- il y a 7 heures
Ce mercredi 12 novembre, Sandra Gandoin a reçu Stéphane Truphème, auteur de "Quitter le Salariat, Travailler en Liberté", Dominique Podesta, partner chez Louis Dupont, et Ludovic Badeau, créateur d'Osez la vidéo et du Podcast des Indépendants, dans l'émission Avec vous, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00BFM Business, avec vous, les réponses à toutes vos questions dans l'entreprise.
00:11Sandra Gandhi.
00:12Bonjour à tous, ravie de vous retrouver dans cette émission avec vous.
00:15C'est tous les midis sur BFM Business, c'est l'émission de la vie en entreprise.
00:18Que vous soyez patron, salarié, indépendant, tiens justement, on va en parler dans un instant.
00:22Vous nous écrivez à cette adresse avec vous, bfmbusiness.fr.
00:25Vous scannez également le QR code qui apparaît sur votre écran pour tomber sur notre messagerie.
00:30Vous nous posez toutes les questions qui vous passent par la tête dans le cadre de l'entreprise
00:33et on répond tous les midis à vos questions avec nos experts.
00:37Aujourd'hui, on explore les alternatives possibles au CDI.
00:41Vous qui rêvez de quitter le salariat, vous lancez dans l'aventure de l'entrepreneuriat,
00:45du freelancing, du management, de transition.
00:48On en parle avec trois spécialistes.
00:50Stéphane Truffem, auteur de « Quitter le salariat, travailler en liberté ».
00:54Ce titre, ça donne envie. Bonjour Stéphane, ça va bien ?
00:57Très très bien.
00:58On va en parler dans un instant.
01:00Dominique Podesta est partenaire chez Louis Dupont Management de transition.
01:03Bonjour Dominique.
01:04Et Ludovic Badeau, créateur d'Osez la vidéo et du podcast des indépendants.
01:09Trois saisons sur ce podcast des indépendants.
01:11Trois saisons.
01:11Et la saison 3, qui est toujours dispo sur Spotify, sur Apple et sur l'appli BFM Business.
01:16Voilà, et qui donne tous les bons tips, les bonnes situations, des témoignages.
01:19C'est absolument passionnant à écouter.
01:22On va commencer par notre première question.
01:24Stéphane, il y a Christian qui rêve de freelancing, mais il a peur.
01:27J'ai une peur bleue, comment puis-je y aller sans prendre trop de risques ?
01:32Il y a une vraie notion de risque dans ce passage à l'acte.
01:35Alors déjà, Christian a raison de s'intéresser au freelancing.
01:37C'est un bon point.
01:38Il a raison également de stresser.
01:41Je pense qu'il faudrait être un peu inconscient dans le cas contraire.
01:44Donc c'est bien, il va falloir sortir un peu de ces sentiers battus.
01:49Et donc c'est forcément stressant.
01:52Alors, passer au freelancing, ce n'est pas forcément on-off.
01:58On peut commencer à préparer le terrain quand on est encore salarié en emploi.
02:04Donc on peut...
02:05Préparer le terrain, c'est fonder sa structure ou c'est commencer l'émission ?
02:08Parce qu'il y a une question de temps.
02:09Ce qui est super important, c'est bien définir son projet,
02:13commencer à le bosser,
02:14et puis pourquoi pas se frotter au terrain,
02:16voir si on peut commencer à intéresser quelques clients,
02:21même si on ne va pas forcément nécessairement jusqu'à la signature d'une offre,
02:25mais au moins voir la résonance de son projet sur le terrain.
02:29Et à partir de là, on a déjà des très bons indicateurs.
02:33Est-ce que j'ai 60, 70, 80% de chances que ça marche ?
02:37Allez, il y a là, j'y vais.
02:39Ou est-ce que finalement, je n'ai aucune réponse positive,
02:43ça n'intéresse personne et je n'ai pas d'écoute ?
02:45Bonne idée de tâter le terrain, effectivement.
02:48Mais plus que de tâter, Sandra.
02:49Tant qu'on est salarié.
02:50Oui, exactement.
02:51Mais je pense qu'il faut être vraiment dans le concret.
02:53Vous dites peut-être pas signer un contrat.
02:55Moi, je dis si, il faut signer des contrats.
02:57Moi, sur tous les projets que j'ai montés,
02:58j'ai commencé à signer des contrats.
02:59Je savais que j'étais bancal au niveau de mon offre.
03:01Je savais qu'il fallait travailler plein de choses, etc.
03:03Donc, je savais que tout n'était pas parfait.
03:06Mais par contre, je me suis confronté à la réalité
03:08avec un premier client, un deuxième client.
03:10Il faut être dans le dur.
03:11Il faut être dans la matière.
03:12Il ne faut pas être que dans la projection
03:13et que dans la préparation.
03:15Et c'est comme ça qu'on sait si, à un moment donné,
03:16on peut vraiment quitter son CDI.
03:18C'est intéressant parce que Victoria vous demande, Dominique,
03:20quel âge faut-il avoir pour être freelance
03:22ou manager de transition ?
03:23De façon générale, moi, j'aurais presque envie de dire
03:25est-ce qu'il y a un profil ?
03:27Alors, deux questions différentes.
03:28C'est-à-dire que l'âge, on voit bien que de plus en plus
03:31des jeunes, soit qui sortent de leur alternance,
03:35soit qui ont déjà une première expérience,
03:36ont envie de travailler en n'ayant plus la hiérarchie,
03:39en fait, parce qu'il y a des besoins derrière,
03:40des besoins de ne plus avoir de hiérarchie,
03:42des besoins d'avoir plein de projets différents.
