25On continue à faire avancer sa petite équipe.
00:06:28C'est-à-dire, je suis socialiste,
00:06:30je suis avancé mon petit camp,
00:06:31voire même, au sein d'un camp,
00:06:32un groupuscule favorable
00:06:34à tel ou tel individu
00:06:35et à tel ou tel programme politique mineur.
00:06:37Il n'y a plus d'idéologie.
00:06:38Il n'y a plus rien.
00:06:39Il n'y a plus de boussole.
00:06:40Il n'y a absolument aucune forme d'altruisme
00:06:43dans le positionnement politique.
00:06:45On veut durer, comme le disait Philippe Bilger.
00:06:47Le paradoxe, c'est qu'on aurait eu le choix
00:06:49entre deux ou trois solutions
00:06:51radicales, démocratiques et courageuses
00:06:54et on risque d'avoir la pire.
00:06:56Ce qui est gênant,
00:06:58ce que moi, je trouve gênant,
00:07:01c'est que j'ai plus l'impression
00:07:03que certains veulent devenir ministre
00:07:06plutôt que de dire
00:07:07qu'on va trouver des solutions.
00:07:09En fait, on ne les croit plus
00:07:10en se disant
00:07:11qu'on va se retrousser les manches.
00:07:14J'ai l'impression que tout le monde
00:07:15cherche un poste.
00:07:16C'est ça qui est dingue.
00:07:17Mais Cécile, il y a probablement,
00:07:19même chez les vertueux,
00:07:20un peu de désir d'être
00:07:21ou de redevenir.
00:07:22Oui, mais ce n'est pas le moment.
00:07:24Ce qu'il y a de pire,
00:07:26c'est justement dans cette allocution
00:07:28de Sébastien Lecornu.
00:07:30Grosso modo, il ouvre la porte à gauche.
00:07:32Donc, comme le chiffon rouge
00:07:34pour le PS,
00:07:35c'est la réforme des retraites,
00:07:37ils ont mis la réforme des retraites.
00:07:38Ça aurait été autre chose,
00:07:39ils auraient mis autre chose.
00:07:41Le but,
00:07:42je vais faire une métaphore cinématographique,
00:07:44c'est qu'il faut sauver
00:07:46le président Macron
00:07:47comme il fallait sauver
00:07:48le soldat Ryan le 6 juin 1944.
00:07:50Mais à une différence près,
00:07:52c'est que, attention,
00:07:53les gens,
00:07:55regardez les réactions
00:07:56autour de vous
00:07:56et sur les réseaux sociaux.
00:07:58Moi, tout le monde
00:07:58est en train de bouillir.
00:08:00Et là,
00:08:00ils voudraient mettre
00:08:01le feu aux poudres,
00:08:03ils ne s'y prendraient pas autrement.
00:08:04Je rappelle quand même
00:08:05que tous ces gens
00:08:05ont été dans la rue
00:08:06pendant des mois
00:08:07et des mois
00:08:07et des mois
00:08:07pour cette réforme des retraites.
00:08:11Et aujourd'hui,
00:08:12en un coup de ciseau,
00:08:13allez hop,
00:08:14les choses disparaissent.
00:08:15Allez 0826 300 300,
00:08:17si c'est l'un d'entre vous
00:08:18qui a envie de parler
00:08:19et qui s'est battu
00:08:21pendant des mois,
00:08:21et on vous attend au 0826 300 300.
00:08:23Aude est là
00:08:24et on revient dans un instant.
00:08:26Sud Radio.
00:08:27Sud Radio.
00:08:27Parlons vrai.
00:08:28Parlons vrai.
00:08:29Sud Radio.
00:08:29Parlons vrai.
00:08:30Les vrais voix Sud Radio.
00:08:3218h20 heure.
00:08:33Cécile Dominibus.
00:08:34Philippe David.
00:08:35Et entouré de Loïc Guérin,
00:08:37ce soir,
00:08:37avocat pénaliste
00:08:38qu'on est ravis de retrouver.
00:08:40Philippe Bilger,
00:08:40bien sûr,
00:08:41qui est avec nous
00:08:42et vous au 0826 300 300.
00:08:45Sur ce sujet,
00:08:47si vous venez de nous rejoindre,
00:08:48Elisabeth Borde,
00:08:49favorable à une suspension
00:08:50de la réforme des retraites.
00:08:53Et Olivier de Mainz
00:08:54est avec nous dans le Gard.
00:08:56Bonsoir Olivier.
00:08:57Bienvenue sur Sud Radio.
00:08:58Bonsoir.
00:09:00Bonsoir à toute l'équipe.
00:09:02Bonsoir.
00:09:02Oui, mais...
00:09:04Mais...
00:09:04Bon, non.
00:09:06C'est une pièce de théâtre.
00:09:08C'est quoi ?
00:09:09C'est...
00:09:09Je ne comprends pas, là.
00:09:11Une femme qui s'est acharnée
00:09:12pour les retraites
00:09:13passage en force 49.3
00:09:16et maintenant,
00:09:17pour garder sa place,
00:09:18elle dit non, non,
00:09:19mais je lui dis ça,
00:09:20mais on va suspendre.
00:09:21On ne le fait pas.
00:09:23C'est une nouvelle humoriste
00:09:25ou c'est...
00:09:26Il y a un truc qui m'échappe.
00:09:28Bon, après,
00:09:30elle sait,
00:09:30elle joue avec les gens.
00:09:32Parce que, je ne sais pas
00:09:33combien de 49.3
00:09:33elle a fait dans...
00:09:3528, quoi.
00:09:36Ça, tu vois, ça ?
00:09:3723.
00:09:37Dernière, Michèle 23
00:09:38et c'est Ricard 28, je crois.
00:09:40Elle n'est pas loin, quand même.
00:09:4123.
00:09:42Le problème,
00:09:43elle se présente à la députation
00:09:44et elle est élue.
00:09:46Les gens, je ne sais pas.
00:09:47Il y a un problème
00:09:48avec les gens
00:09:48qui ne comprennent pas.
00:09:49Donc, les politiques
00:09:50qui jouent un peu avec nous.
00:09:52Je ne sais plus
00:09:52qui c'est qui avait dit
00:09:53à une époque,
00:09:55je crois que c'est Raymond Barr
00:09:55qui avait dit
00:09:56les Français,
00:09:57ils ont une mémoire
00:09:58à six mois.
00:09:59Donc, après,
00:10:00ils oublient.
00:10:00Ben, c'est ça.
00:10:02Olivier,
00:10:03pendant qu'on vous tient,
00:10:04vous y croyez, vous,
00:10:05à cette...
00:10:05Imaginons qu'Olivier Faure,
00:10:07Tondelier,
00:10:08tous ces gens-là,
00:10:09pour la stabilité du pays,
00:10:11décident de rentrer
00:10:11dans le gouvernement.
00:10:12Est-ce que vous y croyez ?
00:10:14Non.
00:10:14Je ne crois pas.
00:10:15Pas à un seul instant.
00:10:16Et je me fais beaucoup de soucis.
00:10:17Je suis comme beaucoup de gens.
00:10:18J'ai vu au gros de roi
00:10:19ils ont interrogé des gens
00:10:20et ils ont dit
00:10:21on ne sait pas où on va
00:10:23mais peut-être qu'eux aussi
00:10:24ne savent pas où ils vont
00:10:25ces gens,
00:10:25ces politiques.
00:10:26Parce que là,
00:10:29il y en a qui s'accrochent
00:10:30à leur pouvoir.
00:10:31Alors moi,
00:10:31mon idée,
00:10:31c'est que M. Macron,
00:10:33il s'amuse.
00:10:36Alors,
00:10:36il nomme des ministres
00:10:37qui sait qu'ils ne vont pas durer
00:10:38parce que c'est lui
00:10:39qui a renommé les ministres
00:10:40quand même.
00:10:41C'est pas le corps.
00:10:43Et donc,
00:10:44il dit
00:10:44je vais gagner un mois.
00:10:46Après,
00:10:47il va renommer
00:10:48un nouveau gouvernement
00:10:49que je vais dissoudre
00:10:51l'Assemblée
00:10:53fin novembre.
00:10:54Donc,
00:10:55il va y avoir des élections.
00:10:56je vais rester encore
00:10:57et il va arriver
00:10:59à finir son mandat
00:11:00comme ça.
00:11:01En faisant que ça.
00:11:03Il a raison.
00:11:03C'est une tactique
00:11:04pour rester.
00:11:05Olivier a raison.
00:11:06Excusez-moi.
00:11:07Il fait du gain de temps.
00:11:08Donc là,
00:11:08on va peut-être nommer
00:11:09un gouvernement
00:11:09qui va tenir un mois.
00:11:11Alors,
00:11:11s'il arrive à faire passer...
00:11:12Il reste un an et demi.
00:11:13Il va falloir trouver...
00:11:14Il n'y a pas non plus
00:11:15un temps de trucs à faire.
00:11:16Ça vous est très long.
00:11:17Vous vous êtes d'accord ?
00:11:18C'est qu'à l'époque
00:11:19d'Alain Poher,
00:11:20il y avait un nouveau risque
00:11:21qui avait écrit une pièce.
00:11:23On pourrait les paraphraser.
00:11:25Un zeste ici,
00:11:26un zeste là,
00:11:28ça finira par faire
00:11:29un quinquennat.
00:11:30Quand on voit ça,
00:11:36finalement,
00:11:37Loïc Guérin,
00:11:38quand on voit
00:11:39ce que dit Olivier,
00:11:40en fait,
00:11:41ce qui est dingue,
00:11:41c'est que personne n'est dupe
00:11:43et pourtant,
00:11:44à chaque fois,
00:11:45ça passe.
00:11:45Alors,
00:11:46ce qui passe aussi,
00:11:46c'est que l'offre politique
00:11:47est réduite.
00:11:47Pour répondre un petit peu
00:11:48à ce que l'auditeur
00:11:49très justement,
00:11:50d'ailleurs,
00:11:51indiquait,
00:11:51en s'étonnant
00:11:51que les gens...
00:11:52En s'étonnant
00:11:54à ce que certains
00:11:54soient réélus
00:11:55alors même
00:11:56qu'ils avaient été
00:11:57désavoués avant
00:11:58ou qu'ils avaient des raisons
00:11:59de ne pas rendre
00:12:00les citoyens particulièrement
00:12:01satisfaits de leur travail.
00:12:02La difficulté est aussi
00:12:03l'offre politique,
00:12:04il faut être honnête.
00:12:05Quand on retrouve
00:12:05avec des combines
00:12:07de partis
00:12:08où on se désiste
00:12:09au profit de l'un,
00:12:10où on s'arrange
00:12:10pour ne pas mettre
00:12:11dans les pattes
00:12:11des autres candidats
00:12:13potentiellement
00:12:14un peu meilleurs
00:12:15ou nouveaux
00:12:15ou rafraîchissants,
00:12:17on crée aussi,
00:12:18et là encore,
00:12:18c'est le monde politique
00:12:19qui le crée,
00:12:20un système un peu
00:12:20de services rendus
00:12:22finalement entre eux,
00:12:23y compris à travers
00:12:24des partis opposés,
00:12:25on verrouille
00:12:26l'offre politique
00:12:27et on s'arrange
00:12:27pour retrouver un peu
00:12:28toujours les mêmes
00:12:29et quand ce n'est pas
00:12:30les mêmes,
00:12:30si ce n'est lui,
00:12:31c'est donc son fils.
00:12:31De toute façon,
00:12:32ce sera un successeur
00:12:33autodésigné.
00:12:34Avec le Front républicain
00:12:36en plus.
00:12:37Et si on parle
00:12:38gros sous,
00:12:39parce que c'est pareil,
00:12:40on nous dit depuis le début
00:12:41qu'il ne faut surtout pas
00:12:42suspendre la réforme
00:12:44des retraites
00:12:44dans une période
00:12:45où on n'est quand même
00:12:46pas très à l'aise
00:12:47financièrement en France,
00:12:49la suspension
00:12:50va nous coûter encore
00:12:51beaucoup d'argent.
00:12:52Je vous prends un pari
00:12:53s'ils font ça
00:12:54dans les heures
00:12:56qui suivent
00:12:57ce qu'on appelle
00:12:57le spread,
00:12:58c'est-à-dire
00:12:59le taux d'écart,
00:13:00l'écart de taux
00:13:01entre l'Allemagne
00:13:01et la France
00:13:02explose.
00:13:03Et on est méga déclassé
00:13:06par les agences
00:13:06de notation.
00:13:07Est-ce qu'ils se rendent compte
00:13:08avant de faire
00:13:09des propositions
00:13:10aussi délirantes
00:13:10des conséquences
00:13:11que ça peut avoir ?
00:13:12Est-ce qu'on a même réfléchi
00:13:13sur la possibilité matérielle
00:13:14ou les conséquences matérielles ?
00:13:16Je ne parle même pas
00:13:16des conséquences financières
00:13:17immédiates.
00:13:18Comment est-ce qu'on peut
00:13:19suspendre une réforme
00:13:20qui a déjà plus d'un an
00:13:21et qui est donc
00:13:21par définition déjà en cours ?
