- il y a 22 heures
Mercredi 1 octobre 2025, retrouvez Andrew Etherington (Head of Multi-Asset Total Return, AXA IM), Raphaël Moreau (Co-directeur de la gestion, Amiral Gestion), Gabriel Karaboulad (Directeur adjoint des investissements, Neuflize OBC) et Gustavo Horenstein (Responsable Recherche Macro et Allocation d'Actifs, Dorval AM) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:23et vous nous retrouvez en rattrapage bien sûr tous les jours
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00:30Au sommaire de cette édition ce soir, le retour de la paralysie administrative et budgétaire aux Etats-Unis.
00:36Le shutdown a donc été déclenché ces dernières heures,
00:40faute d'accords entre républicains et démocrates.
00:43Cette fois, ce sont les républicains qui demandent une loi de continuation budgétaire
00:47quand les démocrates, dans cette bataille politique, partent avec des exigences particulièrement élevées,
00:52notamment en ce qui concerne les dépenses de santé.
00:55Nous verrons bien combien de temps cette paralysie, cette fermeture des administrations non essentielles
01:00aux Etats-Unis pourra durer.
01:02Il n'est pas impossible que les deux parties se soient préparées d'ores et déjà
01:06à une bataille politique un peu longue autour de ces questions.
01:10Une des premières conséquences pour les marchés et les investisseurs,
01:13c'est qu'il risque de ne pas y avoir de publication de la part du BLS dans les prochains jours,
01:17avec notamment un rapport mensuel sur le marché du travail américain
01:21qui devait être publié ce vendredi et un peu plus tard, en cours du mois d'octobre,
01:28un peu plus tard, le CPI, le chiffre d'inflation.
01:30Peut-être que les choses seront résolues d'ici là.
01:33Peu d'impact à signaler sur les marchés à ce stade.
01:36Les investisseurs se sont focalisés sur la publication des créations d'emplois dans le secteur privé
01:41pour le mois de septembre, l'enquête ADP qui ressort négative.
01:46Pauline Grattel vous apportera un peu plus de détails dans un instant.
01:49Nous reviendrons plus largement avec nos invités de Planète Marché
01:51sur les enjeux de marché pour ce quatrième trimestre qui commence aujourd'hui,
01:55après un mois de septembre qui aura été un mois propice à la prise de risque.
02:00On a vu des records sur différents indices actions à travers le monde
02:05et en parallèle des records sur l'once d'or avec un nouveau record aujourd'hui
02:10pour le métal précieux à plus de 3900 dollars.
02:13Voilà pour les thèmes du moment, discussion à suivre dans un instant
02:16et puis nous prendrons le temps également de revenir spécifiquement
02:20dans le dernier quart d'heure de Smartbourg ce soir
02:21sur le rattrapage en cours des small et mid-cap en Europe,
02:25notamment avec les spécialistes d'amiral gestion.
02:28C'est le co-directeur de la gestion d'amiral gestion, Raphaël Moreau,
02:31qui sera en plateau avec nous dans le dernier quart d'heure de Smartbourg ce soir.
02:35Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smartbourse,
02:47nous retrouvons Pauline Grattel qui vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
02:50Bonsoir Pauline.
02:51Bonsoir.
02:51Alors que le rapport sur l'emploi du mois de septembre
02:54pourrait bien ne pas être publié ce vendredi avec ce shutdown aux Etats-Unis,
02:59l'enquête ADP, elle, a bien été publiée cet après-midi.
03:02Oui, à la surprise générale, l'économie américaine a détruit
03:0532 000 emplois en septembre alors que les analystes attendaient
03:08plus de 50 000 créations de postes dans le secteur privé.
03:12Le chiffre du mois d'août a été révisé à la baisse
03:14et passe ainsi de 54 000 créations à 3 000 destructions.
03:18ADP signale aussi la plus forte baisse des salaires du secteur privé
03:21depuis plus de deux ans.
03:23Oui, ça fait le troisième mois sur quatre qu'on a un print négatif
03:26pour ces créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis.
03:29Comment ont réagi ou non, d'ailleurs, les marchés obligataires après cette publication ?
03:32Le rendement américain à 10 ans s'est détendu de 5 points de base sous 4,10%
03:36et le rendement à 2 ans également.
03:38Il évolue autour de 3,55% sur le marché d'échange.
03:42L'euro-dollar reste stable autour de 1,1750.
03:45L'once d'or dépasse pour la première fois les 3 900 dollars
03:48dans le siège de l'incertitude liée au shutdown.
03:51Le shutdown, bien sûr, à la une de l'actualité.
03:54C'est la première paralysie des administrations américaines depuis 2018.
03:58Oui, les comptes publics sont bloqués depuis minuit, heure locale.
04:01Les fonctions non essentielles des administrations ont cessé de fonctionner,
04:05faute d'accords budgétaires entre les démocrates et les républicains
04:08qui se rejettent mutuellement la faute.
04:10Donald Trump a lui affirmé
04:12« Les démocrates veulent tout fermer, nous ne le voulons pas ».
04:15En dehors de la dimension politique,
04:17le shutdown, pour l'instant, a peu d'impact sur les marchés globaux
04:20et notamment sur les indices actions, particulièrement en Europe, d'ailleurs.
04:23Oui, le dernier trimestre de l'année commence même très bien
04:26pour l'Eurostox 50 qui inscrit un nouveau record au cours de la séance.
04:30Le CAC 40 est en hausse au-delà de 7 950 points.
04:33Aux Etats-Unis, les indices ont ouvert un léger repli
04:35de l'ordre de 0,3% pour le S&P 500 et le Nasdaq.
04:39Les investisseurs ont pris connaissance, par ailleurs,
04:42de la première estimation d'inflation pour l'ensemble de la zone euro.
04:45Oui, pour le mois de septembre, l'inflation en zone euro en première lecture
04:48est ressortie parfaitement conforme aux attentes
04:51en hausse de 2,2% sur un an et de 0,1% sur un mois.
04:56Dans sa version cœur, hors alimentation et énergie,
04:58elle s'établit à plus de 2,3% sur un an.
05:01Autre chiffre publié côté américain, cette fois l'ISM manufacturier.
05:05Il ressort à 49,1% en septembre, globalement conforme aux attentes
05:09et supérieure au mois d'août où il s'établissait à 48,7%.
05:12Et puis sur les marchés, à Paris, notamment au sein du CAC 40,
05:16deux vedettes aujourd'hui, Sanofi et ArcelorMittal.
05:18Oui, Sanofi comme l'ensemble du secteur pharma en Europe
05:21profite indirectement d'un accord signé entre Pfizer et le gouvernement américain
05:26sur la baisse des prix des médicaments.
05:29Un accord qui réduit les incertitudes pour ce secteur selon les analystes.
05:33Le titre Sanofi s'envole de 7% au cours de la séance.
05:35Oui, Sanofi qui pèse quand même toujours plus de 100 milliards d'euros
05:38en termes de capitalisation boursière.
05:41Et puis ArcelorMittal également gagne autour de 6% aujourd'hui.
05:44Oui, le titre réagit alors que la Commission européenne va proposer de taxer
05:49beaucoup plus l'acier étranger importé dans l'Union européenne.
05:53Aujourd'hui, cette taxe s'élève à 25%.
05:55Et puis une publication trimestrielle un peu décalée, toujours aux Etats-Unis,
05:59celle de Nike avec une belle réaction du titre qui progresse de 5%.
06:02Oui, malgré un bénéfice net en repli de plus de 30%,
06:05Nike a battu le consensus pour ses résultats du premier trimestre.
06:09Le chiffre d'affaires s'établit en hausse de 1% en données publiées.
06:12Les analystes attendaient un repli de 5%.
06:15Quel est le programme à l'agenda de demain sur les marchés pour les investisseurs ?
06:18Les investisseurs regarderont demain le taux de chômage de la zone euro
06:21pour le mois d'août, attendu stable à 6,2% de la population active.
06:26Tendance mon ami, chaque soir, Pauline Grattel est avec nous en ouverture de Smart Bourse
06:30et vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
06:32Autour de la table pour décrypter les mouvements de la planète marché,
06:45Andrew Etherington est avec nous, le responsable de la gestion diversifiée d'AXA IM,
06:50part of BNP Paribas Asset Management désormais.
06:54Bonsoir Andrew.
06:55Bonsoir.
06:55Merci d'être avec nous.
06:57Gabriel Caraboulade nous accompagne également,
06:59le directeur adjoint des investissements de Neuflis OBC.
07:01Bonsoir Gabriel, ravi de vous accueillir et ravi de retrouver Gustavo Rennstein,
07:05le responsable de la recherche et de l'allocation d'actifs de Dorval Asset Management.
07:08Bonsoir Gustavo.
07:09Bonsoir.
07:09Le shutdown à la une donc, Gabriel, si vous le voulez bien,
07:13on est au 20e shutdown je crois sur 50 ans, à peu près une année sur deux.
07:17C'est un événement qui se reproduit, qui devient une forme de marronnier.
07:22Est-ce qu'il faut pour autant traiter ce shutdown comme un non-événement
07:26et que nous dit l'histoire par rapport à ces périodes,
07:29alors plus ou moins courte ou plus ou moins longue,
07:31de fermeture des administrations et de paralysie budgétaire aux Etats-Unis ?
07:34Sur l'histoire récente, c'est vraiment deux points différents,
07:37mais sur l'histoire récente, les shutdowns ont finalement assez peu de directionnalité.
07:42Au contraire, on voit que les quelques shutdowns sur les dix derniers
07:45qui se sont prolongés au-delà de quelques jours
07:47ont été plutôt l'occasion pour les bourses et les actions américaines de progresser.
07:52Donc un impact qui est en tout cas peu négatif.
07:55La différence et l'originalité de ce shutdown, c'est qu'il semble être souhaité
08:01par une partie au moins de l'état-major républicain
08:03et a peut-être l'occasion d'augmenter les coupes de dépenses,
08:06en particulier dans la santé.
08:08Donc à voir si cette originalité derrière va causer davantage d'incertitudes
08:13qu'on en a aujourd'hui, mais historiquement plutôt peu d'impact.
08:16Oui, intéressant, mais ça veut dire que la question de l'emploi va être centrale.
08:20à la fois de savoir si Donald Trump, son administration, obtiendra des coupes claires
08:26dans les effectifs, et on ne parle pas juste de suspension ou de chômage technique,
08:30on parle véritablement de renvoyer des gens de l'administration
08:34comme le Doge, dirigé par Musk, a pu le faire en début d'année.
