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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, François De Rugy et René Chiche

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-07-04##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix sud radio, le grand débat du jour.
00:04Faut faire des économies hier, faut limiter les dépenses.
00:07Je vous propose de supprimer les avantages des anciens présidents de la République et des anciens premiers ministres.
00:12Vous avez une idée du pognon qui fout le camp dans les banquets, les balles, la décoration, le mobilier.
00:16Je vous propose donc une diminution des crédits de...
00:19Allez, dites un chiffre.
00:21Deux millions, dites...
00:22Combien ?
00:22Pognon, pognon, pognon, pognon, pognon, j'entends parler que de ça tous les jours.
00:25Et quand on va rester au final, on se dit, est-ce que tout ça va servir à quelque chose en fait ?
00:312500 pièces d'or ?
00:32Mais vous voulez que je trouve 2500 pièces d'or dans le cul d'une vache ?
00:35Et le Premier ministre François Bayrou a choisi le lendemain de la fête nationale pour dévoiler les mesures
00:41pour revenir à un certain équilibre des finances publiques, comme il l'a dit en 4 ans.
00:46Parmi les pistes évoquées, la suppression d'agences d'État, réduction des niches fiscales,
00:50hausse de la TVA ou fin de l'abattement fiscal pour les retraités.
00:52Alors parlons vrai, est-ce que ce budget est faisable politiquement sans risquer une censure ?
00:58Et à cette question pour le budget 2026, que vous semble-t-il le plus urgent ?
01:01Vous dites à 85% supprimer des agences d'État, 13% supprimer des niches fiscales
01:06et à 1% augmenter la TVA et supprimer l'abattement fiscal des retraités.
01:11Vous voulez réagir ?
01:12Il n'y aura suppression d'aucun abattement pour vous et pas d'augmentation de la TVA.
01:155 centimes d'euro TTC, c'est le 0,826 300 300.
01:19Qu'on ne récupère pas, bien sûr.
01:20Et notre invité pour en parler, Benoît Perrin, économiste et directeur général de l'association Contribuables Associés.
01:27Bonsoir, Benoît Perrin, merci d'être avec nous.
01:29Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
01:30Philippe Bilger, ce budget tant attendu.
01:33Quel bonheur d'avoir un sujet comme ça qui va me permettre d'éclabousser le débat de mon ignorance.
01:40Mais en fait, Benoît, je sais que vous êtes très indulgent avec moi et je trouve que la perception des auditeurs de Sud Radio est très pertinente.
01:53Les deux premiers, l'abattement pour les retraités, je le trouverais humainement insupportable.
02:00Le deuxième, qui est, je le note, la TVA, je le trouve techniquement discutable.
02:08En revanche, les deux derniers, si un pouvoir politique a du courage, évidemment, alors là c'est l'utopie absolue.
02:15Donc les niches fiscales.
02:16Les agences d'État.
02:18Et les niches fiscales.
02:19Exactement, je pense que c'est jouable et c'est possible, d'où évidemment l'adhésion forte à ces deux mesures.
02:26François Drogi.
02:28Moi, ce qui me frappe, c'est que les mesures qui sont envisagées, en fait, c'est des hausses d'impôts, soit franches et directes, soit déguisées.
02:36Parce que dire on supprime un abattement, ça veut dire qu'en fait, on augmente l'impôt.
02:41Si on supprime les niches fiscales, une niche fiscale, c'est une réduction d'impôt.
02:45C'est une réduction d'impôt, mais ciblée sur un sujet.
02:48En général, il y a une raison, c'est-à-dire que c'est pour, par exemple, le logement.
02:51Il y avait une réduction d'impôt pour le logement, elle a été supprimée.
02:55Ça a eu un effet très direct, c'est qu'alors que le secteur du logement était déjà en crise, on s'y est enfoncé.
03:01Et donc, moi, je crois que la vraie, la seule vraie politique soutenable, et politiquement, et économiquement, et fiscalement, c'est de baisser les dépenses.
