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Les Vraies Voix avec Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Pierre-Yves Martin, consultant et entrepreneur ; Arnaud Péricard, porte-parole d'Horizons.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-12-09##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:05Ça va Philippe David ?
00:00:06Ça va très bien Cécile et vous ?
00:00:08Vous voyez, je réponds à votre question et pas à côté.
00:00:09Moi c'est gentil, gentil, c'est gentil.
00:00:11Merci en tout cas de m'écouter.
00:00:12Ça me plaît.
00:00:13J'étais en train de dire dans le casque de notre réalisateur qu'il était parfait.
00:00:17Mais Maxime est parfait.
00:00:18Si on l'appelle le chef, c'est qu'il y a une bonne raison.
00:00:21Vous voulez me soudoyer pour ne plus que je fasse de jingle, c'est ça ?
00:00:23Oui, un peu.
00:00:24D'accord.
00:00:25Non, non, mais franchement, je trouve que nous avons beaucoup de chance
00:00:29avec cette équipe qu'on remercie à chaque fois à la fin de l'émission.
00:00:34Mais moi, je veux le remercier au début de cette émission.
00:00:36Donc merci, Maxime.
00:00:39C'est pour que ça se passe bien.
00:00:42Parce que vraiment, lui de toute façon, il coupe le micro quand il a envie.
00:00:45Merci.
00:00:46Ah bah tiens, regardez.
00:00:48Merci.
00:00:49Écoutez, merci Antoine et merci François-Louis.
00:00:51Voilà, c'est tout.
00:00:52Et merci Justine.
00:00:53Si on peut mettre la fin au début, ça m'arrange parce que j'ai des plans ce soir, vous me dites.
00:00:58Bienvenue, bienvenue.
00:00:59Vous avez vu la graine qu'ils prennent, mais on ne les tient plus.
00:01:03Parce qu'ils ont de bonnes sources d'inspiration.
00:01:04Oui, c'est vrai.
00:01:06Vous avez vraiment les grandes gueules autour de cette table.
00:01:08Un jour, je vous photographierai le mur de notre bureau.
00:01:12C'est une ode à Philippe David.
00:01:14Et vous voyez de qui il s'inspire.
00:01:17Et je ne suis pas sûre que ce soit une bonne nouvelle.
00:01:20Je traîne le pire.
00:01:21Et on commence par Pierre-Yves Martin, entrepreneur et consultant.
00:01:26Bonsoir, Pierre-Yves.
00:01:27Bonsoir.
00:01:27C'est bon que je fais penser à Pierre-Yves.
00:01:29Pierre-Yves, quand il arrive à cette émission, il me fait penser à un agneau qui arrive à un congrès de boucher.
00:01:36Pourquoi ?
00:01:37C'est le type élégant, bien élevé, qui ne dit jamais un gros mot, il arrive.
00:01:43Bon, il dit ça, j'ai rien.
00:01:45J'ai envie de dire, surtout à côté de Françoise, de quoi ?
00:01:48Un agneau dans un congrès de boucher, vous ne trouvez pas que ça lui va bien ?
00:01:51Non, quand même pas, on n'est pas un congrès de boucher.
00:01:53J'adore les bouchers et j'adore la bonne viande aussi.
00:01:56Françoise, parfois, je vous mettrais bien le stylo sur l'oreille, comme ça.
00:02:00Quand vous râlez et que vous créez dans votre micro, dis donc, Jean-Pierre !
00:02:07Mais c'est une émission au taille des bavettes, mais la bavette, ce n'est pas de l'agneau.
00:02:10C'est ça, c'est ça, c'est ça.
00:02:12Non, il n'y a que Bruno Pommard qui m'énerve, en fait.
00:02:14Et Philippe David, mais ça, c'est éternel.
00:02:16Allez, après toutes ces gentillesses, le sommaire de cette émission, puisqu'on va fêter les 120 ans de la laïcité.
00:02:24C'était le 9 décembre 1905.
00:02:26La France actait la séparation des églises et de l'État.
00:02:29pensée comme un principe d'apaisement qui cristallose, au contraire, des tensions inédites entre politiques et religieux aujourd'hui.
00:02:36Et on vous pose cette question.
00:02:37La loi de 1905 est-elle adaptée à la société française de 2025 ?
00:02:42Eh bien, vous dites non à 70%.
00:02:45Venez nous dire pourquoi elle n'est plus adaptée.
00:02:47On attend vos appels au 0 826 300 300.
00:02:50Parce que moi, je pense qu'elle est adaptée et qu'il faut la remettre encore plus au goût du jour.
00:02:55Et puis, autre, ravi de vous avoir, bien entendu, en ligne.
00:02:59Et puis, la question du soir, les députés vont se prononcer.
00:03:01Donc, aujourd'hui, sur le poids, je veux dire le poids, comme quoi...
00:03:05Le poids de la sécurité !
00:03:06Sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale, un scrutin dont l'issue s'annonce incertaine, bien entendu, incertaine surtout, et dont les conséquences politiques pourraient être majeures.
00:03:17Et on vous pose cette question.
00:03:18Vote du budget en cas de rejet, Macron doit-il dissoudre ?
00:03:21Eh bien, vous dites oui à 95%.
00:03:23Vous voulez réagir ?
00:03:24Le 0 826 300 300.
00:03:26Et moi, je pense qu'il ne pourrait passer théoriquement que par la dissolution, mais qu'il ne le fera pas.
00:03:33Je donne mon avis, mais je pense qu'il ne le fera pas.
00:03:35Vous voulez réagir ?
00:03:36Avec Aude, c'est le 0 826 300 300.
00:03:39Soyez habillés et bienvenus.
00:03:40Tout de suite, le grand débat du jour.
00:03:41Mes chers compatriotes, nous commémorons ce 9 décembre, le 120e anniversaire de la loi de 1905, loi de séparation des Églises et de l'État.
00:03:51Cette loi dit aussi que la foi n'est pas au-dessus de la loi.
00:03:56Sa mission est même d'empêcher ceux qui entendent imposer à notre société leur loi religieuse, que ce soit par l'intimidation ou même par la terreur.
00:04:03La république laïque n'a pas pour projet d'imposer une identité, fruit de racines culturelles, religieuses ou d'origine particulière.
00:04:13Elle n'a pas pour objet de lutter contre telle ou telle religion.
00:04:17Neutre, elle ne distingue pas entre les consciences, mais elle les veut éclairer, donc libre.
00:04:26Les vrais voix Sud Radio.
00:04:28Et c'est le 08 126 300 300 Jérôme qui nous appelle de Pau.
00:04:33Bonsoir Jérôme, bienvenue sur Sud Radio.
00:04:36Bonsoir tout le monde.
00:04:36Bonsoir.
00:04:37Sacré sujet, hein ?
00:04:38Oui, voilà oui.
00:04:39On pourrait presque faire une disserte.
00:04:42Ah oui ?
00:04:43Vaste sujet et ça nous intéresse effectivement d'avoir votre avis, mon cher Jean.
00:04:47En revanche, si on passe 4 heures comme la disserte du bac, on rend l'antenne à 22 heures.
00:04:51Je pense que Magali Berda ne va pas être d'accord et Jacques P6 non plus.
00:04:53Non, non, non.
00:04:54C'est large, là.
00:04:55Non, mais moi, pour moi, je pense que la laïcité est arrivée à ses limites actuelles
00:05:01et j'aurais préféré qu'on reste un État culturellement chrétien.
00:05:05Et je vais vous expliquer pourquoi.
00:05:07Donc je vais prendre de l'autre côté justement, parce que je pense que les 70%, 9% de non
00:05:11qui étaient à votre sondage, c'est qu'ils veulent encore plus de laïcité.
00:05:13Moi, j'en voudrais moins.
00:05:14Je vais vous expliquer.
00:05:15Je pense qu'on a effacé la culture chrétienne et malheureusement, par l'immigration qu'on a emmenée,
00:05:21d'autres personnes qui ont une culture un peu plus forte ont ramené leur culture et leur religion.
00:05:26Et à l'heure d'aujourd'hui, on a deux phases qui sont quand même importantes.
00:05:30La première, c'est que ça sert malheureusement à la laïcité de stigmatiser tous les musulmans.
00:05:36Et je pense que de l'autre côté, attendez, ne bougez pas, il y a l'autre côté.
00:05:39L'autre côté de l'âme de fond, l'autre l'âme de fond, c'est que ça permet justement aux frères musulmans
00:05:43ou à des islamismes radicaux au nom de la laïcité de pouvoir s'engouffrer dans la brèche
00:05:47et de pouvoir justement rentrer dans notre société au nom des minorités et au nom du droit du culte.
00:05:54Donc vous voyez, moi je pense qu'il y a un vrai problème.
00:05:55On serait resté chrétien, je pense qu'on n'en serait pas là lors d'aujourd'hui.
00:05:58Si nous avons un vrai problème avec les musulmans, arrêtons l'immigration issue de ces pays-là.
00:06:02Enfin, au bout d'un moment, arrêtez de tourner en anglais.
00:06:04Pour moi, les musulmans ne sont pas le problème en France actuelle.
00:06:08Les 3000 milliards de dettes ne sont pas dues aux musulmans de France.
00:06:11Le problème, c'est l'islam politique et les radicaux.
00:06:14Donc si on a un problème avec les radicaux, on combat les radicaux.
00:06:17Et ceux qui veulent rester modérés, laissons-les rester modérés.
00:06:20Car plus on va taper sur la religion musulmane, plus les modérés, on va les radicaliser.
00:06:25Et on va faire des quartiers qui vont devenir des quartiers bunkers, identitaires, communautaires, religieux,
00:06:30où ils ne sortiront plus et un jour ça va péter.
00:06:32– Alors première chose, il y a des quartiers qui sont déjà des quartiers, ce qu'on appelle les territoires perdus de la République.
00:06:37C'était un livre de Georges Bensoussan il y a plus de 20 ans.
00:06:39Mais moi je crois qu'il y a une chose.
00:06:41La laïcité, elle a été faite pour garantir l'égalité de tous devant la loi.
00:06:46Et devant la croyance qui fait partie de la sphère privée.
00:06:51Comme disait Victor Hugo qui est mort en 85, donc 24 ans avant la loi sur la laïcité,
00:06:58l'Église chez elle, l'État chez lui.
00:07:00C'était la conception de la laïcité qu'il y avait.
00:07:03Cependant la laïcité, c'est vrai, aujourd'hui, François, même si elle est de gauche, je pense qu'elle sera d'accord,
00:07:09certains à l'extrême gauche, vous allez voir, certains à l'extrême gauche disent qu'aujourd'hui,
00:07:14la laïcité c'est devenu une arme politique contre l'islam.
00:07:17Pas du tout, c'est une loi qui défend tout le monde et qui doit avoir,
00:07:22qui peut pratiquer sa croyance mais sans l'imposer aux autres.
00:07:26Et chez lui, l'Église chez elle, l'État chez lui, la mosquée chez elle,
00:07:29ou la synagogue chez elle, l'État chez lui.
00:07:31Oui, mais la laïcité a effacé la culture chrétienne et a l'essentiel.
00:07:34Non, non, non, non, non, non, non, évidemment que oui.
00:07:37Regardez, quand on est en train de faire un tout-un baratin juste pour une crèche dans une mairie,
00:07:42enfin, au bout d'un moment, il faut arrêter.
00:07:43Il faut être fier de notre culture sans forcément écraser ce qu'il y a.
00:07:46Alors, attendez, juste si vous permettez, en fait, comme le disait Philippe David,
00:07:51la laïcité est un élément de sécurisation de notre cadre de société.
00:07:55Ça veut dire que ça permet à notre société, à chacun d'entre nous,
00:07:58quelle que soit la confession, de vivre ensemble.
00:08:00Premier élément.
00:08:01Deuxième élément, puisque vous évoquez, laissez-moi finir,
00:08:04puisque vous évoquez la chrétienté, la religion,
00:08:08en fait, c'est pas de la faute de la laïcité
00:08:10si l'Église catholique, par exemple, a perdu de son influence.
00:08:15C'est propre à son fonctionnement, à sa manière d'animer une gouvernance
00:08:20et à gérer des messages et des pratiques religieuses.
00:08:23Rien de plus, rien de moins.
00:08:25Jérôme, bougez pas, Françoise de Goy.
00:08:26Oui, moi, je pense que la loi est parfaite.
00:08:28Je sais pas comment le dire sur quel ton.
00:08:31Elle est parfaite, elle est parfaitement pensée.
00:08:33Elle a été raide, la loi.
00:08:34C'est vrai que Jérôme a raison, c'est-à-dire que la laïcité,
00:08:37en 1905, elle s'impose à l'Église de façon terrible.
00:08:40Ah, mais on a envoyé l'arbé pour arracher les crucifix dans les écoles, quand même.
00:08:43Bien sûr, on dégage tout.
00:08:45Vraiment, on dégage tout.
00:08:46On prend les biens.
00:08:47Donc, voilà.
00:08:48Après, on a rétabli des relations, vraiment.
00:08:50Je rappelle que la France, c'est la fille née de l'Église.
00:08:52Vous ne pouvez pas dire que la civilisation chrétienne, d'abord, elle n'est pas chrétienne,
00:08:56elle est judéo-chrétienne.
00:08:57Je rappelle que les commentaires du Talmud ont été terminés par Rachid,
00:09:02par Rachid, si vous voulez, en l'an 1000.
00:09:06Et c'était près de Reims.
00:09:08Donc, si vous voulez, c'est une culture multiple.
00:09:12La France, c'est un fantasme.
00:09:14La France de Clovis, ça n'existe pas.
00:09:15Donc, la laïcité, pour moi, le cadre est parfait.
00:09:18La loi de 2003, pour moi, elle est parfaite.
00:09:21Qu'est-ce que vous appelez la loi de 2003 ?
00:09:23Ni croix, ni quipa, ni voile.
00:09:27C'est 2004.
00:09:28Oui, pardon, 2004.
00:09:29Portée par Alain Juppé et votée par l'ensemble, comment dirais-je, des groupes.
00:09:33Voilà.
00:09:33C'est parfait.
00:09:34Pour moi, c'est parfait.
