- il y a 5 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Amandine Bégot du 01 décembre 2025.
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00:0012h30, 14h, RTL Midi, les auditeurs ont la parole, avec Amandine Bégaud.
00:08Et à la une, cette toute dernière information qui va sans doute déplaire aux fans, millions de fans de BD,
00:16puisque le festival d'Angoulême n'aura pas lieu en 2026.
00:20On l'a appris il y a quelques minutes, c'est ce qu'annonce à l'instant la société organisatrice après les polémiques de ces dernières semaines.
00:27Dans l'actualité également, le maire de Saint-Etienne, lourdement condamné dans l'affaire de chantage à la sex tape,
00:34Gaël Perdriot écope de 50 prisons, donc 4 ans fermes, avec exécution provisoire.
00:39Il annonce qu'il va faire appel, mais il ira donc en prison ces prochains jours.
00:45C'est la conséquence directe de cette exécution provisoire.
00:48Et puis sachez que Cédric Jubilard, lui, a été déchu de son autorité parentale.
00:53Plus aucun droit sur ses deux enfants de 11 et 6 ans.
00:57C'est ce qu'a décidé aujourd'hui la justice après sa condamnation à 30 ans de prison en octobre dernier.
01:04La météo avec vous, Louis Baudin.
01:06On a bien compris que c'était plutôt ensoleillé, en tout cas sur les trois quarts du pays aujourd'hui,
01:11avec des températures de saison.
01:13À quoi ressemble notre semaine ?
01:15On l'a dit, une perturbation arrive dans le nord-ouest.
01:18Cette perturbation va progresser.
01:22Donc on la retrouvera demain matin quasiment de l'Aquitaine jusqu'aux Ardennes.
01:26Et puis l'après-midi, des Pyrénées à la Lorraine à peu près.
01:29C'est une petite bande qui fait 300-400 km d'épaisseur.
01:32Donc c'est-à-dire de part et d'autre, il y aura quelques éclaircies, mais avec encore des averses.
01:36Des averses d'ailleurs qui pourraient progresser également vers le Languedoc-Roussillon et près de la Méditerranée.
01:40Peut-être quelques flocons en montagne.
01:42Bref, une journée en alternance entre nuages, éclaircies et averses.
01:45Surtout avec des températures qui bougeront assez peu par rapport à aujourd'hui.
01:48Ça remonterait un petit peu le matin parce qu'il y aura plus de nuages, donc moins de gelées.
01:52Souvent entre 0 et 6-7 degrés.
01:54Et puis l'après-midi, 7 à 10 degrés dans les régions du nord-est, 10 à 13 ailleurs.
01:59Donc ça veut dire comparable à celle d'aujourd'hui.
02:01Et puis ensuite, ça va continuer comme ça avec ce régime de perturbation.
02:04Donc on aura une demi-journée avec de la pluie, une autre avec quelques éclaircies.
02:09Et tout cela devrait s'enchaîner au moins jusqu'en fin de semaine.
02:12Il ne faut pas se faire d'illusions.
02:13Il faut garder le parapluie à portée de main.
02:15Il sert, on va dire, la moitié du temps à peu près.
02:18Merci beaucoup Louis.
02:19Restez avec nous, on a notre première gagnante.
02:22RTL s'engage pour redonner vie à nos centres-villes.
02:25Journée spéciale sur RTL.
02:27Journée spéciale et moins spéciale.
02:29Puisque tout ce mois de décembre, RTL va faire en sorte de redonner vie à vos centres-villes.
02:37Chaque jour, je vous rappelle ce jeu.
02:39Une valise rouge aux couleurs d'RTL, pleine de cadeaux de vos commerçants,
02:43est cachée dans un centre-ville.
02:45Donc une valise chaque jour dans une ville jusqu'au 24 décembre.
02:49C'est Louis Baudin qui donnera chaque matin aux alentours de 8h30, Louis.
02:53C'est ça, 8h33.
02:54C'est ça, 8h33.
02:55C'est ça, 8h33.
02:55Le nom de la ville concernée.
02:57Et aujourd'hui, donc, on commençait avec Charleville-Mézières.
03:00Et la valise a été retrouvée.
03:02Bonjour Céline.
03:04Bonjour.
03:04Et merci beaucoup d'être en direct avec nous.
03:06C'est vous qui avez retrouvé cette valise.
03:08Dites-nous où elle était cachée.
03:10Elle était cachée au musée du Vieux Moulin.
03:12D'accord.
03:13Et vous avez tout de suite trouvé grâce aux indices ou racontez-nous ?
03:17Ah non, ça a été deux heures de vélo dans toute la ville.
03:20Oh là !
03:21Ah ouais !
03:22Mais c'était très agréable.
03:23Il y avait des indices cachés sur les façades des vitrines
03:26qui nous renvoyaient sur une autre vitrine et une autre vitrine et une autre.
03:31Jusqu'à la dernière, celle qui était sur la boutique Janteur
03:35et qui annonçait M comme Moulin.
03:38Je me suis donc dirigée vers le Moulin.
03:41Mais sachez que le Moulin, c'est un musée et qu'il est fermé le lundi.
03:44Donc, j'y suis retournée en trois fois
03:46parce que je ne trouvais pas normal de rien trouver à cet endroit.
03:49Et la troisième fois, j'ai osé désobéir à mes parents.
03:51J'ai poussé la porte et je suis tombée sur deux dames très charmantes
03:56qui m'ont accueillie et j'ai trouvé la valise en donnant le code.
04:00Bon, et alors Céline, vous avez croisé tout au long de ces deux heures de trajet d'aller-retour en vélo.
04:08Est-ce que vous avez croisé d'autres fans qui cherchaient comme ça la valise ?
04:13Alors, c'était assez rigolo l'ambiance ce matin en ville.
04:15Il y avait énormément de piétons avec les portables à la main
04:18et on entendait RTL allumé qui tournait sur les portables.
04:22Et on se croisait forcément à force de faire les mêmes boutiques.
04:26On s'est croisés, recroisés, mais jamais sans se parler.
04:29Je crois qu'on avait tous peur que l'autre arrive avant.
04:31Mais c'était très rigolo.
04:35Bon, et c'était dans une ambiance sympa quand même, rassurez-nous.
04:37Oh, très agréable et un grand merci encore aux deux dames du musée
04:41qui m'ont accueillie avec énormément de bienveillance
04:44et qui ont été très sympathiques et très drôles.
04:47Bon, et comme quoi, il faut savoir...
04:48Il y avait quoi dans la valise ?
04:50Oui, mais il faut savoir d'abord désobéir à ses parents.
04:53Et oui, il fallait oser pousser la porte quand on n'a pas le droit.
04:56C'est Louis Baudin, Céline, qui vous demande ce qu'il y a dans la valise ?
04:59Alors, dans la valise, il y avait des gros bons d'achat,
05:03des boutiques de Charleville-Mézières,
05:05mais d'une forte valeur,
05:08des plus petits cadeaux, des livres magnifiques
05:11et aussi plein de cadeaux RTL,
05:14la montre, le mug, l'éco-cup, le stylo,
05:18la casquette, le sac.
05:20Et je vous dis, des bouquins, mais super beaux.
05:22Vraiment magnifiques bouquins
05:24et des bons d'achat de grande valeur
05:26et c'est super.
05:28Merci à tout le monde.
05:29Mais non, mais merci à vous.
05:30Et vous ne regrettez pas, j'imagine,
05:31d'avoir passé toute votre matinée à la recherche de Selvali.
05:35Comment ça vous est venu, l'idée de participer à ce jeu ?
05:38Pour la petite histoire, c'est mon compagnon
05:40qui partait travailler ce matin
05:41et qui écoute RTL
05:42et qui a entendu dans la voiture
05:43que la valise était à Charleville.
05:45Donc il m'appelle et il me dit,
05:46écoute, si tu ne sais pas quoi faire,
05:48il y a un petit truc qui pourrait être sympa
05:49que tu devrais aimer.
05:52Allez, vas-y.
05:53Donc je l'ai maudit, je l'ai détesté
05:55parce que quand j'ai vu le temps qu'il faisait dehors...
05:57Oui, c'est froid ce matin.
05:59À vélo, c'était froid.
06:02Donc je l'ai détesté, je l'ai maudit
06:03et puis je dis, allez, après tout, on y va.
06:06Et là, maintenant, vous l'aimez d'amour.
06:08Ah oui, oui, oui.
06:09À condition qu'il me laisse tous les cadeaux, bien entendu.
06:12Ça, bien sûr, on va y veiller.
06:13Merci beaucoup, Céline.
06:16Je remercie l'Ardennet,
06:18le quotidien local
06:20qui a participé avec nous
06:22à cette opération.
06:23Et donc, comme Céline,
06:25vous pouvez aussi tenter
06:26de gagner votre chance
06:27puisqu'il y aura une valise
06:29cachée chaque jour
06:29dans une ville de France.
06:30Demain matin, à 8h33,
06:32Louis, vous donnez la ville.
06:34Une autre ville.
06:35Voilà, une autre ville,
06:36on ne donne pas l'indice, non rien ?
06:37Ah non, non, non.
06:38D'accord.
06:38Et alors, attention,
06:39il y a un indice avec Olivier Dauvert,
06:42indice aussi que vous retrouvez
06:43sur le site internet d'RTL.fr
06:46ou...
06:47L'Office du Tourisme
06:48de la ville en question.
06:50Et une fois que vous avez trouvé le cadeau,
06:51il faut bien donner le code
06:52que vous trouvez sur RTL.fr
06:55et je pense aussi
06:56à l'Office de Tourisme
06:58parce que sinon,
06:59n'importe qui partirait avec la ville
07:00comme ça, on ne sait pas.
