- il y a 17 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 03 décembre 2025.
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00:0012h30, 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole, avec Amandine Bégaud.
00:10Et à la une de l'actualité aujourd'hui, cet accident effroyable dans le Gard ce matin.
00:16Trois jeunes âgés de 14, 15 et 19 ans sont morts dans un accident de voiture.
00:20Des bouteilles de protoxyde d'azote ont été retrouvées dans le véhicule.
00:23Mais pour l'instant, impossible de dire si ces trois jeunes gens en avaient ou pas consommé.
00:30Emmanuel Macron, lui, est en Chine, une visite d'État, alors que les tensions entre Paris et Pékin se sont multipliées ces derniers mois.
00:36C'est la quatrième visite du président français sur place depuis sa première élection.
00:42Et puis on attend, peut-être dans les minutes qui viennent, la décision qui concerne l'un des géants, l'électroménager français.
00:47Une marque qu'on connaît tous, c'est Branche.
00:50Le tribunal de commerce se prononce sur l'avenir de ce groupe.
00:54Parmi les hypothèses, la création d'une SCOP, une société coopérative et participative qui permettrait de sauver 300 des 700 emplois du groupe.
01:04La météo avec vous, Peggy.
01:06Pluvieux à l'Est, donc, pour cet après-midi.
01:09Et ensuite, demain, nouvelle perturbation.
01:11Ah ben voilà.
01:11Et oui, on enchaîne.
01:12Il y en a une tous les jours.
01:12Nouvelle perturbation qui va traverser rapidement le pays d'ouest en est.
01:16Le matin, on va la retrouver essentiellement entre la Normandie et les Pyrénées.
01:19Sur la façade atlantique, on aura quelques averses, parfois orageuses.
01:22Ça restera sec, mais bien gris dans l'Est, avant l'arrivée de la perturbation qui, elle, va glisser.
01:27Et qu'on retrouvera dans la journée entre les Hauts-de-France, l'Île-de-France, la Bourgogne, la vallée du Rhône.
01:32Ça restera sec uniquement sur les frontières de l'Est, mais bien voilé.
01:36Et puis à l'Ouest, on aura un ciel changeant.
01:38Entre nuages et éclaircies, des averses encore orageuses sur la façade atlantique.
01:41Et le Cotentin et beaucoup de vent, des rafales toute la journée entre 80 et 90 km heure.
01:46Les températures, on sera souvent sur les minimales entre 0 et 5 degrés sur la plupart des régions.
01:52Jusqu'à 9 dans le sud, les maximales 4 à 9 degrés sur la moitié nord jusqu'à 11 près de la Manche.
01:57Et 10 à 13 dans la moitié sud jusqu'à 15 près de la Méditerranée.
02:00Merci beaucoup Peggy, des 13h03.
02:04Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
02:08Amandine Bégaud sur RTL.
02:10Mon mari a été atteint d'un gliolastome.
02:14Il a tenu exactement 10 mois et 4 jours dans des conditions horribles.
02:20La personne perd tout petit à petit.
02:23Il ne sait plus le nom de sa femme.
02:25Il est décédé, voilà, un an et demi.
02:27Je n'arrive toujours pas à m'en remettre parce que c'est très violent, très brutal.
02:32Et on n'est pas préparé du tout à ça.
02:35Le témoignage très émouvant de Marie-Hélène au 3210.
02:39Marie-Hélène d'ailleurs qu'on va retrouver dans quelques minutes.
02:42On a choisi aujourd'hui dans RTL Midi d'évoquer un cancer dont on parle trop peu.
02:48Le cancer du cerveau.
02:50Et Marie-Hélène le disait et Pauline Crussy qui est toujours avec nous aussi.
02:54C'est un cancer qui détruit tout et qui emmène très vite les patients qui sont touchés.
03:02Et c'est 6000 cas, nouveaux cas à chaque année, 4000 décès.
03:07Et pourtant, on le disait, on en parle trop peu.
03:10Il faut aider les chercheurs qui ont besoin tout simplement de fonds, d'argent pour avancer.
03:17Parce que oui, et Pauline, vous nous le disiez, c'est sans doute possible à condition d'en avoir les moyens.
03:22On va accueillir Régis, si vous le voulez bien.
03:25Bonjour Régis.
03:27Bonjour Amandine.
03:28Vous nous appelez d'où Régis ?
03:30Alors là, je suis dans le Nord, mais je suis natif de la Moselle.
03:35De la Moselle.
03:36Vous aussi, vous avez l'un de vos proches qui a été touché par un cancer du cerveau.
03:43Alors mon papa, oui.
03:43Oui.
03:44Qui est décédé il y a maintenant un an, au mois d'août 2024.
03:49Donc après, j'ai écouté un peu, je me retrouvais un petit peu, mais avec 50 ans de plus que le mari de Pauline.
03:57J'ai vécu exactement la même chose, bon, avec les médecins, des gens extraordinaires et tout, qui suivaient.
04:05Mais bon, ça a été très rapide.
04:07Si on l'a détecté, la tumeur, elle était en bas, à la base de la boîte crânienne à l'arrière, donc c'était inopérable.
04:15Inopérable, et quand on l'a détecté, c'était déjà gros comme une balle de tennis.
04:20Donc à ce moment-là, et ça a été la descente aux enfers, c'était, comme disait Pauline, la perte de ses mouvements.
04:26Ça avait même commencé, avant qu'on détecte la tumeur au cerveau, il avait des problèmes de motricité, donc on pensait à d'autres choses.
04:35On a fait des scintigraphies osseuses, des IRM, tout ce qu'on pouvait faire pour voir s'il n'y avait pas un problème.
04:40Et on ne trouvait pas, et c'est en faisant ces examens-là, qu'on a découvert cette tumeur au cerveau-là.
04:45Et ça a été, ben, 10 mois d'une descente aux enfers, voilà, tous les jours, il y avait une avancée tous les jours, c'est ça, il y avait une régression, il y avait, voilà.
04:55Il avait quel âge, Régis, votre papa ?
04:5784 ans.
04:58Alors, Pauline, et vous me démentirez si je me trompe, mais c'est d'abord un cancer quand même qui touche souvent des patients très jeunes.
05:06Alors, il y a trois tranches d'âge qui sont principalement touchées.
05:09Il y a les enfants, les tout jeunes enfants, c'est le deuxième cancer pédiatrique, et c'est la première cause de mortalité par cancer chez les enfants, les cancers du cerveau.
05:18Ensuite, il y a un deuxième groupe, c'est les jeunes adultes, donc les 20-40 ans, comme mon mari, et là, ça va être des cancers du cerveau,
05:24comme les astrocytomes, etc.
05:26Et le pic du glioblastome, qui est le cancer le plus fréquent et le plus grave, c'est plutôt autour de 60-65 ans.
05:32Mais, on en voit de plus en plus chez des plus jeunes.
05:35Le glioblastome arrive chez des gens de 40-50 ans.
05:37Régis, vous disiez, je me suis reconnue dans ce que racontait Pauline.
05:43Pauline, qui, je le disais, appelle, tente de remunercier les terres pour lever des fonds pour la recherche.
05:51Et c'est un point dont on n'a pas parlé, mais qui est encore plus crucial ces derniers mois,
05:55parce qu'aux Etats-Unis, Donald Trump a, en gros, fermé tous les robinets de la recherche.
06:01Et ça, Régis, ça vous inquiète ?
06:03Ben oui, ça m'inquiète, parce que, bon, moi, je fais partie d'une association,
06:07mais bon, qui aide, mais pas pour la recherche.
06:11Alors, aujourd'hui, on travaille différemment.
06:13On aide au bien-être des enfants.
06:16Je m'occupe d'enfants malades du cancer, justement.
06:18Donc, je suis dans des services à Nancy, à Metz, à Strasbourg, voilà,
06:22où on visite régulièrement.
06:24On aide au bien-être de tous les jours pour leur apporter des choses.
06:28Mais je me rends compte, aujourd'hui, qu'on est rendu à faire des choses médicales.
06:33Je dois acheter des tablettes de lit, parce que les hôpitaux n'ont pas les moyens de se les acheter.
06:40On achète des draps, parce que les hôpitaux n'ont plus les moyens d'acheter des draps.
06:44On achète des portes perfusions, parce qu'ils n'ont pas les moyens d'en acheter.
06:49On parlait d'hôpitaux publics, Régis, pardon ?
06:52Hôpitaux publics, oui, oui.
06:53C'est fou, ça ! Donc, dans un service pédiatrique qui s'occupe d'enfants cancéreux, aujourd'hui,
06:57on n'a pas les moyens de payer des draps ?
06:59Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non.
07:01Alors, c'est ça que je me dis, si on n'a pas les moyens de payer ça,
07:04comment avons-nous les moyens de payer une recherche ?
