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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 18 novembre 2025.
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00:0012h30, 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
00:06Avec Amandine Bégaud.
00:08RTL Midi, les auditeurs ont la parole en direct aujourd'hui du Salon des Maires,
00:12porte de Versailles à Paris, à 4 mois des élections municipales.
00:15On a choisi d'aller à la rencontre de vos élus, au plus près de vos préoccupations,
00:20que vous soyez maire, élu municipal ou citoyen.
00:23On attend comme chaque jour vos appels au 3210.
00:26Vous pouvez aussi nous contacter, je vous le rappelle, via l'application RTL.
00:29Vous cliquez sur l'onglet Réagir.
00:31A la une, justement, la lutte contre le narcotrafic.
00:33C'est désormais l'une des priorités des électeurs.
00:36Une réunion de crise vient de s'achever à l'Elysée,
00:39après la mort la semaine dernière d'un jeune homme de 20 ans,
00:41tué par balle en plein Marseille.
00:44Ses obsèques doivent avoir lieu cet après-midi.
00:46Un crime d'intimidation, dit le ministre de l'Intérieur,
00:50qui se rendra sur place, accompagné de Gérald Darmanin.
00:54Emmanuel Macron, lui, demande au gouvernement
00:56d'intensifier la lutte contre le trafic de drogue à Marseille
01:01et se rendra sur place, il l'annonce, mi-décembre.
01:05L'autre grand titre, Peggy Broch, c'est ce froid qui semble s'installer.
01:09Vous nous le disiez, pas de température au-dessus de 10 degrés
01:13sur la moitié nord pour aujourd'hui.
01:15Demain, ce sera pire encore ?
01:17Demain, il n'y aura pas beaucoup de changements sur les maximales.
01:19Au niveau des minimales, on aura moins de gelées,
01:21déjà demain matin, du nord-ouest au centre.
01:22En revanche, les gelées seront plus marquées du sud-ouest au nord-est.
01:26Les maximales quasi-stationnaires,
01:27on sera toujours sous les 10 degrés au nord,
01:29donc sous les normales de saison.
01:3010 à 13 dans le sud-ouest, jusqu'à 16 près de la Méditerranée.
01:34Avec un changement de temps,
01:35puisqu'on a un temps plus vieux le matin de la Bretagne,
01:37aux Charentes, à l'Île-de-France et aux Ardennes.
01:39Et dans la journée, cette perturbation, elle va se décaler.
01:42On va la retrouver du sud-ouest au nord-est,
01:43avec de la neige, des 600 mètres sur le massif central.
01:46On a également quelques flocons sur le nord-est du pays,
01:49dès le matin vers les Ardennes.
01:50Ce sera juste du saupoudrage, ça ne va pas tenir.
01:53Et puis un ciel de traîne sur le nord-ouest,
01:55avec de fréquentes averses dans l'après-midi,
01:56des giboulées, pluies et neiges mêlées,
01:58un risque de grésil, de fortes rafales de vent
02:00sur les littorales de la Manche,
02:02jusqu'à 90 km heure et ça restera lumineux,
02:05uniquement sur le golfe du Lyon, la Méditerranée et les Alpes.
02:08Merci beaucoup Peggy.
02:09Est-ce que la fonction de maire maintenant a profondément changé ?
02:22C'est-à-dire que le maire, dans certaines villes,
02:24est confronté à des problèmes.
02:26Je pense qu'ils n'ont pas toujours les moyens financiers.
02:30Et comment se font-ils aider au niveau juridique ?
02:33Parce qu'ils sont confrontés à des problèmes de société
02:36qui n'étaient peut-être pas les mêmes il y a 20 ans ou 30 ans.
02:40Voilà pour la question de Françoise au 30 de 10.
02:43Françoise qui s'adresse aux maires de France,
02:45qui sont réunis ici même, porte de Versailles à Paris,
02:49pour ce salon à 4 mois des élections municipales.
02:52On a fait le choix à RTL d'aller à leur rencontre
02:56pour voir dans quel état d'esprit ils sont.
02:59Et ils sont 3 autour de la table à mes côtés.
03:03Aujourd'hui, appelez-nous pour échanger avec eux,
03:06nous faire part de vos préoccupations.
03:09On attend vos appels au 30 de 10.
03:11Nous sommes avec Laurence Porte.
03:12Bonjour.
03:12Bonjour.
03:13Vous êtes la maire horizon de Montbar,
03:154751 habitants en Côte d'Or.
03:18Absolument.
03:18Et vice-présidente de l'Association des petites villes de France.
03:21Vous êtes maire depuis 2014.
03:23Joachim Puyot, bonjour.
03:25Bonjour.
03:25Vous êtes, vous, le maire d'Hivergauche d'Alençon,
03:2855405 habitants dans l'Orde,
03:31maire depuis juin 2020.
03:32Et vous avez été le patron.
03:33Et on vous a souvent reçu sur RTL de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis auparavant.
03:38Et puis, Catherine Julien Brèche, bonjour.
03:40Bonjour.
03:40Vous êtes, vous, la maire sans étiquette de Meugev en Haute-Savoie.
03:44Meugev, c'est à peu près 3 000 habitants,
03:45mais ça peut monter jusqu'à 50 000 l'hiver.
03:47Vous êtes maire, c'est ça ?
03:48C'est ça, c'est ça.
03:49Vous êtes maire depuis 2014.
03:52Je voudrais d'abord peut-être qu'on réponde à Françoise à l'instant,
03:55qui nous disait, est-ce que c'est plus difficile qu'avant ?
03:58Vous êtes tous maires depuis plusieurs années.
04:00Est-ce que c'est plus difficile qu'avant ?
04:02Laurence Porte.
04:03Alors, je ne sais pas s'il faut prendre sous cet angle toujours du plus difficile,
04:07les difficultés, les difficultés.
04:08Moi, le message que je voudrais faire passer en guise de réponse,
04:12c'est la capacité que nous avons et que nous devons avoir,
04:15parce que de toute façon, nous n'avons plus le choix, c'est s'adapter.
04:19Et on doit aussi adapter les moyens en les confrontant au réel,
04:23en faisant en sorte qu'ils répondent à des besoins.
04:25Et moi, je pars du principe que si des dépenses doivent augmenter sur un domaine,
04:29surtout dans les temps qui s'annoncent, il faudra les baisser ailleurs.
04:33Mais le quotidien a-t-il évolué ?
04:37Oui, moi qui suis élu, j'ai connu un premier mandat en 1995
04:41et le quotidien d'un élu de 1995 n'était pas le même que celui que nous vivons actuellement.
04:47Qu'est-ce qui a changé ?
04:48Je ne vais pas dire complexifié, mais il y a la rigueur aujourd'hui,
04:52le juridique, l'administratif.
04:54Aujourd'hui, on est confronté, d'abord l'exigence aussi peut-être de nos citoyens
05:05qui sont peut-être plus exigeants et des rapports qui ne sont plus ceux que nous vivions à une époque
05:11avec effectivement tout ce formalisme qui s'est imposé au fil des années.
05:16Joachim Puyot, avant de vous donner la parole, je voudrais qu'on accueille Jean-Claude
05:19qui nous a appelé.
05:21Bonjour Jean-Claude.
05:22Bonjour.
05:23Vous êtes le maire de Château-Bernard, c'est ça ?
05:25Je suis maire à Nouvelle et toujours aiguë, membre du conseil municipal depuis 48 ans.
05:30Depuis 48 ans, c'est une commune de 4000 habitants.
05:34C'est ça ?
05:35Alors, je ne vous entends pas très très bien Jean-Claude.
05:38Je ne sais pas si vous étiez sur haut-parleur.
05:40Oui, j'ai enlevé le haut-parleur.
05:43Voilà, enlevé le haut-parleur.
05:44Là, j'ai enlevé le haut-parleur.
05:45Ah ben là, c'est beaucoup mieux, je vous entends beaucoup mieux.
05:47Oui.