08:38Et puis la question des statistiques de l'emploi également,
08:42puisque la Fed nous a mis le nez sur la dégradation ou la décélération
08:47du marché du travail américain et qu'on manquera peut-être
08:49des statistiques qui auraient dû être publiées ce vendredi, Gabriel.
08:53Sur les statistiques, on s'attend à ce que cette décélération se poursuive,
08:56vers ce qu'on peut appeler un soft lending du côté de l'économie américaine.
09:00On croit assez peu à un scénario de récession réel au niveau des États-Unis.
09:05Sur l'emploi public, par contre, là où le Doge a plutôt échoué,
09:10a réellement coupé et a réellement généré des économies
09:12dans le budget fédéral américain, on s'attend à ce que Donald Trump
09:16continue d'échouer sur cette partie-là.
09:22C'est plutôt sur la couverture santé des Américains
09:24que les impacts peuvent être les plus importants, clairement, dans ce qui se passe.
09:27Oui, bon, c'est le sujet de la santé, effectivement,
09:30fait partie des préoccupations portées par les démocrates,
09:32également avec le sujet des dépenses de santé en général.
09:35Andrew, sur ce shutdown, ces caractéristiques,
09:37le moment où il intervient, est-ce que c'est quelque chose
09:41que les investisseurs vont balayer du revers de la main
09:44ou est-ce que c'est un événement qui peut, je ne sais pas, crisper la situation ?
09:50Non, je crois que pour l'instant, on devrait la prendre avec assez d'aisance
09:53parce que le toit du fond est encore très supportif
09:58pour des actifs risqués, ce qui nous concerne le plus.
10:01Si ça perdure, c'est clair que la situation peut se dégrader.
10:07Il va probablement profiter pour accentuer ce qui n'était pas fait
10:10par le Doge auparavant.
10:13Est-ce que les impacts de cela sont importants aujourd'hui sur la croissance ?
10:18Non. Sur la consommation à la marge, probablement.
10:21Mais il faut que ça dure encore trois, quatre semaines
10:23avant que ça commence à avoir un effet qui va être vu dans la durée, dans les chiffres.
10:27Après, d'avoir moins de certitudes sur l'évolution,
10:30d'un mois à l'autre, sur le chômage, sur la situation du marché de travail,
10:38je crois qu'on est déjà sur une situation, comme vous avez dit,
10:41on est déjà, on anticipe un certain ralentissement.
10:45Le marché de travail, il y a d'autres indicateurs
10:47qui commencent à tourner plus positivement.
10:49On n'aurait pas de confirmation là-dessus pour un moment.
10:52Mais dans la situation où on se retrouve aujourd'hui,
10:55on verrait si il y a une consolidation court terme des marchés de risque,
11:00c'est probablement un point d'entrée encore,
11:02parce que l'ensemble des acteurs discrétionnaires sont suponderés
11:06par rapport à leur niveau moyen de risque sur les actions.
11:10En général ?
11:11En général, sur le côté discrétionnaire, sur le côté systématique,
11:14ils sont largement exposés.
11:17Ils restent un petit peu pour augmenter leur exposition.
11:22Mais ce qui concerne plutôt les gestions discrétionnaires en sens large,
11:28ils ne sont pas au-dessus de leurs moyens historiques pour l'instant.
11:31Donc ça nous conforte un peu dans l'idée que la consolidation,
11:34c'est plutôt une opportunité qu'autre chose.
11:36Le fait que la Fed baissera encore, sans doute, ses taux
11:40à l'occasion de son meeting de fin octobre,
11:42pour des gestionnaires discrétionnaires, comme vous dites,
11:46Andrew, ça peut être une incitation à aller un peu plus loin dans l'achat d'action ?
11:52Oui, je crois qu'on l'a déjà.
11:53En fait, quand on voit le comportement du marché,
11:55il n'y a pas eu une repli de 2% depuis plus que 3 mois,
11:58ce qui est assez rare.
12:00On a cette pression de manque, de terreur,
12:05qu'on va manquer le prochain mouvement haussien.
12:07Et donc, graduellement, les gens sont en train de rehausser leur exposition.
12:12Dans une situation de marché où la volatilité est vraiment restreinte,
12:17et quelque part, NFP, les chiffres de chômage,
12:20c'est un des chiffres les plus volatiles du CRI.
12:24Et sans avoir ça, c'est les deux points du mois
12:28qui sont assez chargés en volatilité avec l'inflation.
12:33Que ça soit enlevé, quelque part,
12:35ça peut diminuer la toile de volatilité.
12:38Et l'incertitude, OK, mais les gens probablement
12:40prennent ça comme une opportunité qu'autre chose.
12:43Bon, sur le shutdown et le fait qu'on n'aura peut-être pas
12:46les NFP de vendredi pour le mois de septembre,
12:49Gustavo, ça n'enlève rien au fait que le marché a décidé
12:54ou a plus qu'accepté l'idée que la Fed allait continuer
12:57de baisser ses taux, et sans doute dès la fin du mois d'octobre, à nouveau.
13:01– Oui, oui, du point de vue des investisseurs,
13:03il y a quand même une certaine impression de visibilité
13:05sur ce que va faire la Fed,
13:07puisque grosso modo, le message, c'est de dire,
13:10ils sont tous d'accord pour dire ça,
13:12tous les gouverneurs,
13:14c'est qu'on est quand même au-dessus du neutre,
13:17et donc on doit y aller au fur et à mesure,
13:20que le niveau neutre, alors ils ne sont pas tous d'accord entre eux,
13:22mais enfin, ça va tourner autour des 3%,
13:23et que du coup, voilà, on est attiré forcément
13:27dans cette direction-là.
13:29Après, il y a une question de vitesse,
13:30et ça, c'est effectivement, là, il y a quelques dissensions
13:32sur la vitesse éventuellement,
13:34mais la direction, en général, pas vraiment,
13:37et bon, sous condition, effectivement,
13:39que le marché du travail confirme
13:42qu'il est bien en train de se refroidir,
13:44même s'il n'est pas très froid,
13:45mais enfin, quand même se refroidir,
13:46et bon, forcément, les chiffres de l'ADP vont dans ce sens-là.
13:49Le fait qu'on ne connaisse pas les chiffres,
13:51effectivement, officiels du BLS,
13:54bon, je ne pense pas que ça soit extrêmement problématique,
13:56on les connaîtra peut-être dans une semaine.
13:58En moyenne, je crois que les shutdowns durent, je crois, 8 jours,
14:00quelque chose comme ça,
14:01et le maximum, c'est en 2019, 34 jours.
14:04Oui, 2018-19, c'est effectivement déjà sur Trump.
14:07Donc, voilà à peu près les possibilités,
14:09donc, bon, si on attend une ou deux semaines
14:11pour les chiffres de l'emploi,
14:12ce n'est pas extrêmement important.
14:14Pour l'instant, tout semble indiquer,
14:16grosso modo, le scénario de la Fed est en cours,
14:18c'est-à-dire un marché du travail qui faiblit,
14:21et une inflation qui, OK, est un peu plus élevée
14:24que ce qu'il faudrait,
14:24mais n'est pas si loin des cibles,
14:27et surtout, l'effet des droits de douane,
14:30qui est le principal effet qui inquiète,
14:32semble plutôt temporaire.
14:33Et ce sera d'autant plus temporaire
14:34que le marché du travail est faible, précisément.
14:36C'est l'équilibre des deux.
14:38Donc, tout ça, ça donne une impression,
14:40effectivement, une certaine visibilité sur la Fed.
14:43Et ça participe à un environnement un peu Goldilocks, du coup ?
14:48Bien sûr, l'environnement...
14:49Favorable à la prise de liste ?
14:50L'équilibre, comme toujours, les marchés,
14:54c'est cet équilibre entre les conditions cycliques
14:56et les conditions financières,
14:57les conditions monétaires,
14:59et cet équilibre, voilà,
15:00est toujours positif, ça a été dit.
15:03On partage évidemment ce point de vue,
15:05mais l'inconvénient avec les marchés financiers,
15:07comme toujours,
15:08c'est que quand ça, c'est vrai,
15:09forcément, les valorisations sont un peu plus chères.
15:15Alors, est-ce qu'il y a de l'enthousiasme de l'excès ?
15:18C'est très compliqué de savoir,
15:19mais il y a des morceaux, des endroits
15:21où, effectivement, il y a pas mal d'enthousiasme.
15:25Et on le comprend,
15:26mais forcément, les marchés sont pas...
15:29C'est rare qu'on trouve des points
15:31où toutes les conditions sont parfaites,
15:32et en plus, c'est pas cher,
15:33et en plus, il n'y a personne.
15:34Oui, bien sûr.
15:36Sur l'appétit pour le risque,
15:39et notamment quand vous regardez le marché américain,
15:42Gabriel,
15:42quelle analyse vous en faites
15:44entre la force, le momentum,
15:46le thème de l'IA, évidemment,
15:48qui guide ce marché américain
15:50depuis un moment maintenant,
15:53et les vulnérabilités, peut-être,
15:55qui peut y avoir aussi dans ce marché d'action,
15:57notamment aux États-Unis.
15:59Est-ce qu'il y a des signaux faibles,
16:01des canaries dans la mine,
16:02ou en tout cas, des choses à surveiller,
16:04aujourd'hui,
16:05malgré des records qui sont battus
16:07quasiment tous les jours,
16:08ou au moins toutes les semaines ?
16:09Je crois que le S&P doit être
16:10à une trentaine de records
16:11sur un peu plus de 40 semaines
16:12d'activité cette année.
16:14Et la croissance des bénéfices est là.
16:17Les multiples de valorisation
16:18sont plutôt dans le haut de la fourchette,
16:21mais très loin de leur record,
16:23même si on regarde la tech,
16:24spécifiquement,
16:26les PER,
16:27donc les multiples de bénéfices,
16:29à 12 mois,
16:31sont autour de 29.
16:33Les pics du début des années 2000,
16:35pour mémoire, c'est 50.
16:37Donc, on est évidemment
16:39au-delà de certains cas
16:41qui sont très particuliers.
16:42Je pense à certaines boîtes du quantique
16:44ou de l'intelligence artificielle.
16:45Certaines entreprises
16:46sont peu rentables
16:47et avec des multiples de valorisation
16:49complètement délirants,
16:50où là, potentiellement,
16:51il peut y avoir quelques pièges.
