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  • il y a 3 jours
Retrouvez Le 18/19 d'Hedwige Chevrillon en replay.

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00:00Business et la Tribune présente
00:01Le 18-19 d'Edvie Chevrillon
00:06Bonsoir à tous, bienvenue dans le 18-19
00:12Je n'endosserai pas n'importe quoi
00:15Déclaration tout à l'heure de Sébastien Lecornu
00:17à l'Assemblée Nationale à propos du vote du PLFSS
00:20On voit bien que la tension est à son comble
00:23On en parlera avec Dominique Arla
00:25qui est membre exécutif du comité exécutif du MEDEF
00:28et président d'ABJ France
00:30Et puis face à elle, ça sera le syndicaliste François Ombril
00:33qui est président de la CFE-CGC
00:35avec ce matin le patron du MEDEF
00:37qui dénonce la tambouille parlementaire
00:40Où est-ce qu'on va ? C'est de la bonne question
00:41Sachant que demain, il y a l'ouverture de la conférence sociale sur le travail
00:45où ne participera pas le MEDEF
00:47Ensuite, on parlera d'immobilier
00:49Loïc Quentin, il est le patron de la FNAIM
00:51Il tient son congrès lundi
00:53L'immobilier, grand enjeu pour les municipales
00:56Et puis tout de suite, évidemment, c'est le journal
00:58C'est avec Stéphanie Collot
01:01Le journal
01:03Bonsoir Stéphanie
01:06Bonsoir Edwige
01:06J'ai dit Sébastien, vous voyez, c'est pour ça
01:08On commence par Sébastien
01:10Sébastien Lecornu qui met en garde les députés
01:12contre l'absence de budget de la Sécu
01:15Effectivement, les députés doivent se prononcer d'ici demain sur le volet
01:19Recette du budget de la Sécurité sociale
01:22Le Premier ministre a annulé ses rendez-vous
01:23pour se consacrer au débat parlementaire
01:26Et Sébastien Lecornu prévient
01:28L'absence d'un budget conduirait à une perte de contrôle totale
01:32du pilotage de la Sécurité sociale
01:34qui conduirait à 29 ou 30 milliards d'euros de déficit l'an prochain
01:38Pour ce qui est du budget de l'État
01:40Le Sénat adopte la partie recette
01:43après l'avoir largement remaniée
01:45par rapport à la copie initiale du gouvernement
01:47Les sénateurs ayant supprimé
01:50plusieurs milliards d'euros de hausse de prélèvement
01:53Deuxième jour de visite en Chine
01:55pour Emmanuel Macron
01:56Le chef de l'État a demandé à son homologue chinois
01:58de corriger les déséquilibres commerciaux
02:01Notre déficit commercial avec la Chine
02:03fraude les 50 milliards d'euros annuels
02:04Il a doublé en 10 ans
02:06Ils ont aussi évoqué la guerre en Ukraine
02:08Emmanuel Macron presse son homologue
02:10d'œuvrer à la fin du conflit
02:11En réponse, Xi Jinping rejette toute part de responsabilité
02:15dans la poursuite de la crise ukrainienne
02:17La Chine n'a jamais condamné l'invasion de l'Ukraine
02:20par la Russie en février 2022
02:22Pékin est le premier acheteur de combustibles fossiles russes au monde
02:27alimentant la machine de guerre
02:29Et justement, on apprend ce soir que Washington
02:31suspend une partie de ses sanctions
02:33sur le géant pétrolier russe Lukoil
02:36Eramet lance un plan de redressement
02:39Le géant minier veut améliorer sa rentabilité
02:41de 130 à 170 millions d'euros d'ici deux ans
02:45Le groupe avait déjà annoncé une perte nette
02:47de 152 millions d'euros au premier semestre
02:49Le prix des matières premières ayant sensiblement diminué
02:53La France compte une nouvelle licorne
02:55Elle s'appelle Brevo et elle est déjà rentable
02:57Spécialiste des campagnes d'envoi d'email ou de SMS
03:01Elle a levé 500 millions d'euros
03:03Brevo emploie 1000 personnes dans le monde
03:05et revendique plus de 600 000 entreprises clientes
03:08dont eBay, H&M, Louis Vuitton ou encore Carrefour
03:11Et puis dans le luxe, Versace annonce le départ de son directeur artistique
03:16Dario Vitale était en poste depuis seulement 9 mois
03:20pour succéder à Donatella Versace
03:22Versace qui vient d'être rachetée par son rival milanais Prada
03:2718h02 sur BFM Business Les Marchés
03:29Les Marchés avec Antoine Larigauderie
03:32Bonsoir Antoine
03:33Bonsoir Stéphanie
03:34Bonsoir Antoine
03:34Bonsoir Edwige
03:34Le CAC termine en petite hausse ce soir
03:37Oui, plus 0,43%, 8122 points
03:40On y va à petits pas
03:40mais on semble avoir toujours un mur technique
03:43qui nous sépare de nos derniers plus hauts historiques
03:46On avance à petits pas aussi du côté de l'Eurostock 50
03:49plus 0,41%
03:50et c'était quand même plus décidé du côté de Francfort
03:52plus 0,8%
03:53et puis surtout de Madrid
03:54plus 1%
03:55Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de mouvement
03:56Il y a eu des gros mouvements du côté du secteur automobile
03:59avec notamment Bank of America
04:00qui relève sa recommandation sur le titre Renault
04:03qui gagne 6,3% à 37,01€
04:05mais on a Stellantis qui suit
04:07qui avait pris pas mal d'avance déjà hier
04:08et qui gagne 3,7% à 10,19€
04:11En toile de fond, on a aussi un assouplissement
04:13des règles anti-pollution du côté des Etats-Unis
04:15indécidé par Donald Trump
04:16et puis peut-être la perspective que la Commission européenne
04:19revienne sur l'interdiction des moteurs thermiques en 2035
04:22qui est vraiment à l'origine des dynamiques du moment
04:25Capgemini qui signe un plus haut depuis juillet
04:27qui gagne 4,16% à 142,70€
04:30L'IA commence peut-être à infuser un petit peu
04:32dans le storytelling du groupe face au marché
04:36et puis à signaler Schneider Electric
04:37qui bénéficie aussi d'une bonne recommandation
04:40qui gagne 3,5% à 237,55€
04:42Pas grand chose à dire sur les titres à la baisse
04:44à noter Euronext qui perd 1,9% à 126,30€
04:47Le CAC plus 0,43%, 8122 points
04:50Les volumes d'échanges plutôt bons
04:523,5 milliards d'euros d'actions négociées
04:54Merci Antoine, merci Stéphanie
04:56On vous retrouve à 19h, 19h30
04:58pour le grand journal de l'écho
05:00Tout de suite, le débat
05:01Un débat entre Dominique Carlac du MEDEF
05:03et face à elle, François Ombril
05:05la CFE CGC
05:07A tout de suite
05:07Présente
05:08Le 18-19 d'Edwis Chevrillon
05:13Vous êtes bien dans le 18-19
05:19exceptionnellement dans la grande interview
05:21Un débat, Dominique Carlac
05:23membre du comité exécutif du MEDEF
05:24vice-présidente d'ABJ France, bonsoir
05:26Dominique Carlac, merci d'être avec nous
05:29Et puis face à vous
05:30parce que c'est un peu l'occasion
05:32qu'ils faisaient ça
05:32à Syndicali, c'est pas des moindres
05:34François Ombril, président de la CFE CGC
05:37Bonsoir François Ombril
05:38Bonsoir et merci de l'invitation
05:39Merci d'être là
05:40Beaucoup de sujets à voir avec vous
05:41le PLFSS avec les déclarations
05:43quand même très fortes de Sébastien Lecornu
05:45qui a un peu haussé le ton
05:47On va parler de la conférence du travail
05:50qui s'ouvre demain
05:51parce qu'à l'instant on apprend
05:53que la CGT va y participer
05:55Vous allez y participer bien sûr
05:57Oui, dès le début, le premier jour
05:58on a dit qu'on allait y participer
06:01de façon très active
06:02On n'attend plus désormais que le MEDEF
06:04Voilà, et le MEDEF alors ?
06:06À ce temps-ci on n'est toujours pas là demain
06:07et nous on reste cohérents
06:09par rapport à jusqu'ici
06:10notre analyse de la situation
06:11qui est qu'on ne peut pas jouer
06:12contre notre camp
06:13c'est-à-dire qu'en ce moment
06:14nous nos revendications
06:16c'est de dire que le politique
06:17la classe politique
06:18singulièrement les parlementaires
06:20sont complètement hors sol
06:21par rapport à la situation économique
06:23du pays
06:24et la situation économique
06:25ce n'est pas que les patrons
06:26c'est les entreprises
06:27et les salariés qui sont dedans
06:28et donc nous on considère
06:29qu'actuellement
06:30Vous bloquez une situation ?
06:31On ne bloque pas une situation
06:32nous on fait tourner
06:33nos entreprises actuellement
06:34et par contre
06:35ce qui bloque la situation
06:36en ce moment
06:36c'est qu'on n'a pas le début
06:37de la moitié
06:38d'une solution budgétaire
06:40pour l'année 2020
06:40et ça ce n'est pas de notre faute
06:42Mais si vous ne participez pas
06:43au débat
06:43il n'y aura pas de solution ?
