Passer au playerPasser au contenu principal
Les Vraies Voix avec Éric Revel, économiste et éditorialiste Sud Radio ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Yves-Marie Guillaud, président de la Fédération Française de Parachutisme ; Laurent Peyrondet, maire MoDem de Lacanau.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2025-10-23##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Les vraies voix sud radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:06Et on va essayer de vous réchauffer un petit peu de 18h à 20h avec Philippe David.
00:00:11Ça va mon cher Philippe ?
00:00:12Ça va ma chère Cécile, et vous ?
00:00:14Écoutez très bien, je suis ravie aujourd'hui puisque nous avons avec nous deux personnalités
00:00:18chatoyantes, comme d'habitude, avec Eric Revelle qui est avec nous.
00:00:21Bonjour Cécile, bonsoir mon cher Eric.
00:00:23Bonsoir, bonjour amie macroniste.
00:00:25Ah oui ?
00:00:26Ce qu'il en reste, vous devriez dire.
00:00:29Ce qu'il en reste, pardon, mais je n'osais pas, je n'osais pas.
00:00:31Ça commence par un tacle avant même le coup d'envoi.
00:00:34Vous inquiétez pas, je suis enfant.
00:00:35J'ai dit ami, j'ai dit ami.
00:00:36La Dream Team, Sébastien Ménard, Eric Revelle, Sébastien Ménard, éditorialiste, patron
00:00:40de Preselib et entrepreneur dans la foodtech.
00:00:43Ce qui est intéressant, c'est qu'on peut dire qu'avec vous, il y a du débat.
00:00:47C'est vrai, merci.
00:00:47Ça, on peut le dire, hein ?
00:00:49Ah bah oui, on est là pour ça.
00:00:52On est dans un pays où on peut débattre, profitons-en.
00:00:54Et je sens que...
00:00:55Ça n'a peut-être pas duré.
00:00:56Je sens qu'ils sont chargés à bloc.
00:00:58Allez, chers amis, le sommaire de cette émission, quand le juge dira prison, ce sera prison.
00:01:04C'est ce qu'a dit Gérald Darmanin hier sur CNews en présentant les lignes de son futur projet de loi sur la justice.
00:01:10Objectif, rendre les peines plus fermes et leurs exécutions plus systématiques.
00:01:15Et on vous pose cette question.
00:01:16Une justice plus ferme serait-elle plus efficace ?
00:01:19Eh bien, pour le moment, vous dites oui à 87%.
00:01:21Moi, je crois que l'idée est très bonne, mais que malheureusement, on a 62 000 places de prison et 84 000 détenus.
00:01:28Sauf à construire des places de prison en un temps record, ça me semble très difficilement applicable.
00:01:32Mais on peut toujours y croire.
00:01:34Et puis, la période est un petit peu chahutée pour la France.
00:01:37On parle du Louvre, de Nicolas Sarkozy, de la dette, avec cette question du jour, Philippe.
00:01:43Cette question du jour.
00:01:45Louvre, Sarkozy, dette.
00:01:46La France arrive-t-elle au bout d'un système ?
00:01:49Eh bien, pour le moment, alors là, vous êtes vraiment pessimiste.
00:01:51Vous dites oui à 94%.
00:01:54Et moi, je pense que nous sommes au bout d'un système, qu'il faut renverser la table.
00:01:59Ou alors, pour paraphraser le champ, l'international, ce ne sera pas la lutte, mais la chute finale.
00:02:05Et pour tout ça, ce numéro, un seul numéro, le 0826 300 300.
00:02:09Vous êtes aussi nos vraies voix.
00:02:11Et tout de suite, le premier débat.
00:02:12Le système qu'on a aujourd'hui, c'est un système où quelqu'un vous dit,
00:02:16je sais que c'était le cas de plusieurs de mes prédécesseurs,
00:02:18la justice n'a jamais été aussi ferme.
00:02:20Puisqu'on est passé, grosso modo, de 94 000 années de prison prononcées en 2017,
00:02:24à 122 000 années.
00:02:25Tout ça est vrai, aujourd'hui.
00:02:26On a augmenté d'un tiers les condamnations en quantum de peine.
00:02:29Mais en même temps, une peine sur deux de prison, les gens ne vont pas en prison.
00:02:33Les Français le voient bien.
00:02:34Ils lisent le journal.
00:02:35Ma maman qui lit la voix du Nord, elle voit bien quelqu'un qui condamnait la prison
00:02:37qui ne fait pas de la prison, elle ne comprend pas pourquoi.
00:02:39Quand le juge dira prison, ce sera prison.
00:02:40Quand il y aura travail d'intérêt général, ce sera travail d'intérêt général.
00:02:46Et vous l'avez entendue cette phrase, mon cher Éric Revelle,
00:02:49quand le juge dira prison, ce sera prison, a dit Gérald Darmanin.
00:02:53Oui, oui, j'y étais hier soir.
00:02:54J'y étais hier soir, j'ai vu le ministre avant l'interview qu'il a donnée sur CNews,
00:02:58j'ai discuté un peu après avec lui.
00:03:00Alors, il a annoncé une nouvelle loi, vous savez, qui durcit énormément les conditions.
00:03:05Un projet de loi.
00:03:06Philippe a raison, on manque de place en prison,
00:03:10donc c'est bien d'être plus ferme, mais voilà.
00:03:12Après, j'ai trouvé Gérald Darmanin extrêmement détendu.
00:03:15Je veux dire, pourquoi ?
00:03:15Parce qu'en fait, j'ai le sentiment, je lui ai posé la question,
00:03:18il n'a pas répondu directement, mais j'ai le sentiment qu'avec le départ sans gloire
00:03:22de Bruno Retailleau du gouvernement,
00:03:24il a maintenant un couloir de nage impressionnant dans sa catégorie.
00:03:28C'est-à-dire que, oui, politiquement, en fait, il va pouvoir incarner quelque chose.
00:03:33Donc, un projet de loi, c'est une bonne chose,
00:03:35mais comme je vous ai remarqué dans le débriefing,
00:03:37comme de toute façon, il n'y aura pas de majorité pour le voter,
00:03:39voire un conseil constitutionnel qui en abrogera sans suspendre la moitié des mesures,
00:03:46en fait, il fait de la politique, il fait de la politique.
00:03:49Et comme disait Nicolas Sarkozy, qui nous écoute peut-être,
00:03:52la politique, c'est un truc de professionnel.
00:03:55Gérald Darmanin est un professionnel de la politique.
00:03:57Alors, sur le point de vue politique, je suis d'accord avec Éric Revelle.
00:04:01Le départ de Bruno Retailleau fait de lui la caution de droite du gouvernement.
00:04:06On est d'accord.
00:04:07À l'époque, ils étaient deux pour la timbale.
00:04:09En tout cas, c'est moins perturbé sur la ligne, je puis dire.
00:04:12Ils étaient deux pour la timbale, là, il est tout seul.
00:04:14D'autant que vous avez un nouveau ministre de l'Intérieur,
00:04:16je ne sais pas si vous avez entendu ses premières déclarations également sur CNews,
00:04:19mais alors, Laurent Nunez, il a mis le cap à gauche.
00:04:22Ah ben là, inutile de dire que là, le gouvernement, il ne gère rien, tremble.
00:04:25Ou alors, comme c'est plutôt un ministre technique,
00:04:27il ne veut pas faire d'ombre politique à celui dont il dépendait avant,
00:04:31qui était Gérald Darmanin, quand il lui-même était ministre de l'Intérieur.
00:04:34Mais là, on est passé de Blanquer à Papenday,
00:04:41si on se dit au ministère de l'Intérieur.
00:04:43Après, ce n'est pas un politique, Nunez.
00:04:45C'est pour chambrer Sébastien Ménard.
00:04:47Il va comprendre pourquoi, quand vous dites que vous l'avez trouvé détendu,
00:04:49peut-être parce qu'il a rendu sa carte du parti macroniste aussi qu'il est détendu.
00:04:53Ah oui, oui, oui.
00:04:55Ah ça y est, regardez, il a fait ses yeux, genre, n'importe quoi.
00:04:57Il fallait bien que je le chambre, non ?
00:04:58Voilà, c'est ça.
00:04:59Vous avez l'impression, on a l'impression qu'on redécouvre le talent politique
00:05:04de l'animal politique Gérald Darmanin.
00:05:06Ah mais personne n'a dit ça.
00:05:07Il a été drafté...
00:05:09Il a été plutôt taiseux ces derniers temps.
00:05:11Il a été drafté en 2017 pour cette raison.
00:05:14Il est ministre, je rappelle qu'il est quand même ministre,
00:05:16il n'a pas été ministre que quelques mois,
00:05:18mais depuis 2017, il est ministre sans, je dirais, sans pause.
00:05:24Donc il fait partie de ses voix qu'il porte,
00:05:26il fait partie de ses personnalités politiques centrales.
00:05:31Voilà, alors évidemment, il vient comme moi de la droite
00:05:33et on peut s'en réjouir.
00:05:34Vous, il y a longtemps.
00:05:35Comment ?
00:05:36Vous, il y a longtemps.
00:05:37Comme lui.
00:05:37Non, il a gardé des réflexes, s'il vous plaît.
00:05:40Moi aussi.
00:05:41Non mais simplement, quand je suis face à vous,
00:05:43qui êtes vraiment parti en vrille à la droite de la droite,
00:05:46je préfère rappeler un petit peu de...
00:05:48Ça, je veux dire, ça, ça faisait peur encore il y a dix ans
00:05:50quand la gauche culpabilisait la droite en disant
00:05:53« Vous êtes des fachos de l'extrême droite ».
00:05:55Maintenant, je vais vous dire, ça me fait rire
00:05:56parce qu'en fait, c'est le dernier argument
00:05:58qui reste à des gens comme vous.
00:05:59Oui, mais sauf que des gens comme vous, c'est quoi ?
00:06:02Des gens comme vous, c'est quoi ?
00:06:03Moi, je suis désolé, je me sens de droite depuis toujours.
00:06:06J'ai toujours été à la droite d'Emmanuel Macron
00:06:07et je l'assume complètement.
00:06:09Donc aujourd'hui, ce qui se passe avec Gérald Darmanin,
00:06:11c'est franchement, je vous le dis,
00:06:13ce qu'on aurait voulu entendre,
00:06:14on ne va pas dire depuis 2017,
00:06:16mais en tout cas depuis 2020, depuis 2021,
00:06:18on aurait souhaité qu'effectivement,
00:06:20la Macronie assume cette aspiration de droite
00:06:24sur le régalien,
00:06:25l'aspiration des Françaises et des Français.
00:06:27Mais nous sommes bien d'accord,
00:06:27mais c'est exactement ce qu'a dit Éric Revelle.
00:06:29C'est le passage de Jean-Michel Blanquer à Pape Ndiaye.
00:06:32Quand vous passez de Éric Dupond-Moretti
00:06:34à Gérald Darmanin...
00:06:36Voir de Bruno Retailleau à Laurent Nunez.
00:06:38Ou alors avant, rappelez-vous quand même
00:06:40qu'il y a eu Nicole Belloubet.
00:06:42C'est un autre sujet, Laurent Nunez, c'est autre chose.
00:06:44Encore une fois, on demande,
00:06:46les Françaises et les Français demandent...
00:06:48De la sécurité ?
00:06:49Non, non, mais demandent aussi d'avoir,
00:06:51sur un certain nombre de questions,
00:06:52des techniciens apolitiques.
00:06:54La problématique du technicien, entre guillemets, apolitique,
00:06:56c'est qu'il a une vie de technicien avant,
00:06:59il a une vie pendant, il a une vie après.
00:07:00Donc il va être nécessairement moins engageant
00:07:02et moins clivant que ses prédécesseurs
00:07:04qui sont eux des politiques.
00:07:05Je voulais poser une question à Sébastien.
00:07:07Allez-y, Eric.
00:07:07Allez-y, je m'en prie.
00:07:09Faites-vous plaisir.
00:07:09J'ai encore en mémoire l'époque où Emmanuel Macron
00:07:12disait qu'il était socialiste,
00:07:14puis après qu'il n'était plus socialiste,
00:07:15puis après qu'il était socialiste.
00:07:18Donc vous êtes à la droite de quelqu'un
00:07:19qui ne sait pas où il se trouve.
00:07:20C'est embêtant.
00:07:21Non, je suis à la droite de quelqu'un
00:07:23qui a décidé en 2015-2016
00:07:25de proposer un nouveau chemin,
00:07:27une nouvelle voie,
00:07:28avec des succès
00:07:29et puis aussi avec un certain nombre d'échecs.
00:07:32Voilà, il faut les assumer.
00:07:33Mais la réalité, c'est qu'on ne peut pas en vouloir
00:07:35à une génération de personnalités publiques engagées
00:07:38à différents niveaux
00:07:39d'avoir voulu tenter autre chose.
00:07:41C'est ce qui a été fait.
00:07:42Ce qui est bien avec Eric Revelle
00:07:44et Sébastien Ménoir,
00:07:45c'est que vous envoyez un truc
00:07:46et ça part tout seul.
00:07:48Voilà.
00:07:48On est là pour ça.
00:07:49On est là pour ça.
00:07:50Allez, 0826 300 300
00:07:52puisque vous aussi,
00:07:53vous avez un avis à donner.
00:07:55Vous êtes plutôt Sébastien Ménoir
00:07:56ou plutôt Eric Revelle
00:07:57ou plutôt Philippe David.
00:07:58Vous n'êtes pas beaucoup mouillé, Philippe.
00:08:00Ou Cécile de Ménibus.
00:08:02Oui, écoutez, moi, je ne suis pas la confiance.
00:08:03C'est le Laurent Nunez de l'antenne.
00:08:06Le technicien.
00:08:07Moi, c'est peu, mais efficace.
00:08:12Ça y est, ça va.
00:08:12Allez, à tout de suite.
00:08:13Soyez les bienvenus.
00:08:15Sud Radio.
00:08:16Sud Radio.
00:08:17Parlons vrai.
00:08:17Parlons vrai.
00:08:18Sud Radio.
00:08:19Parlons vrai.
00:08:20Les Vraies Voix Sud Radio.
00:08:2218h-20h.
00:08:23Cécile de Ménibus.
00:08:24Philippe David.
00:08:25Ce qui est bien avec Philippe David,
00:08:29mon cher Philippe,
00:08:29c'est que Sébastien Ménoir
00:08:30face à Eric Revelle,
00:08:32vous faites un dîner,
00:08:33et vous n'en placez pas une.
00:08:34Et vous écoutez le spectacle.
00:08:36Vous savez, je me dis que par rapport à moi,
00:08:37ils sont hyper bavards.
00:08:38Oui, ah ben.
00:08:39Ah bon ?
00:08:40C'est sûr.
00:08:41C'est sûr.
00:08:42Et on revient sur cette information,
00:08:45ce qu'a dit Gérald Darmanin hier,
00:08:47quand le juge dira prison,
00:08:49ce sera prison.
00:08:50et en tout cas,
00:08:51ça représente l'une des lignes
00:08:53de son futur projet de loi
00:08:54sur la justice,
00:08:55objectif rendre les peines plus fermes
00:08:57et leur exécution plus systématique.
00:09:02Est-ce que Eric Revelle,
00:09:03alors ça c'est un vieux veu pieux,
00:09:05mais est-ce que face à une justice
00:09:08un peu récaciltrante,
00:09:10en tout cas avec le garde des Sceaux,
00:09:12est-ce qu'on peut s'imaginer
00:09:14que les choses pourraient bouger
00:09:15ou alors ils vont faire bloc
00:09:17pour laisser en l'État ?
00:09:18Non mais la copie de Gérald Darmanin
00:09:19est très bonne,
00:09:20il n'y a aucun doute là-dessus.
00:09:21Après, c'est la faisabilité
00:09:22de la mise en application,
00:09:23puisque, je le répète,
00:09:25il n'aura pas de majorité
00:09:26pour voter un tel projet de loi.
00:09:29Pas certain.
00:09:29Ah, non, je pense qu'il...