07:07C'est... Pauline...
07:09Oui, ça me sidère, et en même temps, c'est bien qu'on en parle,
07:12parce que nos impôts, vous savez, on n'a pas la culture du don, comme aux Etats-Unis.
07:16Effectivement, avec toutes les coupures budgétaires aux Etats-Unis,
07:18il y a un vrai retard qui va arriver sur la recherche des maladies dites rares,
07:21comme le cancer du cerveau. Et le problème, c'est qu'en France,
07:23on pense qu'on paie beaucoup d'impôts, c'est vrai,
07:25et on se dit, tout ça devrait être payé.
07:27La réalité, c'est qu'on paie normalement les équipements,
07:30les hôpitaux, le fonctionnement, les salaires des médecins, etc.
07:32Mais le financement de la recherche, ça, c'est encore autre chose.
07:35Et, par exemple, sur même le bien-être, les soins, etc.,
07:38moi, mon mari, qui était quand même dans le plus grand hôpital français,
07:40en neuro-oncologie, où c'est un service,
07:42les gens sont incroyables, ça fait des années qu'ils bossent là,
07:44ils sont ultra engagés, ils donnent leur vie pour ça,
07:46il y a une kiné qui vient
07:47trois fois par semaine, et c'est grâce à une association
07:50pour faire travailler la motricité
07:52des patients. C'est grâce à une association
07:54de patients qu'il y a une kiné, etc.
07:56Et en quoi est-ce qu'il se passe aux Etats-Unis ?
07:57Il y a des répercussions ici en France ? Sur la recherche.
07:59Ça, c'est hyper important, parce qu'on est quand même
08:01tirés par la recherche des Etats-Unis,
08:04et leurs avancées, on en bénéficie.
08:06Donc aujourd'hui, c'est absolument
08:08essentiel que la France et l'Union Européenne
08:09prennent le relais, et c'est pour ça qu'il faut
08:12qu'on entre dans une culture de dons, de mécénat,
08:14que ce soit les grandes entreprises,
08:15les particuliers. En plus, on a quand même
08:17en France des mécanismes
08:19de défiscalisation qui permettent de donner, que ce soit
08:2130 euros, 50 euros, 10 000 euros
08:23quand on en a les moellins. Oui, il n'y a pas de petits dons, il faut
08:25aussi dire. Il n'y a pas de petits dons. Il faut se rendre compte que
08:2775 000 euros, ça peut paraître comme étant pas
08:29grand-chose. C'est un doctorant
08:32pendant un an. Avec 75 000 euros ?
08:34C'est un doctorant dans une équipe
08:36de recherche. C'est énorme. En fait,
08:37on change vraiment les choses. Là, moi,
08:39j'ai levé 160 000 euros.
08:41Ça change le budget de l'équipe
08:43tumeur cérébrale de l'Institut
08:45du cerveau. Pauline, vous restez avec nous.
08:47Régis également. On va
08:49bien sûr continuer à évoquer
08:51ce sujet qui est lourd,
08:54difficile, mais je pense
08:56nécessaire. A tout de suite.
08:57Et je vous le disais, c'est aujourd'hui la journée nationale du cancer du cerveau.
09:17Un cancer dont on parle trop peu, mais qui touche chaque année 6 000 nouveaux patients. On en parle avec Pauline Crussy, qui est l'invité d'RTL Midi.
09:26qui a perdu il y a quelques mois son mari. Jean-Charles, pardon, mort le 30 juillet dernier à 39 ans d'un cancer du cerveau. On en parle aussi avec vous, Marie-Hélène. Bonjour.
09:39Oui, bonjour.
09:40Vous nous appelez de Reims.
09:42Oui.
09:42Et c'est le message qu'on a entendu tout à l'heure. Vous nous disiez que vous aussi, votre mari a été touché, emporté par cette maladie en quelques mois seulement.
09:51Très rapidement. Ça s'est révélé très brutalement par une crise d'épilepsie qui s'est produite à l'hôpital parce que je me suis rendu compte en très très peu de temps, mais l'histoire d'une demi-heure,
10:06qu'il commençait à dire des mots complètement incohérents. J'ai pensé à un AVC, évidemment. J'ai appelé le 15 et tout de suite, il a été transporté à l'hôpital.
10:15Il a fait une crise d'épilepsie qui l'a emporté dans un coma de 40 minutes où on a pu détecter cette tumeur qui faisait déjà 6 centimètres.
10:26Il n'y avait eu aucun précédent, rien, rien qui pouvait, j'allais dire, quelques vertiges, le médecin ayant essayé de voir les problèmes d'oreilles, etc., etc.
10:42On n'est pas allé jusqu'à lui faire passer un IRM du Cernot, évidemment. On n'a pas vu. Et quand ça s'est révélé, c'était déjà beaucoup trop tard.
10:49Il a été opéré, donc une opération de 7 heures quand même, parce qu'il était en forme. Il n'était pas fumeur, pas buveur, j'allais dire en pleine santé.
11:04Donc le chirurgien n'a pas hésité malgré, il avait 80 ans, malgré son âge. Donc il a vu qu'il était capable de supporter une telle opération.
11:13Et derrière l'opération, malheureusement, il y a eu la chimio, il y a eu la radiothérapie et la dégradation.
11:21Et votre auditrice précédente peut bien expliquer cette dégradation, ce cancer qui vous mine le cerveau et qui atteint tout ce qui...
11:32Le cerveau, c'est le moteur, c'est le moteur. C'est l'essentiel. Il ne savait plus manger, il ne savait plus parler, il ne reconnaissait plus personne.
11:39Ça a duré 10 mois et 4 jours exactement. Je l'ai gardé à la maison. J'étais près de lui 24 heures sur 24.
11:49Je me suis occupée de lui parce que l'hôpital à domicile, c'est de se résumer à, j'allais dire, la toilette du matin et le change le soir.
12:00Les gens très pressés, évidemment, sont très occupés.
12:03Il a été soigné un maximum, mais on n'est pas avertis de cette maladie. On ne sait pas ce qui va se passer.
12:13On sait que ça ne va pas durer longtemps, quelques semaines, quelques mois.
12:17Mais, dis-moi, c'est très court et c'est une horreur de voir la personne que l'on aime, qu'on connaît, qu'on accompagne depuis plus de 50 ans dans la vie, se dégrader, ne plus reconnaître.
12:33La souffrance physique chez lui, je ne l'ai pas vraiment remarquée.
12:39Ils ne parlaient pas, ils ne communiquaient plus, il n'y avait plus rien.
12:46Marie-Hélène, Pauline est toujours avec nous.
12:49Pauline, il y a deux choses qui sont importantes dans ce que dit Marie-Hélène.
12:52C'est qu'il faut bien comprendre que le cerveau, ce n'est pas comme le sein ou l'intestin ou autre.
12:56On ne peut pas retirer ce qu'on veut dans le cerveau parce qu'en fait, ça commande tout.
13:00Ça commande nos fonctions motrices, cognitives, intellectuelles, notre personnalité.
13:04En fait, c'est aussi le problème de ces tumeurs.
13:07Ce qui change la donne, c'est de pouvoir les opérer, les enlever.
13:09Mais il va toujours rester des petites cellules, il va toujours rester des trucs qu'on n'aura pas réussi à enlever.
13:13Et la deuxième chose qui est très importante, c'est qu'il n'y a aucun facteur de risque.
13:18Il n'y a pas de prévention possible.
13:19Ce qui est assez surprenant, c'est que tous vos témoignages sont des gens qui étaient en parfaite santé, qui ne fumaient pas.
13:25Exactement.
13:26Ça touche n'importe qui, n'importe quand.
13:29Et on ne sait pas d'où ça vient, on ne sait pas l'expliquer.
13:31On ne sait pas.
13:32Aujourd'hui, on ne sait pas.
13:34L'alimentation, tout ce qu'on évoque aujourd'hui, la pollution, on pense à tout.
13:42Mais pour l'instant, effectivement, il n'y a pas de preuves scientifiques.
13:46Et ça fait aussi, sans doute, partie du travail des chercheurs.
13:50Marie-Hélène, restez avec nous, on va accueillir Laetitia.
13:52Bonjour Laetitia.
13:54Bonjour, merci de me recevoir.
13:56Vous êtes cadre de santé au CHU de Montpellier et présidente de l'association des étoiles dans la mer,
14:00qui est une association qui lutte justement contre le cancer du cerveau, c'est ça ?
14:06Oui, tout à fait.
14:07Elle lutte contre le cancer du cerveau à travers le financement de la recherche, le soutien aux familles et sensibiliser.
14:13Parce que, comme vous le voyez, il y a un grand besoin à ce niveau-là aussi.
