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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Anne Mazoyer-Jankowska, présidente fondatrice de FairValue Corporate & Public Affairs ; Coralie Dubost, ex-députée LREM ; Michaël Sadoun, chroniqueur politique et consultant.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-10-10##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:06Et nous sommes en direct jusqu'à 20h avec Philippe David. Ça va mon Philippe ?
00:00:09Ça va très bien, Cécile et vous ?
00:00:10Très bien, très bien entouré ce soir avec beaucoup de monde autour de cette table.
00:00:14Le studio est plein comme un oeuf.
00:00:16Oui, c'est joli, c'est chic.
00:00:18Ah mais non, non, non, mais c'est une expression, une vieille expression.
00:00:22Il n'y a que du jaune là, c'est que du bon je trouve.
00:00:25Il n'y a quoi ?
00:00:25Il n'y a que du jaune.
00:00:27Mais ça va bien tous les deux ?
00:00:28Le domaine blanc, c'est très bon, tu en es, c'est fabuleux.
00:00:31Je vais accompagner Philippe David pour la soirée.
00:00:34On partait sur une émission culinaire, on va changer finalement.
00:00:38Et on va revenir sur cette information, enfin sur cette longue réunion
00:00:41qui s'est tenue aujourd'hui à l'Elysée avec Emmanuel Macron.
00:00:44La droite, la gauche, en tout cas, ont longuement discuté.
00:00:48On va vous évoquer bien entendu ce qui s'est passé et ce qui s'est dit
00:00:52au sortir de cette réunion autour de cette table.
00:00:57Je l'ai dit il y a quelques instants, mais je vais les annoncer de nouveau.
00:01:00Philippe Bilger est avec nous.
00:01:01Bonsoir Philippe Bilger.
00:01:02Bonsoir.
00:01:03Anne Mazoyer-Jankowska, qui est présidente fondatrice de Fairvialoo Corporate
00:01:07et Public Affaires.
00:01:09Rebonjour, merci d'être avec nous.
00:01:10Bonsoir Cécile.
00:01:11Bonsoir Philippe.
00:01:11Mickaël Sadoun est avec nous, chroniqueur politique et consultant.
00:01:14Bonsoir.
00:01:15Rebonsoir.
00:01:16Et Coralie Dubost, on est ravis de l'avoir, Managing Partner Next Step Influence.
00:01:21Bonsoir.
00:01:21Bonsoir à tous.
00:01:22Et tout de suite, un petit florilège de ce qui s'est dit au sortir, c'est le débat du jour.
00:01:28Hôtel Matignon, bonjour.
00:01:30Tous nos services sont occupés pour le moment.
00:01:32Dans l'exemple du gouvernement, veuillez laisser un message après le bip sonore.
00:01:36Nous vous rappellerons, peut-être.
00:01:37Ne quittez pas, ne quittez pas, ne quittez pas, ne quittez pas.
00:01:43Alors, retour de ce qui s'est dit.
00:01:46On va commencer par vous, Philippe Bilger, la sortie de cette réunion.
00:01:51On espérait tous, en tout cas, d'entendre quelque chose de sortir, quelque chose de cette réunion.
00:01:58Visiblement, c'est la déception.
00:02:00On les a vus sortir les uns derrière les autres.
00:02:03Et tous sont sortis, ceux qui parlaient, en tout cas, extrêmement déçus de cette réunion.
00:02:07Alors, d'abord, j'espère que nous ne tomberons pas dans des oeufs brouillés, compte tenu de la qualité des contradictions.
00:02:15Je suis sûr que non.
00:02:17Alors, rien ne serait pire que la dérision au sujet de ce qui se passe depuis certaines semaines.
00:02:24C'est plutôt tragique.
00:02:25Ça aussi, entre le vaudeville et la tragédie.
00:02:28Et moi, je suis ravi que la gauche n'ait pas obtenu gain de cause auprès du président de la République.
00:02:37Mais il y a une phrase de lui, si elle est exacte, qui m'a frappé.
00:02:41Je ne suis pas prêt pour la gauche.
00:02:43Ça me paraît assez symptomatique du caractère présidentiel qui s'identifie, s'assimile à la France.
00:02:52Et donc, comme si en réalité, c'était à lui qu'on devait complaire pour rétablir en urgence la situation de la France.
00:03:02Moi, qu'on élimine la gauche qui a des demandes que je trouve extravagantes, c'est très vrai.
00:03:08Mais il faudrait que le président décida une bonne fois pour toutes du premier ministre qu'il va nommer.
00:03:15Et on en a, j'allais dire, presque une grossièreté.
00:03:19On en a un peu assez de la multitude des réunions qui sont faites pour ne pas décider.
00:03:26Anne Mazoyer voulait réagir, notamment à ces déclarations de sortie de l'Elysée par les chefs politiques,
00:03:32en utilisant l'imparfait du subjonctif, comme Philippe Bilger, cela va de soi.
00:03:35Comme d'habitude. Je dirais que je suis très étonnée par cette naïveté,
00:03:40parce qu'il est bien évident que la France, se droitisant de manière extrêmement importante depuis ces derniers mois,
00:03:46il y avait quand même assez peu de chances pour que nous aboutissions à un gouvernement de gauche,
00:03:51même s'il pouvait être composé de gens de qualité.
00:03:53Et surtout, compte tenu des propositions qui ont été faites par eux depuis ces dernières semaines.
00:03:58Donc non, je ne crois pas qu'ils aient fait preuve d'une très grande perspicacité,
00:04:03en y allant la fleur au fusil.
00:04:04Michael Sadoun ?
00:04:07Pour moi, l'attelage qui se rendait à l'Elysée est beaucoup trop divers et beaucoup trop épars
00:04:13pour s'accorder sur quoi que ce soit.
00:04:15Je veux dire, on avait globalement tout le spectre politique de Sandrine Rousseau à Bruno Retailleau.
00:04:19Je ne vois pas exactement sur quelle offre politique ils auraient pu se mettre d'accord.
00:04:23Donc moi, je rejoins Philippe Bilger sur le fait d'être content déjà que la gauche ne gouverne pas.
00:04:28Ça aurait été quand même une incongruité compte tenu du résultat des dernières élections et pas que législatives.
00:04:33Moi, je pense que ce qui ressort de tout ça, c'est qu'on se dirige vers une dissolution.
00:04:38Et c'est ce que Sarkozy disait avant même la nomination de Sébastien Lecornu.
00:04:42C'est Macron va essayer de nommer des premiers ministres successifs, ça ne marchera pas.
00:04:47Reculer pour mieux sauter.
00:04:48Et on va vers la dissolution.
00:04:50Coralie Dubost ?
00:04:51Je vais rejoindre Michael sur ce point.
00:04:53C'est-à-dire que plus le temps passe, plus la crise des politiques,
00:04:56parce que ça me semble être quand même plus une crise des responsables politiques que du politique en soi,
00:05:02plus le temps passe, plus l'hypothèse de la dissolution semble forte.
00:05:06L'attelage, il est évidemment curieux.
00:05:08Vous avez raison, les partis qui sont convoqués sont sur un étiage qui est très large.
00:05:14Mais finalement, c'est l'attelage de la représentation nationale
00:05:17telle qu'il est sorti des urnes aux dernières élections.
00:05:20Donc il n'y a pas le choix.
00:05:21C'est-à-dire qu'aujourd'hui, la réalité, c'est qu'il n'y a pas de majorité absolue en soi.
00:05:25Et donc, si vous voulez tenter de trouver une majorité capable de gouverner,
00:05:30ce n'est pas tant une majorité idéologique qu'une majorité capable de se mettre d'accord sur des projets.
00:05:35On a l'impression, à les entendre, que ce n'a pas été le cas.
00:05:37Maintenant, peut-être que nous aurons de bonnes surprises
00:05:39puisque l'essentiel derrière, c'est quand même que la France puisse travailler.
00:05:43Allez, 0826 300 300, vous pouvez bien entendu communiquer avec nous
00:05:48et partager en tout cas ce débat.
00:05:51Et on va écouter Marine Tondelier qui est sortie dans les premières,
00:05:55juste après le groupe Liotte.
00:05:57Ce n'est pas forcément naturel pour des écologistes
00:05:59de venir discuter avec des macronistes, avec le parti Les Républicains.
00:06:03Si nous le faisons, c'est parce que nous tenons à ce pays
00:06:06et que nous sommes, comme beaucoup de Français, très inquiets de ce qui se passe en ce moment.
00:06:10Et si je vous dis que je suis très inquiète,
00:06:12c'est que j'estime que tout ça va très mal se terminer.
00:06:15Parce que 86% des Français trouvent le spectacle navrant.
00:06:19Je pense que nous faisons partie, avec Cyrielle Chatelain,
00:06:21notre présidente de groupe à l'Assemblée, de ces 86% de Français qui sont navrés.
00:06:24Philippe Bilger, vous entendez Marine Tondelier, vous entendez Coralie Dubost.
00:06:29Est-ce une crise politique, une crise des dirigeants politiques de la majorité
00:06:35ou une crise des politiques générales, comme le dit Coralie Dubost, à votre avis ?
00:06:40Vous êtes d'une complexité dans vos interrogations.
00:06:43Si j'ai un esprit complexe comme d'autres, vous permettez.
00:06:46Déjà, quand j'entends Marine Tondelier, sans me pousser du col,
00:06:52je sors mon intelligence du départ, radicalement.
00:06:56Parce que lorsqu'on entend une phrase assez stupide, du type
00:07:00« C'est tout de même extraordinaire de dialoguer avec d'autres forces politiques ».
00:07:05C'est tout de même assez remarquable sur le plan de la bêtise.
00:07:10Ce que je crois tout de même, pardon Coralie, on est obligé de le dire,
00:07:14il me semble tout de même que derrière ces péripéties qui ne font plus rire,
00:07:22il y a une responsabilité capitale du président de la République
00:07:27qui, me semble-t-il, cherche désespérément à échapper à la solution radicale
00:07:33qu'imposerait cette situation au sens propre extraordinaire.
00:07:38Vous l'avez dit, Michael, j'ai l'impression que jusqu'au bout,
00:07:42il cherche à utiliser des moyens ordinaires pour régler une crise
00:07:47qui sort totalement de l'ordinaire.
00:07:50Et la continuation des premiers ministres, jusqu'à quand ?
00:07:54C'est cela qui me paraît.
00:07:56Il ne peut pas simplement gérer la vie présidentielle
00:08:00en cherchant à sauver, pardon pour la familiarité,
00:08:04sa peau politique jusqu'en 2027.
00:08:06Je rebondis sur ce qu'a dit Marine Tondelier, de dire ça va mal finir en fait.
00:08:11Ça va mal finir sur quoi ?
00:08:12Est-ce que ça veut dire qu'on va sortir dans les rues ?
00:08:16Est-ce que c'est quoi pour vous, mal finir ?
00:08:18Qu'est-ce qu'elle entend par là ?
00:08:20Ce qu'elle voudrait, c'est que ça finisse mal.
00:08:23Voilà.
00:08:23Mais en tout cas, ce n'est probablement pas ce qui va arriver.
00:08:26D'abord parce qu'il y a, et on le constate depuis ces dernières manifestations,
00:08:29une véritable usure du peuple français.
00:08:32Deuxièmement, parce qu'il y a le budget et que finalement c'est ça l'important
00:08:35et c'est peut-être ça vers le quoi on tend,
00:08:38c'est-à-dire qu'il faut vraiment qu'on arrive à avoir un ministre
00:08:41qui fasse voter ce budget et après, nous le déluge, on verra bien.
00:08:46Vous savez, Talleyrand disait quelque chose qui m'a toujours beaucoup fascinée,
00:08:49il disait la trahison est une question de date.
00:08:50Oui, absolument.
00:08:51C'est tellement vrai.
00:08:52Et en réalité, c'est exactement ce qui va se passer.
00:08:55Moi, je pense que c'est des petits pas
00:08:56et que le président a compris que le sens de l'histoire,
00:08:59c'était quand même d'avoir un budget.
00:09:00La crise de régime, la crise de sa responsabilité passera après.
00:09:06Ce qu'il faut, c'est le budget.
00:09:07Et le budget, c'est lundi, en principe, ou dans les jours qui viennent.
00:09:11Et je pense que c'est le seul objectif à très court terme.
00:09:14On en reparlera dans un instant sur ce budget.
00:09:16Bien entendu, 0826 300 300, vous voulez participer au débat ?
00:09:20On vous attend.
00:09:20Venez réagir.
00:09:21Allez-y.
00:09:22Parce que là, en plus, vous avez un florilège de pensées différentes et divergentes.
00:09:26Vous serez d'accord avec un et pas d'accord avec d'autres.
00:09:28Donc, c'est parfait. On adore ça sur Sud Radio.
00:09:31Allez, on revient dans un instant. A tout de suite.
00:09:33Sud Radio.
00:09:34Sud Radio.
00:09:34Parlons vrai.
00:09:35Parlons vrai.
00:09:36Sud Radio.
00:09:37Édition spéciale.
00:09:39Les vraies voix Sud Radio.
00:09:4118h-20h.
00:09:42Cécile Dominibus.
00:09:43Philippe David.
00:09:45Et à cette heure aussi, on se demande dans combien de temps
00:09:47nous aurons le nom de la ou du nouveau Premier Ministre.
00:09:51En tout cas, on en parle avec nos vraies voix du jour,
00:09:54avec Philippe Bilger, Anne Mazoyer, Jankowska,
00:09:56et Mickaël Sadoun et Caroline Dubost.
00:09:59Et vous, au 08...
00:10:00Qu'est-ce que j'ai dit ? Caroline ?
00:10:02Caroline.
00:10:02Oui, décidément.
00:10:03Pardon.
00:10:03Coralie Dubost.
00:10:04Pardon.
00:10:050826 300 300.
00:10:07Et nous avons déjà Philippe Dehier qui est avec nous.
00:10:09Bonsoir, Philippe.
00:10:10Bonsoir.
00:10:11Oui, bonsoir à toute l'équipe.
00:10:14Bienvenue.
00:10:15Je vous écoute.
00:10:17J'interviens tout de suite.
00:10:18Bien sûr, à l'heure, on vous écoute.
00:10:19Absolument, vous êtes en direct.
00:10:20On vous écoute.
00:10:21Oh, je serais tenté de dire,
00:10:23je pense que la grande majorité des Français
00:10:25en a assez de ce cirque.
00:10:27Oui.
00:10:27Entre guillemets.
00:10:28Bien sûr.
00:10:29Alors ce soir, on va avoir soin de vos premiers ministres.
00:10:31On ne peut peut-être pas exclure une dissolution ?
00:10:33Philippe, je vous coupe la parole.
00:10:36On nous annonce le Premier ministre d'ici 20h, a priori.
00:10:40Mais est-ce de l'info ?
00:10:40Est-ce de l'intox ?
00:10:41On verra bien.
00:10:43Ben écoutez, si on a un nouveau Premier ministre,
00:10:45on peut s'attendre à une dissolution dans les trois semaines,
00:10:47un mois, deux mois, trois mois.
00:10:48Puis voilà.
00:10:49Voir moins.
00:10:50Il n'y a pas de compromis possible dans notre système politique.
00:10:52On n'est pas en Allemagne.
00:10:53On n'est pas dans les pays du Nord.
00:10:56Donc, il n'y aura pas de compromis,
00:10:57comme le souhaitent un certain nombre d'hommes politiques.
00:11:00Il y aura simplement un gouvernement qui ne sera plus,
00:11:02qui sera en minorité pour présenter et défendre les projets.
00:11:05Restez avec nous, Philippe.
00:11:07On va faire réagir.
00:11:08On vient d'annoncer que, visiblement, Bruno Retailleau
00:11:11ne reviendrait pas au sein du gouvernement.
00:11:12Voilà, déjà.
00:11:13Oui, mais ça, il a raison.
00:11:16Il l'avait déjà dit.
00:11:17Il s'est confirmé.
00:11:17Il y a eu un problème de timing politique.
00:11:19M. Bruno Retailleau, c'est d'ailleurs, je trouve,
00:11:21la première faute politique qu'il fait,
00:11:22depuis qu'il est vraiment entré dans la lumière,
00:11:24c'est qu'il aurait dû partir, je trouve,
00:11:27j'irais par exemple au sommet de la crise algérienne
00:11:29ou quelque chose comme ça,
00:11:30sur un désaccord avec le gouvernement.
00:11:31Et au lieu de ça,
00:11:32il est parti sur un désaccord un peu médiocre
00:11:36par rapport à l'intégration de Bruno Le Maire
00:11:37dans le gouvernement,
00:11:39qu'on peut discuter évidemment,
00:11:40tout comme le bilan de Bruno Le Maire.