05:48Maire depuis 48 ans, vous, j'imagine, vous avez vu les choses évoluer.
05:51Non, je n'ai pas été maire depuis 48 ans.
05:53J'ai été maire, adjoint, conseiller municipal depuis 48 ans.
05:57Élu municipal donc depuis 48 ans.
05:59Qu'est-ce qui a changé en 48 ans Jean-Claude ?
06:02Beaucoup de choses ont changé, mais souvent, les élus portent une forte responsabilité dans ces changements.
06:09J'ai toujours été opposé à la loi NOTRe, la nouvelle organisation territoriale de la République,
06:15qui représente le démantèlement organisé du tissu communal français.
06:21Donc, il ne faut pas s'étonner que les maires, actuellement, se retrouvent dans des communautés d'agglomération
06:26dans lesquelles ils ont perdu presque toutes leurs compétences, ce que les citoyens ne savent pas.
06:31Et quand un citoyen, aujourd'hui, va voir son maire, il ne sait pas qu'il n'a plus les compétences,
06:37comme une de mes collègues était en train de le dire tout de suite à l'antenne,
06:40il n'a plus les compétences qu'il pouvait avoir en 95 ou d'autres mandats qu'on a pu connaître.
06:44Mais sur quoi, par exemple, Jean-Claude, si on devait prendre un exemple très concret ?
06:49Eh bien, par exemple, en matière d'urbanisme, c'est quand même très grave.
06:51Lorsque toute la compétence est transférée à la communauté d'Adelot,
06:54c'est-à-dire que le maire ne maîtrise plus du tout l'urbanisme de sa commune.
06:58Tout ce qui est entré dans l'espace communautaire lui échappe complètement.
07:03Et ça, c'est extrêmement grave.
07:04En matière de fiscalité, en matière de petite enfance,
07:08en matière de tout ce que les communes, petit à petit, ont transféré,
07:11sous prétexte et sur la pression des préfets,
07:14qui menaçaient, qui nous menaçaient,
07:16si nous n'entrions pas dans les communautés,
07:19que nous aurions des conséquences financières assez graves.
07:23Donc, il y a eu, de la part de l'État,
07:26une imposition de réduire le nombre de communes,
07:29ce qui n'est pas dit.
07:30Et c'est pour ça que les maires, petit à petit,
07:33se démobilisent et qu'on a des difficultés à trouver des candidats.
07:37Par exemple, moi, je suis en train d'organiser une liste.
07:40Eh bien, c'est très difficile,
07:42parce qu'on ne peut pas faire une liste qu'avec des amis.
07:44Il faut faire une liste avec des gens qui sont bien investis,
07:46avec des jeunes également.
07:48Les jeunes, ils sont où ?
07:49Les jeunes, ils ne sont pas présents.
07:50Ils ne sont pas là, les jeunes.
07:52Donc, c'est ça aussi qu'il faut dire.
07:54Peut-être que vous allez me trouver un peu radical,
07:56mais c'est une réalité quotidienne.
07:58La réalité quotidienne, ce n'est pas spécialement la sécurité,
08:01dont les gens parlent, dans certaines agglomérations, peut-être.
08:04Mais dans nos communes en Charente et tout ça,
08:06on ne peut pas dire qu'on est en insécurité permanente.
08:09Mais nous sommes en insécurité,
08:10parce qu'on nous a et on nous prive petit à petit de nos compétences.
08:15Si c'est seulement le titre de maire,
08:16moi, par exemple, je l'ai à vie,
08:18puisque je suis maire honoraire maintenant,
08:19aussi, tout en étant élu.
08:21Bon, ben ok, ce n'est pas le titre qui importe.
08:23C'est la réponse que nous donnons à nos concitoyens
08:26quand ils nous interpellent.
08:27Ils sont exigeants, ils ont raison d'être exigeants.
08:30Jean-Claude, restez avec nous, on va accueillir Bruno.
08:32Bonjour Bruno.
08:34Bonjour.
08:34Vous aussi, vous êtes maire de Jarcy dans l'Essonne, c'est ça ?
08:38Oui, Varenne Jarcy dans l'Essonne, oui.
08:40Varenne Jarcy, pardon.
08:41Combien d'habitants ?
08:422400 habitants.
08:44Vous êtes d'accord avec ce que dit Jean-Claude ?
08:46Tout à fait.
08:48En fait, de plus en plus, l'État, avec de nouvelles normes,
08:52de nouvelles études, en fait, nous bloque complètement
08:56et on devrait presque être maintenant avocat, juriste pour des maires
09:03pour pouvoir arriver à gérer notre commune.
09:10Donnez-moi un exemple, par exemple.
09:12Petit exemple, pour une voirie de 300 mètres de long,
09:16on nous demande des études de plus de 80 000 euros au total
09:21pour pouvoir la réaliser et en nous disant en même temps,
09:25attention, même avec cette étude-là, vous n'êtes pas sûr de pouvoir la réaliser.
09:29En fait, on n'a plus aucune liberté.
09:32Et en même temps, c'est des coûts exorbitants.
09:37On a aussi l'exemple de la taxe d'habitation
09:38qui a été supprimée sans aucune concertation avec les communes.
09:45On nous demande de réaliser des logements sociaux,
09:48pas de taxe d'habitation, donc aucune rentrée d'argent
09:50par rapport aux nouveaux logements sociaux qu'on va réaliser.
09:53Donc en fait, on nous prend en otage, petite commune,
09:58enfin petite commune ou grande commune, on nous prend en otage
10:00et le problème, c'est qu'on se retrouve après avec les habitants
10:05qui viennent nous voir en nous disant
10:06mais comment ça se fait que vous ne pouvez pas réaliser cette voirie ?
10:11Comment ça se fait que là, on vous force la main sur les logements sociaux ?
10:15Ils ne se rendent pas compte qu'en fait, sur beaucoup de choses,
10:21en fait, c'est l'État qui dirige.
10:26Bruno, restez avec nous.
10:27Joachim Puyot, vous êtes avec nous ici au salon des maires Porte de Versailles et Paris.
10:32Vous vous retrouvez dans ces témoignages de maires,
10:34qui sont des maires de plus petites communes que vous,
10:36je ne sais pas si ça change la donne.
10:37Vous, c'est Alençon, 55 000 habitants.
10:40Alençon, c'est 26 000 et l'agglomération, 55 000.
10:42Mais j'ai été maire d'une commune rurale aussi pendant très longtemps,
10:45de 183 habitants.
10:46Donc je connais un petit peu le sujet
10:48et je peux comprendre effectivement les interrogations
10:50de mes collègues qui sont maires de petites communes.
10:54En termes d'intercommunalité, il y a eu une loi,
10:56effectivement, à la loi de notre.
10:57Il y avait deux questions qui pouvaient se poser.
10:58Est-ce qu'il fallait réformer complètement les territoires
11:01et fusionner un maximum de communes,
11:02comme par exemple on l'a fait en Allemagne ou en Angleterre,
11:05où il y a des grandes communes, avec des communes déléguées,
11:08ou renforcer l'intercommunalité ?
11:11C'est l'intercommunalité qui a été mise en avant.
11:14Ensuite, c'est la manière dont la gestion est faite.
11:16Parce que moi, je préside une communauté urbaine
11:19avec une commune centrale à Alençon,
11:21des communes périurbaines et des communes rurales.
11:24On a 31 communes.
11:25Je crois que c'est important.
11:27C'est comment la gouvernance est mise en place
11:29et comment effectivement on peut traiter toutes les questions.
11:32Par exemple...
11:33Vous n'avez pas le sentiment d'avoir moins de pouvoir
11:35quand Bruno nous dit, pour faire de la voirie,
11:38tout est compliqué, on n'y arrive pas ?
11:40Alors, c'est compliqué.
11:42Sur la communauté urbaine d'Alençon,
11:44les communes ont la compétence voirie, par exemple.
11:47Donc c'est la commune qui va prendre des décisions
11:49concernant des revêtements, des rénovations ou autres.