00:09:35Vous restez avec nous.
00:09:36Jérôme, on ne vous lâche pas.
00:09:37On fait juste une petite pub.
00:09:40Comme Jérôme, vous voulez, bien entendu, débattre avec nos vraies voix du jour,
00:09:44avec Pierre-Yves Martin, avec Françoise Degoy et Philippe David,
00:09:46vous êtes les bienvenus.
00:09:47C'est le 0826 300 300, on vous attend.
00:09:49Et c'est Aude qui vous attend de pied ferme.
00:09:51Attention, parce que Tata Aude, elle ne rigole pas.
00:09:54Allez, soyez les bienvenus.
00:09:56Tata Aude, comme sûr.
00:09:57Qu'est-ce qui vous arrive ?
00:09:58Tata Aude, yo, yo.
00:10:00C'est une grande famille ici.
00:10:01Oui, c'est ça.
00:10:02Et vous me ferez deux pâtards et reviendrez dans un instant.
00:10:05Je voudrais bien la grande famille et le...
00:10:06C'est ça, ouais, c'est ça, ouais.
00:10:08Sud Radio.
00:10:09Sud Radio.
00:10:10Parlons vrai.
00:10:10Parlons vrai.
00:10:11Sud Radio.
00:10:12Les vraies voix Sud Radio.
00:10:1418h-20h.
00:10:15Cécile Dominibus, Philippe David.
00:10:18Et au tour d'être cette table de Noël, puisque nous sommes...
00:10:23C'est le mois de Noël, donc c'est une table de Noël.
00:10:26Vous avez fait votre sapin ?
00:10:27Non, oui.
00:10:28Oui, oui, absolument.
00:10:29Ah, très bien.
00:10:30Je l'ai fait, je l'ai fait.
00:10:31Il est magnifique.
00:10:32C'est le plus beau sapin du monde.
00:10:34Ah oui, d'accord.
00:10:34C'est du vrai sapin ?
00:10:36Non, parce que j'ai un problème avec le fait de couper des sapins.
00:10:39Mais moi, c'est pareil.
00:10:41Et de les jeter sur...
00:10:42Ça me rend mal à la brûche lente.
00:10:43Vous avez fait, il y a à peu près trois ans, pour tout vous dire, un très beau sapin faux.
00:10:49Je suis allée l'acheter le 29 décembre.
00:10:51Voilà.
00:10:51Comme ça, il était bien cassé au niveau du prix.
00:10:54Et maintenant, je l'ai depuis cinq ans.
00:10:56Et il est magnifique.
00:10:57Alors que j'avais cette tradition, Philippe aussi, on allait couper le sapin en montagne, etc.
00:11:02Je ne veux plus toucher à un seul sapin.
00:11:03Moi non plus.
00:11:04En attendant, au 0826 300 300, Jérôme est avec nous et revenait sur cette date anniversaire du 120e anniversaire.
00:11:13On célèbre la loi de 1905.
00:11:16La France actait, il y a 120 ans, la séparation des églises et de l'État.
00:11:21Et Jérôme nous disait, il y a quelques instants, qu'il préférait que nous revendiquions, si c'est bien compris ce que vous avez dit, le fait que nous soyons catholiques.
00:11:32Oui, chrétiens, culturellement chrétiens.
00:11:35Oui, le chrétien.
00:11:37Parce que chez les chrétiens, il y a un paquet de cousins.
00:11:39Oui, oui, pardon, pardon.
00:11:40Et puis des cousins qui n'ont pas été germains tout le temps.
00:11:42Allez-y.
00:11:43Chrétiens, vous avez raison.
00:11:46Non, non, ce que je voulais dire, c'est aussi, c'est que pour moi, je veux dire, on a le droit à la liberté de culte.
00:11:53C'est ce que représente la laïcité à la base.
00:11:54Et que notre culte ne doit pas intervenir ou interagir sur les autres.
00:11:59C'est une liberté individuelle.
00:12:00Le problème, on voit alors d'aujourd'hui, c'est qu'on a des gens qui se servent de notre état de droit et qui se servent aussi de notre laïcité pour pouvoir s'implanter, implanter l'islamisme radical.
00:12:11Et moi, ce que j'aimerais vraiment, c'est qu'on fasse la différence entre l'islamisme radical politique, aussi un islamisme, attendez, communautaire et identitaire.
00:12:18Des gens qui nous détestent, qui détestent notre façon de penser, notre façon de vivre, et qui finalement se regroupent ou se referment sur eux-mêmes, justement, parce qu'ils nous détestent.
00:12:29Jérôme, pardon, je me coupe.
00:12:30C'est vraiment une différence, parce que chez les musulmans, il y a un paquet de différents, en fait.
00:12:34Bien sûr.
00:12:35Oui, mais Jérôme, j'ai une question.
00:12:37Il y a des identitaires, il y a des modérés.
00:12:37J'ai une question, Jérôme, s'il vous plaît.
00:12:39À quel moment, pour vous, ça a commencé à glisser ?
00:12:42Si vous vous souvenez, dans...
00:12:44Personnellement, moi, je pense, bienvenue dans les années 80 et les années Mitterrand, je suis désolé de tout leur foutre sur la gueule, idéologie de gauche post-68 et les années 80, mais tout, éducation, tout.
00:12:55Non, non, non.
00:12:56On va faire réagir.
00:12:57Non, non, non, non.
00:12:57Je ne peux pas répondre, parce que moi, je veux...
00:12:59Non, non, mais non, non, non, mais...
00:13:00Je veux dire, pas les caressés...
00:13:00Attendez, mais écoutez, non, non, non, Jérôme, Jérôme, Jérôme, il faut arrêter ce délire.
00:13:09Jérôme, il faut arrêter ce délire.
00:13:10Jérôme, allez.
00:13:11Dans les municipalités, je vais vous donner le nom d'un certain nombre de maires de droite qui ont passé, si vous voulez, leur vie à passer des accords.
00:13:18Le premier...
00:13:19Je parle idéologique.
00:13:20Non, non, il s'appelle Gérald Darmanin.
00:13:23Il s'appelle Gérald Darmanin.
00:13:24Le premier...
00:13:25Laissez-moi...
00:13:26Jérôme, laissez-moi...
00:13:27Jérôme, Françoise.
00:13:29Laissez-moi finir, Jérôme.
00:13:29Jérôme, s'il vous plaît, laissez Françoise parler.
00:13:31Qui est-ce qui a validé l'OUIF ?
00:13:33Qui a validé l'OUIF ?
00:13:35À un instant-là, on s'en congrès.
00:13:36Laissez-moi, c'est pas la peine.
00:13:37Je connais la réponse, vous n'avez pas besoin de me donner la réponse à chaque fois.
00:13:41Je la connais.
00:13:43Il s'appelle...
00:13:44C'est une fille qui parle quoi, elle n'a rien dit ?
00:13:45Françoise.
00:13:46Françoise, Françoise.
00:13:47Non, mais parce que sa main supporte...
00:13:49Mais non, il n'est pas du tout zen parce que vous dites des choses absolument indéfendables.
00:13:53C'est Nicolas Sarkozy, le premier...
00:13:56Jérôme, laissez-moi finir.
00:13:59C'est Nicolas Sarkozy, le premier, qui valide l'OUIF, qui installe l'OUIF, qui est véritablement le cœur combatté.
00:14:06Les idéologies qui viennent de quand ?
00:14:08Mais arrêtez !
00:14:09Mais les prémices de rire...
00:14:11Jérôme et Françoise, s'il vous plaît.
00:14:13Jérôme et Françoise.
00:14:14Non, mais attendez.
00:14:16Non, mais supporte.
00:14:18Jérôme, est-ce qu'on peut en placer une ?
00:14:21Oui.
00:14:21Attendez.
00:14:22Moi, je crois que c'est un mix des deux.
00:14:24Parce que rappelons-nous quand même que dans les années 80, il y a l'affaire Duvois à la Creil.
00:14:27Eh bien oui, quand même.
00:14:28Et qui prend partie pour le voile ?
00:14:30Lionel Jospin, qui est ministre de l'éducation, dit circuler, il n'y a rien à voir.
00:14:33Et Daniel Mitterrand dit que ce n'est pas grave.
00:14:36D'accord.
00:14:37Mais qui installe l'OUIF ?
00:14:37Françoise, s'il vous plaît.
00:14:39Françoise.
00:14:40Oui.
00:14:40Allez, François Libour.
00:14:41On a un auditeur, plutôt un de nos internautes sur Twitter qui nous dit.
00:14:45Je rappelle quand même, la seule définition qui doit être retenue, il cite.
00:14:48La République est laïque, mais la France est chrétienne.
00:14:51Et ça vient du général de Gaulle.
00:14:52Et c'est J'aime le Comté qui nous a laissé un petit message sur notre Twitter.
00:14:55Oui, bon, d'accord, très bien.
00:14:57Une fois qu'on a dit ça, la France n'est pas chrétienne.
00:14:59Jérôme, Jérôme, Jérôme, Jérôme.
00:15:01Jérôme, merci en tout cas d'avoir débattu avec nous.
00:15:04C'était sympa, Jérôme, pardon.
00:15:06Et moi, j'adore, j'adore, c'est Célène.
00:15:09Il parle, Françoise.
00:15:10Bah oui, mais il parle, et moi aussi, je pense.
00:15:12Bah oui, mais il me disait un truc.
00:15:14Jérôme, merci d'avoir débattu avec nous.
00:15:16Vous êtes le bienvenu quand vous voulez.
00:15:17Merci, Françoise.
00:15:18Bonne soirée.
00:15:18Merci, passez une belle soirée.
00:15:21Vous restez avec nous dans un instant.
00:15:23Je suis au bout du rouleau.
00:15:27Allez, les amis, soyez les bienvenus tout de suite.
00:15:29Et si vous étiez ministre ?
00:15:32Les vraies voix sud radio, si j'étais ministre.
00:15:35Qu'est-ce que je vais devenir ?
00:15:36Je suis ministre, je ne sais rien faire.
00:15:39Et si vous étiez ministre de l'intérieur et des cultes, par exemple ?
00:15:43On y retourne.
00:15:45Amen.
00:15:45Et c'est Hervé D'Antoni qui nous appelle.
00:15:49Bonsoir, monsieur le ministre.
00:15:50Bienvenue.
00:15:52Bonsoir.
00:15:52Oui, c'est pour éviter la foire d'empoigne qu'il faut des ministres, d'ailleurs.
00:15:55C'est pour ça que c'est bien de faire un texte.
00:15:58Oui.
00:15:59Moi, j'ai pensé véritablement, comme on avait fait un texte dans les années de 801
00:16:04pour régler le problème entre la République et puis les Juifs.
00:16:111808.
00:16:12Le consistoire, 1000 sur 8.
00:16:14Napoléon.
00:16:15C'est pour ça que le concordat, d'accord, oui.
00:16:16Oui, le concordat, c'est autre chose.
00:16:18On laisse finir ça.
00:16:18Oui, d'accord, d'accord.
00:16:19Mais enfin, bon, c'est pour régler les problèmes entre les églises.
00:16:22Et donc là, moi, je pense qu'il faudrait faire un texte en une dizaine de points
00:16:27où, notamment, bon, peut-être répéter les choses pour les églises chrétiennes et puis les juives.
00:16:34Mais bon, de ce côté-là, il n'y a pas de problème puisqu'ils ont déjà signé.
00:16:38Et donc, pour reconnaître, s'ils voulaient, qu'il y a une séparation entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel,
00:16:43qu'on peut changer de religion sans problème.
00:16:46Voilà. Et donc, moi, je pense que c'est ce type de texte qui pourrait faire en sorte qu'il n'y ait plus de pouvoir d'empoigne
00:16:55comme il y a eu tout à l'heure.
00:16:56Parce que c'est vrai qu'on se dispute dans la mesure, si vous voulez, où les règles ne sont pas claires.
00:17:00En fait, excusez-moi, vous demandez ce qu'on reçoit.
00:17:02Excusez-moi, monsieur le ministre.
00:17:03Monsieur le ministre.
00:17:04Pardon.
00:17:06Crime de laitre majesté.
00:17:07Voudriez-vous ce que Napoléon Bonaparte a fait avec le grand Sadehédrin en 1808 ?
00:17:11Voilà.
00:17:11Mettre une liste de points pour la religion juive.
00:17:14Si elle est prête à s'adapter à l'Empire.
00:17:17Et comme le grand Sadehédrin a dit oui, oui, oui, oui, oui, les Juifs ont été intégrés totalement.
00:17:22Ils ont eu le droit de choisir leur nom.
00:17:24Absolument.
00:17:24C'est pour ça que vous avez Laurent Fabius qui s'appelle Fabius.
00:17:26On ne sait pas parce que les Juifs ont choisi leur nom.
00:17:29Oui, mais parce que Napoléon Bonaparte a fait une liste.
00:17:33Bien sûr.
00:17:34Et je suis d'accord.
00:17:34Pierre-Elle Martin, il n'a pas beaucoup parlé.
00:17:36Oui, juste dire que je suis absolument d'accord.
00:17:38Non, non, mais je suis tout à fait d'accord.
00:17:41Tout le monde pense.
00:17:42D'abord, je vous remercie pour vos lumières parce que c'est formidable, nos auditeurs.
00:17:46Ils connaissent la date du consistoire, même si c'est 1808, ce n'est pas grave.
00:17:50Oui, oui, c'est le consistoire, d'accord.
00:17:51Non, non, mais je vous félicite parce qu'il y a très peu de gens.
00:17:55Allez, Françoise, on avance.
00:17:55Mais je pense que le problème de l'islam, beaucoup de penseurs de l'islam comprennent
00:18:00effectivement qu'il faut organiser cette religion.
00:18:03C'est la difficulté de l'islam, c'est son incapacité à s'organiser, la volonté
00:18:07de ne pas s'organiser.
00:18:08Mais quand on y arrivera, ce sera remarquable.
00:18:10Pierre-Yves Martin.
00:18:10Moi, je ne sais pas s'il faut organiser une espèce de texte, de charte, de réglementation
00:18:17sur ces...
00:18:17Je peux avoir un avis différent ?
00:18:20C'est dingue, ça.