06:44En fait nous on a écrit
06:46les trois organisations patronales
06:47on a quand même écrit
06:48à monsieur Lecornu
06:49et par ailleurs
06:49on a été reçu hier matin
06:51et on a écrit
06:52on a des pistes
06:52on est allé sur le sujet
06:54de l'assurance chômage
06:55on a dit
06:55il y a un milliard
06:56où on peut aller alors
06:57et ce n'est pas pour aller dire
06:58qu'il y a des chômeurs
06:59qui ne font rien
07:00c'est pour dire
07:00en fait il y a des poches budgétaires
07:02où on peut avoir
07:03quelque chose
07:04pour améliorer
07:05les comptes de l'État
07:05et on ne s'attaque pas
07:06à on regarde ailleurs
07:08en fait
07:08on regarde ailleurs
07:09Moi j'ai un point d'accord
07:11j'ai un point d'accord
07:12je crois aussi
07:13que c'est un peu un problème
07:14de notre époque
07:15du temps qu'on vit actuellement
07:17c'est que les parlementaires
07:19pour une partie importante
07:20et les gouvernements
07:21jusqu'à aujourd'hui
07:22moi je ne vais pas accabler celui-là
07:23je vais d'ailleurs en dire du bien
07:25si j'en ai l'occasion
07:26ils sont un peu hors sol quand même
07:28et ils sont beaucoup gouvernés
07:30par une forme d'idéologie
07:32d'idées reçues
07:33de pétitions de principes
07:34et qui n'ont pas la claire vision
07:36de la situation économique du pays
07:37alors il est probable
07:38qu'en termes de solutions
07:39de propositions
07:41on ne sera pas forcément
07:42exactement sur
07:44les mêmes voies
07:45mais moi je suis extrêmement
07:47préoccupé de la situation
07:48et d'ailleurs elle l'est
07:49les plans sociaux
07:50qui se multiplient
07:51le nombre de faillites
07:53les tribunaux de commerce
07:54qui ne désemplissent pas
07:55des petites entreprises
07:56des très petites
07:57des moyennes
07:57voilà
07:58il n'y a pas un journal
07:59aujourd'hui
08:00y compris chez vous
08:01qui ne démarre
08:02sans dire que
08:02dans tel endroit
08:03dans tel endroit
08:04telle boîte
08:04finalement
08:05mais est-ce que pour ça
08:05vous regrettez justement
08:07que le MEDEF
08:08le patronat quand même
08:09ne soit pas là demain
08:10moi je regrette
08:11qu'il ne soit pas là demain
08:12bien entendu
08:12vous comprenez leur position
08:14vous ne comprenez pas
08:15j'ai usé
08:15de toute mon influence
08:17qui n'est pas mince
08:18auprès de Patrick Martin
08:19il me dit
08:19mais non François
08:20j'aimerais bien venir
08:21mais mon bureau me dit
08:22non jusqu'à aujourd'hui
08:23les candidats
08:24j'exagère un peu
08:25non mais
08:26on a senti
08:27qu'il n'était pas
08:28complètement
08:28la porte n'était pas
08:30fermée à double tour
08:32nous on a envie
08:33de pouvoir discuter
08:34de solutions
08:34et d'ailleurs
08:34avec les partenaires sociaux
08:35et entre partenaires sociaux
08:37entre partenaires sociaux
08:38en réalité
08:39dans le diagèse social
08:40entre les cinq organisations
08:41syndicales
08:42et les trois patronales
08:43on peut trouver
08:44des terrains d'entente
08:45on peut trouver des solutions
08:46on n'a juste pas envie
08:47d'être instrumentalisé
08:48pour nous dire
08:48ok on va faire un exercice
08:50de style
08:50on va tous se réunir
08:52circuler
08:53il n'y a rien à voir
08:54et en attendant
08:54on prend des mesures
08:55contre les entreprises
08:56et contre l'économie
08:57c'est là
08:57on ne veut pas être contradictoire
08:58donc c'est bien
08:59de pouvoir le dire
09:00mais vous voyez ce que dit
09:01Sobinet à la CGT
09:02on reviendra un peu
09:03sur ses propos
09:03parce qu'après
09:04elle a des propos
09:04quand même
09:05vraiment excessifs
09:06mais là elle dit
09:07c'est un côté
09:08un peu un comportement
09:09un peu d'enfant gâté
09:09non vous ne trouvez pas ?
09:10alors là pour ce qui se passe
09:12dans les entreprises
09:12en ce moment
09:13je ne pense pas
09:13qu'on puisse nous taxer
09:14d'enfant gâté
09:16en ce moment
09:16en ce moment
09:17on essaie vraiment
09:18il y a trois indicateurs
09:20qui sont vraiment alarmants
09:21un la croissance
09:22elle est à taux
09:23donc ce n'est pas comme ça
09:24qu'on va créer
09:24la richesse
09:25et la redistribuer
09:26deux le carnet de commandes
09:28il est vraiment en baisse
09:29demander à n'importe quelle entreprise
09:30en ce moment
09:31de France
09:32Île-de-France
09:33ou dans les territoires
09:34petites, grandes
09:35services ou industries
09:36les carnets de commandes
09:37baissent
09:37qu'est-ce qui se passe ?
09:38la conséquence directe
09:39c'est quoi ?
09:39c'est l'emploi aujourd'hui
09:40l'emploi
09:41soit les jeunes
09:41ils ne trouvent pas un emploi
09:43comme ils le trouvent avant
09:43soit il y a des gens
09:44qui ne sont pas bien
09:45dans leurs entreprises
09:46et qui restent
09:48parce qu'ils savent très bien
09:49que le marché de l'emploi
09:49n'est pas dynamique
09:50donc on ne peut pas dire
09:52qu'on soit des enfants gâtés
09:53à ce moment-là
09:54François Omri
09:54et vous nous direz vous
09:55qu'est-ce que vous attendez
09:56de cette justement
09:57de demain
09:57voilà je vais vous dire
09:58ce que j'attends
09:58en plus vous sortez de Matignon
09:59un mot là-dessus
10:00je ne vais pas reprendre
10:04à mon compte
10:04le terme d'enfant gâté
10:06parce qu'à l'évidence
10:06tout le monde
10:07ne l'est pas dans cette affaire
10:08ce qui pose problème
10:10c'est que l'État
10:12les gouvernements
10:13depuis plusieurs années
10:14y compris particulièrement
10:16depuis l'élection
10:17d'Emmanuel Macron
10:18en 2017
10:18intervient beaucoup
10:20vis-à-vis des entreprises
10:21par différents moyens
10:23et ça ne déploie pas
10:24l'efficacité économique attendue
10:26et moi c'est ça
10:27que je critique
10:27je ne dis pas
10:28211 c'est trop
10:30c'est 250
10:31150 ce serait mieux
10:32ce n'est pas mon discours
10:33en fait
10:34moi je dis que
10:34pour cette intervention-là
10:36il faut quand même
10:37à un moment
10:38se poser la question
10:39d'efficacité économique
10:40des dispositifs
10:42d'intervention
10:43et pour finir
10:44la question qui est posée
10:45c'est la sélectivité
10:47des interventions
10:48il faut à l'évidence
10:49et moi je suis favorable
10:50à ça
10:50que l'État intervienne
10:52dans les secteurs
10:52où c'est nécessaire
10:53suivant le secteur
10:55suivant la taille
10:55de l'entreprise
10:56suivant le niveau
10:57concurrentiel de l'activité
10:58mais il faut que ces interventions
11:00elles soient sélectionnées
11:01qu'elles soient suivies
11:02et qu'elles soient conditionnées
11:03pas forcément
11:04de façon très simple
11:06en disant
11:06tu n'as pas respecté
11:07ta parole
11:07tu me rends l'argent
11:08non
11:08il faut qu'elles soient conditionnées
11:10exactement
11:11comme sont conditionnées
11:13dans les entreprises
11:14les demandes d'investissement
11:15moi je suis ingénieur
11:16j'ai fait une carrière
11:17dans l'industrie
11:17croyez-moi
11:18quand je demandais
11:19un investissement
11:20pour moderniser un atelier
11:21pour se projeter
11:22sur des nouveaux produits
11:23la direction générale
11:25elle examine ça
11:26à la virgule près
11:27pourquoi est-ce que
11:28le gouvernement
11:29ne fait pas pareil
11:30s'agissant de son intervention
11:31auprès des entreprises
11:32Dominique Arnac
11:33en fait je pense
11:34que c'est un procès d'intention
11:36c'est-à-dire que
11:36le gouvernement
11:37fait exactement pareil
11:38simplement
11:38il n'y a pas la transparence
11:39qui explique
11:40comment on octroie
11:41des aides aux entreprises
11:43et l'octroie des aides
11:44aux entreprises
11:45on va déjà arrêter
11:46un truc
11:46c'est que ce ne sont pas
11:47des cadeaux
11:48ce ne sont pas des cadeaux
11:49ça supposerait
11:53qu'on ne vérifie rien
11:54et qu'on donne de l'argent