07:01Donc, on donne le code.
07:02Bon, encore un grand bravo à vous, Céline.
07:03Bravo aussi pour votre courage
07:06d'avoir bravé le froid
07:08et on va continuer à parler,
07:09tiens, justement,
07:10de nos centres-villes sur RTL.
07:12Il est 13h07.
07:12Jusqu'à 14h.
07:16Les auditeurs ont la parole.
07:18Amandine Bégaud sur RTL.
07:21À la centre-ville,
07:22ils se sont tous seuls,
07:23les centres-villes,
07:23grâce à leur aménagement urbain.
07:26On peut se stationner.
07:28On n'a pas accès à une voiture
07:29dans les centres-villes.
07:30Arrêtons de parler des centres-villes.
07:32Ils sont morts, ils sont morts.
07:33Pas sans autre chose.
07:34Les centres-villes,
07:35aujourd'hui,
07:35ça doit être réservé
07:36à des dortoirs.
07:37Il y a des grands centres extérieurs
07:39de commerce.
07:40Utilisons-les.
07:41Là, on peut se stationner tranquillement.
07:43Ouh là,
07:44le message très pessimiste
07:45de Frédéric au 3210.
07:47Ils sont morts,
07:48nous dit-il,
07:49nos centres-villes,
07:50ils se sont tués tout seuls.
07:51On ne peut plus s'y garer.
07:52On va en parler avec vous.
07:55Est-ce que vous êtes d'accord ou pas ?
07:56N'hésitez pas à réagir.
07:58On va commencer avec Philippe.
07:59Bonjour Philippe.
08:01Oui, bonjour.
08:02Vous nous appelez d'où, Philippe ?
08:03Je vous appelle Damien.
08:05Damien.
08:05Et vous êtes vous-même
08:06commerçant au centre-ville ?
08:07Alors, j'ai été commerçant
08:08au centre-ville.
08:09J'ai migré vers la côte.
08:13Mais bon, je connais bien le problème.
08:14C'est pour ça que je me suis permis d'appeler.
08:16Mais vous avez bien raison.
08:17Vous aviez quel commerce
08:18en centre-ville ?
08:19C'est un commerce de bouche.
08:21Donc, bon,
08:22on est concernés de tous
08:23de la même façon,
08:24à des niveaux
08:25plus ou moins importants.
08:27Donc voilà,
08:27comme je l'évoquais tout à l'heure,
08:29on est quand même confrontés,
08:30comme le monsieur le disait tout à l'heure,
08:32un petit peu énervés,
08:33à la disparition
08:34des places de parking.
08:35Le coût des parkings,
08:37des stationnements
08:38qui sont à la hausse,
08:40sont permanentes.
08:41Tout ça,
08:42ça ne nous aide pas.
08:43Je veux dire,
08:44c'est quand même des...
08:44Et puis les loyers.
08:45Alors, il faut en parler aussi
08:47parce que les loyers
08:48dans les centres-villes
08:48pour les commerces,
08:50c'est quelque chose
08:50de récurrent
08:51et quelque chose
08:52qui augmente aussi
08:54de manière exponentielle.
08:55pour équilibrer
08:59les bilans après
09:00avec des données
09:01comme ça,
09:02ça devient très compliqué.
09:03Vous,
09:04vous avez quitté
09:05le centre-ville d'Amiens
09:05pour ces raisons-là
09:06ou non ?
09:07Alors non,
09:08pas spécifiquement,
09:09je n'ai pas non plus.
09:10Mais bon,
09:10j'ai eu l'opportunité
09:11de migrer vers la côte
09:13où on a des problématiques
09:15à résoudre
09:15mais qui ne sont pas
09:16du tout les mêmes.
09:17Et je me rends compte
09:19parce que je connais encore
09:21plein de gens
09:21dans le centre-ville
09:22et quand je parle avec eux,
09:23à chaque fois,
09:24le truc récurrent
09:25qui vient,
09:26c'est le stationnement.
09:27Le stationnement,
09:27c'est vraiment une préoccupation.
09:28Parce qu'ils ne trouvent pas
09:29de place
09:29et que ça coûte très cher ?
09:31Les deux,
09:31les deux cumulés,
09:33j'ai envie de dire,
09:33oui.
09:34Ça coûte de l'argent
09:35et en plus,
09:35on n'est pas toujours sûr
09:36de trouver de la place
09:37qui n'a pas tourné
09:39pendant un quart d'heure
09:40ou 20 minutes
09:40pour essayer
09:40de trouver la place.
09:42Alors je parle surtout
09:43dans les fins de semaine,
09:45le vendredi,
09:46le samedi,
09:46le dimanche matin
09:47quand c'est ouvert
09:48le dimanche matin
09:48et en se disant
09:50tout compte fait,
09:50je vais aller migrer
09:51vers les grandes surfaces
09:54qui sont à l'extérieur
09:55où il y a du stationnement
09:58disponible
09:58et en plus,
09:59où on ne paye pas.
10:00C'est combien ?
10:01Vous avez une heure
10:02de stationnement
10:02à Amiens
10:02ou pas du tout ?
10:04A peu près.
10:04Moi, je n'en ai aucune idée
10:05parce que je n'y vais plus trop
10:06mais je pense que ça doit être
10:08aux alentours des 2 euros
10:09peut-être
10:09ou quelque chose comme ça.
10:11Je ne sais pas,
10:11on me corrigera
10:12si je me trompe
10:12mais je pense que ça doit être ça.
10:13Donc, pour vous,
10:16ça n'a rien d'étonnant
10:18que dans un certain nombre
10:19de centres-villes,
10:20les commerces ferment ?
10:21Ça n'a rien d'étonnant,
10:23malheureusement,
10:23c'est regrettable
10:24mais ça n'a rien d'étonnant
10:25et je pense que ça va
10:26malheureusement s'accélérer
10:27parce que,
10:28alors là,
10:28on parle de la commercialisation
10:31au centre-ville.
10:32Il y a un tas de facteurs
10:34auxquels les commerçants,
10:36je ne parle pas pour nous
10:36les commerces de bouche
10:37mais je parle par exemple
10:38pour l'habillement,
10:39pour les chaussures,
10:40il faut qu'ils fassent
10:40en plus au développement
10:42du commerce sur Internet
10:43donc voilà,
10:44des clients en moins,
10:46des prix qui sont tirés
10:47vers le bas,
10:48alors eux,
10:49avec des frais fixes
10:50qui sont toujours égaux,
10:52ils ne peuvent peut-être pas
10:52se battre sur ces lignes-là,
10:54enfin vous voyez,
10:54c'est un vaste sujet,
10:56ça ne se résume pas
10:57à deux facteurs,
10:59je pense qu'il y en a un paquet.
11:01Philippe,
11:01restez avec nous,
11:02on va poursuivre le débat,
11:03on sera avec un boulanger
11:05qui partage votre avis
11:06dans un tout petit instant
11:08et puis avec l'adjoint
11:09au maire de Grons,
11:11village de 1320,
11:12un habitant
11:13qui nous a appelé,
11:15enfin laissé un message
11:16ce matin dans la matinale
11:18pour dire qu'on ne parlait pas
11:19des centres-bourgs.
11:20Gauthier,
11:20on va en parler dans un instant,
11:21à tout de suite.
11:21Envoyez-nous vos messages
11:24sur l'application RTL
11:25ou appelez-nous au 3210,
11:2750 centimes la minute.
11:28Les gens boycottent le centre-ville,
11:40c'est le cours des parkings,
11:42l'inaccessibilité au commerce.
11:44Il est beaucoup plus facile
11:45d'aller effectivement
11:46sur les zones commerciales
11:47où on peut se garer
11:48devant chaque magasin,
11:49par nos cours.
11:50Mon mari est artiste en pâte,
11:52même le temps
11:52de décharger son matériel.
11:54Il a quand même
11:55un PV.
11:56Le message de Catherine
11:58au 3210
11:59qui nous explique
12:00que la désertification
12:02des centres-villes
12:03est sans doute
12:04due au problème
12:05de stationnement.
12:06C'est ce que nous disait
12:06Philippe un instant.
12:07Et vous êtes nombreux
12:08d'ailleurs à nous alerter
12:10sur ce phénomène-là.
12:12On va en reparler
12:13dans un tout petit instant.
12:14Mais je voulais d'abord
12:15donner la parole
12:15à Gautier.
12:16Bonjour Gautier.
12:17Bonjour Amandine.
12:18Et merci beaucoup
12:19de nous accorder
12:20quelques toutes petites minutes.
12:22On vous a rappelé
12:22parce que ce matin
12:23dans la matinale
12:24de Thomas Soto,
12:25et Thomas d'ailleurs
12:26a lu votre message,
12:27vous avez envoyé
12:27ce SMS,
12:28je le lis,
12:29vous évoquez
12:30le commerce de centre-ville,
12:31vous devriez aussi
12:32évoquer le commerce
12:33dans nos villages.
12:35Seuls 25%
12:36ont encore
12:37des commerces.
12:38On était à 75%
12:39en 1980.
12:41Merci de votre attention.
12:43Gautier,
12:44vous êtes adjoint au maire
12:45d'un petit village
12:47qui s'appelle Gros,
12:47c'est ça ?
12:48C'est ça, absolument.
12:49C'est un village
12:50qui est dans Lyon,
12:51au nord de la Bourgogne,
12:52entre Fontainebleau au nord
12:53et Auxerre au sud.
12:55Un petit village
12:55de 1330 habitants
12:57où nous avons la chance
12:58d'avoir encore
12:59des commerces
13:00et où il n'y a aucun problème
13:02de stationnement,
13:03madame, monsieur.
