- il y a 2 jours
- #sudradio
Les Vraies Voix avec Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Pierre-Yves Martin, consultant ; François Delétraz, président de la Fnaut (Fédération nationale des associations d’usagers des transports) ; Frédéric Bizard, économiste spécialiste des questions de protection sociale et de santé ; Max Brisson, sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-09-30##
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NewsTranscription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Domenibus, Philippe David.
00:00:06Chers amis, on vous souhaite la bienvenue, on est très heureux de vous accompagner jusqu'à 20h avec Philippe David.
00:00:11Oh, that's very American.
00:00:12Oui, parce que nous avons parlé de l'international.
00:00:14Oh, that's great.
00:00:16Mrs. Domenibus.
00:00:17Yes, yes, Mrs. Domenibus.
00:00:19Cécilia, ça vous va bien, je trouve.
00:00:20Cécilia, oui.
00:00:20Ça rappelle une chanson, vous savez.
00:00:22Ça rappelle une première dame, surtout.
00:00:23Ah oui, absolument.
00:00:25Vous êtes aux Etats-Unis, en France.
00:00:26Oui, oui, je ne suis pas.
00:00:28Je tiens à vous le signaler.
00:00:29Vous pourriez.
00:00:30Oui.
00:00:32Mais même être présidente, moi, je dis.
00:00:34Mais puis-je choisir mon mari ? Parce que là, c'est possible.
00:00:37Ah oui.
00:00:38D'accord, ok.
00:00:39Ok, donc vous pouvez nous rejoindre un petit peu partout, sur Twitter, sur Facebook, sur Instagram, sur TikTok,
00:00:44cette plateforme d'opinion et de débat.
00:00:47Et bien entendu, vous abonnez à notre chaîne YouTube si ça n'est pas déjà fait.
00:00:52Et on est ravis de vous accueillir et d'accueillir Françoise Deloix qui est avec nous.
00:00:55Coucou les amis, coucou, coucou.
00:00:57Ça va, la Fanfan va bien.
00:00:59Je suis très contente surtout de voir Cécile de Mélibus.
00:01:02Ça, ça ne m'étonne pas de vous.
00:01:03En vrai, de l'avoir enchérée en or.
00:01:05De lui, j'ai dit qu'elle était prête à aller à la soupe pour un poste au gouvernement.
00:01:08Elle n'a pas apprécié.
00:01:08Pour votre dos, Françoise.
00:01:11Non, mais lui, il fait des trucs dans le dos et après il va t'expliquer.
00:01:14Voilà ce que j'ai dit dans ton dos.
00:01:15C'est peut-être la dame dos ?
00:01:16Non, je l'ai fait au micro, mais c'est pas grave.
00:01:18Sans lui donner de droit de réponse.
00:01:21C'est délirant.
00:01:22C'est délirant.
00:01:22Ah là là, et nous ne sommes pas seuls parce que Pierre-Yves Martin est avec nous.
00:01:26Expert, expert, consultant en entreprise.
00:01:30C'est consultant.
00:01:30Rien du tout.
00:01:31Non, on a un consultant en entreprise.
00:01:33Bonjour, moi aussi, je suis très content.
00:01:35Je peux poser une question.
00:01:36Quelle est la nature de ce bronzage insolent ?
00:01:39Encore, je rappelle qu'on est quand même le 30 septembre.
00:01:41C'est parce que dimanche midi, il faisait super beau et c'est déjeuner.
00:01:45Sur ma terrasse, oui.
00:01:46Non, non, dans un jardin en Bretagne.
00:01:49J'ai tout le corps, vous voulez déjeuner.
00:01:51Je vous fais une petite proposition.
00:01:54On fait l'émission et vous parlez de votre vie privée à la machine à café.
00:01:57C'est bon, question de Françoise, c'est tout.
00:01:59Voilà, c'est ça.
00:01:59Allez, merci beaucoup Françoise.
00:02:01J'ai commencé à dire tout le corps, j'étais inquiet.
00:02:05Et on va revenir tout de suite sur un sujet très important
00:02:07puisque l'ordre des médecins a recensé une hausse des violences de 26%
00:02:11par an et c'est tout de suite le grand débat.
00:02:14Le 25 novembre dernier, il y a un patient qui est rentré dans mon cabinet
00:02:18vers 16h30.
00:02:20Il est rentré en prétextant des problèmes de remboursement
00:02:24de la consultation de sa maman.
00:02:27Je me penche pour regarder au fait sur son portable
00:02:30et là, il m'a asséné un coup de tête qui m'a fracturé le nez,
00:02:33très peu fracture du nez.
00:02:35Donc, j'ai eu 15 jours d'ITT, 3 mois d'arrêt de travail.
00:02:39Je suis toujours sous antidépresseurs beaucoup plus presque à l'an.
00:02:45Et donc, c'est le témoignage du médecin de Drancy
00:02:49qui connaissait ce...
00:02:51Il a connu ce jeune garçon qui a 22 ans quand il avait 6 ans
00:02:54et il est venu lui casser le nez pour un espèce de petit différent.
00:02:58Et à cette question, faut-il la tolérance zéro pour les agresseurs
00:03:01de personnels médicaux ?
00:03:02Vous dites oui à 95%.
00:03:05Vous voulez réagir le 0826 300 300 ?
00:03:07Et pourquoi pas des prennes de prison systématiques pour les agresseurs ?
00:03:11Dites-le-nous encore au 0826 300 300.
00:03:14Françoise.
00:03:15C'est insupportable.
00:03:16Moi, je pense qu'ils sont les 5% qui n'ont pas d'accord avec cette idée.
00:03:19Des gens qui...
00:03:21Je comprends l'idée qu'on ne puisse pas, comment dirais-je,
00:03:24rentrer dans une société qui serait tout sécuritaire.
00:03:27Mais là, écoutez, on parle de gens qui sauvent la vie des autres quand même.
00:03:30On parle de gens pour les policiers qui, à un moment donné,
00:03:33tous les policiers ne sont pas des tueurs en puissance
00:03:36et certainement pas, il n'y en aucun cas.
00:03:38Et je veux dire, la République, elle repose sur la sécurité.
00:03:42Elle repose sur un certain nombre de piliers.
00:03:45Et les soignants en sont.
00:03:46Comment est-il possible de tabasser un médecin ?
00:03:50Comment est-il possible d'aller tabasser les pompiers ?
00:03:52Comment est-il possible de tabasser les infirmières ?
00:03:54Ça n'est pas acceptable.
00:03:56Et moi, je suis vraiment...
00:03:57Alors là, c'est mon petit côté Ségolène Royal, hors de juste.
00:04:00Je vais être plus méchante que vous.
00:04:01Moi, je suis pour l'exemplarité.
00:04:02C'est-à-dire que le premier qu'on attrape,
00:04:06eh bien, je n'aime pas parler comme ça.
00:04:08En tout cas, le premier qui est reconnu coupable,
00:04:10vraiment, on assène quelque chose de dur,
00:04:12qui oblige les autres à réfléchir.
00:04:16Alors, c'est ça que le problème.
00:04:17C'est qu'on dit la même chose depuis 20 ou 30 ans,
00:04:19que la République va être implacable,
00:04:21que la justice doit passer.
00:04:23Mais quand on voit l'agresseur de ce médecin,
00:04:25il a été condamné, accrochez-vous bien,
00:04:28à trois semaines de travaux d'intérêt général.
00:04:31C'est-à-dire rien.
00:04:32Et 2 000 euros d'amende.
00:04:32Et 2 000 euros d'amende dont on peut imaginer
00:04:34qu'il s'en exonérera en disant que...
00:04:36C'est beaucoup, 2 000 euros à 22 ans.
00:04:38Comme elles ne sont pas toujours payées,
00:04:39vous savez, les amendes...
00:04:40Il n'y a que celui qui roule un peu trop vite
00:04:42ou qui dépasse le temps au stationnement
00:04:44qu'il y a une voiture qui la paye,
00:04:45et encore pas dans tous les cas de figure.
00:04:47Donc, le souci...
00:04:48Il y avait eu une loi, d'ailleurs,
00:04:49pour sanctionner plus durement,
00:04:51si je ne m'abuse,
00:04:51les agresseurs de médecins,
00:04:53et certains députés avaient voté contre.
00:04:55Donc, je rassure Françoise,
00:04:56c'est peut-être...
00:04:57La France insoumise.
00:04:57La France insoumise,
00:04:58c'est peut-être les 5%
00:04:59qui ont voté sur Twitter.
00:04:59Il n'y a pas forcément
00:05:01qu'il y a la France insoumise.
00:05:02Moi, j'ai l'intuition
00:05:03de comprendre un petit peu
00:05:04les fameux 5%.
00:05:05Parce que, quelque part,
00:05:07je suis d'accord avec l'exemplarité
00:05:09avec tout ton propos, Françoise,
00:05:10mais, quelque part,
00:05:11si on commence à classifier
00:05:12les populations...
00:05:14Alors, il y a des populations
00:05:14qui peuvent se faire agresser,
00:05:16puis d'autres qui peuvent se faire...
00:05:16Vous avez raison.
00:05:17Et peut-être que les 5%,
00:05:19il y a ça derrière tout ça.
00:05:19C'est un commentaire sur Twitter, ça, d'ailleurs.
00:05:21Non, mais vous avez raison
00:05:22dans ce que vous dites absolument
00:05:24sur l'idée qu'on ne peut pas classifier
00:05:26que la République
00:05:27ne se découpe pas en morceaux.
00:05:28Je l'entends entièrement.
00:05:30Mais il y a quand même,
00:05:31comment dirais-je,
00:05:32il y a des professions
00:05:34qui doivent être sanctuarisées.
00:05:35C'est préservé.
00:05:37On n'a pas le droit
00:05:38de vouloir défoncer un policier,
00:05:40un CRS qui fait du maintien de l'ordre.
00:05:41Je ne parle pas des braves
00:05:42et de la BAC
00:05:42qui ne sont pas du tout formés à ça
00:05:44et qui, bien souvent,
00:05:44font n'importe quoi dans les manifs.
00:05:46Quand même, il faut le dire.
00:05:47Non, ne dites pas ça, Françoise.
00:05:48Non, mais en tout cas,
00:05:48écoutez,
00:05:49toutes les bavures, entre guillemets,
00:05:51et tous les images de violence qu'on a,
00:05:53c'est toujours avec la brave et la BAC.
00:05:54C'est rarement avec les CRS.
00:05:56Les CRS sont là pour...
00:05:57Ils n'ont pas du tout d'accord.
00:05:59Je sais que vous n'êtes pas d'accord,
00:06:00mais moi, je le dis.
00:06:01En tout cas,
00:06:02on ne peut pas...
00:06:03Il faut sanctuariser les pompiers,
00:06:04par exemple.
00:06:05Il faut sanctuariser les pompiers.
00:06:06En plus, ils sont complètement crétins,
00:06:08les gens qui attaquent les pompiers.
00:06:09Le jour où ils ont une attaque,
00:06:11où ils se cassent la binette
00:06:12du haut d'un, je ne sais pas moi,
00:06:15d'un escabeau
00:06:16et qu'ils sont à moitié pétés chez eux,
00:06:18ils ne vont pas être contents
00:06:19où ils vont arriver les pompiers.
00:06:20Non, mais la question qui se pose...
00:06:21Après, c'est le problème de l'uniforme.
00:06:22Il paraît que l'uniforme agite
00:06:24un peu plus certains.
00:06:26C'est sûr que l'uniforme du pompier
00:06:28qui vient...
00:06:28Si l'uniforme du pompier
00:06:29qui vient vous sauver d'un incendie
00:06:31ou du policier
00:06:32qui vient vous sauver d'une agression,
00:06:34ça sert de retoussoir.
00:06:36Il faut les sanctionner encore plus durement.
00:06:38Mais le souci, finalement,
00:06:40c'est que la loi, elle existe.
00:06:42Cous et blessures volontaires,
00:06:43je crois qu'on risque 3 ans de prison
00:06:44et 45 000 euros d'amende.
00:06:46D'accord ?
00:06:46Et ça a été renforcé
00:06:48par la loi de 2025
00:06:50où on peut monter,
00:06:51selon la durée de l'ITT,
00:06:52je ne vais pas rentrer dans les détails,
00:06:54jusqu'à 7 ans de prison, je crois,
00:06:55et 100 000 euros d'amende.
00:06:57Bon, peu importe.
00:06:58Mais pourquoi la loi n'est pas appliquée ?
00:07:00Parce que 3 semaines
00:07:01de travaux d'intérêt général,
00:07:03ça veut dire...
00:07:04Bon, le médecin,
00:07:05vous lui avez foutu
00:07:05une triple fracture au nez,
00:07:07tant pis pour lui,
00:07:08il aura un plâtre.
00:07:09Mais ça s'arrête là.
00:07:10Où est la réponse de l'État ?
00:07:12Nulle part.
00:07:12Parce que moi,
00:07:13je ne suis pas comme vous,
00:07:14je ne crois pas du tout
00:07:15au laxisme de la justice.
00:07:16Excusez-moi une décision comme ça,
00:07:183 semaines de travaux d'intérêt général
00:07:21plus 2 000 euros d'amende.
00:07:22C'est beaucoup.
00:07:23Je ne suis pas une obsédée
00:07:23de la prison et des peines de prison.
00:07:25Je vous le dis également tout de suite.
00:07:26Quand je dis qu'il faut une peine exemplaire,
00:07:28ce n'est pas forcément une peine de prison.
00:07:30Il y a toujours,
00:07:30dans un jugement de justice,
00:07:32il y a toujours l'intentionnalité,
00:07:34la réalité des faits, etc.
00:07:36Quand on met un coup de boule à quelqu'un
00:07:37et qu'on lui fait une triple fracture unique,
00:07:39il y a une intentionnalité.
00:07:40On ne sait rarement pas être prête.
00:07:41Oui, l'intentionnalité,
00:07:42c'est de mettre un coup de boule, en fait.
00:07:43Est-ce que le coup de boule
00:07:44vous fracture le nez
00:07:45ou simplement vous fait une école ?
00:07:46Non, mais vous comprenez ce que je veux dire.
00:07:48Moi, je ne veux pas de globalisation comme ça.
00:07:50Dans les cas les plus graves,
00:07:51je pense qu'on peut aller jusqu'à de la prison ferme.
00:07:53Mais voilà, je ne sais pas l'histoire.
00:07:55Je ne suis pas persuadé que la sévérité
00:07:57soit une solution
00:07:58parce que j'ai l'impression
00:07:59que la représentation de l'autorité
00:08:01n'est plus assurée.
00:08:03C'est-à-dire que ceux qui agressent
00:08:05les médecins, les pompiers, etc.,
00:08:07ils ne reconnaissent plus
00:08:08le principe même de l'autorité en France.
00:08:11Donc du coup...
00:08:11C'est quoi la solution que vous proposez ?
00:08:13Je n'ai pas de solution.
00:08:15Ah, d'accord.
00:08:15Je pense que le mal est beaucoup plus profond que ça
00:08:18par rapport à votre propos
00:08:19qui était de dire
00:08:20qu'il faut accentuer la sévérité.
00:08:23Malheureusement,
00:08:24même en l'accentuant,
00:08:25et même si la justice pouvait mettre en oeuvre
00:08:27ses peines,
00:08:29ça ne réglerait pas le sujet
00:08:30parce qu'il y a un mal plus profond.
00:08:32On fait une petite pause,
00:08:33on revient dans quelques instants.
00:08:34Vous voulez bien entendu commenter aussi.
00:08:36Vous êtes les bienvenus au 0826 300 300
00:08:39et c'est Aude qui est avec nous aujourd'hui.
