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  • il y a 3 mois
Chaque jour, Marc Fauvelle vous accompagne de 19h à 20h dans 60 minutes Fauvelle sur BFMTV.

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00:00Générique
00:00Bonsoir à tous. Il rêve d'unir les droites, de renverser la table.
00:13Il veut une élection présidentielle anticipée.
00:15Lors de la dernière présidentielle, près de 2,5 millions de Français avaient voté pour lui.
00:20Il veut supprimer également France Travail, privatiser les médias publics, supprimer l'aide médicale d'État.
00:25Il promet 60 milliards d'euros d'économie sans prendre un centime dans la poche des Français ni des entreprises.
00:31Il nous dira quelle est sa baguette magique tout à l'heure.
00:33Bonsoir Éric Zemmour.
00:34Bonsoir.
00:35Président de Reconquête, vous étiez le quatrième homme, je disais, il y a quelques...
00:38La dernière élection présidentielle, c'est votre entrée audiovisuelle aujourd'hui.
00:42Merci de la faire sur BFM TV.
00:44Dans 4 jours précisément, François Bayrou ne sera probablement plus à Matignon.
00:49Certains plaident pour un Premier ministre d'une autre couleur politique, d'autres pour une dissolution.
00:53Vous, c'est une élection présidentielle anticipée que vous réclamez.
00:57On va en parler tout à l'heure.
00:59D'abord, simplement pour situer le moment politique que nous traversons.
01:02C'est quoi ? Une petite péripétie de plus ?
01:04Une crise politique ? Une crise de régime ?
01:06Où est-ce que vous mettez le curseur ?
01:08Alors, c'est...
01:09Je vais vous dire, d'après moi, c'est une crise politique
01:12qui peut très bien finalement tourner à la crise de régime.
01:16C'est-à-dire ?
01:17Je m'explique.
01:18Il fait des mois que j'observe cette situation
01:19depuis à peu près la dissolution et l'arrivée de M. Barnier.
01:24Je pense que nous sommes revenus sous la Quatrième République.
01:27C'est-à-dire...
01:28Le régime des partis ?
01:29C'est-à-dire le régime des partis, des gouvernements éphémères,
01:32qui se succèdent,
01:33une incapacité à diriger, à décider, à prendre des décisions difficiles,
01:38et une classe politique qui ne s'occupe plus que de ces petites embruies politiciennes
01:44et qui se déchirent à la fois entre partis et au sein même des partis.
01:47Et cette Quatrième République,
01:52j'essaye de comprendre pourquoi nous sommes revenus,
01:55alors que le général de Gaulle, vous savez,
01:57avait combattu et finalement l'avait abattu.
01:59J'y vois trois raisons fondamentales.
02:03Je vais essayer d'aller très vite, mais...
02:04On va essayer de poser des bases dans cet entretien.
02:06Très bien.
02:07Alors je vous donne les trois raisons, comme ça,
02:09on va pouvoir avancer.
02:10Et qui me paraissent les plus profondes
02:12et les plus inexpugnables.
02:14C'est pour ça que ça peut tomber en crise de régime.
02:17La première, c'est le choix fait dans les années 80-90
02:21par Jacques Chirac, alors président du RPR,
02:24de refuser l'alliance avec Jean-Marie Le Pen.
02:29Et ce qui a fait que la droite à l'époque,
02:32le RPR, l'UDEF, en gros LR aujourd'hui,
02:34a dérivé vers le centre.
02:37La conséquence étant, l'alliance finalement avec la Macronie
02:40et avec les socialistes.
02:41Deuxième raison.
02:41Deuxième raison,
02:43alors là, moins politique et plus démographique,
02:46c'est l'arrivée, depuis la même période,
02:49de millions d'étrangers venus du Sud,
02:52de cultures musulmanes,
02:53qui pour la plupart refusent de s'assimiler.
02:55Mais qu'est-ce qu'ils viennent faire dans la situation politique ?
02:57Mais je vais vous dire pourquoi.
02:58Si vous me laissez parler, vous allez voir.
03:00C'est que pendant un siècle,
03:02le clivage politique majeur a été social.
03:04Est-ce qu'on donne plus aux ouvriers ?
03:06Est-ce qu'on paye plus d'impôts ?
03:07Du milieu du 19e siècle jusqu'aux années 70.
03:10Je pense qu'aujourd'hui, avec l'arrivée de cette population
03:13qui est devenue une société dans la société,
03:15une espèce de peuple dans le peuple,
03:17les questions sont différentes.
03:18Le clivage est devenu identitaire.
03:20La question est,
03:22est-ce que les Français resteront majoritaires sur leur sol ?
03:24Ça, c'est le deuxième clivage.
03:27On va venir au troisième point,
03:28mais quel que soit finalement le problème,
03:31c'est toujours l'immigration de l'autre côté.
03:33Mais parce que c'est fondamental.
03:34La dette, ce sont les immigrés aujourd'hui.
03:36Non, pas du tout.
03:36La décision de François Bayron, ce sont les immigrés ?
03:38Pas du tout.
03:39Mais vous me demandez les raisons profondes.
03:41La troisième.
03:41Je vous dis ça, je vous dis aujourd'hui,
03:43les seuls qui acceptent ce clivage,
03:46qui ne restent pas dans le clivage social d'avant
03:48qui est dépassé,
03:49c'est d'un côté LFI,
03:51qui est le parti de l'immigration musulmane,
03:53et de l'autre conquête,
03:54qui est le parti des Français
03:55qui veulent que la France reste la France.
03:57Troisième raison.
03:58Troisième crise.
04:00La crise due au Conseil constitutionnel.
04:03C'est-à-dire que le Conseil constitutionnel
04:05est devenu une espèce de théocratie,
04:08de grand-prêtre qui dirige tout,
04:10qui se mêle de tout,
04:11qui impose les choses au gouvernement
04:13et qui ont remplacé le gouvernement et le Parlement,
04:16en tout cas qui le dirige.
04:17C'est à la fois un déni de démocratie,
04:19car on n'a jamais voté pour ces gens,
04:21qu'on connaît à peine.
04:22Et c'est aussi un coup d'État,
04:23un coup d'État de droit,
04:24puisque la Constitution...
04:26Un coup d'État de droit qui dépend de la Constitution.
04:28Non, pas du tout, pas du tout, pas du tout.
04:30La Constitution n'avait jamais...
04:31Pardonnez-moi.
04:32La Constitution n'avait jamais prévu
04:34que le Conseil constitutionnel
04:36pût juger au fond des lois.
04:39Le général de Gaulle ne l'aurait jamais permis.
04:41D'ailleurs, cette évolution a commencé après sa mort.
04:43Il disait lui-même...
04:45Il disait lui-même...
04:45Et j'ai fini.
04:46Il disait lui-même...
04:47On lui posait la question à l'époque.
04:48Déjà, la question se posait dès les années 50.
04:50Et il disait, en France,
04:52la Cour suprême, c'est le peuple.
04:54Question toute simple.
04:55Réponse courte, Éric Zemmour.
04:56Que feriez-vous lundi prochain si vous étiez député ?
04:59Pour la confiance, contre la confiance ou abstention ?
05:01Je ne vote pas la confiance à François Bayon.
05:03Vous voteriez contre ?
05:04Oui, ça me paraît évident.
05:05Vous le renverseriez ?
05:06Vous seriez ce que Bruno Retailleau appelle
05:08un incendiaire de la République ?
05:09C'est lui-même qui s'est renversé.
05:11Ce n'est pas un incendiaire de la République.
05:12Il a pris les choses à l'envers.
05:15Il a demandé la confiance à des gens
05:17qu'il ne pouvait pas lui donner.
05:18Alors qu'évidemment, il fallait d'abord
05:20présenter quelque chose,
05:21attendre qu'il y ait une motion de censure,
05:23parce que là, il aurait pu avoir des gens
05:24qui se seraient retenus.
05:25Ben oui.
05:26Non.
05:26Ce n'est pas un peu chevaleresque de sa part ?
05:28Ce n'est pas un peu courageux de sa part
05:29de mettre ça dans ce sens-là ?
05:30Non.
05:31Non.
05:31Excusez-moi.
05:33Non.
05:34Se faire tuer pour rien,
05:35ce n'est pas chevaleresque,
05:36c'est bête.
05:37Se faire tuer pour rien.
05:38Il lui reste tranquillement
05:39de se faire renverser dans un mois.
05:40Non.
05:41Vous n'avez pas écouté.
05:42Ce n'est pas...
05:43On parlait de constitution.
05:45Le 49.1 n'est pas le 49.3.
05:47Le 49.1...
05:48Je précise pour nos téléspectateurs,
05:50c'est l'article qu'a sorti François Bayrou
05:51pour demander un vote de confiance.
05:52Le 49.3, c'est quand une opposition
05:54réclame la tête d'un Premier ministre...
05:56À partir d'un texte.
05:57...étendre de l'enverser à partir d'un texte.
05:58Voilà.
06:01Même chose, parce que sur le 49.3,
06:04il peut y avoir des abstentions
06:06qui sauvent le Premier ministre
06:08et le texte est considéré comme adopté.
06:10En l'occurrence, le budget.
06:11C'est toute l'habileté du 49.3.
06:13Le 49.1, c'est le régime parlementaire classique,
06:16c'est-à-dire on demande la confiance,
06:17il n'y a pas de majorité pour la confiance,
06:19on perd.
06:20Vous voyez, ce n'est pas la même chose.
06:21Donc, c'est une maladresse,
06:23c'est une inhabileté.
06:24Le Parti socialiste estime que c'est à lui,
06:26aujourd'hui, de gouverner la France
06:28avec une sorte de pacte de non-agression
06:30des partis du centre actuel.
06:33Est-ce que pour vous, Olivier Faure,
06:35il serait un bon Premier ministre ?
06:37Il ne serait pas plus un bon Premier ministre
06:42que Michel Barnier et que François Bayrou.
06:44Mais pas un moins bon Premier ministre ?
06:46Pas un moins bon, puisque je vous ai dit tout à l'heure,
06:49on est sous la quatrième.
06:50Sous la quatrième, qui gouvernait ?
06:51C'était ce qu'on appelait la troisième force,
06:53c'est-à-dire des socialistes,
06:54des démocrates chrétiens et des radicaux.
06:56Aujourd'hui, qui gouverne ?
06:58C'est la troisième force,
06:59c'est-à-dire ce qu'on appelle le bloc central,
07:00c'est-à-dire des socialistes,
07:01des chrétiens démocrates,
07:02Bayrou, Retailleau et d'autres.
07:06Si un socialiste est Premier ministre,
07:08c'est la même majorité, en vérité,
07:09que si c'est un démocrate chrétien.
07:11Ce ne serait pas anormal pour vous
07:12qu'un Premier ministre arrive à Matignon ?
07:13Ce sont les mêmes.
07:15Ils sont ensemble.
07:16Ils sont dans le bloc central.
07:17Ce n'est pas la même chose.
07:17Le programme de François Bayrou
07:18et le plan d'économie de François Bayrou,
07:20ce n'est pas exactement la même chose que le parti.
07:22La taxe Zuckman n'est pas dans le projet de François Bayrou
07:24ou alors j'ai raté quelque chose.
07:25Vous avez raison.
07:27Sinon, d'ailleurs, il serait entendu depuis longtemps.
07:29Non, non, non.
07:29Vous confondez des nuances
07:31dans une même majorité, un même bloc.
07:35Et un vrai clivage.
07:37Moi, je pense que je vous les ai décrits.
07:39Le vrai clivage politique du XXIe siècle
07:42en France et dans toute l'Europe est identitaire.
07:45Là, on est dans les nuances
07:47d'une vieille politique
07:49qui est dépassée, en vérité.
07:51Ce n'est plus le sujet.
07:52D'ailleurs, vous allez voir,
07:53il va y avoir des ministres LR
07:54et il va y avoir des ministres socialistes
07:56et il va y avoir des ministres du Bloc de Renaissance, etc.
07:59On n'en sait rien pour l'instant.
08:00Il y a un autre scénario, Éric Zemmour,
08:01qui serait moins probable pour dire les choses,
08:04qui serait qu'Emmanuel Macron
08:05appelle à Matignon
08:06un représentant de la première force politique
08:08à l'Assemblée nationale,
08:09c'est-à-dire le Rassemblement national.