00:18:21Hervé, enfin, qu'est-ce qu'on avait dit au début ?
00:18:23Vous êtes ministre, c'est ça qui m'avait échappé.
00:18:26Vous avez complètement raison, monsieur.
00:18:28Ça, c'est l'agneau, tu vois.
00:18:29J'adore ce que vous faites, monsieur le ministre.
00:18:31Allez, allez, on y va.
00:18:32On a 40 secondes.
00:18:33Non, non, et je pense qu'à partir du moment où on veut tout réglementer, c'est que
00:18:37déjà, il y a un souci, parce qu'il n'y a pas une volonté de coexister ensemble.
00:18:42Moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
00:18:44Merci, merci beaucoup, monsieur le ministre Hervé d'Antony, parce qu'en plus, on vous a
00:18:48anobli.
00:18:49Merci.
00:18:50Mais moi, je crois que c'était Richard d'Antony.
00:18:53Oh, c'est bon.
00:18:54Vous l'avez déjà faite.
00:18:55Elle ne m'a déjà pas fait rire.
00:18:58Les amis, vous restez avec nous dans un instant.
00:19:00Le tour de table de l'actu des Vraies Voix, Philippe David.
00:19:02Est-on définitivement condamné, même si on ne l'a jamais été ?
00:19:06Je pose la question.
00:19:07Françoise de quoi ?
00:19:07Brigitte Macron pète les plans et il faudrait qu'elle s'excuse, ça serait bien.
00:19:11Pierre-Yves Martin ?
00:19:11Moi, je vais vous parler du marché de Noël de l'emballe.
00:19:14Ah !
00:19:15Et pour emballer, ils en emballent, des cas.
00:19:17Allez, attention.
00:19:18C'est pas Pierre-Crichard en tout cas.
00:19:20Parlons vrai.
00:19:20Parlons vrai.
00:19:21Sud Radio.
00:19:21Parlons vrai.
00:19:22Sud Radio.
00:19:23Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Doménibus, Philippe David.
00:19:28Et autour de cette table, un expert en entreprise, c'est Pierre-Yves Martin.
00:19:36Bonsoir.
00:19:36En fait, il est en train de se dire, mais de qui parle-t-elle ?
00:19:38De vous, en fait.
00:19:39Non, c'est lui.
00:19:40C'est pas bien ?
00:19:42C'est très bien.
00:19:43Ça veut dire quoi, expert ?
00:19:44Je sais pas, ce sont vos mots, c'est pas les miens.
00:19:46Oui, mais comment vous le prenez, vous ?
00:19:49Mal.
00:19:52Ah, j'adore.
00:19:54Mais parfois, vous êtes supérieurement intelligente, mais parfois vous êtes bête.
00:19:59À manger des bêtes, à manger de la paille.
00:20:03C'est bon, c'est ce que disait ma grand-mère.
00:20:05Elle vous connaissait bien.
00:20:06Oui, oui.
00:20:07Non, elle me disait pas ça à moi.
00:20:09Ma grand-mère disait toujours, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, cet enfant.
00:20:13Et je répondais, mais qui m'appelle ?
00:20:15Elle avait déjà le boulard à l'époque.
00:20:20Oh, j'ai pas le boulard.
00:20:22Françoise de Goy.
00:20:24Françoise de Goy.
00:20:25C'est pas un défaut que j'ai, le boulard.
00:20:26Philippe David, bien entendu.
00:20:28Et le jingle tant attendu du tour de table de l'actu.
00:20:32Vous pouvez peut-être donner vos mentons, on va passer à la table.
00:20:34Non, non, non, non, je suis pas d'accord.
00:20:35Ah, mais là, c'est sérieux.
00:20:36Philippe Bilger, vous pouvez pas être en désaccord, Philippe, avec Bilger.
00:20:39Alors, je ne suis pas totalement péremptoire là-dessus.
00:20:43Ah bon ?
00:20:44Vous savez très bien que j'ai raison, et ça vous fait bien gâche, mais c'est la vérité.
00:20:47Le tour de table.
00:20:48De l'actualité.
00:20:50Quelle honte.
00:20:51Comment elle parle, c'est pas possible.
00:20:53Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu.
00:20:54Philippe David, puisque vous avez la parole.
00:20:57Oh, bah écoutez, on va commencer, je vais parler de ce qui s'est passé, alors, sous un angle complètement différent de Françoise.
00:21:02Oh non, on va pas faire Brigitte Macron.
00:21:03Non, moi je parle pas de Brigitte Macron.
00:21:04Mais Philippe.
00:21:05Non, non, non, vous permettez, je parle d'Harry Habiton, vous permettez.
00:21:09Mais elle dit ce qu'il veut.
00:21:11Contre qui des femmes manifestent alors qu'il n'est plus mis en examen, parce que le juge a annulé sa mise en examen, en l'accusant de viol et tutti quanti.
00:21:23Alors moi, je pose une question, quand quelqu'un n'a pas été condamné, doit-on jeter l'opprobre sur lui ?
00:21:28Mais on vous dit, ah oui, il n'y a pas eu de procès ?
00:21:30C'est classé sans suite.
00:21:31Classé sans suite, oui.
00:21:33Pas blanchi, classé sans suite.
00:21:34Ça n'a rien à voir.
00:21:35Oui, mais le juge a enlevé la mise en examen.
00:21:37Oui, mais ça n'a rien à voir.
00:21:38Le dossier, le dossier, il est solide.
00:21:41Alors, excusez-moi, c'est tellement solide que la mise en examen a été retirée.
00:21:44Donc, il n'était pas si solide que ça.
00:21:45Ça, c'est le premier point.
00:21:46Le deuxième point, je pense qu'avec l'affaire Julien Bayou, certains feraient bien de faire un peu attention avant de balancer l'opprobre sur des gens.
00:21:55Alors, je rappelle Julien Bayou.
00:21:56J'avais fait un coup de gueule, d'ailleurs.
00:21:58C'est Sandrine Rousseau qui va sur un plateau de télé à une heure de grande écoute en disant, j'ai vu l'ex-compagne de Sandrine Bayou.
00:22:04Elle est traumatisée, vu ce que lui a fait subir son mari.
00:22:06Julien Bayou, pardon.
00:22:08Elle est traumatisée, etc.
00:22:10Julien Bayou perd son poste de député parce qu'on lui retire l'investiture, parce qu'il a été accusé sur une télévision.
00:22:16Alors, moi, je crois deux choses.
00:22:18Premièrement, la présomption d'innocence n'est pas faite pour les chiens.
00:22:22C'est dans le droit français et il faut la maintenir.
00:22:25Mais la seconde chose, c'est que quand quelqu'un n'a pas été condamné et qu'il n'est même pas passé devant le tribunal, en plus,
00:22:30et que la mise en examen est annulée a fortiori, il est définitivement présumé innocent.
00:22:35Ce n'est pas le cas sans cassation, je pense.
00:22:37Sans cassation, Henri Abitant.
00:22:39Est-ce qu'il a été condamné ?
00:22:40Non, il n'a pas été condamné, donc il est présumé innocent.
00:22:43Définitivement, c'est la cassation.
00:22:44Je vais vous dire, quand je vois l'affaire de Julien Bayou, quelqu'un va raconter n'importe quelle saloperie,
00:22:49il n'y a pas d'autre mot, sur un homme, sur moi, sur qui vous voulez,
00:22:54et on va lui dire, on va me dire, écoute, il y a quelqu'un qui a dit un truc sur toi,
00:22:57tu dégages de l'antenne, tu as une perte de bord social, alors qu'il n'y a pas de moindre...
00:23:00Sur un homme ou sur une femme.
00:23:02Et donc, je n'en peux plus, la présomption d'innocence, merci.
00:23:06Je suis d'accord avec vous, mais pour une erreur de Julien Bayou, il n'y a pas en plus Denis Bopin.
00:23:12C'est-à-dire que l'alerte, ça fonctionne.
00:23:14J'entends tout à fait les gens qui disent, attention, il y a des dérapages, etc.
00:23:17Mais il y a des réalités.
00:23:19Nicolas Bedos, j'ai entendu toutes les vierges effarouchées monter au rideau, il est condamné.
00:23:23Denis Bopin, il est condamné.
00:23:25Et heureusement qu'on signe sa mort sociale.
00:23:27Vous comprenez ce que je veux dire ?
00:23:28Donc, il y a effectivement peut-être des dérapages.
00:23:30Par ailleurs, sur un réhabitant, moi je ne suis pas juge d'instruction, je m'en fous.
00:23:34Je dis simplement que les gens ont le droit de manifester.
00:23:37Et c'est le travail des féministes.
00:23:39Les féministes, aujourd'hui...
00:23:41Ne manifestez pas de l'interdire de faire son métier.
00:23:43Bien sûr, bien sûr.
00:23:44Les féministes d'aujourd'hui, je vous assure, quand vous discutez avec les féministes des années 70,
00:23:50c'est des agnelles.
00:23:51C'est un peu notre ami Martin à côté.
00:23:54C'est des agnelles par rapport à ce qu'on fait.
00:23:56Mais toutes les féministes des années 70,
00:23:59en terminant en apothéose avec le manifeste des 343 salopes, etc.
00:24:04Pierre-Yves Martin.
00:24:05Ça va, elle ne m'effraie pas, moi.
00:24:06Moi, je trouve que...
00:24:08Je comprends tout à fait le point de Philippe
00:24:10autour de la nécessité d'instaurer un temps,
00:24:14un cycle d'attente et d'observation
00:24:16avant de procéder à un jugement,
00:24:19une intervention, quelle qu'elle soit.
00:24:21Je trouve juste que dans le mouvement féministe,
00:24:26je ne sais pas comment on peut le qualifier,
00:24:27MeToo, etc.
00:24:28Il y a eu effectivement de très bonnes choses,
00:24:31à savoir la capacité à alerter.
00:24:34Mais il y a eu aussi, et peut-être qu'il y a besoin de temps pour maturer,
00:24:37pour retrouver un équilibre,
00:24:39il y a eu aussi des excès dans la sur-réactivité,
00:24:44sur-représentation de ce sujet-là,
00:24:47en ne respectant pas les principes élémentaires de la vérité.
00:24:50Voilà.
00:24:51Mais bon, la balance, elle est quand même en faveur de MeToo.
00:24:55Je suis vraiment désolé, Weinstein, Weinstein,
00:24:57s'il n'y a pas MeToo.
00:24:58On ne va pas faire un débat là-du.
00:25:00On n'aura pas le temps.
00:25:01Oui, alors, Brigitte Macron...
00:25:02Parce que forcément, vous rebondissez sur Brigitte Macron.
00:25:05Brigitte Macron, qui, je le rappelle,
00:25:07n'est pas dans la salle le jour où les femmes manifestent.
00:25:12Vous avez cette vidéo, je trouve ça délirant
00:25:14que quelqu'un puisse diffuser cette vidéo.
00:25:16cette vidéo où vous avez Harry Habitant,
00:25:19pauvre chou, qui dit, là, là, j'ai peur.
00:25:21Il a peur, Harry Habitant.
00:25:22C'est délirant d'entendre ce type-là dire,
00:25:24oh, j'ai peur, j'ai eu peur.
00:25:26Quatre manifestantes dans sa salle.
00:25:28Et vous avez Brigitte Macron qui les traite de sale conne.
00:25:31Donc, moi, honnêtement, petit toi,
00:25:33j'ai toujours eu beaucoup de respect pour Brigitte Macron.
00:25:35J'ai toujours défendu Brigitte Macron
00:25:38parce que je pense que ce qu'elle vit est dégueulasse
00:25:40par rapport à sa question d'identité.
00:25:41Mais vraiment, je suis tombée sur...
00:25:43Vraiment, les bras m'en sont tombés.
00:25:45Et de voir cette femme qui est professeure,
00:25:48comment dirais-je,
00:25:48qui a l'air d'être assez...
00:25:49Pas progressiste,
00:25:51parce que c'est quand même une bourgeoise de province,
00:25:52de droite.
00:25:53Non, non, mais je veux dire,
00:25:54c'est pas la nana échevelée
00:25:55qui va filmer des pétards, etc.
00:25:57Mais qui a l'air respectueuse.
00:25:59Parlez comme ça d'autres femmes.
00:26:01D'où parle-t-elle ?
00:26:02Elle est femme du président de la République.
00:26:05Tout ça se fait, en plus de ça,
00:26:07dans ce huis clos mondain,
00:26:08dans l'entre-soi.
00:26:09Vous avez des animateurs télé.
00:26:11Et mon pauvre petit,
00:26:12vous avez Harry Habitant qui pleurniche.
00:26:14Et la femme du président,
00:26:15comme si son président de Marie
00:26:17n'était pas assez dans...
00:26:18Brigitte Macron,
00:26:19c'est la meilleure part d'Emmanuel Macron.
00:26:21Quand, dans tous les sondages de qualité,
00:26:23elle a toujours été préservée.
00:26:25Mais, excusez-moi,
00:26:26mais vraiment, pour moi,
00:26:27c'est vraiment une image qui se déchire.
00:26:29Et en plus de ça,
00:26:30elle ne peut pas faire ça
00:26:31de l'endroit où elle parle.
00:26:33Que je traite machin truc
00:26:35de pauvres cons ou de pauvres connes, etc.
00:26:37On est entre nous
00:26:37si on commençait à diffuser
00:26:38toutes les insultes
00:26:39et les écarts de langage.
00:26:41Mais ça n'engage pas nous.
00:26:43Ça n'engage pas le pays.
00:26:44Qui veut répondre ?
00:26:45Pardon ?
00:26:45Je trouve qu'il y a effectivement
00:26:47une expression...
00:26:48J'ai lu ça aujourd'hui.
00:26:49Il y a eu une expression
00:26:51de vulgarité de sa part
00:26:52qui est peu compatible
00:26:53avec son rang.
00:26:54Voilà.
00:26:54Moi, je vais prendre sa défense.
00:26:56C'est une réaction épidermique.
00:26:57Savait-elle qu'elle était filmée ou pas ?
00:26:59Ça, c'est quand même une autre question.