00:08:41Sud Radio
00:08:42Sud Radio
00:08:43Parlons Vrai
00:08:44Parlons Vrai
00:08:44Sud Radio
00:08:45Parlons Vrai
00:08:46Les Vraies Voix Sud Radio
00:08:4718h-20h
00:08:49Cécile Dominibus
00:08:50Philippe David
00:08:51Et aujourd'hui,
00:08:52autour de cette table,
00:08:53Françoise Degoy et Pierre-Yves Martin
00:08:55sont avec nous
00:08:56et on revenait sur ces agressions
00:08:58de médecins
00:08:59et en tout cas
00:08:59de personnels soignants
00:09:00qui augmentent
00:09:02plus de 26%
00:09:04par rapport à l'année passée.
00:09:06Et je voulais revenir
00:09:07sur ce que je vous disais hors antenne,
00:09:09ce sont les départements
00:09:10les plus touchés.
00:09:11Ce sont en tout cas
00:09:12les départements du Nord
00:09:13et des Bouches-du-Rhône.
00:09:15Voilà.
00:09:16Donc,
00:09:17je ne m'explique pas
00:09:19en tout cas
00:09:19ce qui est le cas
00:09:20et le document nous explique
00:09:25qu'en fait,
00:09:26au début,
00:09:26c'était les médecins généralistes
00:09:27souvent
00:09:28et souvent,
00:09:28bien entendu,
00:09:29les urgentistes
00:09:30mais ça passe
00:09:31à des spécificités.
00:09:32Les psychiatres,
00:09:33les cardiologues,
00:09:34les gynécologues,
00:09:34les pédiatres
00:09:36et j'en passe
00:09:37et les meilleurs.
00:09:38Ce qui veut dire
00:09:38que ça s'adresse
00:09:40à toutes les...
00:09:41Ce n'est pas le médecin
00:09:42qu'on agresse.
00:09:44En plus,
00:09:45notre médecin de famille.
00:09:46Souvent,
00:09:46ce sont des médecins de famille.
00:09:47Il y a une dégradation
00:09:48de toute façon
00:09:49qui est absolument générale
00:09:50parce que vous entendez
00:09:51le même phénomène
00:09:52chez les chauffeurs de bus
00:09:53et pas forcément
00:09:55sur des lignes dites populaires.
00:09:57Vous avez quand même
00:09:57des lignes de bus
00:09:58qui traversent vraiment
00:09:59les quartiers chics de Paris.
00:10:00Je pense à la 72,
00:10:01par exemple,
00:10:02qui traversent tout Paris
00:10:03le long des quais.
00:10:04Je discutais avec le chauffeur
00:10:05qui me disait
00:10:06qu'il se fait agresser
00:10:06lui aussi continuellement.
00:10:08Ils ont fait même
00:10:09des campagnes.
00:10:10Il n'y a pas des affiches
00:10:11sur les bus en ce moment.
00:10:13Il ne faut pas être
00:10:14dans l'intuition.
00:10:14Il ne faut pas se dire
00:10:15en plus de ça
00:10:15que ces agressions
00:10:16sont toujours le fait
00:10:17par exemple
00:10:17de populations maghrébines
00:10:19ou de populations immigrées
00:10:21ou de populations...
00:10:21Ça n'a rien à voir.
00:10:22Non, non, mais c'est...
00:10:23Je ne sais bien
00:10:24que vous ne le faites pas
00:10:25mais il est très important
00:10:26mais non, mais...
00:10:27Non, mais il est très important
00:10:28parce que vous savez
00:10:29qu'est-ce que c'est
00:10:29le réflexe pavovien ?
00:10:31Il y a un réflexe aussi pavovien.
00:10:32Oui, c'est l'éducation,
00:10:33ce n'est pas les mêmes cultures,
00:10:34etc.
00:10:34Moi, j'entends ce genre de conneries
00:10:36et j'entends ce genre de...
00:10:38Complètement hors du réel.
00:10:40Donc, moi, ce que je voudrais...
00:10:42J'interroge Cécile.
00:10:43Quelle est la cause
00:10:45souvent des agressions ?
00:10:46C'est ça qui m'intéresse en fait.
00:10:47Parce que le médecin,
00:10:48tout à l'heure, c'était dingue.
00:10:49C'est un différent
00:10:50sur un remboursement, c'est ça ?
00:10:51Quelle est la cause des agressions ?
00:10:52Mais ça peut être n'importe quoi.
00:10:53Vous allez à la pharmacie.
00:10:55Et donc, quand les gens
00:10:56et ce que je disais hors antenne
00:10:58avec son sac Hermès,
00:10:59elles arrivent devant moi
00:11:00et qu'on lui dit
00:11:01il y a 2 euros de prise en charge.
00:11:05En tout cas,
00:11:05la charge pour vous
00:11:06et que la personne commence
00:11:07à éructer en disant
00:11:09c'est scandaleux,
00:11:09je croyais que c'était gratuit.
00:11:11Et moi, j'ai été obligée
00:11:11d'intervenir en disant
00:11:12d'abord, rien n'est gratuit, madame.
00:11:14Donc, sachez-le.
00:11:15Donc, il y a bien quelqu'un
00:11:16qui paye ses médicaments
00:11:18et elle part dans des trucs,
00:11:20des insultes.
00:11:21Mais en fait, c'est terrible.
00:11:26L'élément nouveau,
00:11:26c'est peut-être que maintenant,
00:11:28personne n'accepte la contradiction.
00:11:30Quand je sors de chez moi,
00:11:33je décide,
00:11:34je étant un individu collectif,
00:11:36je décide de ne plus avoir
00:11:38à accepter la moindre contradiction,
00:11:40la moindre contrainte.
00:11:41Zéro tolérance.
00:11:42Zéro tolérance.
00:11:43Et vous nous interrogez,
00:11:44Françoise,
00:11:44sur les raisons profondes.
00:11:46Les raisons profondes,
00:11:47je ne les connais pas,
00:11:48si ce n'est la dégradation
00:11:49du modèle social.
00:11:50Mais ce que je perçois,
00:11:51c'est qu'il y a,
00:11:52avec le Covid,
00:11:53une accélération
00:11:54du cocon.
00:11:57On part au standard
00:11:58au 0826 300 300
00:11:59avec Thomas
00:12:00qui nous appelle
00:12:01de Saint-Marc.
00:12:02Bonsoir, Thomas.
00:12:04Bonsoir.
00:12:05Vous êtes lessivé, non ?
00:12:07Bonsoir.
00:12:07Oh non !
00:12:09Elle ne m'étonne pas.
00:12:12Elle ne m'étonne pas de vous.
00:12:14J'aurais jamais osé la faire.
00:12:16Si, si, d'abord.
00:12:17Écoute, ça va.
00:12:18Jamais.
00:12:18Elle me tendait la main.
00:12:20C'est M. Wack.
00:12:22Thomas Wack.
00:12:25Bon, voilà.
00:12:25On a fait toutes les blagues pourries.
00:12:27Thomas.
00:12:28Bonsoir et à vous.
00:12:28Merci, les...
00:12:29Non, allez, Thomas,
00:12:35parce qu'on parle d'un sujet sérieux.
00:12:38En fait, moi, je vais vous dire,
00:12:40je suis fonctionnaire de police,
00:12:41j'en ai un petit peu à faire
00:12:43qu'on sanctuarise toutes les professions.
00:12:45Les policiers,
00:12:46il faut les sanctuariser.
00:12:46les profs,
00:12:47les juges,
00:12:48les médecins,
00:12:49les pompiers.
00:12:50En vrai,
00:12:50en vrai,
00:12:51c'est l'être humain
00:12:52qu'il faut sanctuariser.
00:12:53On ne touche pas
00:12:54à un être humain.
00:12:56Infraction,
00:12:56sanction,
00:12:57terminé.
00:12:58Je veux dire,
00:12:58et à un moment donné,
00:12:59à force de sanctuariser,
00:13:00c'est là qu'on dit
00:13:01que pour les autres,
00:13:02peu importe ce qui se passe,
00:13:03puisque eux,
00:13:04ils ne sont pas sanctuarisés.
00:13:05Non, non, non, non, non.
00:13:06Infraction,
00:13:06sanction,
00:13:07l'être humain,
00:13:07on ne touche pas,
00:13:08c'est protégé.
00:13:10Donc,
00:13:11il faut arrêter
00:13:11avec ces bêtises.
00:13:12Non, mais vous avez raison
00:13:13parce que même
00:13:14les boulangers
00:13:14se font agresser.
00:13:15Enfin, voilà.
00:13:16Donc,
00:13:16vous avez raison
00:13:18de toutes les professions.
00:13:20Oui,
00:13:20en 2025,
00:13:21tout le monde
00:13:21se fait agresser tout le temps.
00:13:22Tout le monde,
00:13:23les stewards,
00:13:24les stewards
00:13:25et des hôtesses de l'air
00:13:25ont vu Air France.
00:13:28Air France.
00:13:29Alors,
00:13:29ils n'ont même pu porter
00:13:31leur uniforme Air France
00:13:32en dehors de l'aéroport.
00:13:33Alors,
00:13:34c'est intéressant ce que vous dites
00:13:35parce que Cécile,
00:13:35ça rejoint ce que Cécile disait
00:13:36sur une espèce de fantasme
00:13:38et la névrose de l'uniforme.
00:13:40On peut appeler ça comme ça.
00:13:41Est-ce que vous,
00:13:41puisque vous êtes fonctionnaire
00:13:42de police,
00:13:43vous ressentez ce que nous,
00:13:44on ressent finalement
00:13:44que tout cela procède
00:13:46en réalité
00:13:46d'une forme
00:13:47de dépression collective
00:13:49de ce pays
00:13:50qui est notée.
00:13:51On le voit
00:13:51avec l'augmentation des suicides.
00:13:53On le voit
00:13:53avec l'augmentation
00:13:54des consultations.
00:13:55On le voit
00:13:55avec le gouvernement
00:13:56qui met en place
00:13:56des consultations
00:13:57psy-gratuites.
00:13:59Est-ce que vous,
00:14:00vous ressentez finalement
00:14:01qu'il y a
00:14:01cette dégradation psychique
00:14:03quasiment collective
00:14:04et presque invisible
00:14:05en France ?
00:14:07Il se dégrade bien sûr
00:14:08mais partout,
00:14:09psychique, économique,
00:14:11les gens ne sont pas bien.
00:14:12Les gens ne sont pas bien
00:14:12dans leur tête,
00:14:13ils ne sont pas bien
00:14:13dans leur pompe.
00:14:14Je veux dire,
00:14:15on est incapable
00:14:16de maintenir
00:14:16des gens politiques
00:14:18au moins de qualité.
00:14:20Ils ne sont pas capables
00:14:20de se maintenir.
00:14:22Et nous, du coup,
00:14:22derrière,
00:14:23on empathie.
00:14:23Donc les gens,
00:14:24ils ne sont pas bien.
00:14:24On n'est pas bien
00:14:25dans nos potes.
00:14:25Donc forcément,
00:14:26derrière,
00:14:27la énergologie,
00:14:27la énergologie,
00:14:28le moindre truc,
00:14:30c'est parti.
00:14:32Donc vous dites,
00:14:32vous que la société
00:14:33est abrasive en fait.
00:14:34Moi, c'est ce que je ressens
00:14:35mais après...
00:14:36Et vous qui êtes
00:14:37fonctionnaire de police,
00:14:38vous avez déjà eu,
00:14:39pour venir,
00:14:41on ne sait pas
00:14:41dans quel service
00:14:42de police vous êtes
00:14:42mais qui est venu
00:14:43porter plainte auprès de vous,
00:14:44vous avez été porté secours
00:14:46à des personnels médicaux
00:14:47agressés déjà ?
00:14:48Alors,
00:14:49personnels médicaux,
00:14:50non.
00:14:51Alors,
00:14:52je ne leur ai pas porté secours,
00:14:53ils ne m'ont rien demandé.
00:14:53En revanche,
00:14:54dans le cas
00:14:54où on a amené une personne
00:14:56qui devait être hospitalisée
00:14:57et qui était violente,
00:14:59il a fallu bien entendu
00:15:00qu'on intervienne.
00:15:00On est arrivé
00:15:01au centre hospitalier de Gonesse,
00:15:03aux urgences,
00:15:04avec un homme
00:15:05qui était dans tous ses états
00:15:06et forcément,
00:15:07on arrive là la nuit,
00:15:09et bien c'est la misère quoi.
00:15:10C'est la misère,
00:15:10il n'y a personne là-dedans.
00:15:12Et du coup,
00:15:12il faut leur filer un coup de main
00:15:13parce qu'ils soient incapables
00:15:15de le gérer.
00:15:15Pas parce qu'ils ne sont pas bons,
00:15:17mais parce que physiquement,
00:15:18ils ne peuvent pas le faire.
00:15:19Oui, c'est compliqué.
00:15:21C'est très compliqué.
00:15:23Je savais,
00:15:23j'étais ministre de l'électif
00:15:24cet été,
00:15:25dans votre émission,
00:15:26il n'y a pas très longtemps,
00:15:27et j'avais des mesures.
00:15:29Si on les applique,
00:15:30j'espère que normalement,
00:15:31ça devrait le faire.
00:15:32Oui, mais il a raison.
00:15:34C'est vrai que là,
00:15:35en l'occurrence,
00:15:37ce gamin de 22 ans
00:15:38sur ce...
00:15:40Désolé,
00:15:40à 22 ans,
00:15:41on n'est plus un gamin
00:15:42et quand on fout
00:15:43à coup de boule à quelqu'un,
00:15:44on sait ce qu'on...
00:15:44Non, mais il faut arrêter.
00:15:45Alors, Bato,
00:15:46on va être adolescent
00:15:48à 40 ans.
00:15:49Non, mais moi,
00:15:50Philippe,
00:15:50vous savez très bien
00:15:51que je serai toujours
00:15:52en désaccord avec vous.
00:15:54Je n'aime pas ces généralités
00:15:55à 22 ans.
00:15:55Mais à 22 ans,
00:15:56c'est ce qu'on fait.
00:15:57On n'en sait rien,
00:15:58mais on ne sait pas
00:15:58ce qu'il y a dans la tête des gens.
00:15:59On ne peut pas avoir
00:16:00des jugements comme ça
00:16:01parce que c'est les jugements...
00:16:02Non, mais ça,
00:16:02c'est la culture de l'excuse.
00:16:03Non, mais je ne suis pas
00:16:04dans la culture de l'excuse.
00:16:06Je vous dis juste
00:16:06que vous ne pouvez pas
00:16:07globaliser la vie comme ça
00:16:08à 22 ans.
00:16:09Il faut être comme si
00:16:09à 30 ans.
00:16:10On n'en sait rien,
00:16:10en réalité.
00:16:11C'était peut-être vrai
00:16:12il y a 30 ans
00:16:13que les gamins de 22 ans
00:16:14devaient être comme ça.
00:16:16Mais en 2025,
00:16:17ce n'est plus comme ça.
00:16:18Peu importe l'âge,
00:16:18on ne tape pas sur les autres
00:16:19et Thomas a raison.
00:16:20Merci beaucoup,
00:16:21Thomas,
00:16:22en tout cas,
00:16:22d'avoir participé
00:16:23à cette émission.
00:16:24Et tout de suite,
00:16:25on n'y croit pas.
00:16:27Et avec nous,
00:16:29Clément Barguin.
00:16:29Bonjour, Clément.
00:16:30Bonjour, Clément.
00:16:31À peine lancés
00:16:32les trains de nuit
00:16:33Paris-Berlin
00:16:34et Paris-Vienne
00:16:34vont disparaître.