14:15C'est ça qui est assez incroyable.
14:17C'est un cancer dont on ne parle jamais.
14:19Enfin, je vais être très honnête, jamais.
14:20Vous tapez sur Internet, cancer du cerveau, mis à part, bien sûr, toutes les publications scientifiques, etc.
14:27Il y a peu d'articles, grand public en tout cas, qui sont écrits.
14:31Parce que c'est moche et que ça fait peur, et donc on ne veut pas en entendre parler.
14:33Oui, Pauline, c'est pour ça d'après vous ?
14:35Bien sûr.
14:37Ça fait peur, mais il y a une difficulté aussi des personnes.
14:40Alors, de moins en moins, on a fait beaucoup de témoignages avec l'association.
14:44Mais il y avait une difficulté aussi de témoigner.
14:46Oui, mais il faut dire que c'est tellement soudain que quand le monde s'écroule en quelques semaines,
14:52on comprend que le choc est encore plus difficile.
14:56On parlait, Laetitia, du besoin de financement pour les chercheurs.
15:02Oui, c'est extrêmement important parce qu'en neuro-oncologie,
15:06c'est vrai que les chercheurs sont confrontés à des difficultés financières,
15:09des enjeux qui leur mettent une épée d'amoclès.
15:12Est-ce que je vais pouvoir continuer à travailler sur ce cancer-là
15:14ou est-ce que je vais avoir une certaine pression,
15:16qu'il va falloir que je m'oriente sur une autre pathologie, un autre type de cancer ?
15:19Vous avez aujourd'hui des oncologues qui s'interrogent à ce point-là ?
15:23On en est à ce point-là ?
15:24Oui, il y a des chercheurs en France.
15:27Il y a la recherche privée et la recherche académique, publique, etc.
15:31Mais les deux sont confrontés aux mêmes difficultés,
15:33c'est-à-dire trouver des financements.
15:35En France, il y a la recherche qui est financée par l'État avec l'Institut national du cancer,
15:39mais la réalité des chercheurs est qu'ils sont majoritairement financés par les associations.
15:44qui élèvent des fonds à travers une mobilisation constante.
15:48Est-ce que vous êtes capable de chiffrer les besoins ?
15:52Combien il faudrait ?
15:52Trois fois plus ? Quatre fois plus ? Dix fois plus ?
15:56En réalité, ils ont fait des financements pour le cancer de mauvais pronostic,
16:00mais la réalité, comme vous le disiez,
16:01c'est qu'ils ont très peu de moyens alloués par l'État sur la recherche.
16:06Après, nous, chaque année, on apporte 250 000 euros aux chercheurs.
16:09C'est absolument nécessaire, parce que sans ça,
16:12ils ne pourraient pas continuer à travailler sur des projets sur le glioblastome, notamment.
16:18Mais ce n'est pas suffisant.
16:19Si on veut vraiment accélérer, il faudrait au moins quatre fois plus, si ce n'est pas plus.
16:24Par rapport aux autres cancers,
16:26Pauline, est-ce que c'est vraiment un cancer à part,
16:31mais en tout cas aussi bien du point de vue des médecins
16:34que les financements qui lui sont accordés ?
16:37C'est un cancer à part, parce que c'est le cerveau.
16:39C'est-à-dire que les neuro-oncologues,
16:41ils sont soit oncologues de formation, soit neurologues,
16:43et ils ont une double ensuite expertise.
16:45Le cerveau, ce que je vous disais, ce n'est pas comme les autres organes.
16:49Et oui, en fait, comme le pancréas, par exemple,
16:52c'est une maladie à part,
16:53parce que quand on parle de 6 000 nouveaux patients par an,
16:56ça ne paraît pas suffisant.
16:57C'est considéré comme une maladie rare.
16:59Vous parliez des accidents de la route,
17:00il y a plus de morts par cancer du cerveau que d'accidents de la route aujourd'hui.
17:03Et en fait, il faut lever les tabous.
17:05Il y a des causes nationales, et c'est très bien.
17:07Par exemple, la santé mentale, on lève des tabous.
17:09Le cancer du cerveau, le cancer du pancréas,
17:11les cancers pédiatriques qui sont incurables aujourd'hui,
17:13il faut aussi lever ces tabous.
17:14Donc il faut en parler.
17:15Merci encore Amandine de nous donner ce moment pour en parler.
17:18Et il faut lever des fonds.
17:19Vous demandiez combien il faut d'argent.
17:20C'est difficile à dire, parce que ça reste de la recherche.
17:22On ne peut pas vous dire, si vous mettez un million,
17:24on va trouver une solution.
17:25Mais ce qu'on sait, c'est qu'il y a eu des solutions
17:28pour plein d'autres maladies.
17:29Regardez le Covid, regardez le mélanométastatique,
17:33pour le cancer du cerveau, et aujourd'hui, on le guérit.
17:36Le cancer de la peau ?
17:37Oui, tout à fait.
17:38Le cancer du sein, il y a 40-50 ans,
17:40c'était une condamnation à mort de la même manière pour les femmes.
17:43Et aujourd'hui, ça devient quasiment une maladie chronique
17:45quand c'est détecté à temps, etc.
17:47Donc, on va y arriver.
17:48Les chercheurs savent qu'ils vont y arriver.
17:51Mais il faut leur donner les moyens.
17:52Et vous disiez, on a des stars en France.
17:53On a des stars en France.
17:55On a l'hôpital de la Pitié-Salle-Pétrière,
17:57c'est un des plus grands centres de neuroscienariat au monde.
17:59C'est le deuxième centre de recherche en neurosciences au monde.
18:03C'est le premier en Europe.
18:05Donc, évidemment, il y a Gustave Roussy, il y a Curie.
18:07Il faut donner de l'argent.
18:09Et on a des stars, il faut leur donner les moyens
18:10de ne plus être impuissants face à leurs patients et à leurs familles.
18:13Merci beaucoup, Laetitia,
18:16de nous avoir accordé ces quelques minutes.
18:18Vous participez à cette journée nationale du cancer du cerveau
18:22qui est organisée à Paris.
18:23Je voudrais qu'on donne la parole à Fabien.
18:25Bonjour, Fabien.
18:25Oui, bonjour, Amandine.
18:27Donc, moi, on a perdu notre papa.
18:31Donc, ça a fait un an au mois de décembre.
18:34Donc, voilà, qui est parti en 15 mois.
18:36Donc, c'est vrai que c'est arrivé d'un coup,
18:39comme j'entendais tous les auditeurs et tout ça.
18:41Et surtout, c'est que ma belle-sœur, auparavant,
18:44avait perdu son papa, donc, 5 ans auparavant,
18:47de la même chose.
18:49Donc, lui, par contre, a été malgré en 5 mois.
18:51Donc, voilà, on a été doublement touchés.
18:54Donc, on s'est encore très durs aujourd'hui.
18:58Voilà.
18:59Je pense à toute ma famille qui est en train d'écouter.
19:02Et nous, on pense bien à vous
19:04et on entend votre émotion, Fabien,
19:07qui est bien sûr tout à fait normale.
19:10Quand vous entendez, par exemple, Pauline
19:13qui se bat à sa façon aussi
19:17contre ce cancer,
19:20qui vous le disiez
19:21et vous a touché à deux reprises,
19:23qu'est-ce que vous avez envie de dire
19:24à tous les auditeurs qui nous écoutent ?
19:27C'est vrai que là, j'ai surtout
19:29ma belle-sœur, par exemple,
19:31qui est très investie dedans,
19:33qui a intégré une étoile dans la mer aussi
19:36sur Champigny et puis toute la partie Anjou
19:39qui s'investit énormément.
19:42Donc, en fait, pour avoir le maximum de dons possible
19:44parce que malheureusement, aujourd'hui,
19:45il n'y a pas grand-chose à faire.
19:47Donc, il n'y a que la recherche qui doit avancer.
19:50Donc, c'est ce qui compte le plus.
19:52Donc, en fait, il faut donner au maximum
19:53et puis essayer de faire connaître cette maladie
19:55qui est encore aujourd'hui incurable
19:57parce que malheureusement, même si ça avance,
20:00l'issue, elle est fatale
20:02pratiquement tout le temps.
20:05Et surtout, ça va très vite.
20:07Donc, surtout, il n'y a pas moyen de détecter avant.
20:09Voilà, quand on s'en est aperçu,
20:11pareil, on pensait que c'était soit un AVC
20:13ou quelque chose comme ça.
20:14Et puis après, c'était l'engrenage directement
20:15qui a été très vite avec beaucoup de pertes d'autonomie
20:19après, suite à ça.
20:20Et ce qui est très frappant, Pauline,
20:22c'est qu'il n'y a aucun signe avant-coureur ?