00:13:24Comment est-ce qu'on peut
00:13:24la suspendre ?
00:13:25Les patrons d'entreprises
00:13:30qui ont des gens
00:13:31qui ont 64 ans
00:13:33chez eux
00:13:33ou 62
00:13:34ça va être un...
00:13:35Vous appliquez quoi comme texte ?
00:13:35Je ne sais pas.
00:13:36Non mais juridiquement même
00:13:38il y a un problème.
00:13:38Je pense que c'est un faunet.
00:13:40Mais Olivier...
00:13:41Une députée Maude Bréjean
00:13:42l'a très bien dit.
00:13:42Oui, sur la boucle télégramme
00:13:45on ne peut pas suspendre.
00:13:46On abroge ou on garde.
00:13:48Olivier, vous en pensez quoi ?
00:13:50Il faut l'abroger
00:13:51cette réforme des retraites ?
00:13:53Je pense qu'il y a des moyens
00:13:55de l'abroger.
00:13:55Vous savez, j'ai passé des heures
00:13:56et des heures à calculer
00:13:57avec ma petite calculette.
00:14:01Je n'ai pas compris pourquoi
00:14:03Macron dit
00:14:03qu'il faut travailler plus longtemps
00:14:05et quand je lui ai proposé
00:14:07de retour aux 39 heures
00:14:09il ne veut pas.
00:14:10Il ne veut pas.
00:14:11Il faut quand même
00:14:11se mettre dans la tête
00:14:12que la France
00:14:13c'est le pays
00:14:13le plus taxé du monde
00:14:14mais c'est le pays
00:14:15où on travaille le moins au monde.
00:14:17C'est grave.
00:14:18Depuis Mitterrand
00:14:19on est passé
00:14:20de 65 à 60 ans
00:14:22de 40 heures
00:14:23à 35 heures
00:14:24et il y en a qui voudraient
00:14:25venir à 32 heures.
00:14:27Mais ils ont fait
00:14:28des calculs
00:14:29l'écart
00:14:31entre 35 heures
00:14:32et 39 heures
00:14:33ça représente
00:14:332 millions
00:14:34de salariés.
00:14:36Surtout Olivier
00:14:37c'est qu'on n'est pas tous
00:14:38le jeu la même enseigne.
00:14:39C'est-à-dire qu'il y a plein de gens
00:14:40qui ne peuvent pas
00:14:41compter leurs heures
00:14:42donc ça crée des écarts
00:14:43entre les uns
00:14:45et les autres.
00:14:45Non mais on fait la base.
00:14:47Vous savez moi
00:14:48j'ai travaillé toute ma vie
00:14:4939 heures
00:14:49même quand il y avait
00:14:5135 heures
00:14:51Je pense aux agriculteurs
00:14:53par exemple
00:14:53qui n'ont pas vraiment
00:14:55d'horaire.
00:14:58Ils n'ont pas
00:14:59c'est compliqué
00:15:01l'agriculture
00:15:02c'est très compliqué
00:15:02certains commerces aussi
00:15:04c'est très compliqué
00:15:05mais bon
00:15:07il y a beaucoup de
00:15:08Ça ne concerne que
00:15:09les salariés
00:15:09par définition
00:15:10c'est tout le problème.
00:15:11Les salariés
00:15:11et les fonctionnaires
00:15:12qui sont
00:15:12les salariés
00:15:14c'est totalement juste.
00:15:15Le problème
00:15:16c'est quand même
00:15:17ça représente
00:15:182 millions
00:15:19qui ont calculé
00:15:20l'argent
00:15:21que ça représente
00:15:22de travailler plus
00:15:22ça fait un gain
00:15:23pour la TBA
00:15:24ça fait un gain
00:15:26d'argent
00:15:27le pouvoir d'achat
00:15:28tout le monde
00:15:30est gagnant
00:15:31au 39 heures
00:15:32tout le monde
00:15:32mais
00:15:33il ne veut pas
00:15:34il ne veut pas
00:15:35moi j'ai discuté
00:15:36avec le monsieur
00:15:37retraite
00:15:38de monsieur Macron
00:15:39je l'ai eu au téléphone
00:15:40il m'a dit
00:15:41monsieur Macron
00:15:42n'a même pas songé
00:15:43à ça
00:15:43il a effarté
00:15:44complètement
00:15:45non il ne veut pas
00:15:47pour moi c'est la solution
00:15:49prenez une calculette
00:15:50et vous allez voir
00:15:50c'est des millions
00:15:52des millions
00:15:52et des millions
00:15:53je ne vais pas le faire
00:15:53tout de suite
00:15:54Olivier
00:15:54mais je vais y penser
00:15:58merci en tout cas
00:15:59Olivier
00:15:59d'avoir accepté
00:16:00en tout cas
00:16:01d'avoir appelé
00:16:01au 0826
00:16:02300 300
00:16:03pour rester avec nous
00:16:04allez dans un instant
00:16:06les mythiques boîtes
00:16:07de camembert en bois
00:16:08pourraient disparaître
00:16:09on sera avec
00:16:11maintenant vous avez raison
00:16:14tout de suite
00:16:15on n'y croit pas
00:16:15les vrais voix sud radio
00:16:17et François Libourneau
00:16:19il est avec nous
00:16:19bonsoir François-Louis
00:16:21c'est un séisme
00:16:22dans le calvados
00:16:24absolument
00:16:24un séisme
00:16:25dans le calvados
00:16:27vous voulez que je vous dise
00:16:28ce que j'en ai fait
00:16:29mon camembert
00:16:30c'est le président
00:16:31voilà
00:16:32le camembert président
00:16:33hélas
00:16:33le camembert
00:16:34le fameux camembert de Normandie
00:16:35que l'on connait tous
00:16:36risque de perdre
00:16:37sa fameuse boîte en bois
00:16:39le fournisseur historique
00:16:41de ces fameux emballages
00:16:42en peupliers
00:16:43va cesser son activité
00:16:44derrière cette annonce tragique
00:16:46c'est tout un village
00:16:47qui se retrouve plongé
00:16:48dans l'incertitude
00:16:49alors sans cette boîte
00:16:50il est quasiment impossible
00:16:52de respecter
00:16:52les conditions de conservation
00:16:54exigées par l'appellation
00:16:55camembert
00:16:56autrement dit
00:16:57sans la boîte
00:16:58impossible de vendre
00:16:59le camembert de Normandie
00:17:01c'est donc tout un savoir-faire
00:17:02artisanal
00:17:03qui vacille
00:17:04mais aussi une filière locale
00:17:05qui cherche dans l'urgence
00:17:07une solution pour sauver
00:17:08le symbole le plus crémeux
00:17:10du patrimoine français
00:17:11et c'est Jacquie Marie
00:17:12qui est maire de la ville
00:17:13de Saint-Pierre-en-Auge
00:17:14qui a travaillé 10 ans
00:17:15dans l'usine
00:17:16qui nous fait le point
00:17:17de cette situation
00:17:18bonsoir
00:17:19bonsoir
00:17:20en tout cas
00:17:21madame le maire
00:17:22merci d'avoir accepté
00:17:23notre invitation
00:17:24c'est quoi l'avenir
00:17:25des salariés
00:17:25aujourd'hui
00:17:27oui bonsoir
00:17:27monsieur pardon
00:17:28excusez-moi
00:17:29j'avais entendu Marie
00:17:31pardon
00:17:31non
00:17:32Jacquie Marie
00:17:33maire de Saint-Pierre-en-Auge
00:17:33oui écoutez
00:17:34pour nous
00:17:36c'est une très grande déception
00:17:38pour nos 104 salariés
00:17:40qui gravitent
00:17:42dans un rayon
00:17:43de 10-15 kilomètres
00:17:44autour du site
00:17:45de production
00:17:46voilà
00:17:47disons
00:17:47au-delà
00:17:48de l'économie locale
00:17:50de notre commune
00:17:53c'est aussi l'impact
00:17:54pour nos salariés
00:17:55qui est dramatique
00:17:56et elles seront fabaquées
00:17:58où ces boîtes
00:17:59en Asie ?
00:18:00non non non
00:18:02c'est que ces boîtes
00:18:03en fin de compte
00:18:04il y a deux fabricants
00:18:05de boîtes à fromage
00:18:06traditionnelles bois
00:18:08oui
00:18:08en France
00:18:09vous avez le groupe
00:18:10Lactalis
00:18:11la Cibem
00:18:11mais vous avez aussi
00:18:13un groupe dans les Vosges
00:18:14La Croix
00:18:15qui est le concurrent direct
00:18:16donc La Croix
00:18:18qui est un fabricant
00:18:19de boîtes à fromage
00:18:20va récupérer
00:18:21à mon avis
00:18:22cette production
00:18:22oui
00:18:23est-ce que ça va avoir
00:18:24un impact
00:18:25sur la qualité du fromage
00:18:26non
00:18:28le fromage par lui-même
00:18:29j'ai cru comprendre
00:18:31que déjà
00:18:31la Cibem
00:18:33a déjà délégué
00:18:34la fabrication
00:18:35de ces boîtes
00:18:35à son concurrent
00:18:36déjà
00:18:36mais l'entreprise
00:18:38elle était quand même
00:18:39pas récente
00:18:40elle a ouvert
00:18:40en 1885
00:18:42elle avait 140 ans
00:18:43quoi
00:18:43pratiquement 150
00:18:44c'est fou
00:18:45comment a-t-on pu
00:18:46en arriver là ?
