- il y a 3 semaines
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
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00:00On va parler maintenant de la situation politique parce que c'est une semaine importante, c'est la discussion budgétaire qui est toujours en cours, elle continue, on va retrouver Edgar Becker à l'Assemblée Nationale pour BFMTV
00:11puisque le Parti Socialiste met la pression pour obtenir une taxation des riches. Alors là maintenant on parle de taxes Zuckman allégées, mais on voit bien que ça braque toujours les esprits et les groupes politiques Edgar.
00:22Alors Edgar Becker qu'on va entendre dans un instant, justement Marie Chantret, là on est passé de la taxe Zuckman à la taxe Zuckman allégée, mais je disais les esprits s'échauffent toujours à l'Assemblée Nationale.
00:40Oui, clairement, pas forcément de compromis trouvé, mais on est sur la voie du compromis quand même. Et ce qui a peut-être un peu échauffé et échaudé les esprits ce matin, c'est la prise de parole sur notre antenne de la porte-parole du gouvernement Maude Bréjon
00:55qui balayait finalement d'un revers de main l'attaque Zuckman tout court et l'attaque Zuckman light.
01:02On nous a un peu expliqué entre les lignes ce que voulait dire aussi la porte-parole du gouvernement, qui finalement explique aussi que vous, socialistes, avez fait un pas vers le gouvernement
01:13et qu'il s'agissait désormais de répondre et aller vers la voie du compromis, tout en assurant là, dans la voie du Premier ministre, et c'est aux Républicains qu'il s'adressait, que non, non, non, surtout pas, il n'y avait pas de deal avec le parti socialiste.
01:28Voilà pour la clarification.
01:29La clarification, mais vous avez raison, ce matin pourtant, Madame Bréjon, la porte-parole du gouvernement, c'était net, clair et précis à propos de cette taxation des riches, on l'écoute.
01:37Vous pouvez l'appeler Zuckman, Zuckman light, à partir du moment où ça touche à l'appareil productif, aux usines, aux grandes start-up qui créent de l'innovation, nous serons contre.
01:50Le gouvernement est opposé et restera opposé à l'attaque Zuckman. Et on ne l'est pas par dogmatisme, on ne l'est pas par volonté de blocage.
01:58Mais on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'emploi, on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'innovation, on ne peut pas faire n'importe quoi avec les entreprises.
02:06On doit préserver l'emploi, on doit préserver ce qui marche en France. Pour autant, on est évidemment ouvert à discuter.
02:14On verra ce qui se passe dans l'hémicycle, mais je remarque qu'en commission des finances, la semaine dernière, elle a été rejetée par une majorité de députés.
02:21Alors justement, puisque Madame Bréjon dit on verra ce qui se passe dans l'hémicycle, allons au Palais Bourbon, retrouve Edgar Bequet en direct pour BFM TV.
02:29Où en est-on ? Alors, on n'en a pas encore discuté de cette taxe Zuckman allégée.
02:34Et puis on verra tout ce qui est sur la table en ce moment. Mais dans tous les cas, ça chauffe déjà et les esprits sont toujours bien braqués.
02:41Ah bah Alain, toute la journée, il y a eu une levée de boucliers contre cette taxe Zuckman de la part de Marine Le Pen, ici même,
02:48qui nous dit que pour elle, ce sera ni la taxe Zuckman light, ni la taxe Zuckman hard.
02:54De la part de Maude Bréjon, vous venez de l'entendre, mais aussi de la part de plusieurs députés Renaissance, plusieurs députés du groupe de Gabriel Attal.
03:02L'un d'entre eux me disait, cette taxe Zuckman light, comme on l'appelle, n'a rien de light, c'est plutôt une taxe Zuckman avec sucre ajouté.
03:11Alors forcément, le parti socialiste prend acte et dit attendre de nouvelles propositions de la part du gouvernement pour taxer les plus riches.
03:19Écoutez justement le député socialiste Jérôme Gage.