00:11:42Mais partir sur ça,
00:11:44alors qu'on était rentré dans la politique
00:11:45sur une image d'homme intègre
00:11:47et pas du tout dans des considérations politiciennes,
00:11:49je trouve ça un petit peu dommage.
00:11:50Ça n'enlève rien aux qualités de Bruno Retailleau.
00:11:52Et je trouve qu'il a évidemment raison
00:11:53de ne pas intégrer le prochain gouvernement.
00:11:55Allez, on va réécouter les déclarations de certains
00:11:59et en l'occurrence celle de Fabien Roussel
00:12:01ou peut-être celle d'Olivier Faure.
00:12:03On commence par Olivier Faure.
00:12:04Nous sommes venus voir aujourd'hui
00:12:06si cette crise se dénouait
00:12:07et s'il était possible d'avancer
00:12:10parce que les Français sont légitimement inquiets.
00:12:14Un pays qui n'est plus gouverné,
00:12:15qui n'est plus dirigé,
00:12:16une majorité qui a volé en éclats.
00:12:18C'est donc la raison pour laquelle
00:12:19nous sommes parfaitement,
00:12:20nous étions parfaitement légitimes
00:12:22à réclamer un Premier ministre de gauche.
00:12:25Ce à quoi, vous l'avez compris
00:12:26avec ceux qui nous ont précédés,
00:12:28le Président n'est pas prêt à accéder.
00:12:30Maintenant, en son âme et conscience,
00:12:32il devra nommer dans les prochaines heures
00:12:33et nous verrons bien ce qu'il fait.
00:12:35Coralie Duboste, on avait le sentiment
00:12:37avec cette convocation des leaders de partis politiques
00:12:40sauf FI et le RN à 2h du matin,
00:12:42qui est quand même une heure un peu originale,
00:12:45on va dire.
00:12:45C'est du chien, ou alors très tôt,
00:12:47ça dépend le rythme de vie qu'on a,
00:12:49qu'il allait essayer de faire
00:12:51peut-être un gouvernement national,
00:12:53se rabibocher.
00:12:54On a vu LR qui est sorti sans un mot.
00:12:57On a vu les écologistes
00:12:59qui sont sortis en tirant à vue.
00:13:02Le Parti Socialiste
00:13:03qui est sorti en tirant à vue.
00:13:05Roussel, pareil,
00:13:05c'était prévisible.
00:13:07Est-ce que finalement,
00:13:08la situation n'est pas encore plus atomisée aujourd'hui
00:13:11qu'elle ne l'était il y a trois heures ?
00:13:13La situation a été atomisée toute la semaine
00:13:16et effectivement,
00:13:17y compris des hommes
00:13:20et des femmes politiques
00:13:21que l'on pensait d'un certain niveau
00:13:23ont eu des attitudes extrêmement pulsionnelles,
00:13:25voire puériles dans la semaine.
00:13:28La bonne nouvelle,
00:13:28c'est que depuis l'intervention
00:13:29de Sébastien Lecornu au 20h,
00:13:31c'est quand même un petit peu redescendu d'un cran.
00:13:34Lui, il a pris du galon, pas en revanche.
00:13:36Totalement.
00:13:36Il est venu remettre un petit peu de hauteur
00:13:39dans tout cela.
00:13:41Et qu'est-ce qu'il nous a dit à ce 20h ?
00:13:42Finalement, en réalité, pas grand-chose,
00:13:44si ce n'est qu'il y avait une possibilité
00:13:45de sortir de cette semaine inouïe.
00:13:49Donc le président de la République,
00:13:51il ne fait que suivre son avis,
00:13:52effectivement, à 2h du matin,
00:13:53mais de dire, bon,
00:13:55mon Premier ministre,
00:13:56certes des missionnaires,
00:13:57mais négociateurs,
00:13:58me dit que des négociations
00:13:59permettraient d'aboutir à un compromis.
00:14:01Il est dans son rôle
00:14:02que de convoquer les partis
00:14:04et les présidents de groupes politiques
00:14:05pour évaluer ce compromis
00:14:08et en tirer des conséquences
00:14:09pour nommer un Premier ministre.
00:14:10Parce que lui, elle est là, sa responsabilité.
00:14:11C'est qu'il doit nommer un Premier ministre.
00:14:13Et pour nommer un Premier ministre,
00:14:15cette fois-ci, il écoute tout le monde
00:14:16et il dit, ok,
00:14:17autour de qui ce compromis pourrait se tisser ?
00:14:20Ce que l'on entend à la sortie,
00:14:22et on vient d'entendre Olivier Faure,
00:14:25précédemment Tondelier, etc.
00:14:26Moi, j'avoue que je suis un peu étonnée
00:14:27quand j'entends Marine Tondelier sortir
00:14:29en disant qu'elle est sidérée.
00:14:30On ne peut pas parler de sidération
00:14:32quand on sort d'une réunion à l'Elysée
00:14:35où on a discuté avec ses pairs.
00:14:36Parce que même quand on n'est pas du même parti politique,
00:14:38quand vous êtes entre responsable politique,
00:14:40président de groupe, président de parti,
00:14:42face au Président de la République
00:14:43pour parler du prochain Premier ministre,
00:14:46vous vous attendez à avoir des conversations
00:14:47qui soient à la fois difficiles,
00:14:49mais sérieuses,
00:14:50mais difficiles.
00:14:51La politique, ce n'est pas fait pour être facile.
00:14:53Je pense que ça veut dire
00:14:54qu'il y a un Premier ministre de droite qui arrive.
00:14:54C'est impossible de sortir d'une réunion
00:14:56en disant que je suis sidérée.
00:14:57Ce n'est pas au niveau.
00:14:58Pour moi, ce n'est pas au niveau.
00:14:59Oui, je pense que ça veut dire
00:15:01possiblement même un retour
00:15:03de Sébastien Lecornu,
00:15:04Premier ministre.
00:15:04C'est peut-être ça.
00:15:05Il a d'ailleurs scandalisé.
00:15:05C'est ce qui se profile.
00:15:06Sébastien Lecornu,
00:15:07il a très bien joué la séquence médiatique
00:15:09parce qu'il l'a joué très digne
00:15:11en renonçant au pouvoir.
00:15:12Et j'ai envie de vous dire
00:15:13que le pouvoir,
00:15:14c'est un peu comme l'amour.
00:15:15On a envie de le donner
00:15:16à celui qui le veut le moins.
00:15:17Donc Sébastien Lecornu
00:15:18ne le voulant plus.
00:15:20Les Français le désirent à nouveau
00:15:22comme Premier ministre.
00:15:22Moi, je ne veux aucun pouvoir.
00:15:23Je vous le dis.
00:15:24Et surtout, j'ai été frappé
00:15:26de voir qu'au-delà
00:15:27du macronisme pur,
00:15:30beaucoup de gens,
00:15:31comme vous le dites très bien,
00:15:32ont été frappés,
00:15:34peut-être moins par le fond
00:15:35de Sébastien Lecornu
00:15:37à la télévision
00:15:38que par sa forme.
00:15:40Il a introduit
00:15:41un ton de modération,
00:15:43de mesure
00:15:43et de modestie au moins apparente
00:15:46qui ont fait beaucoup d'effets.
00:15:48Mais, à la sortie,
00:15:50Fabien Roussel a dit
00:15:51quand on a demandé
00:15:51qui était du socle commun,
00:15:54le modem a répondu oui,
00:15:56les macronistes ont répondu oui
00:15:57et Édouard Philippe
00:15:59n'a rien dit.
00:16:01Sa position est claire.
00:16:02Donc maintenant,
00:16:03il n'est plus dans la majorité.
00:16:04Vous disiez que la trahison,
00:16:05c'était une question de temps.
00:16:06Je vous pose la question.
00:16:07Deux dates.
00:16:08Deux dates, pardon.
00:16:08Oui, en temps pour moi.
00:16:09Deux dates.
00:16:10On revient au temps.
00:16:11C'est fini.
00:16:13Macron, Philippe,
00:16:14ce n'est plus dans la majorité.
00:16:15En tout cas,
00:16:16momentanément, non.
00:16:18Vous savez, moi je suis toujours
00:16:19très prudente.
00:16:20Il y a toujours des temps
00:16:21dans la guerre.
00:16:21Il y a des stratégies d'alliance.
00:16:23Là, je pense que l'alliance
00:16:24est rompue, c'est clair.
00:16:25Mais, par ailleurs,
00:16:26vous savez,
00:16:27qu'est-ce qui se tracte
00:16:28véritablement en coulisses,
00:16:30nous ne le savons pas.
00:16:31Est-ce que le PS
00:16:32n'a pas montré
00:16:33une grosse faiblesse
00:16:34dans ce qu'on a entendu ?
00:16:36On s'est rendu compte
00:16:37que finalement,
00:16:38ils sont sortis
00:16:39comme des oiseaux
00:16:40tombés du nid.
00:16:41C'est-à-dire qu'en disant
00:16:43qu'on ne comprend pas,
00:16:44ça fait huit ans
00:16:44qu'on attend.
00:16:45Et on se dit
00:16:47qu'on attendait
00:16:48un PS un peu plus fort.
00:16:50On annonçait même
00:16:51Olivier Faure.
00:16:52Et tout à coup,
00:16:53on le voit faible aujourd'hui.
00:16:56Vous avez raison, Cécile.
00:16:57Le problème du PS,
00:16:58me semble-t-il,
00:17:00il n'est pas composé
00:17:01que de gens
00:17:02qui n'ont pas
00:17:05d'intelligence.
00:17:06Je sais que ça veut dire,
00:17:07Raphaël Luxman.
00:17:08Il ne cesse de réclamer
00:17:10leur venue,
00:17:12sa venue au pouvoir
00:17:13en tant que Premier ministre,
00:17:14mais en même temps,
00:17:16par ses exigences
00:17:17à braquade à bronte,
00:17:18il rend quasiment impossible
00:17:20à chaque fois
00:17:21sa venue même
00:17:22à un poste de Premier ministre.
00:17:24Donc, il faut un jour
00:17:25qu'il choisisse
00:17:26entre l'intelligence politique...
00:17:29Je rejoins Philippe
00:17:30sur le fait que,
00:17:31même si,
00:17:32admettons que dans le fond,
00:17:32ils aient des demandes
00:17:33à braquade à bronte,
00:17:35après tout,
00:17:35quand vous êtes Premier ministre,
00:17:36de toute façon,
00:17:36vous devez faire voter
00:17:37vos textes à l'Assemblée.
00:17:38Donc, pourquoi pas,
00:17:39dans l'idée,
00:17:40pourquoi pas avoir
00:17:40un PM de gauche,
00:17:42un gouvernement de gauche
00:17:42qui vient faire ses propositions
00:17:43et on verra
00:17:44si l'Assemblée lui dit
00:17:45oui ou non.
00:17:45Et si le Sénat lui dit
00:17:46oui ou non.
00:17:47Si les commissions mixtes paritaires
00:17:49disent oui ou non.
00:17:49Donc, le fond,
00:17:50ça ne me gêne pas.
00:17:51Ils ont le droit
00:17:51de faire leurs propositions
00:17:53et d'avoir leurs demandes.
00:17:54Mais ils savent très bien
00:17:55qu'ils vont être reboutés.
00:17:56Ce qui me gêne,
00:17:57c'est effectivement
00:17:58ce qui a été énoncé
00:17:59juste avant,
00:17:59c'est qu'à ce moment-là,
00:18:00au moins adopter
00:18:00la posture de responsabilité,
00:18:02le discours.
00:18:02parce que quand on se dit
00:18:04prêt à gouverner
00:18:05et prêt à parler
00:18:06avec tout le monde,
00:18:06ça veut dire qu'on montre
00:18:07qu'on est prêt à parler
00:18:08avec tout le monde
00:18:08et pas qu'on fustige tout de suite.
00:18:09En mettant à la place du PS,
00:18:13même s'ils ne sont pas
00:18:14dans une situation idéale,
00:18:16ils n'ont pas envie
00:18:17de rejoindre un avion
00:18:18qui est en train de couler
00:18:19sans demander quand même
00:18:20certaines concessions
00:18:21et certains signaux
00:18:21qu'ils peuvent envoyer
00:18:22à leur électorat.
00:18:23Oui, ils ne les auront pas.
00:18:24Il y en a un peu assez
00:18:27de ces partis
00:18:28qui ne veulent pas prendre
00:18:30leurs responsabilités
00:18:32et de l'autre côté,
00:18:33on a un président de la République.
00:18:35On aurait pu imaginer
00:18:36qu'Emmanuel Macron
00:18:37n'attende pas 20 heures
00:18:39et cette réunion,
00:18:40encore une fois,
00:18:41super fêtatoire
00:18:42avec les partis,
00:18:44il est capable de trancher,
00:18:45de nommer un Premier ministre
00:18:47et l'Assemblée
00:18:48se débrouille avec lui.
00:18:49C'est dur, c'est dur.
00:18:50C'est pas évident.
00:18:52Franchement,
00:18:53mais est-ce qu'on...
00:18:54Sur la base de quelle majorité
00:18:55tu n'as un Premier ministre ?
00:18:56C'est pareil pour tout le monde.
00:18:58La situation fait que c'est
00:18:59exactement la même chose
00:19:00pour tout le monde.
00:19:01Donc, précisément,
00:19:03quand aucun Premier ministre
00:19:04d'aucun parti
00:19:05n'aurait une majorité naturelle
00:19:06et facile,
00:19:07parce que c'est ça en fait,
00:19:09c'est une majorité facile,
00:19:10qui aujourd'hui,
00:19:11et j'espère qu'il y en a
00:19:13en réalité dans tous les partis,
00:19:14ça serait bon pour la santé
00:19:15de notre pays,
00:19:16qu'il y ait dans chaque parti
00:19:18une ou plusieurs personnes
00:19:19prêtes à endosser ce rôle
00:19:21d'être Premier ministre
00:19:22sans majorité naturelle
00:19:23et d'être en capacité
00:19:24de travailler avec tout le monde,
00:19:26en capacité de ne pas disjoncter,
00:19:27de ne pas être dans le puitionnel,
00:19:29de ne pas fustiger.
00:19:30C'est cela que l'on attend aujourd'hui.
00:19:32C'est le grandissement de la queue.
00:19:33Personne ne veut intégrer le gouvernement
00:19:34parce qu'il n'est pas stable
00:19:35et il n'est pas stable
00:19:36parce que personne ne veut l'intégrer.
00:19:38C'est ça.
00:19:38Et puis de toute façon,
00:19:40il y a aussi les chiffres
00:19:41de la possible dissolution.
00:19:42Il n'y a plus qu'il ne faut pas tenter.
00:19:44Donc Philippe Bilger est toujours là
00:19:47si jamais il y a un problème
00:19:49pour prendre ce matignon.
00:19:51Allez, on y va ?
00:19:53Moi, qui est l'arrogance du pouvoir,
00:19:56je prends tout ce qu'on me donne.
00:19:58On fait une petite pause
00:20:00et on reviendra sur cette déclaration
00:20:01de René Rotaillot
00:20:02qui vient de dire il y a un instant
00:20:03le socle commun est mort.
00:20:050826 300 300
00:20:06on est ensemble avec vous jusqu'à 20h.
00:20:09Sud Radio.
00:20:10Parlons vrai.
00:20:10Parlons vrai.
00:20:11Sud Radio.
00:20:11Parlons vrai.
00:20:12Sud Radio.
00:20:13Édition spéciale
00:20:15Les Vraies Voix Sud Radio.
00:20:1718h-20h.
00:20:18Cécile Doménibus.
00:20:19Philippe David.
00:20:21Retour en édition spéciale
00:20:22jusqu'à 20h ce soir.
00:20:24Oui, d'habitude Les Vraies Voix
00:20:25c'est 19h30
00:20:26mais ce soir,
00:20:26Colmy, il n'y a pas de Pro D2 de rugby.
00:20:28Ce sera 20h
00:20:30et vous retrouvez bien évidemment
00:20:31l'équipe du rugby
00:20:31à partir de 20h.
00:20:33Nos Vraies Voix du soir
00:20:34qu'on coache
00:20:35avec Cécile Doménibus
00:20:36on va dire ça comme ça
00:20:37même si pour utiliser
00:20:38un terme rugbystique
00:20:39les débats sont virils
00:20:40mais corrects.
00:20:41Philippe Biliger,
00:20:43Anne Mazoyer,
00:20:44Mickaël Sadoun
00:20:45et une petite nouvelle
00:20:46Coralie Dubost.
00:20:47Alors on vous pose cette question.
00:20:49Et puis pour les amateurs de rugby
00:20:50ce sera demain à 14h30.
00:20:52Il n'y a pas de rugby ce soir
00:20:52mon petit chat.
00:20:53Ah oui, autant pour moi.
00:20:54Oui, oui, je pensais
00:20:55qu'il y avait autant pour moi.
