- il y a 4 jours
Retrouvez Le 18/19 d'Hedwige Chevrillon en replay.
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00:00BFM Business et la Tribune présentent le 18-19 d'Edwis Chevrillon.
00:09Allez bonsoir à tous, bienvenue dans le 18-19.
00:13On va parler d'intelligence artificielle parce que demain se déroule un sommet très important
00:17avec plus de 20 000 participants, 500 intervenants, le président Macron
00:22et puis tout le CAC 40 ou quasiment tout le CAC 40.
00:24On va en parler avec Damien Gromier.
00:26Il est justement le fondateur de ce sommet Adopt AI au Grand Palais
00:31et puis aussi les CEOs de Artifact Open Innovation.
00:35Il nous dira comment ça se passe et surtout intéressant,
00:37c'est qu'il y a tous les comités exécutifs des entreprises qui sont là
00:40et donc comment l'IA transforme les entreprises
00:42et comment les entreprises adoptent ou pas l'intelligence artificielle.
00:46Ensuite c'est Denis Ferrand, le grand économiste,
00:49directeur général de l'Institut Rex & Code qui sera avec nous,
00:52avec Mathieu Jolivet, éditorialiste de BFM Business.
00:54Denis Ferrand, avec lui on parlera du budget.
00:57Est-ce qu'il y a une chance, une probabilité ou aucune qu'on soit sous les 5%
01:00comme l'a dit ce matin le Premier ministre ?
01:03Et puis avec lui, il a sorti une note très très intéressante sur la Chine.
01:07La Chine qui visiblement nous menace ou menace notre industrie durablement.
01:11Mais pour l'instant, le journal place à Stéphanie Collot.
01:15Je m'en ai trois ans, bonsoir Stéphanie.
01:21Bonsoir Edwige.
01:22Le budget 2026, Sébastien Lecornu y croit encore,
01:26malgré le rejet de la partie recette du texte à l'Assemblée nationale, sauf une voix.
01:30Oui, le Premier ministre a pris la parole en fin de matinée.
01:33Il va organiser des débats et des votes sur des sujets jugés prioritaires
01:38comme la sécurité, la défense, l'agriculture et l'énergie,
01:41avec la condition que ce budget doit garder une cible de déficit à moins de 5% du PIB.
01:49Objectif tenté de dégager des compromis et éviter le rejet du budget à la fin de l'année.
01:54Car après l'Assemblée nationale, c'est au tour du Sénat de plancher sur le texte.
01:57La Chambre haute examine cette semaine les budgets de l'État et de la Sécurité sociale.
02:02En commission, plusieurs taxes ont déjà été supprimées
02:04et de nouvelles mesures d'économie ont été votées.
02:07Les négociations concernant un plan de paix en Ukraine,
02:10ça semble avancer des pourparlers se sont tenues à Genève ce week-end
02:14entre Américains, Européens et Ukrainiens.
02:17Volodymyr Zelensky salue aujourd'hui de très bons progrès
02:20concernant la nouvelle version du plan américain.
02:22Mais il faut beaucoup plus, dit Volodymyr Zelensky.
02:26Il n'empêche, côté américain, on semble aussi satisfait.
02:29Donald Trump semble avoir mis de l'eau dans son vin
02:31et n'évoque plus l'ultimatum du 27 novembre pour accepter le plan de paix.
02:36Sur le front de la guerre commerciale, les États-Unis et l'Union européenne
02:39reprennent leurs négociations.
02:41Le secrétaire américain au commerce est à Bruxelles.
02:44L'UE veut une baisse des droits de douanes américains sur l'acier européen.
02:48Côté américain, on réplique qu'il faut d'abord revoir la taxation des géants du numérique
02:53qui touche les entreprises américaines.
02:55Dans l'actualité, entreprise Casino entame des négociations avec ses créanciers.
03:01Le distributeur est en vue d'une nouvelle restructuration de sa dette.
03:06Le principal actionnaire, Daniel Kretinsky, met 300 millions d'euros sur la table.
03:09En ce sens, le groupe doit rembourser 1,4 milliard d'euros en mars 2027,
03:14un montant qu'il souhaite ramener à 800 millions d'euros.
03:17Je vous rappelle que Philippe Palazzy, le directeur général du groupe Casino,
03:22sera l'invité de Laure Closier demain matin à 7h45 sur BFM Business.
03:27Grosse amende pour Banque Populaire Rive de Paris.
03:30La répression des fraudes inflige 2,5 millions d'euros d'amende à la banque
03:34pour pratiques commerciales trompeuses.
03:36Elle a facturé des commissions d'intervention non justifiées à ses clients
03:39sans qu'il n'y ait eu d'irrégularité de fonctionnement du compte bancaire.
03:43Et puis, 75 milliards de dollars, c'est la valorisation de Révolut.
03:48Après une vente d'actions secondaires,
03:50la néobanque britannique compte désormais Nvidia.
03:54Parmi ses nouveaux investisseurs, via sa branche de capital risque,
03:57c'est la fintech européenne la mieux valorisée,
04:00avec 65 millions de clients dans le monde.
04:0418h02 sur BFM Business, les marchés.
04:09Les marchés avec Antoine Larigauderie.
04:11Bonsoir Antoine.
04:12Bonsoir Antoine.
04:12Bonsoir Edwige.
04:13Et le CAC termine en petite baisse ce soir.
04:16Drôle de fixing.
04:17Deux minutes avant la fin des transactions du côté de Paris,
04:20on était en hausse, plus 0,1%.
04:21Bon, on termine en baisse de moins 0,29% sous les 8000 points, 7959 points.
04:27On a l'habitude des ajustements brutaux en cas de fixing.
04:30Mais bon, on a l'Eurostock 50 qui lui a gagné 0,25% et plus 0,64%.
04:34Alors, les volumes, on a terminé l'avance à 7 milliards d'euros sur le CAC 40.
04:40Donc, un petit peu plus du double d'une séance normale.
04:43Mais en fait, il faut prendre en compte qu'il y a eu pas mal d'allègements
04:45et de prises de profit sur le secteur de la défense.
04:48Alors, oui, les dynamiques peut-être un petit peu plus positives
04:51autour du dossier russo-ukrainien ont peut-être aidé.
04:54Mais enfin, c'était globalement des allègements sur des positions longues.
04:57500 sur Safran qui a perdu 2,4% plus forte baisse du CAC à 282,50 euros.
05:02Thales, moins 1,5 à 223,50 euros.
05:05Et Airbus, moins 1,33 à 200,05 euros.
05:08À la hausse, en revanche, on a des titres qui sont restés dynamiques
05:10durant les semaines passées et qui le sont restés.
05:14Stellantis, plus 3,5% à 8,75.
05:17ArcelorMittal, plus 3,2% à 35,14.
05:20Puis, à noter, la très belle performance de la tech européenne.
05:22STMicro, plus 1,72, 19,13.
05:24Et Capgemini, plus 1,29, 133,20, moins 0,29%.
05:28Donc, pour le CAC 40 en définitif, 7,959 points.
05:32Merci Antoine.
05:33Stéphanie, merci.
05:34On vous retrouve surtout aux 19h30 pour votre journal de l'écho.
05:38Tout de suite, Damien Grobier, fondateur du sommet Adopt AI
05:41au Grand Palais demain, avec de nombreux participants.