00:09:31Pas certain,
00:09:31il a de la Macronie au RN,
00:09:32ça peut se faire voter.
00:09:33Et c'est ça qui est dommage.
00:09:34Et c'est ça qui est dommage,
00:09:35parce que ce qu'il propose,
00:09:37c'est du bon sens.
00:09:37Ah non mais je suis bien d'accord.
00:09:38C'est du bon sens.
00:09:39Et après, il faut regarder
00:09:40comment le Conseil constitutionnel
00:09:41va retoquer telle ou telle
00:09:43ou telle ou telle mesure.
00:09:44Bon, je ne vais pas vous faire
00:09:45un dessin, mais voilà.
00:09:46Mais après, les désastres
00:09:47de Mme Teubira
00:09:48et de Mme Belloubet,
00:09:49si vous voulez,
00:09:50voilà, il assume
00:09:51une posture régalienne ferme,
00:09:53Gérald Darmanin.
00:09:55Après, je veux dire,
00:09:56on parle de bon sens,
00:09:57il y a une mesure
00:09:58qu'il a annoncée hier
00:09:58sur CNews,
00:10:00où il dit,
00:10:01par exemple,
00:10:02pour les délinquants étrangers
00:10:04en situation illégale,
00:10:06c'est hors de question
00:10:06d'avoir des remises de peine.
00:10:09Ça me semble évident.
00:10:10On essaie de les virer directement.
00:10:12C'est ce qu'il a dit.
00:10:13Mais pareil,
00:10:14les OQTF,
00:10:15on connaît bien le problème,
00:10:16notamment avec l'Algérie.
00:10:17Tant que vous n'avez pas
00:10:18laissé passer consulaire,
00:10:19en fait,
00:10:19vous ne pouvez pas les expulser.
00:10:20Mais moi, j'ai une solution,
00:10:21mais il faut sortir de la CEDH,
00:10:22vous faites comme le Royaume-Uni,
00:10:24vous sous-traitez les OQTF
00:10:25à un pays tiers comme le Rwanda,
00:10:27vous envoyez tout le monde
00:10:28et après,
00:10:29ils se débrouillent
00:10:29avec les pays d'origine.
00:10:30Ça coûte un peu d'argent,
00:10:31mais probablement moins
00:10:32et ça crée moins de drame
00:10:33quand on voit
00:10:34ce qui s'est passé
00:10:34entre le procès
00:10:35de la meurtrière de Lola,
00:10:37le meurtrier de Philippine,
00:10:38etc.
00:10:39Mais il faut sortir de la CEDH.
00:10:40Ça, ça implique du courage.
00:10:41En ce qui concerne
00:10:42le sursis,
00:10:44Sébastien Ménard,
00:10:44limiter aux petites infractions,
00:10:46là, c'est pareil,
00:10:47c'est de la logique peut-être ?
00:10:49Je ne sais pas.
00:10:51Tout ce que Darmanin explique,
00:10:54c'est ce que les gens
00:10:56ne comprennent plus.
00:10:57C'est que vous avez
00:10:58des délinquants
00:11:00qui sont condamnés,
00:11:02qui ont évidemment
00:11:03des peines de sursis
00:11:05quasi-automatique,
00:11:06des peines de ferme
00:11:07qu'ils ne réalisent pas.
00:11:08Donc, oui,
00:11:09ce qu'ils disent,
00:11:10c'est frapper au coin du bon sens.
00:11:11C'est qu'à un moment donné,
00:11:12il y a des...
00:11:13Est-ce qu'on a besoin
00:11:14d'embastiller
00:11:16un chef d'entreprise
00:11:18qui doit 15 000 euros de TVA
00:11:20ou qu'a fraudé un truc,
00:11:21etc.
00:11:22Parce que c'est ça,
00:11:22aujourd'hui,
00:11:23qui se passe.
00:11:23Et laisser dehors
00:11:25des types qui sont
00:11:27complices de trafic de drogue
00:11:29parce qu'il n'y a pas de place,
00:11:30parce qu'on fait appel,
00:11:31parce que tout ça
00:11:32est un bordel sans nom.
00:11:32Faites gaffe, Sébastien,
00:11:33vous devenez vraiment de droite,
00:11:36là.
00:11:37Mais si vous vous vissez,
00:11:39il y a des auditeurs
00:11:40qui vont appeler
00:11:41et qui vont vous traiter
00:11:42d'extrême droite.
00:11:42Faites attention.
00:11:43En fait,
00:11:44c'est du bon sens.
00:11:45Et la réalité,
00:11:46c'est qu'aujourd'hui,
00:11:47quand on est sur ces questions,
00:11:48sur ces questions
00:11:49dites régaliennes,
00:11:50de bon sens,
00:11:51oui,
00:11:52mon cher Éric Revelle,
00:11:53on est de droite,
00:11:54voire d'extrême droite.
00:11:55Non,
00:11:55je ne suis pas d'extrême droite.
00:11:57Est-ce que,
00:11:58pardon,
00:11:59est-ce que tout ce que propose
00:12:01Gérald Darmanin
00:12:02pourrait permettre
00:12:03de restaurer cette confiance
00:12:04en la justice ?
00:12:06Si la loi passait,
00:12:07oui,
00:12:07moi je pense que,
00:12:09voilà,
00:12:09après,
00:12:10il faut aussi que
00:12:11les magistrats,
00:12:13mais je pense que dans leur,
00:12:14allez,
00:12:14dans leur grande majorité,
00:12:16ils le font,
00:12:17mais dès l'instant
00:12:18où vous avez des textes
00:12:18à appliquer
00:12:19qui ne sont pas suffisamment
00:12:20dissuadifs
00:12:21pour la criminalité,
00:12:22ils appliquent
00:12:23quand ils le veulent.
00:12:24Ils appliquent bien la loi
00:12:25qui est une mauvaise loi.
00:12:26Voilà,
00:12:26qui est une loi compliquée
00:12:27avec plein d'interstices,
00:12:30plein de tiroirs
00:12:31à l'intérieur du tiroir,
00:12:33voilà,
00:12:33avec des avocats
00:12:34qui font leur job,
00:12:34donc c'est compliqué.
00:12:35Mais,
00:12:36vu l'explosion
00:12:36de la criminalité
00:12:37dans ce pays,
00:12:38pardonnez-moi,
00:12:38n'en déplaise à,
00:12:40comment il s'appelle l'acteur,
00:12:41Éric Dupond-Moretti ?
00:12:43N'en déplaise à Éric Dupond-Moretti.
00:12:45Vous le faites exprès.
00:12:46Oui, bien sûr.
00:12:47Les gens n'ont pas
00:12:48un sentiment d'insécurité,
00:12:49ils la vivent.
00:12:50Il y a plein d'insévilité
00:12:50dans la vie de tous les jours.
00:12:52Philippe,
00:12:52vous le savez bien.
00:12:53Il faut du courage,
00:12:54il va aussi falloir une cruelle
00:12:55parce qu'il y a quand même
00:12:55des places de prison à créer,
00:12:57de prison à construire.
00:12:58Allez,
00:12:58on part au 0826 300 300
00:13:00avec Bruno
00:13:01qui nous appelle de Béziers.
00:13:03Bonsoir Bruno,
00:13:04bienvenue.
00:13:04Bonsoir.
00:13:05Bonsoir,
00:13:05bonsoir à tous.
00:13:06Quand vous entendez
00:13:07toutes ces mesures
00:13:08qui pourraient vous faire
00:13:09l'objet d'un projet de loi,
00:13:12qu'en pensez-vous ?
00:13:14Je dirais,
00:13:15ils savent état,
00:13:16mais en fait,
00:13:17c'est toujours pareil.
00:13:18On peut mettre
00:13:19des peines planchées,
00:13:21mais est-ce que vraiment
00:13:22il n'y aura pas
00:13:23des magistrats
00:13:25qui vont trouver
00:13:26toujours la petite astérisque
00:13:27qui fait qu'il y aura
00:13:29des circonstances atténuantes
00:13:31qui permettront
00:13:32d'aller en dessous
00:13:34de ces fameuses peines planchées
00:13:35parce que ça,
00:13:35c'est les peines planchées en fait.
00:13:37Ah non,
00:13:37mais c'est un vrai sujet
00:13:39parce que les magistrats
00:13:40parlent d'individualisation
00:13:42de la peine
00:13:43qui est un totem
00:13:44auquel on ne peut pas toucher.
00:13:46Donc,
00:13:47quand vous voyez
00:13:48les condamnations
00:13:48inquièrent régulièrement,
00:13:50vous risquez pour quelque chose
00:13:51huit ans de prison
00:13:52et vous prenez six mois
00:13:53avec sursis.
00:13:54Donc,
00:13:54la question à se poser,
00:13:56c'est également
00:13:56que vont faire
00:13:58les magistrats
00:13:59qui pensent
00:13:59qu'ils sont plus légitimes
00:14:01que le politique
00:14:01pour rendre la justice ?
00:14:02Oui,
00:14:02mais par exemple,
00:14:03si dans le projet de loi,
00:14:06vous avez ce qu'a annoncé hier
00:14:08quasiment Gérald Darmanin,
00:14:09quelqu'un qui s'en prend
00:14:10à n'importe quelle
00:14:11autorité,
00:14:13policier,
00:14:14gendarme,
00:14:14pompier,
00:14:15médecin,
00:14:16prof,
00:14:16etc.,
00:14:17vous avez immédiatement
00:14:19une peine,
00:14:19je ne sais pas si c'est un an,
00:14:20etc.,
00:14:20je peux vous dire
00:14:21que ça va être dissuasif
00:14:21quand même.
00:14:22Après,
00:14:22c'est comment on met
00:14:23ces gens en prison.
00:14:24Je rappelle,
00:14:25puisqu'on parlera
00:14:25de Nicolas Sarkozy
00:14:26tout à l'heure,
00:14:27qu'à la santé,
00:14:27il y a 190%
00:14:28de taux d'occupation
00:14:29et il y a 90 mètres
00:14:30là par terre.
00:14:31C'est-à-dire qu'on ne sait
00:14:31pas où mettre les truels.
00:14:32C'est ça,
00:14:33bien sûr,
00:14:33ce que je disais,
00:14:34il va falloir sortir des truels.
00:14:35Et prenons un exemple,
00:14:36quand il y a eu les émeutes
00:14:37suite à la victoire
00:14:38du PSG en Ligue des Champions,
00:14:39c'est dingue,
00:14:40on gagne et il y a des émeutes,
00:14:41il y a des gens
00:14:41qui ont tapé sur les flics
00:14:43et ils n'ont pas eu
00:14:43de peine de prison.
00:14:45Explication des magistrats,
00:14:46on l'a vu sur Sud Radio,
00:14:47ah ben oui,
00:14:47mais ils avaient un emploi
00:14:48et ils étaient intégrés
00:14:49dans la société,
00:14:50donc on ne va quand même
00:14:50pas les envoyer en prison.
00:14:52Enfin,
00:14:52je ne sais pas,
00:14:52quand on tape sur des flics,
00:14:53qu'on ait un emploi,
00:14:54qu'on n'en ait pas,
00:14:55qu'on soit français,
00:14:56qu'on soit étranger,
00:14:57on doit aller en prison,
00:14:58c'est la moindre des choses.
00:14:59C'est pour ça que le bon sens
00:15:00n'est ni de droite,
00:15:00ni du milieu,
00:15:01ni de gauche.
00:15:02Mais c'est bien ça,
00:15:03ce qu'il y a de dingue,
00:15:03c'est qu'on parle
00:15:03des propositions de Darmanin
00:15:05qui sont des propositions
00:15:05de bon sens
00:15:06qui devraient être en vigueur
00:15:07depuis au moins 40 ans.
00:15:09Mais qu'est-ce qu'on a foutu
00:15:09pendant 40 ans ?
00:15:10Je vous le demande.
00:15:11Eh ben on se le demande.
00:15:11La bonne dame.
00:15:13Merci beaucoup,
00:15:14merci Bruno
00:15:14de nous avoir appelé
00:15:15au 0826 300 300.
00:15:17A très bientôt,
00:15:18bien entendu,
00:15:18tout de suite,
00:15:18on n'y croit pas.
00:15:20Les vraies voix sud radio.
00:15:22Et on va revenir
00:15:22sur cette soirée
00:15:23d'un club de parachutisme
00:15:24amateur
00:15:25qui vire au racisme.
00:15:27Effectivement,
00:15:28Cécile,
00:15:28ça s'est passé
00:15:29à Brienne-le-Château
00:15:30dans l'aube
00:15:30où une soirée
00:15:31de fin de saison
00:15:32d'un club de parachutisme
00:15:33a viré au scandale
00:15:34et pas à cause
00:15:35d'un saurâté.
00:15:36Plusieurs adhérents
00:15:37se sont déguisés,
00:15:38tenez-vous bien,
00:15:39en membres du Ku Klux Klan
00:15:40avec capuche pointue,
00:15:42bûcher
00:15:42et même blackface.
00:15:44Une mise en scène
00:15:44hallucinante,
00:15:45filmée puis diffusée
00:15:46sur WhatsApp.
00:15:47La fédération de parachutisme
00:15:49parle d'un acte consternant
00:15:50et promet
00:15:51des sanctions exemplaires.
00:15:52Yves-Marie Guillot
00:15:54est avec nous,
00:15:55président de la Fédération française
00:15:56de parachutisme.
00:15:58Alors,
00:15:58M. le Président,
00:16:00bonjour.
00:16:00J'imagine
00:16:01qu'une vidéo,
00:16:03quand on est présent,
00:16:04président de cette fédération,
00:16:06c'est un choc.
00:16:07Oui,
00:16:08bonsoir à toutes et tous.
00:16:09C'est plus qu'un choc,
00:16:11c'est immédiatement
00:16:12une colère absolument infinie,
00:16:15une volonté
00:16:18de réagir immédiatement
00:16:19et c'est ce que j'ai fait
00:16:20à l'encontre
00:16:21de ces images
00:16:22qui sont absolument
00:16:23abjectes,
00:16:25en plus
00:16:25d'un réalisme terrible
00:16:27qui rajoute
00:16:27en plus
00:16:28à cette abjection
00:16:29et par conséquent,
00:16:31dès que j'en ai eu connaissance,
00:16:33j'ai commencé
00:16:34sur les réseaux sociaux
00:16:35à indiquer
00:16:36évidemment
00:16:36comment dire,
00:16:38la indignation
00:16:38de la fédération
00:16:39et qu'il y aura des sanctions
00:16:40et dès le lundi matin,
00:16:41j'ai annoncé
00:16:42sur les réseaux sociaux
00:16:43des quatre actions
00:16:44que j'ai mises en oeuvre.
00:16:45La quatrième
00:16:46est en train
00:16:46d'être mise en oeuvre
00:16:47donc c'est la plainte
00:16:47avec constitution de partie civile
00:16:49faite par un avocat,
00:16:50l'avocat de la fédération.
00:16:51Et les trois autres sont ?
00:16:53Eh bien d'abord
00:16:53la suspension
00:16:54interdiction de saut
00:16:55des neuf participants,
00:16:57c'est-à-dire
00:16:57les huit participants
00:16:58plus le vidéomane
00:16:59interdiction de saut
00:17:00pour une durée
00:17:01de trois mois
00:17:01qui est le maximum
00:17:02autorisé par le règlement
00:17:04disciplinaire
00:17:04de la fédération.
00:17:06Deuxièmement,
00:17:06la saisine
00:17:07de la commission
00:17:07de discipline
00:17:08de la fédération
00:17:08qui a fait
00:17:09hier après-midi
00:17:09qui a d'elle assez
00:17:10beau pour se prononcer,
00:17:12c'est un organisme indépendant
00:17:13avec des personnes
00:17:14qui sont indépendantes
00:17:15et c'est pour ça
00:17:16que l'interdiction de saut
00:17:17c'est trois mois maximum
00:17:18parce que dans l'intervalle
00:17:21statuée, après il statuera
00:17:22ce qu'il doit statuer,
00:17:23j'espère qu'il statuera
00:17:24très très fort.