00:27:01Et dernièrement,
00:27:01quand on accuse quelqu'un de violeur
00:27:03qui est peut-être innocent,
00:27:05qui a été au moins innocenté,
00:27:06au moins pour le moment,
00:27:07qui n'est pas condamné par la justice,
00:27:08je pense que c'est largement plus grave
00:27:10que dire que quelqu'une ou quelqu'un
00:27:12est con ou conne.
00:27:13Non, non, mais pardon.
00:27:14Vous ne pouvez pas passer là-dessus.
00:27:16Vous auriez n'importe quel type
00:27:17d'extrême-gauche
00:27:18qui aurait été ça.
00:27:18Vous auriez fait un édito.
00:27:20Je ne sais pas automatiquement.
00:27:22Allez, les amis.
00:27:24On retrouvera Magali Berda
00:27:25à partir de 20h avec ce sujet.
00:27:27On ne vit pas dans la même France.
00:27:28Vous pouvez d'ores et déjà,
00:27:29si vous voulez,
00:27:30déjà,
00:27:30appeler au 0826 300 300
00:27:32si vous voulez participer au débat.
00:27:36Votre...
00:27:36Beaucoup plus léger,
00:27:37le marché de Noël.
00:27:38Le week-end dernier,
00:27:43j'ai passé trois jours,
00:27:44vendredi, samedi, dimanche,
00:27:46à l'Embal,
00:27:47dans les Côtes d'Armor,
00:27:48en Bretagne.
00:27:48Vous avez fait du cheval.
00:27:50Il y a un très beau hara national.
00:27:53Magnifique.
00:27:54Il ne nous reste pas beaucoup de temps.
00:27:55Très rapidement.
00:27:55On en voit.
00:27:56Mon épouse,
00:27:57ma charmante épouse,
00:27:58a développé une entreprise.
00:28:00Parce qu'en plus,
00:28:00elle est charmante.
00:28:02Une entreprise
00:28:03qui produit et distribue
00:28:05des produits apéritifs
00:28:06pour des épiceries fines
00:28:07et des cavistes.
00:28:08Et le marché de Noël
00:28:09de l'Embal
00:28:09est l'un des plus importants
00:28:11en France
00:28:11avec une fréquence
00:28:14de 15 000 personnes
00:28:16par jour.
00:28:17Et donc,
00:28:17du coup,
00:28:17on tenait un stand
00:28:18pour vendre des rillettes,
00:28:19des tartinables de légumes.
00:28:20D'accord ?
00:28:21Et pendant trois jours,
00:28:23j'ai vu défiler
00:28:23des gens,
00:28:25des jeunes,
00:28:26des vieux,
00:28:27des familles,
00:28:28des célibataires,
00:28:29plein de personnes
00:28:29d'horizons différents.
00:28:32Et j'ai trouvé ça
00:28:32très intéressant
00:28:33parce qu'il y avait,
00:28:34pour la première année,
00:28:35ça fait 19 ans
00:28:35que ça existe,
00:28:36ce marché de Noël.
00:28:37Et pour la première année,
00:28:38d'après les autres exposants
00:28:39qui avaient l'habitude,
00:28:41il y a eu une baisse sensible
00:28:42de consommation,
00:28:44d'achat.
00:28:45Et que les 30 000,
00:28:4740 000 personnes
00:28:48qui ont défilé
00:28:48pendant ce week-end
00:28:49ont plus regardé,
00:28:52se sont plus promenées.
00:28:53C'est magnifique.
00:28:54En plus,
00:28:54dans le Hara,
00:28:55il y a 4-5 grandes écuries
00:28:58et donc chaque producteur
00:29:00tient un stand,
00:29:01etc.
00:29:01Donc c'est super.
00:29:02Mais peu consommé.
00:29:03Mais pas de consommation.
00:29:04Et j'ai trouvé ça
00:29:05très alarmant
00:29:06et très éclairant
00:29:07sur notre situation actuelle.
00:29:09Quand vous discutez
00:29:10avec des élus,
00:29:11je pense à Xavier Bertrand
00:29:12avec qui je parlais
00:29:13l'autre jour,
00:29:13président de la région
00:29:14des Hauts-de-France,
00:29:15anciennement Hauts-de-France,
00:29:16il disait,
00:29:18tu sais,
00:29:18quand on fait la braderie,
00:29:19il y a des gens,
00:29:21moi je fais les brocantes,
00:29:22il y a des gens
00:29:22qui négocient
00:29:23pour 50 centimes d'euros.
00:29:24On ne se rend pas compte
00:29:25en réalité.
00:29:26C'est pour ça que
00:29:27est-ce qu'on vit dans la même France ?
00:29:28Je pense que sur les plateaux,
00:29:29nous ne vivons pas
00:29:30dans la même France en fait.
00:29:31Et c'est très...
00:29:32Vraiment,
00:29:33même nous,
00:29:33même si on fait des efforts
00:29:34pour rester ancrés,
00:29:35on se désancre.
00:29:36Mais c'est clair
00:29:37qu'il y a un gros problème.
00:29:381. De pauvreté,
00:29:392. De pouvoir d'achat en France.
00:29:40Ça, c'est quand même une réalité.
00:29:42Allez, vous restez avec nous.
00:29:45Dans un instant,
00:29:46l'info en plus,
00:29:47Edouard Philippe
00:29:48qui est favorable
00:29:48à la création
00:29:49d'un état d'urgence narco.
00:29:50On va en parler,
00:29:51bien entendu.
00:29:52Vous pouvez d'ores et déjà
00:29:53nous appeler
00:29:540826 300 300.
00:29:56Et puis,
00:29:56le coup de gueule
00:29:57de Philippe David
00:29:58à partir de 19h.
00:29:59Le ridicule ne tue pas.
00:30:01Heureusement pour la FIFA.
00:30:03Pas bien.
00:30:04Et puis,
00:30:04je vous rappelle
00:30:05notre question du soir
00:30:06puisque bientôt,
00:30:07le vote du budget
00:30:08en cas de rejet,
00:30:11Emmanuel Macron
00:30:11doit-il dissoudre, Philippe ?
00:30:13Eh bien,
00:30:13pour le moment,
00:30:14on foutit
00:30:14à une majorité
00:30:16brèjenévienne
00:30:16de 92%
00:30:17que oui,
00:30:18il doit dissoudre.
00:30:20Voilà,
00:30:20en tout cas,
00:30:20c'est le programme.
00:30:21Ou est-ce que c'est bien
00:30:21à 92 ?
00:30:22Jean-François
00:30:23C'est le programme
00:30:25jusqu'à 19h30.
00:30:27Soyez les bienvenus
00:30:270826 300 300.
00:30:29Aude vous attend,
00:30:30bien entendu.
00:30:31Sud Radio.
00:30:32Sud Radio.
00:30:33Parlons vrai.
00:30:33Parlons vrai.
00:30:34Sud Radio.
00:30:35Les vrais voix Sud Radio.
00:30:3718h-20h.
00:30:38Cécile Dominibus.
00:30:39Philippe David.
00:30:41Philippe David,
00:30:42ça va ?
00:30:42Ça va très bien et vous ?
00:30:43Vous êtes sûr ?
00:30:44Ah mais ça va très bien et vous ?
00:30:45Voilà.
00:30:46Ce type est en boucle.
00:30:50Oui, ça va.
00:30:50J'ai l'impression que...
00:30:51Et vous, ça va ?
00:30:52Ça va très bien et vous ?
00:30:55Et vous, ça va ?
00:30:55Ça va ?
00:30:56Et quel temps il fait ?
00:30:57Et vous, ça va très bien et vous ?
00:30:59On se croirait dans le film
00:31:02Dans un nid de coucou, non ?
00:31:03C'est pas sûr.
00:31:05Oui, ça se passe dans un asile.
00:31:07Bon, merci.
00:31:08Ça finit super bien.
00:31:10Philippe David,
00:31:11Françoise de Gois,
00:31:12Pierre-Yves Martin,
00:31:14autour de cette table.
00:31:14Tout de suite,
00:31:15l'info en plus.
00:31:16Les Vraies Voix Sud Radio.
00:31:19Et donc,
00:31:20Edouard Philippe,
00:31:20favorable à la création
00:31:21d'un état d'urgence narco,
00:31:23François Louis.
00:31:24Oui,
00:31:24on va écouter un petit son d'ailleurs
00:31:26parce qu'Edouard Philippe
00:31:26s'est exprimé hier soir
00:31:27sur le plateau de l'ECI.
00:31:29Ah,
00:31:30bon alors du coup,
00:31:31j'y vais tout de suite,
00:31:32je fonce,
00:31:32je fonce.
00:31:33Un dispositif a effectivement
00:31:34a été évoqué hier soir
00:31:37par l'ancien Premier ministre
00:31:38qui permettrait notamment
00:31:39une utilisation de moyens
00:31:40contrôlés,
00:31:42mais dérogatoires
00:31:42au droit commun
00:31:43pour lutter contre
00:31:44le narcotrafic.
00:31:45C'est Arnaud Péricard
00:31:46qui est porte-parole d'Horizon.
00:31:47Bonsoir.
00:31:49Bonsoir.
00:31:49Alors,
00:31:50détaillez-nous un petit peu
00:31:51cet état d'urgence narco.
00:31:52Porte-parole d'Horizon,
00:31:53c'est important de le dire.
00:31:54Vous l'avez dit.
00:31:56Arnaud Péricard,
00:31:57ne bougez pas,
00:31:58on a le son.
00:31:58Comme ça,
00:31:59on vous fait écouter le son.
00:31:59Parfait.
00:32:00Je pense qu'on pourrait
00:32:00se poser la question,
00:32:01et moi je suis assez prêt
00:32:02à avancer sur le sujet,
00:32:04d'un état d'urgence narco
00:32:07qui serait évidemment
00:32:07très limité dans le temps
00:32:08et très limité dans l'espace.
00:32:10Alors,
00:32:10détaillez-nous justement
00:32:11un petit peu
00:32:11cet état d'urgence narco
00:32:12évoqué par Edouard Philippe,
00:32:14Arnaud Péricard.
00:32:15Bon,
00:32:16déjà,
00:32:16notre pays a été frappé
00:32:18par des tragédies terroristes
00:32:20et on a su à chaque fois,
00:32:22je pense,
00:32:22répondre
00:32:23de manière efficace
00:32:24en étant un cadre
00:32:25parfois dérogatoire,
00:32:28rapide,
00:32:29avec des durées de garde à vue,
00:32:30des moyens,
00:32:31la mobilisation du renseignement,
00:32:33notamment territorial,
00:32:34pour lutter contre
00:32:35la ménage terroriste.
00:32:36Ce que propose Edouard Philippe,
00:32:38c'est la duplication
00:32:39de ce système
00:32:40avec également
00:32:41une mobilisation
00:32:42sans précédent
00:32:43de moyens de l'État,
00:32:45des moyens des forces de l'ordre,
00:32:46des moyens du renseignement,
00:32:47de la technologie
00:32:48pour pouvoir agir
00:32:49plus efficacement.
00:32:50Je vous donne
00:32:51un exemple concret.
00:32:53Les drones
00:32:53utilisés
00:32:55de la police municipale
00:32:56n'ont pas le droit
00:32:56aujourd'hui
00:32:57de survoler
00:32:58à certains nombres
00:32:59de quartiers difficiles.
00:33:01Or,
00:33:01on sait très bien
00:33:01qu'un drone
00:33:02de surveillance
00:33:03qui survole
00:33:03les toits
00:33:04d'un certain nombre
00:33:05d'immeubles,
00:33:06ce sont des outils
00:33:06efficaces
00:33:07pour rechercher
00:33:07parfois
00:33:08des planques,
00:33:10des lieux
00:33:12de trafic.
00:33:13donc ça,
00:33:13c'est un micro-exemple
00:33:15et on a besoin
00:33:16de mobiliser
00:33:17ces moyens
00:33:18et on a surtout
00:33:19besoin d'avoir
00:33:20un cadre d'intervention
00:33:21exceptionnel.
00:33:22Notre pays
00:33:23a su démontrer
00:33:24par exemple
00:33:24dans le passé,
00:33:25notre programme,
00:33:26les Jeux Olympiques,
00:33:27que quand on a
00:33:28un cadre exceptionnel
00:33:29d'intervention,
00:33:30on arrive à avoir
00:33:30des résultats exceptionnels.
00:33:31Arnaud Péricard,
00:33:33il faudrait aussi
00:33:33remettre dans ces cas-là
00:33:34les frontières
00:33:34parce que,
00:33:35qu'on le veuille ou non,
00:33:36le hachiche,
00:33:36il est importé
00:33:38massivement du Maroc,
00:33:39la cocaïne d'Amérique latine,
00:33:40il faut faire
00:33:41une impasse sur Schengen
00:33:43pendant un certain temps ?
00:33:45Non,
00:33:45pas forcément,
00:33:45mais je précise
00:33:46que dans les moyens
00:33:47d'intervention
00:33:47et ce que précise
00:33:48est dans le Philippien,
00:33:50on peut mobiliser
00:33:50des moyens militaires,
00:33:52d'autres pays le font,
00:33:53les Etats-Unis
00:33:53l'ont fait récemment,
00:33:55on peut mobiliser
00:33:55des moyens militaires,
00:33:57voire même
00:33:57pour tirer
00:33:58sur des canottes
00:34:00ou des bateaux
00:34:01qui font du trafic.
00:34:02Ça a été fait
00:34:02sous les orphilies
00:34:03à partir de 2017,
00:34:05donc on a des moyens
00:34:06d'intervention qui existent,
00:34:08il suffit simplement
00:34:08d'avoir un cadre
00:34:09d'utilisation et d'emploi.