16:53Si on regarde le marché américain
16:55dans sa globalité,
16:56on est sur un niveau
16:56qui nous semble plutôt sain,
16:58aujourd'hui,
16:59assez robuste.
17:01Et nos craintes sont bien davantage
17:03sur la devise
17:04que sur les actions en elles-mêmes.
17:07Oui, c'est-à-dire ?
17:09Sur la devise,
17:10on pense que la moitié du chemin
17:11a été faite.
17:12On pense également
17:13qu'on va avoir droit
17:14à un petit rebond technique du dollar,
17:16peut-être 1,17 aujourd'hui,
17:18peut-être jusqu'à 1,15.
17:20Mais la tendance est clairement baissière.
17:21On a un État-major républicain
17:23qui souhaite,
17:24et des théoriciens,
17:25notamment budgétaires de Trump,
17:27qui souhaitent clairement
17:28faire baisser le dollar
17:29bien plus loin,
17:30vers 1,25,
17:311,30.
17:32Donc ça,
17:33c'est de nature clairement
17:34à impacter les performances
17:35d'un investisseur européen
17:36qui investit aux États-Unis.
17:38Donc, plus de prudence là-dessus.
17:40Peut-être utiliser aussi
17:41des véhicules couverts
17:42sur le change de vise.
17:44On se couvre maintenant
17:45quand on achète
17:45des actions américaines ?
17:46Si l'exposition américaine
17:48est déjà élevée,
17:49si elle est très faible,
17:50comme l'immense majorité
17:51des investisseurs français,
17:53aucun problème.
17:54Le fait d'avoir 10,
17:5620 % de dollars
17:56dans un portefeuille,
17:57ce n'est pas forcément
17:58très grave
17:58sur les niveaux actuels.
18:00Par contre,
18:01pour un investisseur
18:02qui est très investi
18:03aux États-Unis,
18:04un peu de prudence.
18:05Et comment est-ce que...
18:06Enfin,
18:07quels vont être les drivers ?
18:09Comment est-ce que vous voyez
18:10la baisse du dollar
18:11effectivement
18:12se poursuivre
18:14si on est à la moitié du chemin
18:16comme vous dites
18:16aujourd'hui, Gabriel ?
18:18Deux choses.
18:20La première,
18:20ce serait une prise en main
18:22de la politique de la Fed
18:24par l'équipe Trump.
18:26Là,
18:26ce serait nature
18:27réellement
18:28à faire baisser
18:28davantage le dollar.
18:30Et d'autre part,
18:30la dérégulation
18:31du secteur financier
18:32en particulier
18:33qui pourrait peser
18:34et du crédit
18:35qui pourrait peser
18:36sur la devise
18:36à plus long terme.
18:39Si on va
18:39dans des scénarii
18:41un peu extrêmes,
18:42on peut envisager
18:43également
18:44la mise en place
18:45de cap
18:46sur les taux longs,
18:47des choses
18:47qui ont pu être fait
18:48il y a quelques décennies
18:49qui, là aussi,
18:50peuvent peser
18:51très fort sur le dollar
18:52mais on est sur
18:52des scénarii
18:53qui ont beaucoup moins
18:54de probabilité
18:54de se produire.
18:56Oui.
18:56Le premier instrument
18:57pour faire baisser
18:57le dollar,
18:58c'est la Fed.
18:59C'est que la Fed
19:00cède.
19:01On a vu,
19:02je ne sais pas
19:02si vous avez vu
19:03passer ce tweet,
19:04l'équivalent
19:05de tweet
19:06de Donald Trump
19:07sur son réseau social
19:08pour lequel je ne ferai
19:10pas de publicité.
19:11Mais on voit
19:14un dessin
19:14avec Jérôme Powell
19:16et Trump
19:17qui lui dit
19:17« You're fired ».
19:18C'est relativement
19:20transparent
19:21en termes de messages.
19:21Bon, pour l'instant
19:22il y a quand même
19:23je crois que Lisa Cook
19:24obtient encore aujourd'hui
19:25la possibilité
19:26de continuer
19:27d'exercer son job
19:28de gouverneur
19:29au sein du directeur
19:31de la banque centrale
19:31américaine.
19:33Allons-y peut-être
19:33sur le dollar,
19:34Andrew.
19:35Est-ce que vous êtes
19:36partagé l'avis de Gabriel ?
19:38En ce qui concerne
19:40Lisa Cook
19:40et le corps suprême,
19:42c'est qu'ils n'ont pas
19:45donné raison immédiatement
19:46à Trump.
19:47Il en laisse ouvert
19:48donc le dollar
19:49n'a pas repris
19:49parce qu'on aurait pu
19:50attendre
19:51une petite reprise
19:53sur le dollar
19:53si jamais
19:54l'annonce
19:56était ce qui était
19:57peu probable
19:58parce que le scotus
19:59est déjà passé
20:00à côté Maga
20:01et il faut attendre
20:02que ça va être
20:03dans ce sens-là.
20:04Est-ce que le dollar
20:05peut aller un petit peu
20:06plus loin en faiblesse ?
20:07Je crois que ce qu'on
20:08n'a pas cité
20:09c'est qu'on a un BCE
20:10quand même
20:11où on a dépressé
20:13toute baisse des taux
20:15à venir.
20:15Ah oui, un temps pour rien.
20:15Donc quelque part
20:17la présidente de la garde
20:18qui se fait schnabelliser
20:20et il faut m'expliquer
20:25comment ça s'est fait
20:26parce que c'est
20:26son côté faucon
20:28qu'elle a
20:29depuis cet été.
20:30On a 2,3%
20:31d'inflation au cœur
20:32en zone euro.
20:33Une prévision
20:34pour l'année prochaine
20:34à 1,7 voire 1,6
20:36on a une devise
20:38qui est forte.
20:39On a un baril
20:40qui s'effondre.
20:43On a 10%
20:44de mouvements
20:44d'exportation chinoise
20:46des Etats-Unis
20:47jusqu'en Europe
20:48depuis cet été
20:49que depuis cet été
20:51il y a déflation
20:52partout
20:52et l'Allemagne
20:54qui n'a pas bougé
20:55depuis des ans
20:56la France
20:57qui ne bouge pas beaucoup
20:59?
21:00Certes, dans les pays
21:01méditerranéens
21:02c'est très fort
21:03et excellent.
21:05Ils reprennent
21:06des bénéfices
21:09du travail
21:09qu'ils ont fait
21:10auparavant.
21:11Mais certes,
21:12je crois que
21:13la problématique
21:13pour le dollar
21:14c'est l'asymétrie.
21:15Jusqu'à présent
21:16le mouvement
21:17est plutôt lié
21:17à l'écart de taux
21:19mais on a vu
21:20en avril-mai
21:21quand il y avait
21:22un peu plus
21:23de pression politique
21:24ça a augmenté
21:27la volatilité
21:28et donc oui
21:30on est position
21:32actuellement
21:33avec pas mal
21:33d'edges
21:34sur les portefeuilles
21:35ça dépend
21:35de la flexibilité
21:36et en tactique
21:38on est short
21:39on est vendeur
21:40de dollars
21:40premier cible
21:42un 20
21:43mais dans le mouvement
21:45que ça va
21:46autour d'un 20
21:47je crois que ça peut
21:47très facilement
21:48accélérer un 25
21:49et là on verra
21:51Une réaction
21:52de la BCE
21:52Oui ça peut aider
21:55la faiblesse du dollar
21:57et ce qu'on n'a pas vu
21:58depuis maintenant
21:59plusieurs mois
21:59les investisseurs étrangers
22:01ne vendent pas
22:02les actifs dollars
22:02ils continuent
22:03de les acheter
22:03avec l'EDGE
22:05et l'EDGE devient
22:06davantage moins cher
22:07En termes de flux
22:08on est bien d'accord
22:09les flux sont positifs
22:11sur les actions américaines
22:11positifs sur le crédit
22:13les treasuries
22:13etc
22:14c'est vraiment
22:15le dollar qui baisse
22:16c'est vraiment
22:17on vend le dollar
22:18la devise
22:18Je crois que
22:19dans l'ensemble
22:20le marché
22:20des investisseurs
22:22institutionnels
22:23professionnels
22:24si on pourrait dire
22:25sont aidés
22:25comme ils étaient
22:26il y a 4-5 ans
22:27il reste encore
22:28de la marge
22:29on voit dans nos portefeuilles
22:31on n'est pas
22:31comme vous avez dit
22:33on n'est pas
22:34complètement aidés
22:35et ça devient moins cher
22:36donc l'incitation
22:37pour aller chercher
22:38un peu plus
22:38de confort
22:40vu qu'on a encore
22:422-3%
22:42avant
22:43notre premier cible
22:44de prise de bénéfice
22:45pour nous
22:46oui
22:46qu'est-ce que ça
22:48change ou pas
22:49pour d'autres banques
22:50centrales
22:51que la réserve fédérale
22:52américaine
22:52Gustavo
22:52se remette
22:54à baisser les taux
22:55au moins
22:56pour quelques meetings
22:57on verra jusqu'où
22:58la Fed va
22:58mais qu'est-ce que ça
22:59change
22:59oui pour la BCE
23:00qui elle
23:01semble se satisfaire
23:03de sa position
23:04actuelle
23:05au point que d'ailleurs
23:05le marché n'anticipe
23:06plus rien de la BCE
23:07oui tout à fait
23:08il y a une sorte
23:09de prise de relais
23:09c'est ça qui est
23:10le côté positif
23:11tant que c'était
23:12la banque centrale
23:13européenne
23:13qui baissait les taux
23:15elle était dans cette dynamique-là
23:16et aidait les marchés
23:19et puis là
23:20c'est la Fed
23:20qui prend le relais
23:21pendant que la BCE
23:22s'arrête
23:23et pendant que la banque du Japon
23:24elle vient dans l'autre sens
23:25il y a un peu
23:26d'hétérogénéité
23:27dans ces choses-là
23:28mais on ne pense pas
23:29que ce soit très problématique
23:30je voulais juste revenir
23:30un instant sur le dollar
23:32pour rappeler quand même
23:32que le point de départ
23:33c'est quand même
23:34un dollar très cher
23:35sur une base multilatérale
23:37c'est quand même
23:38très très très cher
23:39du coup
23:40à la limite
23:41sans avoir aucune idée
23:42de rien du tout
23:43c'est pas scandaleux
23:44que le dollar baisse
23:45déjà
23:45en plus
23:47forme de retour
23:47à la moyenne
23:48voilà
23:48en plus
23:50effectivement
23:50depuis notamment 2022
23:52il y a une fragilisation
23:53du statut
23:54on va dire
23:55pas forcément
23:56de réserve de change
23:56mais en tout cas
23:57d'actifs sans risque
23:58absolus
23:59sur les marchés financiers
24:00à la fois
24:00des trésoristes
24:02eux-mêmes
24:03et puis
24:04des taux longs
24:04et puis
24:05du dollar
24:06qui a beaucoup bénéficié
24:08à l'or
24:08on pourra en parler
24:10par la suite
24:11mais bon
24:11il y a ces aspects-là
24:13et qui a aussi bénéficié
24:13à l'euro en fait
24:14indirectement
24:15qui est la deuxième devise mondiale