03:11Il faut arrêter les subterfuges d'augmentation d'impôts qui ne disent pas leur nom.
03:16Et il faut baisser, il faut s'atteler à la baisse des dépenses.
03:20Et ça, moi, je pense que c'est tout à fait faisable.
03:24Moi, je m'étais dit, par exemple, si on donnait un objectif de 5%, on dit, voilà, l'année prochaine, on veut que dans...
03:30Mais il faut, d'ailleurs, moi, je pense qu'il faut dire dans tous les domaines.
03:32Il faut commencer par dire que c'est dans tous les domaines.
03:34Puis après, on peut discuter, bon, la défense, non, on ne veut pas baisser, alors on sanctuarise la défense.
03:39La police, ok, la justice, ok, mais si on le fait dans tous les domaines, à la fin, il n'y aura pas d'économie.
03:43Mais en revanche, ça permettra concrètement de dire, on en fait.
03:46Et je voudrais aussi dire à ceux qui nous écoutent...
03:48C'est ce qu'il dit de Montchalin.
03:49Voilà, c'est possible.
03:51Moi, quand j'étais ministre de l'écologie, j'ai présenté, j'ai préparé un budget sur lequel il y avait une baisse de plus de 2000 postes d'agents publics,
04:04tous secteurs confondus, du ministère.
04:072300 ou 2500 sur 70 000 agents qui relevaient du ministère.
04:13Voilà, ce n'est pas le plus gros ministère, 70 000 agents, vous savez que l'éducation nationale, c'est un million.
04:17Par exemple, l'éducation nationale, prenons un exemple simple.
04:20Barnier, Michel Barnier, quand il était premier ministre, avait dit qu'on pourrait baisser de 5000 postes le nombre d'enseignants dans le premier degré.
04:27Tout le monde, vous allez supprimer des postes dans les écoles.
04:31Mais vous savez qu'il y a 500 000 élèves de moins aujourd'hui dans les écoles primaires et maternelles qu'il n'y en avait il y a 10 ans.
04:38Alors, si on n'ajuste pas les effectifs de fonctionnaires quand, justement, les besoins baissent, quand est-ce qu'on le fera ?
04:45Bon, alors, moi, je vais mettre les pieds dans le plat.
04:48Ça ne sent pas bon, là.
04:49Non, non, non, c'est très intéressant ce que vient de dire François Drouillet.
04:52Mais moi, je pense qu'à un moment donné, il faut quand même oser dire, pourquoi ne pas déjà réduire l'abattement fiscal de certains retraités très aisés ?
05:02Pourquoi on n'aurait pas le droit de dire ça ? Quand on est dans une situation aussi compliquée comme celle qu'on connaît aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s'attaquer à ce sujet.
05:10On a l'impression de dire je ne sais quelle insulte en disant ça.
05:13Deuxièmement, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas non plus augmenter les impôts pour les très très fortunés.
05:20Alors, le fameux argument, ça va les faire fure à l'étranger, mais ça fait 50 ans qu'on nous dit ça.
05:25Je n'ai pas l'impression que les plus grands milliardaires français aient vraiment fait l'étranger.
05:28C'est quand même, à un moment donné aussi, une question de justice fiscale, de justice sociale.
05:35C'est un moyen de trouver des solutions.
05:36Et pour vous dire que je ne suis pas non plus totalement gauchiste, ce qui n'est pas le cas du tout,
05:41mais par exemple, l'abattement des niches fiscales, la suppression des niches fiscales,
05:45par contre, là, je suis un petit peu opposé parce que finalement, comme a dit François et Philippe...
05:50Parce que vous en profitez peut-être.
05:53On croit que ça fait faire des économies, ce qui est un peu vrai,
05:56mais en même temps, supprimer une niche fiscale, c'est en fait, en même temps,
06:01comment dire, handicapé la croissance.
