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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 05 décembre 2025.
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00:0012h30, 14h, RTL midi, les auditeurs ont la parole, avec Amandine Bégaud.
00:09Et à la une, le bac sans doute bientôt plus difficile à décrocher, le ministre de l'éducation nationale nous le confirmait à l'instant sur RTL.
00:17Il veut serrer la vis, fini. La tolérance notamment à l'égard des fautes d'orthographe et de syntaxe, les copies qui en seront bourrées n'auront plus la moyenne.
00:26L'idée c'est de redonner de la crédibilité au bac, bonne idée ou pas, on va en débattre au 3210 dans un tout petit instant.
00:34L'autre grand titre c'est la bataille du budget qui se joue en ce moment même à l'Assemblée.
00:40Arthur Vélier vous êtes sur place pour RTL, vote de la partie recette du budget de la sécurité sociale et c'est imminent.
00:49Exactement, les groupes sont en train de prendre la parole dans l'hémicycle pour annoncer leur position de vote.
00:53Et tout ce qu'on peut dire c'est que le résultat est en fait très très incertain parce que l'Assemblée a été prise d'un petit vent de panique il y a quelques minutes
01:01quand les écologistes ont annoncé que finalement ils voteraient contre cette partie recette du budget de la sécurité sociale.
01:09Ce qui change un petit peu la donne parce qu'il faut que Sébastien Lecornu fasse le plein de vote pour, franc et massif.
01:15Parmi les socialistes, parmi les macronistes, les centristes, les troupes d'Edouard Philippe et les troupes de Laurent Vaud qui est ce qui est très très loin d'être acquis.
01:24Ces groupes-là sont même encore en train de débattre du choix qu'ils vont faire.
01:28Ça va se jouer très certainement à quelques voix près. Résultat dans une trentaine de minutes.
01:33Et si cette partie du budget est rejetée, ce serait un gros coup dur pour le Premier ministre et pour le gouvernement.
01:40Merci beaucoup Arthur Bélier. Vous nous tenez bien sûr informés.
01:44La météo est notre programme du week-end avec vous Valérie Quintin.
01:48C'est doux ?
01:49Oui, c'est doux. Mais alors qu'est-ce qu'on va prendre comme pluie ce week-end ?
01:51Figurez-vous vraiment, ça commence dès demain. Tout le pays pratiquement y passera.
01:54Alors il va rester du soleil demain en Paca et en Corse, c'est tout.
01:57Un ciel très chargé, des pluies relativement faibles entre le Nord-Est et les Pyrénées.
02:00A contrario, sur le Nord-Ouest et ça implique les Hauts-de-France, le bassin parisien en glissant jusqu'au nord de l'Aquitaine.
02:06Là, nous allons avoir des pluies assez copieuses, voire des orages dans le Nord-Ouest,
02:09de fortes rafales de vent et précisément, c'est ce vent de secteur sud qui fait que nous allons avoir des températures très très douces.
02:16Alors pas demain matin, ce sera encore assez froid, mais dans l'après-midi, 10 à 15 degrés pour la moitié nord,
02:2211 à 20 degrés pour la moitié sud, c'est à Biarritz qu'il fera le plus doux.
02:26Ce sera encore un petit peu plus doux pour la journée de dimanche, 15 degrés de moyenne pour la moitié nord,
02:3116 pour la moitié sud, avec des pluies qui seront soutenues sur toute la moitié nord du pays.
02:35Ça va glisser jusqu'à la région Rhône-Alpes et ça, c'est pas une bonne nouvelle parce que nous allons avoir
02:39de la pluie en montagne jusqu'à 2200, voire 2400 mètres, ce qui va impliquer un très fort risque d'avalanche
02:46avec toute la neige qui est tombée.
02:47Merci beaucoup Valérie.
02:49RTL s'engage pour redonner vie à nos centres-villes.
02:56Depuis lundi 1er décembre et jusqu'au 24 décembre, RTL en effet lance ce nouveau jeu,
03:02une valise RTL cachée chaque jour dans une nouvelle ville.
03:06L'idée c'est de redonner vie à vos centres-villes.
03:09La valise aujourd'hui était à Nancy et la gagnante c'est vous Manon.
03:14Bonjour Manon.
03:16Bonjour.
03:16Bon alors, elle était où cette valise ?
03:19Alors en fait, elle était au tribunal administratif.
03:22D'accord, et ça a été facile à trouver ou pas ?
03:25Pour moi, ça a coulé plutôt de source.
03:28Parce que ?
03:29Suite à l'indice, parce qu'en fait, je suis en étude de tourisme à l'école Tunon.
03:34Et en fait, du coup, je connaissais le bienfaiseur.
03:38C'était celui qui a été indiqué dans l'indice, qui est du coup Stanislas.
03:46Et donc, j'ai tout de suite pensé à la statue sur la place Stanislas,
03:50qui montre du doigt la place carrière.
03:54Et donc après, temis qui veut dire justice.
03:56J'ai fait un peu de latin, donc je connais un peu ce mot.
03:59Et donc, j'ai pensé du coup au tribunal administratif.
04:03C'était un jeu de piste un peu quand même.
04:04Oui, un peu, oui, en effet.
04:06Et vous avez croisé d'autres auditeurs à la recherche de cette valise ou pas ?
04:10Oui, oui, oui, j'ai croisé un couple.
04:13J'ai croisé un couple qui est rentré dans le tribunal en même temps que moi.
04:17Donc voilà, j'ai croisé ce couple.
04:19Bon, et alors à l'intérieur de la valise, il y avait quoi ?
04:23Il y avait vraiment plein de cadeaux, c'est trop, trop, trop bien.
04:25Il y a plein de bons d'achat pour des boutiques dans la ville de Nancy.
04:31Il y a des goodies RTL2, enfin RTL.
04:37Il y a vraiment plein.
04:38Il y a des bergamotes, du vin, il y a plein de choses.
04:43Bon, super, un cadeau de Noël avant l'heure.
04:45Merci et bravo à vous, Manon.
04:49Ce jeu, bien sûr, se poursuit.
04:52Demain, une nouvelle valise sera cachée dans une nouvelle ville.
04:56Et Valérie, c'est vous avec Stéphane Carpentier, demain matin,
04:59qui révélerai un premier indice et le nom de la ville.
05:02C'est ça.
05:03Ce sera aux alentours de 8h30.
05:048h40, précisément, on s'occupe de tout avec Stéphane.
05:07Bon, et bien on compte pour vous.
05:07Ça va être facile.
05:08Ça sera pas trop facile quand même.
05:10Bah non.
05:10On puisse jouer un peu.
05:12A demain, Valérie, pour l'heure, il est bientôt 13h07.
05:14Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
05:19Amandine Bégaud sur RTL.
05:23Monsieur le ministre s'étonne du niveau des élèves en terminale.
05:27Mon fils est en quatrième.
05:30Et quand on voit qu'il n'a que quatre dictées dans l'année,
05:33ce n'est pas avec quatre dictées qu'on peut, en effet, progresser.
05:38Le message de Marc au 3210, après donc ses annonces du ministre de l'Éducation nationale,
05:44plus question de mettre la moyenne à une copie du bac qui serait bourrée de fautes d'orthographe
05:50ou de fautes de syntaxe.
05:53Même chose pour ce qu'on appelait les petits points de rattrapage.
05:56Comme ça, un peu de bienveillance.
05:57Eh bien, ça, c'est terminé.
05:59Le ministre de l'Éducation nationale nous le confirmait tout à l'heure sur RTL.