24:16de loin
24:17mais enfin quand même
24:18la deuxième
24:18loin derrière les autres
24:19c'est pas le yuan
24:20il faut bien avoir conscience
24:22que malgré tout
24:22ce qu'on peut dire
24:23sur la Chine
24:23et son extraordinaire puissance
24:25et les parades militaires
24:27c'est un tout petit morceau
24:28dans les pannes mondiales
24:30très très très peu de gens
24:31sont en dehors de Chine
24:33sont investis en yuan
24:34et on comprend pourquoi
24:35donc l'euro
24:36est quand même bénéficié
24:37indirectement de ça
24:38concernant le niveau de change
24:40c'est vrai que pour l'instant
24:41la Banque Centrale Européenne
24:42n'en parle pas trop
24:43mais on a entendu
24:44ici ou là
24:44quand même effectivement
24:45c'est 1,20
24:45on les chiffreront
24:47c'est toujours un peu psychologique
24:48voilà c'est dit
24:49qu'à 1,20
24:49on va quand même regarder
24:50malgré la
24:52j'aime beaucoup
24:53la schnabelisation
24:54très bien
24:54je retiens
24:56donc effectivement
24:58ils vont quand même
25:00à un moment
25:00si ça va vite
25:01surtout s'il y a de la vitesse
25:02commencer à en parler
25:04et un autre point aussi
25:05qu'il faut avoir en tête
25:06c'est que dans le fond
25:07la dépréciation du dollar
25:08et l'appréciation de l'euro
25:10en face
25:11ça participe quand même
25:12d'un certain rééquilibrage
25:14de deux zones
25:15une qui était quand même
25:16un grand déficit
25:17de la balance des paiements
25:18les Etats-Unis
25:19l'autre qui était très excédentaire
25:20notamment
25:21à cause ou à grâce
25:23à l'Allemagne
25:24à des pays nordiques
25:25oui
25:25en tout cas
25:26en fait ça participe quand même
25:28aussi à un rééquilibrage
25:29et j'ai envie de dire
25:31du point de vue de l'Europe
25:32il vaut mieux avoir
25:33quelque part
25:34un équilibre
25:35avec un taux de change
25:36un peu plus cher
25:37des taux d'intérêt
25:38un peu plus bas
25:38donc c'est là où c'est important
25:40que la banque centrale européenne
25:41ne reste pas
25:41non plus dans cette position
25:42voilà un immobilier
25:45qui se reprend
25:45et une demande domestique
25:47qui va mieux
25:47plutôt qu'imaginer
25:48que l'Europe va s'en sortir
25:49en exportant
25:50parce que là ça me semble
25:51vraiment pas un modèle
25:52très soutenable
25:54donc demande domestique
25:55et ça il vaut mieux
25:56comme équilibre
25:58avoir des taux d'intérêt
25:59plutôt plus bas
26:00quitte à avoir une devise
26:01un peu plus élevée
26:02bon
26:02et aujourd'hui
26:04l'histoire
26:05d'un filet de reprise économique
26:08en zone euro
26:08ça reste d'actualité
26:10enfin je veux dire
26:11aussi lent
26:12et aussi faible soit-il
26:14est-ce que ça reste
26:15quand même une perspective
26:15macro
26:17qui soutient aussi
26:18d'ailleurs peut-être
26:18les marchés d'action
26:19en Europe
26:20l'Eurostock 50
26:21marque un nouveau record
26:22aujourd'hui
26:22oui tout à fait
26:23il faut reconnaître
26:24que c'est relativement ténu
26:25malgré tout
26:26il y a le plan allemand
26:28qui est là
26:28et qui est une sorte
26:29d'aimant
26:30qui l'attire
26:31et donc
26:31même si on se dit
26:32ça va mettre du temps
26:34oui mais c'est devant nous
26:35donc ce côté dérivé seconde
26:37maintient
26:38bon le cas français
26:39évidemment va dans l'autre sens
26:40et puis il y a les pays du sud
26:43l'Espagne
26:45qui va plutôt bien
26:45et l'Italie
26:47je pense qu'il y a
26:49beaucoup d'optimisme
26:49quand même sur l'Italie
26:50et là
26:50c'est pas évident
26:51que toutes les promesses
26:52soient tenues
26:53et on sait
26:54l'effet énorme
26:55qu'a eu l'histoire
26:56du super bonus
26:57dans la construction
26:59et ça c'est en train
27:00au fur et à mesure
27:00de partir
27:01donc
27:02et puis bon
27:03si l'Italie a gagné
27:04en stabilité politique
27:04elle n'a pas pour autant
27:05résolu tous ses problèmes
27:06structurels
27:07non
27:08les questions de productivité
27:09les questions démographiques
27:10ça n'a pas changé
27:11en l'espace de 3 ans
27:13donc
27:13ça c'est des choses
27:15quand même
27:15qui restent compliquées
27:16mais bon
27:17pour l'instant
27:17on profite d'un moment
27:18quelque part
27:19du point de vue
27:20des marchés financiers
27:21d'un point de vue
27:22financier globalement
27:23d'ailleurs
27:23qui est positif
27:24pour la zone euro
27:26d'accord avec ça
27:27Gabriel
27:28chez Neuflis OBC
27:29les actions européennes
27:31ça reste
27:31une zone d'investissement
27:33confortable
27:33comme vous le disiez
27:34corriger du dollar
27:36la performance
27:37des marchés américains
27:38n'est pas si flamboyante
27:40que ça
27:40comparé à ce qu'on peut observer
27:41sur nos marchés
27:42d'actions en Europe
27:43je mets la France à part
27:45bien sûr
27:45c'est une zone
27:46dans laquelle on croit
27:47avec un grand C
27:49un grand C
27:51qui est lié
27:52principalement
27:52à l'implémentation
27:53du plan Draghi
27:54c'est 483 mesures
27:57dont certaines études
27:59disent qu'à peu près
28:0020%
28:01sont en cours
28:03d'implémentation
28:03et 10%
28:04ont déjà été
28:05implémentés
28:07donc c'est un risque
28:08à un rythme
28:09qui est lent
28:09Draghi l'a rappelé
28:12Draghi
28:12pardon
28:13pour l'anniversaire
28:15lui-même
28:16en convient
28:16ça ne va pas assez vite
28:17ça ne va pas assez vite
28:18il fait le constat
28:19que l'Union Européenne
28:21globalement
28:21est dans une zone
28:22qui est plus risquée
28:23aujourd'hui
28:23moins confortable
28:24qu'elle ne l'était
28:25il y a un an
28:25donc ça ne va même pas
28:27dans le bon sens
28:28mais pour nous
28:30c'est l'effet TINA
28:32c'est pas d'autre alternative
28:34que d'implémenter
28:35d'aller vers une convergence
28:36on parle au moins
28:37pour les marchés de capitaux
28:38pour l'Union bancaire
28:40pour beaucoup de mesures
28:42et en plus
28:43les mesures
28:43qui ont été évoquées
28:44sur le soutien
28:45à la consommation
28:46le soutien à l'activité
28:47je pense au plan allemand
28:48sur l'investissement
28:50dans les infrastructures
28:51sur les investissements
28:52dans la défense
28:52mais pas seulement
28:53en Allemagne
28:54de façon générale
28:55un exercice budgétaire
28:57qui s'il est implémenté
28:59va pousser clairement
29:01les actions
29:02et ça l'emporte
29:04sur j'allais dire
29:05le frein
29:06ou le boulet
29:07que devient la France
29:08en ce moment
29:09pour justement
29:10l'idée
29:12d'aller compléter
29:13toujours un peu plus
29:14la zone euro
29:15on imagine
29:16que c'est pas
29:16avec la stabilité
29:17politique française
29:18aujourd'hui
29:18qu'on va beaucoup avancer
29:19malgré tout
29:20je pense pas
29:21que la BCE
29:22ou l'Allemagne
29:24base ses projections
29:26aujourd'hui
29:26sur la stabilité
29:27politique française
29:28malheureusement
29:29on pense que
29:29jusqu'à 2027
29:31et à l'élection présidentielle
29:32on sera condamné
29:34à évoluer
29:34dans un environnement
29:35comme ça
29:35assez flou
29:36au niveau politique
29:37français
29:37ça condamne
29:39à un déficit
29:40budgétaire
29:41qui se prolonge
29:42encore d'une année
29:42ou deux
29:43avec un 2%
29:45de déficit budgétaire
29:48de plus
29:48que ce qu'il faudrait
29:49dans un plan
29:50un peu plus sérieux
29:51mais sans impact
29:53outre mesure
29:54justement
29:55à l'échelle européenne
29:56d'accord
29:56ça n'altère pas
29:57quand même
29:57la trajectoire
29:58et le fait
29:59qu'il n'y a pas
29:59d'alternative
30:00comme vous dites
30:00c'est pour ça
30:01qu'on garde
30:02une exposition forte
30:03à l'Europe
30:04qu'on revient également
30:05sur les petites entreprises
30:07c'est un sujet
30:08dont on pourra parler
30:09que ce soit en Europe
30:10ou aux Etats-Unis
30:11mais voilà
30:12on est vraiment confiant
30:13globalement
30:14sur l'implémentation
30:15des recommandations
30:16de Mario Draghi
30:17la France
30:18si on regarde
30:18l'aspect crédit
30:19Andrew
30:21la France
30:22qui emprunte
30:23au même taux
30:23à 10 ans
30:24que l'Italie
30:24la France
30:25est là où elle doit être
30:26aujourd'hui
30:27en termes de primes
30:28de risque
30:28c'est sa place
30:29aujourd'hui
30:30oui
30:30je crois que vous êtes
30:31très dur avec la France
30:32c'est pas le boulot d'Europe
30:33c'est un passage
30:35compliqué
30:35mais que tout autre
30:37pays européen
30:38a traversé
30:39à un moment ou autre
30:39l'Italie
30:40des années 90
30:41en parlant de l'Europe
30:42sont en train
30:43de vivre aussi
30:44en dehors de zone euro
30:45très proche d'ici
30:46donc
30:47non
30:48ce qu'il faut en France
30:50ce sont les institutions
30:51c'est le
30:53c'est le profondeur
30:55du marché obligataire
30:56on a vu
30:57après
30:57après le premier
30:59phase de volatilité
31:01quand
31:01le premier
31:03Sberu est parti
31:04les étrangers
31:06notamment les japonais
31:07ils étaient présents
31:07à acheter
31:08ils n'ont
31:08ils n'ont pas liquidé
31:09en fait ça fait un moment
31:10qu'ils n'en avaient
31:12pas beaucoup acheté
31:13parce qu'ils en avaient
31:15acheté l'Italie
31:15parce qu'il y a
31:16une amélioration là
31:17mais c'est une amélioration
31:18de l'Italie
31:19une dégradation
31:21attendue d'ici
31:21mais
31:22pour la France
31:23mais
31:24il ne faut pas se tromper
31:26il reste encore