00:34:11Et Arnaud Péricard,
00:34:12j'ai juste une question,
00:34:13vous savez quand même
00:34:13que les Français
00:34:14vivent déjà
00:34:15avec l'état d'urgence
00:34:16qui était,
00:34:17comment dirais-je,
00:34:18qui décrétait en 2015
00:34:19après l'assassinat de Charlie
00:34:21et qui se prolonge bien sûr,
00:34:23nous avons l'entraînement
00:34:24maintenant
00:34:24de vivre avec l'état d'urgence,
00:34:26je ne vois pas
00:34:27cet état d'urgence,
00:34:28il est carrément
00:34:28rentré dans les mœurs
00:34:29en réalité,
00:34:31je ne vois pas
00:34:31à part,
00:34:32est-ce que c'est un truc
00:34:33pour se différencier
00:34:34de la part d'Edouard Philippe
00:34:35mais honnêtement
00:34:36je ne vois pas
00:34:37quelle est la valeur ajoutée,
00:34:38nous sommes déjà
00:34:39en permanence quasiment
00:34:40en état d'urgence en fait
00:34:41en réalité,
00:34:42il n'a jamais quitté
00:34:43notre quotidien
00:34:43l'état d'urgence.
00:34:44Arnaud Péricard.
00:34:45Il a été mobilisé
00:34:46dans un cadre particulier,
00:34:47il a été également mobilisé
00:34:48dans un cadre
00:34:49de lutte contre le terrorisme,
00:34:51de lutte contre la pandémie
00:34:52sanitaire,
00:34:53là on dit simplement
00:34:54que dans des conditions
00:34:55qu'il reste à définir
00:34:56et il n'a pas besoin
00:34:58aussi de s'appliquer
00:34:58géographiquement partout
00:35:00et de manière permanente,
00:35:01on connaît les zones de deal,
00:35:02on connaît les zones
00:35:03de rayonnement
00:35:03mais on sait aujourd'hui
00:35:04qu'on a des narcotrafiquants
00:35:05qui ont à cœur
00:35:06de mettre à mal l'État,
00:35:08qui ont à cœur
00:35:08de fragiliser l'État
00:35:10et l'État français,
00:35:11je suis désolé de le rappeler,
00:35:13est perçu par un certain nombre
00:35:14de narcotrafiquants internationaux
00:35:16comme un État faible
00:35:17qui laisse propager le trafic
00:35:19donc il faut absolument
00:35:20inverser cette tendance
00:35:22et il faut des moyens d'action.
00:35:23Les moyens d'action
00:35:24ce sont aussi des moyens juridiques.
00:35:26Pierre-Yves Martin.
00:35:27Oui bonsoir,
00:35:28alors moi j'ai peur
00:35:30que cette parole
00:35:31soit un effet d'annonce
00:35:33parce qu'en regardant
00:35:34dans les années
00:35:35qui ont précédé,
00:35:36tous les gouvernements,
00:35:38tous les responsables politiques
00:35:39ont voulu faire
00:35:40des effets d'annonce,
00:35:42sont descendus
00:35:42notamment dans les hauts lieux
00:35:44de cartels de drogue
00:35:46en France
00:35:47pour porter une parole
00:35:49mais c'est tout.
00:35:51Et en fait,
00:35:52l'élément,
00:35:53notamment quand on évoque
00:35:54un cadre exceptionnel
00:35:55avec l'intervention de l'armée,
00:35:57moi j'ai toujours eu l'impression
00:35:59que l'armée
00:35:59n'était pas disposée
00:36:01à intervenir
00:36:02sur ces sujets-là.
00:36:03Mais peut-être
00:36:04que j'ai mal compris.
00:36:05Donc du coup,
00:36:06il y a aussi peut-être
00:36:07avant de faire une parole,
00:36:08il y a peut-être
00:36:08à détailler,
00:36:09à construire un plan
00:36:10d'action clair et cohérent
00:36:12et après de le communiquer
00:36:13pas l'inverse.
00:36:14Arnaud Perricard,
00:36:1530 secondes.
00:36:18Arnaud ?
00:36:19Défait d'annonce
00:36:20sur le sujet.
00:36:21C'est un sujet
00:36:22qui est sérieux
00:36:22mais notre pays
00:36:23a montré
00:36:24que quand il se mobilisait
00:36:25pour se défendre
00:36:27contre un certain nombre
00:36:28d'attaques
00:36:28et de menaces,
00:36:29il arrivait à avoir
00:36:30des résultats.
00:36:31Il n'y a pas de raison
00:36:31qu'on n'y arrivera
00:36:32contre le narcotrafic.
00:36:35Merci beaucoup
00:36:36Arnaud Perricard
00:36:37d'avoir accepté
00:36:38notre invitation
00:36:38à porte-parole
00:36:39d'Horizon.
00:36:40Vous restez avec nous,
00:36:41on fait une petite pause
00:36:42juste après
00:36:43cette pause
00:36:44Philippe David,
00:36:45le coup de gueule
00:36:45de Philippe David.
00:36:46Je le dis,
00:36:47je le répète,
00:36:47le ridicule ne tue pas
00:36:48heureusement pour la FIFA.
00:36:50Mais tout de suite,
00:36:51votre argent,
00:36:51notre argent,
00:36:52c'est important.
00:36:53On en parle avec Thomas Binet.
00:36:55Trade République,
00:36:57la banque
00:36:57pour mieux dépenser,
00:36:59épargner
00:36:59et investir présente.
00:37:02Sud Radio,
00:37:03les incontournables
00:37:04de l'argent.
00:37:05Thomas Binet.
00:37:07Bienvenue dans ce nouvel épisode
00:37:08d'Osez investir
00:37:09les incontournables
00:37:09de l'argent.
00:37:10Je suis accompagné
00:37:11de Mathias Bassino
00:37:12qui est directeur
00:37:13des marchés européens
00:37:14de la Néobank Trade République.
00:37:15Bonsoir Mathias.
00:37:16Bonsoir Thomas.
00:37:17Alors on va parler
00:37:18d'un sujet
00:37:19qui parle malheureusement,
00:37:20je pense à beaucoup
00:37:21de personnes,
00:37:22il s'agit des découverts
00:37:23bancaires.
00:37:24Bon,
00:37:25première question
00:37:25parce qu'elle est importante,
00:37:26comment on se les évite
00:37:27ces découverts ?
00:37:29Ça peut paraître évident,
00:37:30mais...
00:37:30Déjà,
00:37:31il faut dire que ça concerne
00:37:33beaucoup de monde.
00:37:34Mais oui.
00:37:34Donc c'est un phénomène
00:37:36qui est important
00:37:37et qui a tendance
00:37:39à grandir en France.
00:37:41Donc les découverts
00:37:42bancaires en France,
00:37:43c'est une part importante
00:37:44de la population
00:37:44et le montant moyen
00:37:45a augmenté.
00:37:46Quelques chiffres rapidement.
00:37:47Donc on a quatre Français
00:37:49sur dix
00:37:49qui sont à découvert
00:37:51au moins une fois
00:37:52dans l'année.
00:37:53On a entre un et deux
00:37:55Français sur dix
00:37:55qui sont à découvert
00:37:56tous les mois.
00:37:58Le montant moyen
00:37:59d'un découvert bancaire
00:38:00en 2025,
00:38:01c'est 411 euros
00:38:02et c'est une hausse
00:38:04de 85 euros
00:38:05par rapport à 2024.
00:38:08C'est le plus haut
00:38:08enregistré
00:38:09de découvert
00:38:11depuis très longtemps,
00:38:13depuis au moins 15 ans.
00:38:14et c'est le signe évidemment
00:38:16que le pouvoir d'achat
00:38:17est en difficulté.
00:38:18Donc il y a beaucoup
00:38:19de gens qui sont à découvert
00:38:20et c'est un phénomène
00:38:21qui augmente.
00:38:22C'est pour ça
00:38:22que je voulais en parler.
00:38:23Oui, c'est malheureux
00:38:24parce que ça démontre
00:38:24aussi une forme de précarité
00:38:25pour les personnes concernées.
00:38:27Mathias,
00:38:28en quoi c'est grave
00:38:29d'être à découvert ?
00:38:30Alors on peut l'imaginer
00:38:30mais c'est surtout
00:38:31les conséquences
00:38:31qu'il faut regarder.
00:38:33Je dirais que ce qui est
00:38:33le plus grave,
00:38:34c'est que quand on est
00:38:35à découvert,
00:38:36on ne se sent pas bien.
00:38:37Tout simplement.
00:38:38Pour l'immense majorité
00:38:39des gens,
00:38:40être à découvert,
00:38:41c'est des émotions négatives,
00:38:42de la peur,
00:38:43de l'angoisse,
00:38:43c'est très désagréable.
00:38:45Ensuite,
00:38:46la réalité économique,
00:38:47c'est que les découvertes
00:38:48ont un coût
00:38:48très important.
00:38:51J'insiste là-dessus.
00:38:52Les frais
00:38:52liés à un découvert,
00:38:54ça représente un coût
00:38:55vraiment significatif.
00:38:57L'exemple absurde,
00:38:59c'est qu'un découvert
00:38:59de 1 euro
00:39:00dans certaines banques
00:39:01peut vous coûter
00:39:0210 euros de frais fixes
00:39:03avec des taux
00:39:05sur les découvertes,
00:39:06donc ce que vous coûte
00:39:07le découvert,
00:39:08qui peuvent être
00:39:08pour les petits montants
00:39:09jusqu'à 25 000 %.
00:39:11Donc,
00:39:12il y a des vrais problèmes
00:39:13sur les frais
00:39:14liés aux découvertes
00:39:15en France.
00:39:16Le premier d'entre eux,
00:39:17c'est que,
00:39:18en général,
00:39:19les gens ne se rendent pas compte
00:39:21qu'il y a un coût
00:39:22lié à ces découvertes.
00:39:24C'est les agios,
00:39:25les commissions d'intervention,
00:39:27etc.
00:39:28Je rappelle que
00:39:29les découvertes bancaires
00:39:30rapportent environ
00:39:316 milliards d'euros
00:39:33par an
00:39:34aux banques françaises,
00:39:35selon les estimations.
00:39:36Oui,
00:39:36ça démontre quand même
00:39:37qu'effectivement,
00:39:38quand on essaie de chasser
00:39:40d'ailleurs les petites dépenses
00:39:41qui posent problème,
00:39:42ça en fait partie.
00:39:43Alors,
00:39:43comment on fait justement,
00:39:45Mathias,
00:39:45pour s'éviter ces situations
00:39:47sans pour autant se priver ?
00:39:48Parce qu'il y a aussi ça.
00:39:50Bien sûr.
00:39:50L'enjeu,
00:39:51c'est de prendre son argent en main
00:39:54et d'avoir une forme
00:39:55de recul
00:39:57et de contrôle,
00:39:58petit à petit,
00:39:59dans ses habitudes.
00:40:01Donc,
00:40:01moi,
00:40:01je ne suis pas là
00:40:02pour culpabiliser les gens.
00:40:04Je suis là pour les aider.
00:40:05Et pour les aider,
00:40:06il y a un truc qui fonctionne
00:40:07très très bien,
00:40:07c'est les alertes automatiques.
00:40:09C'est-à-dire que
00:40:09vous fixez des alertes
00:40:10quand votre compte
00:40:11est à tel niveau,
00:40:12tel niveau,
00:40:12tel niveau,
00:40:13et quand c'est le cas,
00:40:14vous recevez un SMS.
00:40:16Ma mère,
00:40:16pour ne pas la citer,
00:40:17sa vie a changé
00:40:18le jour où elle a reçu
00:40:18tous les matins
00:40:19un SMS de sa banque
00:40:20pour lui dire
00:40:20où elle en était
00:40:21sur son compte.
00:40:22Faire un budget,
00:40:23avoir des bonnes habitudes,
00:40:25c'est ça qui peut vous aider
00:40:26dans la durée.
00:40:27Plutôt que de vous priver,
00:40:28plutôt que de stresser
00:40:30et d'angoisser,
00:40:31formez-vous,
00:40:32créez des règles,
00:40:33faites un budget
00:40:33et essayez de le suivre
00:40:34de manière aussi
00:40:36automatique
00:40:37que possible.
00:40:38Et puis si on est raisonnable,
00:40:39il faut peut-être aussi
00:40:39quand même à un moment donné
00:40:40se poser la question
00:40:41peut-être de réduire
00:40:42ses dépenses
00:40:42parce que c'est quand même
00:40:43la base aussi.
00:40:44Faire un budget tous les mois,
00:40:46si vous avez écouté
00:40:47ces chroniques,
00:40:47vous savez qu'il ne faut pas
00:40:48le faire seul
00:40:48mais le faire avec quelqu'un.
00:40:50Et donc normalement,
00:40:52le fait de le faire
00:40:52avec quelqu'un
00:40:53va vous aider à le tenir.
00:40:55Je vais juste vous donner
00:40:56un petit chiffre
00:40:57histoire de bien
00:40:58dire à tout le monde
00:40:59ce que ça peut représenter
00:41:00pour les motiver.
00:41:01Un découvert de 100 euros
00:41:03pendant 15 jours,
00:41:04ça peut coûter
00:41:05jusqu'à 5 euros d'agio
00:41:06plus 8 euros
00:41:08de frais formes fêtaires,
00:41:09c'est 13 euros
00:41:10pour 100 euros de découvert.
00:41:12C'est considérable
00:41:13sur 15 jours.
00:41:14Donc faites attention.
00:41:16Priorisez les dépenses essentielles,
00:41:18bien sûr.
00:41:19Profitez des aides
00:41:19si vous y êtes éligible.
00:41:21Achetez malin.
00:41:22Il y a plein d'outils
00:41:23aujourd'hui pour le faire.
00:41:24Ce qui est important,
00:41:25c'est d'avoir
00:41:25des bonnes habitudes.
00:41:27La première d'entre elles,
00:41:28c'est de faire un budget.
00:41:29La deuxième d'entre elles,
00:41:30c'est d'avoir une épargne
00:41:30de précaution
00:41:31qui vous empêchera
00:41:33d'avoir besoin
00:41:33du découvert.
00:41:34Mathias, on peut être d'accord
00:41:35sur le fait
00:41:35que si c'est trop souvent répété,
00:41:37ça peut amener aussi
00:41:38un interdit bancaire
00:41:38pour terminer.
00:41:39Bien sûr,
00:41:40et ça impacte aussi négativement
00:41:41votre score de crédit.
00:41:43Donc si vous voulez ensuite
00:41:44faire un crédit immobilier,
00:41:45on en a parlé
00:41:45dans cette chronique,
00:41:46ça peut vous poser
00:41:47des problèmes.