03:44Des besoins de liberté.
03:45On a son entourage qui nous incite à le faire.
03:48On a quand même en France une réglementation
03:50qui fait qu'on peut démarrer une activité d'auto-entrepreneur
03:52en étant pris en charge par le France Travail.
03:55Et ça, il ne faut pas l'oublier dans la sécurisation
03:58que ça donne à l'équilibre financier.
04:02Et puis, à l'opposé, il y a finalement tout le pan
04:06des collaborateurs de plus de 50 ans
04:08qui, effectivement, sont confrontés à ce fameux chantier
04:11des seniors de 50 plus et de dire
04:13le marché ne m'appelle plus.
04:15C'est-à-dire qu'on a beaucoup plus de mal à trouver un emploi.
04:18On peut mettre, quand on est 4 sup, plus d'un an.
04:21Et donc, on a toujours autour de soi,
04:23c'est un peu l'histoire des voitures bleues.
04:24Quand on achète une voiture bleue,
04:25toutes les voitures dans la rue, on les voit enfin, les bleus.
04:28C'est pareil.
04:29Quand on rencontre des freelancers
04:30ou quand on fait du management de transition,
04:32on a forcément, du coup, une façon,
04:34une attention portée différente.
04:36Et on rencontre des personnes qui nous disent
04:38c'est formidable, tu devrais le faire.
04:40Donc, 95% des missions en management de transition,
04:43qui sont des expertises de cadres supérieurs,
04:46des missions en urgence où on va pendant 6 mois
04:49à régler le problème d'une entreprise,
04:50on a effectivement plus de 50 ans.
04:52Parce que c'est cette puissance de l'expertise qu'on a,
04:55du sang-froid et des situations qu'on a réglées.
04:57Mais, il nous arrive aussi sur des missions
04:58d'avoir des personnes de 35 ans.
05:01Donc ça, je finirai juste là-dessus.
05:03Le profil, ce sont des compétences particulières,
05:06qu'on a probablement aussi en freelancing,
05:08qui sont la mobilisation,
05:11d'abord la capacité à être libre et autonome.
05:13Il n'y a plus de lien hiérarchique,
05:15il n'y a plus de cadre, il faut définir son cadre.
05:16Donc, il y a une forme de hauteur de vue
05:18et de maturité des situations qui va se développer.
05:22La capacité à networker aussi,
05:25à faire preuve d'humilité,
05:26ça, je ne peux pas le faire tout seul.
05:27Donc, cette personne qui a peur,
05:28elle a peut-être intérêt justement à se rapprocher
05:30de ceux qui l'ont déjà fait,
05:31pour ne pas être tout seul dans leur recherche.
05:34Ne pas avoir peur,
05:36alors c'est quoi ?
05:36C'est l'audace comme compétence ?
05:38Voilà.
05:38Donc, il y a quand même des...
05:39On développe des compétences particulières.
05:41Mais la peur, c'est un bon indicateur.
05:43Quand on a peur,
05:44ça veut dire qu'on sait qu'on va dans une zone
05:46qui n'est pas nécessairement la nôtre,
05:47dans laquelle on va peut-être trouver un épanouissement.
05:49Ça va limiter les risques aussi, peut-être ?
05:50Ça va limiter les risques.
05:51On va faire prendre plus de précautions.
05:52Attention, mais il ne faut pas être paralysé.
05:53Et la peur, c'est aussi parfois
05:55qu'on va vers son bonheur.
05:57Alors, je ne veux pas philosopher sur ce plateau,
05:59mais souvent, quand on sort de sa zone de confort
06:02et qu'on se dit
06:03j'en ai marre de mon job,
06:05je suis malheureux quand je vais au bureau,
06:06à un moment donné,
06:07je réfléchis à un job indépendant
06:09qui correspond davantage à ce qui m'anime,
06:11ben oui, ça fait peur.
06:13Mais c'est pour aller vers quelque chose
06:14qui nous épanouit davantage.
06:15Mais c'est intéressant
06:16parce que quand je parlais de profil tout à l'heure,
06:17et c'est Stéphane qui va me répondre,
06:19c'est justement,
06:20quand on est jeune,
06:20on veut du sens et de la liberté.
06:21Quand on est plus âgé,
06:22l'entreprise ne veut plus de nous.
06:24Est-ce que cette décision-là, Stéphane,
06:26elle est prise par rapport à l'entreprise
06:29et à ce qu'on pense d'elle
06:31et à ce qu'elle pense de nous ?
06:32Alors, je pense que le pire du pire,
06:33c'est y aller par défaut.
06:34Voilà.
06:35Je suis au chôme du depuis un an et demi,
06:38je ne trouve rien,
06:38plus personne ne veut de moi.
06:40Bon, du coup,
06:41j'ai vaguement entendu parler du freelancing.
06:44Bon, j'y vais.
06:44Non, il faut avoir vraiment un projet.
06:47Alors après, on va sur le dur,
06:49on signe, on ne signe pas,
06:50peu importe.
06:51Mais dans tous les cas,
06:52il faut avoir un projet
06:53qui est très, très bien défini
06:54et une volonté d'y aller.
06:56D'où aussi cette peur
06:57qui est finalement, qui est saine.
07:00Dites-nous ce que vous en pensez
07:01sur notre adresse.