31:27une demande
31:27très importante
31:28pour la dette
31:29en Europe
31:30il y a trop d'épargne
31:31quelque part
31:32par la drague
31:33il y a trop d'épargne
31:34pendant qu'il y a
31:34cette épargne là
31:35il n'y a pas de problème
31:36pour la courbe française
31:38il n'y a pas
31:38de problème
31:39existentiel
31:41pour la dette française
31:41côté corporate
31:43non plus
31:44c'est une
31:45le zone euro
31:46en dans son ensemble
31:47le niveau
31:48d'amélioration
31:49des bilans
31:50des structures
31:52dans l'investment grade credit
31:53est meilleur ici
31:55qu'aux Etats-Unis
31:55l'amélioration
31:56est nette
31:57est positive
31:58ce qui n'est pas le cas
31:59des émetteurs privés
32:00des blue chips européennes
32:02emprunter moins cher
32:03que le souverain
32:04français en l'occurrence
32:06ça c'est toujours
32:07dans l'action
32:07des gens
32:08qui sont plus
32:09habitués au marché
32:10d'action
32:11dans le marché
32:12de crédit
32:12il y a un offre
32:13qui est limité
32:14c'est une émission
32:14quand c'est placé
32:15vous ne le reverrez jamais
32:16chez un assureur
32:18il ne revend pas
32:19donc c'est parti
32:20c'est du paginol
32:21on garde
32:22et donc
32:22on a justement
32:24structurellement
32:24dans le marché
32:25aujourd'hui
32:26les fonds
32:28à maturity fix
32:30les fonds
32:31qui sont
32:31un rouleau
32:33compresseur
32:34de demande
32:34pour le crédit
32:35en face
32:35il y a très peu
32:36d'offres
32:37et il y a
32:38cette demande
32:38qui continue
32:39donc
32:39moi je n'ai pas
32:41de soucis
32:43à se faire
32:43ni avec la courbe française
32:45ni allemande
32:46sur la courbe américain
32:48là je me fais
32:48des cauchemars
32:50tous les nuits
32:51et ça
32:53c'est là où il y a
32:53la faiblesse
32:54pas ici
32:55pour l'instant
32:56on parle de la France
33:00pour avoir
33:00certains émetteurs privés
33:01qui émettent
33:02sur des taux
33:02moins élevés
33:03que l'état
33:03c'est vrai
33:04à l'échelle française
33:05c'est vrai
33:05à l'échelle européenne
33:06c'est vrai
33:06également aux Etats-Unis
33:07du côté des GAFAM
33:08on a vu certaines émissions
33:09qui se financent
33:10moins cher
33:11que les treasuries
33:12et sur la partie action
33:13Andrew
33:14le crédit est bien orienté
33:16parce qu'il y a une offre limitée
33:18il y a une demande très forte
33:19avec les fonds à échéance
33:20qui se sont montés
33:20toutes ces dernières années
33:21sur la partie action
33:23l'équilibre offre-demande
33:25il n'y a pas beaucoup
33:26de flux de demandes
33:27quand même
33:27pour nos actions européennes
33:29non je crois que ça
33:31s'améliorera quand même
33:32ça s'améliore
33:33le dernier trimestre
33:34n'était pas flamboyant
33:35le début de l'année
33:36était beaucoup mieux
33:37je crois qu'en parlant
33:38avec nos investisseurs
33:40à l'étranger
33:40ça fait longtemps
33:41qu'ils ne sont pas
33:42passés le pas
33:44à acheter en Europe
33:45surtout sur les actions
33:47mais ils sont intéressés
33:49les conversations
33:50qu'on a avec nos clients
33:51en dehors de l'Europe
33:53montrent de l'intérêt
33:54montrent de l'intérêt
33:55surtout que
33:57il y a
33:58la question de dollars
34:00la question de valeur relative
34:01si on trouve
34:03des techs en Europe
34:04l'écart de valorisation
34:06avec les Etats-Unis
34:07est important quand même
34:08encore plus loin
34:10on est pas mal exposés
34:13sur la tech en Chine
34:14actuellement
34:14pourquoi ?
34:15parce que c'est pas cher
34:17en relatif
34:18et on n'a pas le même risque
34:19ou on n'a pas la même
34:20expérience
34:22avec les devises
34:23qu'on a eues
34:23et l'asymétrie
34:25de ce qui peut être
34:26le risque
34:26de porter des actifs dollars
34:28même si
34:29dans le fond
34:29la croissance
34:30sur le Naocast
34:32on est quasi à 4%
34:33donc les baisses des taux
34:35ils vont en avoir
34:36mais pas tant que ça
34:37ils n'ont pas besoin
34:38de tant que ça
34:39on peut avoir
34:40une impulsion budgétaire
34:41positive l'an prochain
34:42aux Etats-Unis
34:42enfin je veux dire
34:43on peut avoir du fiscal
34:44aussi qui revienne aussi
34:45en soutien peut-être
34:46de l'économie
34:47pour faire chauffer
34:48tout ça
34:49et obtenir une croissance
34:50nominale maximale
34:51dans une année
34:53d'élection
34:53de demi-mandat
34:54qu'est-ce qui vous intéresse ?
34:55l'Europe
34:56je veux bien qu'on en dise
34:56un mot aussi avec vous
34:57Gustavo
34:58on a parlé
34:59oui des marchés
35:00actions en général
35:00il y a la dimension
35:01small et mid-cap
35:02on va en reparler
35:03dans le dernier quart d'heure
35:03mais est-ce qu'au-delà
35:05du discours
35:06au-delà des performances
35:07qu'on observe
35:08est-ce qu'il y a un intérêt
35:09nouveau
35:10ou renouvelé
35:11pour ce segment
35:12de marché
35:14beaucoup plus domestique
35:15qui colle peut-être
35:16beaucoup plus
35:17à la réalité européenne
35:18également
35:18oui oui
35:19c'est vrai que
35:19ce qui s'est passé
35:20depuis le début de l'année
35:21ce qui a vraiment marqué
35:22tout le monde en Europe
35:23c'est la performance
35:24extraordinaire des banques
35:25qui était quand même
35:27un secteur détesté
35:29que plus personne
35:30ne voulait investir
35:31et c'est le secteur
35:33qui a fait de loin
35:33le mieux
35:34qui a tiré
35:34l'ensemble de la cote
35:36donc voilà
35:37c'est toujours des choses
35:38et on rappelle toujours
35:39la même chose
35:40je le redis
35:41c'est-à-dire qu'il faut
35:41il faut quand même
35:42essayer de détacher
35:44un minimum
35:44ce qu'on pense
35:45de l'Europe
35:46de l'économie européenne
35:47ou de l'Europe puissance
35:48de la bourse
35:50des marchés d'action
35:51je regardais par exemple
35:52la composition du CAC 40
35:54c'est drôle
35:5430% c'est le secteur
35:56manufacturier maintenant
35:56c'est le capital goods
35:57on ne peut pas dire
35:59que la France soit
36:00l'exemple type
36:01du pays manufacturier
36:03et pourtant
36:03ça fait un tiers
36:04de l'indice CAC 40
36:05qui encore une fois
36:06n'a que très peu de rapports
36:08avec ce qui se passe
36:08en France
36:09voilà donc
36:10les valeurs comme Schneider
36:11qui
36:12dorénavant le plus gros poids
36:14du CAC 40
36:14son chiffre d'affaires
36:17en France
36:17ce n'est pas
36:18son principal driver
36:20donc
36:20il faut bien distinguer
36:21les deux
36:22et oui
36:22il y a des choses
36:23intéressantes
36:23qui se passent en Europe
36:24et comme je le disais
36:25tout à l'heure
36:26il y a
36:28une sorte de cycle
36:30financier positif
36:31en Europe
36:32qui permet
36:34de faire effectivement
36:35baisser l'esprit
36:35de crédit
36:36qui permet
36:36d'alimenter un peu
36:37le marché action
36:39qui soutient
36:40le secteur financier
36:41qui soutient
36:41les banques également
36:42qui soutient
36:43le crédit bancaire
36:44tout ça
36:45c'est ça
36:46l'espoir qu'on a
36:47c'est que ce cycle financier
36:48finisse quand même
36:49par impacter un peu
36:50l'économie réelle
36:52mais nous il nous semble
36:52qu'on aura quand même
36:53besoin que la Banque Centrale Européenne
36:56y participe un peu
36:57un peu plus que ce qu'elle a fait
36:58jusqu'à peu
36:58voilà
36:58donc il nous semble quand même
37:00même si aujourd'hui
37:00effectivement
37:01les attentes c'est plus rien
37:02mais que la Banque Centrale Européenne
37:05va quand même participer
37:06un peu
37:06à aider
37:07la zone euro
37:08Small Limit Cap
37:10européenne
37:11notamment
37:11Gabriel
37:12c'est un intérêt
37:13important
37:15pour vous
37:16chez Neuflis OBC
37:17pour vos clients
37:18plus que pour
37:19les Small Limit Cap
37:20américaines
37:21on attend
37:22en général
37:22la surperformance
37:23des Small Limit Cap
37:24américaines
37:24se fait après
37:25les phases de récession
37:26donc en phase
37:28de recovery
37:29on n'y est pas
37:31aujourd'hui
37:31donc on est plus prudent
37:33de l'autre côté
37:34de l'Atlantique
37:34côté français
37:35côté européen
37:37alors
37:37c'est un secteur
37:38les Small Limits
37:39qui sont beaucoup plus liés
37:40aux politiques
37:40donc justement
37:42sur les Small Limit Cap
37:43françaises
37:44on va être un peu plus prudent
37:45à l'échelle européenne
37:46par contre
37:47oui
37:47il y a un différentiel
37:48de valorisation
37:49on en parle beaucoup
37:50et on en parle depuis
37:50des années
37:51puisque ce différentiel
37:52de valorisation
37:53entre les petites
37:54et les grandes capitalisations
37:56n'a fait que se creuser
37:57on a toujours dit
37:59qu'il y allait avoir
37:59un effet de rattrapage
38:00pour nous
38:01ce rattrapage
38:03va avoir lieu
38:03dans les
38:04on est dans ce moment-là
38:05on dit
38:06c'est ça
38:06donc
38:07ça reste une petite position
38:09dans nos portefeuilles
38:10mais
38:10c'est une position
38:11qu'on fait grossir
38:12aujourd'hui
38:13on a beaucoup
38:15de très belles sociétés
38:16de gestion
38:16du côté des petites
38:17et moyennes capitalisations
38:18européennes
38:19donc c'est un bon timing
38:20plus globalement
38:22comme ce que je disais
38:23tout à l'heure
38:24sur les actions
38:24ça nous semble très lié
38:25à l'implémentation
38:27des plans de relance
38:28ou des plans d'intégration
38:29européenne
38:30et des marchés de capitaux