00:41:49Formez-vous,
00:41:49faites l'effort
00:41:50de mettre en place
00:41:51ces habitudes budgétaires,
00:41:53c'est ça qui vous aidera.
00:41:54Enfin,
00:41:55attention à la publicité,
00:41:57y compris à celle des banques
00:41:58qui vous présentent
00:41:59les crédits consoles
00:42:00et découverts
00:42:00comme des facilités.
00:42:02Ce n'est pas des facilités,
00:42:03c'est des difficultés
00:42:04pour demain.
00:42:05À suivre.
00:42:06Merci Mathias
00:42:06pour votre analyse.
00:42:07On vous retrouve
00:42:08mardi prochain
00:42:09pour un autre numéro
00:42:10d'oser investir
00:42:10les incontournables de l'argent.
00:42:12Et pour ce qui me concerne,
00:42:12je vous donne rendez-vous
00:42:13dimanche matin
00:42:14dès 9h27
00:42:14sur Sud Radio.
00:42:16Sud Radio,
00:42:17les incontournables de l'argent.
00:42:20Thomas Binet.
00:42:21Avec Trade Republic,
00:42:23la banque pour mieux dépenser,
00:42:25épargner et investir.
00:42:27Sud Radio.
00:42:28Sud Radio.
00:42:29Parlons vrai.
00:42:29Parlons vrai.
00:42:30Sud Radio.
00:42:31Les vrais voix Sud Radio.
00:42:3318h-20h.
00:42:34Cécile Dominibus.
00:42:35Philippe David.
00:42:37Est-ce que vous vous étiez
00:42:38rendu compte,
00:42:39chers amis,
00:42:39qui nous écoutaient
00:42:40tout le temps
00:42:40que Françoise était là
00:42:41aujourd'hui ?
00:42:42Bah oui,
00:42:42on ne peut pas passer
00:42:43à travers.
00:42:44Qu'est-ce que vous êtes
00:42:44méchant.
00:42:45Françoise de Goyne.
00:42:45Non mais c'est vrai.
00:42:46Ça veut dire que vous avez
00:42:48une vraie personnalité, Françoise.
00:42:49C'est vrai.
00:42:49Ça, c'est vraiment.
00:42:50Alors, on ne sait pas
00:42:51dans quel sens
00:42:51de quel côté ça tombe.
00:42:53Mais vous aussi.
00:42:54Parce que vous êtes bien
00:42:54en mer table dure.
00:42:56Vous êtes arrêté.
00:42:57Vous êtes dans.
00:42:58Vous êtes dans.
00:42:58Non mais une vraie personnalité
00:42:59ne veut pas dire
00:43:00dur ou pas dure.
00:43:01Une vraie personnalité.
00:43:02Une autre personnalité
00:43:03autour de cette table.
00:43:04Pierre-Yves Martin.
00:43:06Mais je vous en prie.
00:43:06C'est insupportable.
00:43:08Mais là, c'est pas l'agneau,
00:43:09c'est la chaire
00:43:10que vous avez fait.
00:43:11L'agneau au congrès des bouchers.
00:43:14C'est bien.
00:43:15J'adore.
00:43:15C'est vrai qu'il est choupi.
00:43:17Mais il y a quand même
00:43:18des choses à dire.
00:43:18Il est choupi, lui.
00:43:19Il est intelligent surtout.
00:43:20Et Philippe David qui est là.
00:43:22Oh bah oui.
00:43:22Mais l'agneau, je ne sais pas.
00:43:24Non, pas le mouton
00:43:25parce que moi,
00:43:26il serait un peu chauve quand même.
00:43:27Il manque la laine sur le dos.
00:43:28Vous, vous êtes toutes les viandes.
00:43:29C'est simple.
00:43:30Ah oui, dans mon entiète, oui.
00:43:33Allez, soyez les bienvenus.
00:43:34Tout de suite,
00:43:34le coup de gueule
00:43:35de Philippe David.
00:43:36Les vraies voix sud radio.
00:43:39Le coup de gueule
00:43:40de Philippe David.
00:43:42Comme d'habitude,
00:43:43je vais remettre le clocher
00:43:44au milieu du village
00:43:45et même un très grand village
00:43:46puisqu'il s'agit de Seattle,
00:43:48plus grande ville
00:43:48de l'état de Washington.
00:43:50Pourquoi Seattle ?
00:43:52Pas pour parler
00:43:52des plus grands tubes
00:43:53de Jimi Hendrix
00:43:54ou de Nirvana,
00:43:55mais parce que le match
00:43:56de football
00:43:57qui aura lieu
00:43:58le 26 juin prochain
00:43:59au Le Mansfield
00:44:00laisse rêveur
00:44:01au point de se demander
00:44:02si la FIFA
00:44:03n'aurait pas fumé
00:44:04du Purple Haze
00:44:05pour reprendre
00:44:06un des principaux tubes
00:44:07de Jimi Hendrix,
00:44:08voire même l'ensemble
00:44:09de la pelouse du stade.
00:44:11En effet,
00:44:12le 26 juin prochain,
00:44:13le match qui se jouera
00:44:14à Seattle
00:44:14sera le Pride Match,
00:44:16match dédié
00:44:17à la communauté LGBTQ+,
00:44:19jusque-là,
00:44:20rien à redire,
00:44:21sauf que ce match
00:44:22opposera l'Égypte
00:44:24à l'Iran.
00:44:25Oui,
00:44:25vous avez bien entendu,
00:44:26le match dédié
00:44:27à la communauté LGBT
00:44:29opposera l'Égypte,
00:44:31dont on ne peut pas dire
00:44:32qu'elle est le pays
00:44:32le plus gay-friendly
00:44:33qui existe,
00:44:35puisque les homosexuels,
00:44:36ils sont traqués
00:44:36sur les réseaux sociaux
00:44:37avec des policiers
00:44:39créant de profils
00:44:40sur les sites de rencontres,
00:44:41le dernier barguer du Caire
00:44:42ayant fermé les portes
00:44:43il y a une dizaine d'années.
00:44:45Pire,
00:44:45des homosexuels
00:44:46ayant été arrêtés
00:44:47dans ce type de lieu
00:44:48ont pu écoper
00:44:49de peines de prison
00:44:50très lourdes,
00:44:50je pense aux 12 ans
00:44:51de réclusion
00:44:52pour des clients
00:44:52d'une boîte arrêtée
00:44:53en 2001.
00:44:54Face à l'Égypte
00:44:55se trouvera
00:44:56l'Iran,
00:44:57pays hyper gay-friendly,
00:44:59puisque les homosexuels
00:45:00y sont condamnés
00:45:01à mort
00:45:01et pendus
00:45:02en place publique.
00:45:03Quel dommage
00:45:04que l'Afghanistan
00:45:05des talibans
00:45:05ne se soient pas qualifiés
00:45:07avec l'Iran en face,
00:45:08aurait fait un match parfait
00:45:09pour le dédier
00:45:10à la communauté LGBT.
00:45:13Devant une telle énormité,
00:45:14on hésite
00:45:15entre dire à son voisin
00:45:16« pince-moi, je rêve »
00:45:17ou aller consulter
00:45:18son médecin
00:45:19en lui disant
00:45:19qu'on a des hallucinations.
00:45:21Le ridicule ne tue pas,
00:45:23contrairement à l'homophobie,
00:45:24heureusement pour la FIFA,
00:45:25au point que l'Iran
00:45:26a jugé,
00:45:27je cite,
00:45:28« t'as pleuré de rire ».
00:45:29Irrationnelle,
00:45:30la désignation
00:45:31de son match
00:45:32contre l'Égypte
00:45:32comme match des fiertés.
00:45:34Les temps que nous vivons
00:45:35sont totalement délirants.
00:45:36Si la FIFA était tombée
00:45:38aussi bas
00:45:39lors de la Coupe du Monde
00:45:401934 au 1938,
00:45:42elle aurait été capable
00:45:43de dédier un match
00:45:44Italie-Allemagne
00:45:44à la défense des droits
00:45:45de l'homme
00:45:46ou à la lutte
00:45:46contre l'antisémitisme.
00:45:47Sérieux, c'est le Gorafi, là ?
00:45:56Non, ce n'est pas le Gorafi,
00:45:57c'est vrai.
00:45:57Mais qu'est-ce qui la passe
00:45:59par le crâne ?
00:46:00Et en plus de ça,
00:46:00vous avez l'Iran qui dit
00:46:01« mais nous, on ne veut pas jouer ».
00:46:04Parce que t'imagines
00:46:05un match pride.
00:46:07Ça veut dire
00:46:09un match pride.
00:46:11Ça veut dire qu'en plus,
00:46:11ils mettent forcément
00:46:12le bandeau.
00:46:13Ah oui, mais je demande
00:46:14comment les joueurs
00:46:15et les dirigeants vont réagir.
00:46:17Mais non, mais...
00:46:18Maxime, Maxime,
00:46:19qu'est-ce que vous dites ?
00:46:20En fait, la date
00:46:21du match des fiertés
00:46:22de la FIFA
00:46:23pour la Coupe du Monde
00:46:24a été décidée
00:46:24avant le tirage au sort.
00:46:26Donc, il se trouve
00:46:26que c'est tombé
00:46:27sur ce match-là.
00:46:28C'est quand même pas de chance.
00:46:28Peut-être qu'ils vont réagir,
00:46:29mais pour l'instant,
00:46:30ils ne l'ont pas fait.
00:46:30Ah non, mais même l'Iran,
00:46:31c'est dans l'équipe
00:46:32depuis le début d'après-midi,
00:46:34il dit
00:46:34« nous, on n'assume pas,
00:46:36on ne veut pas jouer ce match ».
00:46:43Quand l'ONU avait nevé
00:46:44l'Iran président
00:46:45de la Commission des droits d'homme,
00:46:47on laisse tomber la neige.
00:46:48Non, mais voilà.
00:46:49Merci, nous avez bien fait.
00:46:50Au revoir, next step.
00:46:52Écoutez...
00:46:53Non, mais c'est vraiment consternant.
00:46:55On ne sait pas quoi dire, en fait.
00:46:56On est un peu séchés
00:46:58sur ce truc-là.
00:46:59Il y a peut-être
00:47:00un petit mauvais esprit,
00:47:02un petit diablotin
00:47:03qui est venu...
00:47:05Non, mais il fait un...
00:47:05Moi, je pense qu'ils sont débiles
00:47:07à la FIFA, excusez-moi.
00:47:08Non, mais tu sais,
00:47:08si on essayait
00:47:09pour leur forcer la main,
00:47:10comment tu peux imaginer
00:47:11que tu vas forcer la main
00:47:12au régime iranien
00:47:13et au régime égyptien ?
00:47:15Comment tu peux imaginer ?
00:47:16Et les mettre dans une position
00:47:18en disant
00:47:18« C'est eux qui refusent ? »
00:47:19Enfin, je ne sais pas
00:47:19quel est le calcul politique.
00:47:21De toute façon,
00:47:21ce Gianni Infantino,
00:47:22il est insupportable.
00:47:23Mais ça se trouve,
00:47:24il rendra son maillot ?
00:47:26Alors là, je vais vous dire,
00:47:27vous avez vraiment
00:47:27un regard perçant.
00:47:33Moi, de toute façon,
00:47:34dans la discussion,
00:47:34je suis complètement farcie.
00:47:35Vous savez.
00:47:37Et puis, vous avez vu
00:47:38qu'elle répond,
00:47:39elle vous jette
00:47:39un regard de sphinx quand même.
00:47:41Vous avez vu ?
00:47:42C'est bon, c'est bon.
00:47:44Allez, les amis,
00:47:45après toutes ces bonnes blagues,
00:47:47pyramidal.
00:47:48Soyons, soyons,
00:47:49voilà, soyons à l'actualité
00:47:52puisque l'actualité devrait tomber.
00:47:54On espère, en tout cas,
00:47:55de ce vote du budget,
00:47:57en cas de rejet de Macron,
00:47:59enfin, du rejet,
00:47:59est-ce que Macron devra-t-il
00:48:01se dissoudre ?
00:48:02J'ai même du mal à le dire.
00:48:03Se dissoudre ?
00:48:04Ce qui est intéressant de la vie.
00:48:05Et on vous pose cette question,
00:48:06et bien, pour le moment,
00:48:07vous dites oui à 94%.
00:48:09Vous voulez réagir ?
00:48:11Appelez-nous pour témoigner
00:48:12au 0826-300-300.
00:48:14Il doit dissoudre ou pas ?
00:48:15On veut vos avis.
00:48:16En tout cas,
00:48:16notre petit doigt
00:48:17qui s'appelle Françoise
00:48:18nous dit que ça passe.
00:48:19Allez, dans un instant.
00:48:21A tout de suite.
00:48:21Soyez les bienvenus
00:48:34au 0826-300-300,
00:48:36cette maison Sud Radio.
00:48:38Et on évoquait,
00:48:39hors antenne,
00:48:40avec Françoise de Goyal.
00:48:41Je ne sais pas si vous avez vu
00:48:42cette pub pour Intermarché
00:48:44avec ce conte de Noël
00:48:46et ce petit loup
00:48:46qui décide d'apprendre
00:48:48à manger,
00:48:49à cuisiner des légumes
00:48:51pour sauver
00:48:52les autres animaux.
00:48:55C'est trop mignon.
00:48:56On a le droit de dire
00:48:56qu'il y a quand même
00:48:57véritablement des patrons,
00:48:59notamment Intermarché,
00:49:00Serge Schaffer,
00:49:01mais il y a
00:49:01Très Cotillard,
00:49:03évidemment,
00:49:03pour les mousquetaires.
00:49:05Ce n'est pas du tout
00:49:06pour faire de la pub,
00:49:06c'est juste pour dire
00:49:07qu'il y a une conscientisation,
00:49:09il y a une humanisation
00:49:10qui n'est pas que marchande,
00:49:11qui s'installe vraiment
00:49:12dans la grande distribution.
00:49:14Intermarché,
00:49:15les publicités d'Intermarché
00:49:16pour Noël
00:49:17sont des merveilles,
00:49:18des bijoux de réalisation.
00:49:20Et attendez,
00:49:20le film de Noël
00:49:21qui va arriver,
00:49:22c'est choupilou.