00:17:25La troisième
00:17:26c'est un signalement
00:17:29fondé sur l'article 40
00:17:30du code de procédure pénale
00:17:31auprès du procureur
00:17:32qui a été fait
00:17:33dès lundi après-midi
00:17:34et je sais donc
00:17:35pour avoir été contacté
00:17:36par la gendarmerie
00:17:37que dès lundi après-midi
00:17:37l'enquête a démarré,
00:17:39l'enquête s'est poursuivie
00:17:40encore très fort,
00:17:41mardi j'ai été contacté
00:17:42par la gendarmerie,
00:17:43l'enquête est en cours,
00:17:44le procureur de la République
00:17:45suit cette affaire
00:17:46de très très près
00:17:47et j'espère vraiment
00:17:49autant en titre personnel
00:17:50qu'à titre de présents
00:17:51de la fédération
00:17:52que tant la justice
00:17:53que le comité de discipline
00:17:57jugeront avec la plus grande
00:17:59sévérité ce qui s'est passé.
00:18:00Alors on n'est pas
00:18:01dans une soirée de bisutage
00:18:03ni quoi que ce soit,
00:18:03on est dans une soirée
00:18:04de fin de saison,
00:18:06ces gens-là j'imagine
00:18:07que vous,
00:18:08enfin je ne sais pas
00:18:09si vous les côtoyez
00:18:10ou pas,
00:18:11est-ce qu'on a quand même
00:18:13une explication,
00:18:14punir bien entendu,
00:18:16mais est-ce qu'on essaye
00:18:17de comprendre quand même
00:18:18pourquoi ils ont fait ça ?
00:18:19Oui,
00:18:20alors moi je ne les connais pas
00:18:21et ils sont totalement
00:18:22inconnus,
00:18:23ce ne sont pas des moniteurs,
00:18:24ce sont des pratiquants
00:18:25de loisirs,
00:18:26ils sont peut-être
00:18:26connus sur place
00:18:27parce que sans doute
00:18:28pratiquent-ils à Brienne,
00:18:29moi je ne suis pas du tout
00:18:30du coin
00:18:30et par conséquent
00:18:31je n'ai aucune idée
00:18:32d'une indication
00:18:33à ce sujet-là.
00:18:35Est-ce qu'il y a
00:18:35une volonté,
00:18:37comment on dit,
00:18:37raciste derrière ?
00:18:38Je n'en sais rien,
00:18:38mais ce n'est même pas
00:18:39l'objet à ce stade-là.
00:18:41C'est une soirée
00:18:42qui a dégénéré,
00:18:42une soirée balale,
00:18:43une soirée costumée,
00:18:45le thème c'était
00:18:46super vilain,
00:18:47super héros,
00:18:48donc ils ont voulu jouer
00:18:48les super vilains
00:18:49et puis ça a dégénéré,
00:18:52ça a dégénéré,
00:18:53voilà,
00:18:53je pense que ça a dégénéré,
00:18:54je ne pense pas qu'il y ait de,
00:18:56j'espère en tout cas
00:18:56qu'il n'y a pas
00:18:57d'idée politique
00:18:58ou d'idée raciste derrière,
00:19:00mais le résultat est raciste
00:19:01et d'ailleurs,
00:19:02moi j'ai posé la question,
00:19:03c'est la question philosophique,
00:19:05peut-on rire de tout ?
00:19:06Pour moi,
00:19:07certainement pas
00:19:08et ils sont allés
00:19:09beaucoup trop loin
00:19:10et d'une manière
00:19:11qui est extrêmement choquante
00:19:13et qui choque énormément de monde,
00:19:15d'ailleurs sur l'ensemble
00:19:16des réseaux sociaux,
00:19:17quels qu'ils soient,
00:19:18et également...
00:19:19La réaction est extrêmement vive.
00:19:21Extrêmement vive
00:19:22et je remercie vraiment
00:19:24la plupart de ceux
00:19:25qui réagissent
00:19:25parce qu'ils reconnaissent
00:19:27que la fédération
00:19:28a pas terriversé,
00:19:30a immédiatement agi,
00:19:31réagi,
00:19:32immédiatement mis en oeuvre
00:19:34les quatre leviers
00:19:36qui sont les quatre
00:19:37que j'ai à ma disposition
00:19:38en tant que président de la fédération
00:19:39et j'ajoute
00:19:40que j'ai adressé hier
00:19:41une lettre circulaire
00:19:42à l'ensemble
00:19:43de nos structures,
00:19:44clubs, associations,
00:19:45sociétés,
00:19:45ligues,
00:19:46comités départementaux
00:19:47pour donner une explication
00:19:49à cela
00:19:50en commençant
00:19:51par une phrase
00:19:52indiquant que
00:19:53je reviens
00:19:54de manière très solennelle
00:19:55compte tenu
00:19:55de la gravité des faits.
00:19:57Merci beaucoup.
00:19:57En tout cas,
00:19:57on voulait vous donner
00:19:58la parole.
00:20:00C'est toujours important
00:20:01en tout cas
00:20:01de s'expliquer.
00:20:02Merci beaucoup
00:20:03Yves-Marie Guillot.
00:20:04Vous êtes présidente
00:20:05de la Fédération française
00:20:06de parachutisme.
00:20:08Vous restez avec nous
00:20:09dans un instant
00:20:09le tour de table
00:20:10de l'actu
00:20:10des Vraies Voix.
00:20:11Philippe David ?
00:20:13Le film Sacré-Cœur
00:20:14annulé à Marseille
00:20:16avec une excuse
00:20:17qui me paraît
00:20:17un peu spécieuse.
00:20:19On va dire ça comme ça.
00:20:20Éric Revelle ?
00:20:21Je parlerai du Louvre.
00:20:23Très bien.
00:20:23Sébastien Ménard ?
00:20:24Du Louvre
00:20:24et de Mme Laurence Descartes,
00:20:27la présidente directrice.
00:20:28On ne dit pas générale.
00:20:28Vous avez remarqué ?
00:20:29Présidente directrice du Louvre.
00:20:31D'accord, très bien.
00:20:32Sébastien Ménard ?
00:20:32Moi, je vais parler
00:20:33de plus de permis
00:20:34pour papi et mamie.
00:20:35Allez, on en parle
00:20:36dans un instant.
00:20:37A tout de suite.
00:20:37Seuillez les bienvenus
00:20:380826 300 300.
00:20:39C'est Aude qui vous attend
00:20:40jusqu'à 19h.
00:20:41Jusqu'à 19h, pardon.
00:20:43Sud Radio.
00:20:43Parlons vrai.
00:20:43Parlons vrai.
00:20:44Sud Radio.
00:20:44Parlons vrai.
00:20:45Sud Radio.
00:20:46Parlons vrai.
00:20:46Les Vraies Voix Sud Radio.
00:20:4818h20.
00:20:49Cécile Dominibus.
00:20:51Philippe David.
00:20:52Et si vous avez demandé
00:20:53Éric Revelle ?
00:20:54Ça tombe bien, il est là.
00:20:55Vous avez demandé
00:20:55Sébastien Ménard ?
00:20:56Il est là aussi.
00:20:57Philippe David.
00:20:58Quelqu'un a demandé
00:20:59Philippe David ?
00:21:00Ah oui.
00:21:00Je crois que oui.
00:21:02Il y a des gens
00:21:02qui vous ont demandé, Philippe.
00:21:03Il est là.
00:21:04En l'occurrence,
00:21:04moi, personne ne m'a demandé
00:21:05mais je m'impose.
00:21:06Comme ça, c'est clair.
00:21:08Les soyez les bienvenus.
00:21:09On n'est jamais
00:21:09si bien servi que parfois.
00:21:11Exactement.
00:21:12Et ce numéro de téléphone
00:21:120826 300 300.
00:21:15Et puis, je vous rappelle
00:21:16juste rapidement
00:21:17que vous aurez la possibilité
00:21:19de gagner un très joli cadeau
00:21:21puisque votre lecteur
00:21:23de livres audio
00:21:24de la marque Prose,
00:21:26c'est le premier lecteur
00:21:27de livres audio
00:21:28simple, sans appli,
00:21:29sans écran
00:21:29avec plus de 20 000 livres disponibles
00:21:31si vous voulez faire partie
00:21:32du tirage au sort.
00:21:34C'est maintenant,
00:21:34vous prenez votre téléphone,
00:21:36vous écrivez Sud
00:21:37sur un SMS SUD
00:21:38et vous l'envoyez
00:21:40au 720 18.
00:21:427-20-18
00:21:43et vous serez peut-être
00:21:44tiré au sort
00:21:45et vous-même,
00:21:46vous serez peut-être
00:21:47le grand gagnant.
00:21:48Allez, tout de suite,
00:21:48le tour de table
00:21:49de l'actu des.
00:21:49Au revoir.
00:21:50Oh, dites,
00:21:51je vais envoyer les actualités.
00:21:52Vous venez les voir
00:21:53dans la cabine ?
00:21:53Tenez, cette table-là.
00:21:55Tout le monde l'appelle
00:21:55la table des chevaliers.
00:21:56Ah bon ?
00:21:57Une fois, il y a un type
00:21:57qui l'a appelée
00:21:58la table des deux connards.
00:21:59Je ne sais pas
00:21:59s'ils nous avaient reconnus.
00:22:00Le tour de table.
00:22:01De l'actualité.
00:22:02Et pourtant,
00:22:02ils sont là.
00:22:05David.
00:22:07Je ne me suis pas
00:22:08sentilisé,
00:22:09les deux sont en face de moi.
00:22:13Sinon, c'est marrant,
00:22:14je pensais la même chose.
00:22:17Au bon accueil,
00:22:18bonjour.
00:22:20Allez, Philippe.
00:22:21Le tour de table,
00:22:22alors ça s'est passé hier.
00:22:23Il y avait un film
00:22:24qui s'appelle
00:22:24un film de Stephen Gunnell
00:22:25qui s'appelle
00:22:26Sacré-Cœur
00:22:27qui devait être diffusé
00:22:28au château de la Busine,
00:22:30le château de Pagnole
00:22:31à Marseille
00:22:31qui est un bâtiment
00:22:32municipal désormais
00:22:33et la projection
00:22:34a été annulée
00:22:35une heure avant
00:22:36au nom du respect
00:22:38de la laïcité,
00:22:39au nom de la neutralité
00:22:41et de la laïcité
00:22:42parce que le château
00:22:43de la Busine
00:22:43est un lieu public.
00:22:45Alors moi,
00:22:46ce que je trouve
00:22:46quand même un peu bizarre,
00:22:47c'est que ce n'est pas
00:22:47un film qui incite
00:22:48les gens à se convertir
00:22:49au catholicisme,
00:22:51au christianisme
00:22:51ou à autre chose.
00:22:53C'est un film,
00:22:53a priori,
00:22:53qui raconte des miracles
00:22:54qui ont eu lieu en France
00:22:55à Lourdes ou ailleurs.
00:22:56Très bien.
00:22:57Alors je ne comprends pas
00:22:58tellement comment est-ce
00:22:59qu'on peut utiliser
00:23:00le terme laïcité
00:23:02et je ne suis pas
00:23:03une grenouille de bénitier
00:23:04dans ce cas de figure
00:23:06parce que j'ai été regarder
00:23:07un peu ce que fait
00:23:08le maire de Marseille,
00:23:09Benoît Payon,
00:23:09j'ai trouvé une vidéo de lui
00:23:10où il est dans une mosquée
00:23:12et où il fait un discours
00:23:13où il dit
00:23:13beaucoup de vrais à prendre
00:23:14de ce qui est écrit
00:23:15dans les sourates
00:23:16qui peuvent nous éclairer
00:23:17sur le monde.
00:23:19Alors si passé un film
00:23:20qui parle de l'histoire
00:23:21de la France,
00:23:22de l'histoire qui a eu lieu
00:23:23en France,
00:23:24c'est une atteinte
00:23:25à la laïcité
00:23:25mais aller faire un discours
00:23:27vantant un livre saint
00:23:28dans un lieu de culte,
00:23:29ce n'est pas une entrave
00:23:31à la laïcité.
00:23:32Je pense que j'ai un problème
00:23:33de conception de la laïcité.
00:23:35Pourtant j'ai écrit
00:23:36un livre dessus
00:23:36il y a quelques années
00:23:37mais là je trouve ça vraiment,
00:23:38je pense que la laïcité
00:23:39a vraiment très bon dos.
00:23:41Sébastien,
00:23:41Benoît,
00:23:42vous avez levé la main gentiment.
00:23:43Oui,
00:23:43j'ai levé la main gentiment.
00:23:44Bon,
00:23:45vous avez raison
00:23:46sur la deuxième partie
00:23:47de votre intervention
00:23:48sur le clientélisme
00:23:51de l'actuel maire socialiste
00:23:53de Marseille
00:23:53auprès de certaines communautés,
00:23:55on va dire ça comme ça.
00:23:57Vous pouvez dire
00:23:57de la communauté musulmane
00:23:58si par des fourrates.
00:23:59Mais le film
00:24:00que j'ai vu,
00:24:01Sacré Coeur,
00:24:02qui est un docu-fiction,
00:24:04il est très engagé,
00:24:06il est très engageant,
00:24:07il est réalisé
00:24:08et produit
00:24:10par un croyant,
00:24:12clairement,
00:24:13militant,
00:24:14admirable,
00:24:15au demeurant.
00:24:15Donc,
00:24:16pardonnez-moi,
00:24:17mais je peux comprendre,
00:24:18je peux comprendre
00:24:19que dans un établissement
00:24:20dit public,
00:24:22le caractère militant
00:24:24de l'œuvre
00:24:25mérite,
00:24:27peut-être,
00:24:27ça peut être diffusé ailleurs,
00:24:28mais dans un lieu public,
00:24:29dans un établissement public,
00:24:31ben moi,
00:24:31en tout cas,
00:24:32élu local,
00:24:33je vous le dis,
00:24:33et pourtant,
00:24:34je suis écroyant
00:24:35et plutôt
00:24:36à mes heures perdues
00:24:38dans mon intimité
00:24:39personnelle militant,
00:24:40voilà,
00:24:41je ne l'aurais pas
00:24:42laissé passer non plus.
00:24:43Mais dans ces cas-là,
00:24:44on ne va pas dans une mosquée
00:24:44c'est autre chose,
00:24:45je vous ai dit
00:24:46que j'étais d'accord
00:24:46avec la deuxième partie
00:24:47de votre propos.
00:24:48Alors,
00:24:48on est d'accord.
00:24:49La fin de l'argument
00:24:50de Sébastien s'entend,
00:24:51mais en fait,
00:24:52Benoît Payan,
00:24:52il fait l'électoralisme,
00:24:54point final.
00:24:54C'est ce que j'ai dit au début.
00:24:55Là,
00:24:55vous avez en face de lui
00:24:56un type qui s'appelle
00:24:57De Logu,
00:24:57qui est d'extrême-gauche,
00:24:59qui ne cesse de flatter
00:25:00dans des tweets
00:25:01ou dans des prises de position
00:25:03de son parti,
00:25:04cette communauté musulmane
00:25:05avec une ville de Marseille
00:25:06où cette communauté
00:25:07est importante.
00:25:08Donc,
00:25:09en fait,
00:25:09vous avez une course
00:25:10à l'électoralisme
00:25:12entre Benoît Payan
00:25:14qui était à la tête
00:25:16du printemps marseillais,
00:25:18mais là,
00:25:18c'est plutôt l'automne,
00:25:19voire l'hiver marseillais
00:25:20pour le Parti Socialiste.
00:25:21Donc,
00:25:22vous avez un De Logu en face
00:25:23qui marque des points
00:25:23auprès de la communauté musulmane.
00:25:25Bon,
00:25:25ben,
00:25:25M. Payan
00:25:26essaie de donner des gages.
00:25:27Mais oui,
00:25:27je vais vous dire,
00:25:27le sentiment que ça donne
00:25:28quand même globalement,
00:25:30c'est que,
00:25:30bien sûr,
00:25:30que la religion catholique,
00:25:32chrétienne,
00:25:33n'est pas au-dessus
00:25:34de la laïcité,
00:25:34mais elle n'est pas en-dessous
00:25:35de la laïcité.