13:04Bon,
13:05vous avez quoi
13:06comme commerce encore ?
13:08Alors,
13:08d'abord,
13:09c'est grâce
13:10aux équipes municipales
13:11précédentes
13:12qui avaient créé
13:12des locaux
13:13pour les accueillir.
13:14Nous avons
13:15un formidable tabac presse,
13:17une pharmacie
13:18qui vient d'être reprise
13:19par une jeune pharmacienne,
13:21une boulangerie-pâtisserie
13:23et une boucherie-charcuterie.
13:26Voilà.
13:26donc quatre commerces
13:27dans un village
13:28de 1330 habitants.
13:31C'est une chance.
13:32C'est une chance.
13:33Il faut s'en rendre compte.
13:34Et alors ça,
13:34oui,
13:34vous le disiez
13:35parce qu'il n'y a que 25%
13:36des communes
13:36qui en ont encore.
13:37Mais comment vous avez fait,
13:39comment les équipes municipales
13:41ont fait
13:41pour maintenir ce commerce ?
13:43Au départ,
13:44c'est de proposer,
13:45évidemment,
13:46aux gens courageux
13:47de se lancer
13:47pour entreprendre
13:48des loyers
13:49assez modiques.
13:50Ce qui permet
13:52d'y arriver.
13:54Et puisque nous parlons
13:56de loyer,
13:57nous avons une assez belle histoire
13:58avec le maire.
14:00C'est que,
14:00voilà,
14:01deux ans,
14:01le boucher et sa femme
14:02viennent nous voir.
14:03Ils ont une trentaine d'années.
14:04Et nous,
14:04on se plaît énormément ici.
14:06Les enfants aussi.
14:07Mais on ne va pas payer
14:08un loyer toute notre vie.
14:09Nous avons donc pris
14:10la décision
14:11avec le conseil municipal
14:12de leur vendre la boucherie
14:14pour qu'elle devienne la leur.
14:16Et ça sera signé
14:17chez le notaire
14:17avant Noël.
14:19Personnellement,
14:19je suis très fier
14:20de cette réalisation
14:22qui fait que,
14:23ben voilà,
14:24ça montre
14:25qu'un ancien apprenti
14:26de la boucherie du village,
14:27il va en devenir propriétaire.
14:29C'est une super belle histoire,
14:30ça, Cotier.
14:31C'est une très belle histoire.
14:33D'ailleurs,
14:33ce garçon,
14:34il s'appelle Sébastien Villatien,
14:35un artisan de grande valeur,
14:37il a racheté l'affaire
14:38de ses patrons d'apprentissage.
14:40Vous voyez,
14:40c'est magnifique comme histoire.
14:42Et maintenant,
14:43il en devient propriétaire.
14:44Donc,
14:44on est assez fiers
14:45au conseil municipal
14:46d'avoir modestement
14:48contribué à ça.
14:48et on a aussi une pensée
14:51pour nos élus visionnaires
14:52avant notre équipe
14:54qui y ont pensé aussi,
14:55voilà,
14:56et de faire venir du commerce.
14:57Gauthier,
14:58il faut le dire
14:58à quel point c'est important
14:59pour toutes les communes rurales,
15:02notamment,
15:02de garder à tout prix
15:04des commerces
15:05en centre-ville.
15:06Quand il n'y a plus de commerce,
15:07il n'y a plus de vie.
15:08Est-ce que vous le confirmez, ça ?
15:09Mais bien sûr,
15:10quand il n'y a plus de commerce,
15:10il n'y a plus de vie,
15:11Amandine.
15:11Mais alors,
15:12on va dire aussi,
15:13chaque habitante,
15:14chaque habitant
15:15de nos communes
15:17a une responsabilité
15:18en la matière.
15:18Oui, il faut jouer le jeu.
15:19Ces commerces,
15:20il faut les faire travailler.
15:22Vous voyez,
15:22moi,
15:22chez le boucher,
15:23je n'achète pas un demi-boeuf
15:24par semaine,
15:24forcément,
15:25mais trois tranches
15:27d'un jambon fait maison,
15:28c'est formidable.
15:29Donc, il faut que chacun,
15:32je pense,
15:32toute citoyenne,
15:33tous citoyens aujourd'hui,
15:34doit avoir ça en tête,
15:35de dire,
15:36on habite vers des communes,
15:37que ce soit un village
15:38ou même une ville,
15:40eh bien,
15:40il faut faire travailler
15:41les commerces autour de nous,
15:42sinon,
15:43il n'y aura plus de vie sociale.
15:45C'est triste.
15:46Oui,
15:46on a chacun une responsabilité.
15:48Ah oui,
15:48oui,
15:48tout le monde.
15:49Quand vous entendez les auditeurs
15:50nous dire,
15:51on n'arrive pas à se garer,
15:52bon,
15:53certes,
15:53c'est vrai que c'est un sujet
15:54et le coût du stationnement
15:55dans certaines communes
15:56est aussi très élevé.
15:58mais on doit aussi participer à ça.
16:02On doit aussi participer à ça,
16:04Amandine.
16:04Vous voyez,
16:05c'est important,
16:06même s'il faut marcher 200 mètres,
16:08ce n'est pas très grave.
16:09On fait un peu de course
16:10dans les communes.
16:11Les commerçants,
16:11ils font un effort en ce moment.
16:12Les boutiques sont décorées.
16:15Tiens,
16:15vous voyez,
16:16là,
16:16je suis à Paris en famille,
16:17en train de déjeuner
16:18à l'auberge à Véronèse.
16:19Ils ont mis des sapins partout.
16:21Il y a de la décoration.
16:22C'est joli.
16:23Mais qu'est-ce que vous faites
16:23à Paris, Gauthier ?
16:25Eh bien,
16:25je ferai un repas d'anniversaire
16:27pour mon frère Éric
16:28qui adore la Ligo.
16:30Et je me disais,
16:30il n'y a que l'auberge à Véronèse,
16:32c'est un des meilleurs
16:33de la capitale.
16:34Vous savez quoi ?
16:34Vous auriez pu venir
16:35nous faire un coucou à RTL.
16:36Ça nous aurait fait plaisir.
16:38Eh bien,
16:38écoute,
16:38j'espère que ça sera
16:39pour la prochaine fois.
16:40Et on serait très heureux
16:41dans notre village de Grond
16:42d'accueillir la valise rouge RTL
16:43d'ici la fin de l'année,
16:44chère Amandine.
16:45Alors,
16:45je crois que ça n'est pas prévu
16:47pour cette fois-ci.
16:48Mais vous savez quoi ?
16:49On va quand même essayer
16:50de voir éventuellement
16:51ce qu'on peut faire
16:52pour les semaines
16:53ou les mois qui viennent.
16:54Merci en tout cas,
16:55Gauthier.
16:55C'est formidable.
16:56C'est moi qui vous remercie.
16:57Et on embrasse au passage
16:58les commerçants
17:00du village de Grond.
17:02Philippe est toujours avec nous.
17:04Damien,
17:04et on va accueillir David.
17:06Bonjour David.
17:07Oui,
17:07bonjour Amandine.
17:08Bonjour les auditeurs.
17:10Vous êtes boulanger, vous ?
17:12Alors moi, je suis boulanger,
17:13mais pas que.
17:14Parce que je suis président national
17:16du collectif des artisans
17:17commerçants de France
17:18qu'on a créé il y a quelques mois
17:20suite à un sondage
17:22qu'on avait fait justement
17:23sur les problématiques
17:24des artisans
17:24où notre sondage en 48 heures
17:26avait recueilli 3200 réponses.
17:30Et ça a permis aussi
17:31aux artisans de se soulager
17:32de ce qu'ils avaient à nous dire.
17:34Donc on leur a demandé
17:34de nous écrire.
17:36On a reçu une trentaine de lettres
17:37et tout ce qui a été dit,
17:38bien sûr,
17:39au sort.
17:40Donc nous,
17:41au niveau du CACF,
17:42on a envie de faire des propositions.
17:44On travaille actuellement
17:45avec les politiques.
17:46On les interpelle.
17:47On est écoutés par certains.
17:49Donc on voudrait
17:49une réflexion commune
17:51avant des implantations
17:52de nouveaux commerces.
17:53On aimerait que les artisans
17:54soient autour de la table
17:55pour éviter la concurrence déloyale
17:58et éviter les doublons.
17:59C'est-à-dire que
18:00réunir les commerçants
18:02d'une commune
18:04avant l'installation ?
18:06Voilà.
18:07Savoir quand il y a un projet,
18:08interpeller les commerçants,
18:10voir ce qu'ils en pensent.
18:11Parce que ce n'est pas normal
18:12que...
18:13Bon, nous,
18:14actuellement,
18:14dans la boulangerie,
18:15on a un gros problème
18:15avec les chaînes
18:16qui poussent comme des champignons.
18:18Alors ça va durer
18:19peut-être un certain temps.
18:20Je ne sais pas
18:21si ça va faire mourir
18:22tous nos artisans.
18:23Mais je pense que
18:23les Français ont une conscience
18:24que l'artisanat,
18:26c'est la première entreprise
18:26de France,
18:27c'est la qualité,
18:28c'est la formation
18:29des apprentis
18:29et c'est préserver
18:30le patrimoine
18:31gastronomique français.
18:32et j'appelle les Français
18:34à se réveiller,
18:35ne pas laisser mourir
18:36ces artisans.
18:37Ces artisans,
18:38c'est la France.
18:39La France,
18:39c'est avec tout son savoir-faire.