00:16:35Oui, relancés en 2021
00:16:37et 2023,
00:16:38Céline devait être
00:16:38le symbole
00:16:39de la renaissance
00:16:40des trains de nuit en Europe.
00:16:41Mais seulement,
00:16:42voilà,
00:16:43les lignes
00:16:43Vienne-Paris-Berlin-Paris
00:16:45ne circuleront plus
00:16:46dès le 14 décembre.
00:16:48C'est ce qu'ont annoncé hier
00:16:49la SNCF
00:16:49et la compagnie autrichienne
00:16:51OBB
00:16:51en cause l'arrêt
00:16:52par le gouvernement français
00:16:54d'une subvention
00:16:55d'environ 10 millions d'euros.
00:16:57Pourtant,
00:16:57ces lignes connaissent
00:16:58un certain succès.
00:16:59Pas moins de 66 000 voyageurs
00:17:01en 2024,
00:17:02un taux d'occupation moyen
00:17:03de 70%
00:17:04selon la SNCF.
00:17:05Mais avec seulement
00:17:06trois allers-retours
00:17:07par semaine,
00:17:08ces lignes ne sont pas
00:17:09viables économiquement.
00:17:10sans subvention de l'État.
00:17:12C'est ce qu'explique
00:17:13la SNCF.
00:17:15Il faut dire
00:17:15que ces lignes
00:17:16sont bien moins rentables
00:17:18que les lignes de jour,
00:17:19moins de passagers à bord,
00:17:20plus de personnel de service,
00:17:22mais aussi plus de personnel de bord
00:17:24en raison notamment
00:17:25du passage de frontières.
00:17:27L'aventure n'aura donc
00:17:28pas duré longtemps.
00:17:29À peine relancées,
00:17:30elles sont déjà mises à l'arrêt.
00:17:31une décision que regrette
00:17:33François Deletrasse,
00:17:34le président de la FNOT,
00:17:35la Fédération Nationale
00:17:37des Associations d'Usagers
00:17:39des Transports
00:17:40que l'on accueille
00:17:40sur Sud Radio.
00:17:41Bonsoir François Deletrasse.
00:17:43Bonsoir.
00:17:44Bonsoir.
00:17:45Bienvenue.
00:17:46Vous êtes le président
00:17:47de la Fédération Nationale
00:17:48des Associations d'Usagers
00:17:49et des Transports.
00:17:51Comment expliquer finalement
00:17:52cette décision ?
00:17:53Parce que j'imagine
00:17:54que lorsqu'on remet en route
00:17:55des trains,
00:17:57on se projette un peu
00:18:00dans l'avenir
00:18:01avant de déployer
00:18:03en tout cas ces trains.
00:18:06Oui.
00:18:06Alors l'origine du train nuit
00:18:08en Europe,
00:18:09c'est une origine
00:18:10très autrichienne.
00:18:12C'est Nightjet,
00:18:12une société autrichienne
00:18:14qui a lancé ça.
00:18:15avec un certain succès
00:18:16vers l'Allemagne
00:18:16et un certain succès
00:18:18vers Paris
00:18:18avec son Vienne-Paris.
00:18:20Le problème qu'on a,
00:18:21c'est qu'il y a
00:18:23énormément de travaux
00:18:24sur les voies
00:18:25en France et en Allemagne
00:18:27et on n'arrive pas
00:18:28à faire passer un train
00:18:29tous les jours.
00:18:31Ah oui.
00:18:31Parce que la nuit,
00:18:32pour éviter de gêner
00:18:34trop les voyageurs de jour,
00:18:35les TER,
00:18:36les TGV,
00:18:37etc.
00:18:38On fait passer les trains de nuit
00:18:39sur les voies classiques
00:18:41comme le Fred,
00:18:42on les fait passer la nuit.
00:18:43Mais François Deletras,
00:18:45ça veut dire
00:18:45que tout ça,
00:18:46ils ne l'ont pas anticipé ?
00:18:48Alors,
00:18:48l'ampleur des travaux
00:18:50en France
00:18:50n'a pas été anticipée.
00:18:52On ne le savait pas encore
00:18:53quand les Autrichiens
00:18:55ont lancé
00:18:55le Vienne-Paris.
00:18:57Ça,
00:18:57c'est une chose.
00:18:59Mais,
00:18:59ce qu'il faut bien savoir,
00:19:00c'est qu'on sait
00:19:01qu'un train de nuit...
00:19:02Pourquoi est-ce que
00:19:02les Autrichiens
00:19:03lancent des trains de nuit ?
00:19:04c'est parce que
00:19:04le gouvernement autrichien
00:19:05subventionne
00:19:06le train de nuit
00:19:07sur la portion
00:19:08du territoire autrichien.
00:19:10S'il n'y a pas de subvention
00:19:11pour un train de nuit,
00:19:12il n'est pas viable.
00:19:13Oui, d'accord.
00:19:14Avec l'arrivée
00:19:14de Jean Castex
00:19:15amoureux des trains de nuit.
00:19:18Ben oui,
00:19:18mais le pauvre M. Castex,
00:19:20ça ne changera rien.
00:19:22Vous savez combien
00:19:23le gouvernement français
00:19:25payait par passagers
00:19:26qui voulaient aller à Berlin ?
00:19:27Non.
00:19:28100 euros.
00:19:29Ah oui.
00:19:30Non,
00:19:30moi je pense,
00:19:31voilà,
00:19:31je ne sais pas,
00:19:32est-ce que c'est une erreur
00:19:33de ma part ?
00:19:33Moi j'ai grandi
00:19:34avec la palombe bleue,
00:19:35c'est-à-dire le Paris
00:19:36et le Paris-Andaï,
00:19:37bien sûr.
00:19:38Le Paris...
00:19:39Donc on connaît
00:19:40Paris-Hiroune en fait,
00:19:42en réalité,
00:19:43et puis évidemment
00:19:43le Paris-Vintimie,
00:19:45mais est-ce que
00:19:46ce n'est pas la fin
00:19:46des trains de nuit ?
00:19:47Est-ce que au fond...
00:19:48Et le Palatino
00:19:49qui est allé à Rome,
00:19:50et tout ça.
00:19:51Est-ce que c'est utile
00:19:52encore les trains de nuit ?
00:19:53Je pose la question.
00:19:54Oui,
00:19:55alors c'est très utile
00:19:56pour les zones
00:19:56qui sont mal desservies.
00:19:58Donc il faut réserver
00:19:59les subventions
00:20:02c'est-à-dire Briançon,
00:20:04la Tour de Carole,
00:20:06la Palombe bleue,
00:20:08pour des zones
00:20:09mal desservies.
00:20:10Sur Berla,
00:20:10honnêtement,
00:20:12mettre...
00:20:13Tant d'argent !
00:20:16100 euros par personne,
00:20:18c'est compliqué.
00:20:21Il vaut mieux mettre
00:20:22100 euros
00:20:22pour quelqu'un
00:20:22qui en a vraiment besoin.
00:20:24Absolument.
00:20:25Merci beaucoup en tout cas
00:20:25François Delétras,
00:20:26président de la FNOT,
00:20:27la Fédération Nationale
00:20:28des Associations
00:20:29d'Usagers
00:20:29et des Transports.
00:20:31Merci beaucoup
00:20:31Clément Barguin,
00:20:32on vous retrouve
00:20:32tout à l'heure.
00:20:33Vous restez avec nous
00:20:34dans un instant
00:20:35autour de table
00:20:36de nos vraies voix.
00:20:37Françoise,
00:20:38de quoi parle-t-on ?
00:20:39Je vais parler,
00:20:40je vais super m'énerver
00:20:41contre Rima Hassan,
00:20:43pas contre elle,
00:20:44contre le livre
00:20:45qui sort sur elle
00:20:45et qui dévoile
00:20:46sa vie privée,
00:20:46je trouve ça lamentable
00:20:47en fait.
00:20:48Philippe David ?
00:20:49Moi je vais parler
00:20:49des ingérences étrangères
00:20:51en France.
00:20:52Pierre-Yves Martin ?
00:20:53Et moi de l'interminable
00:20:54attente de la constitution
00:20:55du gouvernement.
00:20:56Allez,
00:20:56on en parle dans un instant,
00:20:57soyez les bienvenus.
00:20:58A tout de suite.
00:20:59Sud Radio,
00:21:00Parlons Vrai,
00:21:01Parlons Vrai,
00:21:02Sud Radio,
00:21:03Parlons.
00:21:03Les Vraies Voix Sud Radio,
00:21:0518h-20h,
00:21:06Cécile Dominibus,
00:21:07Philippe David.
00:21:09Et on est là,
00:21:09on est là jusqu'à 20h les amis
00:21:11avec Philippe David.
00:21:13Ça va bien Cécile ?
00:21:14Philippe David.
00:21:15Philippe David,
00:21:15une sce.
00:21:16J'essaie de vous le dire
00:21:17à chaque fois
00:21:17avec un accent différent.
00:21:18Ah oui ?
00:21:19Avec un accent belle.
00:21:20Allez-y.
00:21:21Oh Philippe David,
00:21:21dis-moi.
00:21:22J'adore voir les belles.
00:21:23Vous savez que j'avais
00:21:24un de mes sosies
00:21:25qui s'offre
00:21:25du monde de l'Afrique.
00:21:26Oui,
00:21:27ah oui !
00:21:28On va le mettre
00:21:28sur les réseaux sociaux.
00:21:30On a trouvé
00:21:33effectivement
00:21:33un Philippe David
00:21:34qui est champion
00:21:35du monde de frites.
00:21:36Non,
00:21:36il était candidat.
00:21:37Il n'a pas gagné
00:21:37mais il a été bien classé.
00:21:39Par contre,
00:21:39c'était mon sosie.
00:21:40en misant sur un groupe
00:21:42WhatsApp de Sud Radio
00:21:43ce week-end.
00:21:44Moi, je vous ai vu
00:21:45votre sosie
00:21:46au championnat du monde
00:21:47du cri de cochon
00:21:49à Tessin Baïs.
00:21:50Vous connaissez ?
00:21:51Vous n'avez pas vu
00:21:54de sosies
00:21:55de Philippe David
00:21:56au défilé de mode
00:21:57de Chanel par exemple ?
00:21:58Non, vous ne l'avez pas vu.
00:21:59D'accord.
00:21:59J'ai vu un sosie
00:22:00de vous par contre.
00:22:01D'accord, bien sûr.
00:22:04Mon Dieu,
00:22:05mon Dieu,
00:22:05comme vous êtes.
00:22:06Mon Dieu !
00:22:06Mon Dieu !
00:22:07Allez les amis,
00:22:08tout de suite,
00:22:09plus sérieusement,
00:22:09le tour de table
00:22:10de nos vraies voix.
00:22:12Vous pouvez peut-être
00:22:13donner vos mentaux,
00:22:13on va passer à la table ?
00:22:14Non, non, non,
00:22:15je ne suis pas d'accord.
00:22:16Là, c'est sérieux.
00:22:17Philippe Bilger,
00:22:17vous ne pouvez pas
00:22:18être en désaccord,
00:22:19Philippe, avec Bilger.
00:22:20Alors, je ne suis pas
00:22:22totalement péremptoire
00:22:23là-dessus.
00:22:24Ah bon ?
00:22:24Vous savez très bien
00:22:25que j'ai raison
00:22:25et ça vous fait bien guêche
00:22:26mais c'est la vérité.
00:22:28Le tour de table.
00:22:29De l'actualité.
00:22:31Françoise Degoy.
00:22:32On dit de ces trucs.
00:22:33C'est terrible.
00:22:34Pas vous, hein.
00:22:34Il ne faut pas faire confiance
00:22:35à notre réalisateur.
00:22:36Oui, il faudrait lui couper
00:22:39les doigts.
00:22:41J'ai eu peur.
00:22:43J'ai eu une montée
00:22:45d'adrénaline.
00:22:45Mais qu'est-ce qui se passe ?
00:22:47C'est parce qu'il fait du montage.
00:22:51Donc voilà, c'est pour ça.
00:22:52Montage, montage, monté,
00:22:54couper, excusez-moi,
00:22:55c'est un peu bizarre.
00:22:56C'est une blague, bien sûr.
00:22:57Il ne se passe à rien.
00:22:58Je vais bien garder mes dix doigts
00:23:01jusqu'à la fin de l'émission.
00:23:03Je suis sûre
00:23:03qu'il y en a qui ne servent pas.
00:23:10Bon, ça va être difficile
00:23:11de revenir.
00:23:12On va commencer par vous,
00:23:14Pierre-Yves Martin.
00:23:15Ça y est, alors.
00:23:16Non, mais c'est moins lourd
00:23:18que les deux autres.
00:23:19Sur cette intermitable attente
00:23:21pour constituer le gouvernement.
00:23:23Oui, je trouve l'attente
00:23:25un peu compliquée.
00:23:26Ça fait plus d'une vingtaine de jours.
00:23:29Et tout cela de manière
00:23:31un peu déconnectée
00:23:32par rapport à la réalité
00:23:33notamment du monde du travail.
00:23:35L'attente, cette attente interminable
00:23:37montre que la haute administration
00:23:40est là, bien présente
00:23:41et continue à piloter
00:23:43l'administration,
00:23:45les différents ministères.
00:23:46Et ce qui est un peu inquiétant,
00:23:47c'est que finalement,
00:23:50on ne se rend pas compte
00:23:51au niveau de notre vie quotidienne,
00:23:52de tous les jours,
00:23:53qu'il y a un ministre
00:23:54ou qu'il n'y a pas de ministre.
00:23:55Et donc du coup,
00:23:56ça repose la question
00:23:57de la pertinence
00:23:59ou de l'alignement
00:24:00entre les différents ministres,
00:24:02leur rôle
00:24:03et ce que les Français
00:24:04peuvent attendre.
00:24:05Et comme il y a une espèce
00:24:06de normalisation
00:24:07de cette incertitude,
00:24:09plus personne ne se révolte
00:24:10parce qu'il n'y a pas
00:24:11de gouvernement.
00:24:11finalement, tout le monde
00:24:12s'en fout un petit peu.
00:24:13On l'a vécu tellement de fois.
00:24:14Exactement.
00:24:15Donc il y a une normalisation
00:24:16et c'est ça qui est inquiétant.
00:24:17Et pendant ce temps-là,
00:24:18j'ai l'impression,
00:24:19je perçois,
00:24:20je capte déjà
00:24:21dans le monde du travail
00:24:22que les ouvriers
00:24:23continuent d'aller
00:24:24sur leur site de production,
00:24:26les employés
00:24:27de travailler
00:24:27dans leur entreprise,
00:24:29les cadres,
00:24:29etc.
00:24:30comme s'il y avait
00:24:31deux mondes.
00:24:32Un monde politique
00:24:33hyper déconnecté
00:24:34et un monde
00:24:35de la réalité du travail.
00:24:37Ça a quand même
00:24:37ralenti pas mal
00:24:38d'entreprises
00:24:39sur les investissements.
00:24:40Ça a surtout impacté
00:24:42la consommation
00:24:44et ça continue de le faire
00:24:45et cet enjeu de confiance
00:24:47m'inquiète beaucoup
00:24:48parce que je trouve
00:24:49que ça y est,
00:24:49le divorce est acté
00:24:51entre le monde du travail
00:24:52et le monde politique
00:24:53et que ça impacte des vies
00:24:56notamment par rapport
00:24:57à la consommation
00:24:58qui n'est plus soutenue.