00:20:56Il y aura un premier de mêlée
00:20:57mais il n'y aura pas de rugby.
00:20:58Il y a deux mêlées.
00:21:00Dans ses premiers de cordée
00:21:03deux mêlées.
00:21:04C'est une bonne idée de rugby.
00:21:05On pourrait faire un team building
00:21:06au gouvernement
00:21:07en faisant un peu de rugby,
00:21:08etc.
00:21:09à l'Assemblée Nationale
00:21:10et à d'autres.
00:21:10Peut-être que ça les aiderait
00:21:11à suivre le ballon.
00:21:13En tout cas,
00:21:15si Philippe Biliger,
00:21:15David continue à dire
00:21:16autant de bêtises,
00:21:17il va prendre un carton rouge.
00:21:19Maintenant on passera
00:21:20au carton jaune ou orange
00:21:22quand même
00:21:22avant le rouge au rugby
00:21:23et même le carton orange désormais.
00:21:24Allez, soyez les bienvenus.
00:21:26On va revenir sur cette déclaration
00:21:28de Bruno Rotaillot
00:21:29sur le socle commun
00:21:30est mort.
00:21:32Philippe Biliger,
00:21:33on sent que là,
00:21:34ça y est.
00:21:35Là, Bruno Rotaillot,
00:21:37d'une certaine manière,
00:21:38annonce
00:21:38ce que tout le monde
00:21:40peut constater.
00:21:41Moi,
00:21:41j'ai été très indulgent
00:21:43avec Édouard Philippe
00:21:45et Gabriel Attal
00:21:46parce que j'ai tout rue.
00:21:48On s'en moque assez.
00:21:49une élection
00:21:50pour le dernier
00:21:51et je trouve
00:21:53qu'on ne peut pas
00:21:54leur demander
00:21:55d'être en permanence
00:21:56éperdus de reconnaissance
00:21:58à l'égard d'un président
00:22:00qui n'a pas été tendre
00:22:02avec eux
00:22:02sur le plan politique.
00:22:04Mais Bruno Rotaillot
00:22:05proacte
00:22:06d'une dissolution
00:22:08du socle commun
00:22:10et lui-même
00:22:12est dans une situation
00:22:14comme l'a très bien dit
00:22:15tout à l'heure
00:22:16Michael,
00:22:17il a commis
00:22:17une maladresse
00:22:18en donnant l'impression
00:22:20de s'effaroucher
00:22:21pour un dé...
00:22:22non pas un détail
00:22:23mais pour quelque chose
00:22:25de dérisoire
00:22:25alors qu'il aurait eu
00:22:27mille motifs
00:22:28pour partir avant.
00:22:29Vous voulez réagir
00:22:30Michael Sadoud ?
00:22:31Vous avez...
00:22:32Le socle commun
00:22:33n'existe plus.
00:22:35La définition du socle commun
00:22:36c'est qu'on ne sait pas
00:22:37très bien
00:22:37qui comprend dedans.
00:22:39Donc je ne sais pas
00:22:39s'il n'existe plus.
00:22:40Peut-être qu'il ne comprendra plus
00:22:41Bruno Rotaillot
00:22:42mais en tout cas
00:22:42Macron va essayer
00:22:43de le reconstruire.
00:22:44Et puis sur la base
00:22:45de quelle idée
00:22:46il a déjà existé
00:22:46le socle commun
00:22:47c'était juste
00:22:47une espèce
00:22:48de dispositif politique
00:22:49de pérennisation
00:22:50du pouvoir
00:22:51ou de constitution
00:22:51d'un gouvernement
00:22:52mais derrière
00:22:53il n'y avait pas
00:22:53tellement de projets
00:22:54en commun.
00:22:55D'ailleurs je pense
00:22:56personnellement
00:22:56et c'est là
00:22:57que je contredis
00:22:58peut-être Coralie Dubost
00:22:59il ne faut pas partir
00:23:01sur l'idée
00:23:01qu'on va réformer
00:23:03la France
00:23:03dans l'année à venir
00:23:04ou dans l'année
00:23:04et demi à venir.
00:23:05Mais lui permettre
00:23:06de vivre normalement.
00:23:07Si déjà elle est immobile
00:23:08c'est déjà pas mal.
00:23:09Je ne vais pas parler
00:23:10de réformer.
00:23:11Juste d'avoir
00:23:12un gouvernement
00:23:13qui tourne
00:23:13des administrations
00:23:14qui ont des instructions
00:23:15des entreprises
00:23:15qui ont des réponses
00:23:16des citoyens
00:23:17qui ont des réponses
00:23:18parce que dans
00:23:19toutes ces périodes-là
00:23:19quand même
00:23:20ce qu'on ne dit pas
00:23:21peut-être suffisamment
00:23:22c'est que des gouvernements
00:23:23de démissionnaires successifs
00:23:25sont aussi des empêchements
00:23:27à signer des autorisations
00:23:28des machins
00:23:29dans chacun des ministères
00:23:30et donc des tonnes
00:23:30de dossiers entreprise
00:23:31ou citoyens
00:23:32qui sont bloqués
00:23:32et ça c'est pas souhaitable.
00:23:34Mais surtout
00:23:34il y a le problème
00:23:35de la dette
00:23:35c'est-à-dire que
00:23:36si demain
00:23:37le budget
00:23:38n'est pas voté
00:23:39on a déjà
00:23:41une agence
00:23:42qui a dégradé la France
00:23:43il y a quelques semaines
00:23:44la deuxième arrive fin octobre
00:23:45la troisième arrive fin novembre
00:23:47donc ça veut dire
00:23:47qu'on aura encore plus de mal
00:23:49à emprunter
00:23:50ce qui n'est vraiment pas le moment
00:23:52est beaucoup plus cher
00:23:53et c'est ça en fait
00:23:54moi le seul sujet
00:23:55c'est celui-là
00:23:56c'est les finances de la France
00:23:57et les marchés
00:23:58et puis il y a l'image
00:23:59de la France en général
00:24:00je ne pense pas
00:24:00que ce soit terrible
00:24:01pour notre voie internationale
00:24:02et en parlant de budget
00:24:03c'est finalement
00:24:04le budget de qui ?
00:24:06parce que
00:24:06le nouveau
00:24:07le nouveau premier ministre
00:24:09qui va arriver
00:24:09est-ce qu'il y a des amendements
00:24:11de le cornu
00:24:12est-ce que c'est du...
00:24:13je ne sais pas
00:24:14mais très franchement
00:24:15je vous dis la vérité
00:24:15est-ce que c'est du Bayrou
00:24:16est-ce que c'est du quoi ?
00:24:17moi qui ne suis pas
00:24:18pro dépenses publiques
00:24:20et pro impôts à tout va
00:24:22je vous dis la vérité
00:24:23je préfère des concessions politiques
00:24:24à la gauche
00:24:25qui préfèrent d'assurer
00:24:26une stabilité politique
00:24:27plutôt que de rester
00:24:29dans cette situation-là
00:24:29parce qu'au regard
00:24:30des marchés financiers
00:24:31et des agences de notation
00:24:32de Fitch, Moudis, etc
00:24:34la stabilité politique
00:24:35est un facteur
00:24:36beaucoup plus prégnant
00:24:37et important
00:24:37que le petit truc
00:24:39qu'on va concéder
00:24:40à la gauche
00:24:40style
00:24:41retrait de la réforme des retraites
00:24:42je vous dis la vérité
00:24:43je préfère le retrait
00:24:44de la réforme des retraites
00:24:45à cette situation
00:24:46prolongée pendant un an
00:24:47non mais
00:24:48de toute façon
00:24:49si je ne m'abuse
00:24:50c'est pas moi qui le dis
00:24:52c'est la règle
00:24:52si il n'y a pas de budget
00:24:54le 31 décembre
00:24:55c'est de facto
00:24:55le budget de l'année précédente
00:24:57qui sert
00:24:57c'est ce qui s'est passé
00:24:58l'année dernière
00:24:58donc
00:24:59à la rigueur
00:25:00est-ce que
00:25:01on pourrait tout de suite
00:25:02le reporter
00:25:03ce serait facile
00:25:03vous vous y allez vite
00:25:06le 10 octobre
00:25:07je plaisante
00:25:07je plaisante
00:25:08non mais je sais
00:25:08mais finalement
00:25:10c'est peut-être pas la peine
00:25:11d'avoir si peur
00:25:11parce que ça aura
00:25:12de toute façon
00:25:13une influence
00:25:13vous êtes sûr ?
00:25:15oui oui
00:25:15c'est pour ça
00:25:16je pense qu'on va être dégradés
00:25:18parce qu'on a un déficit
00:25:19parce qu'on a une dette colossale
00:25:21on a encore un déficit colossal
00:25:22mais surtout parce qu'on n'est pas stable
00:25:23politiquement
00:25:24c'est le sujet
00:25:26c'est le vrai sujet
00:25:27l'instabilité
00:25:28on la paye à tous les endroits
00:25:29d'une part
00:25:30les notes
00:25:31et la façon dont le marché nous regarde
00:25:32et puis les investissements immédiats
00:25:34combien de projets
00:25:35combien d'entreprises françaises
00:25:36combien d'entrepreneurs français
00:25:38et de travailleurs à la clé
00:25:39attendez un investisseur
00:25:41parfois étranger
00:25:41parce que ce ne sont pas toujours
00:25:42des investisseurs français
00:25:43qui permettent de développer
00:25:44une boîte en France
00:25:45combien se disent
00:25:47mon dieu
00:25:47est-ce que vraiment
00:25:48je vais investir là
00:25:50ici
00:25:50maintenant
00:25:51ils n'arrivent pas
00:25:52à trouver un gouvernement
00:25:53en plus d'un an
00:25:54ça saute tout le temps
00:25:55je n'y comprends rien
00:25:56etc
00:25:56est-ce que ça favorise
00:25:58la vie tout court
00:26:00pas du tout
00:26:00donc c'est évident
00:26:01qu'il y a
00:26:02et le budget
00:26:02et la vie économique
00:26:03en France
00:26:03qui a besoin
00:26:04de stabilité politique
00:26:05et Coralie
00:26:05vous avez raison
00:26:06d'insister
00:26:07sur quelque chose
00:26:08qu'on oublie trop
00:26:09même ceux
00:26:10qui n'aimaient pas
00:26:11Emmanuel Macron
00:26:12lui reconnaissaient
00:26:14un certain rôle
00:26:15international
00:26:15et je crois
00:26:17que ce qui se passe
00:26:18à l'heure actuelle
00:26:19en France
00:26:20fait perdre
00:26:21un crédit
00:26:22considérable
00:26:23à l'influence
00:26:24internationale
00:26:25de la France
00:26:26je n'en suis pas sûre
00:26:27parce que quand tu regardes
00:26:28le Choose France
00:26:29et l'évolution du Choose France
00:26:30depuis ces trois dernières années
00:26:32alors que l'année
00:26:32que nous venons de passer
00:26:34était quand même
00:26:35assez préoccupante
00:26:36tu regardes
00:26:37le niveau des investissements
00:26:39moi je le vois
00:26:39chez mes clients également
00:26:40personne ne dit
00:26:41qu'il veut désinvestir
00:26:42en France
00:26:42aussi incroyable
00:26:43que ce soit
00:26:44c'est vrai que les indicateurs
00:26:45macro ne sont pas si mauvais
00:26:46que ça
00:26:46la croissance
00:26:47c'est pas mal
00:26:48pas les plus récents
00:26:48c'est ça
00:26:49pas les plus récents
00:26:50les plus récents
00:26:51ne sont pas extraordinaires
00:26:52non mais bon
00:26:53l'inflation est retombée
00:26:54avec un soft ending
00:26:56alors qu'on attendait
00:26:57une catastrophe
00:26:57au moment de la remontée
00:26:58de taux d'intérêt
00:26:59et finalement
00:26:59on est revenu
00:27:00à une inflation normale
00:27:01la croissance est potable
00:27:03d'ailleurs Macron
00:27:03se demande d'avoir
00:27:04une meilleure croissance
00:27:05que l'Allemagne
00:27:05sur le territoire français
00:27:06quand même
00:27:06c'est déloyal
00:27:09je profère des généralités
00:27:11on m'oppose des arguments
00:27:12les amis
00:27:14revenons peut-être
00:27:16sur cette proposition
00:27:18en tout cas
00:27:18de déplacer
00:27:20la réforme
00:27:22des retraites
00:27:22ou en tout cas
00:27:23je vais réutiliser
00:27:25le mot
00:27:25que clairement
00:27:26suspendre
00:27:27ce qu'a proposé
00:27:28le président
00:27:30de la république
00:27:31après
00:27:32les présidentielles
00:27:33est-ce que
00:27:34ça vous paraît
00:27:35parce que
00:27:36tout le monde
00:27:36était plutôt pour
00:27:37visiblement
00:27:38et seul
00:27:39Bruno Retailleau
00:27:40était contre
00:27:40qu'est-ce que vous pensez
00:27:42de ce report
00:27:43en tout cas
00:27:43de la réforme
00:27:44mais déjà
00:27:44est-ce que c'est faisable
00:27:45parce que
00:27:45excusez-moi
00:27:46la loi
00:27:46elle a été votée
00:27:47une fois qu'elle a été votée
00:27:48promulguée au journal officiel
00:27:49elle s'applique
00:27:50parce que
00:27:50la suspendre
00:27:51ça veut dire quoi
00:27:52celui qui veut partir
00:27:53en retraite
00:27:53qui a 62 ans
00:27:54il a le droit de partir
00:27:56si c'est suspendu
00:27:57ou ça passe à 64 ans
00:27:58est-ce qu'on n'a pas proposé
00:27:59tout et n'importe quoi
00:28:00il me semble
00:28:01sous le contrôle de Coralie
00:28:03sur le plan parlementaire
00:28:05quelle serait
00:28:06la solution idéale
00:28:07en réalité
00:28:08la suspension
00:28:09comme on l'a dit
00:28:10c'est le prélude
00:28:12de l'abrogation
00:28:13c'est très clair
00:28:14d'ailleurs
00:28:15à gauche
00:28:15on la souhaite
00:28:16c'est ce qu'elle dit
00:28:16Maud Bréjon d'ailleurs
00:28:17je crois
00:28:18c'est la seule
00:28:21je trouve
00:28:22qu'elle n'a pas manqué
00:28:23d'odeur synthétique
00:28:24alors est-ce qu'on ne pourrait
00:28:26pas concevoir
00:28:27cette banalité
00:28:28que c'est lors du débat
00:28:30présidentiel
00:28:31qu'on recommencera
00:28:32à mettre sur la table
00:28:33un vrai débat
00:28:34sur les retraites
00:28:35et dites-nous
00:28:35ce que vous en pensez vous
00:28:36vous pensez
00:28:37qu'il faut suspendre
00:28:38l'application de la réforme
00:28:39des retraites
00:28:40ou vous pensez
00:28:41qu'au contraire
00:28:41il faut la maintenir
00:28:43venez nous donner votre avis
00:28:44au 0 826 300 300
00:28:46même si vous n'êtes pas retraitée
00:28:48c'est terrible
00:28:48parce que cette réforme des retraites
00:28:50Coralie je me tourne vers vous
00:28:52c'est quand même le totem
00:28:53du gouvernement
00:28:55Macron
00:28:55depuis longtemps
00:28:57depuis très longtemps
00:28:58moi je ne l'ai connue
00:28:59que sous le quinquennat stable
00:29:01si je puis dire
00:29:02mais elle a effectivement
00:29:04été déjà remise
00:29:05à l'établi
00:29:06il me semble surtout
00:29:07mais je ne suis plus
00:29:08dans le détail
00:29:09technique
00:29:10logistique
00:29:10mais je ne suis pas certaine
00:29:12qu'il soit même possible
00:29:13de la suspendre
00:29:14je crois que la suspendre
00:29:15ça revient à l'abroger
00:29:16puisque de toute façon
00:29:17elle est progressive
00:29:18il y avait une progressivité
00:29:19etc
00:29:20et par ailleurs
00:29:21je ne suis pas d'accord
00:29:23avec tout
00:29:23dans les énoncés
00:29:25parfois de Mme Borne
00:29:27mais elle a posé
00:29:28une question assez juste
00:29:29me semble-t-il aussi
00:29:30c'est que
00:29:30si on dit suspendre
00:29:31la réforme des retraites
00:29:32dans cette réforme
00:29:33il y avait aussi
00:29:33énormément d'avantages
00:29:35prévus pour les petites retraites
00:29:36pour les femmes
00:29:37pour certains travailleurs
00:29:39donc il y avait aussi
00:29:39des avantages
00:29:40des progrès sociaux majeurs
00:29:41est-ce que tout serait suspendu
00:29:43juste une partie
00:29:43qu'est-ce qu'on fait
00:29:44on leur a expliqué
00:29:45que ça allait être possible
00:29:46qu'on avait corrigé
00:29:46leur situation
00:29:47et là on va revenir en arrière
00:29:48je ne sais pas
00:29:49je trouve que ça
00:29:50n'a pas vraiment de sens
00:29:51je trouve que c'est
00:29:52un excellent débat
00:29:53de présidentielle
00:29:54que la présidentielle
00:29:55elle n'est pas si loin
00:29:56même s'ils semblent
00:29:57tous très impatients
00:29:58d'être candidats
00:29:59et de présenter un programme
00:30:00on n'est pas en forme
00:30:01c'est long
00:30:01ils ont tous
00:30:03en ce moment
00:30:05des projets impatients
00:30:06mais en réalité
00:30:07ce n'est pas si loin
00:30:07ils vont avoir l'occasion
00:30:08d'en parler
00:30:09finalement il s'agit de quoi ?