20:23Non, moi, mon mari, ça a commencé
20:25quand il écrivait ses cartes de vœux à ses clients.
20:27Il avait du mal à écrire.
20:28Et moi, je lui disais, bah oui, mais j'y sais.
20:30On n'écrit plus jamais au stylo.
20:31Donc, au bout de 200 cartes de vœux,
20:33oui, c'est un peu dur.
20:34Et c'est notre médecin généraliste
20:35qui a été exceptionnel.
20:36Ça, c'est hyper important.
20:38Qui a tout de suite dit
20:39IRM du cerveau.
20:40Qui n'a pas fait kiné ou je ne sais quoi.
20:43Je voulais juste réagir sur ce que disait Fabien à l'instant.
20:45Il parle de deux cas dans sa famille.
20:47Moi, quand on me dit que c'est une maladie rare,
20:48j'en ai ras-le-bol, en fait.
20:49Parce que dans mon cercle direct,
20:50des gens que je ne connais pas,
20:52des gens qui me contactent
20:52parce qu'ils ont vu mes publications ou je ne sais quoi.
20:54Des gens que je connais.
20:55J'ai plus d'une dizaine de cas de tumeurs cérébrales.
20:58Un ancien stagiaire de mon mari
21:00qui a 25 ans.
21:02Un ancien collègue de 30 ans
21:03qui est mort cet été.
21:05Le père d'une amie de lycée
21:06qui est mort cet été.
21:07J'en ai une dizaine comme ça.
21:09Et donc, en fait, ça arrive.
21:11Il y en a de plus en plus.
21:11Les médecins le voient aussi ça.
21:12C'est qu'il y en a de plus en plus.
21:14Et donc, il faut agir.
21:15Il faut arrêter de se dire
21:16ce sera une cause.
21:19Le jour où on décidera que c'en est une.
21:20Il ne faut pas attendre
21:21qu'il y ait un ministre ou un président
21:22ou je ne sais quoi
21:23qui soit touché par un cancer grave
21:24pour que les choses changent.
21:26Merci beaucoup, Pauline,
21:28d'être venue nous voir sur RTL.
21:31Pour faire un don à l'Institut du cerveau,
21:34l'adresse c'est don.institutducerveau.org
21:39et vous le disiez,
21:40on peut aussi donner à l'Institut Gustave Roussy
21:41ou encore à l'Institut Curie.
21:43Peu importe le montant du don,
21:45si c'est 5 euros par-ci,
21:475 euros par-là,
21:48ça aussi, ça aide.
21:50Merci mille fois.
21:51Prenez soin de vous
21:51et prenez soin aussi
21:53de votre petite fille.
21:5413h26 à 14h,
21:56on retrouvera Jean-Alphonse Richard,
21:59l'heure du crime.
21:59Jean-Alphonse,
22:00bonjour.
22:01Bonjour Amandine.
22:02Bon, ce n'est pas très gai non plus,
22:03votre histoire.
22:04Je ne suis jamais dans la gaieté,
22:05moi, donc voilà.
22:06Il y a des histoires optimistes aussi.
22:08Il y a des résolutions de crimes
22:09et ça, il faut en parler aussi.
22:11Une femme retrouvée
22:12dans une cage dans la Seine.
22:13Alors, c'est une femme
22:14retrouvée dans la Seine.
22:15Elle est morte noyée,
22:16mais ce qui frappe effectivement
22:17les enquêteurs,
22:18c'est la vision de cette malheureuse.
22:21On a fabriqué
22:21une espèce de cage en métal
22:22pour l'emprisonner.
22:23On a lesté le corps
22:24avec des parpaings.
22:26Il ne fallait surtout pas
22:26qu'elle s'échappe.
22:27Alors, il n'y a aucun indice.
22:28On ne sait pas du tout
22:29qui est cette victime.
22:31Et puis, patiemment,
22:32très patiemment
22:33et très méticuleusement,
22:34les gendarmes vont tirer un fil.
22:36Ils vont identifier la victime,
22:38une femme qui était en plein divorce.
22:39Elle est âgée de 39 ans.
22:41Chez elle,
22:41des documents montrent
22:42qu'elle se sentait menacée.
22:44Elle n'était pas en sécurité.
22:46Elle avait peur.
22:47Ce n'est pas le mari,
22:48je vous le dis tout de suite.
22:49Mais le suspect
22:50est un ancien pompier de Paris,
22:52Nicolas Ferreira.
22:53Sauf que l'enquête,
22:54là, elle est à son début
22:56et va révéler
22:57beaucoup, beaucoup de surprises.
22:58On va parler de toutes ces surprises
22:59dans l'heure du crime.
23:00Nicolas Ferreira,
23:01la femme en cage dans la Seine.
23:03C'est à 14h.
23:04A tout à l'heure.
23:04A tout à l'heure, Jean-Alphonse.
23:06D'ici là,
23:07on va parler des comportements
23:08sur la route.
23:09Que vous soyez piétons,
23:10cyclistes ou automobilistes,
23:12ce n'est pas facile
23:13de respecter les règles.
23:15Visiblement,
23:16on parlera aussi de Brigitte Bardot
23:17à l'occasion de ce documentaire
23:18formidable qui sort aujourd'hui.
23:20Et puis, on sera avec
23:21le gagnant de la valise du jour.
23:23Elle a été cachée aujourd'hui
23:24à Lens
23:25et elle a donc été trouvée.
23:26A tout de suite sur RTL.
23:28Contactez-nous gratuitement
23:30via l'appli RTL
23:31ou au 3210.
23:33A demain.
23:35RTL s'engage
23:36pour redonner vie
23:37à nos centres-villes.
23:38Et oui, RTL s'engage
23:40pour redonner vie
23:41à nos centres-villes.
23:42C'est cette opération
23:42qui a débuté lundi 1er décembre
23:45et qui va se poursuivre
23:46jusqu'au 24 décembre.
23:48Chaque jour,
23:48RTL cache une valise RTL
23:50avec plein, plein de cadeaux
23:51à l'intérieur
23:52dans une ville de France.
23:54On a été à Charleville-Mézières.
23:56Hier, c'était le Havre.
23:58Et aujourd'hui,
23:59c'était donc Lens.
24:00Et cette valise,
24:01elle a été gagnée.
24:02Le gagnant, c'est vous,
24:03Julien.
24:04Bonjour.
24:06Julien ?
24:07Oui.
24:07Bonjour.
24:08Bonjour.
24:09Et bravo d'abord.
24:10Merci, merci.
24:11Bon.
24:12Elle était cachée où,
24:13cette valise,
24:13Julien, à Lens ?
24:14Alors, elle était cachée
24:16dans un magasin du centre-ville
24:18qui s'appelle Plume Service.
24:20Oui.
24:21C'était facile à trouver ou pas ?
24:23Alors, écoutez,
24:24l'indice, pour rappel,
24:26c'était le Havre de Paix
24:27du voyageur fatigué.
24:29Oui.
24:30Donc, dans un premier temps,
24:31on s'est dirigé vers
24:32l'hôtel en face de la gare.
24:35On s'est dit que c'était
24:37potentiellement ici,
24:39mais pas du tout.
24:40Du coup, en regardant
24:41la liste des commerçants
24:42participants sur le site RTL,
24:44on s'aperçoit qu'un commerçant
24:45nommé Plume Service
24:46mettait en jeu un oreiller.
24:48Et du coup, on a fait le lien.
24:49On s'est dit, lundi,
24:50c'est l'oreiller.
24:50On s'est dit, bingo,
24:52il y a grand chance
24:52que ce soit là.
24:54Donc, on est arrivé en premier
24:55sur les lieux.
24:55Et puis, on nous a demandé
24:57de donner le mot de passe
24:57et la valise nous attendait.
24:59Et alors, Julien,
25:00vous dites « on ».
25:01Ça veut dire que vous étiez plusieurs ?
25:02Oui.
25:03Moi, c'est ma fille
25:04qui m'a motivé à y aller
25:05ce matin.
25:06Elle a quel âge, votre fille ?
25:08Ma fille Mathilde a 10 ans.
25:09Elle s'est elle qui m'a dit
25:10« Allez, papa, habile-toi.
25:12Je sens que c'est pour nous.
25:12On va gagner. »
25:13Ah, génial !
25:14Oui, c'est clairement
25:15elle qui m'a motivé à y aller.
25:16Et puis, arrivé sur plat,
25:17il y avait d'autres enquêteurs
25:19qui étaient tout aussi excités.
25:22Avec leur téléphone,
25:24il y avait un peu d'immulation
25:24dans le centre-ville.
25:26Et puis, il fallait des perdants
25:28et un euro gagnant.
25:29C'était nous.