05:45Est-ce que ça évolue ? Est-ce que ça bouge ?
05:46L'intelligence artificielle, on en parle tout de suite.
05:50BFM Business et la Tribune présentent
05:52Le 18-19 d'Edwige Chevrillon.
05:59Vous êtes bien dans le 18-19 ?
06:01On va parler d'intelligence artificielle,
06:03parce que demain et après-demain, c'est de rouler au Grand Palais.
06:06Un sommet qui s'appelle Adopt AI.
06:09Donc, c'est dire si c'est vraiment le moment.
06:11Il ne faut pas Adopt ton chien, c'est Adopt AI.
06:13Bonsoir Damien Grobier.
06:16Enchanté Edwige, ravi d'être ici.
06:18Merci d'être avec nous, parce que justement, c'est vous, le fondateur de ce sommet Adopt AI,
06:23qui se déroule au Grand Palais,
06:25avec Emmanuel Macron,
06:26et surtout, vous allez tout nous raconter,
06:28avec 25 000 chez l'entreprise,
06:30500 intervenants,
06:32et énormément, il faut quand même le dire,
06:35de gens du CAC 40.
06:37Certains qui, en général,
06:38ne viennent pas très souvent dans ce genre de manifestations.
06:41Il y aura Patrick Poyané,
06:42le patron de Total Energy,
06:44et plein d'autres où vous allez nous dire ça dans un instant.
06:47C'est de dire l'enjeu,
06:48et en plus, ce que j'ai trouvé intéressant,
06:49que ce sommet dit que c'est derrière,
06:51il y a les comités exécutifs qui sont là,
06:53parce que le but,
06:54c'est vraiment de faire que l'intelligence artificielle,
06:58elle rentre vraiment dans les entreprises,
07:00parce que souvent, ça reste un peu à la porte.
07:02On en parlera aussi avec Frédéric Simotel,
07:05notre monsieur Iaï.
07:07Bonsoir Frédéric, merci d'être avec nous.
07:10Ce sommet,
07:11et puis vous êtes CEO aussi
07:13d'Artifact Open Innovation,
07:14d'Artifact qui est aussi une licorne française,
07:17on en dira un mot ensuite.
07:19Mais d'abord, ce grand sommet,
07:20d'où c'est venu ?
07:22Pourquoi ?
07:22Sachant qu'il n'y a pas de stars,
07:24grandes stars américaines.
07:26Toutes les grandes entreprises américaines de la tech,
07:28de Open AI à Meta,
07:29sont toutes présentes massivement au Grand Palais.
07:31Elles sont là pour promouvoir leurs produits,
07:35et le rien.
07:36Absolument, tout à fait.
07:38Mais avant tout,
07:39le sommet est destiné aux chefs d'entreprise,
07:41aux grandes entreprises,
07:42mais aussi aux ETI et PM.
07:44Alors, la jeunesse de l'événement,
07:45en février dernier,
07:46le président Macron a organisé
07:48le AI Action Summit au Grand Palais,
07:50avec 60 chefs d'État.
07:52Un gros succès,
07:53puisqu'il y a eu plus de 100 milliards d'annonces
07:55d'investissement en intelligence artificielle à l'époque.
07:57On est combien réalisé ?
07:59Ah ben ça,
07:59on va faire un follow-up justement demain,
08:01il faut être avec nous pour en parler.
08:03On sera là.
08:04Et donc,
08:04à la suite de ça,
08:05on a décidé de faire,
08:06dans la continuité de ce sommet,
08:08mais cette fois-ci organisé par Artefact,
08:10un sommet sur l'adoption de l'IA
08:12par les entreprises.
08:13Donc le sommet,
08:14cette fois-ci,
08:15ce n'est pas 60 chefs d'État,
08:16ça va être 60 chefs de grandes entreprises.
08:18Parmi elles,
08:19on a un quart des entreprises du CAC 40
08:21qui viennent avec leur CEO
08:22pour prendre la parole.
08:23On a mentionné Patrick Pouyanné de Total,
08:26mais on peut aussi parler du CEO de BPCE,
08:29de la CEO d'Orange,
08:30Chris et Lademan,
08:31ou encore même du CEO de Airbus,
08:34qui seront tous présents,
08:35et le CEO de Guillaume Flory,
08:36qui seront tous présents au Grand Palais.
08:38Oui,
08:38il y aura même,
08:39je crois aussi,
08:40le CEO de Carrefour qui sera là.
08:41Tout à fait,
08:42exactement,
08:42le CEO de Carrefour sera là.
08:43CEO de Veolia,
08:44de Sanofi,
08:45Paul Hudson,
08:46le CEO du Crédit Récol,
08:48Olivier Gavaldin,
08:49très nouveau CEO,
08:50donc il sera aussi présent.
08:52Sodexo,
08:52Valeo,
08:53Servier,
08:54EDF,
08:55Legrand,
08:55Crédit Mutuel,
08:56CNP Assurance,
08:57Caisse des dépôts.
08:58Oui,
08:58beau programme.
08:59Voilà,
08:59tous les grands groupes seront présents,
09:01avec les CEOs,
09:02mais aussi avec leur comité exécutif.
09:04Et ça,
09:04c'est ce qui est important.
09:05C'est ça que je trouve intéressant.
09:05Voilà,
09:06donc les comités exécutifs seront présents,
09:08et leurs équipes seront massivement présentes.
09:09Sur les 20 000 participants,
09:11plus de la moitié viennent des grandes entreprises françaises,
09:13et les autres,
09:14ce sont ETI,
09:15PME et Startup.
09:16Et comment ça va s'organiser,
09:17ça justement ?
09:18Parce qu'il y a le côté,
09:19je parle sous le contrôle de Frédéric,
09:21qu'il faut se montrer,
09:22il faut montrer,
09:23oui,
09:23moi je fais plein d'intelligence artificielle chez moi,
09:25et souvent ce n'est pas le cas,
09:26parce que ça peut être compliqué,
09:27ça change beaucoup de process.
09:29Non, Frédéric ?
09:30Il faut faire attention,
09:31ce n'est pas que de la com'.
09:32Oui,
09:32le souci,
09:33alors tout le monde en fait aujourd'hui,
09:34quoi qu'il y a,
09:35tout le monde utilise de l'IA,
09:36mais souvent,
09:37on utilise de l'IA
09:38pour accélérer des process existants.
09:40Voilà,
09:40on rédige mieux ses mails,
09:42on fait des résumés de réunions et tout ça,
09:43mais aujourd'hui,
09:44l'IA doit aller beaucoup plus loin,
09:45on est vraiment dans la transformation
09:46en profondeur de l'entreprise,
09:47comment on répond mieux aux clients,
09:49comment on réduit des réponses à l'appel d'offres,
09:51voilà,
09:52et ça,
09:52ça a un peu plus de mal,
09:53parce que ça veut dire
09:54qu'on est en train de changer
09:55les process de l'entreprise
09:57auxquels nous tous,
09:58on est habitués à travailler,
10:00et c'est vraiment...
10:01Mais c'est là où ça bute sur quelque chose.