00:18:48moi personnellement
00:18:48j'y ai travaillé
00:18:49dans les années 70
00:18:52nous étions
00:18:531500 salariés
00:18:54quoi
00:18:54et aujourd'hui
00:18:56vous êtes 104
00:18:58104 aujourd'hui
00:18:59oui
00:19:00moi j'ai vu
00:19:02le dégraissement
00:19:02enfin ce mot
00:19:03est très dur
00:19:04mais la diminution
00:19:05des effectifs
00:19:06au fur et à mesure
00:19:07et cette usine
00:19:09a été rachetée
00:19:10par le groupe
00:19:11Lactalis
00:19:11en 2012
00:19:13et de là
00:19:15ils ont
00:19:16d'après ce qu'ils disent
00:19:17effectué
00:19:1825 millions
00:19:19d'euros
00:19:20d'investissement
00:19:20dans l'outil de travail
00:19:21et d'après ce que
00:19:23j'ai compris
00:19:24avec les syndicats
00:19:25depuis 2012
00:19:26ils ont
00:19:26en disant que les chiffres
00:19:28ils n'ont jamais équilibré
00:19:29les comptes
00:19:29encore une entreprise
00:19:32qui s'éteint
00:19:33merci beaucoup
00:19:34en tout cas
00:19:35à monsieur le maire
00:19:35Jackie, Marie
00:19:36d'avoir accepté
00:19:37notre invitation
00:19:37de Saint-Pierre
00:19:38en Auge
00:19:38en espérant
00:19:39qu'ils trouvent
00:19:40une solution
00:19:40un repreneur
00:19:41pour les 104 salariés
00:19:43et les sous-traitants
00:19:43évidemment
00:19:44et on pense bien à eux
00:19:45aujourd'hui
00:19:46allez vous restez avec nous
00:19:47dans un instant
00:19:47le tour de table
00:19:48de l'actu des vrais voix
00:19:49Philippe David
00:19:49certains responsables
00:19:51macronistes
00:19:51ne passeront pas
00:19:52leurs vacances ensemble
00:19:53Philippe Bilger
00:19:54je voudrais parler
00:19:55du classement
00:19:56de Doutrasa Magistrat
00:19:58pour Rachida Dati
00:20:00classement sans suite
00:20:01et puis Loïc Guérin
00:20:03un petit tour
00:20:04aux Etats-Unis
00:20:04les folies
00:20:06de monsieur Trump
00:20:07on en parle dans un instant
00:20:08soyez les bienvenus
00:20:09on est ensemble
00:20:09jusqu'à 20h
00:20:10Sud Radio
00:20:11Parlons vrai
00:20:12Sud Radio
00:20:14Les vrais voix Sud Radio
00:20:1518h-20h
00:20:17Cécile Dominibus
00:20:18Philippe David
00:20:19Et au temps de s'aptable
00:20:20avec Philippe David
00:20:21le couple
00:20:22Loïc Guérin
00:20:25pénaliste
00:20:26et l'avocat général
00:20:28ancien avocat général
00:20:30Philippe Bilger
00:20:30Mais on tient le choc
00:20:32Ouais ouais ouais
00:20:32j'ai l'impression
00:20:33d'être au tribunal
00:20:34j'ai l'impression
00:20:35d'avoir fait une bêtise
00:20:36J'ai l'impression
00:20:36que c'est un peu
00:20:37la balance de la justice
00:20:38parce qu'en plus
00:20:38ils font le même poids
00:20:39à peu près
00:20:39Alors la question
00:20:40c'est où est le fléau
00:20:41Ouais
00:20:41Il est en face de nous
00:20:42Bravo
00:20:43J'étais sûr
00:20:45qu'elle allait dire
00:20:45un propos dans ceci
00:20:46J'ai dit
00:20:48il est en face de nous
00:20:49Bah oui
00:20:50je l'en fasse
00:20:51Bah si
00:20:51il est en face de nous
00:20:53Donc c'est eux
00:20:54C'est eux
00:20:54Vous avez raison
00:20:55Ce sont les fléaux
00:20:55Voilà ce sont les fléaux
00:20:57C'est quelqu'un
00:20:57qui a du poids
00:20:58Voilà
00:20:59C'est ça
00:21:00Allez tout de suite
00:21:00le tour de table
00:21:01de nos vrais voix
00:21:02Allez la venette
00:21:04à table
00:21:04Allez
00:21:05Vous êtes des venettes
00:21:06de la télé
00:21:06Avant d'être un cerveau
00:21:07Philippe Bilger
00:21:08est un corps
00:21:08J'ai tout rêvé
00:21:09d'être Harrison Ford
00:21:11La comparaison
00:21:12est trop pire
00:21:12Désolé de vous le dire
00:21:13Mais non
00:21:13Taisez-vous
00:21:14Taisez-vous
00:21:15Taisez-vous
00:21:15parce que là ça
00:21:15Le tour de table
00:21:17de l'actualité
00:21:19Taisez-vous
00:21:20Mais parlez quand même
00:21:21Philippe David
00:21:21sur ces responsables
00:21:23macronistes
00:21:23qui ne passent pas
00:21:24leurs vacances ensemble
00:21:25Ah
00:21:25Une boucle WhatsApp
00:21:26qui a été révélée
00:21:27par un journaliste
00:21:28c'est Louis Ossalter
00:21:29Et là
00:21:30vous riez
00:21:30parce que c'est bien
00:21:31vous avez une boucle
00:21:32WhatsApp
00:21:32Alors il y a du beau monde
00:21:34un mot de Bréjong
00:21:35Prisca Thévenot
00:21:36Charles Rodouel
00:21:36Céline Calves
00:21:37Didier Legac
00:21:38Annie Vidal
00:21:40Agnès Pannier-Runacher
00:21:41Franck Riester
00:21:42Anne Jeunetet
00:21:43Pierre-Alexandre Anglade
00:21:44Olivia Grégoire
00:21:45Et tout le monde
00:21:46s'entretue
00:21:47sur faut-il supprimer
00:21:48ou pas la réforme
00:21:49des retraites
00:21:50Alors ça
00:21:50ça ferait basculer
00:21:51c'est la seule réforme
00:21:52qu'on ait faite
00:21:53Oui mais
00:21:54on ne veut pas
00:21:54perdre son poste
00:21:55Et quand on voit
00:21:56une boucle comme ça
00:21:58on comprend mieux
00:21:59pourquoi le pays
00:22:00est tombé aussi bas
00:22:01Le général de Gaulle
00:22:03disait une phrase
00:22:03Nous n'avons plus
00:22:05de politiciens
00:22:06nous avons des politiciens
00:22:07C'était une phrase
00:22:08du général de Gaulle
00:22:09vous pouvez vérifier
00:22:10Et aujourd'hui
00:22:11j'ai l'impression
00:22:12qu'il ne reste qu'une chose
00:22:13pour certains d'entre eux
00:22:14pas tous
00:22:15Vous voyez je ne les mets
00:22:15pas tous dans le même panier
00:22:16Quelqu'un comme
00:22:17Maude Bréjean
00:22:18dans ce domaine
00:22:18je la trouve
00:22:19digne et impeccable
00:22:20parce qu'elle
00:22:21elle a de la constance
00:22:22mais ce n'est pas
00:22:22le cas de tout le monde
00:22:23parce que certains
00:22:24seraient prêts
00:22:25à trahir tout ce qu'ils ont fait
00:22:26pour garder leur gamelle
00:22:28pour garder leur gamelle
00:22:30et désolé de le dire
00:22:31il y avait
00:22:32le cornu
00:22:33qui a dit
00:22:34l'intérêt du pays
00:22:35doit passer
00:22:36avant l'intérêt du parti
00:22:37là ce sont
00:22:38les intérêts
00:22:39électoraux
00:22:40et financiers
00:22:41qui passent
00:22:42avant les intérêts
00:22:43de la France
00:22:43venant de personnes
00:22:44qui sont là
00:22:45pour théoriquement
00:22:46défendre les intérêts
00:22:47du pays
00:22:48et des citoyens
00:22:48je trouve ça
00:22:49mais affligeant
00:22:51je dis bien affligeant
00:22:52Philippe Bliger
00:22:52va trouver
00:22:53que j'ai une indignation
00:22:54encore volcanique
00:22:56mais je le dis
00:22:56c'est le degré zéro
00:22:58de la politique
00:22:58non non
00:23:00alors
00:23:00vous savez
00:23:02ma chère Cécile
00:23:03et en effet
00:23:04mon adorable
00:23:04contradicteur
00:23:05que j'aime bien
00:23:07les positions minoritaires
00:23:08deuxième élément
00:23:09il faut essayer
00:23:11de voir
00:23:11dans quel cadre
00:23:12ils discutent
00:23:14entre eux
00:23:14essayons de nous imaginer
00:23:16dans les mêmes circonstances
00:23:18chez nous
00:23:19par exemple
00:23:19si nous étions
00:23:20parfois surveillés
00:23:22et contrôlés
00:23:23et bien nous dirions
00:23:24un certain nombre
00:23:25de choses
00:23:25probablement discutables
00:23:27là
00:23:28toutes les réflexions
00:23:29sur Telegram
00:23:30ne sont pas absurdes
00:23:32c'est un parti
00:23:33qui parle
00:23:34en confiance
00:23:36et qui donne
00:23:37son opinion
00:23:37sur la situation
00:23:39actuelle
00:23:40et
00:23:40troisième élément
00:23:42on ne me verra
00:23:43jamais
00:23:44dans une situation
00:23:45dramatique
00:23:46rajouter
00:23:47une pincée
00:23:48de sel
00:23:49un peu outrancière
00:23:50alors que
00:23:51la situation
00:23:52est
00:23:52dramatique
00:23:54ce que j'ai dit
00:23:54n'est pas outrancier
00:23:55cher ami
00:23:55si
00:23:56ah bah pas du tout
00:23:57mais attendez
00:23:58mais vous lisez
00:24:00il y en a qui sont
00:24:01Philippe David
00:24:02c'est l'outran
00:24:03ah bah j'ai
00:24:04il y en a certains
00:24:06qui sont dignes
00:24:07je le dis
00:24:07mot de bréjou
00:24:08mais il y en a certains
00:24:09ça se sent
00:24:09qu'ils ne pensent
00:24:10qu'à leur poste
00:24:11mais ça je trouve
00:24:11ça insupportable
00:24:13c'est pas moi
00:24:15c'est pas moi qui
00:24:16vous ai vu la boucle
00:24:16non j'ai pas vu la boucle
00:24:18mais bon ça fait 20 ans
00:24:20qu'on les voit
00:24:20un peu toujours pareil
00:24:22quelle que soit la couleur politique
00:24:23ça a toujours été un petit peu le sujet
00:24:24heureusement que c'était le nouveau monde
00:24:25ça fait belle heure et que le monde
00:24:27est toujours identique
00:24:28il a oublié de changer
00:24:29ça veut dire qu'on ne peut plus
00:24:31faire confiance à personne
00:24:32surtout
00:24:32quand on commence à balancer
00:24:34les boucles
00:24:35relèverait d'une naïveté coupable
00:24:38bah écoutez
00:24:39j'ai foi en l'humain
00:24:41pardon
00:24:42et pourtant
00:24:43ma chère Cécile
00:24:44j'aimerais
00:24:45je suis persuadé
00:24:46que cet excellent avocat
00:24:48qu'est Loïc
00:24:49parfois fait preuve
00:24:50d'une naïveté nécessaire
00:24:52à l'égard de certains clients
00:24:54et vous êtes impitoyable
00:24:56à l'égard de la classe politique
00:24:57j'ai beaucoup plus confiance
00:24:57dans mes clients
00:24:58et beaucoup plus d'humanité
00:25:00que je retrouve chez mes clients
00:25:01même les moins honnêtes
00:25:02et ils sont tous très honnêtes
00:25:04même les moins honnêtes
00:25:06mais ils sont tous très honnêtes
00:25:07il y a tous qui ne veulent pas
00:25:08dans votre face
00:25:09il aurait été avocat
00:25:11il y a un siècle
00:25:11Gérald Capone
00:25:12il est charmant
00:25:13mais vraiment
00:25:13on dit du mal sur lui
00:25:14il est charmant
00:25:15je suis sûr qu'il avait
00:25:15certains aspects très charmants
00:25:16au moins il avançait la couleur
00:25:18ce signalement visant
00:25:20Rachida Dati
00:25:21pour outrage à magistrats
00:25:22classés sans suite
00:25:23ce qui m'intéresse
00:25:24c'est l'attitude
00:25:25du parquet de Paris
00:25:26ma chère Cécile
00:25:28parce que
00:25:29Rachida Dati
00:25:30a été mise en cause
00:25:32par un homme
00:25:32qui est tout
00:25:33sauf un farfelu
00:25:34Raymond Avrilier
00:25:36qui avait pris la peine
00:25:38de laisser de côté
00:25:40ce qui pouvait relever
00:25:42dans les critiques
00:25:43de Rachida Dati
00:25:44sur les magistrats
00:25:46ce qui se rapportait
00:25:47à la liberté d'expression
00:25:49et il n'avait demandé
00:25:51la poursuite
00:25:52que pour le reste
00:25:53qui selon lui
00:25:54représentait
00:25:55d'outrage à magistrats
00:25:58et le parquet de Paris
00:25:59a classé son suite
00:26:01pourquoi pas
00:26:02mais il a pris
00:26:03pour prétexte
00:26:04que Rachida Dati
00:26:06n'avait pas visé
00:26:07des personnes dénommées
00:26:08alors comme l'a justement
00:26:10répliqué Avrilier
00:26:12on savait très précisément
00:26:15les magistrats
00:26:17que Rachida Dati
00:26:19incriminait
00:26:20et donc l'argument
00:26:21de ce classement
00:26:22n'est pas valable
00:26:23j'espère qu'il n'y en a pas d'autres
00:26:26et qu'en réalité
00:26:27ça n'est pas une sorte
00:26:28de révérence
00:26:29de principe
00:26:30à l'égard
00:26:31d'un ancien
00:26:32gardesseau
00:26:33qui a motivé
00:26:34ce classement
00:26:35de la part
00:26:35du parquet de Paris
00:26:36oui Louis Guérin
00:26:37difficile
00:26:38alors je ne me souviens plus
00:26:39exactement
00:26:40par contre
00:26:40il va falloir me rafraîchir
00:26:41la mémoire
00:26:41sur les propos
00:26:42qui avaient été tenus
00:26:42est-ce que vous vous souvenez ?
00:26:43elle avait dit
00:26:44que c'était scandaleux
00:26:45mais il y a une partie
00:26:47qui est très
00:26:48qui est très outrageante
00:26:49pour les magistrats
00:26:50et de fait
00:26:51pour qu'on comprenne bien
00:26:53Philippe
00:26:54sur l'outrage à magistrats
00:26:55pour ceux qui ne connaissent pas bien
00:26:56le droit
00:26:57à quel moment
00:26:58et dans quelle situation
00:27:00on peut estimer
00:27:01qu'il y a outrage à magistrats ?