03:23Alors on nous dit, on ne veut pas de la taxe Zuckman, on ne veut pas même d'autres dispositifs qui pourraient produire ce même type de rendement.
03:29Je regrette, nous le regrettons, on va le défendre dans l'hémicycle.
03:32Mais s'ils le rejettent, alors c'est à eux à nous dire qu'est-ce qu'ils sont prêts à accepter comme nouvelle recette pour épargner les Français.
03:39Parce que s'ils ne proposent pas de nouvelles recettes, ça veut dire un, qu'ils laissent filer le déficit,
03:44ou deux, qu'ils continuent à privilégier les mesures injustes d'économie qui sont supportées par les Français.
03:49Voilà cette fameuse taxe Zuckman qui sera examinée, qui sera débattue par les députés dans l'hémicycle, soit demain, soit vendredi.
03:57On s'oriente plus vers vendredi et les débats s'annoncent très très agités.
04:02Edgar Becker avec Bruno Ferrand en direct de l'Assemblée nationale.
04:05Alors on va quand même regarder globalement quelles sont les pistes sur la table pour taxer les riches.
04:09Avec vous, Chloé Giraud, bonsoir.
04:10Bonsoir Alain. Beaucoup de pistes, presque autant que de partis politiques.
04:15Finalement, on va commencer justement par cette taxe Zuckman, qu'il s'agisse de la version hard ou de la version light.
04:22On va commencer par la version basique.
04:24Donc il s'agit d'un impôt minimum de 2% sur les patrimoines à partir de 100 millions d'euros.
04:30Ça pourrait rapporter 20 milliards d'euros.
04:32Mais cette proposition a été rejetée déjà par la Commission des finances.
04:36Et elle a donc peu de chances d'être votée dans l'hémicycle, puisque le Rassemblement national, la droite ou encore le Bloc central se sont déjà prononcés contre.
04:45Car c'est un impôt qui toucherait le patrimoine professionnel.
04:48Le Parti socialiste a donc déposé vendredi un amendement de repli, la version light donc,
04:55qui propose cette fois-ci un impôt de 3% sur les hauts patrimoines à partir de 10 millions d'euros.
05:00Mais qui exonérerait les entreprises dites familiales ou innovantes.
05:04Elles rapporteraient bien moins que la version classique, entre 5 et 7 milliards d'euros.
05:09Mais là aussi, beaucoup de parties ont déjà fait part de leur hostilité à l'encontre de cette version allégée, y compris à gauche.
05:16Écoutez justement Mathilde Panot à ce sujet.
05:19Vincent Bolloré, qui possède 70% du groupe Bolloré, serait exonéré de cette taxe qu'on ne peut pas appeler taxe Zuckman allégée,
05:26mais la taxe qui permet aux milliardaires de ne pas être touchés.
05:29Parce que c'est ça la réalité.
05:30Vous avez remarqué que, par exemple, Bernard Arnault, qui possède 48,2% de LVMH,
05:35vient de racheter hier 0,5% de LVMH.
05:39Et donc, il ne lui resterait qu'un tout petit peu à pouvoir racheter pour atteindre les 51%
05:43et donc ne pas être touché par la taxe à trous que propose le Parti Socialiste.
05:49Donc, est-ce qu'on accepte que les milliardaires dans ce pays puissent ne pas contribuer à la même hauteur que l'ensemble des Français ?
05:55C'est ça la question qui est posée.
05:57Alors, là, on parlait du Parti Socialiste, cette taxe Zuckman allégée, Claude Giraud,
06:01mais de l'autre côté du spectre politique, le Rassemblement National aussi fait une proposition.
06:04Effectivement, une proposition qui est en quelque sorte recyclée parce qu'elle était déjà dans le programme de Marine Le Pen en 2022.
06:10C'est un impôt sur la fortune financière.
06:13Il est inspiré, en fait, de l'ISF, mais comme son nom l'indique, il taxerait uniquement le patrimoine financier.