25:30Bon, et Julien,
25:31elle était à côté de vous,
25:31votre fille ?
25:32Oui, elle n'est pas très loin, oui.
25:34Elle veut bien nous parler ou pas ?
25:35Ah, bien sûr,
25:36je peux vous la passer.
25:37Ah, oui, oui, oui.
25:38Oui, bien sûr,
25:38elle serait contente, oui, tout à fait.
25:40Elle s'appelle comment ?
25:41Alors, elle s'appelle Mathilde.
25:43Mathilde.
25:43Je vous la passe.
25:49Allô, Mathilde ?
25:50Oui, allô ?
25:51Oui, bonjour.
25:53Bonjour.
25:53C'est grâce à toi
25:55que ton papa et vous
25:57que vous avez gagné
25:59et trouvé cette valise RTL ?
26:01Oui.
26:01Pourquoi est-ce que tu lui as dit
26:03« Allez, viens, on y va ? »
26:05Parce que des oreillers,
26:08ça fait référence
26:09à voyageurs fatigués.
26:12On a dit « Bien, on y va. »
26:14Mais pourquoi tu pensais
26:15que vous pouviez la gagner ?
26:19Je ne sais pas.
26:20En vrai, je ne le pensais pas vraiment.
26:22Alors ?
26:23Et du coup,
26:24tu en as pensé quoi ?
26:25C'était un moment sympa ensemble ?
26:26Oui.
26:28Oui ?
26:28Bon.
26:29Et il y a quoi alors
26:30à l'intérieur de cette valise ?
26:32Ben, plein d'oeufs.
26:33Oui, j'adore.
26:34Oui ?
26:36Alors attends,
26:36peut-être que ton papa va nous dire
26:38qu'est-ce qu'il y a dans la valise.
26:39Oui, je vais prendre le relais.
26:40Merci.
26:41Bon, un gros bisou à Mathilde quand même
26:43parce qu'elle était un peu intimidée.
26:44La pauvre en plus,
26:44la prendre comme ça ?
26:45En effet, c'est intimidant.
26:47En tout cas, oui,
26:47on a été bien gâtés.
26:48La valise contenait énormément
26:50de goodies RTL,
26:52un mug,
26:53une montre,
26:53un manac,
26:54etc.
26:55Beaucoup de bons achats
26:56des commerçants
26:57de la ville de Lens,
26:58que ce soit chez des coiffeurs,
27:00restaurateurs,
27:01des magasins de vêtements,
27:02etc.
27:04Donc,
27:05un peu d'électroménager,
27:06des spectacles.
27:08Non, on a été très, très, très gâtés.
27:09C'est Noël avant l'heure.
27:10C'est Noël avant l'heure.
27:12Eh bien, écoutez,
27:12félicitations à vous, Julien.
27:14On embrasse toute votre petite famille
27:17et notamment Mathilde,
27:18donc grâce à qui,
27:19eh bien,
27:20vous avez trouvé,
27:21cherché cette valise.
27:23Merci d'y avoir participé.
27:24On fait un gros bisou
27:25à tous les lanceurs
27:26parce qu'on sait
27:26qu'ils sont nombreux
27:27à nous écouter.
27:28Bon, la prochaine fois,
27:29ce sera peut-être pour vous.
27:31Et demain,
27:31je vous le rappelle,
27:32une nouvelle valise
27:33dans une nouvelle ville.
27:35Et comme chaque matin,
27:36c'est Louis Baudin
27:36qui vous donnera
27:37la ville en question
27:38aux alentours de 8h33.
27:42Amandine Bégaud,
27:43RTL Midi,
27:44les auditeurs ont la parole.
27:46Il est bientôt 13h35
27:48sur RTL.
27:49On va changer de sujet
27:50et parler de nos comportements
27:52à tous sur les routes.
27:54RTL vous révélait ce matin
27:55une étude
27:56de la fondation Vinci Autoroute,
27:58étude selon laquelle
27:59plus de la moitié
28:00des automobilistes
28:01ne mettent pas
28:02leurs clignotants
28:03pour doubler
28:03ou pour changer de voie.
28:0440% des cyclistes
28:06grillent le feu rouge,
28:08même s'ils n'y sont pas autorisés.
28:0970% des piétons
28:11traversent alors que
28:12le feu piéton est rouge.
28:13Bref,
28:14rien ne va plus.
28:15Chacun ne respecte pas
28:17le code de la route.
28:19On en parle avec vous,
28:19Pierre.
28:20Bonjour.
28:21Oui, bonjour.
28:22Vous nous appelez d'où,
28:23Pierre ?
28:23Je vous appelle d'Alsace.
28:25Oui.
28:25Je suis chauffeur-accompagnateur,
28:29c'est-à-dire que je cherche
28:31des élèves chez eux à la maison
28:33et je les dépose
28:34à leur établissement.
28:36Donc, c'est souvent
28:37des enfants en difficulté.
28:39Donc là, maintenant,
28:40j'ai une jeune fille
28:41de 18 ans en fauteuil roulant.
28:43Donc, vous voyez.
28:45Et alors,
28:46qu'est-ce que vous observez,
28:47vous, sur la route ?
28:48Qu'est-ce qui vous agaise ?
28:49Racontez-moi.
28:50Vous avez le temps ?
28:51Ah ben oui, j'ai le temps.
28:52Tout mon temps.
28:54Non, non, parce que
28:54c'est vrai que
28:55je suis loin d'être parfait,
28:57sûrement, comme tout le monde.
28:58Mais je fais le trajet
29:00de chez moi à Mulhouse,
29:02tous les matins,
29:03l'autoroute,
29:04j'ai 90 km à l'aise,
29:0590 km autour,
29:07de nuit.
29:08Et le soir, c'est pareil,
29:09c'est encore de nuit.
29:10Et alors, il y a énormément
29:11de camions,
29:12donc les camions
29:13qui font n'importe quoi,
29:15les camions qui nous éblouissent,
29:17ils se font des appels de phares
29:18en pleine nuit,
29:20sous la pluie.
29:21Enfin bref,
29:22les clignotants,
29:23ils vous collent.
29:27C'est lamentable.
29:29Et sur les clignotants,
29:30tiens, justement,
29:31là, c'est un chiffre
29:33concernant les voitures,
29:34mais 58% des automobilistes
29:36qui ne mettent pas
29:37le clignotant
29:38pour changer de voie,
29:39ça vous l'avez constaté
29:40tous les jours ?
29:40Vous êtes sûr
29:41que c'est que ça ?
29:42Non, mais moi,
29:43j'ai l'impression
29:43que personne, parfois...
29:45Vous le mettez, vous,
29:46Pierre, le clignotant ?
29:46Ah oui, j'essaye,
29:48à part peut-être un oubli,
29:49mais non, non, non,
29:50j'essaye.
29:50Vous savez,
29:51je fais un métier,
29:52j'ai absolument besoin
29:53de mon permis.
29:53Bien sûr.
29:54Je ne peux pas me permettre...
29:55Et j'ai 66 ans,
29:56j'ai presque 50 ans
29:57de conduite.
29:59Ah non,
29:59on a quand même
30:01un sens des responsabilités.
30:04Et voilà,
30:04l'autre jour à Mulhouse,
30:07j'ai failli me faire écraser
30:08par un camion,
30:09un 38 tonnes,
30:10je le dépassais tranquillement
30:12par la gauche.
30:14Et le gars,
30:15tout à coup,
30:16j'étais à hauteur
30:16de sa cabine,
30:17il met le clignotant,
30:18mais bon,
30:19il a mis le clignotant.
30:20Et puis,
30:21il me sert vers la gauche
30:23parce qu'il voulait
30:24laisser rentrer une voiture
30:26qui venait sur la voie
30:27d'accélération à sa droite.
30:29Et vous ne pouviez pas,
30:30vous,
30:30vous décalez
30:31sur la voie de gauche ?
30:32Il y avait encore
30:33une voie de gauche,
30:33mais qui était occupée.
30:34par des voitures.
30:36Alors,
30:36j'ai freiné,
30:37j'ai klaxonné,
30:37mais là,
30:39j'ai dit me roncler.
30:40Et Pierre,
30:41vous disiez,
30:41vous conduisez
30:42depuis des années,
30:43vous avez le sentiment
30:45que les choses
30:45se sont aggravées ?
30:46Oui.
30:47Moi,
30:47j'ai eu mon permis
30:48en 77,
30:50ça fait un bail.
30:51Et c'est bon,
30:52ce qui a changé beaucoup,
30:53c'est la circulation
30:55qui est énorme.
30:56Quand j'ai commencé
30:57à conduire,
30:57il y avait trois fois
30:58moins de voitures
30:59et tout ça.