06:03« Qu'en pensez-vous ? » On va en débattre avec vous, les auditeurs.
06:05Et puis, Hortense Crépin, qui est restée avec moi en studio, notre spécialiste éducation.
06:10Et on va commencer, Hortense, par accueillir Natacha.
06:13Bonjour, Natacha.
06:14Bonjour, Amandine.
06:15Oh, vous avez une voix enjouée.
06:18Ça fait plaisir.
06:18Je suis ravie de...
06:19Ben, écoutez, si j'ensoleille votre journée, c'est parfait.
06:22Vous nous appelez d'où, Natacha ?
06:24Alors, je vous appelle de Bagneux, à côté de Saumur, et je salue tous les saumurois.
06:29Eh bien, nous aussi, on les salue.
06:30Vous avez trois garçons, c'est ça ?
06:32Exactement.
06:33Et je les fais souffrir, mes garçons.
06:35Parce que, dites-moi.
06:37Eh bien, parce que mes enfants ont deux dictées par semaine.
06:40Ah oui, mais ils ont quel âge ?
06:41Alors, il y en a deux qui ont 16 ans, et un qui est à côté de moi et qui a 10 ans.
06:45D'accord.
06:46Et donc, dictées, la même dictée ?
06:47Non, pas la même pour les deux, les trois.
06:49Alors, c'est ça.
06:50Les deux grands ont la même dictée.
06:51Mais attention, ce sont des dictées de deux, trois lignes.
06:55Voilà.
06:55Deux, trois lignes, pas beaucoup.
06:57Non, c'est ça.
06:57Pas beaucoup.
06:58C'est ça.
06:59Mais, ce qu'ils font, c'est qu'ils font la dictée ensemble.
07:03Et après, ils s'échangent des copies.
07:06Pour voir, ah, mais toi, pourquoi tu as fait cette faute-ci ?
07:09Pourquoi tu as accordé ça comme ça ?
07:11Et ça leur permet aussi de réaliser pourquoi ils n'écrivent pas pareil.
07:16Et ensuite, on corrige et on analyse pourquoi tel mot devait être écrit de telle et telle façon.
07:23Par exemple, écureuil et accueil, on entend le même son, mais ils ne s'écrivent pas de la même façon.
07:31Oui, allez-y, pardon.
07:33Non, mais je voulais savoir comment ça vous était venu, cette idée.
07:35C'est votre profession, peut-être, Natacha, qui est liée à ça, pas du tout.
07:38Non, non.
07:40En fait, c'était juste que quand je voyais les copies de mes enfants, que moi, j'ai eu une très bonne note au bac.
07:47Et eux, c'était un petit peu catastrophique.
07:49Je dis, OK, je ne peux pas vous aider en maths.
07:51Je ne connais même pas mes tables de multiplication.
07:53Mais je vais pouvoir vous aider en français et on va là-dedans.
07:57Je vais vous soutenir là-dedans.
07:58C'est aussi mon rôle d'instruction, en fait.
08:02Le ministre de l'éducation, ça devrait s'appeler le ministère de l'instruction.
08:06Ils sont là pour l'instruire.
08:07Mais moi, derrière, j'ai mon rôle de maman.
08:09Je suis là pour les soutenir et pour les aider.
08:11Et c'est ce que je fais.
08:12Et alors, vous nous le disiez, Natacha, vous avez le plus jeune à côté de vous.
08:16Il veut bien nous parler ou pas ?
08:18Sacha, Amandine voudrait te parler.
08:21Non.
08:22Il s'appelle Sacha, c'est ça ?
08:24Oui, elle est là.
08:25Sacha, j'ai un petit garçon qui a le même âge que toi.
08:28Moi, sincèrement, si je lui faisais faire deux dictées par semaine, je pense qu'il râlerait.
08:32Est-ce que tu râles, Sacha ?
08:34Non.
08:35Non ?
08:35Tu aimes bien quand ta maman fait les dictées ?
08:37Oui.
08:39Pourquoi ?
08:42Je ne sais pas.
08:45Ça me permet d'apprendre.
08:47Et du coup, tu as des très bonnes notes à l'école ?
08:50Oui.
08:51Oui ?
08:51Bon, ça, c'est bien.
08:52Donc, il faut continuer à faire ces dictées.
08:55Natacha, vos grands, vous les avez vus progresser ou pas ?
08:58Oui.
08:59Oui ?
09:00Clairement, oui.
09:02Parce qu'il faut aussi expliquer.
09:04Alors, il y a quelque chose qui est très bien.
09:05On fait les homophones.
09:06Donc, toutes les semaines, ils ont des petites dictées d'homophones, mais 3-4 mots.
09:12Par exemple, vent, le vent, ils s'en vont, ou alors quand, quand, quand, quand, quand.
09:19Je leur dis, voilà, si je vous dis la ville de Caen, vous devez savoir écrire quand.
09:25Le temps, un temps, temps, vous devez savoir l'écrire.
09:28Et oui, ils font honnêtement des progrès.
09:31Et je ne comprends pas pourquoi on fait du rattrapage.
09:33Ne serait-ce que du rattrapage, je ne comprends pas.
09:35Moi, j'ai passé mon bac en 2000.
09:38Il n'y avait pas de rattrapage dans ma section.
09:40J'ai fait un bac pro.
09:41Donc, je ne vois pas pourquoi, eux, en techno, en pro maintenant et en général, il y aurait un rattrapage.
09:48Tu l'as, tu l'as, tu ne l'as pas.
09:51Il faut essayer de comprendre pourquoi.
09:53Et la problématique, c'est que je n'arrive pas à comprendre non plus comment on peut emmener des enfants de terminale à faire des fautes terribles.
10:02C'est quelque chose qui devrait être pris en amont.
10:05Et je le sais par expérience, puisque je l'ai vécu.
10:09J'ai un prof, un oncle qui est prof.
10:11Et il dit qu'en fait, on n'a pas envie de s'entiquiner avec les enfants.
10:17On n'a pas envie de revoir les années suivantes.
10:19Donc, on les fait passer.
10:20Non, il vous dit ça ?
10:22Bon, attendez, s'il y a des profs qui nous écoutent, il faut qu'ils nous appellent pour nous raconter ça.
10:26Juste, c'est intéressant d'attacher à votre affaire de dictée.
10:29Parce qu'effectivement, aux enfants en primaire, les dictées, ils en font énormément.
10:33Il y a des dictées à préparer à la maison.
10:34Il y a des dictées de mots tous les jours, etc.
10:38Des petites phrases qui sont faites par les enseignantes tous les jours.
10:40Et effectivement, en tant que parents, j'allais dire, c'est assez facile de leur faire faire.
10:45Au-delà de la sixième, sauf erreur de ma part, il n'y a pas de dictée.
10:48Ça dépend.
10:49Après, c'est toujours l'enseignant qui fait un petit peu comme il le souhaite.
10:52Mais on peut, si, si, on peut faire des dictées.
10:54Après, c'est vraiment le choix de l'enseignant d'en faire ou pas pour travailler l'orthographe, la couche des ointes et la grammaire.
11:01Mais c'est surtout en primaire, oui.
11:02Mais ce n'est pas inscrit dans le programme.
11:04Ça peut être inscrit dans le programme.
11:05On va vérifier.
11:06On va vérifier.
11:07Mais je crois que ça ne l'est pas.
11:07Enfin, en tout cas, il n'y a pas marqué dictée obligatoire alors que c'est dans le programme des primaires.
11:12Par exemple, CM1, CM2, je crois qu'il y a marqué dictée une fois par jour.