11:55sans contrôle
11:56mais vous allez demander
11:58de l'aide
11:59à la BPI
12:00à l'ADEME
12:01à la région
12:02Auvergne-Rhône-Alpes
12:03dans une métropole
12:05on vous demande
12:06des critères
12:07d'éligibilité
12:07pour déjà vous présenter
12:09et savoir
12:09si vous avez le droit
12:10de demander cette aide
12:11et ensuite
12:11pour vous donner
12:13cette aide
12:14on va dire
12:14il y a un certain nombre
12:15de critères
12:16à respecter
12:16et dans tous les cas
12:19la condition
12:19sine qua non
12:20c'est que
12:21l'entreprise
12:22doit donner plus
12:23que ce qu'elle recevra
12:24de l'état
12:25de la collectivité locale
12:26donc il y a déjà
12:27une sélectivité
12:28par contre
12:28vous avez raison
12:29mais c'est
12:30la vérification
12:31post-aide
12:34c'est de là
12:35où il y a
12:35même merci
12:36dit qu'il y a des aides
12:38ils ne savent même plus
12:38à quoi ça s'est
12:38exactement
12:39mais est-ce la faute
12:40des entreprises
12:40parce qu'on a
12:41est-ce la faute
12:42des entreprises
12:42que ça ne soit pas
12:44organisé le contrôle
12:44est-ce que c'est
12:46un peu biberonnée
12:47quand même
12:47pardon
12:47je force un peu
12:48le train
12:48non
12:49parce que si vous regardez
12:50c'est totalement bien
12:51et après je passe
12:52la parole
12:52non parce que si vous regardez
12:53les aides d'état
12:54aux Etats-Unis
12:55au Brésil
12:56en Chine
12:56elles sont bien supérieures
12:58donc non
12:59nous ne sommes pas
13:00biberonnés en France
13:01par les aides publiques
13:01il faut arrêter de dire ça
13:03mais je vais dire
13:04pourquoi pas
13:05moi j'ai tout un tas
13:07d'exemples
13:07il y a le fameux exemple
13:09de Sanofi
13:10un milliard d'aides
13:11à la recherche
13:11et la recherche divisée par deux
13:13l'histoire tout le monde
13:14la connaît
13:14pourquoi moi je la connais
13:15moi je ne suis pas
13:16salarié de Sanofi
13:17simplement on a des collègues
13:18sur place
13:18qui sont dans les
13:19dans mon propre
13:21comité centrale d'entreprise
13:23qui était plutôt
13:23une petite boîte
13:24à l'époque où j'étais
13:24encore en activité
13:25on challengeait la direction
13:27sur ce sujet là
13:28et moi je peux vous affirmer
13:29que nous avons un grand
13:30nombre de dossiers
13:31pour ne prendre que
13:32le sujet du crédit
13:33impôt recherche
13:34ou des entreprises
13:35qui ne faisaient pas
13:36de recherche
13:36j'en ai été moi-même
13:37membre
13:38j'avais les chiffres
13:39entre les mains
13:40ils sollicitaient
13:41et ils obtenaient
13:41du crédit impôt recherche
13:42alors que par ailleurs
13:43ils ne l'utilisaient pas
13:44à faire de la recherche
13:45mais ça ne m'empêche pas
13:47de dire que
13:48dans les 7 milliards 3
13:49il y a peut-être
13:503 à 4 milliards
13:51efficaces
13:51ok
13:52c'est pas un problème
13:53mais je pense qu'on peut avoir
13:54un niveau d'exigence supérieure
13:56les gens se voient comme ça
13:56j'ai pas ma liste
13:57exigence de transparence
13:59qui va se séparer
14:00de 80 chercheurs
14:01dans des domaines
14:02d'excellence aujourd'hui
14:03qui a été vraiment aidé
14:05par des participations
14:06de l'Etat
14:06il y a un moment
14:07où certains actionnaires
14:09disent
14:09moi j'en ai rien à foutre
14:10de toute façon
14:10ce qui est pris est pris
14:11et maintenant
14:12je vais optimiser mon bénéfice
14:14en faire mon tel établissement
14:15à tel endroit
14:15et moi je trouve que l'Etat
14:16n'est pas assez sévère
14:18vis-à-vis de ces pratiques
14:19je pense qu'on ne fait pas
14:20je pense qu'on ne fait pas
14:23assez de pédagogie
14:24sur les contrôles
14:25côté ministère de la recherche
14:27d'une part
14:27et côté trésor d'autre part
14:29pour ce qui concerne
14:29le crédit impôt recherche
14:30depuis 2011, 2012, 2013
14:32il y a des contrôleurs
14:34qui vérifient
14:34l'éligibilité des dépenses
14:36donc s'ils font
14:37des dépenses éligibles
14:38et qu'ensuite
14:39ils trouvent que c'est un scandale
14:40qui change les critères ?
14:41c'est ça que je veux dire
14:41oui mais c'est plus le contrôle
14:43parce qu'on voit bien
14:43qu'il y a des autres risques
14:44c'est indispensable
14:45le crédit impôt recherche
14:46en plus
14:46pour tout le monde
14:48on est bien d'accord
14:49au moins là-dessus
14:50mais ce qui se passe
14:51c'est qu'on voit bien
14:52qu'il y a même
14:52des grandes entreprises
14:53qui, je ne vais pas citer
14:55mais il y a des équipes
14:56qui sont constituées
14:57pour pouvoir bénéficier
14:59du crédit impôt recherche
15:00justement
15:00donc monter des dossiers
15:01heureusement
15:02et heureusement
15:03qu'elles sont constituées
15:03elles ne l'utilisent pas
15:04forcément pour faire
15:06de la recherche
15:07et développer la recherche
15:09et pourquoi heureusement
15:09qu'elles sont constituées ?
15:10parce que sinon
15:11si on en reste
15:12au niveau de prélèvement
15:13obligatoire, standard
15:15et qu'on ne cherche pas
15:15à se professionnaliser
15:17pour avoir une économie
15:18d'impôt sur un investissement
15:20pour le futur
15:20vous êtes en train de dire
15:21que la fraude ça peut...
15:22non c'est pas de la fraude
15:23c'est là où je ne suis pas d'accord
15:24ça n'est pas de la fraude
15:26c'est de se dire
15:26on a un niveau de prélèvement
15:28comment on peut alléger
15:29ce niveau de prélèvement
15:30dès lors
15:31qu'on investit dans la recherche
15:32dans des dépenses réelles
15:34et sérieuses ?
15:34alors attendez
15:34ça c'est fait sur les autres entreprises
15:35alors un scoop tout petit
15:36parce qu'après je voudrais
15:37tout petit
15:38moi j'ai la solution
15:39sur le sujet j'ai la solution
15:40la recherche publique en France
15:41c'est 2,2% du PIB
15:44en Allemagne c'est 3,5%
15:45en Corée du Sud c'est 4,5%
15:47l'année dernière
15:48la France a déposé
15:4917 600 brevets
15:50l'Allemagne 57 300%
15:52ça ce sont des chiffres
15:53ça parle
15:54donc moi j'ai la solution
15:55il manque 20 milliards
15:56dans la recherche en France
15:5720 milliards
15:58je donne 10 milliards
15:59à la recherche publique
16:01et je leur dis
16:0210 milliards supplémentaires
16:03à déployer
16:04sur des programmes
16:05avec les entreprises
16:07et moi je vous challenge
16:08ça ça marche ça
16:09ça ça marche
16:10et il n'y a plus de problème
16:11du contrôle administratif
16:12ce sont les centres de recherche
16:15qui seront
16:16exactement le modèle américain
16:18et le modèle brésilien
16:19en ce moment
16:19très bien
16:20juste encore
16:21dernier point
16:22sur cette conférence
16:23vous en attendez quoi
16:25parce qu'il y a la question
16:26de l'assurance chômage
16:27on voit bien
16:28que là le patronat
16:28n'est pas du tout
16:29sur la même longueur d'onde
16:30que M. Lecornu
16:31il veut aller
16:32beaucoup plus loin
16:33Sébastien Lecornu
16:36a dit qu'il ne voulait
16:37pas de quatrième réforme
16:38sur l'assurance chômage
16:39et qu'a priori
16:40il y aurait 400 millions
16:41sur les ruptures conventionnelles
16:43vous vous attendez quoi
16:44de cette
16:45moi je vais vous dire
16:45400 millions
16:461 milliard
16:47tout ça
16:47ça veut dire quoi en fait
16:48pour que l'État
16:49pompe encore des milliards
16:51l'État a prélevé
16:5212 milliards quand même
16:52sur le résultat de l'UNEDIC
16:54ça on n'en parle pas assez
16:55quand même
16:55il a empêché l'UNEDIC
16:56de se désendetter
16:57aujourd'hui
16:58on va payer à l'UNEDIC
16:59plus de 350 millions
17:00de taux d'intérêt
17:01qui correspondent aux 12 milliards
17:03que l'État a prélevé
17:03sans aucun motif
17:04sans aucune raison
17:05et aujourd'hui
17:06il vient nous dire
17:06faites 400 millions d'économies
17:08pourquoi faire ?