07:02Nos experts de l'entreprise sont avec vous.
07:06Sur notre adresse avec vous,
07:07www.bfmbusiness.fr
07:09Vincent vous demande, Ludovic,
07:12je n'aime plus mon job.
07:13Je réfléchis à démissionner
07:14pour lancer mon activité.
07:16Comment je franchis le cap ?
07:17Qu'est-ce qui fait que,
07:18voilà, on le franchit ce cap ?
07:20Ça peut être d'être accompagné,
07:22ça peut être d'avoir testé.
07:23Toujours être accompagné.
07:24C'est toujours mieux d'être accompagné.
07:26Déjà sur la partie formalité au départ
07:27pour éviter les mauvaises surprises
07:29parce qu'on envoie beaucoup
07:30ne serait-ce qu'auto-entrepreneurs.
07:32On dit que c'est simple
07:32et puis quand on reçoit
07:33sa déclaration d'impôt
07:34et qu'on n'a pas coché la bonne case
07:35sur sa déclaration de début d'activité,
07:37on se rend compte
07:37qu'on va payer plus d'impôts
07:39parce qu'il y a des options
07:40lors de la déclaration
07:40de début d'activité.
07:41Sur la partie administrative,
07:43c'est une évidence.
07:44Et puis ensuite,
07:45comment se convaincre ?
07:46Je pense qu'à un moment donné,
07:47c'est des calculs financiers.
07:49C'est peut-être de tester
07:50en même temps que le CDI
07:51parce qu'on va se rendre compte
07:52si ça marche ou non.
07:54Je suis un peu en contradiction
07:56avec Dominique, Frédéric.
07:57C'est fan.
07:58C'est fan, j'y étais presque.
08:00Moi, je pense qu'en quoi de vrai,
08:01il ne faut pas trop préparer
08:02mais qu'il faut plutôt aller tester,
08:03essayer, interroger, interviewer.
08:05C'est exactement ce que je dis.
08:06Aller voir les personas,
08:07les personnes avec qui on imagine
08:09faire du business.
08:10Et une fois qu'on connaît
08:12un petit peu mieux la situation,
08:13on se dit,
08:14ok, est-ce que j'y vais ?
08:15Est-ce que je ne vais pas ?
08:16Est-ce que ça me parle ?
08:16Est-ce que ça ne me parle pas ?
08:18Mais je pense qu'il faut se rassurer
08:19avec du factuel.
08:20Justement, dans le concret,
08:21Audrey vous demande, Dominique,
08:22quels sont les risques
08:23pour les managers
08:23ou auto-entrepreneurs
08:24à travailler pour les entreprises
08:26en freelance
08:26ou en management de transition ?
08:28C'est quoi les risques
08:29qu'on risque de rencontrer ?
08:32Alors, moi, sur les risques,
08:35j'en vois un qui est majeur
08:37à l'heure de l'intelligence artificielle
08:38aujourd'hui
08:38et de l'accélération, en fait,
08:40de l'obsolescence des compétences.
08:42C'est l'obsolescence des compétences.
08:44C'est-à-dire qu'on oublie
08:45quand on est salarié,
08:46on a quand même accès,
08:48dans toutes les sociétés,
08:49même les plus petites,
08:50on a accès à de la formation,
08:52à minimum la formation obligatoire
08:53ou sécurité.
08:55On a, avec les réseaux sociaux,
08:56accès à des formations.
08:57Il suffit de prendre l'abonnement
08:58en LinkedIn, je ne fais pas de tupes
09:00pour LinkedIn, mais c'est vrai.
09:01Donc, accéder à de la formation,
09:03il y a des YouTube toute la journée,
09:05il y a des podcasts
09:05de gens très bien.
09:06Donc, accéder à de la formation
09:08est possible tout le temps.
09:09La seule chose,
09:11c'est que la capacité
09:12à comprendre les organisations,
09:15les relations humaines,
09:16les interactions,
09:17les transformations
09:18et l'incidence que ça a
09:19au quotidien dans les entreprises,
09:21quand on est extérieur à l'entreprise,
09:23on n'y a plus accès
09:24de la même façon.
09:25Oui, et cette obsolescence-là,
09:27pour moi,
09:27elle est un vrai sujet.
09:28Alors, quand on a 30 ans
09:29au milieu de sa carrière,
09:30on décide d'être freelance,
09:31on est dans l'IT,
09:32dans la data,
09:33où on est déjà dans le freelancing
09:34depuis des dizaines d'années,
09:35en fait.
09:36Ce n'est pas un problème
09:37et en général, d'ailleurs,
09:38on est porté par une société
09:39quand même tiers.
09:40Donc, on n'est jamais
09:40vraiment tout seul.
09:42Mais quand on est
09:42dans des environnements
09:43qui sont les métiers classiques
09:45de l'entreprise,
09:46même le coaching,
09:48nous, on le voit
09:49en management de transition,
09:50arriver sur une mission
09:52de directeur financier
09:53où il faut piloter
09:54une restructuration,
09:55là, à l'heure,
09:56des risques psychosociaux
09:57dans les organisations,
09:58à l'heure où les gouvernants
09:59changent tout le temps,
10:01si on fait ça
10:01depuis 3-4 ans,
10:03on a perdu un peu,
10:04quand même,
10:05de la clairvoyance,
10:06de l'expérience
10:06qu'on vit tous les jours.
10:08Donc, l'obsolescence
10:09des compétences
10:09est pour moi
10:10le risque majeur.