11:16Natacha, vous êtes tellement sympathique qu'on vous garde, si vous le voulez bien, si vous avez un tout petit peu de temps.
11:21Il n'y a pas tout de suite, mais j'aurais quelque chose à dire après avec M. Cam Rivière.
11:25Ah, très bien.
11:26A tout de suite.
11:26Je ne sais pas s'il est très bon en dictée.
11:28A tout de suite sur RTL.
11:30Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
11:37Amandine Bégaud.
11:38RTL Midi.
11:39Les auditeurs ont la parole.
11:41Pendant des années, on n'enlevait pas de points en histoire géo quand les enfants se faisaient des fautes.
11:45Parce que c'était le contenu qui primait et pas les fautes d'orthographe.
11:49Je me suis battue pendant des années avec mes enfants pour que les fautes d'orthographe soient aussi importantes que le reste.
11:54Et là, tout d'un coup, pouf, on revient à l'orthographe dans les entreprises.
11:57Déjà, si eux montraient l'exemple, les cadres, à ne pas faire de fautes d'orthographe quand ils vous envoient un mail.
12:03Le message de Laetitia, très remonté effectivement contre les fautes d'orthographe au 3210.
12:09On continue bien sûr à évoquer, je veux dire, cette réforme du bac.
12:12Ce n'est pas vraiment une réforme, mais c'est un bon serrage de vis.
12:15Le ministre nous l'indiquait tout à l'heure, finit la moyenne pour les copies qui seraient bourrées de fautes d'orthographe ou de syntaxe.
12:23Fini aussi le rattrapage.
12:25On grappille quelques petits points quand on n'est pas loin de la moyenne.
12:30L'objectif, c'est de redonner de la crédibilité au bac.
12:33Marlon est avec nous. Bonjour Marlon.
12:35Bonjour à tous.
12:36Vous nous appelez d'où ?
12:38Le ex-Noulette, à côté de Lens, dans le Pas-de-Calais.
12:40Et alors, vous avez 26 ans, c'est ça ?
12:4327, oui.
12:4327. Et vous, vous dites, on m'a donné le bac.
12:47Oui, en fait, j'ai eu au rattrapage.
12:49Je fais partie des personnes qui sont concernées par ça.
12:52Donc, à l'épreuve écrite, j'ai eu un peu plus de 8 sur 20 en moyenne.
12:59J'ai fait un bac S, j'ai eu 2 en maths pendant l'épreuve, tout ça.
13:02Voilà. Et en fait, au rattrapage, j'ai eu 10 sur 20.
13:08Donc, en fait, j'ai eu mon bac avec tous mes pas rattrapés.
13:11Et en fait, moi, ce qui m'a sauvé, c'est mon dossier scolaire.
13:14Parce que j'étais quand même assez studieux.
13:17J'avais un bon comportement.
13:18Mais en fait, j'avais complètement lâché prise en terminale.
13:20Et au rattrapage, à l'épreuve de rattrapage, vous vous êtes un peu loupé aussi ?
13:26Oui, alors, je me suis loupé.
13:28Alors, j'avais pris l'option maths et l'option SVT pour le rattrapage.
13:32Donc, en maths, j'ai eu 8.
13:33Mais j'ai compris mes erreurs en montrant ma copie à l'examinatrice.
13:37Donc, je pense que j'ai pu grappiller 2-3 points là.
13:41Et après, pour l'épreuve de SVT, ça s'était plutôt bien passé.
13:43Mais en fait, j'ai eu tout juste le nombre de points qu'il fallait.
13:47Donc, en fait, j'étime que le bac m'a été donné.
13:51Et vous trouvez ça normal qu'on essaye de ne plus le faire ?
13:55Le ministre a raison ou pas, d'après vous ?
13:57En fait, je pense qu'il a raison concernant les fautes d'orthographe.
14:01Parce que ça, c'est quand même important aussi pour l'avenir professionnel.
14:05Si on ne s'amuse pas à faire des fautes d'orthographe à tout va dans les mails ou autres,
14:12oui, c'est problématique.
14:14Mais par contre, il faut continuer à analyser les dossiers scolaires
14:17pour aider les élèves qui ont eu un bon comportement pendant la période scolaire.
14:24Oui, que ça joue aussi.
14:26Et alors, vous dites, on m'a donné le bac.
14:2710 ans plus tard, vous faites quoi ?
14:30Je suis moniteur de suite libre.
14:32D'accord. Ah oui, rien à voir.
14:33En fait, c'est quand même un diplôme d'éducateur sportif.
14:36Donc, je suis éducateur sportif.
14:40Mais oui, j'avais fait un petit peu d'études.
14:43Ça ne m'avait pas plu.
14:45Et vous auriez pu le faire sans le bac, Marlon, ça ou pas ?
14:48Oui, oui, bien sûr.
14:49Bien sûr.
14:49Je disais, j'ai dit une grosse bêtise, plus de dictée tout à l'heure au collège.
14:56Hortense ?
14:57Il y a bien une dictée qui est au programme du diplôme du brevet,
15:00donc en troisième de l'importance et de l'intérêt pour les professeurs et pour les élèves
15:04de faire de la dictée régulièrement, comme le disaient certains de nos auditeurs.
15:07Natacha est toujours avec nous.
15:09On va accueillir Patricia.
15:10Bonjour, Patricia.
15:11Oui, bonjour.
15:13Vous nous appelez d'où ?
15:14Je vous remercie d'avoir pris mon appel.
15:16Je vous en prie.
15:18Je m'isole.
15:20Allez-y, isolez-vous.
15:21Voilà.
15:22Vous vous appelez de Toulon, c'est ça ?
15:24Oui, c'est ça.
15:25Il fait beau à Toulon aujourd'hui ?
15:27Magnifique.
15:27On a eu trois jours de grosse pluie, mais on est très contents.
15:32Et on a la chance de revoir le soleil arriver, donc tout va bien.
15:37Et donc vous, vous vous occupez de contrôler les dossiers d'admission en doctorat, c'est ça ?
15:42Racontez-nous.
15:43C'est ça.
15:44En fait, moi, je suis assistante d'école doctorale et on voit le niveau des étudiants
15:52qui a fortement baissé.
15:54Et pour ma part, je suis en poste depuis environ 30 ans et j'ai vu vraiment, vraiment
16:01une descente du niveau orthographique, du niveau syntaxe, de tout ça.
16:09Et je voudrais juste dire que je suis très contente de voir que le ministre veut remettre
16:15tout ça en cause.
16:17Et moi, j'irais même...
16:18Pardon ?
16:18Oui.
16:19Quand vous dites, j'ai vu le niveau périclité, etc., ça veut dire, là, ce sont
16:23quand même des élèves qui sont à Bac plus 5, hein ?
16:26Voilà, c'est ça.
16:27Qu'est-ce qui ne va pas ?
16:28Qui sont déjà à Bac plus 5.
16:29Mais j'ai une autre vie à côté, donc je suis une grand-mère.
16:34Et vous ne voulez pas finir sur le Bac plus 5 ? Je vais vous parler de votre petit-fils
16:37dans un instant, mais juste sur les dossiers des candidats au doctorat, qu'est-ce qui vous
16:44frappe le plus, vous, aujourd'hui, Patricia ?
16:46Ah, mais l'orthographe, les fautes d'orthographe, les syntaxes, il y a...
16:52C'est comme si on était obligé de décortiquer parfois des phrases pour comprendre ce qu'ils
16:57nous disent.
16:58Ou les lire à haute voix, quoi, presque.
