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Les Vraies Voix avec Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; François de Rugy, ancien président de l'Assemblée nationale et ancien ministre de l'Écologie ; Marc Del Grazia, maire de Roquefort-la Bédoule ; Patrick Vignal, ancien député Renaissance de l'Hérault (anciennement socialiste) ; Damien, victime de la bourde du service RH.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-10-14##

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News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:05Et on se mardi un peu compliqué, forcément, avec Philippe David.
00:00:11C'est une journée très politique aujourd'hui.
00:00:13Ah oui, excessivement politique.
00:00:15Ça a commencé à 15h avec le discours de politique générale, ça vient de se terminer, on a beaucoup de choses à dire.
00:00:20Absolument, et on va en parler pendant toute cette émission avec vous, 0826 300 300.
00:00:25Vous pouvez nous rejoindre aussi sur Twitter, Facebook, Instagram ou TikTok
00:00:28ou même sur notre chaîne YouTube si vous voulez nous regarder pendant que vous travaillez.
00:00:33On vous fait des petits coucous, on vous souhaite la bienvenue.
00:00:36Avec aujourd'hui François Drugy, ancien président de l'Assemblée Nationale et ancien ministre de l'Écologie.
00:00:42Bonsoir, Monsieur le Président, bienvenue chez nous.
00:00:45Françoise de Goua est avec nous, éditorialiste Sud Radio.
00:00:48Bonsoir, François.
00:00:48Bonjour, les amis, ça va ?
00:00:50Voilà, on est très contents en tout cas de vous avoir tous les deux avec ce sommaire.
00:00:54Donc, ce que vous disait Philippe, ce discours de politique générale.
00:00:57Sébastien Lecornu a proposé, entre autres, la suspension de la réforme des retraites jusqu'à la présidentielle de 2027.
00:01:04Et à la question du jour, Sébastien Lecornu a-t-il eu raison de suspendre la réforme des retraites ?
00:01:09Eh bien, sur Twitter, vous dites non à 70%.
00:01:12Et moi, je vais vous dire ce que j'en pense.
00:01:13L'acheté, c'est la principale caractéristique des politiques français depuis plus de 40 ans.
00:01:18Sébastien Lecornu a donc toute sa place à Matignon avec ce renoncement.
00:01:21Et puis, la question du soir, Sébastien Lecornu toujours a prononcé un discours de politique générale
00:01:26dans lequel il a défendu une ligne de compromis, je cite, utile et réaliste,
00:01:31pour restaurer la confiance et stabiliser le pays.
00:01:34Et on vous pose cette question, Sébastien Lecornu vous a-t-il convaincu ?
00:01:38Et le moins qu'on puisse dire, c'est non, puisque vous dites non à 95%.
00:01:41Alors, pas du tout en ce qui me concerne.
00:01:43Il continue la même politique qui, depuis 40 ans, nous envoie dans le mur.
00:01:47Mais là, en plus, il klaxonne.
00:01:49Et avec le soutien d'une bonne partie de l'opposition, vous êtes d'accord ?
00:01:52Vous n'êtes pas d'accord ?
00:01:53On attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:56On vous souhaite la bienvenue tout de suite au Grand Débat du jour.
00:01:59Dès cet automne que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites
00:02:03jusqu'à l'élection présidentielle, aucun relèvement de l'âge n'interviendra
00:02:08à partir de maintenant jusqu'à janvier 2028, comme l'avait précisément demandé la CFDT.
00:02:15En complément, la durée d'assurance sera, elle aussi, suspendue
00:02:19et restera à 170 trimestres jusqu'à janvier 2028.
00:02:25Mais je le dis ici très directement, suspendre pour suspendre n'a aucun sens.
00:02:32Les vraies voix Sud Radio
00:02:34Et je me tourne vers Françoise Degoy, bien entendu,
00:02:38puisqu'on attendait ce discours de Boris Vallaud du PS,
00:02:43pour savoir si on censurait ou pas, et finalement, ça passe.
00:02:47Ça passe pour les socialistes, mais c'est tout à fait normal.
00:02:49Alors, moi, je vois bien un peu la déprime.
00:02:51Je vois bien la déprime de Marine Le Pen, et notamment, et de Jean-Luc Mélenchon.
00:02:55Ça a été des discours qui sont presque un peu à côté de la plaque.
00:02:58Et même, j'ai envie de dire, pour les verts,
00:02:59vous comprenez bien que la réforme des retraites,
00:03:01c'est quelque chose qui a été combattu par 80% des Français.
00:03:05Et dans ces 80%, vous avez aussi des électeurs du Rassemblement National.
00:03:08À partir du moment où Sébastien Lecornu,
00:03:11mais c'est surtout Emmanuel Macron qui lâche sur sa réforme emblématique,
00:03:15en fait, pour ne pas précipiter une crise politique,
00:03:19je pense qu'ils sont complètement à côté de la plaque.
00:03:22C'est-à-dire que Marine Le Pen veut absolument une dissolution.
00:03:24Et à l'évidence, on va voir jusqu'où ça va aller jeudi,
00:03:27puisqu'elles seront débattues,
00:03:28à l'évidence, cette dissolution n'aura pas lieu.
00:03:31Et on part sur le débat parlementaire.
00:03:33Alors, j'entends ce que dit Philippe David,
00:03:35on aura l'occasion d'en débattre.
00:03:37Je n'ai pas du tout le même point de vue que lui
00:03:39sur la suspension de la réforme des retraites.
00:03:42Mais en réalité, je trouve qu'il y a une forme de responsabilité,
00:03:46de responsabilisation collective pour éviter d'aller au chaos.
00:03:50Et ça, c'est plutôt pas mal.
00:03:51Si vous permettez, on va écouter Boris Vallaud,
00:03:53justement, sur cette phrase fatidique importante.
00:03:56Si nous sommes tous attachés à la République,
00:03:59il nous faut faire ce pari de donner un budget,
00:04:01un budget juste au pays.
00:04:02Un budget qui protège les plus fragiles
00:04:04et fait contribuer les plus fortunés.
00:04:06Un budget qui donne aux services publics
00:04:07les moyens de leur mission
00:04:09et qui prépare l'avenir et d'abord la transition écologique.
00:04:12Dans les débats parlementaires,
00:04:13nous verrons bien qu'ils se rangent du côté du peuple,
00:04:15qui en défend la cause
00:04:16et qui protègent les milliardaires
00:04:18parce qu'ils financent leurs médias.
00:04:20Nous nous battrons, je vous le dis,
00:04:22de toutes nos forces,
00:04:23mais je le dis aussi de toutes nos armes.
00:04:26Nous ne croyons qu'à la stabilité dans la justice
00:04:28qui fait reculer la misère
00:04:29et avec elle, la colère.
00:04:31Et avec elle, la colère, François de Rugy ?
00:04:35Moi, je pense que pour sortir d'une crise politique,
00:04:38il faut toujours un compromis.
00:04:40Alors en France, on n'a pas la culture du compromis
00:04:42parce qu'on voit bien que chacun appelle l'autre
00:04:43à faire un compromis,
00:04:45mais sur sa position.
00:04:45On a entendu, y compris l'ancienne majorité macroniste,
00:04:50dire qu'il faut faire des compromis,
00:04:52dire au Parti Socialiste,
00:04:53maintenant, il faut faire des compromis.
00:04:54Ah, mais pas sur la retraite.
00:04:56Et puis, on avait même, quand même,
00:04:57LR, les députés LR,
00:04:59qui n'ont pas voté la réforme des retraites
00:05:01il n'y a même pas deux ans,
00:05:02qui l'ont même bloqué à un moment donné.
00:05:05Ils ont même, pour certains,
00:05:06censuré le gouvernement Borne à l'époque.
00:05:08Ah, maintenant, il ne faut pas y toucher.
00:05:09Ils n'ont pas touché à la réforme des retraites.
00:05:11On savait que c'était un des nœuds du problème
00:05:13puisque, en effet, la gauche en avait fait un sujet majeur.
00:05:17Mais le RN en avait aussi fait un sujet majeur
00:05:19il y a quelques années.
00:05:20Par ailleurs, les Français en faisaient un sujet majeur
00:05:22depuis qu'elle a été adoptée, cette réforme.
00:05:25Moi, j'étais pour cette réforme.
00:05:26Je n'étais plus député.
00:05:27Mais si j'avais été député, je l'aurais voté.
00:05:29Parce que je pense qu'il faut travailler plus longtemps.
00:05:31Je pense que le système de retraite
00:05:32n'est pas équilibré tel qu'il est.
00:05:33Il faudra d'ailleurs ajouter de la capitalisation.
00:05:35Donc, on n'est pas au bout des réformes sur les retraites.
00:05:37Mais là, on voit bien que pour sortir de cette crise politique,
00:05:40il fallait un compromis,
00:05:41que c'était autour de ce sujet-là.
00:05:43Moi, je trouve que c'est bien aussi
00:05:44que le Premier ministre parle clairement.
00:05:46Parce qu'on voit bien que sur ces sujets-là,
00:05:48comme sur d'autres, souvent, on finasse.
00:05:50On dit « Ah oui, mais alors moi, je vais prendre une voie de traverse. »
00:05:52Là, il a dit les choses, il a dit les mots
00:05:54que les gens attendaient.
00:05:55Et il les a prononcées clairement, sans ambiguïté,
00:05:58en donnant les termes de ce qui est, évidemment,
00:06:01un accord politique pour éviter la censure.
00:06:03Alors, moi, ce que je trouve hallucinant,
00:06:04c'était il y a un peu plus de deux ans.
00:06:05C'était il y a deux ans et demi, la réforme des retraites.
00:06:07C'était hiver-printemps 2023, François.
00:06:10Non, je trouve extraordinaire, quand même,
00:06:12qu'à l'époque, à commencer par Elisabeth Borne,
00:06:15tout le monde disait, on l'avait passé
00:06:17à la vitesse Formule 1.
00:06:20J'aime mieux qu'il y ait...
00:06:20Et au 49-3, surtout.
00:06:21Non, non, le débat durait très longtemps à l'Assemblée nationale.
00:06:24C'est justement parce qu'il s'enlisait,
00:06:25et qu'à un moment donné, il a fallu faire le 49-3.
00:06:26Ça s'est passé entre février et Conseil constitutionnel,
00:06:29le 14 avril, loi promulguée au journal officiel,
00:06:32le jour même de l'annonce...
00:06:34Par Emmanuel Macron.
00:06:35Par Emmanuel Macron, on est bien d'accord.
00:06:36Donc, on l'a faite en express.
00:06:37Et on nous disait à l'époque,
00:06:39ceux qui sont contre la réforme des retraites
00:06:40sont des gens qui saccagent les finances publiques,
00:06:43sont des irresponsables.
00:06:44Alors, je me souviens d'un homme.
00:06:47Emmanuel Macron, c'est pas lui qui vilipendait
00:06:49les cyniques, il y a quelque temps.
00:06:52Ben là, je crois qu'on est au summum du cynisme.
00:06:54Et on est au summum du cynisme
00:06:56parce qu'à un tel niveau de renoncement...
00:06:58Alors, je sais, c'était un de mes coups de gueule
00:07:00la semaine dernière.
00:07:01Henri IV disait, Paris vaut bien une messe.
00:07:03Ne pas se faire censurer,
00:07:04vaut peut-être quelques milliards de dettes de plus.
00:07:06Moi, je suis vraiment...
00:07:07Je m'inscris complètement en faux avec ce que vous dites.
00:07:09Ça ne m'étonne pas.
00:07:10Mais je m'inscris en faux
00:07:11parce que c'est aussi la capacité à changer
00:07:13et à comprendre le changement de la situation politique.
00:07:16Et il me semble, moi, que cette suspension,
00:07:18d'ailleurs, elle est chiffrée.
00:07:18Vous vous rendez compte quand même
00:07:19que ça va changer la vie tout de suite, là.
00:07:22Parce qu'il n'y a pas que la suspension
00:07:23sur la borne de l'âge.
00:07:26Il y a la suspension sur la durée de cotisation.
00:07:28Et c'est ça, le truc en plus,
00:07:30qui fait qu'il embarque,
00:07:32comment dirais-je, Sébastien Lecornu,
00:07:34il embarque le Parti Socialiste.
00:07:36Ça concerne 3 millions et demi de personnes.
00:07:38Ça va toucher directement à partir de janvier
00:07:413 millions et demi de personnes.
00:07:42Et par ailleurs, personne n'est fou et dingue.
00:07:44Et tout le monde sait qu'il va falloir
00:07:46trouver d'autres moyens de financement.
00:07:48Donc, il y a également une discussion
00:07:51avec les partenaires sociaux.
00:07:52Ça n'est pas que je suspends pour faire plaisir.
00:07:54C'est très argumenté et très charpenté.
00:07:57Je vous trouve un peu cavalier
00:07:59et un peu trop brut de décoffrage
00:08:01d'expliquer d'un revers de main,
00:08:03c'est du renoncement.
00:08:04Moi, je pense que c'est...
00:08:05Ah, mais oui, c'est du renoncement.
00:08:06Non, je pense que c'est vraiment
00:08:07la condition politique qui a changé
00:08:09et qui exige que chacun fasse un part.
00:08:12Et moi, vraiment, ce soir,
00:08:13ce n'est pas mon genre.
00:08:14Mais la vérité, c'est que le type
00:08:15qui a fait le part,
00:08:16qui était le plus dur à faire pour lui,
00:08:19lui, personnellement, il s'en fout
00:08:20parce qu'il appuie sur le bouton dissolution.
00:08:22Il restera de toute façon
00:08:23jusqu'au bout à l'Élysée.
00:08:24C'est Emmanuel Macron.
00:08:26C'est-à-dire qu'il y a un moment donné,
00:08:27entre le sommet de Charmes-Cher hier
00:08:29et le moment du Conseil des ministres,
00:08:32il y a une discussion entre lui
00:08:33et Sébastien Lecornu,
00:08:35et Emmanuel Macron lâche
00:08:37la réforme des retraites.
00:08:38Il ne la lâche pas parce qu'il est cynique.
00:08:39Il la lâche parce que,
00:08:41s'il y a une dissolution,
00:08:42ni vous ni moi ne savons dans quoi on part.
00:08:44Ah bah si, il est cynique.
00:08:45Ah bah non, non.
00:08:46Vous restez avec nous,
00:08:48les amis 0826 300 300,
00:08:50vous voulez débattre avec nos vrais voix du jour.
00:08:52François Drugic est avec nous,
00:08:53Françoise Degoy et Philippe David.
00:08:56Vous êtes les bienvenus,
00:08:57on est ensemble comme d'habitude.
00:08:58Jusqu'à 20h, soyez les bienvenus.
00:09:00Sud Radio.
00:09:01Parlons vrai.
00:09:01Parlons vrai.
00:09:02Sud Radio.
00:09:02Parlons vrai.
00:09:03Sud Radio.
00:09:03Parlons vrai.
00:09:04Les vrais voix Sud Radio.
00:09:0618h-20h,
00:09:07Cécile Dominibus,
00:09:09Philippe David.
00:09:10Soyez les bienvenus sur Sud Radio
00:09:12et merci d'être avec nous dans les vrais voix
00:09:14tous les jours de 17h à 20h.
00:09:17Et si c'est votre rendez-vous,
00:09:19eh bien on vous en remercie sincèrement
00:09:21avec Philippe David.
00:09:22Et autour de cette table,
00:09:24bien entendu,
00:09:25Françoise Degoy,
00:09:25editorialiste Sud Radio,
00:09:27François Drugic,
00:09:28ancien président de l'Assemblée nationale
00:09:29et ancien ministre de l'écologie,
00:09:32devenu consultant d'ailleurs aujourd'hui,
00:09:34mon cher François.