00:25:36Voilà,
00:25:36tout à fait.
00:25:36C'est bien ce que je voulais dire.
00:25:37Or,
00:25:37pardonnez-moi,
00:25:38quand on voit les...
00:25:39Vous parlez de ça,
00:25:40mais on pourrait prendre
00:25:40d'autres exemples.
00:25:41On a vraiment
00:25:42une croix déplacée
00:25:43qui veut être déplacée en Corse.
00:25:45Moi,
00:25:45je me souviens,
00:25:45dans l'Île-de-Ré,
00:25:46cette histoire de statut
00:25:47de la Vierge
00:25:47qu'il avait fallu...
00:25:48Par l'association
00:25:49de la Libre-Pensée.
00:25:50de M. Papa Schiappa,
00:25:52etc.
00:25:53En fait,
00:25:53la laïcité,
00:25:54ce n'est pas de mettre
00:25:55une religion au-dessus des autres,
00:25:56mais ce n'est pas
00:25:56de la mettre en-dessous.
00:25:57D'autant plus que c'est
00:25:58une autre tradition.
00:25:59Donc,
00:25:59si vous voulez,
00:25:59il y en a un peu ras-le-bol
00:26:01et M. Paillant,
00:26:02ce n'est pas là-dessus
00:26:03qu'il gagnera les élections.
00:26:05Voilà,
00:26:05il va être obligé
00:26:05de s'associer à un moment donné
00:26:07avec les filles,
00:26:07comme tout le monde.
00:26:08Il va aller à la soupe.
00:26:09Allez.
00:26:10Et allez voir,
00:26:10allez voir ce magnifique
00:26:12docu-fiction
00:26:13de Steven Gunel,
00:26:14Sacré-Cœur.
00:26:15Voilà,
00:26:15après tout ce que j'ai dit,
00:26:16je vous encourage vivement
00:26:17à aller le voir.
00:26:18Éric Revelle,
00:26:18la conférence de presse
00:26:19de la présidente du Louvre,
00:26:21C'était l'audition devant le Sénat.
00:26:22C'était l'audition devant le Sénat hier
00:26:24qui auraient deux heures et demie
00:26:25que j'ai suivi
00:26:25d'un bout à l'autre quasiment.
00:26:28Alors,
00:26:28je veux dire,
00:26:29le sentiment que ça me laisse quand même,
00:26:30c'est un certain malaise.
00:26:31C'est-à-dire que personne
00:26:32n'est responsable de rien.
00:26:34Madame Laurence Dakar,
00:26:37qui était l'ancienne conservatrice
00:26:39du musée d'Orsay,
00:26:40qui est à la tête du musée du Louvre
00:26:42depuis 2021,
00:26:43explique qu'elle a tiré
00:26:44les sonnettes d'alarme.
00:26:46Mais que voilà,
00:26:47il y a effectivement
00:26:48beaucoup de défaillances
00:26:49depuis des années
00:26:50dans le système de protection
00:26:52du plus grand musée du monde.
00:26:54Donc,
00:26:54un malaise
00:26:54parce que
00:26:55quand on écoute
00:26:57Madame Descartes
00:26:58attentivement
00:26:58sous le feu
00:26:59plutôt sympathique
00:27:01des questions
00:27:01des sénatrices
00:27:02et sénateurs,
00:27:03on a l'impression
00:27:03qu'on a en face de soi
00:27:05une grande technicienne
00:27:06voire une grande technocrate,
00:27:09vous voyez,
00:27:10mais qu'elle ne me paraît pas
00:27:11du tout connectée.
00:27:13Alors,
00:27:13elle essaie de bien dire,
00:27:14évidemment,
00:27:14et on peut la croire
00:27:15que c'est une meurtrissure,
00:27:16que c'est une grande blessure,
00:27:18ce qui s'est passé
00:27:19au Louvre.
00:27:20Voilà,
00:27:21il y a une partie
00:27:21de blabla.
00:27:23Elle a annoncé
00:27:24quelques petites mesures,
00:27:25elle a annoncé,
00:27:26par exemple,
00:27:26elle souhaite
00:27:27la création
00:27:28de la commissariat
00:27:29de police
00:27:29au sein du Louvre.
00:27:31Il y a en partie
00:27:32la sécurité du Louvre
00:27:33et en partie
00:27:34sous-traitée
00:27:34à une entreprise privée
00:27:36qui s'appelle
00:27:37Securitas,
00:27:38si ma mémoire est bonne.
00:27:39Bon,
00:27:39mais on voit
00:27:39que tout ça
00:27:40n'est plus du tout
00:27:40adapté.
00:27:41Il y a 73 000 mètres carrés
00:27:43au Louvre,
00:27:44il y a 410 salles
00:27:46et on apprend
00:27:47et on apprend
00:27:48et je fut très là-dessus
00:27:49parce que ça m'a interpellé
00:27:50et on apprend
00:27:50qu'il y a très peu
00:27:51de caméras
00:27:52de vidéosurveillance
00:27:53à l'extérieur,
00:27:55notamment sur le fameux
00:27:56quai François Mitterrand
00:27:57et notamment
00:27:58la seule caméra
00:27:59qui est en place
00:28:00ne filmait pas
00:28:01le balcon d'accession
00:28:02à la galerie Apollon.
00:28:03Alors moi,
00:28:04je pose une question,
00:28:05est-ce que
00:28:05les malfaiteurs voyous
00:28:07étaient au courant
00:28:08que cette caméra
00:28:09ne filmait pas le balcon ?
00:28:11Et si c'est le cas,
00:28:12qui les a tenus informés ?
00:28:13Et hier,
00:28:14Gérald Darmanin,
00:28:15il n'a pas dit
00:28:15des choses comme ça,
00:28:16mais j'ai senti
00:28:17qu'il pouvait imaginer
00:28:19qu'on pouvait se poser
00:28:21la question
00:28:21d'une possible
00:28:23complicité interne.
00:28:25Alors Madame Descartes
00:28:26défend évidemment
00:28:27les troupes,
00:28:28on est solidaires,
00:28:29on est ensemble,
00:28:30on a pleuré,
00:28:31elle a aussi
00:28:32beaucoup expliqué
00:28:33les fameux 500 000 euros
00:28:34de dépensés
00:28:35pour la cuisine.
00:28:36Bon là,
00:28:37je crois que c'est
00:28:37un peu plus compliqué
00:28:38que le canard enchaîné,
00:28:39c'est un peu pris
00:28:39les pieds dans le tapis,
00:28:40c'est plutôt
00:28:41une salle de réception,
00:28:42notamment pour les partenaires privés.
00:28:45C'est un levier très important.
00:28:47Les boîtes privées,
00:28:47on a un,
00:28:48c'est pas beau l'entreprise,
00:28:49mais heureusement
00:28:50que vous avez des boîtes privées
00:28:50qui financent notamment
00:28:51le musée du Louvre,
00:28:53si vous voulez.
00:28:53Donc je n'ai pas été convaincu,
00:28:55elle a présenté sa démission,
00:28:57Madame Dati l'a refusé.
00:28:58Non,
00:28:59elle dit qu'elle l'a présenté,
00:29:01Rachida Dati,
00:29:02qu'il l'a refusé.
00:29:03Il l'a refusé.
00:29:04Mais juste,
00:29:05deux choses d'une,
00:29:05si vous démissionnez,
00:29:06vous démissionnez,
00:29:07vous ne présentez pas
00:29:07votre démission.
00:29:09Sébastien ?
00:29:10Non, mais moi,
00:29:10quand je vois l'état du balcon,
00:29:11quand je vois l'état de la porte en bois
00:29:12qui n'a pas vu un pinceau
00:29:13depuis 30 ans,
00:29:14je me dis qu'il y a quand même
00:29:15un sujet, quoi.
00:29:16Non, mais on est dans un pays,
00:29:18on est quand même
00:29:19un pays civilisé,
00:29:20on est un pays très riche.
00:29:22Enfin, voilà,
00:29:22bon, merci Eric Revelle
00:29:23de votre tour de table.
00:29:24C'est de votre.
00:29:25Je peux juste rajouter
00:29:26qu'il paraît,
00:29:26enfin, c'est une blague,
00:29:27mais je la trouve drôle,
00:29:28je fais ça sur les réseaux sociaux,
00:29:29il paraît qu'Emmanuel Macron
00:29:30s'est engagé
00:29:31à remplacer la fenêtre
00:29:32dans les cinq ans.
00:29:33Comme pour Notre-Dame.
00:29:34Bon, ça suffit.
00:29:39C'est pas mal.
00:29:40C'est joli.
00:29:40Moi, je voulais parler
00:29:41d'un truc
00:29:42qui va vous toucher tous,
00:29:43bientôt,
00:29:44puisque c'est la fin du permis
00:29:46pour les papiers et les mamies.
00:29:47Puisque la...
00:29:48Vous n'êtes pas choqué
00:29:49de ce que je dis ?
00:29:49Non, vous avez dit
00:29:50bientôt en me regardant.
00:29:51La fin du permis de conduire,
00:29:52puisque en fait,
00:29:53les députés européens
00:29:54ont voté le 21 octobre,
00:29:56donc la fin du permis de conduire
00:29:57à vie,
00:29:58avec l'obligation,
00:29:59en tout cas pour les États membres,
00:30:00de passer une visite médicale.
00:30:03Alors, encore une fois,
00:30:04quand ce sujet a été évoqué
00:30:07au sein de la rédaction
00:30:09de Sud Radio,
00:30:09j'ai dit je le prends,
00:30:10parce que c'est quelque chose
00:30:10d'intéressant,
00:30:11quelque chose qui m'intéresse,
00:30:12parce qu'on a tous le souvenir
00:30:13d'un papy ou d'une mamie
00:30:15qui ne voit plus très bien,
00:30:17qui n'est plus franchement agile
00:30:18et à l'aise.
00:30:18Enfin, moi, c'était le cas
00:30:19dans ma propre famille
00:30:19et ça prenait quand même
00:30:20le dimanche après-midi,
00:30:22la voiture,
00:30:22et parfois ça roulait au milieu,
00:30:23etc.
00:30:24Donc, ça part d'une bonne idée,
00:30:26l'idée de finalement
00:30:28nous obliger tous les 15 ans
00:30:29à passer une visite médicale.
00:30:30Et je crois que les États
00:30:32vont pouvoir,
00:30:32les États membres vont pouvoir choisir
00:30:34même de raccourcir cette période
00:30:36tous les 10 ans.
00:30:37J'espère juste
00:30:38qu'encore une fois,
00:30:39ça ne sera pas,
00:30:40je dirais,
00:30:41un nouveau péage,
00:30:42un nouveau péage
00:30:43pour quelque part
00:30:45nous obliger
00:30:46à faire des stages,
00:30:47nous obliger
00:30:47de faire des remises à niveau,
00:30:48etc.
00:30:49Ça va nous coûter de l'argent,
00:30:50ça encore.
00:30:50Évidemment,
00:30:51mais évidemment que c'est
00:30:52à partir de quel âge.
00:30:53En fait, c'est pour tout âge,
00:30:54c'est tous les 15 ans,
00:30:55c'est-à-dire que vous passez
00:30:56votre permis à 20 ans,
00:30:56à 35 ans,
00:30:57vous devez passer une visite
00:30:58pour voir si vous êtes toujours aptes.
00:30:59Mais je pense honnêtement
00:31:01que ce n'est pas
00:31:02une mauvaise mesure
00:31:03parce que vous avez quand même
00:31:04des sacrés luluberlus
00:31:05qui sont au volant,
00:31:06quel que soit leur âge.
00:31:07Évidemment,
00:31:08ça touche un petit peu plus
00:31:09quand on avance dans l'âge
00:31:10parce qu'on voit un peu moins bien,
00:31:11parce qu'on a un peu moins de réflexes,
00:31:12etc.
00:31:13Enfin,
00:31:13je dirais ça plutôt
00:31:15pour le code de la route.
00:31:16La folie bruxelloise.
00:31:18La folie bruxelloise.
00:31:18Je crois que vous avez vu,
00:31:20il y a une transposition de directive
00:31:21qui oblige les bateaux
00:31:22de plus de 12 mètres
00:31:23dans les États membres
00:31:23à avoir des cabinets de toilettes.
00:31:25Je sais,
00:31:25on en a parlé beaucoup de choses.
00:31:26On en a parlé hier.
00:31:27Pour les ostréiculteurs.
00:31:28Vous voyez,
00:31:29les plates d'ostréiculteurs,
00:31:31il y en a dans l'île de Ré.
00:31:31Là,
00:31:32ce n'est pas la même chose.
00:31:32Là,
00:31:33ce n'est pas la même chose.
00:31:34Pas du tout.
00:31:34Ils vont peut-être avoir
00:31:36une dérogation.
00:31:37Mais Bruxelles n'avait pas pensé
00:31:38que sur des plates
00:31:38où on met des poches d'huîtres,
00:31:40il fallait aussi avoir
00:31:41un cabinet de toilettes.
00:31:42Mais attendez,
00:31:43il y a 400 000 normes en France.
00:31:45Éric,
00:31:45vous avez les mêmes réflexes
00:31:47au volant aujourd'hui.
00:31:49Mais non,
00:31:49vous ne faites pas faire
00:31:50un truc à partir de 35 ans.
00:31:52Fixez un âge.
00:31:53Nous dis que moi,
00:31:5470 ans,
00:31:5580 ans.
00:31:56Mais après,
00:31:56on voit bien
00:31:57que c'est une tirelire.
00:31:58Mais non,
00:31:58c'est une tirelire.
00:31:59C'est une tirelire.
00:32:00Et équitable.
00:32:01Voilà.
00:32:02Allez,
00:32:03les amis,
00:32:04vous restez avec nous.
00:32:07Je ne sais plus du coup
00:32:08où on en est.
00:32:09On en est,
00:32:09oui,
00:32:09l'info 1 plus.
00:32:11Dans quelques instants,
00:32:12on reviendra sur la tempête.
00:32:14Benjamin,
00:32:14à tout de suite.
00:32:16Sud Radio,
00:32:17c'est vous qui donnez le temps.
00:32:18Merci pour vos émissions
00:32:19et continuez comme ça
00:32:21parce que vous êtes formidables.
00:32:22Tous.
00:32:23Sud Radio,
00:32:25parlons vrai.
00:32:26Les vrais voix Sud Radio,
00:32:2718h-20h,
00:32:29Cécile Dominibus,
00:32:30Philippe David.
00:32:31Et avec Philippe David,
00:32:32bien entendu,
00:32:32avec Éric Revelle,
00:32:34Sébastien Ménard et vous
00:32:35au 0826 300 300.
00:32:37Tout de suite,
00:32:37l'info en plus.
00:32:40Les vrais voix Sud Radio.
00:32:42Et bien entendu,
00:32:44on avait envie
00:32:44de prendre la température
00:32:46avec cette tempête,
00:32:47Benjamin.
00:32:48la première tempête
00:32:49automnale de l'année
00:32:51qui a frappé ce jeudi.
00:32:53Les côtes françaises,
00:32:54des rafales de vent
00:32:54jusqu'à 130 km heure
00:32:56étaient attendues
00:32:57à Lacanau en Gironde.
00:32:59Laurent Perron
00:33:00a été avec nous,
00:33:01maire de Lacanau.
00:33:02Monsieur le maire,
00:33:03bonsoir,
00:33:03merci d'avoir accepté
00:33:04notre invitation.
00:33:07Merci,
00:33:08bonsoir à tous.
00:33:09Bonsoir.
00:33:09Et on voulait revenir
00:33:09avec vous sur ces risques
00:33:11littoraux
00:33:12puisque Lacanau
00:33:13est à une façade atlantique,
00:33:15exposée bien entendu
00:33:16au vent,
00:33:18aux surélévations
00:33:20de l'eau.
00:33:21Qu'en est-il aujourd'hui ?