00:24:59On nous l'a promis
00:25:00pour demain ou plus tard,
00:25:01ça aurait été
00:25:01beaucoup plus vite
00:25:02que pour Michel Barnier,
00:25:03ces 45 jours.
00:25:04Oui, mais bon,
00:25:05quand même,
00:25:05c'est pas un concours.
00:25:06C'est pas un concours,
00:25:08je rappelle également
00:25:09qu'on est resté évidemment
00:25:10avec, après les JO,
00:25:12sans rien,
00:25:12sans solution politique.
00:25:14Il a étiré le temps
00:25:15comme une mozzarella,
00:25:16vous savez,
00:25:16qu'on étire comme ça.
00:25:18C'est les montres molles
00:25:18de Dali, là.
00:25:19C'est une jolie image.
00:25:21La image de la mozzarella,
00:25:22je ne la connaissais pas.
00:25:24La mozzarella,
00:25:25vous savez,
00:25:25les gens,
00:25:26on la voit bien.
00:25:27Vous avez faim, Françoise ?
00:25:28J'ai envie d'un osprit,
00:25:30vous voyez,
00:25:31sur une terrasse à Rome.
00:25:32Je ne sais pas pourquoi.
00:25:33Non, mais il a absolument raison,
00:25:35notre ami,
00:25:36parce que la réalité,
00:25:37si vous voulez,
00:25:38c'est que ça n'impacte pas
00:25:39que le monde du travail.
00:25:40Par exemple,
00:25:40les collectivités,
00:25:42aujourd'hui,
00:25:42les mairies ont des difficultés
00:25:44à faire des projections
00:25:45de budget, par exemple,
00:25:46parce qu'on n'a pas
00:25:47les dotations d'État.
00:25:48On voit bien
00:25:49que les administrations centrales
00:25:50sont au ralenti.
00:25:52C'est elles, en fait,
00:25:52qui font tourner le pays.
00:25:53Il y a la décision politique
00:25:55et après,
00:25:55il y a l'administration centrale
00:25:56qui applique.
00:25:57Donc, vous avez raison.
00:25:59Et là où je vous rejoins,
00:26:00c'est complètement délirant
00:26:01à quel point
00:26:02nous nous sommes habitués
00:26:03à tout.
00:26:04Ça devient...
00:26:05On s'est habitués à tout
00:26:06dans tant de domaines.
00:26:07On se rétrécit.
00:26:08On se rétrécit,
00:26:09exactement.
00:26:09On se ratiocine.
00:26:10On accepte, par exemple,
00:26:11les délires antisémites,
00:26:14maintenant.
00:26:14Tout le monde se croit autorisé
00:26:15à dire qu'on accepte
00:26:17une défense, parfois,
00:26:18de Sarkozy
00:26:19qui est complètement délire.
00:26:20On accepte...
00:26:21Il y a une chose...
00:26:22Il y a une forme de...
00:26:23Non, mais il y a une forme
00:26:23de résignation collective
00:26:25contre laquelle, même moi,
00:26:26je n'ai même pas envie de lutter.
00:26:27Le problème, c'est qu'il y en a tellement
00:26:28que c'est compliqué
00:26:29de s'indigner systématiquement.
00:26:31Philippe Bilger,
00:26:32puisque vous n'avez pas la parole...
00:26:33Philippe David.
00:26:34Philippe David.
00:26:35C'est pas grave.
00:26:36Prouvez-le.
00:26:37Oh ben...
00:26:38Je peux vous le prouver,
00:26:39il va faire défilé.
00:26:40Je peux vous le prouver.
00:26:41Alors oui,
00:26:42c'est sur les ingérences étrangères.
00:26:44On a arrêté en Serbie
00:26:4511 personnes
00:26:47qui avaient mis des têtes de cochons
00:26:49devant des mosquées
00:26:50et qui avaient profané
00:26:51le mémorial de la Shoah.
00:26:53Alors, ils ont été arrêtés
00:26:55par la police serbe
00:26:56et ils sont poursuivis.
00:26:58On pense qu'ils agissaient
00:27:01sous les instructions
00:27:02d'un service de renseignement étranger.
00:27:05Alors, ça pose la question
00:27:06des ingérences étrangères en France.
00:27:09Certains soupçonnent
00:27:09des ingérences russes
00:27:10dans ce domaine.
00:27:11Mais c'est pour ça
00:27:12que quand il y a ce type d'affaires,
00:27:14personnellement,
00:27:14vous êtes tous témoins,
00:27:16je me garde bien de dire
00:27:17c'est un tel ou c'est un tel
00:27:18parce que ça peut valoir
00:27:19venir parfois
00:27:20de très très loin
00:27:21avec des ambitions
00:27:23impossibles à avouer.
00:27:25Et donc,
00:27:26ils ont été arrêtés.
00:27:27J'espère simplement,
00:27:28je ne sais pas
00:27:29si la France va demander
00:27:29leur extradition ou pas
00:27:30ou quoi ou qu'est-ce.
00:27:31Ils ont commis des méfaits
00:27:32en Allemagne également,
00:27:34un peu du même acabit.
00:27:35Donc,
00:27:36avant de réagir,
00:27:37toujours voir
00:27:38de quoi ils retournent.
00:27:39De déstabilisation.
00:27:40Oui, de déstabilisation intérieure,
00:27:41bien sûr.
00:27:41Tout ce qui fracture
00:27:42à la société française.
00:27:43C'est absolument délirant
00:27:44et on est vraiment fragile.
00:27:46Nos démocraties
00:27:47sont vraiment...
00:27:48Et on n'est qu'au début.
00:27:49On n'est qu'au début
00:27:50et nos démocraties
00:27:51sont...
00:27:51Les allumettes,
00:27:52ça flambe tout de suite.
00:27:53Bien sûr,
00:27:53c'était les croix de David,
00:27:55bien sûr,
00:27:55sur les maisons,
00:27:56les étoiles de David,
00:27:57c'était les mains rouges
00:27:58et c'est vraiment...
00:27:59On est vraiment fragile
00:28:02par rapport à ça
00:28:03parce qu'on est des démocrates
00:28:04donc il y a une forme
00:28:04de bonne éducation
00:28:05par rapport à des méthodes
00:28:07de voyous.
00:28:07Vous voyez,
00:28:08donc comment on garde
00:28:09notre hauteur de vue
00:28:11en tant que démocrate
00:28:12tout en luttant efficacement
00:28:13contre des méthodes
00:28:14de voyous ?
00:28:15C'est un vrai sujet.
00:28:15Méthode un peu de voyous,
00:28:18je le dis
00:28:18parce que qui peut
00:28:19me soupçonner
00:28:20d'accepter ce qu'est
00:28:22Rima Hassan
00:28:23si ce n'est que
00:28:24je ne conteste pas
00:28:25le fait qu'elle a été élue.
00:28:26Rima Hassan,
00:28:27tout le monde sait
00:28:27ce que nous en pensons,
00:28:28enfin,
00:28:29assez majoritairement
00:28:30autour de cette table.
00:28:31Par contre,
00:28:31je ne suis pas d'accord
00:28:32avec ce qui est en train
00:28:32de se passer.
00:28:33La sortie de ce livre
00:28:35dont je n'ai même pas envie
00:28:35de faire la promo
00:28:36parce que je trouve
00:28:37que c'est tellement opportuniste
00:28:38en réalité...
00:28:39On réexplique
00:28:39pour ceux qui n'auraient pas
00:28:40entendu l'info.
00:28:41Ce livre
00:28:42donne une explication
00:28:45c'est ça
00:28:46qui est induite
00:28:47une lecture
00:28:47de la vie
00:28:49de Rima Hassan
00:28:49qui aurait été amoureuse
00:28:51d'un jeune homme juif.
00:28:52Ça aurait posé
00:28:53des problèmes terribles
00:28:54avec sa famille.
00:28:55Elle l'aurait vue en cachette.
00:28:56Finalement,
00:28:57elle aurait rompu
00:28:57son histoire.
00:28:59Je ne supporte pas.
00:29:01Marianne
00:29:01en fait ça une.
00:29:04C'est Marianne
00:29:04qui en a fait ça une.
00:29:06Non,
00:29:06c'est Franck Tireur
00:29:07qui en fait ça une.
00:29:09Rima Hassan
00:29:10amoureuse d'un juif.
00:29:11C'est Franck Tireur.
00:29:11C'est insupportable
00:29:12en réalité.
00:29:13Comment Caroline Fourest
00:29:14et Raphaël Antevin
00:29:15qui, je ne suis pas d'accord
00:29:16avec eux,
00:29:16mais ont quand même
00:29:17une certaine hauteur de vue
00:29:18peuvent faire ça ?
00:29:19Est-ce qu'il est possible
00:29:20si vous voulez,
00:29:21est-ce que ça rentre
00:29:22dans le logiciel politique
00:29:23de Rima Hassan
00:29:24le fait qu'elle était amoureuse
00:29:25ou d'un David
00:29:27ou d'un Moïse
00:29:28ou même d'un Mohamed ?
00:29:30Quel rapport ?
00:29:32C'est insupportable.
00:29:33C'est-à-dire qu'en fait,
00:29:35on emploie exactement
00:29:36les mêmes méthodes
00:29:37qu'emploie Rima Hassan.
00:29:39C'est toujours la même question.
00:29:41Est-ce qu'on tombe
00:29:41comme les autres
00:29:42à l'état de cailloux ?
00:29:43Est-ce qu'on tombe
00:29:44dans le combat de boue
00:29:45comme eux ?
00:29:45Ou bien est-ce qu'on garde
00:29:46une certaine hauteur
00:29:47et on arrive à combattre...
00:29:48Il y a assez de charges politiques
00:29:51contre Rima Hassan
00:29:52pour ne pas s'occuper
00:29:53de sa vie privée.
00:29:53Ça m'écœure en fait.
00:29:54Voilà, je voulais vous dire
00:29:55juste un mécœur.
00:29:56On a 40 secondes.
00:29:58J'avais fait un coup de gueule
00:29:59il y a quelques jours
00:29:59sur Nestlé
00:30:00en disant que j'étais
00:30:01contre la brigade des braguettes.
00:30:03Alors si je suis contre
00:30:04la brigade des braguettes
00:30:05de la vie privée
00:30:05chez Nestlé,
00:30:06même chose pour Rima Hassan.
00:30:07Vous êtes d'accord ?
00:30:08Moi je suis d'accord aussi.
00:30:09Qui vous voulez ?
00:30:10On fait mon d'accord
00:30:11avec François.
00:30:12Allez chercher dans les poubelles
00:30:13et vous avez raison.
00:30:13C'est ce qu'eux font.
00:30:16Et la difficulté
00:30:17dans votre exercice
00:30:18c'est que vous exprimez
00:30:20votre colère
00:30:21par rapport à ça
00:30:21et en même temps
00:30:23vous faites sa promotion.
00:30:25Il y a un risque
00:30:25de faire sa promotion
00:30:26parce qu'on n'en parle.
00:30:27Vous avez raison.
00:30:27C'est extrêmement insupportable
00:30:28ce paradoxe.
00:30:29Et je suis sûr
00:30:31que Rima Hassan
00:30:32s'il m'arrivait
00:30:33le même genre de choses
00:30:33ça ne m'arrivera pas
00:30:34parce qu'elle est une star
00:30:35moi pas
00:30:35mais je pense qu'elle
00:30:36ne prendrait pas ma défense
00:30:38et ça je le sais parfaitement
00:30:39si si c'est évident.
00:30:40Je ne dirais pas le mot star
00:30:40mais...
00:30:41Non en tout cas
00:30:41c'est quelqu'un d'hyper médiatique
00:30:43d'hynotifié en tout cas.
00:30:44Et ça n'est pas
00:30:44parce que les autres
00:30:45ne font pas
00:30:45que nous on ne doit pas le faire.
00:30:47Absolument.
00:30:47Allez merci beaucoup Françoise
00:30:48merci à vous
00:30:49vous restez avec nous
00:30:49dans un instant
00:30:50l'info en plus
00:30:51lutte contre la fraude
00:30:53de transparence
00:30:54l'assurance maladie
00:30:55va envoyer des mails
00:30:56aux assurés
00:30:57on en parle dans un instant
00:30:58à tout de suite.
00:30:59Sud Radio
00:30:59votre avis fait la différence
00:31:01C'est vrai que moi
00:31:02ça fait des années maintenant
00:31:03que j'écoute Sud Radio
00:31:04et à chaque fois
00:31:04c'est un plaisir
00:31:05de retrouver vos émissions
00:31:06du matin
00:31:06de l'après-midi
00:31:07du soir c'est top.
00:31:08Sud Radio
00:31:08parlons vrai
00:31:09Pour les vrais voix Sud Radio
00:31:1118h-20h
00:31:13Cécile Dominibus
00:31:14Philippe David
00:31:15Ça va cher Philippe David ?
00:31:16Ça va très bien
00:31:17et vous ma chère Cécile ?
00:31:18Bon en pleine forme
00:31:19C'est sûr
00:31:20On embrasse
00:31:22nos amis belges
00:31:23parce qu'on les adore
00:31:24et je ne sais pas
00:31:24pourquoi on fait toujours
00:31:25cet accent
00:31:28Parce qu'on est en Afrique
00:31:28Oui c'est ça
00:31:30puisque vous le dites
00:31:31Excusez-moi
00:31:32Françoise Debois
00:31:33quand on a fait
00:31:33les jeux de mots
00:31:33sur Saint-Marc
00:31:34on évite de...