10:12Une question très concrète
10:13de Zora pour vous, Stéphane.
10:15Le freelancing me tente,
10:16mais je déteste vendre.
10:17Est-ce que cela annihile
10:18toutes mes chances de réussite ?
10:20Alors, on est rare,
10:21on est très peu, finalement,
10:23à aimer la vente.
10:24C'est vrai,
10:24ce n'est pas la partie
10:25la plus sympa.
10:25Ce n'est pas la partie
10:26la plus sympa,
10:27mais la vente,
10:27ce n'est pas uniquement
10:28non plus aller agresser
10:29des gens par téléphone
10:30ou sur LinkedIn.
10:32C'est surtout,
10:33et là,
10:34on est complètement d'accord,
10:36c'est de trouver
10:36une offre
10:38qui se vende
10:39quasi par elle-même.
10:41Et là, encore une fois,
10:42il faut se confronter
10:43au terrain,
10:44il faut affiner son offre,
10:45des fois la faire pivoter.
10:47Imaginez que,
10:48allez, je te dis,
10:49tiens, j'ai une offre
10:50qui augmente les émissions
10:51comme les tiennes
10:52de 40% en termes d'audience.
10:55Forcément,
10:55tu vas être attentive.
10:57Intéressée.
10:58Voilà, intéressée.
10:59Donc, les portes s'ouvrent.
11:00Donc, c'est ça,
11:01le premier job,
11:03c'est arriver à positionner
11:04son offre
11:05pour que, finalement,
11:07il y ait un maximum
11:08de portes qui s'ouvrent.
11:10Ce n'est pas la vente
11:11qu'on n'aime pas,
11:12c'est se prendre des vestes,
11:13tout simplement.
11:14Donc, moins on en prend,
11:15mieux c'est.
11:16Donc, là,
11:17c'est qu'il y a des méthodes
11:18pour, justement,
11:19arriver à bien positionner,
11:21faire en sorte
11:22que son offre
11:25soit plus facile à vendre.
11:27Oui,
11:27c'est intéressant
11:28parce que c'est vrai
11:28qu'être patron de Vick,
11:31c'est tout un tas
11:31de tâches différentes.
11:34Il y en a beaucoup
11:34qu'on n'aime pas faire.
11:35Oui, c'est clair.
11:36Et la vente,
11:37c'est fondamental.
11:39Créer une entreprise,
11:40c'est savoir vendre.
11:41Et je dirais même plus loin,
11:42on ne peut avoir aucun produit.
11:43On ne l'a pas encore
11:44totalement défini,
11:45c'est très flou.
11:45Mais il faut déjà
11:46savoir vendre,
11:48savoir se vendre.
11:49Et une technique
11:50pour dédramatiser,
11:51pour alléger ce passage
11:53à l'acte, finalement,
11:54c'est de se dire
11:55je suis là
11:56pour résoudre un problème.
11:57Quand je prospecte,
11:58quand je m'adresse
11:59à un potentiel client,
12:00à un prospect,
12:01je sais que je suis là
12:02pour lui apporter une solution.
12:03Quand je fais une présentation,
12:04je vais essayer
12:05de comprendre sa réalité,
12:06ses problématiques.
12:07C'est comme ça
12:07qu'on fait chez Osé la Vidéo.
12:09Et à partir de là,
12:10je vais pouvoir lui présenter
12:11une solution,
12:12des exemples de réalisation
12:13qui vont répondre
12:13à ses besoins
12:14en matière de vidéos de formation.
12:16Donc, on est dans l'interaction,
12:17dans l'échange,
12:18dans la compréhension
12:19des besoins de l'autre
12:19et on est là
12:20pour répondre
12:20à une problématique.
12:22Et quand on part
12:22avec cette idée-là,
12:23on est moins dans un rapport
12:24je suis là pour vendre
12:26parce qu'on a encore
12:26un peu la vieille image
12:27du vendeur
12:28qui frappe aux portes
12:29et qui vend des photocopieurs.
12:30Alors qu'en réalité,
12:31ce n'est pas ça.
12:32On vend quand on résout
12:33un problème.
12:34Dominique, oui, pardon.
12:35Vraiment,
12:36il n'y a pas d'offre
12:37sans problème.
12:38Donc, le premier job,
12:40c'est aller détecter
12:41ces problèmes
12:41et se dire,
12:42tiens, est-ce que
12:42finalement,
12:43je peux arriver
12:44à les résoudants ?
12:45Et après,
12:46il y a un autre moyen
12:46aussi de préparer la vente,
12:48c'est se montrer.
12:49Donc, se montrer
12:50sur les réseaux sociaux,
12:51se vendre,
12:52aller passer chez Ludovic
12:53sur son super podcast.
12:55Là, tout ça,
12:56on va préparer aussi la vente
12:57parce qu'on a beaucoup plus
12:58finalement facilité
13:00à aller dialoguer
13:02avec quelqu'un
13:03qu'on a déjà vu,
13:04on a l'impression
13:04de le connaître,
13:05que si c'est une personne
13:06qu'on ne connaît absolument pas
13:07et qui nous appelle.
13:08Mais si tout ça
13:08vous donne des boutons,
13:09évidemment,
13:09c'est peut-être aussi
13:10une raison de ne pas y aller forcément.
13:11Il faut se connaître aussi.
13:12Dominique ?
13:13Oui, moi,
13:14j'ai bien aimé l'idée
13:15que ce qu'on n'aime pas
13:17dans la vente,
13:18c'est de prendre des vestes.