18:41Moi, je suis élu aussi
18:43au champ des métiers,
18:44je me bats chaque fois
18:45pour porter les messages
18:46du collectif
18:47et il faut en recherche,
18:49il faut apporter
18:50des propositions
18:50vraiment pour les artisans
18:51et les artisans
18:52souffrent des loyers.
18:54Les loyers,
18:54il n'y a pas que de loyers.
18:55Vous entendiez
18:56ce que disait Gauthier
18:57dans son petit village ?
18:58J'ai entendu,
18:59j'ai entendu.
19:00Alors moi,
19:00je suis dans un petit village,
19:01vous m'avez interpellé
19:02sur le centre-ville,
19:03mais moi,
19:04ce que je trouve déplorable,
19:06c'est que dans les beaux commerciaux,
19:08la taxe foncière
19:09est payée par les locataires.
19:11C'est une honte.
19:12Il faudrait vraiment
19:13que le gouvernement
19:14mette le...
19:15Ce n'est pas par le propriétaire ?
19:17Non.
19:17Ah bon ?
19:18C'est nous
19:18qui payent la taxe foncière
19:20et ça,
19:20il y a vraiment
19:21un sujet politique à faire.
19:22Et puis,
19:23pour les problèmes
19:25dans les centres-villes,
19:25beaucoup de travaux
19:26sont faits
19:27sans avoir été
19:28communiqués
19:30avec les artisans,
19:31le sens de circulation
19:32qui change comme ça.
19:34Donc,
19:34vous vous retrouvez
19:34dans un commerce...
19:35En fait,
19:35ce que vous demandez,
19:36David,
19:36c'est plus de dialogue
19:37entre les élus
19:39et les commerces,
19:40les commerçants.
19:41Oui, bien sûr.
19:41Alors moi,
19:42j'ai fait partie de réunions
19:43avec les chœurs de ville,
19:45petites villes de demain,
19:46mais ils se réveillent.
19:47En fait,
19:47tous ces élus
19:48qui ont eu l'intelligence
19:50à l'époque
19:50de vouloir faire
19:51ces centres-villes,
19:52c'est bien
19:52des centres commerciales
19:55autour de périphéries.
19:56Ils ont fait mourir,
19:57eux,
19:57leur commerce
19:58de centres-villes.
19:59Aujourd'hui,
20:00ils viennent vers nous
20:00en nous disant
20:01qu'est-ce qu'on peut faire,
20:02qu'est-ce que vous avez
20:02comme idée ?
20:03Donc,
20:04il faut vraiment arrêter
20:06d'installer
20:08des zones commerciales
20:11autour des petites périphéries,
20:12des petits bourgs.
20:13Moi,
20:13je suis à côté de Partenay,
20:14Partenay,
20:15le centre-ville,
20:15il est mort.
20:17Et là,
20:17vous voyez,
20:18j'ai voulu aider un boulanger
20:19avec la chambre des métiers,
20:20j'ai voulu porter son projet,
20:21il a un investissement
20:21de 50 000 euros
20:22pour refaire son magasin.
20:23Et je lui ai dit,
20:24tu sais,
20:25je suis élu,
20:25on peut peut-être avoir une aide,
20:26je vais t'envoyer quelqu'un.
20:28La fille est allée,
20:29elle m'a dit,
20:29c'est bon,
20:29on a monté le dossier.
20:30Elle revient,
20:31elle me dit,
20:31il va être déçu,
20:32Partenay n'est pas éligible
20:33aux aides de région Nouvelle-Aquitaine.
20:35Mais qu'est-ce que c'est
20:35que ce bazar ?
20:36Donc,
20:37ça,
20:38c'est pas normal.
20:39Donc,
20:39nous,
20:39au niveau du collectif,
20:40on apporte des propositions,
20:42on essaye de faire avancer
20:43le chemin de vie,
20:46comme on dit,
20:46pour que les artisans
20:47ne se sentent plus seuls,
20:48parce qu'il y a un manque aussi
20:50de confiance envers
20:51les organisations professionnelles.
20:53Donc,
20:53nous,
20:53on est des bénévoles,
20:55on ne touche pas de rémunération
20:56pour défendre les artisans commerçants.
20:58Donc,
20:58moi,
20:59j'avais interpellé déjà
20:59Emmanuel Macron,
21:00je ne sais pas si vous vous souvenez,
21:01en 2018,
21:02j'ai envoyé un colis
21:03à Emmanuel Macron,
21:04j'avais interpellé le député
21:05Jean-Marie Fievet,
21:06qui est de ma circonscription.
21:07Et attendez,
21:07vous aviez envoyé un colis
21:08et avec quoi dedans ?
21:10Donc,
21:11j'avais mis une brioche,
21:12une galette,
21:13et puis,
21:13j'avais surfé un courrier.
21:15Un courrier en lui disant,
21:16Monsieur le Président,
21:17vous êtes nouveau,
21:18il y a un gros problème,
21:19la désertification du village.
21:21Je vous fais une proposition.
21:23J'ai proposé à Emmanuel Macron
21:24un pass commerce.
21:25Alors,
21:25c'était bien avant
21:26le pass sanitaire.
21:27Donc,
21:27après,
21:28avec le député,
21:28on a retravaillé dessus,
21:29on avait dit,
21:30je fais cruralité.
21:31Donc,
21:31ma proposition est simple.
21:33En France,
21:34il y a des gens
21:35qui ont de l'argent.
21:36Ils ne savent pas comment faire
21:36pour se défiscaliser.
21:38Alors,
21:38c'est vrai qu'on va nous dire
21:39défiscaliser,
21:39c'est les autres qui vont payer.
21:40Non,
21:40l'argent,
21:41si elle n'est pas défiscalisée en France,
21:42ça va aller se défiscaliser ailleurs.
21:44Donc,
21:45par exemple,
21:46100 000 euros,
21:4760 000 euros,
21:48le gars,
21:48il se défiscalise.
21:49Cet argent,
21:49il est reversé
21:50à des petites communes
21:51qui n'ont plus de commerce.
21:53Donc,
21:54après,
21:54c'est fait sur un fonctionnement
21:56de chèque.
21:57Le chèque de 15 euros
21:58et l'habitant,
22:00il paye 15 euros.
22:01Gagnant,
22:01gagnant,
22:02il a payé 15 euros,
22:03il reçoit 15 euros
22:04des dons de défiscalisation.
22:06Et ça,
22:07c'est à dépenser
22:07dans les petits commerces
22:08autour de chez lui,
22:09dans son village.
22:10Alors,
22:11je vous explique,
22:11le maire de ma commune,
22:13Didier Voix,
22:14au Talu,
22:15quand je lui ai parlé de ça,
22:16il m'a dit
22:16mais c'est une très bonne idée.
22:17Oui,
22:17c'est une bonne idée.
22:18Depuis 4 ans,
22:19alors il a dit
22:20on ne va pas attendre
22:21que les politiques
22:22ou le gouvernement agissent
22:23parce qu'on va attendre
22:24pendant encore 10 ans
22:24et il n'y aura rien qui se fera.
22:26Donc,
22:26la commune délibère
22:27tous les ans
22:28une enveloppe
22:28de 5 000 euros
22:29à 4 000 euros,
22:304 à 5 000 euros
22:31et il reverse des chèques
22:33au CCAS,
22:35les employés de la commune,
22:36les associations
22:36et ça,
22:38ces chèques sont dépensés
22:40Vous avez vu une différence
22:41pour les commerces ?
22:43Déjà,
22:44ça sensibilise les habitants
22:45en disant
22:46oui,
22:46effectivement,
22:47on a des commerces
22:47donc des fois,
22:48il y en a qui les découvrent
22:49des fois,
22:50il y en a qui se disent
22:50finalement,
22:51c'est bien ici,
22:52on a ça de chez nous
22:52et puis renaud des liens
22:53avec les commerçants aussi
22:54parce qu'il y a cet aspect-là
22:56aussi qui est important.
22:57Donc,
22:57moi,
22:58j'interpelle Serge Papin,
22:59le nouveau ministre,
23:00Monsieur le ministre,
23:01je profite d'RTL
23:02pour que vous m'entendez,
23:03vous serez bienvenus
23:04au Talu
23:05pour qu'on vous explique
23:06ce qu'on a mis en place
23:06et que j'aimerais
23:08que ça soit reproduit
23:09dans toute la France.
23:10Ce matin,
23:10il a annoncé,
23:11vous avez vu,
23:12un plan en tout cas
23:13pour les derniers commerces
23:15justement des communes.
23:16C'est pour ça
23:17que je vous ai appelé
23:18parce que quand je vois
23:18que depuis 2018,
23:20je me bats pour ça
23:20et enfin,
23:21un ministre qui se réveille,
23:23tant mieux.
23:24Il sera bien reçu chez nous.
23:26Et puis,
23:26j'appelle
23:27tous les artisans
23:28commerçants de France
23:28à rejoindre le collectif
23:30des artisans commerçants de France
23:31parce qu'on est déjà
23:32plus de 3300
23:33sur la page Facebook
23:34et nous,
23:35on est disponible
23:35que ce soit le week-end
23:37ou pas,
23:37on répond toujours
23:38aux difficultés des artisans.
23:40Merci de me donner la parole.
23:41Merci à vous, David.
23:42Restez avec nous
23:42parce qu'on va continuer
23:43à prolonger la discussion.
23:44On sera avec d'autres commerçants
23:46et peut-être que vous pourrez aussi
23:47donner votre point de vue
23:48et échanger avec eux
23:50à 14h comme chaque jour.
23:52C'est l'heure du crime,
23:53Jean-Alphonse Richard.
23:54Bonjour, Jean-Alphonse.
23:55Bonjour, Amandine.
23:56Et vous nous emmenez
23:57aujourd'hui dans le Périgord.