06:03Parce que quand on enlève finalement une niche fiscale,
06:05c'est quelque chose de négatif par rapport aux produits intérieurs bruts, il me semble.
06:09Enfin, Benoît sera encore plus...
06:10Et vous savez ce que disait Jacques Chirac sur les niches fiscales ?
06:13Il y a un chien prêt à mort derrière chaque niche.
06:15Dans chaque niche, il y a un chien qui dort, qui est prêt à mort,
06:17si jamais on va s'attaquer à sa niche.
06:19Donc voilà.
06:20Et ce qu'on a appris ce matin, avec le rapport qui est sorti hier,
06:24vous avez dû le lire sur les agences d'État,
06:25c'est que derrière chaque agence, il y a aussi quelqu'un qui aboie.
06:29Parce qu'en fait, le rapport qui vient de sortir, c'est assez intéressant.
06:31Ils expliquent que globalement, c'est difficile de faire des économies,
06:34ou en tout cas, des économies, on peut les faire de manière un peu marginale
06:37dans les fonctions support.
06:39Mais je crois que ce dont on ne parle pas assez,
06:41c'est en fait le sujet de, finalement, de quoi doit s'occuper l'État.
06:44C'est-à-dire que vous avez beaucoup d'agences,
06:45effectivement, on peut les réorganiser, les fusionner,
06:48les supprimer, le cas échéant.
06:50Il y a beaucoup d'argent à trouver ?
06:51Alors là, les agences d'État, c'est entre eux.
06:54D'abord, un, on ne sait pas combien il y en a.
06:55C'est quand même extraordinaire.
06:56Le rapport qui est sorti indique que, un, on n'a même pas de répertoire.
06:59Deux, on ne sait pas exactement combien elles coûtent.
07:02Trois, les informations budgétaires qui sont données aux parlementaires
07:06pour justement contrôler l'utilisation de l'argent,
07:08eh bien, sont incomplets.
07:09Quatre, elles n'ont pas d'objectif avec l'État.
07:12C'est-à-dire que vous avez exactement 22% des agences d'État
07:14qui ont souscrit un contrat d'objectif avec leur ministère de tutelle.
07:18Et enfin, des lettres de mission qui, normalement,
07:22devraient être attribuées à chaque directeur d'agence en début d'année,
07:25eh bien, ces courriers ne sont jamais rédigés.
07:27Mais comment c'est possible ?
07:28C'est une espèce d'État dans l'État, c'est histoire d'agence.
07:30Mais encore une fois, les agences, en fait, elles font leur boulot.
07:33C'est-à-dire qu'elles ont pour mission, en grande partie,
07:35quand même, de faire des normes et d'attribuer des subventions.
07:36L'enjeu, il est, à mon avis, pas tapé sur les agences,
07:41mais tapé sur les responsables politiques
07:42qui leur ont donné beaucoup de pouvoirs et beaucoup de responsabilités.
07:45Donc, le seul moyen de faire des économies en termes d'agences,
07:47c'est simplement de se dire, se poser la question,
07:49voilà, aujourd'hui, on fait ça,
07:50voilà les aides qu'on attribue à des Français
07:53ou à des entreprises françaises.
07:55Est-ce qu'on continue ? Est-ce qu'on arrête ? Voilà, c'est tout.
07:56Et ça, c'est la vocation du politique
07:59de faire le tri entre les différentes dépenses
08:01de ces différentes agences.
08:03Vous ne répondez pas à ma question.
08:05Il n'a pas fini.
08:05Ah, pardon, non, parce qu'on a besoin de faire un petit dialogue, quand même.
08:08Un échange.
08:08Oui, mais...
08:09Je vous donne une question à Benoît,
08:10qui est un spécialiste que je connais bien, en plus.
08:13Que répondez-vous quand je vous dis
08:14est-ce qu'on ne peut pas augmenter les impôts
08:16des très, très fortunés ?