11:52Ce qui est compliqué, c'est effectivement les normes.
11:54Je comprends très bien ce que je viens de dire.
11:55Je vais vous donner un exemple.
11:56On avait pris la décision d'aménager une place autour de la mairie.
12:01Mais il y a eu des fouilles archéologiques.
12:03Et donc là, on est obligé de suivre effectivement les recommandations
12:05pour des problèmes de préservation.
12:08Et on peut comprendre par rapport à un monument historique
12:11qui se trouve à côté.
12:12Mais n'empêche que ça nous plante un an.
12:14C'est-à-dire qu'on a des retards pour réaliser ces travaux un an de plus.
12:17Donc effectivement, il y a des normes.
12:19On nous avait dit qu'on allait revoir les normes.
12:22Et puis je crois qu'il y a un sujet profond qui doit se poser également.
12:25C'est la décentralisation.
12:26Le Premier ministre vient d'indiquer qu'il va réfléchir à un acte de décentralisation.
12:30Nous, les maires et les agglomérations, on attend.
12:33Et vous dites tous oui.
12:34On attend.
12:35On dit oui parce qu'il faut plus de liberté pour les collectivités locales.
12:39Mais il faut également clarifier les compétences.
12:41Parce que vous avez la région qui a des compétences,
12:43le département, l'inter et la commune.
12:45Et à un moment donné, tout se recoupe.
12:47Et c'est compliqué quand vous, par exemple, vous avez un aménagement.
12:50Vous demandez une subvention à la région, au département.
12:52Vous tardez à réaliser.
12:53Donc je crois qu'il faudra clarifier les compétences.
12:56Et indiquer aux collectivités, c'est votre compétence de A à Z.
13:01Avec, j'imagine, le budget qui va avec.
13:03On fait une mini-pause.
13:03Et on se retrouve dans un tout petit instant ici au Salon des Mères.
13:06A tout de suite.
13:06Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 30 de 10.
13:1250 centimes la minute.
13:14Dans la vie, on y fait.
13:15Amandine Bégaud, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
13:21RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
13:23Toujours en direct du Salon des Mères, porte de Versailles à Paris.
13:27On évoque à 4 mois maintenant des élections municipales l'état d'esprit des maires.
13:31Vos préoccupations également.
13:33N'hésitez pas à nous appeler, que vous soyez élu municipal ou citoyen.
13:37On attend vos appels au 30 de 10.
13:40Autour de la table, Laurence Porte, maire horizon de Montbar, c'est en Côte d'Or.
13:44Joachim Puyot, maire d'Hivergauche d'Alençon dans l'Orne.
13:47Et Catherine Julien Brèche, maire sans étiquette de Meugev en Haute-Savoie.
13:51Laurence Porte, vous vouliez réagir à ce que nous disaient à la fois Jean-Claude et Bruno autour de l'intercommunalité.
13:57Je dois vous avouer que nous, en tant que simples citoyens, on a un peu du mal à s'y retrouver, savoir effectivement qui fait quoi.
14:04Alors, je le comprends parfaitement.
14:05Le citoyen, qui est aussi un électeur, il nous donne un mandat.
14:10Le mandat, c'est quoi ? C'est faire à la place d'eux.
14:13C'est la démocratie représentative en laquelle je crois.
14:15Après, les questions de savoir si la compétence est exercée par la commune ou l'intercommunalité,
14:20ça, j'ai envie de dire, c'est notre popote interne.
14:22Et il faut avoir cette vision qu'on a une communauté de destin à plusieurs communes, sur les questions de l'eau, par exemple,
14:32des plans locaux intercommunaux pour l'urbanisme.
14:36Donc, l'électeur, lui, tout ça, il s'en fiche.
14:38L'électeur, le citoyen, moi, ce que je veux dire, c'est que ce qu'il attend, me semble-t-il, aujourd'hui, plus encore qu'hier,
14:44c'est que nous puissions assurer une qualité de service public, de proximité,
14:50et que les chicaillats de prise de compétences, ils s'en fichent complètement.
14:56Oui, sauf qu'au quotidien, vous vous y êtes confrontés. Il faut bien savoir qui règle quoi.
15:01Oui, bien sûr.
15:03Mais je pense qu'il y a des compétences qui sont indispensables,
15:07et des compétences qui peuvent être gérées uniquement par l'intercommunalité,
15:10comme l'eau, par exemple, ou comme les transports urbains.
15:13On ne peut pas imaginer qu'une seule commune, une petite commune, puisse gérer cette compétence.
15:17Donc, il faut travailler ensemble.
15:19Je crois qu'il faut expliquer aux habitants en quoi consistent, effectivement,
15:23les compétences de la commune et les compétences de l'intercommunalité.
15:26Mais les maires sont au premier plan.
15:28Dès qu'il y a une difficulté sur la commune, dans un quartier,
15:32eh bien, on va avoir le maire.
15:33Et c'est au maire, effectivement, et c'est compliqué parfois,
15:35d'expliquer, effectivement, pour quelles raisons ça n'a pas été réglé,
15:39pour quelles raisons, effectivement, les travaux durent.
15:42Donc, il y a une explication à faire.
15:45Nous avons une revue sur l'intercommunalité qui est diffusée au niveau des foyers.
15:49Donc, il faut expliquer.
15:50Mais l'intercommunalité est quand même indispensable aujourd'hui,
15:53si on veut mener...
15:54C'est un moyen.
15:55Parce qu'il y a des projets de territoire,
15:58il y a des politiques de services publics qui peuvent être gérées uniquement
16:02dans un rayon plus important que la commune elle-même.
16:04Je le disais, dans quatre mois, ce sera les élections municipales.
16:07Je rappelle les dates, 15 et 22 mars.
16:09Selon une enquête du CEVIPOV pour l'AMF, l'Association des maires de France,
16:13qui a été publiée vendredi sur l'état d'esprit des maires,
16:1558% des maires ont l'intention aujourd'hui de se représenter.
16:20C'est 10 points de plus qu'en 2019,
16:24où seuls 49% des maires se disaient prêts à se représenter.
16:27Catherine Julien-Bresch, vous êtes la maire de Meugev
16:30et vous, vous avez décidé de ne pas vous représenter.
16:33Pourquoi ?
16:34Parce que, pour moi, ce mandat, sans conteste,
16:37il a été le plus exigeant et le plus éprouvant de mon parcours d'élu.
16:43C'est mon quatrième mandat.
16:44J'ai fait un mandat de concierge municipal,
16:46un mandat d'adjointe et deux mandats de maire.
16:49Et aujourd'hui, la politique nucale,
16:52elle n'est pas seulement devenue un débat d'idées,
16:56mais elle est devenue un terrain de rapports de force
16:58et de pression qui sont intenables.
17:01et aujourd'hui, on parle à juste titre de violences physiques
17:06qui sont subies par les maires.
17:08Vous avez été victime, vous, de violences ?
17:10Ce n'est pas de violences physiques.
17:11Moi, la violence, il existe une autre forme de violence
17:13qui est beaucoup plus insidieuse,
17:16qui est corrosive et destructrice.
17:18C'est la violence politique qui est exercée par les élus eux-mêmes.
17:22Mais c'est-à-dire ?
17:23Cette violence, elle ne frappe pas le corps,
17:27mais c'est votre honneur et votre dignité
17:30qui en bâtisse.
17:32C'est une violence politique.
17:34Elle ne se contente pas de viser juste un maire,
17:38mais elle vise une femme, une équipe, une commune.
17:41Et elle abîme la confiance que les citoyens peuvent avoir aux élus.
17:45Moi, j'ai été la cible d'une stratégie délibérée,
17:48une entreprise méthodique qui a été destinée à me déstabiliser.
17:53Et par qui ? Par l'opposition ?
17:54Par des élus, par des élus, à me salir, à entamer ma légitimité.