17:08pour les reprendre encore
17:09mais c'est scandaleux
17:10le problème de l'assurance chômage
17:12c'est premièrement
17:13l'UNEDIC a toujours été équilibré
17:15sur le plan de l'équilibre
17:16entre les cotisations
17:17et les prestations
17:18toujours depuis 98
17:19les charges
17:20c'est l'État
17:20qui fait peser des charges nouvelles
17:22et par ailleurs
17:23il y a cette problématique
17:24effectivement
17:25que les ressources
17:29sont trop exonérées
17:30aujourd'hui
17:30on a trop de travail
17:31qui ne cotise pas
17:32l'assurance chômage
17:33alors que normalement
17:34les heures supplémentaires
17:35etc
17:35tout est dans le sujet
17:36vous êtes d'accord
17:38encore une fois
17:38attendez
17:39mais c'est pas possible
17:39c'est l'alliance
17:43entre le MEDEF
17:44et la CFS
17:44non
17:45c'est pas
17:45spécifiquement
17:47c'est le fait
17:48qu'on essaye
17:49de se dire
17:49que si on gère ça
17:50entre nous
17:51les partenaires sociaux
17:52on gère ça
17:53plutôt bien
17:54mais qu'effectivement
17:55les caisses de l'État
17:56étant dans l'État
17:57où elles sont
17:58l'État a la tendance
17:59de venir s'immiscer
18:00dans notre gestion
18:01et c'est là
18:01que ça se met parfois
18:02à déraper
18:02et donc sur le chômage
18:03en effet
18:04on a dit à M. Lecornu
18:06qu'on n'allait pas
18:06assez loin
18:07qu'il y a beaucoup
18:08de choses à faire
18:09et encore une fois
18:10on n'est pas en train
18:11de dire que les chôneurs
18:12sont des feignants
18:12on est en train de dire
18:13que les conditions
18:14d'indemnisation
18:15les conditions
18:16de rupture conventionnelle
18:17oui certainement
18:18qu'il y a moyen
18:19de dynamiser des choses
18:20alors je ne dis pas
18:21mais les ruptures conventionnelles
18:22c'est le patronat
18:23et les salariés
18:24c'est un bon dispositif
18:26mais il faut quand même
18:28un tout petit peu plus
18:29le contrôler néanmoins
18:30alors deux choses
18:31on l'a vécu
18:32la rupture conventionnelle
18:33c'est un peu le patronat
18:34qui l'a voulu
18:34il faut bien le dire
18:35c'était plus simple
18:36pour tout le monde
18:36oui mais c'est simple
18:38beaucoup de salariés
18:39sont très favorables
18:40c'était de diminuer
18:41le nombre de consentions
18:42au prud'homme
18:42et ça a marché
18:43c'est à dire qu'on a vu
18:44le nombre de consentions
18:44au prud'homme
18:45passer de 400 000
18:46à 180 000
18:47et par ailleurs
18:47la rupture conventionnelle
18:49elle est montée en charge
18:50on a un peu l'impression
18:51maintenant
18:51que le système dérape
18:52ok pas de problème
18:53posons-nous les bonnes questions
18:55moi je fais simplement
18:56remarquer la chose suivante
18:57c'est que le CERFA
18:58qui permet la rupture conventionnelle
19:00c'est un peu comme le divorce
19:02avec consentement mutuel
19:03il ne marque pas dessus
19:05il n'est pas notifié dessus
19:06qui est à l'initiative
19:07de la rupture
19:08alors moi je veux bien
19:09mais nous on est dans
19:10les entreprises
19:10on sait très bien
19:11comment ça se passe
19:11c'est à dire que finalement
19:13c'est assez équilibré
19:14et s'il n'y a plus
19:15la rupture conventionnelle
19:16qu'est-ce qui va se passer
19:17on va demander
19:18si l'employeur ne peut plus
19:20solliciter la rupture conventionnelle
19:22il va licencier la personne
19:23on va créer les conditions
19:25je suis d'accord avec ça
19:26en fait ça a facilité les choses
19:28c'est ce qui se passe
19:30après la rupture conventionnelle
19:31qu'il faut peut-être
19:32quand même un peu plus surveiller
19:33moi un jour
19:35je vais vous faire part
19:36d'une expérience personnelle
19:37dans mon entreprise
19:38il y a quelques années
19:39un jour
19:40une personne
19:41du comité de direction
19:42me demande
19:43une rupture conventionnelle
19:44je dis pourquoi pas
19:45en fait
19:45voilà pourquoi pas
19:46neuf mois plus tard
19:48avoir signé
19:49je vois un poste LinkedIn
19:50disant
19:50après neuf mois
19:51de chômage choisi
19:52je prends un nouveau poste
19:55j'étais outré
19:56vraiment
19:57je ne comprends pas
19:58comment on peut
19:59assumer
20:00décrire ça
20:01quand on a une employabilité
20:02maximum
20:03et c'est là
20:04où on peut se dire
20:05le diable se niche
20:06dans les détails
20:06soyons dans la dynamique
20:08du marché de l'emploi
20:09les gens ils ont envie
20:10de changer
20:10ils ne s'entendent plus
20:11on accélère
20:12et on fait le consentement
20:13je suis choqué
20:14de constater
20:15que dans les comités
20:16de direction
20:16même dans ces endroits
20:17où normalement
20:18dans une PME
20:18et dans une PME
20:21c'était pas dans une boîte
20:22du CAC 40
20:22je ne veux pas faire la blague
20:23par rapport à ça
20:24il y a à l'évidence
20:24un problème
20:25moi je pense que le problème
20:26il n'est pas dans
20:28on ne va pas le résoudre
20:29en minimisant les droits
20:31de la personne
20:32qui sollicite
20:33la rupture conventionnelle
20:34il va falloir se poser
20:35les vraies questions
20:36la question du travail
20:38de son contenu
20:38de ses objectifs
20:39pourquoi est-ce qu'aujourd'hui
20:40dans une génération
20:41de gens qui sont
20:42plutôt diplômés
20:43dont on pense
20:44qu'ils sont mobiles
20:45qu'ils sont capables
20:45de se produire
20:46un projet de carrière
20:47pourquoi ils se désintéressent
20:49à ce point
20:50du projet de carrière
20:51à l'intérieur de l'entreprise
20:52pourquoi est-ce qu'il y a
20:54ce nomadisme
20:54alors moi j'ai ma réponse
20:55moi j'ai ma réponse
20:56parce que moi je suis un vieux militant
20:58parce que là
20:58il nous reste 3-4 minutes
20:59donc il faut que
21:00excusez-moi
21:00moi je suis un vieux militant
21:01je les ai vus dans les entreprises
21:03ce discours qui a évolué
21:04quand j'ai commencé à travailler
21:05l'entreprise avait un discours
21:06extrêmement attirant
21:08il dressait un cadre
21:09il disait
21:10vous êtes bien chez Lyon
21:11on est content
21:11de vous avoir recruté
21:12on va travailler avec vous
21:13à une carrière
21:14et puis petit à petit
21:16on leur a dit
21:17vous savez
21:17on refera ça
21:19on refera là
21:19parce que c'est sûr
21:20qu'il y a une manière
21:21le rapport au travail
21:23il y a un vrai problème
21:25en France
21:25l'articulation
21:26compétitivité
21:27attractivité
21:28c'est vraiment
21:28un gros problème
21:29en effet
21:30à mon avis
21:30il faut qu'on travaille
21:31à vous travailler là-dessus
21:32et après on en reparlera
21:33je voudrais qu'on parle
21:34du PLFSS
21:35parce qu'avec ce coup de gueule
21:37tout à l'heure
21:37du Premier ministre
21:39à l'Assemblée nationale
21:40qui a annulé
21:40tous ses rendez-vous
21:41pour aller là-bas
21:42parce qu'il y a un enjeu
21:42très important
21:44il a dit
21:44mais attendez
21:45moi je n'endosserai pas
21:46n'importe quoi
21:47il a dit aux parlementaires
21:49vous voulez être responsable
21:51de rien
21:51mais vous serez responsable
21:53si on se trouve
21:54avec
21:54pas de PLFSS
21:55un trou de la sécu
21:57qui va jusqu'à 30 milliards
21:58avec les conséquences derrière
22:00que ça peut
22:00entraîner
22:02il dit
22:02c'est une curieuse façon
22:03de fêter
22:04les 30 ans
22:05du PLFSS
22:06qui a été
22:06projet de loi
22:07de la sécurité sociale
22:08qui a été créé
22:09par Alain Juppé
22:09on le rappelle
22:10est-ce que
22:12c'est important
22:12d'avoir un budget
22:13de PLFSS
22:15ou pas
22:15sachant que dedans
22:17il y a notamment
22:17la suspension
22:18de la réforme
22:19des retraites
22:20de Méné Carlac
22:21il ne faut pas être cynique
22:22bien sûr que c'est important
22:23d'avoir un budget
22:24PLFSS
22:25donc il a eu raison
22:26d'aller dire
22:27maintenant
22:27on atterrit
22:28on arrête
22:29d'errer
22:30n'importe comment
22:31de manière
22:33partisane
22:34à s'arc-bouter
22:36sur des positions
22:36qui sont
22:37des luttes
22:38intestines
22:39vraiment
22:39qui n'ont rien à voir
22:40avec l'intérêt
22:40des français
22:41donc moi je pense
22:42qu'il ne faut pas être cynique
22:43qu'il faut absolument
22:44un budget PLFSS
22:45mais avec malheureusement
22:46peu de chances d'aboutir
22:47donc peut-être
22:48qu'il a fait
22:48l'espèce de prise de conscience
22:52Vous savez qu'il y a beaucoup
22:52de patrons
22:52j'en ai reçu deux
22:53la même hier
22:54ce même micro
22:55Maurice Lévy
22:55le patron de publiciste
22:57enfin maintenant
22:57président d'honneur
22:58qui n'a pas sa langue
22:59dans sa poche
22:59il dit de manière
23:00il y en a marre
23:01de ce cirque
23:02il faut
23:03si il n'y a pas de budget
23:04il n'y a pas de budget
23:05on se passera le budget
23:06Il y a des pays
23:07qui s'en sont passés
23:08Exactement
23:08et puis j'ai reçu
23:09l'ancien patron de BPCE
23:11Nicolas Mirandol
23:13qui m'a dit
23:13exactement la même chose
23:14Il y a des pays
23:15qui s'en sont passés
23:15mais l'alarme
23:16je pense que
23:17le Premier ministre sonne
23:19c'est
23:20soyez responsable
23:21soyez responsable
23:23c'est de l'irresponsabilité
23:25Vous le syndicaliste
23:26est-ce que vous dites
23:27qu'il faut absolument
23:28un budget ou pas ?