08:18Alors, depuis...
08:20Dès qu'on a un problème budgétaire, en France,
08:22on fait deux choses de choses.
08:23C'est un, on tape sur les riches,
08:25et deux, on tape sur les grosses entreprises.
08:26Ça fait ça.
08:27Récemment, on n'a pas tellement tapé sur les riches.
08:28Je crois.
08:29Ah bah, les riches sont extrêmement imposés.
08:31Les impôts sur le revenu.
08:32Il y a 10% des gens qui payent 75% de la recette.
08:36L'impôt sur le revenu remporte en grand prix.
08:38Très progressif.
08:39Exactement.
08:39Et 30% de la collecte, c'est 1% des foyers.
08:42Donc, autrement dit, les riches paient déjà beaucoup d'impôts.
08:45Ils paient beaucoup de charges, de main générale,
08:46de charges sociales.
08:48Et les grosses entreprises, il faut faire très attention
08:50dans un pays avec une économie qui est extrêmement fragile
08:52à ne pas faire en sorte, effectivement,
08:54de stimuler les délocalisations
08:56ou l'installation d'entreprises en France.
08:58Quand les investisseurs regardent la France,
08:59qu'est-ce qu'ils se disent ?
09:00En fait, ils regardent les taux d'imposition.
09:01Et ils se disent, bon, ben voilà,
09:03on va s'installer finalement dans des pays
09:04où, par définition, on gagnera plus d'argent.
09:07Et si vous continuez à augmenter les impôts
09:08à la fois des riches et des grosses entreprises,
09:10qu'est-ce qui se passe ?
09:11On le sait déjà.
09:12C'est, au final, nous tous, autour de la table,
09:14qui allons payer.
09:15C'est une certitude.
09:16Et dernier point, c'est ce que ça me semble très important.
09:18Et après, on prend Brigitte.
09:19C'est vraiment de comprendre qu'en fait,
09:20la dépense publique, depuis 50 ans,
09:22elle augmente tous les ans.
09:23On nous raconte toujours des histoires en disant,
09:25oui, on fait des efforts, on fait des efforts.
09:27La dépense publique, par exemple,
09:28sur les cinq dernières années,
09:29elle a augmenté tous les ans d'à peu près 40 milliards.
09:32Parce qu'en fait, il y a des effets mécaniques
09:33qui fait qu'en fait, il y a beaucoup de prestations
09:35qui sont indexées sur l'inflation.
09:37Il y a beaucoup d'engagements pris par l'État.
09:38Et donc, la dépense publique, c'est là,
09:40ça continue à monter.
09:42Ça continue à monter.
09:43Et le nombre de fonctionnaires, c'est pareil.
09:45Plus 60 000 agents publics l'année dernière.
09:47Donc, je veux dire, il faut comprendre
09:48que l'État ne fait aucun effort
09:50sur la gestion de l'argent public.
09:51Mais il faut quand même dire,
09:52ce n'est pas que l'État.
09:53Collectivité locale et protection sociale.
09:55Allez, allez, allez, pardon.
09:580826 300 300 avec Brigitte
10:00qui est avec nous de hier.
10:02Oui, bonjour à tous.
10:04Ma chère Brigitte, on vous écoute.
10:07Alors, écoute, moi, je suis toujours sidérée
10:09quand on parle des agences d'État.
10:12Parce que moi, c'était mon vote.
10:14Les agences d'État, et on a 7 ans, 7 ans, 7 ans.
10:17Vous avez 17 autorités administratives indépendantes,
10:207 autorités publiques,
10:21et enfin, donc, c'est un véritable maquis.
10:22Parmi toutes ces agences, évidemment,
10:24il y a des doublons.
10:25Je vous donne juste un exemple.
10:27Par exemple, les ARS.
10:29Les agences de santé.
10:30Voilà, vous avez avec l'Agence nationale
10:33de sécurité du médicament, l'ANSM.