00:30:10de passer un budget
00:30:11de laisser les municipales
00:30:12se dérouler correctement
00:30:13et ça serait aussi
00:30:14le respect de nos élus locaux
00:30:15que de leur laisser
00:30:16avoir leurs débats locaux
00:30:17et de se mettre au débat
00:30:18des présidentielles
00:30:19juste après
00:30:20et on pourra parler de tout
00:30:21et si les français
00:30:22changent d'avis
00:30:22sur les retraites
00:30:23ils changeront d'avis
00:30:24sur les retraites
00:30:24et ce sera supprimé
00:30:25plus tard
00:30:26mais en fait
00:30:27juste laissons
00:30:28les choses
00:30:29se faire normalement
00:30:31ce ne serait pas très grave
00:30:32qu'elles soient retirées
00:30:33quand même
00:30:33je le dis
00:30:34cette réforme
00:30:34à mon avis
00:30:35parce que c'est la seule
00:30:36réforme véritable
00:30:37qui a été menée
00:30:37par le président
00:30:38donc je n'y crois pas
00:30:39elle sera maintenue
00:30:40même si on peut
00:30:41en penser ce qu'on veut
00:30:42c'est autre chose
00:30:43c'est-à-dire qu'il y a eu
00:30:44tellement d'amendements
00:30:45d'exceptions
00:30:45dans chaque régime
00:30:47etc.
00:30:47que finalement
00:30:48désolé
00:30:49elle était très difficile
00:30:49à faire passer
00:30:50dans la circonstance
00:30:51mais finalement
00:30:52elle était un peu
00:30:52ni faite ni affaire
00:30:53c'est-à-dire que du point
00:30:54de vue des finances publiques
00:30:55ce n'était pas
00:30:56tonitruant non plus
00:30:57ce n'était pas révolutionnaire
00:30:58si vraiment vous voulez
00:31:00faire une réforme
00:31:00des retraites efficace
00:31:01il faut introduire
00:31:02une dose de capitalisation
00:31:03il faut revenir sur
00:31:04tout un tas de régimes
00:31:04spéciaux qui n'ont plus
00:31:05aucune cohérence aujourd'hui
00:31:06c'est ça la vraie réforme
00:31:08des retraites
00:31:08d'ailleurs je pense
00:31:09que les français
00:31:09y étaient assez favorables
00:31:11au moment où
00:31:12Jean-Paul Delevoye
00:31:12s'y penchait en 2019
00:31:13et où Edouard Philippe
00:31:15travaillait sur une réforme
00:31:16à point
00:31:16mais c'est vrai
00:31:17c'est une réforme paramétrique
00:31:19qui a crispé tout le monde
00:31:20et qui a mis le pays
00:31:21dans la rue
00:31:21ce serait quand même
00:31:22un peu fort
00:31:23de proposer
00:31:24en tout cas
00:31:25de la suspendre
00:31:26sans vouloir le faire
00:31:27réellement
00:31:28surtout le pire
00:31:29c'est la manière
00:31:30dont elle a été votée
00:31:31je le rappelle
00:31:32procédure accélérée
00:31:33sans vote à l'Assemblée nationale
00:31:34en première lecture
00:31:35passage avec l'article 47
00:31:37alinéen au Sénat
00:31:38pour aller en procédure
00:31:39accélérée
00:31:40et le jour où elle est promulguée
00:31:41après un passage
00:31:42au 49.3
00:31:43c'est le 14 avril
00:31:45elle est passée
00:31:46une fois
00:31:46le conseil constite
00:31:47le valide
00:31:48le 14 avril
00:31:49c'est au journal officiel
00:31:50le 14 avril
00:31:50c'est une réforme aussi urgente
00:31:52on ne peut pas la supprimer
00:31:53il faut être un peu sérieux
00:31:54quand même non ?
00:31:55je ne pense pas
00:31:56que c'était une question
00:31:57d'urgence
00:31:57mais c'était une question
00:31:58d'autorité à un moment
00:32:00parce que
00:32:00c'est de l'autoritarisme
00:32:01on s'en disait tellement
00:32:02souvenez-vous aussi
00:32:03ça brûlait dans Paris
00:32:04ça brûlait dans Paris
00:32:06il fallait mettre un terme
00:32:06à ça aussi
00:32:07il fallait mettre un terme
00:32:08au feu dans Paris
00:32:09à certains
00:32:10qui étaient tous les jours
00:32:12dans la rue
00:32:12et qui bloquaient le pays
00:32:13c'était pas possible
00:32:14mais ça brûlait déjà en 2016
00:32:15pour la loi El Khomri
00:32:16oui
00:32:17mais quand il y a des sujets
00:32:18qui sont brûlants
00:32:19sans jeu de mots
00:32:20il faut y mettre un terme
00:32:21d'une façon ou d'une autre
00:32:22on ne peut pas les laisser
00:32:22durer éternellement non plus
00:32:24et mobiliser toutes les forces
00:32:25de l'ordre là-dessus
00:32:25allez vous restez avec nous
00:32:27on fait une petite pause
00:32:280 826 300 300
00:32:30si vous voulez débattre
00:32:31vous êtes les bienvenus
00:32:32on est ensemble jusqu'à 20h
00:32:33on ne sortira pas d'ici
00:32:35sans avoir un premier ministre
00:32:36ou une première ministre
00:32:37je vous le dis
00:32:37par la volonté du peuple
00:32:39par la volonté du peuple
00:32:40exactement
00:32:41on est peut-être là
00:32:41jusqu'à 2h du matin
00:32:42vous voyez
00:32:42le week-end
00:32:44je sais pas
00:32:44vous avez pris un rechange
00:32:45vous avez pris un slip
00:32:47Philippe Bilger
00:32:49non
00:32:49moi je suis toujours très propre
00:32:50pour le connaître un peu
00:32:53c'est surtout qu'il en met pas
00:32:54je suis à côté de Philippe David
00:32:57je n'en dirai pas
00:32:58voilà
00:32:59à tout de suite
00:33:00Sud Radio
00:33:02c'est vous qui donnez le temps
00:33:03tout le monde ne peut appeler
00:33:04donner son avis
00:33:05qui plaise ou qui plaise pas
00:33:06l'important c'est d'essayer
00:33:07de rester constructif
00:33:08j'aime bien l'esprit
00:33:09qu'il y a chez vous
00:33:10Sud Radio
00:33:11parlons vrai
00:33:12édition spéciale
00:33:14les vrais voix Sud Radio
00:33:1618h 20h
00:33:17Cécile Dominibus
00:33:18Philippe David
00:33:19je ne sais pas
00:33:20si au gouvernement
00:33:21ce sera le cas
00:33:22chers amis
00:33:22en tout cas ici
00:33:23nous respectons
00:33:24une parfaite parité
00:33:25que les choses soient claires
00:33:26Anne Mazoyer
00:33:27l'intellectuel a progressé
00:33:29je suis obligé de l'admettre
00:33:31Anne Mazoyer
00:33:33Jokowska est avec nous
00:33:35Coralie Dubost
00:33:35Philippe Bilger
00:33:37et Mickaël Sadoun
00:33:38avec Philippe David
00:33:39bien entendu
00:33:40et vos appels
00:33:41au 0826 300 300
00:33:42et on commence par Pierre
00:33:44qui nous appelle
00:33:44de Béziers
00:33:45bon je suis décidément
00:33:46de Béziers
00:33:48c'est le week-end
00:33:50c'est une ville
00:33:51vous n'êtes pas bien
00:33:52et on va commencer
00:33:52car il va rentrer
00:33:53à la Philippe David
00:33:54Pierre bonsoir
00:33:57merci en tout cas
00:33:58d'être en direct
00:33:59avec nous sur Sud Radio
00:34:00vous avez la parole
00:34:02bonsoir
00:34:05je vous appelais
00:34:06parce que je me posais
00:34:07la question
00:34:07de savoir pourquoi
00:34:08le RN et la FI
00:34:09n'étaient pas invités
00:34:10à cette réunion
00:34:11à l'élilée
00:34:11parce que
00:34:13sauf erreur de ma part
00:34:14je pense qu'aux législatives
00:34:15en les dernières élections
00:34:16ils obtiennent un bon score
00:34:18ils sont
00:34:18on voit qu'il y a pas mal
00:34:21de personnes
00:34:22qui veulent voter pour eux
00:34:23et du coup
00:34:23je ne comprends pas
00:34:23la stratégie
00:34:24de ne pas les inviter
00:34:25à ces réunions
00:34:26voilà
00:34:26et à part le fait
00:34:27que les personnes
00:34:28qui veulent voter pour eux
00:34:30sont confortées
00:34:30dans leur position
00:34:31en se disant
00:34:32on ne nous regarde pas
00:34:33et bien c'est pas grave
00:34:33on va continuer
00:34:34à voter pour eux
00:34:34alors ce qui a été dit
00:34:36pour le RN
00:34:37et la France Insoumise
00:34:38c'est qu'ils étaient
00:34:39pour immédiatement
00:34:40une dissolution
00:34:41donc ils ne voulaient pas
00:34:42échanger
00:34:42et ils ne voulaient pas
00:34:43en tout cas rentrer
00:34:44dans un débat
00:34:45puisque eux avaient déjà
00:34:46pris leur
00:34:46l'indécision
00:34:48vous ne voulez pas y aller
00:34:49tout simplement
00:34:50voilà
00:34:50voilà c'est la raison
00:34:51pour laquelle
00:34:52Marine Le Pen
00:34:53et les filles
00:34:54ont fait savoir
00:34:55que de toute façon
00:34:55quel que soit
00:34:56le premier ministre nommé
00:34:57ils censuraient tout
00:34:59donc il n'y avait pas de
00:35:00en tout cas
00:35:01il ne semblait pas
00:35:02y avoir d'espace
00:35:02pour une discussion
00:35:03constructive
00:35:04mais est-ce qu'il aurait dû
00:35:06quand même
00:35:06les inviter
00:35:07même à discuter
00:35:09oui c'est une bonne question
00:35:10et dire
00:35:10est-ce que vous pourriez
00:35:11revoir votre position
00:35:12si jamais
00:35:13il y a un consensus
00:35:14un modus vivandi
00:35:15etc
00:35:15il est tellement toujours
00:35:17dans le discours
00:35:17moi je suis un républicain
00:35:18l'arc républicain
00:35:19et ceux qui sont en dehors
00:35:21LFI et le RN
00:35:22ne le sont pas
00:35:22que du coup
00:35:23il y a une confusion
00:35:23entre le plan moral
00:35:25et le plan politique stratégique
00:35:27stratégique même
00:35:28oui voilà
00:35:29je veux dire
00:35:29s'il ne les a pas invités
00:35:30dans le genre
00:35:31ils puent
00:35:32je ne leur parle pas
00:35:33c'est quand même un problème
00:35:34c'est pas le cas
00:35:34si c'est une considération
00:35:35stratégique dans le genre
00:35:36bah écoutez
00:35:37Marine Le Pen a dit
00:35:38qu'elle voulait la dissolution
00:35:39Jean-Luc Mélenchon
00:35:39dit qu'il veut même
00:35:40la destitution
00:35:41donc je ne vais pas
00:35:41commencer à parler avec eux
00:35:42là c'est parfaitement légitime
00:35:43quand même
00:35:44mais on comprend que
00:35:45du point de vue
00:35:46de leurs électeurs
00:35:47ou pour le message général
00:35:48à la population
00:35:49qui peut-être suit pas
00:35:50les tweets
00:35:50toutes les 30 minutes
00:35:51parce que c'est vrai
00:35:51que cette semaine
00:35:52ça a changé
00:35:52toutes les 30 minutes
00:35:53du côté de tous les partis
00:35:54qui le dites vous
00:35:55on peut comprendre
00:35:55l'incompréhension
00:35:56donc c'est une bonne question
00:35:57et c'est bien de pouvoir
00:35:57repréciser
00:35:58en même temps
00:35:59on peut comprendre
00:36:00que ces deux partis
00:36:02en est un peu assez
00:36:04je dirais
00:36:05de ces tergiversations
00:36:07pseudo-démocratiques
00:36:08et d'une certaine manière
00:36:10ils sont clairs
00:36:11oui oui
00:36:12Anne Mazoyer
00:36:13ça représente quand même
00:36:13un corpus électoral
00:36:15aux alentours de 40
00:36:1645%
00:36:18elle est-il plus le RN ?