06:19Il serait exclu, eh bien, les résidences principales ou encore les actifs immobiliers et mobiliers
06:24qui sont nécessaires à l'exercice de l'activité professionnelle.
06:28Recette évaluée à 3 milliards d'euros.
06:31Mais là encore, il faudra, eh bien, qu'une majorité se dégage pour que cette mesure soit adoptée.
06:35Merci, Chloé Giraud.
06:36Nous sommes avec Romain Esquenazi, député socialiste apparenté du Val-d'Oise,
06:40Pierre-Henri Dumont, secrétaire général, adjoint des Républicains.
06:42Bonsoir, monsieur le député Esquenazi.
06:43Bonsoir.
06:43Alors, votre taxe à trous, comme le disent les insoumis, c'est en plus du chantage à la non-censure ?
06:51Alors, la justice fiscale, que ce soit une obsession, je vous le confirme,
06:54mais c'est aussi une obsession des Françaises et des Français
06:55qui sont exprimées largement contre la politique fiscale menée depuis 8 ans.
07:00Les inégalités se creusent aujourd'hui en France.
07:03Celles et ceux qui travaillent et qui n'ont que leur travail pour vivre n'arrivent plus à vivre de leur travail,
07:07se loger, se soigner, se nourrir.
07:08Et à l'inverse, de l'autre côté, vous avez des rentiers qui s'enrichissent de plus en plus
07:12les 500 plus grandes fortunes de France ont multiplié par 10 leurs richesses depuis les années 2000.
07:17Donc, la financiarisation de l'économie a finalement concentré les richesses.
07:21Et oui, nous considérons aujourd'hui que c'est là qu'il faut aller chercher l'argent
07:23pour épargner les retraités, épargner les salariés et puis épargner nos services publics.
07:28Quand vous demandez aux Français, est-ce que ces 6 milliards, il faut les prendre plutôt chez les milliardaires
07:32ou il faut baisser le budget de l'école ou de l'hôpital ?
07:34Vous verrez que c'est aussi une obsession des Françaises et des Français d'avoir une politique fiscale plus juste.
07:38Elle a été rejetée, votre taxe light.
07:40Les LR n'en veuillent pas, le Rassemblement national n'en veut pas
07:45et puis le gouvernement n'en veut pas non plus.
07:48Donc, elle n'a aucune chance de passer.
07:49Je ne suis pas d'accord avec vous.
07:50Alors déjà, moi, je n'emploierai pas le mot de taxe Zuckman light
07:53dans la mesure où la taxe Zuckman, elle est extrêmement précise.
07:56C'est un économiste qui l'a proposé.
07:57Oui, mais vous l'avez revue.
07:57Ça rapporte 15 milliards.
07:59Oui, mais donc, c'est une autre mesure de justice fiscale.
08:02Ce n'est pas la taxe Zuckman.
08:03La preuve, ce n'est pas la même assiette, ce n'est pas le même montant,
08:04ce n'est pas les mêmes biens qui sont taxés.
08:06Donc, je pense qu'il faut l'appeler comme on l'appelle,
08:08c'est-à-dire l'amendement Mercier, qui est une députée du groupe socialiste,
08:10qui a déposé cet amendement-là,
08:11effectivement, qui rapporte non pas 15 milliards,
08:13mais qui rapporte 6 ou 7 milliards.
08:16Et la famille Bolloré et la famille Arnault,
08:19si on suit bien ce qu'a dit Mme Panot, ils s'en échappent.
08:22Nous, on est toujours pour la taxe Zuckman.
08:24Donc, vous leur faites un cadeau.
08:25On va la défendre, la taxe Zuckman, dans l'hémicycle,
08:27parce qu'on est pour.
08:28Simplement, quand vous avez un hémicycle qui est divisé en trois blocs,
08:31personne n'a de majorité.
08:32Si chacun reste campé sur ses positions, le pays n'avance pas.
08:34Donc, nous, nous avons fait un pas en proposant cet amendement de repli.
08:37On attend maintenant que le gouvernement fasse un pas également,
08:40étant conscient que la politique fiscale menée depuis 8 ans
08:42a été largement rejetée.