10:35Avec, vous avez l'Agence nationale
10:37de sécurité sanitaire, l'ANSF.
10:39Donc, il y a 1 400 agents quand même.
10:41La haute autorité de santé.
10:43La santé publique de France.
10:45Pour citer, alors là, je ne vous donne
10:46que les principaux, mais tout ça,
10:47ça se chevauche dans leurs compétences.
10:49Et alors, depuis la crise sanitaire,
10:51je ne vous dis pas, ils ont des listes privés.
10:52Mais, alors, vous avez l'ADEME
10:53qui vous dit comment vous l'avez
10:55votre vie et votre BIP.
10:57Ça, on l'a vu, ça fait quand même
10:58son petit chemin.
11:00L'ARCOM qui ferme des chaînes
11:01et qui brûle la liberté d'expression.
11:03Le CZ où ils sont payés
11:04entre 2 000 et 5 000 euros
11:05pour les autres.
11:06Et ils n'ont pas assez les meilleurs.
11:08Mais vous avez des noms de commissions
11:10qui sont, mais à tous les parterres.
11:12La commission d'enrichissement
11:13de la langue française.
11:14On a déjà l'académie française.
11:16Vous pouvez me dire
11:16à quoi elle sert cette commission ?
11:18Le comité des achats...
11:19C'est à enrichir.
11:21C'est à venir à des nouveaux mots.
11:23Non, mais reconnaissez
11:24que c'est quand même l'humeur.
11:25C'est l'humeur.
11:26Oui, c'est vrai.
11:26Et nous, on est en bas de la chaîne.
11:28Parce que c'est qu'ils payent,
11:29en fait, tout ça.
11:31C'est quand même toujours les mêmes.
11:32C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
11:33À un moment donné, si vous voulez,
11:36c'est plus possible.
11:37Moi, j'aimerais quand même
11:38donner un tuyau
11:39qui vaut de l'or aux politiques
11:40de tous bords.
11:40Parce qu'à un moment donné,
11:41on en a un peu marre.
11:43Et en fait, je trouve
11:44qu'il passe autant
11:44entre le processus décisionnel
11:46et l'action publicitaire.
11:47Il devrait tout réduire.
11:48Réduire les charges,
11:52réduire les taxes,
11:53réduire les impôts.
11:54Et commencer à faire vraiment
11:55des économies.
11:56Parce qu'au final,
11:57ce qui nous manque en France,
11:58c'est ça.
11:59C'est que l'État
12:00arrête de devenir obèse
12:02sans arrêt.
12:02et de rajouter
12:03toujours des choses.
12:04Alors, je sais bien
12:04qu'on fait avec des copains.
12:05Je veux dire,
12:06ce n'est pas nouveau.
12:07Je veux dire,
12:08à l'époque,
12:08déjà, tous les syndicats,
12:09dès qu'ils ont vécu
12:10de mandats nationaux,
12:15ils sont recasés
12:16par les politiques.
12:18Brigitte,
12:18on va faire réagir
12:19Benoît Perrin.
12:21Elle peut être ministre du budget.
12:22Elle est ministre.
12:24Non, mais vous avez
12:25évidemment complètement raison.
12:27Le sujet,
12:27si je peux me permettre,
12:28c'est de faire attention
12:29justement à la com
12:31et au marketing.
12:31C'est-à-dire qu'on sait aussi
12:32aperçu que quand vous aviez
12:33des fusions d'agences
12:34ou des suppressions d'agences,
12:36ça ne générait pas forcément
12:37d'économie.
12:38Parce qu'en fait,
12:38vous avez le personnel
12:40des deux agences
12:41qui arrivent dans une même
12:42seule agence
12:43et en plus,
12:44avec des grilles salariales
12:45qui ne sont pas les mêmes
12:46et donc par définition,
12:47qu'est-ce qui se passe ?