10:03Voilà,
10:03et c'est là où ça bute,
10:04et c'est là où souvent il y a cette déception,
10:06on avait vu cette étude du MIT à cet été
10:09qui avait dit 95% des gens sont déçus,
10:11bon c'était un petit échantillon,
10:13mais leur déception c'était ça,
10:14c'est-à-dire finalement une fois que j'ai résumé mes mails,
10:17j'ai résumé mes réunions,
10:18j'ai accéléré un peu,
10:19j'ai rendu plus intelligents les chatbots
10:21de ma relation client,
10:22je fais quoi derrière ?
10:23Oui,
10:23Damien Gromier,
10:24vous avez l'impression que justement ça,
10:26c'est peut-être l'objet de ce grand sommet,
10:29c'est de se faire que ça pénètre vraiment
10:31dans l'entreprise.
10:33Aujourd'hui 60% des grandes entreprises
10:35ont adopté l'intelligence artificielle,
10:37mais le vrai enjeu c'est l'adoption massive,
10:39c'est-à-dire qu'en fait il faut former
10:40les collaborateurs à leur utilisation,
10:42ça c'est extrêmement important,
10:44et en fait il faut une adoption massive.
10:46Et en ce sens on a co-rédigé un manifeste
10:48avec Anne Bouvreau,
10:49l'envoyée spéciale du président sur l'IA,
10:52signé par plus d'une centaine d'entreprises
10:56et publié demain matin dans les échos,
10:59pour justement identifier tous les leviers
11:02pour adopter massivement l'IA
11:03dans les entreprises françaises et européennes.
11:05C'est quoi ces leviers ?
11:06Le levier c'est la formation massive des talents,
11:09investir dans la transformation.
11:11Ça j'aurais pu deviner toute seule.
11:13Bien sûr.
11:15Après également, le sujet,
11:17on aborde aussi le sujet de la souveraineté,
11:18c'est-à-dire que c'est important aussi que ce soit souverain.
11:21C'est pour ça qu'on a un Mistral champion français et européen,
11:24la levée de 14 milliards.
11:26Mistral aujourd'hui est dans la plupart des entreprises du CAC 40,
11:30et c'est extrêmement important de pousser aussi nos champions européens.
11:33Oui, la question de la souveraineté, on l'a bien vu,
11:36pas forcément évident, parce que c'est ce qui s'est passé à Bruxelles,
11:40qui a sorti, tiens, on parlera dans un instant de la mise en garde de Christine Lagarde.
11:43La souveraineté européenne dans le numérique, ça coince un peu,
11:47parce que les grandes entreprises dont vous parlez,
11:49elles sont avec Amazon, elles sont avec les GAFARM.
11:51C'est la grande difficulté, ce sont des entreprises qui rayonnent au niveau mondial.
11:55Alors autant aux Etats-Unis, surtout le continent américain,
11:59il est normal qu'elles travaillent avec des acteurs américains.
12:02Le continent asiatique, elle travaille souvent avec des acteurs chinois,
12:06pas asiatiques, parce que justement, elles n'ont pas le choix.
12:08Et puis au centre, en Europe, elles se disent,
12:10bon, finalement, c'est plus facile de travailler avec les Américains,
12:12donc je poursuis les Américains.
12:13Après, depuis, on va dire, 18 mois, il y a quand même cette musique de souveraineté
12:16qui est en train de monter un peu plus,
12:18et ce qui pousse d'ailleurs ces acteurs américains à bouger,
12:21Amazon, AWS, donc la partie cloud d'Amazon,
12:25va venir installer un immense data center en Allemagne,
12:27sous droit européen, avec des finances européennes.
12:30Mais est-ce que ce sera la souveraineté européenne ?
12:32C'est là où il doit y avoir un petit peu de confiance avec ces acteurs,
12:35mais c'est ce qu'ils cherchent en tout cas.
12:36Google signe avec Thales, c'est-à-dire qu'ils donnent cette technologie,
12:39c'est Thales qui va gérer tout ça.
12:40Et puis après, derrière, on a des scale-way qui sont en train de monter,
12:43on a des acteurs européens qui sont en train de monter,
12:45on a OVH qui est sur un créneau différent,
12:47mais qui essaie de s'imposer au signe européen.
12:49Là, c'est plus compliqué quand on est un pur européen.
12:52Par contre, quand on s'appuie avec des technologies américaines,
12:54qu'on les configure un peu socio-européennes, ça peut passer.
12:57Damien Gromier, comment vous allez répondre à cette question ?
13:00Alors, ces questions, déjà, on va en débattre pendant deux jours,
13:02avec près de 700 speakers au Grand Palais lors d'AdopteEye.
13:07On a aussi beaucoup de représentants de la Commission européenne, du AI Office.
13:12Plus de cinq ministres seront présents.
13:14Donc, notre ministre de l'IA, Anne Le Hénormf,
13:17le ministre de l'Économie, Roland Escure, sera présent à AdopteEye,
13:20justement pour aborder ces sujets-là.
13:22Puisque l'objectif, c'est vraiment de se mettre autour de la table.
13:25Et nous, ce qu'on prévoit de faire, c'est un rapport
13:26qui va extraire tous les insights, à la fois des CEOs des grandes entreprises,
13:31mais aussi des ministres et des représentants européens
13:33qui seront là au cours des débats, pour pouvoir faire une remise de rapports
13:37suite à l'événement, au Président et à la Commission européenne.
13:40Et puis, le gros enjeu, Edwige, en fait,
13:42c'est aussi de rendre la France et l'Europe attractives.
13:45C'est pour ça qu'on a aussi, par exemple, des annonces qui seront faites
13:47d'entreprises comme Aramco,
13:49Aramco, la plus grande entreprise pétrolière du monde.
13:53Ils viennent faire des annonces à Paris,
13:55avec Pascal Cagny de Business France,
13:57demain au sommet AdopteEye.
13:59Donc, c'est une preuve que la France et l'Europe...
14:01Sans dévoiler l'annonce, mais c'est...
14:03C'est quoi une grande annonce dans l'IA ?
14:05Est-ce que c'est un investissement ?
14:07C'est une prise de participation ?
14:08C'est quoi ?
14:09Alors là, il faut être avec nous demain pour le savoir.
14:13Ce n'est pas mon rôle de défleurer le sujet,
14:16mais ce que je voulais montrer ici,
14:17c'est qu'une des plus grandes entreprises pétrolières du monde
14:20choisit la France et l'Europe pour venir s'installer,
14:23faire des annonces, etc.
14:24Donc, c'est vraiment fort comme signal.
14:26Aramco, qui a déjà investi près de 200 millions dans Pascal,
14:30enfin, qui a signé un contrat avec Pascal...
14:31Papa a investi dans Pascal,
14:32qui a signé un gros contrat avec Pascal dans le cantique,
14:35donc ils connaissent bien nos industries françaises.
14:38Et puis derrière, on imagine que c'est pour mettre de l'investissement.
14:41On voit les fonds saoudiens qui sont en train d'arriver
14:43auprès d'OpenEye, auprès de tout un tas d'acteurs.
14:47Non, ce qui est important aujourd'hui dans l'IA,
14:50Edwige, pour reprendre un peu ce qu'il faut faire,
14:52c'est que le secteur public, les administrations, tout ça,
14:55aillent beaucoup plus vite dans l'IA,
14:56qu'elles donnent un peu cet élan pour vraiment...
14:58Et cet élan avec des acteurs européens,
15:00c'est ça qu'il faut.