00:27:03aujourd'hui
00:27:03vous pouvez dire
00:27:05que
00:27:05ma pensée
00:27:06est sujette à caution
00:27:07ça ne poserait pas de problème
00:27:09ma chère Cécile
00:27:10en général
00:27:12on peut critiquer
00:27:13des pratiques judiciaires
00:27:15des décisions
00:27:16et des arrêts
00:27:17à condition
00:27:18qu'on ne porte pas
00:27:19atteinte
00:27:20à l'autorité
00:27:20de la justice
00:27:21et en l'occurrence
00:27:23là
00:27:24on peut considérer
00:27:27que ce que disait
00:27:28Rachida Dati
00:27:29était outrageant
00:27:30pour les magistrats
00:27:32qui avaient rendu
00:27:33les décisions
00:27:34qu'elle contestait
00:27:35mais ça peut faire partie
00:27:37du libre débat démocratique
00:27:39ce que je conteste
00:27:40c'est l'argument
00:27:41du classement
00:27:42si vous voulez
00:27:43le parquet de Paris
00:27:44aurait pu trouver
00:27:45un autre
00:27:45plus consensuel
00:27:47Loïc Guérin
00:27:48voulait réagir
00:27:49non
00:27:50pas spécialement
00:27:52là-dessus
00:27:52mais ça me fait
00:27:53sourire
00:27:54parce que je me rappelle
00:27:54un article
00:27:55la semaine dernière
00:27:55du canard enchaîné
00:27:56pour ne pas le citer
00:27:57qui parlait
00:27:58du dossier principal
00:28:00qui la concerne
00:28:00puisqu'elle va bientôt
00:28:01devoir répondre
00:28:02de faits assez graves
00:28:03dans un an
00:28:04présumé
00:28:05naissance évidemment
00:28:05je ne dis pas
00:28:06qu'elle est coupable
00:28:06des faits
00:28:07mais les faits eux-mêmes
00:28:08sont importants
00:28:09et graves
00:28:09et le canard enchaîné
00:28:11avait relevé
00:28:11avec un certain humour
00:28:13qu'elle s'était présenté
00:28:14avec 7 conseils
00:28:14excellent conseil
00:28:16au demeurant
00:28:17qui tous avaient présenté
00:28:18un agenda évidemment
00:28:18très chargé par définition
00:28:20qui avait permis
00:28:20de justifier
00:28:21de fait
00:28:21un renvoi
00:28:23assez opportun
00:28:24j'avais trouvé l'astuce
00:28:25assez grossière
00:28:27mais pas mal
00:28:27finalement assez habile
00:28:28in fine
00:28:29en tout cas efficace
00:28:29puisqu'elle a réussi
00:28:30à obtenir ce qu'elle voulait
00:28:31Et puisque vous avez la parole
00:28:32cher maître
00:28:33la situation dramatique
00:28:34aux Etats-Unis
00:28:35avec l'utilisation de l'armée
00:28:36pour intimider
00:28:37l'état démocrate
00:28:38Exactement
00:28:39alors je sais que
00:28:40les journaux français
00:28:42s'en font un peu l'écho
00:28:43mais le microcosme parisien
00:28:44ou franco-français
00:28:45nous éloignent parfois
00:28:46de ces préoccupations-là
00:28:47on n'est pas toujours informé
00:28:49autant qu'on le devrait
00:28:50je pense
00:28:50la situation aux Etats-Unis
00:28:52elle est objectivement
00:28:53peut-être la plus inquiétante
00:28:55la menace russe
00:28:55est une situation inquiétante
00:28:57qu'on connaît depuis longtemps
00:28:58mais la situation actuelle
00:28:59aux Etats-Unis
00:29:00dépasse en réalité
00:29:01à mon sens
00:29:02les cris d'alerte
00:29:03qu'on peut parfois percevoir
00:29:04dans nos propres médias
00:29:05et on
00:29:06à mon sens encore
00:29:07sous-estime
00:29:07les conséquences
00:29:09et la gravité
00:29:10de l'atteinte portée au droit
00:29:11en l'occurrence
00:29:12on a aujourd'hui
00:29:13ou hier
00:29:13plus exactement
00:29:14la garde nationale
00:29:15alors la garde nationale
00:29:16elle dépend des Etats
00:29:17donc elle est propre
00:29:18à chaque Etat
00:29:19elle peut être mobilisée
00:29:20dans des circonstances
00:29:21particulières et exceptionnelles
00:29:22par le président américain
00:29:23et être déployée
00:29:24au besoin
00:29:25sur le territoire national
00:29:26pour épauler
00:29:28les forces de l'ordre
00:29:29en l'occurrence
00:29:30et la ficelle là aussi
00:29:31est tellement grosse
00:29:31qu'à part des fous furieux
00:29:33soutiens de Trump
00:29:34personne ne peut
00:29:35correctement nier
00:29:36il utilise la garde nationale
00:29:37aujourd'hui
00:29:38sous des prétextes fallacieux
00:29:39de délinquance inventée
00:29:40ou même complètement artificielle
00:29:42pour la déployer
00:29:43de manière d'ailleurs
00:29:44parfaitement insuffisante
00:29:45on a 300 ou 400 gugus
00:29:46qui tournent en rond
00:29:47dans une ville
00:29:47que je connais bien
00:29:48que j'apprécie
00:29:48pour y avoir vécu
00:29:49et habité
00:29:50Chicago
00:29:51qui ne servent à rien
00:29:52grosso modo
00:29:53si ce n'est pour épauler
00:29:54les agents
00:29:54de la police
00:29:55des frontières
00:29:56et intimider
00:29:58les états démocrates
00:29:59en l'occurrence
00:30:00il s'agit de la garde nationale
00:30:01texane
00:30:01qui a été déployée
00:30:03dans l'état de l'Illinois
00:30:04contre l'avis du gouverneur
00:30:05de l'Illinois
00:30:06contre la volonté
00:30:07des juges
00:30:08qui déclarent tout cela
00:30:09inconstitutionnel
00:30:10à juste titre
00:30:10contre la volonté
00:30:12de la population
00:30:12qui manifeste
00:30:13on a en réalité
00:30:14et on verra
00:30:15l'avenir me dira
00:30:16si ma paranoïa
00:30:18est bien fondée
00:30:19mais on a les prémices
00:30:20de ce que l'on peut
00:30:21bientôt
00:30:23si ce n'est de guerre civile
00:30:23en tout cas
00:30:24de quelque chose
00:30:25qui s'en approche
00:30:25qui est artificiellement
00:30:27provoqué par Trump
00:30:28après avoir attaqué
00:30:28les médias
00:30:29la justice aussi
00:30:30il s'attaque maintenant
00:30:31à l'opposition
00:30:32les qualifiants
00:30:33de délinquants
00:30:33et il déploie l'armée
00:30:35pour créer l'incident
00:30:36Merci beaucoup
00:30:37Loïc Guérin
00:30:38vous restez avec nous
00:30:39dans un instant
00:30:39l'info en plus
00:30:40le MEDEF
00:30:41qui est face
00:30:41à l'instabilité politique
00:30:43tire la scissolette
00:30:44d'alarme
00:30:45on en parle
00:30:46dans un instant
00:30:46à tout de suite
00:30:47Sud Radio
00:30:48votre avis fait la différence
00:30:50c'est vrai que moi
00:30:50ça fait des années
00:30:51maintenant que j'écoute Sud Radio
00:30:52à chaque fois
00:30:52c'est un plaisir
00:30:53de retrouver vos émissions
00:30:54du matin
00:30:54de l'après-midi
00:30:55du soir
00:30:55c'est top
00:30:56Sud Radio
00:30:57parlons vrai
00:30:58Les Vraies Voix Sud Radio
00:30:5918h 20h
00:31:01Cécile Dominibus
00:31:02Philippe David
00:31:03On est toujours là
00:31:04de 18h à 20h
00:31:05pour vous donner la parole
00:31:06au 0800 26 300
00:31:08cette émission est faite
00:31:10pour vous bien entendu
00:31:11pour analyser
00:31:12l'actualité
00:31:14du jour
00:31:15qui est dense
00:31:15on ne vous le cache pas
00:31:17avec Philippe David
00:31:17Philippe Bilger est avec nous
00:31:19et Loïc Guérin
00:31:19notre avocat pénaliste
00:31:23et tout de suite
00:31:23l'info en plus
00:31:24Les Vraies Voix Sud Radio
00:31:27Et le MEDEF
00:31:29face à l'instabilité politique
00:31:31François-Louis
00:31:31Absolument
00:31:32mon casque est emmêlé
00:31:33mais après la démission
00:31:34de Sébastien Lecornu
00:31:36C'est comme mes cheveux
00:31:37On ne peut pas dire ça
00:31:38mais bon
00:31:39Après la démission
00:31:40de Sébastien Lecornu
00:31:41le MEDEF a annoncé
00:31:42reporter son grand rassemblement
00:31:43prévu le 13 octobre
00:31:45au prochain à Bercy
00:31:46le président du MEDEF
00:31:47Patrick Martin
00:31:48a fait part de sa colère
00:31:49et de son inquiétude
00:31:50au sujet de la situation
00:31:51politique de la France
00:31:52le patronat demande
00:31:54une chose simple
00:31:54de la stabilité
00:31:55pour pouvoir travailler
00:31:57investir
00:31:57et planifier
00:31:58Pierre-Olivier
00:32:00Naud est avec nous
00:32:00président du MEDEF
00:32:01Haute-Garonne
00:32:02Merci d'avoir accepté
00:32:04notre invitation
00:32:05Président
00:32:07Aujourd'hui
00:32:08quand on regarde
00:32:09la situation
00:32:10forcément
00:32:10on pense aux entrepreneurs
00:32:12pas d'investissement
00:32:14pas de budget
00:32:16pas d'avenir
00:32:17pour l'instant
00:32:18et c'est ça
00:32:19qui pêche
00:32:19Bonjour
00:32:21Merci beaucoup
00:32:22d'interroger
00:32:23les entreprises
00:32:24Bonjour à vos auditeurs
00:32:25D'abord je vais féliciter
00:32:28les commerciaux
00:32:30de Sud Radio
00:32:30qui ont réussi à vendre
00:32:31l'espace publicitaire
00:32:32qu'on vient d'avoir
00:32:32juste avant
00:32:33de se parler
00:32:35parce qu'ils ont dû
00:32:36vraiment galérer
00:32:37pour vendre cette publicité
00:32:37les entreprises freinent
00:32:39sur tous les investissements
00:32:40y compris ceux
00:32:41de la publicité
00:32:42et absolument tous
00:32:44justement pour ce que
00:32:45vous venez de dire
00:32:46en effet la stabilité
00:32:47est tellement mauvaise
00:32:48et la visibilité
00:32:49est tellement nulle
00:32:50qu'il est strictement
00:32:51impossible pour nous
00:32:52de prendre une décision
00:32:53d'investissement
00:32:53de recrutement
00:32:54d'augmentation de salaire
00:32:56même de choix stratégiques
00:32:58aujourd'hui
00:32:58les entreprises
00:32:59qui sont sortes
00:33:00à peu près
00:33:01sont celles
00:33:01qui ont une base
00:33:03internationale
00:33:03et ça trouve bien
00:33:04qu'avoir la France
00:33:05seule comme marché
00:33:06aujourd'hui
00:33:06il ne suffit pas
00:33:07à faire de business
00:33:07Alors il y a
00:33:09le président du Medef
00:33:10qui avait dit
00:33:10assez d'être traité
00:33:11aussi comme des profiteurs
00:33:12et des nantis
00:33:14vous souffrez aussi
00:33:15de cette image
00:33:17qui est quand même
00:33:18pas tout à fait
00:33:19la vérité
00:33:19quand on est sur le terrain
00:33:20des entrepreneurs
00:33:21Ben écoutez
00:33:23c'est assez simple
00:33:24effectivement
00:33:24on a une extrême gauche
00:33:25qui s'amuse
00:33:26à refaire travail
00:33:27une sorte de punition
00:33:28à salir l'argent
00:33:29comme si on ne devait
00:33:30plus en gagner
00:33:31comme si c'était
00:33:32une très mauvaise chose
00:33:33alors qu'on passe
00:33:34toutes nos journées
00:33:35à faire des choix
00:33:37d'investissement
00:33:38à prendre des risques
00:33:39énormes
00:33:39j'ai encore vu un banquier
00:33:40la semaine dernière
00:33:40à qui j'ai demandé
00:33:41si elle allait prendre des risques
00:33:42il m'a redit
00:33:42non c'est à l'actionnaire
00:33:43de prendre des risques
00:33:44oui notre métier
00:33:45de patron de PME
00:33:46c'est de prendre des risques
00:33:46tous les jours
00:33:47en recrutant
00:33:48un recrutement
00:33:49c'est une prise de risque
00:33:50c'est une prise de risque
00:33:52donc le risque
00:33:53ça serait minère comment ?
00:33:54Par du dividende
00:33:55si tant est qu'on arrive
00:33:56à faire des bénéfices
00:33:57donc l'argent n'est pas sale
00:33:58bien au contraire
00:33:59c'est ce qui fait marcher un pays
00:34:00Vous craignez encore
00:34:01parce que là
00:34:02on a regardé
00:34:03le nombre de fermetures
00:34:04déjà pour le premier trimestre
00:34:05d'entreprise
00:34:06et c'était déjà
00:34:07une augmentation énorme
00:34:08vous avez peur
00:34:09que ça s'accélère aujourd'hui ?
00:34:12Oui parce qu'effectivement
00:34:13en plus des contrats
00:34:15qui se raréfient
00:34:16il y a les liquidités
00:34:18qui commencent à manquer
00:34:19les délais de paiement
00:34:20qui s'allongent énormément
00:34:21et en plus
00:34:23ils commencent à avoir
00:34:23des difficultés
00:34:24à emprunter
00:34:25notamment pour assumer
00:34:26leurs problèmes de trésorerie
00:34:27donc ça devient très compliqué
00:34:28oui on craint
00:34:29que les trimestres de commerce
00:34:30soient encombrés
00:34:31dans les mois qui viennent
00:34:32beaucoup plus
00:34:33que ce qu'ils n'ont été
00:34:33depuis quelques années
00:34:34En tout cas merci
00:34:35on voulait vous donner la parole
00:34:37parce que c'est vrai
00:34:37que c'est une période
00:34:38un peu compliquée
00:34:39et vous savez que nous
00:34:39on soutient bien entendu
00:34:40les entrepreneurs
00:34:41Pierre-Oliviano
00:34:42merci d'avoir accepté
00:34:43notre invitation
00:34:44président du MEDEF
00:34:46de Haute-Garonne
00:34:47et tout de suite
00:34:47et si vous étiez
00:34:48président de la République
00:34:49Et si vous étiez président
00:34:53quel premier ministre
00:34:54pourriez-vous nommer
00:34:56et c'est Sabine de Gignac
00:34:57qui est avec nous
00:34:58dans l'Hérault
00:34:59Bonsoir Sabine
00:35:00Bonsoir
00:35:00Bonsoir
00:35:01Bonsoir toute l'équipe
00:35:02Alors voilà
00:35:03vous êtes président de la République
00:35:05il faut nommer
00:35:06un premier ministre
00:35:07dans la situation actuelle
00:35:08qui est un peu bousculée
00:35:10et vous pensez immédiatement
00:35:11à qui ?