00:33:23Alors,
00:33:24la tempête
00:33:24est en train
00:33:25de se calmer,
00:33:25même avoir droit
00:33:26à un superbe coucher
00:33:27de soleil,
00:33:28donc c'est plutôt
00:33:28assez sympa.
00:33:29Et c'est vrai
00:33:30qu'on a toujours peur
00:33:30et qu'on se prépare
00:33:31en conséquence
00:33:32à ces perturbations
00:33:33météorologiques.
00:33:34Mais bon,
00:33:35130 km heure,
00:33:36c'est quand même
00:33:36des vents
00:33:37que l'on a l'habitude
00:33:38sur la côte atlantique.
00:33:39On avait peur bien sûr
00:33:40sur la côte
00:33:41avec le départ de sable
00:33:43et des vagues
00:33:44de 6 à 7 mètres
00:33:44et c'est ça
00:33:45qui nous faisait
00:33:45un peu trembler.
00:33:47Bon,
00:33:47finalement,
00:33:47ça s'est plutôt bien passé,
00:33:48il n'y a pas de dégâts
00:33:49sur le front de mer.
00:33:50On avait une deuxième inquiétude
00:33:51sur le massif forestier
00:33:53mais lui,
00:33:54finalement,
00:33:54on n'a pas été inquiété
00:33:55puisqu'on sort
00:33:57d'une sécheresse
00:33:57donc le massif
00:33:59n'était pas dans l'eau,
00:34:00la nappe phréatique
00:34:02ne remonte pas
00:34:03à cette époque-là
00:34:03donc on s'en sort
00:34:05plutôt bien.
00:34:06Il y a des restes
00:34:06de branches
00:34:07de la tempête de juin
00:34:08où là,
00:34:08on avait eu un cyclone
00:34:09et on avait perdu 40%
00:34:10du massif
00:34:10à l'est de la ville.
00:34:12Cette fois,
00:34:12on se sent plutôt bien
00:34:13de cet épisode
00:34:13qui nous a quand même inquiétés.
00:34:15Je rappelle quand même
00:34:16qu'un vacancier allemand
00:34:18a été emporté
00:34:18dans une crue en Corse
00:34:19et a été retrouvé
00:34:20mort
00:34:22avec des blessés aussi.
00:34:24Dans ces épisodes,
00:34:26M. le maire,
00:34:27comment,
00:34:27même si vous avez l'habitude,
00:34:29on s'organise
00:34:30comment
00:34:31et combien de temps
00:34:31à l'avance
00:34:32parce que c'est quand même
00:34:34la cano
00:34:34et il y a quand même
00:34:35aussi beaucoup de touristes,
00:34:36comment on organise tout ça ?
00:34:37Et qu'on est en période
00:34:38de vacances scolaires,
00:34:39c'est ça,
00:34:39en période de vacances scolaires.
00:34:40C'est ça.
00:34:41C'était là notre inquiétude,
00:34:42surtout sur l'hôtellerie de plein air
00:34:43où ils sont encore ouverts
00:34:45et encore du monde
00:34:45dans les mobil-hommes
00:34:46et dans les chalets.
00:34:47Donc c'est vrai
00:34:48qu'on s'inquiétait aussi
00:34:49puisqu'ils sont,
00:34:49c'est des campings
00:34:50sous les arbres
00:34:51et sous les bains.
00:34:52Donc bon,
00:34:53aujourd'hui,
00:34:53ça s'est plutôt bien passé
00:34:54mais on a fait beaucoup
00:34:55de prévention la veille
00:34:55avec nos équipes,
00:34:56avec nos applications,
00:34:58avec l'Office du Tourisme.
00:34:59On est allés à la rencontre
00:35:00des hébergeurs,
00:35:01des touristes
00:35:01pour leur expliquer
00:35:02qu'il y avait quand même
00:35:03un danger
00:35:04et puis que ce matin
00:35:04à 8h,
00:35:05il valait mieux
00:35:05quand même s'abriter
00:35:06sur les structures
00:35:07en mesure des campings
00:35:08et puis ensuite,
00:35:09on a parlé à nos habitants,
00:35:10ceux qui n'ont pas
00:35:11la nécessité de sortir
00:35:12et il vaut mieux
00:35:12qu'ils restent chez eux
00:35:13et finalement,
00:35:14en fin de la matinée,
00:35:15ça se calmer
00:35:16pour arriver ce soir
00:35:17dans un temps plutôt cléant
00:35:18mais ces messages
00:35:19de prévention,
00:35:20nous,
00:35:20on doit se préparer
00:35:21toujours au scénario du pire
00:35:22donc mobiliser
00:35:24toutes nos équipes,
00:35:25nos policiers municipaux,
00:35:26les 10 avec les pompiers
00:35:27bien sûr,
00:35:28on doit faire passer
00:35:29ces messages-là
00:35:29et être prêts
00:35:30à déclencher
00:35:31nos plans communaux
00:35:31de sauvegarde
00:35:32au cas de colonne dure.
00:35:33Éric Ravel.
00:35:34Oui,
00:35:34M. le maire,
00:35:35moi je suis localisé
00:35:36un peu plus haut,
00:35:37vous voyez,
00:35:37enchantement éthique
00:35:38vers l'île de Ré,
00:35:39mais ma femme
00:35:40m'a envoyé des photos
00:35:41et de nouveau,
00:35:42le trait de côte
00:35:43a beaucoup,
00:35:44beaucoup souffert.
00:35:45Est-ce que chez vous aussi,
00:35:46le trait de côte
00:35:47et les dunes
00:35:47deviennent un sujet
00:35:48de première ampleur ?
00:35:50M. le maire ?
00:35:53Vous êtes avec nous ?
00:35:54Laurent Perronnet ?
00:35:55Est-ce qu'on l'a perdu ?
00:35:57Un petit coup de vent peut-être ?
00:35:59Oui,
00:35:59il y a eu une rafale.
00:36:01Vous m'entendez ?
00:36:02Je vous repose ma question.
00:36:04Avez-vous entendu
00:36:05la question d'Éric Ravel ?
00:36:06Oui,
00:36:07oui,
00:36:07je l'ai très bien entendu.
00:36:08J'avais commencé à travailler
00:36:09sur le sujet
00:36:09de Nouvelle-Aquitaine.
00:36:11C'est plutôt
00:36:11à l'enlève
00:36:11sur ces sujets-là
00:36:12avec le génie pénitoral.
00:36:13Le problème de la Charente,
00:36:15c'est que c'est à la fois
00:36:15de l'érosion
00:36:16mais c'est aussi
00:36:16de la submersion.
00:36:18Donc c'est vrai
00:36:18qu'on se souvient
00:36:19d'un épisode un peu plus haut
00:36:20même en Vendée.
00:36:21Mais donnez-nous
00:36:22des nouvelles
00:36:22de votre trait de côte
00:36:23à vous ?
00:36:23Est-ce que les dunes
00:36:24reculent aussi ?
00:36:25Non,
00:36:26ben oui,
00:36:26bien sûr,
00:36:26c'est à peu près
00:36:271,5 mètre à 2 mètres par an.
00:36:29Énard !
00:36:29On connaît aujourd'hui,
00:36:31on a nos projections
00:36:33à 2030 et à 2100,
00:36:34donc c'est à peu près
00:36:35où on va.
00:36:36Et nous,
00:36:36le sujet,
00:36:37c'est ce kilomètre
00:36:37de foncier vati
00:36:38qui représente
00:36:39à peu près 300 millions
00:36:40d'euros d'enjeux
00:36:41qui sont protégés
00:36:42aujourd'hui
00:36:43par un arrangement
00:36:43qu'on a terminé
00:36:44l'année dernière
00:36:44mais qui,
00:36:45on le sait,
00:36:45dans 10 ans sont obsolètes.
00:36:47Donc aujourd'hui,
00:36:47on travaille sur le futur ouvrage
00:36:49qui nous permettra
00:36:49de prendre la décision
00:36:50à nous,
00:36:51comme la successeur,
00:36:52pour que justement
00:36:53on puisse relocaliser,
00:36:54confronter ce bâti
00:36:55qui aujourd'hui
00:36:57est en danger.
00:36:58Si on n'avait pas construit
00:36:58ses protections
00:36:59dans les années 80,
00:37:00l'eau serait déjà
00:37:01au pied des immeubles.
00:37:03Merci beaucoup,
00:37:04M. le maire.
00:37:05Laurent Perron
00:37:05d'être avec nous,
00:37:06maire de Lacanau,
00:37:08cette magnifique commune.
00:37:10Merci beaucoup
00:37:10d'avoir accepté
00:37:11notre invitation
00:37:12et tout de suite
00:37:12et si vous étiez ministre.
00:37:15Les vraies voix sud radio,
00:37:17si j'étais ministre.
00:37:18Qu'est-ce que je vais devenir ?
00:37:20Je suis ministre,
00:37:21je ne sais rien faire !
00:37:22Avec notre nouveau ministre
00:37:25de la dépense
00:37:27au public,
00:37:28Pierre,
00:37:29qui nous appelle
00:37:29de Perpignan.
00:37:30Bonsoir,
00:37:30M. le ministre.
00:37:31Bonsoir, M. le ministre.
00:37:32Bonsoir.
00:37:33Bonsoir, madame.
00:37:34Et donc, M. le ministre,
00:37:35en citésant,
00:37:36ça n'a pas duré longtemps.
00:37:37Quelle serait
00:37:38votre première proposition
00:37:40?
00:37:42Écoutez,
00:37:42je pense que si j'étais ministre,
00:37:43je demanderais
00:37:44que tous les hommes politiques
00:37:46affichent publiquement
00:37:48les émoluments
00:37:50qui gagnent.
00:37:51Voilà.
00:37:52Je pense que
00:37:53il y en a beaucoup
00:37:53qui gagnent
00:37:54beaucoup d'argent
00:37:55et ça me paraît
00:37:56un peu injustifié.
00:37:58Et peut-être certains,
00:37:59ce serait de rappeler
00:38:00que la Roche-Tarpeyenne
00:38:01est pris du Capitole.
00:38:03Voilà ce que je pense.
00:38:03Alors, on ne vous entend
00:38:05pas très bien.
00:38:06C'est-à-dire que vous,
00:38:06votre première proposition
00:38:08serait effectivement
00:38:09que, en fait,
00:38:11c'est la transparence
00:38:11qu'on a déjà.
00:38:13Je ne sais pas.
00:38:15On apprend, par exemple,
00:38:16que certains maires
00:38:17de grandes villes
00:38:18ont des subventions
00:38:20pour leur tenue,
00:38:22pour ceci,
00:38:22pour cela.
00:38:23Vous voyez,
00:38:24je regarde ce monde
00:38:25de politique vivre.
00:38:27J'en vois un récemment
00:38:28qui s'appelle
00:38:29Jean Castex,
00:38:30qui a tout refusé
00:38:31et qui a été nommé
00:38:34à la RATP
00:38:35et qui a fait le job
00:38:36et qui prenait le métro
00:38:38pour aller au boulot.
00:38:39Je pense que Mme Merkel,
00:38:41en Allemagne aussi,
00:38:44a peut-être moins
00:38:45puisé dans les caisses
00:38:46de l'État
00:38:47que certains
00:38:48de nos hommes politiques.
00:38:49Je pense qu'il faudrait
00:38:50revenir en juste milieu.
00:38:51Il n'y a pas
00:38:52que les hommes politiques.
00:38:52On parle aussi
00:38:53des gens qui sont beaucoup
00:38:54et qui s'en vont,
00:38:56qui partiraient de France
00:38:57pour protéger
00:38:58leur fortune.
00:38:59Mais je pense
00:39:00que ces gens-là,
00:39:00il faudrait
00:39:01enlever la nationalité française,
00:39:05tout simplement.
00:39:06C'est ma nerveuse.
00:39:0715 secondes.
00:39:07On est en France
00:39:08et ce n'est pas
00:39:09une république bananière.
00:39:10Heureusement,
00:39:10vous avez la haute autorité
00:39:11pour la transparence
00:39:12de la vie publique
00:39:13où les élus publient.
00:39:15Pas tous les élus,
00:39:16mais en tout cas
00:39:17tous les élus
00:39:17qui sont à la tête
00:39:18d'un exécutif,
00:39:19tous les élus
00:39:19qui sont en vue,
00:39:20l'ensemble des parlementaires,
00:39:21des ministres,
00:39:21etc.
00:39:22Bon,
00:39:23j'ai envie de dire
00:39:23que la loi Sapin,
00:39:25la haute autorité
00:39:25pour la transparence
00:39:26de la vie publique
00:39:27et puis l'éthique,
00:39:28l'éthique que peuvent avoir
00:39:29les centaines de milliers
00:39:30de personnes
00:39:31qui aujourd'hui
00:39:31font vivre nos collectivités.
00:39:34Je pense qu'on est
00:39:34à peu près
00:39:35dans les clous.
00:39:37Merci beaucoup
00:39:38monsieur le ministre
00:39:39Pierre de Perpignan.
00:39:41C'est la première fois
00:39:42qu'on vous appelle
00:39:43monsieur le ministre,
00:39:44on est d'accord ?
00:39:45Oui,
00:39:45c'est la première fois.
00:39:46Rappelez-nous,
00:39:47on recommencera.
00:39:47Merci en tout cas
00:39:51d'avoir été avec nous
00:39:52dans un instant
00:39:52le coup de gueule
00:39:53de Philippe David
00:39:54où on fera une petite pause
00:39:55entre temps.
00:39:55Comme je vois
00:39:56les propositions
00:39:57de la commission des finances
00:39:58de l'Assemblée nationale,
00:39:59je pense que dans cette salle,
00:40:01il faut remplacer
00:40:01le bus de Marianne
00:40:02par celui de Karl Marx.
00:40:04Ouh là,
00:40:04c'est haut là,
00:40:06on est parti loin.
00:40:07Ah, vous allez voir là.
00:40:07Alors,
00:40:07vous restez avec nous
00:40:08et dans un instant.
00:40:09Les incontournables
00:40:10de la gestion de patrimoine
00:40:11avec Thomas Binet.
00:40:12Nous nous retrouvons
00:40:29comme tous les jeudis soirs
00:40:30avec notre consultante
00:40:32Catherine Baudenot,
00:40:33directrice marketing,
00:40:34offre et communication
00:40:35chez Altaprofi
00:40:36pour parler gestion de patrimoine.
00:40:38Bonsoir Catherine.
00:40:39Bonsoir Thomas.
00:40:40Aujourd'hui,
00:40:41Catherine,
00:40:41on va parler retraite
00:40:42et plus précisément
00:40:43d'un sujet
00:40:44qui concerne beaucoup de familles,
00:40:45la prise en compte
00:40:46des enfants
00:40:47dans le calcul des droits.
00:40:48Avoir des enfants,
00:40:49est-ce que ça peut vraiment
00:40:50augmenter notre pension ?
00:40:52La réponse est clairement oui,
00:40:53mais il y a des règles
00:40:54bien précises à respecter.
00:40:56Alors,
00:40:56on fait le point
00:40:56sur ce que prévoit
00:40:57le dispositif
00:40:58tel qu'il est connu
00:40:59à l'automne 2025.
00:41:01C'est un point essentiel
00:41:02pour anticiper la retraite
00:41:03dont vous disposerez
00:41:04et donc mesurer
00:41:06le besoin d'épargne
00:41:07et à prévoir
00:41:07pour compenser
00:41:08la baisse de revenus.
00:41:09Catherine,
00:41:09ma première question,
00:41:10c'est simple,
00:41:12les enfants donnent-ils
00:41:13vraiment un avantage
00:41:14quand on calcule
00:41:15sa retraite ?
00:41:16Tout à fait.
00:41:16En France,
00:41:17la naissance
00:41:17ou l'adoption d'un enfant
00:41:18peut donner droit
00:41:19à des trimestres
00:41:20supplémentaires
00:41:21pour la retraite.
00:41:22Alors,
00:41:23jusqu'en 2010,
00:41:24c'était réservé
00:41:25uniquement pour les mères.