15:01Et déjà là, on aura ce climat de confiance,
15:03on aura ces start-up ou ces autres acteurs
15:05qui vont commencer à travailler avec le secteur public.
15:07Là, il faut vraiment insister pour qu'aujourd'hui...
15:10Et c'est ce qu'a un peu fait la Commission européenne,
15:12vous savez qu'il y a quelques semaines...
15:13La semaine dernière, et puis après, le lendemain,
15:16il y avait des mesures, justement, sur cette question.
15:19Quand il y a un commissaire de la Commission européenne
15:22qui s'est retrouvé avec sa messagerie bloquée
15:24parce que l'acteur américain avait bloqué cet accès,
15:28ça a été vite vu.
15:29Dès le lendemain, appel d'offres, enfin appel d'offres, non.
15:32On change tout et on bascule sur des solutions européennes.
15:36Oui, Damien Romier, vous voulez...
15:37Non, là-dessus, David Amiel,
15:39le ministre de la Transformation des Fonctions Publiques
15:44sera présent aussi à Adopt-Eye.
15:45On a aussi l'Adinum et les représentants Data IA
15:49des administrations de l'État qui seront présents,
15:52qui font des ateliers sur l'événement.
15:54Donc, le sommet sert à ça, en fait.
15:56Il sert à vraiment permettre cette adoption massive
15:59dans les entreprises, mais aussi dans la sphère de l'État.
16:01C'est ça qui est important.
16:02Qu'est-ce qui vous différencie d'un Vivatech ?
16:04Qui existe déjà, qui a déjà pignon sur rue ?
16:07Absolument, très bon.
16:07AIM aussi, où vous étiez organisée à Tangram,
16:12dans Marseille, c'est quoi la différence ?
16:13Très bonne question.
16:14Alors, nos stars, pour le coup,
16:16ce ne sont pas Sam Altman et Mark Zuckerberg.
16:19Nos stars, ce sont les CEOs
16:22et les dirigeants français et européens.
16:25C'est-à-dire qu'un autre exemple,
16:27la Chambre de commerce franco-allemande
16:28co-organise avec nous le dîner de gala ce soir
16:31et fait venir plus de 100 CEOs allemands
16:33qui vont être là pour rencontrer les CEOs français,
16:35c'est prendre la parole et aussi avoir cette voie européenne
16:38sur l'adoption de l'IRE.
16:39Donc nous, la différence, c'est que ce sont
16:41les dirigeants d'entreprises
16:42et les salariés qui viennent
16:45pour promouvoir cette adoption massive.
16:47Un petit clin d'œil, vous parliez de Pascal Cagny tout à l'heure,
16:49il y avait Choose France à Versailles
16:51avec toutes les grandes stars internationales
16:53et notamment américaines.
16:54Et puis là, on a eu le Choose France
16:56version franchouillard, j'ai envie de dire.
17:01Voilà, vous, c'est un peu ça le concept.
17:04Nous, c'est européen.
17:05Et même, on s'étend au Moyen-Orient.
17:07Je l'ai dit, toutes les entreprises avriliennes
17:08sont représentées.
17:09C'est parce que là-bas, il faudrait que ça se fasse.
17:12Exactement.
17:12Et surtout qu'on sait qu'il y a pas mal de Français là-bas.
17:14Il y a pas mal d'argent.
17:15Et beaucoup d'argent à faire.
17:17Enfin, beaucoup d'argent là-bas.
17:19Mais ce qu'il faut voir, c'est par exemple,
17:20quand on regarde les initiatives allemandes.
17:21Il y a quelques jours, Deutsche Telekom a annoncé
17:23signer un accord avec Nvidia.
17:24On s'est dit, bon, comme d'autres.
17:26Non, derrière, qu'est-ce qu'ils font ?
17:27Ils signent avec SAP,
17:28qui est l'un des plus gros éditeurs de l'UCL.
17:30Et derrière, qu'ils vont cibler ?
17:31C'est toute l'industrie allemande.
17:32Ils vont dire, bon, maintenant,
17:33vous voulez qu'on soit souverain ?
17:35Eh bien, maintenant, ça se passe chez nous.
17:37C'est-à-dire, vous êtes tous à peu près clients d'SAP.
17:39Eh bien, vous allez basculer sur...
17:40Vous allez avoir accès à des plus Nvidia.
17:42Mais en basculant, c'est Deutsche Telekom.
17:44Et là, c'est des choses verticales.
17:45Et nous, il faudrait qu'on soit beaucoup plus comme ça.
17:47Mais est-ce que nous, Français, ça peut basculer ?
17:49On n'a pas la même force ?
17:50On n'a pas un SAP ?
17:51Non, on n'a pas un SAP,
17:52mais on peut très bien basculer.
17:54J'ai écrit qui ?
17:55Mais non, mais on peut très bien basculer,
17:56déjà, au niveau des entreprises,
17:57par secteur, par secteur,
17:58les transports, l'énergie.
18:00Donc, on pourrait dire, tiens,
18:01on se met ensemble pour essayer de...
18:02Alors, pas développer des LLM,
18:04parce que ça ne sert à rien de redévelopper
18:05des gros LLM,
18:06comme ceux que font OpenAI,
18:08ou Anthropik, ou DeepSync en Chine.
18:11Là, l'argent...
18:12Entraîner ces IA, c'est beaucoup trop onéreux.
18:15Par contre, adapter soit ces LLM,
18:17soit créer des plus petits LLM
18:19qui vont être plus verticaux
18:19sur la relation client,
18:21sur une meilleure navigation
18:24pour ceux qui font du transport, etc.
18:26Là, il y a vraiment quelque chose...
18:28Il y a de belles opportunités.
18:30Damien Gromier ?
18:30Je partage.
18:31L'enjeu, c'est d'adapter
18:32les solutions IA existantes,
18:33les LLM existants,
18:35en fait, au cas d'usage industriel,
18:37au cas d'usage dans les métiers.
18:39C'est ça, le grand enjeu.
18:40C'est pour ça que ce sont les entreprises
18:41qui doivent s'approprier ce sujet
18:43et qui doivent, en fait,
18:44développer les cas d'usage en interne.
18:46C'est ça qu'on pousse, d'ailleurs,
18:47chez Artefact.
18:49On l'a mentionné juste au début,
18:50mais le sommet est organisé par Artefact.
18:53Artefact, on est la plus grande
18:55entreprise de conseil en IA
18:57et en data en Europe indépendante.
18:59On est plus de 1 800 personnes
19:00dans 20 pays.
19:02Et on accompagne...
19:03On est une licorne, oui,
19:04parce que depuis l'été dernier,
19:06le fonds Synven est...
19:07On est en discussion avancée
19:08pour que le fonds Synven
19:09entre un autre capital
19:10pour plus d'un milliard d'euros
19:11de valorisation, exactement.
19:13Mais donc, on est au quotidien,
19:15aux côtés de ces entreprises
19:16pour ces transformations
19:17et pour ces déploiements.
19:18Alors, je ne sais pas
19:19si vous avez eu le temps
19:20de voir Damien Grubier
19:22et Frédéric Simotel,
19:24je parle toujours
19:24sous votre contrôle,
19:25les mises en garde, en fait,
19:26de Christine Lagarde,
19:27qui a dit
19:27« L'Europe doit lever
19:28les obstacles
19:29à l'intelligence artificielle
19:30pour ne pas se mettre en péril. »
19:32a-t-elle averti ?