00:09:35Entrepreneur,
00:09:35aux côtés des entrepreneurs.
00:09:36Ah, c'est bien, c'est bien, c'est bien.
00:09:38Vous vous rendez compte que vous avez laissé
00:09:39un président de l'Assemblée nationale
00:09:41poireauté à la porte ?
00:09:42Non.
00:09:42Parce que j'ai sur notre boucle
00:09:43les appels au secours de François de Rugy.
00:09:46Je suis là, personne ne m'ouvre.
00:09:46Je suis tellement désolée.
00:09:48Au secours, personne ne m'ouvre.
00:09:49Vous avez une façon d'accumérer les invités ici.
00:09:51Vous n'avez plus de cocarde ?
00:09:53Non, non, non, non.
00:09:55C'est normal d'ailleurs.
00:09:57C'est normal.
00:09:57C'était un ancien ministre
00:09:58qui avait gagné le prix de l'humour politique
00:10:00en disant ne plus être ministre
00:10:01et s'asseoir à l'arrière de la voiture
00:10:02et comprendre qu'elle ne démarre pas.
00:10:04C'était François Goulard.
00:10:06C'était François Goulard, oui.
00:10:07C'est tellement drôle.
00:10:08Il n'y a qu'Alexandre Benalla
00:10:08pour garder ses passeports.
00:10:10Il n'y a que lui en fait.
00:10:13Avec vous,
00:10:15on revient justement sur cette réforme
00:10:17des retraites qu'a proposée
00:10:19le Premier ministre
00:10:21et on va écouter encore un son
00:10:24avec Boris Vallaud.
00:10:25Les Français attendez de votre déclaration
00:10:27et nous, avec eux,
00:10:28un signe que vous les entendiez.
00:10:30La suspension de la réforme des retraites,
00:10:32la voici, enfin.
00:10:34C'est une victoire, assurément,
00:10:37pour les centaines de milliers de Français
00:10:39qui en bénéficieront chaque année.
00:10:41C'est la reconnaissance du combat
00:10:42mené par les organisations syndicales
00:10:44que je veux remercier ici.
00:10:46C'est une fissure dans le dogme macroniste.
00:10:48Nous prenons cette situation
00:10:49pour une victoire
00:10:50autant que pour un premier pas
00:10:53qui permet d'envisager
00:10:54les suivants,
00:10:55le blocage
00:10:56et l'abrogation.
00:10:58Est-ce que ça va dans le bon sens,
00:10:59Françoise Degoy ?
00:11:00C'est-à-dire que là,
00:11:01on sent quand même,
00:11:02on parlait de compromis
00:11:03et d'ouverture,
00:11:04de rupture.
00:11:05On est dans tout ça ?
00:11:07Je pense que,
00:11:07et d'ailleurs,
00:11:08ce n'est pas un hasard,
00:11:08je vais faire une petite incise
00:11:10et vous inviter à aller voir
00:11:11un très grand film qui est sorti
00:11:12qui parle d'Henrico Berlinguer
00:11:14qui est véritablement
00:11:15le grand leader communiste italien
00:11:16qui a fait le compromis historique.
00:11:19Et je pense que ce film
00:11:20que j'ai vu l'autre soir
00:11:22me dit que nous sommes en train
00:11:23de changer d'époque
00:11:25et nous sommes en train
00:11:27de rentrer dans l'obligation
00:11:28des coopérations et des compromis.
00:11:30C'est pour ça que tout à l'heure,
00:11:31je parlerai de Jean-Luc Mélenchon
00:11:33mais je parlais de...
00:11:33Peut-être bientôt des coalitions.
00:11:34Des coalitions.
00:11:35Alors, je ne parle pas
00:11:36de gouvernement de cohabitation
00:11:37mais je pense que,
00:11:38si vous voulez,
00:11:39les compromis doivent absolument
00:11:42être au milieu de la table.
00:11:44et ce qui est,
00:11:45à mon avis,
00:11:46j'espère qu'on ira jusqu'au bout
00:11:47et que le gouvernement
00:11:47ne sera pas censuré
00:11:48parce que c'est le Parlement
00:11:50qui va reprendre la main
00:11:51et ça, François de Rugy
00:11:52sait à quel point c'est important.
00:11:53Il a présidé l'Assemblée nationale.
00:11:55D'une certaine manière,
00:11:57les choses reviennent au Parlement
00:11:58et d'une certaine manière,
00:11:59si je pousse
00:12:00et ça fera plaisir à Philippe David,
00:12:01je pense que peut-être
00:12:02qu'on est en train de changer
00:12:03quasiment de république.
00:12:04En réalité,
00:12:05on est dans ce moment,
00:12:06on est en train de passer
00:12:07d'une présidentialisation...
00:12:09A la sixième de Mélenchon ?
00:12:10Pas simplement celle de Mélenchon.
00:12:12A la sixième, simplement,
00:12:14où c'est le Parlement
00:12:15qui reprend ses droits.
00:12:16C'est ce que je vois, moi.
00:12:17François de Rugy,
00:12:18est-ce que, finalement,
00:12:19on est dans une union
00:12:21un peu nationale ?
00:12:24Il ne faut pas s'emballer non plus
00:12:25parce qu'on a bien vu
00:12:26que tout ça a été accouché
00:12:28dans la douleur.
00:12:29Non, moi,
00:12:29pour rebondir et prolonger
00:12:31ce qu'a dit François de Goy,
00:12:32ce qui m'a frappé
00:12:34dans l'intervention du Premier ministre,
00:12:35Sébastien Lecornu,
00:12:37je n'ai pas tout entendu,
00:12:37je n'ai pas tout regardé
00:12:38parce que j'étais au travail,
00:12:39mais j'ai entendu
00:12:40quelques extraits avant de venir
00:12:41et il a eu une phrase
00:12:42qu'il a répétée plusieurs fois.
00:12:44Il a dit
00:12:44le gouvernement proposera,
00:12:46nous débattrons,
00:12:47c'est-à-dire entre le gouvernement
00:12:48et les parlementaires
00:12:49et le Parlement décidera,
00:12:51le Parlement votera.
00:12:52Il a dit aux députés
00:12:53vous voterez.
00:12:54Voilà, c'était sa phrase répétée
00:12:56et je trouve que c'est sain.
00:12:59Depuis les législatives anticipées
00:13:01et la dissolution de 2024,
00:13:03on devrait fonctionner comme ça.
00:13:05Le gouvernement devrait,
00:13:06en effet,
00:13:06comme l'a fait Sébastien Lecornu,
00:13:08faire un peu profil bas,
00:13:09dire voilà,
00:13:10on fait des propositions,
00:13:11parce que c'est quand même
00:13:12le gouvernement qui a la capacité,
00:13:13y compris à rédiger
00:13:14des textes de loi,
00:13:15des amendements
00:13:16qui vont être précis,
00:13:17qui vont être sérieux
00:13:18pour traiter les problèmes
00:13:19comme celui des retraites.
00:13:20Mais il a aussi parlé
00:13:21de l'immigration,
00:13:21il a aussi parlé de la sécurité.
00:13:23Il y a plein de sujets.
00:13:24La terre ne s'arrête pas de tourner
00:13:25parce qu'on a une crise politique
00:13:27et qu'on n'a plus de gouvernement
00:13:27depuis un mois.
00:13:28Donc sur tout ça,
00:13:29le gouvernement proposera,
00:13:30le gouvernement aussi chiffrera,
00:13:32et je crois que c'est très important
00:13:34dans un débat budgétaire
00:13:35que le gouvernement puisse dire régulièrement,
00:13:37attendez,
00:13:37telle mesure,
00:13:38ça coûte temps,
00:13:39telle mesure,
00:13:40si on fait des prélèvements supplémentaires,
00:13:42ça va être un prélèvement de temps
00:13:44sur les entreprises
00:13:44ou sur les ménages,
00:13:46et que tout ça soit bien éclairé
00:13:48pour qu'ensuite,
00:13:49le Parlement vote.
00:13:50Et que d'ailleurs,
00:13:51le Parlement vote.
00:13:52On est obligé de rappeler,
00:13:53et moi quand j'étais président
00:13:54de l'Assemblée nationale,
00:13:55je ne cessais de le rappeler,
00:13:56le Parlement est là
00:13:57pour débattre
00:13:58et décider,
00:13:59c'est-à-dire qu'il faut voter.
00:14:01Là, on était parti
00:14:02pour ne pas voter sur le budget.
00:14:04Si on avait eu la crise
00:14:05qui se poursuivait,
00:14:06on sait très bien
00:14:07qu'on explosait les délais
00:14:08de la procédure budgétaire
00:14:09et ça partait en loi spéciale.
00:14:11Si on avait une dissolution,
00:14:12on ne sait jamais,
00:14:13ça peut encore arriver,
00:14:14qui avait lieu maintenant,
00:14:16mais vous vous rendez compte,
00:14:16c'est-à-dire qu'on n'avait
00:14:17aucun débat budgétaire,
00:14:18on avait un débat politique
00:14:19pour élire des députés
00:14:20et on avait squeezé
00:14:21le débat budgétaire
00:14:22et on s'en remettait
00:14:23à une loi spéciale.
00:14:24C'est quand même pas sérieux,
00:14:25le Parlement est là
00:14:26pour voter le budget.
00:14:28Allez, 0826 300 300
00:14:30et c'est Michel
00:14:30qui nous appelle de Dax.
00:14:31Bonsoir Michel,
00:14:32merci d'être avec nous.
00:14:34Bonsoir.
00:14:34Oui, bonsoir,
00:14:35merci de vous m'accueillir.
00:14:36Bienvenue sur Sud Radio,
00:14:38on vous écoute Michel.
00:14:40Au moins les vrais voix,
00:14:41je vous adore.
00:14:42Merci.
00:14:43Non, on va s'arrêter là Michel.
00:14:49Vous pouvez le répéter ?
00:14:51Répétez, répète Michel
00:14:53avant que ça devienne désagréable.
00:14:54Non mais Michel,
00:14:55répétez-le en criant mon nom,
00:14:57s'il vous plaît.
00:14:59Allez-y Michel,
00:15:00on vous écoute.
00:15:00Alors, je vais faire court
00:15:02parce que bon,
00:15:03il y aurait peut-être
00:15:03tellement à dire.
00:15:04Moi, je suis un petit peu déçu
00:15:05par M. Lecornu.
00:15:07D'accord.
00:15:07Parce que j'aurais préféré
00:15:08qu'il laisse la réforme
00:15:09des retraites de côté
00:15:10et qu'il parle surtout
00:15:11comment il va s'y prendre
00:15:13pour augmenter
00:15:14le pouvoir d'achat,
00:15:16pour augmenter les salaires,
00:15:17pour faire en sorte
00:15:18que le net se rapproche
00:15:19du brut
00:15:19et pour la justice sociale
00:15:22et la justice financière.
00:15:24Voilà.
00:15:24La retraite,
00:15:25oui,
00:15:25il faudra en parler
00:15:26mais j'aurais préféré
00:15:28qu'on a fait
00:15:30tout un pâte à caisse
00:15:31des retraites
00:15:32mais je suis un petit peu déçu
00:15:34par rapport à ça.
00:15:36Philippe ?
00:15:36Alors,
00:15:37moi,
00:15:38ce que dit Michel,
00:15:39le problème,
00:15:39c'est que le pouvoir d'achat,
00:15:41ce n'est pas le gouvernement
00:15:42qui le décrète
00:15:42parce qu'à part le salaire
00:15:44des fonctionnaires
00:15:44qu'on ne peut pas augmenter,
00:15:45c'est très compliqué.
00:15:46Sauf à augmenter le bruit.
00:15:48Sauf à baisser les impôts aussi.
00:15:49Oui,
00:15:49les impôts de production.
00:15:51L'état de nos finances publiques,
00:15:52moi,
00:15:52je veux bien
00:15:53mais dans ces cas-là,
00:15:54il faut faire du afuera
00:15:55à la toque
00:15:55dans nombre d'administrations.
00:15:57Déjà,
00:15:58au moins,
00:15:58n'augmentons pas les impôts.
00:15:59Oui.
00:16:00Déjà,
00:16:00n'augmentons pas les impôts
00:16:01parce que ça,
00:16:01ça baisse le pouvoir d'achat.
00:16:02C'est sûr et certain.
00:16:03Mais ça,
00:16:03je peux vous dire
00:16:03qu'ils vont encore augmenter.
00:16:04Mais moi,
00:16:04ce qui me choque le plus
00:16:05dans l'affaire des retraites,
00:16:06rappelez-vous ce que disaient
00:16:07Édouard Philippe
00:16:08et les gens d'Horizon
00:16:09il y a quelques jours.
00:16:10Mais maintenant,
00:16:10c'est une éternité
00:16:11quelques jours aux politiques.
00:16:13La réforme des retraites,
00:16:14on n'y touche pas.
00:16:15Et qu'est-ce qu'ils vont faire ?
00:16:16Eh bien, écoutez,
00:16:17on y touche.
00:16:17Donc,
00:16:18avec des politiques
00:16:19qui ont une telle colonne vertébrale
00:16:21qui est aussi rigide
00:16:22qu'une frite de piscine,
00:16:23permettez-moi de vous dire
00:16:24qu'on comprend pourquoi
00:16:25les gens ne vont plus voter.
00:16:26Je voudrais rajouter,
00:16:28moi,
00:16:28une chose...
00:16:2910 secondes,
00:16:30Françoise,
00:16:30parce qu'on met t'en a ça.
00:16:31Pour dire que,
00:16:31à Michel,
00:16:32je pense que
00:16:33la discussion budgétaire,
00:16:35si, évidemment,
00:16:35le cornu n'est pas censuré jeudi,
00:16:37la discussion budgétaire
00:16:38va commencer
00:16:39et il l'a même dit
00:16:40dans son discours
00:16:40je ne fais pas un inventaire
00:16:41à la prévère, justement.
00:16:42Il y aura peut-être ça.
00:16:43Merci en tout cas, Michel.
00:16:45Merci Michel.
00:16:45De nous vous avoir appelé.
00:16:47On vous embrasse bien fort
00:16:48et bon retour à Dax.
00:16:50Même si vous n'en êtes pas parti,
00:16:51bon retour quand même.
00:16:53Tout de suite,
00:16:53on n'y croit pas.
00:16:56Et avec François Libourneau,
00:16:58la mairie de Roquefort-la-Bédoule
00:17:00s'est accidentiellement retrouvée
00:17:02en vente sur le bon coin.
00:17:04Effectivement,
00:17:04Cécile, bonsoir.
00:17:06Imaginez,
00:17:06vous cherchez une maison
00:17:08sur le bon coin
00:17:08et vous tombez
00:17:10sur une mairie à vendre.
00:17:11Pas n'importe laquelle,
00:17:12celle de Roquefort-la-Bédoule
00:17:14dans les Bouches-du-Rhône.
00:17:16420 000 euros,
00:17:17grand terrasse,
00:17:18plein sud,
00:17:18douche italienne,
00:17:19double vasque,
00:17:20bref,
00:17:21une annonce qui donne envie.
00:17:22Sauf que sur la photo,
00:17:23c'est bel et bien
00:17:24la mairie du village.
00:17:26De quoi intriguer,
00:17:26voire inquiéter
00:17:27les habitants
00:17:28qui ont cru
00:17:29un instant
00:17:29que leur commune
00:17:30avait été mise aux enchères.
00:17:32Finalement,
00:17:33rien de politique là-dedans.
00:17:34Juste une erreur de photo
00:17:36d'une agence immobilière.