17:00Oui, oui, oui, mais même, c'est difficilement parfois compréhensible.
17:06Et j'ai même parfois des étrangers qui s'expriment mieux que les Français.
17:12Donc, c'est là où on se demande d'où vient le problème.
17:15Et en fait, je pense, justement, pouvoir identifier tout ça.
17:19Oui, alors allons-y.
17:21Alors allons-y.
17:24Les enseignants sont recrutés, je crois, désormais à Bac plus 3, c'est-à-dire au niveau
17:28de licence.
17:30Quand on regarde le niveau des enseignants, alors je ne crache pas du tout sur les enseignants
17:39des petites classes, mais voilà, moi j'ai un petit fils qui est en CE1 et qui a fait
17:48une petite dictée à l'école et qui a écrit, la maîtresse voulait qu'ils écrivent, je joue
17:53aux jeux vidéo.
17:54Et mon petit fils a écrit O, A, U, X, Je, J, E, U, vidéo, bref.
18:00Quand la maîtresse a corrigé la copie, elle a écrit je avec un S.
18:06Non.
18:08Si, si, je vous promets.
18:10Ah oui.
18:11Si, si.
18:11Et puis pendant le Covid, j'ai un autre petit fils qui, lui, est du côté de Marseille,
18:19avait eu les consignes pour les devoirs, donc justement pendant la fermeture des écoles,
18:27cinq fautes sur cinq lignes de la part de l'institutrice.
18:31Ah oui, donc ce que vous êtes en train de nous dire, c'est que même les instituteurs,
18:35professeurs des écoles, comme on les appelle maintenant, font des fautes d'orthographe.
18:39Mais en même temps, si vous me dites que des candidats au doctorat font des fautes d'orthographe,
18:45c'est sans fin en fait.
18:49Oui, mais c'est sans fin.
18:50C'est-à-dire que c'est sans fin tant qu'on acceptera de recruter à ce niveau-là.
18:54Il faut reprendre les fondamentaux, vous savez, c'est comme une maison,
18:59vous construisez une maison, il faut que les fondations soient bonnes.
19:02Si le ministre de l'Éducation nationale voulait rebaptiser le, comment dirais-je,
19:10tout cela en instruction nationale, je pense que déjà, le ministère, il n'est pas fait pour éduquer.
19:18Les instituts, les profs ne sont pas faits pour éduquer, ils sont faits pour instruire.
19:22C'est ce que nous disait aussi Natacha tout à l'heure.
19:25Et sur ce que vous exprimiez justement sur le niveau parfois des enseignants,
19:30c'est une crainte qui a été pas mal exprimée puisque maintenant,
19:33le concours pour recruter les enseignants se fait à Bac plus 3 et non plus à Bac plus 5.
19:37Donc, ça veut dire qu'on va recruter avec deux années ensuite de stage, de professionnalisation.
19:42Ça veut dire qu'on va recruter plus jeunes et c'est une crainte qui a beaucoup été exprimée.
19:46Là, vous parlez justement de candidats, vous, que vous voyez qui ont déjà plusieurs années d'études derrière eux.
19:51Et la crainte, c'est de dire est-ce qu'on ne va pas se retrouver avec potentiellement des candidats
19:54qui ont un niveau moins élevé qu'on ne pourrait l'attendre de la part d'enseignants.
19:58Et Patricia, petite question, les enseignants de vos petits-enfants, notamment votre petit-fils en CE1,
20:05c'est une jeune enseignante ?
20:07C'est ça. Les deux. Les deux sont de jeunes enseignants qui même, je pense, étaient recrutés déjà à Bac plus 5.
20:16Donc, je pense que ce sont des enseignants qui ont environ 35 ans, quelque chose comme ça.
20:2235, peut-être 6 ou plus, mais pas 6.
20:25Tout ça se joue aussi en primaire.
20:27Complètement.
20:28Voilà, parce qu'on n'a pas forcément assez insisté.
20:31Et après, ils ont été en 6e au lycée, comme ça.
20:35Patricia, on est toujours avec Natacha qui, elle, fait faire deux dictées par semaine.
20:40Elle a raison, c'est vrai, vous dites ça ?
20:41Oui, mais oui, félicitations à elle.
20:45Mais moi, j'ai deux filles qui font exactement pareil, qui apprennent aux enfants à lire, qui leur donnent des livres, etc.
20:58Mais je vais vous raconter une petite anecdote qui remonte il y a très longtemps.
21:03Donc, ma grande a 42 ans et elle avait donc des petits jumeaux qui étaient avec elle en classe supérieure.
21:13Donc, elle avait un an de moins que les petits.
21:16Et un jour, les enfants, je dois les garder et je vois l'un des deux qui, au bout de trois mois, me lit un paragraphe.
21:26Et puis, au bout de deux secondes, je le regarde.
21:28Mais en fait, il ne me lit pas le paragraphe puisqu'il avait la tête en l'air.
21:31Il le connaissait par cœur.
21:32Oui, et vous savez, c'était à une époque où on a commencé à faire de la lecture inclusive, je crois que ça s'appelait.
21:42Quelque chose comme ça. Enfin, je ne sais plus exactement.
21:45Et en fait, je lui ai caché tout ce qu'il y avait autour d'un mot.
21:49Il a été incapable de me le lire.
21:50Moi, j'ai dit, jamais ma fille n'apprendra le français comme ça et à lire comme ça.
21:56Et en fait, on a commencé sous forme de jeu en allant à l'école à 5 ans.
21:59Mea, Maa, Mea, Mais, les bases de ce que nous, les anciens, avions appris à l'école.
22:08Et bien, je vous assure, j'ai deux filles qui ne font pas de faute d'orthographe.
22:12Comme quoi, ça se travaille.
22:14Patricia, restez avec nous. Je vais redonner la parole à Natacha aussi, comme promis.
22:18Juste, on fait un tout petit détour par l'Assemblée nationale.
22:21Arthur Bélier, vous êtes sur place pour RTL.
22:22Et les députés ont adopté, finalement, la partie recette du budget de la Sécu.
22:27Ça doit être un groove de soulagement pour le gouvernement.
22:32Et oui, ça passe 166 voix pour à 140 voix contre.
22:3726 voix d'avance pour Sébastien Lecornu et son volet recette du budget de la Sécurité sociale.
22:42Les députés se sont fait peur, quelques minutes avant le vote, avec l'annonce d'un vote contre des écologistes.
22:48Mais finalement, c'est l'absence de certains députés et de certains députés insoumis.
22:53En tout cas, ceux qui voulaient voter contre n'étaient pas au complet dans l'hémicycle.
22:57Et donc, ça passe.
22:59Ouvre de soulagement côté gouvernement, évidemment.
23:02Mais attention, le débat continue avec le volet dépens ce week-end.
23:05Et un dernier vote solennel sur l'ensemble du budget de la Sécurité sociale.
23:08C'est que, mardi, et vu les scores du jour, vu la répartition des votes du jour,
23:13rien n'est encore joué pour l'adoption de ce budget.
23:17Merci beaucoup, Arthur Bélier, en direct de l'Assemblée nationale pour RTL.
23:22On poursuit le débat dans un tout petit instant.
23:23Et puis, bien sûr, comme chaque jour, à 14h, c'est l'heure du crime.
23:26Bonjour, Jean-Alphonse.
23:27Bonjour, Amandine.
23:28Au programme, aujourd'hui, une disparition.
23:30Oui, on va dans le Tarn avec la disparition d'Evelyne Wilkinson Lund.
23:34C'est une Anglaise.
23:35Elle était venue s'installer dans une ferme de la région avec son mari Robert.