19:34Parce que, sinon,
19:35elle se met en péril
19:36face aux États-Unis
19:37et à la Chine,
19:38pionniers en la matière.
19:39Nous devons éliminer
19:40tous les obstacles,
19:42je continue à la citer,
19:43qui nous empêchent
19:43d'adopter cette transformation.
19:46Sinon, on risque
19:46de laisser la vague
19:47d'adoption de l'IA
19:48nous dépasser
19:49et de mettre en péril
19:50l'avenir de l'Europe.
19:52On a déjà loupé
19:53les précédentes,
19:53c'est ce qu'elle dit,
19:54je résume,
19:55et là, maintenant,
19:55il ne faudrait pas
19:56qu'on le loupe.
19:56Il y a une chance.
19:57Damien Grubier, Frédéric ?
19:58Absolument,
20:02mon rôle,
20:03c'est être le porte-voix
20:03de cet écosystème,
20:04parce qu'AdopterEye,
20:05c'est 200 entreprises
20:06qui sont partenaires,
20:07qui viennent parler
20:08sur le sujet,
20:09et en fait,
20:09on voit qu'il y a vraiment
20:10une voie presque unanime
20:11sur la nécessité
20:13d'investir massivement
20:14et d'adopter l'IA
20:15dans les entreprises.
20:16Oui, mais ce n'est pas
20:16elles qui vont lever
20:17les obstacles,
20:18c'est plutôt vis-à-vis
20:19des politiques
20:19de l'Union européenne.
20:20C'est les politiques.
20:21Aujourd'hui,
20:22tout ce qu'il y a à AXE,
20:23ça va parfois
20:24un peu trop loin
20:24pour développer ça,
20:26surtout que souvent,
20:28les technocrates
20:32américains,
20:32donc ils citent des choses
20:33sur les acteurs américains
20:34et du coup,
20:34ça se reporte
20:35sur nos acteurs français
20:36qui se retrouvent
20:36un peu victimes
20:37de cet IAC,
20:39de ce Data Act.
20:40Aujourd'hui,
20:41ce qu'il faut,
20:41je vous disais,
20:41c'est développer
20:42un secteur public,
20:43ce n'est pas chercher
20:44à redévelopper
20:45des grands modèles,
20:46c'est aller par secteur
20:46d'activité,
20:47mais il faut beaucoup d'argent.
20:50Et là,
20:50c'est là où
20:51on a quand même
20:54un souci en Europe,
20:55alors c'est peut-être
20:55qu'Aramco va venir
20:56un peu à notre secours
20:58pour nous amener
20:59cet argent,
20:59mais là,
20:59on manque
21:00parce qu'il faut
21:00de l'argent
21:01pour construire
21:04des data centers,
21:05pour avoir
21:05la puissance de calcul,
21:06pour payer
21:07des excellents ingénieurs
21:08parce qu'aujourd'hui,
21:08c'est très compliqué.
21:10Et puis,
21:11il faut garder
21:12ce côté IA de confiance
21:14sur ces data
21:14et tout ça,
21:15mais arrêter
21:16d'avoir cette régulation
21:17un peu jusqu'au boutiste.
21:19Damien Grubier,
21:20il y a quand même,
21:20je ne sais pas
21:20si vous avez vu,
21:21c'est ce poste
21:22de Philippe Corot
21:23qui aime beaucoup
21:25tweeter,
21:26du Miracle bien sûr,
21:27qui a bien tweeté
21:28sur l'intelligence
21:29artificielle
21:30et qui dit
21:31l'IA,
21:31c'est une bulle
21:32qui va exposer.
21:33J'entends ce refrain
21:34partout,
21:35les 200 milliards
21:36de dollars investis
21:37ces derniers
21:37dans nos vertiges,
21:38mais regardons les faits.
21:39Alors,
21:39il détaille un peu tout.
21:41Ce qu'il dit,
21:41c'est qu'en fait,
21:42c'est que,
21:44oui, certes,
21:45il y a beaucoup de boîtes
21:45qui vont disparaître,
21:46oui,
21:47certaines valorisations
21:48sont gonflées,
21:49mais qualifier
21:49l'ensemble de bulles,
21:50c'est confondre
21:51volatilité court terme
21:52et révolution long terme.
21:54les 200 milliards
21:55investis
21:56ne financent pas
21:57une promesse abstraite,
21:58ils financent
21:59une accélération
22:00déjà en cours.
22:02Pour vous,
22:02il y a une menace
22:03d'éclatement de la bulla
22:03ou pas,
22:04Damien Gromier,
22:04vous qui nezz dedans ?
22:07Absolument.
22:07Nous,
22:07ce qu'on constate,
22:08c'est qu'il y a
22:09des investissements
22:09qui sont massifs
22:10qui sont faits.
22:11Alors ça,
22:12c'est une évidence.
22:14Je pense qu'il serait
22:15vraiment intéressant
22:15de venir demain matin
22:16écouter le prix Nobel
22:17d'économie sera en ouverture
22:21demain.
22:23Tout à fait,
22:23donc il sera demain matin
22:24avec nous
22:25pour débattre justement
22:26de ce sujet,
22:28qui est un sujet
22:28qui nous préoccupe tous.
22:30Ce qui est certain,
22:30c'est qu'aujourd'hui,
22:31il faut que les entreprises
22:32investissent massivement
22:35pour développer
22:36et surtout adopter l'IA.
22:38Parce que même si la bulle
22:39éclatait,
22:40les efforts qui sont faits
22:41en adoption
22:42feront qu'on va gagner
22:43de la productivité
22:44de manière massive.
22:45Et ça,
22:46c'est le message
22:46qu'on veut porter.
22:47Oui.
22:4875 milliards de dollars,
22:49c'est la valorisation
22:50de Révolut
22:50après une vente
22:51d'action secondaire
22:52à la Banque britannique
22:53avec Elvida
22:54qui rentre dedans.
22:55Je vous vois
22:56un petit sourire en coin,
22:58Frédéric.
22:59Oui,
22:59dans toutes ces valorisations.
23:00Je ne pense pas
23:01qu'il y ait éclatement
23:02de la bulle.
23:03Mais est-ce qu'il y a
23:04une bulle
23:04avec les 500 milliards ?
23:06Il va y avoir
23:07une correction.
23:08Déjà,
23:08on commence de plus en plus
23:09à en parler.
23:10Si ce n'était pas
23:11Donald Trump
23:12au pouvoir aux Etats-Unis,
23:14je ne sais pas
23:14si on parlerait
23:16comme ça
23:16de somme monumentale
23:17de centaines de milliards.
23:19Ça, c'est la première chose.
23:20La deuxième,
23:21c'est que comparé
23:22à la bulle
23:23de mars 2000
23:25pour ceux
23:26qui l'ont connue,
23:26là, on a quand même
23:27derrière des choses solides.
23:28On est en train
23:28de construire
23:29des data centers.
23:30On est en train
23:30de construire
23:30la puissance de calcul.
23:31Donc ça,
23:32on l'aura toujours.
23:33Alors, il y aura
23:34des corrections
23:34certainement
23:35à certaines entreprises.
23:36Après, le risque
23:36aujourd'hui,
23:37c'est qu'il y a
23:37certaines consanguinités.