00:17:37Le maire a confirmé,
00:17:39la mairie n'est pas à vendre.
00:17:41Même si à ce prix-là,
00:17:43certains étaient presque
00:17:43prêts à faire une offre.
00:17:46Et Marc Delgradia
00:17:47est avec nous,
00:17:48maire d'Hiverdroite
00:17:50de Roquefort-la-Bédoule.
00:17:51Le bonsoir,
00:17:51merci d'avoir accepté
00:17:53notre invitation.
00:17:53Bonsoir,
00:17:54Monsieur le maire.
00:17:55Monsieur le maire,
00:17:55vous êtes avec nous.
00:17:57J'imagine,
00:17:58j'imagine,
00:17:59420 000 euros,
00:18:01c'est pas mal quand même.
00:18:02On réfléchit quand même,
00:18:03non ?
00:18:04Non,
00:18:04je plaisante,
00:18:04je plaisante.
00:18:05Non,
00:18:06non,
00:18:06non.
00:18:06Écoutez,
00:18:07c'est une drôle d'histoire,
00:18:09en fait.
00:18:09C'est une drôle d'histoire.
00:18:10C'est clair.
00:18:11C'est paru sur le site
00:18:14Leboncoin.
00:18:15Et ce qui est surprenant,
00:18:17c'est qu'il y a plein d'habitants,
00:18:18il y a plusieurs habitants
00:18:19qui ont cru.
00:18:20Bah oui.
00:18:20Qui ont cru que le maire
00:18:21était en capacité
00:18:22de vendre sa mairie.
00:18:24Voilà.
00:18:24Donc...
00:18:25Mais c'est quoi ?
00:18:26Ils ont déboulé à la mairie ?
00:18:27C'est ça ?
00:18:28Mais non,
00:18:28des coups de fil.
00:18:29Alors,
00:18:29mais pourquoi tu vends la mairie ?
00:18:31Attendez,
00:18:32attendez,
00:18:33je pense qu'il faut
00:18:33réaligner les planètes.
00:18:36Voilà,
00:18:37c'était quand même,
00:18:38c'est assez rigolo,
00:18:39parce qu'en fait,
00:18:40on pense que le maire
00:18:41a tous les pouvoirs.
00:18:42Remarquez,
00:18:42par les temps qui courent,
00:18:43il ne reste plus que les maires.
00:18:44Donc,
00:18:45effectivement,
00:18:46nous avons tous les pouvoirs.
00:18:47Mais monsieur le maire,
00:18:48vous vous souvenez
00:18:49qu'il y a quelques années,
00:18:50je ne sais pas s'il y a 50 ans,
00:18:51il y a quelqu'un
00:18:52qui avait réussi à vendre
00:18:52la tour Eiffel.
00:18:54Il y a plus de 50 ans,
00:18:55bien plus.
00:18:56Monsieur le maire,
00:18:57c'est l'occasion,
00:18:57et vous pourrez remercier
00:18:58Leboncoin,
00:18:59c'est l'occasion
00:19:00de parler de votre commune.
00:19:01On vous laisse
00:19:02quelques instants
00:19:03pour raconter
00:19:04cette belle commune.
00:19:06Oui,
00:19:07écoutez,
00:19:07nous,
00:19:07on est une commune
00:19:08qui se situe
00:19:09dans un triangle
00:19:12Aubagne-La Ciotat-Cassie,
00:19:15dans l'est
00:19:16des débouches du Rhône,
00:19:17nous sommes frontaliers
00:19:18avec le VAR.
00:19:19Donc,
00:19:19c'est une très belle commune
00:19:21puisqu'on nous sommes
00:19:21à 6 kilomètres de Cassie
00:19:23et de La Ciotat.
00:19:26Donc,
00:19:26un village,
00:19:27un village
00:19:27encore typiquement provençal.
00:19:30C'est une belle mairie.
00:19:31Vu où vous êtes situé,
00:19:33vu où vous êtes situé,
00:19:34vous êtes supporter du PSG,
00:19:35alors c'est normal.
00:19:37Qu'est-ce qu'il est désormais,
00:19:38un petit clip ?
00:19:39Allez,
00:19:40le Homme !
00:19:40Laissez-le parler.
00:19:41On pourrait parler
00:19:42de Marcel Pagnole,
00:19:43ce serait un peu plus
00:19:44couleur locale.
00:19:45Combien d'habitants,
00:19:45cher monsieur le maire ?
00:19:466 000 habitants.
00:19:48Ah oui,
00:19:49quand même !
00:19:49Ah oui,
00:19:49oui,
00:19:50donc c'est...
00:19:50Et pour la douche italienne...
00:19:54Non mais...
00:19:57Écoutez,
00:19:57alors,
00:19:57je vais vous raconter
00:19:58une anecdote,
00:19:59c'est que cette mairie,
00:20:00c'était mon école.
00:20:02Ah !
00:20:03Trop chou.
00:20:03Donc,
00:20:04mon bureau
00:20:05est dans la classe
00:20:06du CE2.
00:20:07Non mais non !
00:20:08Monsieur le maire,
00:20:11que vous n'avez pas
00:20:11redoublé,
00:20:12j'espère ?
00:20:13Pas celle-là.
00:20:19Merci beaucoup.
00:20:21On espère que vous allez
00:20:21redoubler votre mandat.
00:20:23J'espère,
00:20:24remarquez,
00:20:24vous me direz,
00:20:25ça me fait de la pub gratuite.
00:20:26Eh ben voilà !
00:20:28On ne décompte pas
00:20:29des comptes de campagne,
00:20:30donc c'est parfait, quoi.
00:20:30En tout cas,
00:20:33on est très content
00:20:34de vous avoir eu,
00:20:35Marc Delgrazia.
00:20:36Merci beaucoup,
00:20:37maire de Roquefort,
00:20:38la Bédoule.
00:20:39Et puis,
00:20:40moi,
00:20:40en revanche,
00:20:41j'ai mis une photo
00:20:41de Philippe David
00:20:42sur le Boncoin,
00:20:43je n'ai pas eu un appel.
00:20:44Je ne vous le dis pas,
00:20:45un seul.
00:20:46C'est dingue.
00:20:47Ça ne m'étonne pas.
00:20:47Mais votre femme
00:20:48ne m'a pas appelé.
00:20:51Heureusement,
00:20:51je l'ai mis sur Tinder,
00:20:53ça m'aurait inquiété.
00:20:53Allez,
00:20:56restez avec nous
00:20:57dans un instant
00:20:57le tour de table
00:20:58de l'actu des Vraies Voix.
00:20:58Philippe Bilger,
00:20:59pendant que vous êtes là ?
00:21:00Non,
00:21:00moi,
00:21:00c'est Philippe David.
00:21:02Les Républicaines
00:21:03s'affluent où ils habitent.
00:21:04Avec François de Rugy ?
00:21:05Que penser de la nouvelle
00:21:06ministre de l'écologie ?
00:21:07Et avec vous,
00:21:07Françoise de Goy ?
00:21:08Les doigts d'honneur
00:21:09de Mélenchon.
00:21:10Allez,
00:21:10on en parle dans un instant.
00:21:11Soyez les bienvenus,
00:21:11on est ensemble jusqu'à 20h
00:21:12et c'est un plaisir
00:21:13de vous accueillir tous les jours.
00:21:15Sud Radio.
00:21:15Sud Radio.
00:21:16Parlons vrai.
00:21:17Parlons vrai.
00:21:17Sud Radio.
00:21:18Parlons vrai.
00:21:19Les Vraies Voix Sud Radio.
00:21:2118h-20h.
00:21:22Cécile de Minibus,
00:21:24Philippe David.
00:21:25Et ce très tercet,
00:21:27ce trio,
00:21:28ce combo
00:21:29de Philippe David,
00:21:31de Françoise de Goy
00:21:32et de François de Rugy.
00:21:34D'habitude,
00:21:35on a deux Philippes,
00:21:36maintenant on a des François
00:21:37et des Françoises.
00:21:38Mais moi,
00:21:38je me sens discriminé.
00:21:40Il y a deux Minibus,
00:21:43deux Rugy,
00:21:44deux Goy
00:21:44et moi,
00:21:45je suis le seul
00:21:46qui n'est pas un deux.
00:21:46C'est un peu italien.
00:21:51Ça rappelle une chanson.
00:21:53C'est vrai qu'il n'y a
00:21:54que des deux-deux.
00:21:55Il n'y a que des deux-deux.
00:21:58Il y a Bourneau aussi.
00:21:59Il n'y a pas de deux.
00:22:00Vous êtes un peu exclu.
00:22:02Vous pouvez vous retirer.
00:22:03Il y a un François.
00:22:05Alors,
00:22:05il est dans notre club.
00:22:06Qu'est-ce que je veux dire ?
00:22:08Chers amis,
00:22:09on a de plus intéressant
00:22:10comme sujet que nous.
00:22:14Je pourrais te parler de moi
00:22:15pendant des heures,
00:22:16mais je ne vais pas
00:22:16que ça vous saoule.
00:22:17Allez,
00:22:17tout de suite,
00:22:18le tourne de table.
00:22:19Mais on est chez les fous, là.
00:22:20Oui,
00:22:21je vous le donne en mille.
00:22:21Le meilleur fion,
00:22:22c'est celui de l'U7.
00:22:23Ah ben là,
00:22:24c'est sérieux.
00:22:25Précisons que le fion,
00:22:26ça se mange.
00:22:26Vous déformez ma sensualité.
00:22:28Arrêtez-vous, quoi.
00:22:29Vous avez vu,
00:22:30vous êtes moches
00:22:31comme des culs, quoi.
00:22:32D'habitude,
00:22:32quand on parle de fion
00:22:33sur Sud Radio,
00:22:34c'est entre 14h et 16h
00:22:35avec Brigitte Lé.
00:22:35et il reste 4 secondes
00:22:37pour avaler.
00:22:38C'est ça.
00:22:39De l'actualité.
00:22:41Maxime,
00:22:41Maxime,
00:22:42notre réalisateur.
00:22:42Bravo, Maxime.
00:22:43Non, mais là,
00:22:43ça craint.
00:22:44On raconte quand même
00:22:45que c'est un gâteau,
00:22:46le fion,
00:22:46parce que les gens
00:22:47qui entendent
00:22:47s'être vusent comme ça.
00:22:48Le fion, c'est un gâteau de Vendée.
00:22:51Donc, on est tous assis
00:22:52sur un gâteau,
00:22:53c'est ça que vous voulez dire ?
00:22:54Elle est terrible.
00:22:57Mais vous êtes en pleine forme.
00:23:00Vous êtes une saumade
00:23:01de vos qualités.
00:23:02Vous brillez
00:23:04d'une étoile dans le ciel.
00:23:05Allez, Françoise de Gois,
00:23:07puisque vous avez la parole,
00:23:08prenez-la et gardez-la,
00:23:09s'il vous plaît.
00:23:10Je vais très vite
00:23:10pour parler encore
00:23:12de ce qu'est Jean-Luc Mélenchon.
00:23:14Et Jean-Luc Mélenchon
00:23:15amène,
00:23:16et ça ne me dérangera pas,
00:23:17mais la France insoumise
00:23:18au désastre.
00:23:19Ils s'amènent eux-mêmes
00:23:20au désastre.
00:23:20D'ailleurs,
00:23:21quand on voit
00:23:21les projections
00:23:22pour les législatives,
00:23:24évidemment,
00:23:25ils perdent quasiment
00:23:2670 députés.
00:23:27Que voulez-vous
00:23:27que je vous dise ?
00:23:28Sur Gaza...
00:23:29Non, ils ne perdent pas 70.
00:23:30Ils en ont 70.
00:23:31Non, non, ils n'en perdent pas
00:23:32dans 50, c'est moins.
00:23:33Excusez-moi.
00:23:33Ils terminent à 25 députés.
00:23:35Que voulez-vous
00:23:35que je vous dise ?
00:23:36Tout le monde entier
00:23:37se réjouit de la libération
00:23:38et du compromis
00:23:39et de l'accord passé.
00:23:41Véritablement.
00:23:41Alors, c'est un compromis
00:23:42sur la bande de Gaza
00:23:44au Proche-Orient.
00:23:45Le seul qui dit
00:23:46le Hamas n'est pas terroriste
00:23:48et c'est aux Palestiniens
00:23:49de choisir,
00:23:49c'est lui,
00:23:50hier matin.
00:23:51Le seul qui arrive
00:23:53dans une furie
00:23:54avec Mathilde Panot
00:23:57encore cet après-midi
00:23:58la destitution
00:23:59d'Emmanuel Macron.
00:24:00Je veux bien tout ce qu'on veut
00:24:01mais Emmanuel Macron
00:24:01n'est pas coupable
00:24:02de haute trahison.
00:24:03Il n'a pas déserté
00:24:04sa fonction, etc.
00:24:05Il n'y a aucune raison
00:24:06de le destituer.
00:24:07C'est la France insoumise
00:24:08et le dernier avatar,
00:24:10c'est délirant.
00:24:11Hier, il est passé à la question
00:24:13par notre camarade
00:24:14Benjamin Duhamel
00:24:15et les questions
00:24:16ne lui plaisent pas
00:24:17et il sort,
00:24:19il quitte l'antenne,
00:24:20il fait un doigt d'honneur.
00:24:21Écoutez,
00:24:22qu'est-ce que j'ai...
00:24:23On peut m'expliquer...
00:24:24Pendant des années,
00:24:25même moi,
00:24:25j'ai excusé Mélenchon
00:24:26sur son tempérament
00:24:27méditerranéen,
00:24:28colérique, etc.
00:24:29Mais la réalité,
00:24:30si vous voulez,
00:24:30c'est que là,
00:24:31on est quand même
00:24:32dans une stratégie.
00:24:33On est dans une stratégie
00:24:34plus que de chaos.
00:24:35On est dans une stratégie
00:24:36d'abrasion.
00:24:38On est dans une stratégie
00:24:39de coup de boutoir.
00:24:41Mais est-ce qu'on n'est pas
00:24:41sorti de la stratégie ?
00:24:42C'est-à-dire qu'on ne peut
00:24:44plus reculer, en fait.
00:24:45Exactement,
00:24:45mais c'est ça le truc.
00:24:46C'est-à-dire que quand le vin
00:24:47est tiré, il faut le boire,
00:24:48il faut aller au bout.
00:24:49Voilà, Jean-Luc Mélenchon
00:24:50est un trotskiste.
00:24:51Il pense qu'évidemment,
00:24:52c'est le chaos
00:24:53qui fait advenir au pouvoir
00:24:54les minorités agissantes.
00:24:56Donc, il le croit
00:24:56vraiment fermement.
00:24:57Et donc, on continue.
00:24:59Maintenant, on est
00:24:59au doigt d'honneur.
00:25:00Mais ce n'est pas simplement lui.
00:25:01Je vous souvenais
00:25:02quand Éric Dupond-Moretti
00:25:03avait fait un bras d'honneur
00:25:04à l'Assemblée nationale.
00:25:05Ce n'est pas supportable.
00:25:06Ce n'est pas acceptable.
00:25:07Ça s'appelle
00:25:08avoir un comportement correct.
00:25:10Oui, c'est un comportement
00:25:12de racaille, en fait.
00:25:13De racaille.
00:25:13Mais pas simplement lui.
00:25:14De plus en plus.
00:25:15Mais même Dupond-Moretti,
00:25:16quand il fait son bras d'honneur,
00:25:17il y avait un autre macroniste
00:25:19qui avait fait un salut nazi
00:25:20dans l'hémicycle.
00:25:21Les mecs, il faut qu'ils apprennent
00:25:22à tenir leur nerf.