23:29Sur le PLFSS
23:30Moi je me tiens
23:31à la distance
23:32de la tambouille parlementaire
23:34pour reprendre
23:35l'expression de Patrick Martin
23:36ce matin
23:37Chacun son truc
23:38moi je ne veux pas trop
23:39m'en mêler
23:39je ne veux pas trop
23:40être instrumentalisé
23:42en quoi que ce soit
23:42On a un problème
23:44c'est quoi le budget
23:46le PLF
23:46le PLFSS
23:47c'est finalement
23:48de la comptabilité
23:49sur quoi
23:49un équilibre
23:50à atteindre
23:51entre
23:52des recettes
23:53et des dépenses
23:54tout le monde
23:55s'écharpe là-dessus
23:55c'est facile de les calculer
23:56à l'euro près
23:57tout le monde fait le malin
23:58ah non mais on va enlever
23:5930 euros ici etc
24:00par contre les recettes
24:01personne ne s'intéresse
24:03vraiment à ça
24:03or c'est ça le truc fondamental
24:05c'est de l'inverse
24:05comment est-ce que
24:06dans ce pays
24:08on développe une politique
24:10une vision
24:11une politique publique
24:12qui fait que le pays
24:13réapprend
24:15on est d'accord
24:15mais là mais concrètement
24:16ce soir vous nous dites quoi
24:18qu'est-ce que vous nous dites
24:19François Havril
24:19vous faites une opération
24:20avec à côté
24:21les dépenses à l'euro près
24:23et les recettes
24:24c'est pratiquement
24:25à 10 milliards près
24:25mais ça ne peut pas fonctionner
24:27on apprend à l'école
24:28dès la classe de 6ème
24:29que ça n'est pas possible
24:29ok mais là on fait quoi
24:30là on fait quoi
24:31moi je veux dire
24:32ce que nous on dit
24:33la question du financement
24:34des retraites
24:35de la réforme etc
24:35il n'y a pas de problème financier
24:37vous voyez
24:38là j'en vais du gros
24:39il n'y a pas de problème financier
24:40tout ça c'est un narratif
24:42donc on n'a pas besoin
24:42c'est un narratif
24:43qui a été déployé
24:44pour qu'on ne s'intéresse pas
24:46aux choses essentielles
24:47je peux prendre
24:48un quart d'heure
24:49si vous voulez
24:49pour vous le démontrer
24:50là où il y a un problème
24:52c'est pour le financement
24:53de la maladie
24:54aujourd'hui
24:55on est en train
24:55de visser les boulons
24:56à l'hôpital
24:57de rendre les gens
24:58encore plus malheureux
24:59qu'ils ne le sont aujourd'hui
25:00alors que la France
25:01n'a pas de problème
25:02de dépenses de santé
25:02c'est pas vrai
25:0312,6% du PIB en France
25:0612,8% en Allemagne
25:07bientôt 18% aux Etats-Unis
25:08donc il n'y a pas de problème
25:09de dépenses de santé
25:10moi je vous l'affirme ici
25:11on ne dépense pas
25:12assez d'argent
25:13aujourd'hui en France
25:14pour prendre en charge
25:15les problématiques de santé
25:17le problème
25:18c'est le financement
25:19il n'y a pas de problème
25:20sur les retraites
25:21moi je vais rebondir
25:22sur le problème
25:22c'est qu'on ne crée pas
25:23assez de richesses
25:24voilà
25:24on a beaucoup de dépenses
25:26en effet
25:27et c'est d'ailleurs
25:27ce qu'on dénonce
25:28toute la journée
25:29quand on est responsable patronal
25:30il y a beaucoup de dépenses
25:31on ne s'attaque pas
25:32aux conditions
25:32de création de richesses
25:33donc on ne risque pas
25:35ni d'éponger
25:35l'excès de dépenses
25:36ni de partager
25:37une richesse
25:38qu'on n'a pas créée
25:38ce n'est pas faux
25:39et surtout dans le partage
25:40de la valeur
25:41le travail à mon avis
25:42n'est pas suffisamment valorisé
25:43et y compris
25:44dans la fonction publique
25:45où les enseignants
25:46je prends cet exemple
25:47ont perdu en 30 ans
25:4835% de pouvoir d'achat
25:49c'est un problème
25:50Sophie Binet
25:51qui a été la patronne
25:52de la CGT
25:53qui a été condamnée
25:54parce qu'elle avait déclaré
25:55à quitter le navire
25:55en parlant des chaînes d'entreprise
25:57vous trouvez ça normal
25:59que la condamnation
26:00non mais moi
26:00je vais vous répondre
26:02ceux qui aujourd'hui
26:04ont bien profité
26:05de la France
26:06leurs études
26:07etc
26:07leurs réseaux
26:10les conditions
26:11qui ont été favorables
26:13pour accumuler
26:14suivant de la richesse
26:15et y compris l'héritage
26:17et qui disent aujourd'hui
26:18je ne veux pas contribuer
26:19j'ai envie d'ailleurs
26:20vis-à-vis d'eux
26:21les rats quittent le navire
26:22donc vous le dites vous aussi
26:24ah ben voilà
26:24moi je suis bretonne
26:26et j'habite à Montparnasse
26:27c'est la réponse
26:29le navire est breton
26:32le navire est breton
26:32le navire est breton
26:33de Dominique Arlac
26:34merci beaucoup
26:35et vous attendez le papier bleu
26:37d'accord on a compris
26:38merci Dominique Arlac
26:39donc membre du comité exécutif
26:41du MEDEF
26:41merci beaucoup François Aubry
26:43le président de la CFSGC
26:45dans un instant
26:45c'est le président
26:46de la FNAIM
26:48qui sera notre invité
26:49Loïc Quentin
26:49l'immobilier
26:50lui aussi
26:51coup de gueule
26:52coup de gueule
26:52contre le budget
26:53à tout de suite
26:54le 18-19
26:56d'Edwige Chevrillon
26:57retour dans le 18-19
27:01avec mon invité
27:02Loïc Quentin
27:02le président de la FNAIM
27:04bonsoir Loïc Quentin
27:05bonsoir Edwige Chevrillon
27:06merci d'être là
27:07vous aussi
27:08beaucoup de questions
27:08à vous poser
27:09vous avez votre propre
27:10actualité
27:11enfin vous avez beaucoup
27:11d'actualité
27:12parce qu'il y a aussi
27:12la question du budget
27:13vous avez piqué un coup de gueule
27:15en disant
27:15maintenant c'est une véritable
27:16catastrophe
27:17pour l'immobilier
27:19mais vous avez d'abord
27:21c'est votre actualité
27:22non pas la conférence sociale
27:24demain sur le travail
27:25mais vous avez votre congrès
27:26lundi grand congrès
27:27comme chaque année
27:28pendant deux jours
27:29avec une ouverture
27:31tiens une ouverture
27:32d'Edouard Philippe
27:33vous faites un peu de provocation
27:34non vis-à-vis du gouvernement
27:35parce que c'est lui
27:36il ne veut pas voter le budget
27:37enfin s'il se démarque
27:38il veut dire qu'il faut
27:39que Macron démissionne
27:40et vous l'invitez
27:40au congrès de la FNAIM
27:42c'est pas une provocation
27:43c'est aussi le témoignage
27:44d'un homme
27:45qui était premier ministre
27:46c'est le plus
27:47le premier ministre
27:48qui a occupé le poste
27:50le plus long
27:51dans les deux
27:51mandats d'Emmanuel Macron
27:53donc je dirais
27:54c'est aussi
27:54il devait venir
27:55à notre congrès
27:56l'année passée
27:57on l'a invité cette année
27:58il l'acceptait
27:58voilà je dirais
27:59qu'aujourd'hui
28:00c'est un témoignage
28:00important
28:01d'un ancien premier ministre
28:02au congrès
28:03sur sa vision aussi politique
28:04sur le logement
28:04puisqu'il est candidat
28:06à la présidentielle
28:07vous avez quand même
28:09quelqu'un du gouvernement
28:10bien évidemment
28:11notre ministre
28:12Vincent Van Chambrun
28:13sera là le lendemain
28:15avec un face à face
28:16avec lui
28:18et notamment
28:18comme je le serai
28:19avec Édouard Philippe
28:20pour lui poser des questions
28:20notamment sur la vision
28:21leur vision respective
28:22notamment du logement
28:24alors évidemment
28:24la vision du logement
28:25on va revenir là-dessus
28:26Loïc Quentin
28:27mais c'est intéressant
28:28parce que c'est à trois mois
28:29des municipales
28:30c'est un enjeu très important
28:32pour les maires
28:32le logement
28:34l'immobilier
28:35parce qu'on voit bien
28:35qu'il y a une énorme
28:36une énorme crise du logement
28:38vous-même vous dites
28:39on n'a plus de crise
28:40de l'immobilier
28:41on a une crise du logement
28:42donc c'est un enjeu
28:43pour les municipales ?
28:44Eh bien ça va devenir
28:45un enjeu pour les municipales
28:46parce qu'on a l'impression
28:46qu'il y a une espèce de
28:47je dirais une cristallisation
28:49politique de tous les sujets
28:50au travers des municipales
28:51qui arrivent
28:52et demain avec les présidentielles
28:53et ce qui nous fait
28:54je dirais laisse présager
28:55que pendant ce temps-là
28:57rien va se passer
28:58pour le logement
28:58les mesures qui devraient être prises
29:00ne seront pas prises
29:01et on sent déjà
29:02avoir des tensions
29:03dans les différents territoires
29:04notamment avec un retour
29:06du vieux spectre
29:07encadrer les loyers
29:08dans les villes
29:09d'ailleurs il y a un projet
29:10de loi qui a été
29:11vient d'adopter
29:11en commission des affaires économiques
29:12à l'Assemblée nationale
29:13visant à replacer
29:15recadrer l'encadrement
29:16des loyers
29:17dans toutes les grandes villes
29:18non plus sur être candidat
29:20mais de façon automatique
29:21quand le maire le décide
29:22Vous êtes opposé
29:25complètement
29:25à l'encadrement des loyers ?