31:01Mais les comportements
31:02sont un peu,
31:03c'est du n'importe quoi.
31:04Alors,
31:06il y a les camions.
31:07Bon,
31:07ça,
31:07ça me fait peur.
31:08Donc,
31:09j'ai énormément
31:09de respect devant les camions.
31:11Je tiens mes distances
31:12parce que...
31:13Moi,
31:13je suis comme vous,
31:13j'ai très peur des camions.
31:15J'ai 66 ans,
31:16mais les quelques années,
31:17je veux encore
31:17les passer tranquillement.
31:19Voilà.
31:21Ça,
31:22c'est une chose.
31:22Après,
31:23il y a un truc
31:24qui m'énerve,
31:25mais à fond,
31:25depuis que je fais ce métier,
31:27c'est les vélos.
31:29Ah !
31:30Ah !
31:30Ah !
31:30En descendant de mon village,
31:34il y a un passage à niveau.
31:36Le long de la voie ferrée,
31:38un TER,
31:38il y a un petit chemin
31:40qui est emprunté par les vélos.
31:43Et à ce passage à niveau,
31:44il y a des stops,
31:45des deux côtés.
31:47Mais je vous assure
31:48que bon,
31:48maintenant,
31:49c'est un peu calme,
31:49mais en été,
31:50il y a beaucoup de vélos.
31:51Mais personne ne s'arrête.
31:52Vous savez quoi, Pierre ?
31:53Les vélos,
31:53on va en reparler
31:54dans un instant
31:54avec justement un cycliste.
31:57Jean-Marc,
31:57à tout de suite sur RTL.
32:00Jusqu'à 14h,
32:01RTL midi,
32:02les auditeurs ont la parole.
32:04Avec le quotidien.
32:0712h30,
32:0814h,
32:08RTL midi,
32:09les auditeurs ont la parole.
32:11Avec Amandine Bégaud.
32:14Trop souvent du doigt
32:14des jeunes conducteurs,
32:15j'en suis un depuis un an et demi.
32:17Je sais marquer un stop,
32:18je sais ce qu'un,
32:18c'est des passages.
32:19Je ne fais pas de marche arrière
32:20dans un rond de poing.
32:21Si, si, je vous assure,
32:22je l'ai déjà vu plusieurs fois d'ailleurs
32:23et c'est inquiétant.
32:24Quand on est jeune conducteur,
32:25on est trop souvent
32:25de pointer du doigt.
32:26Ouais, les jeunes,
32:27ils frientent un petit peu
32:28sur la route, tout ça.
32:28Je peux vous assurer
32:29que moi,
32:29ce qui me fait le plus peur
32:30sur la route,
32:30ce sont les cheveux,
32:31poivre et sel.
32:32Marche arrière
32:33sur un rond-point,
32:34alors ça,
32:35je n'avais jamais encore vu.
32:36Julien, en tout cas,
32:37avec ce message,
32:38vous risquez de redéclarer
32:39la guerre
32:40entre jeunes conducteurs
32:41et seniors,
32:42on va dire.
32:44Mais en tout cas,
32:44vous réagissez
32:45à ces comportements routiers
32:47et on le disait
32:47que ce soit en voiture,
32:49à vélo ou à pied,
32:51eh bien,
32:51il serait bien temps
32:52qu'on se reprenne tous.
32:54Pierre,
32:54non, oui,
32:55Pierre est avec nous toujours,
32:57chauffeur,
32:58accompagnateur notamment
32:59d'enfants en fauteuil
33:01et Pierre,
33:01vous nous disiez
33:02juste avant
33:02qu'on fasse
33:02une toute petite pause,
33:04ce qui vous met en colère,
33:04ce sont les cyclistes.
33:06Eh bien, justement,
33:06nous sommes avec un cycliste.
33:08Bonjour Jean-Marc.
33:09Bonjour.
33:10Vous nous appelez d'où,
33:11Jean-Marc ?
33:12Eh bien,
33:12je vous appelle Deloche.
33:13Très bien.
33:14Et donc,
33:14vous êtes cycliste
33:16et vous respectez
33:18le code de la route ?
33:19Depuis la classe de cinquième,
33:21j'ai 68 ans.
33:22Oui, 68 ans.
33:24Et là,
33:25j'ai repris le vélo
33:26en 2003.
33:29Donc,
33:30on va dire qu'en 20 ans,
33:31je frôle
33:31les 100 000 kilomètres.
33:33Ah oui,
33:34vous en faites aussi
33:35pour votre plaisir,
33:36pas juste pour vous déplacer.
33:37Il y a un peu plus que moi
33:37en tant qu'amateur.
33:40Mais je vais vous dire
33:41une chose,
33:41les cyclistes,
33:42ils sont aussi cons
33:43que les automobilistes.
33:44Ah,
33:45dites-nous.
33:45comme ça,
33:46au moins,
33:46c'est clair.
33:46Et je suis entièrement
33:48d'accord avec...
33:49Avec Pierre ?
33:50Avec Pierre,
33:51oui,
33:51entièrement,
33:52entièrement d'accord.
33:53Ce côté-là,
33:54pas de problème.
33:54J'ai été chauffeur poids lourd,
33:56enfin,
33:56donc pour mon compte,
33:57puisque j'ai des artisans,
33:59pendant...
34:00Depuis 1981
34:01jusqu'à 2017
34:02où j'ai arrêté
34:03pour prendre ma retraite.
34:05En région parisienne,
34:07l'Essonne
34:07et les autres départements
34:08autour,
34:09donc Camille-Aubaine,
34:10Remorque,
34:11Port-engin,
34:12etc.
34:13Je vais vous dire
34:14que des cons.
34:16Il y en a.
34:17Ah,
34:17il y en a.
34:19Alors,
34:19le problème qu'il y a
34:20en ce qui concerne
34:21les cyclistes,
34:22que là,
34:22j'ai entendu la réflexion
34:23sur les cyclistes
34:24qui glissent les feux rouges,
34:25etc.
34:26Quand même,
34:2740% des cyclistes
34:28qui grillent le feu rouge,
34:29c'est beaucoup, hein ?
34:30Mais là,
34:30il faut que je vous explique
34:32pourquoi.
34:32Dites-nous.
34:33Et puis,
34:33il va falloir que les ronds
34:34de cuir,
34:34la gauche caviar,
34:36ils ouvrent leurs oreilles.
34:37Dites-nous.
34:39Les feux sont mal adaptés.
34:42Je vais vous expliquer.
34:44Vous arrivez à un feu rouge
34:45avec votre vélo,
34:46qui soit en cadre acier,
34:50carbone ou aluminium,
34:52vous passez sur une boucle,
34:54une boucle au sol,
34:55qui, elle, réagit
34:57à tous les véhicules
34:58qui sont en masse métallique.
35:01Bien sûr.
35:02Elle ne détecte pas les vélos.
35:05Je ne sais même pas
35:05si elle détecte les tandems
35:07qui sont en cadre acier,
35:09mais je ne suis pas sûr.
35:11Un véhicule en aluminium,
35:14entièrement en alu,
35:15il y en a quelques-uns,
35:15je ne sais plus des marques,
35:17ils ne les détectent pas non plus.
35:18Oui, mais attendez,
35:19tous les feux rouges,
35:20ils ne sont pas...
35:21Pardon, pardon,
35:21j'en marque quand même.
35:22Tous les feux rouges,
35:23excusez-moi,
35:24tous les feux rouges
35:25ne marchent pas
35:25à la détection.
35:27Ça existe dans certains endroits,
35:29mais pas partout.
35:32Le feu rouge,
35:32il ne se met pas au vert
35:33parce qu'il détecte quelqu'un.
35:35Ça dépend.
35:35Non, non, non, non,
35:36n'allez pas me raconter
35:38de carbistouilles,
35:39s'il vous plaît.
35:40Les seuls feux
35:42qui fonctionnent correctement,
35:43ce sont ceux
35:44qui ont le détecteur infrarouge
35:46perché au-dessus
35:47du feu tricolore.
35:49Ceux-là,
35:49ils nous détectent.
35:50Et le cycle se fait,
35:52ils passent au vert
35:52et on s'en va.
35:53quand on a des feux
35:56qui n'ont pas de boucle au sol,
35:57ils ont un cycle
35:58en général de 30 secondes,
36:00un tour de rôle
36:01de 30 secondes.
36:02Donc là, ça va.
36:03Mais les trois quarts des feux,
36:04ils sont,
36:04même plus que ça,
36:05je pense qu'au moins 80%,
36:07ils sont avec une boucle au sol.
36:08Donc, Jean-Marc,
36:09vous passez au rouge
36:10parfois avec votre vélo.
36:11Donc, on est obligé,
36:12on s'arrête.