13:20Voilà,
13:20c'est d'avoir des noms.
13:22Et ce qui est important
13:23dans la vente,
13:24c'est ce que tu disais,
13:25c'est d'écouter.
13:26Et en fait,
13:27si on réunit
13:27ces deux compétences-là,
13:30on les a tous,
13:30en fait.
13:31D'abord,
13:31parce que si on a des enfants,
13:33ils nous vendent
13:33toute la journée
13:34des trucs
13:34qu'il faut qu'on leur achète.
13:35Donc,
13:36ils ont bien compris
13:36comment ça marchait.
13:37quand on est dans l'entreprise
13:39et qu'on vend,
13:40on essaye d'avoir
13:40une augmentation de salaire
13:42ou un nouveau job,
13:43on est en train de se vendre.
13:44Et ça veut dire quoi ?
13:45Ça veut dire qu'il faut écouter
13:46le besoin de l'autre,
13:47en fait,
13:47qu'il n'a pas dit,
13:48qu'il n'a même pas encore énoncé.
13:50Donc,
13:50ça nécessite de la curiosité.
13:52Ça nécessite d'écouter l'autre.
13:54Parce que,
13:54en fait,
13:55ce qui est très intéressant
13:55dans tout ce qu'on dit,
13:56c'est que,
13:57moi,
13:58je l'ai beaucoup observé
13:59dans les relations humaines,
14:01c'est qu'en fait,
14:01quand on parle à quelqu'un,
14:02on comprend tous les mots.
14:03Ah voilà,
14:03il faut que je vende,
14:04il faut que j'écoute,
14:05je n'aime pas les noms.
14:06Donc,
14:06ça reste là.
14:06La question,
14:07c'est comment j'arrive
14:07à faire descendre
14:08ces notions-là
14:09dans ça me parle,
14:11j'ai confiance,
14:12j'ai déjà fait.
14:13Quelque part dans ma vie,
14:14j'ai déjà mis en oeuvre
14:15cette compétence.
14:16Et moi,
14:17un dernier truc très important,
14:19c'est que n'importe quel
14:19dirigeant d'entreprise
14:20aujourd'hui,
14:22qu'il soit PME,
14:23ETI ou grand groupe,
14:24dans sa vie,
14:25il a vendu.
14:26Et que,
14:27notamment dans les ETI
14:28et les PME,
14:29les dirigeants,
14:30les CIO,
14:30sont souvent les premiers
14:31commerciaux de leur entreprise.
14:33Donc,
14:33tout dirigeant
14:34que l'on va aborder
14:35avec nos propres produits
14:36est en fait lui-même
14:37en permanence
14:38avec ses clients
14:39en train de lui vendre
14:40quelque chose.
14:41Donc,
14:41on en est tous
14:41au même sujet.
14:42Encore une fois,
14:43écouter,
14:43avoir cette humilité
14:44d'écouter l'autre
14:46dans ce qu'il dit
14:46et non pas dans ce qu'on imagine
14:48et qu'on aimerait
14:48qu'il nous réponde.
14:49Ludovic.
14:50Et ça,
14:50c'est super important,
14:51je vous rejoins
14:51complètement Frédéric.
14:53Dominique.
14:54Dominique.
14:54Ça va dépresser aujourd'hui,
14:55je dois.
14:56Donc,
14:57si vous étiez en train
14:57de me vendre
14:58quelque chose,
14:59c'est complètement raté.
15:00Donc,
15:01du coup,
15:02je suis complètement d'accord
15:03avec ça
15:03et finalement,
15:04c'est le pourquoi.
15:05Et je vais vous donner
15:06un exemple très concret.
15:07L'autre jour,
15:07j'ai vendu
15:08à une entreprise
15:09une chaîne YouTube.
15:10Donc,
15:11on est arrivé,
15:12on lui a dit,
15:12regardez,
15:12on fait des très belles vidéos
15:13et ça pourrait vous faire
15:14une très belle chaîne YouTube.
15:15On n'arrivait pas vraiment
15:17à faire signal de vie.
15:18Donc,
15:18je me suis dit,
15:19tiens,
15:19pourquoi vraiment
15:20mon interlocuteur
15:22veut cette chaîne YouTube ?
15:23Et en creusant
15:24dans l'échange,
15:25j'ai compris
15:25qu'il y avait un concurrent
15:26qui ressortait devant eux
15:28sur des recherches
15:29bien précises sur Google
15:30à travers leurs vidéos YouTube
15:31et qui avait,
15:32ça les piquait.
15:33C'était ça
15:34qui les titillait.
15:35Et donc,
15:35en creusant,
15:36etc.
15:36Et donc,
15:37dans ma proposition,
15:37j'ai mis donc
15:38pour doubler
15:39et j'ai nommé le concurrent.
15:41Et le vrai why,
15:42il était là
15:42et dans la journée,
15:43on avait signé un contrat
15:44à plusieurs dizaines
15:45de milliers d'euros
15:45pour cette chaîne YouTube.
15:46Bien connaître ses clients également.
15:47Et creuser vraiment
15:49sur ce qui va animer
15:50profondément
15:50autant l'individu
15:51que l'entreprise
15:52et pas simplement se dire
15:53ok,
15:53mon produit répond
15:55à une attente
15:55mais savoir
15:56à quoi ça répond profondément.