08:44Même si Bernard Arnault et Vincent Bolloré échappent,
08:48ça vous suffira pour ne pas censurer.
08:50Cette taxe Zuckman-Light, ça vous suffira.
08:52Vous dites, on s'en contente.
08:53Nous, on veut une mesure forte de justice fiscale.
08:55Non, mais là, c'est une nouvelle.
08:58Ce n'est plus la taxe Zuckman d'origine.
09:00L'amendement qu'on propose, ça vous suffira.
09:04Ça nous suffira.
09:05C'est 7 milliards d'euros qu'on va récupérer
09:07pour épargner les services publics et épargner les Français.
09:10Vous avez vu que la France Insoumise,
09:11ils vous ont mis dans le viseur quand même.
09:13La France Insoumise, on verra.
09:14Est-ce qu'ils préfèrent voter cette taxe
09:15ou est-ce qu'ils préfèrent, quand on parlera des dépenses,
09:17qu'il manque 6 ou 7 milliards au budget
09:19et qu'on doit couper dans l'école et dans l'hôpital pour aller les chercher ?
09:21Donc, ils devraient être à vos côtés là-dessus ?
09:23Évidemment, ils vont la voter.
09:24Mais vous ne voterez pas donc la censure ?
09:26Si cette taxe, si cet amendement passe,
09:29vous dites avec le gouvernement,
09:31ok, on vous tapez dans la main.
09:33En tout cas, après, il y aura la partie dépense à discuter.
09:36Nous, on avait dit qu'on censurait,
09:38dès la première partie du PLF sur les recettes,
09:40s'il n'y avait pas des recettes significatives qui rentraient,
09:43pour pouvoir, dans la partie dépense,
09:44épargner les services publics et la question du pouvoir d'achat.
09:47Donc oui, si on a cette rentrée-là de 7 milliards d'euros,
09:49on considérera dans l'hémicycle,
09:52encore une fois, il n'y a pas de réunion secrète,
09:53tout sera dans l'hémicycle,
09:54on considérera qu'il n'y a pas de la part du Bloc central
09:58qui a revu sa politique
09:59et qu'on aura fait une concession de chaque côté.
10:01Monsieur Dumont, qu'est-ce que vous en pensez ?
10:04Que c'est une folie française
10:06que d'être shooté à la dépense publique,
10:08de vouloir augmenter toujours plus les impôts
10:09dans le pays qui est le plus taxé au monde.
10:12La France, aujourd'hui, c'est 46% du PIB
10:15qui part dans les prélèvements obligatoires.
10:17C'est-à-dire que dès qu'il y a 100 euros
10:18qui sont créés quelque part en France
10:20par des entrepreneurs, par des artisans,
10:22par des petits commerçants,
10:23par des chefs d'entreprise,
10:24il y en a 46 sur ces 100 euros
10:26qui sont directement prélevés par l'État.
10:28Donc on ne taxe pas les milliardaires,
10:29on a la justice sociale.
10:30Non, mais nous, notre ligne est très claire
10:31chez les Républicains,
10:32ce n'est pas d'augmentation d'impôts
10:34et des baisses de dépenses publiques.
10:35Même pour les milliardaires.
10:36Pardon, mais vous savez très bien
10:38ce qui va se passer ?
10:39Il va se passer qu'à un moment donné,
10:40comme on est incapable
10:41et qu'on est un pays junkie
10:42shooté à la dépense publique,
10:43on va se faire plaisir en disant
10:44on va aller taxer les milliardaires.
10:47Très bien, de toute façon,
10:48personne ici est milliardaire,
10:49on n'en connaît pas.
10:50Donc c'est des gens un peu informes
10:52dont on a des noms qui sont en l'air
10:54et très bien, on y va.
10:55Sauf qu'à un moment donné,
10:56ils en auront marre de payer trop d'impôts,
10:57de payer 50, 60, 70 % d'impôts.
11:01Ils vont partir.