00:35:12Jordan Barbella
00:35:13D'accord
00:35:14ok
00:35:15on ne demandera pas
00:35:18au président
00:35:19de motiver
00:35:19mais en tout cas
00:35:20ça serait intéressant
00:35:21que vous nous en parliez
00:35:23Alors
00:35:24pourquoi
00:35:24Jean-Marc Mandela
00:35:25parce que déjà
00:35:26son parti
00:35:27pour l'instant
00:35:28n'a rien fait
00:35:29au niveau du pouvoir
00:35:30je me dis banco
00:35:32il reste un an et demi
00:35:33deux ans
00:35:33avant les prochaines
00:35:34élections présidentielles
00:35:35si en tant que premier ministre
00:35:37il se brûle les ailes
00:35:37on est sûr de ne pas les revoir
00:35:39en 2027
00:35:39Très juste
00:35:40A contrario
00:35:41si le travail est bien fait
00:35:42peut-être que là
00:35:43on reverra la copie
00:35:44Mais le nommer aujourd'hui
00:35:46ils ont avec l'UDR
00:35:48150 députés
00:35:49sur 577
00:35:51il est censuré
00:35:52dans les 15 jours
00:35:53qui suivent
00:35:53c'est ça le souci aussi
00:35:55J'ai pas dit
00:35:56qu'il le serait pas
00:35:57de toute façon
00:35:58je crois qu'aujourd'hui
00:35:59n'importe qui
00:36:00qu'on mettra dans le commun
00:36:01n'importe qui
00:36:01fera le mystique gris
00:36:02et sera sorti
00:36:03de toute manière
00:36:04Absolument
00:36:05Madame la Présidente
00:36:06n'a pas tort
00:36:07parce qu'en réalité
00:36:08imaginons une dissolution
00:36:10s'il n'y a pas
00:36:11l'absurde
00:36:13front républicain
00:36:14il est évident
00:36:15que le Rassemblement National
00:36:17pourrait se retrouver
00:36:18avec une majorité
00:36:20colossale
00:36:21d'en s'y persuader
00:36:22et peut-être pas absolu
00:36:24bien sûr
00:36:25mais cette présidente
00:36:27a de l'intuition
00:36:28et de la sagesse
00:36:29Je l'aime ça monsieur
00:36:31C'est le potentiel
00:36:35de dissolution
00:36:35Philippe Bilger
00:36:36est hyper connue
00:36:38Les compliments sincères
00:36:39c'est la meilleure méthode
00:36:41d'autres utilisent
00:36:42des moyens
00:36:42plus vulgaires
00:36:43Sabine
00:36:45je vais pas vous demander
00:36:46pour qui vous votez
00:36:46parce que je me permettrai
00:36:47pas de le faire
00:36:48Vous seriez surprise
00:36:49Ah ok
00:36:50très bien
00:36:51Est-ce que pour vous
00:36:52la proposition que vous faites
00:36:53est une proposition stratégique
00:36:55et non une proposition ?
00:36:58Disons que moi
00:36:59je me dis que
00:36:59vu le temps qui nous reste
00:37:00vu la position où on est
00:37:02pourquoi pas
00:37:03maintenant
00:37:04c'est vrai que
00:37:05monsieur Mélenchon
00:37:05moi franchement
00:37:07je le prends pas trop au sérieux
00:37:09donc je pense que
00:37:09monsieur Bardella
00:37:10est quand même
00:37:11un tantinet plus jeune
00:37:13et il réfléchit davantage
00:37:14à certaines choses
00:37:15qu'est-ce qu'on risque ?
00:37:17Un an et demi
00:37:18deux ans des présidentielles
00:37:19qu'est-ce qu'on risque ?
00:37:20On disait que
00:37:20Emmanuel Macron
00:37:21était trop jeune
00:37:22pour être président
00:37:22parce que pas assez
00:37:23de terrain
00:37:24et voilà
00:37:25là je n'ai rien à voir
00:37:27là-dedans
00:37:28Ok
00:37:28et ben voilà
00:37:29moi je vous pose des questions
00:37:30et c'est vous qui répondez
00:37:32si vous vous estimez que
00:37:33C'est pas faux
00:37:33Oui c'est pas faux
00:37:34une chanson Braffin
00:37:35ma chère Fécile
00:37:36quand on est
00:37:38on est
00:37:39le temps ne fait rien
00:37:40d'aller à faire
00:37:41voilà
00:37:41en plus
00:37:42Sabine est de Gignac
00:37:43et Gignac c'est pas très loin
00:37:44de cette la ville de Georges Brassens
00:37:46et bien écoutez
00:37:46madame la présidente
00:37:47merci d'avoir accepté
00:37:49notre invitation
00:37:50on appellera votre chef de cabinet
00:37:52si vous avez raison
00:37:53Ah bah non
00:37:55c'est la secrétaire générale
00:37:56à l'Élysée
00:37:56Oui oui c'est vrai
00:37:57C'est vrai qu'elle est présidente
00:37:59Merci beaucoup Sabine
00:38:00Merci à vous
00:38:01Allez vous rester avec nous
00:38:02dans un instant
00:38:02le coup de gueule de Philippe David
00:38:04Elisabeth Borne
00:38:05ni honte ni honneur
00:38:06Voilà
00:38:06On parlera dans un instant
00:38:08Les Incontournables de la Crypto-Monnaie
00:38:10avec Tom Abinet
00:38:11A tout de suite
00:38:11Pemiam
00:38:13le premier partenaire français
00:38:14pour investir dans les cryptos
00:38:16en toute sécurité
00:38:17présente
00:38:18Sud Radio
00:38:19Les Incontournables de la Crypto-Monnaie
00:38:21Tom Abinet
00:38:23Bienvenue dans ce nouvel épisode
00:38:25d'Oser Investir les Incontournables
00:38:26de la Crypto-Monnaie
00:38:27Je reçois aujourd'hui
00:38:28Pierre Noisa
00:38:29président fondateur de Pemium
00:38:30Bonsoir Pierre
00:38:31Bonsoir Thomas
00:38:32Pierre
00:38:33aujourd'hui
00:38:33on va parler avec vous
00:38:34de Bitcoin
00:38:35d'épargne
00:38:36et de retraite
00:38:38Oui Thomas
00:38:39car la question de la retraite
00:38:41est au cœur
00:38:41des débats économiques
00:38:42et sociaux
00:38:43dans de nombreux pays
00:38:43notamment en France
00:38:44face au vieillissement
00:38:46de la population
00:38:46au déséquilibre démographique
00:38:48et aux enjeux financiers
00:38:49deux grands modèles
00:38:51de financement des retraites
00:38:52s'opposent
00:38:52le système par répartition
00:38:54et le système par capitalisation
00:38:55chacun présente des avantages
00:38:57et des risques spécifiques
00:38:58comparons les deux approches
00:39:00pour mieux comprendre
00:39:01leurs implications
00:39:01Alors je vous propose
00:39:03Pierre
00:39:03si vous êtes d'accord
00:39:03qu'on commence par le système
00:39:05par répartition
00:39:05bien connu en France
00:39:06Le système par répartition
00:39:08repose sur un principe simple
00:39:09les cotisations des actifs
00:39:10financent directement
00:39:11les pensions des retraités
00:39:12ce modèle fonctionne
00:39:14comme un pacte
00:39:15intergénérationnel
00:39:16les travailleurs actuels
00:39:18versent une part
00:39:19de leurs revenus
00:39:20via des cotisations sociales
00:39:21qui est immédiatement redistribuée
00:39:23sous forme de pensions
00:39:24aux retraités
00:39:24Ce système en vigueur
00:39:26en France
00:39:26et dans certains pays européens
00:39:27comme l'Allemagne
00:39:28et l'Italie
00:39:29est géré par l'Etat
00:39:30ou des organismes publics
00:39:32Mais y a-t-il des avantages
00:39:33et quels sont-ils
00:39:33pour l'ajustement
00:39:34le système par répartition ?
00:39:36Le principal avantage
00:39:37de la répartition
00:39:38qui repose sur un principe
00:39:39de mutualisation
00:39:40c'est qu'elle permet
00:39:41d'assurer une retraite minimum
00:39:42même à ceux
00:39:43qui n'ont pas pu
00:39:44épargner suffisamment
00:39:46Les deux autres avantages
00:39:48sont beaucoup moins évidents
00:39:49D'abord
00:39:50les pensions
00:39:50ne dépendent pas
00:39:51directement
00:39:52de la performance
00:39:52des investissements
00:39:53ce qui conviendra
00:39:54à ceux qui veulent
00:39:56éviter le risque
00:39:57à tout prix
00:39:57Mais cela veut dire
00:39:59qu'ils acceptent
00:39:59le risque d'un système
00:40:00géré par d'autres
00:40:01c'est-à-dire
00:40:02des pouvoirs publics
00:40:03pas toujours bienveillants
00:40:04ni efficaces
00:40:05et aussi qu'ils se privent
00:40:06de placements
00:40:07qui leur auraient permis
00:40:08d'améliorer leur retraite
00:40:09Et vous pensez
00:40:10à quel type de placements
00:40:11justement ?
00:40:12Historiquement
00:40:12les actions
00:40:13et plus récemment
00:40:14Bitcoin
00:40:15Dans la durée
00:40:16la volatilité
00:40:17de ces placements
00:40:18est lissée
00:40:19et les épargnants
00:40:19peuvent bénéficier
00:40:20à plein
00:40:21de leur croissance
00:40:21Rappelons la performance
00:40:23des actions du CAC 40
00:40:24Si vous avez acheté
00:40:26pour 300 euros
00:40:27de cet indice
00:40:28chaque début de mois
00:40:28depuis septembre 2018
00:40:30vous disposez
00:40:31de 32 000 euros
00:40:32c'est-à-dire
00:40:33une plus-value
00:40:34de 25%
00:40:35Avec Bitcoin
00:40:36c'est beaucoup plus spectaculaire
00:40:38Vous disposez maintenant
00:40:397 ans après
00:40:40de 175 000 euros
00:40:42c'est-à-dire
00:40:427 fois plus
00:40:43que votre investissement
00:40:44C'est effectivement impressionnant
00:40:45Mais Pierre
00:40:46quel serait l'autre avantage
00:40:47mis en avant
00:40:48en faveur de la répartition ?
00:40:51L'autre avantage
00:40:52souligné par les partisans
00:40:53de la répartition
00:40:54est assez discutable
00:40:55Thomas
00:40:55La répartition
00:40:56allégerait notre charge mentale
00:40:58car elle n'exige pas
00:40:59de choix individuels
00:41:00en matière d'investissement
00:41:01Or le secret du succès
00:41:03en matière d'investissement
00:41:04c'est d'être capable
00:41:05de détenir des actifs
00:41:06pour une durée longue
00:41:07qui caractérise précisément
00:41:09l'épargne pour la retraite
00:41:10Quand on voit
00:41:11la performance de Bitcoin
00:41:12et d'un indice boursier
00:41:14nul besoin d'être un expert
00:41:15Historiquement
00:41:16il ne faut pas changer
00:41:17de stratégie tous les mois
00:41:18mais au contraire
00:41:19miser sur le long terme
00:41:20Vous avez raison Pierre
00:41:21effectivement
00:41:22le long terme
00:41:23en termes de placement
00:41:23c'est toujours la bonne solution
00:41:25mais vous avez parlé
00:41:25quand même de Bitcoin
00:41:26mais qu'en est-il
00:41:27des autres crypto-monnaies
00:41:28en revanche ?
00:41:29Elles ne sont sans doute
00:41:30pas adaptées
00:41:31à une détention longue
00:41:32Contrairement à Bitcoin
00:41:33elles ne sont pas vraiment
00:41:34décentralisées
00:41:35car elles dépendent
00:41:36de porteurs de projets
00:41:37et du marketing
00:41:38qu'ils sont capables de faire
00:41:39pour émerger
00:41:40parmi une foule
00:41:41de crypto-monnaies
00:41:42Bitcoin se développe
00:41:43au contraire
00:41:44à bas bruit
00:41:44et sans l'aide
00:41:45d'influenceurs
00:41:46rémunérés
00:41:46par des promoteurs
00:41:47Dans la perspective
00:41:49de nos retraites
00:41:49dans plusieurs décennies
00:41:51Bitcoin sera toujours là
00:41:52à côté des autres réseaux
00:41:53décentralisés
00:41:54que sont le web
00:41:55ou le courrier électronique
00:41:56Nul ne peut l'affirmer
00:41:57en revanche
00:41:58concernant des crypto-monnaies
00:41:59centralisées
00:42:00autour d'une équipe
00:42:00de promoteurs
00:42:01Alors, on vient de passer
00:42:03en revue les avantages
00:42:04et si on peut les considérer
00:42:05ainsi d'ailleurs
00:42:06de la répartition
00:42:07mais quels en sont
00:42:08les inconvénients, Pierre ?