29:26Bien évidemment
29:27Parce qu'on voit
29:27que ça peut permettre
29:28notamment dans la capitale
29:29où les loyers sont quand même
29:30très très élevés
29:32ça peut permettre
29:32à des familles
29:33d'habiter
29:34dans la ville
29:37Vous savez
29:38aujourd'hui
29:38l'encadrement des loyers
29:39ne concerne
29:40qu'un nouveau logement
29:41qui arrive sur le marché
29:42or aujourd'hui
29:4348% du parc locatif
29:45est déjà soumis
29:47à un plafonnement
29:48de l'augmentation
29:49du loyer
29:50qui est soumis
29:50à la seule variation
29:51de l'IRL
29:51donc l'encadrement
29:52n'a rien à voir là-dedans
29:53dès qu'un logement
29:54se libère
29:54il est plafonné
29:55en augmentation
29:56et je rappelle quand même
29:57que l'indice
29:58l'IRL
29:59a augmenté
30:00moins vite
30:01que l'inflation
30:01ces 10 dernières années
30:02donc c'est un repère
30:03donc je crois
30:04que c'est plutôt
30:04je dirais
30:05une vision idéologique
30:07et un peu dogmatique
30:09de comment résoudre
30:10la crise de logement
30:10on ne va pas résoudre
30:11la crise de logement
30:12en remettant
30:13en faisant une goutte de plus
30:14d'eau
30:15qui va faire déborder le vase
30:16à savoir que déjà
30:17il y a une perte
30:18de confiance totale
30:19des français
30:19dans l'investissement locatif
30:21on va revenir
30:22sur ces trois points
30:23c'est la question
30:23du statut du bailleur privé
30:25on va revenir
30:25sur la crise de l'immobilier
30:26moi j'ai quand même
30:27juste un petit point
30:28dans l'actualité
30:29on a vu un aller-retour
30:30un peu rapide
30:31sur la mise en place
30:33éphémère
30:35d'une taxe foncière
30:36augmentation
30:37de la taxe foncière
30:37pas mise en place
30:38mais d'une hausse
30:39de la taxe foncière
30:40est-ce que vous
30:41vous trouvez que c'était
30:42quand même une aberration
30:43de faire ça en ce moment
30:44ça risque de revenir
30:45oui dans tous les cas
30:47c'est un vieux débat
30:47vous savez
30:47depuis longtemps
30:49on parle de réviser
30:50les valeurs locatives
30:51cadastrales
30:52depuis 30 ans
30:52j'entends ce débat
30:53que nous n'avons pas engagé
30:54et qui avait été fait
30:55d'ailleurs sur les valeurs
30:56locatives commerciales
30:57mais pas en matière
30:58d'habitation
30:58donc c'est un vieux débat
31:00qui va ressurgir
31:00parce qu'aujourd'hui
31:02de le faire
31:02de façon arbitraire
31:03et notamment en recadrant
31:05les éléments de confort
31:06pour donner
31:07augmenter la taxe foncière
31:08est-ce que c'est la réponse
31:09à l'appel des maires
31:10d'avoir de nouvelles ressources
31:11pour lesquelles
31:11les recettes
31:12c'est 48%
31:16des recettes
31:16des collectivités locales
31:17donc c'est quelque chose
31:18de très important
31:19je pense que dans tous les cas
31:20on l'a déjà vu
31:21l'augmentation de la taxe foncière
31:22et notamment au regard
31:24des droits de mutation
31:25sur les transactions
31:25à titre onéreux
31:26ont fait l'objet
31:27d'une augmentation
31:27permise par le gouvernement
31:29donc je crois que le moment
31:31était mal venu
31:32pour augmenter
31:33notamment envoyer un signal
31:34d'augmentation
31:34Oui mais en même temps
31:35vous le dites bien
31:35c'est quand même
31:36pas la principale
31:38enfin oui
31:38c'est le principal
31:40revenu
31:42des collectivités locales
31:44or les droits de mutation
31:44ils ont baissé
31:45pourquoi ?
31:45parce qu'il y a eu
31:46une crise de l'immobilier
31:47donc est-ce qu'aujourd'hui
31:48vous pouvez leur les rassurer
31:49en disant
31:50on est sortis
31:51de la crise de l'immobilier ?
31:53Alors vous savez
31:54il y a déjà eu
31:54des crises de l'immobilier
31:55on a eu une crise en 2008
31:56et déjà il y a eu
31:57un crise d'alerte
31:59on était tombé
32:00à 577 000 transactions
32:02là on n'est tombé
32:02qu'à 850 000
32:04donc je dirais
32:05qu'aujourd'hui
32:05on a connu pire
32:08en situation
32:08je crois que les maires
32:10auraient dû
32:11notamment être attentifs
32:12à l'évolution d'un marché
32:13qui n'est pas réglé
32:14pour l'éternité
32:14qui peut à tout moment
32:16connaître effectivement
32:17une décrue
32:17donc je crois
32:18aujourd'hui
32:19on peut rassurer
32:19les maires
32:20c'est que le marché
32:21reprend des couleurs
32:22on a repris
32:22on va reprendre
32:2310% de transactions
32:25de volume en plus
32:25en 2025
32:26c'est important
32:27on l'avait évalué
32:29dans quoi ?
32:30dans l'ancien ?
32:31dans l'ancien
32:32dans l'existence
32:32je ne parle que de l'existence
32:33je ne parle pas du neuf
32:34mais le droit de mutation
32:35à titre onéreux
32:35principalement
32:36c'est les recettes
32:37départementales
32:38et des collectivités locales
32:39sont portées
32:40sur les transactions
32:40dans l'ancien
32:41et donc là
32:42on aura 10%
32:43déjà en 2025
32:44d'augmentation
32:45selon les territoires
32:46bien évidemment
32:47parce qu'ils n'évoluent
32:47pas tous la même façon
32:48c'est intéressant
32:48on a les chiffres
32:49il y a une disparité
32:50territoriale
32:51très forte
32:52très très forte
32:52tous les territoires
32:53ne sont pas
32:53donnez-nous quelques exemples
32:55pour ceux qui nous écoutent
32:56à la radio
32:56ceux qui regardent
32:58la télévision
32:58il y a une carte
32:59qui va s'afficher
32:59la hausse moyenne
33:01de l'immobilier
33:01France entière
33:02donc c'est 1%
33:03mais il y a des territoires
33:04Paris a augmenté
33:05Paris-Sente
33:06a augmenté jusqu'à 5%
33:08sur certains
33:09investissements
33:09baisse donc
33:10sur l'île de France
33:11des villes comme Nice
33:13continuent notamment
33:14de voir
33:15leurs prix augmenter
33:16et Nice par exemple
33:17c'est une ville
33:18où les prix n'ont jamais
33:19baissé
33:20alors qu'ils ont été
33:20corrigés après
33:21corrigés ailleurs
33:22donc là
33:23il y a une disparité
33:23parce qu'il n'y a pas
33:24d'homogénéité
33:25des marchés entre eux
33:26la montagne continue
33:27d'augmenter
33:27le littoral continue
33:28à bien se maintenir
33:29et augmenter
33:29donc le secteur rural
33:31reprend un petit peu
33:32un peu des couleurs
33:33donc tous les marchés
33:34ne suivent pas
33:35les mêmes évolutions
33:36donc crise de l'immobilier
33:38c'est derrière nous
33:39la crise du logement
33:40c'est forcément lié
33:41mais
33:42oui mais on peut avoir
33:43une crise de l'immobilier
33:44c'est une crise de logement
33:44crise de l'immobilier
33:45parce que les ponctuels
33:46c'est cyclique
33:47on l'a vu par le passé
33:48de nombreuses reprises
33:49moi j'ai connu
33:50six crises du logement
33:51en l'espace de 40 ans
33:52
33:53c'est six crises de l'immobilier
33:54en l'espace de 40 ans
33:55là on assiste
33:56à une crise de logement
33:57parce que
33:57cette crise
33:58elle concerne
33:59à la fois
34:00je dirais
34:01le secteur du neuf
34:02à la fois
34:03le secteur de l'existant
34:04le secteur locatif privé
34:06et le secteur locatif social
34:07tous les secteurs
34:09sont impactés
34:10par une crise
34:11qui est brutale
34:11et violente
34:12alors qui est arrivé
34:13peut-être généré
34:15comme détonateur
34:16c'est un motif économique
34:17l'augmentation subite
34:18des taux d'intérêt
34:18mais qui a révélé
34:20je dirais
34:20qui a mis fin
34:21à un endormissement
34:24je dirais
34:24si je peux dire comme ça
34:25de notre regard
34:26sur l'immobilier
34:27on a eu des années
34:28de croissance très fortes
34:29et on a regardé ailleurs
34:30et la maison brûlait
34:31oui mais
34:32j'ai envie de dire
34:34là vos maires
34:35ils vont regarder ailleurs
34:35parce que
34:36vous parlez de la crise
34:37du logement
34:38mais on sait bien
34:39que l'élection municipale
34:41c'est très très néfaste
34:43pour le logement
34:45parce que
34:45tout le monde veut
34:46dire à une crise du logement
34:47mais personne ne veut
34:48un nouveau logement
34:49à côté de lui
34:50oui alors ça c'est
34:52est-ce que c'est un des messages
34:53que vous allez faire passer
34:54aux maires
34:55mais ça c'est la crise
34:55de la construction
34:56je crois qu'aujourd'hui
34:57les années précédentes
34:59vous voyez ce que je veux dire
35:00bien évidemment
35:01c'est la même chaîne
35:01bien évidemment
35:02mais vous savez c'est comme
35:03à l'Assemblée Nationale
35:03il y a 11 groupes parlementaires
35:04tout le monde constate
35:06qu'il y a une crise de logement
35:06mais on ne voit pas de proposition
35:08adaptée à la situation réelle
35:09de notre pays
35:10on voit des positions
35:11je dirais
35:12je dirais
35:12à surenchérir
35:14sur une réglementation excessive
35:16et ne pas je dirais