23:40Elle a 52 ans et puis elle s'est comme évaporée après avoir pris sa voiture.
23:44Alors, évidemment, on va penser à un accident.
23:46On va fouiller cette région sans résultat.
23:49Et puis, l'enquête, pendant des mois et même des années,
23:52va se rapprocher par petites touches du mari Robert Lund.
23:57C'est un ancien garde forestier.
23:59Alors, c'est vrai que cet homme, il est énigmatique.
24:01Il est flegmatique.
24:02Il est silencieux.
24:04Il ne dit pas grand-chose.
24:04Il est un peu louche.
24:05Oui, il est un peu louche.
24:07Mais est-ce qu'être un peu louche, ça suffit à faire un coupable, un assassin ou un meurtrier ?
24:11Ce n'est pas sûr.
24:12Trois ans plus tard, une découverte va tout changer.
24:15Je ne vous dis pas laquelle parce que ce serait trop facile.
24:18C'est l'affaire aujourd'hui Evelyne Wilkinson.
24:21Le secret est dans le lac.
24:24Heure du crime, 14h.
24:25A tout à l'heure.
24:26A tout à l'heure, 14h.
24:26Jean-Alphonse, d'ici là, on va continuer à parler du bac et de ce serrage de vis annoncé par le ministre de l'éducation nationale.
24:34Et puis, on parlera aussi de Johnny Hallyday.
24:36C'était il y a huit ans.
24:37Tout juste, il disparaissait.
24:39Mais quelle est votre chanson préférée de Johnny ?
24:41Quels souvenirs gardez-vous avec lui ?
24:43J'attends vos appels et vos témoignages au 3210.
24:45A tout de suite.
24:46Amandine Bégaud.
24:47RTL midi, les auditeurs ont la parole.
24:50E pour Leclerc.
24:5212h30, 14h.
24:54RTL midi, les auditeurs ont la parole.
24:56Avec Amandine Bégaud.
24:58C'est une excellente idée.
25:00Mais c'est malheureusement, et je le crains, trop tard.
25:03Parce que ça fait déjà 10, 20 ans, 30 ans, peut-être, qu'on est laxiste sur le français.
25:10Aujourd'hui, c'est carrément passé dans les mœurs.
25:12Donc, je ne pense pas que ce soit possible de faire marche arrière maintenant.
25:18Emmanuel, et ce message au 3210, Emmanuel un peu pessimiste peut-être.
25:22En tout cas, dubitatif après cette annonce de serrage de vis pour le bac.
25:28Bonjour Sébastien.
25:29Oui, bonjour.
25:30Vous nous appelez d'où ?
25:32Je vous appelle de Brest.
25:33Bon, et alors vous, vous trouvez que c'est une bonne idée, ce serrage de vis,
25:37notamment sur l'orthographe et la syntaxe pour le bac ?
25:40Alors, je ne trouve pas forcément que c'est une bonne idée ou une mauvaise idée.
25:44Ce que je voulais surtout vous dire, c'est que je pense que si jamais il fait cette réforme-là,
25:50à mon avis, on ne va plus beaucoup avoir de bachelors, enfin de bacheliers à la fin de l'année.
25:57Alors, ce n'est pas si jamais, c'est le décret signé aujourd'hui.
26:00Le décret signé était publié ce matin, oui, absolument.
26:02D'accord, je pense qu'on va droit dans le mur que ça va être une catastrophe.
26:07Hortense Crépin, qui est spécialiste d'éducation ici à RTL.
26:10Alors après, si on regarde, c'était le taux de pourcentage, vous savez, ces points jurés dont on parlait,
26:16que le ministère veut désormais encadrer, c'est-à-dire concrètement d'être un peu conciliant envers les candidats,
26:22en disant, bon, celui-là, on va être sympa, on va donner quelques points de plus pour qu'il ait son bac,
26:26ou alors pour qu'il ait une mention.
26:27Ça concernait, en tout cas, certains avaient pu obtenir, il n'y avait que 2% des candidats qui seraient concernés,
26:33donc ça n'a pas concerné énormément de candidats.
26:34Et l'orthographe, quand on entend au témoignage d'enseignants, là ?
26:37Absolument, sur le fait que là, pour le coup, pour certains, c'est catastrophique.
26:40La syntaxe, notamment, ce qu'ils expliquaient, c'est que les mots vont à la ligne,
26:44et en fait, c'est notamment lié pour les pistes d'explication.
26:47Au fait, quand on envoie des textos, quand vous envoyez des textos,
26:49les mots vont n'importe comment et aucune construction et les correcteurs orthographiques.
26:53Sébastien ?
26:53Exactement. C'est exactement ce que je pensais, je vous disais, j'allais vous dire qu'on envoie beaucoup de textos,
27:00donc du coup, les personnes écrivent en formule complètement réduite,
27:04et maintenant, les gens, enfin, les plus jeunes, excusez-moi de...
27:10Vous avez quel âge, vous, Sébastien ?
27:11Moi, j'ai 49 ans, mais je vois par rapport à ma fille,
27:15ça envoie des textos, ça regarde TikTok et tout,
27:19et je pense que, de plus en plus, ils laissent les livres de côté,
27:23et je pense que ça, c'est une grosse erreur.
27:26Merci pour votre témoignage, Sébastien.
27:29Jocelyne, bonjour.
27:31Oui, bonjour.
27:32Vous êtes professeur de français ?
27:36Non, j'ai été professeur de français à l'étranger, donc à Madrid,
27:41mais j'étais avec des ministres et des députés des Français de l'étranger,
27:48enfin, des députés, quoi.
27:50Et donc...
27:51Attendez, pardon, vous étiez professeur pour des ministres ?
27:54Oui, ministre et député.
27:58D'accord.
28:00Donc, pas des enfants, c'est ça ?
28:01Non, non, non, non, non, non.
28:03Par contre, pour les enfants, j'étais en soutien scolaire d'élèves du lycée français de Madrid.
28:09Voilà.
28:10Et donc, il y avait quand même un certain niveau, on va dire,
28:13et je suis rentrée maintenant, il y a cinq ans, en France,
28:17et là, j'ai un petit peu pleuré du niveau,
28:20alors que j'étais censée arriver dans un bon établissement,
28:25où, d'ailleurs, M. Le Pen avait fait ses classes.
28:30Mais bon, bref, et ce n'est pas pour ça que je l'avais choisi, c'était par proximité,
28:35et j'ai vu que certains profs de mes enfants, mais c'était très middle, très, très middle.
28:41Mais il y a des profs ?
28:43Ah ben, certaines fois, c'est les profs, bien évidemment,
28:47mais il y a aussi les parents, il faut qu'ils soient derrière, ça c'est évident.
28:52Mais tout le monde n'a pas le loisir d'être derrière non plus ses enfants.
28:56Et puis, il y a une certaine reproduction sociale aussi.
29:00Ça, c'est...
29:02Enfin, on le voit, je le voyais déjà à mon époque,
29:05où on voyait un certain déterminisme social,
29:08en fonction de ceux qui avaient fait grec, latin,
29:11enfin, personnellement, j'étais héléniste, moi,
29:14et puis les autres, quoi.
29:15Et vous avez un fils en terminale, je crois, Jocelyne ?
29:17Voilà, j'ai Aristide qui est en terminale,
29:22et qui a été extrêmement déçue,
29:24parce qu'il a eu 13 à l'écrit et 13 à l'oral.
29:29Donc, il s'est trouvé...
29:30Voilà, un bac de français.