00:42:10Le système est viable
00:42:11uniquement s'il y a
00:42:12suffisamment d'actifs
00:42:12pour financer les retraités
00:42:14Le vieillissement de la population
00:42:15qui signifie moins de cotisants
00:42:17et plus de retraités
00:42:18compromet totalement ce modèle
00:42:20En cas de crise économique
00:42:21ou de hausse du chômage
00:42:22les cotisations diminuent
00:42:24et accentuent ce déséquilibre
00:42:25Alors Pierre, entre capitalisation
00:42:27et répartition
00:42:28quel modèle pour demain ?
00:42:30Chaque système reflète
00:42:32une vision différente
00:42:33de la société
00:42:33et du rôle de l'État
00:42:34La clé réside sans doute
00:42:36dans une gouvernance transparente
00:42:38et une pédagogie
00:42:39de l'épargne
00:42:39On pourrait déjà
00:42:40cesser de décrire
00:42:41les marchés financiers
00:42:42comme des casinos
00:42:43dans certains médias
00:42:44et à l'école
00:42:45et plutôt commencer
00:42:46à expliquer factuellement
00:42:47leur fonctionnement
00:42:48De la pédagogie
00:42:50toujours de la pédagogie
00:42:51Merci Pierre pour votre analyse
00:42:52et on vous donne rendez-vous
00:42:53mercredi prochain
00:42:54pour un autre numéro
00:42:55d'Osez investir
00:42:56les incontourables
00:42:56de la crypto-monnaie
00:42:57et pour ce qui me concerne
00:42:58je vous donne rendez-vous
00:42:59dimanche matin
00:43:00Dénorme 25
00:43:01sur Sud Radio
00:43:02Sud Radio
00:43:03Les incontournables
00:43:05de la crypto-monnaie
00:43:06Thomas Binet
00:43:07Avec Pemium
00:43:08le premier partenaire français
00:43:10pour investir
00:43:11dans les cryptos
00:43:12en toute sécurité
00:43:13Allez vous restez avec nous
00:43:15dans un instant
00:43:15le coup de gueule
00:43:16de Philippe David
00:43:17Lundi j'avais dit
00:43:18qu'on avait une certitude
00:43:19c'est que le second prénom
00:43:20de Bruno Le Maire
00:43:21n'était pas modeste
00:43:22maintenant j'en ai un
00:43:23une autre certitude
00:43:24c'est que le second prénom
00:43:25d'Elisabeth Borne
00:43:26n'est pas Constance
00:43:26Allez
00:43:27on en parle dans un instant
00:43:280826 300 300
00:43:30on est ensemble
00:43:31jusqu'à 20h
00:43:31Sud Radio
00:43:33Sud Radio
00:43:34Parlons vrai
00:43:34Parlons vrai
00:43:35Sud Radio
00:43:36Les vrais voix Sud Radio
00:43:3818h 20h
00:43:39Cécile Dominibus
00:43:41Philippe David
00:43:41Et ces vrais voix
00:43:42aujourd'hui s'appellent
00:43:43Loïc Guérin
00:43:44il est pénaliste
00:43:45et je le dis à chaque fois
00:43:47c'est toujours bien
00:43:47d'en avoir un
00:43:48avec un Philippe Bilger
00:43:50aussi c'est toujours bien
00:43:51d'en avoir un
00:43:51alors je ne sais pas
00:43:52si on existe d'autres
00:43:53et un Philippe David
00:43:55qu'on va garder quand même
00:43:56Oh bah merci
00:43:56vous faites du social
00:43:57Non parce que vous êtes talentueux
00:44:00Oh merci
00:44:00Et bah vous allez
00:44:02nous le prouver
00:44:02tout de suite d'ailleurs
00:44:03Les vrais voix Sud Radio
00:44:06Comme d'habitude
00:44:08je vais remettre
00:44:08le clocher au milieu du village
00:44:10un village qui se situe
00:44:11dans le 7ème arrondissement
00:44:12de Paris
00:44:12Pourquoi le 7ème arrondissement
00:44:14de Paris ?
00:44:14Parce que c'est là
00:44:15rue de Grenelle
00:44:16que se trouve le ministère
00:44:17de l'éducation nationale
00:44:18dont la ministre des missionnaires
00:44:20Elisabeth Borne
00:44:21a tenu des propos
00:44:22non pas relatifs
00:44:23à son ministère
00:44:24mais à la principale réforme
00:44:26faite lorsqu'elle était
00:44:27première ministre
00:44:28la réforme des retraites
00:44:29de 2023
00:44:30Ainsi, dans les colonnes
00:44:31du Parisien
00:44:32Elisabeth Borne
00:44:33n'hésite pas à déclarer
00:44:34je cite que
00:44:35si c'est la condition
00:44:36de la stabilité du pays
00:44:38on doit examiner
00:44:39les modalités
00:44:40et les conséquences concrètes
00:44:41d'une suspension
00:44:41de la réforme des retraites
00:44:43jusqu'au débat
00:44:44qui devra se tenir
00:44:45lors de la prochaine
00:44:45élection présidentielle
00:44:46fin de citation
00:44:47On se pince
00:44:49en se remémorant
00:44:50cette réforme
00:44:51qui avait été défendue
00:44:53bec et ongle
00:44:54par la même
00:44:54Elisabeth Borne
00:44:55au point de la faire passer
00:44:56en procédure accélérée
00:44:57je serais tenté
00:44:59de dire
00:44:59à la hussarde
00:45:00Pas de vote
00:45:01lors de la première lecture
00:45:02par l'Assemblée Nationale
00:45:03Utilisation de l'article 47
00:45:06alinéa 1
00:45:06par le Sénat
00:45:07Vote au 49.3
00:45:08par l'Assemblée Nationale
00:45:09et promulgation
00:45:11le jour même
00:45:12de la validation
00:45:13par le Conseil Constitutionnel
00:45:15au journal officiel
00:45:15Une réforme urgentissime
00:45:18au point d'utiliser
00:45:19cette procédure
00:45:20Procédure et réforme
00:45:21défendue
00:45:22encore une fois
00:45:22bec et ongle
00:45:23à l'époque
00:45:23par le bloc macroniste
00:45:25dont la principale
00:45:26instigatrice
00:45:27on se nous dit
00:45:28aujourd'hui doctement
00:45:28qu'on pourrait la suspendre
00:45:30Une Elisabeth Borne
00:45:32qui semble ne pas savoir
00:45:34que lors du discours
00:45:35de politique générale
00:45:36de François Bayrou
00:45:37le 14 janvier dernier
00:45:38celui-ci avait rappelé
00:45:40je cite encore
00:45:41que sur les plus
00:45:42de 1000 milliards
00:45:43de dettes supplémentaires
00:45:44accumulées par notre pays
00:45:45ces 10 dernières années
00:45:46les retraites
00:45:47représentent 50%
00:45:48de ce total
00:45:49des retraites
00:45:50qui sont donc
00:45:50la principale cause
00:45:51de l'explosion de la dette
00:45:52qui nous mettent
00:45:53au bord de la faillite
00:45:53Elisabeth Borne
00:45:55ayant fait partie
00:45:55de tous ces gouvernements
00:45:57qui nous ont mis
00:45:58dans notre situation
00:45:59financière actuelle
00:46:00depuis 2017
00:46:01Paris vaut bien une messe
00:46:02dirait ce disait Henri IV
00:46:04en acceptant
00:46:05de se convertir
00:46:05au catholicisme
00:46:06pour devenir roi de France
00:46:08un Marocain ministériel
00:46:09vaut bien
00:46:10un reniement complet
00:46:11et quelques milliards
00:46:12de dettes en plus
00:46:13pour les générations futures
00:46:14c'est vrai qu'après
00:46:15en avoir fait
00:46:16plus de 1000 milliards
00:46:16Elisabeth Borne
00:46:18n'est plus à sa prête
00:46:18vous avez raison Philippe
00:46:22et le paradoxe
00:46:23c'est qu'elle a beau chercher
00:46:24à déguiser
00:46:25en réalité
00:46:26ce reniement
00:46:28en invoquant
00:46:29l'intérêt de la France
00:46:31et la volonté
00:46:32de pacifier
00:46:33une atmosphère
00:46:34impossible à gérer
00:46:35derrière tout cela
00:46:37en regardant
00:46:38ce reniement
00:46:39qu'elle accepte
00:46:40de faire
00:46:41ou qu'elle fait
00:46:41elle rend encore plus
00:46:44ridicule
00:46:45le jeu politique
00:46:46et démobilise radicalement
00:46:48le citoyen
00:46:49comment peut-on croire
00:46:51une seconde
00:46:52même si je ne suis pas
00:46:53aussi outrancier
00:46:54pardon mon cher Loïc
00:46:56et que vous
00:46:57mon cher Philippe
00:46:58sur la médiocrité
00:47:00de la classe politique
00:47:01tout de même
00:47:02elle l'aggrave
00:47:04par cette attitude
00:47:05il va être très difficile
00:47:08de sauver le soldat
00:47:09mort mort
00:47:10ou d'autres d'ailleurs
00:47:12avec elle
00:47:12parce que pour le coup
00:47:13elle est loin
00:47:14d'être esselée
00:47:14dans son bateau
00:47:16là c'est le Titanic
00:47:17mais c'est un grand classique
00:47:19quand même en la matière
00:47:20les époques
00:47:21se succèdent
00:47:21et se ressemblent
00:47:22les grands ténors
00:47:23soutenant tel ou tel individu
00:47:25président
00:47:26ou premier ministre
00:47:27ou chef de groupe
00:47:28ou de parti
00:47:28ont tendance
00:47:30quand l'époque change
00:47:32à vite
00:47:33renier Kazak
00:47:34changer leur fusil d'épaule
00:47:36pour rallier le nouveau
00:47:37avec la même verve
00:47:38et la même certitude
00:47:39arrogante et condescendante
00:47:40à ce point là
00:47:40c'est rare
00:47:41j'avais déjà un peu
00:47:43vu à l'époque sarcosiste
00:47:44non mais de la part
00:47:45de la personne
00:47:46comme l'a dit Philippe
00:47:47on est sur l'époque
00:47:48des réseaux sociaux
00:47:49c'est le 3.0
00:47:50on va très vite maintenant
00:47:51le reniement
00:47:52à l'époque
00:47:53prenait quelques années
00:47:54de passage
00:47:55de désert
00:47:56aujourd'hui
00:47:57il prend
00:47:57il prend une matinée
00:47:58ou un après-midi
00:47:59non effectivement
00:48:00l'image politique
00:48:01est catastrophique
00:48:03mais une fois encore
00:48:03elle renvoie
00:48:04une image catastrophique
00:48:05de l'ensemble
00:48:06de la classe politique
00:48:07je pense à ceux
00:48:08qui ont
00:48:09en tout cas
00:48:10qui se sont battus
00:48:11pour que ça n'arrive
00:48:12jamais
00:48:13et ça pourrait revenir
00:48:14hop comme ça
00:48:15en claquant des doigts
00:48:16bref
00:48:16merci beaucoup
00:48:17Philippe David
00:48:18vous restez avec nous
00:48:18dans un instant
00:48:19la question du soir
00:48:20on va revenir
00:48:21sur cette enquête
00:48:22sur la disparition
00:48:23de Delphine Jubilard
00:48:24qui est visiblement
00:48:26un petit peu bâclée
00:48:27avec entre les couacs
00:48:28et les différentes critiques
00:48:30sur le sérieux
00:48:30des investigations
00:48:31on va en parler
00:48:32dans un instant
00:48:32et on vous pose
00:48:33cette question
00:48:33procès Jubilard
00:48:34est-ce une instruction
00:48:35bâclée
00:48:35et bien vous dites oui
00:48:36à 77%
00:48:38pour ce procès
00:48:39qui est suivi
00:48:40par une grande partie
00:48:41de la France
00:48:41vous pensez que c'est
00:48:42bâclé
00:48:43ça vous fait peur
00:48:43tiens si vous
00:48:44dans une affaire
00:48:44beaucoup moins médiatisée
00:48:46vous deviez avoir
00:48:46un souci avec la justice
00:48:47venez témoigner
00:48:49au 0826 300 300
00:48:50et on a en face de nous
00:48:52deux personnes
00:48:52qui vont vous passionner
00:48:54ils vont pas être d'accord
00:48:54allez tout de suite
00:48:55Sud Radio
00:48:57Sud Radio
00:48:58Parlons Vrai
00:48:58Parlons Vrai
00:48:59Sud Radio
00:49:00Parlons Vrai
00:49:00Les Vraies Voix Sud Radio
00:49:0218h 20h
00:49:03Cécile Doménibus
00:49:04Philippe David
00:49:05Et quel plaisir
00:49:07de vous retrouver
00:49:08tous les jours
00:49:09sur Sud Radio
00:49:11et merci en tout cas
00:49:11de votre fidélité
00:49:12on est ensemble
00:49:13tous les jours
00:49:14vous le savez
00:49:14entre 18h et 20h