23:58Exactement.
23:58On va dans le Périgord
23:59dans le village de Trémola.
24:02Coïncidence sinistre,
24:03c'est ici que Claude Chabrol
24:04avait tourné un de ses meilleurs films,
24:06Le Boucher,
24:07avec Jean-Yann et Stéphane Audran.
24:09Et c'est dans ce village
24:10qu'on va retrouver
24:11il y a huit mois
24:12la victime.
24:13C'est une Anglaise.
24:13Elle s'appelle Karen Carter.
24:15Elle a 65 ans.
24:16Elle a reçu huit coups de couteau.
24:18Alors, il faut savoir
24:18qu'il y a 650 habitants
24:20à Trémola.
24:20Tout le monde se connaît.
24:21Tout le monde se voit.
24:22Tout le monde se dit bonjour.
24:23On se demande
24:24qui a tué cette Britannique
24:25qui était installée ici
24:26depuis plus de dix ans.
24:27Tout le monde l'aimait.
24:28Tout le monde l'adorait.
24:29Et si le crime, finalement,
24:30était passionnel.
24:32Est-ce qu'il serait lié
24:32à une affaire sentimentale
24:35des plus discrètes ?
24:36Depuis huit mois,
24:37je vous l'ai dit,
24:37les gendarmes enquêtent
24:38dans ce village de Trémola.
24:40Est-ce qu'on va trouver
24:41l'assassin ?
24:42Parce que c'est bien l'assassin.
24:43L'assassin de Karen Carter.
24:45Karen Carter.
24:46L'énigme sanglante de Trémola.
24:49C'est aujourd'hui
24:49dans l'heure du crime
24:50à 14h.
24:50A tout à l'heure.
24:51A tout à l'heure.
24:52Jean-Alphonse,
24:53nous, on se retrouve
24:53dans un tout petit instant.
24:54On continue à parler
24:55de nos centres-villes.
24:56A tout de suite.
24:56RTL s'engage
24:59pour redonner vie
24:59à nos centres-villes.
25:01Non-reportage.
25:02Vos transports en commun.
25:0412h30, 14h.
25:06RTL midi,
25:07les auditeurs ont la parole.
25:08Avec Amandine Bégaud.
25:10Mes enfants étaient commerçants
25:12sur Rambouillet
25:12dû à cette nouvelle population
25:14qui ne sort pas de chez eux.
25:16Eh bien,
25:16toutes les boutiques ferment.
25:18On pourra faire n'importe quoi.
25:19Les 30 mers jusqu'à 45 ans,
25:22ça ne sort plus.
25:23Ça n'achète pas de pain.
25:24Ça n'achète pas le journal.
25:26Qu'est-ce que l'on peut faire
25:27après tout ça ?
25:28Les enfants,
25:29après trois générations,
25:30ont fermé leur boutique
25:32au mois de juin.
25:33Le message de Marcel
25:35au 3210
25:36sur la désertification
25:37de ces centres-villes.
25:40Les jeunes générations
25:41ne sortent plus.
25:42Pas tous, Marcel,
25:43quand même.
25:44Il faut relativiser,
25:46mais c'était peut-être
25:47le cas dans la commune
25:48que vous nous évoquez.
25:50En effet,
25:50on va poursuivre
25:51la discussion
25:52avec Christophe.
25:52Bonjour Christophe.
25:54Bonjour Amandine.
25:54Vous êtes vos commerçants aussi ?
25:57Oui, tout à fait.
25:58Où ça ?
25:59Je suis à Arras,
26:00basé rue Saint-Aubert à Arras.
26:01Quel type de commerce ?
26:03On a créé un commerce
26:04à nouveau concept
26:05de nettoyage de chaussures,
26:09friperie et sketch-up.
26:11On s'est associé
26:11à trois commerçants
26:12qui étaient déjà installés
26:13sur la ville d'Arras
26:14depuis quelques années
26:16et devant les charges
26:18et les loyers exorbitants.
26:20on a décidé
26:22de trouver un local
26:23beaucoup plus grand,
26:24beaucoup plus propre
26:24pour pouvoir s'installer.
26:25Il vous est associé ?
26:27On n'est pas vraiment associé.
26:29On a vraiment
26:30trois enseignes différentes
26:31dans un lieu commun.
26:33Oui, une sorte
26:34mini, grand magasin.
26:37Voilà, tout à fait.
26:38Ok.
26:39Et ça,
26:39ça n'était que
26:40à cause des loyers
26:41trop élevés ?
26:42Oui, tout à fait.
26:43On avait tous
26:44des loyers très élevés.
26:45Il y en a un d'entre nous
26:47qui était dans un secteur
26:48qui était très peu fréquenté,
26:50qui manquait de visibilité.
26:51Donc, moi,
26:52j'étais déjà installé
26:53dans la hausse à Taubert.
26:55J'ai déménagé
26:56juste de 30 mètres,
26:57en fait.
26:57Ma collègue,
26:58la friperie,
26:59elle a déménagé
27:00d'une centaine de mètres.
27:03Et voilà,
27:04on a ouvert
27:05le nouveau concept samedi.
27:08Ah oui,
27:08c'est tout nouveau.
27:09Ah, c'est tout nouveau,
27:10tout nouveau, oui,
27:10tout nouveau.
27:11Quel était votre loyer
27:13au départ,
27:13enfin avant ?
27:14Et aujourd'hui ?
27:15Alors, au début,
27:16là, on était à 700,
27:18plus de 700 euros.
27:19Oui.
27:19Ma collègue était
27:20à plus de 1200.
27:22Et le sketch shop,
27:24il était à près de 500 euros,
27:26mais dans un lieu
27:27éloigné du centre-ville.
27:28Et là, on est arrivé
27:29à un loyer à chacun
27:30à 500 euros net.
27:32Ah oui,
27:32donc ça vous change
27:33effectivement la vie
27:33à chacun.
27:34Tout à fait, tout à fait.
27:35Tout à fait.
27:36Et comment vous est venue l'idée ?
27:38En fait,
27:38on se fréquentait
27:40sur des événements
27:40puisqu'on est tous
27:41dans le milieu
27:43de la culture urbaine.
27:44Donc, on se fréquentait
27:45sur des événements
27:45de culture urbaine.
27:48Et puis,
27:48on s'est dit,
27:50à un moment,
27:50on se peignait tous
27:51plus ou moins
27:52de nos loyers,
27:53nos charges
27:53qui explosaient.
27:55Donc, on a dit,
27:56il faut trouver une idée
27:57pour qu'on puisse
27:57s'installer à trois,
27:58en fait.
27:58et puis, on a eu une opportunité
28:01d'un ancien bar
28:02juste à côté
28:04de mon magasin.
28:05En fait,
28:05on a eu
28:06une super opportunité
28:08avec un propriétaire
28:09super sympa
28:10qui nous a fait
28:12vraiment,
28:14il nous a mis
28:14dans des bonnes conditions
28:15pour pouvoir démarrer.
28:16Et puis voilà,
28:17on s'est lancé.
28:18Et à Arras,
28:19comment se porte
28:19le centre-ville,
28:20Christophe ?
28:20C'est dur ?
28:21Bah, c'est pas évident.
28:23C'est pas évident
28:23du fait,
28:24bon, en plus,
28:25d'autant plus
28:25qu'il y a actuellement,
28:26il y a le grand marché
28:27de Noël,
28:28un des plus grands
28:29marchés de Noël
28:29de la région.
28:30Ça attire du monde,
28:30ça, j'imagine.
28:31Ça attire du monde.
28:32Donc,
28:33crise de stationnement,
28:34bien sûr.
28:36Et puis bon,
28:37on est dans le bas
28:38de la rue Saint-Aubert.
28:39Donc, c'est un quartier
28:41qui était un petit peu délaissé
28:42par rapport aux places.
28:45Nous sommes à quoi ?
28:46800 mètres des places
28:47et du cœur de ville,
28:48en fait.
28:49Donc, on était un petit peu
28:50éloignés.
28:51Donc là,
28:51dynamisent un peu
28:52le quartier aussi,
28:53notre quartier, quoi.
28:54Bon, bah écoutez,
28:55je vous souhaite
28:55la plus grande réussite
28:56à vous trois
28:57et c'est en effet
28:58une très bonne idée.
29:00On va accueillir Paul.
29:01Bonjour, Paul.
29:02Oui, bonjour.
29:03Et merci d'avoir patienté.
29:04Ça fait longtemps
29:04que je vous fais patienter.
29:06Vous nous appelez d'où ?
29:08Alors, Solène.
29:09Très bien.
29:10C'est où, pardon ?
29:11Donc, Solène,
29:12c'est une petite ville
29:14de 4 500 mètres
29:15dans l'Effrance
29:16dont je suis le maire.
29:17D'accord.
29:19Et donc, vous,
29:19vous avez participé
29:20au programme
29:21Petite Ville de Demain.
29:22C'est ça
29:22dont nous parlait David ?
29:24Voilà.
29:25Il y a quelques années,
29:26nous avons été labellisés
29:28Petite Ville de Demain.
29:29C'était un dispositif
29:30auquel il fallait répondre.
29:33Il y a eu
29:331 000 communes,
29:34je pense,
29:34qui ont été labellisées.
29:36Et ça nous a permis
29:37de faire des travaux
29:39en centre-ville
29:40pour redynamiser
29:41celui-ci.
29:42Et alors quoi,
29:43très concrètement ?
29:45Oui ?
29:46Pardon ?
29:46Quel type de travaux ?