00:25:23D'accord.
00:25:24François Drugy,
00:25:25que pensait de Monique Barbu,
00:25:27la nouvelle ministre
00:25:28de l'écologie ?
00:25:29Oui, moi, je m'intéresse
00:25:29toujours à l'écologie.
00:25:30Quand il y a un nouveau gouvernement,
00:25:31on regarde qui s'occupe
00:25:32de l'écologie.
00:25:33On savait que ce ne serait pas
00:25:34Agnès Pannier-Runacher
00:25:35parce qu'elle avait annoncé
00:25:36d'elle-même
00:25:36qu'elle ne repartait pas
00:25:37au gouvernement.
00:25:38Et donc, c'était un peu
00:25:39une des surprises.
00:25:40Une personnalité peu connue,
00:25:42voire inconnue,
00:25:43en tout cas, du grand public.
00:25:44J'ai regardé, par exemple,
00:25:46elle n'a pas de compte sur X
00:25:47ou alors il y en a un à son nom
00:25:49mais il est inactif
00:25:50donc on ne sait pas
00:25:50si c'est le sien.
00:25:51Sur LinkedIn,
00:25:52elle a un compte
00:25:53mais qui donne plutôt son CV.
00:25:55Voilà.
00:25:55Sans plus,
00:25:56on ne sait pas vraiment
00:25:57ce qu'elle pense.
00:25:58Qu'est-ce qu'elle pense
00:25:59sur l'écologie ?
00:25:59Alors évidemment,
00:26:00on se dit,
00:26:01est-ce qu'elle va un peu
00:26:01imprimer sa marque
00:26:03à ce ministère ?
00:26:04Quelle est la politique
00:26:04d'ailleurs écologique
00:26:05du gouvernement ?
00:26:06Je ne sais même pas d'ailleurs
00:26:07si Sébastien Lecornu
00:26:08en a parlé
00:26:08dans sa déclaration
00:26:09de politique générale.
00:26:11Alors que c'est un enjeu
00:26:11qui revient souvent
00:26:12dans l'actualité.
00:26:13Il y a eu la canicule
00:26:14cet été.
00:26:15Enfin, on voit bien
00:26:16que ces sujets-là
00:26:17préoccupent les Français
00:26:18mais évidemment,
00:26:19il y a des controverses aussi.
00:26:20Alors, on voit
00:26:21qu'elle a été surtout
00:26:22aux fonctionnaires,
00:26:23aux fonctionnaires internationales.
00:26:25D'ailleurs,
00:26:25une carrière internationale
00:26:26assez brillante
00:26:28à l'ONU
00:26:28mais aussi en France
00:26:29à l'Agence française
00:26:30de développement,
00:26:31à l'AFD
00:26:31qui fait parler d'elle parfois
00:26:32et qui est aussi
00:26:33au centre de certaines polémiques.
00:26:35Et puis,
00:26:35elle a été présidente
00:26:36pendant trois ans
00:26:37du WWF.
00:26:39Donc, France.
00:26:39Donc, une association,
00:26:41une ONG écolo
00:26:42comme on dit,
00:26:43assez connue.
00:26:45Et donc,
00:26:45on peut se dire
00:26:46est-ce que c'est les positions
00:26:47de cette ONG
00:26:48qui sont ces positions ?
00:26:49On ne sait pas trop.
00:26:49Alors, j'ai regardé
00:26:50les dernières actions
00:26:52de cette ONG
00:26:53c'est par exemple
00:26:53de vouloir lutter
00:26:54contre les publicités
00:26:55pour les SUV.
00:26:57Bon, est-ce que c'est vraiment
00:26:57le sujet écologique
00:26:58le plus important ?
00:27:00Est-ce que ça veut dire
00:27:00que cette ministre
00:27:01va, entre guillemets,
00:27:02elle a un peu emmerdé
00:27:03les Français
00:27:03sur le sujet des SUV ?
00:27:04J'espère que non
00:27:05parce qu'il y a quand même
00:27:05des sujets plus importants
00:27:07en matière écologique.
00:27:08Et j'ai envie de dire
00:27:09qu'on se pose souvent
00:27:10la question de ces ministres
00:27:12dits de la société civile.
00:27:13Il n'y en a pas beaucoup
00:27:14mais elle en fait partie
00:27:15qui sont nommés au gouvernement.
00:27:17Est-ce qu'ils vont réussir ?
00:27:18Est-ce qu'ils sont taillés
00:27:19pour le poste aussi ?
00:27:20Est-ce qu'on ne va pas
00:27:21aussi tout le temps
00:27:21leur dire
00:27:22mais alors
00:27:22est-ce que vous êtes
00:27:24les associations écolo,
00:27:26les ONG écolo,
00:27:27vous êtes d'accord avec elles ?
00:27:28Ou on va demander aux ONG
00:27:29mais alors qu'est-ce que
00:27:29vous pensez de la ministre ?
00:27:30Elles ne se sont pas exprimées
00:27:31d'ailleurs.
00:27:35Alors qu'elle présidait
00:27:36il y a encore à peine
00:27:37plus d'un an
00:27:37cette association.
00:27:39Europe Écologie Les Verts,
00:27:40Marine Thondelier
00:27:41qui s'exprime à peu près
00:27:42sur tout et n'importe quoi
00:27:43à longueur de journée
00:27:43n'a rien dit,
00:27:44n'a rien trouvé à dire.
00:27:45Alors là elle a dit
00:27:45je ne commande pas le gouvernement.
00:27:47Bon d'accord,
00:27:47elle a quand même réussi
00:27:48à faire un tweet
00:27:49plusieurs sur Gaza,
00:27:50sur ceci, sur cela.
00:27:51Quand même la ministre
00:27:52de l'écologie
00:27:53pour les écolos
00:27:54normalement ça devrait être important.
00:27:55Alors moi si j'avais
00:27:56un petit conseil à lui donner
00:27:57si je puis dire
00:27:57c'est en quelque sorte
00:27:59justement de se décoller
00:28:01assez vite
00:28:02j'ai envie même de dire
00:28:03presque de rompre
00:28:04avec les ONG écolos
00:28:05parce que très vite
00:28:06elles vont lui faire
00:28:07un procès en trahison
00:28:08et de définir une ligne
00:28:10sur l'écologie
00:28:10qui soit aussi claire
00:28:11que possible
00:28:12fondée sur la science
00:28:13sur les données scientifiques
00:28:14mais aussi sur la technologie
00:28:15qui permet de résoudre
00:28:16les problèmes écologiques
00:28:17et tout cela
00:28:18en combinant l'économie
00:28:20parce qu'on n'en parle plus
00:28:21beaucoup dans toute
00:28:22cette crise politique
00:28:23mais enfin l'économie française
00:28:24ne se porte pas très bien
00:28:24et elle est un peu à l'arrêt.
00:28:26Philippe David,
00:28:27les républicains
00:28:27ne savent plus
00:28:28où ils habitent.
00:28:28Ah oui alors
00:28:29j'ai peut-être
00:28:29le cerveau trop limité
00:28:31pour comprendre
00:28:32la stratégie des républicains
00:28:33alors déjà
00:28:34comment expliquer
00:28:35que les LR
00:28:35après avoir fait
00:28:36par le tweet
00:28:37de Retailleau
00:28:37imploser le premier gouvernement
00:28:39le cornu
00:28:40ne vont pas censurer
00:28:41le second
00:28:41ça c'est le premier point
00:28:42comment les mêmes républicains
00:28:44pour qui la réforme des retraites
00:28:45était un totem intouchable
00:28:47vu l'état
00:28:48de nos finances publiques
00:28:49ne vont pas voter
00:28:50la censure
00:28:50alors que le gouvernement
00:28:51va suspendre cette réforme
00:28:53comment expliquer
00:28:54que toujours
00:28:55les mêmes républicains
00:28:56qui ont exclu
00:28:57les six membres
00:28:57de leur parti
00:28:58qui ont rejoint
00:28:59le gouvernement
00:28:59ils les ont virés
00:29:00menu militari
00:29:01comme des malpropres
00:29:02ne vont pas censurer
00:29:03le gouvernement
00:29:04alors qu'ils ont viré
00:29:05six de leurs membres
00:29:06qui l'ont intégré
00:29:07alors moi j'avoue
00:29:08je ne comprends rien
00:29:10à la stratégie de LR
00:29:11qui est à un niveau
00:29:12d'incohérence totale
00:29:13mais peut-être
00:29:15cela s'explique-t-il
00:29:16par le fait
00:29:16qu'il y a deux têtes
00:29:18vous savez
00:29:18il y a
00:29:19Retailleau
00:29:20j'ai fait dire
00:29:21Roky et Vetailleau
00:29:22Retailleau et Vauquiez
00:29:24l'un tire à U
00:29:25l'autre tire à Dia
00:29:27je pense qu'on est d'accord
00:29:28et je pense que
00:29:29cette incohérence
00:29:30dans les positions
00:29:31ça va les amener
00:29:33à un niveau
00:29:33que finalement
00:29:34Valérie Pécresse
00:29:35avec ses 4,78%
00:29:37a fait un super score
00:29:38à la dernière présidentielle
00:29:39rendez-vous
00:29:40au printemps 2027
00:29:41c'est Bruno Retailleau
00:29:42qui a tout détruit
00:29:44en réalité
00:29:44c'est lui qui bordélise
00:29:45le premier gouvernement
00:29:46le dimanche
00:29:47avec cette espèce de tweet
00:29:49incompréhensible
00:29:49sa réaction quasiment épidermique
00:29:51qu'on n'attend pas
00:29:52et du coup
00:29:53l'opinion le sanctionne immédiatement
00:29:54je n'arrive pas à croire
00:29:55qu'on ne lui ait pas dit
00:29:56que le maire n'était pas
00:29:58dans le gouvernement
00:29:58honnêtement voilà
00:29:59donc il y a un sujet
00:30:00Retailleau
00:30:01il y a un sujet
00:30:01Vauquiez
00:30:02mais si
00:30:02moi ça me fait rire
00:30:03parce qu'on parle toujours
00:30:04d'à gauche
00:30:04la plus bête du monde
00:30:05je dois dire que nous sommes
00:30:06assez forts
00:30:06quand on disjoncte
00:30:07tous ensemble
00:30:08mais quand même
00:30:09quand la droite
00:30:10se met à disjoncter
00:30:11quand les grandes batailles
00:30:13entre le cliquin
00:30:14et la droite
00:30:14de la droite
00:30:16arrivent
00:30:17c'est assez savoureux
00:30:18et c'est pop-corn
00:30:19largement autant que la gauche
00:30:20je ne vais pas rappeler
00:30:21de la cocoé
00:30:22de Copé
00:30:23Fillon
00:30:24on va tout faire
00:30:25Copé Fillon
00:30:26Chirac
00:30:28Baladur
00:30:28Chirac
00:30:29J'écarte l'hypothèse
00:30:32du cerveau
00:30:33de Philippe David
00:30:34qui sera trop petit
00:30:34pour comprendre
00:30:35ce que ça a été
00:30:36sur LR
00:30:38moi je pense
00:30:39que ce qu'il faut regarder
00:30:39c'est ce qu'ils vont voter
00:30:40sur les motions de censure
00:30:42et si l'ensemble
00:30:43des députés LR
00:30:44sur l'ensemble
00:30:45des députés LR
00:30:45il n'y en a aucun
00:30:46qui vote
00:30:46alors là c'est sûr
00:30:47que ça va quand même
00:30:47poser un sérieux problème
00:30:48entre le groupe
00:30:49à l'Assemblée nationale
00:30:50et le président du parti
00:30:51par Bruno Retailleau
00:30:52mais ça va être
00:30:53le fait que Bruno Retailleau
00:30:55et Laurent Wauquiez
00:30:55sont un peu à front renversé
00:30:56parce qu'avant
00:30:57c'était Bruno Retailleau
00:30:57qui était pour être au gouvernement
00:30:58et Laurent Wauquiez
00:30:59qui était contre
00:30:59et maintenant c'est Laurent Wauquiez
00:31:00qui est plutôt pour soutenir
00:31:01le gouvernement
00:31:02et Bruno Retailleau
00:31:03qui l'a quitté
00:31:03Merci les amis
00:31:04allez vous rester avec nous
00:31:05dans un instant
00:31:06Sébastien Lecornu
00:31:07a annoncé la suspension
00:31:08de la réforme des retraites
00:31:10jusqu'en janvier
00:31:112028
00:31:12et on va se poser la question
00:31:14comment on peut
00:31:14suspendre cette réforme
00:31:16des retraites
00:31:17nous serons avec
00:31:18Patrick Vignal
00:31:19ancien député
00:31:20Renaissance de l'Hérault
00:31:21et anciennement
00:31:22socialiste
00:31:23et on sera avec vous
00:31:25dans quelques instants
00:31:25à tout de suite
00:31:26Sud Radio
00:31:27votre avis fait la différence
00:31:29c'est vrai que moi
00:31:30ça fait des années
00:31:30maintenant que j'écoute
00:31:31Sud Radio
00:31:31et à chaque fois
00:31:32c'est un plaisir
00:31:32de retrouver vos émissions
00:31:33du matin
00:31:34de l'après-midi
00:31:34du soir
00:31:35c'est top
00:31:35Sud Radio
00:31:36parlons vrai
00:31:37les vrais voix Sud Radio
00:31:3818h-20h
00:31:40Cécile de Ménibus
00:31:41Philippe David
00:31:42et pas que
00:31:44il y en a deux autres
00:31:46oui c'est sûr
00:31:47il y a Françoise de Goua
00:31:49et François de Rugy
00:31:52et Cécile de Ménibus
00:31:53voilà
00:31:54et moi j'ai été assez sobre
00:31:56j'ai été assez sobre
00:31:58j'ai fait raccrocher
00:31:59ma particule
00:31:59parce que je trouvais
00:32:00que ça faisait trop
00:32:01j'ai pas fait comme
00:32:02Philippe et François
00:32:03moi j'étais en deux
00:32:04Goua de la rivière
00:32:05mais j'ai tout fait
00:32:07raccourcir
00:32:08et de la porte
00:32:09si vous continuez
00:32:10nous sommes donc
00:32:11les rôturiers
00:32:12du plateau
00:32:13ça fait du bien
00:32:15on en a raté
00:32:16à la révolution
00:32:17ça m'ennuie quand même
00:32:18appelez-moi
00:32:19son Altesse impériale
00:32:20et royale
00:32:21Cécile de Ménibus
00:32:22merci beaucoup
00:32:22non mais en plus
00:32:23votre vrai nom
00:32:23est bien plus long que ça
00:32:24il se dévise trois fois
00:32:25ou quatre fois
00:32:25votre nom
00:32:26est loin de Ménibus
00:32:27est loin
00:32:28alors qu'elle est prête
00:32:29j'étais sûre
00:32:31qu'elle allait la faire
00:32:31on l'a fait en même temps
00:32:35c'est toi qui prends la foudre
00:32:37en fait
00:32:37on me le faisait en CM2
00:32:38ça c'est quand même dingue
00:32:39allez tout de suite
00:32:40l'info en plus
00:32:40les vrais voix
00:32:42sud radio
00:32:43et le premier ministre
00:32:45a proposé de suspendre
00:32:46la réforme des retraites
00:32:48dès cet automne
00:32:49jusqu'à l'élection présidentielle
00:32:50l'une des exigences du PS
00:32:52pour ne pas voter
00:32:53la censure
00:32:54pardon
00:32:55Patrick Vignal est avec nous
00:32:56ancien député
00:32:57renaissance de l'héros
00:32:58bonsoir
00:32:58bonsoir
00:32:59monsieur le député
00:33:00comment allez-vous ?