23:38vous dites,
23:39Revolut va acheter
23:40du NVIDIA
23:40qui lui-même
23:41va investir dans.
23:42C'est toujours
23:42un peu ce souci-là.
23:44Au-dessus,
23:44on a toujours
23:45les mêmes investisseurs
23:46et en dessous,
23:47on a un peu
23:47tous ces acteurs
23:48qui se renvoient
23:49un peu
23:49les milliards
23:51dans les autres.
23:53Merci Frédéric.
23:54Damien Gromier,
23:55donc demain
23:56et après-demain,
23:57votre sommet
23:58au Grand Palais.
23:59Le Davos de l'IA.
24:00Le Davos de l'IA.
24:02Mais ça s'appelle
24:03le sommet Adopt.
24:04Moi, j'aime bien
24:04le mot Adopt-IA.
24:05C'est très bien.
24:07Ce n'est pas le premier.
24:08Non, absolument, merci.
24:09Il y a une autre série derrière.
24:10On a déjà signé
24:11le Grand Palais
24:11pour le 3 et 4 décembre
24:122026
24:13et pour 2027.
24:15D'accord.
24:15Donc l'ambition,
24:16c'est de faire de Paris
24:17la capitale de l'IA.
24:18Et d'ici là,
24:20on verra
24:20s'il y a eu
24:20une bulle ou pas
24:21en 2026.
24:22Eh bien, on verra.
24:23On se retrouvera.
24:24Bon, bon sommet.
24:25Merci en tous les cas
24:26d'avoir pris le temps
24:26d'être faire un stop
24:27à BFM Business.
24:28Merci beaucoup
24:29Frédéric Simotel.
24:29Dans un instant,
24:30on va parler du budget
24:31avec le Premier ministre
24:33qui y croit encore.
24:34Laisser un moins 5%.
24:35Est-ce que c'est réalisé ou pas ?
24:37Réalisable ou pas ?
24:38Et puis Rexecom
24:38qui a fait une étude
24:40très intéressante
24:40sur la Chine
24:41qui vraiment
24:42avec son hyper compétitivité
24:43menace durablement
24:45notre industrie
24:45et l'industrie européenne.
24:46A tout de suite.
24:47BFM Business
24:48et la Tribune
24:48présente
24:49le 18-19
24:53d'Edwige Chevrillon.
24:56Vous êtes toujours
24:58dans le 18-19
24:59avec deux invités.
25:00Denis Ferrand,
25:01directeur général
25:02de l'Institut
25:02Rexecode.
25:03Bonsoir Denis.
25:03Bonsoir Edwige.
25:04Merci d'être là
25:05et puis avec vous,
25:07face à vous,
25:07avec moi,
25:08Mathieu Jolivet,
25:09éditorialiste international
25:10de la BFM Business.
25:11Bonsoir Mathieu.
25:12Bonsoir Edwige.
25:12On va parler
25:13du côté international,
25:14c'est la Chine.
25:15C'est que vous avez sorti
25:16une étude
25:16qui fait vraiment froid
25:17dans le dos
25:17qui montre que vraiment
25:19l'hyper-compétitivité
25:21de la Chine,
25:22on n'a aucune chance
25:23en fait,
25:24quand on regarde
25:24les chiffres.
25:25On va y revenir.
25:26Notre industrie européenne,
25:27que ce soit en termes
25:28de robotisation,
25:29en termes de coût de production,
25:30en termes d'heures de travail,
25:32on est un peu morts.
25:34Mais je voudrais
25:34qu'on revienne quand même
25:35sur l'économie française
25:36parce qu'il y a beaucoup
25:37d'actualités
25:37avec cette déclaration
25:38surprise tout à l'heure
25:39de Sébastien Lecornu,
25:40le Premier ministre,
25:41qui a dit qu'il y croyait encore
25:42sur ce budget
25:43et puis surtout
25:44qui a dit
25:44qu'on pouvait faire,
25:45alors vous n'êtes pas
25:46constitutionnaliste
25:46donc je n'ai pas forcément
25:47vous demandé
25:48ce que vous en pensez
25:49sur le fait
25:50qu'on puisse avoir
25:50quand même un budget
25:52qui passe
25:52sur cinq thèmes importants,
25:55l'armée,
25:56l'agriculture,
25:57l'énergie.
25:57Mais surtout,
25:58il a dit
25:58on va arriver
25:59à rester sous les 5%,
26:00crédible,
26:01pas crédible.
26:01Alors c'était présenté
26:03à 4,7%,
26:04le PLF,
26:05enfin PLF,
26:06PLFSS,
26:07ensuite la discussion budgétaire
26:09nous a mené à 5%.
26:11Ah non,
26:125,7% je crois même.
26:14Alors il y avait une note,
26:15c'était si on passait
26:15en loi de finances spéciales,
26:16c'était une note de Bercy
26:17qui disait
26:18que si on passe
26:18en loi de finances spéciales
26:19on arrive à 5,7%.
26:20On a fait nos calculs
26:22à Rix et Code
26:22en loi de finances spéciales
26:24où on reconduit
26:25le budget
26:25de l'année précédente
26:26ou grosso modo
26:28on était à 5,4%.
26:29Donc en fait
26:30il n'y avait
26:30aucune amélioration
26:31puisque pour cette année
26:32ce qui est attendu
26:33c'est 5,3%
26:34pour cette année 2025.
26:36Donc aucune amélioration
26:37qui n'était espérée.
26:39Donc là
26:39cette annonce
26:41à 5%
26:42donc avec
26:43des mesures
26:44qui seraient passées
26:45un peu
26:46en quête mini
26:47d'une certaine manière
26:48c'est-à-dire hors budget
26:49cela suppose donc
26:50une loi de finances spéciales
26:52plus
26:53des dépenses additionnelles
26:54très probablement
26:55parce que ce qui va manquer
26:56en loi de finances spéciales
26:58c'est le fait que
26:58on n'aura pas le vote
26:59pour le budget
27:01de l'armée
27:01le vote
27:02enfin la partie
27:03augmentation
27:04du budget
27:05donc j'imagine
27:06que si on fait passer
27:07des votes
27:08c'est pour augmenter
27:09certaines dépenses
27:10mais on ne sait pas très bien
27:12sur quel véhicule
27:13législatif
27:14alors là effectivement
27:16vous avez bien fait
27:17de me doter
27:18d'un parapluie
27:18en me disant
27:18que je n'étais pas
27:19constitutionnaliste
27:20et je vais prendre
27:20le parapluie
27:21très volontiers
27:21parce qu'effectivement
27:22là on est un peu
27:23dans le bleu budgétaire
27:25donc a priori
27:26parce qu'en plus
27:26la croissance
27:27on voit que la croissance
27:28il y a toujours
27:28un peu de croissance
27:29mais elle est
27:30elle est quand même
27:31très faible
27:32le problème
27:34c'est notre croissance
27:34en fait ce qui est
27:36assez surprenant
27:36d'une certaine manière
27:37c'est que
27:38quand vous regardez
27:39quand vous replongez
27:40quasiment un an en arrière
27:42un an avant
27:42qu'arrive Trump
27:44avant qu'il y ait
27:44la dissolution
27:45il y avait des hypothèses
27:47de croissance
27:47qui en fait
27:48par les organisations
27:49internationales
27:50qui sont en fait
27:50conformes à ce que
27:51l'on attend aujourd'hui
27:52en termes de croissance
27:53on s'est pris quand même
27:54un tombereau
27:55d'événements
27:56absolument incroyables
27:57et pour autant
27:58la croissance
27:59n'a pas flanché
28:00jusqu'à présent
28:01que ce soit
28:01à l'échelle française
28:02que ce soit
28:03à l'échelle mondiale
28:04donc d'une certaine manière
28:05l'économie est passée
28:06un peu par-dessus
28:07cette vague d'incertitude
28:09en revanche
28:10dans le cas de la France
28:11ce dont on peut être
28:12à peu près assuré
28:12c'est que
28:13si on passe par-dessus
28:15ce tombereau
28:16cette abalanche d'incertitude
28:17il y a en revanche
28:18un écueil très clair
28:19c'est les conséquences
28:21délétères
28:22qu'aurait la mise en oeuvre
28:23des projets fiscaux
28:25qui étaient discutés
28:26jusqu'au
28:27dans les derniers jours
28:28là
28:29l'impact
28:29il serait absolument certain
28:30sur l'effet économique
28:32je crois que vous résumez
28:33exactement
28:33cette situation
28:34de l'économie française
28:35ça a tenu jusqu'ici
28:36à la grande surprise générale
28:38mais jusqu'à quand ?