00:49:25On embrasse le loup
00:49:25d'Intermarché,
00:49:26il est trop mignon.
00:49:27Il ne mangera pas
00:49:28l'agneau Pierre-Yves Martin.
00:49:30Non, non,
00:49:31parce qu'il ne mange pas
00:49:32parce qu'il est végétarien.
00:49:34Autour de cette table,
00:49:35Philippe David
00:49:36qui n'est pas végétarien
00:49:37et c'est bien
00:49:38ce qu'on lui reproche.
00:49:40Non, je plaisante.
00:49:41Françoise de Gois
00:49:41avec Pierre-Yves Martin.
00:49:43Et tout de suite,
00:49:44la question du soir.
00:49:46La France a peur.
00:49:48Je crois qu'on peut
00:49:48le dire aussi nettement.
00:49:49Le moment est très grave.
00:49:50C'est le vote
00:49:51du budget de la nation
00:49:52qui est en cause.
00:49:53C'est un moment
00:49:54où il y a
00:49:55beaucoup de difficultés.
00:49:56On traverse
00:49:56un moment extrêmement grave,
00:49:58décisif pour le pays.
00:49:59Je pense que la France
00:50:00est à la croisée des chemins.
00:50:01Une dette incroyable,
00:50:043 228 milliards d'euros,
00:50:06un déficit record,
00:50:07pas de majorité
00:50:08à l'Assemblée nationale.
00:50:09On a le choix aujourd'hui
00:50:10entre relever la tête,
00:50:11accepter un budget
00:50:12de redressement
00:50:13ou s'enfoncer
00:50:14dans un déficit
00:50:15dont on sait aujourd'hui
00:50:17où il nous mènera
00:50:18vers un affaiblissement
00:50:20durable.
00:50:20Bon courage.
00:50:22Tenez bon.
00:50:25Les vrais voix
00:50:26Sud Radio.
00:50:28Et donc,
00:50:28les députés
00:50:29se prononcent
00:50:29ce mardi
00:50:30sur l'ensemble
00:50:31du projet
00:50:31de loi de financement
00:50:32de la sécurité sociale
00:50:33pour 2026
00:50:34avec cette question
00:50:35du jour, Philippe.
00:50:36Vote du budget
00:50:37en cas de rejet
00:50:38Macron doit-il dissoudre ?
00:50:39Eh bien,
00:50:40vous dites oui
00:50:40à 94%.
00:50:42Vous voulez réagir
00:50:43le 0 826 300 300.
00:50:46Que vous soyez
00:50:47pour la dissolution
00:50:47contre ou pour une autre solution,
00:50:49on attend vos appels.
00:50:50Eh bien,
00:50:50justement,
00:50:51puisque vous avez la parole,
00:50:52Philippe David.
00:50:52Alors,
00:50:53pour moi,
00:50:53évidemment,
00:50:54si jamais c'était rejeté,
00:50:55alors,
00:50:55le vote est prévu
00:50:56d'ici à peu près
00:50:57trois quarts d'heure.
00:50:57Donc,
00:50:58le temps d'avoir les résultats,
00:50:59ça tombera a priori
00:51:00pendant l'émission
00:51:01de Magali Berda.
00:51:02Moi,
00:51:02je crois que là,
00:51:03si vraiment
00:51:03il y avait un rejet,
00:51:04il n'aurait pas
00:51:05d'autre choix
00:51:06que dissoudre.
00:51:07Mais Macron,
00:51:07à mon avis,
00:51:08ne dissoudra pas
00:51:09pour raison politique.
00:51:10Parce qu'en cas de dissolution,
00:51:11il risquerait
00:51:12d'avoir une majorité RN
00:51:13et il ne veut surtout pas
00:51:14qu'on dise que c'est lui
00:51:15qui a amené le RN au pouvoir.
00:51:17Donc,
00:51:18l'aspect politique
00:51:19primant sur l'aspect économique,
00:51:21on n'aura pas de dissolution.
00:51:22Mais ça,
00:51:23c'est que mon avis.
00:51:23Avant de donner la parole
00:51:24à François,
00:51:25je vais donner la parole
00:51:26à François Louis,
00:51:27Pierre-Yves Martin.
00:51:32Écoutez,
00:51:32moi,
00:51:32je suis un peu distant
00:51:34par rapport
00:51:35à ce qui se passe
00:51:35sur l'actualité parlementaire.
00:51:38Ah bon,
00:51:39pourquoi ?
00:51:39Je vais vous le dire.
00:51:40Non,
00:51:41parce que je suis un peu lassé
00:51:43en fait sur cette situation.
00:51:44Je vais vous le dire.
00:51:45On aurait dit Sarkozy.
00:51:46Je vais vous le dire.
00:51:47Ça fait plus d'un an et demi,
00:51:49moi,
00:51:49ça me fatigue en fait
00:51:51de voir cette situation-là,
00:51:52de voir que les acteurs,
00:51:55les tendances,
00:51:55les majorités politiques
00:51:56ne sont pas capables
00:51:57de s'entendre,
00:51:58de voir que le président
00:51:59de la République
00:52:00n'est pas capable
00:52:00de trouver une voie
00:52:02de sortie convenable.
00:52:04Et à chaque fois,
00:52:05c'est la même approche.
00:52:07Donc voilà,
00:52:08avec des tactiques
00:52:09peut-être un peu plus aiguisées
00:52:10pour M. Lecornu,
00:52:12mais au final,
00:52:14il va se passer quoi ?
00:52:15Il ne va rien se passer.
00:52:16Ça sera une fois de plus.
00:52:18Peut-être,
00:52:18mais il va se passer
00:52:19encore une fois de plus
00:52:20un budget qui est déjà,
00:52:22qui ne repose même pas
00:52:23sur des principes clairs
00:52:24de gestion correct.
00:52:25Et donc du coup,
00:52:26c'est aberrant
00:52:27de passer autant de temps
00:52:28pour sortir un budget déficitaire.
00:52:31Et voilà,
00:52:31et qu'un budget,
00:52:32ce n'est pas un compte de résultat,
00:52:35ce n'est pas un bilan,
00:52:36et que tant qu'on raisonnera
00:52:38en vision budgétaire pure,
00:52:40et qu'on ne contrôlera pas
00:52:41correctement
00:52:41le pilotage financier
00:52:43de la France,
00:52:44eh bien,
00:52:45il se passera ce qui se passe,
00:52:46c'est-à-dire une gabegie
00:52:47et un cataclysme
00:52:48à la fin de la fin,
00:52:50parce que,
00:52:51depuis le début de l'année,
00:52:53il y a eu quand même
00:52:54une aggravation
00:52:55de plus de 250
00:52:56ou de 300 milliards
00:52:57sur la dette française.
00:52:59Et on a l'impression
00:53:00que tout le monde
00:53:01s'en fiche.
00:53:02Je ne suis pas d'accord.
00:53:03Vous êtes vraiment injuste
00:53:04et je suis très étonnée
00:53:05de votre part,
00:53:05j'ai l'impression d'entendre
00:53:06un discours populiste.
00:53:08Ce qui se passe à l'Assemblée,
00:53:09non,
00:53:09mais ce qui se passe à l'Assemblée
00:53:10est unique
00:53:11et je pense que ça ouvre la voie
00:53:12à ce à quoi on va être obligé
00:53:14de s'habituer
00:53:14dans les années qui viennent.
00:53:16C'est la première fois
00:53:17à l'Assemblée nationale
00:53:18que des groupes parlent ensemble
00:53:20et corrigent un budget.
00:53:22Vous savez très bien,
00:53:22moi, je suis journaliste politique,
00:53:23j'ai commencé par l'Assemblée,
00:53:25ça n'est jamais arrivé.
00:53:26Vous arrivez à l'Assemblée,
00:53:28le budget,
00:53:28il est prêt,
00:53:29vous avez le droit
00:53:29de donner 2-3 amendements
00:53:31et boum,
00:53:31on le passe,
00:53:32il est voté comme un seul homme.
00:53:33C'est la première fois
00:53:34que les parlementaires
00:53:35sont obligés de s'entendre
00:53:37et je ne suis pas d'accord
00:53:37avec vous.
00:53:38Le budget,
00:53:39ce sont des vies,
00:53:40c'est vos vies.
00:53:41Quand le gouvernement
00:53:42accepte la proposition
00:53:43du Parti Socialiste
00:53:44de ne pas geler
00:53:46les pensions de retraite,
00:53:47c'est hyper important
00:53:48pour les gens
00:53:49qui ont 1000 ou 1100 euros
00:53:50de pensions de retraite.
00:53:52Nous, on est là,
00:53:53on goberge,
00:53:54on pia-pia,
00:53:55on philosophe
00:53:56autour des plateaux,
00:53:56mais on n'est pas
00:53:57la vraie France,
00:53:58enfin.
00:53:58On en parlait tout à l'heure
00:54:00avec Cécile,
00:54:01des gens qui négocient
00:54:02à 50 centimes
00:54:02ou à 1 euro.
00:54:04Donc, je suis désolé.
00:54:05Ce qui est en train
00:54:05de se passer à l'Assemblée,
00:54:06pour moi,
00:54:07et le changement
00:54:08d'une culture
00:54:09et d'une époque,
00:54:10il trouve qu'on est en train,
00:54:11on efface complètement
00:54:12le pouvoir présidentiel.
00:54:14Emmanuel Macron,
00:54:15si les gens disent
00:54:16la dissolution,
00:54:17je suis d'accord avec vous,
00:54:17il n'y en aura pas.
00:54:18Mais pourquoi ?
00:54:19Parce qu'ils veulent finir
00:54:20le quinquennat sans lui,
00:54:21ils lui disent
00:54:21OK, tu ne veux pas partir,
00:54:23occupe-toi de l'international,
00:54:24ne remets pas tes pattes
00:54:25dans le débat public,
00:54:26laisse le cornu,
00:54:28fort,
00:54:28et Gabriel Attal
00:54:30s'entendre,
00:54:31laisse les deux tours jumelles
00:54:32extrémistes gueuler
00:54:33et ne rien vouloir,
00:54:34c'est-à-dire LFI
00:54:35et le RN,
00:54:37et on essaie d'avancer.
00:54:38Donc, moi, je trouve
00:54:39c'est la première fois
00:54:40que je trouve quelque chose
00:54:41de conséquent au Parlement.
00:54:43Un vrai compromis.
00:54:44Un vrai compromis
00:54:45qui n'est pas une compromission.
00:54:47On glosse beaucoup
00:54:47sur la relation
00:54:48le cornu-fort,
00:54:50mais la réalité,
00:54:50c'est que chacun des deux,
00:54:52il y en a un qui sait
00:54:52qu'il est de droite
00:54:53et l'autre qui sait de gauche.
00:54:54On ne peut pas trouver
00:54:55de majorité,
00:54:56personne n'en a.
00:54:57Donc, on essaie
00:54:57de faire un chemin ensemble.
00:54:59Moi, je dis on
00:54:59parce que je me suis solidaire
00:55:02de ces gens
00:55:03qui veulent arriver,
00:55:04que ce soit la droite
00:55:05de le cornu
00:55:05ou la gauche d'Olivier Fort,
00:55:07qui veulent arriver
00:55:08à un compromis.
00:55:08je les soutiens à fond
00:55:10parce que c'est ça
00:55:11la vraie révolution
00:55:11aujourd'hui en France.
00:55:12C'est d'arriver à un compromis.
00:55:14Allez-y.
00:55:14Non, non, non,
00:55:15mais je voulais savoir
00:55:16quel était votre regard
00:55:17sur le cornu
00:55:18parce qu'il a quand même
00:55:19été à la manette.
00:55:21Est-ce qu'aujourd'hui,
00:55:24c'est quelqu'un
00:55:25qui compte véritablement
00:55:26dans le paysage politique ?
00:55:28Je pense qu'il y a
00:55:28deux hommes
00:55:29qui émergent de ce budget.
00:55:30Il y a Sébastien Lecornu
00:55:31et Olivier Fort,
00:55:32tous les deux
00:55:33qui bossent,
00:55:33qui bossent,
00:55:34qui bossent.
00:55:34On voit Fort,
00:55:35alors c'est plus lent,
00:55:36il grimpe dans l'opinion.
00:55:37Lecornu fait une émergence.
00:55:39Je pense vraiment...
00:55:40Non, mais il y a ça
00:55:41simplement.
00:55:42Lecornu a juste besoin
00:55:43d'exister.
00:55:44Non, c'est pas un problème
00:55:45d'exister.
00:55:45Si, ben si.
00:55:46Il a besoin de durer
00:55:47à Matignon,
00:55:48donc il a une approche
00:55:48très aiguisée,
00:55:49très talentueuse
00:55:50pour essayer de fédérer,
00:55:51ça c'est sûr.
00:55:52Mais il respecte sa parole.
00:55:55Bien sûr que s'il émerge,
00:55:56et je pense que ce sera
00:55:57l'héritier naturel
00:55:58d'Emmanuel Macron,
00:55:59vous verrez.
00:56:00S'il passe le budget
00:56:01Sébastien Lecornu,
00:56:02il balayera Édouard Philippe,
00:56:03ça moi j'en suis sûr.
00:56:04Alors, deux choses.
00:56:07Premièrement,
00:56:08Cécile,
00:56:08pour répondre
00:56:09à votre première question,
00:56:10moi je trouve que
00:56:10Lecornu navigue
00:56:11plutôt pas mal
00:56:12dans des eaux
00:56:13que je qualifierais
00:56:15de pas très calmes.
00:56:16Je t'ai pas gagné.
00:56:17Oui, c'est dans la tempête
00:56:19qu'il navigue
00:56:19plutôt pas trop mal.
00:56:20Mais en revanche,
00:56:22moi je crois pas,
00:56:23comme Françoise,
00:56:24que ce soit
00:56:25le début du consensus,
00:56:27comme on fait en Allemagne,
00:56:28etc.
00:56:28qui arrive.