17:58Et tout ça, ce qui est terrible, c'est que ça a été rendu possible
18:02et prolongé et légitimé par le silence de l'État.
18:06Un silence qui n'a pas été neutre, pour moi,
18:08qui a eu pour intention de laisser prospérer des comportements illégaux
18:12et d'encourager les dérives.
18:14Et lorsque l'État ne dit rien,
18:16le silence face à des irrégularités,
18:19une inaction prolongée des services de l'État,
18:22avec la validation implicite de pratiques contestables,
18:26je peux vous dire que la situation...
18:28Donc tout ça, j'ai subi des contre-vérités,
18:31des injures, des calomnies,
18:33bien entendu sur les réseaux sociaux,
18:35qui sont pour nous devenus, pour les maires,
18:38un tribunal populaire.
18:40Vous avez porté plainte ?
18:41Oui, j'ai porté plainte des injures graves
18:43qui ont été portées d'une telle gravité
18:45qu'elles ont même été...
18:46Elles ont reçu une condamnation pénale.
18:48Et malheureusement, ces élus-là, en même temps,
18:51reçoivent la Légion d'honneur par le Président de la République.
18:54Donc voilà aujourd'hui où j'en suis.
18:57Vous êtes émue ?
18:59Oui, je suis émue parce que ce que j'ai fait...
19:01Moi, je suis une femme...
19:03Je ne suis pas une politique.
19:04Je n'ai jamais su faire la politique politicienne.
19:07Je suis une femme de conviction,
19:08une femme d'engagement,
19:10une femme de terrain.
19:11Et aujourd'hui, je veux rester fidèle à mes valeurs
19:14parce qu'aujourd'hui, toutes les valeurs que j'ai portées
19:16qui sont celles de la rigueur, de la transparence,
19:19du respect des lois et du bien commun,
19:21tout ça, je ne suis pas arrivée à le maîtriser.
19:24Et quand vous voyez aujourd'hui que les règles sont bafouées,
19:28quand l'État qui devrait avoir un lieu,
19:32qui devrait être garant aujourd'hui...
19:34Et vous protégez ?
19:35Du respect, me protéger, protéger et m'aider.
19:39Aujourd'hui, j'ai totalement été abandonnée.
19:42Et je reste aujourd'hui, et je le dis,
19:45cette violence politique que j'ai subie,
19:47elle a été rendue possible, prolongée et légitimée par l'État.
19:50Laurence Porte, c'est assez troublant,
19:54ce que nous dit Catherine-Julien Brèche.
19:57Vous aussi, vous avez été victime de violences, d'ailleurs.
20:00Alors déjà, c'est vrai que je ressens aussi
20:02la sensibilité vraiment très exacerbée
20:05dans les propos qui viennent d'être prononcés.
20:10Je voudrais quand même rebondir sur quelque chose de positif.
20:12Je pense au mot...
20:13Non, pardon, je vous demande, vous avez été victime aussi ?
20:16Non, mais parce que...
20:16Oui, alors, je vais vous dire...
20:17On n'est pas là pour...
20:18Oui, oui, mais regardez, l'engagement fait du bien.
20:20L'engagement fait du bien, c'est ce que vient de dire
20:22Jean-Michel Bernard, président des Restos du Coeur.
20:24Richard.
20:24Eh bien, moi, Richard, pardon.
20:25Moi, c'est exactement ce que je veux exprimer.
20:27L'engagement fait du bien.
20:28Alors, violence...
20:29Bon, moi, on m'a craché dessus.
20:31Voilà.
20:31J'ai été victime, oui.
20:33Avec quelqu'un qui a été condamné.
20:34Qui a été condamné avec une peine très lourde,
20:36parce qu'il a eu...
20:37Il a quand même écopé de six mois de prison ferme.
20:40Alors, un jugement sévère qui couronne aussi l'ensemble d'une oeuvre.
20:43Attention.
20:44Mais je ne ressens pas la violence.
20:45Là, on est sur un petit phénomène de ce qui m'est arrivé.
20:48Moi, vraiment, je veux surtout faire part plutôt...
20:52Déjà, du respect encore que je ressens de la part des habitants.
20:55Alors, après, la violence dans le monde politique,
20:59ça, c'est autre chose.
21:00Et elle peut se faire, en effet, plus insidieuse
21:02et peut-être plus sournoise vis-à-vis des femmes.
21:05Laurent Sport, je voudrais quand même qu'on rappelle les chiffres.
21:08Et je dis, il faut voir les choses en face.
21:09Enfin, à un moment, 65% des maires qui déclarent avoir été victimes d'incivilité.
21:14C'est 12 points de plus qu'en 2020.
21:1636% qui disent avoir subi des injures et des insultes.
21:18Plus 7 points.
21:2028% avoir été attaqués ou menacés sur les réseaux sociaux.
21:23Et vous en parliez, Catherine Julien-Bresch.
21:25Là encore, c'est 8 points de plus.
21:278% qui déclarent avoir été agressés physiquement.
21:30Un maire sur 10.
21:33Moi, ce n'est pas la violence physique.
21:34Celle-ci, j'entends, elle frappe le corps.
21:37Il y a des traces qui restent.
21:37Effectivement, c'est violent.
21:38C'est parfois pire, la violence.
21:39C'est violent.
21:40Mais la violence que j'ai vécue, que j'assimile à une violence politique aujourd'hui,
21:45celle-ci, elle est plus corrosive, elle est plus destructive.
21:48Parce qu'elle atteint votre dignité et votre honneur.
21:50Oui, mais clairement.
21:51Aujourd'hui, ce qu'on a voulu, moi, c'est...
21:52Il y a des dics qui ont sauté.
21:54Moi, ce qu'on a voulu, c'est...
21:56On a voulu me déstabiliser.
21:58On a voulu me salir.
21:59Et on a voulu entamer ma légitimité.
22:01Et tout ça apporté par des élus et le soutien de l'État, c'est terrible.
22:04Joaquim Puyon.
22:05Je suis attentif à ce que je viens de dire notre collègue.
22:08Mais c'est vrai que la violence politique, elle peut être très grave.
22:10Ce qu'on souhaite de la part des élus, c'est un minimum d'éthique et de déontologie.
22:15Et de respect vis-à-vis de leurs adversaires, de leurs concurrents.
22:19Je crois que c'est une exigence.
22:21Et je crois que si on ne fait pas ça, évidemment, ça peut effectivement avoir des conséquences auprès des habitants.
22:26Qui peuvent effectivement, par la suite, soit outragés, soit insulter des élus.
22:31Bon, voilà.
22:31Je crois que c'est important de rappeler la déontologie électrique.
22:35Et quand on s'engage politiquement ou sans faire de la politique, mais quand on s'engage au niveau de la collectivité,
22:41il faut qu'on soit effectivement très attentif à l'éthique et à la déontologie.
22:46Je voudrais qu'on accueille Jean-Luc. Bonjour Jean-Luc.
22:50Jean-Luc ?
22:51Oui, bonjour.
22:52Bonjour. Vous êtes conseiller municipal d'une commune de 10 000 habitants.
22:56Elle se trouve où, cette commune ?
22:58Pardonnez-moi. Est-ce que vous pouvez en répéter la question, s'il vous plaît ?
23:00Oui, je dis que vous êtes conseiller municipal à Saint-Jean-d'Iac. C'est ça ? Ça se trouve où ?
23:06Oui, tout à fait.
23:08Ça se trouve où ?
23:10Alors, ça se trouve, pardonnez-moi, en Gironde. C'est entre le bassin d'Arcachon et la métropole de Bordeaux.
23:17Juste d'un mot, et on va avoir le temps d'échanger ensemble dans un tout petit instant.
23:22Quand vous entendiez les témoignages des maires, qu'est-ce que ça suscite chez vous ?
23:28Eh bien, écoutez, c'est la triste réalité. C'est ce qu'on peut constater.
23:32Aujourd'hui, les maires sont de plus en plus démunis face aux fonctions qu'ils doivent réaliser.