08:12Est-ce que...
08:12C'est une idée, par exemple,
08:13qui est relayée par l'ancien ministre Thierry Breton
08:15qui dit, après tout,
08:16c'est le tour du RN.
08:18Est-ce que ce serait une bonne idée ?
08:20Vous faites la même moue
08:21que quand je vous pose la question sur Olivier Faure.
08:23Exactement la même.
08:24C'est pareil.
08:24C'est Blanc-Bonnet, Bonnet-Blanc,
08:25le RN et Olivier Faure ?
08:26Je ne dis pas que c'est pareil.
08:27Ils ne sont pas dans le bloc central.
08:29Je distingue quand même.
08:29C'est votre famille, non ?
08:30Non, ce n'est pas ma famille politique.
08:32Le RN, ce n'est pas votre famille ?
08:33C'est le bloc national.
08:34Nous sommes dans le même bloc.
08:36C'est le même bloc,
08:37mais pas la même famille.
08:38Oui, ce n'est pas la même chose.
08:39Je ne suis pas au Rassemblement national.
08:40Je n'ai pas ma carte au Rassemblement national.
08:42Ce n'est pas mon histoire.
08:43Je n'ai pas été au Front national,
08:45même si j'avais une amitié réciproque
08:47avec Jean-Marie Le Pen.
08:48Mais un Jordan Bardella, par exemple,
08:49il est plus proche de vos idées
08:51que ne l'était Marine Le Pen.
08:52Il est plus libéral.
08:53Je ne sais pas très bien
08:54le libéralisme de Jordan Bardella.
08:56Vous savez, je pense
08:56que c'est plutôt un jeu de rôle.
08:58Je suis désolé.
08:59Je pense beaucoup aux électeurs
09:00du Rassemblement national.
09:01Quand il écrit au chef d'entreprise,
09:03je vous rassure,
09:04ça sera bien.
09:04Je pense que c'est un jeu de rôle.
09:05Marine Le Pen est socialiste,
09:08donc Jordan Bardella se dit libéral.
09:10Marine Le Pen dit
09:11les dépenses,
09:12les baisses de dépenses de fonctionnaires,
09:14c'est un truc de droite.
09:15Jordan Bardella dit non,
09:16il faut baisser les dépenses.
09:17Marine Le Pen dit
09:18je n'ai rien de commun avec Millet,
09:20vous savez, le libéral argentin.
09:22Et Jordan Bardella,
09:24on est presque à dire à Fuera.
09:25Je pense que c'est un jeu de rôle
09:27politicien.
09:28Je pense,
09:29et je pense encore une fois
09:30aux électeurs du Rassemblement national
09:31et tout le bloc national.
09:33Alors là, vous avez raison,
09:34c'est ma famille.
09:35Et ces gens-là sont trompés.
09:37Moi, je ne veux pas les tromper.
09:38Une ligne,
09:39je n'en ai pas deux.
09:40Je ne fais pas du en même temps.
09:41Est-ce à dire que vous pourriez
09:42ou pas travailler avec Jordan Bardella
09:44s'il est Premier ministre ?
09:45Mais il ne me...
09:47Même bloc,
09:48pas la même famille.
09:48C'est le même bloc.
09:49Ça ne veut pas dire
09:50que ce n'est pas le même parti.
09:50S'il arrive à Matignon,
09:51est-ce que vous travaillez avec lui ou pas ?
09:52Mais moi, je ne suis pas député,
09:53donc je n'ai pas ce choix à faire.
09:55Non, pardon.
09:55Il peut vous appeler
09:56même si vous n'êtes pas député.
09:57Pour être ministre,
09:57il n'y a pas besoin d'être député,
09:58il ne vous appellera pas.
09:59Non.
09:59Mais vous souhaiteriez
10:01travailler avec lui ou pas ?
10:03Non, mais attendez.
10:04Moi, je ne rentre pas
10:05dans ces considérations.
10:06Vous m'excuserez.
10:07Je ne réponds qu'aux questions sûres.
10:09Ça, c'est des hypothèses à la noix.
10:11Vous me permettrez bien ?
10:11Je ne vous crois pas.
10:12Eh bien, vous avez tort.
10:13Eh bien, vous avez tort.
10:15Votre présence,
10:16si le RN arrive à Matignon
10:16ou celle de Sarah Knafo ?
10:18Vous n'y réfléchissez pas ?
10:19Vous n'y avez pas pensé ?
10:20Une seconde ?
10:20Pas du tout,
10:21parce que je ne pense pas
10:21que le RN arrivera à Matignon.
10:24Bon.
10:25Vous plaidez, Éric Zemmour,
10:26depuis des années et des années
10:27pour l'union des droites.
10:29Et pourtant,
10:30y compris même,
10:31là encore,
10:31il y a quelques secondes,
10:32quand vous dites
10:32Marine Le Pen est socialiste,
10:33chez vous,
10:33ce n'est pas tout à fait
10:34des louanges que vous lui envoyez.
10:36Vous l'avez dit socialiste,
10:36il y a quelques instants.
10:37Voici ce que vous disiez
10:38du Rassemblement national
10:39il y a quelques jours
10:40dans les colonnes
10:41du journal du dimanche.
10:42« Son positionnement,
10:44ni droite ni gauche,
10:44l'empêchera de résoudre
10:45les problèmes auxquels
10:46la France fait face.
10:47Les temps de tempête
10:48requièrent des solutions radicales,
10:49pas des demi-mesures,
10:50des caractères bien trempés,
10:52pas des timorés. »
10:53Marine Le Pen,
10:54elle est timorée.
10:56Je pense que oui.
10:57Je pense qu'elle a une stratégie
10:59qu'elle qualifie elle-même
11:00d'ailleurs de dédiabolisation.
11:03Elle a passé la campagne présidentielle
11:05à dire que j'étais brutal,
11:08excessif, etc.
11:09Qu'elle, elle était modérée.
11:11Je pense que c'est une erreur.
11:13Aujourd'hui, vous savez,
11:14il y a des temps pour tout.
11:16Il y a des temps
11:16pour des tempéraments modérés,
11:18il y a des temps
11:18pour des tempéraments radicaux.
11:20Parce que la radicalité,
11:22c'est aller à la racine des problèmes.
11:24Moi, je pense qu'aujourd'hui,
11:26aujourd'hui,
11:27les Français sont mûrs
11:28et la situation est suffisamment grave
11:29pour des solutions radicales
11:32et non pas des concessions permanentes.
11:34Je pense que le Rassemblement national
11:35passe son temps au-delà
11:37de sa ligne socialiste en économie.
11:41Parce que, vous savez,
11:44on peut mettre sur un drapeau tricolore
11:46si on est socialiste,
11:47on reste socialiste.
11:48Donc, moi, je ne suis pas socialiste
11:50en économie.
11:51Et en plus, je pense que sur
11:53l'islamisation du pays,
11:56elle a des positions
11:57que je trouve timorées.
11:59Voilà, c'est tout.
11:59Éric Zembro, la dernière fois
12:00que vous vous êtes parlé
12:01avec Marine Le Pen,
12:02c'était quand ?
12:03En juin 2021.
12:06Il y a quatre ans ?
12:06Oui.
12:07Plus aucun contact avec elle depuis...
12:08Non, je l'ai eu au téléphone
12:09le lendemain du premier tour
12:12de l'élection 2022
12:14parce qu'elle a tenu
12:15à me remercier.
12:15Elle avait raison d'ailleurs
12:16parce que j'avais appelé
12:18à voter pour elle
12:18au second tour
12:21sans négociation aucune.
12:23sans négociation aucune.
12:25Ce qu'elle n'avait pas fait,
12:26elle, contre Nicolas Sarkozy
12:28en 2012,
12:28ce qui nous a coûté
12:30cinq ans de François Hollande
12:31et dix ans d'Emmanuel Macron.
12:32Aucun contact non plus
12:33avec Jordan Bardella ?
12:34Aucun contact non non.
12:35Mais du coup, vous avez l'affaire
12:36avec qui, l'union des droites ?
12:37Avec vous ?
12:38Ou vous-même ?
12:39Non, non, pas du tout.
12:40Pas du tout.
12:41Il y a un parti
12:42qui pèse 30% aujourd'hui
12:43et vous dites
12:44le téléphone, visiblement,
12:45ne passe pas, ne passe plus
12:47et de toute façon,
12:47ils sont socialistes.
12:48Attendez.
12:48Avec qui vous faites l'union ?
12:49Attendez.
12:49Oui.
12:49Marine Le Pen
12:53n'a pas souhaité
12:55faire une alliance
12:57avec moi
12:57lors des législatives.
12:58Vous vous en souvenez quand même.
13:00Ni en 2022,
13:01ni ils ont présenté
13:02un candidat contre moi
13:03alors que je ne savais pas
13:04présenter de candidat
13:05contre elle
13:06ni contre Eric Ciotti,
13:09je crois.
13:10Et, par ailleurs,
13:12ils refusent
13:13toute alliance avec moi.
13:14Très bien.
13:14Marine Le Pen, de toute façon,
13:15est contre l'union des droites.
13:16Elle le dit elle-même.
13:17Du coup, vous regardez où ?
13:18Attendez.
13:19Bah, excusez-moi.
13:20C'est la même question.
13:20Non, il y a deux élections.
13:22Il y a la présidentielle
13:22et les législatives.
13:23Vous êtes d'accord avec ça ?
13:24Il y en a d'autres.
13:25Oui, il y en a d'autres.
13:26Allons-y.
13:27La présidentielle,
13:28chacun peut se présenter.
13:30C'est tout à fait légitime.
13:31Et après, le soir du premier tour,
13:33chacun devrait s'engager
13:35à appeler à voter pour l'autre.
13:37C'est ce que j'ai fait
13:38en 2022.
13:39C'est ce que, je vous le répète,
13:40ce que n'a pas fait
13:41Marine Le Pen en 2012
13:42et ce que n'a jamais fait
13:43Bruno Rotaillot et tout LR
13:44qui ont appelé en 2017
13:46comme en 2022
13:47pour Emmanuel Macron.
13:48Allez, on en vient aujourd'hui.
13:50Après, c'est les législatives.
13:52Donc, les présidentielles,
13:53aujourd'hui et même demain,
13:54en 2027,
13:55il y aura un candidat reconquête,
13:56il y aura un candidat du RN,
13:58il y aura un candidat de LR.
13:59Moi, je pense qu'il faut
14:00que chacun s'engage
14:02à appeler à voter
14:03pour celui qui sera en tête
14:04sans discuter.
14:06Il n'y a que moi
14:07qui propose ça
14:07et il n'y a que moi
14:08qui le fait.
14:09Vous voyez que j'essaie
14:10d'être cohérent.
14:11Après, il y a les législatives.
14:13Là, effectivement,
14:15personne ne gagnera
14:16même le RN à 30%.
14:17Vous avez vu
14:18qu'il ne gagne pas
14:19au second tour.
14:21Ça dépendra
14:21de la solidité
14:22du Front Républicain ou pas ?
14:23Personne n'en sait rien aujourd'hui.
14:24Ça fait 20 ans
14:25qu'on me raconte
14:26que le Front Républicain,
14:27ça ne marchera pas
14:27la prochaine fois
14:28et ça marche à chaque fois.
14:29Vous voulez dire à Marine Le Pen,
14:29sans moi,
14:30vous n'arriverez pas ?
14:32Je n'ai aucune prétention.
14:33Je dis simplement
14:34qu'aux législatives,
14:37il faudrait s'unir
14:40et s'allier
14:40pour pouvoir arriver
14:42aux 50%.
14:43Ce que je dis,
14:44c'est que Marine Le Pen
14:46ne veut pas
14:46de l'union des droites.
14:48Que LR et Retailleau
14:49ne veulent pas
14:50de l'union des droites.
14:51Qui reste-t-il ?
14:52Écoutez-moi.
14:53Je dis aux électeurs
14:54de tous ces partis
14:56et de Reconquête
14:57qui souhaitent
14:58l'union des droites
14:58et je sais qu'il y en a
14:59beaucoup partout.