00:56:29C'est parce que
00:56:30nombre de députés
00:56:31ont peur de perdre
00:56:32leur siège
00:56:33en cas de dissolution
00:56:34et qu'ils se disent
00:56:35mieux vaut voter un budget
00:56:36avec lequel je ne suis pas d'accord
00:56:38plutôt que ne pas le voter
00:56:39que Mitterrand,
00:56:41Mitterrand,
00:56:41Macron pardon,
00:56:43je sais pas pourquoi
00:56:43j'ai dit Mitterrand,
00:56:44appuie sur le bouton...
00:56:45Il n'y a pas le talent.
00:56:46C'est Ibernatus,
00:56:46vous êtes endormi.
00:56:47C'est Ibernatus,
00:56:48Chirac,
00:56:49appuie sur la bougie,
00:56:51Giscard,
00:56:51appuie sur le bouton
00:56:52dissolution
00:56:53et que je perds
00:56:54mon poste de député.
00:56:55Parce que ça,
00:56:56c'est quand même
00:56:56une raison inavouable
00:56:57mais qui est une réalité.
00:56:59C'est intéressant.
00:57:00Est-ce que ça ne va pas
00:57:00créer un précédent justement ?
00:57:01Je trouve ça super
00:57:02parce qu'on est en train
00:57:03de passer,
00:57:04de quitter tranquillement.
00:57:05Pourquoi ?
00:57:06Moi je suis une militante folle
00:57:07et absolue de la 6ème...
00:57:09Folle ?
00:57:10Enfant, vous le dites.
00:57:12Dans le sens de la passion
00:57:13de la 6ème République,
00:57:15je pense qu'il faut
00:57:15en terminer avec la 5ème
00:57:16parce qu'elle est allée
00:57:17au bout du bout
00:57:18de là où elle peut aller
00:57:19avec Emmanuel Macron.
00:57:20Et la 6ème République,
00:57:21ce n'est pas quelque chose
00:57:22qui est porté que par LFI.
00:57:23Je pense qu'il faut revitaliser.
00:57:25Vous donnez raison
00:57:26à LFI qui depuis des années...
00:57:28Mais c'est le PS
00:57:29de la 6ème République
00:57:30depuis des années.
00:57:31Moi je trouve que c'est super.
00:57:33Le régime parlementaire,
00:57:35on n'est pas tombé
00:57:36dans la 4ème ou la 5ème.
00:57:38Chacun apporte sa pierre
00:57:39à l'édifice.
00:57:40Bon sang,
00:57:40mais franchement
00:57:41ça n'est jamais arrivé
00:57:42qu'on corrige un budget
00:57:43dans ce pays depuis 50...
00:57:45Pierre-Hébid.
00:57:45C'est extraordinaire.
00:57:47Non, ce n'est pas extraordinaire
00:57:48parce que...
00:57:48Arrêtez de taper
00:57:49sur cette table.
00:57:50On ne tape plus sur la table.
00:57:52Non, je ne trouve pas ça
00:57:53extraordinaire.
00:57:54En fait, le truc,
00:57:55c'est que
00:57:55on a souffert
00:57:56pendant la 3ème et 4ème République
00:57:58d'une lenteur,
00:57:59d'une inertie
00:57:59parce que les partis politiques
00:58:00n'arrivaient pas à s'entendre
00:58:01d'une instabilité gouvernementale.
00:58:04Ce n'est pas le cas là.
00:58:05Attendez,
00:58:05et donc du coup
00:58:06on a fait cette 5ème République
00:58:07et je pense que
00:58:08la 5ème République
00:58:09pour moi,
00:58:10mais je suis un peu iconoclasse là-dessus,
00:58:12pour moi,
00:58:12elle a encore un avenir.
00:58:14Le sujet,
00:58:15c'est notre capacité
00:58:16en tant que citoyen
00:58:17à élire
00:58:17la bonne personnalité.
00:58:19On n'y arrive jamais.
00:58:20Pardon ?
00:58:21On n'y arrive jamais
00:58:21parce qu'on fait peut-être mal
00:58:23notre job
00:58:24de citoyen.
00:58:25Quand vous poussez la porte...
00:58:27On se laisse endormir
00:58:28par la musicalité
00:58:29présidentielle
00:58:30ou électorale.
00:58:32Quand vous poussez la porte
00:58:33et tous les présidents,
00:58:34je peux vous le dire,
00:58:35on les connaît tous,
00:58:36que ce soit Nicolas Sarkozy,
00:58:37François Hollande,
00:58:37Emmanuel Macron
00:58:38et même Jacques Chirac,
00:58:39à l'époque j'avais beaucoup
00:58:40discuté avec lui à la fin.
00:58:42Honnêtement,
00:58:43quand vous poussez la porte
00:58:44de ce bureau de l'Elysée,
00:58:46votre psyché change totalement.
00:58:48C'est-à-dire que
00:58:49ce n'est pas le problème
00:58:49des Français,
00:58:50c'est que vous trouvez
00:58:51être le chef d'État
00:58:53du monde occidental,
00:58:54des pays riches en gros,
00:58:55qui a la plus grande puissance.
00:58:57Même le président des États-Unis
00:58:58n'a pas la puissance
00:58:59du président de la République française.
00:59:00On est le seul pays
00:59:02de l'Assemblée.
00:59:03C'est incroyable.
00:59:04Et si vous voulez,
00:59:05c'est les psychés qui changent.
00:59:06Il faut en terminer
00:59:07avec ce régime monarchique
00:59:09présidentiel.
00:59:10Il faut en finir.
00:59:11Excusez-moi,
00:59:11en finir avec le régime monarchique
00:59:13pour mettre quoi à la place ?
00:59:14Que la 6ème République,
00:59:15on peut faire une 4ème 10,
00:59:17une 3ème 10 ?
00:59:18De non un régime
00:59:18de Premier ministre,
00:59:19moi je sens vraiment
00:59:20qu'il faut...
00:59:20Donc on arrête
00:59:21l'élection du président
00:59:22au suffrague universel ?
00:59:22Écoutez, je pense
00:59:23qu'il faut s'orienter
00:59:24vers quelque chose.
00:59:25Je sais que c'est là.
00:59:26Je sais que c'est là.
00:59:28Je sais que c'est la mère
00:59:29des batailles.
00:59:30Moi-même,
00:59:31nous commençons tous
00:59:32à avoir les yeux qui brillent
00:59:33dès qu'on parle
00:59:34de la présidentielle.
00:59:35C'est la mère des batailles.
00:59:36C'est celle pour laquelle
00:59:37tout le monde se prépare.
00:59:38Ou alors on change les règles.
00:59:39On ne fait plus
00:59:40deux quinquennats.
00:59:41On fait un septennat
00:59:42dans Renaudelape.
00:59:43Mais on ne peut plus avoir
00:59:44à la tête
00:59:45une mécanique
00:59:47qui conforte
00:59:48le pire égotisme
00:59:49chez tous les présidents
00:59:50de la République.
00:59:51Même François Hollande
00:59:51n'y a pas échappé.
00:59:52Mais les Français
00:59:53veulent un monarque.
00:59:54Les Français
00:59:55ne se sont jamais remis
00:59:57à guillotiner Louis XVI.
00:59:58Donc ils veulent
00:59:59un monarque républicain.
01:00:01Non, ça n'est pas vrai.
01:00:02C'est un paradoxe.
01:00:03C'est un paradoxe.
01:00:04Philippe,
01:00:05je trouve ça intéressant
01:00:06parce qu'effectivement
01:00:07on n'est pas...
01:00:07Ce n'est pas vrai.
01:00:08C'est peut-être un paradoxe.
01:00:09Je ne sais pas.
01:00:10Oui, c'est un paradoxe.
01:00:11Très bien.
01:00:11Mais en fait,
01:00:12le sujet,
01:00:13c'est qu'on a tous en nous
01:00:14effectivement
01:00:14cette espèce d'excitation
01:00:16devant l'élection présidentielle
01:00:18de la rencontre
01:00:19entre un homme
01:00:20providentiel
01:00:21et l'expression
01:00:22de l'opinion.
01:00:23Et en même temps,
01:00:24on veut bien
01:00:25que ça soit représentatif
01:00:26et on aime
01:00:27le parlementarisme, etc.
01:00:29Merci les amis.
01:00:29Ça m'a fait plaisir
01:00:30qu'on parle de moi.
01:00:30J'ai entendu parler
01:00:31d'homme providentiel.
01:00:32Mon Dieu.
01:00:33Oui, mon Dieu,
01:00:34ce n'est pas possible.
01:00:34Oui, non,
01:00:35on ne peut rien dire.
01:00:36Vivement,
01:00:36les fêtes de fin d'année.
01:00:37Tu veux vraiment
01:00:38qu'on fasse
01:00:38un suffrage universel direct
01:00:40que ce soit les gens
01:00:41des vrais voix ?
01:00:42Tu sais qui c'est
01:00:42qui va gagner ?
01:00:43Vous savez quoi ?
01:00:43Dominibus.
01:00:44Je vais aller vous chercher
01:00:45une camomille.
01:00:45Ça va vous calmer.
01:00:46Allez, merci beaucoup
01:00:47Françoise Degoy.
01:00:48Merci Pierre-Yves Martin.
01:00:49Merci beaucoup
01:00:50Philippe David.
01:00:51Vous restez avec moi
01:00:52bien entendu.
01:00:53Et le 0826 300 300.
01:00:55Le sapin de Noël
01:00:56Sud Radio.
01:00:58Et qui n'est
01:00:59c'est qui grigne ?
01:01:00C'est Cyril qui est là.
01:01:01Bonjour.
01:01:02Bonsoir Cyril.
01:01:02Bonsoir.
01:01:04Bonsoir les vrais voix.
01:01:05Comment ça va Cyril ?
01:01:07Ça va très bien.
01:01:08Je suis très très content
01:01:10de vous avoir ce soir.
01:01:12Eh bien,
01:01:12je peux comprendre.
01:01:14Puisque vous avez remporté,
01:01:15on est allé chercher
01:01:16le cadeau sous le sapin,
01:01:18une machine à café luxe,
01:01:19café de la marque Ninja.
01:01:21Elle est énorme.
01:01:22J'espère que vous avez
01:01:23de la place dans la cuisine.
01:01:25La Ninja Luxe Café,
01:01:26c'est la machine à café
01:01:27qui vous offre
01:01:28une vraie expérience barista.
01:01:29Un large choix de boissons.
01:01:31Vous allez voir,
01:01:32vous pourrez prendre
01:01:32un petit expresso le matin,
01:01:34un americano,
01:01:35un latte l'après-midi,
01:01:36un cappuccino aussi.
01:01:37En tout cas,
01:01:38vous ferez ce que vous voulez.
01:01:39Quoi qu'il en soit,
01:01:40ce magnifique cadeau
01:01:41va arriver chez vous
01:01:42très rapidement,
01:01:43mon cher Cyril.
01:01:45Merci beaucoup à vous.
01:01:47Et Cyril,
01:01:48vous connaissez le principe
01:01:49ou quoi ?
01:01:50Il y a une tradition
01:01:50dans les vraies voies.
01:01:53Une tradition dans les vraies voies.
01:01:54Seulement,
01:01:55c'est le cri de la joie.
01:01:57Quand on gagne.
01:01:57Oui !
01:01:59Vous pouvez nous le refaire
01:02:03parce que celui-là,
01:02:04il est excellent.
01:02:04Alors, attendez,
01:02:04attention,
01:02:05un, deux, trois,
01:02:05Cyril,
01:02:06c'est à vous.
01:02:07Oui !
01:02:08À ne pas qu'on confondre
01:02:11avec un...
01:02:12Bon, bref.
01:02:12Vous écoutez régulièrement...
01:02:13Non,
01:02:16quand même,
01:02:17n'abusez pas,
01:02:18alors.
01:02:19Vous écoutez régulièrement
01:02:20Sud Radio,
01:02:21Cyril ?
01:02:22Tous les jours.
01:02:23Je vous écoute tous les jours,
01:02:24toute la journée.
01:02:24Ah, magnifique !
01:02:25On va vous faire une heure de danse
01:02:26en disant que même la nuit,
01:02:28vous pouvez y aller maintenant.
01:02:29Merci beaucoup,
01:02:30Cyril, en tout cas.
01:02:31Vous faites quoi dans la vie,
01:02:32Cyril ?
01:02:33Je suis plaquiste.
01:02:34Ah, magnifique !
01:02:36Moi, j'adore faire des travaux.
01:02:37Ah, mais moi,
01:02:37j'adore faire des travaux.
01:02:38Moi aussi,
01:02:39vous faites les équerres,
01:02:40le BA13 et en avant.
01:02:41J'adore ça,
01:02:41j'adore ça,
01:02:42j'adore ça.
01:02:43Voilà,
01:02:43en tout cas,
01:02:44c'est des métiers manuels
01:02:44qu'on adore
01:02:45et dont on a vraiment...
01:02:46Vous allez boire de bons cafés.
01:02:47Voilà,
01:02:48et comme ça,
01:02:48vous vous ferez des bons cafés
01:02:49et vous nous inviterez chez nous,
01:02:51chez vous,
01:02:51pardon,
01:02:51à Lugrin.
01:02:53Ça marche.
01:02:53En Haute-Savoie.
01:02:55Il y a de la neige ou pas ?
01:02:56Non,
01:02:56il n'y a pas de neige.
01:02:57On va en station,
01:02:57peut-être un petit peu en haut,
01:02:58dans les hauteurs,
01:02:59mais pas en bas.
01:03:00Bon,
01:03:00très bien.
01:03:01Merci en tout cas
01:03:02d'avoir joué avec nous
01:03:03et merci de votre fidélité.
01:03:04J'embrasse tout le monde
01:03:05et bonne et sainte soirée à vous.
01:03:08Allez,
01:03:08bonne soirée,
01:03:09et c'est qui,
01:03:09bonne fête de fin d'année.
01:03:10Merci Françoise,
01:03:11merci Pierre-Yves Martin.
01:03:13Dans un instant,
01:03:13on va vous parler
01:03:14des métiers du sport,
01:03:15un secteur en France
01:03:16qui a une filière
01:03:18très intéressante
01:03:19économiquement
01:03:20et socialement.
01:03:21On en parle dans un instant
01:03:21avec nos invités.
01:03:22Soyez les bienvenus.
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