29:48Alors,
29:48type de travaux,
29:49ça a été d'abord,
29:50on avait commencé
29:50par la rénovation
29:51du marché couvert,
29:53la rénovation complète,
29:54et ensuite,
29:55c'est un aménagement urbain
29:57qui nous a permis
29:58d'agrandir
30:00les trottoirs,
30:01d'agrandir
30:03les parvis,
30:04d'aménager
30:05les places,
30:06de mettre
30:08des arrêts minutes,
30:09de mettre
30:10des bornes
30:11de stationnement
30:12qui permettent
30:13de rester 30 minutes
30:14et de,
30:16ensuite,
30:16de faire ses courses
30:17et de faciliter
30:18le turnover.
30:20Voilà,
30:20c'est ces aménagements
30:22qui nous ont permis
30:23de revitaliser,
30:24de rénover
30:25nos centres-villes.
30:26Et donc,
30:27quand vous dites revitaliser,
30:28ça veut dire qu'il y avait
30:28moins de commerce
30:29qu'aujourd'hui ?
30:30Alors,
30:32il y avait...
30:33Non,
30:34je pense que nous,
30:34on assiste là
30:36à...
30:37On a des commerces
30:38traditionnels
30:39qui sont là
30:39depuis de nombreuses années
30:41et là,
30:42on a un petit turnover,
30:44des gens qui s'installent
30:46mais bon,
30:46l'activité n'a peut-être
30:47pas été bien préparée,
30:49ils ferment
30:50au bout de quelques mois
30:51mais on a toujours
30:52des commerces
30:54qui viennent
30:54de s'installer.
30:56Là prochainement,
30:56on a
30:57une marque,
30:58je ne sais pas si je peux
30:59la dire
30:59sur les radios,
31:01mais une marque
31:02qui va ouvrir
31:03en place entre villes
31:04puisqu'ils ont fait
31:06une étude de marché
31:06et ils ont estimé
31:08qu'avec tout ce que
31:09nous avons fait,
31:11c'est quelque chose
31:11qui va être viable.
31:13On entendait,
31:14Paul,
31:15un certain nombre
31:15d'auditeurs
31:16nous dire que c'était
31:17devenu impossible
31:18de se garer
31:19dans beaucoup de centres-villes,
31:20que ça coûtait très cher.
31:22C'est aussi pour ça
31:23que vous avez refait
31:24les trottoirs,
31:25les parvis de stationnement ?
31:26Voilà.
31:26Parce que les gens
31:27s'en plaignaient ?
31:28Voilà.
31:28Alors,
31:29nous avons trois grandes places
31:32autour du centre-ville.
31:33Alors,
31:33il faut se garer,
31:35et c'était un calcul
31:36qui avait été fait,
31:37c'est trois minutes
31:38à pied
31:38du centre-ville.
31:41Donc ça,
31:41ça a été aménagé
31:43pour inviter les gens
31:44à se garer
31:45sur les parkings.
31:46Et en centre-ville,
31:47vraiment,
31:48nous avons des places
31:49dont les 16 arrêts minutes
31:52qui permettent
31:53le turnover
31:54qui est important
31:55pour l'accessibilité
31:57au commerce.
31:58Et aussi,
31:58dans la rue principale
32:00commerçante,
32:01nous avons mis
32:01la zone bleue,
32:02là aussi,
32:03permettant
32:04de...
32:06On peut s'arrêter
32:06quelques minutes.
32:07de quitter les lieux.
32:08Voilà.
32:09Merci beaucoup,
32:10Paul,
32:10pour votre témoignage.
32:11Je voudrais qu'on accueille
32:12Marcel.
32:13Marcel,
32:13bonjour.
32:15Allô ?
32:15Oui,
32:15bonjour.
32:16Oui,
32:16bonjour.
32:16C'est vous qui nous avez
32:17laissé ce message.
32:18Vous disiez
32:18les jeunes ne sortent plus.
32:21Exactement.
32:21Bon,
32:21j'ai voulu qu'on vous rappelle.
32:23Tous les jeunes
32:23ne sortent pas plus,
32:25Marcel.
32:26Mais non,
32:26les jeunes sortent
32:27de moins en moins.
32:28Ils commandent tout
32:28sur Internet.
32:30Écoutez,
32:31mais c'est la facilité.
32:33Ils n'achètent plus de pain.
32:34Moi,
32:34j'ai dit,
32:34mes enfants,
32:35ils achètent du pain de mie
32:36pour la journée.
32:38Ah oui.
32:38La semaine,
32:39on ne va plus au pain.
32:40On ne lit plus le journal.
32:41Ils n'en ont rien à faire.
32:43Tout est...
32:44Comment ça s'appelle ?
32:46Ils n'écrivent plus.
32:48Il n'y a que nous
32:49qui écrivons.
32:50Il n'y a que nous
32:50qui payons des timbres.
32:52Marcel,
32:53vous nous appelez d'où ?
32:54Moi,
32:54j'habite les Deux-Sèvres,
32:55près de Pénet.
32:57D'accord.
32:58Et la commune,
32:59elle s'appelle comment ?
33:00Eh bien,
33:00le Talut.
33:01D'accord.
33:02Et il y a combien d'habitants ?
33:04Alors là,
33:04le Talut,
33:061000 habitants.
33:07D'accord.
33:07Et il y a des commerces
33:08encore chez vous ?
33:09Comment ?
33:10Il y a des commerces
33:10encore dans votre commune ?
33:12Alors,
33:12au Talut,
33:13oui.
33:13Vous avez encore
33:14un charcutier
33:15qui fait un peu
33:16d'épicerie.
33:17Vous avez un docteur,
33:19un petit restaurant
33:21et puis un coiffeur.
33:25Et le pain,
33:25alors,
33:26vous le prenez où,
33:26Marcel ?
33:27Eh bien,
33:27moi,
33:27j'ai le boulanger
33:28qui me livre
33:29à côté
33:30parce que je ne conduis pas,
33:33madame.
33:33J'ai mon mari
33:34qui est à Alzheimer,
33:36qui n'est plus du tout
33:37à la maison.
33:37Donc,
33:38le boulanger passe
33:39trois fois par semaine.
33:40Je prends le pain.
33:41Moi,
33:41je ne peux pas aller au Talut
33:42qui est à 2-3 kilomètres
33:44de chez moi.
33:45Et on est d'accord,
33:47Marcel,
33:47vous êtes retraitée,
33:49je peux donner votre âge
33:49ou pas ?
33:50Bien sûr,
33:50je vais avoir 80 ans.
33:52Bon,
33:52vous avez une voix,
33:53en tout cas,
33:54toute très dynamique.
33:56On est d'accord,
33:57notamment pour les personnes âgées aussi,
33:59c'est important de les garder,
34:00ces centres-villes.
34:02Mais oui,
34:02mais il faut pouvoir y aller
34:04dans ces centres-villes.
34:05Quand on ne conduit pas,
34:07qu'il faut avoir les transports,
34:09vous savez,
34:09ce sont des gens
34:10qui ne comptent simplement
34:12que les kilomètres,
34:13mais on ne peut pas faire ça
34:15tous les jours.
34:16Du coup,
34:16ça vous manque,
34:17ça,
34:17Marcel ?
34:18Comment ?
34:19Ça vous manque ?
34:20Ah,
34:20ben oui.
34:21Ah ben oui,
34:21moi j'ai été commerçante
34:23il y a des années,
34:24on habitait les deux,
34:25enfin,
34:25je sais,
34:26mais en région parisienne,
34:28on nous avait une pâtisserie
34:29et à cette époque-là,
34:30on n'avait pas tous ces drames
34:32que les gens ne vont plus
34:34dans les commerces.
34:36Et c'est très important,
34:37Marcel,
34:38les commerces
34:39pour le lien social,
34:40parce que certes,
34:40par exemple,
34:41une pâtisserie,
34:41on vient y acheter des gâteaux,
34:43mais on discute aussi.
34:45Oui,
34:45mais bien sûr,
34:46je suis d'accord avec vous.
34:48Mais la seule chose,
34:48c'est que les gens
34:49ne vont plus
34:50dans le petit commerce,
34:52ils vont en grande surface,
34:53ils prennent tout
34:54en grande surface,
34:55c'est tout,
34:56ils ne vont plus,
34:57je vois un partenaire,
34:58j'en suis pas très loin,
34:59et bien dans la rue principale,
35:01tous les commerces,
35:02vêtements,
35:03il n'y a plus qu'une boulangerie,
35:05il reste un courdéal
35:06qui lui,
35:07ben il se demande
35:07s'il va continuer.
35:09C'est ça le problème.
35:09Qu'est-ce que vous avez envie
35:11de leur dire,
35:11Marcel,
35:12à tous ces gens,
35:12justement,
35:13qui n'y vont plus ?
35:14Vous voulez leur dire quoi,
35:15à ceux qui nous écoutent ?
35:16Je voudrais bien leur dire
35:18qu'ils pensent un peu
35:18à tous ces commerces,
35:20à tout ce que l'on paye,
35:21vous savez,
35:22c'est très cher maintenant,
35:24tout ce qu'il faut payer,
35:25je vois,
35:25mes enfants,
35:25ils avaient une pâtisserie,
35:26le chocolat était devenu très cher,
35:29mais depuis le mois de juin,
35:31ben c'est fini,
35:31ils ont arrêté,
35:32alors que c'était une grosse pâtisserie,
35:34à Rambouillet,
35:35près des châteaux de Rambouillet.
35:37Oui, bien placé en plus.
35:39Ben oui,
35:40mais c'était trois personnes,
35:42c'était deux grands-pères,
35:43hier grand-père,
35:44et mes enfants qui étaient dedans,
35:45mais depuis le mois de juin,
35:47personne.