15:00Il faut voter
15:02pour les candidats Reconquête
15:03car seule Reconquête
15:05pourra faire
15:06l'union des droites
15:07car moi,
15:08je ferai
15:08ce que Marine Le Pen
15:09n'a pas fait
15:10en 2022 et en 2024.
15:12C'est-à-dire que
15:12je dirais
15:13que je jette la rancune
15:14à la rivière
15:14et je propose
15:16une alliance
15:16avec le R.S.
15:17Est-ce que vous disiez
15:17vous faites l'union
15:18avec vous-même ?
15:18Non, pas du tout.
15:19Ah si, vous dites
15:20votez pour moi
15:20et les autres
15:21me rejoindront derrière.
15:22Vous ne prenez rien.
15:23Vous faites semblant.
15:24Peut-être.
15:25J'espère.
15:25Je dis simplement
15:26si mes candidats
15:28sont en tête,
15:28moi, je ferai
15:30comme Mélenchon
15:30a fait avec la gauche
15:31il a fait une union
15:33lui des gauches
15:34alors qu'on s'était étripé
15:35je ferai ce que
15:36Marine Le Pen
15:37n'a pas fait
15:37avec la droite
15:38et ce que d'ailleurs
15:39le LR ne veut pas faire
15:40non plus avec la droite
15:41puisqu'elle préfère
15:41l'alliance avec
15:42les macronistes
15:44je dirais
15:44il faut une grande
15:45union des droites
15:46et avec le RN
15:48et avec LR
15:49mais pour ça
15:49il faut avoir la main
15:50il faut être en tête
15:51donc j'appelle
15:52tous les électeurs
15:53qui veulent l'union des droites
15:54à voter pour Reconquête.
15:55Votre solution
15:56aujourd'hui Eric Zemmour
15:56pour sortir de la crise
15:57c'est une démission
15:58d'Emmanuel Macron
15:59vous appelez à une élection
16:00présidentielle anticipée
16:01il a déjà fermé la porte
16:02quasiment tous les deux jours
16:04depuis des mois
16:05est-ce que ça veut dire
16:05que vous soutenez par exemple
16:06les insoumis
16:07quand il réclame sa destitution ?
16:09Non
16:09moi je ne veux pas faire
16:10pas la même chose
16:11démission oui
16:11mais pas destitution
16:12ça n'a rien à voir
16:12démission ça dépend de lui
16:14destitution
16:15mais ça n'existe pas
16:15dans la constitution
16:16ça s'appelle un coup d'état
16:17destitution
16:18il y a une procédure parlementaire
16:19extrêmement complexe
16:20sur les deux tiers des parlementaires
16:21mais le résultat serait le même
16:23vous auriez une élection
16:23mais pas du tout
16:24mais pas du tout
16:25moi je ne fais pas de coup d'état
16:26excusez-moi
16:27pas un coup d'état
16:28c'est dans la constitution
16:28non ce n'est pas dans la constitution
16:30c'est uniquement en cas de guerre
16:32en cas de trahison
16:33on n'est pas du tout
16:34dans ces cas-là
16:34arrêtons
16:35bon moi je ne suis pas un insoumis
16:36et je ne fantasme pas
16:39sur Robespierre
16:40et sur le 10 août de 92
16:43ok ?
16:44donc moi je pense
16:45qu'effectivement
16:45seule une élection présidentielle
16:48peut changer la donne
16:50permettre de trancher le nœud gordien
16:52donc évidemment
16:53j'appelle à Emmanuel Macron
16:56à démissionner
16:57puisque ça rendrait
16:58comme disait le général de Gaulle
16:59un service signalé au pays
17:00mais je sais
17:02je me doute
17:02qu'il ne le fera pas
17:03il n'empêche que c'est la seule solution
17:05que dès les élections législatives
17:07qui sont réclamées ici ou là
17:09ne régleront rien
17:10on va recommencer
17:11la triste comédie de 2024
17:12en revanche
17:13une élection présidentielle
17:15elle pourra régler cette question
17:16je voudrais qu'on parle du fond
17:18et de la question
17:18de la dette française
17:20simplement pour vous situer
17:22aujourd'hui Eric Zemmour
17:23est-ce que sur le constat
17:25celui de François Bayrou
17:26qui dit
17:26trop c'est trop
17:27le bateau coule
17:28Monique
17:28le bateau coule
17:29est-ce que vous êtes d'accord
17:30sur le constat
17:31ou est-ce que vous êtes
17:32dans le camp de ceux qui disent
17:34il n'y a pas le feu au lac
17:35après tout
17:36la dette
17:36on peut régler ça
17:37tranquillement
17:38beaucoup plus tranquillement
17:39en tout cas
17:40qu'avec un plan
17:40qui vise à revenir
17:41d'ici 2029
17:42au fameux 3% de déficit
17:44vous êtes où ?
17:45je suis où ?
17:45c'est très simple
17:46je ne suis pas du tout
17:47avec ceux que vous venez de décrire
17:49vous êtes du côté de Monique
17:50il y a le bateau qui coule
17:51absolument
17:51il y a le bateau qui coule
17:52et je dis
17:53il y a le bateau qui coule
17:54à cause des gouvernements
17:56depuis 20 ans
17:57il y a eu
17:571000 milliards de dettes
17:58entre 2005 et 2015
18:00et 1000 milliards de dettes
18:01entre 2015 et 2025
18:03tous les gouvernements
18:04sont coupables
18:05la droite comme la gauche
18:06mais alors Emmanuel Macron
18:07c'est le plus doué
18:08parce que comme il était ministre
18:09à partir de 2015
18:10des finances
18:11et qu'il était président
18:12à partir de 2017
18:13à lui tout seul
18:14il a sur le dos
18:151000 milliards de dettes
18:16chapeau
18:16c'est le Mozart de la dette
18:18donc moi je pense
18:19que c'est très grave
18:20c'est plus de 110%
18:21de PIB
18:23on était
18:24114
18:24oui
18:25on était
18:26en 1981
18:27quand Giscard a rendu les clés
18:29et la droite gaulliste
18:29a rendu les clés
18:30on était à 20%
18:31du PIB
18:32oui vous savez comme moi
18:33que ça avait commencé
18:33avant la gauche
18:34puisque le premier budget
18:35en déséquilibre
18:35c'est 74
18:36et depuis
18:37on les a tous faits
18:38de la même façon
18:39il y a une différence
18:39il y a une dip
18:41vous avez raison
18:41mais il y a une différence
18:42entre avoir un très léger
18:44difficile comme il y avait
18:46dans les années 70
18:47on disait à l'époque
18:48l'épaisseur du trait
18:49et avec
18:505-6%
18:52comme les dernières années
18:53voilà
18:53mais d'ailleurs
18:54pour être honnête
18:55pour être honnête
18:56les gouvernements
18:57de François Mitterrand
18:57n'avaient pas 5-6%
18:58ils avaient entre 2 et 3%
19:00mais à l'époque
19:00c'était beaucoup plus grave
19:01parce qu'il n'y avait pas l'euro
19:02je vous pose cette question
19:03donc je pense
19:03vous avez raison
19:04que la dette
19:05c'est très grave
19:05qu'il faut un plan
19:07alors non
19:08ce que je veux dire
19:09c'est qu'Emmanuel Macron
19:10au début
19:11il a joué
19:12avec la dette
19:14comme à l'époque
19:15la banque centrale européenne
19:16baissait artificiellement
19:19les taux d'intérêt
19:20les taux auxquels
19:22on empruntait
19:22étaient ridicules
19:23presque 0%
19:24et nos intérêts étaient très faibles
19:24chaque année
19:24voilà
19:24donc il est endetté
19:26il a endetté le pays
19:26comme un fou
19:27et quand la BCE
19:29a remonté les taux
19:30pour lutter
19:32contre l'inflation
19:33et bien il s'est retrouvé
19:34gros gens comme devant
19:35et pourtant
19:36il n'a pas encore
19:37changé de stratégie
19:37il a continué à dire
19:39que en fait
19:39le problème
19:40c'était pas les dépenses
19:41c'était les recettes
19:42c'est une erreur majeure
19:43alors aujourd'hui
19:44Bayrou dit
19:45ah il faut baisser les dépenses
19:47très bien
19:47sauf que
19:48il fait une deuxième erreur
19:50il s'en prend
19:52aux français
19:52et aux entreprises
19:53hausse d'impôts
19:55baisse d'allocations
19:56etc
19:56alors qu'il faut
19:57s'en prendre
19:58à l'état
19:59ses effectifs pléthoriques
20:01ses gaffes J
20:02alors c'est ce que vous dites vous
20:03Eric Zemmour
20:04vous vous dites
20:05François Bayrou
20:05il fait 44 milliards
20:07c'est ce qu'il dit
20:08il voulait faire
20:09vous vous dites
20:10que vous allez faire
20:1163 milliards d'économies
20:12sans toucher
20:14sans prendre un centime
20:15dans la poche des français
20:16sans prendre un centime
20:18dans la poche des entreprises
20:19vous rasez gratis
20:20vous faites une fois et demie
20:21le plan Bayrou
20:21pas du tout
20:22dès le plan
20:23annoncé
20:24dès la déclaration
20:27de Bayrou
20:27avec les 44 milliards
20:29dont vous avez parlé
20:30Sarah Knafo
20:30s'est mise au travail
20:32et elle a élaboré
20:34ce plan
20:35de réduction
20:36de 63 milliards
20:37d'euros
20:38qui est sur les réseaux sociaux
20:39mais je peux
20:40vous les décliner
20:42si ça vous intéresse
20:42on peut rentrer dans les mesures
20:43mais bien sûr
20:44j'en ai pris quelques-unes
20:45qui sont celles qui rapportent le plus
20:46vous ne voulez pas
20:47que je donne toutes
20:47d'abord pour les gens
20:48je vais quand même essayer
20:50de vous poser des questions
20:50je leur dis
20:52allez sur les réseaux sociaux
20:54ils le feront
20:54pour ceux que ça intéresse
20:55évidemment
20:55supprimer les allocations
20:57non contributives
20:58versées aux étrangers
20:59vous dites
21:0015 et 20 milliards
21:01il vient d'où ce chiffre ?
21:03c'est très simple
21:04vous savez j'en avais déjà parlé
21:05pendant l'élection présidentielle
21:06et à l'époque
21:07les journalistes me posaient
21:08la même question que vous
21:10alors il y a une étude
21:11de l'OCDE
21:12qui a été
21:12je vous renvoie
21:13si si
21:14l'OCDE a réagi à vos chiffres
21:16en disant
21:16ils sont irréalistes
21:17c'était farfelu
21:18donc votre propre source
21:19eux-mêmes 20 milliards
21:20non
21:20l'OCDE a dit
21:21que c'était farfelu
21:22c'est pas vrai
21:22c'est pas vrai
21:23je suis désolé
21:24j'ai passé toute la campagne
21:25présidentielle à les citer
21:26ils n'ont jamais dit ça
21:27donc c'est faux
21:27deuxièmement
21:28il n'y a pas que ça
21:29vous savez
21:30quand j'ai débattu
21:31avec Bruno Le Maire
21:31qui était à l'époque
21:33ministre de l'économie
21:34et des finances
21:34il m'a avoué lui-même
21:36qu'il était incapable
21:38de donner un chiffre
21:38parce que son administration
21:40ne voulait pas
21:41établir ces chiffres
21:42en fait on nous les cache
21:43puis je vous donne
21:44une autre source
21:44elle dit le CDE c'est pas vrai
21:45la caisse nationale
21:47des allocations familiales
21:48c'est elle
21:49qui verse ça
21:51vous dites 15 à 20 milliards
21:52elle dit
21:53quand on regarde ces chiffres
21:559 milliards par an
21:56pour l'ensemble
21:57des allocations
21:58versées aux étrangers
21:59sachant que ça en inclut d'autres
22:019 milliards
22:02vous vous dites 15 à 20 milliards
22:03il y a un truc qui cloche
22:04non
22:04la CNAP vous dit 9 milliards
22:06parce qu'elle ne prend pas en compte
22:08toutes les dépenses
22:09parce que justement
22:10elle en inclut même d'autres
22:11c'est ce qu'elle dit
22:12elle en inclut même d'autres
22:13non oui c'est faux
22:14en vérité
22:15vous savez on a regardé
22:16beaucoup ces chiffres
22:17parce que déjà
22:17pendant la présidentielle
22:18des gens comme vous
22:20qui venaient pinailler
22:21sur ces chiffres
22:22on en a eu 10
22:23je pinaille pas
22:239 milliards 20 milliards
22:24c'est pas une paille
22:25moi je vais vous dire
22:26je fais mon boulot
22:27je vais vous dire quelque chose
22:2820 milliards
22:29c'est un chiffre bas
22:30d'après moi c'est davantage
22:31c'est encore plus
22:32absolument
22:33vous savez
22:34la CNAP
22:37pour les retraites
22:38avoue aujourd'hui
22:39qu'elle verse
22:4040%
22:42de ces versements
22:44de l'allocation retraite
22:46minimum
22:47aux étrangers
22:48tout est comme ça
22:49je continue
22:50supprimer
22:51la plupart des agences
22:52de l'état
22:53j'en cite quelques-unes
22:54non pas la plupart
22:54des agences de l'état
22:54mais beaucoup
22:55pardon
22:56vous avez raison
22:56beaucoup
22:57c'est pas la plupart
22:57l'ARCOM
22:58oui
22:58France Travail
22:59oui
23:00l'ADEME
23:00l'agence de l'environnement
23:01pour bien comprendre
23:02l'ANA
23:02l'habitat
23:03alors pour bien comprendre
23:04l'ADEME par exemple
23:04vous supprimez quoi ?