15:58Toutes ces contraintes
15:59passent-elles mieux
16:00sous prétexte
16:00qu'on travaille pour soi ?
16:02Stéphane.
16:03J'ai pas compris, pardon.
16:04Les contraintes
16:05qu'on rencontre
16:06dans la vie quotidienne,
16:07si c'est en tant que salarié,
16:09elles vont passer
16:09d'une certaine façon,
16:10on va les supporter
16:11d'une certaine façon.
16:12Quand on travaille pour soi,
16:14qu'on est en freelance,
16:14qu'on est patron,
16:15est-ce que ça passe mieux
16:16justement parce que
16:17c'est sa boîte ?
16:19Alors,
16:20moi,
16:21ce qui m'a toujours
16:21finalement guidé,
16:22c'est cette liberté
16:24justement de ne pas avoir
16:25une hiérarchie
16:26au-dessus de la tête.
16:27Donc, oui,
16:29ça m'a permis également
16:30de me confronter
16:31à des choses
16:31très très difficiles,
16:33par exemple la vente.
16:34C'est quelque chose
16:35que j'ai toujours détesté faire.
16:37Malgré tout,
16:37je l'ai fait.
16:38parce que c'est votre boîte.
16:42Parce que c'est ma boîte.
16:43Parce que vous aimez
16:43la globalité de tout ça.
16:45Oui.
16:46Dominique.
16:46La diversité également.
16:48Et puis,
16:48l'obsolescence des connaissances aussi.
16:51Quand on est free,
16:52on est obligé
16:53de s'en sortir quelque part.
16:54On est obligé
16:55d'aller chercher des solutions.
16:56On est obligé
16:57d'apprendre,
16:58d'apprendre,
16:58d'apprendre.
16:59Combien de salariés
17:00je vois
17:01au bout de deux ans,
17:03trois ans,
17:05ils n'ont pas passé
17:05une seule formation.
17:06Ils n'ont pas changé
17:07finalement de quotidien.
17:10Et à l'heure de l'IA,
17:12c'est vraiment,
17:12vraiment dangereux.
17:13C'est embêtant.
17:13Dominique.
17:14Je disais à un dirigeant
17:15il n'y a pas très longtemps
17:16« Cherchez votre mur ».
17:19En fait,
17:20moi ce que j'ai expérimenté
17:21très longtemps
17:21dans les entreprises
17:22et encore aujourd'hui,
17:22bien sûr,
17:23on le voit
17:23à travers les missions
17:24de transition,
17:25c'est que l'être humain,
17:26le salarié,
17:27ne réagit,
17:28ne change,
17:29accepte des contraintes
17:30qu'il n'acceptait pas avant
17:31que quand il prend un mur.
17:32C'est comme un gros fumeur
17:34qui le jour où il a
17:34un cancer du poumon,
17:35il arrête de fumer.
17:36Pourtant,
17:36il sait qu'il ne faut pas fumer.
17:38Le salarié,
17:39le jour où on lui met
17:40une contrainte,
17:41il dit non,
17:42il accepte de quitter
17:43l'entreprise,
17:44il devient freelance
17:44alors qu'en fait,
17:45il aurait très bien pu
17:46dans l'entreprise
17:47accepter les contraintes
17:48qu'on lui donnait
17:48puisqu'il va les vivre
17:49à l'extérieur.
17:50Il n'a plus de reconnaissance sociale,
17:52il est un gémel.
17:53Donc sa reconnaissance,
17:54c'est lui-même,
17:55je suis dirigeant
17:55ou je suis freelance,
17:56donc il faut qu'il reconstruise
17:57et il accepte de reconstruire
17:58son existence
17:59et sa reconnaissance sociale.
18:01Les contraintes
18:02qu'on vit tous les jours
18:03dans les entreprises
18:04ou qui créent de l'absentéisme,
18:05les risques psychosociaux,
18:07les relations toxiques,
18:08l'équilibre de vie,
18:09je pars à 18 heures
18:09parce qu'en fait,
18:10j'ai ma vie après.
18:11Quand on est auto-entrepreneur,
18:12quand on est freelance,
18:13quand on est manager
18:14de transition,
18:15on accepte des missions
18:16qui sont en commuting
18:17toute l'année,
18:18c'est-à-dire que je pars
18:19cinq jours par semaine
18:20en province
18:20là où je n'aurais jamais accepté
18:22d'aller en déplacement.
18:23Donc on déplace en fait
18:25ces contraintes
18:26parce qu'on a d'autres enjeux
18:28qui s'inscrivent.
18:29Et moi qui suis une fervente
18:31défendresse de l'entreprise
18:32au sens,
18:33les talents doivent rester
18:34dans l'entreprise.
18:35Toute cette agilité
18:36doit pouvoir être,
18:37on doit être en capacité
18:38de régénérer en interne
18:39l'agilité
18:39parce que les entreprises
18:40ont besoin de cette transformation
18:41et de leurs salariés.
18:43Et bien la réalité,
18:45c'est qu'à partir du moment
18:46où je suis prêt
18:47à avoir des contraintes d'heures,
18:47pourquoi je n'accepte pas
18:48de les avoir dedans ?
18:50Pour aussi prendre un peu d'air,
18:53accepter finalement
18:54une agilité différente
18:55dans mon entreprise
18:56puisque j'ai la liberté
18:57de penser,
18:58que je vais m'en aller
18:58et quand je m'en irai
18:59je serai freelance.
19:00Alors je dois avoir
19:01la liberté de penser
19:02que je peux rester.