00:33:02ravi de vous retrouver
00:33:03une équipe dynamique
00:33:05motivée à sud radio
00:33:06ça fait plaisir de vous entendre
00:33:09merci
00:33:09mais on va arrêter là aussi
00:33:10c'est ça
00:33:11décidément
00:33:13après Michel de Dax
00:33:14il vise vers ça
00:33:15non mais parce qu'on adore
00:33:16on adore s'engueuler
00:33:17avec Patrick Vignal
00:33:17vous donnez un peu d'envie
00:33:19ça fait du bien
00:33:20et vous parlez vrai
00:33:21c'est qui est rare
00:33:22surtout avec le personnel
00:33:23politique actuel
00:33:25je ne vous en dirai pas plus
00:33:26justement
00:33:28si on aimerait
00:33:28que vous en disiez un peu plus
00:33:29mon cher Patrick Vignal
00:33:32alors cette proposition
00:33:34de la réforme des retraites
00:33:36qu'en pensez-vous ?
00:33:37est-ce que ça va dans le bon sens ?
00:33:40vous savez moi je suis très embêté
00:33:42mais François de Goua le sait
00:33:43je crois que j'ai été le seul
00:33:45macroniste qui avait écrit
00:33:46au président de la république
00:33:47en disant
00:33:48ta réforme est mal en manche
00:33:50comme on dit chez nous
00:33:51dans le sud
00:33:51et que c'était pas possible
00:33:53de la faire sans ACF d'été déjà
00:33:56enfin on allait droit dans le mur
00:33:58c'est plus quand même
00:33:58de 49-3 on a fait
00:34:00et c'est vrai qu'en fait
00:34:01il n'était pas assez équilibré
00:34:03il y avait le problème
00:34:05des carrières longues
00:34:06la pénibilité
00:34:07les femmes
00:34:08les seniors
00:34:08vous vous rendez compte
00:34:09que dans une boîte en France
00:34:11passé 45 ans
00:34:12vous êtes un senior
00:34:13et le nombre de jeunes
00:34:14qui ruent au bas des immeubles
00:34:15donc je la trouvais déséquilibrée
00:34:17et en plus je doutais à l'époque
00:34:19sur la faisabilité
00:34:21si vous voulez
00:34:22de la mettre en place
00:34:23et donc ça me met un peu en colère
00:34:24parce que je trouve
00:34:25si vous voulez que
00:34:26je ne peux pas être assez loin
00:34:28en disant à mes camarades
00:34:29cette réforme
00:34:30elle va nous coller à la peau
00:34:32et puis c'est la dissolution
00:34:34c'est la réforme de retraite
00:34:36qui nous met
00:34:36une Macronie à bas aujourd'hui
00:34:38Françoise de quoi ?
00:34:39Oui j'entends ce que dit Patrick
00:34:41c'est-à-dire que la réalité
00:34:42après Emmanuel Macron
00:34:44change au dernier instant
00:34:45c'est-à-dire qu'il est capable
00:34:46de revenir sur ce qui est quand même
00:34:49il faut se rendre compte
00:34:49que ça représente
00:34:50pour Emmanuel Macron
00:34:51c'est la réforme emblématique
00:34:53de son quinquennat
00:34:54il revient dessus
00:34:55mais après on ne peut avoir
00:34:56que des regrets avec ce président
00:34:57parce que c'est vrai
00:34:58que je me souviens de l'époque
00:34:59Patrick Vignal
00:35:00étant des rares macronistes
00:35:02qui arrivaient à parler vrai
00:35:03à Emmanuel Macron
00:35:04et en fait c'est un peu tombé
00:35:06comme dans un puits sans fond
00:35:07et on se dit que
00:35:08si ce président-là
00:35:10avait écouté peut-être
00:35:11un peu plus au début
00:35:12et bien il aurait peut-être
00:35:14transformé son double
00:35:15quinquennat triomphe
00:35:16alors que
00:35:17à mon avis
00:35:18pour le moment
00:35:19son double quinquennat
00:35:20se finit assez mal
00:35:21François de Rugy
00:35:22Oui alors je ne sais pas
00:35:23si on va refaire l'histoire
00:35:24pour savoir si
00:35:25Emmanuel Macron
00:35:26avait pu finir
00:35:27ces deux quinquennats
00:35:28en triomphe
00:35:29et son quinquennat
00:35:29d'ailleurs le deuxième
00:35:30n'est pas fini
00:35:31mais revenons
00:35:33peut-être à cette question
00:35:35de la réforme des retraites
00:35:35et aussi à l'action
00:35:37de Sébastien Lecornu
00:35:39bon il avait été nommé
00:35:40Premier ministre
00:35:41bon moi j'avais trouvé ça
00:35:42un peu bizarre
00:35:43cette idée de faire traîner
00:35:44la nomination du gouvernement
00:35:45pendant presque un mois
00:35:46et puis ensuite
00:35:47le gouvernement
00:35:48ne tient qu'une nuit
00:35:49bon enfin
00:35:50il est nommé le soir
00:35:51le dimanche soir
00:35:52et le lundi matin
00:35:52à 9h30 il est terminé
00:35:53donc on s'est dit
00:35:54mince alors
00:35:55c'était peut-être
00:35:56pas un bon choix
00:35:56moi je connais
00:35:57Sébastien Lecornu
00:35:58j'ai même été
00:35:59son ministre de tutelle
00:36:00à l'époque
00:36:01il était secrétaire d'état
00:36:02il a parcouru
00:36:03beaucoup de chemins
00:36:03moi je pense que
00:36:04c'est quelqu'un d'habile
00:36:05assez manœuvrier
00:36:07donc négociateur
00:36:08et ce qui est utile
00:36:09dans la période actuelle
00:36:10et là je trouve
00:36:11qu'il a imprimé sa marque
00:36:12et je me dis
00:36:12que même si ça a
00:36:14évidemment fait polémique
00:36:15il y a quelques jours
00:36:16mais le président de la république
00:36:17a bien fait de le renommer
00:36:18je ne sais pas s'il avait bien fait
00:36:19de le nommer
00:36:20au moment où il l'a nommé
00:36:21parce que peut-être
00:36:21qu'il aurait fallu
00:36:22une personnalité autre
00:36:23mais il a bien fait
00:36:23de le renommer
00:36:24et de dire
00:36:24maintenant vas-y
00:36:25tu as carte blanche
00:36:27fais ce que tu crois
00:36:28juste de faire
00:36:29avec l'Assemblée
00:36:30telle qu'elle est
00:36:31il faut respecter
00:36:32l'Assemblée
00:36:32telle qu'elle est
00:36:33elle est éclatée
00:36:34il n'y a pas de majorité
00:36:35c'est le vote des français
00:36:36lors de la dissolution
00:36:37merci en tout cas
00:36:38Patrick Vignal
00:36:39d'avoir accepté
00:36:40notre invitation
00:36:40j'espère que vous viendrez
00:36:41nous voir bientôt
00:36:42à Paris
00:36:42si vous permettez
00:36:44ce que disait
00:36:45François de Rugy
00:36:46rapidement
00:36:46allez-y vite
00:36:47très vite
00:36:47je pense que
00:36:49Sébastien Lecornu
00:36:49a bien manœuvré
00:36:50et je peux vous dire
00:36:51que c'est certain
00:36:52que mes amis socialistes
00:36:54ne voteraient pas
00:36:55la censure
00:36:56parce qu'à un moment donné
00:36:57il y a une responsabilité
00:36:58à avoir
00:36:59et je crois que Lecornu
00:37:00moi j'aurais préféré
00:37:01un PM de gauche
00:37:02pour liquider tout ça
00:37:04mais il s'en sort
00:37:05et je pense qu'on sortira
00:37:06de cette crise
00:37:07il y a des municipales
00:37:08à préparer
00:37:09et ça suffit
00:37:10d'une France à genoux
00:37:11ça va nous avoir
00:37:12une France debout
00:37:13merci beaucoup
00:37:14Patrick Vignal
00:37:15merci beaucoup
00:37:16allez tout de suite
00:37:17et si vous étiez ministre
00:37:19les vraies voix sud radio
00:37:22si j'étais ministre
00:37:23qu'est-ce que je vais devenir
00:37:24je suis ministre
00:37:26je ne sais rien faire
00:37:27et si vous étiez ministre
00:37:29des PME
00:37:30ou de l'industrie
00:37:31Sébastien de Koudou
00:37:32qui est avec nous
00:37:33des Bouches du Rhône
00:37:33bonsoir Sébastien
00:37:34enfin je veux dire
00:37:35bonsoir monsieur le ministre
00:37:36ah merci
00:37:37bonsoir à tous
00:37:39bonsoir
00:37:40alors en tant que ministre
00:37:42des PME
00:37:42ou de l'industrie
00:37:44d'abord
00:37:44qu'est-ce que vous choisissez
00:37:45et quelle serait
00:37:46votre première préoccupation
00:37:49alors moi je serais
00:37:50ministre des PME
00:37:51et de l'industrie
00:37:52d'accord
00:37:52on mélangerait bien les deux
00:37:53et comme je suis un ministre sérieux
00:37:55moi avec toute mesure
00:37:56que je ferais
00:37:56je serais déjà
00:37:57accompagné d'une analyse
00:37:59de risque et d'impact
00:38:00avec une obligation
00:38:01de retour sur investissement
00:38:02qu'on suivrait
00:38:02et qu'on mesurait
00:38:03et mon idée
00:38:04ça serait de créer
00:38:05un bouclier préventif
00:38:07en fait
00:38:07ça serait un dispositif
00:38:09un peu innovant
00:38:10du coup avec une intelligence
00:38:11artificielle
00:38:12qui ciblerait des entreprises
00:38:13PME clés
00:38:15dans
00:38:15des secteurs comme
00:38:17l'industrie et l'écologie
00:38:18par exemple
00:38:18et qui anticiperait
00:38:20les risques de défaillance
00:38:21jusqu'à 18 mois à l'avance
00:38:22pour essayer de faire en sorte
00:38:23de sauver
00:38:24ces entreprises
00:38:25bien en amont
00:38:26en leur permettant
00:38:27d'avoir un coup de main
00:38:28du ministère
00:38:29et éviter justement
00:38:31un traitement d'urgence
00:38:32curatif hyper coûteux
00:38:34plutôt pour
00:38:34en bénéfice
00:38:36d'une prévention planifiée
00:38:37et moins onéreuse
00:38:38évidemment
00:38:39Ah ils sont bien
00:38:39nos ministres
00:38:40Sud Radio
00:38:41François de Rugy
00:38:42Il faut en parler
00:38:42à Serge Papin
00:38:43le ministre
00:38:44des PME
00:38:45non mais moi
00:38:46je trouve que c'est intéressant
00:38:48d'avoir
00:38:48déjà
00:38:49pourquoi pas utiliser l'IA
00:38:51c'est vrai que
00:38:51moi je pense qu'on n'utilise
00:38:53pas assez l'IA
00:38:53aujourd'hui
00:38:54Ah le fils que l'utilise beaucoup
00:38:55pour repérer les piscines
00:38:56les jardins
00:38:57etc
00:38:57Mais d'une manière générale
00:38:59dans les politiques publiques
00:39:00je pense qu'on pourrait
00:39:01l'utiliser davantage
00:39:02ça pourrait sans doute
00:39:03d'ailleurs être une source
00:39:04à la fois d'efficacité
00:39:05et d'économie
00:39:06et il faut rechercher
00:39:06des économies
00:39:07puis par ailleurs
00:39:08tout ce qui permettrait
00:39:09en effet d'anticiper
00:39:10les risques de défaillance
00:39:11d'entreprise
00:39:12ça c'est un sujet
00:39:14extrêmement important
00:39:14surtout en ce moment
00:39:15où malheureusement
00:39:16on est en train de battre
00:39:17un record
00:39:17ce mois-ci
00:39:18de défaillance d'entreprise
00:39:19Merci beaucoup
00:39:21Merci beaucoup
00:39:21Monsieur le ministre
00:39:22Mais de rien
00:39:24A bientôt
00:39:24Et puis si vous cherchez
00:39:26un secrétaire d'Etat
00:39:27François de Rugy
00:39:28accepte le poste
00:39:31Merci en tout cas
00:39:34c'était très intéressant
00:39:35restez avec nous
00:39:36et dans un instant
00:39:36le coup de gueule
00:39:37de Philippe David
00:39:38A ceux qui ont immédiatement
00:39:40démoli Trump
00:39:41excusez-vous
00:39:42Ah très bien
00:39:43et c'est dans un instant
00:39:44en attendant
00:39:44Et tout de suite
00:39:45les incontournables de l'argent
00:39:46Thomas Binet
00:39:47Trade Republic
00:39:49la banque
00:39:50pour mieux dépenser
00:39:51épargner
00:39:52et investir
00:39:53présente
00:39:54Sud Radio
00:39:55les incontournables
00:39:56de l'argent
00:39:57Thomas Binet
00:39:59Bienvenue dans ce nouvel épisode
00:40:00d'Oser investir
00:40:01les incontournables
00:40:02de l'argent
00:40:03je suis accompagné
00:40:04ce soir de
00:40:04Mathias Bassino
00:40:05directeur des marchés européens
00:40:07de la Néobank
00:40:07Trade Republic
00:40:08Bonsoir Mathias
00:40:09Bonsoir Thomas
00:40:10Mathias
00:40:11nous allons parler
00:40:12des actions
00:40:13et de ce à quoi
00:40:14elles vous donneraient
00:40:15accès
00:40:15chères auditrices
00:40:16et chers auditeurs
00:40:17Alors Mathias
00:40:18on va commencer
00:40:18par une question
00:40:19qui n'est pas forcément
00:40:20simple justement
00:40:21parce qu'il faut déjà
00:40:22savoir ce que c'est
00:40:22qu'une action
00:40:23comment ça fonctionne
00:40:24mais quand on achète
00:40:25une action
00:40:25on n'a pas le droit
00:40:27qu'à un dividende ?
00:40:28Alors
00:40:29le fait d'être
00:40:30actionnaire
00:40:31c'est le fait de posséder
00:40:32une part d'une entreprise
00:40:34et c'est possible
00:40:35avec les entreprises
00:40:35qui sont cotées en bourse
00:40:37dont on peut facilement
00:40:38devenir actionnaire
00:40:39la première chose
00:40:40qu'on gagne
00:40:40quand on possède
00:40:41une action
00:40:42c'est que sa valeur
00:40:42évolue
00:40:43en fonction de la valeur
00:40:44de l'entreprise
00:40:45et évidemment
00:40:45si elle progresse
00:40:46on a des plus-values
00:40:47ensuite on peut avoir
00:40:49le dividende
00:40:50c'est-à-dire
00:40:50ce que l'entreprise
00:40:52a généré
00:40:52comme résultat net
00:40:53qu'elle va distribuer
00:40:55aux gens qui la possèdent
00:40:56c'est-à-dire
00:40:56ses actionnaires
00:40:57ça
00:40:58c'est le cas
00:40:59de beaucoup d'entreprises
00:41:00mais c'est pas
00:41:01ni garanti
00:41:02ni pour toutes les entreprises
00:41:04par exemple
00:41:05Google
00:41:06que tout le monde connaît
00:41:06pendant très longtemps
00:41:07n'a pas payé
00:41:09de dividende
00:41:09puisque l'argent gagné
00:41:10était réinvesti
00:41:11dans le développement
00:41:12de l'entreprise
00:41:12il y a un autre aspect
00:41:14du fait d'être actionnaire
00:41:15qui est méconnu
00:41:16et qui à mon sens
00:41:18gagnerait à être
00:41:18diffusé davantage
00:41:20c'est le fait que
00:41:21quand on est actionnaire
00:41:22d'une entreprise
00:41:23on peut aussi bénéficier
00:41:24des avantages actionnaires
00:41:25par exemple
00:41:27une entreprise
00:41:27qui le fait beaucoup
00:41:28c'est LVMH
00:41:29où vous pouvez
00:41:29être invité à des visites
00:41:31de domaine
00:41:31avoir des réductions
00:41:32sur les produits
00:41:33d'LVMH
00:41:33quand vous en consommez
00:41:35moi qui suis partisan
00:41:36de l'économie circulaire
00:41:38et de la finance circulaire
00:41:39je trouve ça intéressant
00:41:40à mentionner
00:41:41vous possédez une part
00:41:42d'une entreprise
00:41:43vous en touchez les fruits
00:41:44s'il y en a financiers
00:41:45et vous avez en plus
00:41:47des avantages
00:41:47qui ne sont pas négligeables
00:41:49alors c'est très clair
00:41:50mais est-ce que ça peut prendre
00:41:51d'autres formes
00:41:51que celles que vous venez
00:41:52d'évoquer ?