23:40Donc, de par le manque de moyens, de par que... Voilà. Et après, je dirais, l'externalisation des pouvoirs, des décisions.
23:50Donc, c'est vrai qu'on a perdu, au niveau des communes, je pense, quelques pouvoirs de décision. Voilà.
23:55Ici, avec nous, on va continuer à échanger dans un tout petit instant, à 14h, comme chaque jour sur RTL.
24:02Vous aurez rendez-vous avec l'heure du crime, Jean-Alphonse Richard. Bonjour Jean-Alphonse.
24:06Bonjour Amandine.
24:08Le programme du jour.
24:09Alors, aujourd'hui, on va dans un village, nous aussi, c'est le village de Tannes, près de Mulhouse, en Alsace.
24:13Avec un couple, Chantal et Gilbert Labrel, hospitalisés.
24:17Ils meurent dans d'horribles souffrances. Même les docteurs et les infirmiers vont être choqués par cette agonie.
24:22Le décès est inexpliqué. Il va y avoir une longue enquête. Et puis, la découverte, après bien des analyses, d'une dose massive d'arsenic.
24:30Un suspect, le fils gâté de la famille, Arnaud Labrel. Il a 28 ans, oisif, il est passionné d'échecs.
24:36Est-ce qu'il a commis l'irréparable, à savoir un double parricide ?
24:39Il faut savoir que c'est un crime des plus rares, qui a toujours dérouté les enquêteurs et les psychiatres.
24:45C'est donc, aujourd'hui, à 14h, l'affaire Arnaud Labrel, dernier dîner à l'arsenic.
24:51A tout à l'heure, ma chère Amandine.
24:53A tout à l'heure, Jean-Alphonse, dès 14h. Pour l'heure, il est 13h27.
24:56On poursuit nos échanges depuis le Salon des Mers, Portes de Versailles, à Paris. A tout de suite.
25:01Amandine Bégaud. RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
25:0712h30, 14h. RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
25:11Avec Amandine Bégaud.
25:13Concernant l'artibilité qui grandit de plus en plus, c'est des petites choses du quotidien.
25:18La propreté, les gens qui jettent des choses dans la rue, les gens qui se gardent n'importe où, qui prennent les places des voitures électriques, qui se gardent sur les passages piétons.
25:25Et toutes ces petites choses-là rendent la vie au quotidien stressante.
25:29Et j'aimerais connaître la vie des mers sur ces problèmes qui prennent de plus en plus d'ampleur dans notre quotidien.
25:34Le message de Marie-Ève qui vient nous laisser ce message au 3210.
25:39On est toujours, je vous rappelle, en direct du Salon des Mers, Portes de Versailles, à Paris.
25:44À quatre mois maintenant, des municipales, on a choisi d'aller prendre le pouls de vos élus et d'évoquer vos préoccupations.
25:51Joachim Pueyo, à l'instant, vous écoutiez et vous entendiez Marie-Ève.
25:56Et vous dites, oui, ces incivilités, elles pourrissent la vie partout.
26:00Partout, et donc on est obligé de mettre en place des moyens en personnel.
26:04Moi, par exemple, sur ma ville, j'ai 85 caméras.
26:07Et actuellement, on est en train de mettre en place pour verbaliser ceux qui mettent des ordres ménagères alors qu'il y a des ramassages ou on a des points de propreté.
26:14Donc, le problème de l'incivilité coûte très cher aux collectivités.
26:18Et puis, effectivement, vous savez comment ça se passe au niveau des taxes d'ordres ménagères ?
26:23C'est basé beaucoup sur le foncier bâti, avec des personnes qui respectent les règles.
26:27Et d'un côté, effectivement, ça coûte très cher aux contribuables.
26:30Et d'un autre côté, on voit effectivement des citoyens qui ne respectent pas les règles.
26:33Et donc, c'est un sujet permanent qu'on rencontre dans beaucoup de collectivités territoriales, y compris dans le monde rural comme dans le monde urbain.
26:40Donc, il faut absolument que le citoyen respecte.
26:43Effectivement, on parle d'environnement.
26:44Et là, on voit qu'à côté, vous avez des habitants qui mettent des fauteuils, qui mettent des chaises, alors qu'il y a des déchetteries qui existent.
26:50Ces incivilités-là, elles n'existaient pas il y a 10, 15 ou 20 ans ?
26:56Je pense qu'elles existaient, mais on y portait moins d'attention.
27:00Et aujourd'hui, effectivement, avec le respect de l'environnement, la collecte aujourd'hui, le tri, ce sont des démarches.
27:06Parce qu'effectivement, autrefois, il y a 20 ans, vous déposiez vos encombrants dans les abris ordures.
27:14Et ça posait moins de problèmes.
27:16Sauf que maintenant, effectivement, tout ce qui est collecte des ordures ménagères, il y a le tri qui est là, des encombrants qui sont destinés à aller en déchetterie, au recyclage.
27:26Et donc, qui demandent plus de vigilance et de rigueur de la part de nos citoyens.
27:31Laurence Porte ?
27:32Mais quand même, je rebondis sur les propos de Joachim.
27:38Le chiffre que peuvent représenter toutes ces incivilités mises bout à bout, on parle de caméras, de vidéoprotection, pour voir qui met de ces poubelles-là, etc.
27:48Mais, ça a mis bout à bout, est-ce qu'on a encore les moyens dans notre pays de mettre autant d'argent sur la table pour lutter contre ce qui est quand même, à la base, une question d'éducation.
27:59D'éducation citoyenne.
28:00Et fort heureusement, la majorité des citoyens sont quand même des personnes éduquées.
28:06Alors oui, des cradocs, il y en a, il y en a partout, il y en aura toujours.
28:09C'est pas que des cradocs, comme vous dites, je reprends votre mot.
28:12C'est comme ça que je vous appelle, moi.
28:13Oui, mais on parle des déchets et des poubelles-là, mais ça vaut pour tout sujet.
28:17Se garer n'importe comment, vous ne trouvez pas que les gens aujourd'hui...
28:20Oui, mais les incivilités, on les connaît malheureusement au niveau des collectivités locales.
28:24On a par exemple les vitesses excessives dans des zones qui ont été ciblées, zone 30.
28:29On a les rodéos également.
28:30Et si on prenait des crocs de chien ?
28:31Il y a tout ça.
28:32Bon, mais je pense qu'il faut avancer, il faut expliquer, il faut faire de la pédagogie.
28:37Et puis, il faut également sanctionner, parfois, lorsque vous avez des personnes qui ne veulent pas respecter.
28:42Nous, on a mis en place, effectivement, des sanctions pour ceux qui font des dépôts sauvages, par exemple.
28:47Ce qui est sûr, en tout cas.
28:48Mais il faut appeler au civisme de nos habitants.
28:54Et puis, vous savez très bien que dans les collectivités, il y a les saisibilités.
28:57Mais il y a également une forme de délinquance qui s'est renforcée dans les villes moyennes,
29:01par rapport aux nargots trafiquants, par exemple.
29:03Et là, ça devient très grave.
29:05Et moi, j'attends beaucoup du gouvernement.
29:07Il y a eu une réunion ce matin.
29:08Ce matin, j'attends, effectivement, une nouvelle loi.
29:12C'est vraiment, ça nous impacte terriblement.
29:14Joachim Puyot, on va en parler très concrètement,
29:17puisque la sécurité, c'est la priorité numéro un des électeurs à l'approche de ces élections municipales.
29:24C'est le résultat d'une enquête qui a été publiée dimanche dans le journal La Tribune.
29:27priorité numéro un pour 76% des personnes interrogées.
29:31C'est 8 points de plus qu'en 2019.
29:33Et c'est surtout vrai pour les petites et moyennes communes,
29:37où 79% des personnes interrogées disent que c'est le sujet.
29:42Que peut faire concrètement un maire ?
29:44Il y a la vidéosurveillance, vous l'évoquiez à l'instant,
29:46et on va en parler avec Nicolas qui nous a appelé.