12:47En fait,
12:47on s'aligne toujours
12:48vers la convention collective
12:49la meilleure.
12:51En tout cas,
12:51vers les salaires
12:51les plus importants.
12:53Donc, il faut faire attention
12:53à ce toilettage.
12:54Ce n'est pas parce qu'on supprime
12:55des agences
12:55qu'on fait des économies.
12:57Le seul, encore une fois,
12:58la question qui se pose,
12:58c'est de savoir, en gros,
12:59finalement,
13:00à quoi doivent servir
13:01ces agences ?
13:01Est-ce que c'est normal,
13:02par exemple,
13:03que leur budget d'intervention,
13:04c'est-à-dire l'argent
13:05qui est donné aux Français
13:07et aux entreprises,
13:08ait augmenté de 20%
13:10depuis 2017 ?
13:11Je pose juste la question.
13:12Depuis 2020,
13:14elles ont augmenté
13:15de 10 milliards.
13:16Qu'est-ce qui s'est passé
13:16entre 2020 et aujourd'hui
13:18pour que ces agences
13:19dépensent en budget
13:20d'intervention ?
13:21Plus de 10 milliards.
13:22Personne n'est capable
13:23de répondre à cette question.
13:24Si, René Chiche peut-être.
13:25Ça fait 2% par an.
13:26Non, par contre,
13:27il m'avait une pensée
13:28parce que, effectivement,
13:29je voulais...
13:29La question,
13:30qu'allez devenir les gens
13:31qui travaillent dans les agences
13:33qu'on supprimerait ?
13:33On doit les recaser.
13:36Excusez-moi,
13:37mais quand on a fermé
13:38les lignes de charbon
13:40ou les usines sidérurgiques,
13:41etc.,
13:42on n'a pas recasé les gens.
13:43Désolé.
13:44Alors, qu'est-ce qu'ils deviennent
13:45les gens dans les agences ?
13:46Ils ne sont pas fonctionnaires,
13:47mais ils rechercheront du travail,
13:48cher ami.
13:52On y est tous passé
13:53dans la ville.
13:54Ça crée des nouveaux chômeurs.
13:55Oui, d'accord.
13:55Et si tout le monde
13:56parle de leur même temps
13:57qu'on ne comprend rien.
13:58Le mot de la fin,
13:58Benoît Perrin.
13:59Le mot de la fin,
13:59c'est qu'après,
14:00on se tourne vers la solution
14:01la plus consensuelle
14:01pour cette histoire
14:02de 40 milliards
14:03qui est l'année blanche.
14:04L'année blanche,
14:05c'est très simple,
14:05c'est qu'en 2025,
14:08on va dépenser 1700 milliards.
14:10En 2026,
14:12l'objectif,
14:12c'est de dépenser
14:13exactement la même somme,
14:14ce qui va permettre,
14:15justement,
14:15si on fait une année blanche
14:16de ce type-là,
14:17d'économiser déjà
14:17à peu près 30 milliards.
14:19L'année blanche,
14:19ça veut dire quoi ?
14:19Ça veut dire qu'on ne dépense
14:20pas plus au niveau de l'État,
14:22on ne dépense pas plus
14:22au niveau des collectivités locales,
14:24parce qu'on ne leur donne
14:24pas plus d'argent.
14:25Et enfin,
14:26effectivement,
14:26sur la partie prestation sociale,
14:28on n'indexe pas
14:30les fameux,
14:31notamment les minima sociaux
14:32sur l'inflation,
14:34ce qu'on a l'habitude
14:34de faire,
14:35ce qui coûte très cher
14:35à la France.
14:36Y compris les retraites.
14:37Et les retraites.
14:38Et les retraites.
14:38Donc on s'oriente
14:39plutôt vers ça, a priori.
14:40Merci Benoît Perrin,
14:41économiste et directeur général
14:42de l'association
14:43Contribuable Associé.
14:44On va vous garder
14:45pour le qui sait qui fait.
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