00:41:53alors complètement
00:41:53donc la forme la plus connue
00:41:56c'est évidemment
00:41:56les actions
00:41:57qu'une entreprise
00:41:58peut vous offrir
00:42:00pour vous récompenser
00:42:02de votre fidélité
00:42:03en tant qu'actionnaire
00:42:04c'est quand même sympa
00:42:05on est actionnaire
00:42:06d'une entreprise
00:42:06et de temps en temps
00:42:07on en reçoit
00:42:08quelques-unes en plus
00:42:09offertes
00:42:10vous avez un exemple ?
00:42:11il y a beaucoup d'entreprises
00:42:13qui le font
00:42:13ça dépend des fois
00:42:14mais pour pouvoir le faire
00:42:16il faut que
00:42:17vous soyez un actionnaire
00:42:18qu'on appelle
00:42:19nominatif
00:42:20je vais y revenir
00:42:20pour mentionner
00:42:21quelques exemples
00:42:22les actionnaires
00:42:23d'Orange
00:42:24par exemple
00:42:24peuvent participer
00:42:26à des tirages au sort
00:42:27pour assister
00:42:27à des événements privés
00:42:28la Société Générale
00:42:30organise des visites
00:42:31autour du monde de l'art
00:42:32AXA propose des avantages
00:42:34sur certains de ses produits
00:42:35L'Oréal également
00:42:36où vous pouvez avoir
00:42:37des réductions
00:42:38il y en a beaucoup
00:42:39qui récompensent régulièrement
00:42:40la fidélité
00:42:41de leurs actionnaires
00:42:42et ça c'est pas mal
00:42:43alors justement
00:42:43ces gens-là sont concernés
00:42:45mais comment ils peuvent
00:42:46y avoir accès ?
00:42:47en fait
00:42:47c'est pas pour tous
00:42:48les actionnaires
00:42:49d'une entreprise
00:42:49puisqu'il faut que l'entreprise
00:42:51vous connaisse
00:42:52pour pouvoir vous reconnaître
00:42:53comme actionnaire
00:42:54et donc
00:42:55il ne suffit pas simplement
00:42:56de les détenir
00:42:57sur son compte-titre
00:42:57ou sur son PEA
00:42:58pour y avoir accès
00:42:59il est nécessaire
00:43:00de détenir les actions
00:43:01au nominatif
00:43:03c'est une procédure
00:43:04par laquelle vous êtes enregistré
00:43:06pas uniquement
00:43:07auprès de votre banque
00:43:08comme détenteur d'actions
00:43:09mais également
00:43:10auprès de la société
00:43:11qui va vous reconnaître
00:43:13dans son registre
00:43:14des actionnaires
00:43:15on ne peut pas
00:43:16dans toutes les entreprises
00:43:18inscrire
00:43:19toutes ces actions
00:43:20au nominatif
00:43:20il y a parfois
00:43:21des procédures
00:43:21des critères
00:43:22etc
00:43:22renseignez-vous
00:43:24il y a des sites
00:43:25comme Club Actionnaire
00:43:26par exemple
00:43:27qui permettent de le faire
00:43:27c'est très clair
00:43:29merci Mathias
00:43:30pour votre analyse
00:43:31on vous retrouve
00:43:31mardi prochain
00:43:32pour un autre numéro
00:43:33d'Osez Investir
00:43:33les incontournables
00:43:34de l'argent
00:43:34et pour ce qui me concerne
00:43:35je vous retrouve
00:43:36dimanche matin
00:43:36dès 9h27
00:43:37sur Sud Radio
00:43:38Sud Radio
00:43:40les incontournables
00:43:41de l'argent
00:43:41Thomas Binet
00:43:44avec Trade Republic
00:43:45la banque
00:43:46pour mieux dépenser
00:43:48épargner
00:43:48et investir
00:43:49et dans un instant
00:43:51Philippe David
00:43:52avec son coup de gueule
00:43:53et puis
00:43:54ce discours
00:43:55de politique générale
00:43:57Sébastien Lecornu
00:43:58vous a-t-il convaincu
00:43:59pour nous
00:44:00expliquer
00:44:010826
00:44:02300
00:44:02300
00:44:03Philippe
00:44:03pour le moment
00:44:04pas franchement
00:44:05puisque vous dites
00:44:05non à 95%
00:44:07vous voulez réagir
00:44:08les vrais voix
00:44:09vont plus vous convaincre
00:44:10j'espère
00:44:100826
00:44:12300
00:44:12300
00:44:13en tout cas
00:44:14merci de votre fidélité
00:44:15on revient dans un instant
00:44:15avec le coup de gueule
00:44:16de Philippe David
00:44:17Sud Radio
00:44:18Parlons Vrai
00:44:20Parlons Vrai
00:44:20Sud Radio
00:44:21Parlons Vrai
00:44:22Les vrais voix
00:44:23Sud Radio
00:44:2418h-20h
00:44:25Cécile Dominibus
00:44:27Philippe David
00:44:28et autour de
00:44:29Philippe David
00:44:30et moi-même
00:44:31Françoise de Gois
00:44:32François de Rugy
00:44:33et vous
00:44:330826
00:44:34300
00:44:35300
00:44:35mais ne perdons pas
00:44:36trop de temps
00:44:37pour la colère
00:44:38la rage
00:44:39de Philippe David
00:44:39Les vrais voix
00:44:42Sud Radio
00:44:42Exceptionnellement
00:44:45je vais remettre
00:44:46le mur des lamentations
00:44:47la mosquée d'Al-Aqsa
00:44:48et le clocher
00:44:49de l'église
00:44:49du Saint-Sépulcre
00:44:50au milieu du village
00:44:51puisque nous partons
00:44:53pour le village
00:44:55trois fois saint
00:44:55de Jérusalem
00:44:56Pourquoi Jérusalem ?
00:44:58Parce que le passage
00:44:59de Donald Trump
00:45:00hier à la Knesset
00:45:01le parlement israélien
00:45:02avant son départ
00:45:03pour Charles Mélenchère
00:45:04a montré
00:45:05à quel point
00:45:06les élites
00:45:06je mets des guillemets
00:45:07à élites françaises
00:45:08sont une fois de plus
00:45:10totalement hors du coup
00:45:11Trump qui était
00:45:12et est encore qualifié
00:45:13de grossier
00:45:14d'incompétent
00:45:15voire même de fasciste
00:45:16est arrivé à faire libérer
00:45:18les otages du Hamas
00:45:19moins de neuf mois
00:45:19après son arrivée
00:45:20à la Maison-Blanche
00:45:21dans un laps de temps
00:45:22de quinze mois
00:45:23entre octobre 2023
00:45:24et janvier 2025
00:45:26le duo Biden-Harris
00:45:27n'avait obtenu
00:45:28aucun résultat
00:45:29ou presque
00:45:30et était pourtant censé
00:45:31par ceux qui vilipendaient
00:45:32et vilipendent encore Trump
00:45:34un état de faits
00:45:36qui nous fait rajeunir
00:45:36de plus de 40 ans
00:45:37rappelez-vous
00:45:38comment Ronald Reagan
00:45:39était traité
00:45:40par les élites françaises
00:45:42dès le lendemain
00:45:42de son investiture
00:45:43le journal Le Monde
00:45:44sous la plume
00:45:45de Jacqueline Grappin
00:45:46parlait de Reagan
00:45:47comme je cite
00:45:48de l'incarnation
00:45:49de l'extrême droite
00:45:50et avertissait sur le risque
00:45:52je cite encore
00:45:53d'un glissement
00:45:54vers un fascisme
00:45:55amical à visage humain
00:45:56qu'on pourrait peut-être
00:45:58traduire par
00:45:58cool Mussolini
00:45:59dans la langue
00:46:00de Shakespeare
00:46:00un Reagan vilipendé
00:46:02moqué
00:46:03comme un cow-boy
00:46:04et un inculte
00:46:05mais si Reagan
00:46:06était aboré
00:46:06par les élites françaises
00:46:07il était adoré
00:46:08par son peuple
00:46:09au point de gagner
00:46:1049 états sur 50
00:46:12lors de sa réélection
00:46:13en 1984
00:46:14le seul se refusant à lui
00:46:16étant le Minnesota
00:46:17de son challenger
00:46:18le démocrate
00:46:19Walter Mondale
00:46:20et il était si incompétent
00:46:22qu'avec sa course
00:46:22aux armements
00:46:23il a mis l'URSS
00:46:24à genoux économiquement
00:46:25au point que
00:46:26l'opin soviétique
00:46:27s'effondra deux ans
00:46:28après son départ
00:46:29de la Maison Blanche
00:46:29une paille
00:46:30vous en conviendrez
00:46:31bref
00:46:32les années passent
00:46:33mais les élites françaises
00:46:34se trompent toujours autant
00:46:35sur les présidents américains
00:46:36mais pas que
00:46:37puisque ces mêmes élites françaises
00:46:38ont tant censé Macron
00:46:39le Mozart de la finance
00:46:41qui a mis notre pays
00:46:41en faillite
00:46:42on comprend mieux
00:46:43dès lors
00:46:44pourquoi
00:46:44avec de telles élites
00:46:45notre pays
00:46:46plonge chaque jour
00:46:47un peu plus
00:46:47je vais répondre
00:46:48parce que là c'est pas possible
00:46:50tout ce que tu as dit
00:46:52est vrai
00:46:52bien sûr
00:46:53tu aurais pu dire
00:46:53la réélection triomphale
00:46:55de Bill Clinton
00:46:55la réélection triomphale
00:46:57de Barack Obama
00:46:57évidemment tu prends Reagan
00:46:58alors ça évidemment
00:46:59tu me fais sourire
00:47:00par ailleurs
00:47:01on n'a pas à s'excuser
00:47:03de Donald Trump
00:47:04Donald Trump
00:47:05c'est les Etats-Unis
00:47:06bien sûr que le duo Biden
00:47:08et Kamala Harris
00:47:08n'a pas réussi
00:47:09mais pourquoi ?
00:47:10parce que la situation
00:47:10n'était pas aussi dégradée
00:47:12on est arrivé à un point
00:47:13si vous voulez
00:47:14si tu veux
00:47:15où Benjamin Netanyahou
00:47:16tout Netanyahou qu'il est
00:47:18a bien compris
00:47:19qu'à un moment donné
00:47:19il fallait lui aussi
00:47:21rendre les armes
00:47:22et évidemment
00:47:22après on peut me dire
00:47:23c'est parce qu'il a eu peur de Trump
00:47:24mais c'est toujours
00:47:25les Etats-Unis
00:47:26qui trouvent la solution
00:47:27dans la question du Proche-Orient
00:47:28en permanence
00:47:29je te redonne
00:47:30les accords d'Oslo
00:47:31je vous redonne
00:47:32pardon
00:47:32vous voyez
00:47:33les accords d'Oslo
00:47:34c'est toujours
00:47:35les Etats-Unis
00:47:36c'est toujours
00:47:36on peut même dire
00:47:37qu'il y a eu une accélération
00:47:38parce qu'il y a eu une reconnaissance
00:47:39de l'Etat de Palestine
00:47:40mais la réalité
00:47:41c'est que Biden
00:47:42et Kamala Harris
00:47:43il y a 10 mois
00:47:45ou 20 mois
00:47:45ne pouvaient pas obtenir
00:47:47ce que Trump a obtenu
00:47:48je n'enlève rien
00:47:49à Donald Trump
00:47:50je dis juste
00:47:50qu'en faire d'un seul coup
00:47:52le prix Nobel de la paix
00:47:53et le type qui règle
00:47:54tous les problèmes
00:47:54c'est une hérésie
00:47:55et par ailleurs
00:47:56oui le coup de Mussolini
00:47:58bien sûr
00:47:58va vivre aux Etats-Unis
00:48:00allez vivre aux Etats-Unis
00:48:01j'y suis allé sous Reagan
00:48:02j'ai pas vu le fascisme
00:48:03au pouvoir
00:48:03je parle d'aujourd'hui
00:48:05regarde la société
00:48:06tu connais très bien
00:48:07les Etats-Unis
00:48:07et moi aussi
00:48:08la moitié de ma famille
00:48:08y vit
00:48:09je peux te dire
00:48:10qu'une société déchirée
00:48:11on parle de la société française
00:48:13il est en train de mettre
00:48:14cette société à genoux
00:48:15donc ok
00:48:16c'est magnifique
00:48:17je suis heureuse
00:48:18mais la réalité
00:48:19c'est que Netanyahou
00:48:20n'avait plus d'autre choix
00:48:21Israël ne peut pas continuer
00:48:22à être au banc des nations
00:48:2324h sur 24
00:48:25à ce niveau
00:48:25François de Rugy
00:48:26on vous entend pas François
00:48:29il n'y a pas de micro
00:48:30sur François
00:48:31et surtout on pourrait dire
00:48:33que sur ce sujet
00:48:34finalement Trump a fait du classique
00:48:36c'est-à-dire qu'il est sorti
00:48:37de ses outrances
00:48:38il a abandonné quand même
00:48:39son projet délirant
00:48:40de faire une rivière
00:48:41à la place de la bande de Gaza
00:48:42parce que c'était ça
00:48:44son projet au départ
00:48:44il avait même fait
00:48:45une espèce de petite vidéo
00:48:46pour imaginer
00:48:47ce que serait la bande de Gaza
00:48:48si on en faisait
00:48:49un endroit touristique
00:48:51et là il est revenu
00:48:52à quelque chose
00:48:53d'assez classique
00:48:54on négocie un cessez-le-feu
00:48:55libération d'otages
00:48:56ce qui était l'objectif
00:48:57privilégié évidemment
00:48:59par les familles d'otages
00:49:00et par une grande partie
00:49:01de la société israélienne
00:49:02qui reprochait à Benjamin Netanyahou
00:49:03d'avoir un petit peu
00:49:04mis ça au second plan
00:49:05de l'autre côté
00:49:06libération de centaines
00:49:08voire de milliers
00:49:08de prisonniers palestiniens
00:49:10voilà
00:49:11c'est ça
00:49:12la diplomatie classique
00:49:13malheureusement
00:49:14aussi sur ce conflit
00:49:16israélo-palestinien
00:49:18et d'ailleurs
00:49:19Emmanuel Macron
00:49:19a réussi
00:49:20à lui faire serrer la main
00:49:22à Mahmoud Abbas
00:49:23le chef de l'autorité palestinienne
00:49:24parce que voilà
00:49:24on est dans un sommet
00:49:25où les uns et les autres
00:49:26sont invités
00:49:27et où on est
00:49:28dans la diplomatie
00:49:29assez classique
00:49:30malgré le style Trump
00:49:31mais ce que je veux dire
00:49:34c'est que
00:49:34rappelez-vous à l'époque
00:49:35comment Reagan
00:49:36était créé
00:49:37pourquoi vous parlez
00:49:38de Reagan
00:49:38mais pareil
00:49:38mais de crétin
00:49:39de Grosso
00:49:40et 40 ans après
00:49:41c'est la même mélopée
00:49:43mais non
00:49:43mais alors
00:49:44je ne suis pas d'accord
00:49:45Philippe avec ça
00:49:45évidemment
00:49:46vous vous trompez toujours
00:49:46mais non
00:49:47sur quoi je me trompe
00:49:48mais vous
00:49:49vous vous trompez toujours
00:49:50souvent
00:49:50bien sûr
00:49:51Reagan était un fasciste
00:49:52c'est bien connu
00:49:53surtout venant du monde
00:49:54qui en sont celles
00:49:55les mers rouges
00:49:55c'est fabuleux
00:49:56mais pourquoi est-ce que
00:49:57vous parlez de Ronald Reagan
00:49:58d'un seul coup
00:49:58c'est quoi ce rappel
00:49:59mais c'est délire
00:50:01mais non
00:50:01c'est pas délire
00:50:02c'est parce que
00:50:02les bien-pensants français
00:50:03les traînent de la même manière
00:50:05mais non
00:50:05mais on s'est toujours
00:50:06trompé sur tout
00:50:07mais les Américains
00:50:08se sont trompés sur nous aussi
00:50:09allez
00:50:10on y va
00:50:11vous délire
00:50:11ou pourquoi vous revenez
00:50:12à Ronald Reagan
00:50:13parlez-moi de George Bush
00:50:14moi je vais vous parler de
00:50:15parce qu'on aime bien
00:50:16les cow-boys
00:50:16allez restez avec nous
00:50:18d'ailleurs je range mon flingue
00:50:19pardon quand je dis délire
00:50:21c'est gentil
00:50:22parce que je vous aime
00:50:23les amis
00:50:23les amis
00:50:24restez avec nous dans un instant
00:50:26on reviendra sur Sébastien Lecornu
00:50:27qui a livré son discours
00:50:29de politique générale
00:50:30est-ce qu'il vous a convaincu
00:50:31Philippe ?