19:03Très intéressant.
19:05Surtout que si on se place
19:08en indépendant,
19:09on va aussi peut-être
19:10rencontrer un problème
19:11d'argent.
19:13Lucie nous dit
19:13je gagne 3000 euros
19:14en CDI,
19:15comment avoir le même revenu
19:16si je deviens indépendant ?
19:17Moi j'ai déjà une question,
19:18c'est est-ce que la question
19:20se pose comme ça
19:21en réalité ?
19:22C'est pragmatique
19:23parce que très souvent
19:25il y a une confusion
19:26surtout au début
19:27entre chiffre d'affaires
19:29et revenus.
19:30Donc au moins
19:31quand on se la pose au début,
19:32on fait bien la différence
19:33entre les deux.
19:34En fait c'est assez simple,
19:34en France,
19:36pour avoir 3000 euros net,
19:37il faut faire 6000 euros
19:38de facturation.
19:39En gros,
19:40vous avez 50%
19:41entre vos charges
19:43et ce que vous prend l'État,
19:44non négligeable.
19:46Donc il faut faire
19:47deux fois 3000 euros
19:49pour avoir 3000 euros
19:50de salaire.
19:52Et c'est pour ça
19:52que d'ailleurs,
19:53il ne faut pas réfléchir
19:54en salarié
19:55quand on négocie
19:56avec ses clients
19:56parce qu'au début,
19:57on va avoir tendance
19:58à réfléchir un peu
19:58en salarié,
19:59à se dire
20:00je vais facturer
20:00par exemple ma journée
20:01150 euros,
20:02facturer une journée
20:03150 euros,
20:03en fait en tant qu'indépendant
20:04ça n'a pas beaucoup de sens.
20:07Normalement,
20:07un TGM,
20:08si on est à la journée,
20:09on va être à 300,
20:10400,
20:10après ça dépend des compétences.
20:12Mais il faut vraiment
20:13avoir une vision
20:13en disant
20:13ok,
20:14de toute façon,
20:16donc il ne faut pas
20:16que je me dise
20:17que je facture 150,
20:18c'est 150 dans ma poche
20:19et c'est un peu
20:19le risque au début.
20:20Dominique.
20:21Je rejoins complètement
20:23ce que vous dites,
20:23le TGM c'est le taux journalier
20:25de facturation
20:27de l'individu
20:27qui a tendance
20:28effectivement
20:28à transformer son salaire
20:30en revenu journalier.
20:32Non seulement
20:32il faut doubler
20:34pour avoir 3000 net,
20:35il faut facturer 6000
20:36mais en plus
20:37il faut le facturer
20:37tous les mois.
20:38Parce qu'un salaire
20:39d'individu
20:40ce n'est pas 3000
20:40un mois,
20:41c'est 3000 net
20:42multiplié par 12 mois.
20:44Et là on considère
20:45qu'on ne parle pas
20:45des impôts.
20:47Et éventuellement
20:48l'année suivante.
20:50Donc ça nécessite
20:52quand même
20:52d'y réfléchir.
20:53L'équilibre financier
20:54vous l'avez dit,
20:54ça dépend de chacun.
20:56Et on le voit
20:57et c'est une des raisons
20:58pour lesquelles
20:58les seniors
20:59de plus de 50 ans
21:00vont plus facilement
21:01vers le management
21:01de transition,
21:02c'est que
21:03les équilibres de vie,
21:04le conjoint,
21:05on a payé les études,
21:06on a un changement
21:07d'équilibre de vie
21:08qui fait qu'on peut
21:09accepter des baisses
21:09de rémunération.
21:11L'équilibre de vie
21:12c'est quand même
21:12le nerf de la guerre.
21:13Si je prends
21:14un conjoint
21:15qui est tout seul
21:16avec des enfants,
21:17aller devenir freelance
21:18et avoir cet aléa
21:18parce qu'il y a
21:19un aléa majeur quand même.
21:20C'est quand même
21:21une situation précaire.
21:23C'est très aléatoire.
21:24Il y a une précarité.
21:25En France,
21:26on oublie ça,
21:27mais le CDD et le CDI
21:28est une sécurité
21:29dans la capacité
21:32à avoir une agilité
21:33et un parcours de carrière.
21:34Quand on quitte
21:34cet univers-là,
21:35on est dans un univers
21:36de l'aléa.
21:37Donc,
21:38il faut mesurer les risques,
21:40les prendre en conséquence.
21:42Gros avantage,
21:43malgré tout,
21:44c'est qu'on peut prendre
21:44ce risque
21:45et revenir au statut d'avance.
21:46Aujourd'hui,
21:47on est dans un monde
21:48où l'hybridation
21:50des carrières
21:50est vraiment un mode
21:52de fonctionnement
21:53et de parcours.
21:54Les recruteurs le voient
21:55et le reconnaissent.
21:56Et ça rassure parfois aussi
21:58de pouvoir se dire
21:59qu'on peut tenter et revenir.
22:00La France permet ça
22:01et depuis le Covid,
22:02c'est ça qui s'est passé.
22:03Énormément de création
22:03d'entreprises.
22:04Là, il commence à y avoir
22:05un mouvement inverse.
22:05On retourne vers le salariat.
22:06C'est intéressant.
22:07Oui, petit bémol
22:08juste sur la partie sécurité
22:09parce que j'entends
22:10qu'effectivement,
22:11quand on est en CDI,
22:11on a cette sécurité
22:14et pas cette précarité.