23:05vous supprimez juste
23:06les frais de fonctionnement
23:07les gens qui travaillent
23:08ou aussi les subventions
23:09qu'elle verse
23:09attendez c'est pas le même
23:11c'est pas le même régime
23:12ah bah non
23:12bah non
23:13si vous supprimez l'ADEME
23:14vous gardez les subventions
23:16vous gardez les subventions
23:17par exemple
23:18une question
23:18les gens qui nous regardent
23:19ce soir se posent
23:20si vous arrivez au pouvoir
23:21ma prime rénov'
23:22qui dépend de l'ADEME
23:23il faut finir à le toucher
23:24on supprime aussi
23:25parce qu'en fait
23:26ça ne sert à rien
23:27ça fait des effets d'aubaine
23:29ça coûte énormément
23:30à l'état
23:31et en plus
23:32d'ailleurs ils l'ont arrêté
23:33vous avez vu à chaque fois
23:34ils l'ont réduit
23:34parce que justement
23:35il y avait trop de monde
23:36qui l'a demandé
23:36je ne vous le fais pas dire
23:37parce qu'en fait
23:38il faut arrêter de ça
23:39c'est toute une politique
23:40là vous prenez
23:41par le menu
23:42c'est très bien
23:42je vous réponds à chaque fois
23:43il n'y a pas de problème
23:44j'ai pris les principales
23:45pardon
23:45dans celle qui rapporte
23:4615 à 20 milliards
23:48pour le premier
23:48par exemple la politique
23:48de la ville
23:498 milliards
23:49les énergies renouvelables
23:52les subventions
23:528 milliards
23:53on en parlait
23:54j'ai essayé de prendre
23:55dans l'ordre
23:55l'aide médicale d'état
23:571 milliard
23:581 milliard 2
23:591 milliard 2
24:00cette année
24:00pour être précis
24:01ça veut dire que pour vous
24:03une personne en situation
24:04irrégulière
24:05ne doit plus pouvoir
24:06se faire soigner en France
24:07ou qu'elle doit pouvoir
24:08continuer à se faire soigner
24:09mais payer
24:10si elle paye
24:12c'est pas la même chose
24:13si elle paye
24:13c'est pas la même chose
24:14oui bien sûr
24:14mais là pour l'instant
24:15c'est gratuit
24:16mais si elle n'a pas d'argent
24:17elle fait quoi ?
24:18non
24:19elle ne devrait pas être là déjà
24:20elle devrait être
24:21renvoyée chez elle
24:22vous savez
24:23l'AME
24:24nous sommes le seul pays
24:25au monde
24:26à avoir un système
24:28aussi généreux
24:29le seul pays au monde
24:30dans les autres pays
24:31les gens qui ne travaillent pas
24:33et qui coûtent
24:34de l'argent
24:34à la France
24:35quand ils sont étrangers
24:37et en plus
24:37quand ils sont clandestins
24:38doivent être renvoyés
24:40chez eux
24:40même quand ils sont réguliers
24:42c'est vous dire
24:42les clandestins
24:43donc moi je considère
24:45l'AME date de 1998
24:47il ne faut pas faire peur
24:48aux gens
24:49avant 1998
24:50quand il y avait
24:52un étranger
24:52même clandestin
24:53qui était vraiment
24:54très malade
24:55on le soignait
24:56il n'y avait pas d'épidémie
24:57causée par les étrangers
24:59très malades
24:59mais vous vous dites
25:00on ne doit plus les soigner
25:00non
25:01on ne doit plus
25:02les soigner gratuitement
25:03parce que c'est devenu
25:03une filière
25:04comprenez
25:05vous pensez que
25:06les candidats
25:08avant de traverser
25:08la Méditerranée
25:09absolument
25:10il y a un rapport
25:11qui a dit exactement
25:12la mer
25:12je termine simplement
25:15par un homme de droite
25:16et un homme de gauche
25:17Patrick Stéphanini
25:18qui était proche
25:21de Nicolas Sarkozy
25:21il ne dit pas exactement
25:24ce que vous dites
25:24et qui dit
25:25nous n'avons pas de preuve
25:25que ça crée un appel d'air
25:26nous n'avons pas de preuve
25:27moi je vous le dis
25:28ça crée des appels d'air gigantesques
25:30parce que moi j'ai étudié
25:31j'ai regardé
25:31il suffit d'aller voir
25:33l'office de l'immigration
25:34l'OID
25:35qui dit très bien ça
25:36allez voir cette sa littérature
25:38et je peux vous dire
25:39que l'AME
25:40mais tout le monde le sait
25:41tous les médecins le savent
25:42ça encombre les hôpitaux
25:43ça encombre
25:44vous n'avez qu'à voir
25:45tous les hôpitaux en France
25:46ils sont absolument
25:47on a l'impression
25:48qu'on soigne toute l'Afrique
25:49tous les français
25:50font cette expérience
25:51ils sont d'ailleurs
25:52souvent mis de côté
25:54pour soigner ces gens là
25:56et d'ailleurs
25:56parfois certains
25:57ne sont pas soignés
25:59et certains
25:59je peux vous dire
26:00j'ai eu des anecdotes ainsi
26:01meurent
26:02parce qu'on préfère
26:03soigner des étrangers
26:04parce qu'ils sont menaçants
26:06ça existe ça
26:07dans les hôpitaux français
26:08c'est la réalité
26:08des hôpitaux français
26:09aujourd'hui
26:10donc il faut arrêter
26:11il y a des filières
26:12d'Algériens
26:13de Kosovars
26:14de que sais-je encore
26:15qui sont organisées
26:17pour faire venir
26:18et pour se faire soigner
26:18gratuitement en France
26:19il nous faut arrêter
26:20le gouvernement
26:22vient de raboter l'AME
26:23vous l'avez entendu
26:24ces derniers jours
26:25ridicule
26:25pourquoi ridicule ?
26:26non mais ce qu'il fait
26:27est ridicule
26:28pourquoi ?
26:28c'est trop peu
26:29il faut la supprimer
26:30il y a un pays
26:31qui a supprimé
26:32l'équivalent
26:33de l'aide médicale d'état
26:34ces dernières années
26:35c'est l'Espagne
26:36il y a eu des études
26:37ensuite sur les effets
26:38de la suppression de l'AME
26:38supprimées entre 2012
26:41et 2015
26:41en Espagne
26:42on a regardé
26:43des études montrent
26:44que ça a augmenté
26:45de 15%
26:46la mortalité
26:46des sans-papiers
26:47vous l'assumez
26:48ce chiffre-là
26:48vous dites
26:48ça leur fera peur
26:49ils ne viendront plus
26:50en France
26:50c'est ça ?
26:52je dis
26:52il ne faut supprimer l'AME
26:54et il ne faut
26:55qu'ils ne viennent plus
26:55en France
26:56s'ils sont moins assistés
27:02et dorlottés
27:03ils ne viendront plus
27:04c'est exactement ce que je veux
27:05on va parler de l'Ukraine
27:06dans un instant
27:07il se passe des choses
27:08aujourd'hui à Paris
27:08simplement précision
27:09sur ce qu'on a dit tout à l'heure
27:10sur l'élection présidentielle
27:11on a clamé une présidentielle anticipée
27:13vous seriez candidat évidemment
27:15nous verrons
27:16je ne vais pas vous annoncer ici
27:17ma candidature
27:18est-ce que ça pourrait être ?
27:19il y aura un candidat de reconquête
27:20elle ou vous ?
27:21vous ou elle ?
27:22écoutez
27:22j'adore cette question
27:25parce que
27:25ça prouve
27:26qu'en quelques mois
27:27alors qu'elle était
27:29la seule députée reconquête
27:30elle a prouvé
27:32par son travail
27:33son énergie
27:34son talent
27:34que maintenant
27:36on pouvait
27:37lui demander
27:38d'être candidate
27:39à la présidentielle
27:40j'en suis heureux
27:41mais ça c'est une décision
27:42que vous allez avoir entre vous
27:43non non mais
27:43ça prouve
27:44écoutez moi
27:44ça prouve
27:45à quel point
27:46les gens doivent voter
27:48pour des députés reconquêtes
27:49parce que ce sont des gens
27:50travailleurs
27:51et talentueux
27:52avec une députée
27:53regardez
27:54tout ce que ça fait
27:55mais qui va trancher
27:56sont les militants
27:57c'est vous
27:57dans le secret du foyer
27:59nous verrons
28:01nous verrons
28:01vous inquiétez pas
28:02il n'y a pas de primaire
28:03à l'intérieur
28:03il n'y a pas de primaire
28:04non
28:05lors de votre discours
28:07de rentrée il y a quelques jours
28:07Eric Zemmour
28:08vous avez évoqué
28:08le traitement médiatique
28:10de la guerre en Ukraine
28:11vous avez dénoncé
28:13je cite
28:13l'excessive importance
28:14accordée à la guerre en Ukraine
28:15par la machine médiatique
28:17ça veut dire quoi ?
28:18ça veut dire que
28:19pendant l'élection présidentielle
28:21à partir du 24 février
28:23les médias ne parlaient plus
28:25que de la guerre en Ukraine
28:27et ils ont occulté
28:29la campagne présidentielle
28:31ou plutôt
28:31ils ont
28:33phagocyté la campagne présidentielle
28:35pour qu'on ne parle plus
28:37que de la guerre en Ukraine
28:37et qu'on défie
28:38les positions des différents candidats
28:40en fonction de cette guerre
28:41et non plus
28:42des sujets qui me paraissaient
28:43plus importants
28:45et que j'avais moi porté
28:46pendant des mois
28:47c'est à dire
28:47l'invasion migratoire
28:48donc ils en ont trop parlé
28:50c'est pas un biais
28:50dans la façon dont ils en ont parlé
28:52c'est pas ça que vous dénoncez
28:53non non c'était ma question
28:53oui c'était votre question
28:54en 2013
28:55il y a très longtemps
28:56je sais il y a plus de 10 ans
28:57vous aviez dit que
28:58Vladimir Poutine
28:59était votre homme de l'année
29:00pour avoir assuré
29:02pour avoir assuré
29:03le sauvetage d'un dictateur
29:04le dictateur surien
29:05Bachar el-Assad
29:05vous l'aviez
29:07vous faites une...
29:08non non c'est pour ça
29:10que vous lui avez décherné
29:11le titre d'homme de l'année
29:12vous l'aviez comparé
29:13vous aviez comparé Poutine
29:14à Chirac
29:15tentant d'empêcher
29:15la guerre en Irak
29:17en 2018 vous disiez
29:18rêver d'un Poutine français
29:202018 on est
29:22après l'annexion de la Crimée
29:23par Vladimir Poutine
29:244 ans avant
29:25vous rêvez toujours
29:27aujourd'hui
29:27d'un Poutine français ?