35:17libérer un marché
35:18qui est nécessaire
35:19aujourd'hui
35:20les maires sont
35:21je dirais
35:21prisonniers aussi
35:22d'une politique foncière
35:23qui n'est plus au rendez-vous
35:24on a introduit
35:25un dispositif
35:25zéro artificialisation net
35:27qui empêche
35:28de libérer du foncier
35:29pour faire face
35:30aux besoins en construction
35:31c'est absolument épouvantable
35:32en termes économiques
35:33est-ce qu'on peut imaginer
35:34un secteur industriel
35:36ou autre
35:36qui se prive
35:37d'une quantité
35:38d'une matière première
35:38indispensable
35:39à un processus
35:40de production
35:41il faut savoir
35:43ce que l'on veut
35:43où on accompagne
35:44la démographie
35:45et l'évolution
35:46de la population
35:46quand je vois des maires
35:47comme à Bayonne
35:49notamment
35:49qui se plaignent
35:51de l'afflux
35:51de trop de propriétaires
35:52de résidences secondaires
35:53parce qu'ils ont une croissance
35:54je dirais
35:55que s'ils ont des problèmes
35:56qui n'ont rien à voir
35:56avec un maire
35:57dans la Creuse
35:58ou dans l'Aveyron
35:59ou dans des territoires
36:00la Creuse et l'Aveyron
36:02il y a aussi du tourisme
36:04mais de façon moindre
36:05donc les problématiques
36:07ne sont pas les mêmes
36:08or les maires
36:09ont toujours eu
36:09les pouvoirs
36:10d'intervenir
36:10sur le droit du sol
36:11pouvoir préempter
36:13pouvoir et notamment
36:14avoir une politique volontaire
36:15en termes de construction
36:16de logements
36:16mais vous avez raison
36:17généralement
36:18un maire bâtisseur
36:19est un maire battu
36:19et aujourd'hui
36:21un maire battu
36:22c'est peut-être
36:22un maire sans grue
36:23c'est peut-être là
36:24que les élections municipales
36:25un maire sans grue
36:26voilà
36:26sera un véritable détonateur
36:28et révélateur
36:28notamment de ce qu'on fait
36:31les maires
36:31ce que vous en pensez
36:31parce que vous
36:32ce sont vos interlocuteurs
36:33donc est-ce que
36:34est-ce que vous pensez
36:35qu'on va avoir
36:36des maires sans grue
36:37pour reprendre cette expression
36:38oui parce qu'il y a des maires
36:40d'autres l'ont fait
36:41ou d'autres ont freiné
36:42vous savez qu'il y a des villes
36:43moi je suis à Nantes
36:44la maire ne veut plus construire
36:46voilà
36:46oui mais il y a eu
36:47beaucoup de construction aussi
36:48il y a eu beaucoup de construction
36:49mais par contre
36:50il y a eu beaucoup de construction
36:51je n'ai pas les chiffres
36:52évidemment en tête
36:53vous voyez
36:53c'est la meilleure démonstration
36:54c'est une ville
36:55qui est restée relativement stable
36:57et qui n'a pas vu
36:58d'augmentation de ses loyers
36:59d'ailleurs c'est une mairie socialiste
37:01mais il n'y a pas
37:01d'encadrement des loyers à Nantes
37:02voilà
37:03donc parce qu'on a construit suffisamment
37:05il faut avoir un choc d'offres
37:06pour faire face effectivement
37:08à une pénurie
37:08c'est la pénurie
37:09qui engendre une augmentation des prix
37:10Pourquoi on n'arrive pas
37:11pourquoi on n'arrive pas
37:13on reviendra sur le budget actuel
37:14parce que
37:15vous dites que c'est une catastrophe
37:17pour l'immobilier
37:18mais on a eu là
37:19je crois depuis qu'Emmanuel Macron
37:21a été élu président
37:22on a eu 8 ministres du logement
37:23en tout
37:25on a eu 5 gouvernements
37:277 ministres du logement
37:28dont un qui est resté 14 heures
37:29donc voilà
37:30c'est ça
37:30mais 7 ministres du logement
37:32moi que j'ai connus en 3 ans
37:33en 3 ans
37:34en 3 ans c'est ça
37:35en 3 ans
37:36assurément plus loin
37:37et encore beaucoup plus
37:38j'ai remonté le loa
37:38y compris le premier quinquennat
37:40mais comment vous expliquez
37:41qu'on n'arrive pas
37:42à avoir
37:42une petite jugement
37:43alors certains disent
37:44c'est simple
37:44Emmanuel Macron
37:46il n'aime pas de toute manière
37:47il n'aime pas l'immobilier
37:49il n'aime pas l'immobilier
37:49il n'aime pas les
37:50vous savez
37:51on a vécu
37:52c'est pas dans son ADN
37:53d'abord
37:54c'était pas dans son programme
37:55et je ne dirais
37:56je ne dirais pas
37:57que c'est uniquement
37:57Emmanuel Macron
37:58toutes les campagnes présidentielles
38:00ont laissé de côté
38:01une véritable vision
38:03pour le logement
38:03il n'y avait aucune
38:04proposition
38:05pour le logement
38:06dans les campagnes
38:07les deux dernières
38:08ou trois dernières
38:08campagnes présidentielles
38:09exactement
38:09voilà
38:10tout à fait
38:11comment vous expliquez ça
38:12parce qu'on a vécu
38:13de l'aveuglement
38:14vous savez
38:14on a vécu aussi
38:16vous prenez la crise de 2008
38:17jusqu'à aujourd'hui
38:18on a vécu sur
38:19un des marchés
38:20qui ont été portés
38:21par une baisse tendancielle
38:22régulière des taux d'intérêt
38:23on est passé de 5,50
38:24et on est arrivé à 0,80
38:26donc pendant ce temps-là
38:27on a alimenté artificiellement
38:28un marché
38:29via un pouvoir d'achat
38:30qui était généré
38:31par des taux d'intérêt
38:31de plus en plus faibles
38:32et on a regardé ailleurs
38:33alors que c'était là
38:34au contraire
38:35qu'il fallait agir
38:35et suivre notamment
38:36les évolutions
38:37alors
38:38pourquoi ce budget
38:40est-il une catastrophe
38:41Loïc-Quentin ?
38:42pour l'instant
38:43aujourd'hui
38:43nous on regarde
38:44ce qui est octroyé
38:45ce qui est inscrit
38:46il y a juste la question
38:48enfin juste
38:48pardonnez-moi
38:49la question du statut
38:51du bailleur privé
38:52non
38:52c'est pas uniquement
38:53le statut du bailleur privé
38:54ce qui est important
38:54si vous voulez
38:55c'est de pouvoir
38:55loger les français
38:57mais les chiffres
38:57ils sont là
38:58quand vous avez
38:59aujourd'hui
39:00deux chiffres simples
39:01qui illustrent l'attention
39:0217% des étudiants
39:03renoncent à faire des études
39:04parce qu'ils ne trouvent pas
39:05un logement
39:05ou choisissent le logement
39:07avant de trouver la faculté
39:08vous avez aussi
39:1019% des propriétaires
39:13d'appartements F
39:14qui doivent faire
39:15des travaux de rénovation énergétique
39:17en plus de 80 ans
39:18et n'ont pas les moyens
39:18de les faire
39:19donc on est dans une crise
39:20je dirais
39:21du logement
39:23et notamment
39:23qui oblige
39:25à dégager
39:26des moyens budgétaires
39:26mais que ce soit
39:27sur l'investisseur privé
39:28ou l'accession à la propriété
39:29on ne parle même plus
39:30d'accession à la propriété
39:31il faut aider une France
39:32je dirais
39:33qui souffre
39:34dans l'accession au logement
39:35et notamment
39:36je parle des ménages
39:36les plus faibles
39:37chose qu'on n'en les aide pas
39:39la fin du logement social
39:41à vie
39:41vous n'êtes pas
39:42je pense que
39:44ce n'est pas une question
39:44on ne voit pas
39:45les choses comme ça
39:46c'est direct
39:46c'est ma question
39:47aujourd'hui
39:48je pense qu'il faut
39:51inverser le modèle
39:52faire en sorte
39:53que le logement social
39:54finalement ne soit pas
39:56destiné à rester la propriété
39:58uniquement des bailleurs sociaux
40:00mais puisse devenir
40:01la propriété
40:02et notamment
40:03de ceux qui assurent
40:05le remboursement
40:05via certainement
40:06des aides de l'Etat
40:07notamment
40:08et le financement
40:09du logement social
40:09c'est-à-dire
40:10je pense
40:10leurs occupants
40:10et donc
40:11il peut y avoir
40:12à ce niveau-là
40:13une possibilité
40:14d'accompagner les locataires
40:15à devenir propriétaires
40:16de leur logement
40:16sur encore
40:17juste avant
40:18de passer justement
40:19au statut du bailleur privé
40:20la question de l'IFI
40:22et de réintégration
40:23éventuellement
40:24des biens locatifs
40:26où est-ce que ça en est ça ?
40:28là c'est un amendement
40:29qui a été déposé
40:29notamment
40:30à l'Assemblée nationale
40:31soutenu par un député
40:33du Modem
40:34alors général
40:35et qui avait souhaité
40:36voilà
40:37mais à la force
40:38de sous-amendements
40:38on est arrivé
40:39à une incohérence la plus totale
40:40au départ l'IFI
40:41c'était l'impôt
40:41sous la fortune
40:42improductive
40:43et notamment
40:44en considérant
40:45qu'un logement
40:46mis à disposition
40:47d'occupants
40:48était en quelque sorte
40:49un élément productif
40:52et à ce titre
40:52il ne fait pas de taxer
40:53et on est arrivé
40:54exactement à l'inverse
40:55on a intégré
40:55à la fois
40:56tous les logements
40:57et tous l'immobilier
40:58plus les avoirs financiers
40:59c'est-à-dire
41:00qu'on est revenu
41:01à finalement
41:02à un ISF
41:03ancienne définition
41:04mais là
41:05on en est où ?