00:50:32et bien pour le moment
00:50:33non
00:50:33avec un score
00:50:34moyennement démocratique
00:50:35de 95%
00:50:36ce qui va faire hurler
00:50:37Françoise Debois
00:50:38on en parle
00:50:39dans un instant
00:50:40à tout de suite
00:50:41Et autour de cette table
00:50:52il y a vous
00:50:53aux heures 826
00:50:53300 300
00:50:54bien entendu
00:50:55Françoise Debois
00:50:55qui est avec nous
00:50:56François De Rugy
00:50:57l'ancien président
00:50:58de l'Assemblée nationale
00:50:59et ancien ministre
00:51:00de l'écologie
00:51:01et aujourd'hui
00:51:03aujourd'hui
00:51:04qu'est-ce qu'on peut dire
00:51:06de vous ?
00:51:08qu'est-ce qu'il faut penser
00:51:11de l'Assemblée nationale ?
00:51:12je croyais que ça
00:51:13c'est important
00:51:13c'est important
00:51:14parce que vous avez
00:51:15un autre métier
00:51:16aujourd'hui
00:51:16je travaille dans le privé
00:51:18comme on dit
00:51:18parce qu'on considère
00:51:19que la politique
00:51:20arrive à des gens
00:51:20de la publique
00:51:21et en effet
00:51:23entrepreneur
00:51:24aux côtés des entrepreneurs
00:51:26sur le financement
00:51:27de la transition écologique
00:51:28ce qui n'est pas
00:51:29une mince affaire
00:51:29c'est très intéressant
00:51:31ce sujet
00:51:32ça c'est sûr
00:51:33allez tout de suite
00:51:34la question du soir
00:51:35avec cette question du jour
00:51:36Sébastien Lecornu
00:51:37vous a-t-il convaincu ?
00:51:39et ça a beaucoup bougé
00:51:40puisque nous sommes passés
00:51:41d'un non à 95%
00:51:43à un non à 94%
00:51:44c'est nos interventions
00:51:47de tout à l'heure
00:51:47et notre deuxième priorité
00:51:50c'est que la France
00:51:52ne soit pas bloquée
00:51:53et nous nous engageons
00:51:54conscients
00:51:55des compromis nécessaires
00:51:56pour que des lois
00:51:57indispensables
00:51:58soient adoptées
00:51:59cette position
00:52:00nous l'avons définie
00:52:02collectivement
00:52:03avec nos députés
00:52:04et nos sénateurs
00:52:05nous ne censurerons pas
00:52:08un gouvernement
00:52:09a priori
00:52:09et nous ne ferons pas
00:52:11partie
00:52:12de ceux
00:52:13qui feront tomber
00:52:13les premiers ministres
00:52:15Les vrais voix
00:52:17Sud Radio
00:52:17Et quand
00:52:19Sébastien Lecornu
00:52:21Françoise de Goy
00:52:22propose en tout cas
00:52:23parle de choses
00:52:24utiles
00:52:25et réalistes
00:52:26que vous avez écouté
00:52:27son discours
00:52:27de politique générale
00:52:28est-ce que
00:52:29ça va dans ce sens ?
00:52:30Alors moi
00:52:31j'en ai entendu beaucoup
00:52:32dans ma double vie
00:52:33de journalistes politiques
00:52:35depuis des années
00:52:35et après de conseillers politiques
00:52:37j'ai entendu beaucoup
00:52:38de discours de politique générale
00:52:39ce qui m'a frappé
00:52:40sur celui-là
00:52:40c'est que je trouve
00:52:41que c'est un discours
00:52:42à l'os
00:52:42et c'est un discours
00:52:43extrêmement sobre
00:52:44et pour moi
00:52:46c'est vraiment une vertu
00:52:47c'est-à-dire qu'on n'a pas vu
00:52:49un Sébastien Lecornu
00:52:50se perdre dans un lyrisme
00:52:51amphigourique
00:52:52qui est inutile
00:52:53et qui ne correspond pas
00:52:55à la situation
00:52:55je l'ai trouvé précis
00:52:56je l'ai trouvé extrêmement juste
00:52:58j'ai entendu
00:52:59un petit truc moi
00:53:00qui m'a toujours manqué
00:53:01depuis des années
00:53:02depuis en gros
00:53:02que Philippe Seguin
00:53:03n'est plus là
00:53:03j'ai entendu quand même
00:53:05un petit teintement
00:53:06de droite sociale
00:53:07vraiment c'est quelqu'un
00:53:08qui parle
00:53:08moi j'ai senti quand même
00:53:10un premier ministre
00:53:11concerné
00:53:11après c'est un ancien maire
00:53:14un ancien patron
00:53:15de département
00:53:15je vous assure
00:53:16qu'en tant que femme de gauche
00:53:17voir la dérive
00:53:18de la droite actuelle
00:53:19et voir quelqu'un
00:53:20qui vient de la droite
00:53:21et qui est capable
00:53:22d'avoir ce type de discours
00:53:23c'est un peu comme vous voyez
00:53:24quand je discute
00:53:25avec Xavier Bertrand
00:53:26il y a quelque chose
00:53:27de la gauche républicaine
00:53:28que je suis
00:53:29qui se retrouve
00:53:30assez rassurée
00:53:31d'entendre
00:53:32ce type de discours
00:53:34je l'ai trouvé concerné
00:53:35voilà
00:53:35concerné
00:53:36et je l'ai trouvé
00:53:37vraiment
00:53:37à l'os
00:53:40pour moi
00:53:40c'est une grande vertu
00:53:41il n'y a pas eu
00:53:42de fioriture
00:53:43il n'était pas là
00:53:44pour faire une démonstration
00:53:45de littérature
00:53:47de citations
00:53:47plus ou moins mal
00:53:49comme certains ont fait
00:53:50mais comme ils le font tous
00:53:51parce qu'à un moment donné
00:53:52vous êtes là
00:53:53vous êtes emporté
00:53:54il faut montrer
00:53:55que vous êtes quelque chose
00:53:56ou quelqu'un
00:53:56il n'était pas
00:53:57dans la démonstration
00:53:58et si je puis aller plus loin
00:53:59je sais que François dira
00:54:00il ne faut pas aller trop vite
00:54:01moi je pense que la personnalité
00:54:02qui émerge
00:54:03aujourd'hui
00:54:04dans ce bloc central
00:54:05c'est Sébastien Lecornu
00:54:07qui renvoie un peu
00:54:08Gabriel Attal
00:54:09Edouard Philippe
00:54:10et Bruno Retailleux
00:54:11un peu à leurs chères études
00:54:12François de Roger
00:54:13oui moi je ne sais pas
00:54:15si on peut déjà
00:54:16tirer des plans
00:54:17sur la comète
00:54:17mais moi j'ai trouvé
00:54:18en effet
00:54:18que c'était très positif
00:54:20d'avoir un premier ministre
00:54:21qui sait
00:54:23que ces jours
00:54:24sont potentiellement comptés
00:54:25donc il ne commence pas
00:54:26à dire
00:54:27je vais faire
00:54:28des grandes réformes
00:54:29et on va faire ci
00:54:30pendant les 18 mois
00:54:31qui viennent
00:54:31etc
00:54:32d'ailleurs c'est drôle
00:54:32parce qu'à certains moments
00:54:33il a dit que la présidentielle
00:54:34avait lieu dans quelques mois
00:54:35et puis à un autre moment
00:54:36il a dit que c'est dans deux ans
00:54:37selon les moments
00:54:38l'échelle de temps
00:54:39n'est pas que c'est un an et demi
00:54:40mais ça reste toujours
00:54:41plusieurs mois
00:54:4218 mois
00:54:43et le fait de dire
00:54:45ben voilà
00:54:45on prend les choses
00:54:47les unes après les autres
00:54:48d'abord le budget
00:54:49c'est quand même
00:54:50moi je suis sidéré
00:54:51que dans le débat
00:54:52politico-médiatique français
00:54:54voter un budget
00:54:55apparaisse comme secondaire
00:54:57on s'habitue au fait
00:54:58qu'il n'y ait plus de gouvernement
00:54:59ou des gouvernements
00:55:00qui sont là
00:55:00pour expédier les affaires courantes
00:55:01après on s'habitue au fait
00:55:03que
00:55:03ah ben non mais c'est pas grave
00:55:04on n'a qu'à reporter
00:55:05le budget
00:55:07après le mois de janvier
00:55:08ben non
00:55:08moi je rêve un peu
00:55:10alors pour rebondir
00:55:11sur ce qu'a dit
00:55:11Philippe David
00:55:12sur les Etats-Unis
00:55:12je finis par rêver
00:55:14d'un shutdown dans la française
00:55:15c'est-à-dire que
00:55:16s'il n'y avait pas de budget
00:55:17ben les fonctionnaires
00:55:18ne seraient pas payés
00:55:18les prestations sociales
00:55:19ne seraient pas versées
00:55:20et là je pense que ça mettrait
00:55:21la pression sur les parlementaires
00:55:22sur les députés
00:55:23qui arrêteraient
00:55:24d'inventer tous les jours
00:55:25des bonnes raisons
00:55:26de ne pas faire leur job
00:55:28parce que le job
00:55:29des députés
00:55:29c'est de voter la loi
00:55:30mais c'est tous les ans
00:55:31de voter le budget
00:55:33c'est inscrit dans la constitution
00:55:35il y a même
00:55:35le nombre de jours
00:55:36qui sont marqués
00:55:37dans la constitution
00:55:38tout est décrit
00:55:39il n'y a qu'à appliquer la règle
00:55:40et il a rappelé ça
00:55:41il a rappelé
00:55:42en plus comme
00:55:43il n'y a pas de majorité
00:55:43que le gouvernement dit
00:55:44je ne fais pas de 49-3
00:55:46ce qui est aussi une nouveauté
00:55:47il l'a rappelé
00:55:48et bien ce sera
00:55:49le parlement
00:55:50qui décidera
00:55:50mais je vais vous dire
00:55:51il y a des députés
00:55:52que ça va gêner
00:55:53je reste poli
00:55:54parce qu'en fait
00:55:55ils aiment bien
00:55:56quand c'est le gouvernement
00:55:57qui décide
00:55:58quand c'est le gouvernement
00:55:59qui impose
00:55:59puis après ils disent
00:56:00ah moi je ne suis pas d'accord
00:56:01je suis dans l'opposition
00:56:01je vote contre
00:56:02et puis éventuellement
00:56:03je censure
00:56:03et puis tant mieux
00:56:04d'ailleurs c'est un 49-3
00:56:05comme ça après je censure
00:56:06et bien non
00:56:07là chacun est devant
00:56:07ses responsabilités
00:56:08c'est au pied du mur
00:56:09qu'on voit le maçon
00:56:09c'est l'expression
00:56:10qu'on donne toujours
00:56:11et bien c'est au pied du mur
00:56:12qu'on voit Sébastien Lecornu
00:56:13Premier ministre
00:56:14et le mur n'est pas encore construit
00:56:15donc il est trop tôt
00:56:17pour juger évidemment
00:56:17mais moi je lui donne
00:56:18plus que le bénéfice du doute
00:56:20et aussi les députés
00:56:21c'est au pied du mur
00:56:22qu'on verra les députés
00:56:23qui sont des maçons
00:56:23c'est à dire
00:56:24qui ont envie de construire
00:56:25un budget
00:56:25on écoute Sébastien Lecornu
00:56:28j'ai renoncé
00:56:29à utiliser l'article 49
00:56:31aligné à 3 de la constitution
00:56:32c'est la garantie
00:56:34pour l'Assemblée Nationale
00:56:35que le débat
00:56:36notamment budgétaire
00:56:37mais pas seulement
00:56:38dans tous les domaines
00:56:40vivra
00:56:40ira jusqu'au bout
00:56:42jusqu'au vote
00:56:43Philippe David
00:56:44alors Françoise Degoy
00:56:46a parlé de discours à l'os
00:56:47alors moi je ne suis pas fan
00:56:48des discours à l'os
00:56:49il n'y a que deux choses
00:56:50que j'aime à l'os
00:56:50c'est le jambon et la côte
00:56:52soit dit en passant
00:56:52ça m'aurait étonné
00:56:53qu'on ne parle pas de vous
00:56:54c'était bizarre
00:56:55ça me délutent
00:56:56et donc ce discours à l'os
00:56:59là je vais faire plaisir
00:57:00à Françoise Degoy
00:57:01qui connaît bien l'Italie
00:57:02j'ai plutôt eu un sentiment
00:57:04vous savez comme font
00:57:05les Italiens
00:57:05la combinazione
00:57:06où tout le monde
00:57:07se met un peu d'accord
00:57:08alors il a ressuscité
00:57:10parce que ce qui avait
00:57:10de génial
00:57:11c'est que
00:57:12Emmanuel Macron
00:57:13avait fait ce que
00:57:14Marine Le Pen appelait
00:57:15l'UMPS
00:57:16vous savez en faisant
00:57:17la République en marche
00:57:18et bien là
00:57:19en obtenant la non-censure
00:57:21de LR
00:57:21et en obtenant
00:57:22la non-censure
00:57:23d'UPS
00:57:24et bien il fait
00:57:25la deuxième fois
00:57:26l'UMPS
00:57:27et moi je crois
00:57:28que ce mariage
00:57:29de la carpe et du lapin
00:57:30ne peut être qu'un
00:57:31super carburant
00:57:33pour le Rassemblement National
00:57:34aux prochaines élections
00:57:35j'en suis absolument
00:57:36convaincu
00:57:37c'est-à-dire ?