38:31oui bien sûr
38:32on a vu l'effet allemand
38:33des annonces allemandes
38:34effectivement
38:35sur la cote allemande
38:36des small caps
38:38allemandes
38:39en l'occurrence
38:40un mot des émergents
38:41on évoquait la Chine
38:43rapidement
38:43mais c'est vrai
38:44que là aussi
38:44ça fait partie
38:45des marchés
38:45qui surperforment
38:46désormais
38:47les indices émergents
38:48sont emmenés
38:49par les actions chinoises
38:51et dans les actions chinoises
38:53c'est bien la tech
38:53chinoise
38:54qui semble être
38:55la locomotive
38:56aujourd'hui
38:56est-ce que la Chine
38:57redevient investissable
38:58et est-ce que c'est
39:01une tendance
39:03ou effectivement
39:04une tendance
39:04qui est en train
39:05de se mettre en place
39:06sur laquelle
39:07qu'on aurait envie
39:09d'accompagner
39:09Gabriel
39:10investissable elle l'est
39:13avec le bémol
39:14dont parlait Groustaveau
39:14sur la devise
39:15justement
39:16où il faut être prudent
39:18et c'est une devise
39:19aujourd'hui
39:19qui est encore
39:19très largement manipulée
39:20qui ne répond pas
39:22aux mêmes critères
39:23d'évolution
39:23que les grandes devises
39:25que sont l'euro
39:26le dollar
39:26le yen
39:27ou le sterlin
39:28pour ne citer
39:29qu'eux
39:30en termes
39:32de puissance
39:33ce qui a été fait
39:34sur la tech
39:35sur l'automobile
39:37sur la transition énergétique
39:39a été absolument
39:40faramineux
39:41aujourd'hui
39:41même en termes
39:42de technologie
39:43sur les batteries
39:44la Chine
39:45est un niveau
39:46d'innovation
39:47et de performance
39:48qui est
39:49très loin devant
39:50c'est un leader
39:51qui est vraiment
39:51incontestable
39:52sur ce point là
39:53donc oui
39:54il y a des segments
39:55à investir
39:56du côté chinois
39:57maintenant
39:58de façon générale
39:59ça reste un marché
40:01qui est très contrôlé
40:01donc c'est un marché
40:03sur lequel il faut
40:03être prudent
40:04et ça reste une pause
40:05qui est minoritaire
40:06de l'ordre de 5%
40:08dans les portefeuilles
40:09c'est pas une demande
40:10extraordinaire
40:11de la part des clients
40:11enfin je veux dire
40:12quand on travaille
40:12pour le compte de clients
40:13c'est ça
40:14et d'autant plus
40:15quand on a eu un rallye
40:16qu'on a connu
40:17ces derniers mois
40:17donc c'est le moment
40:19peut-être de laisser
40:19un petit peu le marché
40:20respirer
40:20au lieu de prendre
40:21l'effet de mode
40:22et de se jeter dessus
40:23tel quel
40:24il y a le risque
40:25que ce soit un feu de paille
40:26ces actions chinoises
40:27ce rebond
40:28des actions chinoises
40:29ou est-ce qu'il y a
40:29quelque chose
40:29d'un peu structurel
40:31aussi qui se met
40:31en place
40:32derrière
40:33il y a deux éléments
40:36plutôt fondamentaux
40:37le premier
40:38c'est que la participation
40:39des investisseurs domestiques
40:41en Chine
40:41dans le marché
40:43qui était auparavant
40:44pas le cas
40:45ils étaient concentrés
40:46que sur l'immobilier
40:47donc ça c'est un soutien
40:49à terme important
40:50le deuxième
40:51c'est que
40:53le macro ne va pas très bien
40:56et ils se sont montrés
40:57engagés
40:59à des programmes
41:00de relance
41:01donc il va y avoir
41:01probablement encore
41:02des mesures
41:03de soutien
41:04dans ces deux éléments-là
41:07ça fait qu'il y a
41:08il y a un fond
41:09il y a un vent
41:10derrière
41:11qui soutient
41:13et le côté investissable
41:15ou pas
41:15je crois que
41:16moi j'aurais été
41:17le premier coupable
41:18il y a trois ans
41:19de dire
41:19par rapport au discours
41:20qu'on avait
41:21de Beijing
41:21de shipping
41:22sur la distribution
41:24de richesses
41:26et autres
41:26c'est devenu
41:28un petit peu
41:29c'était un peu compliqué
41:30tout ça
41:30ça a disparu
41:31on n'entend plus
41:32donc pour l'instant
41:34oui
41:34les vents sont bien orientés
41:37pour que ça soit un soutien
41:38et les marchés émergents
41:41dans l'ensemble
41:42avec un dollar
41:42qui est plus faible
41:44que ça a été
41:45mais plus proche
41:45de son moyen
41:46donc qui a encore
41:47un peu de capacité
41:48de s'affaiblir
41:50et qui a une volonté
41:51de Washington
41:52de la faire
41:52moi je crois que ça reste
41:54encore intéressant
41:55pour la diversification
41:56c'est là où il faut chercher
41:58vous avez parlé
41:59de l'or tout à l'heure
42:00je ne sais pas
42:01si c'est un edge
42:02honnêtement
42:03le comportement
42:03a totalement changé
42:04depuis trois ans
42:05quatre ans
42:06cinq ans
42:06ce qui est sûr
42:07et certain
42:08c'est que c'est bien
42:09diversifiant
42:09de l'avoir dans
42:10un portefeuille
42:10si possible
42:12et que les éléments
42:14d'achat
42:14d'acheteurs
42:15de force d'achat
42:16c'est à cause
42:17de faiblesse de dollars
42:18c'est à cause
42:19de le comportement
42:20des États-Unis
42:23dans leur situation
42:25mondiale aujourd'hui
42:26et que les autres
42:27pays ailleurs
42:28à l'époque
42:30les non-alignés
42:31ils vont rester
42:32acheteurs
42:33de l'or
42:34parce que
42:34pourquoi laisser
42:35donc c'est un vrai
42:36thème d'investissement
42:37quand vous dites
42:38c'est plus
42:38uniquement un edge
42:39une couverture
42:40c'est plus qu'un thème
42:42c'est un changement
42:43structurel
42:43dans une appréciation
42:45d'un marché
42:46c'est ni macro
42:47c'est ni valorisation
42:48c'est ni sentiment
42:49c'est technique
42:50c'est qu'il y a
42:51un changement structurel
42:52dans la façon
42:53dont le marché
42:54se comporte
42:55dans la partie émergente
42:58on parle de la Chine
42:59la Chine ça nous amène
43:00à regarder l'Asie aussi
43:01et en Asie
43:02il n'y a pas que des
43:02il y a le Japon aussi
43:04qui se tient très bien
43:06comme marché
43:07je crois
43:07le Top X
43:08le Nikkei
43:08doivent être sur des niveaux
43:09historiques
43:10également
43:10Gustavo
43:11alors je sais que
43:12la Corée du Sud
43:13appartient toujours
43:14aux émergents
43:14mais le Cospi aussi
43:16a été
43:16visiblement
43:17une des fusées
43:18de l'année
43:182025
43:20comment vous regardez
43:22cette zone
43:22et dans des fonds
43:23d'allocations globales
43:25vous avez
43:25j'imagine le droit
43:26d'aller investir
43:27dans cette zone là
43:28est-ce que c'est le moment
43:28est-ce que c'est un bon moment
43:29pour être présent là-bas
43:30alors d'abord
43:31la Corée
43:32qui se trouvait
43:33dans le messiaire émergent
43:34n'est pas un émergent
43:36et du coup
43:36on investit
43:37comme un développé
43:38comme n'importe quel pays
43:39on fait partie des marchés
43:40dans lesquels on investit
43:41ce qui n'est pas le cas
43:42de la Chine
43:42pour le coup
43:43investir en Chine
43:44pour nous
43:44je ne parle pas d'Hong Kong
43:45mais disons
43:46la Chine continentale
43:47ça serait vraiment
43:48du hors-benchmark
43:49et en tout cas
43:50ça serait forcément
43:50quelque chose
43:51qui serait petit
43:52si on devait le faire
43:53je comprends
43:54et très honnêtement
43:54presque personnel
43:55je dirais qu'investir
43:56vraiment en cœur de portefeuille
43:58en Chine
44:00enfin en République populaire
44:01de Chine
44:01ce n'est pas quelque chose
44:02d'évident
44:03c'est-à-dire
44:03toujours la même chose
44:04ce que vous achetez
44:05à la fin
44:06ce n'est pas vraiment
44:07une entreprise non plus
44:08vous êtes un droit
44:09vous êtes
44:10oui c'est ça
44:11alors bon voilà
44:12c'est un droit dérivé
44:13sur quelque chose
44:14ce n'est pas évident
44:15je n'aimerais pas en tout cas
44:15être obligé d'aller en Chine
44:16pour réclamer quoi que ce soit
44:17ou aller attaquer en justice
44:20en contentieux
44:20et au contentieux
44:20effectivement
44:21avec les autorités chinoises
44:22c'est complexe
44:22bon après
44:23je comprends qu'à très court terme
44:24voilà
44:25bon c'est pas un problème
44:26mais fondamentalement
44:28ça reste quand même
44:29un endroit pas facile à investir
44:31on va dire
44:31ce qui n'est pas le cas
44:33de la Corée
44:33ni du Japon
44:34et donc
44:35oui il y a beaucoup
44:36de choses intéressantes
44:37qui s'y passent
44:38d'abord
44:39à la fois
44:40la Corée
44:40et le Japon
44:41sont deux marchés
44:42avec beaucoup de valeurs
44:43qui sont liées
44:43à l'intelligence artificielle
44:44liées à la tech mondiale
44:46et ils font partie
44:47de ce grand circuit
44:50et de cette grande chaîne
44:51de valeurs ajoutées
44:52liées à l'IA
44:53et qui est quelque chose
44:54d'important
44:54et ils y participent
44:56et en plus
44:57dans les deux cas
44:58ce sont des marchés
44:59où il y a eu beaucoup
45:00de réformes de gouvernance
45:01ces dernières années
45:02et ça c'est aussi
45:03quelque chose de positif
45:04pour les actionnaires
45:06minoritaires
45:07que nous sommes
45:08un meilleur traitement
45:09des rachats d'actions
45:09des dividendes
45:10etc
45:11et donc ça
45:13c'est des choses aussi
45:14qui sont positives
45:15et enfin
45:15d'un point de vue macro
45:16c'est surtout vrai
45:17pour le Japon
45:17on connait l'histoire du Japon
45:19c'est à l'heure
45:19à sortir de 30 ans
45:21de déflation
45:21c'est un changement majeur
45:23pour cette économie
45:24et c'est très bon
45:24pour notamment
45:25le système bancaire
45:26les finances
45:27Vous croyez
45:29à la reflation japonaise ?