00:31:35C'était très bien
00:31:35c'était très relevé
00:31:36extrêmement fin
00:31:37évidemment c'est pas le mot de nuit
00:31:38Là je suis complètement lessivé
00:31:41C'est ça
00:31:42Françoise Debois
00:31:45est avec nous
00:31:45Pierre-Yves Martin
00:31:46C'est jaloux
00:31:47C'est jaloux
00:31:48Bien sûr
00:31:48regardez-vous dans une glace
00:31:49vous verrez qu'un jaloux
00:31:500-826-300-300
00:31:54Tout de suite
00:31:54l'info en plus
00:31:55Les vrais voix
00:31:57Sud Radio
00:31:58Et Clément Barquin
00:32:00est avec nous
00:32:00et c'est une nouveauté
00:32:01depuis quelques jours
00:32:02l'assurance maladie
00:32:03vous envoie désormais
00:32:04un mail
00:32:05lorsqu'une dépense de santé
00:32:06est prise en charge
00:32:08Clément
00:32:08Oui un mail
00:32:09qui vous invite
00:32:09à consulter
00:32:10votre compte Amélie
00:32:11avec comme premier objectif
00:32:12informer
00:32:13sans culpabiliser
00:32:14les assurés
00:32:14car le tiers payant
00:32:15généralisé
00:32:16crée parfois
00:32:17l'illusion
00:32:17de gratuité totale
00:32:19résultat
00:32:19personne ne regarde
00:32:20vraiment ses relevés
00:32:21et les anomalies
00:32:22passent inaperçues
00:32:23souvent dans l'indifférence générale
00:32:25alors il y a aussi
00:32:26un autre objectif
00:32:27lutter contre la fraude
00:32:28à l'assurance maladie
00:32:29qui a atteint
00:32:30628 millions d'euros
00:32:31en 2024
00:32:32c'est une hausse
00:32:33de 35%
00:32:34par rapport à l'année précédente
00:32:36des fautes
00:32:37des fraudes
00:32:37commises dans
00:32:38près de 27%
00:32:39des cas
00:32:39par des professionnels
00:32:41de santé malhonnêtes
00:32:42ce qui représente
00:32:42près de 70%
00:32:44de ce montant
00:32:45de 628 millions d'euros
00:32:48on parle ici
00:32:48d'actes médicaux
00:32:49totalement fictifs
00:32:50facturés
00:32:51alors qu'ils n'ont
00:32:52jamais été réalisés
00:32:53ou de surfacturations
00:32:54pratiquées
00:32:54en toute discrétion
00:32:55des anomalies
00:32:56qui devraient donc
00:32:57désormais être
00:32:58plus facilement repérables
00:32:59et pour en parler
00:33:00avec nous
00:33:01on accueille
00:33:01Frédéric Bizarre
00:33:02économiste spécialiste
00:33:04des questions
00:33:04de protection sociale
00:33:05et de santé
00:33:06bonsoir Frédéric Bizarre
00:33:08bonsoir
00:33:09alors il y a
00:33:10ce que je viens
00:33:11d'entendre
00:33:12cher Frédéric Bizarre
00:33:14et merci d'être avec nous
00:33:15en direct sur Sud Radio
00:33:16c'est de dire
00:33:18que les praticiens
00:33:19eux-mêmes
00:33:20fraudent
00:33:21oui mais ça
00:33:23vous savez
00:33:23la malveillance
00:33:25fait partie
00:33:25de l'être humain
00:33:26depuis
00:33:27l'antiquité
00:33:29et que ça ne
00:33:29ça ne changera pas
00:33:30malheureusement
00:33:31donc les
00:33:32les professionnels
00:33:33de santé
00:33:33sont des êtres humains
00:33:34dont une ultra minorité
00:33:35fraudent
00:33:37mais il y a
00:33:3799%
00:33:38et même plus
00:33:40de professionnels
00:33:41de santé
00:33:41qui sont
00:33:42parfaitement honnêtes
00:33:43ce qui est
00:33:43un des problèmes
00:33:44de cette mesure
00:33:45dont vous parlez
00:33:46qui globalement
00:33:47on peut dire
00:33:47a priori
00:33:48va dans le bon sens
00:33:48parce que
00:33:49rendre le citoyen
00:33:50vigie du bon usage
00:33:51de l'argent public
00:33:53globalement
00:33:53on ne peut être
00:33:54que d'accord
00:33:55sauf que là
00:33:56c'est présenté
00:33:56sous une forme
00:33:57de lutte
00:33:58contre la fraude
00:33:58et non pas
00:33:59de prise de conscience
00:34:01que lorsqu'on consomme
00:34:02même si c'est remboursé
00:34:04intégralement
00:34:04on doit savoir
00:34:05ce que l'on consomme
00:34:05ce que ça coûte
00:34:07etc
00:34:07et là c'est dit
00:34:08pour lutter contre la fraude
00:34:09c'est à dire
00:34:09que vous citoyens
00:34:11méfiez-vous
00:34:11du médecin
00:34:13ou du kinésithérapeute
00:34:14que vous avez visité
00:34:15parce que peut-être
00:34:16qu'il a fraudé
00:34:16à le vérifier
00:34:17ce qui est à mon avis
00:34:18encore une fois
00:34:19plus instillé
00:34:20de la défiance
00:34:21que de la confiance
00:34:22absolument
00:34:23la deuxième chose
00:34:24c'est que
00:34:25ça fait un peu
00:34:26délation
00:34:27vous savez
00:34:27on compte sur vous
00:34:29pour bon
00:34:29la deuxième chose
00:34:31c'est que
00:34:31cette mesure
00:34:32montre une forme
00:34:33d'archaïsme technologique
00:34:34puisque vous voyez
00:34:35le processus
00:34:36on vous envoie des mails
00:34:38il faut que vous vous connectiez
00:34:40sur un compte Amelie
00:34:41qui est un compte 1.0
00:34:42c'était les sites internet
00:34:45qu'on faisait il y a 20 ans
00:34:46enfin aujourd'hui
00:34:47vous êtes sur des notifications
00:34:48vous devrez avoir une appli
00:34:50où lorsque vous consommez
00:34:52des dépenses de santé
00:34:53vous recevez une notification
00:34:55et si vous voulez aller regarder
00:34:56vous allez regarder
00:34:56vous dites oui ou non
00:34:57comme fait Apple par exemple
00:34:59voilà c'est ça
00:35:00il faut vivre avec son temps
00:35:02mais en fait
00:35:02l'assurance
00:35:03et c'est une des causes profondes
00:35:06de la fraude
00:35:07c'est que quand vous avez
00:35:08des prescriptions encore sur papier
00:35:09des attestations
00:35:10de remboursement encore sur papier
00:35:12tout ça favorise la fraude
00:35:14je vais vous prendre un exemple
00:35:15l'Italie depuis 2 ans
00:35:17a constaté une baisse très forte
00:35:20il nous reste 20 secondes
00:35:21pas simplement en santé
00:35:22grâce à la généralisation
00:35:24de la facturation électronique
00:35:25c'est à dire que
00:35:26donc vous voyez que
00:35:27donc il faut un peu
00:35:28et dernier point
00:35:29allons à la racine du mal
00:35:32supprimons le tiers payant
00:35:34généralisé
00:35:35il faut du tiers payant
00:35:36lorsqu'il y a un remboursement
00:35:37intégral
00:35:37mais qui ne doit pas être
00:35:38généralisé à tous les français
00:35:40et supprimons le 100%
00:35:41le zéro reste à charge
00:35:43pour les lunettes
00:35:43pour les prothèses en terre
00:35:45on a vu une nouvelle offre
00:35:46très financiarisée
00:35:47apparaître avec ce
00:35:49zéro reste à charge
00:35:50qui était une offre
00:35:52largement frauduleuse
00:35:53merci en tout cas
00:35:55de vos explications
00:35:56Frédéric de Bizarre
00:35:57merci économiste spécialiste
00:35:59des questions de protection sociale
00:36:00et de santé
00:36:01merci beaucoup Clément Barguin
00:36:03et tout de suite
00:36:04et si vous étiez ministre
00:36:05les vraies voix sud radio
00:36:08si j'étais ministre
00:36:09qu'est-ce que je vais devenir
00:36:10je suis ministre
00:36:12je ne sais rien faire
00:36:13et si vous étiez plutôt
00:36:15premier ministre
00:36:16quel gouvernement
00:36:17annonceriez-vous
00:36:18et c'est
00:36:19Domenico de Paris
00:36:20qui est avec nous
00:36:21bonsoir
00:36:22bonsoir
00:36:22bonsoir à toute l'équipe
00:36:24bonsoir
00:36:25bonsoir
00:36:25alors on a
00:36:27monsieur le ministre
00:36:28monsieur le premier ministre
00:36:29que ce gouvernement tombe
00:36:30alors en matière
00:36:31de régalien
00:36:32si vous pouviez nous proposer
00:36:34trois postes
00:36:35et trois profils
00:36:36alors déjà
00:36:37si il peut
00:36:38ne pas tomber tout de suite
00:36:39ça serait bien
00:36:40oui
00:36:40et alors au niveau
00:36:42au niveau
00:36:43des ministères régalien
00:36:44on va prendre
00:36:46le ministère des finances
00:36:47sur lequel je vais nommer
00:36:49Sarah Knafo
00:36:50d'accord
00:36:51oui
00:36:51et sur les deux autres
00:36:53ministères régalien
00:36:54qui sont
00:36:54l'intérieur et la justice
00:36:55je ferai un super
00:36:57grand ministère
00:36:58en fait
00:36:58que j'appellerai tout simplement
00:37:00le ministère
00:37:01le ministère
00:37:02de l'autorité républicaine
00:37:03à laquelle je mettrai
00:37:05à la tête
00:37:06Bruno Retailleau
00:37:06d'accord
00:37:07et en sous-ministre
00:37:08Eric Ciotti
00:37:09donc en secrétaire
00:37:11d'état
00:37:12secrétaire d'état
00:37:12sinon il va pas tellement
00:37:13apprécier
00:37:14secrétaire d'état
00:37:16qui permettrait
00:37:18de faire
00:37:18une union de la droite
00:37:20en 2027
00:37:21on fait 51%
00:37:22on est élu
00:37:23au premier tour
00:37:24je mets
00:37:25Philippe David
00:37:26ministre de la culture
00:37:27et Cécile de Minibus
00:37:28première dame
00:37:28ah oui d'accord
00:37:30mais première dame
00:37:31de qui en fait ?
00:37:34mais je pense
00:37:35à votre
00:37:35de Jordan Nordela
00:37:36c'est ça ?
00:37:37non première dame
00:37:38si je suis premier ministre
00:37:40je me présente
00:37:40en 2027
00:37:41ah
00:37:42d'accord
00:37:43excusez-moi
00:37:45Cécile c'est une déclaration
00:37:46non c'est une demande
00:37:47en mariage
00:37:47ça m'a même plus loin
00:37:50j'oserais pas
00:37:50première dame
00:37:51pour le mariage
00:37:52on verra plus tard
00:37:52ah oui
00:37:53c'est bon
00:37:53d'accord
00:37:54cash
00:37:56tu vois en gros
00:37:58c'était le trophée
00:37:59quoi
00:37:59la blonda
00:37:59c'est qu'on peut sortir
00:38:00à toutes les flèches
00:38:02on voit
00:38:02on voit
00:38:03c'est un CDD de 5 ans
00:38:04et puis après
00:38:05on verra
00:38:05mais vous avez pas tort
00:38:07vous avez pas tort
00:38:08on se relâche après
00:38:10c'est ça qui est pas possible
00:38:11juste un petit mot
00:38:13sur le
00:38:14sur Sarah Knafo
00:38:15par exemple
00:38:16à l'économie
00:38:17on a bien
00:38:18oui Sarah Knafo
00:38:19à l'économie
00:38:19on se demande bien pourquoi
00:38:20je veux dire
00:38:21elle est économiste
00:38:22comme je suis archevêque
00:38:22mais j'entends
00:38:23tout à fait
00:38:24en réalité
00:38:24je comprends tout à fait
00:38:26de quel bord vous êtes
00:38:27vous êtes plutôt à droite
00:38:28en penchant
00:38:29mais pourquoi on lui dit ça
00:38:30je ne sais pas pourquoi
00:38:31non non mais
00:38:32je ne sais pas pourquoi
00:38:33mais donc c'est son choix
00:38:34tant mieux
00:38:34bon je vois pas du tout
00:38:36pourquoi Sarah Knafo
00:38:37Retailleau
00:38:37Bruno Retailleau
00:38:38quand on est de droite
00:38:39s'impose évidemment
00:38:40à l'endroit où il est
00:38:41quand on est de droite
00:38:42évidemment
00:38:43après Sarah Knafo
00:38:44je sais que c'est la nouvelle égérie
00:38:45qui est complètement poussée
00:38:47notamment par toute
00:38:48toute la sphère
00:38:50médiatique
00:38:50que nous connaissons bien
00:38:51après vous savez
00:38:52les égéries poussées
00:38:54la dernière fois
00:38:54ça a été Zemmour
00:38:55son compagnon
00:38:56on sait comment ça a fini
00:38:57à 7% à la présidentielle
00:38:58ou Casté
00:38:59quand il est
00:39:00non non
00:39:01jamais personne n'a été poussé
00:39:03comme Eric Zemmour
00:39:03Lucie Casté
00:39:04tout le monde s'est foutu
00:39:05de Lucie Casté
00:39:06donc Zemmour
00:39:07elle a été poussée quand même
00:39:08mais non c'est Zemmour
00:39:08elle a été poussée dans le ravin
00:39:09plutôt
00:39:10Zemmour c'était matin
00:39:11midi et soir
00:39:12c'est ce qui recommence
00:39:13avec Sarah Knafo
00:39:14et ça finira
00:39:15à mon avis de la même manière
00:39:15en tout cas Domenico
00:39:17on réfléchit pour la première dame
00:39:19pour le contrat de 5 ans
00:39:24voilà
00:39:25et merci en tout cas
00:39:26d'avoir joué le jeu
00:39:27monsieur le premier ministre
00:39:29on vous souhaite
00:39:29une très belle soirée
00:39:30merci d'avoir participé
00:39:32avec nous
00:39:33dans un instant
00:39:34le coup de gueule
00:39:34de Philippe David
00:39:35vous savez en France
00:39:37il y a une SPA
00:39:37la société protectrice des animaux
00:39:39je me demande
00:39:39s'il ne va pas falloir faire
00:39:40une SPA
00:39:41la société protectrice des aînés
00:39:43ah oui d'accord
00:39:44vous vous comparez
00:39:44donc les animaux
00:39:45avec les aînés
00:39:45je pense que
00:39:46dans certains cas
00:39:47ils sont mieux traités
00:39:48que certains aînés
00:39:49et vous allez voir
00:39:50c'est une étude terrifiante
00:39:52on en parle dans un instant
00:39:53soyez les bienvenus
00:39:54on est ensemble
00:39:54jusqu'à 20h 0 826 300 300
00:39:57l'antenne est à vous
00:39:59et tout de suite
00:40:00Thomas Binet
00:40:00les incontournables de l'argent
00:40:01Trade République
00:40:03la banque
00:40:04pour mieux dépenser
00:40:05épargner et investir
00:40:07présente
00:40:08Sud Radio
00:40:09les incontournables de l'argent
00:40:11Thomas Binet
00:40:13bienvenue dans ce nouvel épisode
00:40:14d'Oser Investir
00:40:15les incontournables de l'argent
00:40:17je suis accompagné ce soir
00:40:18de Mathias Bassino
00:40:19directeur des marchés européens
00:40:21de la Néobank Trade République
00:40:22bonsoir Mathias
00:40:23bonsoir Thomas
00:40:24Mathias
00:40:25on va parler des notations
00:40:26que les banques font
00:40:27de leurs clients
00:40:27pour les crédits
00:40:28oui mais bien entendu
00:40:29parce que les clients sont notés
00:40:30il faut le savoir
00:40:31alors justement
00:40:32ça fonctionne comment
00:40:33cette notation Mathias
00:40:34alors c'est pas comme à l'école
00:40:35d'accord
00:40:36c'est pas sur base d'examen
00:40:37mais effectivement
00:40:39c'est un sujet qui est assez peu abordé
00:40:41d'ailleurs
00:40:41mais qui est indispensable
00:40:43au moins une fois dans sa vie
00:40:45en général en France
00:40:46c'est-à-dire quand on veut faire
00:40:47un crédit immobilier
00:40:48et là
00:40:49on a des gens qui sont acceptés
00:40:52des gens qui sont refusés
00:40:53on a des taux plus ou moins élevés
00:40:55en fonction des emprunteurs
00:40:56et tout ça part d'un secret
00:40:58qui est relativement bien gardé
00:40:59c'est-à-dire que vous êtes noté
00:41:01alors plus précisément
00:41:03c'est la gestion de votre compte
00:41:05qui est noté
00:41:05et la solidité
00:41:07de vos perspectives financières
00:41:09c'est ce qu'on appelle
00:41:10un score effectivement
00:41:11c'est pas un mécanisme
00:41:12qui est nouveau du tout
00:41:13le score de crédit
00:41:14qui est très développé
00:41:16aux Etats-Unis
00:41:17où il est apparu
00:41:17dans les années 50
00:41:18puisque le crédit
00:41:19est encore plus développé
00:41:19aux Etats-Unis
00:41:20et l'idée de ce score
00:41:21c'est tout simplement
00:41:22de vérifier votre capacité
00:41:24à rembourser un prêt
00:41:26et d'établir
00:41:27la probabilité
00:41:28que vous remboursiez
00:41:29le prêt que la banque
00:41:30va vous consentir
00:41:31alors le fait est
00:41:32c'est que nous sommes notés
00:41:33vous venez de nous l'expliquer
00:41:34mais sur quels critères
00:41:35se basent les banques
00:41:36pour établir ce score
00:41:37alors ça dépend
00:41:38si on prend les Etats-Unis
00:41:39c'est très encadré
00:41:40il y a des entreprises
00:41:42dont c'est le rôle
00:41:42de faire le score de crédit
00:41:44des gens
00:41:44qui sont autorisés
00:41:45à le faire
00:41:46en France
00:41:46c'est plus souple
00:41:47chaque grand groupe bancaire
00:41:49a sa formule
00:41:50il y a des initiatives
00:41:51qui ont été prises
00:41:52pour essayer d'harmoniser
00:41:53un petit peu
00:41:53ces scoring
00:41:54mais c'est pas encore
00:41:55pleinement développé
00:41:56donc ça reste encore
00:41:57à la discrétion des banques
00:41:58et ça dépend
00:41:59de votre situation professionnelle
00:42:01évidemment le type de contrat
00:42:02ça on le sait tous
00:42:03CDI, CDD
00:42:04ou entrepreneur
00:42:05etc
00:42:05l'ancienneté
00:42:06dans le job que vous avez
00:42:07le niveau de séniorité
00:42:08votre âge
00:42:09votre état de santé
00:42:10bien sûr
00:42:11et puis les revenus
00:42:12tout simplement
00:42:13que vous avez
00:42:14si vous avez déjà un crédit
00:42:15et le taux d'endettement
00:42:16que vous avez déjà
00:42:17c'est-à-dire
00:42:18combien vous devez
00:42:18rembourser de crédit existant
00:42:20par rapport à votre salaire
00:42:22donc au premier
00:42:24rapport
00:42:24c'est des critères
00:42:25qui sont relativement simples
00:42:26mais évidemment
00:42:27ça va un peu plus loin
00:42:29il y a aussi
00:42:29toute la notion
00:42:30de la dynamique
00:42:31de votre compte
00:42:32qui est souvent sous-estimée
00:42:33est-ce que vous êtes régulièrement
00:42:34à découvert
00:42:35est-ce que vous avez
00:42:36des factures impayées
00:42:37comment vous générez
00:42:38de l'épargne
00:42:39donc la manière
00:42:40dont vous gérez
00:42:40votre compte bancaire
00:42:41est importante
00:42:42elle aussi
00:42:42Bon, on voit
00:42:44que c'est quand même
00:42:44simple et complexe
00:42:45dans la même minute
00:42:46la première partie
00:42:47était assez simple
00:42:47dans ce que vous dites
00:42:48mais dans le même temps
00:42:49on voit bien
00:42:49qu'il y a un certain nombre
00:42:51de critères
00:42:51qu'il faut prendre en considération
00:42:52mais du coup
00:42:53la question qu'on se pose derrière
00:42:54c'est les conséquences
00:42:54les effets de ce scoring
00:42:55ou ce score
00:42:56Alors l'effet le plus immédiat
00:42:58c'est que
00:42:59la demande de crédit
00:43:00si vous avez un score
00:43:01de crédit qui est faible
00:43:02la demande de crédit
00:43:03peut être refusée
00:43:04si votre score est faible
00:43:06vous pouvez avoir
00:43:06un taux plus élevé
00:43:07donc avoir un bon score
00:43:10de crédit
00:43:10c'est important
00:43:11pour avoir
00:43:12la plus forte chance possible
00:43:14que son crédit soit accordé
00:43:15en 2024
00:43:16c'était encore 34%
00:43:17des demandes
00:43:17qui étaient refusées
00:43:18et puis d'avoir évidemment
00:43:20un taux plus faible
00:43:21ça peut se travailler
00:43:23avec le score de crédit
00:43:24ça peut aussi se travailler
00:43:25en étant un client fidèle
00:43:26de la banque en question
00:43:27en ayant des cartes haut de gamme
00:43:28en ayant des choses comme ça
00:43:29La question que tout le monde se pose
00:43:31en tout cas
00:43:31ceux qui nous écoutent
00:43:32c'est comment peut-on faire
00:43:33pour améliorer ce score ?