29:29écoutez
29:29moi vous me rajeunissez
29:30parce que
29:31vous voyez
29:32c'était hier en 2018
29:33vous voyez c'était ça
29:33la campagne de 2022
29:35à partir du 24 février
29:36on ne pouvait plus parler
29:37des menaces
29:38vraiment existentielles
29:40de ce pays
29:40on devait se positionner
29:41par rapport à Poutine
29:42et par rapport à l'Ukraine
29:43moi je me positionne
29:44par rapport à la France
29:45et du danger existentiel
29:47qui n'est pas la Russie
29:48mais qui est l'invasion migratoire
29:50venue du sud
29:51la Russie n'est pas un danger
29:52vous n'écoutez pas
29:54ou vous écoutez la moitié
29:55pas le principal danger
29:56ce n'est pas le danger existentiel
29:59pour la France
29:59ça peut être un adversaire
30:01ça peut être un danger
30:02mais que je sache
30:04ce ne sont pas
30:05les soldats russes
30:06qui ont tué
30:07Lola
30:07Thomas
30:09Elias
30:10ou Philippine
30:11voilà
30:12ça ce ne sont pas
30:13des soldats russes
30:14qui tuent nos jeunes français
30:15donc il faut voir
30:17quel est le danger existentiel
30:18ils menacent la France
30:19ils occupent et ils tuent
30:20des ukrainiens
30:20c'est le grand remplacement
30:21et pas la Russie
30:24maintenant
30:24on peut parler de la Russie
30:25on peut parler de l'Ukraine
30:26allez-y
30:27parlons de l'Ukraine
30:27si vous voulez
30:28il y a une réunion aujourd'hui
30:29à Paris
30:29qui a décidé
30:30le principe
30:31d'une force de paix
30:32une force qui serait composée
30:33d'une grosse vingtaine de pays
30:3526 pour être précis
30:37qui serait prêt
30:37à interdire
30:38sur terre
30:39dans les mers
30:40dans la mer
30:41une fois
30:42un cessez-le-feu signé
30:43plusieurs pays
30:44dont la France
30:44ont déjà dit
30:45qu'ils étaient prêts
30:45à envoyer des hommes
30:47sur place
30:47dans cette force de paix
30:48vous Président
30:50est-ce que vous enverriez
30:51des soldats français
30:51en Ukraine
30:52je pense qu'il ne faut pas
30:56régler cette guerre
30:59comme ça
30:59il faut absolument
31:01arrêter d'abord
31:03cette guerre
31:03elle a déjà tué
31:05beaucoup trop
31:05alors que je pense
31:10que nous aurions pu
31:11l'éviter
31:11et
31:12nous savons
31:14aujourd'hui
31:14que l'Ukraine
31:15ne peut pas
31:17gagner cette guerre
31:18et qu'il faut
31:19donc absolument
31:20arrêter
31:21une guerre
31:22et faire une paix
31:23qui soit
31:24acceptable
31:25par tout le monde
31:25pourquoi vous dites
31:26qu'elle ne peut pas
31:26gagner la guerre ?
31:27parce que tous les généraux
31:28français le disent
31:28il suffit de lire
31:29les journaux
31:30vous savez
31:30tous les généraux
31:32si on l'aide
31:32militairement davantage
31:33même si on l'aide
31:34militairement davantage
31:34c'est pas un discours
31:34défaitiste ça ?
31:35non c'est pas défaitiste
31:36vous savez c'est pas la France
31:37il y a beaucoup de français
31:38qui pendant la seconde guerre mondiale
31:41se disaient
31:41la guerre est perdue
31:42la guerre a été perdue en 40
31:44et on l'a gagnée en 44
31:45avec les américains
31:47mais les américains
31:47ont envoyé des millions
31:48de boys
31:49je vous le rappelle
31:49et les russes
31:50il y a eu 20 millions
31:51de morts face aux allemands
31:52donc la guerre est perdue
31:53pour les ukrainiens
31:54qu'est-ce qu'ils doivent faire ?
31:55c'est très simple
31:56ils doivent négocier
31:57avec la Russie
31:58c'est exactement
31:58ce que leur dit Trump
31:59je vous rappelle
32:00et c'est exactement
32:01ce que disent
32:02les généraux français
32:03donc
32:04il faut négocier
32:05avec la Russie
32:06en vérité
32:07toute cette histoire
32:08vient du fait
32:09que
32:09les occidentaux
32:11ont voulu
32:12que l'Ukraine
32:13rentre dans l'OTAN
32:15ce qui était inadmissible
32:17pour la Russie
32:18en fonction de son histoire
32:19etc
32:19si vous voulez
32:21c'est un vrai problème
32:21l'Ukraine
32:22je les comprends très bien
32:24c'est un peuple européen
32:25surtout à l'ouest
32:27de l'Ukraine
32:27c'est un peuple
32:28qui a vécu
32:29au rythme de l'Europe
32:30depuis le Moyen-Âge
32:31et donc qui se sent
32:32appartenir
32:33à la civilisation européenne
32:35et de l'autre côté
32:36il y a
32:37une partie Est
32:38qui est
32:39très russophile
32:40très russophone
32:41c'est le fameux
32:42Donbass
32:42etc
32:43c'est très difficile
32:44pour l'Ukraine
32:44d'affirmer
32:47son existence nationale
32:48avec
32:48voyez cette ambivalence
32:50donc il faut essayer
32:50de trouver une solution
32:51moi j'avais toujours dit
32:52et je me souviens
32:53que peu de temps
32:53avant sa mort
32:54le grand
32:54Henri Vissinger
32:55l'avait dit
32:56c'est qu'il faudrait
32:57que l'Ukraine
32:57fût un pont
32:58entre le monde occidental
33:00et la Russie
33:02on n'avait toujours pas répondu
33:03à ma question
33:03sur est-ce qu'on envoie
33:04des soldats sur place
33:05en Ukraine
33:05si la paix est signée
33:06si vous voulez
33:07s'il y a une acceptation
33:09par les deux belligérants
33:11c'est-à-dire l'Ukraine
33:12et la Russie
33:12qu'il y ait des soldats français
33:14dans une force
33:14il n'y a aucun problème
33:15moi ce que je ne veux pas
33:17c'est qu'il y ait
33:18que la force française
33:20soit une force de guerre
33:22vous comprenez
33:22une force d'interposition
33:23et de paix
33:24Eric Zemmour
33:25a ventillé à Marseille
33:25un homme tunisien
33:26en situation régulière
33:28a blessé six personnes
33:28il avait été condamné
33:29au mois de mai dernier
33:30à une peine de prison
33:31de quatre ans de prison
33:32dont un ferme
33:34pour avoir poignardé
33:35son neveu
33:36il avait fait appel
33:37de cette décision de justice
33:38il était donc libre
33:39y a-t-il eu pour vous
33:40une faille
33:41une défaillance
33:41une négligence
33:42ou rien du tout
33:43j'ai un peu une idée
33:44de la réponse
33:44mais en tout cas
33:45j'écarte le rien du tout
33:46vous connaissant
33:46vous savez
33:48c'est même plus complet
33:50que votre question
33:51d'abord je voudrais dire
33:52que je suis très triste
33:54quand je vais à Marseille
33:56régulièrement
33:56et que je vois
33:57ce qu'est devenue cette ville
33:58qui n'a plus rien à voir
33:59avec non seulement
34:01la ville de Pagnol
34:02mais même la ville
34:02que j'ai connue
34:03dans les années 80
34:03qui maintenant appartient
34:05à l'ère
34:06maghrébine
34:08arabo-musulmane
34:09ce n'est plus vraiment
34:10une ville française
34:10il n'y a plus de sociabilité française
34:12il y a des îlots
34:13de sociabilité française
34:15et le reste
34:16c'est une espèce
34:16de grande ville
34:18arabo-musulmane
34:19qui n'est plus vraiment française
34:21ça c'est une première chose
34:22c'est une ville en plus
34:23qui est une
34:24une narco-cité
34:25ce n'est pas moi qui le dis
34:26d'ailleurs
34:27ce sont les juges
34:29maintenant
34:29vous me parlez
34:31de cet homme
34:32Abdelkader
34:32j'allais vous dire
34:35un de plus
34:35un de plus
34:37qui tue
34:37au nom de
34:39Al-Akbar
34:40on a l'habitude
34:41maintenant
34:41depuis des années
34:42terroristes non retenus
34:43pour l'instant
34:44au vu du
34:44procès
34:45vous savez
34:45je vais vous dire
34:46vous avez raison
34:48je ne parle pas de terrorisme
34:49moi
34:49je parle de djihadisme
34:51je pense que ces gens
34:52font le djihad
34:53qui est une des
34:54injonctions majeures
34:56du Coran
34:56c'est à dire
34:57qu'ils tuent des infidèles
34:59c'est tout notre problème
35:00je ne dis pas bien sûr
35:01que tous les musulmans
35:02écoutent ce commandement
35:03mais je dis que
35:04c'est un commandement
35:06coranique
35:06qui s'impose aux gens
35:08et que certains
35:08dans un moment
35:10de folie
35:11ou dans un moment
35:12ou dans une volonté
35:14de revanche historique
35:16vont tuer
35:17des français
35:19et des infidèles
35:20pour eux
35:21c'est à dire
35:21je vous l'ai dit
35:22c'est à dire
35:22la petite Lola
35:23Thomas
35:24Elias
35:25Philippine
35:25et tant d'autres
35:26c'est ça le fond de l'affaire
35:28parce qu'on nous dit
35:29à chaque fois
35:30soit c'est du terrorisme
35:31soit c'est de la psychiatrie
35:33non
35:34non
35:35c'est ni l'un ni l'autre
35:36c'est le djihad
35:37c'est à dire
35:38la guerre sainte
35:40contre les infidèles
35:41voulu par le Coran
35:44quand François Bayrou
35:45dit il n'avait pas
35:45sa place en France
35:46peut-être sur la même ligne
35:47que lui ou pas
35:48évidemment
35:50mais qu'est-ce qu'il a fait
35:50pour renvoyer
35:51vous savez
35:52Trump depuis six mois
35:55sur quelle base légale
35:56vous le renvoyez
35:57je vous dis
35:57Trump depuis six mois
35:58a tellement renvoyé
36:01de gens
36:01et fait baisser l'immigration
36:02qu'il y a
36:03un million et demi
36:05d'immigrés
36:05en moins
36:06par rapport
36:07à son arrivée
36:09au pouvoir
36:10voilà
36:11c'est ça l'exemple
36:12qu'il faut donner
36:12vous voulez dire
36:12il n'y a pas besoin
36:13de base légale
36:14c'est ça ce que vous dites
36:14non mais il y a une base légale
36:15il y a une base légale
36:16la loi on la fait
36:17on la vote
36:18ce que je veux dire
36:19c'est à dire vous renvoyez
36:20quelqu'un qui est en situation
36:20régulière
36:21non
36:22ce que je veux dire
36:22dans ce cas précis
36:23si
36:23non
36:24il était en situation régulière
36:25oui mais avec moi
36:25il n'aurait plus été
36:26en situation régulière
36:27parce qu'il aurait commis
36:28le crime dont vous avez parlé
36:29donc à partir du moment
36:30vous avez fait appel
36:31à partir du moment
36:32et bien j'attendais l'appel
36:34il ne serait pas sorti de prison
36:35parce que moi
36:36je suis
36:36il n'était pas rentré en prison
36:38il aurait dû rentrer en prison
36:39c'est à dire qu'il ne faut plus
36:40que l'appel
36:41c'est important
36:41soit suspensif
36:42il ne faut plus que l'appel
36:43soit suspensif
36:44c'est ce que vous demandez
36:44attendez
36:45l'appel est suspensif
36:47mais il faut dans ce cas là
36:49faire une accélération
36:51fondamentale
36:52des procédures
36:54il a été jugé il y a 4 mois
36:55au mois de mai
36:56attendez
36:57alors moi il ne faut pas sortir
36:58il faut qu'il soit
36:59dans des centres
37:00je rembobine un petit peu
37:01non mais excusez moi
37:02attendez
37:02j'essaie de comprendre
37:04il est condamné en mai dernier
37:05à 30 prisons
37:06dans un ferme
37:07vous faites quoi ?