28:40jusqu'à quand ?
28:40quand vous discutez
28:41avec n'importe quel
28:41aujourd'hui chef d'entreprise
28:42vous vous rendez compte
28:43que finalement
28:43jusqu'ici
28:44il a maintenu
28:45quand même
28:45ses investissements
28:46il continue à y avoir
28:48quand même
28:48un pari sur l'avenir
28:49sauf qu'aujourd'hui
28:51ce qui nous pend au nez
28:53justement
28:54c'est un budget
28:55totalement chaotique
28:56c'est que le chaos
28:57de la partie recettes
28:58se prolonge
28:59sur la partie dépenses
29:01et à ce moment-là
29:02peut-être que ça commencerait
29:03à brider les velléités
29:04d'investissement
29:05des entreprises
29:05qui ont permis
29:05de tenir jusqu'ici
29:06et la conjoncture internationale
29:09aussi a tenu
29:09je ne sais pas si vous vous rappelez
29:10mais les prévisions du FMI
29:12par rapport
29:12à la croissance
29:15aux prévisions de croissance
29:16aux Etats-Unis
29:16post-élection Trump
29:18étaient aussi catastrophiques
29:20on est aussi tirés
29:22par la croissance américaine
29:23oui
29:24il y a un point quand même
29:26je ne sais pas si vous avez
29:26vu cet amendement
29:27qui a été déposé
29:28ça fait couler beaucoup d'encre
29:29c'est de travailler
29:3012 heures de plus par an
29:3315 minutes de plus par semaine
29:35ça change la face du monde
29:36ou pas
29:37enfin c'est un peu ironique
29:38quand je dis ça
29:38donc je suis en train
29:39de biaiser ma question
29:40oui je crois que la réponse
29:41est dans la question
29:42effectivement
29:42non mais c'est
29:44on revient toujours à ça
29:46oui bien sûr
29:47on en revient
29:48on en revient à ça
29:49mais on sait très bien
29:50que plus que de travailler
29:51plus longtemps
29:52pour ceux qui sont déjà
29:53en activité
29:54en termes de nombre d'heures
29:56dans l'année
29:56il faut travailler
29:57plus longtemps
29:58sur une vie
29:58et donc on sait que
30:00là où on est en retard
30:01c'est sur l'entrée
30:02dans l'âge actif
30:04c'est la sortie
30:05de l'âge actif
30:07plus que l'écart
30:08sur la durée du travail
30:09annuelle
30:11quand on regarde
30:12en particulier
30:13sur les salariés
30:14à temps complet
30:15oui il y a bien
30:16moins d'emplois
30:17pour les salariés
30:18à temps complet
30:18que ce que l'on va trouver
30:19en Allemagne
30:20ou en moyenne
30:20dans la zone euro
30:21mais quand vous prenez
30:22les indépendants
30:25ceux-ci travaillent
30:26beaucoup
30:27beaucoup plus
30:27que partout ailleurs
30:28en Europe
30:28donc de quelle population
30:30parle-t-on
30:30qu'est-ce que l'on prend
30:31en compte
30:32qu'est-ce que l'on prend
30:33en considération
30:33et quel impact économique
30:35peut-on attendre
30:36de ce surcroît d'activité
30:37en fait le surcroît
30:38d'activité viendra
30:39de ce surcroît d'or
30:40le surcroît d'activité
30:41viendra surtout
30:42de l'augmentation
30:43de la durée
30:44tout au long de la vie
30:45plus que par l'augmentation
30:46sur une année
30:47quand on travaille
30:50combien nous
30:50de retravailler
30:51on travaille beaucoup
30:52moins que les Allemands
30:53par exemple
30:53oui on est à 1600
30:55pour un salarié
30:56à temps complet
30:561610
30:57là où les Allemands
30:58sont aux environs
30:59de 1720
31:00d'accord
31:01enfin ce sont
31:02les ordres de grandeur
31:03donc encore une fois
31:04c'est pas forcément
31:06là que se trouve
31:07la clé
31:08mais en fait
31:09là où on a un écart
31:10c'est sur le taux d'emploi
31:11on a encore
31:129 points d'écart
31:13de taux d'emploi
31:14avec les meilleures pratiques
31:15en Europe
31:15et c'est ça qui fait
31:16la différence
31:17pour peu en plus
31:18que l'emploi
31:19soit réalisé
31:20dans des secteurs
31:22qui sont très rémunérateurs
31:23et où il y a
31:24des gains de productivité
31:25qui sont en face
31:25et si on se compare aussi
31:27par exemple
31:27prenez l'Espagne
31:29ça va faire
31:30trois années d'affilée
31:32qu'ils n'arrivent pas
31:32à se mettre d'accord
31:33au Parlement
31:34ils ont à peu près
31:35la même histoire
31:37qui se passe chez nous
31:38et ils sont obligés
31:39de reconduire
31:40le budget
31:41de l'année précédente
31:42sauf que pour eux
31:43c'est pas un souci
31:43la croissance
31:44elle continue en Espagne
31:45pourquoi ?