00:43:35Le plus important je dirais
00:43:36c'est d'avoir une bonne gestion financière
00:43:38c'est-à-dire d'avoir un compte courant
00:43:40qui démontre
00:43:40que vous êtes quelqu'un
00:43:41qui a pris son argent en main
00:43:43et donc ça tombe bien
00:43:44c'est utile pour vous aussi
00:43:46de prendre votre argent en main
00:43:48Ensuite
00:43:49bien sûr
00:43:49vous avez la possibilité
00:43:51de faire appel à un courtier
00:43:52un intermédiaire
00:43:53dont c'est le métier
00:43:54qui vous aidera
00:43:54à présenter votre dossier
00:43:56de la meilleure des manières
00:43:57et qui négociera pour vous
00:43:58le meilleur taux possible
00:44:00Ne pas sous-estimer l'importance
00:44:01chaque point de pourcentage
00:44:03c'est beaucoup d'argent
00:44:04Bon donc
00:44:05ce que je retiens
00:44:05de notre échange ce soir
00:44:07c'est qu'il faut faire attention
00:44:08tout au long de sa gestion
00:44:09financière quelque part
00:44:11c'est bien ça ?
00:44:11Bien sûr
00:44:11c'est la régularité aussi
00:44:13qui est récompense
00:44:13la régularité
00:44:14Merci Mathias
00:44:15et en termes de régularité
00:44:17on vous retrouve mardi prochain
00:44:18pour un autre numéro
00:44:19d'Osez investir les incontournables
00:44:20de l'argent
00:44:21et pour ce qui me concerne
00:44:22je vous retrouve
00:44:22dimanche matin
00:44:24dès 9h27
00:44:25sur Sud Radio
00:44:26Sud Radio
00:44:27les incontournables de l'argent
00:44:29Tom Abinet
00:44:31avec Trade Republic
00:44:33la banque pour mieux dépenser
00:44:35épargner et investir
00:44:37Sud Radio
00:44:39Sud Radio
00:44:40Parlons Vrai
00:44:40Parlons Vrai
00:44:41Sud Radio
00:44:42Par la voix Sud Radio
00:44:4318h-20h
00:44:44Cécile Doménibus
00:44:46Philippe David
00:44:47Bonsoir Cécile Doménibus
00:44:50Bonsoir Philippe David
00:44:51Vous êtes dans une forme olympique ce soir
00:44:52C'est-à-dire ?
00:44:53C'est-à-dire que vous êtes
00:44:54dans une forme olympique
00:44:55C'est-à-dire que vous n'avez rien à dire
00:44:57c'est ce que vous avez trouvé
00:44:58Non c'est que
00:44:58d'ailleurs vous avez dit
00:44:59du mal de moi
00:45:00c'est pour ça que vous êtes dans une forme
00:45:01Ça m'étonnerait
00:45:01Ça m'étonnerait
00:45:02Moi je dis du mal de vous
00:45:04Ah oui tout le temps
00:45:05Qui aime bien
00:45:06Ça qui bien
00:45:06C'est vrai je dis du mal
00:45:07de Philippe David
00:45:08Non je ne dis que la vérité Philippe
00:45:10Ah bon quand vous dites
00:45:11que je suis cul buto
00:45:12c'est vrai ?
00:45:13Non c'est pas moi
00:45:14c'est François
00:45:14qui dit ça
00:45:15Ah je n'ai jamais
00:45:16Je n'ai jamais
00:45:16Comment vous dire ?
00:45:17Mais comment vous dire
00:45:18que c'est quand même un peu honteux
00:45:19de comparer François Hollande
00:45:21à Philippe David
00:45:22C'est pas bien de faire ça
00:45:23C'est péagérieux pour qui ?
00:45:24Je ne sais jamais
00:45:25Regardez dans quel sens
00:45:26je viens de le dire
00:45:27Oui
00:45:27Vous me prêtez
00:45:29un destin élyséen ?
00:45:31Justement non
00:45:32Non
00:45:32Oh la vache
00:45:33elle est sûre que vous
00:45:34Mais
00:45:35On ne peut pas chercher
00:45:36Mais sur le trottoir
00:45:37Non mais dedans
00:45:37vous tirez les cheveux
00:45:38et vous n'avez plus de cheveux
00:45:39donc évidemment
00:45:39ça y est dans la cour de récré
00:45:41On est obligé
00:45:42de tirer sur autre chose
00:45:43Mais je tiens
00:45:44à vous signaler
00:45:45qu'un homme sans cheveux
00:45:46est un homme
00:45:47avec beaucoup de testostérone
00:45:50Je dis ça
00:45:50je ne dis rien
00:45:51Ah oui
00:45:51Et donc ?
00:45:52Ah ça lui a coupé le blec
00:45:54C'est Pierre-Yves
00:45:56qui fait la gueule
00:45:57Il est absolument
00:45:59Il est absolument somptueuse
00:46:00En parlant de ça
00:46:02le coup de gueule
00:46:03de Philippe David
00:46:03Les vrais voix
00:46:05Sud Radio
00:46:06Comme d'habitude
00:46:08je vais remettre le clocher
00:46:09au milieu du village
00:46:10en fait
00:46:11de 34 875 villages
00:46:13puisque c'est le nombre
00:46:15de communes
00:46:15que comptait la France
00:46:16au 1er janvier 2025
00:46:18Pourquoi 34 875 villages ?
00:46:21Parce que ce coup de gueule
00:46:22va concerner l'ensemble
00:46:23de la France
00:46:23des Flandres
00:46:24au sud de la Nouvelle-Calédonie
00:46:25et de l'Alsace
00:46:26à la Polynésie française
00:46:27en englobant
00:46:29chaque hameau
00:46:30de la métropole
00:46:31et des Outre-mer
00:46:31En effet
00:46:32alors que ce sera demain
00:46:34la journée internationale
00:46:35des personnes âgées
00:46:36le troisième baromètre
00:46:37sur la solitude
00:46:38et l'isolement
00:46:39des plus de 60 ans
00:46:40baromètre réalisé
00:46:41tous les 4 ans
00:46:42par les petits frères
00:46:43des pauvres
00:46:43fait à la fois
00:46:44mal aux tripes
00:46:45et honte
00:46:46Pourquoi ?
00:46:47Parce qu'on y apprend
00:46:48que ce sont désormais
00:46:49750 000 personnes
00:46:51de plus de 60 ans
00:46:52qui vivent
00:46:53en situation
00:46:54de mort sociale
00:46:55une hausse
00:46:56de 42%
00:46:57en 4 ans
00:46:58les personnes
00:46:59en situation
00:46:59de mort sociale
00:47:00étant celles
00:47:01qui déclarent
00:47:01je cite
00:47:02ne voir jamais
00:47:04ou quasiment jamais
00:47:05d'amis
00:47:06de parents
00:47:07de voisins
00:47:07ou d'acteurs associatifs
00:47:09un chiffre
00:47:10qui nous met tous
00:47:11devant nos responsabilités
00:47:12je me souviens
00:47:13de ma mère
00:47:14atteinte d'un cancer
00:47:14et d'un maladie
00:47:15d'Alzheimer
00:47:15qui a passé
00:47:16les derniers mois
00:47:17de sa vie
00:47:18en Ehpad
00:47:18le personnel
00:47:19était magnifique
00:47:20et dévoué
00:47:20et je n'oublierai jamais
00:47:21cette femme âgée
00:47:22qui le jour de Noël
00:47:23avait sa seule visite
00:47:24de l'année
00:47:25dixit le personnel
00:47:26pourtant
00:47:27ses enfants
00:47:28ne venaient pas
00:47:28du bout du monde
00:47:29loin de là
00:47:30et n'oublions pas
00:47:31non plus
00:47:32que demain
00:47:32ce serons peut-être
00:47:34nous
00:47:34les personnes
00:47:35en situation
00:47:36de mort sociale
00:47:36je me souviens encore
00:47:38de la première fois
00:47:39où ma mère
00:47:39étant trop malade
00:47:40elle s'est retrouvée
00:47:40à la salle
00:47:41à manger
00:47:41des personnes
00:47:41grabataires
00:47:42où je l'ai fait
00:47:43manger
00:47:43en lui disant
00:47:44ouvre la bouche
00:47:44maman
00:47:45en mon fort intérieur
00:47:46je me disais
00:47:47que 50 ans plus tôt
00:47:48c'est elle
00:47:49qui me faisait manger
00:47:50en me disant
00:47:50qu'avec le temps
00:47:51la roue tourne
00:47:52un jour
00:47:53c'est peut-être
00:47:54chacun d'entre nous
00:47:55qui sera en situation
00:47:56de mort sociale
00:47:56alors n'abandonnons
00:47:58jamais nos aînés
00:48:00ce que nous sommes
00:48:00ce n'est pas juste
00:48:02une marque de reconnaissance
00:48:03et d'humanité
00:48:03mais une marque
00:48:04de civilisation
00:48:05oui c'est ce que disait
00:48:07Gandhi
00:48:08c'est ce que disent
00:48:09encore les japonais
00:48:09on reconnaît
00:48:10le niveau d'une société
00:48:11la façon dont
00:48:12elle traite ses aînés
00:48:13c'est vrai que culturellement
00:48:15par exemple en France
00:48:16en Italie
00:48:18vous faites deux heures
00:48:19de vol
00:48:19et bien ça n'a rien à voir
00:48:20c'est à dire
00:48:21les personnes âgées
00:48:21sont quasiment intégrées
00:48:23à la famille
00:48:23regardez l'Espagne
00:48:24le Portugal
00:48:25la Corse
00:48:26et les pays d'Asie
00:48:28c'est incroyable
00:48:29par exemple au Japon
00:48:30comment
00:48:30il y a quelque chose
00:48:32chez nous
00:48:33qui relève plus
00:48:34de l'égoïsme
00:48:35je dirais
00:48:35national
00:48:36et c'est vrai
00:48:37que ça me brise le coeur
00:48:38ma mère
00:48:38qui est une dame
00:48:39qui a 90 ans
00:48:40cette année
00:48:41et bien
00:48:42est en telle
00:48:42si grande forme
00:48:43qu'elle
00:48:43elle va chanter
00:48:44une fois tous les 15 jours
00:48:46à la maison de retraite
00:48:47avec des gens
00:48:48qui sont peut-être
00:48:49moins âgés qu'elle
00:48:49et dans un plus mauvais état
00:48:51et moi ce que je comprends
00:48:52c'est que dans les zones rurales
00:48:53à mon avis
00:48:53ou de montagne
00:48:54puisqu'en l'occurrence
00:48:55on parle d'Argelès-Gazoste
00:48:56je pense que la solidarité
00:48:57est plus forte en fait
00:48:58que dans les villes
00:48:59mais peut-être que je me trompe
00:49:00Pierre-Yves ?