36:13S'il y a une voiture
36:13qui arrive,
36:14on attend qu'elle arrive,
36:15la voiture,
36:16parce qu'elle,
36:16elle va déclencher
36:18le cycle de fonctionnement.
36:20Sinon,
36:21vous pouvez planter
36:21la quichua
36:22et puis vous le réveillez
36:23le lendemain matin,
36:24le feu sera toujours rouge.
36:25Oui,
36:26mais c'est un tout petit,
36:27infime pourcentage
36:28des feux,
36:28ça,
36:28Jean-Marc.
36:29Mais ce n'est pas vrai.
36:31Ce qui me fait rire,
36:32Jean-Marc et Pierre,
36:32et je ne vous attaque pas vous,
36:34mais c'est qu'à chaque fois
36:35qu'on évoque un sujet comme ça,
36:36on dit toujours
36:37les autres,
36:37ils font n'importe quoi
36:38et nous,
36:39on fait tout bien.
36:41On est tous un peu responsables
36:43quand même.
36:43Moi aussi,
36:43je fais des bêtises
36:44sur la route.
36:44Pierre ?
36:46Bien sûr qu'on en fait tous.
36:47Voilà.
36:47Bien sûr.
36:48Mais vous savez,
36:49le problème des cyclistes,
36:51moi,
36:51je suis un campagnard.
36:55Donc,
36:55les feux à boucle
36:56et tout ça,
36:57moi,
36:57les boucles,
36:58je vais faire chez le coiffeur.
36:59Mais,
36:59moi,
37:01je vois des stops.
37:02Moi,
37:02je vous parlais d'un stop
37:03au niveau d'un passage à niveau.
37:05Oui.
37:05Donc,
37:06en descendant la route,
37:07on les voit de loin.
37:08Donc,
37:08allez,
37:08hop,
37:09on freine.
37:09Mais en remontant,
37:11dans l'autre sens,
37:12il y a des bosquets d'arbres.
37:13Donc,
37:14on ne voit rien.
37:15On voit,
37:15au moment où on traverse
37:16la voie ferrée,
37:18hop,
37:18il y a des gens
37:19qui vous passent devant.
37:20Donc,
37:20moi,
37:20je connais le truc par cœur.
37:21Ça va.
37:22Je ralentis.
37:23Je fais un coup de klaxon
37:25pour prévenir.
37:27Et puis,
37:27c'est tout.
37:27Et de temps en temps,
37:29ça m'est arrivé d'en arrêter,
37:30de dire,
37:30écoutez,
37:31vous avez vu le stop.
37:32L'autre jour,
37:33je me suis fait agresser
37:33par une femme,
37:34je ne sais pas ce qu'elle avait.
37:36Ils étaient là.
37:37Je me suis dit,
37:37écoutez,
37:37vous avez grillé le stop.
37:39Ouais,
37:39mais moi,
37:40je vais me le faire,
37:40ce con.
37:41Et puis,
37:41je lui dis,
37:42bon,
37:42pardon.
37:43Décidément,
37:43on dit beaucoup de gros mots
37:44aujourd'hui.
37:45Ça passe.
37:46Excusez-moi.
37:46Non,
37:46mais vous savez,
37:48je n'ai pas peur pour moi
37:49là-dedans.
37:50Les cyclistes ne me font pas peur
37:51à moi.
37:51S'ils me rayent la carrosserie,
37:53ce n'est pas grave.
37:54Mais eux,
37:54oui.
37:55Je voudrais qu'on donne la parole
37:56à Jérémy également.
37:58Bonjour Jérémy.
37:59Bonjour.
38:00Vous êtes chauffeur de bus,
38:01vous.
38:02Oui,
38:02c'est ça.
38:02Je suis chauffeur d'autocar scolaire.
38:04Oui.
38:04Et on s'aperçoit que d'année en année,
38:07les comportements sur la route changent,
38:08que ce soit piéton,
38:09cycliste,
38:10véhicule.
38:11Mais vraiment,
38:12un très,
38:12très gros problème
38:13avec la méconnaissance
38:14des gabarits des véhicules.
38:16C'est-à-dire qu'ils ne se rendent pas compte
38:17qu'un car,
38:18ça ne freine pas aussi rapidement
38:20par exemple qu'une voiture ?
38:21Ça ne freine pas aussi rapidement.
38:23Il y a beaucoup d'angles morts
38:24et ils ne s'aperçoivent pas vraiment
38:26du danger qu'ils peuvent prendre,
38:27surtout les cyclistes
38:28qui arrivent
38:29ou les trottinettes électriques maintenant,
38:31qui arrivent à nous déborder
38:32sur notre droite,
38:33donc en plein dans les angles morts.
38:35C'est-à-dire qu'on a des yeux partout,
38:38on a des rétros,
38:38des antiviseurs,
38:39etc.
38:40Mais le problème qui a,
38:41c'est que des fois,
38:42ils nous débordent.
38:42Et vous,
38:43vous faites toujours tout bien,
38:44Jérémy ?
38:45On fait toujours tout bien.
38:46On est obligé de faire tout bien
38:47ce qu'on transporte des enfants.
38:49Non, mais quand vous êtes
38:49en voiture ou à pied ?
38:51En voiture ou à pied,
38:52je respecte tout
38:53et je donne aussi l'exemple
38:55à mes enfants.
38:56C'est ça vraiment le principal.
38:58Alors, dire,
38:58fais attention,
38:59regarde bien que le conducteur
39:00t'a bien vu
39:01avant de prendre le passage piéton.
39:03Car il y a des conducteurs
39:04étournis comme des cyclistes,
39:06etc.
39:06Mais nous,
39:07on est dans un métier
39:08où tout ce qu'on met en pratique
39:10dans le cadre de notre travail,
39:12on le met en pratique aussi
39:13en véhicule.
39:14Merci beaucoup,
39:15Jérémy,
39:15pour votre témoignage.
39:17Merci aussi à Jean-Marqué
39:18et à Pierre.
39:19On va changer de sujet
39:20dans un tout petit instant
39:21parce que je vous avais promis
39:22de parler de Brigitte Bardot.
39:24Elle est de retour
39:25sur Grand Écran.
39:26A tout de suite.
39:27J'ai été voir le documentaire
39:54consacré à Brigitte Bardot.
39:55C'est vrai que c'est bien fait
39:57visuellement avec des archives
39:58et des témoignages
39:59que j'ai apprécié.
40:00Mais c'est dommage
40:00qu'on n'aborde pas
40:01les prises d'opposition
40:02de l'actrice,
40:04tout simplement
40:04par rapport aux immigrés,
40:05par rapport au racisme,
40:07parce qu'enfin,
40:07elle a tenu quand même
40:08des propos racistes
40:09envers les immigrés.
40:11Donc ça,
40:11ça me gêne un petit peu.
40:12Je lui dis un grand merci
40:14pour toute son oeuvre
40:16concernant les animaux.
40:17Évidemment,
40:18je n'oublie pas l'actrice
40:19et je n'oublie pas non plus
40:21la chanteuse,
40:22la Madrague,
40:23Bonnie and Clyde,
40:25Harley Davidson
40:26et tant d'autres.
40:27Donc,
40:28Madame Brigitte Bardot,
40:29je vous aime
40:30énormément.
40:32Bonjour Valérie.
40:48Bonjour Amandine.
40:49C'est vous qu'on entendait
40:50dans ce message.
40:52On a essayé de vous faire plaisir
40:53en vous mettant
40:54un petit extrait
40:55de la Madrague.
40:57C'est très gentil.
40:58Vous nous appelez d'où d'abord,
40:59Valérie ?
41:00De Saint-Amand-Moron
41:01dans le Cher.
41:02Très bien.
41:02Et pour vous,
41:04c'est quoi ?
41:04Une des plus grandes stars,
41:06la plus grande star
41:06du cinéma français,
41:07est-ce que vous disiez ?
41:08Oui.
41:09Ah, c'est la plus grande star
41:10du cinéma français.
41:11Oui.
41:12Féminine.
41:13Oui, il n'y en a pas d'autres.
41:14Et il n'y en aura
41:15jamais d'autres.
41:16Et par exemple,
41:17Catherine Deneuve ?
41:19Ce sont des très grandes actrices
41:23mais elle,
41:24elle est au-dessus de tout ça.
41:26Elle est au-dessus de tout ça
41:27et pourtant,
41:27elle a arrêté très vite ?
41:29Oui, oui, oui.
41:30Mais je pense qu'elle a eu raison.
41:32Parce que c'est une femme libre
41:34qui a toujours décidé
41:36ce qui doit être le mieux pour elle.
41:39Et j'adore la chanteuse,
41:41j'adore l'actrice,
41:42j'adore la femme de la fondation.
41:44Je l'adore, je l'adore.