29:48Bonjour Nicolas.
29:49Bonjour Madame Bégaud.
29:50Bonjour aux élus.
29:51Vous nous appelez d'où ?
29:54Depuis Fond-Quel Comte, en Vendée.
29:55Racontez-nous ce qui vous est arrivé.
30:00Moi, il m'est arrivé un incident il y a un petit peu moins d'un an maintenant.
30:03C'était en pleine nuit, quelqu'un qui me dépasse assez dangereusement.
30:06Et donc, j'ai fait un appel de phare pour lui signaler son attitude.
30:10Et là, c'est une courte poursuite qui s'est clairement engagée.
30:13Où ce type-là a vraiment voulu ma mort en me propulsant contre les fossés,
30:16contre les barrières de la voirie.
30:20Ça a occasionné, moi, une voiture complètement accidentée.
30:23Je me suis réfugié chez un copain.
30:25Le type a fait quand même dix fois le tour de sa maison pour pouvoir en découdre.
30:29La gendarmerie a fait ce qu'elle a pu, mais elle est intervenue au bout d'une heure.
30:31On n'a jamais pu retrouver qui a fait ça.
30:33Et moi, j'ai dû être suivi pendant plus de six mois par un psychologue suite à cet incident-là.
30:38J'ai porté plainte, bien sûr.
30:40J'ai porté plainte, mais les gendarmes m'ont dit, là où ça s'est passé,
30:42il n'y a pas de caméra de surveillance.
30:44Malheureusement, je ne sais pas si on pourra faire grand-chose.
30:45Mais je n'ai pas envie d'en vouloir aux élus.
30:49Parce que les élus, je pense qu'il ne faut pas leur reprocher tout et n'importe quoi.
30:52J'ai beaucoup d'admiration pour ce qu'ils font, comme ils peuvent,
30:54avec les faibles moyens que l'État leur met à disposition.
30:57Mais clairement, aujourd'hui, nos vies sont devenues des coupes-gorges.
31:00Vous disiez, Nicolas, au standard, j'étais contre la vidéosurveillance avant.
31:04Ça m'a fait changer des vies.
31:05Ah mais totalement.
31:06Aujourd'hui, quand je vois l'état sociologique de notre population,
31:10il n'y a plus le choix.
31:11Et c'est malheureux d'en arriver là.
31:12Quand je vois que même on supprime l'éclairage public pour faire des économies d'énergie,
31:16mais moi, aujourd'hui, je suis désolé de le dire,
31:18nos vies sont devenues des coupes-gorges.
31:19Et j'ai peur, maintenant, de me promener parfois le soir.
31:22Et malheureusement, je suis obligé de...
31:23Pourquoi vous étiez contre, Nicolas, au départ ?
31:25Parce que c'est mon côté professeur d'histoire-géographie.
31:27Je suis attaché à la liberté.
31:29J'ai peur de tourner dans 1984.
31:31Je n'ai pas envie qu'on soit dans le flicage et dans la surveillance en permanence.
31:35Sauf que là, notre première liberté, c'est notre sécurité.
31:39Et celle-ci n'est plus garantie aujourd'hui.
31:41Alors, Nicolas, moi, j'étais prof d'histoire-géographie, justement,
31:44avant de devenir maire en 2014.
31:47Bien sûr, je comprends ce qui est arrivé.
31:49C'était difficile à vivre.
31:50Mais imaginons qu'il y aurait eu une caméra de vidéoprotection
31:53à l'endroit de cette queue de poisson
31:54et quand la course-poursuite s'est entamée.
31:57Ça aurait pu être dans une rue à côté où il n'y avait pas de caméra.
31:59À un moment donné,
32:00où est-ce qu'on place le curseur ?
32:03C'est impossible de répondre à toutes les attentes.
32:05Vous avez installé, vous, des caméras dans votre ville ou pas ?
32:07Alors, pas encore.
32:08J'ai un diagnostic qui est établi.
32:10Et il y a aussi la question entre le ressenti
32:12et la réalité des délits.
32:16Moi, je peux dire que la ville de Montbar,
32:17je ne dis pas qu'il ne se passe rien, attention,
32:19et la drogue, elle circule partout,
32:21y compris dans la moindre bourgade, la moindre campagne.
32:24Mais il y a une tranquillité publique.
32:26Moi, je préfère parler de tranquillité publique
32:28plus que de sécurité.
32:30Et oui, on y viendra,
32:31parce que ça fait partie des grandes attentes
32:33et qu'on vit dans ce monde aujourd'hui
32:35où il faut des caméras partout.
32:37Par contre, attention,
32:38il faut que chacun ait bien conscience
32:40que toutes ces caméras ont un coût,
32:42un coût de fonctionnement extrêmement élevé,
32:44et que l'argent public,
32:45n'oublions pas, c'est de l'argent public
32:47qui sera mis sur ce sujet.
32:48Why not ?
32:49Je veux dire, il y a des priorités à poser.
32:51Ça voudra dire qu'il y a d'autres choix à faire
32:53et ça demanderait un certain courage.
32:54Catherine, Julien Brech.
32:55Oui, les caméras aussi,
32:56nous, chez nous,
32:57elles ont été installées il y a déjà plus de 15 ans.
32:59À Meugev.
32:59On est déjà bien fournis.
33:01L'insécurité, c'est une vraie question à Meugev.
33:04Je vous pose la question
33:04parce que dans l'imaginaire collectif,
33:06on se dit que Meugev, c'est assez épargné.
33:08Mais on se sent en sécurité, effectivement, chez nous.
33:10Je ne suis pas dans des zones dangereuses.
33:14Mais la sécurité, nous, elles ont été installées
33:17parce que ce que l'on vivait il y a une quinzaine d'années,
33:20c'était les voitures béliers
33:22qui venaient essayer de fracturer et cambrioler
33:25les boutiques qui étaient en train de s'approvisionner
33:27pour la saison d'hiver.
33:28Donc, on a commencé à cerner notre zone centre-ville
33:34avec des bornes
33:35et ensuite installer petit à petit
33:37ces caméras de vidéoprotection,
33:39mais qui ont quand même aussi...
33:42Vous rentrez dans l'intimité des gens
33:44quand vous les fliquez comme ça, effectivement.
33:47Mais, effectivement,
33:49elles ont contribué à améliorer,
33:51je dirais, nous, cette insécurité,
33:53cambriolage et tout ce qui était,
33:55mais pas ces incivilités d'attaques nocturnes.
33:58Joachim Pueyo, vous réagissez juste dans un tout petit instant.
34:01On se retrouve dans un instant sur RTL.
34:03Il est 13h40.
34:04Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
34:07ou au 30 de 10.
34:0850 centimes la minute.
34:10Jusqu'à 14h.
34:12Les auditeurs ont la parole.
34:14Amandine Bégaud sur RTL.
34:17Les auditeurs ont la parole,
34:19toujours en direct du Salon des Mères,
34:20porte de Versailles à Paris.
34:22À quatre mois des municipales,
34:23on a voulu aller à la rencontre de vos élus,
34:26connaître leur état d'esprit,
34:28vos préoccupations aussi.
34:30On va retrouver Jean-Claude.
34:33Non, Jean-Philippe.
34:35Je m'en mêle les pinceaux.
34:36Bonjour, Jean-Philippe.
34:38Oui, bonjour.
34:40Jean-Philippe.
34:40Oui, bonjour.
34:41Je suis maire de Commercy, oui.
34:43Dans la Meuse.
34:45Et vous vouliez évoquer ces histoires de sécurité et d'insécurité.
34:49Oui, je vous rejoins.
34:53Il n'y a pas besoin de sondage auprès des habitants de ma commune.
34:57Je sais depuis longtemps que la priorité principale, c'est la sécurité.
35:01Et en deuxième, la salubrité et la propreté.
35:03Ça, ça n'a pas changé.