29:32Donc, il s'est trouvé très minable.
29:33Et je lui ai dit, bon, écoute, t'as eu peut-être une impasse,
29:36bon, voilà, c'est pas grave.
29:39L'important, c'est que tu maîtrises le français.
29:43Et j'ai toujours été très exigeante avec mes enfants.
29:47Et ils font des fautes d'orthographe aux enfants ?
29:49Non.
29:49Non ?
29:50Non, mais ça, mais pourquoi ?
29:52Vous savez, j'avais des amis qui me disaient,
29:54« Oh, mais c'est extraordinaire, t'es trois enfants, Lise ! »
29:56Mais non, c'est pas extraordinaire.
29:58C'est que dès le plus jeune âge,
30:00je me suis pris des tartines de Tchoupi,
30:04de l'école des loisirs, de ceci et de cela.
30:07Et c'est comme tout.
30:09Il faut s'entraîner, c'est comme tout.
30:11Oui, c'est pas inné.
30:12Je pense pas.
30:13Bon, il y a quand même des tissus sociaux, on va dire,
30:19où on va pas aux coiffeurs ou aux dentistes,
30:23où ça dépend ce que vous disiez, ce que vous faisez.
30:26Oh non, arrêtez, là, vous ne nous faites pas nos oreilles, Jocelyne.
30:28Voilà, donc, bien sûr, mais ça, quoi qu'on fasse,
30:33ça sera, malheureusement, c'est dans certaines catégories.
30:39Voilà, et ça, on n'y peut rien.
30:40Merci beaucoup, Jocelyne, pour votre témoignage.
30:43Je voudrais qu'on accueille Stéphane.
30:44Bonjour, Stéphane.
30:45Oui, bonjour.
30:46Alors, je vous écoute depuis tout à l'heure
30:48et je trouve complètement une ineptie ce qu'on est en train de dire.
30:52Alors, allez-y.
30:53Vous avez la parole.
30:54Tous les avis ont la parole sur RTL.
30:56Oui, oui, oui.
30:57Mais parce que tout le monde se plaint des problèmes orthographiques.
31:00Moi, j'ai un bac plus 2 en sciences et technologies de recherche.
31:05Depuis que j'ai travaillé dans mon secteur,
31:08j'ai travaillé pendant 10 ans en faculté de pharmacie et de médecine.
31:11C'est jamais moi qui ai écrit.
31:13J'ai été tout le temps technicien.
31:15Donc, je lisais beaucoup.
31:17Je faisais beaucoup de pratiques.
31:19J'ai perdu mon emploi à cause des crises budgétaires.
31:23Je me suis retrouvé en intérim.
31:24Je n'ai jamais écrit non plus.
31:26En 2016, j'ai changé d'emploi.
31:28J'ai repris mes études.
31:30J'ai passé un CAP de taille de pierre et de maçon
31:33que j'ai eu avec la mention excellent du jury
31:36parce que c'est beaucoup de pratiques.
31:38Dans tous les emplois, c'est que de la pratique, de la lecture.
31:40Il faut surtout savoir compter.
31:42Je me suis toujours débrouillé comme ça.
31:44Je lis.
31:45Là, j'écoutais la dame qui disait
31:47« Ouais, mais on fait des fautes parce qu'on ne lit pas. »
31:48En gros, c'est ça.
31:49Je lis entre 8 à 10 romans par semaine.
31:51À 42 ans, c'est pas mal.
31:53Vous êtes un énorme lecteur.
31:55Ma fille de 11 ans lit du Émile Zola.
31:57Oui.
31:58Et l'important dans la vie, qu'on fasse des fautes.
32:02C'est complètement banal.
32:05C'est courant.
32:07Et ça ne vous a jamais gêné, Stéphane, de faire des fautes d'orthographe ?
32:10Je ne sais pas, par exemple, quand vous envoyez une lettre...
32:13Une facture, un devis...
32:15Rien à foutre.
32:16C'est vrai ?
32:17Rien à foutre du moment que c'est compréhensible.
32:19Par contre, à tout moment, en faisant nos impôts,
32:22en allant à la banque, en allant dans une assurance,
32:25en signant un contrat de travail,
32:27la personne qui ne sait pas lire ni compter
32:30aura des problèmes tout au long de sa vie.
32:32Donc vous, ce que vous dites, c'est lire et compter,
32:34et écrire, on s'en fiche.
32:36Oublier un S, oublier un accent,
32:38faire une faute d'accord du moment que c'est compréhensif.
32:41Moi, je suis de la génération où on a appris à lire et à écrire.
32:45C'est phonétique.
32:46Je suis la génération 1984.
32:48Le protocole, on lisait tout en phonétique.
32:51Je suis un excellent orateur.
32:52J'ai une excellente érudition en français.
32:55Mais écrire, qu'est-ce que j'en ai à foutre ?
32:57Je ne l'utilise jamais.
32:58Je n'ai jamais écrit dans ma vie.
33:00Les trois quarts des trucs qu'on m'a fait écrire,
33:03c'est mon nom, mon prénom, mon adresse, mon numéro de téléphone.
33:07Et comme dans beaucoup de gens.
33:08Et quand on dit, les gens, ils ne savent plus écrire.
33:10Je suis de la génération des premiers téléphones portables.
33:13Les textos, pourquoi on a inventé l'écriture textos ?
33:16Parce qu'on payait au caractère.
33:18On avait 50 caractères.
33:20Non, mais c'est vrai, vous avez raison Stéphane.
33:21Mais après, il y a des différences entre les petits S oubliés
33:24ou quelquefois d'accord.
33:26Et par exemple, Hortense, tout à l'heure,
33:27nous donnait quand même l'exemple d'un élève de prépa
33:30qui, pour une chômeuse, disait une chômière.
33:34Oui, mais excusez-moi, maintenant, on dit pour quelqu'un
33:36qui entraîne une équipe de sport, une entraîneuse.
33:39Moi, chez moi, une entraîneuse, ce n'est pas du tout le même métier.
33:42C'est une dame qui danse sur les tables.
33:45D'accord.
33:45Alors là, vous le connaissez, l'humour, mais chômière quand même.
33:49Oui, mais une jardinière, c'est un contenant, ce n'est pas un métier.
33:54Une archère pour quelqu'un qui tire à l'arc, c'est une fenêtre,
33:58c'est une ouverture dans Varchateau-Franc.
33:59Vous avez réponse à tout Stéphane, vous êtes merveilleux.
34:02Merci en tout cas.
34:02On a oublié le sens premier du français de François Ier.
34:07Merci.
34:08Qui était dans la discussion et dans l'oration.
34:10Et maintenant, on monopilise tout sur l'écriture.
34:12Et je trouve ça une absurdité.
34:14Merci beaucoup Stéphane pour votre témoignage.
34:17On va tout à fait changer de sujet, mais je vais garder Hortense Crépin
34:20parce qu'on va parler de Johnny Hallyday,
34:23disparu il y a huit ans, jour pour jour.
34:27Et Hortense, vous êtes allé voir combien de concerts ?
34:29Douze fois, je crois.
34:30Douze fois, à cause de votre papa.
34:31C'est un jour dont on se souvient.
34:35Enfin, il y a huit ans, je me souviens exactement d'où j'étais.
34:37Vous allez nous raconter ça dans un instant.
34:39Et vous, quels souvenirs gardez-vous de Johnny ?
34:41Est-ce que vous vous souvenez où vous étiez ce 5 décembre 2017 ?
34:46Quelle est votre chanson préférée de Johnny ?
34:48Tout ça, on en parle juste après.