37:08je vous dis
37:08à partir du moment
37:09où il fait appel
37:09je vous dis
37:10je vous dis
37:11ces gens là
37:12doivent être expulsés
37:13à partir du moment
37:14où ils sont condamnés
37:15sans attendre l'appel
37:16ils sont
37:17il y a un appel
37:18mais nous devons trouver
37:20des procédures
37:21pour qu'ils restent
37:22sous surveillance
37:22et qu'ils ne sortent pas
37:23ce sont des dangers
37:25ceux qui ont tué
37:26et qui sont étrangers
37:27ceux qui sont étrangers
37:29et qui sont des assassins
37:31ou des criminels
37:32il faut les renvoyer
37:34chez eux
37:35d'accord
37:35c'est ça la remigration
37:36donc à la sortie de son procès
37:37où il est donc condamné
37:38vous le renvoyez en Tunisie ?
37:40je le renvoie en Tunisie
37:41après avoir été condamné
37:43en appel
37:43ah ben non
37:44c'est pas la même chose
37:44de toute façon
37:45je vais vous dire quelque chose
37:46si l'appel
37:48dans ces cas là
37:49je vais vous dire
37:49je ne suis pas sûr
37:50que ça serve à grand chose
37:52mais il y aura appel
37:52on doit respecter les procédures
37:54ce que je veux vous dire
37:55c'est que
37:56ces gens là
37:56doivent partir
37:58ou doivent être en prison
37:59il faut construire
38:00100 000 places de prison
38:02très vite
38:02parce qu'aujourd'hui
38:03vous savez
38:04il y a deux chiffres très simples
38:05il y a
38:06on nous dit toujours
38:06on n'a jamais aussi emprisonné
38:08c'est vrai
38:09les prisons sont surpeuplées
38:10c'est vrai
38:10on a entre 75 et 80 000 prisonniers
38:13on en avait il y a 25 ans
38:1660 000
38:17sauf que
38:18on peut dire
38:18ça a augmenté
38:19et c'est à cause de ça
38:20qu'il y a une surpopulation carcérale
38:21sauf que
38:22entre temps
38:23les crimes
38:25et les violences
38:26volontaires
38:28ont augmenté
38:29tenez-vous bien
38:30de 392%
38:32ils sont passés
38:33de 100 000
38:33à 400 000
38:34donc
38:35vous voyez bien
38:36qu'il y a une disproportion
38:37donc il faut
38:38d'une part
38:39construire très vite
38:41100 000 places de prison
38:42c'est possible
38:43si on ne respecte pas
38:44les normes excessives
38:46que nous subissons aujourd'hui
38:48et
38:48les renvoyer
38:50chez eux
38:51Eric Zemmour
38:52vous venez d'être condamné
38:53définitivement
38:54pour injure publique
38:56à caractère raciste
38:56contre l'ex-coniqueuse
38:58de Canal Plus
38:58Absatoussi
38:59c'était sur un plateau télé
39:00en 2018
39:01vous aviez dit
39:02que son prénom
39:03était je cite
39:04une insulte à la France
39:05la cour de cassation
39:06vient de rejeter
39:07votre pourvoi
39:07vous avez été condamné
39:08en première instance
39:09puis en appel
39:09c'est donc fini
39:10vous êtes définitivement
39:11condamné
39:12est-ce que vous souhaitez
39:12profiter de votre présence
39:14ce soir sur ce plateau
39:15pour lui présenter
39:16vos excuses
39:17vous rêvez
39:18pourquoi
39:19parce que
39:20simplement je précise
39:23qu'elle a vécu
39:24après cet épisode
39:24un harcèlement
39:26des menaces de viol
39:27de lapidation
39:28qui ont duré
39:29pendant des mois
39:29et des mois
39:30vous savez
39:31ce n'est pas moi
39:32qui ai décidé
39:32de me provoquer
39:35le jour de l'émission
39:36en me parlant
39:37de son prénom
39:38c'est elle
39:38je vous dis simplement
39:40ce que vous aviez dit
39:40à l'époque
39:40ce n'est pas moi
39:41qui ai décidé
39:42votre prénom
39:42est une insulte
39:43à la France
39:43simplement
39:44la France n'est pas
39:45une terre vierge
39:46c'est une terre
39:46avec histoire
39:47avec un passé
39:47votre prénom
39:48n'est pas dans l'histoire
39:48vous êtes dans
39:49les tréfonds de la France
39:50non j'ai jamais dit tréfonds
39:52mais j'ai dit tout le reste
39:53j'ai dit qu'absolument
39:54la France n'est pas
39:55une terre vierge
39:55et je maintiens
39:57que les gens
39:59qui sont français
40:00devraient donner
40:01des prénoms français
40:02c'est une vieille querelle
40:03pendant la présidentielle
40:03c'est une loi
40:04qui a existé
40:05de 1800
40:06à 1993
40:07je vous le rappelle
40:08entre parenthèses
40:10donc
40:10je répète
40:11c'est pas moi
40:12qui ai posé
40:13cette question
40:14c'est elle
40:14c'est pas moi
40:15qui ai parlé
40:17de honte
40:19pour la France
40:19c'est elle
40:20qui m'a dit
40:20que ma position
40:21est une honte
40:21pour la France
40:22donc j'ai répliqué
40:22troisièmement
40:24ce n'est pas moi
40:24parce que le producteur
40:25de l'émission
40:26avait coupé ce passage
40:27ce n'est pas moi
40:28qui l'ai fait diffuser
40:29sur les réseaux sociaux
40:30c'est elle
40:30vous voyez
40:32il n'y aura pas
40:33d'autre réaction
40:34qui sème le vent
40:35récolte la tempête
40:35je voudrais vous entendre
40:37sur un autre sujet
40:38il nous reste assez peu de temps
40:38Eric Zemmour
40:39c'est un message
40:40qui a été publié
40:40hier je crois
40:42pardon
40:42hier ou avant-hier
40:43sur les réseaux sociaux
40:43qui est signé
40:44de l'antenne de votre parti
40:45l'antenne de Reconquête
40:46en Haute-Garonne
40:48qui évoque le fait
40:49que les deux derniers recteurs
40:51les deux derniers recteurs
40:52de l'Académie de Toulouse
40:52sont je cite
40:53d'origine maghrébine
40:55et qui poursuit
40:55Toulouse mérite mieux
40:56attendez
40:57simplement tout le monde
40:58ne connait pas le
40:58je vais vraiment vous laisser
41:00le temps de réponse
41:00c'est promis
41:00Toulouse mérite mieux
41:02on commence quand
41:02la Reconquête du pays
41:03pour inverser la tendance
41:04islamo-gauchiste
41:05je précise que le message
41:06a ensuite été retiré
41:08Elisabeth Borne
41:09la ministre de l'éducation
41:10dénonce une honte absolue
41:11simplement pour nommer les choses
41:13ça s'appelle comment ça
41:14c'est du racisme ?
41:16écoutez ce message
41:17a été retiré
41:18vous l'avez dit
41:18ça s'appelle comment ?
41:21je vous réponds
41:22ce message a été retiré
41:23le candidat s'est excusé
41:26auprès des deux personnes
41:27qui étaient visées
41:28manifestement cette personne
41:31ne devait pas avoir
41:32la clé de sa page Facebook
41:34bref pour moi
41:35c'est une affaire dérisoire réglée
41:37c'est raciste ou pas ?
41:38je pense que
41:39je pense que
41:40les deux personnes
41:40qui ont relayé cela
41:42c'est le maire de Toulouse
41:44Jean-Luc Moudinck
41:45et la ministre madame
41:46je pensais qu'un maire
41:48de la quatrième ville de France
41:49avait d'autres chats à fouetter
41:51manifestement
41:51je vois que les élections
41:52sont proches
41:53et que les clins d'oeil
41:55à la communauté musulmane
41:56très importante à Toulouse
41:57ne sont pas à négliger
41:59par ce maire
42:00soi-disant de droite
42:01qui est en fait
42:02qui a très peur
42:04de sauter
42:04à la prochaine élection
42:05vous n'arrivez pas
42:06à dire que c'est du racisme ?
42:07non écoutez
42:07moi je vous ai répondu
42:09je ne vous dirai pas
42:10d'autre chose
42:11mais c'est ma réponse
42:12vous avez votre question
42:13j'ai ma réponse
42:14je suis venu avec mes questions
42:15et vous avec vos réponses
42:16et donc je voudrais dire
42:18je voudrais dire
42:19que monsieur Moudinck
42:21était très connu
42:23pour avoir déclaré
42:25qu'il favoriserait
42:26la création
42:27d'innombrables mosquées
42:28dans sa ville
42:29et qu'il était très proche
42:30de Mohamed Tataï
42:31qui est un imam
42:32qui a été viré
42:33pour propos antisémique
42:34Louis Alliot
42:35qui est du Rassemblement National
42:36vous avez répondu
42:36il y a d'autres personnes
42:37qui ont vu ce message
42:38et qui est lunaire
42:39c'est débile
42:39je rappelle à Éric Zemmour
42:41que beaucoup de soldats
42:42aux patronymies identiques
42:43sont morts pour la France
42:44si maintenant Louis Alliot
42:45peut donner des fonds
42:47de racisme
42:47il devrait mettre
42:48sa petite main jaune
42:51c'est-à-dire
42:51elle souhaite ce racisme
42:52oui
42:52merci beaucoup
42:53merci à vous
42:54Éric Zemmour
42:54c'était un peu tendu
42:55non non pas du tout
42:56on répond
42:57j'essaye de répondre
42:58sur le fond
42:59merci à vous
43:00bonne soirée
43:01Éric Zemmour
43:01il est 19h34
43:03vous regardez 60 minutes
43:04on va parler politique
43:05encore dans les minutes
43:07qui viennent
43:07il s'est passé des choses
43:08aujourd'hui
43:09on commence peut-être
43:10à y voir un tout petit peu
43:11plus clair
43:11sur l'après Bayrou
43:13et puis
43:14le débat du jour
43:15dans quelques minutes
43:15faut-il imposer des tests
43:16de féminité
43:17à certaines sportives
43:18de haut niveau
43:19c'est le cas désormais
43:20pour la boxe
43:20pour les championnats du monde
43:21qui débute aujourd'hui
43:22mondiaux
43:23dont les boxeuses françaises
43:25seront exclues
43:26car elles n'ont pas renvoyé
43:26à temps ces tests
43:27on en parlera notamment
43:28avec l'ancienne championne
43:29olympique de boxe
43:30Estelle Mosley
43:31mais d'abord
43:31l'autre ring du moment
43:33c'est le ring politique
43:34donc le coup de gong
43:35est toujours prévu pour lundi
43:36avec le vote de confiance
43:38pour François Bayrou
43:38la nouveauté du jour
43:40et même la surprise
43:41est venue de Laurent Wauquiez
43:41le chef de file
43:42des députés LR
43:43qui assure que son groupe
43:44ne censurera
43:45ni un gouvernement socialiste
43:46ni un gouvernement
43:47du rassemblement national
43:48Là-dessus je veux être bien clair
43:51on a pris un engagement
43:52nous
43:53on ne censure pas
43:54c'est-à-dire qu'on ne censurera
43:55pas un gouvernement socialiste
43:56on ne censurerait pas
43:57un gouvernement du Rennes
43:58pourquoi ?