45:30On croit
45:30à la reflation japonaise
45:32et notamment
45:33le secteur bancaire
45:35en bénéficie
45:36et donc
45:36c'est une de nos convictions
45:38et une de nos positions
45:38des bancaires
45:40à la fois européennes
45:40et japonaises
45:41dans les portefeuilles
45:42Le Japon en reflation
45:43tout est permis
45:43désormais
45:44après 30 ou 40 ans
45:46de déflation
45:47Merci beaucoup messieurs
45:48Merci d'avoir été
45:49les invités de Planète Marché
45:50ce soir
45:50Gustavo Renstein
45:51d'Orval Asset Management
45:52Andrew Etterrington
45:54AXAIM
45:54et Gabriel Caraboulade
45:56Neuflis
45:57OBC
45:57étaient nos invités
45:58Le dernier quart d'heure
46:09de SmartBourg
46:10chaque soir
46:10c'est le quart d'heure
46:10thématique
46:11le thème ce soir
46:12c'est celui
46:13de ces petites
46:13et moyennes
46:14capitalisations boursières
46:15européennes
46:16qui sont en plein
46:17rattrapage
46:18nous en parlons
46:19avec les équipes
46:20d'Amiral Gestion
46:21et le co-directeur
46:21de la gestion d'Amiral
46:22Raphaël Moreau
46:23qui est à mes côtés
46:24bonsoir Raphaël
46:25est-ce qu'on parle
46:26d'un nouvel alignement
46:28des planètes
46:28d'ailleurs
46:29pour ces small caps
46:30européennes
46:31si on refait
46:32rapidement
46:33l'histoire
46:34des épisodes précédents
46:35les planètes
46:37n'ont pas
46:38toujours été
46:38aussi bien alignées
46:40et ça faisait déjà
46:41quelques années
46:42que ça durait
46:43oui c'est vrai
46:44c'est vrai qu'on a connu
46:46la période
46:47la plus longue
46:48en fait
46:48de sous-performance
46:49des small caps
46:49alors en Europe
46:51sur les trois dernières années
46:52je pense que si on prend
46:53la France
46:53c'est même encore plus long
46:55avec une sous-performance
46:57qui a été massive
46:58parce que si on se place
47:00en novembre
47:01en septembre 2022
47:03depuis septembre 2022
47:05l'indice large
47:08il a pris 60%
47:09le small
47:10il a pris 30%
47:12et le micro
47:13il a perdu 3%
47:14en s'arrêtant en mars
47:15en s'arrêtant en mars
47:16cette année
47:17d'accord
47:17et depuis fin février
47:19début mars
47:20on a une inflexion
47:21puisque cette fois
47:21la hiérarchie est inversée
47:22puisque les larges
47:23ont pris 5%
47:24les small ont pris 12%
47:25et les micros
47:26ont même pris 20%
47:27donc effectivement
47:28alors auparavant
47:30on avait vraiment
47:31une dynamique
47:32qui pour nous
47:33était expliquée
47:34en fait
47:34par la faiblesse
47:35des PMI
47:36donc ces indicateurs
47:37d'activité
47:38la dynamique en Europe
47:39elle est faible
47:39depuis la guerre
47:41en Ukraine
47:41depuis qu'on a monté
47:42les taux
47:42pour mater l'inflation
47:44croissance molle
47:45croissance médiocre
47:45voilà croissance médiocre
47:47semi-récessive
47:48voilà
47:49et ça
47:50historiquement
47:51la performance des small
47:53relativement au large cap
47:54elle est très corrélée
47:55avec cet indicateur
47:56d'accord
47:56alors depuis
47:57on est en train de remonter
47:58d'un niveau
47:59qui a été très bas
48:00il y a un an et demi
48:01vers 50 aujourd'hui
48:03donc ça veut dire stabilité
48:04stabilité
48:05ça veut dire
48:05fond de cuve
48:07on ne veut pas dire euphorie
48:09non
48:09mais au moins
48:10ça ne se dégrade plus
48:11ça commence légèrement
48:12à s'améliorer
48:12surtout pour la France
48:13et l'Allemagne
48:14les autres pays
48:15vont quand même
48:15dans l'ensemble
48:15beaucoup mieux
48:16et ce qui est intéressant
48:17c'est un point
48:18important que vous notez
48:20c'est que dans ce réchauffement
48:22conjoncturel
48:23européen
48:24quand on regarde
48:25à nouveau
48:26ces petites entreprises
48:28cotées
48:28on s'aperçoit
48:29qu'elles sont
48:30toujours extrêmement
48:31bien gérées
48:31elles le sont peut-être
48:32même d'autant plus
48:33qu'elles ont traversé
48:34ces années
48:35de vaches maigres
48:36quand je parle
48:37de l'environnement macro
48:38en l'occurrence
48:38oui pour faire simple
48:39ce qu'on constatait
48:40c'est que les sociétés
48:41en fait
48:42elles avaient des dynamiques
48:42de chiffre d'affaires
48:43très faibles
48:44voire même
48:44en légère décroissance
48:45mais des marges
48:46qui tenaient très bien
48:47des free cash flow
48:48qui étaient là
48:49des bilans
48:51qui sont aujourd'hui
48:52super sains
48:52enfin si on prend
48:53toutes les petites
48:54valeurs européennes
48:5530% sont en situation
48:57de cache net
48:57donc on est loin
48:58de l'image
48:59de fragilité
48:59qui est vraie
49:00aux Etats-Unis
49:01mais qui n'est pas du tout
49:03vraie en Europe
49:03c'est pas des ongles
49:04voilà et effectivement
49:06ça fait maintenant
49:07deux ans et demi
49:07qu'elles serrent
49:08les boulons
49:09à fond
49:09et que les marges
49:11tiennent bien
49:12dans l'ensemble
49:12alors c'est sûr
49:13que si maintenant
49:13on commence à avoir
49:14un peu de vent
49:15dans les voiles
49:15ça peut aller
49:17très vite
49:18en termes de rentabilité
49:20la semaine dernière
49:21il y avait une société
49:22qui est le leader français
49:23de la construction
49:23de maisons
49:24oui
49:24alors eux
49:25ils ont
49:26ils ont beaucoup
49:27souffert
49:28ces dernières années
49:29ils sont toujours
49:31en baisse de chiffre
49:31d'affaires
49:31parce qu'ils ont
49:32pris moins de commandes
49:33mais là
49:33les commandes
49:33depuis plusieurs trimestres
49:34sont en très forte hausse
49:35là on est sur
49:36de l'ordre de 70%
49:37de hausse
49:38et ils ont clairement dit
49:39l'année prochaine
49:40ce sera
49:41l'année de la croissance
49:43et des marges
49:43et je pense que le consensus
49:45sous-estime très largement
49:46le type de rentabilité
49:49qui peut y avoir
49:50des effets de levier
49:51là
49:51qu'on va pouvoir observer
49:52peut-être
49:53dans certains secteurs
49:54certaines industries
49:55et certaines entreprises
49:56spécifiquement
49:57qui pourraient être
49:58surprenants
49:58d'autant
49:59je pense que
50:00je pense pas
50:01que les dirigeants
50:02vont remettre
50:03des coûts fixes
50:04compte tenu
50:05de l'environnement
50:06instable
50:06soit français
50:07j'entends
50:08mais en tout cas
50:09si on a une reprise
50:11économique
50:11sans parler d'euphorie
50:12évidemment
50:13mais effectivement
50:14je pense qu'il y a
50:14de très forts leviers
50:16j'aime bien aussi
50:16les petites anecdotes
50:17je sais qu'il y a
50:17une semaine
50:18ou dix jours
50:19vous étiez en Allemagne
50:20à Munich
50:20se tenait une grande
50:21conférence organisée
50:22par Berenberg
50:23et Goldman Sachs
50:24qu'est-ce que vous avez
50:26perçu
50:26justement
50:27de l'ambiance
50:28d'autant plus
50:28en Allemagne
50:29un pays
50:30ça y est
50:30qui nous promet
50:31une relance
50:32alors le premier constat
50:33c'est la différence
50:34avec l'année dernière
50:35parce que l'année dernière
50:36la fréquentation
50:37était en chute libre
50:38c'était déserté
50:38donc c'était
50:39vraiment frappant
50:40et effectivement
50:41beaucoup de management
50:43avaient un peu
50:44la gorge tirée
50:44en présentant
50:46leur perspective
50:46donc là aujourd'hui
50:49voilà
50:49fréquentation
50:50de nouveau
50:51de retour
50:52à son niveau habituel
50:53donc premier signal
50:54d'intérêt
50:54de la part des analyses
50:55des investisseurs
50:56des gérants
50:56etc.