34:49Vous nous appelez au 3210.
34:50Pour exprimer ce qu'est le blues.
34:55J'y mets mes joies, j'y mets mes peines.
34:59Et tout ça, ça devient le blues.
35:03Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
35:07Je vous appelle concernant Johnny Hallyday, que j'ai eu le plaisir de voir.
35:17Au départ, je n'étais pas du tout fan de Johnny Hallyday.
35:19J'y suis allé parce qu'un copain a insisté.
35:21En me disant, tu vas voir Johnny Hallyday sur scène, c'est extraordinaire.
35:24J'y suis allé, mais vraiment sans conviction.
35:26Je suis ressorti de là, j'ai été vraiment ébloui.
35:29Quand on dit que c'était une bête de scène, je peux le confirmer.
35:32C'était vraiment un monsieur sur scène.
35:34Et c'est quelque chose que je n'oublierai jamais.
35:36Je te promets le sel au baiser de ma bouche.
35:40Je te promets le miel à ma main qui te touche.
35:44Je te promets le ciel.
35:468 ans, jour pour jour, après la disparition de Johnny Hallyday,
35:49on a décidé de vous donner la parole.
35:51Parce qu'il résonne en chacun de nous.
35:54Moi, ce n'est pas l'homme de concert que je retiens.
35:56Mais vous voyez, c'est cette chanson, Hortense, qui continue à m'accompagner.
35:59Parce que son papa l'a emmené combien de fois à avoir un concert ?
36:0112 à peu près.
36:03Bon, on sera avec votre papa dans un instant.
36:06Je voulais donner d'abord la parole.
36:07C'est un peu l'école des fans.
36:08Non, je voulais donner la parole à Thierry d'abord.
36:11Bonjour Thierry.
36:12Oui, bonjour.
36:13Vous nous appelez d'où Thierry ?
36:15Alors, moi, je vous appelle de Luxembourg.
36:17Oui.
36:17Je suis très ému.
36:19Parce que j'ai appris le décès de Johnny Hallyday
36:23quand j'ai écouté une émission de RTL,
36:26Les Tortures de Georges Lant.
36:28Eh bien, je l'ai appris au même temps que vous.
36:31Moi, je venais, j'étais dans ma voiture
36:33et je venais pour préparer la matinale
36:37et j'ai appris au même temps que vous comme ça.
36:40Vous vous en souvenez parfaitement de ce moment ?
36:42Oui, je me rappelle, j'étais sur mon lit.
36:45Pour vous dire que je suis un très fidèle auditaire de RTL,
36:50je n'arrivais pas à dormir.
36:52Alors, quand on n'arrive pas à dormir, qu'est-ce qu'on fait ?
36:54On écoute de la musique et la nuit.
36:58C'est Georges Lant, c'est personne d'autre.
37:00Rappelez-vous d'où je vous appelle.
37:01Je vous appelle de Luxembourg.
37:03Ben oui, le berceau de RTL.
37:05Georges Lant, je le connais personnellement.
37:08Personnellement, j'ai eu la chance de le servir
37:10parce que j'étais cuisinier.
37:12À la table, il y avait M. Georges Lant,
37:15l'archevêque de Luxembourg,
37:16le premier ministre luxembourgeois à l'époque.
37:19Il s'appelait M. Jacques Santer.
37:21C'était en 1984.
37:23Et ma patronne.
37:26Et qu'est-ce que vous avez ressenti
37:27quand vous avez entendu Georges ?
37:30Alors, je vais vous dire,
37:31je n'ai...
37:32J'ai retenu...
37:34Je me suis levé.
37:35J'ai été allongé.
37:37Je me suis donc assis.
37:39Et je n'ai retenu que...
37:41Il a lu le SMS de Laetitia.
37:46Mon homme n'est plus.
37:48Ça m'a fait un choc.
37:54J'étais en train de me dire,
37:55mais qu'est-ce qu'il raconte, lui ?
37:57Oui.
38:00Thierry, Georges Lang est avec nous.
38:02Bonjour, Georges.
38:03Bonjour.
38:04Et merci beaucoup.
38:05C'est super.
38:06Oui, c'est super.
38:06Oui, je souhaitais lui parler.
38:08Voilà, vous avez vu.
38:09C'est magique.
38:10J'anticipe vos désirs, Thierry.
38:13Oui.
38:14Georges, non mais c'est vrai.
38:15Thierry raconte...
38:17Qu'est-ce que vous, vous avez ressenti
38:20quand vous nous avez annoncé cette nouvelle,
38:23cette nuit-là ?
38:25Cette nuit-là, j'étais complètement déboussolé.
38:28On savait que Johnny était malade
38:30et on avait eu ordre de la part de la direction de RTL
38:33de ne pas annoncer quoi que ce soit
38:36si on n'avait pas une espèce de coupure de presse
38:42ou un document officiel de l'AFP.
38:46et à 3h moins 10 du matin,
38:48le technicien me tend une feuille et me dit
38:51« Je t'ouvre l'antenne, vas-y. »
38:53Et je dis « C'est quoi ? »
38:54Il me dit « C'est l'annonce de la mort de Johnny. »
38:56Je dis « Quoi ? »
38:57« L'annonce de la mort de Johnny ? »
38:59Moi, j'étais complètement...
39:01J'ai pu te voir.
39:03J'étais speechless, comme on dit en anglais.
39:05Et alors, à 13h du matin, il y avait le flash,
39:07comme vous l'avez dit, Amandine.
39:09Et vous avez appris de la bouche de la journaliste
39:11qui était à côté de moi et de moi,
39:12la mort de Johnny.
39:13Et c'était un moment tout à fait incroyable
39:16de pouvoir articuler cette annonce
39:19qu'on redoutait tous.
39:21On savait que ça se terminerait comme ça,
39:22mais je l'ai dit et j'avais la gorge nouée,
39:25je n'arrivais plus à parler.
39:26Et pendant deux heures après,
39:27j'ai dû passer les disques de Johnny
39:29en attendant que tout le monde arrive à RTL
39:31avec des documents, avec de la matière.
39:33Et puis la machine s'est mise en route
39:35et c'est une formidable machine aussi.
39:39Et très vite, on a eu plein de témoignages,
39:41plein de réactions.
39:42Juste, Georges, il y a Thierry
39:43qui nous appelle de Luxembourg,
39:45qui a priori vous connaît,
39:46qui voulez vous parler ?
39:48Oui, j'écoute Thierry, bonjour.
39:50Oui, bonjour, M. Georges Lang.
39:52Je voulais juste vous dire,
39:53j'adore vos émissions.
39:55Et puis, continuez, quoi,
39:57tant que vous pouvez.
39:58Continuez.
39:59On le fait, on le fait,
40:01on le fait.
40:01Ne vous inquiétez pas,
40:02je suis toujours là.
40:03Ne me demandez pas
40:04quand est-ce que je m'arrêterai.
40:05Je n'en sais rien, moi-même.
40:06Ce soir, 23h,
40:08on vous retrouve, Georges.
40:09Non, oui, oui.
40:10Oui, à 23h.
40:12Ce monsieur, excusez-moi,
40:13ce monsieur est une référence
40:15dans la musique
40:17comme j'en connais peu au monde.
40:21Merci, merci, Thierry.
40:22Je voudrais simplement vous dire
40:23que demain,
40:24nous aurons une émission spéciale
40:26des nocturnes.
40:27On nous accueillerait
40:27un garçon qui s'appelle
40:29Thibaut Geffrotin
40:30qui vient de sortir
40:31un livre magnifique,
40:32un livre qui s'appelle
40:33Nos chansons préférées de Johnny.