43:59J'essaie d'être cohérent
43:59avec ce que je vous dis
44:00je vous dis que je suis
44:01pour la stabilité politique
44:02nous ne faisons pas partie
44:03de ceux qui font tomber
44:04des gouvernements dans ce pays
44:05tout simplement
44:06parce que quel qu'il soit
44:07je pense que l'instabilité
44:08est catastrophique pour le pays
44:10Et pour en parler ce soir
44:11Bruno jeudi
44:12Bonsoir Bruno
44:13directeur délégué
44:14de la tribune dimanche
44:14éditorialiste à BFM TV
44:16et Philippe Brun
44:17député du parti socialiste
44:18vice-président de la commission
44:19des finances de l'Assemblée
44:20Bonsoir également
44:21Bruno jeudi
44:22c'est assez nouveau
44:23je disais ce que dit
44:24Laurent Wauquiez
44:25il y a deux parties
44:26dans la phrase
44:27pas de censure du RN
44:28mais pas de censure du PS
44:29ça on l'attendait un petit peu moins
44:30Oui c'est la surprise du jour
44:31on n'attendait pas ça
44:32dans la bouche de Laurent Wauquiez
44:33comment l'expliquer
44:34pour deux raisons à mon avis
44:35d'abord
44:36comme beaucoup d'hommes politiques
44:38on va dire dans les partis
44:39dits de gouvernement
44:39il y a aussi
44:40ce qui monte dans le pays
44:42c'est-à-dire
44:42la peur d'être responsable
44:44d'une instabilité
44:46encore plus importante
44:47avec probablement
44:49la chute de François Beyrou
44:51lundi
44:53et du coup
44:54beaucoup d'hommes politiques
44:54se disent
44:55oulala
44:55on sait que
44:56les français
44:57sont très en colère
44:58et n'aiment pas du tout
44:59ce spectacle
45:00donc ce qui va se passer lundi
45:01c'est quand même
45:02de l'instabilité supplémentaire
45:03et puis la deuxième chose
45:04c'est que la droite
45:05elle a un débat stratégique
45:06qu'elle est en train
45:07de mettre sur la place publique
45:08c'est vrai que Laurent Wauquiez
45:10et Bruno Retailleau
45:11par médias interposés
45:12par intervention interposée
45:13sont en train d'en gros
45:14dire des choses différentes
45:15chaque jour
45:16on a vu
45:17des petites musiques
45:18sur
45:18on voit bien
45:20que Laurent Wauquiez
45:21lui par exemple
45:22là il dit
45:22bah oui
45:23on censure pas
45:24un gouvernement PS
45:24et puis en même temps
45:25Retailleau
45:26dit l'inverse
45:27donc c'est ça
45:28depuis le début de semaine
45:28mais c'est un vrai débat stratégique
45:30si les députés LR
45:31qui sont au nombre de 66
45:32suivent leur chef
45:34Laurent Wauquiez
45:35enfin il y en a un déjà
45:36ils sont combien ?
45:37ils sont 40
45:37pardon je me trompe encore
45:38dans les chiffres
45:39les députés socialistes
45:40qui sont 66
45:41pardon
45:41bah voyez bon
45:42mais on va revenir vers vous
45:43dans un instant
45:44est-ce que ça peut permettre
45:46au PS d'arriver à Matignon ?
45:48euh oui
45:49alors c'est ce qu'on appelle
45:50l'accord de non-censure
45:51c'est ça
45:52c'est à dire que
45:52dans ce que dit
45:54Laurent Wauquiez
45:54c'est en gros
45:55les LR prendraient la place
45:57du PS aujourd'hui
45:57c'est à dire qu'aujourd'hui
45:58c'est le PS qui a assuré
45:59l'accord de non-censure
46:00pour le vote de budget 2025
46:02et dans ce que nous dit
46:04nous dessine Laurent Wauquiez
46:05bah c'est le LR
46:06qui prendrait la place
46:07peut-être des socialistes
46:09pour pas voter la censure
46:10et peut-être le PS
46:12qui prendrait la place de LR
46:13dans une association
46:14on est un peu dans la fiction
46:15mais c'est quand même
46:16ce qui se dessine peut-être
46:17parce qu'on voit bien
46:18qu'Emmanuel Macron
46:19est peut-être en train
46:20d'ouvrir au moins
46:21d'explorer la piste
46:22d'un gouvernement
46:23avec un PS
46:25vous la voyez venir ma question
46:26merci Laurent Wauquiez
46:27Philippe Brun
46:28c'est ça ?
46:28non c'est pas merci
46:29Laurent Wauquiez
46:30un peu quand même
46:31en tout cas
46:31nous ce qu'on dit
46:32depuis le début
46:33c'est que la seule solution
46:34de stabilité pour le pays
46:35c'est un gouvernement
46:36qui s'appuie sur la gauche
46:38et donc que la gauche dirige
46:39conformément au résultat
46:40à condition que
46:41LR ne vous censure pas
46:42et qui négocie
46:43avec évidemment
46:44un nombre suffisant
46:45de forces politiques
46:45à l'Assemblée Nationale
46:46pour ne pas être censurée
46:47je rappelle tout de même
46:48que LR plus RN
46:51plus LFI
46:52ça ne fait pas
46:53une majorité non plus
46:54donc de toute façon
46:55la stabilité en vérité
46:58c'est évidemment
46:59on souhaite que
47:00LR ne nous censure pas
47:01non plus
47:01parce que nous sommes
47:01de gauche comme LFI
47:02ils ont déjà annoncé
47:03qu'ils voulaient vous censurer
47:04oui mais ils ont dit aussi
47:05que si
47:06enfin que globalement
47:07ils ne feraient pas d'emblée
47:08que ce que nous proposons
47:10sur les retraites
47:10ce que nous proposons
47:11sur la justice fiscale
47:12ce que nous proposons
47:13sur les services publics
47:14évidemment ils ne censureront pas
47:15cela
47:15mais pour dire les choses
47:16c'est quand même un coup de pouce
47:17aujourd'hui
47:17de Laurent Wauquiez
47:19et vous faites un petit pied
47:20il en reste un petit pas
47:21il en reste encore
47:22beaucoup vers Matignon avec ça
47:24c'est comme ça
47:24que vous l'analysez ou pas ?
47:25En tout cas
47:25nous ce qu'on souhaite aujourd'hui
47:27c'est pouvoir changer de méthode
47:28à l'Assemblée nationale
47:29on voit bien que
47:30les gouvernements du socle commun
47:31qui se multiplient
47:33et qui sont en vérité
47:34la continuité
47:35des gouvernements macronistes
47:36ne trouvent pas de majorité
47:37pour avancer
47:37il faut enfin
47:38permettre aux Français
47:39de vivre une alternance
47:40c'est-à-dire qu'enfin
47:41on est un souffle nouveau
47:43de nouvelles politiques publiques
47:45mises en oeuvre
47:46un certain nombre de sujets
47:47qui n'ont pas de solution
47:48aujourd'hui la question des salaires
47:49la question de la santé
47:50la question des retraites
47:50la question de l'école
47:51et moi je crois
47:52qu'il faut une respiration démocratique
47:53et cette respiration
47:55elle est permise
47:55par le respect
47:56de l'élection
47:57personne n'a gagné les élections
47:58il y a bien un camp
47:59qui a perdu
48:00c'est celui des macronistes
48:01et je crois qu'il est temps
48:02qu'on ouvre le jeu
48:03et qu'on permette aussi
48:04à d'autres forces politiques
48:04d'ouvrir le jeu
48:05est-ce que c'est-à-dire
48:06vous êtes prêt à négocier
48:07le programme avec LR
48:08ou est-ce que vous dites
48:09ce sera le projet du PS
48:11tout le projet du PS
48:12mais rien que le projet du PS
48:14si on arrive au pouvoir ?
48:16non non disons pas ça
48:16de toute façon
48:17c'est impossible
48:18de dire cela aujourd'hui
48:19parce que c'est irresponsable
48:20par exemple
48:20si la taxe Zuckman
48:22effraie l'autre côté
48:23de l'échiquier politique
48:24et les républicains
48:25alors ce qu'on a proposé
48:27c'est la nouvelle méthode
48:27qui est proposée
48:28par Olivier Faure
48:29c'est de dire
48:29qu'on gouvernerait 149-3
48:31c'est-à-dire qu'on laisserait
48:32l'Assemblée
48:32trouver les compromis
48:34alors aujourd'hui
48:35la taxe Zuckman
48:36elle a été adoptée
48:37par l'Assemblée nationale
48:38donc il s'est trouvé
48:38une majorité
48:39dernière fois
48:39pour l'adopter
48:40il peut y avoir
48:41des compromis
48:42qui soient trouvés
48:43par cette Assemblée
48:43dans cette Assemblée
48:44qu'on discute
48:45de l'assiette, du taux
48:46est-ce qu'on exempte
48:47ou pas
48:48les biens professionnels
48:48à quel niveau
48:49on verra bien
48:49ce sera finalement
48:50à l'Assemblée nationale
48:51d'en décider souverainement
48:52aux représentants du peuple
48:53qui ont été envoyés
48:54à l'Assemblée nationale
48:55par les citoyens
48:56pour les représenter
48:57c'est à l'Assemblée
48:58que se trouveront
48:59les compromis
49:00voilà
49:00mais je retire ce que vous avez dit
49:01ce ne sera pas
49:01tout le programme du PS
49:02rien que le programme du PS
49:03par définition
49:04c'est impossible
49:05comme Jean-Luc Mélenchon
49:05qui avait dit
49:05vous êtes prêts à décompromis
49:09aujourd'hui
49:09le programme dévoilé
49:10il y a quelques jours
49:10il est amendable
49:11n'importe qui dit
49:11tout mon programme
49:12rien que mon programme
49:12est censuré
49:13François Bayrou
49:14tout mon programme
49:14rien que mon programme
49:15censure
49:16Michel Barnier
49:16tout mon programme
49:17rien que mon programme
49:17censure
49:18donc on est dans un nouveau format
49:20il faut qu'on puisse négocier
49:21discuter, discuter, discuter
49:22on a réussi à le faire
49:24cet hiver
49:25on a réussi à faire passer
49:26un budget comme ça
49:26en discutant
49:27avec de nouvelles méthodes
49:28on propose de continuer
49:29de passer un nouveau pas
49:30en renonçant à l'usage
49:32du 49.3
49:32et en discutant ensemble
49:34les conditions
49:35l'élaboration
49:36d'un nouveau budget
49:37nous on a fait des propositions
49:38c'est des propositions
49:39socialo-socialistes
49:40et ces propositions
49:41elles ont vocation
49:42ensuite à être discutées
49:44par l'ensemble
49:45de l'Assemblée Nationale
49:46la suite au prochain épisode
49:47il se passe des choses
49:48tous les jours
49:49en ce moment
49:49je crois que jusqu'à lundi
49:50et même peut-être
49:51après lundi
49:52jeudi
49:52prenez des forces
49:53lundi soir à la même heure
49:54Marc je crois qu'on en saura
49:56un peu plus
49:56un tout petit peu plus
49:57merci beaucoup à tous les deux
49:58vous regardez 60 minutes
49:59il est 19h40
50:00bienvenue à tous ceux
50:01qui nous rejoignent
50:02en ce moment même
50:02tout de suite
50:03le débat de 60 minutes
50:04est l'histoire d'un incroyable
50:06imbroglio
50:07qu'on va vous raconter
50:08à présent
50:095 boxeuses françaises
50:105 grandes championnes
50:11qui devaient participer
50:12à partir d'aujourd'hui
50:12au championnat du monde
50:13de boxe en Angleterre
50:14sont exclues de la compétition
50:16avant même
50:16que cette compétition
50:17ne commence
50:18car elles n'ont pas fourni
50:19à temps un test de féminité
50:21qui est désormais
50:21obligatoire
50:22pour participer
50:23à cette compétition
50:24je salue Marie Barsac
50:25la ministre des sports
50:26de la jeunesse
50:27et de la vie associative
50:28qui vient de nous rejoindre
50:29bonsoir à vous
50:30bonsoir
50:30et en duplex avec nous
50:31Estelle Mosley
50:32grande championne
50:33elle aussi
50:33ancienne championne du monde
50:34et championne olympique
50:35de boxe
50:36bonsoir à vous
50:37Estelle Mosley
50:37Marie Barsac
50:38en quelques mots
50:39tout d'abord
50:39dans un instant
50:41on va parler du principe
50:42de ces tests
50:42vous allez nous dire
50:43ce que vous en pensez
50:44mais d'abord
50:45qu'est-ce qui s'est passé
50:46comme on en est arrivé
50:46à cette situation
50:47de championne
50:47qui arrive en Angleterre
50:49en France
50:50ces tests sont interdits
50:50donc elles doivent les faire
50:51en arrivant là-bas
50:52et elles n'arrivent pas
50:54à les faire à temps
50:54avant que ça commence
50:55expliquez-nous en quelques mots
50:56ces tests sont rendus
50:58obligatoires par la
50:58Fédération Internationale
50:59donc World Boxing
51:00pour participer à la compétition
51:02en France
51:02ces tests ne sont pas possibles
51:04et donc il faut forcément
51:05les faire à l'étranger
51:06la Fédération Internationale
51:08dit à la France
51:09à la Fédération Française
51:10vous pouvez les faire
51:11en Angleterre
51:12et leur adresse
51:12à un nom d'un laboratoire
51:13l'équipe
51:15les cinq boxeuses
51:16se rendent dans ce laboratoire
51:18font les tests
51:18lundi en arrivant
51:20sur le sol anglais
51:21et rejoignent ensuite
51:22leur hôtel
51:23pour attendre
51:24leur usage à des tests
51:25et mercredi
51:26normalement
51:26les tests devaient arriver
51:28et ils ne sont pas arrivés
51:28pour pouvoir qualifier
51:30les boxeuses
51:31et qu'elles puissent participer
51:32au tirage au sort
51:33puisque la compétition
51:34commençait le lendemain
51:35jeudi matin
51:35et là les boxeuses
51:36reviennent en France
51:37c'est terminé
51:37avant même d'avoir commencé
51:38oui parce que les tests
51:39ne sont pas arrivés à temps
51:40donc elles n'ont pas pu
51:40participer au tirage au sort
51:41et la compétition a commencé
51:43jeudi matin
51:43Estelle Mossy
51:44ça ne fait pas très très très
51:45sérieux pour le sport français
51:46tout ça non ?