50:57pour ces entreprises
50:58voilà
50:58et alors après
50:59les sociétés
51:00elles ont toujours
51:00un discours
51:01un peu ambivalent
51:02c'est-à-dire que
51:02on voit bien
51:03la lumière
51:04au bout du tunnel
51:04on voit bien
51:06qu'il va y avoir
51:06ce plan d'infrastructure
51:07de 500 milliards
51:08la défense
51:09des initiatives fiscales
51:10aussi pour doper
51:11l'activité etc.
51:12mais toujours
51:13aujourd'hui
51:14des chiffres
51:15qui sont très faibles
51:16en termes de croissance
51:17etc.
51:18même si ces carnets
51:19de commandes
51:19se stabilisent
51:20voilà
51:20il y a toujours
51:21des sociétés
51:21qui sont en cost cutting
51:22en restructuring
51:23donc on est toujours
51:25dans une situation
51:26où voilà
51:27on espère effectivement
51:28que ça va aller mieux
51:29mais aujourd'hui
51:29on gère la situation
51:30à court terme
51:31et donc c'est pas
51:32forcément drôle
51:33et ça boursièrement
51:34je pense que c'est
51:34une très bonne configuration
51:35parce que les sociétés
51:36le marché a commencé
51:37à prendre acte
51:38un petit peu
51:38de ce bout du tunnel
51:40comme vous dites
51:41mais on est encore
51:42dans un moment
51:43où les choses
51:43sont difficiles
51:44exactement
51:45et donc ça laisse
51:46tout un tas
51:47de potentiels
51:48bonnes nouvelles
51:48si tout se confirme
51:49pour la suite
51:50et donc boursièrement
51:50c'est pas mal
51:51comment on met en place
51:52une stratégie d'investissement
51:54alors en l'occurrence
51:55la stratégie
51:56le fonds s'appelle
51:56Sextant PME
51:57chez vous je crois
51:58alors je n'ai pas
51:59toutes les années
52:00d'historique
52:01de Sextant PME
52:02mais comment est-ce que
52:03voilà
52:03cet environnement
52:05ce nouvel environnement
52:06comment est-ce qu'il trouve
52:07une stratégie concrète
52:09à travers ce fonds
52:10par exemple
52:11oui alors bon
52:11nous notre philosophie
52:13chez Amiral Gestion
52:13dans l'ensemble
52:14c'est une stratégie
52:15très fondamentale
52:16de long terme
52:16on n'hésite pas
52:17à être contrariant
52:18c'est-à-dire aussi
52:19aller voir des choses
52:20que les autres
52:21délaissent
52:23et être très attentif
52:24à la valorisation
52:25et donc ça
52:26ça veut dire aujourd'hui
52:27que notre premier pays
52:29dans le fonds
52:30qui est un fonds européen
52:31plutôt Union Européenne
52:31c'est la France
52:32puisque la France
52:34c'est aujourd'hui
52:35le pays le moins cher
52:36d'Europe
52:36en partant du bottom up
52:37c'est pas un choix
52:39alors
52:39le moins cher d'Europe
52:41en top down
52:42mais donc du coup
52:43en bottom up
52:44on trouve plein d'opportunités
52:45et il y a cela
52:46quelques mois
52:47donc fin d'année dernière
52:48c'était l'Allemagne
52:48le marché le moins cher d'Europe
52:50aujourd'hui c'est le deuxième marché
52:52la France et l'Allemagne
52:53se tirent la bourre
52:53comme étant les marchés
52:54les moins chers
52:55c'est les deux pays
52:56qui ont eu la dynamique
52:56économique la plus faible
52:57et donc évidemment
52:59il faut faire très attention
53:01en France
53:02les incertitudes
53:03on ne va pas les négliger
53:05il ne faut pas investir
53:06enfin en tout cas
53:07il faut être très prudent
53:07que vous êtes trop du politique
53:09moins c'est investissable
53:11j'entends
53:11très clair
53:12donc il faut faire très très attention
53:16aujourd'hui nous
53:18dans notre exposition française
53:19qui fait environ 37% du fonds
53:21il y a deux tiers de ces valeurs
53:23qui font la majorité
53:24de leur chiffre d'affaires
53:25en dehors de France
53:26c'est quand même des sociétés
53:27en général très européennes
53:28mais effectivement
53:29il y a vraiment des choses
53:31extrêmement peu chères en France
53:32et d'ailleurs
53:32même si la situation
53:34politique française
53:36est ce qu'elle est
53:36cette année
53:37le CAC Small
53:38il est à plus 53%
53:39alors il y a des histoires
53:41très spécifiques
53:41là-dedans
53:42des envolées boursières
53:43totalement dingues
53:43il y a quelques valeurs
53:45qui ont permis
53:45cette performance
53:46voilà
53:46mais voilà
53:48il y a des choses à faire
53:49c'est ça que je veux dire
53:50et donc l'Allemagne
53:50se retrouve le deuxième pays
53:52du fonds
53:52c'est ça ?
53:52c'était déjà le deuxième pays
53:54l'année dernière
53:54alors j'ajoute l'Autriche
53:56parce que c'est
53:57une configuration
53:58souvent économique
53:59un peu similaire
53:59l'Allemagne-Autriche
54:01ça fait 27%
54:02du portefeuille
54:03avec voilà
54:04des choses dans différents
54:05ce qu'il y a très bien
54:06alors tous les meilleurs
54:07contributeurs cette année
54:08c'était des sociétés allemandes
54:09évidemment
54:09tout ce qui est lié
54:11à l'infrastructure
54:12alors cyclique
54:13mais enfin
54:13infrastructures
54:14c'est vraiment ce qui est
54:15dans le marché
54:15donc c'est pas forcément
54:16ultra cyclique
54:17mais c'est des choses
54:19où là
54:19où il y avait
54:19potentiellement déjà
54:21des belles histoires
54:22mais là
54:22la confiance dans
54:23dans la politique
54:26dans ce qui va
54:26dans les prochaines années
54:28dans les efforts budgétaires
54:28qui vont être déployés
54:29à vraiment
54:30créé un vrai intérêt
54:32pour ces dossiers
54:33un exemple
54:35il nous reste deux minutes
54:36qui incarne justement
54:38tous vos critères de beauté
54:40j'allais dire
54:40chez Amiral Gestion
54:41qui coche
54:42toutes les bonnes cases
54:42effectivement
54:44c'est un exemple
54:44qui coche peut-être
54:46pas toutes les cases
54:47mais qui est intéressant
54:48c'est-à-dire que
54:48je pense à la société
54:50Alschem
54:50qui est une société
54:51un groupe chimique
54:52allemand
54:53qui a une usine
54:54en Allemagne
54:54et en fait
54:55ils sont le seul producteur
54:56au monde
54:57en dehors de Chine
54:58de tout un tas
54:58de produits chimiques
54:59donc le premier
55:01dont on va parler
55:02c'est la nitroguanidine
55:03qui historiquement
55:04ils vendaient
55:05pour le marché
55:07des airbags
55:07qui ont tous
55:08un petit détonateur
55:09donc ils ont 60
55:10c'est de l'explosif
55:10c'est ça
55:11c'est de l'idée
55:1160-70%
55:12de part de marché mondial
55:13et auparavant
55:15le marché de la défense
55:16était complètement à l'arrêt
55:17on n'achetait pas
55:18de munitions en Europe
55:19et donc là par contre
55:20évidemment
55:21ça c'est en plein boum
55:22et les clients allemands
55:25veulent leur construire
55:26une usine en Allemagne
55:27il y a le Department of Defense
55:28aux Etats-Unis
55:29qui ne veut plus
55:30acheter aux Chinois
55:30ils ont pivoté
55:31des airbags
55:32ils se retrouvent
55:33entreprises de défense
55:35et d'armement
55:35absolument indispensable
55:37on va dire
55:37pour le monde occidental
55:38en fait
55:38parce que le reste
55:39sinon c'est la Chine
55:40et deuxième
55:41facteur de forte croissance
55:43c'est la Créatine
55:44ils sont aussi
55:45le seul producteur
55:46de Créatine
55:46dans le monde
55:47la Créatine
55:48donc ça c'est plus
55:48des applications santé
55:49historiquement très
55:51pour les athlètes
55:52ensuite pour
55:53les gens qui font la musculature
55:54qui fut un produit interdit
55:57c'est ça
55:58pour les sportifs de haut niveau
55:59mais qui aujourd'hui
56:00devient un produit
56:01au bénéfice
56:03très large
56:04pour plein de catégories
56:05de populations différentes
56:06personnes âgées
56:07pour prévenir
56:08la fonte musculaire
56:08etc
56:09et là
56:09les plans de croissance
56:10ils ont fait tout
56:11ce qu'ils ont pu
56:12sur l'usine existante
56:13mais là
56:13ils vont devoir
56:14en remettre une autre
56:14voilà
56:16des méga tendances
56:17et un dossier
56:18qui malgré les thèmes
56:19finalement
56:20très porteurs
56:21et un titre
56:22qui a beaucoup progressé
56:23quand on se projette
56:24à 2029-2030
56:26donc le temps
56:26que ces nouvelles usines
56:27arrivent
56:27on est sur des
56:29enfin on est
56:29prenant des hypothèses
56:30raisonnables
56:31sur des PER
56:31de l'ordre de 10 fois
56:32donc ça reste très raisonnable
56:34en termes de valorisation
56:35voilà
56:36donc c'est un dossier
56:37qu'on a en fait
56:38entré cette année
56:38en portefeuille
56:39on connaissait depuis
56:40des années et des années
56:41mais c'était le bon moment
56:42de l'avoir là
56:43vous dites
56:43oui 2025
56:44c'était une bonne
56:44un bon moment
56:46pour avoir
56:46Alskem
56:47donc en portefeuille
56:48un exemple
56:49de conviction
56:50porté par
56:51Amiral Gestion
56:51à travers la stratégie
56:53et le fonds sextant PME
56:54merci beaucoup Raphaël
56:55Raphaël Moreau
56:56qui était avec nous
56:56dans ce dernier quart d'heure
56:57de Smart Bourse
56:57co-directeur de la gestion
56:59d'Amiral Gestion
57:00Merci d'avoir regardé cette vidéo !
57:06Sous-titrage Société確 acepté
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