00:49:16avec son numéro
00:49:16de téléphone
00:49:17le 0826 300
00:49:19300
00:49:20n'hésitez pas
00:49:21vous pouvez aussi
00:49:21nous laisser des messages
00:49:22sur Twitter
00:49:23bien entendu
00:49:24et on se fera
00:49:25un plaisir
00:49:26de les relayer
00:49:27allez tout de suite
00:49:28la question du soir
00:49:29une erreur humaine
00:49:31d'un gendarme
00:49:32pourrait-elle
00:49:32changer le cours
00:49:33du procès jubilard
00:49:34nous assistons
00:49:35à un véritable scandale
00:49:36une procédure
00:49:37qui est falsifiée
00:49:38des gendarmes
00:49:39qui ont manifestement
00:49:40retiré un PV
00:49:41qui ont oublié
00:49:42d'enlever le nom
00:49:43dans la liste
00:49:43des téléphones
00:49:44qui ont déclenché
00:49:45voilà
00:49:45à la barre
00:49:46le gendarme a expliqué
00:49:47que la présence
00:49:48du numéro de l'amant
00:49:49dans cette liste
00:49:49était liée
00:49:50à une simple erreur
00:49:51de copier-coller
00:49:52de sa part
00:49:52l'absence d'un PV
00:49:54dans le dossier
00:49:54est aussi justifiée
00:49:56par une erreur
00:49:56et donc cette enquête
00:50:01qui prend des allures
00:50:03un tournant
00:50:04un peu particulier
00:50:05Philippe
00:50:06puisque pendant
00:50:07une journée
00:50:07on a cru
00:50:08que l'assassin
00:50:10n'était plus jubilard
00:50:11même si on ne sait pas
00:50:12pour l'instant
00:50:12qui est vraiment
00:50:13l'assassin
00:50:13mais que cette erreur
00:50:15pouvait changer
00:50:16la tournure du procès
00:50:17je ne sais pas du tout
00:50:19ce que décidera
00:50:20la cour d'assises
00:50:21au sujet
00:50:21de l'accusé jubilard
00:50:23mais
00:50:24là où je me distingue
00:50:27avec prudence
00:50:29de votre interrogation
00:50:30c'est que
00:50:31j'admets bien volontiers
00:50:33qu'il y a des trous
00:50:34dans l'enquête
00:50:35et l'instruction
00:50:36mais que
00:50:37en réalité
00:50:38il reste
00:50:40des éléments
00:50:41très forts
00:50:42et en particulier
00:50:44des témoignages
00:50:46et
00:50:46notamment
00:50:47cette erreur
00:50:48de téléphonie
00:50:49ne va pas
00:50:51me semble-t-il
00:50:52avoir une incidence
00:50:53très forte
00:50:53dans la mesure
00:50:54où il est
00:50:55démontré
00:50:56de manière
00:50:57irréfutable
00:50:58que l'amant
00:50:59ne pouvait pas
00:51:00être l'auteur
00:51:01du crime
00:51:02qu'on veut
00:51:03lui faire porter
00:51:03donc
00:51:04enquête
00:51:05instruction
00:51:06avec de graves lacunes
00:51:08je vous rejoins
00:51:09mais simplement
00:51:11j'allais dire
00:51:11elles sont
00:51:12un peu partagées
00:51:13et donc
00:51:14elles ne préjugent
00:51:15en rien
00:51:16la décision
00:51:17qui sera rendue
00:51:18par la cour d'assises
00:51:19alors
00:51:21d'abord
00:51:22je vais saluer
00:51:23l'habileté
00:51:24de mes confrères
00:51:24parce qu'ils ont été
00:51:25très bien
00:51:25d'avoir détecté ça
00:51:27de l'avoir utilisé
00:51:28comme ils le doivent
00:51:28d'ailleurs
00:51:28dans un débat d'audience
00:51:30en prenant
00:51:31un pas de recul
00:51:32même si
00:51:33j'aime
00:51:34assez peu
00:51:35et je goûte
00:51:35assez peu
00:51:35à la surmédiatisation
00:51:36d'un dossier
00:51:37qui est en cours
00:51:37pour être franc
00:51:38et sous cette réserve-là
00:51:40parce qu'en général
00:51:40la passion extérieure
00:51:43extérieure
00:51:44qui n'a pas le nez
00:51:44dans le dossier
00:51:45est toujours dangereuse
00:51:46pour le bon rendu
00:51:48de la justice
00:51:48en général
00:51:49il peut y avoir des questions
00:51:50mais ici
00:51:50elles sont plutôt rares
00:51:52il anime un peu
00:51:53ce show-là
00:51:54la culpabilité
00:51:57elle peut être partagée
00:51:58mais de manière
00:51:58un peu objective
00:51:59c'est toujours un peu gênant
00:52:00néanmoins
00:52:00ce qui est intéressant ici
00:52:01c'est que la défense
00:52:03a fait son travail
00:52:03et qu'on illustre ici
00:52:05l'intérêt d'une audience
00:52:06du débat contradictoire
00:52:07entre des éléments
00:52:08au début
00:52:09plutôt à charge
00:52:10une présentation
00:52:11très à charge
00:52:11à Benicio
00:52:12et puis la découverte
00:52:13que dans un dossier
00:52:14il y a les deux
00:52:15quand il est bien monté
00:52:16quand il était bien fait
00:52:17même mal fait d'ailleurs
00:52:17il y a des choses
00:52:19à travailler
00:52:19dans les deux sens
00:52:20et je trouve
00:52:22sur le plan
00:52:23purement professionnel
00:52:24ce dossier
00:52:24de plus en plus intéressant
00:52:25et je suis frustré
00:52:27de ne pas en être
00:52:28d'un côté
00:52:30comme de l'autre
00:52:30sinon vous ne seriez pas là
00:52:31oui
00:52:32je ne serais pas là
00:52:33aujourd'hui
00:52:33mais voilà
00:52:35sur un plan professionnel
00:52:36je trouve que la chose
00:52:37est intéressante
00:52:38sur un plan humain
00:52:39et citoyen
00:52:39c'est intéressant aussi
00:52:40parce qu'une belle illustration
00:52:41de ce que doit être
00:52:42la justice
00:52:42c'est-à-dire ce travail difficile
00:52:44où il va falloir se prononcer
00:52:45sur la culpabilité
00:52:46d'un individu
00:52:46sans avoir de certitude
00:52:48parce qu'il n'y aura
00:52:48probablement jamais de certitude
00:52:49dans un sens ou dans l'autre
00:52:50c'est la beauté de la chose
00:52:52par-delà la difficulté
00:52:53et par-delà les loupés
00:52:54de l'enquête
00:52:54et c'est là où on voit
00:52:55je vais vous donner la parole
00:52:56Philippe
00:52:56c'est l'importance
00:52:58du détail
00:52:59c'est-à-dire que
00:53:00ce qui est intéressant
00:53:00dans ces grandes affaires
00:53:01c'est que là
00:53:02ce numéro de téléphone
00:53:03on sent quand même
00:53:05que le détail
00:53:06peut tout faire basculer
00:53:07Philippe Bilger
00:53:07bien sûr
00:53:08et rappelez-vous
00:53:09l'argumentation
00:53:10sur la position
00:53:14de témoignages
00:53:15on entend des cris
00:53:16quand à quelle heure
00:53:18et j'ajoute
00:53:19on en avait déjà parlé
00:53:20lors des vraies voix
00:53:22et j'avais peut-être
00:53:23par rapport à d'autres affaires
00:53:26sous-estimé
00:53:27le fait qu'on n'avait pas
00:53:29retrouvé le corps
00:53:31il est évident
00:53:32que si on le retrouvait là
00:53:34l'affaire serait bouclée
00:53:35mais là
00:53:38elle a cette absence
00:53:39de découverte
00:53:40à une importance capitale
00:53:42qui peut évidemment
00:53:43aider la défense
00:53:45étant rappelé
00:53:46pardon
00:53:46mais étant rappelé
00:53:47quand même
00:53:47c'est une évidence
00:53:47j'enfonce une porte ouverte
00:53:48mais c'est toujours bien
00:53:49de les rappeler
00:53:49que le doute
00:53:50va lui profiter
00:53:51c'est logique
00:53:52et que la charge
00:53:53de la preuve
00:53:54pèse sur le ministère public
00:53:55et pas sur la défense
00:53:56il ne peut pas être démontré
00:53:58l'innocence de quelqu'un
00:53:59c'est quasi impossible
00:54:00c'est une preuve impossible
00:54:02en revanche
00:54:02il revient au ministère public
00:54:03de démontrer la culpabilité
00:54:05alors moi
00:54:05qui suis par rapport
00:54:06à nos deux autres
00:54:07mes deux contradicteurs
00:54:09qui suis un béotien du droit
00:54:11moi je me pose quand même
00:54:11une question
00:54:12comment dans un dossier
00:54:13d'assises
00:54:14où la personne risque
00:54:14quand même perpétuité
00:54:15il peut y avoir
00:54:16des erreurs de copier-coller
00:54:17c'est pas grave ça
00:54:19c'est pas grave
00:54:21vu comme ça
00:54:22mais non
00:54:23mais attendez
00:54:24mais c'est hyper grave
00:54:25mais attendez
00:54:26mais Philippe
00:54:27un commercial
00:54:29qui fait un devis
00:54:30il se plante sur le devis
00:54:31il peut couler sa boîte
00:54:32il se fait gérer
00:54:32alors il faut être quand même
00:54:33un peu sérieux
00:54:34je sais que
00:54:35en France pour vous
00:54:36ça y est il est parti
00:54:38il est parti
00:54:38je sais que pour vous
00:54:39tout ce qui est magistrature
00:54:40il n'y a pas de problème
00:54:42mais moi je trouve ça gravissime
00:54:44c'est le premier point
00:54:44Loïc Guérin me dit une chose
00:54:47qui fait peur quelque part
00:54:48mais pas contre vous
00:54:49vous dites
00:54:50mes confrères ont bien vu
00:54:52les choses
00:54:53mais si vous avez un avocat
00:54:55qui n'est pas totalement compétent
00:54:56et qui ne s'en rend pas compte
00:54:57est-ce que vous ne prenez pas
00:54:58beaucoup plus cher
00:54:59que quelqu'un
00:55:00qui est plus compétent
00:55:01et qui verra le petit point
00:55:03à droite ou à gauche
00:55:04oui mais quand on choisit
00:55:07un avocat
00:55:07parfois on s'est arrêté
00:55:08on n'y est pour rien
00:55:09moi c'est comme ça
00:55:11que je le vois
00:55:11mais vous avez raison
00:55:12Philippe
00:55:13mais c'est la splendide
00:55:14et terrible inégalité
00:55:16de la nature humaine
00:55:18et des compétences
00:55:19professionnelles
00:55:20on ne pourra jamais
00:55:21et vous avez des avocats
00:55:23peu connus
00:55:24qui sont remarquables
00:55:25non
00:55:25lorsque je voulais dire
00:55:27que c'était rien
00:55:28évidemment c'est regrettable
00:55:31cette erreur
00:55:32mais je ne crois pas
00:55:33qu'elle ait d'incidence
00:55:34sur la démonstration
00:55:35de fond
00:55:36mais ce que je veux dire
00:55:36c'est que pour une affaire
00:55:37aussi médiatisée
00:55:39parce qu'on en parle
00:55:39depuis la disparition
00:55:40de la fille de Jubilard
00:55:41qui est ce type d'erreur
00:55:42je me dis que pour une affaire
00:55:43lambda
00:55:44dont aucun média n'a parlé
00:55:46mais des erreurs comme ça
00:55:48il doit y en avoir
00:55:48des avocats
00:55:48je vous le confirme
00:55:49il y a des choses
00:55:53peut-être plus graves encore
00:55:55c'est qu'on a des dossiers
00:55:56qui sont perdus
00:55:57perdus par le parquet
00:56:00ou d'autres dossiers
00:56:04qui ont été égarés
00:56:05pendant un ou deux ans
00:56:06parce qu'ils ne savent plus
00:56:07où il est
00:56:08à l'instruction
00:56:08mais parce que le parquet
00:56:10n'en a rien à cirer
00:56:10c'est ça le problème
00:56:11Marbeau
00:56:12excusez-moi
00:56:13l'instruction
00:56:14ils n'avaient pas reçus
00:56:15c'est ça
00:56:15Marbeau
00:56:16elle est très bonne
00:56:17c'est étrange
00:56:19comme le barreau
00:56:20a tendance à considérer
00:56:21que la justice
00:56:23est très imparfaite
00:56:24ce qui me gêne
00:56:26j'allais rebondir
00:56:27sur quelque chose
00:56:28ce qui me gêne
00:56:29c'est la starisation
00:56:30des avocats
00:56:31je trouve
00:56:33ils sont très bons
00:56:35les avocats
00:56:36et cette espèce de couple
00:56:37assez incroyable