00:57:38parce que
00:57:38vous allez voir
00:57:39aux prochaines municipales
00:57:40comme manifestement
00:57:41il n'y aura pas de dissolution
00:57:42on n'a pas d'issous
00:57:44parce qu'on a peur
00:57:44que le RN
00:57:45est un score stratosphérique
00:57:46mais vous allez voir
00:57:47qu'aux prochaines municipales
00:57:48les gens vont être furieux
00:57:50des augmentations d'impôts
00:57:51et que c'est dans les urnes
00:57:52qu'ils vont se venger
00:57:53vous verrez ce que je vous dis
00:57:54rendez-vous au mois de mars
00:57:55alors moi je n'ai pas du tout
00:57:56votre analyse
00:57:57parce que je pense
00:57:58que nous rentrons maintenant
00:57:59dans le débat parlementaire
00:58:00et on va rentrer dans un débat
00:58:02où tous les masques vont tomber
00:58:03exemple
00:58:04vous pourrez me l'accorder
00:58:05Philippe
00:58:05et vous aussi François de Rugy
00:58:07est-ce que quelqu'un
00:58:08a compris désormais
00:58:09le changement
00:58:09de la doctrine économique
00:58:11par exemple
00:58:11du Rassemblement National
00:58:12on a compris maintenant
00:58:13que Jordan Bardella
00:58:14est en train de faire
00:58:15les yeux doux au CAC 40
00:58:16ce qui est une rupture
00:58:17par rapport à Marine Le Pen
00:58:18ça va être très intéressant
00:58:20François de Rugy
00:58:21de rappeler
00:58:21de voir que Marine Le Pen
00:58:22était vent debout
00:58:23contre cette réforme des retraites
00:58:24et qu'ils vont se retrouver
00:58:25à censurer un gouvernement
00:58:27qui la suspend
00:58:27on va avoir la vérité des prix
00:58:29sur la taxe Zuckman
00:58:30la taxe Zuckman
00:58:31le RN l'avait voté
00:58:32quand elle est passée
00:58:33une première fois à l'Assemblée
00:58:34c'était abstenu
00:58:35c'était abstenu à l'époque
00:58:36moi je vous dis
00:58:37non non mais ils sont
00:58:38sur la taxation
00:58:39on va voir
00:58:40la réalité des prix
00:58:42et je vous fiche
00:58:43mon billet
00:58:44qu'il y aura zéro colère
00:58:45au municipal
00:58:46parce que la raison
00:58:46pour laquelle
00:58:47encore une fois
00:58:48le Rassemblement National
00:58:49va faire ses scores
00:58:50dans le Nord
00:58:51avec les mairies
00:58:51mais il n'est pas
00:58:52situation de gagner
00:58:53quasiment nulle part
00:58:54il va gagner des villes
00:58:56vous verrez
00:58:56non mais moi
00:58:57je vous dis juste
00:58:58Philippe
00:58:59à partir du moment
00:59:00où le débat parlementaire
00:59:01s'ouvre
00:59:01ça ne va pas être
00:59:03un débat cantonné
00:59:04au Parlement
00:59:05vous savez
00:59:05il y a des batailles parlementaires
00:59:06il les a vécues
00:59:07François de Rugy
00:59:08parce que je me souviens
00:59:08qu'il était jeune
00:59:09peut-être assistant
00:59:10ou je ne sais pas
00:59:11directeur de la com
00:59:12on a vécu par exemple
00:59:13le Pax
00:59:14moi j'ai vécu le Pax
00:59:15j'ai vécu
00:59:15la Corse
00:59:18les débats parlementaires
00:59:21quand ils deviennent
00:59:22ils sont méta parlementaires
00:59:24ça devient des combats idéologiques
00:59:26et vous allez voir
00:59:26que ce qui s'ouvre là
00:59:27ce n'est pas une petite séance
00:59:29une séquence
00:59:29entre députés
00:59:31qui ne vont pas être d'accord
00:59:31c'est un combat idéologique
00:59:33d'une certaine manière
00:59:34qui prépare la présidence
00:59:35c'est les députés
00:59:36qui tranchent
00:59:36par exemple
00:59:37la taxe Zuckman
00:59:37elle n'y sera pas
00:59:38dans le budget
00:59:39parce qu'il n'y a pas
00:59:39de majorité
00:59:40à l'Assemblée nationale
00:59:40pour voter la taxe Zuckman
00:59:41oui mais c'est quand même
00:59:42plus intéressant
00:59:43de le faire comme ça
00:59:44que de dire
00:59:45ah ben on fait un budget
00:59:46après c'est le 49-3
00:59:47ou ce genre de choses
00:59:48là le gouvernement
00:59:50ne se dérobe pas
00:59:51parce qu'il prépare le budget
00:59:52il prépare des amendements
00:59:53il prépare les chiffrages
00:59:55et ensuite
00:59:55c'est les députés
00:59:56qui tranchent
00:59:56et voilà
00:59:57merci beaucoup
00:59:57et tout de suite
00:59:58l'idée qui marche
01:00:00qui fonctionne
01:00:00François Louis
01:00:03on les avait déjà reçus
01:00:05c'était au mois de septembre
01:00:06si je me souviens bien
01:00:07absolument
01:00:08on avait reçu
01:00:08surtout Damien de Toulouse
01:00:10qui était victime
01:00:11d'une grosse erreur
01:00:12d'un service RH
01:00:13on l'avait reçu en septembre
01:00:15pour qu'il explique
01:00:16justement sa situation
01:00:17et il a réussi
01:00:18à transformer
01:00:19cette bourde
01:00:19commise par le service RH
01:00:20alors quand on rappelle
01:00:20cette bourde
01:00:21déjà c'est important
01:00:22de le dire
01:00:22il avait reçu
01:00:23tout simplement
01:00:23340 candidats
01:00:24avaient reçu
01:00:25un mail
01:00:26de refus
01:00:27pour un poste
01:00:28dans la communication
01:00:28et tous les candidats
01:00:31avaient eu
01:00:31les noms des autres
01:00:33tout le monde savait
01:00:34qu'ils avaient été refusés
01:00:35ce qui était assez banal
01:00:37quand même
01:00:37peu banal justement
01:00:38comme situation
01:00:38et donc ils ont monté
01:00:39une sorte de collectif
01:00:40effectivement
01:00:41alors les 300
01:00:42n'ont pas monté
01:00:42le collectif
01:00:43une cinquantaine
01:00:44d'à peu près
01:00:45ont monté le collectif
01:00:45ils ont décidé de transformer
01:00:47cette bourde
01:00:47en un collectif
01:00:48qui peut-être
01:00:49deviendra un jour
01:00:50même une agence
01:00:51pour justement
01:00:51valoriser le secteur
01:00:53de la communication
01:00:53et c'est lui
01:00:54qui va nous en parler
01:00:54bonsoir Damien
01:00:55bonsoir
01:00:56bonsoir à tous
01:00:57bonsoir
01:00:58c'est ce qu'on appelle
01:00:59rebondir quand même
01:01:00oui c'est ça
01:01:02effectivement on a pris
01:01:04cette bourde
01:01:06peu banale
01:01:06comme vous l'avez dit
01:01:07pour quelque chose
01:01:09de positif
01:01:10plutôt que de se morfondre
01:01:11tous les uns
01:01:12et les autres
01:01:12de notre côté
01:01:13avec cette mauvaise nouvelle
01:01:15on a décidé
01:01:16de tourner s'un
01:01:17un peu plus positivement
01:01:19et l'idée
01:01:21c'est aussi
01:01:21qu'à chaque fois
01:01:22qu'on se retrouve
01:01:23un peu en recherche
01:01:23d'emploi
01:01:24il y a un peu
01:01:25cette solitude
01:01:26face à la recherche
01:01:28face aux réponses négatives
01:01:29et là nous
01:01:30on a franchi
01:01:32ce petit cap
01:01:32avec
01:01:33ce mouvement
01:01:35pour mettre
01:01:36un petit peu
01:01:36d'entraide
01:01:37dans tout ça
01:01:38c'est à dire
01:01:39vous allez faire quoi ?
01:01:40alors déjà
01:01:41quand vous m'aviez reçu
01:01:42on avait parlé
01:01:43de ce premier apéro
01:01:44qui avait retenu
01:01:46l'attention
01:01:46de tout le monde
01:01:47un apéro
01:01:48retient toujours
01:01:49l'attention
01:01:49des vrais voix
01:01:50que ce soit très grave
01:01:51il retient toujours
01:01:52l'attention
01:01:53de Philippe David
01:01:54alors attendez
01:01:56attendez
01:01:57s'il vous plaît
01:01:58s'il vous plaît
01:01:59est-ce qu'il y avait
01:02:00des saucisses ?
01:02:01à tous nous
01:02:02évidemment
01:02:02quand même
01:02:03dès l'apéro
01:02:05mais en fait
01:02:07il s'est déroulé
01:02:08le premier octobre
01:02:08et en fait
01:02:08ça a été
01:02:09la première façon
01:02:10parce qu'on avait
01:02:12un groupe
01:02:12WhatsApp d'échange
01:02:13mais là
01:02:13c'était vraiment
01:02:14l'opportunité
01:02:15de tous se rencontrer
01:02:16vraiment
01:02:16pour la première fois
01:02:17et de tisser
01:02:18un lien réel
01:02:20après le lien virtuel
01:02:21et c'est surtout
01:02:21de se rendre compte
01:02:22de la diversité
01:02:23des profils
01:02:23qu'il y avait
01:02:24sur cette offre d'emploi
01:02:25avec des gens
01:02:26très plutôt
01:02:28autour de la gestion
01:02:28de projet
01:02:29d'autres
01:02:30c'était plus
01:02:30sur la vidéo
01:02:31la photo
01:02:32des gens
01:02:33qui étaient sortis
01:02:33d'école
01:02:34d'autres qui
01:02:35sont un peu
01:02:36plus expérimentés
01:02:37voilà
01:02:37il y avait
01:02:37tous ces profils
01:02:38
01:02:38et donc
01:02:39forcément
01:02:41au fil de discussion
01:02:42on se dit
01:02:42qu'il y a quelque chose
01:02:44à faire
01:02:44c'est à dire
01:02:44qu'on a toutes
01:02:46les compétences
01:02:46de communication
01:02:48et de marketing
01:02:48à disposition
01:02:49et au delà
01:02:51de se dire
01:02:52peut-être une agence
01:02:52mais en tout cas
01:02:53d'avoir ce collectif
01:02:54qui se met en place
01:02:55c'est génial
01:02:56c'est génial
01:02:57génial
01:02:57vous êtes géniaux
01:02:59en fait
01:02:59exactement
01:03:00il y a de l'union
01:03:01mais parce que c'est un besoin
01:03:02en fait
01:03:02quand on se retrouve
01:03:03un peu tout seul
01:03:04l'idée de faire groupe
01:03:06est intéressante
01:03:06et donc soit pour sensibiliser
01:03:08sur la situation
01:03:10soit pour mener
01:03:11après d'autres projets
01:03:11un peu plus intéressants
01:03:12d'autant plus
01:03:13que le marché de l'emploi
01:03:14est assez saturé
01:03:15sur le secteur de la communication
01:03:16à Toulouse
01:03:17n'est-ce pas ?
01:03:18ouais c'est ça
01:03:19et puis je pense
01:03:19qu'en plus
01:03:20au delà de Toulouse
01:03:21même
01:03:21après
01:03:22c'est un peu compliqué
01:03:24on a beaucoup de formations
01:03:25qui sont sur ces métiers
01:03:27du marketing
01:03:27et de la formation
01:03:28notamment avec l'explosion
01:03:29du marketing digital
01:03:31il y a quelques années
01:03:31ce qui risque
01:03:32de monter aussi
01:03:34avec toutes les questions
01:03:35liées à l'intelligence artificielle
01:03:37et donc on se retrouve
01:03:38au final
01:03:38avec beaucoup de candidats
01:03:39pour peu de postes
01:03:41et ça devient même compliqué
01:03:42pour des recherches
01:03:43d'alternance
01:03:43on a ces questions là
01:03:45aussi
01:03:45dans le groupe
01:03:46avec des jeunes
01:03:47qui ont du mal
01:03:49à trouver
01:03:49ne serait-ce que
01:03:50la première expérience
01:03:51que tout le monde demande
01:03:52sur ces métiers là
01:03:54donc il y a
01:03:56cette vraie logique
01:03:57qui est liée
01:03:58à plein de facteurs
01:03:59on a parlé
01:03:59du nombre de formations
01:04:01il y a aussi
01:04:01une petite dévalorisation
01:04:04et une méconniscence
01:04:05de ces métiers
01:04:05du marketing
01:04:06et de la communication
01:04:07il y a aussi
01:04:08la situation économique
01:04:09il ne faut pas
01:04:09se le cacher
01:04:10même l'état
01:04:12devant des budgets
01:04:13compliqués
01:04:13restreints
01:04:14du budget de la communication
01:04:15donc voilà
01:04:15c'est un peu pareil
01:04:16pour les entreprises
01:04:16merci en tout cas
01:04:18Damien
01:04:19vous faites une belle transition
01:04:20puisque si vous montez
01:04:21votre agence
01:04:22dans un instant
01:04:23on va parler
01:04:24de cet événement
01:04:26j'aime ma boîte
01:04:27donc peut-être
01:04:29qu'on vous accueillera
01:04:30l'année prochaine
01:04:31dont Sud Radio
01:04:31est partenaire
01:04:32absolument
01:04:33peut-être que vous viendrez
01:04:34nous raconter
01:04:35que finalement
01:04:36vous avez monté
01:04:36cette entreprise
01:04:37à 50
01:04:38pourquoi pas
01:04:39comme une scope
01:04:39aujourd'hui
01:04:40ce qui est tout à fait possible
01:04:42quoi qu'il en soit
01:04:43merci en tout cas
01:04:44et bravo à vous
01:04:46et donnez-nous
01:04:48le prochain apéro
01:04:48un peu à l'avance
01:04:49on pourrait peut-être
01:04:50faire une déloc
01:04:51à Toulouse
01:04:51ça ne me paraît pas inutile
01:04:52je ne sais pas
01:04:53merci beaucoup Damien
01:04:54et vous saluez
01:04:55vos camarades
01:04:56bien entendu
01:04:57merci Françoise de Gois
01:04:59merci
01:05:00François
01:05:01et on vous l'a dit
01:05:04dans un instant
01:05:05j'aime ma boîte
01:05:05en partenariat
01:05:06avec Sud Radio
01:05:07et on aime beaucoup
01:05:08cette opération
01:05:09juste vous raconter
01:05:10qu'à partir de 20h
01:05:12Magali Berda
01:05:13on ne vit pas
01:05:15dans la même France
01:05:15on reviendra
01:05:16sur cette question
01:05:17crise politique
01:05:18y a-t-il un espoir
01:05:19de stabilité
01:05:20avec Jérôme Buisson
01:05:21député
01:05:21Rassembleur National
01:05:22de l'Ain
01:05:23et Carla Gébali
01:05:24qui est journaliste
01:05:25et créatrice
01:05:26de contenu
01:05:27vous voulez d'ores et déjà
01:05:28vous inscrire
01:05:28c'est le 0826
01:05:29300 300
01:05:30et nous on revient
01:05:31dans un instant
01:05:32avec nos invités
01:05:33à tout de suite
01:05:33Sud Radio
01:05:34Parlons Vrai
01:05:36Sud Radio
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