41:46Valérie, restez avec nous.
41:48On va accueillir Thierry.
41:49Bonjour Thierry.
41:51Bonjour Amonine Bégaud,
41:52bonjour RTL aux auditeurs
41:53et d'une super radio
41:54que ça conduit comme ça.
41:56C'est formidable.
41:56Vous êtes un super auditeur,
41:58vous nous appelez d'où ?
41:59De Chartres.
42:00De Chartres.
42:01À côté de Chartres,
42:0220 kilomètres de Chartres.
42:03Vous êtes fan aussi de Brigitte Bardot
42:05comme Valérie ?
42:06Ah oui, depuis plus de 20 ans,
42:07je suis donateur à la fondation.
42:09J'ai reçu régulièrement
42:10le journal de la fondation
42:12et j'ai toujours apprécié
42:14ce qu'a fait cette grande actrice
42:16qui reste à mes yeux
42:17une grande personne
42:18parce qu'elle était la seule
42:20des actrices
42:21à avoir tout quitté
42:23pour se donner entièrement
42:25aux animaux.
42:27Moi-même, je suis à mon sixième chien
42:30récupéré, donné, trouvé
42:32ou abandonné
42:33et je suis sensible à tout ça
42:35et j'essaye de montrer
42:37un renouveau à ces animaux
42:39qui ont eu des parcours
42:40difficiles au départ.
42:42Et donc, ce que fait Brigitte Bardot,
42:46je l'ai toujours soutenu
42:48par le fiais de la fondation
42:50et tous ceux qui les accompagnent,
42:53qui l'accompagnent
42:54dans ce défense.
42:56quand même, Suzy Handicap
42:57que Julien Courbet
42:58a relancé,
43:01enfin, soutien,
43:02je suis même aussi donateur
43:04à Suzy Handicap
43:05que je suis allé voir sur place
43:06les 300 animaux
43:07dans un état
43:07maltraité
43:09qui ont été récupérés.
43:10Pareil,
43:11le même genre.
43:12Le même genre
43:12de ces gens
43:12qui donnent beaucoup
43:14de soi-même
43:17pour préserver
43:18et sauver.
43:18Pour préserver les animaux
43:19et sauver les animaux.
43:20Thierry, restez avec nous.
43:22Un autre fan,
43:23Christophe, bonjour.
43:25Oui, bonjour, Amandie.
43:26Bonjour les auditeurs.
43:27Vous aussi,
43:28vous allez aller voir ce film ?
43:30Écoutez-moi,
43:31dès que j'ai su
43:32qu'il y avait
43:33ce documentaire film
43:34qui sortait,
43:35j'ai regardé
43:36et j'ai vu
43:37qu'il était projeté
43:39à côté de chez moi
43:40parce que moi,
43:40je suis encore plus loin.
43:41Moi, je suis encore
43:42très bastia.
43:43et donc,
43:45j'ai vu qu'il était
43:47au programme
43:48donc j'ai dit
43:48je vais aller le voir.
43:50Et quel bardot
43:51vous aimez, vous ?
43:53Écoutez-moi,
43:53j'ai les deux périodes
43:55de cinématographie
43:56qui est la période
43:57protection animale.
44:00Moi, j'aime les deux périodes
44:01parce qu'on ne peut pas
44:02les dissocier.
44:03Elle a eu des films
44:04splendides,
44:05elle a eu des films
44:05qui étaient moins bien,
44:07un peu plus commerciaux,
44:08je dirais.
44:10Mais ce que j'admire
44:11chez elle,
44:12c'est sa force,
44:13son courage.
44:13Elle a toujours assumé
44:14ce qu'elle a fait,
44:16ce qu'elle a dit,
44:16bon, même si des fois,
44:17bon, elle a déraillé
44:18un petit peu.
44:19Vous faites allusion
44:20à ces prises
44:21d'opposition politiques ?
44:23Voilà, voilà.
44:23Après, les gens sont libres,
44:25on est en démocratie,
44:27mais bon,
44:28ça c'est autre chose.
44:29Mais moi, j'adore
44:30parce que c'est une femme
44:31qui donne de la force,
44:33qui a donné du courage
44:33aussi bien aux femmes
44:36mais aussi aux hommes aussi.
44:38Vous avez dit un truc
44:39très juste au standard,
44:40elle accepte sa vieillesse.
44:42Oui, elle accepte sa vieillesse
44:44parce qu'elle aurait pu
44:45très bien regarder
44:46de la même génération
44:48et elle était amie
44:48avec, comment elle s'appelle,
44:51l'Américaine
44:52que j'aime beaucoup aussi.
44:54Alors, attendez,
44:55là, il va falloir donner
44:56plus d'indices
44:57que juste l'Américaine.
44:58Qui a joué,
44:59qui a joué,
45:00elles ont eu le même amant,
45:02Vadim.
45:04Jane Fonda.
45:04Ah oui, très bien,
45:05Jane Fonda.
45:06Bon, qui est pas belle
45:07non plus quand même.
45:08Qui est pas mal non plus
45:09mais bon,
45:10qui est quand même,
45:11qui a quand même retouché,
45:13comme on dit.
45:14Et c'est ça,
45:15ce que vous aimez
45:16chez Brésil Bardot,
45:16c'est qu'il y a
45:17zéro chirurgie esthétique.
45:19Zéro chirurgie esthétique,
45:21elle,
45:21on l'a vu récemment
45:23dans une interview télévisée,
45:25elle n'a rien fait.
45:28Voilà.
45:29Elle dit d'ailleurs
45:29qu'elle s'en fiche.
45:31Pardon ?
45:32Elle dit d'ailleurs
45:33qu'elle s'en fiche
45:34de ses rides.
45:34Elle s'en fiche
45:35mais justement,
45:36quand on voit
45:37dans le monde du jeunisme,
45:38dans le monde
45:39où on nous pousse,
45:40aussi bien hommes et femmes
45:41à être jeunes,
45:42à être plus beaux,
45:43à être ceci,
45:43cela,
45:44elle ne l'a pas fait.
45:45et elle est restée comme ça
45:48mais je trouve ça fabuleux.
45:51Ça vous booste,
45:52ça booste,
45:53qu'on soit hommes et femmes,
45:54ça vous booste.
45:55Et puis,
45:56évidemment,
45:57sa dévotion pour les animaux,
45:59moi je pense qu'elle est,
46:01je ne sais plus,
46:01il y a un saint
46:02qui s'occupait des animaux,
46:04qui avait toujours un animal
46:05près de lui,
46:06je pense que,
46:07bon,
46:07je ne vais pas dire
46:08qu'on va l'appeler
46:08Sainte-Brigitte,
46:09mais je pense
46:10qu'une dévotion pareille,
46:13c'est fabuleux.
46:14Mais vous savez,
46:15j'ai eu le cas,
46:16alors moi je vais vous raconter
46:17rapidement deux petits trucs,
46:19moi j'ai eu la chance
46:20de la voir
46:20quand elle a créé
46:21sa fondation,
46:22qu'elle a mis en vente
46:23tous ses objets.
46:25Elle était très drôle,
46:26alors j'étais heureux
46:27d'avoir pu rentrer
46:28dans la salle
46:29où se passait la vente.
46:30Et vous avez discuté
46:31avec elle ?
46:33J'ai discuté un petit peu,
46:34mais il y avait
46:35tellement de monde autour
46:36qu'on n'a pas pu
46:38faire une grande conversation.
46:40Mais ce qu'elle était marrant,
46:41c'est qu'elle était là
46:42avec le commissaire Triseur
46:43qui tapait
46:44elle disait
46:45allez un petit espoir,
46:47allez un petit coup de rein.
46:48Elle disait aux gens
46:49qui achetaient,
46:50qui donnaient,
46:52qui avaient ses bijoux,
46:53des objets,
46:54enfin tout ce qu'elle a vendu.
46:55Et ensuite,
46:56j'ai fait un truc,
46:57c'est qu'un jour,
46:58je suis allé à Saint-Procure,
46:59j'avais des amis
46:59qui étaient là-bas,
47:01donc j'ai voulu y aller
47:02et j'ai voulu aller voir
47:03sa maison.
47:03Il faut que je vous arrête Christophe
47:05parce que je vais me faire taper
47:06sur les doigts,
47:07on arrive à la fin de l'émission.
47:09Mais on aura l'occasion
47:10d'en reparler
47:11et allez voir le film
47:12et rappelez-nous après
47:13pour nous dire
47:14tiens tous
47:14ce que vous en avez pensé.
47:17Je m'excuse auprès d'Annie
47:18et Viviane
47:19à qui je n'ai pas pu donner
47:19la parole
47:20mais il est l'heure
47:21de l'heure du cri.
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