35:48On voit ça,
35:49on voit ça sur internet,
35:51et puis tout ça.
35:52Bon, ben merci beaucoup Marcel,
35:53en tout cas,
35:54pour votre témoignage,
35:55et on va continuer
35:55à parler tout au long
35:57de ce mois de décembre
35:58de ces centres-villes,
35:59de ces centres-bourgs,
36:00puisque RTL,
36:02je vous le rappelle,
36:02cache une valise
36:04dans une ville
36:05chaque jour
36:05jusqu'au 24 décembre,
36:07c'était Charleville-Mézières
36:08aujourd'hui,
36:09la valise a été remportée,
36:10vous avez entendu Céline,
36:11avec plein plein de cadeaux
36:12à l'intérieur,
36:13cadeaux notamment
36:14de vos commerçants.
36:15Demain,
36:16une nouvelle ville,
36:17et ne manquez pas
36:19Louis Baudin,
36:20à 8h33 à peu près
36:21demain matin,
36:22qui vous donnera
36:23le nom de cette ville.
36:25On se retrouve
36:26dans un tout petit instant
36:27sur RTL,
36:27on va parler
36:28d'un autre sujet,
36:29ces chiffres
36:30sur la lutte
36:33contre le sida
36:33qui m'ont fait bondir,
36:34vous aussi,
36:35ça vous a fait réagir,
36:36on en reparle
36:36dans un instant.
36:38Contactez-nous gratuitement
36:39via l'appli RTL
36:40ou au 30 de 10.
36:41C'est pas tant
36:51qu'on ne vend plus
36:52en pharmacie
36:52de préservatifs,
36:54c'est le raisonnement
36:55suivant tenu
36:56par les jeunes.
36:57Et pourquoi faire attention
36:59puisqu'il y a
36:59un traitement ?
37:00Comme ils ne savent pas
37:01le prix du traitement,
37:02il y a un traitement,
37:04donc il n'y a plus
37:04besoin de s'en faire.
37:06Et voilà.
37:06Et voilà le message
37:08de cette auditrice
37:09qui est pharmacien
37:10après la publication
37:12de ces chiffres.
37:12Je vous en parlais
37:13dans le journal
37:14à l'occasion
37:14de la journée mondiale
37:15de lutte contre le sida.
37:17On découvre que 15%
37:18des 16-34 ans
37:20estiment que porter
37:21un préservatif
37:22est une preuve
37:22de faiblesse.
37:2327% des hommes,
37:25et là c'est tout âge
37:25confondu,
37:26se sentent plus puissants
37:28sans préservatif.
37:29Tout ça a de quoi
37:29inquiéter.
37:31Alors que le nombre
37:31de cas de VIH
37:32parmi les jeunes
37:33a progressé
37:34ces dernières années,
37:35en plus 41%
37:36sur 10 ans.
37:38Bonjour Muriel.
37:39Bonjour à tous.
37:40Vous aussi,
37:41vous êtes pharmacien ?
37:42Oui,
37:42je suis pharmacien
37:43en face de deux lycées
37:45dans une ville,
37:46enfin à Orléans.
37:47À Orléans.
37:47Et vous faites
37:48ce constat-là ?
37:50Oui,
37:50malheureusement,
37:50on constate
37:51qu'effectivement
37:52le préservatif
37:54n'est pas utilisé
37:54systématiquement.
37:56On s'en rend compte
37:57lorsqu'on délivre
37:58les fameuses pilules
37:58du lendemain.
37:59On en délivre
38:00beaucoup en début
38:00de semaine.
38:02Et systématiquement,
38:03on explique
38:03aux jeunes femmes
38:04qui viennent la chercher
38:05et que la grossesse
38:06n'est pas le plus gros risque
38:08qu'elles ont en cours,
38:09mais les maladies
38:09sectionnellement transmissibles
38:10dont le sida.
38:11Et souvent,
38:12elles nous regardent
38:12à l'heure de dire
38:13non mais on connaît
38:14mais ce n'est pas pour nous ça.
38:15C'est pas...
38:17Voilà,
38:18c'est pour les autres.
38:18Ah oui,
38:19c'est ce qu'elles vous répondent.
38:20Ah ben c'est vraiment,
38:21oui,
38:21ou c'est vraiment
38:21ça les fait ricaner
38:22parce qu'elles n'ont pas idée
38:23que la personne
38:24avec qui elles ont pu
38:25avoir un rapport
38:25pourrait être
38:26séropositif.
38:27C'est quelque chose
38:28que ce n'est pas possible.
38:29Et ça,
38:30ce sont des jeunes
38:32qui ont quel âge ?
38:3215-16 ans ?
38:3317-18 ?
38:34Ou même des fois plus jeunes.
38:36Ah oui,
38:36c'est assez friand.
38:38Muriel,
38:39je disais tout à l'heure
38:40avec la porte-parole
38:41du SIDAction
38:41que moi,
38:43quand j'avais 17-18 ans,
38:45effectivement,
38:45c'était quelque chose
38:46qui était complètement intégré.
38:47il y a encore
38:50une vingtaine d'années,
38:51quand on commençait
38:54sa vie sexuelle,
38:55ça passait forcément
38:55par un préservatif.
38:58De quelle époque
38:59vous datez comme ça
39:00ce changement ?
39:02C'est récent,
39:03vous diriez ?
39:03Déjà,
39:03je pense que
39:04les traitements
39:05qui sont anti-rétroviraux,
39:08qui permettent
39:08dans certains cas
39:09pour les gens
39:11qui ont des comportements
39:12à risque,
39:12laissent penser
39:13ou les traitements
39:14même du SIDA
39:14laissent penser
39:15que finalement,
39:15le SIDA n'est plus un souci,
39:17n'est plus un problème.
39:17Et je pense
39:20qu'il n'y a plus
39:20autant de discours
39:22de prévention.
39:23Il faudrait en avoir
39:24sur tous les supports
39:25TikTok et autres
39:26pour qu'ils se rendent compte
39:26que non,
39:27le SIDA est toujours là
39:28et tout le monde
39:29ne se fait pas dépister
39:30et si on se fait dépister
39:31trop tard,
39:32ça peut avoir
39:32des conséquences très graves.
39:34Tout ça,
39:34ce n'est pas du tout intégré.
39:35Pour eux,
39:36le SIDA,
39:37c'est plus un problème.
39:38C'est pour les autres,
39:39ce que vous disiez.
39:40Exactement.
39:42Merci beaucoup,
39:43Muriel,
39:43pour votre témoignage.
39:45On va accueillir Joël.
39:46Bonjour, Joël.
39:48Bonjour.
39:48Bonjour à tous
39:49pour RTL.
39:50Vous aussi,
39:51ça vous a fait bondir
39:52quand vous avez entendu
39:52ces chiffres ?
39:54Ah, oui.
39:56Ah, oui.
39:57Parce que je trouve
39:58que moi,
39:59j'avais une vingtaine
40:00d'années
40:00lorsque le SIDA
40:01est apparu
40:02dans les années 80.
40:03pour moi,
40:05c'était quelque chose
40:06d'inimaginable.
40:08Pourtant,
40:09j'étais jeune,
40:10je me disais,
40:10mais qu'est-ce qui arrive là ?
40:13Je n'étais pas concernée,
40:14mais j'ai eu un ami
40:17qui malheureusement est parti.
40:19Alors,
40:19quand j'entends les jeunes
40:20à l'heure actuelle
40:21qui ont tout,
40:23mais tout,
40:24les préservatifs gratuits,
40:26la prévention...
40:29Moi,
40:29je sais qu'avec ma fille,
40:30on a toujours été clair là-dessus.
40:34Moi,
40:34ça me...
40:35Mais votre fille,
40:36elle a quel âge, Joël ?
40:37Pardon ?
40:38Votre fille,
40:39elle a quel âge ?
40:40Alors,
40:40ma fille aura bientôt 40 ans
40:42et moi,
40:42j'ai 68 ans.
40:43Donc,
40:44moi,
40:44je suis une maman
40:44très ouverte.
40:47Mais votre fille,
40:48elle fait partie de la génération
40:49qui a été sensibilisée quand même.
40:51Ah oui,
40:51oui,
40:52c'est ça.
40:52Et puis,
40:53moi,
40:54je fais partie d'une génération
40:56où avec nos parents,
40:57on ne parlait pas de tout ça.
40:58Donc,
40:58je suis très ouverte là-dessus.
41:01Donc,
41:01les parents ont sans doute
41:02aussi un rôle là-dedans.
41:04Oui,
41:05oui.
41:06Mais bon,
41:06moi,
41:06mes parents,
41:07c'est des générations...
41:08Non,
41:09mais je parle pour la génération
41:10de votre fille
41:10et surtout les plus jeunes
41:12aujourd'hui.
41:13Tout à fait.
41:14Tout à fait.
41:14Parce que moi,
41:15il est arrivé que ma fille
41:16dit,
41:17j'ai des copines,
41:17ben,
41:17venez voir ma mère,
41:18venez discuter avec ma mère.
41:21Et les mères étaient plus jeunes
41:22que moi.
41:24Donc,
41:25merci beaucoup,
41:27Joël,
41:27pour votre témoignage
41:29et votre réaction.
41:30Dans un tout petit instant,
41:31on va accueillir Pierre-Yves.
41:32Bonjour,
41:32Pierre-Yves.
41:33Bonjour.
41:34Et merci beaucoup
41:35d'être en direct avec nous.
41:37Vous êtes,
41:37vous,
41:38séropositif depuis 37 ans
41:39et vous avez plein de choses
41:41à dire à ces jeunes
41:42qui s'en foutent.
41:43A tout de suite.