22:15Je vois beaucoup
22:16quand même
22:17de gens autour de moi
22:18qui sont en CDI,
22:19qui ont des super postes
22:20dans des grandes entreprises
22:21et qui se font suer
22:22et qui n'ont pas envie
22:23d'y aller.
22:24Donc, je veux dire,
22:26peut-être de la prise de risque,
22:28mais derrière,
22:28se réveiller tous les matins
22:29avec la niaque
22:30de la détermination
22:31et de l'envie.
22:31C'est ça, la vie.
22:32On en revient à la liberté.
22:34Mais oui,
22:35mais elle a impris cette liberté.
22:36Le salaire minimum viable.
22:38Il est intéressant.
22:39Plutôt que de partir
22:39en se disant
22:40voilà, je gagnais 3 000 euros,
22:41comment je peux finalement
22:43continuer à gagner
22:44ces 3 000 euros ?
22:45C'est calculer ces charges
22:47absolument fixes
22:49et qui sont absolument
22:51incompressibles.
22:52Donc, j'ai des enfants,
22:53scolarité,
22:55mon appartement,
22:56etc., etc.
22:57Et à partir de là,
22:59on peut commencer à se dire
23:00j'ai besoin de cette enveloppe
23:02mensuellement.
23:03Ça donne un bon cap
23:04des efforts
23:06qu'il va falloir produire.
23:07Et souvent,
23:08c'est moins d'ailleurs
23:08que ce qu'on imagine.
23:10Et c'est souvent moins.
23:11Les charges, c'est moins
23:12ou ce qu'on touche,
23:13c'est moins.
23:13Ouais.
23:14Souvent, quand on fait le calcul,
23:16quand les personnes
23:17qui posent les choses,
23:18qui disent en fait,
23:18c'est quoi mes besoins réels
23:20et qui posent
23:21et qui chiffrent
23:21se rendent compte
23:22ah mais en fait,
23:23je m'étais habitué
23:24à me dire
23:25j'avais besoin de 3 000 euros
23:26parce que je gagnais
23:263 500 ou 4 000 euros par mois.
23:28Et dans les faits,
23:29en réalité,
23:30je peux vivre,
23:30si je fais gaffe,
23:31avec 1 500.
23:32Donc tout de suite,
23:33ça permet de relativiser
23:34la baisse de revenus.
23:34Oui, enfin,
23:35est-ce qu'on a envie
23:35de vivre avec 1 500 aussi ?
23:37Voilà, peut-être que
23:38l'idée, c'est aussi
23:39on va beaucoup plus travailler.
23:41Sur le salaire,
23:42quand même,
23:42il y a un point important.
23:43Il y a plusieurs façons
23:44de faire du freelancing
23:45et du management
23:46de notre action
23:47et surtout par rapport
23:47aux besoins des clients.
23:48Soit j'ai une prestation extérieure,
23:50donc je vais être
23:50un prestataire,
23:52je vais faire du conseil.
23:54Soit j'ai une position
23:55où je vais prendre
23:56une position de salarié
23:58dans l'entreprise
23:58mais en étant externe.
24:00Et ça change tout
24:01dans la manière
24:01dont j'observe mon salaire.
24:02Parce que si je suis,
24:04je dis,
24:04responsable ressources humaines,
24:06en externe,
24:07en freelancing,
24:07je facture donc,
24:08allez,
24:09400 euros
24:09si je suis tout seul.
24:10Si je passe par une société
24:11de management de transition
24:11qui va nous aider,
24:13ça sera plus cher.
24:14Mais disons que ça va coûter
24:15700 euros par jour.
24:17OK ?
24:17Pour être très clair.
24:18Oui.
24:18700 euros par jour,
24:20ça veut dire
24:21que je vais peut-être
24:21gagner l'équivalent
24:22de 60 000 euros par an.
24:23En face de moi,
24:24dans l'entreprise,
24:24je vais avoir des gens
24:25qui gagnent plus,
24:26qui ont l'intéressement
24:26à la participation.
24:27Donc il faut que j'ai
24:28une forme de liberté
24:30et de recul
24:31par rapport à ma rémunération
24:32et ne plus me comparer
24:33à l'interne.
24:35Donc il faut quand même
24:35que je me familiarise
24:37avec l'idée
24:37que je crée mon revenu
24:38et j'accepte d'être différent
24:39de ceux qui sont salariés.
24:41Autre façon de réfléchir,
24:42Stéphane, pour finir.
24:43Le TGM est un piège.
24:45Si on peut en sortir,
24:46il faut absolument le faire.
24:48Donc on vend de la valeur,
24:50on ne vend pas
24:51le temps passé.
24:52Ça c'est super important.
24:54C'est noté.
24:55Merci beaucoup à vous
24:56pour cette émission.
24:57Merci Stéphane Truffet,
24:58auteur de Quitter le salariat,
24:59Travailler en liberté,
25:00Dominique Podesta,
25:00partner chez Louis Dupont,
25:02management de transition
25:03et Ludovic Badeau,
25:04créateur des podcasts
25:05Oser la vidéo
25:06et du podcast
25:06des indépendants
25:07sur BFM Business.
25:09Merci à tous les trois
25:09d'être venus.
25:11On se retrouve tous les midis
25:12à midi 30
25:13sur BFM Business,
25:14émission à trouver
25:15en podcast
25:15et en replay.
25:16Très bonne journée.
25:20Avec vous sur BFM Business.
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