51:48ça ne fait pas sérieux
51:49c'est une compétition
51:52très importante
51:53l'une des plus grandes
51:54compétitions en boxe
51:55pour les athlètes
51:57et il y a clairement eu
51:58quelque part une négligence
52:00puisque les tests ont été
52:01quelque part faits
52:02à la dernière seconde
52:03c'est-à-dire deux jours
52:04avant l'entrée en compétition
52:05des athlètes
52:05et pourtant
52:07ils avaient l'information
52:08depuis plusieurs mois
52:09puisque la World Boxing
52:10a annoncé l'obligation
52:11de ces tests
52:12à partir de mai 2025
52:15donc ils auraient pu
52:17prendre leurs précautions
52:18et faire les tests
52:19bien en amont
52:20surtout que l'Angleterre
52:21est quand même
52:22un pays voisin
52:22j'ajoute la réaction
52:24du président
52:24de la Fédération Française
52:25de Boxe
52:25qui dit qu'il est
52:26abasourdi
52:27et mortifié
52:27mais pour bien comprendre
52:28l'histoire de ces tests
52:29de féminité
52:30je voudrais qu'on accueille
52:30Raphaël Grabli
52:32si vous voulez bien
52:32Estelle Mosli
52:33et Marie Barsac
52:34bonsoir Raphaël
52:35pour le Radar BFM
52:36ces tests de féminité
52:38se sont donc imposés
52:39pour la première fois
52:40lors de cette compétition
52:41de boxe
52:42mais pour comprendre
52:42d'où ils viennent
52:43il faut remonter un peu plus
52:44d'un an en arrière
52:44au moment des Jeux de Paris
52:46racontez-nous ça
52:46exactement
52:47il faut remonter à cette image
52:48que vous allez voir apparaître
52:49celle d'Imane Khélif
52:52une boxeuse algérienne
52:53de 26 ans
52:54médaille d'or
52:55au G.O. de Paris
52:56dans la catégorie
52:57moins de 66 kg
52:58et une polémique
52:59sur les réseaux sociaux
53:00des internautes
53:00qui l'ont présenté
53:02comme un homme
53:03elle a subi
53:03un cyber harcèlement mondial
53:05et quand je dis
53:05cyber harcèlement mondial
53:08je n'exagère pas
53:08c'est allé jusqu'à Donald Trump
53:10exactement
53:10elle a été moquée
53:11par Elon Musk
53:12Donald Trump
53:13elle est même apparue
53:13on le voit à l'image
53:14c'est l'extrait d'une vidéo
53:15dans un spot de campagne
53:17de Donald Trump
53:17qui l'a présenté
53:18je cite
53:19comme un homme
53:19qui peut battre des femmes
53:20et remporter des médailles
53:22donc ça a pris
53:22une tournure même politique
53:23et c'est donc
53:24suite à cette polémique
53:25qu'une nouvelle règle
53:25a été imposée
53:26par la Fédération Internationale de Boxe
53:27exactement
53:27vous avez le CIO
53:29qui a défendu la boxeuse
53:30mais quelques mois plus tard
53:31ce dont vous parliez à l'instant
53:32c'est la Fédération Internationale de Boxe
53:34qui a pris le chemin inverse
53:35en imposant justement
53:36ces tests génétiques
53:38des tests
53:38vous le disiez Madame la Ministre
53:39qui sont interdits en France
53:40d'où effectivement
53:41la complexité
53:42pour les effectuer
53:43Estelle Mosley
53:44est-ce que c'est humiliant
53:45quand on est une immense championne
53:46comme vous
53:47aujourd'hui vous ne boxez plus évidemment
53:48de devoir prouver
53:49qu'on est une femme
53:50c'est pas humiliant
53:52de devoir prouver
53:53qu'on est une femme
53:54parce que
53:54quand on connait la raison
53:56de cette mise en place
53:57on adhère forcément
54:01pardon
54:02il faut savoir
54:03qu'il y a d'autres
54:04d'autres choses
54:06que les femmes font
54:06quand elles rentrent en compétition
54:08elles signent une décharge
54:08pour dire qu'elles ne sont pas enceintes
54:10quand on est en professionnel
54:10on nous fait même passer
54:12des tests
54:12sanguins
54:14pour savoir
54:14si on n'est pas enceinte
54:15donc
54:16pour moi
54:17c'est un test de plus
54:18qui vise à créer
54:19une certaine
54:20égalité
54:21envers les boxeuses
54:22parce que oui
54:23on peut être victime
54:24de quelque chose
54:25qui commence à arriver
54:27c'est à dire
54:27parfois
54:28certaines personnes
54:29ont des
54:29ont des
54:30complexités
54:31et des déformations
54:32génitales
54:34et malheureusement
54:35on peut être
54:36toujours vécu
54:37en tant que femme
54:37mais
54:38elles ne sont pas
54:39et ça amène
54:40certaines caractéristiques
54:41physiques
54:42qui sont propres aux hommes
54:43et c'est pour ça
54:43que cette règle
54:44a été mise en place
54:45c'est pour protéger
54:46les femmes
54:46dans leur travail
54:48dans leur métier
54:49et sur les lieux
54:51de compétition
54:52ça ne vous choque pas
54:53on entend bien
54:54j'essaie de bien comprendre
54:56contre quoi
54:56on lutte
54:57avec ces tests
54:58Estelle Mosley
54:59des femmes
55:00qui seraient tentées
55:01de prendre des hormones
55:01par exemple
55:02c'est ça
55:02ça peut être ça
55:03non
55:03on lutte contre l'injustice
55:05on lutte contre le fait
55:06que des femmes
55:07puissent concourir
55:08en face d'hommes
55:09aujourd'hui
55:10jusqu'à preuve du contraire
55:11les compétitions
55:12entre hommes et femmes
55:12sont séparées
55:13et c'est bien
55:14pour une raison
55:14on n'a pas encore
55:16de compétition mixte
55:17donc il se trouve
55:18que parfois
55:19il y a des femmes
55:20qui naissent
55:21avec des femmes
55:22ou des hommes
55:22qui naissent
55:23avec des déformations génitales
55:24c'est quelque chose
55:24qui existe
55:25et qui ont toujours
55:27vécu en tant que femmes
55:28mais qui réellement
55:28lorsqu'on fait des tests
55:30c'est quelque chose
55:31qui se développe
55:31à la longue
55:32je pense que
55:33des médecins
55:33seraient bien mieux
55:34passés pour en parler
55:35mais ayant été alerté
55:38sur le sujet
55:38je m'y suis intéressée
55:39et c'est vrai
55:40que les caractéristiques
55:42masculines
55:43peuvent se développer
55:44au fur et à mesure
55:45de la croissance
55:46d'où le fait
55:47d'avoir mis en place
55:47ces tests
55:48uniquement dans un souci
55:49d'équité
55:49et pour protéger
55:51les femmes
55:51qui pratiquent
55:52la boxe
55:54est-ce qu'il faut
55:55les imposer en France
55:56ces tests
55:56madame la ministre
55:57écoutez nous
55:57on a une loi en France
55:58qui date de 1994
55:59et qui protège
56:00les tests génétiques
56:01ils ne sont possibles
56:02que pour des raisons
56:03très précises
56:04de la recherche
56:05des raisons également
56:07de lutte contre le dopage
56:08pour des tests de féminité
56:09c'est impossible en France
56:11aujourd'hui le sujet
56:12qui se joue
56:12là c'est pas tant
56:13est-ce que la France
56:14doit autoriser ou pas
56:15c'est plutôt
56:15comment la fédération internationale
56:17accompagne les fédérations
56:19qui n'ont pas accès
56:20à ces tests
56:20dans leur propre pays
56:21pour que leurs athlètes
56:22participent à la compétition
56:23il y a quand même deux règles
56:24une en France
56:25et une pour les champions
56:26du monde
56:26ce qui est quand même
56:27un peu troublant
56:28changer la loi française
56:29ça va prendre du temps
56:30et celle vous le disait
56:31vous y êtes favorable ou pas ?
56:32c'est pas à moi d'en décider
56:34d'abord si on devait
56:35changer ces règles-là
56:35mais il faudrait
56:37qu'il y ait quand même
56:38une demande
56:38du mouvement sportif
56:39des athlètes en priorité
56:40des fédérations sportives
56:41du comité olympique français
56:42ça serait un débat
56:43qu'il faudrait avoir
56:44là en l'occurrence
56:45c'est pas tant ça
56:46qui se joue
56:46moi j'attire l'attention
56:47sur le fait
56:48qu'il y a des championnats
56:49du monde d'athlétisme
56:50qui vont arriver à Tokyo
56:51très prochainement
56:52et ces championnats du monde
56:54ils sont soumis
56:55à la même règle
56:55puisque la fédération internationale
56:56d'athlétisme
56:57elle aussi
56:58elle impose
56:58des tests de féminité
56:59il y a beaucoup de sport
57:00Raphaël Grabli
57:00qui sont en train
57:01de passer à ces tests ?
57:02alors il y a quelques jours
57:04il y a notamment
57:04effectivement
57:05la fédération internationale
57:06d'athlétisme
57:07qui a annoncé ces tests
57:09ça madame la ministre
57:09vient de le dire
57:10c'est pour ça
57:10que j'ai essayé
57:11de rebondir avec vous
57:11exactement
57:12mais sinon effectivement
57:13pour le moment
57:14il y a eu la fédération
57:15internationale de natation
57:17mais qui a fait
57:17machinariat
57:18après il faut préciser
57:19que ces tests
57:20ne sont pas faits
57:21pour dire si quelqu'un
57:22est un homme ou pas
57:23c'est pour étudier
57:24des traits génétiques rares
57:25qui peuvent faire
57:26qu'une femme produit
57:27plus de testostérone
57:28il n'est pas question
57:29de dire si quelqu'un
57:29est un homme ou une femme
57:31et encore une fois
57:32même avec ces taux
57:33de testostérone supplémentaire
57:34il n'est pas prouvé
57:34que ça produise
57:35un avantage compétitif
57:37lors justement
57:38d'une compétition sportive
57:39un dernier mot
57:39la championne algérienne
57:40qu'on a vue tout à l'heure
57:41celle qui a lancé
57:42cette polémique
57:42Imane Khélif
57:43elle conteste toujours
57:44la légitimité de ces tests
57:46d'ailleurs elle n'est pas
57:46au Mondiaux
57:47elle a saisi
57:48le tribunal arbitral du sport
57:49vous la soutenez ou pas ?
57:50écoutez moi je crois
57:51qu'il faut qu'elle soutienne
57:56je comprends qu'elle revendique
57:59le fait de conserver sa médaille
58:01c'est tout à fait logique
58:02en tout cas ce qui est important
58:03c'est que les fédérations
58:04internationales
58:05elles assument leurs responsabilités
58:06tout au long de la chaîne
58:07pour s'assurer que tous les athlètes
58:09quel que soit le pays
58:10participent à ces compétitions
58:11merci à tous
58:12merci également à Estelle Mosli
58:13qui était avec nous
58:14en duplex il y a quelques instants
58:15belle soirée
58:15Maxime Switek
58:16dans quelques instants
58:17pour le 20h BFM
58:18très très belle soirée à tous
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