41:43Amandine Bégaud,
41:46RTL Midi,
41:47les auditeurs ont la parole.
41:48Privilégiez la marche
41:49sur le vélo.
41:51Amandine Bégaud,
41:52RTL Midi,
41:53les auditeurs ont la parole.
41:55Lorsque le sida a éclaté
41:57dans les années 80-82,
41:58j'étais personnelle soignante
42:00dans un grand hôpital à Paris
42:01et j'ai vu des jeunes
42:02mourir dans des souffrances
42:03atroces.
42:03Donc,
42:04je voudrais dire
42:04à tous les jeunes
42:05et à tous les gens
42:06qu'il faut se protéger,
42:07que le préservatif,
42:08c'est rien.
42:08On les distribue
42:09gratuitement partout
42:10et ça n'empêche pas
42:11d'être viril
42:12avec le préservatif.
42:14Le message de Marie
42:15au 3210
42:16après la publication
42:17de ces chiffres.
42:18Un sondage Opinionway,
42:1915% des 16-34 ans
42:21qui estiment
42:22que porter une capote
42:23est une preuve de faiblesse.
42:2527% des hommes
42:26se sentent plus puissants
42:28sans préservatif.
42:29Des chiffres publiés
42:30alors que c'était aujourd'hui
42:31la journée mondiale
42:32de lutte contre le sida.
42:34Pierre-Yves,
42:35rebonjour.
42:36Rebonjour Amandine.
42:37Merci beaucoup
42:38de prendre la parole.
42:40Je le disais,
42:40vous êtes séropositif
42:42depuis 37 ans.
42:4437 ans de traitement.
42:47Vous aviez quelque chose
42:48à dire à tous ces jeunes ?
42:50Je vous laisse la parole.
42:52Déjà,
42:53il n'y avait pas 37 ans
42:54de traitement.
42:55J'ai commencé le traitement
42:56il y a 30 ans à peu près.
42:58Il y a 37 ans,
42:59il n'y en avait pas de traitement.
43:00Oui,
43:00il n'y avait pas du tout
43:01de traitement.
43:02Le traitement a commencé
43:03vraiment il y a 30 ans,
43:0532 ans à peu près.
43:06Que dire à ces jeunes ?
43:07Simplement,
43:08c'est que moi,
43:08j'ai 60 ans.
43:09Je viens de les fêter.
43:11Je ne fais plus l'amour
43:12depuis 20 ans
43:13parce que je n'ai plus
43:14de libido
43:14à cause de tous ces traitements
43:16justement.
43:17Et maintenant,
43:18c'est vrai qu'on parle
43:18d'un seul cachet par jour,
43:20mais ce n'est pas tout.
43:22Il y a plein d'autres choses.
43:23Il n'y a pas que le sida.
43:24À cause du sida,
43:25j'ai le cœur qui ne va pas bien,
43:27j'ai une insuffisance cardiaque,
43:29j'ai des hanches,
43:30j'ai des prothèses de hanches
43:31de chaque côté.
43:33Maintenant,
43:33je viens de choper
43:34un cancer de la gorge.
43:35En fait,
43:36il y a toutes ces maladies opportunistes
43:37qui vous tombent dessus.
43:39Je n'ai jamais déclaré le sida.
43:41Je suis ce qu'on appelle
43:42un séropositif.
43:43Donc,
43:44ça veut dire
43:44que je suis en pleine forme.
43:45Je pourrais faire l'amour
43:47sans transmettre le sida,
43:49mais je n'ai plus rien.
43:50Je n'ai plus de libido.
43:53Je vais parler franchement,
43:54je ne bande plus.
43:55Ça ne marche plus.
43:56La machine est cassée.
43:58Ça ne marche plus.
43:58À cause des traitements.
44:00Mais oui,
44:01j'ai pris de la ZT
44:02il y a 30 ans.
44:03C'était le premier médicament
44:04qui existait.
44:06J'ai eu de la lipodystrophie.
44:08Ça veut dire
44:08que j'ai des graisses
44:09derrière le cou.
44:11Je ne vais pas
44:12tout vous énumérer.
44:13Mais c'est pour dire
44:14à ces jeunes
44:14qui pensent
44:15que la vie est belle
44:16et qu'on peut faire
44:17tout et n'importe quoi,
44:18que même s'ils le chopent,
44:20il faut qu'ils aillent
44:21se faire tester
44:22même s'ils n'ont rien,
44:24même si on leur dit
44:24qu'ils sont positifs,
44:26s'ils se font soigner
44:26rapidement
44:27et s'ils prennent
44:29un petit médicament,
44:30maintenant les médicaments
44:31ils sont bien.
44:33Avant ils n'étaient pas bien.
44:34Maintenant ils sont bien.
44:35Mais ils s'avouent
44:36malgré,
44:37même si les médicaments
44:38sont bien aujourd'hui
44:39comme vous dites,
44:40il faut se protéger
44:42et le mieux
44:43c'est quand même
44:43de se passer de médicaments.
44:44On est d'accord Pierre-Yves ?
44:45Oui,
44:46parce que moi il y a 30 ans,
44:47c'est vrai que moi,
44:48alors il y a une erreur
44:50qui est faite actuellement,
44:52c'est qu'on oublie
44:52les vieux séropositifs.
44:55Alors c'est vrai
44:55que ce n'est pas le débat.
44:56Maintenant,
44:57mais on oublie
44:58ceux qui ont 30 ans
44:59justement et plus.
45:01Mais parlons des jeunes.
45:03Les jeunes,
45:03c'est maintenant
45:04qu'il faut se faire diagnostiquer.
45:06C'est maintenant
45:07parce que
45:07s'ils ne se font pas diagnostiquer,
45:11ils peuvent devenir
45:11sidaïques,
45:13ça veut dire
45:13qu'ils peuvent déclarer
45:14la maladie.
45:15Et ça,
45:16c'est encore pire
45:17parce que comme je l'ai dit
45:18au mois de mars
45:19quand on s'était déjà parlé,
45:21c'est qu'on peut avoir
45:22un sida,
45:23mais on peut en choper
45:24un deuxième,
45:25un troisième.
45:26Le virus mute
45:28et si on refait
45:30l'amour
45:30avec quelqu'un d'autre
45:31qui est séropositif,
45:33on chope
45:33un deuxième sida.
45:35Et là,
45:35ça devient grave
45:36parce qu'après,
45:37même en prenant
45:38des médicaments,
45:39on ne sera pas guéri,
45:41on sera guéri
45:42pour un seul,
45:43mais pas pour deux.
45:44Je ne sais pas
45:44si vous me comprenez.
45:45Si, si, complètement,
45:45Pierre-Yves.
45:46Et on disait tout à l'heure
45:49avec la porte-parole
45:50de Cide Action,
45:52il manque sans doute
45:53aujourd'hui
45:53de grandes campagnes
45:54d'information,
45:56mais il y a aussi
45:56peut-être une responsabilisation
45:58des parents à faire.
45:59Je voudrais juste donner,
46:01et ça va être très court,
46:02la parole à Cécile.
46:03Bonjour, Cécile.
46:04Bonjour.
46:05On a très peu de temps,
46:06mais je voulais vous entendre.
46:07Vous êtes maman
46:07de deux ados
46:08qui ont 12 et 14 ans.
46:10Oui.
46:10Et vous leur parlez
46:12de préservatifs déjà ?
46:14Oui, on a déjà abordé
46:16le sujet pour banaliser
46:18le préservatif,
46:19qu'ils sachent que c'est courant,
46:20qu'on peut en acheter,
46:20qu'on peut en avoir facilement,
46:22et surtout qu'ils sachent
46:22comment l'utiliser
46:23et qu'ils puissent l'utiliser.
46:25Pour moi, c'est important.
46:26Ça vous fait froid dans le dos
46:27de les chiffres que je donnais
46:29tout à l'heure
46:29sur ces jeunes
46:30qui boudent littéralement
46:32le préservatif ?
46:33Oui, ça fait peur.
46:34Franchement, ça fait peur.
46:35Surtout quand on entend...
46:36Moi, je suis partie
46:37de la génération
46:38qui naît dans les années 80.
46:39On entendait parler
46:40du sida tout le temps
46:41et quand on entend
46:41le témoignage qu'il y avait
46:42juste avant,
46:42oui, ça fait peur.
46:45Merci beaucoup
46:45pour votre témoignage, Cécile.
46:47Les parents qui ont sans doute
46:48un rôle à jouer.
46:49Pierry, vous voulez ajouter
46:50quelque chose ?
46:52Simplement, voilà.
46:53Parce qu'on parle du sida.
46:54Mais il y a toutes les MSC aussi.
46:57C'est ça.
46:57Il y a toutes ces maladies.
46:59Toutes les infections
46:59sexuellement transmissibles.
47:01Il faut se protéger
47:02et puis aller vous faire dépister.
47:04Vaut mieux qu'on vous dise
47:05vous êtes positif
47:06mais on peut vous soigner
47:07que ne pas le savoir
47:09et puis choper.
47:10un caposie
47:12ou une connerie.
47:13C'est vraiment
47:13moche cette maladie.
47:16La nuit,
47:17je ne peux plus dormir
47:18ou je dors très mal
47:19parce que tout d'un coup,
47:20j'ai des diarrhées
47:21et je ne peux plus me retenir.
47:23Ça, c'est la maladie.
47:24Voilà.
47:24Merci beaucoup Pierre-Yves
47:25pour votre témoignage précieux
47:27et prenez bien soin de vous
47:30dans un tout petit instant.
47:32et ça, c'est la maladie.
47:33Merci beaucoup.
47:33C'est la maladie.
47:34C'est la maladie.
47:35Merci beaucoup.
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