11:02Mais sauf que comme on est incapable
11:03de baisser la dépense,
11:04les efforts vont être portés sur qui ?
11:06Ils vont être portés sur ceux
11:07qui gagnent moins,
11:08sur les travailleurs,
11:09sur ceux qui sont la classe moyenne supérieure.
11:11Parce que c'est ça qui va se passer in fine.
11:14Et on va arriver dans un système
11:15où les Français qui travaillent,
11:17parce que la France est incapable
11:18de diminuer ses dépenses publiques,
11:20on coupe les dépenses publiques.
11:23Pardon, mais c'est aujourd'hui,
11:24c'est l'enjeu.
11:25Prenons simplement,
11:26vous savez, je suis dans une municipalité.
11:27J'étais maire de ma commune,
11:28je suis adjoint au maire.
11:29La première chose que j'ai faite,
11:30c'est diminuer la dette de 50 %
11:32en l'espace de moins de 10 ans
11:33et baisser le nombre de fonctionnaires
11:35de 20 %.
11:36Donc là, il faut baisser drastiquement
11:37le nombre de fonctionnaires en France.
11:38C'est évident, mais c'est absolument évident.
11:40À l'école, à l'hôpital ?
11:41C'est absolument évident.
11:42Je ne sais pas.
11:43Ça semble comme si François Fillon
11:44à une époque.
11:44On va prendre simplement
11:46des comparaisons européennes.
11:47Comparaisons européennes,
11:48si la France a le même nombre
11:49de fonctionnaires par habitant
11:50que les autres pays
11:51de l'Union européenne,
11:52on aurait 933 000 agents
11:55de la fonction publique,
11:56toutes fonctions publiques confondues,
11:57en moins,
11:58ça fait 40 milliards d'euros d'économies.
12:00Si on prend l'Allemagne,
12:01qui peut être un exemple
12:01peut être un peu extrême,
12:03mais l'Allemagne,
12:04si on était le même nombre
12:05de fonctionnaires par habitant
12:06qu'en Allemagne,
12:06on aurait 1,8 million de fonctionnaires
12:09en moins dans notre pays.
12:11C'est 72 milliards d'économies par an.
12:14Alors, évidemment,
12:14c'est pas...
12:14Parce que fonctionnaires,
12:15d'abord, un, c'est un statut,
12:17ça recouvre beaucoup de choses,
12:18je vous l'accord.
12:18Il y a quand même de l'humain derrière,
12:20il y a des gens qui travaillent,
12:21donc vous faites quoi ?
12:21Mais je suis d'accord avec vous,
12:22il y en a sûrement qui vous regardent,
12:23vous les enlevez une.
12:23Vous savez,
12:24on est dans un système en France,
12:25on a l'impression de dire
12:26que le service public
12:27doit obligatoirement être rendu
12:28par des agents de la fonction publique.
12:30C'est absolument faux.
12:31Il peut très bien y avoir
12:31du service public
12:32qui est rendu par du privé.
12:34Ça coûte de l'argent,
12:34monsieur, quand même.
12:35Mais ça coûte beaucoup moins
12:36parce que du coup,
12:37les collectivités,
12:38les hôpitaux,
12:39l'État n'ont pas
12:40à prendre en charge,
12:41un, les arrêts maladie
12:42des fonctionnaires,
12:43à trouver un remplaçant,
12:45donc à payer deux ou trois fois
12:46le coût de la personne
12:48et du fonctionnaire
12:48de l'agent public
12:49qui peut être malade
12:50parce qu'il a des risques
12:51musculosquelétiques,
12:52parce que ça arrive à tout le monde
12:54d'être un peu malade.
12:55Par exemple, je ne sais pas,
12:56des ouvriers dans les espaces verts.
12:58Qu'est-ce qui justifie
12:58aujourd'hui dans notre pays
12:59qu'on ait des fonctionnaires
13:01qui soient payés
13:02à tailler des arbres
13:03et des arbustes privés
13:03peut très bien le faire ?
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