00:36:19plus
00:36:19si on met reconquête
00:36:21si on met
00:36:22tous ceux qui n'ont pas été convoqués
00:36:23c'est sûr que ça fait plus
00:36:24moi je ne vois pas
00:36:25l'utilité de les convoquer
00:36:27dès lors que l'on sait
00:36:28de toute façon
00:36:28que les jeux sont faits
00:36:29et qu'ils ne vont pas
00:36:31de toute façon
00:36:32cautionner
00:36:34un gouvernement
00:36:35quel qu'il soit
00:36:35là je vois
00:36:36j'ai encore des nouvelles
00:36:37tout le temps
00:36:38rien
00:36:39sauf que de ne pas
00:36:41les convoquer
00:36:42laisse imaginer
00:36:43certaines personnes
00:36:45de dire qu'il estime
00:36:46qu'ils sont hors du cadre
00:36:47enfin en tout cas
00:36:48ils se sont mis hors du cadre
00:36:49volontairement
00:36:50ou involontairement
00:36:51mais ils se sont mis hors du cadre
00:36:52donc à un moment donné
00:36:53voilà
00:36:53mais ce que je ne comprends pas
00:36:54effectivement
00:36:55c'est pourquoi
00:36:55autant de temps
00:36:57pourquoi tout ça
00:36:58pour ça
00:36:58voilà
00:36:58alors on sait où on va
00:37:00on retourne au standard
00:37:01on est là droit devant
00:37:020826 300 300
00:37:03c'est Lionel
00:37:04qui nous appelle de grâce
00:37:05bonsoir Lionel
00:37:06bonsoir Lionel
00:37:07bonsoir
00:37:07on vous écoute Lionel
00:37:10bah moi dissolution
00:37:12je vois pas pourquoi
00:37:13est-ce qu'ils iraient
00:37:14parce qu'ils savent bien
00:37:15qu'ils ont rien à gagner
00:37:16à aller à une dissolution
00:37:16absolument rien
00:37:18parce que concrètement
00:37:19ils savent bien
00:37:19que ça va profiter
00:37:20ORN aujourd'hui
00:37:21assez massivement
00:37:23la LFI
00:37:26a pas grand chose
00:37:26à gagner
00:37:27à aller à une dissolution
00:37:28quoi qu'ils disent
00:37:28ils n'y seront pas
00:37:29parce qu'ils vont perdre
00:37:30trop de sièges
00:37:31en fait depuis la dissolution
00:37:32de leur
00:37:32de leur
00:37:33de leur petite magouille
00:37:34je pense qu'il y a
00:37:35beaucoup de gens
00:37:36qui ont bien compris
00:37:37que voilà
00:37:38c'était qu'une petite magouille
00:37:39et que du coup
00:37:40ils vont pas revoter pour eux
00:37:41donc à qui ça va profiter
00:37:42certainement pas
00:37:43à la Macronie
00:37:43pas au LR
00:37:44parce qu'ils ont foutu la merde
00:37:45pas au PS
00:37:46parce qu'ils servent à rien
00:37:46ils sont à 3%
00:37:47vous avez une vision globale
00:37:51je suis désolé
00:37:53on a les chiffres
00:37:54c'est assez factuel
00:37:55donc à qui ça va profiter
00:37:57c'est ORN
00:37:58ORN va récupérer des sièges
00:37:59ils n'auront pas de majorité
00:38:00parce que je pense pas
00:38:01qu'ils aient une majorité absolue
00:38:02au CN1
00:38:03mais par contre
00:38:04ça va leur profiter
00:38:04et ils ont pas envie de ça
00:38:05donc maintenant
00:38:06qui mettra la place
00:38:07on va remettre le cornu
00:38:08il a démissionné
00:38:09il a dit qu'il reviendrait pas
00:38:10on va voir s'il a un peu les couilles
00:38:11de tenir son truc
00:38:12je suis pas persuadé
00:38:14le courage
00:38:14on va dire ça comme ça
00:38:15le courage
00:38:18oui
00:38:18les tripes
00:38:19les tripes
00:38:20il paraît qu'il faut le dire
00:38:21en espace
00:38:22mais je sais pas si c'est le courage
00:38:22de rester ou de partir
00:38:24enfin je suis pas que d'un fait sûr
00:38:25d'être d'accord là
00:38:26il parle de Borloo
00:38:28mais Borloo concrètement
00:38:28je vous rappelle
00:38:29qu'il a quitté la vie politique
00:38:30parce qu'il était malade
00:38:31ce pauvre monsieur
00:38:31donc c'est un mec
00:38:33qui est très bien
00:38:33mais je pense qu'il a plus
00:38:35l'énergie
00:38:36il a plus le feu de sacré
00:38:38pour gérer un truc pareil
00:38:39parce que c'est un soupe
00:38:40pas possible
00:38:40c'est sûr qu'il aura moins
00:38:42de patience qu'avant
00:38:43ça c'est certain
00:38:44c'est pas une question de patience
00:38:45parce que concrètement
00:38:46tout à l'heure
00:38:46monsieur Bulger
00:38:46c'est ce qu'il a dit
00:38:47il a dit qu'ils en avaient marre
00:38:49de leur magouille
00:38:50le RN et la LFI
00:38:52mais je les comprends
00:38:53parce que finalement
00:38:54le peuple vote
00:38:55pour les extrêmes
00:38:56alors c'est des choix
00:38:56qu'il les regarde
00:38:58mais je suis désolé
00:39:00le peuple s'est exprimé
00:39:01pourquoi est-ce qu'on se retrouve
00:39:02avec une majorité
00:39:03sur le gouvernement Le Corneau
00:39:04on se retrouve
00:39:04avec une majorité de LR
00:39:05il me semble que le LR
00:39:06ils n'ont pas fait 30% des votes
00:39:07ils ont fait une poignée
00:39:09de votants
00:39:10et ils se retrouvent
00:39:10en majorité au gouvernement
00:39:11je ne suis pas d'accord
00:39:12c'est rien de quoi
00:39:13je suis désolé
00:39:14Lionel vous restez avec nous
00:39:16on va faire réagir
00:39:16Mickaël, ça joue
00:39:17vous voulez réagir
00:39:18vous n'êtes pas d'accord
00:39:18avec Lionel
00:39:19je comprends évidemment
00:39:22ce que Lionel veut dire
00:39:23la colère qu'il a
00:39:24et moi tout à l'heure
00:39:25j'ai parlé du Front Républicain
00:39:26qui à mon avis
00:39:27a totalement faussé
00:39:28le résultat de ces élections
00:39:29et du coup a créé
00:39:30une espèce de frustration populaire
00:39:31mais en fait
00:39:33on se retrouve
00:39:34avec un gouvernement
00:39:34avec beaucoup de LR
00:39:35parce que malgré tout
00:39:36même s'ils sont minoritaires
00:39:37LR se retrouve en fait
00:39:38au baril centre
00:39:39de la vie politique française
00:39:41c'est-à-dire que globalement
00:39:42les Français sont à droite
00:39:44ils n'ont pas encore envie
00:39:45majoritairement
00:39:46du Rassemblement National
00:39:47et il faut qu'il y ait encore
00:39:48un vrai step
00:39:48pour qu'ils constituent
00:39:50un gouvernement
00:39:51et une majorité à l'Assemblée
00:39:52mais voilà
00:39:53LR se trouve au centre du jeu
00:39:54c'est un peu un retour
00:39:56à la 4ème République
00:39:57c'est-à-dire que parfois
00:39:58des partis minoritaires
00:39:59se retrouvent centraux
00:40:00et ont la maîtrise
00:40:01de la vie politique
00:40:02c'est comme ça
00:40:03et puis il faut bien voir
00:40:04pardon Coralie
00:40:05si les présidents
00:40:07et ce qui rêve
00:40:08du macronisme
00:40:09a une peur bleue
00:40:10de la dissolution
00:40:11on les comprend
00:40:12puisque d'ailleurs
00:40:14le président l'a dit
00:40:15s'il n'y a plus rien
00:40:16ah bah oui
00:40:16ils vont se faire raser
00:40:18non mais effectivement
00:40:19à partir du moment
00:40:20où il n'y a pas de majorité
00:40:20claire qui se dessine
00:40:21tout petit parti
00:40:22peut faire bascule
00:40:23donc LR
00:40:25PS
00:40:26Liot
00:40:27parfois peut faire bascule
00:40:28sur les présentes élections
00:40:30de l'Assemblée
00:40:30ils étaient majeurs
00:40:32alors qu'ils ne sont pas
00:40:32très nombreux
00:40:32donc
00:40:33Anne
00:40:34moi si vous permettez
00:40:36je suis encore là
00:40:37oui
00:40:37oui
00:40:38c'est bien
00:40:40et vous remerciez
00:40:41je sais comment ça marche
00:40:42si vous permettez
00:40:44moi j'aimerais bien
00:40:44que tous ces partis
00:40:45en fait avant de penser
00:40:45à leur petit poste
00:40:46et à leur petit siège
00:40:47ils pensent à la France
00:40:48parce qu'on décline
00:40:48dans toutes les catégories
00:40:49moi je suis une chaîne
00:40:50d'entreprise
00:40:51les marchés sont catastrophiques
00:40:52parce que les gens
00:40:54sont un peu pétrifiés
00:40:55et moi le premier
00:40:56moi je vois bien
00:40:56tous mes clients sont pétrifiés
00:40:57moi j'ai la chance
00:40:58d'avoir une boîte qui tourne
00:40:59mais j'ai beaucoup de monde
00:41:00autour de moi
00:41:00qui sont en train
00:41:01de se casser la gueule
00:41:01on décline de partout
00:41:03donc vous savez quoi
00:41:04au gouvernement
00:41:04vous mettez des gens
00:41:05qui ont l'habitude
00:41:06de gérer avec
00:41:07et de parlementer
00:41:08avec des entreprises mondiales
00:41:10vous mettez un bon part
00:41:11par exemple
00:41:12qui vient de Total
00:41:12qui a négocié
00:41:13dans le monde entier
00:41:14vous mettez
00:41:15Elisabeth
00:41:16je ne sais plus comment
00:41:17elle s'appelle
00:41:17qui a géré
00:41:18une énorme boîte
00:41:19qui l'a redressée
00:41:19oui donc vous voulez
00:41:20un premier ministre technique
00:41:22c'est ça que vous dites
00:41:23nous c'était une
00:41:23qui redresse la France
00:41:25vous savez quoi
00:41:25moi personnellement
00:41:26leur petite magouille
00:41:28l'autre qui dit
00:41:29qu'elle ne comprend pas
00:41:29pour pas mille balles
00:41:30par moi
00:41:30oui je comprends
00:41:31que ça choque
00:41:33que je m'as
00:41:33une balle de print
00:41:35c'est juste inadmissible
00:41:36on va faire réagir Lionel
00:41:38vous êtes d'accord
00:41:39Lionel est entrepreneur
00:41:40il dit
00:41:40c'est très compliqué
00:41:41en ce moment
00:41:42moi ça va
00:41:42mais d'autres boîtes
00:41:43c'est très compliqué
00:41:43vous êtes d'accord avec ça
00:41:44alors Lionel
00:41:45je suis d'accord avec vous
00:41:45moi je suis aussi entrepreneur
00:41:47et je le vois autour de moi
00:41:48mais il faut faire certains choix
00:41:51et ces choix sont financiers d'abord
00:41:53j'insiste sur ce point
00:41:55dans le sens où si vous voulez
00:41:57vous avez raison
00:41:58ça devient très compliqué
00:42:00et vous n'aurez pas gain de cause
00:42:01ce sont des partis
00:42:02qui ont changé
00:42:03depuis 60 ans
00:42:05qui n'ont
00:42:06aucune des valeurs
00:42:08qui étaient portées à l'époque
00:42:09et je regrette de le dire
00:42:11mais notamment par le général de Gaulle
00:42:12on ne pourra pas revenir en arrière
00:42:14donc ce qu'il faut
00:42:15c'est prendre
00:42:16je dirais
00:42:17la moins pire des solutions
00:42:19et la moins pire des solutions
00:42:20aujourd'hui
00:42:21c'est d'avoir quelqu'un qui
00:42:22alors je ne parle pas
00:42:24d'un gouvernement technique
00:42:25mais quelqu'un
00:42:26qui a la confiance
00:42:27ou qui est en train
00:42:28de récupérer la confiance
00:42:29des français
00:42:30il n'y en a qu'un pour l'instant
00:42:31et c'est le cornu lui-même
00:42:33merci beaucoup Lionel
00:42:36en tout cas
00:42:36vous restez avec nous
00:42:37et merci d'avoir appelé
00:42:39le 0826 300 300
00:42:41on vous fera réagir
00:42:42je sais que vous voulez réagir
00:42:44et comme Pierre et Lionel
00:42:45appelez le 0826 300 300
00:42:47pour venir échanger avec les vrais voix
00:42:48une petite pause
00:42:49on revient dans un instant
00:42:50Anne ne bougez pas
00:42:50on arrive
00:42:51je ne bouge pas
00:42:52Sud Radio
00:42:52Sud Radio
00:42:53Parlons Vrai
00:42:54Parlons Vrai
00:42:54Sud Radio
00:42:55Parlons Vrai
00:42:56Édition spéciale
00:42:58Les vrais voix Sud Radio
00:42:5918h-20h
00:43:00Cécile Dominibus
00:43:02Philippe David
00:43:03et comme vous le savez
00:43:05on revient bien entendu
00:43:06sur cette réunion
00:43:07que s'il s'est tenu
00:43:08avec les forces politiques
00:43:10de droite et de gauche
00:43:10avec le président de la république
00:43:12on attend visiblement
00:43:13avant 20h
00:43:14le nom
00:43:14du
00:43:16ou de la première ministre
00:43:17qui devrait arriver
00:43:19en tout cas
00:43:20ce soir
00:43:21avec Philippe Bilger
00:43:22autour de cette table
00:43:22Anne Mazoyer
00:43:23qui est avec nous
00:43:26Mickaël Sadoun
00:43:27et Coralie
00:43:28du Bost
00:43:280826 300 300
00:43:31et avant de vous prendre
00:43:32en ligne
00:43:33je voulais revenir
00:43:34sur ce que disait
00:43:35tout à l'heure Lionel
00:43:36sur un premier ministre
00:43:38technique
00:43:39vous vouliez réagir
00:43:40Coralie et Mickaël
00:43:42alors moi
00:43:43c'était pas exactement
00:43:43sur ce sujet
00:43:44donc je laisserai
00:43:45Coralie rebondir
00:43:46sur ça
00:43:46je trouvais moi
00:43:48que la proposition
00:43:49de Lionel
00:43:50était intéressante
00:43:51dans la mesure
00:43:51où ce qu'il demandait
00:43:52qu'il faut rappeler
00:43:53alors lui
00:43:54il demandait
00:43:55pourquoi il n'y aurait pas
00:43:55finalement des entrepreneurs
00:43:57qui savent gérer
00:43:58qui soient au gouvernement
00:44:00nous notre cabinet
00:44:01Next Step Insurance
00:44:02on a fait des scénarios
00:44:03de projection
00:44:04depuis lundi
00:44:04sur tout ce qui pouvait arriver
00:44:05et on a inclus
00:44:06les gouvernements techniques
00:44:08dedans
00:44:08alors dans gouvernement technique
00:44:10il y a technique et technique
00:44:11vous avez le technique volet
00:44:12un peu administratif
00:44:13et finalement administration
00:44:14qui viendrait administrer
00:44:15le pays point barre
00:44:16vous avez le technique
00:44:17société civile
00:44:19entreprise
00:44:19qui a peut-être un peu plus
00:44:22d'audace
00:44:23dans sa façon de faire
00:44:24mais qui est aussi en gestion
00:44:25et on trouvait ça intéressant
00:44:27si on a à la tête
00:44:28soit un profil
00:44:29pour le coup politique
00:44:30mais vous avez
00:44:31toute une armée de ministres
00:44:32qui viennent de la société civile
00:44:34qui ont été entrepreneurs
00:44:35et pourquoi pas
00:44:36sincèrement
00:44:37et pourquoi pas
00:44:38si on est finalement
00:44:40là on est fin 2025
00:44:41les élections présidentielles
00:44:43sont en 2027
00:44:44l'urgence
00:44:45c'est de passer un budget
00:44:46et de laisser les municipales
00:44:47être respectées
00:44:47et se dérouler
00:44:48donc il reste peu de temps
00:44:50et on n'est pas dans une séquence
00:44:52où il va y avoir
00:44:53de la réforme
00:44:54donc effectivement
00:44:54les grands politiques
00:44:55finalement c'est presque pas l'horreur
00:44:57on n'est pas dans une grande
00:44:58période réformatrice
00:44:59on est surtout dans une période
00:45:00de bonne administration
00:45:01du pays
00:45:02de bonne administration
00:45:04dans les projets
00:45:05de réduction des dépenses publiques
00:45:06et de ce point de vue là
00:45:07c'est vrai que les entrepreneurs
00:45:08et les entreprises
00:45:09ils ont l'habitude de faire ça
00:45:10ils savent gérer des humains
00:45:12qui ne s'entendent pas tous forcément
00:45:13ils savent gérer des budgets compliqués
00:45:15ils savent faire des réductions
00:45:16quand c'est absolument nécessaire
00:45:18parce que la survie de l'entreprise
00:45:19en dépend
00:45:19donc pourquoi pas
00:45:20il y a quand même
00:45:21quelques très grands entrepreneurs
00:45:22dans notre pays
00:45:23ou très grandes personnalités
00:45:24de société civile
00:45:25qui sont tout à fait aptes
00:45:27à occuper ce type de poste
00:45:29enfin moi ça ne me souviendra pas
00:45:30avec vous
00:45:30moi je suis d'accord sur ce volet
00:45:31mais simplement
00:45:32je voulais juste revenir
00:45:33sur un état d'esprit
00:45:34moi qui m'énerve un petit peu
00:45:36et là je vais peut-être
00:45:37entrer en clash avec Lionel
00:45:39c'est dommage qu'il ne soit pas là
00:45:40pour répondre
00:45:40mais
00:45:41je n'aime pas l'attitude
00:45:43qui consiste à dire
00:45:44il y en a marre des hommes politiques
00:45:45ils pensent qu'à leur siège
00:45:46ils pensent qu'à leur intérêt personnel
00:45:47alors désolé de vous dire
00:45:48que pour exercer le pouvoir
00:45:50et pour changer les choses
00:45:51il faut gagner des élections en fait
00:45:52donc les hommes politiques
00:45:53oui
00:45:53ils pensent à se faire élire
00:45:55et j'ai envie de dire que