00:41:27Pour les enfants nés
00:41:28ou adoptés
00:41:29après 2010,
00:41:30les pères
00:41:30peuvent aussi
00:41:31en bénéficier
00:41:32sous certaines conditions.
00:41:33Alors,
00:41:33on va être très concret.
00:41:34combien de trimestres
00:41:35sont attribués
00:41:36par enfant ?
00:41:37Alors,
00:41:37chaque enfant
00:41:38donne droit
00:41:38à 8 trimestres maximum.
00:41:41Pour les enfants nés
00:41:41après 2010,
00:41:43ces 8 trimestres
00:41:44vont se décomposer
00:41:45en 4 trimestres
00:41:46au titre
00:41:47de la maternité
00:41:48ou de l'adoption
00:41:48et 4 trimestres
00:41:50au titre
00:41:50de l'éducation.
00:41:52Les trimestres
00:41:52maternité
00:41:53vont toujours
00:41:54à la mère.
00:41:55Les trimestres
00:41:56adoption
00:41:56ou éducation
00:41:57peuvent être partagés
00:41:58entre le père
00:41:59ou la mère.
00:42:00Donc,
00:42:00si je vous comprends bien,
00:42:01un père
00:42:02peut récupérer
00:42:03une partie
00:42:03des trimestres
00:42:04adoption
00:42:04et éducation
00:42:05pour les enfants
00:42:06nés
00:42:06ou adoptés
00:42:07après 2010.
00:42:08Absolument.
00:42:09Alors,
00:42:10si on reprend
00:42:10les 4 trimestres
00:42:11éducation
00:42:12et les 4 trimestres
00:42:13adoption,
00:42:15dans ces 4 trimestres
00:42:16de chaque côté,
00:42:16il y en aura 2
00:42:17qui seront à nouveau
00:42:19toujours réservés
00:42:20à la mère.
00:42:21Et ensuite,
00:42:21ce sont les 2 autres trimestres
00:42:23qui pourront être partagés
00:42:24selon les choix
00:42:25des parents,
00:42:26soit partagés,
00:42:27soit affectés
00:42:27à l'un
00:42:28ou à l'autre.
00:42:29Donc,
00:42:29le père
00:42:30peut finalement
00:42:30bénéficier
00:42:31au maximum
00:42:32de 2 trimestres
00:42:33adoption
00:42:33et de 2 trimestres
00:42:34éducation.
00:42:36Et si aucune démarche
00:42:37n'est faite,
00:42:37tout va à la mère.
00:42:39Alors,
00:42:39vous auriez un exemple
00:42:39pour illustrer votre propos ?
00:42:41Tout à fait.
00:42:41Alors,
00:42:42on va prendre 2 parents
00:42:42qui sont nés en 1970.
00:42:44Ils ont 2 enfants,
00:42:46l'un qui est né en 2008,
00:42:47l'autre qui est né en 2012.
00:42:49Donc,
00:42:49chacun de ces 2 enfants
00:42:51va déclencher
00:42:518 trimestres.
00:42:53Pour le 1er enfant
00:42:54né en 2008,
00:42:55tout ira à la mère.
00:42:56Pour le 2e enfant
00:42:58né en 2012,
00:42:59on va donc regarder
00:43:00les 4 trimestres
00:43:01maternité
00:43:02qui iront à la mère.
00:43:04Les 4 trimestres
00:43:04éducation
00:43:05pourront être partagés
00:43:06entre le père
00:43:07et la mère.
00:43:08Finalement,
00:43:09dans ce cas-là,
00:43:10on va arriver
00:43:10à un total
00:43:11de 14 trimestres
00:43:13pour la mère
00:43:14et potentiellement
00:43:15et potentiellement
00:43:152 trimestres
00:43:16pour le père.
00:43:17Comment, Catherine,
00:43:18ces trimestres
00:43:18sont-ils pris en compte
00:43:19dans le calcul
00:43:20des 3 à la retraite ?
00:43:22Les trimestres
00:43:23liés aux enfants
00:43:24comptent pour la durée
00:43:25de cotisation,
00:43:26c'est-à-dire
00:43:27pour atteindre
00:43:28le nombre de trimestres
00:43:29qu'il faut
00:43:29pour déclencher
00:43:30la retraite
00:43:31à taux plein.
00:43:32En aucun cas,
00:43:33ça n'abaisse
00:43:34l'âge légal,
00:43:35quel qu'il soit
00:43:35cet âge légal
00:43:36entre 62 et 64 ans.
00:43:38Donc, concrètement,
00:43:39avoir des enfants
00:43:40peut vous permettre
00:43:41d'atteindre plus vite
00:43:42le nombre de trimestres
00:43:43nécessaires
00:43:44pour la retraite
00:43:45à taux plein
00:43:46et donc de partir
00:43:47à l'âge légal
00:43:48sans décote.
00:43:49Ça peut vous permettre
00:43:49d'éviter une décote.
00:43:51Alors, du coup,
00:43:51qu'en est-il des femmes
00:43:52qui auraient déjà
00:43:53tout leur trimestre
00:43:53atteint avant l'âge légal
00:43:55grâce au trimestre enfant ?
00:43:57La réforme de 2023
00:43:58a apporté une réponse
00:44:00au travers
00:44:00de la surcote parentale.
00:44:03Donc, la surcote,
00:44:04c'est quoi ?
00:44:04Elle permet, en fait,
00:44:05d'augmenter sa pension
00:44:06de 1,25%
00:44:08par trimestre
00:44:09travaillé
00:44:09au-delà
00:44:10du nombre
00:44:11de trimestres
00:44:12nécessaires
00:44:12à condition toujours
00:44:14d'avoir atteint
00:44:14l'âge légal.
00:44:15Il s'est plafonné
00:44:16à 5% maximum.
00:44:17Et pour les familles
00:44:18nombreuses,
00:44:18il y a aussi
00:44:19une majoration de pension ?
00:44:20Tout à fait.
00:44:20Là, c'est un autre avantage.
00:44:22Les parents
00:44:22qui ont eu
00:44:23ou élevé
00:44:23au moins 3 enfants
00:44:25bénéficieront
00:44:26d'une majoration
00:44:26de 10%
00:44:27sur la retraite
00:44:28de base
00:44:29et cette majoration
00:44:30s'applique aussi bien
00:44:31aux hommes
00:44:32qu'aux femmes
00:44:33dès lors qu'ils remplissent
00:44:34ces conditions.
00:44:35Merci Catherine
00:44:35pour toutes ces explications.
00:44:37Je vous redonne rendez-vous
00:44:38jeudi prochain
00:44:38pour un autre numéro
00:44:39d'Osez investir
00:44:40les incontournables
00:44:40de la gestion
00:44:41de patrimoine
00:44:41et pour ce qui me concerne,
00:44:43je vous donne rendez-vous
00:44:43dimanche matin
00:44:44dès 9h25
00:44:45dans la matinale week-end.
00:44:46Sud Radio
00:44:48Les incontournables
00:44:49de la gestion
00:44:50de patrimoine
00:44:51Thomas Binet
00:44:52Avec Alta Profit
00:44:53Assurance Vie
00:44:54Retraite
00:44:55Immobilier
00:44:56Le meilleur
00:44:57de l'épargne en ligne
00:44:58depuis plus de 25 ans
00:44:59Le conseil en plus
00:45:01Sud Radio
00:45:02Sud Radio
00:45:03Parlons Vrai
00:45:04Parlons Vrai
00:45:04Sud Radio
00:45:05Parlons Vrai
00:45:06Les Vrais Voix Sud Radio
00:45:0818h-20h
00:45:09Cécile Dominibus
00:45:10Philippe David
00:45:11Et autour de cette table généreuse
00:45:14Sébastien Ménard
00:45:14qui est avec nous
00:45:15Ça va Sébastien Ménard ?
00:45:16Je vais beaucoup mieux
00:45:17quand je suis avec vous
00:45:17Toujours
00:45:18Très bien
00:45:18Même avec Éric Revelle
00:45:20Je m'adapte
00:45:20On va dire ça
00:45:21Je m'adapte
00:45:22Et vous Éric Revelle
00:45:23Comment ça va avec Sébastien Ménard ?
00:45:24Je voulais juste faire un point
00:45:25sur la météo fiscale
00:45:26Après la tempête Benjamin
00:45:27il y a la tempête fiscale Sébastien
00:45:29C'est en train de s'abattre
00:45:30sans le payer
00:45:31Vous voyez
00:45:31Avec le débat budgétaire
00:45:32Tous les jours
00:45:33Tous les jours
00:45:34on taxe mutuelle
00:45:35Les retraités
00:45:35Allez c'est parti
00:45:36La tempête fiscale
00:45:38Elle s'appelle Sébastien
00:45:38La Saint-Sébastien
00:45:39C'est le 1 janvier
00:45:40La bombe climatique
00:45:41et la bombe fiscale
00:45:42C'est ça
00:45:42On en est là
00:45:43Allez et tout de suite
00:45:44la bombe atomique
00:45:45Philippe David
00:45:46Merci
00:45:47Les vraies voix sud radio
00:45:49Le coup de gueule
00:45:51de Philippe David
00:45:52Comme d'habitude
00:45:54je vais remettre le clocher
00:45:55au milieu du village
00:45:56un village qui se situe
00:45:57dans le 7ème arrondissement
00:45:58de Paris
00:45:59Pourquoi le 7ème arrondissement ?
00:46:01Parce que c'est là
00:46:01que se trouve
00:46:02le palais Bourbon
00:46:03où se négocie le budget
00:46:042026
00:46:05J'avais déjà poussé
00:46:06un coup de gueule
00:46:07il y a deux jours
00:46:08à ce sujet
00:46:08en parlant de concours
00:46:10lépine de la création
00:46:11d'impôts et taxes
00:46:12mais vu deux amendements
00:46:13adoptés hier
00:46:14je vais faire mon
00:46:15mea culpa
00:46:16pour avoir utilisé
00:46:17le terme concours lépine
00:46:18celui-ci étant réservé
00:46:20à des inventeurs
00:46:21parfois de génies
00:46:22Commençons par le premier
00:46:23amendement
00:46:24qui passe la TVA
00:46:25sur les produits de luxe
00:46:26de 20%
00:46:27à 33%
00:46:29Problème
00:46:29les produits de luxe
00:46:30sont avec l'aéronautique
00:46:32dont les produits
00:46:33sont très rarement achetés
00:46:34par des particuliers
00:46:35le dernier secteur
00:46:36de l'économie
00:46:37où les produits
00:46:38sont fabriqués en France
00:46:39Ainsi
00:46:39on fait du protectionnisme
00:46:41contre nos propres produits
00:46:43Second problème
00:46:44on va faire baisser
00:46:45mécaniquement
00:46:46la production en France
00:46:47en freinant la consommation
00:46:48mais on se plaindra
00:46:49quand des groupes
00:46:50de luxe licencieront
00:46:51mais quand on réfléchit
00:46:52aussi peu
00:46:53avant de pondre
00:46:54des amendements
00:46:54ou de les voter
00:46:55on n'est plus à sa près
00:46:56Le second amendement
00:46:58concerne la fin
00:46:58de l'exonération d'impôts
00:47:00sur la plus-value
00:47:00lors de la vente
00:47:02de sa résidence principale
00:47:03pendant 5 ans
00:47:04Un amendement idiot
00:47:05puisqu'il va condamner des gens
00:47:07à refuser une mobilité professionnelle
00:47:08qu'on nous vende tant
00:47:09pour ne pas perdre trop d'argent
00:47:11les 5 premières années
00:47:13d'un crédit
00:47:13ne remboursant
00:47:14que des intérêts
00:47:15ou presque
00:47:15On nous dit
00:47:16vu l'énormité
00:47:17de ces amendements
00:47:18qu'il devrait y avoir
00:47:19des aménagements
00:47:20en cas d'achat
00:47:21d'une nouvelle résidence principale
00:47:23ou en cas de mutation
00:47:24Mais si les aménagements
00:47:26sont comme la vignette automobile
00:47:28dont la durée
00:47:29était promise
00:47:30comme provisoire
00:47:30mais qui était en vigueur
00:47:32de 1956 à 2001
00:47:33on risque d'attendre longtemps
00:47:35Je présente donc à nouveau
00:47:37toutes mes excuses
00:47:38pour le concours Lépine
00:47:39puisque la commission
00:47:40des finances
00:47:41de l'Assemblée nationale
00:47:42ressemble beaucoup plus
00:47:43à l'amicale
00:47:44des docteurs
00:47:45Folamour
00:47:45de la création
00:47:46d'impôts et taxes
00:47:47qu'à un club
00:47:47de créateurs de génie
00:47:48C'est bien non ?