40:36Tout le répertoire de Johnny
40:37y est classé
40:39parce qu'il y avait
40:41une espèce de référendum
40:42à savoir
40:43quelle était la chanson
40:44préférée de Johnny.
40:45Raconter,
40:46narrer avec des anecdotes,
40:48c'est un superbe bouquin
40:49et pendant une heure demain,
40:50on écoutera Johnny chanter
40:52et on parlera de Johnny,
40:53de cette fabuleuse carrière
40:55qu'il a menée
40:56pendant tant d'années.
40:56On vous écoutera
40:58avec un immense plaisir
40:59comme c'est le cas à chaque fois.
41:01Georges,
41:01merci mille fois
41:02d'avoir pris quelques minutes
41:03pour nous faire un petit coucou.
41:06Thierry,
41:06merci à vous
41:07et on va continuer
41:07à parler de Johnny,
41:08de votre Johnny
41:09dans un tout petit instant.
41:10A tout de suite.
41:11Huit ans après la disparition
41:32de Johnny Hallyday,
41:34on continue d'évoquer
41:35vos souvenirs avec lui.
41:36Bonjour Jean-Marie.
41:38Oui, bonjour Amandine.
41:39Alors vous êtes un grand fan,
41:40vous l'avez vu plein de fois
41:41en concert.
41:42Une trentaine de fois
41:43avec mon épouse, oui.
41:44Oui, oui.
41:46Ben oui,
41:46et c'est vrai que,
41:48bon ben il nous manque.
41:49On en parlait tout à l'heure
41:49avec ma femme,
41:50elle m'a dit
41:50moi j'ai pas fait le deuil encore.
41:52C'est vrai ?
41:53Ben oui, ben oui.
41:54Qu'est-ce qui vous manque ?
41:56Ben d'aller à ses concerts,
41:58de...
41:59On a ses disques,
42:01il n'y a pas une journée
42:02où je ne chante pas du Johnny,
42:03mais bon c'est comme ça.
42:04Et votre chanson préférée,
42:05c'est quoi Jean-Marie ?
42:06Comme je l'ai dit tout à l'heure,
42:07c'est une chanson qui nous a mis des poils,
42:09c'était à Paris,
42:10c'était quand il a chanté
42:12la première fois Diego.
42:14Parce qu'on connaissait
42:14la version Michel Berger,
42:16la version France Gall.
42:18Mais la première fois
42:18qu'il a chanté ça sur scène,
42:20vous jure,
42:20on avait les poils.
42:21Ah oui,
42:22cette voix,
42:23et puis la mise en scène
42:25qui y allait avec.
42:26Parce que quand on allait à Paris,
42:27on avait des concerts
42:28avec des mises en scène énormes.
42:30Énormes.
42:30Et alors petite anecdote,
42:32vos enfants s'appellent
42:33Julien et Hélène,
42:35J-H.
42:36Et on l'a fait inconsciemment.
42:39C'est un signe du destin,
42:41Jean-Marie,
42:41je crois.
42:41On a des amis,
42:42on a des amis qui croyaient
42:43qu'on l'avait fait exprès,
42:44parce qu'on s'en est rendu compte
42:46qu'ils étaient presque ados.
42:47J'ai dit à ma femme,
42:48mais tu rencontres,
42:48on les a baptisés Julien
42:50et Hélène,
42:50et dans l'ordre en plus.
42:52Sinon,
42:53je n'ai jamais fait attention.
42:54Jean-Marie,
42:54je voudrais aussi donner
42:55la parole à Jocelyne.
42:56Bonjour Jocelyne.
42:59Jocelyne ?
42:59Alors Jocelyne,
43:02n'est pas avec nous,
43:03on va écouter peu.
43:04Oui, madame.
43:05Ah Jocelyne,
43:05oui, pardon,
43:06bonjour.
43:06Bonjour Amandine.
43:09Vous aussi,
43:09il vous manque Johnny ?
43:10Bien sûr qu'il nous manque,
43:12il me manque,
43:13il nous manque.
43:14C'est une voix,
43:15un talent,
43:17on ne retrouve plus là.
43:19Qu'est-ce qui vous manque le plus ?
43:20Il nous manque Johnny.
43:21Qu'est-ce qui vous manque le plus
43:26Jocelyne ?
43:27Ben, sa voix,
43:28sa personnalité,
43:30c'est un homme de talent,
43:34un homme de cœur.
43:36Voilà.
43:37On n'en a plus des comme lui.
43:39Il n'y en a plus des comme lui.
43:40Jérôme est aussi avec nous.
43:41Jérôme, bonjour.
43:42Bonjour.
43:43Vous êtes le papa d'Hortense Crépin.
43:44Je me suis permise
43:46de demander à Hortense
43:46qu'on vous appelle
43:47parce qu'elle me disait
43:48que vous l'aviez emmené
43:49neuf ou dix fois en concert.
43:5112 fois avec lui
43:52et après, je ne sais pas,
43:52son compte personnel.
43:5312 fois avec moi
43:54et puis j'ai vu Johnny 29 fois.
43:57La première fois que je l'ai vu,
43:58j'avais 18 ans.
43:59J'ai fait 16 kilomètres à pied
44:00pour aller le voir.
44:01Et vous êtes d'accord
44:02avec l'auditeur Emmanuel
44:03qui nous a laissé un message
44:04en disant
44:04mais sur scène,
44:05c'était dingue ?
44:07C'était...
44:07Ouais.
44:08Enfin,
44:09on a toujours dit
44:10pendant toutes ces années,
44:13vous avez pu compter sur moi
44:14et j'ai pu compter sur vous.
44:15Je crois qu'il y avait
44:16un contrat moral
44:18avec chaque fan
44:19entre Johnny
44:20et chaque personne.
44:21Voilà.
44:22Il n'y avait pas de triche.
44:23C'était total.
44:25Il y avait vraiment quelque chose.
44:27Il y avait un échange.
44:28Je suis dans mon bureau
44:29à l'instant présent.
44:30J'ai cette affiche
44:31de la Libre Belgique.
44:32Une idole ne meurt jamais.
44:33magnifique titre de la Belgique
44:36à son héros
44:36parce que c'était aussi important.
44:39Il n'y avait pas de triche.
44:40C'était des moments d'exception.
44:42Et puis,
44:43quand on écoute Johnny,
44:44quand on écoute son engagement,
44:45il est allé chanter
44:46pour les détenus en Suisse.
44:47ce n'était pas banal.
44:50Il y a des messages
44:52dans ses chansons.
44:52Il a fait parfois
44:53rire une certaine forme
44:56d'intelligentsia.
44:57Au contraire,
44:58je pense qu'il a chanté
44:59pour tout le monde
44:59et avec tout le monde.
45:00Et ce jour-là,
45:02il a oublié de vivre.
45:04Et comme disait Labreau,
45:05j'en aurais terminé.
45:06Labreau disait,
45:08ce matin-là,
45:09c'est un peu de chacun
45:10d'entre nous
45:10qui est parti.
45:11Voilà.
45:12Merci beaucoup, Jérôme,
45:13pour ce très bel hommage
45:14alors qu'on est dans ce studio.
45:16Philippe Labreau
45:16a été aussi l'occasion
45:18d'avoir une pensée pour lui.
45:20J'ai oublié de vivre.
45:21N'oublions pas de vivre.
45:23Prenez tous soin de vous.
45:25Merci mille fois encore
45:26pour vos témoignages.
45:28Ça fait du bien.
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