00:45:56en tant qu'entrepreneur
00:45:57il peut encore plus comprendre
00:45:59encore plus comprendre
00:46:00parce que lui-même
00:46:01est dans cette logique concurrentielle
00:46:02il a envie de gagner
00:46:03des parts de marché
00:46:04il a envie de trouver
00:46:05de nouveaux clients
00:46:05désolé de vous dire
00:46:06donc c'est intéressé
00:46:07c'est la même chose
00:46:08ils ont une logique concurrentielle
00:46:10de compétition
00:46:10et ils ont envie de gagner
00:46:11pour répondre à Coralie
00:46:13moi je ne suis pas d'accord
00:46:14avec vous Coralie
00:46:15pour deux raisons
00:46:16la première
00:46:16c'est que nous sommes
00:46:17dans un moment politique
00:46:18qui est le plus dangereux
00:46:19depuis 1945
00:46:20c'est le plus dangereux
00:46:21parce qu'on ne sait pas
00:46:22justement
00:46:23ce qui peut sortir
00:46:24de cette situation
00:46:25on ne le sait pas
00:46:26socialement
00:46:27on ne le sait pas
00:46:27économiquement
00:46:28on ne le sait pas
00:46:28financièrement
00:46:29on a vu ce que ça donnait
00:46:31quand il y avait
00:46:31certaines personnalités
00:46:32dont certaines
00:46:33sont brillantes
00:46:35et ont été brillantes
00:46:36quand ils sont
00:46:37au poste
00:46:38de responsabilité
00:46:40qui sont des postes
00:46:41ministériels
00:46:42dans la plupart des cas
00:46:43ils se vautrent
00:46:44ils se vautrent
00:46:45parce que la politique
00:46:45c'est un métier
00:46:46comme Nicolas Hulot
00:46:47par exemple
00:46:47et comme d'autres
00:46:48que je ne citerai pas
00:46:49parce que je les ai accompagnés
00:46:50mais très clairement
00:46:52c'est très compliqué
00:46:53et je pense que c'est
00:46:54un moment dangereux
00:46:55donc il faut laisser
00:46:56des gens
00:46:57dont c'est le métier
00:46:58et encore une fois
00:46:59je ne pense pas
00:47:01que la société civile
00:47:03aujourd'hui
00:47:03est un apport
00:47:04qui soit
00:47:05si important
00:47:06je pense qu'il faut
00:47:07vraiment laisser
00:47:08cette question
00:47:09à ceux
00:47:09qui ont été élus
00:47:10ou ceux
00:47:11qui le souhaitent
00:47:12et qui sont aujourd'hui
00:47:13à ces postes
00:47:14en responsabilité
00:47:15et les laisser
00:47:16agir
00:47:17je voudrais préciser
00:47:20là-dessus
00:47:21parce que c'est vraiment
00:47:21un débat intéressant
00:47:22et étant une ancienne élu
00:47:23j'ai un immense respect
00:47:24pour les élus
00:47:24donc je ne suis pas du tout
00:47:25là où je suis en désaccord
00:47:27avec Lionel
00:47:27c'est que je ne suis pas du tout
00:47:28dans la défiance
00:47:29vis-à-vis du politique
00:47:30de l'élu
00:47:31qu'on peut comprendre
00:47:32au pays de la politique
00:47:33et je pense par ailleurs
00:47:35qu'il n'y a pas de magouille
00:47:36même si c'est ressenti
00:47:37comme tel
00:47:37et je peux comprendre
00:47:38d'où vient le ressenti
00:47:39mais je ne crois pas
00:47:39qu'il y ait tant de magouille
00:47:40que ça en politique
00:47:41ce n'est pas le sujet
00:47:41je n'ai rien contre les élus
00:47:43c'est que
00:47:47on a besoin peut-être
00:47:47de personnes
00:47:48qui sont désintéressées
00:47:49des prochaines élections
00:47:50je termine ce propos
00:47:51c'est important
00:47:52on a besoin de personnes
00:47:53désintéressées
00:47:54des prochaines élections
00:47:55ce qu'on a vu cette semaine
00:47:57les crises de nerfs
00:47:58des uns et des autres
00:47:58parce que ça a été ça
00:47:59ça a été un peu
00:48:00des crises de nerfs
00:48:00pardon
00:48:01ces crises de nerfs
00:48:02elles viennent
00:48:02de la prochaine élection
00:48:03présidentielle
00:48:04et confondre
00:48:05l'exercice
00:48:06de sa mission ministérielle
00:48:08qui est de conduire
00:48:09des actions pour le pays
00:48:10là maintenant
00:48:11tout de suite
00:48:11demain
00:48:12et ensuite
00:48:12ce sera confié
00:48:13à quelqu'un d'autre
00:48:14après les prochaines
00:48:15présidentielles
00:48:15manifestement
00:48:17si les élus
00:48:18qui doivent être
00:48:18en responsabilité
00:48:19étaient responsables
00:48:20je serais très heureuse
00:48:21que ça se passe
00:48:21or je suis obligée
00:48:23de constater que
00:48:24cette semaine
00:48:24et ces derniers temps
00:48:26il y en a beaucoup
00:48:26qui ont un peu perdu
00:48:28les nerfs
00:48:28pour être très clair
00:48:29le deuxième point
00:48:30sur lequel je
00:48:31pour aller vers là
00:48:32je pensais que c'était
00:48:33important que ce reste
00:48:34aux mains des politiques
00:48:35c'est que j'ai entendu
00:48:36cet après-midi
00:48:37les commentaires
00:48:38du maire de Lyon
00:48:39contre Jean-Michel Aulas
00:48:40qui lui est donc
00:48:41un entrepreneur
00:48:42c'est donc vraiment
00:48:43si vous voulez
00:48:43ce que vous souhaitez
00:48:45un entrepreneur
00:48:45assez politique
00:48:46pour la question
00:48:48si vous voulez
00:48:49de savoir
00:48:50comment gérer
00:48:51cette affaire
00:48:51ça ce sont
00:48:52des questions
00:48:52territoriales
00:48:53et là je peux
00:48:54le comprendre
00:48:54là je peux
00:48:55le comprendre
00:48:55parce que c'est
00:48:56des entrepreneurs
00:48:56qui connaissent
00:48:57leur région
00:48:58comme les sénateurs
00:48:59du reste
00:48:59qui connaissent
00:49:00parfaitement
00:49:01le tissu
00:49:02en revanche
00:49:04en revanche
00:49:04là nous sommes
00:49:05dans le gouvernement
00:49:06c'est complètement différent
00:49:07et en plus
00:49:07il y a quand même
00:49:08des questions
00:49:08où il faut avoir
00:49:09une stature internationale
00:49:11parce qu'en ce moment
00:49:11il y a quand même
00:49:12un certain nombre
00:49:14de dirigeants
00:49:14dans d'autres pays
00:49:15d'autres continents
00:49:17qui nous menacent
00:49:18on a quand même
00:49:19certains entrepreneurs
00:49:19en France
00:49:20ou personnalités
00:49:20je pense aussi
00:49:21à Nicolas Dufour
00:49:22qui sur les affaires
00:49:23nationales ou internationales
00:49:24sont mieux capés
00:49:25que la plupart
00:49:25des parlementaires
00:49:26et c'est pas du tout
00:49:27une injure que de le faire
00:49:28le parlementaire s'occupe
00:49:29de Sacirco et du Nassio
00:49:30mais on a de très grandes figures
00:49:32dans la société civile
00:49:33qui manient déjà
00:49:34avec talent et brio
00:49:35ceci
00:49:36moi ce qui m'inquièterait le plus
00:49:37finalement pour un ministre
00:49:39technique
00:49:40disons société civile
00:49:41ce serait qu'ils ne connaissent pas
00:49:42les codes de l'Assemblée
00:49:43et comment ça fonctionne
00:49:44mais on constitue
00:49:45des cabinets
00:49:46des cabinets talentueux
00:49:48il y a plein de conseillers
00:49:49ministériels talentueux
00:49:50qui peuvent être sur le carreau
00:49:51demain
00:49:51qui pourraient les accompagner
00:49:52ils apprennent
00:49:54ils apprennent très bien
00:49:55même les députés
00:49:55et les filles
00:49:56peuvent oublier
00:49:56les codes
00:49:57allez on va au standard
00:49:580826 300 300
00:50:00puisque Nicolas
00:50:01il est d'accord avec Lionel
00:50:03on vous écoute Nicolas
00:50:04et bienvenue sur Sud Radio
00:50:05merci
00:50:06bonsoir Nicolas
00:50:07bonsoir
00:50:08alors j'ai une position
00:50:10qui va peut-être
00:50:11en fâcher quelques-uns ici
00:50:12non mais c'est bien
00:50:13ça va les détendre un peu
00:50:14le truc c'est que
00:50:17j'ai une position
00:50:18qui est vachement tranchée
00:50:19sur le sujet
00:50:19je pense qu'en fait
00:50:20en vérité
00:50:21ça montre une seule chose
00:50:23c'est qu'en vérité
00:50:23il y a des alliances
00:50:24il y a des compromissions
00:50:25avec tout le monde
00:50:25le socle commun
00:50:27en fait en vérité
00:50:28c'est juste quoi
00:50:28c'est LR
00:50:29le PS
00:50:30c'est la droite
00:50:31la gauche
00:50:31etc
00:50:31qui vont juste trahir
00:50:32leurs électeurs
00:50:33encore une fois
00:50:34qui vont derrière
00:50:35s'assembler derrière Macron
00:50:37pour faire un focle
00:50:38on n'écoute pas LR
00:50:39on n'écoute pas LR
00:50:39on n'écoute pas LSI
00:50:41on s'en doutait
00:50:42on s'en doutait derrière
00:50:43et après
00:50:44c'est juste un spectacle
00:50:45qui est concernant
00:50:46on sait très bien
00:50:46qu'il y aura des alliances
00:50:47et des compromissions
00:50:48de tous les côtés
00:50:48Macron il aura encore
00:50:50ce jeu
00:50:50il va encore gérer le pays
00:50:51comme il le souhaite
00:50:52comme il l'entend
00:50:53et ça n'avancera pas
00:50:54c'est tout
00:50:55quand on voit derrière moi
00:50:58ce qui m'afflige
00:50:59il y a une personne
00:51:01je ne pensais pas
00:51:01que je dirais ça de lui
00:51:02c'est monsieur Darmanin
00:51:04monsieur Darmanin
00:51:05c'est peut-être
00:51:06le seul décentriste
00:51:07qui a compris
00:51:07que pas ficher comme ça
00:51:08publiquement
00:51:09c'était peut-être
00:51:10la chose la moins
00:51:11suicidaire à faire
00:51:12politiquement
00:51:14je suis désolé
00:51:14mais quand on voit
00:51:15tous les gens
00:51:15qui s'expriment
00:51:16sur le sujet
00:51:16on dirait des condamnés
00:51:18à mort
00:51:18qui réclament la corde
00:51:19il n'a pas tout à fait tort
00:51:21mais Darmanin
00:51:22je ne dirais pas
00:51:23qu'il est surpris
00:51:23il vient de LR quand même
00:51:24rien ne me paraît pire
00:51:26même si la position
00:51:28est intelligente
00:51:30que cette manière
00:51:32globalement dévastatrice
00:51:34de juger la classe politique
00:51:36Mickaël a un peu dit
00:51:38mais je dirais
00:51:40en général
00:51:40cette forme de dérision
00:51:42est catastrophique
00:51:43pour la démocratie
00:51:45et si je peux dire un mot
00:51:46pour répliquer un peu
00:51:47à Coralie
00:51:48moi mon autre souci
00:51:50ce n'est pas du tout
00:51:51qu'on ne puisse pas
00:51:52trouver des personnalités
00:51:54de la société civile
00:51:57qui seraient intéressantes
00:51:58mais je n'en crois pas
00:51:59je ne crois pas
00:52:00qu'elles seraient
00:52:01comme vous le souhaitez
00:52:02désintéressées
00:52:03Jean-Michel Hollas
00:52:05il est clairement de droite
00:52:06c'est très bien
00:52:07mais il n'est pas désincarné
00:52:09on n'en trouverait pas
00:52:11réellement
00:52:11Coralie
00:52:12de désincarner
00:52:13alors ça c'est une autre question
00:52:14la question de l'ARH
00:52:15est-ce que nous en trouverions
00:52:16je pense en tout cas
00:52:17à mon souhait
00:52:17pour la période
00:52:18c'est de trouver quelqu'un
00:52:19de suffisamment désintéressé
00:52:20pour la prochaine présidentielle
00:52:22de sorte à se concentrer
00:52:24sur l'essentiel de la mission
00:52:25qui est de stabiliser le pays
00:52:26jusqu'à cette présidentielle
00:52:28et ça ça me semble essentiel
00:52:29que ce soit un politique
00:52:30ou une société civile
00:52:31je vais revenir à Nicolas
00:52:32Nicolas
00:52:32vous seriez pour un
00:52:35comme ça s'appelle
00:52:36un premier ministre
00:52:37ou une première ministre technique
00:52:38vous ?
00:52:40alors pourquoi pas
00:52:41en vérité
00:52:41peut-être que ça stabiliserait
00:52:42un peu les choses
00:52:43mais moi je fais partie
00:52:45de ceux qui sont vraiment
00:52:46déçus
00:52:47et ça fait un petitерт
00:52:49qui soit un peu
00:52:49de faible
00:52:50ou un peu
00:52:50plus ça
00:52:51il y a rien
00:52:52qui soit un peu
00:52:52de neuf
00:52:54à eux
00:52:54et donc il y a
00:52:55urti
00:53:09pari
00:53:09pari
01:05:48logique. Non, vous ne pouvez pas dire ça, Emmanuel.
01:05:50Je le dis, on lui a cassé son jouet
01:05:52et donc
01:05:53il ne fera rien pour arranger les choses.
01:05:56Il se fiche totalement de la vie du pays.
01:05:58Ça serait s'il avait voulu
01:06:00changer les choses. Vous comprenez ?
01:06:01Là où je...
01:06:04Restez avec nous, Emmanuel. C'est-à-dire que
01:06:06si toutefois, il
01:06:08décidait de nommer
01:06:10de nouveau
01:06:11Sébastien Lecornu,
01:06:14là, effectivement, ça veut dire que
01:06:16même s'il a monté dans les sondages
01:06:18et même si les Français commencent maintenant à l'identifier,
01:06:20est-ce que ça ne va pas
01:06:22cristalliser de nouveau une colère
01:06:24à Mazoyen ? Est-ce que Lecornu
01:06:26peut accepter d'être renommé
01:06:27vu la manière dont s'est passé son premier
01:06:30c'est pas un mandat, mais son premier
01:06:32passage à Matignon ? Restez avec nous, Emmanuel.
01:06:34Il a reconnu avoir fait certaines erreurs.
01:06:37Je pense qu'on peut
01:06:38le lui concéder parce qu'il a donné des explications
01:06:40très claires. Mais moi, je pense que
01:06:42s'il est vraiment moine soldat, il va l'accepter.
01:06:44Il ne renommera pas Bruno Le Maire, là, par contre.
01:06:46Je ne crois pas.
01:06:47Je ne crois pas.
01:06:49Mais en tout cas,
01:06:50c'est la seule solution.
01:06:51Coralie ?
01:06:52Moi, j'ai énormément d'estime
01:06:56pour Sébastien Lecornu et à titre
01:06:58personnel, je serais très heureuse
01:07:00qu'il soit renommé puisque
01:07:01j'ai toute confiance en cet homme
01:07:03pour tenter, comme il vient
01:07:06de le démontrer cette semaine, de conduire
01:07:07un gouvernement qui soit pluriel
01:07:10avec différentes personnalités, différents
01:07:12projets, etc. Donc, à titre
01:07:14perso, ça me sécuriserait. Après,
01:07:16je trouve que ce serait difficile
01:07:17pour Sébastien Lecornu
01:07:20parce que, comme il avait dit
01:07:22en début de semaine
01:07:22qu'il ne souhaitait pas
01:07:24poursuivre et qu'il ne poursuivrait pas,
01:07:26ça impliquerait effectivement pour lui
01:07:27d'avoir à se justifier.
01:07:28C'est pas facile.
01:07:31Et la seule raison pour laquelle
01:07:32il pourrait l'accepter, c'est effectivement
01:07:34cette mentalité un peu militaire
01:07:36de « je suis au service de l'État
01:07:37et s'il n'y en a pas d'autres
01:07:38qui conviennent, il faut y aller ».
01:07:40Oui, il n'y aurait pas d'autres raisons
01:07:42pour lesquelles accepter. En vrai, qui a envie
01:07:44d'être Premier ministre aujourd'hui ?
01:07:45Il n'y a pas grand monde.
01:07:45À part ceux qui le crivent.
01:07:48C'est vrai ?
01:07:48Il y a un candidat, Michel Serron.
01:07:50Je comprends direct.
01:07:52J'ai la jeunesse pour moi.
01:07:54Emmanuel, qui est 0826 300 300,
01:07:57est-ce que vous seriez choqué
01:07:58qu'il nomme à nouveau Sébastien Lecornu ?
01:08:03Il me semble que, en tout cas,
01:08:05il est un peu...
01:08:06Je ne connais pas personnellement la personne.
01:08:09J'avoue qu'il n'est pas très connu politiquement.
01:08:11Donc, il me semblerait qu'en effet,
01:08:14c'est un peu...
01:08:15Il est au service de Macron.
01:08:17Il doit certainement quelque chose.
01:08:20Il n'y a pas de problème.
01:08:21Je n'ai aucun problème avec la personne.
01:08:23Mais moi, je n'aimerais pas être à sa place.
01:08:25Moi, si j'étais lui, j'éviterais.
01:08:27Parce que ce type, je n'ai rien contre lui.
01:08:29Je ne connais pas.
01:08:29Ni en positif, ni en négatif.
01:08:31Mais ça sera un enquête pour lui.
01:08:33Ça a été un très bon ministre désormais.
01:08:35Oui, oui.
01:08:35Mais ça, je n'en sais rien.
01:08:37Je ne critique pas.
01:08:37Je n'ai aucun avis sur la question.
01:08:39J'avoue que je n'ai pas beaucoup suivi la politique du ministre de l'Armée.
01:08:43Donc, voilà.
01:08:44Quand je sais quelque chose, je le dis.
01:08:45Quand je ne sais pas, je ne le dis pas.
01:08:46En tout cas, vous n'avez pas d'a priori négatif contre le cornu.
01:08:50Non.
01:08:51Restez avec nous, Emmanuel.
01:08:54En réponse à Emmanuel ?