35:05Donc, concernant la sécurité,
35:07nous, on a mis aussi une première vague de vidéo protection,
35:10qu'on appelle vidéo protection,
35:11plutôt que vidéo surveillance.
35:13Et ça ne suffit pas.
35:15On en a mis sur les entrées de ville,
35:16en collaboration avec la gendarmerie.
35:18Et là, on est parti pour remettre une deuxième phase de vidéo protection.
35:22Parce qu'on voit arriver, notamment,
35:24des trafics de drogue dans notre petite ville sous préfecture,
35:27de 6 000 habitants.
35:285 600 habitants, voilà, à Commercy.
35:31Exactement.
35:31Le trafic de drogue, ça fait aussi partie de votre quotidien, non ?
35:34Oui.
35:36Donc, les gens nous signalent à tel endroit,
35:39petit trafic.
35:41On m'envoie des photos.
35:42On vient me voir à la permanence pour me le signaler.
35:45Des petits trafics alimentés par des plus gros bonnets de Nancy et de Metz
35:50qui viennent en train, par exemple.
35:53Et donc, nous, on collabore avec la gendarmerie.
35:55Je signale, j'envoie les photos à la gendarmerie.
35:58Et là, la machine se met en route.
36:01La brigade de recherche travaille.
36:02Alors, c'est un peu long entre le temps où les gens signalent
36:06et le moment où ils voudraient qu'on arrête.
36:07Voilà, il se passe 2-3 mois parce que les gendarmes travaillent
36:10montent un peu plus haut pour essayer d'interpeller
36:13un peu plus haut que le petit trafiquant de base.
36:16Et ça marche plutôt bien.
36:18Et derrière, quand on a...
36:21Oui, je dis simplement que ça marche plutôt bien
36:22parce que nous avons un proc...
36:23Oui, ça fonctionne plutôt bien parce que nous avons aussi...
36:27Tout le monde est aligné.
36:28Que ce soit la population qui signale,
36:30le maire qui relaie, la gendarmerie qui travaille,
36:32est le procureur qui sanctionne.
36:33Et le dernier petit trafic de drogue qui a été démantelé à Commercy,
36:38le trafiquant a pris 7 ans de prison.
36:41Ferme.
36:43Il y a une peine extrêmement sévère pour...
36:46Restez avec nous, Jean-Philippe.
36:49Joachim Puyot est avec nous autour de la table maire d'Alençon.
36:53Joachim Puyot, à Lançon, il y a eu une opération place nette il y a quelques mois.
36:57Plusieurs ?
36:58Plusieurs opérations.
36:59La vidéoprotection, c'est pour protéger et prévenir.
37:01Mais ce n'est pas suffisant.
37:02Il faut des moyens supplémentaires en termes de nombre de policiers
37:06pour effectivement contrôler, surveiller et arrêter
37:09ceux qui font du trafic ou ceux qui commettent des faits délictuels.
37:12La police municipale, ça ne suffit pas ?
37:14Non.
37:15Je rappelle que la sécurité, elle est de la compétence de l'État.
37:18La police municipale, elle vient en complémentarité.
37:20Moi, j'ai créé des postes de policiers que j'ai armés.
37:23Mais également, il faut une réponse pénale adaptée.
37:25Donc le travail entre la police, la mairie et également la justice,
37:29elle est fondamentale parce que l'effet délictuel, ça concerne effectivement
37:33à la fois tout le territoire.
37:35Donc c'est un travail qui demande beaucoup de patience,
37:37mais beaucoup de détermination et beaucoup de sérénité également.
37:40Ces opérations place nette, ça a fonctionné chez vous ou pas ?
37:43Ou le trafic est revenu quelques semaines plus tard à quelques mètres ?
37:46Ça fonctionne, on arrête, mais malheureusement, les points de deal renaissent.
37:50Donc le sujet important également, comment peut-on faire pour neutraliser les points de deal ?
37:54Faisons attention actuellement, c'est vraiment une cause nationale.
37:57On a eu une cause par rapport au terrorisme.
38:00Eh bien, il faut faire la même chose par rapport à cette délinquance liée aux narcotrafiquants.
38:04Ça met en cause le lien social, ça met en cause nos libertés individuelles
38:08et nos libertés collectives.
38:09Donc c'est un sujet majeur.
38:10Et si on ne veut pas effectivement que la France devienne comme certains pays d'Amérique du Sud,
38:14il est grand temps de prendre des mesures à la hauteur des enjeux.
38:17Et concrètement, si vous aviez Emmanuel Macron en face de vous,
38:19concrètement, vous lui demandez quoi ?
38:21Il a fait une réunion de crise, on le disait tout à l'heure, ce matin à l'Elysée, autour de ça.
38:25Il faut jouer sur deux leviers, bien sûr.
38:28Davantage de policiers sur les territoires,
38:30et puis peut-être revoir certaines réponses pénales.
38:33Allez-y, Laurent Sport, pardon.
38:35J'ai quand même aussi envie de dire, je partage tout ce qui vient d'être dit,
38:38dans les moyens qui sont à mettre en œuvre.
38:42Mais quand même, moi ce que j'aimerais aussi exprimer,
38:44c'est qu'on ne peut pas tout le temps vivre non plus dans la peur, dans le danger.
38:49Dans nos communes, il y a plein d'initiatives absolument exceptionnelles qui sont prises.
38:53Un tissu associatif extrêmement riche, des tas d'initiatives.
38:57Oui, sauf que ça, ça pourrit aussi la vie de plans de communes.
39:00Peut-être pas la vôtre.
39:01La commune, ça reste un lieu de vie avec ses côtés positifs et ses côtés négatifs.
39:06Je voudrais ajouter un point.
39:07Ne vivons pas dans la peur.
39:09Il faut renforcer, c'est ce qu'on fait d'ailleurs, tout le volet préventif, le volet associatif.
39:13Moi j'ai créé des médiateurs urbains, des médiateurs dans les quartiers, ça fonctionne très bien.
39:17Et la prévention, c'est dès le plus jeune âge.
39:19La répression, il faut qu'elle soit déterminante, mais il n'y a pas que cela.
39:22Il faut développer des mesures éducatives, des politiques sportives, des politiques culturelles.
39:27Fondamentales.
39:28Dans tous les quartiers, c'est fondamental.
39:29Indispensable.
39:30Mais ça, il me faut des moyens également complémentaires.
39:31Catherine, Julien Brest, juste un...
39:33On ne pourra peut-être pas le faire.
39:33Un dernier mot.
39:35Le mot de la fin, je vous le laisse.
39:36Le mot de la fin, par rapport à mon retrait.
39:40Ah non, à ce qu'on s'est dit.
39:41Ce qu'on s'est dit, effectivement, sous toutes ces politiques, cette insécurité, je reconnais que ce ne sont pas des problèmes que je vis au quotidien sur ma collectivité.
39:52Mais le message que j'ai à transmettre par rapport au fait que je ne me représenterai pas, c'est que ce que j'ai vécu et quand les règles sont bafouées, quand la loi n'est pas respectée, ce qu'on attend d'un État aujourd'hui, pour moi, c'est qu'il arbitre, qu'il protège et qu'il garantisse l'équité entre les collectivités.
40:14Et pour moi, un État qui fonctionne à géométrie variable, pour moi, c'est la confiance de l'action publique qui vacille.
40:22Et aujourd'hui, je préfère être une élue droite qui se retire plutôt qu'une politique qui se perd.
40:29Merci à tous les trois, en tout cas, d'avoir été avec nous.
40:31Et j'en profite pour donner un grand coup de chapeau à tous les maires.
40:35Parce qu'effectivement, vous restez les élus préférés des Français.
40:37Mais votre job, sincèrement, au quotidien, n'est pas facile à tout point de vue.
40:41Même si, Laurence Porte, vous avez raison, il existe aussi plein de choses magnifiques.
40:45Et ça aussi, on en parle chaque jour sur RTL.
40:49Redynamiser les centres-villes, c'est l'un des enjeux aussi de ces municipales.