00:49:01je ne sais pas
00:49:02s'il y a une distinction
00:49:03entre rural et urbain
00:49:05mais c'est insupportable
00:49:07c'est la vitesse de vie
00:49:08en fait dans l'urbaine
00:49:09c'est insupportable
00:49:09oui
00:49:09vous avez raison
00:49:10effectivement on a une espèce
00:49:11de lâcheté individuelle
00:49:14et collective
00:49:14dans la relation
00:49:15qu'on a avec nos aînés
00:49:16et je sais que moi
00:49:19ma mère est partie
00:49:20il y a une quinzaine d'années
00:49:21mais mon père a 91 ans
00:49:23je le salue d'ailleurs
00:49:25et
00:49:25nous aussi
00:49:26c'est pas évident
00:49:28de se fixer
00:49:30alors il habite au fin fond
00:49:31de la Bretagne
00:49:32mais c'est pas évident
00:49:33de se fixer un cap
00:49:34et une régularité
00:49:35pour aller le voir
00:49:36etc
00:49:37ça n'excuse rien
00:49:38mais c'est vrai que
00:49:40dans nos codes
00:49:41dans nos valeurs
00:49:42en 2025
00:49:44la place des aînés
00:49:46n'est pas
00:49:47ce qu'elle devrait être
00:49:48surtout quand ils sont en forme
00:49:49malheureusement pour eux
00:49:50moi je vois que
00:49:50comme ma mère conduit
00:49:51etc
00:49:52je me dis
00:49:52tout va très bien pour moi
00:49:54je pense que je la vois encore
00:49:55comme la femme de 50 ans
00:49:57qu'elle n'est plus
00:49:58en réalité
00:49:58donc ils sont un peu
00:49:59lâchés nos parents
00:50:00par leur propre vitalité
00:50:02en ce qui me concerne
00:50:02comme vous Cécile
00:50:03je pense que vous avez
00:50:04le même truc
00:50:04une mère incroyable
00:50:05une mère très active
00:50:07très vaillante
00:50:08et voilà
00:50:09mais même quand ils sont
00:50:10à l'autre bout de la France
00:50:11et j'ai connu ça
00:50:12un simple coup de téléphone
00:50:13mais oui
00:50:14ça n'excuse rien
00:50:15ça n'excuse rien
00:50:16non mais c'est intéressant
00:50:17ce que vous dites
00:50:17parce que moi je sais que
00:50:18quand je vais voir
00:50:20des amis de ma famille
00:50:22qui sont en maison de retraite
00:50:23je vois bien
00:50:24la prévention
00:50:25mon premier réflexe
00:50:27c'est la prévention
00:50:27en réalité
00:50:28parce que
00:50:28qu'est-ce que ça dit aussi
00:50:29ça dit de nous
00:50:30qu'un jour
00:50:31on sera peut-être comme ça
00:50:32donc qu'est-ce qu'il y a aussi
00:50:33c'est un spectacle
00:50:34qu'on n'a pas envie de voir
00:50:37en réalité
00:50:38c'est vraiment
00:50:38cacher ces vieux
00:50:39que je ne saurais voir
00:50:40c'est exactement ça
00:50:41cacher ces vieux
00:50:42qu'un jour je saurais
00:50:43enfin voilà
00:50:43c'est ça
00:50:44et donc effectivement
00:50:45comment on casse cet égoïsme
00:50:46en faisant tout simplement
00:50:47des efforts
00:50:47mais je constate
00:50:48que nos voisins italiens
00:50:49n'ont pas ce problème
00:50:50voilà
00:50:50c'est une très belle tribune
00:50:54c'était très bien dit
00:50:55très bien écrit
00:50:55pour une fois
00:50:56je n'ai pas ni ça
00:50:57vous permettez de faire
00:51:00une remarque à Françoise
00:51:01votre mère est une femme
00:51:03très bien
00:51:03puisque vous m'avez dit
00:51:04qu'elle m'appréciait énormément
00:51:05je ne dirais pas la même chose
00:51:06de sa fille
00:51:06elle aime beaucoup
00:51:08Cécile de Milibus aussi
00:51:09la France c'est quelqu'un
00:51:10de très bien
00:51:10elle a du goût
00:51:12elle a du goût
00:51:13elle est très très bien
00:51:16cette petite Cécile de Milibus
00:51:18et Philippe David alors
00:51:19et son cousin
00:51:20je l'ai vu encore
00:51:21enfin on parle de la vallée
00:51:22avec vous
00:51:22c'est ça
00:51:23la vallée toi
00:51:25c'est une dame de goût
00:51:27voilà
00:51:27c'est tout ce que je veux dire
00:51:29allez les amis
00:51:30dans un instant
00:51:30on va revenir sur ce plan
00:51:31de 20 points
00:51:32imaginé par Donald Trump
00:51:34qui a en tout cas
00:51:35qui veut responsabiliser
00:51:38les dirigeants du Hamas
00:51:40et on va en parler
00:51:41dans quelques instants
00:51:42avec cette question Philippe
00:51:43Trump est-il l'homme
00:51:44de la situation
00:51:45pour un processus
00:51:46de paix à Gaza
00:51:47et bien pour le moment
00:51:48sur Twitter
00:51:48vous dites oui
00:51:49à 74%
00:51:51vous voulez réagir
00:51:52on attend vos appels
00:51:53au 0826 300 300
00:51:55à tout de suite
00:51:55Sud Radio
00:51:57Sud Radio
00:51:58Parlons Vrai
00:51:58Parlons Vrai
00:51:59Sud Radio
00:52:00Parlons Vrai
00:52:01Les Vraies Voix Sud Radio
00:52:0218h-20h
00:52:03Cécile de Milibus
00:52:05Philippe David
00:52:06il était bien ce sujet
00:52:07sur les aînés
00:52:08Philippe David
00:52:10parce que ça nous
00:52:10ça nous replonge
00:52:11effectivement
00:52:12quand on a la chance
00:52:13d'avoir encore ses parents
00:52:14ou on a eu la chance
00:52:15d'avoir des parents aimants
00:52:16et bien de se dire
00:52:17qu'il faut vraiment
00:52:19s'en occuper
00:52:20On parlait de nos mères
00:52:22incroyables
00:52:23je pense que c'est générationnel
00:52:24on a une chance
00:52:25nous les boomers
00:52:26de notre âge
00:52:26peut-être vous êtes plus jeune
00:52:28un peu
00:52:28mais on a la chance
00:52:29en fait d'avoir des parents
00:52:30qui ont traversé la guerre
00:52:31en réalité
00:52:32et donc c'est cette génération-là
00:52:33qui est absolument géniale
00:52:35qui vote
00:52:36qui va voter quoi qu'il advienne
00:52:37qui a bossé comme des fous
00:52:39Rien n'est grave
00:52:40Exactement
00:52:41et donc on a cette chance-là encore
00:52:43qu'on la garde longtemps
00:52:44Exactement
00:52:45et ce coup de gueule
00:52:45que vous pouvez retrouver
00:52:47sur sudradio.fr
00:52:48bien entendu
00:52:49Allez tout de suite
00:52:50la question de soir
00:52:51on va revenir sur Donald Trump
00:52:52qui a fixé donc un ultimatum
00:52:54au Hamas
00:52:54lui donnant 3 ou 4 jours
00:52:56pour répondre à son plan de paix
00:52:57pour Gaza
00:52:57Oui
00:52:58on vous pose cette question
00:52:59Donald Trump
00:53:00est-il l'homme de la situation
00:53:01pour un processus de paix à Gaza
00:53:03vous dites oui
00:53:04à la majorité des 3 quarts
00:53:05puisque vous dites oui
00:53:06à 74%
00:53:07vous voulez réagir
00:53:08le 0 826 300 300
00:53:10Et c'est la question du soir
00:53:11J'apporte mon plein soutien
00:53:13à votre plan
00:53:14destiné à mettre fin
00:53:15au conflit à Gaza
00:53:16car il répond
00:53:17à nos objectifs stratégiques
00:53:19et garantira que Gaza
00:53:20ne représente plus jamais
00:53:21une menace
00:53:22pour la sécurité d'Israël
00:53:23L'interview accordée à la BBC
00:53:25Moustapha Barghouti
00:53:26considère ce plan
00:53:27qui marginalise
00:53:28l'autorité palestinienne
00:53:29comme une menace
00:53:30S'il s'agit de contraintes
00:53:32de l'autorité palestinienne
00:53:33à n'être rien d'autre
00:53:34qu'un sous-agent de sécurité
00:53:35pour Israël
00:53:36qui continue non seulement
00:53:38l'occupation
00:53:39mais aussi la construction
00:53:40de colonies illégales
00:53:41sur les terres de la Cisjordanie
00:53:42détruisant par là même
00:53:43tout potentiel de paix
00:53:45et tout potentiel
00:53:46pour un État palestinien
00:53:47alors cela n'est pas acceptable
00:53:49Les vraies voix
00:53:52Sud Radio
00:53:53Françoise
00:53:55sur ce sujet
00:53:56Est-ce que finalement
00:53:58Donald Trump
00:53:59est l'homme de la situation ?
00:54:02Alors j'ai envie de vous dire
00:54:03ce n'est pas le problème
00:54:04de Donald Trump
00:54:05les Etats-Unis sont toujours
00:54:06l'homme de la situation
00:54:07vous savez très bien
00:54:08que nous ne jouons jamais
00:54:10l'Europe la partie
00:54:10dans les questions du Proche-Orient
00:54:12ça se règle toujours
00:54:13à un moment donné
00:54:14entre les Etats-Unis
00:54:15l'État hébreu
00:54:17et l'autorité palestinienne
00:54:19à l'époque
00:54:19c'était évidemment
00:54:20Yasser Arafat
00:54:21et que ce soit Donald Trump
00:54:22ce n'est pas pour enlever
00:54:23quoi que ce soit Donald Trump
00:54:24c'est les Etats-Unis
00:54:25qui jouent la partie
00:54:26en revanche
00:54:27ce qui est certain
00:54:28c'est que le fait
00:54:29que la France
00:54:29ait engagé la reconnaissance
00:54:31de l'État de Palestine
00:54:32en entraînant
00:54:32la Grande-Bretagne
00:54:33membre du Conseil de sécurité
00:54:35et beaucoup de pays
00:54:35évidemment
00:54:36ça a fait un peu pression
00:54:38après moi j'entends
00:54:39tout à fait les récriminations
00:54:41de l'autorité palestinienne
00:54:42dans le plan de Trump
00:54:43et de Netanyahou
00:54:44il y a bien sûr
00:54:45on écarte
00:54:46l'autorité palestinienne
00:54:47alors est-ce qu'on regarde
00:54:48ce qui nous arrange
00:54:49c'est-à-dire le désarmement
00:54:50du Hamas
00:54:51et le Hamas
00:54:52qui va être obligé de réagir
00:54:53parce que sinon il est isolé
00:54:54déjà le cessez-le-feu
00:54:55et les otages
00:54:56c'est déjà merveilleux
00:54:59c'est ce que je voulais dire
00:55:00et après
00:55:00écoutez on avancera
00:55:01un marchand
00:55:02mais ce n'est pas
00:55:03Donald Trump
00:55:04ou pas
00:55:05qui gagne la partie
00:55:05c'est toujours
00:55:06de toute façon
00:55:06les Etats-Unis
00:55:07dans cette affaire
00:55:08c'est les seuls
00:55:09qui peuvent faire bouger
00:55:09l'État hébreu en fait
00:55:10alors moi il y a un point
00:55:11sur lequel je suis d'accord
00:55:12avec Françoise
00:55:13et un point sur lequel
00:55:13je ne suis pas d'accord
00:55:14le point sur lequel
00:55:15je suis d'accord
00:55:15c'est que c'est vrai
00:55:16les Européens
00:55:17ne jouent plus aucun rôle
00:55:19au Proche-Orient
00:55:19depuis 1956
00:55:21et le fiasco
00:55:22de l'opération de Suez
00:55:23et puis c'est la fin
00:55:24du mandat britannique
00:55:26en Palestine
00:55:27un peu plus tard
00:55:2856 le fiasco de Suez
00:55:29en tout cas la France
00:55:30joue encore au Liban
00:55:31mais c'est tout
00:55:31mais très peu
00:55:32en revanche
00:55:33les Américains
00:55:35comme faiseurs de paix
00:55:36je ne suis pas convaincu
00:55:37que ça marche
00:55:38parce que le moins
00:55:38qu'on puisse dire
00:55:39c'est que ça n'a pas
00:55:39beaucoup marché
00:55:40le conflit au Proche-Orient
00:55:42il dure depuis
00:55:42des décennies
00:55:43ça ne s'est pas arrangé
00:55:44Trump devait nous régler
00:55:46la guerre en Ukraine
00:55:47en 24 heures
00:55:47il est président
00:55:49maintenant depuis
00:55:49quelques mois
00:55:50on peut le dire
00:55:51il n'a pas résolu le problème
00:55:52donc est-ce que
00:55:53Trump peut faire des miracles
00:55:55là maintenant
00:55:55il veut le prix Nobel
00:55:56de la paix
00:55:57on lui donne
00:55:58grand bien à lui face
00:55:59mais je ne suis pas convaincu
00:56:00que ça aura des résultats
00:56:01les seuls qui ont fait avancer
00:56:02c'est vraiment
00:56:03la poignée de main
00:56:03à Rafat 93
00:56:04après ça a tourné
00:56:06ça tourne
00:56:07parce que Rabin
00:56:08est assassiné
00:56:09et que si vous voulez
00:56:10ça tue l'espoir
00:56:11il est assassiné en plus
00:56:12par un juif
00:56:12c'est une douleur
00:56:15inimaginable
00:56:15l'assassinat de Rabin
00:56:16d'ailleurs je vous rappelle
00:56:17que le 4 novembre
00:56:18ça fera 30 ans
00:56:1930 ans
00:56:19il y aura de grandes cérémonies
00:56:21et moi je serais très heureuse
00:56:22d'y participer
00:56:22parce que Rabin
00:56:23l'assassinat fait partie
00:56:24par exemple moi
00:56:25de ma formation journalistique
00:56:26et humaine
00:56:27parce que c'était vraiment
00:56:28on a compris qu'on tuait la paix
00:56:30ce jour-là
00:56:30mais quand même à la base
00:56:31c'est Clinton
00:56:32alors je ne dis pas
00:56:33parce que c'est un démocrate
00:56:34ça aurait été un républicain
00:56:35j'aurais dit la même chose
00:56:36c'est toujours quand même
00:56:37les Etats-Unis
00:56:37qui arrivent à faire bouger
00:56:39les choses
00:56:39oui Françoise
00:56:40mais aujourd'hui
00:56:41il y a une vraie distinction
00:56:43c'est que
00:56:43les Etats-Unis
00:56:45sont dirigés
00:56:46par une personnalité
00:56:47qui n'a rien à voir
00:56:48avec les précédents
00:56:49présidents américains
00:56:51et que tout ce que
00:56:52je rejoins bien Philippe
00:56:53tout ce que entreprend
00:56:54le président des Etats-Unis
00:56:56aujourd'hui
00:56:57génère
00:56:58soit de l'échec
00:57:00soit une pause
00:57:01mais jamais de résultat
00:57:02concluant
00:57:03et qu'on est toujours
00:57:04dans une posture de bluff
00:57:05qui fait que pour moi
00:57:07c'était fait
00:57:08mais moi je ne vais pas
00:57:09défendre Trump
00:57:10mais la réalité
00:57:11c'est qu'Obama pareil
00:57:12mais qu'est-ce qu'il a eu
00:57:14comme résultat Obama
00:57:15pour moi avec Obama
00:57:17c'était
00:57:17il y avait de la rondeur
00:57:18il y avait du
00:57:19mais c'est pas vrai
00:57:20il nous lâche
00:57:20ce résultat
00:57:21mais il nous lâche
00:57:22en plein vol
00:57:23il lâche François Hollande
00:57:24en plein vol
00:57:24quand on veut bombarder
00:57:25la Syrie
00:57:25parce que la Syrie
00:57:26détruit ses populations
00:57:27et des gaz toxiques
00:57:28on a besoin
00:57:29de l'aviation américaine