01:08:56Non, mais sur le cornu.
01:08:58Sébastien, le cornu, pour moi, aujourd'hui,
01:09:00est le candidat le meilleur pour d'abord essayer de tempérer
01:09:03ce qui peut encore l'être pour quelques jours.
01:09:06Parce qu'encore une fois, je ne vois pas une échéance à plus d'une semaine.
01:09:10Et d'autre part, pour essayer de réunir autour de lui quelques voix.
01:09:14Est-ce que ça sera possible ?
01:09:15Je ne sais pas.
01:09:15Que ça soit du reste issu de la société civile
01:09:18ou issu du monde politique.
01:09:21Mais ça sera à très court terme, de toute façon.
01:09:23Mais est-ce que...
01:09:25On peut l'accepter.
01:09:25Je vous pose la question.
01:09:26Est-ce que Sébastien Lecornu, vu la manière dont ça s'est passé,
01:09:29alors à défaut d'être un moine soldat, bien évidemment,
01:09:32peut dire oui, parce que, quand même, il a eu le gouvernement
01:09:35le plus rapide de l'histoire de France.
01:09:37Troisième, quatrième, cinquième République réunie.
01:09:40Est-ce que c'est faisable ?
01:09:41Déjà, pour une question d'abord propre.
01:09:43Il n'a peut-être justement pas envie de rester sur cet échec.
01:09:46Oui.
01:09:47Non, la question qu'il faut se poser,
01:09:50c'est surtout, est-ce qu'il peut avoir plus d'efficacité
01:09:51que la première fois ?
01:09:53Peut-être.
01:09:54Il a dit qu'il était à ça d'avoir une majorité.
01:09:56Donc peut-être qu'il sera capable maintenant de concéder...
01:09:58C'est un très bon négociateur.
01:09:59Voilà, peut-être.
01:09:59Est-ce qu'il a vraiment choisi son gouvernement ?
01:10:01Attention, il est très bon négociateur,
01:10:02parce qu'on nous a fait le coup avec Bayrou,
01:10:03on nous a fait le coup avec Lecornu,
01:10:05à chaque fois qu'on appelle un Premier ministre,
01:10:06et avec Barnier aussi,
01:10:08qui était le négociateur du Brexit.
01:10:09Alors, on nous a fait le coup à chaque fois,
01:10:10c'est un très bon négociateur,
01:10:11cette fois, on vous promets à un marché.
01:10:13Le tout est de savoir...
01:10:14J'apprécie plutôt la personnalité de Sébastien Lecornu,
01:10:16à site personnel.
01:10:17Qui a été un beau ministre des Arnais.
01:10:18Mais le tout est de savoir,
01:10:20est-ce qu'il a les mains libres ?
01:10:22Est-ce que le gouvernement qui lui a été imposé,
01:10:24parce qu'on pense que ça lui a été imposé,
01:10:26est-ce qu'il venait une seconde fois,
01:10:29en tout cas, à ce poste,
01:10:31est-ce qu'il pourrait faire une liste
01:10:34qui soit cohérente et pas celle d'Emmanuel Macron ?
01:10:37C'est ça le truc, puisque c'est un bon soldat.
01:10:39Oui, c'est la vraie question.
01:10:41C'est la vraie question.
01:10:42Est-ce que je peux mettre un joker au milieu de la pièce ?
01:10:44Oui, vous pouvez.
01:10:46À partir du moment...
01:10:47Enfin, il me semble quand même,
01:10:48soyons pragmatiques de minutes,
01:10:49pardonnez-moi, j'ai une petite toux,
01:10:50mais si on est pragmatique,
01:10:53j'imagine que s'il l'accepte,
01:10:54c'est parce qu'il aura toujours ce mandat
01:10:57de clore la négociation sur un accord.
01:11:00Donc ça signifie qu'il a un petit peu plus la main,
01:11:02probablement, pour composer.
01:11:05En tout cas, on le lui souhaite.
01:11:06Voilà.
01:11:06Lui ou quelqu'un d'autre.
01:11:07Moi, je voudrais dire,
01:11:08j'ai pas d'opposition sur plein de profils,
01:11:10et d'ailleurs, je le disais tout à l'heure hors antenne,
01:11:12donc autant faire profiter tout le monde
01:11:13et assumer ce qu'on dit,
01:11:15mais même si c'était un PM de gauche,
01:11:17PS, moi, ça me choquerait pas.
01:11:19Après tout, ils n'ont pas essayé,
01:11:20enfin, on n'a pas encore essayé,
01:11:21ils pensent qu'ils peuvent le faire,
01:11:23regardons.
01:11:23C'est-à-dire que tant qu'on a, aujourd'hui,
01:11:25quelqu'un qui vraiment se met à la hauteur de la mission,
01:11:28et Sébastien Le Gournier en est capable...
01:11:30Motivé, motivé, c'est ce que vous voulez dire.
01:11:31J'en suis sûre, il en est capable,
01:11:32et peut-être qu'il y a d'autres personnes
01:11:33qui en sont capables ailleurs,
01:11:35mais tant qu'on est sur une personnalité,
01:11:36un tempérament qui se met à la hauteur de la mission
01:11:39et dans les dispositions d'esprit
01:11:41pour clore la négociation,
01:11:42ce sera plutôt une bonne nouvelle pour le pays.
01:11:44Mais est-ce que ça peut tenir sans censure ?
01:11:47Parce que faire le budget...
01:11:48Mais non, ça ne dépend pas que du Premier ministre,
01:11:50ça dépend de l'Assemblée nationale aussi.
01:11:51Non, non, non, Philippe.
01:11:53C'est pour ça que je te dis,
01:11:54ça va tenir le temps du budget.
01:11:56Oui, mais ça passera pas au budget.
01:11:59Donc, retour à la quête départ.
01:12:02Non, mais après ça, c'est la dissolution,
01:12:04on est d'accord.
01:12:05En fait, ce que j'allais dire,
01:12:07c'est que tout Premier ministre
01:12:08aura automatiquement le Cézanne.
01:12:09Ça va être la Quatrième République.
01:12:11Il aura automatiquement le RN et LFI contre lui.
01:12:14Donc après, il manque peu de voix pour le faire basculer.
01:12:17Ce que ça veut dire,
01:12:18c'est que les petits partis vont devenir des points de bascule gigantesques.
01:12:22Ils vont avoir un poids incroyable.
01:12:24Parce que quand vous avez déjà...
01:12:26Liottes, Horizons, etc.
01:12:29À chaque fois, ils vont venir négocier
01:12:30quelque chose de supplémentaire.
01:12:32Il va falloir en permanence équilibrer avec la demande.
01:12:34Vous imaginez, il faut équilibrer avec la demande des LR,
01:12:37du PS, de Renaissance, d'Horizon, de Liottes,
01:12:41parce que chacun fait un petit peu bascule.
01:12:43Et on a quand même encore 14 mois avant.
01:12:44Parce qu'en plus, il va y avoir les sénatoriales quand même en septembre.
01:12:49Et donc, il y a quand même 14 mois à attendre un nouveau président.
01:12:53Mais est-ce qu'il faut tout faire pour éviter une dissolution ?
01:12:56C'est ça la vraie question ?
01:12:57Non, ce n'est pas un objectif en soi d'éviter une dissolution.
01:12:59Moi, je pense simplement qu'elle serait mauvaise pour tous les partis.
01:13:03C'est-à-dire que pour le RN,
01:13:05ils auraient plus de députés,
01:13:06mais ils n'auraient pas de majorité absolue.
01:13:08Donc, ils ne pourraient pas gouverner.
01:13:09Ils ne pourraient pas faire la démonstration de l'exercice du pouvoir.
01:13:11Et en même temps, ils auraient trop peu de temps pour faire des choses.
01:13:13Ce n'est pas bien pour eux.
01:13:14En même temps, tous les autres partis,
01:13:16ne pâtiraient de cette dissolution.
01:13:18Le bloc central serait réduit à peau de chagrin.
01:13:20La gauche perdrait, à mon avis, aussi des élus.
01:13:23Sauf peut-être LFI dans les projections.
01:13:26Je ne sais pas, qui gagnerait un petit peu.
01:13:28Alors, nous, on avait un sondage qui est tombé aujourd'hui.
01:13:30Tout dépend s'il y a des LFI tout seul,
01:13:33ou des LFI avec les verts, ou du PES.
01:13:34On a un sondage de plus de 30 pages
01:13:36pour expliquer tous les cas de figure.
01:13:39Une dissolution serait mauvaise pour tout le monde.
01:13:41Mais bon, après, il ne faut pas en faire une question de principe.
01:13:43S'il faut une dissolution, il faut une dissolution.
01:13:44Allez, on a Emmanuel qui voulait conclure de Montpellier.
01:13:47Emmanuel, vous vouliez réagir de nouveau ?
01:13:49Oui, juste une conclusion.
01:13:51Moi, je crois que la vérité, en tournant vie,
01:13:53on cause en machine.
01:13:55Mais la vérité, c'est que je ferme un petit peu mon LFI, entre guillemets.
01:14:00Vous avez le droit ?
01:14:01C'est que la vérité, c'est que le problème, c'est le président.
01:14:05Donc, le pauvre, le cornu, j'ai rien contre lui,
01:14:08ou n'importe qui d'autre, il ne s'en sortira pas.
01:14:11Voilà, il faut une destitution.
01:14:15Excusez-moi, vous ne faites pas votre LFI, vous faites votre horizon avec Édouard Philippe,
01:14:23qui a demandé sa démission.
01:14:25C'est vrai, c'est vrai.
01:14:27Non, mais c'est parce que LFI avait mis en place un système d'institution, pardon.
01:14:30Vous savez, vous avez raison, Emmanuel,
01:14:33mais je vais vous répondre ce que François Mitterrand avait dit lors d'une interview.
01:14:36Il avait dit, vous ne pouvez rien contre la volonté d'un homme.
01:14:39Oui.
01:14:39C'est peut-être affligeant, mais c'est comme ça.
01:14:43Non, mais il y a une chose, Emmanuel,
01:14:45et bonjour à Montpellier,
01:14:47je suis très heureuse d'entendre un Montpellierain,
01:14:49même si je ne suis pas d'accord avec tout ce que vous dites,
01:14:50mais je suis heureuse d'entendre un Montpellierain
01:14:52et de savoir qu'il fait toujours beau chez nous.
01:14:55Pourquoi ? En fait, un an, c'est rien.
01:14:57Un an, avec les municipales au milieu, c'est rien.
01:15:01Admettons qu'on n'en puisse plus de Macron,
01:15:04il ne gouverne pas, il n'a pas de majorité,
01:15:06il va devoir composer avec plein d'autres tendances politiques.
01:15:09Pourquoi ne pas laisser faire à un Premier ministre,
01:15:11en fait, le temps de terminer le quinquennat,
01:15:14pour que la France soit tranquille,
01:15:15que les élections municipales se passent tranquillement ?
01:15:18Je ne pense pas, en plus,
01:15:18qu'il y ait beaucoup de macronistes qui sortent des municipales.
01:15:22Et en 27, on fait, dès l'été 26,
01:15:25il y a la campagne présidentielle qui démarre,
01:15:27et puis il y aura un changement de président de toute façon.
01:15:30De toute façon, il ne sera plus là dans un an.
01:15:32Et puis dans 6 mois, on parle beaucoup moins.
01:15:33Alors, 18 mois maintenant.
01:15:35Eh bien, merci beaucoup, Emmanuel.
01:15:37Merci.
01:15:38Merci à vous.
01:15:38Merci, à très bientôt,
01:15:39et bon week-end chez vous.
01:15:41J'allais dire à Montpellier,
01:15:42mais c'est chez lui,
01:15:43donc il fait ce qu'il veut.
01:15:46Montpellier, où il fait toujours beau,
01:15:47manifestement.
01:15:48Toujours.
01:15:48C'est vrai, c'est très sympa, cette ville.
01:15:50Allez, vous restez avec nous,
01:15:51on fait une petite pause,
01:15:52et on revient dans un instant
01:15:53pour le dernier quart d'heure avec vous.
01:15:55Jusqu'avant 20h.
01:15:56A tout de suite.
01:15:57A tout de suite.
01:15:58Sud Radio.
01:15:59Sud Radio.
01:15:59Parlons vrai.
01:16:00Parlons vrai.
01:16:00Sud Radio.
01:16:01Parlons vrai.
01:16:03Édition spéciale.
01:16:05Les vrais voix Sud Radio.
01:16:0618h-20h,
01:16:08Cécile de Ménibus,
01:16:09Philippe David.
01:16:10Retour des vrais voix en édition spéciale
01:16:13avec bien évidemment Cécile de Ménibus,
01:16:16Anne Mazoyer,
01:16:17on va faire comme dans le même ordre
01:16:18que tout à l'heure,
01:16:18Philippe Bilger nous a laissé.
01:16:20Oui, parce qu'il y a tellement d'impératifs.
01:16:22Vous savez qu'il a des activités nocturnes.
01:16:23Bien sûr.
01:16:24Dès que la nuit tombe,
01:16:25c'est un loup-garouf.
01:16:27C'est un peu plus intéressant que nous.
01:16:28Son surnom étant
01:16:29The King of the Night
01:16:30dans la magistrature.
01:16:32Nickel, ça donne que vous avez.
01:16:34Ou alors le Travolta des années 2020,
01:16:37ça c'est pour ceux qui l'ont vu danser,
01:16:38et une petite nouvelle,
01:16:39Coralie Dubost.
01:16:41On part au 0826-300-300,
01:16:43on était à Montpellier,
01:16:44on part dans une autre ville
01:16:46où théoriquement,
01:16:47il fait aussi toujours beau.
01:16:48Bonsoir Robert de Marseille.
01:16:51Bonsoir Cécile,
01:16:52bonsoir Philippe.
01:16:53Non, non, c'est pas ça,
01:16:54c'est Robert de Marseille.
01:16:58Eh oui,
01:16:58on l'aime.
01:17:01Robert, on vous écoute.
01:17:04Écoutez, si on reprend
01:17:05le Cornu 2,
01:17:07il va même mettre
01:17:09le même gouvernement
01:17:10qu'il avait déjà décidé,
01:17:11c'est un gros taillot
01:17:13et le maire.
01:17:15Et j'ai peur
01:17:16que la gauche
01:17:17se censurait
01:17:18directement.
01:17:20Vous en pensez quoi,
01:17:21vous, Robert,
01:17:21personnellement ?
01:17:23Moi, que ce soit
01:17:26l'un ou l'autre,
01:17:27je crois que ça sera
01:17:27toujours pareil.
01:17:30Finalement,
01:17:32ça va être difficile
01:17:33dont la gauche...
01:17:35Moi, je suis de gauche,
01:17:36mais pas celle
01:17:37des fonds populaires.
01:17:39Moi, je ne les supporte plus.
01:17:40Vous voyez ?
01:17:42Donc,
01:17:43je suis de gauche
01:17:45depuis des années
01:17:46et là,
01:17:47entre les filles
01:17:48et les socialistes,
01:17:49moi,
01:17:50ça commence à déborder
01:17:51sérieusement.
01:17:52Ça veut dire quoi ?
01:17:54Qu'est-ce que vous
01:17:54leur reprochez
01:17:55aujourd'hui ?
01:17:57Eh bien,
01:17:58leur implication
01:17:59avec les terroristes.
01:18:04Vous avez vu
01:18:05les positions
01:18:06de l'Effier
01:18:07avec l'Hamas.
01:18:08Vous avez,
01:18:09en plus,
01:18:10une députée européenne,
01:18:13Rima Assange,
01:18:15qui prône
01:18:15la victoire
01:18:18de l'Hamas,
01:18:18sur Raï Seraël.
01:18:19Moi, je me demande
01:18:21pourquoi
01:18:22elle n'est pas
01:18:23des hommes
01:18:23inculpés
01:18:25pour
01:18:25l'apologie
01:18:27du terrorisme.
01:18:28Oui.
01:18:28Robert,
01:18:29est-ce que vous auriez
01:18:31quand même
01:18:31apprécié
01:18:33qu'il y ait
01:18:34peut-être
01:18:34la nomination
01:18:35d'un Premier ministre
01:18:36de gauche
01:18:37peut-être
01:18:37tentée,
01:18:39un Olivier Faure ?
01:18:40Ou un Bernard Cazeneuve,
01:18:41par exemple.
01:18:43Je ne sais pas.
01:18:45De toute manière,
01:18:46la gauche,
01:18:48même si on leur
01:18:49donnait
01:18:50les commandes,
01:18:52au bout de trois mois,
01:18:53ils seraient déjà censurés.
01:18:55Je ne pense pas
01:18:56que les LR
01:18:57et les RN
01:18:59leur laissent
01:19:00la possibilité
01:19:03de continuer.