40:53Figurez-vous qu'RTL va y participer.
40:54On vous explique ça, un nouveau jeu, dans un instant.
40:56Jusqu'à 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
41:02Avec Amandine Bégaud.
41:06Amandine Bégaud.
41:07RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
41:12RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
41:13Toujours en direct du Salon des Mères, Porte de Versailles à Paris.
41:17On est sur le stand West France.
41:20Mon village qui nous fait la gentillesse de nous accueillir depuis tout à l'heure.
41:24L'une des grandes inquiétudes des maires et des Français, c'est, je le disais, la désertification des centres-villes.
41:30On vous en parle souvent.
41:31RTL a décidé d'aider à redynamiser nos centres-villes avec un nouveau jeu.
41:38Vous connaissiez la valise RTL.
41:40À partir du 1er décembre, elle va débarquer dans vos centres-villes.
41:44Bonjour, Louis Baudin.
41:45Bonjour, Amandine.
41:46Ça va ?
41:47Ça va.
41:47Franchement, mais tout va bien.
41:48Oui, tout va bien.
41:49Bon.
41:50Chaque jour, jusqu'au 24 décembre, une valise sera cachée dans une ville.
41:55Un jour, une ville, une valise.
41:56Jusque-là, ça va.
41:58Et c'est vous qui allez donner le top départ, c'est ça ?
41:59Le top départ, dans le bulletin météo de 8h33, très précisément, sur RTL.
42:05Je vous donnerai le nom de la ville où sera cachée cette valise.
42:09Alors, quand je dis la ville, c'est le centre-ville.
42:11Parce que l'idée, effectivement, c'est de reconquérir les centres-villes.
42:14Donc, cette valise sera cachée dans le centre-ville.
42:17Alors, pour la trouver, il y aura trois possibilités.
42:20La première, RTL.fr.
42:22Vous aurez un indice.
42:23La deuxième, vous aurez Olivier Dauvert à 8h40, juste après, qui donnera aussi un indice.
42:29Puis, troisième possibilité, vous allez dans votre centre-ville.
42:32Et à l'office du tourisme, là aussi, vous retrouverez l'indice.
42:35Donc, un jour, une valise cachée dans une ville, entre le 1er et le 24 décembre.
42:42À 13h, le gagnant sera avec nous en direct sur RTL.
42:45Et si la valise du jour n'a pas été retrouvée, je vous donnerai, dans RTL midi, les auditeurs ont la parole, un nouvel indice.
42:52Si vous trouvez cette valise, il faudra donner un mot de passe qu'on trouvera sur RTL.fr.
42:58Et là, la valise sera à vous.
43:00À l'intérieur de la valise, il y a plein de cadeaux.
43:02Plein de cadeaux.
43:03Il y aura des bons d'achat.
43:05Il y aura des cadeaux.
43:06Il y aura, je crois, des concerts, des billets pour des concerts.
43:10Il y aura, enfin voilà, plein de surprises.
43:12En tout cas, de très, très beaux cadeaux, juste avant Noël.
43:14Ça, c'est du 1er au 24 décembre.
43:17N'oubliez pas, ça commence le 1er décembre.
43:18Et le 1er décembre, on vous donne déjà la ville, ce sera Charleville-Mézières.
43:22Bonjour Christelle Maréchal.
43:24Bonjour.
43:25Et merci beaucoup d'être en direct avec nous.
43:27Vous êtes la présidente du syndicat d'initiative de Charleville-Mézières.
43:31Alors, vous savez déjà où elle sera cachée, mais ne nous le dites pas.
43:36Je garde secret pour l'instant.
43:39Pourquoi vous avez accepté de jouer le jeu ?
43:41Alors, si vous voulez, on était très ravis d'être sollicités pour participer à l'opération au calendrier de l'Avent de la valise RTL.
43:50Et l'association des vitrines de Charleville-Mézières avec la présidente Valérie, on est vraiment très, très contents.
43:59Plus de 15 commerçants ont répondu présents pour pouvoir alimenter et compléter ce que la personne va découvrir dans la valise.
44:08Donc, c'est plutôt une belle initiative pour notre centre-ville et pour la redynamisation de Charleville-Mézières.
44:15Et dans ces valises, des cadeaux à hauteur de 1 500, 2 000 euros au total.
44:20Donc, c'est des beaux cadeaux qu'on vous offre à l'approche de Noël.
44:25Toutes les infos, c'est sur le site rtl.fr.
44:27Dans votre office de tourisme, je cite juste quelques villes.
44:32Charleville-Mézières, Le Havre, Troyes, Saint-Omer, Montluçon, Saint-Brieuc, Albi.
44:37Bref, on va aller aux quatre coins de la France et vous retrouverez aussi toutes ces infos sur l'application Mon Village.
44:44Bonjour, Gourouane Berthaud.
44:46Bonjour, Amandine.
44:46Vous êtes le fondateur de cette application. C'est quoi, Mon Village ?
44:50Alors, Mon Village, c'est une application mobile qui permet aux habitants de recevoir en temps réel toute l'actualité locale de leur commune.
44:56C'est-à-dire l'actualité de la mairie, des associations, des commerces, des services municipaux.
45:00Quelle que soit ma ville, Mon Village.
45:02Alors, c'est principalement dessiné aux collectivités de moins de 50 000 habitants pour l'instant, même si à partir de 2026, on va l'ouvrir au-delà.
45:10Bon, et comment ça vous est venu, Lédi, de créer cette application ?
45:12Alors, moi, je suis originaire d'une petite commune du Morbihan, donc Loc-Marie-Aker, qui fait à peu près 1 600 habitants.
45:18Et je me suis rendu compte que l'information locale circulait mal.
45:20Et je ne trouvais pas ça normal qu'en 2022, si on ne passe pas devant le bon panneau au bon moment avec sa voiture, on ne soit pas informé.
45:28L'unique solution pour s'informer, c'était d'ajouter le maire en ami sur Facebook.
45:32Et donc, on avait la météo, la bourse et de temps en temps une actu locale.
45:36Et donc, j'ai décidé de m'intéresser aux différentes applications mobiles qui existaient à destination des collectivités, donc pour l'actualité locale.
45:43Et je me suis rendu compte qu'il y avait la possibilité de faire mieux, beaucoup mieux.
45:47C'est comme ça que mon village est né.
45:48Bon, et aujourd'hui, combien de villes ou de communes sont...
45:52Alors, l'application, elle a été lancée en janvier 2021.
45:56Et donc, à ce moment-là, j'étais seul.
45:57Et donc, j'ai énormément travaillé le concept et trouvé une recette qui génère de l'audience,
46:01histoire d'avoir une application qui soit pas uniquement...
46:04Enfin, qui réponde à un besoin politique plus qu'elle ne sert aux habitants.
46:08Et donc, arrivé 2024, la recette fonctionne.
46:11On a d'énormes résultats.
46:12Et donc, du coup, c'est ce qui nous a permis d'être dans combien de villes ?
46:18Alors, je me suis associé avec Ouest France en 2025.
46:21Et donc, à partir de là, on a pu lancer sur 92 collectivités.
46:24Merci beaucoup, mon village.
46:27Donc, ça, c'est l'application.
46:28Le jeu, la valise RTL.
46:30Louis Baudin, c'est vous qui donnerez le coup d'envoi.
46:32Premier décembre.
46:33À 8h33.
46:358h33.
46:35Écoutez bien, parce que les indices seront là.
46:38Avec Olivier Davert, le site RTL.fr ou votre fils de torré.
46:42Parce qu'il faut aller dans le centre de ville.
46:43Oui, pour ceux qui ne se connectent pas.
46:45Merci beaucoup à tous.
46:46Et merci de nous avoir suivis ici en direct du Salon des Mères.
46:50Dans un tout petit instant, vous allez retrouver Jean-Alphonse Richard.
46:53L'heure du crime, Jean-Alphonse.
46:54Oui, aujourd'hui.
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