41:06de toute manière
41:07vous me direz
41:08on n'en sait rien
41:09mais c'est dans le budget
41:11c'est dans le budget
41:12alors c'est dans le budget
41:13adopté à l'Assemblée Nationale
41:14le Sénat
41:16notamment lui
41:17a repris
41:17la copie initiale
41:19dans laquelle il n'y avait pas
41:20je ne pense pas
41:21que le Sénat
41:21a soutenu
41:22cet amendement
41:22relatif
41:23notamment à la création
41:24des filles
41:25ça va revenir
41:25à l'Assemblée Nationale
41:27donc est-ce que
41:28en deuxième lecture
41:29est-ce que cette loi
41:30sera adoptée
41:31sinon
41:31eh bien
41:32on ira vers
41:33une ordonnance
41:34ou un 49-3
41:35exactement
41:36ou une loi spéciale
41:37la question qu'on peut se poser
41:39justement
41:39c'est sur cette question
41:40du statut du bailleur
41:41privé
41:42c'est
41:43alors expliquez-nous
41:45en deux mots
41:45qu'est-ce que c'est
41:47c'est-à-dire
41:47pourquoi c'était
41:49si important
41:49et où est-ce qu'on en est
41:51parce que moi
41:51j'ai entendu
41:52vous avez piqué
41:52un goût de gueule
41:53il y a
41:53Pascal Boulanger
41:54qui est le président
41:55des promoteurs mobiliers
41:56aussi
41:57où est-ce qu'on en est
41:58vous savez
41:59que reste-t-il
42:01des intentions
42:02de nos gouvernements
42:03nos députés
42:04pour soutenir
42:05le logement
42:06il ne restait
42:07à cette date
42:08que
42:09le statut
42:10du bailleur privé
42:10en réalité
42:11le statut du bailleur privé
42:12vous savez que le Pinel
42:13a pris fin
42:13au 31 décembre 2024
42:15et depuis le 31 décembre 2024
42:17on se rend compte
42:18qu'aujourd'hui
42:18la vente de logements neuf
42:19est à la peine
42:20c'est-à-dire
42:20qu'on a fait la démonstration
42:21que sans perfusion fiscale
42:23ce marché ne peut pas vivre
42:24c'est un sujet
42:25c'est un vrai problème
42:26vous êtes d'accord
42:27on est d'accord
42:28oui justement
42:29et là
42:29ça aurait été l'occasion
42:30de repenser
42:30le prix de revient
42:31de la construction neuve
42:32et comment on peut construire
42:34à la fois
42:34sur un prix
42:35plus maîtrisé
42:36en matière de neuf
42:37il faut enlever des normes
42:39comment
42:39il faut enlever des normes
42:40oui il faut enlever des normes
42:41et puis peut-être aussi
42:42je dirais
42:43ce qui est imposé
42:44aux promoteurs
42:44parce que ça
42:44c'est une véritable hypocrisie française
42:46on impose aux promoteurs
42:48de vendre des logements
42:48à perte aux bailleurs sociaux
42:50c'est-à-dire qu'on fait financer
42:51sur notamment
42:52les ventes consenties
42:53à des tiers
42:54au travers d'avantages fiscaux
42:56le financement
42:56du logement social
42:57c'est à l'état
42:58de financer le logement social
42:59et notamment
43:00de façon à avoir des réductions
43:01je vous donne des prix
43:02Nice c'est 2500 euros
43:03vente à bailleurs sociaux
43:04Nantes c'est 2400
43:05voilà la réalité des prix
43:07à Nantes
43:07on vend 7000 moyenne
43:08le prix
43:09à un particulier
43:10à un investisseur
43:10donc on ne peut pas
43:11continuer comme ça
43:12s'il faut remettre
43:13de l'ordre
43:13dans un désordre financier
43:15pour rendre
43:16la construction neuve
43:17plus attractive
43:17et aussi
43:18moins de réglementation
43:19et notamment
43:20moins d'exigence
43:21dans le processus
43:23de construction
43:23nous avons besoin
43:24de construction
43:25et de logement neuf
43:26et le statut
43:27du bailleur privé
43:28on s'est focalisé
43:29là-dessus
43:29qu'est-ce que ça change
43:30pour les gens qui nous écoutent
43:31qu'est-ce que ça change
43:32en fait
43:32le statut du bailleur privé
43:35c'est une idée
43:35alors je vais vous dire
43:36c'est une idée
43:36qui avait été portée
43:37par la FNM en 2008
43:38bon
43:39on peut dire
43:40on a paternité
43:41depuis 2008
43:42on en parle
43:43et on a cessé d'en parler
43:44c'était juste après
43:45la crise des subprimes
43:46mais c'était de dire
43:47comment ramener
43:48une offre locative
43:49et on comparait notamment
43:50et le principe
43:51était le suivant
43:52moi j'avais contribué
43:53à l'époque aux travaux
43:53c'était de dire
43:54un bailleur social
43:55est exonéré d'impôts
43:56sur les sociétés
43:58mais évidemment
43:58il pratique des loyers
43:59moins chers
44:00on peut considérer
44:01qu'un propriétaire
44:02investisseur
44:02soit exonéré d'impôts
44:04sur ses revenus fonciers
44:05consacrent le même avantage
44:06au niveau du loyer
44:07c'est une façon aussi
44:08d'amener le secteur privé
44:10à notamment
44:10à fournir
44:11des loyers maîtrisés
44:13c'est ça l'idée de principe
44:14or cette idée
44:15elle a complètement évolué
44:17elle a dégénéré
44:18et notamment
44:19entre le rapport
44:19d'Aubres-Causson
44:20qui était extrêmement
44:21je dirais illusoire
44:22et la finalité
44:23aujourd'hui
44:24c'est un coup d'épée
44:25dans l'eau
44:25il ne se passera rien
44:26normalement
44:28ça doit rentrer
44:28face du sang
44:29et ça tue
44:30mais c'est les modalités
44:31qui ne vous satisfont pas
44:32les modalités
44:34d'abord
44:34premièrement
44:34il n'y a que le 9
44:36qui est concerné
44:36le 9
44:37en était écarté
44:38je rappelle
44:38quand même
44:39qu'avec la loi
44:40climat résilience
44:41on a 700 000 logements
44:42considérés comme
44:43des passoires énergétiques
44:44classé F
44:45qui vont sortir
44:46du parc locatif
44:47dans deux ans
44:48700 000 logements
44:49nous on demande
44:50la suspension
44:50de cette indécence
44:51parce qu'on n'y arrivera pas
44:52et les propriétaires
44:53ne peuvent pas faire face
44:55à ces obligations
44:55donc le rendez-vous
44:56est impossible
44:57et on essaie
44:58de faire comprendre
44:58à la classe politique
44:59qui a besoin
45:00de se mobiliser
45:00là il y a urgence
45:02parce que c'est 10%
45:02du parc locatif
45:03qui est composé
45:05de 7 millions
45:05de cent mille unités
45:06comment se portent
45:07juste à la
45:07on il nous reste une minute
45:08Loïc-Antin
45:09comment se portent
45:10les agences immobilières
45:14je voulais élargir un peu
45:16parce qu'on a vu
45:17pendant cette crise
45:18qu'on a traversé
45:19un des grands
45:20grands impacts
45:22ça a été
45:23la fermeture
45:25d'un nombre
45:25incroyable
45:26d'agences immobilières
45:27mais parce qu'il y avait
45:28une bulle
45:28qui a fait
45:29qu'il y avait
45:30plein d'agences immobilières
45:31et là du coup
45:31il y en a beaucoup
45:33qui ont disparu
45:33oui bulle
45:34et simplement
45:34on a perdu
45:3532% des volumes
45:36c'est à dire
45:3632% du chiffre d'affaires
45:38de toutes les agences immobilières
45:39donc on a perdu
45:40des agences immobilières
45:40on n'a pas les agences immobilières
45:41il ne faut pas se tromper
45:42on a perdu
45:44alors sur le marché
45:45en globalité
45:46statistique
45:47URSAF
45:473000 entreprises
45:4815000 salariés
45:49voilà l'impact de la crise
45:50sur les agences immobilières
45:51et nous au niveau
45:52de nos effectifs
45:53comme toutes
45:53d'ailleurs
45:54on a perdu 11%
45:55de nos adhérents
45:56voilà la réalité
45:56et j'ose le dire
45:57c'est vrai
45:58c'est une réalité économique
45:59et qui nous impacte tous
46:00et qui impacte d'ailleurs
46:01tous les réseaux
46:02toutes les entreprises
46:03françaises
46:04qui notamment
46:05ont pour objet
46:06l'activité immobilière
46:07oui donc c'est vraiment
46:08donc c'est un congrès
46:09finalement qui saut
46:10dans un climat
46:11combatif et déterminé
46:13parce qu'on lâchera jamais
46:15sous tension
46:15oui sous tension
46:16oui sous tension
46:17mais je pense que
46:18notre rôle
46:19c'est de faire comprendre
46:20qu'il y a urgence
46:21à se mobiliser
46:21le thème du congrès
46:23c'est logement
46:23agir enfin
46:24agir enfin
46:26agir c'est le mot
46:27qu'il faut
46:27merci
46:28merci beaucoup
46:28Loïc Horton
46:29le patron de l'AFNIM
46:32était notre invité
46:33voilà
46:34c'est la fin de ce 18-19
46:35et vous retrouvez
46:37Stéphanie Collot
46:38pour son grand journal
46:38de l'écho
46:39tout de suite
46:40bonne soirée
46:40le 18-19
46:44d'Edwish Chevrillon
46:45sur BFM
46:46et vous voyez
46:49l'échoïe
46:50le 3-1
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