00:47:52Vous plus soyez
00:47:52Oui oui
00:47:53Je plus sois
00:47:54et puis je vais rajouter
00:47:54une petite chose
00:47:55mais là plus dramatique
00:47:56Philippe David a raison
00:47:58on avait trois branches
00:47:59exportatrices historiques
00:48:01qui résistaient encore
00:48:02On avait l'aéronautique
00:48:03le luxe
00:48:03et l'agroalimentaire
00:48:04On sait que l'agroalimentaire
00:48:05en tout cas
00:48:06conjecturellement c'est fini
00:48:07puisqu'on va avoir un déficit
00:48:08pour la première fois
00:48:10depuis 50 ans
00:48:10et là on apprend
00:48:11que le luxe
00:48:13va être taxé
00:48:13donc l'excédent commercial
00:48:15du luxe
00:48:15va sans doute
00:48:16se réduire également
00:48:17donc vous voyez
00:48:18qu'on avait un petit trépied
00:48:19et maintenant
00:48:20on a un tabouret
00:48:20qui tient sur une jambe et demie
00:48:22la France
00:48:23est pratiquement par terre
00:48:24Moi je vous trouve très poli
00:48:26donc moi je vais mettre
00:48:27les pieds dans le plat
00:48:27On a des tarés
00:48:29Ce sont des tarés
00:48:31C'est ce que je disais
00:48:31sur mon canapé
00:48:32ce matin
00:48:33Je suis désolé
00:48:34mais quand on a
00:48:35bon moi je connais
00:48:35je connais un peu
00:48:36un peu le président
00:48:38de la commission des finances
00:48:39puisque dans une vie antérieure
00:48:40il m'a battu
00:48:40aux élections législatives
00:48:41j'en suis désolé
00:48:43peut-être que j'aurais pu
00:48:44vous éviter
00:48:44Eric Coquerel
00:48:45en tout cas entre 2017
00:48:47et 2022
00:48:47mais le type
00:48:49est taré
00:48:50il est dingue
00:48:50Excuse-moi
00:48:51les députés
00:48:51vont voter ces amendements
00:48:52il n'y a pas que
00:48:53mais écoutez-le
00:48:55écoutez ces interventions
00:48:56ces interventions
00:48:57avant les commissions
00:48:59écoutez-le en sortie
00:49:01de commission
00:49:01c'est un dogmatique
00:49:03c'est
00:49:03on est
00:49:05on est face
00:49:05à des inquisiteurs
00:49:07c'est ça
00:49:08la réalité
00:49:09c'est
00:49:09ils veulent
00:49:10ils veulent
00:49:11quelque part
00:49:11condamner
00:49:13condamner
00:49:14embastiller
00:49:15crucifier
00:49:16les chefs
00:49:17d'entreprise
00:49:17alors évidemment
00:49:18le paroxysme
00:49:20c'est le luxe
00:49:21voilà
00:49:21c'est monsieur Arnaud
00:49:22et tous les autres
00:49:22et les artisans
00:49:23mais évidemment
00:49:24mais ces gens-là
00:49:26ne connaissent rien
00:49:27à l'entreprise
00:49:28rien à l'emploi
00:49:29rien à leur électorat
00:49:31mais attendez
00:49:31ça ne m'étonne pas moi
00:49:32et honnêtement
00:49:33je suis le premier
00:49:34à en pleurer
00:49:35mais quand vous avez
00:49:3560% des ouvriers
00:49:37qui votent aujourd'hui
00:49:38pour le Rassemblement National
00:49:39ils ne votent pas
00:49:40pour la France Insoumise
00:49:41ils ne votent pas
00:49:41pour ces gens-là
00:49:42ces gens-là
00:49:43sont des imposteurs
00:49:45voilà
00:49:45je me souviens
00:49:48pour montrer
00:49:48qu'Éric Coquerel
00:49:49puisqu'on ne l'a pas cité
00:49:50ne connaît pas grand chose
00:49:51à l'économie
00:49:52c'était son fiasco
00:49:55sur la taxe Zuckman
00:49:56où vous vous souvenez
00:49:57il avait été interviewé
00:49:58et on voyait
00:49:59qu'il ne comprenait rien
00:50:00à la taxe
00:50:03et à son implication
00:50:04la taxe peut être une folie
00:50:04je ne comprends même pas
00:50:06qu'on ait pu envisager ça
00:50:07moi ce qui me sidère
00:50:09quand même
00:50:09d'ailleurs
00:50:10il faudra que je l'appelle
00:50:11c'est comment
00:50:11Philippe Juvin
00:50:12qui est maintenant
00:50:13le rapporteur du budget
00:50:14peut travailler au quotidien
00:50:16avec Éric Coquerel
00:50:17parce que quand vous voyez
00:50:17les propositions
00:50:18globalement
00:50:19de Philippe Juvin
00:50:20c'est de dire
00:50:20l'État dépense trop
00:50:22et Éric Coquerel
00:50:23sait il n'y a pas assez
00:50:24de recettes
00:50:24mais heureusement
00:50:25qu'on a Philippe Juvin
00:50:26mais heureusement
00:50:26vous voyez l'attelage
00:50:27je crois que Juvin
00:50:28il a voté un amendement
00:50:29qui veut donner les HLM
00:50:30aux gens qui ont résidé
00:50:32pendant un certain temps
00:50:3320 ans
00:50:33donc excusez-moi
00:50:35mais attendez
00:50:36c'est pas le sujet du moment
00:50:37mais on pourra en parler
00:50:38de ça
00:50:38c'est pas une mauvaise mesure
00:50:39quand vous avez des gens
00:50:41qui payent pendant 20 ans
00:50:42honnêtement
00:50:43honorablement leur loyer
00:50:44l'accession sociale
00:50:45à la propriété
00:50:46ça évite la ghettoisation
00:50:48parce que vous donnez
00:50:50quelque part
00:50:50en responsabilité
00:50:52des logements
00:50:53à des gens
00:50:54qu'on qualifie
00:50:55l'énorme problème
00:50:57je vois ce que vous voulez dire
00:50:58pourquoi pas l'accession
00:50:59à la propriété
00:51:00d'un logement social
00:51:01c'est pas ça
00:51:03le sujet des logements sociaux
00:51:04en France aujourd'hui
00:51:05c'est que vous avez
00:51:053 millions de ménages
00:51:06en France
00:51:06qui attendent
00:51:07un logement social
00:51:08or le problème
00:51:09des logements sociaux
00:51:10au-delà de la question
00:51:11des surloyers
00:51:12c'est qu'en fait
00:51:12une fois que vous êtes
00:51:13dans un logement social
00:51:14vous avez des enfants
00:51:15quand les enfants s'en vont
00:51:16vous restez dans votre logement social
00:51:17donc il y a une embolie
00:51:18du parc de logement social
00:51:20en France
00:51:20avec une construction
00:51:22qui est à l'arrêt
00:51:22et avec 3 millions
00:51:23mais de toute façon
00:51:25Eric
00:51:25vous n'allez pas
00:51:25les piquer
00:51:26vous n'allez pas
00:51:26reprendre les logements
00:51:27à monsieur Dupont
00:51:29ou madame Durand
00:51:29vous n'allez pas
00:51:30leur reprendre
00:51:30leur logement
00:51:31vous n'arriverez pas à ça
00:51:32tous les politiques
00:51:33ont essayé
00:51:34de quelque part
00:51:35de faire tourner
00:51:35le logement social
00:51:36de faire tourner
00:51:37le locataire
00:51:38dans le parc social
00:51:39ça ne marche pas
00:51:39vous ne pouvez pas
00:51:40virer les gens
00:51:41et bien voilà
00:51:41vous restez avec nous
00:51:42dans un instant
00:51:42la question du soir
00:51:43on reviendra sur
00:51:44le Louvre
00:51:45la dette publique
00:51:46le Sarkozy en prison
00:51:47tout va bien
00:51:48et le logement social
00:51:49pourquoi pas
00:51:50l'image de la France
00:51:50est telle ou plus mal
00:51:52on en parle dans un instant
00:51:53à tout de suite
00:51:53on vous pose cette question
00:51:54la France est-elle arrivée
00:51:55au bout d'un système
00:51:56et bien oui
00:51:56à 94%
00:51:58on attend vos appels
00:51:59au 0826 300 300
00:52:00magnifique
00:52:01Sud Radio
00:52:03Sud Radio
00:52:03Parlons Vrai
00:52:04Parlons Vrai
00:52:05Sud Radio
00:52:05Parlons Vrai
00:52:06Les Vraies Voix Sud Radio
00:52:0718h-20h
00:52:09Cécile Dominibus
00:52:10Philippe David
00:52:11et autour de cette table
00:52:13Eric Revelle
00:52:14et Sébastien Ménard
00:52:15et Philippe David
00:52:16bien entendu
00:52:16et je vous le dis tout de suite
00:52:18ne touchez pas
00:52:18votre téléphone
00:52:19vous n'avez pas le droit
00:52:19de jouer
00:52:20à ce que je vais dire
00:52:21donc c'est pas la peine
00:52:22d'envoyer des SMS
00:52:22Sébastien Ménard
00:52:23c'est pas la peine
00:52:23d'envoyer des SMS
00:52:24à Eric Revelle
00:52:26on ne vous répondra pas
00:52:27on peut se parler directement
00:52:28non mais c'est surtout
00:52:29vous êtes à 1m50 de moins
00:52:31pourquoi on ne peut pas jouer ?
00:52:32parce que vous ne pouvez pas jouer
00:52:33non mais pourquoi ?
00:52:33votre numéro de téléphone
00:52:34est banni
00:52:35mais parce que
00:52:35c'est comme ça
00:52:36vous êtes repéré
00:52:37bien entendu
00:52:37et donc c'est peut-être
00:52:39pour vous
00:52:40puisque c'est le moment
00:52:41de jouer avec Sud Radio
00:52:42pour gagner ce magnifique cadeau
00:52:43votre lecteur de livres audio
00:52:44de la marque Prose
00:52:45c'est le premier lecteur
00:52:47de livres audio
00:52:48simple
00:52:48sans appli
00:52:50avec plus de 20 000 livres
00:52:51disponibles
00:52:53dont des livres
00:52:53pour les enfants
00:52:54je sais que vous auriez adoré
00:52:56Eric Revelle
00:52:57d'avoir des trucs
00:52:58pour les enfants
00:52:58bah oui je sais
00:52:59c'est l'appareil en tout cas
00:53:01idéal pour vous évader
00:53:02en écoutant vos auteurs
00:53:03préférés
00:53:04pour ce faire
00:53:05c'est simple
00:53:05là on prend son petit téléphone
00:53:06on va sur la messagerie
00:53:10on va sur les SMS
00:53:11on écrit Sud
00:53:12SUD
00:53:137-20-18
00:53:15là vous l'envoyez
00:53:16au 7-20-18
00:53:17le petit SMS arrive
00:53:19pam
00:53:19chez Aude
00:53:22et là on met tout le monde
00:53:23dedans
00:53:23on tire au sort
00:53:24et ce sera peut-être vous
00:53:25je serai tellement contente
00:53:26allez la suite
00:53:27des vrais voix
00:53:28tout de suite
00:53:28la question du soir
00:53:30je suis à la tête d'un état
00:53:31qui est en situation de faillite
00:53:33sur le plan financier
00:53:33l'argent ne fait pas le bonheur
00:53:35mais on est tout de même
00:53:36bien content d'en avoir
00:53:37mes chers compatriotes
00:53:38au moment où je m'exprime
00:53:41des attaques terroristes
00:53:43d'une ampleur sans précédent
00:53:44sont en cours
00:53:46dans l'agglomération parisienne
00:53:48c'est une horreur
00:53:49on était heureux
00:53:50parce qu'on était ensemble
00:53:51comment on n'a plus oublié ça
00:53:53j'ai décidé
00:53:54de renforcer encore
00:53:56les mesures
00:53:57pour réduire
00:53:58nos déplacements
00:53:59et nos contacts
00:54:00parce que nous vivons
00:54:01plus longtemps
00:54:01il nous faudra travailler
00:54:03plus longtemps
00:54:03et partir à la retraite
00:54:05plus tard
00:54:05alors heureux
00:54:07mais voilà
00:54:08j'habite en France
00:54:10et la France
00:54:13c'est pour moi
00:54:14de tout ce qu'on dit
00:54:15il y a quand même
00:54:16un français
00:54:17qui se plaît
00:54:17parfois
00:54:18c'est pas de la gueule
00:54:20de bois
00:54:21la vieille garde
00:54:25les amis
00:54:27justement
00:54:28sur cette question
00:54:28sur cette question
00:54:31du soir
00:54:32quand on voit
00:54:33effectivement
00:54:33le Louvre
00:54:34Sarkozy
00:54:35la dette
00:54:35tout ce que vous entendez
00:54:36au quotidien
00:54:37dans la presse
00:54:38cette question
00:54:39Philippe
00:54:39est-ce que la France
00:54:40est arrivée
00:54:40au bout d'un système
00:54:41vous dites oui
00:54:42à 94%
00:54:44vous voulez réagir
00:54:45le 0 826
00:54:46300 300
00:54:47pour vous
00:54:47la France
00:54:48c'était plus grand
00:54:48plus fort
00:54:49plus généreux
00:54:49plus beau avant
00:54:50comme disait le général de Gaulle
00:54:51ou pas
00:54:52on attend vos appels
00:54:53c'est quoi pour vous
00:54:54Eric Revelle
00:54:55peut-être
00:54:56le pire déclin
00:54:57pour cette France
00:54:58si vous aviez
00:55:00le pire
00:55:00le pire
00:55:02élément de déclin
00:55:03oui
00:55:03il y en a plusieurs
00:55:07mais il y en a un
00:55:08parce qu'on pourrait parler
00:55:09du déclin financier
00:55:10on connait
00:55:11la dette
00:55:11le déficit
00:55:12commercial
00:55:13etc
00:55:13mais
00:55:14je pense que le pire déclin
00:55:16qui est une vraie fêlure
00:55:17pour lui
00:55:18c'est la façon
00:55:19dont en fait
00:55:20l'autorité
00:55:22s'est effondrée
00:55:23et la façon
00:55:24dont on a
00:55:25mis de côté
00:55:25les valeurs
00:55:27alors j'aime pas le terme
00:55:28mais qui faisait
00:55:29qu'on faisait société
00:55:30quand j'étais gamin
00:55:31moi j'habitais
00:55:32dans une cité HLM
00:55:33il y avait
00:55:35des tas de gens
00:55:36d'origine différente
00:55:37déjà
00:55:37vous voyez
00:55:38c'est pas le sujet
00:55:38mais
00:55:39les gens qui venaient
00:55:41d'ailleurs
00:55:41s'intégraient
00:55:42s'assimilaient
00:55:43partageaient
00:55:43nos valeurs
00:55:45avec
00:55:45les zones d'ombre
00:55:47et de lumière
00:55:47de ces valeurs
00:55:48que la France porte
00:55:48depuis des siècles
00:55:50là j'ai l'impression
00:55:52que
00:55:52comme on le disait
00:55:53tout à l'heure
00:55:53sur cette histoire
00:55:54de laïcité à Marseille
00:55:55que voilà
00:55:56on est obligé
00:55:56maintenant
00:55:57de trier
00:55:58de mettre
00:55:58de côté
00:56:00ce qui a fait
00:56:01qu'on aimait
00:56:03ce pays
00:56:03et qu'aujourd'hui
00:56:04on espèce de
00:56:05de bouillie
00:56:08dans laquelle
00:56:09en fait
00:56:09tout le monde
00:56:10patauge
00:56:10plus personne
00:56:11se reconnaît
00:56:12bah ça
00:56:12alors je sais pas
00:56:13si on peut parler
00:56:13d'effondrement moral
00:56:14d'effacement
00:56:16des valeurs républicaines
00:56:17ça s'appelle
00:56:17la mondialisation
00:56:18oui mais
00:56:19d'ailleurs
00:56:20les macronistes
00:56:21étaient pour
00:56:21la mondialisation
00:56:22elle était heureuse
00:56:23la mondialisation
00:56:24elle était heureuse
00:56:26les macronistes
00:56:27moins un
00:56:28les mondialisations
00:56:29heureuses
00:56:29ah oui
00:56:29moins un
00:56:30moi
00:56:30mais voilà
00:56:30en fait
00:56:31moi c'est ça
00:56:31qui me frappe
00:56:33le plus
00:56:33dans la dilution
00:56:35de ce pays
00:56:35alors peut-être
00:56:37pas encore en province
00:56:38il y a des valailles
00:56:39mais quand vous rajoutez
00:56:40le trafic de drogue
00:56:41là-dessus
00:56:41n'importe quel village
00:56:42maintenant est touché
00:56:43par le narcotrafic
00:56:45c'est effrayant
00:56:46Sébastien Ménard
00:56:47il y a un truc
00:56:47que moi j'aimais bien
00:56:48et c'est vrai
00:56:49que Nicolas Sarkozy
00:56:50est à la mode
00:56:51pour de mauvaises raisons
00:56:52et on a une petite pensée
00:56:53enfin en tout cas
00:56:53moi j'ai une petite pensée
00:56:54pour lui
00:56:54il avait une punchline
00:56:56en 2005-2006
00:56:58mais qui est vrai
00:56:59en fait
00:56:59qui est toujours vrai
00:57:00alors je dis pas
00:57:00qu'il en a fait quelque chose
00:57:01et je dis pas
00:57:02qu'il a été plus vertueux
00:57:02que les autres
00:57:03mais quand il disait
00:57:04finalement
00:57:04à force d'expliquer
00:57:05l'inexplicable
00:57:07on finit par excuser
00:57:08l'inexcusable
00:57:09et en fait
00:57:10c'est ça qui se passe
00:57:10c'est que
00:57:11moi je suis
00:57:12je suis un optimiste
00:57:14je suis enthousiaste
00:57:16je suis sur le front
00:57:17avec mes entreprises
00:57:18en France
00:57:18en Europe