01:19:04Il n'y a vraiment
01:19:05aucune possibilité
01:19:06pour la gauche.
01:19:07Il y a beaucoup
01:19:08de bon sens
01:19:08de Robert,
01:19:09je pense notamment
01:19:09et de la désillusion
01:19:11pour quelqu'un de gauche,
01:19:13mais sur la censure
01:19:14ce qu'il dit,
01:19:15il va mettre
01:19:15le gouvernement
01:19:16le cornu d'eux.
01:19:17Il ne remettra pas
01:19:17le maire
01:19:18parce que là,
01:19:19ce serait cuit
01:19:20et il ne mettra pas
01:19:20Retailleau
01:19:21qui ne veut pas revenir.
01:19:22Il ne remettra pas
01:19:22les mêmes.
01:19:23Je le suspect
01:19:24d'être assez intelligent.
01:19:26Excusez-moi,
01:19:27on en parlait
01:19:28en off pendant la pub,
01:19:29il y a les équilibres
01:19:30entre les macronistes
01:19:31de gauche,
01:19:31les macronistes de droite,
01:19:32ceux-ci, ceux-là
01:19:33et on est obligé
01:19:33de jouer avec ça.
01:19:35Là, tout le monde
01:19:36a compris qu'il allait
01:19:37falloir s'asseoir
01:19:37sur ses velléités
01:19:38personnelles
01:19:39pour éviter
01:19:41une dissolution.
01:19:41Sinon,
01:19:42ces dissolutions
01:19:42vont tout sauter.
01:19:43Je vous rappelle
01:19:43quand même
01:19:44que Sébastien Lecornu
01:19:45a fait son discours
01:19:46en utilisant
01:19:47un mot très fort
01:19:48qui est la rupture.
01:19:50Donc, ça veut dire
01:19:51qu'on ne l'a pas eu
01:19:52au premier volet
01:19:53à part le 49-3.
01:19:56Peut-être qu'on l'aura
01:19:57au second, Anne.
01:19:59Oui, c'est possible.
01:20:00C'est possible.
01:20:01En tout cas,
01:20:01je ne pense pas
01:20:01qu'il y aura
01:20:02beaucoup de ministres
01:20:02de droite
01:20:03au sens strict du terme.
01:20:04Je ne crois pas.
01:20:05Je ne crois pas.
01:20:07Je ne crois pas
01:20:07parce que ça a été
01:20:08vraiment un tollé
01:20:08et puis je pense
01:20:09qu'effectivement,
01:20:10alors ça peut être
01:20:11un gouvernement technique,
01:20:12moi j'en pense autre chose
01:20:13mais enfin bon.
01:20:13et très sincèrement,
01:20:16je pense qu'il y aura
01:20:16quand même
01:20:17certains ministres macronistes.
01:20:18Oui, certainement.
01:20:19On va aller dans une ville
01:20:20où il fait toujours beau
01:20:21et dont je considère
01:20:22qu'elle est la plus belle
01:20:23du monde.
01:20:23Direction Toulouse.
01:20:25Bonsoir, Jean.
01:20:25C'est Montpellier.
01:20:26Ce n'est pas gentil.
01:20:28Bonsoir, Jean.
01:20:29Bienvenue sur Sud Radio.
01:20:31On vous écoute, Jean.
01:20:32Vous faites plaisir
01:20:32parce que vraiment,
01:20:33vous dites la vérité.
01:20:35Ceci dit,
01:20:36vous n'avez pas donné
01:20:37la parole à deux, trois fois
01:20:38que j'ai appelé.
01:20:39Il y a beaucoup d'appels.
01:20:41Alors, c'est...
01:20:42Eh bien, je vous remercie.
01:20:43Je vous remercie.
01:20:43On vous écoute, Jean.
01:20:44Je ne comprends pas
01:20:46qu'on papote,
01:20:46qu'on se contredit,
01:20:47qu'on fait des hypothèses,
01:20:48etc.
01:20:49Alors qu'un gosse de 10 ans
01:20:51comprendrait que depuis le temps
01:20:52et le score
01:20:53qu'elle ne cesse de monter,
01:20:54plus on lui met des obstacles
01:20:56et plus elle monte,
01:20:57elle monte, elle monte,
01:20:58elle monte dans les standards.
01:20:59Et ça s'effrite
01:21:01de partout à gauche, à droite.
01:21:03Bientôt, elle va régner
01:21:04à elle toute seule.
01:21:06C'est-à-dire qu'elle aura
01:21:06la majorité absolue.
01:21:08D'ailleurs, elle se destine déjà
01:21:10à cette élection
01:21:12qui va très certainement avoir lieu
01:21:14parce que dissolution,
01:21:16il y aura.
01:21:17Il n'y a pas de doute.
01:21:18Donc, elle aura
01:21:19ou elle va frôler
01:21:20la majorité absolue
01:21:21ou elle va la dépasser
01:21:23à elle toute seule.
01:21:24Elle n'aura peut-être
01:21:25même pas besoin
01:21:26pour que les électeurs
01:21:27s'en mettent
01:21:28et voteront quand même pour elle.
01:21:30Je m'attends
01:21:31à un score incroyable
01:21:32en cas d'élection.
01:21:34Alors, Jean,
01:21:35je vous redonne la parole
01:21:36avant de la donner
01:21:37à Mickaël Sadoun.
01:21:38On a un sondage aujourd'hui
01:21:39IFOP fiducial
01:21:40pour Sud Radio
01:21:41qui met le RN
01:21:41très très haut
01:21:42aux alentours de 35-36%
01:21:44au nom de légitimité.
01:21:45Vous avez écrit une chronique
01:21:46dans une tribune
01:21:47dans le Figaro
01:21:48qui est sortie hier soir
01:21:49où vous disiez
01:21:50que le Front Républicain
01:21:51avait tout planté.
01:21:53Jean, s'il n'y avait pas
01:21:54de Front Républicain
01:21:55aujourd'hui à 35-36%,
01:21:56le RN a une majorité absolue.
01:21:58Ben ouais,
01:21:58ça purgerait, je pense,
01:22:00une partie quand même
01:22:01de la volonté populaire.
01:22:02Non !
01:22:02Attendez, Jean, attendez.
01:22:04On revient vers vous, Jean.
01:22:06Bougez pas.
01:22:06En plus, je suis d'accord
01:22:07avec vous, Jean.
01:22:08Moi, je pense qu'il y a
01:22:09dans ce pays
01:22:09un désir de droite
01:22:10depuis un certain nombre
01:22:11d'années qui est à chaque fois
01:22:12frustré par toute une série
01:22:13d'événements.
01:22:14Il y a eu évidemment
01:22:15l'affaire Fillon en 2017
01:22:16alors que Fillon avait
01:22:17sa route tracée vers le pouvoir.
01:22:19Puis, il y a eu
01:22:20une succession de barrages
01:22:21républicains en 2017,
01:22:22en 2022, en 2024
01:22:23et on a refait le coup
01:22:24à chaque fois.
01:22:25Je crois que ça crée
01:22:26une frustration populaire
01:22:27dans ce pays
01:22:28qui crée en plus
01:22:29un décalage entre
01:22:30la base, les votants
01:22:31et les élites politiques
01:22:32qui n'ont pas la même vision
01:22:34des choses sur l'immigration,
01:22:35l'économie, l'éducation,
01:22:37la sécurité, etc.
01:22:38Et en plus,
01:22:39ça proscrit un certain
01:22:39nombre de débats.
01:22:40Donc, je pense que
01:22:41la situation politique
01:22:42dans laquelle on se trouve,
01:22:43qui est une situation
01:22:44de blocage,
01:22:44découle du fait
01:22:45qu'on a appliqué
01:22:46ce barrage et ce front républicain
01:22:48de manière trop naïve
01:22:50et trop abusive
01:22:51pendant des années
01:22:52alors qu'on aurait dû
01:22:53considérer le RN
01:22:54comme un acteur politique
01:22:54normal puisque dans la mesure
01:22:56où Emmanuel Macron
01:22:57s'est placé au centre
01:22:57du jeu politique,
01:22:58la seule alternance
01:22:59qu'il y avait en face de lui,
01:23:01c'était Marine Le Pen.
01:23:02Il faut l'assumer.
01:23:03Il faut qu'il y ait
01:23:03une respiration démocratique.
01:23:05On ne peut pas faire
01:23:05un bloc central
01:23:06qui va phagocyter
01:23:08tout ce qu'il y a
01:23:08autour de lui
01:23:09et qui va rester au pouvoir
01:23:10pendant mille ans.
01:23:11Donc, je pense, moi,
01:23:13que le front républicain
01:23:14est responsable
01:23:15de la situation.
01:23:16Ni la dissolution
01:23:16parce qu'on peut faire
01:23:17une dissolution ratée
01:23:18sans que ça parte
01:23:19comme ça dans un tel bordel.
01:23:21Chirac 97
01:23:22et pourtant c'était
01:23:23une dissolution bien ratée.
01:23:25Ça, c'est le moins
01:23:25qu'on puisse dire.
01:23:26Et le fautif
01:23:27n'est pas non plus
01:23:27la Vème République
01:23:28puisque c'est quand même
01:23:29le régime qui nous a assuré
01:23:30la plus grande stabilité
01:23:31depuis la monarchie absolue
01:23:32si on accepte évidemment
01:23:33la IIIème République.
01:23:34Jean, vous êtes d'accord ?
01:23:35J'imagine.
01:23:35J'avais raison à mille pour cent
01:23:38mais je regrette
01:23:40qu'on voit ce dessin
01:23:41là depuis longtemps
01:23:43et que j'entends
01:23:44sur aucun plateau
01:23:46une conclusion
01:23:48si vous voulez
01:23:49dans ce sens.
01:23:50On discute,
01:23:51on papote,
01:23:52on se contredit,
01:23:52on fait durer le plaisir
01:23:55mais à chaque fois
01:23:56qu'on lui a présenté
01:23:57des obstacles,
01:23:58son score monte,
01:23:59monte, monte,
01:24:00etc.
01:24:01et je vous dirai
01:24:02qu'il n'y a pas
01:24:03que sur le sujet
01:24:04Marine Le Pen
01:24:05je vois discuter
01:24:07des heures
01:24:08que la laïcité
01:24:09patati patata
01:24:10mais jamais
01:24:11jamais
01:24:12une petite phrase
01:24:14bien ciblée
01:24:15et qui explique tout
01:24:16au commun des mortels.
01:24:18Ainsi,
01:24:19la laïcité
01:24:19c'est simple
01:24:20à la maison
01:24:21c'est ce qu'on veut.
01:24:23Dans les droits publics
01:24:24et bien on se conforme
01:24:26aux lois de la République
01:24:27du pays
01:24:28qui nous accueille.
01:24:29c'est archi simple.
01:24:30Voilà.
01:24:32Merci beaucoup Jean.
01:24:34Ce que dit Jean
01:24:35c'est vrai.
01:24:35Est-ce que maintenant
01:24:36les arguments moraux
01:24:37notamment
01:24:38ça a fini de marcher
01:24:39contre le RN ?
01:24:40Coralie Dubost.
01:24:41Ça fait très longtemps
01:24:42moi que...
01:24:43Prève bien dans le micro.
01:24:43Pardon.
01:24:44Moi ça fait très longtemps
01:24:45que j'étais encore élue
01:24:45que je refusais
01:24:46les arguments moraux
01:24:47contre le RN.
01:24:49Moi j'aime le débat politique
01:24:50le débat d'idées
01:24:51donc je pense que soit
01:24:52on est d'accord
01:24:53ou pas d'accord
01:24:53sur certains sujets
01:24:54et puis...
01:24:54On débat.
01:24:55Oui.
01:24:56On débat.
01:24:56On débat.
01:24:57On assume
01:24:57d'avoir un interlocuteur
01:24:59avec lequel
01:24:59on n'est pas d'accord
01:25:00comme avec d'autres partis
01:25:02d'ailleurs.
01:25:03Oui.
01:25:04Anne Mazoyer.
01:25:05Pareil.
01:25:06Pas mieux.
01:25:06J'allais dire
01:25:07de toute façon
01:25:07c'est vrai qu'aujourd'hui
01:25:08je pense qu'il y a
01:25:09une normalisation
01:25:10de ce parti.
01:25:11Dans toutes les intentions
01:25:13de vote
01:25:13présidentiel ou législative
01:25:14il est au-dessus
01:25:15du tiers du corpus électoral.
01:25:18Donc ça veut dire
01:25:18quelque chose non ?
01:25:19Oui.
01:25:20Et puis on le sent
01:25:20monter depuis longtemps
01:25:22quand je repense
01:25:23à la crise des gilets jaunes
01:25:24il y a quand même
01:25:25eu des phases
01:25:25très fortes
01:25:27où les colères
01:25:27étaient exprimées
01:25:28on ne pouvait pas
01:25:29les ignorer.
01:25:30Donc le RN
01:25:31a été particulièrement
01:25:32habile aussi
01:25:33dans sa métamorphose
01:25:34parce que j'observe
01:25:35une métamorphose.
01:25:36Je me souviens
01:25:37moi jeune femme
01:25:37être contre le FN
01:25:38à l'époque
01:25:39entre le RN
01:25:41d'aujourd'hui
01:25:41et le FN de l'époque
01:25:42il y a eu des opérations
01:25:43de transformation
01:25:43et métamorphose
01:25:44des champs sémantiques
01:25:45qui ont bougé
01:25:46j'ai écouté avec attention
01:25:47l'émission de Marine Le Pen
01:25:49il y a quelques semaines
01:25:50dernières
01:25:50je crois sur LCI
01:25:51où j'avais été frappée
01:25:54par vraiment
01:25:54le changement
01:25:55de registre sémantique
01:25:56elle ne luttait plus
01:25:58contre l'insécurité
01:25:59elle était là
01:25:59pour rapporter
01:26:00la tranquillité
01:26:01elle ne parlait plus
01:26:03de la peur
01:26:04mais elle parlait
01:26:04de restaurer l'espoir
01:26:05et la joie
01:26:06dans la vie des français
01:26:06donc il y a vraiment
01:26:07une opération
01:26:09de transformation
01:26:10du langage
01:26:11de ce qu'on raconte
01:26:11aux français
01:26:12qui leur correspond
01:26:13et effectivement
01:26:14je pense que les autres partis
01:26:15plutôt que de s'écharper
01:26:16sur qui aura le titre
01:26:18de premier ministre
01:26:19ou telle fonction
01:26:20ou telle fonction
01:26:21devraient s'interroger
01:26:22sur leur propre métamorphose
01:26:23pour plaire un peu plus
01:26:24aux français
01:26:24merci en tout cas
01:26:27d'avoir accepté
01:26:28de débattre
01:26:29sur cette séquence
01:26:31un peu inédite
01:26:32alors on devait avoir
01:26:33le nom
01:26:33il a manqué une chose
01:26:34la fumée blanche
01:26:35voilà c'est ça
01:26:36et Emmanuel Macron
01:26:39a annoncé
01:26:39qu'après l'annonce
01:26:40du premier ministre
01:26:42ou de la première ministre
01:26:43il parlerait au français
01:26:44donc voilà
01:26:45on vous souhaite
01:26:46de toute façon
01:26:47un très très bon week-end
01:26:48merci beaucoup
01:26:48Anne Mazoyer
01:26:50merci beaucoup
01:26:50Mickaël Sadoun
01:26:51et merci à vous
01:26:52pour l'année du Bost
01:26:53et merci à vous
01:26:55de nous avoir appelé
01:26:55au 0800 26 300 300
01:26:57merci à notre équipe
01:26:58François-Louis
01:27:00merci Antoine
01:27:02merci Maxime
01:27:02merci Zach
01:27:03et merci
01:27:04Justine
01:27:06merci beaucoup Philippe
01:27:07on se retrouve lundi
01:27:08à partir de 20h
01:27:09de 8h
01:27:10de 18h
01:27:12à 8h le matin
01:27:13ça fait tôt
01:27:1420h c'est quand on termine
01:27:15on se retrouve
01:27:15à 18h lundi
01:27:17et les programmes continuent
01:27:19bien évidemment
01:27:19sur Sud Radio
01:27:20et oui
01:27:21et dans un instant
01:27:21Magali Berda
01:27:22sera avec nous
01:27:23pour
01:27:23on vit pas dans la même France
01:27:25avec le sujet
01:27:26la justice
01:27:27est-elle une arme politique
01:27:29Jean-Philippe Tanguy
01:27:30face à Gabal Abin
01:27:32qui sera avec nous
01:27:33et c'est dans un instant
01:27:34on vous souhaite
01:27:35un très bon week-end
01:27:36et on se retrouve lundi
01:27:37à partir de 18h
01:27:38c'est lundi
01:27:39Sud Radio
01:27:40Sud Radio
01:27:41Parlons Vrai
01:27:42Parlons Vrai
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