00:57:30on lui demande
00:57:31il nous lâche
00:57:3224 heures avant
00:57:33il nous empêche
00:57:34en fait de mettre feu
00:57:34en régime
00:57:35de Bashar al-Assad
00:57:36de Bashar al-Assad
00:57:38sérieusement
00:57:38vous pensez que c'est mieux
00:57:39moi je m'en fous
00:57:40parce que les Etats-Unis
00:57:41entre Trump, Obama
00:57:43et Clinton
00:57:44il n'y a pas de différence
00:57:45en réalité
00:57:46il y a une différence
00:57:48c'est la posture
00:57:49et la capacité de Trump
00:57:51à toujours générer
00:57:52de la violence
00:57:53de la confrontation
00:57:54en direct
00:57:55en première ligne
00:57:55ce que les autres
00:57:57prédécesseurs ne faisaient pas
00:57:58mais la réalité
00:57:58ça change rien
00:58:00vous êtes face
00:58:02à des terroristes
00:58:03mais ça change rien
00:58:03la réalité
00:58:04la réalité
00:58:05c'est que
00:58:06en géopolitique
00:58:08si on met
00:58:09sur une ligne de temps
00:58:10toute l'intervention
00:58:11et l'action politique
00:58:12ou diplomatique
00:58:13finalement il y a peu
00:58:14de situations
00:58:15où il y a un vrai résultat
00:58:16quelque part
00:58:16disons
00:58:17il y a des résultats
00:58:19moi je suis très fier
00:58:21et ça aurait été un président
00:58:22de droite
00:58:22j'aurais dit exactement
00:58:23la même chose
00:58:23j'ai deux grandes fiertés
00:58:24c'est quand François Hollande
00:58:25arrive au Mali
00:58:26à Bamako
00:58:27on sait qu'il va sauver
00:58:28l'Afrique
00:58:29de Boko Haram
00:58:30on le sait tous
00:58:31et de Daesh
00:58:31même si ça s'est mal terminé
00:58:33mais il n'y est pour rien
00:58:33il n'y est pour rien
00:58:35mais on est tous
00:58:35je me souviens de la droite
00:58:36qui salue vraiment
00:58:37ce moment incroyable
00:58:38où la France
00:58:39résout véritablement
00:58:41une crise
00:58:41les Etats-Unis
00:58:42ont déjà résolu
00:58:43une crise
00:58:43moi je suis fier
00:58:44qu'Emmanuel Macron
00:58:45fasse la reconnaissance
00:58:46de l'état de Palestine
00:58:47en mettant en plus
00:58:50en avant Israël
00:58:51il aurait pu dire
00:58:52les Israéliens
00:58:53non il ne met pas Israël
00:58:54au banc des nations
00:58:54il est très
00:58:55il est très compassionnel
00:58:57avec Israël
00:58:58il y a des moments
00:58:59on peut être fier
00:58:59quand même
00:59:00la question qui se pose
00:59:02c'est quelle va être
00:59:03la réaction du Hamas
00:59:04le préalable
00:59:05c'est la libération
00:59:06des otages
00:59:06mort ou vif
00:59:08avec trois zones
00:59:10de recul de Tsaal
00:59:11mais si le Hamas
00:59:12ne cède pas
00:59:13évidemment
00:59:13les 20 propositions
00:59:14elles sont mortes
00:59:15dans l'oeuf
00:59:15je suis d'accord avec vous
00:59:16mais est-ce que le Hamas
00:59:17excusez-moi juste un mot
00:59:18le Hamas
00:59:19on peut dire
00:59:20d'abord il est démantelé
00:59:21militairement
00:59:22la guerre de Netanyahou
00:59:24n'a plus aucune raison d'être
00:59:25le Hamas est démantelé
00:59:25la question du Hamas
00:59:27c'est il est à son heure
00:59:28de vérité
00:59:28est-ce que le Hamas
00:59:29peut continuer à être isolé
00:59:30à ce point
00:59:31moi je pense que le Hamas
00:59:32doit être obligé de céder
00:59:33allez merci beaucoup
00:59:34allez tout de suite
00:59:35l'idée qui agace
00:59:36les vraies voix sud radio
00:59:39et Max Brisson
00:59:40est avec nous
00:59:41sénateur LR
00:59:42des Pyrénées et Atlantiques
00:59:43bonsoir
00:59:43monsieur le sénateur
00:59:45bonsoir
00:59:46je reprends votre phrase
00:59:48que j'ai trouvé
00:59:49assez drôle
00:59:50vous dites
00:59:50j'enrage
00:59:51quand je vois
00:59:52les publicités
00:59:52de l'ADEME
00:59:53pour m'apprendre
00:59:54à nettoyer mes slips
00:59:55donc
00:59:59on a bien compris
01:00:00que finalement
01:00:01c'est l'ADEME
01:00:03comme pas mal
01:00:04aujourd'hui
01:00:05d'organisations
01:00:06sont pour vous
01:00:07inutiles
01:00:08en tout cas
01:00:10le Sénat pointe
01:00:11le fait qu'il y a
01:00:12beaucoup d'agences
01:00:12en doublon
01:00:13mais surtout
01:00:14il y a beaucoup
01:00:14d'agences
01:00:15qui sont hors contrôle
01:00:16et à l'heure
01:00:17où les finances publiques
01:00:18sont en difficulté
01:00:20sont exemptes
01:00:21est-ce que vous ne pensez pas
01:00:22que des organismes publics
01:00:24ont autre chose à faire
01:00:25que de faire des pubs
01:00:27à la télévision
01:00:27pour nous apprendre
01:00:28comment on doit
01:00:29laver les jeans
01:00:30ou laver les slips
01:00:31ça signifie
01:00:33quand même quelque chose
01:00:34d'avoir une volonté
01:00:35d'intrusion permanente
01:00:36dans la vie privée des gens
01:00:38une volonté
01:00:39de culpabiliser les gens
01:00:40une volonté
01:00:41de leur dire
01:00:42comment ils doivent
01:00:43se comporter
01:00:44dans la vie quotidienne
01:00:45on les infantilise
01:00:47on les culpabilise
01:00:48et quand même
01:00:49tout ça
01:00:49c'est toujours
01:00:50une élite
01:00:51qui parfois
01:00:52se paye des vacances
01:00:53aux Maldives
01:00:53et qui prend l'avion
01:00:54mais qui impose aux autres
01:00:56un mode de vie
01:00:57et une volonté
01:00:59de culpabiliser
01:00:59donc ces agences
01:01:00se mettent
01:01:01ce qu'ils ne regardent pas
01:01:01elles sont hors contrôle
01:01:03et aujourd'hui
01:01:03l'argent public est rare
01:01:05on n'a vraiment pas besoin
01:01:06qu'ils soient dépensés
01:01:07dans des choses pareilles
01:01:08moi j'ai su depuis très longtemps
01:01:09comment je devais
01:01:10laver mes slips
01:01:11et le nombre de fois
01:01:12j'ai besoin de prendre une douche
01:01:13excusez-moi
01:01:13je suis d'accord
01:01:14sur l'infantilisation
01:01:16moi je me souviens
01:01:17j'avais fait un coup de gueule
01:01:18d'ailleurs là-dessus
01:01:19la canicule de 76
01:01:21on ne nous disait pas
01:01:23toutes les deux minutes
01:01:23à la radio
01:01:24il faut boire
01:01:25mais on n'était pas infantilisés
01:01:28et cette infantilisation permanente
01:01:31j'ai l'impression
01:01:32que les autorités
01:01:33considèrent que nous sommes
01:01:34une cour de récréation
01:01:35avec des gens à peu près
01:01:37niveau intellectuel
01:01:38CE2
01:01:388 ans
01:01:39à qui il faut dire
01:01:40ben tu te laves
01:01:41après avoir fait pipi
01:01:42tu te laves les mains
01:01:42et ceci et cela
01:01:43mais les gens sont assez grands
01:01:44pour se gérer quand même
01:01:45je pense qu'on n'a pas
01:01:47le problème en plus
01:01:48c'est qu'à l'école
01:01:48on ne le fait plus
01:01:49non mais je pense que
01:01:51on devrait le faire
01:01:52bien sûr
01:01:52vous avez raison
01:01:53et je pense qu'on exagère aussi
01:01:55je pense qu'on ne voit pas
01:01:57à quel niveau aussi
01:01:58on parle à certaines personnes
01:01:59parce que rappeler aux gens
01:02:01qu'il faut se laver les mains
01:02:02pardonnez-moi je vous le dis
01:02:03moi je me lave en permanence
01:02:04les mains
01:02:04j'ai même eu une maniacerie
01:02:05tous ici
01:02:06mais vous savez que
01:02:07ce n'est pas la pratique courante
01:02:10vous comprenez ce que je veux dire
01:02:11moi je ne pense pas du tout
01:02:12que cette pub
01:02:13elle est infantilisante
01:02:14en réalité
01:02:15moi je pense qu'elle correspond
01:02:16à un moment donné
01:02:17à des besoins dans la population
01:02:18ce n'est pas votre cas
01:02:19cher ami
01:02:20qui nous a appelé
01:02:20évidemment Max
01:02:21non c'est monsieur le sénateur
01:02:22non monsieur le sénateur
01:02:23pardonnez-moi
01:02:23mais bien sûr
01:02:23on peut être admis
01:02:24et sénateur
01:02:25non mais c'est une formule
01:02:27diplomatique
01:02:28cher ami
01:02:29vous savez monsieur le sénateur
01:02:31vous savez monsieur le sénateur
01:02:33que dans le langage diplomatique
01:02:34ça c'est un truc
01:02:36c'est que quand vous commencez
01:02:37à vous donner du cher ami
01:02:38en fait il faut traduire
01:02:39espèce de débile en France
01:02:41donc ce n'est pas mon cas
01:02:42vous savez très bien
01:02:44le problème c'est que
01:02:44c'est toujours les mêmes
01:02:45qui donnent les leçons
01:02:46et c'est toujours les mêmes
01:02:47qui les reçoivent
01:02:47mais c'est vrai
01:02:49est-ce que vous croyez
01:02:49que c'est idéologique
01:02:50un fossé
01:02:51un fossé entre les français
01:02:53et les gens des métropoles
01:02:55contre le reste du pays
01:02:56moi je suis sénateur
01:02:57d'un département rural
01:02:58même si elle n'est pas
01:02:59des parties urbaines
01:03:00et j'entends les gens parler
01:03:01c'est comme quand on leur a interdit
01:03:03de rouler au diesel
01:03:03ou d'habiter dans des pavillons
01:03:05c'est très facile
01:03:06c'est autre chose
01:03:07à l'intérieur du périphérique
01:03:08de donner ce type de leçon
01:03:10je ne suis pas d'accord
01:03:10avec ce que vous dites
01:03:11je ne suis pas d'accord
01:03:12avec ce que vous dites
01:03:13comme hostilité
01:03:14et par ailleurs
01:03:15excusez-moi de vous dire
01:03:17que l'argent public
01:03:18est suffisamment rare
01:03:19aujourd'hui
01:03:19pour qu'une agence
01:03:20qui est chargée
01:03:21des politiques publiques
01:03:23d'environnement
01:03:23ne fasse pas ce type
01:03:25de politique publique
01:03:26de bas étage
01:03:27excusez-moi l'auteur
01:03:28de cette publicité
01:03:29devrait quand même
01:03:31un petit peu
01:03:31regarder l'état du pays
01:03:33et ne pas être aussi déconnecté
01:03:34et se dire
01:03:35que tout ça
01:03:36c'est l'argent public
01:03:36je ne suis pas sûr
01:03:37qu'avec l'argent privé
01:03:38avec son argent à lui
01:03:39il faudrait la même chose
01:03:40je ne suis pas d'accord
01:03:40avec vous
01:03:41parce que vous pensez
01:03:42vous vous adressez
01:03:42parce que vous savez
01:03:43comment laver vos slips
01:03:44et vous savez vous doucher
01:03:45plusieurs fois par jour
01:03:46et vous brosser les dents
01:03:46je ne suis donc pas d'accord
01:03:47avec vous
01:03:48parce que nous ne sommes pas
01:03:49la France
01:03:49je vous le dis
01:03:50monsieur le sénateur
01:03:51les élus
01:03:52les journalistes autour
01:03:53de cette table
01:03:53nous ne représentons pas
01:03:55la France
01:03:56je vous le dis
01:03:56on représente 0,5%
01:03:58de ce qu'est la France
01:03:59je ne pense pas que ce soit
01:04:00en demandant aux gens
01:04:01de se laver les dents
01:04:02plus souvent
01:04:02qu'ils le feront
01:04:03c'est important
01:04:04de les inciter
01:04:05je pense qu'il y a
01:04:06un discours écologique
01:04:08je vais voir la population
01:04:11tous les jours
01:04:12et je peux vous dire
01:04:13que ça fait rigoler les gens
01:04:14oui mais pas que ça
01:04:15il ne faut pas les prendre
01:04:16non plus pour des investisseurs
01:04:17je ne les prends pas
01:04:18pour des investisseurs
01:04:19c'est pas tant
01:04:20on n'est pas au 10ème siècle
01:04:21monsieur le sénateur
01:04:22excusez-moi
01:04:22monsieur le sénateur
01:04:23cher ami
01:04:25c'est pas tant le sujet
01:04:27pour moi
01:04:28des moyens financiers
01:04:29qui sont engagés
01:04:30c'est sur le discours
01:04:32un peu moralisateur
01:04:33écologique
01:04:34donneur de leçons
01:04:34sur lequel je vous rejoins
01:04:36assez bien
01:04:36parce que
01:04:37c'est pas un sujet
01:04:39de Françoise Arraison
01:04:40quand elle dit
01:04:40au quotidien
01:04:41il y a aussi une réalité
01:04:42du terrain
01:04:43peut-être que les gens oublient
01:04:44peut-être qu'ils n'ont pas
01:04:45reçu la même éducation
01:04:46que d'autres
01:04:46etc
01:04:47mais il y a un discours
01:04:48moralisateur
01:04:49c'est pas le rôle de l'Etat
01:04:50d'éduquer les gens
01:04:51les amis
01:04:51parce que si
01:04:53ça peut être le rôle
01:04:53de l'Etat
01:04:54d'éduquer les gens
01:04:55quand ça génère
01:04:56des problèmes
01:04:56c'est pas aux profs
01:04:57d'éduquer les enfants
01:04:58c'est pas à l'Etat
01:04:59d'éduquer
01:04:59d'accord
01:05:01on n'est pas d'accord
01:05:02et puis moi je suis pas d'accord
01:05:03pour
01:05:03moi je suis d'accord
01:05:04en pleine pandémie
01:05:05en disant
01:05:06attention les gestes barrières
01:05:07hyper important
01:05:08merci beaucoup
01:05:09monsieur le sénateur
01:05:10Max Brisson
01:05:11était avec nous ce matin
01:05:12sénateur LR des Pyrénées
01:05:14Atlantiques
01:05:15merci d'avoir accepté
01:05:15notre invitation
01:05:16merci beaucoup
01:05:17Françoise Debois
01:05:17merci
01:05:18Pierre-Yves Martin
01:05:19on se retrouve
01:05:20dans un instant
01:05:21avec Philippe David
01:05:22on va vous parler
01:05:23de la semaine
01:05:23des 4 jours
01:05:24bonne ou mauvaise idée
01:05:26on va en parler
01:05:27et ce soir
01:05:28n'oubliez pas
01:05:29Magali Berda
01:05:29à partir de 20h
01:05:31invité
01:05:31Gamma Labina
01:05:32Jean-Philippe Tanguy
01:05:33sera aussi
01:05:34dans ce studio
01:05:35la justice
01:05:36est-elle utilisée
01:05:37comme une arme politique
01:05:390826
01:05:39300 300
01:05:40on en parle
01:05:41avec elle
01:05:42à partir de 21h
01:05:44de 20h
01:05:44pardon
01:05:44absolument
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