00:56:38mais c'est tellement théâtral
00:56:41tellement théâtral
00:56:42face à la presse
00:56:44face à
00:56:44je trouve que
00:56:45on en fait un peu
00:56:47pardon
00:56:47c'est assez vulgaire
00:56:49des caisses
00:56:49alors que
00:56:51bon voilà
00:56:51je ne sais pas
00:56:52quel est votre avis
00:56:52sur ce sujet
00:56:53il y a une règle
00:56:54que j'ai tout respecté
00:56:56et que les grands avocats
00:56:57dont Loïc
00:56:58par exemple
00:56:59respecterait
00:57:00on ne fait pas
00:57:01de médiatisation
00:57:02durant les pauvres
00:57:04de la cour d'assises
00:57:05on garde tout
00:57:07pour les jurés
00:57:08et on ne parle pas
00:57:09aux journalistes
00:57:10je vous rejoins
00:57:11totalement
00:57:11on a vu pire
00:57:13l'enquêtrise
00:57:14de personnalité
00:57:15je n'ai jamais vu ça
00:57:16qui après avoir
00:57:18fait son témoignage
00:57:19vient discuter
00:57:21devant les journalistes
00:57:22pour dire
00:57:22le contenu
00:57:23de son rapport
00:57:25c'est très difficile
00:57:26pour les confrères
00:57:27aussi objectivement
00:57:28pour comprendre aussi
00:57:29c'est que la tentation
00:57:30est grande
00:57:31il y a aussi une bataille
00:57:32d'opinion publique
00:57:33en l'occurrence
00:57:33parce que pour être
00:57:34tout à fait juste
00:57:34avec mes confrères
00:57:35en défense
00:57:36je peux un peu mieux
00:57:37comprendre
00:57:37en ce qui me concerne
00:57:38ils aient tendance
00:57:39à parler à la presse
00:57:39pour une raison simple
00:57:40c'est que s'ils ne le font pas
00:57:41d'autres le font à leur place
00:57:43et il faut quand même
00:57:43être tout à fait juste
00:57:44il faut occuper le terrain
00:57:45voilà
00:57:45et le dossier
00:57:46moi je l'ai suivi de très loin
00:57:48comme tout citoyen simplement
00:57:49a été présenté au départ
00:57:51par la presse
00:57:51par les médias
00:57:52de manière extrêmement à charge
00:57:54au début
00:57:55peu de doute sur la culpabilité
00:57:56aujourd'hui c'est pas le cas
00:57:57plus aujourd'hui
00:57:58les chroniqueurs
00:58:00les comptes rendus
00:58:01c'est plutôt
00:58:03bon enfin bref
00:58:04allez merci messieurs
00:58:05et tout de suite
00:58:06je s'adore cet argument
00:58:08oui parce que
00:58:09ok
00:58:10je dis ça
00:58:11je dis rien
00:58:12allez tout de suite
00:58:13l'idée qui marche
00:58:13les vrais voix sud radio
00:58:16il y a un EHPAD
00:58:16qui rachète une licence 4
00:58:17pour vendre de l'alcool
00:58:18dans son bar
00:58:19et oui c'est une idée
00:58:20assez originale
00:58:22à l'EHPAD
00:58:22de la Roselière
00:58:23on ne se contente pas
00:58:24d'attendre la visite du dimanche
00:58:26ici on trinque
00:58:27depuis ce week-end
00:58:28les résidents
00:58:29peuvent désormais partager
00:58:30une bière
00:58:31un verre de vin
00:58:31voire un petit rhum
00:58:32avec modération bien sûr
00:58:34dans le tout nouveau bar
00:58:35de la maison de retraite
00:58:36l'idée du directeur
00:58:37Robert Collère
00:58:38qui a récupéré
00:58:39une licence 4
00:58:40pour ramener
00:58:40la société civile
00:58:41je cite
00:58:42jusqu'aux résidents
00:58:43l'objectif
00:58:44recréer du lien
00:58:45de la convivialité
00:58:46et un peu d'ambiance
00:58:47autour d'une table
00:58:48façon je ne sais pas
00:58:49si il vient le prononcer
00:58:49stamstiche
00:58:50stamstiche alsacien
00:58:52une initiative
00:58:53pleine de bon sens
00:58:54comme le souligne
00:58:54justement Robert Collère
00:58:55qu'on a avec nous
00:58:56bonsoir Robert Collère
00:58:57bienvenue
00:58:58bonsoir
00:59:00vous êtes le directeur
00:59:02de l'EHPAD
00:59:02qui est à l'origine
00:59:03de cette dernière initiative
00:59:04c'est important de le dire
00:59:04oui ça donne envie
00:59:06d'aller quand on en est pas
00:59:07d'aller en Alsace
00:59:08il y a la choucroute
00:59:10les spätzleux etc
00:59:11mais là c'est quand même
00:59:12original non ?
00:59:13oui
00:59:13aujourd'hui
00:59:16ça fait depuis
00:59:17quelques années déjà
00:59:18qu'on a une table d'hôte
00:59:20dans l'établissement
00:59:21parce que les familles
00:59:22font des visites
00:59:23on préfère
00:59:25les recevoir
00:59:26autour d'une bonne table
00:59:27avec le résident
00:59:29plutôt que de rester
00:59:30une heure ou deux
00:59:31voire plus
00:59:32dans une chambre
00:59:33de 20 mètres carrés
00:59:34c'est ce côté convivial
00:59:36qu'on essaye de développer
00:59:38pourquoi ce bar ?
00:59:40alors on a compris
00:59:40que c'était pour la convivialité
00:59:41est-ce que ce bar fermait ?
00:59:43est-ce qu'il allait perdre
00:59:44sa licence 4 ?
00:59:45comment ça s'est organisé ?
00:59:47oui
00:59:47alors dans le village voisin
00:59:50d'ailleurs
00:59:50qui s'appelle
00:59:51Urchenheim
00:59:51donc petite commune alsacienne
00:59:53il y avait d'ailleurs
00:59:54commune où je suis maire
00:59:56il y a le bistrot du coin
00:59:59qui fermait
01:00:00et la licence 4
01:00:02allait partir autre part
01:00:04dans le département
01:00:06donc quelque part
01:00:07c'est un sauvetage
01:00:08de licence également
01:00:09licence que j'ai transférée
01:00:10au nom de la maison de retraite
01:00:13Philippe David
01:00:14aurait adoré avoir
01:00:15une licence 4
01:00:16ah oui bien sûr
01:00:17ça m'appelle une chanson
01:00:18d'ailleurs
01:00:19allez-vier
01:00:19moi un petit coup
01:00:19à la maison
01:00:20donc
01:00:20contrairement à l'image
01:00:22que je donne
01:00:22mes chers amis
01:00:23il y a tout même
01:00:24des valvatiens urbains
01:00:26et gentils
01:00:26oui absolument
01:00:27parce que nous avons
01:00:28un alsacien
01:00:29autour de l'autre
01:00:29et qu'est-ce que ça a changé
01:00:31j'imagine que
01:00:32pour les personnels
01:00:34enfin en tout cas
01:00:35pour le personnel
01:00:36mais surtout
01:00:36pour ceux qui sont
01:00:38avec vous
01:00:38les résidents
01:00:39je vais chercher le nom
01:00:40merci Philippe David
01:00:41ça crée forcément
01:00:43du lien
01:00:44ça change
01:00:45voilà
01:00:46il y a une dynamique
01:00:46qui se met en route
01:00:47oui
01:00:48cette dynamique
01:00:49qui se met en route
01:00:50est absolument indispensable
01:00:51de nos établissements
01:00:52puisqu'aujourd'hui
01:00:53dans les EHPAD
01:00:54en France
01:00:55nous accueillons
01:00:56des personnes
01:00:56de plus en plus âgées
01:00:57de plus en plus dépendantes
01:00:58donc elles arrivent
01:01:00chez nous
01:01:00déjà avec une autonomie limitée
01:01:03s'il y a encore
01:01:04quelques années en arrière
01:01:05on amenait nos résidents
01:01:072-3 ans en arrière
01:01:09encore
01:01:09on amenait nos résidents
01:01:10dans des restaurants
01:01:12dans des bistrots
01:01:13à l'extérieur
01:01:14leur degré d'autonomie
01:01:15aujourd'hui
01:01:15ne le permet plus
01:01:16donc il s'agit
01:01:17aujourd'hui
01:01:18de faire venir
01:01:18cette société civile
01:01:20au sein de la maison de retraite
01:01:21tout simplement
01:01:22pour que la vie
01:01:23puisse continuer
01:01:24est-ce que c'est pas
01:01:25maintenir la vie sociale
01:01:26quelque part dans l'EHPAD
01:01:27pour avoir fréquenté
01:01:29les EHPAD
01:01:29pendant quelques temps
01:01:30il y a quelques années
01:01:31c'est vraiment
01:01:32un monde
01:01:32à l'extérieur du monde
01:01:34c'est comme ça
01:01:36que vous maintenez
01:01:37le lien social
01:01:37des résidents
01:01:39ça permet de maintenir
01:01:40ce lien social
01:01:41il ne faut jamais
01:01:42oublier que nos établissements
01:01:44sont des lieux de vie
01:01:45et pas le contraire
01:01:46il s'agit pour nous
01:01:48en tant que dirigeants
01:01:50d'EHPAD
01:01:50de modifier
01:01:51nos modes d'accueil
01:01:53et de trouver
01:01:53un autre modèle
01:01:54de fonctionnement
01:01:55et le coup d'ébriété
01:01:57ne dépasse pas
01:01:58l'abus d'alcool
01:02:01est dangereux
01:02:02pour la santé
01:02:02mais est-ce que
01:02:03c'est un modèle
01:02:04qui pourrait se généraliser
01:02:06ailleurs
01:02:06ou se dupliquer ailleurs
01:02:08ça peut se dupliquer ailleurs
01:02:10on n'est pas forcé
01:02:12d'avoir une licence 4
01:02:13on peut très bien
01:02:15faire ouvrir
01:02:16une table d'hôte
01:02:17ou bien un petit bar
01:02:18dans une maison de retraite
01:02:20c'est un modèle
01:02:21parfaitement duplicable
01:02:23et bien voilà
01:02:24en tout cas
01:02:24c'est une très bonne idée
01:02:25juste une petite question
01:02:27pour mon éducation
01:02:29et l'édification personnelle
01:02:30est-ce que les personnes
01:02:31extérieures à l'EHPAD
01:02:32peuvent aussi
01:02:33aller venir
01:02:33consommer au bar
01:02:34comme on le ferait
01:02:34dans un café
01:02:35absolument
01:02:36c'est l'idée
01:02:37alors à aujourd'hui
01:02:39le bar est réservé
01:02:40aux familles
01:02:41et à nos résidents
01:02:43mais nous avons
01:02:45plusieurs journées
01:02:46qui sont prévues
01:02:46dans le mois
01:02:48où on accueille également
01:02:49des personnes
01:02:50de l'extérieur
01:02:51à noter
01:02:51dans vos agendas
01:02:52merci beaucoup
01:02:54monsieur le maire
01:02:55Robert Coller
01:02:56directeur de l'EHPAD
01:02:57qui est à l'origine
01:02:57de cette belle initiative
01:02:58et vous embrassez
01:03:00bien entendu
01:03:00tout ce petit monde
01:03:03pour nous
01:03:03et bravo pour cette belle idée
01:03:04et moi avec l'accent
01:03:05de Robert Coller
01:03:06j'ai envie de manger
01:03:06une flammeue cuche
01:03:07mais là à 19h26
01:03:09c'est pas possible autrement
01:03:10tout vous donne envie
01:03:12de manger
01:03:12donc c'est ça le problème
01:03:13merci
01:03:14merci beaucoup
01:03:16Loïc Guérin
01:03:17merci Philippe Bilger
01:03:19vous restez avec nous
01:03:20dans un instant
01:03:21on va parler de la santé mentale
01:03:22des jeunes
01:03:23je rappelle
01:03:24à partir de 20h
01:03:25Magali Berda
01:03:28on ne vit pas
01:03:29dans la même France
01:03:30reçoit
01:03:30Christian Baptiste
01:03:31député
01:03:32apparenté socialiste
01:03:33de Guadeloupe
01:03:33et Lou Pernault
01:03:34créatrice de contenu
01:03:35avec cette thématique du soir
01:03:36les politiques
01:03:37sont-ils trop payés
01:03:380826 300 300
01:03:40si il est déjà
01:03:41vous voulez vous inscrire
01:03:43Aude vous attend au standard
01:03:44en attendant
01:03:44on fait une petite pause
01:03:46et on revient dans un instant
01:03:47à tout de suite
01:03:47Sud Radio
01:03:49c'est votre opinion qui compte
01:03:51je vous écoute depuis des années
01:03:52tous les matins
01:03:54dès que je pose de le pied
01:03:55j'allume Sud Radio
01:03:57Sud Radio
01:03:58parlons vrai
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