00:57:19et très au-delà
00:57:20mais la problématique
00:57:22n'est pas économique
00:57:23en France
00:57:23elle est sociétale
00:57:25elle est politique
00:57:26et sociétale
00:57:27on a besoin
00:57:28d'avoir des gens
00:57:28extrêmement courageux
00:57:30qui ont une colonne
00:57:31vertébrale
00:57:32qui fixent un cap
00:57:33et qui s'y tiennent
00:57:34et qui quelque part
00:57:35n'ont pas honte
00:57:36de ces fameuses
00:57:37traditions séculaires
00:57:39judéo-chrétiennes
00:57:40et puis quelque part
00:57:41qui doivent faire honneur
00:57:42à la République
00:57:43et à l'ordre républicain
00:57:44parce que pour faire société
00:57:45pour faire vivre
00:57:48ce fameux concept
00:57:49un peu tarte à la crème
00:57:50du vivre ensemble
00:57:51il faut avoir
00:57:52des gens solides
00:57:53et voilà
00:57:54et aujourd'hui
00:57:54force est de constater
00:57:56que depuis 30 ans
00:57:56on a des trompettes
00:57:57ça sonne beaucoup
00:57:58au 0826
00:57:59vous vous souvenez
00:57:59de ce que disait Chirac
00:58:00le seul truc
00:58:00qu'on ne se fait pas greffer
00:58:01c'est des organes génitaux
00:58:02les politiques
00:58:04ils en manquent
00:58:04moi je crois que le pire
00:58:05le pire déclin
00:58:06c'est qu'on ne voit
00:58:07la France que sous des côtés
00:58:08négatifs
00:58:09quand on voit tout ce qui se passe
00:58:10le PSG est champion d'Europe
00:58:11évidemment
00:58:12le pays
00:58:13les Champs-Elysées
00:58:14sont à feu et à sang
00:58:15évidemment
00:58:16ça fait le tour du monde
00:58:17la pantalonnade
00:58:19il n'y a pas d'autre mot
00:58:20du Louvre
00:58:21où on peut cambrioler le Louvre
00:58:23comme on rentre dans une boulangerie
00:58:24et qu'on pique de pain au chocolat
00:58:25tout est comme ça
00:58:27la perte d'influence
00:58:28de la France
00:58:28la France a disparu
00:58:30dans le concert international
00:58:31même dans notre précarité
00:58:32en Afrique
00:58:32on n'existe plus
00:58:33donc moi je pense que c'est vraiment
00:58:35la grande décadence
00:58:36la grande déchéance
00:58:37je ne suis pas d'accord du tout
00:58:38allez 0826 300 300
00:58:40Roland qui est avec nous
00:58:40qui nous appelle de Saint-Etienne
00:58:42bienvenue sur Sud Radio
00:58:43Roland merci d'être là
00:58:44votre réaction
00:58:46sur cette question du soir
00:58:48bah oui
00:58:50à cette question
00:58:51moi je pense qu'en effet
00:58:52le pays est arrivé
00:58:53au bout d'un système
00:58:54mais pas que
00:58:55moi pour être très frais de vous
00:58:56Cécile
00:58:57moi je considère
00:58:58que le pays n'est pas tenu
00:59:00le pays n'est pas tenu sécuritairement
00:59:01n'est pas tenu socialement
00:59:03n'est pas tenu politiquement
00:59:04n'est pas tenu culturellement
00:59:05quand je vois que
00:59:07ce qui se passe au niveau politique
00:59:08les français ne sont pas écoutés
00:59:10je suis désolé
00:59:11je suis républicain
00:59:12je respecte
00:59:13je respecte les résultats des urnes
00:59:14il y a eu des législatives anticipées
00:59:16il s'avérait qu'un parti a été majoritaire
00:59:18aujourd'hui le parti qui est majoritaire
00:59:20c'est le parti socialiste
00:59:21c'est l'augmentation des taxes
00:59:22c'est les français qui ne sont pas écoutés
00:59:24c'est les français qui gagnent
00:59:251500 euros par mois
00:59:26qui vont voir des taxes
00:59:27des taxes
00:59:28des taxes
00:59:28des taxes
00:59:29c'est des taxes
00:59:29c'est des petits patrons
00:59:31des parents
00:59:31qui sont peut-être chefs d'entreprise
00:59:33qui ont envie de transmettre à leur enfant
00:59:34et on entend Yael Brown Pivet
00:59:35qui dit
00:59:36l'héritage ça tombe pas du ciel
00:59:37c'est ça
00:59:38pour moi aussi le déclin
00:59:39ce qui s'est passé au Louvre
00:59:41c'est entendre encore une fois
00:59:42Pierre soir
00:59:42Laurence Descartes
00:59:43alors je n'ai rien contre cette haute fonctionnaire
00:59:45qui fait peut-être bien son travail
00:59:46mais derrière tous les discours
00:59:50ethnocratiques
00:59:52c'est la faute de personne
00:59:53c'est pas de sa faute
00:59:54c'est pas la faute du président
00:59:55c'est pas la faute du ministère de la culture
00:59:56on est en perte de repère
00:59:58le symbole est très important
01:00:00c'est ces deux minibus
01:00:00le symbole est très important
01:00:03pour l'exemple
01:00:04il aurait fallu
01:00:05qu'un fusil me saute
01:00:06je suis désolé
01:00:07peut-être la directrice de la sécurité
01:00:09peut-être la ministre de la culture
01:00:11je ne sais
01:00:12le musée du Louvre
01:00:13c'est pas la boulangerie du coin
01:00:14quand on disait
01:00:15qu'on pouvait monter
01:00:15pour choper
01:00:17des bijoux
01:00:18à plus de 88 millions d'euros
01:00:20comme si on allait chercher
01:00:20deux pains au chocolat
01:00:21un dimanche
01:00:22c'est scandaleux
01:00:23ça me révolte
01:00:23j'ai 29 ans
01:00:24je vois que ce pays
01:00:26vraiment
01:00:26est en déliquescence totale
01:00:28et que plus rien
01:00:29on n'a plus de valeur
01:00:31on n'a plus de valeur
01:00:32on n'a plus rien
01:00:33c'est vraiment quelque chose
01:00:34qui me révolte
01:00:35mais j'ai vraiment
01:00:35pour terminer
01:00:36pour conclure
01:00:37j'aimerais dire quelque chose
01:00:38je suis quelqu'un moi aussi
01:00:39de résolument optimiste
01:00:41mais pour que
01:00:42pour que je sois résolument optimiste
01:00:44pour l'avenir de mon pays
01:00:45pour peut-être
01:00:46que je puisse fonder une famille
01:00:47avoir des enfants
01:00:48et vivre dans ce pays
01:00:49que j'aime énormément
01:00:50au bout d'un moment
01:00:51il faut renverser la table
01:00:52il faut écouter les français
01:00:53parce que les français
01:00:54c'est comme une cocotte minute
01:00:56ça chauffe
01:00:56ça chauffe
01:00:57ça chauffe
01:00:57mais au bout d'un moment
01:00:58ça va péter
01:00:59il va y avoir une fracture sociale
01:01:00je la redoute
01:01:01je ne la souhaite pas
01:01:02mais c'est plus possible
01:01:03moi quand je discute
01:01:05avec mes amis
01:01:05ils me disent tout le temps
01:01:07mais Roland
01:01:07t'es très politique
01:01:09t'es très sociétal
01:01:10mais au fond
01:01:11ça ne change rien
01:01:12j'aurais dit
01:01:12mais je sais que ça ne change rien
01:01:13et j'aimerais que les choses changent
01:01:14il va y avoir des élections
01:01:16en municipal
01:01:17au municipal prochain
01:01:19et ce sera le moment en tout cas
01:01:20de s'exprimer
01:01:21de s'exprimer
01:01:22restez avec nous
01:01:23Roland
01:01:23magnifique témoignage
01:01:24oui
01:01:24Sébastien Ménard
01:01:25qu'est-ce qu'il y a ?
01:01:26non mais je ne suis pas
01:01:27bon
01:01:28notre auditeur
01:01:28je comprends
01:01:29je partage en partie
01:01:30ce qu'il dit
01:01:31mais que notre auditeur
01:01:33aille se faire soigner les dents
01:01:34en Hongrie
01:01:35qu'il aille se faire opérer
01:01:37en Russie
01:01:38qu'il aille scolariser ses enfants
01:01:41dans d'autres pays européens
01:01:43et on verra que la France
01:01:45c'est un grand pays
01:01:46moi qui sillonne
01:01:47alors j'ai peut-être finalement
01:01:48ce tropisme déformant
01:01:51mais quand on voyage
01:01:53il dit pas vraiment ça
01:01:53il dit juste qu'il est déçu
01:01:54de voir ce qu'on en fait
01:01:55oui mais on peut être déçu
01:01:55mais de dire qu'il n'y a plus rien
01:01:56qui fonctionne
01:01:57que la France allait perdre
01:01:58pardon l'éducation nationale
01:01:59le ministre qui arrive
01:01:59dit que la situation est catastrophique
01:02:01mais allez regarder
01:02:01ce qu'il se passe à côté
01:02:02allez regarder ce qu'il se passe à côté
01:02:04allez regarder ce qu'il se passe à côté
01:02:06Sébastien
01:02:07quand vous restez
01:02:08une journée entière
01:02:09sur un brancard
01:02:10dans une urgence
01:02:11oui il y a un problème
01:02:12mais il y a évidemment un problème
01:02:14par rapport aux moyens
01:02:15qu'on y met
01:02:15mais les moyens existent
01:02:16et les solutions médicales
01:02:18les médicaments
01:02:19les médecins sont là
01:02:20après qu'ils soient débandés
01:02:21que ça soit mal organisé
01:02:22je vous dis qu'il y a des pays
01:02:23où vous ne pouvez même pas être soignés
01:02:25des pays européens
01:02:26quand on flèche
01:02:26des écoles prioritaires
01:02:28dans des villes
01:02:30et qu'on laisse
01:02:31les écoles rurales mourir
01:02:33vous avez raison
01:02:33vous savez qu'il y a des pays européens
01:02:35à partir de 63 ans
01:02:36vous soignent plus du cancer
01:02:37des pays européens
01:02:38et c'est pas le tiers monde
01:02:39allez 0826 300 300
01:02:41Jean-Claude est avec nous
01:02:42bonsoir Jean-Claude
01:02:43qui nous appelle de Belgique
01:02:46qui connaît bien la France
01:02:47et comment on voit ça de Belgique ?
01:02:50Alors ?
01:02:51Alors comment on voit ça de Belgique ?
01:02:54Eh bien je dirais que
01:02:55vu que chez nous
01:02:56la France est un petit peu
01:02:57le reflet de ce qui se passe
01:02:58dans nos propres provinces
01:03:01chez nous
01:03:01problème avec la sécurité
01:03:04problème au niveau des finances
01:03:06on a aussi une grosse problématique
01:03:09dans tous les niveaux
01:03:11de l'état
01:03:11de son fonctionnement
01:03:13donc on constate
01:03:14que c'est pas mieux
01:03:15dans un pays beaucoup plus grand
01:03:16et qui pourtant représentait avant
01:03:18une certaine image
01:03:20de la prospérité
01:03:22C'est vrai
01:03:23C'est vrai
01:03:23Roland ?
01:03:26Vous êtes toujours avec nous Roland ?
01:03:28Oui tout à fait
01:03:28Voilà Roland
01:03:29quand vous écoutez ça
01:03:30d'un de nos voisins
01:03:33d'un de nos voisins
01:03:33on est très très proche
01:03:35des Belges bien entendu
01:03:36on voit ce qui se passe aussi en Belgique
01:03:39ben voilà c'est compliqué aussi
01:03:41vous avez quand même
01:03:43un peu d'espoir ?
01:03:45J'ai un petit peu d'espoir
01:03:46oui comme je l'ai dit
01:03:47j'aime mon pays
01:03:48mais j'entendais Sébastien Ménard
01:03:49et ça c'est l'argument imbattable
01:03:51ça veut dire que
01:03:52dès qu'on émet des critiques
01:03:54sur notre pays
01:03:54c'est tout de suite
01:03:55l'assurance maladie
01:03:56la sécurité sociale
01:03:57mais la sécurité sociale
01:03:59oui d'accord
01:03:59très bien
01:04:00dans d'autres pays
01:04:01c'est vrai qu'on va se faire soigner
01:04:02on se fait soigner
01:04:03c'est très honoreux en France
01:04:04mais c'est pas le sujet
01:04:05Il y a des pays
01:04:07où on vous soigne pas
01:04:07ce que je disais
01:04:08c'est que vous avez des pays européens
01:04:0963 ans
01:04:10vous avez le cancer
01:04:11vous recevez un courrier
01:04:12vous êtes plus traité
01:04:12vous allez
01:04:13vous allez regarder ce qui se passe en Hongrie
01:04:16j'entends
01:04:17mais vous déplacez le problème
01:04:19parce que le problème
01:04:20le problème quotidien
01:04:21le problème quotidien
01:04:22c'est quoi ?
01:04:24c'est un employé
01:04:25quelqu'un qui gagne
01:04:262000 euros
01:04:27sur sa
01:04:272000 euros en net
01:04:28sur sa fiche de paix
01:04:30le 20 du mois
01:04:30il s'en sort plus
01:04:31c'est l'incivilité
01:04:33dans les transports en commun
01:04:34c'est les raquettes
01:04:36c'est les vols
01:04:37c'est la sécurité
01:04:38c'est l'éducation
01:04:39vous avez raison
01:04:39c'est le ministre
01:04:40de l'éducation nationale
01:04:41vous avez raison
01:04:42c'est tout
01:04:43le ministre de l'éducation nationale
01:04:45qui a fait un aveu de faiblesse
01:04:46en disant qu'il y a
01:04:47un très gros problème
01:04:48au sein des écoles
01:04:49mais comment voulez-vous
01:04:50que ce pays
01:04:51non mais au bout d'un moment
01:04:52moi je veux bien
01:04:52j'entends tout
01:04:53il n'y a pas de soucis
01:04:54mais au bout d'un moment
01:04:54Emmanuel Macron
01:04:55c'est la faillite de l'Etat
01:04:57c'est la faillite
01:04:58il a fait 10 ans
01:04:59et on va arriver
01:05:00bon
01:05:01il n'y a pas
01:05:01non là ça fait 8
01:05:02là ça fait 8
01:05:03ça fait 8 ans
01:05:04peut-être
01:05:04il n'a peut-être pas
01:05:05ressenti 10
01:05:06peut-être c'est ça
01:05:07ce qu'il voulait dire
01:05:07on ressent 6 ans même
01:05:09merci
01:05:10merci
01:05:11en tout cas Roland
01:05:12merci beaucoup
01:05:12de ce témoignage
01:05:14c'est
01:05:14c'est toujours difficile
01:05:16à entendre
01:05:16parce qu'on espère toujours
01:05:18que les choses
01:05:18vont s'arranger
01:05:19et en tout cas
01:05:20faisons
01:05:22en sorte que ça s'arrange
01:05:23c'est pour ça
01:05:24que les débats
01:05:25sont importants aussi
01:05:26ça apaise aussi
01:05:27les énervements
01:05:29et ça permet
01:05:29de discuter
01:05:30de comparer
01:05:31et de voir
01:05:32qu'on n'est pas toujours
01:05:33tout seul
01:05:33face à
01:05:34cette montagne
01:05:35de choses
01:05:36qui nous arrivent
01:05:36merci beaucoup
01:05:37en tout cas
01:05:37Eric Revelle
01:05:38merci
01:05:38merci
01:05:38merci
01:05:39merci
01:05:40de notre accueil
01:05:40merci beaucoup
01:05:41Sébastien Ménard
01:05:42belle soirée à vous
01:05:43et avec
01:05:43Philippe dans un instant
01:05:45on va vous parler
01:05:45automobile
01:05:46les vraies voies
01:05:47qui font rouler la France
01:05:49et vous savez
01:05:50on était au
01:05:50salon équipe auto
01:05:52on va faire un petit retake
01:05:54comment ça s'est passé
01:05:54parce que là
01:05:55il se passe plein de choses
01:05:56en tout cas dans
01:05:57l'automobile
01:05:58il se bouge
01:05:59il se bouge
01:05:59il se bouge
01:06:00et puis on va aller
01:06:00sur des motos
01:06:01on va recevoir
01:06:02le directeur marketing
01:06:02de Triumph
01:06:04pour le prononcer
01:06:04en anglais
01:06:05qui vont sortir
01:06:0629 modèles
01:06:07dans les 6 mois à venir
01:06:08et puis je vous rappelle
01:06:08qu'à partir de 20h
01:06:10Magali Berda
01:06:11sera avec nous
01:06:11dans cette émission
01:06:13on n'est pas dans la même
01:06:14on vit pas dans la même France
01:06:15est-ce que l'état
01:06:16a oublié ces SDF
01:06:17c'est la question du jour
01:06:18avec Jean-Baptiste Gard
01:06:20qui est cadre UDR
01:06:21et le négociateur
01:06:23Robin Desbois
01:06:24des réseaux sociaux
01:06:25elle négociateur
01:06:27si vous voulez participer
01:06:28à cette émission
01:06:28c'est facile
01:06:290826 300 300
01:06:31c'est dans une petite
01:06:32trentaine de minutes
01:06:33à tout de suite
01:06:33Sud Radio
01:06:35Parlons Vrai
01:06:36Sud Radio
01:06:37Parlons Vrai
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations