- il y a 3 semaines
Chaque jour, Marc Fauvelle vous accompagne de 19h à 20h dans 60 minutes Fauvelle sur BFMTV.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00:00Les mots du Premier ministre Sébastien Lecornu qui s'est donc exprimé à la fois sur le débat budgétaire
00:00:05mais aussi sur ce vote historique aujourd'hui avec cette résolution dénonçant les accords franco-algériens de 1968,
00:00:12résolution déposée par le RN, votée effectivement par l'Assemblée nationale.
00:00:16Marie, qu'est-ce que vous retenez des propos du Premier ministre ?
00:00:19Le Premier ministre qui concède qu'en effet ces accords franco-algériens datant de 1968 doivent être renégociés
00:00:26mais qui n'a pas voulu finalement s'étendre outre mesure quant à l'attelage qui a permis de faire voter cette résolution
00:00:33à une voix près, on le rappelle, 185 voix pour, 184 voix contre
00:00:40et un vote qui a mis au jour une alliance assez inattendue ou en tout cas qui surprend
00:00:48parce qu'on l'a appris aussi dans le détail du vote, 26 députés Les Républicains se sont associés à cette résolution,
00:00:5517 députés Horizon du parti d'Edouard Philippe.
00:00:59C'est pour ça que les journalistes tentaient de relancer le Premier ministre quant à cette question,
00:01:03est-ce que les digues ont sauté ?
00:01:05Est-ce qu'aujourd'hui voter une résolution du RN n'est plus tabou ?
00:01:10Parce que c'est la première fois quand même aujourd'hui dans l'hémicycle
00:01:12qu'une résolution, qu'une niche est votée du RN, est votée dans l'hémicycle.
00:01:18Et ça de ce point de vue-là c'est historique.
00:01:20Charles, les propos du Premier ministre qui dit respecter le vote du jour, comment vous les interprétez ?
00:01:24Il y a les propos et puis il y a quand même le ton, le regard, la bouche à l'envers.
00:01:30Ce que vous avez perçu vous.
00:01:31Voilà, j'ai l'impression qu'il n'était quand même pas très content de ce qui s'est passé à l'Assemblée.
00:01:37Je pense que la diplomatie française a fort à faire avec l'Algérie,
00:01:41avec qui les choses sont extrêmement difficiles sur le plan diplomatique.
00:01:45Il me semble qu'on n'était pas très loin peut-être d'une libération de Boilem sans salle.
00:01:51Donc il n'a pas l'air très content.
00:01:54Moi ce que je retiens aussi, c'est vrai que c'est majeur quand même que la droite et les philippistes,
00:02:00enfin une partie de la droite et l'intégralité je crois des députés d'Edouard Philippe...
00:02:04Un peu moins, 17, on n'est pas sur la totalité du groupe, plus que la moitié.
00:02:1017 députés, membres d'Horizon, si j'ai bien suivi, ont voté main dans la main avec le RN sur une proposition du RN.
00:02:20Donc c'est sûr que là ça tangue un petit peu.
00:02:24Mais c'était une proposition qu'avait faite Edouard Philippe il y a plusieurs mois.
00:02:26C'est pour ça qu'il y a une cohérence et il faut toujours, enfin c'est normal de rester cohérent.
00:02:31D'ailleurs je crois que Gabriel Attal lui-même avait demandé cette abrogation.
00:02:35Finalement là ils ont plutôt choisi une politique de chaise vide.
00:02:40Ils ne se sont pas mêlés de ce vote.
00:02:43Très critiqué par la gauche d'ailleurs, cette absence.
00:02:45Ce que je retiens, oui je crains qu'il ait coupé toute relation avec la gauche à cette occasion.
00:02:50Mais ce que je retiens aussi c'est, d'abord quand même ces accords, ils sont le résultat de la colonisation, de la décolonisation.
00:02:59Et c'était des accords qui ont été passés en considération de la relation spéciale de la France avec l'Algérie,
00:03:05eu égard à la colonisation.
00:03:06Donc moi si j'étais la gauche, la gauche devrait se féliciter qu'on supprime des accords, somme toute, post-coloniaux.
00:03:11C'est-à-dire qu'on tourne la page totalement du colonialisme et du post-colonialisme.
00:03:16Ça devrait au contraire réjouir la gauche.
00:03:18Mais moi j'ai vu par ailleurs, peut-être qu'on va en parler,
00:03:21que ce qu'a dit par ailleurs le Premier ministre, c'est que la taxe Zuckman ne servait à rien.
00:03:25C'est une question difficile dit-il.
00:03:26Non, non, il a dit je n'ai pas d'étude d'impact, je ne sais pas si ça peut vraiment être utile,
00:03:32je ne sais pas si ça rapporte vraiment de l'argent,
00:03:35je ne sais pas quels sont les dommages collatéraux,
00:03:38je ne sais pas, enfin voilà, moi j'ai compris que ce qu'il estimait,
00:03:43c'est que c'était probablement en réalité une taxe inutile, voire contre-productive.
00:03:48Donc je ne sais pas ce qu'il va pouvoir en faire.
00:03:51Ce sera examiné demain Marie ?
00:03:52Absolument.
00:03:53Normalement, on sait que ça peut prendre du retard à l'Assemblée.
00:03:55À quoi il faut s'attendre dans cet examen ?
00:03:56Je rappelle qu'Olivier Ford, d'ailleurs le patron des socialistes,
00:03:58sera l'invité d'Apolline de Malherbe demain matin.
00:04:00Oui, tout à fait, il faut s'attendre à une journée âpre, sans doute, au niveau des débats.
00:04:04Une nouvelle séance qui débute à partir de 9h.
00:04:06Ce sont d'abord la question de la taxation, vous savez, des holdings qui va être examinée.
00:04:11Et ensuite, on viendra à la fameuse taxe Zuckman portée par le Parti Socialiste,
00:04:16qui en l'État, on le sait, ne passera pas.
00:04:20Ce qui va être présenté par le Parti Socialiste, vous savez,
00:04:22c'est ce nouvel avendement que l'on a renommé en cœur « Taxe Zuckman Lite »,
00:04:27mais qui n'a rien à voir avec la taxe Zuckman,
00:04:30qui a un rendement et une assiette bien moindre,
00:04:33de moitié, entre 5 et 7 milliards, entre 15 et 20 milliards.
00:04:35Qui ne satisfait personne, ni la France Insoumise, ni la droite,
00:04:39qui dit « Une taxe Lite, c'est toujours une taxe ».
00:04:41Absolument.
00:04:41Mais qui pourrait satisfaire, si elle était amenée à être votée,
00:04:44qui pourrait satisfaire le Parti Socialiste,
00:04:46parce qu'ils additionnent à cela d'autres contributions,
00:04:49et notamment des taxes sur les grandes entreprises,
00:04:51et cette contribution exceptionnelle.
00:04:53Mais est-ce que le Bloc Central, je pense au parti de Gabriel Attal,
00:04:59de Édouard Philippe ou encore du Modem, vont voter cela ?
00:05:02Ou est-ce qu'on peut s'attendre à une surprise de la part du gouvernement ?
00:05:05Un amendement, peut-être, qui pourrait être moins important en termes d'assiettes,
00:05:11et moins taxer les entreprises, sans toucher, vous le savez,
00:05:14aux biens professionnels, qui est vraiment la ligne rouge du Bloc Central ?
00:05:18Est-ce que le gouvernement a ça, demain, dans sa manche ?
00:05:21Et pourrait, là aussi, arriver à un compromis avec le Parti Socialiste ?
00:05:25C'est une des hypothèses, en l'État en tout cas.
00:05:28Le vote solennel, et ça, c'est semble acquis,
00:05:30qui devait être acté mardi prochain sur la partie recette,
00:05:35n'aura pas lieu, décalé dans le temps, normalement, après le 12 novembre.
00:05:40Et c'est l'examen de la partie Sécurité Sociale qui va démarrer à l'Assemblée.
00:05:44Ça va être chaud demain dans l'émissier.
00:05:45Alors, ça va être chaud, nous dit Marie.
00:05:48Vous disiez qu'on a l'impression qu'il enterre la taxe Zuckman.
00:05:50Néanmoins, est-ce que vous craignez pas, Charles,
00:05:51qui est quand même, comme le dit Marie,
00:05:52un amendement sorti derrière les fagots du gouvernement,
00:05:55c'est ce qui s'est passé cette semaine pour allourdir de 2 milliards
00:05:57les taxes sur les très grandes entreprises.
00:06:00Donc, OK, il dit pas de taxe Zuckman,
00:06:02mais qu'est-ce qu'il dit qu'il va pas sortir une nouvelle taxe demain
00:06:03pour contenter les socialistes ?
00:06:05Certains disent qu'il est l'otage, de toute façon, d'Olivier Faure.
00:06:08Non, mais oui, ça, c'est vrai.
00:06:10En fait, là, ce qu'il a expliqué sur la taxe Zuckman,
00:06:13il a utilisé tous les mots les plus polis du monde
00:06:17pour expliquer qu'il trouvait que c'était, en gros,
00:06:19une lubie de l'extrême-gauche.
00:06:21C'est ça qu'on comprend.
00:06:23À quelque chose qui ne sert à rien,
00:06:25si ce n'est à satisfaire une espèce de névrose obsessionnelle
00:06:29de l'extrême-gauche.
00:06:30En revanche, tout le monde a compris
00:06:32qu'il y a une espèce de jeu de dupe,
00:06:35où, je ne sais pas, dans les coulisses,
00:06:37est-ce qu'ils sont allés plus loin que le jeu de dupe ?
00:06:39Et vous, il y a un deal en coulisses entre les socialistes et le Premier ministre ?
00:06:41Je ne sais pas.
00:06:42Ce que je constate, c'est qu'il n'y a même pas besoin d'avoir un deal.
00:06:46Le Parti socialiste a besoin, pour un enjeu politique,
00:06:50de pouvoir décrocher un scalp fiscal.
00:06:53Ils ont eu le scalp de la réforme des retraites.
00:06:55Il faut qu'ils puissent dire à leurs électeurs
00:06:57« Notre méthode, qui ne passe pas par la dissolution ni par le chaos,
00:07:02obtient plus que la méthode France Insoumise,
00:07:05qui cherche le chaos, ou que même la droite,
00:07:08qui est la participation au gouvernement. »
00:07:09« Notre méthode, ils le disent, ça doit faire mal.
00:07:12Le compromis, à un moment donné, ça doit faire mal. »
00:07:15Voilà ce que disent les socialistes.
00:07:17« Hors antenne, mais effectivement, c'est sorti,
00:07:19c'est Boris Vallaud qui avait dit ça. »
00:07:20« Patron du groupe à l'Assemblée. »
00:07:21« Et donc, on voit bien qu'il manie assez habilement la menace
00:07:25sur le thème « Soit vous nous donnez un scalp,
00:07:28soit on vous censure. »
00:07:29« Oui, soit on vous censure,
00:07:32sauf qu'ils ne peuvent pas non plus aller trop loin,
00:07:35puisqu'ils savent qu'eux-mêmes, en cas de dissolution,
00:07:39et notamment, d'ailleurs, M. Vallaud,
00:07:41en l'occurrence, précisément dans sa circonscription dans les Landes,
00:07:45si j'ai bien suivi,
00:07:46où il est menacé par le Rassemblement National,
00:07:48s'il y a une dissolution, le Parti Socialiste,
00:07:50potentiellement, va perdre pas mal de députés.
00:07:52Et chacun, je pense, à titre individuel,
00:07:54souvenez-vous que même François Hollande
00:07:55n'a pas été élu très largement en Corrèze.
00:07:58C'est ça qui est inouï de la politique,
00:08:00c'est que tout ancien président qui soit
00:08:02est longuement ancien député de la Corrèze,
00:08:04il a fallu qu'il se batte pour être élu.
00:08:06Même Laurent Wauquiez, dans sa circonscription,
00:08:08on croit qu'il est un surimplanté local,
00:08:11en fait, il s'est bagarré comme un lion pour être élu.
00:08:15Donc, personne dans tout ce monde-là
00:08:17n'a envie d'une dissolution,
00:08:19et donc, ils sont sur cette espèce de jeu
00:08:21où ils se font du chantage mutuel,
00:08:23et malheureusement, moi, je pense, à titre personnel,
00:08:25ce qui se passe,
00:08:27c'est qu'on finit quand même toujours par en revenir
00:08:29à cette obsession française pour les taxes.
00:08:33Et là, il pleut des taxes à l'Assemblée.
00:08:34La folie civile fiscale, vous signez sur ce terme.
00:08:37Merci, Charles Consigny, d'avoir été avec nous ce soir.
00:08:39Ce sera chaud, vous avez dit, Marie, demain.
00:08:41On rappelle parce que, bien sûr,
00:08:42ça se passera encore sur BFM,
00:08:45dès demain matin, le face-à-face à Pauline de Malherbe,
00:08:47face à Olivier Faure, le patron des socialistes,
00:08:50et ensuite, effectivement, ce débat à l'Assemblée nationale.
00:08:52Ça va se passer comme ça et ce sera sur BFM.
00:08:54Absolument, on suivra ça de très près.
00:08:56Merci beaucoup, Marie.
00:08:57Merci beaucoup, Charles.
00:08:59Autre information du soir,
00:09:00ce sont ces images impressionnantes.
00:09:01Vous allez les découvrir dans la Drôme
00:09:03avec l'inquiétude, effectivement, qui grandit.
00:09:06L'inquiétude qui grandit
00:09:07puisque deux personnes sont toujours portées disparues.
00:09:10Leur véhicule a été emporté par une rivière encrue
00:09:13et les intempéries pourraient se poursuivre
00:09:15durant le week-end.
00:09:16On part tout de suite sur place
00:09:18retrouver notre envoyée spéciale, Milana Argelas.
00:09:20Vous êtes à Nyonce avec William Guay.
00:09:23Alors, très concrètement, ce soir,
00:09:26où en sont les recherches ?
00:09:29Écoutez, Guillaume, la préfecture nous confirme
00:09:32que ces deux personnes disparues
00:09:34ont bien été identifiées,
00:09:36ce qui est déjà un premier pas fait
00:09:37dans l'avancée de ces recherches.
00:09:40Il s'agirait d'abord d'une femme de 33 ans
00:09:42mais aussi d'un homme de 38 ans.
00:09:44La préfecture de la Drôme
00:09:45ne souhaite pas donner à ce stade
00:09:47plus d'informations,
00:09:49d'informations plus précises
00:09:50sur leur profil.
00:09:52Les recherches, donc,
00:09:53pour retrouver ces deux personnes
00:09:55ont débuté dans la nuit.
00:09:56On ne sait pas à ce stade
00:09:57comment le véhicule s'est retrouvé
00:09:59emporté par les eaux.
00:10:01En revanche, la préfète de la Drôme
00:10:03a remonté tout à l'heure à notre micro
00:10:05le fil de cette nuit de recherche.
00:10:07D'abord, les pompiers ont reçu un appel
00:10:09aux alentours d'une heure du matin.
00:10:11Au bout du fil, il s'agissait
00:10:13d'une jeune femme qui expliquait
00:10:14qu'elle était coincée
00:10:15à l'intérieur d'un véhicule,
00:10:17qu'elle était accompagnée
00:10:18d'une autre personne
00:10:19et que le véhicule était tout simplement
00:10:21emporté par les eaux.
00:10:23La communication a ensuite été rompue.
00:10:26Les pompiers, donc,
00:10:27n'arrivaient plus à entrer
00:10:28en contact avec cette personne.
00:10:30Les recherches ont donc
00:10:31immédiatement débuté.
00:10:33Elles ont été très difficiles
00:10:34dans un premier temps cette nuit
00:10:36puisqu'il faisait donc nuit
00:10:38à une heure du matin.
00:10:39Le cours d'eau était encru.
00:10:40Les recherches se sont donc arrêtées
00:10:42avant de reprendre dès le lever du jour
00:10:45ce matin avec des moyens assez importants.
00:10:47Tout de même, il y a eu des reconnaissances
00:10:49d'hélicoptères, des plongeurs
00:10:51qui ont été mobilisés.
00:10:52Il y a également eu des reconnaissances
00:10:54pédestres avec des militaires de gendarmerie
00:10:56mais également des pompiers
00:10:57qui ont effectué des patrouilles.
00:10:59Ces recherches sont donc sans succès
00:11:01pour l'instant.
00:11:02Ces deux personnes n'ont toujours pas été retrouvées.
00:11:05La nuit est tombée.
00:11:07Vous le voyez, les recherches reprendront
00:11:08donc demain maintenant.
00:11:10Hier, le périmètre était de 6 kilomètres.
00:11:12Demain, ces recherches s'étendront
00:11:13sur 10 kilomètres.
00:11:14Merci beaucoup, Milan Argelas.
00:11:16Vous étiez avec Wilhelm Guet
00:11:18depuis Nyonce dans la Drôme.
00:11:21Loïc Rivière, journaliste météo BFM TV.
00:11:23Bonsoir, merci d'être avec nous.
00:11:24À quoi est-ce qu'il faut s'attendre
00:11:25dans les prochaines heures,
00:11:26dans les prochains jours ?
00:11:27Alors là, la décrue est en cours.
00:11:29Elle est même particulièrement nette.
00:11:30C'est ce que nous dit Vigicru.
00:11:31L'organisme qui surveille le niveau des eaux.
00:11:34Effectivement, il a bien baissé.
00:11:36Nous sommes repassés en vigilance verte
00:11:37pour la Drôme,
00:11:37en vigilance jaune pour le Vaucluse.
00:11:40Là, je vous ai résumé les heures
00:11:42qui se sont écoulées la nuit dernière.
00:11:44Un événement soudain, brutal.
00:11:46Donc, en pleine nuit,
00:11:47avec cette axe orage.
00:11:48Je vous ai mis des flèches
00:11:48qui s'est formée précisément
00:11:50sur la Drôme, sur l'Ardèche.
00:11:51Les points que vous voyez,
00:11:52ce sont les orages les plus violents.
00:11:5480 à 90 litres d'eau au mètre carré
00:11:57tombés sur les Préalpes.
00:11:58Et surtout, l'axe suivait précisément
00:12:01le bassin de ce cours d'eau
00:12:03entre Nyonce et Orange,
00:12:06donc sur les bords de l'Aigle,
00:12:07avec des débordements
00:12:08de plus de 2 mètres.
00:12:10On avait une trentaine de centimètres
00:12:11seulement hier
00:12:12et on s'est retrouvés
00:12:13avec 2,33 m au beau milieu de la nuit
00:12:16sur le bord de l'Aigle,
00:12:18donc à Nyonce.
00:12:19À quoi est-ce qu'il faut s'attendre
00:12:19dans les prochaines heures ?
00:12:20Parce qu'on disait,
00:12:21il pourrait y avoir
00:12:21de nouvelles perturbations
00:12:22dans les prochains jours également.
00:12:23Alors, pour l'instant,
00:12:24il n'y a plus de pluie.
00:12:25Un peu de répit.
00:12:26Aujourd'hui, demain,
00:12:27en revanche, pour ce week-end,
00:12:29on va surveiller de nouvelles pluies
00:12:31qui vont remonter,
00:12:32notamment en deux Méditerranées.
00:12:34Là aussi,
00:12:34on pourrait avoir des réactions
00:12:35avec une perturbation
00:12:37très active
00:12:38qui est en ce moment
00:12:38aux alentours des îles britanniques
00:12:40sur l'océan
00:12:40et qui va traverser
00:12:41une bonne partie du pays samedi
00:12:42en déversant à nouveau
00:12:44des cumuls importants,
00:12:45toujours,
00:12:46sur la Drôme,
00:12:47sur le département du Vaucluse.
00:12:49Les sols sont saturés.
00:12:50Alors, après cet épisode,
00:12:51bien évidemment,
00:12:52mais en réalité,
00:12:53c'est depuis la fin de l'été
00:12:54qu'on est largement au-dessus.
00:12:56C'est habituel ce type d'événement
00:12:58qui a eu lieu la nuit dernière ?
00:12:59À quoi c'est dû ?
00:13:00Alors, l'épisode méditerranéen
00:13:02en lui-même était bien anticipé.
00:13:04C'est assez classique, finalement.
00:13:05C'est l'humidité de la Méditerranée
00:13:07qui remonte dans un flux de sud
00:13:09et qui vient se plaquer sur les reliefs.
00:13:11On a encore une eau
00:13:12à 18-19 degrés en surface.
00:13:15C'est le carburant
00:13:15qui alimente ces orages
00:13:16particulièrement violents.
00:13:18Alors, on était globalement
00:13:19dans les prévisions
00:13:21en termes de quantité.
00:13:22Ce qui était beaucoup plus difficile
00:13:24à anticiper, c'est de dire
00:13:25où précisément l'eau allait tomber.
00:13:28Je vous l'ai expliqué.
00:13:28Allait tomber précisément
00:13:29dans ce bassin.
00:13:30C'est comme s'il pleuvait
00:13:31dans votre ville,
00:13:32mais en réalité,
00:13:32tout ce qui se déverse
00:13:33tombe sur une seule
00:13:34et même avenue.
00:13:35L'entonnoir est plein
00:13:37et l'eau n'arrive plus
00:13:38à se déverser.
00:13:39Cela dit, le niveau a baissé
00:13:40aussi vite qu'il est monté.
00:13:42Désormais, après 2,33 m la nuit passée,
00:13:45on est repassé aux alentours
00:13:46des 90 cm.
00:13:47Donc, c'est un retour à la normale
00:13:48très progressif
00:13:49avant le retour des pluies ce week-end.
00:13:51Merci beaucoup,
00:13:52Ulrich Rivière.
00:13:53Prudence, donc, pour ceux
00:13:53qui habitent dans les zones
00:13:55qui seront touchées ce week-end
00:13:57par ces intempéries.
00:13:58Merci à vous.
00:13:59L'information du jour,
00:14:00c'est ce nouveau coup de filet.
00:14:02Nouveau coup de filet
00:14:03dans l'enquête, évidemment,
00:14:05sur le casse au musée du Louvre.
00:14:07Cinq nouvelles personnes
00:14:08ont donc été interpellées,
00:14:10dont l'une d'entre elles,
00:14:11précise la justice,
00:14:12a bien directement participé
00:14:14au cambriolage.
00:14:15Toujours aucune trace des bijoux.
00:14:16En revanche,
00:14:17on va le voir,
00:14:17la procureure de Paris
00:14:18lance un appel au malfrat.
00:14:20Dans quelques instants,
00:14:21avec moi, en plateau,
00:14:22on va décrypter tout cela
00:14:24avec mes différents invités.
00:14:26Bonsoir.
00:14:26Merci à tous d'être là.
00:14:28Paul Con, journaliste police,
00:14:30justice, BFM TV.
00:14:32Merci d'être présent.
00:14:34Maître Clarisse Serres,
00:14:35avocat pénaliste
00:14:36et auteur d'un livre
00:14:37qui s'appelle
00:14:37L'Avocate et le Repenti.
00:14:40C'est aux éditions Sonatine.
00:14:42Frédéric Lowe,
00:14:43secrétaire général
00:14:44du syndicat de commissaire
00:14:45de la police nationale,
00:14:46auteur d'un livre
00:14:46qui s'appelle
00:14:47Insécurité stop
00:14:48à la descente aux enfers.
00:14:49Et puis,
00:14:50on aura effectivement
00:14:51David Desclos
00:14:52avec nous aussi,
00:14:53tout à l'heure,
00:14:53qui sera ancien braqueur,
00:14:55qui est un ancien braqueur
00:14:56et détenu.
00:14:57Et Alexandre Gugliariz,
00:14:58directeur général
00:14:59de la Fondation du Patrimoine,
00:15:01merci d'être présent
00:15:02avec nous.
00:15:03On va tout détailler,
00:15:04mais d'abord,
00:15:05je vous propose
00:15:05de revenir en image
00:15:06sur ce qui s'est passé
00:15:07au cours de ces
00:15:08toutes dernières heures.
00:15:09C'est avec Raphaël Redon
00:15:10et Tony Kemery.
00:15:11Après le braquage du siècle,
00:15:15l'étau se resserre
00:15:17sur l'enquête du Louvre.
00:15:18Au lendemain de la mise
00:15:19en examen
00:15:20des deux premiers suspects,
00:15:21cinq autres individus
00:15:22sont ce matin en garde à vue.
00:15:23Ils ont été arrêtés
00:15:24hier soir en région parisienne.
00:15:25L'un d'entre eux
00:15:26est soupçonné
00:15:27d'avoir fait partie
00:15:28lui aussi du commando.
00:15:29Nous avions des traces ADN
00:15:32le concernant.
00:15:33C'est un des suspects
00:15:34que l'on avait,
00:15:35je dirais,
00:15:35dans le viseur.
00:15:37Ça veut dire
00:15:37qu'on a au moins
00:15:39arrêté trois
00:15:40de quatre personnes
00:15:41qui étaient directement
00:15:42impliquées dans le casse.
00:15:44Les autres interpellations,
00:15:45c'est vrai.
00:15:45On a l'impression
00:15:46qu'elles sont plus périphériques.
00:15:47On nous parle
00:15:47de l'entourage des suspects.
00:15:50En fait,
00:15:50on est un peu sur le schéma
00:15:51d'une toile d'araignée
00:15:52où petit à petit
00:15:52les rôles se précisent.
00:15:54On a une infraction
00:15:56pour l'association
00:15:57de malfaiteurs
00:15:57qui permet de pouvoir
00:15:59prendre l'ensemble
00:16:01de la bande
00:16:01et voir à quel niveau
00:16:03ils ont pu participer.
00:16:05Et les bijoux ?
00:16:06Eh bien,
00:16:06la procureure de Paris
00:16:07appelle les cambrioleurs
00:16:08à les rendre.
00:16:09« Ces joyaux
00:16:10sont dorénavant
00:16:11invendables.
00:16:13Je veux garder
00:16:13l'espoir
00:16:14qu'ils seront retrouvés. »
00:16:18Alors,
00:16:18on voit que l'enquête
00:16:19effectivement avance,
00:16:20se poursuit.
00:16:21Paul Conge,
00:16:21on dit cinq nouvelles
00:16:22interpellations.
00:16:23Quel est le profil
00:16:24des personnes
00:16:25qui ont été interpellées ?
00:16:26L'une d'entre elles donc,
00:16:28dit la justice,
00:16:28a directement participé
00:16:29à ce cambriolage.
00:16:30Oui,
00:16:30absolument.
00:16:31D'après les informations
00:16:32d'ailleurs qu'on a obtenues,
00:16:33un des cinq suspects
00:16:34qui ont été arrêtés hier
00:16:35est vraiment suspecté
00:16:37de faire partie du commando.
00:16:39Ce qu'on a vu
00:16:39sur les images.
00:16:40Ce qu'on a vu sur les images.
00:16:41Vous savez,
00:16:41il y a les deux
00:16:41qui sont rentrés
00:16:42dans la galerie d'Apollo
00:16:43avec les disqueuses
00:16:43et puis il y a les deux
00:16:44qui dirigeaient,
00:16:45qui conduisaient les scooters.
00:16:46Eh bien,
00:16:47celui-ci,
00:16:47il ferait,
00:16:48ce serait l'un des deux
00:16:49chauffeurs de ces T-Max
00:16:50qui ont pris la fuite
00:16:51sur les quai de Seine
00:16:52juste après le casse.
00:16:53L'orbe et Kiot,
00:16:54d'ailleurs la procureure de Paris
00:16:55a indiqué que lui
00:16:57avait été relié
00:16:58à cette équipe
00:16:58grâce à l'ADN
00:16:59qui avait été prélevé sur place
00:17:00qui tend à le confondre.
00:17:02Ça pourrait être
00:17:02donc le troisième homme
00:17:03puisqu'on avait déjà,
00:17:05des deux hommes
00:17:06ont déjà été interpellés.
00:17:07Ceux qui étaient suspectés
00:17:08d'avoir été dans la galerie
00:17:09donc il ne reste plus
00:17:10qu'un quatrième
00:17:11à interpeller a priori.
00:17:14On ne sait pas
00:17:14si parmi les quatre suspects
00:17:15donc restant,
00:17:17il le fait pas...
00:17:17Quel a été leur rôle
00:17:17si j'ose dire ?
00:17:18Alors justement,
00:17:18on l'a dit,
00:17:19ce sont des suspects
00:17:20qui a priori
00:17:20sont plutôt plus périphériques.
00:17:22Ça veut dire quoi ?
00:17:23Ils ont apporté du soutien
00:17:24logistique,
00:17:25des choses comme ça ?
00:17:26C'est possiblement ça
00:17:27qui pourrait leur être reproché
00:17:29effectivement
00:17:29soit un soutien logistique
00:17:31par exemple
00:17:31soit un soutien financier
00:17:33stratégique
00:17:34ou que sais-je
00:17:35donc ces gardes à vue-là
00:17:35elles sont peut-être
00:17:36un peu moins importantes
00:17:37que l'autre
00:17:38mais en tout cas
00:17:39elles se poursuivent
00:17:41ils ont 96 heures
00:17:42pour les interroger
00:17:43pour les confronter
00:17:44et donc ça devrait permettre
00:17:45de faire avancer l'enquête
00:17:46de manière sans doute
00:17:47assez considérable.
00:17:48Ce qu'on a vu
00:17:48ce qui est intéressant
00:17:49dans ce qu'elle souligne
00:17:49la procureure
00:17:50c'est qu'elle dit
00:17:51que ce n'est pas forcément
00:17:52les déclarations
00:17:53des deux premières personnes
00:17:54qui ont été interpellées
00:17:55puis qui ont été
00:17:57mises en examen
00:17:57qui ont amené
00:17:58à ce nouveau coup de filet
00:17:59alors à vos yeux
00:18:00quels sont les éléments
00:18:01qui ont pu permettre
00:18:02de remonter
00:18:03jusqu'à ces cinq personnes
00:18:04qui ont été interpellées
00:18:06Frédéric Lose
00:18:06quand on voit
00:18:08comment ça s'est passé ?
00:18:09D'abord il y a beaucoup
00:18:09d'éléments
00:18:10vous l'avez vu
00:18:10il y a eu une traque intensive
00:18:12dès que ce cambriolage
00:18:14a été commis
00:18:15puisqu'il y a plus
00:18:15de 100 enquêteurs
00:18:16de la BRI
00:18:17de la BRB
00:18:17de l'Office Centrale
00:18:18de Lutte contre le Trafic
00:18:19des Biens Culturels
00:18:21j'allais également dire
00:18:23que ces policiers
00:18:24de l'APJ
00:18:25avant même
00:18:26qu'une infraction
00:18:28aussi grave
00:18:29comment
00:18:29en permanence
00:18:30leur boulot
00:18:31c'est de faire
00:18:31du renseignement criminel
00:18:32donc ils ont déjà
00:18:33des informations
00:18:34ils ont des indiques
00:18:35ils ont des tontons
00:18:36et puis après
00:18:37il y a eu un travail
00:18:38aussi formidable
00:18:39qui a été fait
00:18:40par les policiers
00:18:40de la police scientifique
00:18:42sur la qualité
00:18:44des prélèvements
00:18:44les empreintes digitales
00:18:46les empreintes génétiques
00:18:47et puis
00:18:47vous avez quelque part
00:18:50trois séquences
00:18:51dans cette enquête
00:18:52il y a l'enquête
00:18:52en elle-même
00:18:53qui a permis
00:18:54d'interpeller
00:18:55très rapidement
00:18:56déjà maintenant
00:18:57on est à sept personnes
00:18:58interpellées
00:18:59dont on va devoir
00:18:59regarder
00:19:00dont deux mises en examen
00:19:01qui ont été écrouées
00:19:03regarder les rôles
00:19:05il y a la recherche
00:19:06bien sûr
00:19:07des bijoux
00:19:07mais il y a également
00:19:08une enquête
00:19:08sur les actes préparatoires
00:19:10quelque part
00:19:10une enquête
00:19:11dans l'enquête
00:19:12sur la traçabilité
00:19:13comment tout ça
00:19:14ça a été
00:19:14parce que c'est plutôt
00:19:15un vol
00:19:17qui est commandité
00:19:18qu'un vol d'opportunité
00:19:19et puis je dirais
00:19:20qu'il y a une autre séquence
00:19:21une troisième séquence
00:19:23où des enquêteurs
00:19:23vont travailler
00:19:24sur le recel
00:19:25parce que dès qu'on a
00:19:26un tel butin
00:19:27entre les mains
00:19:28évidemment
00:19:29il faut déjà
00:19:31penser à la suite
00:19:32encore une fois
00:19:33je le dis
00:19:34il faut vraiment saluer
00:19:35la réactivité
00:19:36l'engagement exceptionnel
00:19:37l'efficacité
00:19:38de la police
00:19:39et notre police
00:19:41scientifique
00:19:42qui est un pôle
00:19:43d'excellence
00:19:43et qui a très bien
00:19:44fonctionné
00:19:45parce que tout ça
00:19:46c'est grâce
00:19:47aux empreintes ADN
00:19:48grâce à toutes les traces
00:19:49sans certain prélèvements
00:19:51effectués
00:19:51sur les lieux
00:19:52donc sur à la fois
00:19:53sur toutes les traces
00:19:55en fait
00:19:55que les suspects
00:19:55ont pu laisser derrière eux
00:19:56que ce soit au niveau
00:19:57de la fenêtre
00:19:57au niveau des vitrines
00:19:58au niveau de la nacelle
00:19:59au niveau du casque
00:20:01des gants
00:20:01qui ont été retrouvés sur place
00:20:02tout ça
00:20:03ça a été analysé
00:20:03très minutieusement
00:20:04alors il y a quelque chose
00:20:05qui est très intéressant
00:20:06aussi dans la parole
00:20:07qu'on a entendue ce matin
00:20:08de la procureure de Paris
00:20:09Laure Bécot
00:20:10c'est ce qu'elle dit
00:20:11à propos des bijoux
00:20:11parce qu'on le dit
00:20:12cette personne interpellée
00:20:13pour l'instant
00:20:13mais toujours aucune trace
00:20:15des bijoux
00:20:15elle lance en quelque sorte
00:20:17un appel finalement
00:20:18au malfrat ce matin
00:20:19je vous propose
00:20:19qu'on l'écoute
00:20:20Moi ce que je souhaite
00:20:22très clairement
00:20:23c'est dire à ceux
00:20:25qui les détiendraient
00:20:26aujourd'hui
00:20:27c'est qu'évidemment
00:20:28la justice saura tenir compte
00:20:31de l'absence de préjudice
00:20:33de ce cambriolage
00:20:35la coopération en enquête
00:20:37on en tient compte
00:20:38pour la peine évidemment
00:20:39Alors je vous donne la parole
00:20:40dans un instant
00:20:41maître et Alexandre Juglaris
00:20:43mais quand elle dit ça
00:20:44Paul
00:20:44c'est un appel
00:20:46je vais vous dire désespérer
00:20:47parce qu'on ne les retrouve plus
00:20:48pas forcément
00:20:49C'est du bluff
00:20:51ou les mailles du filet
00:20:53sont en train de se resserrer
00:20:54et les enquêteurs
00:20:54ne sont pas loin
00:20:55de trouver les bijoux
00:20:55Non il est possible
00:20:56que les enquêteurs
00:20:57ne sachent absolument pas
00:20:58où se trouvent les bijoux
00:20:59et quand leur BQO
00:21:00fait cet appel
00:21:00il faut lire un petit peu
00:21:01entre les lignes
00:21:02en gros et bien sûr
00:21:02elle appelle finalement
00:21:03soit les coupables
00:21:04soit les recelleurs
00:21:05à se dénoncer
00:21:06et évidemment
00:21:08ils pourront être poursuivis
00:21:10pour recel de vol par exemple
00:21:11même si la personne
00:21:12n'a pas participé au cambriolage
00:21:13donc quand elle dit
00:21:14que la justice saura
00:21:15disons être clémente
00:21:16à leur endroit
00:21:17c'est une manière de dire
00:21:18bon si vous restituez
00:21:19les bijoux
00:21:19et bien soit
00:21:20vous ne ferez pas
00:21:21l'objet de poursuite
00:21:22soit la peine
00:21:23qui sera demandée
00:21:24contre vous
00:21:24sera légère
00:21:26ou anecdotique
00:21:27soit même
00:21:27il existe aussi
00:21:29un statut de repenti
00:21:29aujourd'hui
00:21:30applicable au cas
00:21:31de vol en moment organisé
00:21:32c'est possible
00:21:33depuis une loi
00:21:33très récente
00:21:35du repenti
00:21:35qui du coup
00:21:36pourrait être appliqué
00:21:38à quelqu'un
00:21:38qui serait suspecté
00:21:40de recel
00:21:40Vous n'êtes pas d'accord
00:21:41Frédéric Lowe
00:21:41Non je suis d'accord
00:21:42je disais
00:21:42loi récente
00:21:43qui a renforcé
00:21:44le statut
00:21:45qui a renforcé
00:21:45depuis 2004
00:21:47je crois
00:21:47mais qui s'est étendue
00:21:48qui s'est étendue
00:21:50notamment avec la loi
00:21:51narcotrafic
00:21:52On va revenir bien sûr
00:21:52sur les bijoux
00:21:53mais juste un mot
00:21:54vous qui êtes directeur
00:21:55de la fondation
00:21:56du patrimoine
00:21:57directeur général
00:21:57Alexandre Juglaris
00:21:58déjà
00:21:59est-ce que vous
00:22:00vous êtes rassuré
00:22:00si j'ose dire
00:22:01même si on n'a toujours
00:22:01pas les bijoux
00:22:02l'enquête avance
00:22:03vous dites
00:22:03on n'est pas loin
00:22:04vous avez toujours
00:22:04espoir de les retrouver
00:22:05ou pas ?
00:22:06Disons que chaque interpellation
00:22:07chaque garde à vue
00:22:08chaque progrès
00:22:08dans l'enquête judiciaire
00:22:09et puis les propos
00:22:10de la procureure
00:22:10ce matin
00:22:11sont de nature
00:22:12à susciter l'espoir
00:22:13de retrouver
00:22:15ces joyaux
00:22:16ces trésors patrimoniaux
00:22:17que constitue
00:22:18le diadème
00:22:19de l'impératrice
00:22:20enfin tout ce qui a été
00:22:21dérobé au musée du Louvre
00:22:22donc c'est une note d'espoir
00:22:23effectivement à chaque fois
00:22:24que l'enquête progresse
00:22:25Mais dans quel état ?
00:22:27Dans quel état
00:22:27va-t-on les retrouver ?
00:22:28On n'a aujourd'hui
00:22:29aucun indice
00:22:30aucune indication précise
00:22:31sur l'état
00:22:32de ces joyaux
00:22:34de ces diamants
00:22:35de ces saphirs
00:22:36de ces émeraudes
00:22:37qui constituaient
00:22:37l'ensemble
00:22:38de ces trésors
00:22:39effectivement on sait
00:22:41que bien souvent
00:22:41ils peuvent être retaillés
00:22:42mais on peut
00:22:44effectivement interpréter
00:22:46comme vous le faites
00:22:46les propos de la procureure
00:22:48ce matin
00:22:48Alors maître
00:22:49je le disais
00:22:49vous êtes avocate pénaliste
00:22:51auteur d'un livre
00:22:52qui s'appelle
00:22:52L'avocate et le repenti
00:22:54quand on entend
00:22:54ce matin
00:22:55l'appel quasiment
00:22:56de la procureure de Paris
00:22:58sur le fait
00:22:59de rendre
00:23:00éventuellement
00:23:00effectivement
00:23:01ces bijoux
00:23:02très concrètement
00:23:03comment ça se passe ?
00:23:04Ça veut dire
00:23:04qu'il peut y avoir
00:23:05des négociations
00:23:06avec les malfrats
00:23:07des discussions
00:23:08comment ça se passe
00:23:09en coulisses ?
00:23:10Alors ça va être très très difficile
00:23:11de vous répondre
00:23:12pour la raison suivante
00:23:13c'est une loi
00:23:14qui existait
00:23:15en 2004
00:23:16on a d'abord attendu
00:23:1710 ans
00:23:17on a attendu 10 ans
00:23:18à décret d'application
00:23:19qui est rentré en 2014
00:23:20moi j'ai écrit un livre
00:23:21puisque j'ai assisté
00:23:23un repenti
00:23:23de 2018
00:23:24et qui est toujours
00:23:25actuellement
00:23:25dans les mailles
00:23:26de la justice
00:23:27le problème
00:23:28par rapport
00:23:28à ce qui vient d'être dit
00:23:29c'est que ça n'existe plus
00:23:30repenti
00:23:31c'est-à-dire que la loi
00:23:32qui a été prise
00:23:32cette année
00:23:33en juin 2025
00:23:34on appelle ça
00:23:35collaborateur de justice
00:23:36et pourquoi je ne vais pas
00:23:37pouvoir répondre
00:23:38parce qu'à l'heure
00:23:39où je vous parle
00:23:39il n'y a pas de décret
00:23:40d'application
00:23:41qui a été pris
00:23:41donc si
00:23:43un des futurs
00:23:45mis en examen
00:23:45voudrait dire
00:23:46voilà je sais
00:23:47où sont les bijoux
00:23:47et je veux absolument
00:23:49collaborer avec la justice
00:23:50parce qu'à la finale
00:23:51ce que j'espère
00:23:52c'est avoir une diminution
00:23:53de peine
00:23:53je ne sais pas trop
00:23:54comment ça va se passer
00:23:55parce qu'il n'y a pas
00:23:56de décret d'application
00:23:57donc je ne sais pas
00:23:57qui va être l'intermédiaire
00:23:59comment ça va se passer
00:23:59parce qu'en principe
00:24:01concrètement
00:24:01la personne
00:24:02quand elle est mise en examen
00:24:03devant le juge d'instruction
00:24:04ou au stade de la garde à vue
00:24:06doit dire
00:24:07elle veut manifester
00:24:08en disant
00:24:08voilà je veux collaborer
00:24:09mais vous imaginez bien
00:24:11que quelqu'un
00:24:11qui veut collaborer
00:24:12et bien il faut qu'il y ait
00:24:13un échange
00:24:13il faut qu'il y ait une garantie
00:24:15que s'il donne quelque chose
00:24:16et bien on en tienne compte
00:24:17premièrement
00:24:18et puis deuxièmement
00:24:19les bijoux
00:24:20à l'heure où on parle
00:24:20peut-être qu'ils sont toujours
00:24:21sur le territoire français
00:24:22mais peut-être
00:24:23qu'ils ne sont déjà plus
00:24:24sur le territoire français
00:24:25et que même si l'un
00:24:26des protagonistes
00:24:27qui a été interpellé
00:24:28viendrait dire
00:24:29je sais où sont les bijoux
00:24:30s'il dit où sont les bijoux
00:24:32mais qu'on ne les retrouve pas
00:24:33quelle est la garantie pour lui
00:24:34donc en fait
00:24:35mais il y a un deal
00:24:36qui est possible
00:24:36avec la justice
00:24:37dans ces cas-là ?
00:24:38il y a une négociation
00:24:38il y a en tous les cas
00:24:39c'est plus
00:24:39vous allez voir la justice
00:24:41et vous dites
00:24:42mon client comment ça se passe
00:24:43non ça ne se passe pas comme ça
00:24:44c'est à dire que la personne
00:24:44dit voilà je voudrais parler
00:24:46les magistrats consignent
00:24:47et puis si effectivement
00:24:48c'est consigné
00:24:51automatiquement au moment
00:24:52où la personne passe en jugement
00:24:54automatiquement
00:24:54elle doit bénéficier
00:24:56d'une diminution de peine
00:24:57pas d'une exemption de peine
00:24:58mais d'une diminution de peine
00:24:59voilà alors après
00:25:01elle peut rentrer
00:25:01dans un système de protection
00:25:02qui est encore autre chose
00:25:04parce que si jamais
00:25:05cette personne est incarcérée
00:25:07c'est pas la même chose
00:25:08que si elle collabore
00:25:08et qu'elle est libre
00:25:10parce qu'il faut aussi assurer
00:25:12la protection de ces gens
00:25:13dont on disait avant
00:25:14qu'ils étaient repentis
00:25:15et maintenant
00:25:16on viendra les appeler
00:25:16collaborateurs de justice
00:25:18parce que s'ils sont incarcérés
00:25:20et si ça se sait
00:25:21avec une affaire
00:25:21qui a été aussi médiatisée
00:25:22dès que la personne
00:25:24dès que les gens
00:25:24qui ont été incarcérés
00:25:25vont arriver en prison
00:25:26les autres détenus
00:25:27vont savoir
00:25:28pour quelles raisons
00:25:28ils ont été
00:25:29un, incarcérés
00:25:30et deux
00:25:30s'ils ont parlé
00:25:31vous pensez bien
00:25:32que dès demain
00:25:32la une des médias
00:25:33diront
00:25:34il y en a un qui a parlé
00:25:35et donc en prison
00:25:36on va les appeler
00:25:37collabos
00:25:37donc voilà
00:25:38il y a beaucoup de choses
00:25:39qui se passent
00:25:39pour savoir
00:25:40s'ils acceptent de parler
00:25:41dans quelles conditions
00:25:42et quelles sont les garanties
00:25:43pour eux
00:25:44d'avoir à la finale
00:25:45une réduction de peine
00:25:46mais vous Frédéric Lose
00:25:46est-ce que vous avez
00:25:47déjà vu
00:25:48assister, travailler
00:25:49sur des affaires
00:25:50où il y a
00:25:51si j'ose dire
00:25:51des deals
00:25:52avec des malfrats
00:25:53avec des cambrioleurs
00:25:54qui veulent restituer
00:25:57quelque chose
00:25:58est-ce que
00:25:58si j'ose dire
00:25:59c'est comme dans un film
00:26:00où on leur dit
00:26:00vous allez déposer ça
00:26:01dans la troisième poubelle
00:26:03à 150 mètres du Louvre
00:26:05et on fermera les yeux
00:26:06sur la suite
00:26:06comment ça se passe
00:26:07en coulisses
00:26:08il y a des deals quand même
00:26:09cette affaire est exceptionnelle
00:26:11vous avez très bien décrit
00:26:14le cadre
00:26:142004-2015
00:26:16et puis l'absence
00:26:17de décret d'application
00:26:18c'est très exceptionnel
00:26:19alors qu'en Italie
00:26:20pour des raisons liées
00:26:21à l'histoire de l'Italie
00:26:22la mafia
00:26:23effectivement
00:26:24ils sont très avancés
00:26:25ils utilisent le système
00:26:26des repentis
00:26:27j'entendais que par exemple
00:26:27on pouvait demander
00:26:28à racheter
00:26:29parfois même les assurances
00:26:30disaient on préféra
00:26:30verser une somme
00:26:32pour racheter directement
00:26:34ces bijoux là
00:26:35plutôt que de payer
00:26:35si j'ose dire
00:26:36à la hauteur
00:26:37des dégâts causés
00:26:38de toute façon
00:26:39un repenti
00:26:40s'il est clairement impliqué
00:26:41dans le vol
00:26:43ça ne vaudra pas
00:26:44son statut
00:26:45exemption
00:26:46de culpabilité
00:26:47ou vous l'avez très bien dit
00:26:48exemption de peine
00:26:49ça fera une réduction
00:26:50de peine
00:26:50jusqu'aux deux tiers
00:26:51je crois
00:26:52mais quelqu'un qui n'aurait
00:26:54pas été interpellé
00:26:55qui appellerait aujourd'hui
00:26:56la police
00:26:57et qui dirait
00:26:57je détiens les bijoux
00:26:59je vous les rends
00:27:00moyennant
00:27:015-10 millions d'euros
00:27:02il y a discussion possible
00:27:03ou pas du tout ?
00:27:03il n'y aura pas de discussion
00:27:04en disant
00:27:05je fais un deal
00:27:06sur une affaire pénale
00:27:08donc un deal
00:27:08qui serait immoral
00:27:09par contre évidemment
00:27:11au regard des enjeux
00:27:12du butin
00:27:13déjà la première chose
00:27:14la police va
00:27:16immédiatement informer
00:27:18le procureur de la république
00:27:19les choses vont être écrites
00:27:22après qu'il y ait une marge
00:27:23de négociation
00:27:24au niveau de l'instruction
00:27:27au niveau du jugement
00:27:28ça se fera
00:27:30et ça se fait
00:27:31de façon discrète
00:27:32exactement pour les raisons
00:27:34que vous avez évoquées
00:27:35déjà pour préserver
00:27:36le secret de l'enquête
00:27:37et les moyens
00:27:39et les techniques d'enquête
00:27:40parfois
00:27:40et pour préserver
00:27:41la sécurité
00:27:42de celui qui va collaborer
00:27:44avec la justice
00:27:45c'est d'ailleurs pour ça
00:27:46que le terme de
00:27:47on est passé du terme
00:27:48de repenti
00:27:49au terme de collaborateur
00:27:51de justice
00:27:51Paul, il y a déjà eu
00:27:52des précédents comme ça
00:27:53où il y a eu des deals
00:27:54des restitutions ou pas ?
00:27:55vous n'avez pas à ma connaissance
00:27:56ça ne va pas être
00:27:58une notoriété publique
00:27:59ça ne va pas être
00:28:00en tout cas
00:28:00je pense que ce sont
00:28:01des jeux qui sont
00:28:03plutôt en coulisses
00:28:04et qui ne sont pas
00:28:05forcément portés
00:28:05à l'attention
00:28:06ni même des enquêteurs
00:28:09encore moins des journalistes
00:28:09il n'y a aucun endroit
00:28:10où ça s'est fait
00:28:11sur des musées
00:28:12ou autre
00:28:12pour l'instant
00:28:13il n'y a pas eu
00:28:13de restitution
00:28:14vous me posez une colle
00:28:14non non mais je ne sais pas
00:28:15il n'y a pas eu
00:28:16des affaires comme ça
00:28:17où on le voit
00:28:17parmi les hypothèses
00:28:19qui sont citées
00:28:20Alexandre Duglaris
00:28:21il y a
00:28:22c'est la procureure
00:28:23elle-même
00:28:23qui l'évoque
00:28:24Laure Becquot
00:28:25le fait que ces bijoux
00:28:26je cite
00:28:26pourraient être
00:28:27une marchandise
00:28:27de blanchiment
00:28:28voire de négociation
00:28:30dans le milieu
00:28:31dans le milieu mafieux
00:28:32on l'entend
00:28:32ça veut dire quoi
00:28:33ça veut dire
00:28:34que ça a une valeur
00:28:35où effectivement
00:28:36les mafias peuvent
00:28:37s'en servir
00:28:37comme élément de paiement
00:28:38c'est un élément tellement
00:28:40je ne saurais pas dire
00:28:41de manière
00:28:41je ne suis pas un spécialiste
00:28:42de justice
00:28:43en revanche
00:28:44sur la valeur
00:28:45on sait que
00:28:46ces éléments
00:28:47ces bijoux
00:28:47ces diamants
00:28:48ces saphirs
00:28:49ces émeraudes
00:28:49ont une valeur marchande
00:28:50s'ils sont retaillés
00:28:51c'est d'ailleurs
00:28:52ce qu'a expliqué
00:28:52la procureure
00:28:53c'est qu'en l'état
00:28:53ils n'ont pas de valeur
00:28:54parce qu'ils sont
00:28:55trop connus
00:28:56trop identifiés
00:28:57ce sont des trésors nationaux
00:28:58qui ont été inventoriés
00:28:59donc ils ne peuvent pas
00:29:00être revendus en l'état
00:29:01en revanche effectivement
00:29:02s'ils sont retaillés
00:29:04pour les pierres précieuses
00:29:05ils peuvent avoir
00:29:06une valeur marchande
00:29:07et être probablement
00:29:08utilisés par des réseaux mafieux
00:29:09comment on fait
00:29:10pour qu'aujourd'hui
00:29:11ces pierres
00:29:12si elles sont découpées
00:29:13soient repérées
00:29:15parce qu'on le disait
00:29:15il n'y a pas d'empreinte au laser
00:29:16comme ça peut se faire aujourd'hui
00:29:17comment on fait
00:29:18pour les repérer
00:29:19si demain
00:29:20elles sont découpées
00:29:21et évidemment
00:29:22j'imagine que les malfrats
00:29:22ne vont pas aller les revendre
00:29:23par centaine d'un coup
00:29:24c'est petit par petit
00:29:26ça peut se repérer
00:29:27non
00:29:28si elles sont retaillées
00:29:29elles ne peuvent pas
00:29:30être identifiées
00:29:31par définition
00:29:32puisqu'elles sont
00:29:32alors c'est perdu d'avance
00:29:33elles ne sont pas marquées
00:29:34non c'est pas perdu d'avance
00:29:35et en l'occurrence
00:29:35les propos de la procureure
00:29:36laissent à espérer
00:29:37en tout cas
00:29:38qu'on puisse retrouver
00:29:39l'ensemble de ces trésors
00:29:41la procureure a dit aussi
00:29:42que cette enquête
00:29:43dit-elle
00:29:44c'est comme toute enquête
00:29:45un fil d'Ariane
00:29:47maître ça veut dire quoi
00:29:48quand une procureure dit ça
00:29:49un fil d'Ariane
00:29:50d'abord il faut rendre hommage
00:29:51à madame Bécaud
00:29:52qui est une très grande procureure
00:29:54parce qu'elle communique
00:29:55et en même temps
00:29:56elle ne communique pas
00:29:57comme vous l'avez parfaitement dit
00:29:59elle donne de l'information
00:30:00parce que tout le monde
00:30:00a envie d'avoir l'information
00:30:01mais comme il y a le secret
00:30:03de l'instruction
00:30:03et encore plus dans ce dossier
00:30:04si elle donnait trop d'informations
00:30:06tout le monde écoute
00:30:07à la fois la radio
00:30:07et la télévision
00:30:08et ceux qui n'ont pas été interpellés
00:30:09pourraient savoir
00:30:10où on en est de l'enquête
00:30:11ça c'est la première chose
00:30:12tirer le fil d'Ariane
00:30:13ça veut dire qu'on commence
00:30:14à avoir une piste
00:30:15et puis on tire justement
00:30:16les éléments
00:30:17pour voir un environnement
00:30:18par exemple
00:30:18une autre question qui se pose
00:30:20c'est pourquoi cette galerie
00:30:22a été choisie
00:30:22est-ce que c'est quelque chose
00:30:24qui a été commandité
00:30:25on a vu dans d'autres vols d'art
00:30:27des gens pour x raisons
00:30:28qui étaient passionnés d'art
00:30:29et qui voulaient absolument
00:30:30qu'on leur récupérait
00:30:32de manière illégale
00:30:33donc est-ce que c'est une commande
00:30:34qui a été faite
00:30:35est-ce que c'est des gens
00:30:36qui ont repéré ça
00:30:37en se disant
00:30:38on va pouvoir le monnayer
00:30:39ça au jour d'aujourd'hui
00:30:40il y a le secret
00:30:41et de l'enquête
00:30:42et de l'instruction
00:30:42on ne sait pas
00:30:43mais c'est effectivement
00:30:43une question qui se pose
00:30:44c'est pourquoi avoir été choisi
00:30:47cette galerie là
00:30:48et pourquoi avoir été choisi
00:30:49ces bijoux là
00:30:50et puis vous posiez une question
00:30:51tout à l'heure
00:30:52je trouvais fort intéressante
00:30:53c'était de dire
00:30:53est-ce qu'on va retrouver
00:30:55ces bijoux
00:30:55on a tous entendu parler
00:30:57de même Kim Kardashian
00:30:59qui a été elle-même
00:31:00victime d'un vol à main armée
00:31:02elle a été même kidnappée
00:31:04sauf erreur de ma part
00:31:05il y a des bijoux
00:31:06qui n'ont jamais été retrouvés
00:31:08ce qui prouve
00:31:09par rapport à la question
00:31:10que vous venez de poser à l'instant
00:31:11ce sont des bijoux
00:31:12à la différence par exemple
00:31:13des billets de banque
00:31:14qui sont marqués
00:31:14les pierres ne sont pas marquées
00:31:16donc dès lors
00:31:17qu'elles vont être
00:31:17entre guillemets désossées
00:31:19c'est très facile
00:31:20de les fondre
00:31:21dans le public
00:31:22Merci à tous les quatre
00:31:23d'avoir été mes invités
00:31:25ce soir
00:31:25on va suivre bien sûr
00:31:26dans les prochaines heures
00:31:27les suites évidemment
00:31:28de cette enquête
00:31:29on le disait 96 heures
00:31:30pour les cinq nouvelles personnes
00:31:31qui ont été interpellées
00:31:32hier soir 96 heures
00:31:33de garde à vue
00:31:34et on verra si l'issue
00:31:34est la même
00:31:35que pour les deux précédentes personnes
00:31:37les deux premières personnes
00:31:38interpellées
00:31:38qui ont donc été mises
00:31:39en examen hier soir
00:31:40merci à tous les quatre
00:31:42tout de suite
00:31:42c'est l'actualité politique du jour
00:31:44le débat du jour
00:31:45autour du rassemblement national
00:31:47qui crie donc victoire
00:31:49après avoir réussi
00:31:50à faire adopter aujourd'hui
00:31:51une résolution
00:31:53qui vise à dénoncer
00:31:54l'accord franco-algérien
00:31:55de 1968
00:31:57c'est une première historique
00:31:59les républicains
00:32:00et horizon
00:32:00ont voté pour
00:32:02alors est-ce que l'union
00:32:03des droites est en marche
00:32:04est-ce qu'un tabou est tombé
00:32:05on va en parler
00:32:06dans un instant
00:32:07avec nos invités
00:32:08Marie Chantray
00:32:09bonsoir
00:32:09chef du service politique
00:32:10de BFM TV
00:32:11Bruno Jeudy
00:32:12éditorialiste politique
00:32:13BFM TV
00:32:13bonsoir
00:32:14Thierry Mariani
00:32:15bonsoir
00:32:15député européen
00:32:16du rassemblement national
00:32:17et Frédéric Valtoux
00:32:18député horizon
00:32:20bonsoir
00:32:20vous avez voté
00:32:21cette résolution
00:32:22j'ai voté
00:32:22cette résolution
00:32:23et avec nous
00:32:24Alexis Corbière
00:32:25qui est en duplex
00:32:26depuis l'assemblée nationale
00:32:27député du groupe
00:32:29écologiste et social
00:32:30fondateur
00:32:31de l'avenir
00:32:32merci
00:32:32d'être avec nous
00:32:34alors on le disait
00:32:35c'est un moment
00:32:36qui est décrit
00:32:36comme tous par
00:32:37historique
00:32:38un vote qui était
00:32:38quand même
00:32:39extrêmement serré
00:32:40je vous propose
00:32:41de revoir
00:32:41l'instant
00:32:42où le vote
00:32:43s'est passé
00:32:44parce qu'il y a eu
00:32:45un climat
00:32:47on l'a vu
00:32:47une atmosphère particulière
00:32:48dans cette assemblée nationale
00:32:50regardez
00:32:50c'était en fin de matinée
00:32:51je mets au voix
00:32:54la proposition
00:32:54de résolution
00:32:55le scrutin
00:32:57est ouvert
00:32:57le scrutin
00:33:02est clos
00:33:03je donne ensuite
00:33:07la parole
00:33:08à monsieur Chaniz
00:33:08votant 374
00:33:10exprimé
00:33:10369
00:33:11majorité
00:33:12185
00:33:13pour
00:33:13185
00:33:14contre
00:33:15184
00:33:16l'assemblée nationale
00:33:17adoptée
00:33:19Marie quand on entend
00:33:25les députés du RN
00:33:26qui exultent
00:33:28il n'y a pas d'autre mot
00:33:28on a l'impression
00:33:29qu'eux-mêmes
00:33:30sont surpris
00:33:31de l'adoption
00:33:31de cette résolution
00:33:32c'est pas on a l'impression
00:33:33ils ont été surpris
00:33:34par le résultat
00:33:35et avant que ce vote
00:33:36n'ait lieu
00:33:36certains disaient
00:33:37Sophie Dupont
00:33:38pour BFM TV
00:33:39était à l'assemblée
00:33:41ne croyez pas du tout
00:33:42que ça puisse arriver
00:33:43ironie du calendrier
00:33:45c'est Sébastien Chenu
00:33:46figure du rassemblement
00:33:47national
00:33:48qui est vice-président
00:33:49de l'assemblée
00:33:50qui présidait
00:33:50cette séance
00:33:51et vraisemblablement
00:33:52il ne s'attendait pas
00:33:54alors évidemment
00:33:54c'est sur le fil
00:33:55une voix près
00:33:57mais il ne s'attendait pas
00:33:58à ce que
00:33:59effectivement
00:33:59cette résolution
00:34:02passe dans le cadre
00:34:02de leur niche
00:34:03parlementaire
00:34:04et reine
00:34:04ils avaient mis
00:34:05les députés
00:34:06face à leur responsabilité
00:34:07parce qu'on va y revenir
00:34:08certainement
00:34:09mais la volonté
00:34:10que ces accords
00:34:10soient remis en cause
00:34:12dénoncés
00:34:12c'est porté
00:34:13par Edouard Philippe
00:34:14c'est porté
00:34:15par Gabriel Attal
00:34:16c'est porté aussi
00:34:17par la droite
00:34:17et le dénombrage
00:34:20de ceux qui ont voté
00:34:21cette résolution
00:34:22interroge aujourd'hui
00:34:23et pose des questions
00:34:24politiques symboliques
00:34:25très fortes
00:34:26Bruno c'est
00:34:27un moment historique
00:34:29c'est un moment important
00:34:30en tout cas
00:34:30c'est un signal
00:34:31moi je dirais
00:34:32un moment important
00:34:32historique
00:34:33les mots sont souvent galvaudés
00:34:34mais en tout cas
00:34:35c'est un moment important
00:34:36symbolique évidemment
00:34:36parce que c'est une proposition
00:34:38de loi du rassemblement national
00:34:40parce que c'est un texte
00:34:42qui depuis déjà
00:34:43maintenant plusieurs années
00:34:44est discuté
00:34:46remis en cause
00:34:47c'est Edouard Philippe
00:34:48qui l'a remis en cause
00:34:49le premier
00:34:49dans une interview
00:34:51spectaculaire
00:34:52dans l'Express
00:34:52il y a maintenant
00:34:53deux ans
00:34:54c'était aussi un texte
00:34:55qui était porté
00:34:56par d'autres groupes
00:34:56mais la PPL
00:34:57à l'époque
00:34:57n'avait pas suivi
00:34:58le même destin
00:34:59notamment celle
00:35:00de Michel Tabarro
00:35:01élu LR
00:35:03des Alpes-Maritimes
00:35:04très engagé
00:35:05sur ce texte aussi
00:35:07la PPL
00:35:08n'était pas passée
00:35:09donc on voit
00:35:09qu'aujourd'hui
00:35:10il y a beaucoup
00:35:10évidemment
00:35:11et chaque camp politique
00:35:13est dans sa posture
00:35:15traditionnelle
00:35:16mais c'était un texte
00:35:18qui de toute façon
00:35:19était un traité
00:35:20qui était remis en cause
00:35:21par pas mal de partis
00:35:22bien au-delà
00:35:23du rassemblement national
00:35:23les républicains
00:35:24les horizons
00:35:26on vient de le dire
00:35:26et même certains macronistes
00:35:27puisqu'il y avait
00:35:27une proposition de loi
00:35:29de certains députés
00:35:30macronistes
00:35:30et pas des moines
00:35:31il y en avait même un
00:35:31qui est ministre
00:35:32depuis Mathieu Lefer
00:35:33qui aussi portait cette idée
00:35:35alors de manière
00:35:35plus minoritaire
00:35:36à l'intérieur du camp
00:35:37macroniste
00:35:37il n'en reste pas moins
00:35:39que par le jeu
00:35:40des niches parlementaires
00:35:41c'est un peu compliqué
00:35:42pour nos téléspectateurs
00:35:43mais c'était celle
00:35:44du rassemblement national
00:35:45qui arrive aujourd'hui
00:35:47et le texte passe
00:35:48dans un contexte politique
00:35:49effectivement
00:35:50où chacun finalement
00:35:52a voté aussi
00:35:53en fonction de ce qu'il pensait
00:35:54je pense que
00:35:55Frédéric Valtou le dira
00:35:56parce que c'était
00:35:57une proposition
00:35:58des horizons
00:36:00et Michel Barnier
00:36:01par exemple
00:36:01on ne peut pas soupçonner
00:36:03d'être un pro-RN
00:36:04à voter ce texte
00:36:06Michel Barnier
00:36:07il y a un an
00:36:07c'est les RN
00:36:07qui le font tomber
00:36:08on va voir d'ailleurs Bruno
00:36:09le résultat
00:36:11si j'ose dire du vote
00:36:11on a le détail
00:36:13effectivement
00:36:14c'est clair
00:36:14les députés du RN
00:36:15bien sûr
00:36:16ceux de l'UDR
00:36:17le parti
00:36:17d'Éric Ciotti
00:36:19et puis
00:36:2026 députés LR
00:36:2117 députés Horizon
00:36:223 non inscrits
00:36:232 liottes
00:36:24c'est pour ceux
00:36:25qui étaient présents
00:36:25parce que toute l'assemblée
00:36:26n'était pas présente
00:36:27aujourd'hui
00:36:27tous les députés
00:36:27n'étaient pas là
00:36:28Frédéric Valtou
00:36:28vous êtes député Horizon
00:36:29vous votez cette résolution
00:36:32du RN
00:36:32vous l'avez fait
00:36:33ça ne vous a posé
00:36:33aucun problème
00:36:34absolument pas non
00:36:35mais pourquoi
00:36:35je ne l'aurais pas voté
00:36:36à partir du moment
00:36:37où c'est un sujet
00:36:38comme ça vient d'être rappelé
00:36:39que porte
00:36:40Édouard Philippe
00:36:41depuis 2 ans et demi
00:36:42une interview dans l'Express
00:36:43c'était il y a 2 ans et demi
00:36:44où il explique
00:36:46les raisons
00:36:47pour lesquelles
00:36:47aujourd'hui
00:36:48cet accord
00:36:48est déséquilibré
00:36:50totalement anachronique
00:36:51d'un autre temps
00:36:52et il doit être
00:36:53totalement repensé
00:36:54non pas dans un face-à-face
00:36:56agressif avec l'Algérie
00:36:57mais dans
00:36:57une perspective
00:36:59de relations apaisées
00:37:00qui doivent
00:37:01prendre en compte
00:37:02ce qu'est aujourd'hui
00:37:03la situation
00:37:04ça veut dire que le RN
00:37:06est un partenaire ?
00:37:07Non pas du tout
00:37:07on pourrait dire
00:37:09que le RN
00:37:10est la partie coucou
00:37:11qui souvent va se nicher
00:37:12dans les idées
00:37:13parce qu'il cherche
00:37:15aujourd'hui
00:37:15des alliés
00:37:16à l'Assemblée nationale
00:37:17ou en tout cas
00:37:18des alliés
00:37:18à montrer qu'il n'est pas
00:37:19tout seul
00:37:20et qu'il peut aller
00:37:22sur le terrain
00:37:23déporté par d'autres
00:37:26Donc c'est pas
00:37:26au début de l'Union des droites
00:37:27comme disent certains
00:37:28Ah pas du tout
00:37:29Pourquoi ?
00:37:29Parce qu'on a le sentiment
00:37:30que c'est le cas
00:37:30Mais non mais attendez
00:37:31nous Horizon
00:37:32on est très
00:37:33vous savez
00:37:33de ce point de vue-là
00:37:34on n'a pas de problème
00:37:36de relation avec le RN
00:37:37le RN
00:37:38c'est absolument pas des alliés
00:37:39c'est des gens
00:37:40dont on combat les idées
00:37:42au quotidien
00:37:43Mais ça peut être
00:37:43des partenaires politiques
00:37:44Mais par contre
00:37:44on a été les premiers
00:37:45à dire dès juillet 2022
00:37:46qu'ils avaient un groupe
00:37:48qui était important
00:37:49qu'il n'y avait pas
00:37:49de majorité absolue
00:37:50à l'Assemblée nationale
00:37:51et que le RN
00:37:52devait avoir toute sa place
00:37:53dans les institutions
00:37:54dans les institutions
00:37:56de gouvernance
00:37:57de l'Assemblée nationale
00:37:58et de ce point de vue-là
00:38:00je veux dire
00:38:00on est légitimiste
00:38:01c'est pas nous
00:38:02qui les avons placés
00:38:02aussi nombreux
00:38:03à l'Assemblée nationale
00:38:04c'est les Français
00:38:05ils sont là
00:38:05il faut combattre leurs idées
00:38:07pour montrer
00:38:07qui ils sont vraiment
00:38:08mais c'est pas en étant
00:38:10je veux dire
00:38:11il n'y a jamais eu
00:38:12cette idée
00:38:13de cordon sanitaire
00:38:14ou je ne sais pas quoi
00:38:14Le cordon sanitaire
00:38:15c'est terminé
00:38:15Non mais c'est pas
00:38:16comment dire
00:38:17le cordon sanitaire
00:38:17nous on n'ira pas faire
00:38:18d'alliance de terrain
00:38:19on n'ira pas faire
00:38:21d'alliance de programme
00:38:22ou je ne sais pas quoi
00:38:23mais par contre
00:38:24ils viennent sur une idée
00:38:26qui est portée par
00:38:27Edouard Philippe
00:38:28qui a déjà été exprimée
00:38:29on ne va pas
00:38:30on l'avait exprimée
00:38:31un peu avant quand même
00:38:32l'idée
00:38:32En tout cas Edouard Philippe
00:38:33le remet dans le débat public
00:38:35en juin 2023
00:38:36Et effectivement
00:38:37et depuis
00:38:38il y a d'autres qui le disent
00:38:40Thierry Mariani
00:38:41je vous donne la parole
00:38:41dans une seconde
00:38:42d'abord on file
00:38:43à l'Assemblée nationale
00:38:43Alexis Corbière
00:38:44vous êtes député écologiste
00:38:45et social de la Seine-Saint-Denis
00:38:47fondateur de l'après
00:38:48comment vous avez perçu
00:38:50comment vous avez reçu
00:38:51finalement le vote
00:38:52de cette résolution
00:38:53du RN ce matin
00:38:54on l'a dit
00:38:54par le RN
00:38:55le parti d'Éric Ciotti
00:38:56les députés républicains
00:38:57et donc les députés
00:38:58du parti Horizon
00:38:59ça signifie quoi pour vous ?
00:39:00Quelque chose de grave
00:39:01qui doit pas être un précédent
00:39:04qui annonce
00:39:05d'autres moments aussi graves
00:39:07qu'est-ce que je veux dire
00:39:08le spectacle qu'on avait
00:39:09tout à l'heure
00:39:10je veux le décrire
00:39:11le Rassemblement national
00:39:12a agrégé d'ores et déjà
00:39:13le petit parti de M. Ciotti
00:39:15a eu aujourd'hui
00:39:17l'appui de M. Wauquiez
00:39:18pour voter un texte
00:39:19qui est un texte en vérité
00:39:20de tension
00:39:21xénophobe
00:39:22avec l'Algérie
00:39:23non pas pour régler des problèmes
00:39:24moi je réclame
00:39:25la libération de Boilem Sansal
00:39:26la libération de Christophe Gleize
00:39:28je ne considère pas
00:39:29que nous avons à être alignés
00:39:30sur le gouvernement algérien
00:39:31mais la remise en cause
00:39:32de ce texte
00:39:33lui
00:39:33avec des propos provocateurs
00:39:35qui ont eu lieu
00:39:36où tout était dit
00:39:36insécurité
00:39:37etc
00:39:38qui était assimilé
00:39:40aux relations
00:39:41que nous avons
00:39:41avec les Algériens
00:39:42est absolument scandaleux
00:39:43donc
00:39:44premièrement
00:39:45le fait politique
00:39:46c'est qu'ils réussissent
00:39:47à agréger la droite
00:39:48avec eux
00:39:48et j'ai peur que ça annonce
00:39:49quelque chose
00:39:50qui y compris
00:39:51dans les prochaines échanges électorales
00:39:52peut avoir lieu
00:39:53notamment au second tour
00:39:54deuxièmement
00:39:55je note l'inconséquence
00:39:56de ce que je vais appeler
00:39:57le macronisme
00:39:58M. Attal absent
00:39:59M. Féno absent
00:40:00c'est-à-dire
00:40:00les présidents
00:40:01des groupes Modem
00:40:02les présidents du groupe
00:40:03EPR
00:40:04qui n'étaient pas là
00:40:05qui étaient peu présents
00:40:06et leurs présidents
00:40:07même pas là
00:40:07donc il y a une absence
00:40:09de mobilisation
00:40:10face à un texte
00:40:11du rassemblement national
00:40:12alors que je rappelle
00:40:13que beaucoup de gens
00:40:13avaient voté au second tour
00:40:15pour M. Macron
00:40:16pour faire barrage
00:40:17au rassemblement national
00:40:18on voit aujourd'hui
00:40:18qu'il ne va leur rien
00:40:19troisième leçon
00:40:20je pense que nous
00:40:22nous avons fait bloc
00:40:22l'ensemble de la gauche
00:40:23nous aurions pu même d'ailleurs
00:40:24être encore plus mobilisés
00:40:26la seule manière
00:40:27et c'est la leçon
00:40:28que je veux tirer
00:40:28de faire face
00:40:29à cette montée
00:40:30du rassemblement national
00:40:31c'est que nous soyons
00:40:32la gauche
00:40:32et les écologistes
00:40:33unis
00:40:34faire bloc
00:40:34et mobiliser fortement
00:40:36donc pas de division
00:40:37à l'heure actuelle
00:40:38vous aurez compris
00:40:38à quoi je veux en venir
00:40:39nous devons traverser
00:40:40la période politique
00:40:41qui est devant nous
00:40:41en comprenant la menace
00:40:43la puissance de la menace
00:40:44de l'extrême droite
00:40:45qui agrège la droite
00:40:46avec elle
00:40:46en étant unis
00:40:47la division aujourd'hui
00:40:49fera le jeu
00:40:49de Marine Le Pen
00:40:50et je crois que c'est
00:40:51un moment important
00:40:52politiquement
00:40:52dont nous devons
00:40:53les gens comme moi
00:40:54tirer la leçon
00:40:55unité
00:40:56mobilisation
00:40:57face à l'extrême droite
00:40:58qui aujourd'hui
00:40:59est en train de réaliser
00:41:00cette union des droites
00:41:02c'est à dire
00:41:02qu'elle agrège
00:41:03elle s'attélise
00:41:04notamment ce qui était
00:41:05la droite traditionnelle
00:41:06Thierry Marianne
00:41:07et vous dites quoi
00:41:08ça y est c'est parti
00:41:09c'est l'union des droites
00:41:10derrière le RN ?
00:41:11Je dis d'abord
00:41:11que c'est une bonne nouvelle
00:41:12pour la France
00:41:12parce que si vous permettez
00:41:13qu'est-ce qui a été voté ?
00:41:15Il y a un accord
00:41:15qui est en réalité
00:41:16une déclaration
00:41:17où la France
00:41:18en 1968
00:41:19prenait seul
00:41:21des engagements
00:41:21à savoir
00:41:22donner des conditions
00:41:23qui facilitaient
00:41:25l'immigration
00:41:25et le séjour
00:41:26pour les Algériens
00:41:27et en échange
00:41:28on ne demandait rien
00:41:29à l'Algérie
00:41:29aujourd'hui
00:41:30cette déclaration
00:41:31selon le Parlement
00:41:34devrait être annulée
00:41:35on verra ce que fait
00:41:35le gouvernement
00:41:36et donc d'abord
00:41:37c'est ça
00:41:38c'est à dire
00:41:38c'est de dire
00:41:39on reprend notre destin
00:41:40en main
00:41:41et on a un gouvernement
00:41:42algérien
00:41:42qui se moque de nous
00:41:43qui n'accepte
00:41:44de reprendre
00:41:45aucun de ces délinquants
00:41:46et on refuse
00:41:47de continuer
00:41:47à appliquer cela
00:41:48après pour la politique française
00:41:49moi j'ai envie de vous dire
00:41:50oui c'est une victoire
00:41:52du Rassemblement National
00:41:53mais bien plus important
00:41:54c'est une victoire
00:41:54de la cohérence
00:41:55pourquoi ?
00:41:56parce qu'en réalité
00:41:57je sais que certains
00:41:58comme M. Corbière
00:41:59cherchent à caricaturer
00:42:00en disant
00:42:01c'est un accord
00:42:02entre certains partis
00:42:03de droite
00:42:04etc.
00:42:05en réalité
00:42:05il y avait des gens
00:42:06qui depuis des mois
00:42:07d'autres depuis des années
00:42:09je rappelle que
00:42:10le Rassemblement National
00:42:11depuis plus de 10 ans
00:42:12demande à la dénonciation
00:42:13de cet accord
00:42:14qui disait
00:42:15il faut dénoncer cet accord
00:42:16et bien aujourd'hui
00:42:16moi je remercie
00:42:18d'abord bien sûr
00:42:18les collègues
00:42:19du Rassemblement National
00:42:20mais je félicite aussi
00:42:21les députés de droite
00:42:22qui ont voté en cohérence
00:42:24parce qu'ils demandaient
00:42:24la même chose
00:42:25or ce qui est extraordinaire
00:42:26aujourd'hui en France
00:42:27c'est que jusqu'à présent
00:42:29quand une bonne idée
00:42:30est proposée par un adversaire
00:42:31la tradition
00:42:32c'est de ne pas la voter
00:42:34au Parlement
00:42:34et bien au Parlement européen
00:42:36puisque moi-même
00:42:37je suis député européen
00:42:38je peux vous dire
00:42:38que souvent
00:42:39on vote des amendements
00:42:40qui ne sont pas de notre parti
00:42:41mais parce qu'ils vont
00:42:42dans le bon sens
00:42:42Marine Le Pen
00:42:43n'a pas caché sa satisfaction
00:42:44écoutez-la au micro
00:42:45de nos équipes de BFM TV
00:42:46à l'Assemblée Nationale
00:42:47Je salue une victoire
00:42:50et je remercie les groupes
00:42:52d'être restés en cohérence
00:42:53avec leurs opinions
00:42:54et en revanche
00:42:56je me permets d'être critique
00:42:58à l'égard de groupes
00:42:59qui se sont opposés
00:43:01aujourd'hui
00:43:01à la suppression
00:43:02de la convention
00:43:03franco-algérienne
00:43:04alors même
00:43:04qu'ils ont indiqué
00:43:05dans les médias
00:43:06qu'ils étaient opposés
00:43:08à cette convention
00:43:09et je pense évidemment
00:43:10à M. Attal
00:43:11Alors Marine Le Pen
00:43:12Marie Chantray
00:43:13parle de Gabriel Attal
00:43:14Gabriel Attal
00:43:14qui avait pourtant dit
00:43:15dans une tribune au Figaro
00:43:16au début du mois de janvier 2025
00:43:17qu'il était pour dénoncer
00:43:19ses accords
00:43:19il n'était pas à l'Assemblée
00:43:20aujourd'hui
00:43:21et il y a une bonne partie
00:43:22des députés de son groupe
00:43:24qui ont voté
00:43:24contre cette résolution
00:43:25Oui
00:43:26un tiers seulement
00:43:27des députés de Gabriel Attal
00:43:29étaient dans l'hémicycle
00:43:30et étaient présents
00:43:31et ont participé
00:43:32ou pas d'ailleurs au vote
00:43:33parce que vous pouviez
00:43:34vous abstenir
00:43:35les deux tiers
00:43:36des autres députés
00:43:37faisaient autre chose
00:43:38et Gabriel Attal
00:43:39Olivier Faure
00:43:40ils étaient où les macronismes
00:43:41Gabriel Attal
00:43:42absent point d'exclamation
00:43:43Et Gabriel Attal
00:43:45qui est revenu
00:43:46dans l'hémicycle
00:43:46un peu plus tard
00:43:47dans l'après-midi
00:43:48pour continuer l'examen
00:43:49de cette niche parlementaire
00:43:50vous savez
00:43:50le délit de séjour
00:43:52et régulier
00:43:53était mis au vote
00:43:53là il était présent
00:43:55mais clairement
00:43:56relatif
00:43:57j'ai envie de dire
00:43:58malaise
00:43:58dans les rangs
00:43:59d'ensemble
00:44:00pour la République
00:44:01quant au vote
00:44:02de cette résolution
00:44:03encore une fois
00:44:04juste au téléspectateur
00:44:05précision
00:44:06qui a quand même
00:44:06son importance
00:44:06c'est un vote
00:44:07très symbolique
00:44:08politiquement
00:44:09parce qu'on le voit
00:44:10suscite des débats
00:44:11avec des partis
00:44:13qui ont voté
00:44:13cette résolution
00:44:14portée par le RN
00:44:15mais qui n'a aucune valeur
00:44:17contraignante juridiquement
00:44:19demain ne vont pas
00:44:20être dénoncés
00:44:21les accords de 68
00:44:21avec l'Algérie
00:44:22c'est une forme
00:44:23d'alerte au gouvernement
00:44:24c'est de dire en gros
00:44:25il faut que vous vous saisissiez
00:44:27de ce sujet
00:44:27d'ailleurs ce soir
00:44:28c'est Bruno Retailleau
00:44:29qui sort un communiqué
00:44:30pour les Républicains
00:44:32et qui a ses mots
00:44:33dans ce communiqué
00:44:34je me félicite
00:44:35que l'Assemblée
00:44:35ait aujourd'hui
00:44:36adopté cette résolution
00:44:37et il appelle
00:44:38le président de la République
00:44:40à assumer avec fermeté
00:44:41son rapport
00:44:43avec l'Algérie
00:44:43il demande d'aller plus loin
00:44:44et prendre en compte
00:44:45ce qui a été fait
00:44:45aujourd'hui à l'Assemblée
00:44:46alors justement
00:44:47Bruno je vous donne
00:44:47la parole dans une seconde
00:44:48mais écoutons le premier ministre
00:44:49Sébastien Lecornu
00:44:50il était en déplacement
00:44:51dans la Manche
00:44:51et il s'exprimait
00:44:52sur ce sujet
00:44:53sur ce vote
00:44:54et sur le fait
00:44:55d'être dénoncé
00:44:55ou pas ses accords
00:44:56avec l'Algérie
00:44:57la question de la relation
00:44:59de sécurité
00:44:59entre Paris et Alger
00:45:01est absolument clé
00:45:02si votre question
00:45:03c'est est-ce qu'il faut
00:45:04abroger
00:45:04l'accord de 68
00:45:06je vais vous répondre
00:45:08autrement
00:45:08je pense qu'il faut
00:45:09le renégocier
00:45:10il faut le renégocier
00:45:12parce qu'il appartient
00:45:13à une autre époque
00:45:14une autre période
00:45:15et que Dieu sait
00:45:16que je convoque
00:45:17parfois les années 60
00:45:18à titre d'exemple
00:45:19sur certains sujets
00:45:19enfin on voit bien
00:45:20qu'on n'est plus du tout
00:45:21dans la même période
00:45:22Bruno
00:45:23Oui alors c'est important
00:45:24ce qu'il vient de dire
00:45:25le Premier ministre
00:45:25parce qu'on voit bien
00:45:26que c'est un dossier
00:45:28embarrassant déjà
00:45:29de toute façon
00:45:29depuis qu'Edouard Philippe
00:45:31a décidé de le poser
00:45:32sur la table
00:45:33après effectivement
00:45:35que le Rassemblement National
00:45:36l'ait fait le premier
00:45:37parce qu'on voit bien
00:45:38que Sébastien Lecornu
00:45:40il va aller sur le terrain
00:45:41de la renégociation
00:45:41ce qu'il faut dire
00:45:42pour compléter
00:45:43ce que disait
00:45:43M. Mariani
00:45:44c'est que ce traité
00:45:45a eu plusieurs avenants
00:45:46il a été modifié
00:45:47c'est vrai que ce traité
00:45:47il est signé en 68
00:45:49sa mise en oeuvre
00:45:50c'est 69
00:45:52et il y aura
00:45:53plusieurs avenants
00:45:53alors en suivant
00:45:55les gouvernements
00:45:55parfois pour restreindre
00:45:56notamment les visas
00:45:58puisque ce traité
00:45:59permet justement
00:46:00accorde à l'Algérie
00:46:01aux ressortissants algériens
00:46:03une libre circulation
00:46:04et donc des
00:46:05j'allais dire
00:46:06des avantages
00:46:07par rapport
00:46:07à d'autres
00:46:09travailleurs étrangers
00:46:11qui viennent
00:46:11en France
00:46:12et c'est vrai
00:46:13que de ce point de vue là
00:46:14ce qui est posé
00:46:15par cette résolution
00:46:16c'est le fait
00:46:17que cet accord
00:46:18ne correspond plus
00:46:19à l'époque
00:46:20en tous les cas
00:46:21plus à l'époque 68
00:46:22et qu'en 2025
00:46:23il faut le revoir
00:46:24et on voit bien
00:46:25que le Premier ministre
00:46:26ouvre la voie
00:46:27de la renégociation
00:46:28qui est une piste possible
00:46:30à mon avis
00:46:30ça ne plaira pas
00:46:31à ceux qui ont voté
00:46:32aujourd'hui
00:46:32cette résolution
00:46:33et dernier point
00:46:34je pense qu'il faut inscrire ça
00:46:36même si c'est déconnecté
00:46:37d'un élément
00:46:39conjoncturel très important
00:46:41qui est la détention
00:46:42de M. Sansal
00:46:43dans les geôles algériennes
00:46:45depuis presque un an
00:46:46est-ce que ça
00:46:47c'est de nature
00:46:48à refroidir encore
00:46:50le début peut-être
00:46:51de libération
00:46:53possible de M. Sansal
00:46:55dans les jours qui viennent
00:46:56puisqu'on a évoqué
00:46:57la date du 1er novembre
00:46:58qui est une date
00:46:59symbolique en Algérie
00:47:00je ne sais pas
00:47:02je ne connais pas assez bien
00:47:04les arcanes diplomatiques
00:47:05mais c'est quand même
00:47:06un élément important
00:47:07qu'il faut avoir à l'esprit
00:47:08ce n'est pas neutre
00:47:09Marie ?
00:47:10Oui, non, juste un mot
00:47:11sur Gabriel Attal
00:47:12le fait qu'il n'était pas
00:47:13présent dans l'hémicycle
00:47:15ce matin
00:47:15il n'était juste pas là
00:47:17à l'instar d'ailleurs
00:47:18d'autres responsables
00:47:19et de patrons de groupe
00:47:20je pense à Marc Fénaud
00:47:21du Modem
00:47:22il n'était pas là
00:47:23mais en aucun cas
00:47:24cela, en tout cas
00:47:26on nous explique
00:47:26dans ses équipes
00:47:27et son entourage
00:47:28que ça ne présage
00:47:30de ce qu'aurait été
00:47:31ou pas
00:47:32Il ne se dédie pas
00:47:33donc de sa position
00:47:34Absolument
00:47:34et les propos
00:47:36qu'il a tenus
00:47:36quant à ses accords
00:47:37tiennent toujours
00:47:38Il est toujours favorable
00:47:39à la dénonciation
00:47:41de ses accords
00:47:41c'est ce que vous nous dites
00:47:41Et la fermeté
00:47:42qu'il a affichée
00:47:43à l'instar d'Edouard Philippe
00:47:44le patron de Horizon
00:47:45reste les mêmes
00:47:46Ça fait sourire
00:47:47Thierry Mariani
00:47:47à vos côtés
00:47:48Oui, c'était mieux
00:47:49s'il était présent
00:47:50pour voter avec nous
00:47:51voilà, c'est tout
00:47:52J'apportais cette précision
00:47:53d'importance
00:47:54de qui était ou pas
00:47:55présent dans cet hémicycle
00:47:56ce matin
00:47:57Alexis Corbière
00:47:58vous êtes toujours
00:47:58à l'Assemblée Nationale
00:47:59Comment vous réagissez
00:48:01quand vous entendez
00:48:02le Premier ministre lui-même
00:48:03dire qu'il va falloir
00:48:03renégocier ses accords
00:48:05avec l'Algérie ?
00:48:06Non mais ne jouons pas
00:48:07sur les mots tout à l'heure
00:48:08c'est pas la renégociation
00:48:09qui a été discutée
00:48:10c'est l'abrogation
00:48:11avec un vocabulaire
00:48:13il faut que ceux
00:48:13qui nous écoutent
00:48:14aillent voir ce qui s'est passé
00:48:15C'était une tonalité
00:48:16d'explication d'extrême droite
00:48:17L'orateur du Rassemblement National
00:48:19nous a traité
00:48:20toute la gauche
00:48:20de partie de l'étranger
00:48:22de partie de l'Algérie
00:48:23parce que nous n'étions pas
00:48:24d'accord avec lui
00:48:24cette thématique
00:48:25qui réactive des choses
00:48:27qui ont brisé notre pays
00:48:28c'est pas tolérable
00:48:29et tous ceux qui ont voté
00:48:30tout à l'heure
00:48:30cette abrogation
00:48:31sont des irresponsables
00:48:32et M. Retailleur
00:48:34en est l'illustration
00:48:34qui donne le point
00:48:35au Rassemblement National
00:48:36et qui disent désormais
00:48:37qu'il faut
00:48:37avancer vers l'agenda
00:48:40de Mme Le Pen
00:48:41c'est grave
00:48:42ça c'est grave
00:48:43qu'on ne me raconte pas d'histoire
00:48:44après qu'il faille
00:48:45renégocier des accords
00:48:46qu'il faille rediscuter
00:48:47de nos relations
00:48:48avec l'Algérie
00:48:48oui, mille fois oui
00:48:49mais c'est pas ça
00:48:50qui a été voté tout à l'heure
00:48:51ce qui a été voté ce matin
00:48:52c'est un discours très dur
00:48:54j'invite chacun
00:48:54à écouter ce qui a été dit
00:48:56qui vise à considérer
00:48:57que les plus d'un million
00:48:57d'Algériens
00:48:58de Franco-Algériens
00:48:59sont en quelque sorte
00:49:00des profiteurs
00:49:01qu'ils auront une situation
00:49:02particulière
00:49:03davantage etc
00:49:04c'est extrêmement agressif
00:49:05comme ça
00:49:06on ne construit pas
00:49:06des relations
00:49:07avec ce grand pays
00:49:09qu'est l'Algérie
00:49:09et en plus
00:49:09on n'aide pas à mon avis
00:49:10à sortir nos compatriotes
00:49:12de la prison en Algérie
00:49:14mais que les choses
00:49:15moi je ne veux pas
00:49:16qu'on prenne les gens
00:49:16pour des imbéciles
00:49:17ceux qui ce matin
00:49:19ont soit voté
00:49:20avec le Rassemblement National
00:49:21sont pas venus
00:49:22portent la responsabilité
00:49:23d'une victoire
00:49:24qui ouvre une dynamique
00:49:26voilà
00:49:26et c'est irresponsable
00:49:27et j'invite même
00:49:28M. Valtou
00:49:30ou la droite qui est là
00:49:30vous vous ferez dévorer
00:49:31par le Rassemblement National
00:49:32dévorer
00:49:33donc je crois que
00:49:34la seule digue de résistance
00:49:35aujourd'hui
00:49:36c'est nous la gauche
00:49:37et les écologistes
00:49:38dans l'unité
00:49:39il n'y a pas d'autre solution
00:49:40il n'y a pas d'autre chemin
00:49:41et je suis très inquiet
00:49:42de voir qu'aujourd'hui
00:49:43M. le Premier ministre
00:49:44en quelque sorte
00:49:45l'a encore donné le point
00:49:47ou s'inscrit
00:49:48dans une espèce
00:49:49de mouvement
00:49:50qui vise à considérer
00:49:51qu'après tout
00:49:51ce que dit le Rassemblement National
00:49:53il faut voir comment
00:49:53on le met en oeuvre
00:49:54c'est un bouleversement politique
00:49:57merci beaucoup Alexis Corbière
00:49:58Frédéric Valtou
00:49:59qu'est-ce que vous répondez
00:50:00à Alexis Corbière
00:50:01qui dit
00:50:02que vous allez vous faire manger
00:50:03de toute façon
00:50:04par le Rassemblement National
00:50:05et que vous leur ouvrez
00:50:05une dynamique
00:50:06non mais il y a une espèce
00:50:07de vision fantasmée
00:50:09de ça
00:50:09qui n'a aucun sens
00:50:12il n'y a aucune dynamique
00:50:13il n'y a aucune
00:50:14ils sont quand même
00:50:15à plus de 35%
00:50:16les sondages
00:50:16il faut faire attention
00:50:16il n'y a aucune dynamique
00:50:18de rassemblement
00:50:19autour du Rassemblement National
00:50:21en tout cas
00:50:21du côté de
00:50:22regardez le sondage
00:50:23via Voice
00:50:24juste un moment
00:50:24regardez le sondage
00:50:25via Voice
00:50:26publié ce soir
00:50:26par nos confrères
00:50:28de Libération
00:50:28qui indique
00:50:29c'est important
00:50:30que près de 54
00:50:32plus d'un Français
00:50:33sur deux
00:50:3354% des Français
00:50:35interrogés
00:50:35disent qu'ils pourraient
00:50:36voter pour le Rassemblement
00:50:38National à l'avenir
00:50:39est-ce que vous n'êtes pas
00:50:39en train de leur faire
00:50:40la courte échelle ?
00:50:41mais pas du tout
00:50:41attendez
00:50:42dans quelques jours
00:50:43on va avoir des amendements
00:50:44de l'extrême gauche
00:50:45sur la réforme des retraites
00:50:46qui vont sans doute être votées
00:50:47par le Rassemblement National
00:50:48on fera des plateaux
00:50:49de télévision
00:50:49et c'est déjà arrivé
00:50:51plein de fois
00:50:51depuis deux ans
00:50:53on fera les plateaux
00:50:54de télévision
00:50:54pour parler d'une dynamique
00:50:55des extrêmes
00:50:56qui se réunissent
00:50:57pour essayer
00:50:58tout ça n'a pas de sens
00:50:59on est dans une assemblée
00:51:01où il y a trois blocs
00:51:01et parfois
00:51:03il y a des idées
00:51:03effectivement
00:51:04qui portées par les uns
00:51:06souhaitées par les uns
00:51:07sont portées par d'autres
00:51:08et bien à ce moment-là
00:51:09il n'y a aucune raison
00:51:10on aurait l'air vraiment
00:51:12de couillon
00:51:12si ce soir
00:51:13on n'avait pas voté
00:51:13cette abrogation
00:51:15ou cette renégociation
00:51:16du traité franco-algérien
00:51:18que l'on demande
00:51:19depuis des années
00:51:20enfin ça n'aurait aucun
00:51:21sens
00:51:21de là à dire
00:51:22que tout d'un coup
00:51:23ça recompose
00:51:24la vie politique
00:51:25ça n'a aucun sens
00:51:26Bruno le disait
00:51:26espère comme ça
00:51:28peut-être qu'on oublie
00:51:29les tensions
00:51:30qui aujourd'hui
00:51:31traversent la gauche
00:51:32mais franchement
00:51:33ça n'a aucun sens
00:51:34Bruno le disait tout à l'heure
00:51:35effectivement
00:51:35c'est une résolution
00:51:36ça n'a pour l'instant
00:51:37rien de contraignant
00:51:38néanmoins
00:51:40on n'est peut-être pas encore
00:51:41à l'union des droites
00:51:42mais il y a quand même
00:51:42des petits cailloux
00:51:43qui sont jetés
00:51:44qui sont franchis
00:51:45ou pas
00:51:45ou on va trop loin
00:51:46quand on dit ça
00:51:46il y a quand même
00:51:47quelque chose
00:51:47qui est en train de bouger
00:51:48à droite ces derniers temps
00:51:49je pense qu'on va trop loin
00:51:50en affirmant
00:51:51qu'on est sur le chemin
00:51:52de l'union des droites
00:51:53et là on en aurait
00:51:54la première pierre
00:51:55je pense qu'on va trop loin
00:51:56maintenant qu'on soit
00:51:57dans un contexte
00:51:58pour certains
00:51:59des parties
00:52:00de discussion
00:52:01on voit bien
00:52:03il y a quand même eu
00:52:03la scission
00:52:04l'année dernière
00:52:04des LR
00:52:05la partie d'Éric Ciotti
00:52:07qui est passée
00:52:08quand Laurent Bouquet
00:52:09et David Lysnard
00:52:10disent il faut faire
00:52:10une primaire quasiment
00:52:11du centre
00:52:11à Saracnafo
00:52:12de chez Reconquête
00:52:13mais tout le monde
00:52:13ne dit pas ça
00:52:14chez LR
00:52:14Gérard Larcher dit
00:52:15on va de renaissance
00:52:18à Bruno Rotaillot
00:52:20a appelé
00:52:22Bruno Rotaillot
00:52:23à clarifier la position
00:52:24je l'ai bien entendu
00:52:24hier soir
00:52:25donc de toute façon
00:52:25au sein des LR
00:52:26il y a clairement
00:52:27deux camps
00:52:29il y a le camp
00:52:29qui se dit
00:52:30oui on peut élargir
00:52:31notre palette
00:52:32et regarder du côté
00:52:33de Saracnafo
00:52:34Éric Zemmour
00:52:34et peut-être
00:52:35Éric Ciotti évidemment
00:52:36et puis il y en a
00:52:37qui disent
00:52:37c'est non
00:52:38ça s'arrête
00:52:38à Bruno Rotaillot
00:52:40Thierry Mariani
00:52:40vous vous en démordez pas
00:52:42vous criez victoire
00:52:42vous dites
00:52:43c'est une dynamique
00:52:43on est en train
00:52:44de nous ouvrir
00:52:44non non
00:52:45je dis que c'est un choix
00:52:45de cohérence
00:52:46écoutez il y a quelques jours
00:52:48les Républicains
00:52:50ou les Horizons
00:52:51n'ont pas voté la censure
00:52:52nous on a voté la censure
00:52:53donc dire qu'il y a
00:52:54un rapprochement à l'avenir
00:52:55ne grossissons pas un vote
00:52:57par contre je dis
00:52:58je salue
00:52:58ceux qui ont été cohérents
00:53:00voilà
00:53:00c'est tellement rare en politique
00:53:02on était d'accord
00:53:02sur ce sujet
00:53:03voilà c'est tout
00:53:04et ensuite je constate
00:53:06la fuite du Premier ministre
00:53:07quand il dit
00:53:07on va renégocier un accord
00:53:08non il y a une résolution
00:53:10du Parlement
00:53:10le Président de la République
00:53:12est le responsable
00:53:12de la politique étrangère
00:53:13j'espère qu'il écoutera
00:53:15le Parlement
00:53:15c'est ce que demandent
00:53:17les Français
00:53:17merci beaucoup Thierry Mariani
00:53:18merci à tous les quatre
00:53:19d'avoir été avec moi
00:53:20ce soir
00:53:21pour cette première
00:53:22effectivement
00:53:22ce texte
00:53:23que le Rassemblement National
00:53:24a réussi à faire adopter
00:53:26à l'Assemblée Nationale
00:53:27tout de suite
00:53:27c'est l'invité du soir
00:53:29c'est le nouveau ministre
00:53:30de l'Éducation Nationale
00:53:31qui est avec nous
00:53:32il est en train
00:53:32de prendre place
00:53:34Edouard Geffray
00:53:35bonsoir
00:53:36merci d'être avec nous
00:53:37vous êtes le 7ème ministre
00:53:39de l'Éducation
00:53:40depuis 2022
00:53:40c'est vrai que c'est
00:53:41avec les différents gouvernements
00:53:42il y en a eu beaucoup
00:53:43on va évoquer dans un instant
00:53:44la question du budget
00:53:45de l'éducation
00:53:45la situation de l'éducation
00:53:46que vous avez décrite
00:53:47comme particulièrement inquiétante
00:53:49vous avez été nommé
00:53:50le 12 octobre
00:53:51globalement
00:53:52tout le gouvernement
00:53:52a toujours la censure
00:53:53au-dessus de la tête
00:53:54on peut travailler
00:53:54dans ces conditions ?
00:53:56on peut toujours travailler
00:53:57quand on croit dans l'école
00:53:57ce qui est mon cas
00:53:58à la fois au quotidien
00:54:00et puis pour préparer l'avenir
00:54:01donc oui on est au travail
00:54:01alors monsieur le ministre
00:54:02il y a une question
00:54:03qui désormais n'est plus tabou
00:54:05pour les ministres de l'éducation
00:54:06parce que c'est aussi
00:54:06quasiment une question
00:54:07qui est devenue politique
00:54:08c'est celle de dire
00:54:09où leurs enfants
00:54:10sont scolarisés
00:54:11alors vous monsieur le ministre
00:54:12privé ou public
00:54:14ou est-ce que vous avez choisi
00:54:15de scolariser vos enfants ?
00:54:17je crois que vous en avez 5
00:54:17c'est une question
00:54:18très personnelle ça
00:54:20qui touche à la vie privée
00:54:22et que j'ai d'ailleurs défendue
00:54:23dans ma carrière
00:54:23pour les français
00:54:24mais pour être très transparent
00:54:25mes enfants ont fait
00:54:28leur scolarité
00:54:29aussi bien dans le public
00:54:30que dans le privé sous contrat
00:54:31j'ai des proches
00:54:32qui ont exercé
00:54:33aussi bien dans le public
00:54:33que dans le privé sous contrat
00:54:34et très honnêtement
00:54:35pour moi c'est pas la question
00:54:36l'enjeu pour moi
00:54:37c'est de
00:54:37en tant que ministre
00:54:38mon rôle
00:54:38c'est de garantir deux choses
00:54:40c'est l'université
00:54:41de l'enseignement
00:54:41et les programmes sont les mêmes
00:54:42pour tous
00:54:43et c'est de garantir
00:54:45l'université de la protection
00:54:46de la protection des élèves
00:54:48on est là pour instruire
00:54:49et protéger
00:54:49qu'on soit dans le public
00:54:50ou dans le privé sous contrat
00:54:51les règles sont les mêmes
00:54:52de ce point de vue là
00:54:53et il faut les faire respecter
00:54:53donc vous avez dit
00:54:54ils ont fait des allers-retours
00:54:55dans le privé et dans le public
00:54:55puisqu'on en parle
00:54:56et vous choisissez
00:54:57de jouer la transparence
00:54:58effectivement
00:54:59vous avez certains de vos enfants
00:55:01qui sont encore scolarisés
00:55:02dans le privé aujourd'hui ?
00:55:03j'en ai des deux côtés
00:55:05si je peux dire
00:55:06aussi bien dans le public
00:55:07que dans le privé
00:55:07alors est-ce que le message
00:55:08qui est envoyé par cela
00:55:10c'est comme vous mettez des enfants
00:55:11par exemple vous-même
00:55:11ministre de l'éducation
00:55:12dans le privé
00:55:12c'est-à-dire que vous n'avez pas
00:55:13confiance dans le public ?
00:55:15si je n'avais pas confiance
00:55:16dans l'école publique
00:55:16je ne leur aurais pas dédié
00:55:17un tiers de ma vie professionnelle
00:55:18et je ne serais pas ministre aujourd'hui
00:55:19très clairement
00:55:21le reste ça relève
00:55:23de configurations
00:55:24plus ou moins personnelles
00:55:25mais vous comprenez
00:55:25que notamment
00:55:26les syndicats d'enseignants
00:55:28on l'a vu pour les précédents
00:55:29ministres de l'éducation nationale
00:55:31certains de vos prédécesseurs
00:55:32ont jugé que par exemple
00:55:34c'était donné le signal
00:55:35envoyé un symbole
00:55:36qui était de dire
00:55:36l'enseignement public
00:55:37et pas au niveau
00:55:38est-ce que vous comprenez
00:55:39que ça fasse polémique
00:55:40quand un ministre
00:55:41de l'enseignement
00:55:41un ministre de l'éducation nationale
00:55:43dit
00:55:43j'ai parfois mis mes enfants
00:55:44dans le privé
00:55:45et certains de mes enfants
00:55:46sont encore dans le privé
00:55:46vous comprenez que ça puisse
00:55:47choquer certains ?
00:55:49moi je comprends
00:55:50tous les débats
00:55:51mais en l'occurrence
00:55:52je suis le ministre
00:55:53de 12 millions d'élèves
00:55:54de 800 000 professeurs
00:55:55d'un million de 100 000 personnels
00:55:57qui sont aussi bien
00:55:58dans le public
00:55:58que dans le privé
00:55:59sous contrat
00:55:59les enseignements
00:56:01sont par nature les mêmes
00:56:02mais ils doivent être les mêmes
00:56:03les programmes doivent être les mêmes
00:56:04ils doivent être respectés
00:56:04dans ces conditions-là
00:56:06et le reste honnêtement
00:56:07relève
00:56:07mais comme pour
00:56:08dans le fond
00:56:10tous parents
00:56:11vous savez
00:56:11il n'y a pas de brouillon
00:56:12en éducation
00:56:12vous prenez des décisions
00:56:13à un moment donné
00:56:13par rapport à des configurations personnelles
00:56:15voilà
00:56:15mais qu'est-ce que vous répondez
00:56:17à ceux qui ne manqueront pas
00:56:18malgré la transparence
00:56:19dont vous faites
00:56:19effectivement la démonstration
00:56:21ce soir
00:56:22qui ne manqueront pas
00:56:23de dire
00:56:23finalement on a l'impression
00:56:24qu'il y a un discours
00:56:25parfois public
00:56:26sur l'éducation nationale
00:56:27et l'enseignement public
00:56:28et non moins
00:56:28ce ministre
00:56:29même s'il met certains
00:56:30de ses enfants dans le public
00:56:30il en met quand même
00:56:31dans le privé
00:56:31vous répondez quoi à ça ?
00:56:33je réponds en tant que ministre
00:56:35parce que sur quoi
00:56:36je veux agir
00:56:37je veux agir
00:56:38sur le niveau
00:56:39pour tous les élèves
00:56:39je veux agir
00:56:41sur les inégalités scolaires
00:56:42qui sont aujourd'hui
00:56:43très importantes dans le pays
00:56:44et j'ai l'occasion de le dire
00:56:45et je veux agir
00:56:46sur la santé physique
00:56:47et psychique
00:56:47de tous les élèves
00:56:48je suis là pour tous les élèves
00:56:49de ce pays
00:56:49mais pourquoi choisir
00:56:50quand même
00:56:50de dire
00:56:51que certains de vos enfants
00:56:52ont été
00:56:53ou sont scolarisés
00:56:54dans le privé
00:56:55vous vous sentez
00:56:57coupable de quelque chose ?
00:56:59enfin
00:56:59on n'a pas à être coupable
00:57:00de vivre dans un cadre
00:57:03où il y a des libertés
00:57:03qui sont garanties
00:57:04donc non
00:57:05enfin très honnêtement
00:57:06non
00:57:07pour moi une fois encore
00:57:08je ne suis pas là pour ça
00:57:09je ne suis pas là pour ma petite personne
00:57:10je suis là pour servir l'école
00:57:11mais
00:57:11je me permets d'insister
00:57:13est-ce que vous comprenez
00:57:15que ça puisse troubler
00:57:15quand même
00:57:16comme je disais
00:57:17certains syndicats
00:57:17ou d'autres
00:57:18je le comprends
00:57:20et je le respecte
00:57:21après
00:57:22je crois que tout le monde sait
00:57:23que j'ai passé
00:57:24déjà 7 ans
00:57:25en service de l'éducation nationale
00:57:26dans d'autres fonctions
00:57:27que je reviens maintenant
00:57:28en tant que ministre
00:57:29et je suis là pour ça
00:57:30alors
00:57:30on verra effectivement
00:57:31les réactions
00:57:32que ça peut susciter
00:57:32je le disais
00:57:33notamment dans l'enseignant privé
00:57:35suite à l'affaire Betaram
00:57:36votre prédécesseuse
00:57:37Elisabeth Borne
00:57:37avait promis 1000 contrôles
00:57:38dans les établissements privés
00:57:40sous contrat
00:57:40est-ce qu'ils ont été faits
00:57:41ces contrôles
00:57:42on en est où ?
00:57:42oui alors
00:57:43on en a déjà
00:57:43plus de 850 qui ont été faits
00:57:45on sera comme prévu
00:57:46à 1000 contrôles
00:57:47d'ici la fin de l'année
00:57:47et 40% du privé sous contrat
00:57:49aura été contrôlé
00:57:50d'ici 2027
00:57:51c'est-à-dire
00:57:51on est sur la trajectoire
00:57:53et évidemment
00:57:53je m'inscris dans les pas
00:57:54de ma prédécesseuse
00:57:55lors de sa conférence de presse
00:57:56de rentrée
00:57:56justement
00:57:57on parlait de l'enseignement privé
00:57:58le nouveau secrétaire général
00:57:59de l'enseignement catholique
00:57:59a affirmé
00:58:00je cite que
00:58:01dans les établissements privés
00:58:02sous contrat
00:58:02un enseignant doit pouvoir dire
00:58:04une prière avec ses élèves
00:58:06ça étonnait
00:58:07beaucoup de personnes
00:58:07vous êtes d'accord avec ça ?
00:58:09alors moi j'ai une règle
00:58:10qui est très simple
00:58:11si vous voulez
00:58:11moi je suis assez légaliste
00:58:12mon garçon
00:58:13la loi
00:58:14et d'ailleurs le bon sens
00:58:15c'est que
00:58:16le temps d'enseignement
00:58:18c'est le temps d'enseignement
00:58:19l'état rémunère des professeurs
00:58:21dans le privé
00:58:21pour enseigner
00:58:22le temps d'enseignement
00:58:23il ne peut pas servir à autre chose
00:58:24c'est très clair
00:58:24donc pas de prière
00:58:26par les enseignants
00:58:27sur le temps d'enseignement
00:58:28dans les écoles privées
00:58:29sous contrat
00:58:30pas sur le temps d'enseignement
00:58:31si c'est le cas
00:58:32il y aura des sanctions ?
00:58:33de toute façon
00:58:34si le cadre n'est pas respecté
00:58:36c'est comme sur les programmes
00:58:36si le cadre n'est pas respecté
00:58:38il y a effectivement
00:58:39toute une batterie
00:58:40de sanctions possibles
00:58:40mais en l'occurrence
00:58:41la ligne elle est extrêmement claire
00:58:42vous avez dit aussi
00:58:43il y a quelques jours
00:58:43que la situation de l'école
00:58:44est je cite extrêmement inquiétante
00:58:46en termes de niveau
00:58:47d'inégalité et de santé
00:58:48vous évoquiez la santé mentale
00:58:49des plus jeunes effectivement
00:58:51ça fait 7 ans
00:58:52qu'Emmanuel Macron
00:58:53est désormais à l'Elysée
00:58:54est-ce que là
00:58:54vous tirez le bilan
00:58:55finalement de la politique
00:58:56qui a été menée
00:58:56sur le plan de l'éducation nationale
00:58:58depuis 7 ans ?
00:58:59c'est le résultat
00:59:00de la politique menée
00:59:01par Emmanuel Macron
00:59:02et ses ministres
00:59:02que vous décrivez
00:59:03une situation extrêmement inquiétante ?
00:59:04non alors
00:59:05tout n'est pas extrêmement inquiétant
00:59:07mais il faut être lucide
00:59:08et la lucidité
00:59:09c'est la condition
00:59:09pour pouvoir avancer
00:59:10pour pouvoir aussi
00:59:11avoir un peu d'espoir
00:59:12il y a des sujets
00:59:13sur lesquels la situation
00:59:14a objectivement
00:59:15beaucoup progressé
00:59:16ces dernières années
00:59:17si on regarde par exemple
00:59:17dans le premier degré
00:59:18avec le dédoublement des classes
00:59:20notamment en éducation prioritaire
00:59:22on a obtenu des résultats
00:59:23et progressivement
00:59:23les résultats s'améliorent
00:59:25mais il y a aussi des réalités
00:59:26qu'il faut savoir voir en face
00:59:27et d'ailleurs vous remarquerez
00:59:27que j'ai évoqué plusieurs dimensions
00:59:29vous avez par exemple aujourd'hui
00:59:3015% des collèges
00:59:31qui concentrent
00:59:3240% de la très grande
00:59:34difficulté scolaire
00:59:35moi je ne me résous pas
00:59:36à accepter ça
00:59:37et donc il faut évidemment
00:59:38agir prioritairement
00:59:39sur ces 15% d'établissement
00:59:40question courte
00:59:41réponse courte
00:59:42dans le projet de budget
00:59:43il y a 4000 suppressions de postes
00:59:44si je ne dis pas de bêtises
00:59:45qui sont prévues
00:59:46est-ce que ces 4000 suppressions de postes
00:59:49pourraient être renégociées
00:59:50remises en cause
00:59:50et qu'il pourrait y en avoir moins
00:59:51oui ou non ?
00:59:53par définition
00:59:54c'est le parlement qui est souverain
00:59:55nous on a construit
00:59:56un projet de budget
00:59:57qui tient compte
00:59:57d'un effondrement démographique
00:59:59qui n'en tire pas
01:00:00toutes les conséquences
01:00:01loin de là
01:00:01c'est-à-dire qu'on ne suit pas
01:00:02l'effondrement démographique
01:00:03vous dites normalement
01:00:04que ce serait 8000 classes
01:00:04qu'on fermerait
01:00:05mais est-ce que ça veut dire
01:00:05vu l'effondrement démographique
01:00:07que vous dites
01:00:07il faut le comprendre
01:00:08dans les années à venir
01:00:09on fermera des écoles
01:00:10des écoles en tant que telles
01:00:12j'en sais rien
01:00:13ce que je crois
01:00:13c'est qu'on ne peut plus
01:00:14subir chaque année
01:00:15la baisse démographique
01:00:16en se disant
01:00:16il faut supprimer ici
01:00:17il faut supprimer là
01:00:18il faut agir
01:00:19et donc il faut limiter
01:00:21les suppressions de postes
01:00:22contre une démographie
01:00:22il faut en profiter
01:00:23pour remettre des professeurs ailleurs
01:00:25et je vous signale
01:00:25de ce point de vue-là
01:00:26qu'en moyenne
01:00:27on aura 21 élèves par classe
01:00:28à la rentrée prochaine
01:00:29ce qui n'est jamais arrivé
01:00:30dans l'histoire d'un système négatif
01:00:31jamais
01:00:31Merci beaucoup monsieur le ministre
01:00:32d'avoir été l'indiqué
01:00:33de BFM TV ce soir
01:00:35on retrouve tout de suite
01:00:36Maxime Switek
01:00:37en duplex de studio
01:00:39qui se trouve à quelques mètres de moi
01:00:40Maxime
01:00:40puisque ce soir
01:00:41il y a une grande soirée BFM
01:00:43un grand forum avec vous
01:00:44Oui absolument
01:00:48bonsoir Guillaume
01:00:48bonsoir à toutes et à tous
01:00:49on va se poser
01:00:50la question ce soir
01:00:51la question qui revient le plus
01:00:53dans les forums BFM
01:00:54ça concerne les impôts
01:00:56vos impôts
01:00:56où va votre argent
01:00:57c'est la question
01:00:58qui revient systématiquement
01:01:00dans toutes nos émissions
01:01:00et bien ce soir
01:01:01on met les pieds dans le plat
01:01:02on vous a concocté
01:01:03et créé un panel
01:01:05qui sera tout à l'heure
01:01:06autour de moi
01:01:06dans quelques instants
01:01:07ils sont en train de se préparer
01:01:08juste derrière le studio
01:01:09un panel
01:01:10avec des français
01:01:10qui viennent de tous horizons
01:01:11de toutes origines
01:01:12géographiques
01:01:13du nord du sud
01:01:14de l'est et de l'ouest
01:01:15de tous âges aussi
01:01:16de toutes conditions
01:01:18on aura des très riches
01:01:19et des beaucoup plus modestes
01:01:20en plateau
01:01:21une mini France réunie
01:01:22et on va s'interroger
01:01:23donc sur vos impôts
01:01:24sur votre argent
01:01:25où va votre argent
01:01:26rendez-vous à 20h45
01:01:28en direct
01:01:29évidemment sur BFM TV
01:01:30on va suivre ça
01:01:31bien sûr Maxime
01:01:32avec intérêt
01:01:32parce que c'est désormais
01:01:33un rendez-vous hebdomadaire
01:01:34qu'on ne manque pour rien
01:01:35tout de suite
01:01:36c'est d'abord le 20h
01:01:37BFM
01:01:37avec Paola Poirari
01:01:39BFM TV
Recommandations
2:34
|
À suivre
1:02:21
2:17:40
59:09
57:52
1:08:26
59:30
58:51
58:53
59:19
57:26
58:19
58:56
59:21
58:15
58:21
59:26
58:12
59:33
57:45
59:30
59:45
57:30
Écris le tout premier commentaire