31:46parce qu'eux là-bas
31:46ils ont réussi
31:47à se mettre d'accord
31:48en amont
31:48et à faire des efforts
31:49structurels
31:50notamment de travailler
31:51un peu plus longtemps
31:51ils ont réussi à toper
31:53là où aujourd'hui
31:54on n'arrive pas à toper
31:54et en fait
31:56quand vous regardez
31:56l'exemple espagnol
31:57ça montre aussi
31:58que quelque part
31:59reconduire un budget
32:01à l'identique
32:02si vous avez fait
32:04des réformes
32:05structurelles
32:06en amont
32:07ce n'est pas tant
32:08un problème que ça
32:09peut-être un mot
32:11je pense
32:11qui ramasse un peu
32:12ce que l'on vient
32:13de se dire
32:13c'est que
32:14quand on y réfléchit
32:15en fait
32:15on nous a vendu
32:16l'instabilité
32:17comme étant
32:18un coût prohibitif
32:19et en réalité
32:19alors
32:20c'est déjà qu'il merci
32:21c'est la question
32:22on fait un peu
32:23la question
32:23les réponses
32:23en sens inverse
32:24c'est exactement
32:26la question
32:26que j'allais vous poser
32:28c'est exactement
32:29ce point
32:30je pense que
32:30l'instabilité
32:31c'est sur cette base
32:32que le Premier ministre
32:35Lecornu
32:35est parti
32:36sur l'idée
32:36qu'il fallait
32:37à tout prix
32:37trouver un budget
32:38cette instabilité
32:40est parée
32:40de tous les défauts
32:42alors qu'en réalité
32:43on voit que jusqu'à présent
32:44l'économie parvient
32:45à s'adapter
32:46certes c'est très compliqué
32:47de faire des anticipations
32:48de se projeter
32:49quand on parle de l'investissement
32:50c'est ce qu'ils disent
32:51et quand on parle d'investissement
32:53je pense que c'est très important
32:54de regarder
32:54de quel type d'investissement
32:56est-ce que l'on parle
32:56on parle d'investissement
32:58en modernisation
32:58on parle d'investissement
33:00de transformation
33:01des modes de produire
33:02mais jamais
33:02d'investissement
33:03qui ont pour vocation
33:04d'augmenter
33:05les capacités de production
33:06d'introduire
33:07de nouveaux produits
33:08c'est là où il y a
33:09une nature
33:10d'investissement
33:10juste avant
33:12ce qui peut vraiment
33:14changer
33:15bousculer
33:16un peu la productivité
33:17notamment des entreprises
33:18exactement
33:19mais parce que
33:20les chefs d'entreprise
33:20ont bien perçu
33:21que cet effort
33:21de modernisation
33:22il fallait qu'ils le fassent
33:23et donc cet investissement
33:25il est effectué
33:25mais en revanche
33:26l'investissement
33:26qui vous augmente
33:27votre capacité
33:28à vous projeter
33:28celui-ci n'est plus faible
33:29en tout cas
33:30ça va être intéressant
33:31de suivre
33:31là on est sur un plan
33:32plus politique
33:33mais de voir si
33:34sur la partie dépense
33:35au Sénat
33:36le changement de méthode
33:39de Lecornu
33:40va réussir
33:41la France
33:42et le gouvernement
33:42à sortir de l'impasse
33:44dans le carré
33:44parce que finalement
33:45la prise de parole
33:46de Sébastien Lecornu
33:46aujourd'hui
33:47c'était une prise de parole
33:48le sous-jacent
33:49c'était pour acter
33:50l'échec de sa méthode
33:51de la partie recette
33:52c'est ça finalement
33:53aujourd'hui
33:54il a cru qu'il pouvait
33:55tenter de faire
33:56ce qu'ont réussi
33:57les Portugais
33:57c'est-à-dire
33:58sans accepter
33:59d'opposition
34:00dans son gouvernement
34:01réussir au coup par coup
34:02à faire
34:03des contrats parlementaires
34:04finalement il s'est plongé
34:05dans un chaos parlementaire
34:07ce qu'il tente aujourd'hui
34:08en changeant de méthode
34:09c'est de finalement
34:09ne plus raisonner
34:10sur un bloc général
34:12alors on était
34:13sur la partie recette
34:14mais sur un bloc général
34:14de partie dépense
34:15mais de le saucissonner
34:17en cinq thématiques
34:18et d'essayer de dégager
34:19un compromis
34:20par thématique
34:21ça c'est pour essayer
34:22de sortir chaque partie
34:23de son blocage idéologique
34:26si on regarde
34:26le plan d'ensemble
34:27pour dire
34:28sur la réforme de l'État
34:30c'est quoi ton compromis
34:32est-ce que tu es prêt
34:33à tout faire capoter
34:34sur ce bloc-là
34:35sur l'énergie
34:36est-ce que tu es prêt
34:36à tout faire capoter
34:37non
34:38c'est quoi le trou de souris
34:39par lequel on peut essayer
34:39de se mettre d'accord
34:40donc avec une approche thématique
34:42qui se dit que
34:42tout n'est pas encore
34:44totalement foutu
34:45donc l'instabilité
34:46pour vous
34:47c'est pas forcément
34:47le fait de
34:49ne pas avoir de budget
34:51c'est pas si grave que ça
34:52juste à mon compte
34:53en tout cas
34:53jusqu'à présent
34:54c'est ce que
34:55suggère la trajectoire économique
34:57parce que je voudrais
34:57qu'on parle quand même
34:58de la Chine
34:58parce que c'est
34:59cette enquête intéressante
35:00que vous avez publiée
35:01qui montre quand même
35:02que c'est une vraie menace
35:04durable
35:04pour notre industrie
35:05parce qu'il y a différents facteurs
35:07d'abord un
35:07c'est partout
35:08donc c'est
35:09les gains de part de marché
35:11de la Chine
35:11se poursuivent
35:12dans tous les secteurs
35:13même les plus innovants
35:14le volume
35:15des exports
35:16de biens chinois
35:17dépassait
35:17de 44%
35:19son niveau
35:20de fin 2019
35:21ça c'était en juillet 2025
35:2344%
35:24mais dans tous les secteurs
35:25en plus
35:26moi c'est ça
35:26qui m'a un peu effrayée
35:27pas uniquement
35:28le meuble
35:28les t-shirts
35:29la voiture
35:29c'est partout
35:30sachant que dans le même temps
35:32le volume des exportations
35:33de la zone euro
35:34lui s'inscrit
35:34en légers replis
35:35donc c'est aussi
35:37le contraste
35:38on est sur une stratégie
35:40qui est une stratégie
35:42de conquête
35:42de part de marché
35:43qui est clairement assumée
35:45qui était cette stratégie
35:46on sait
35:47qui avait été annoncée
35:47dès 2015
35:48avec le plan de China 2025
35:50assurer un leadership
35:51dans 10 technologies clés
35:52et bien les chinois
35:54ont dit
35:54ce qu'ils allaient faire
35:55et en fait
35:56ils ont eu le bon goût
35:56de faire ce qu'ils ont dit
35:57et c'est ça
35:59ce qui se révèle
36:00devant nous
36:00c'est combien
36:01ils ont pris
36:02des parts de marché
36:02qui sont centrales
36:03vous avez
36:04quand on regarde
36:06les statistiques
36:06du commerce international
36:07vous avez 5000 lignes
36:08de produits
36:08grosso modo
36:09qui sont identifiées
36:09sur ces 5000 lignes
36:11de produits
36:11la Chine détient
36:12des positions dominantes
36:13dans 15%
36:14de ces 5000 lignes
36:1515%
36:16donc dans plus de 750 lignes
36:17une position dominante
36:19qu'est-ce que c'est ?
36:19c'est quand vous avez
36:20plus de 50%
36:21quand vos exportations
36:23font plus de 50%
36:23du marché mondial
36:24vous avez un peu ventilé
36:28toujours dans cette enquête
36:30qui montre que la Chine
36:30détient 59% des parts de marché
36:33à l'export
36:33pour les jouets
36:34et articles de sport
36:3541% dans les semi-conducteurs
36:38donc on est vraiment
36:38d'un boutin à l'autre
36:40de l'échelle des métiers
36:4141% de l'habillement
36:4338% des drones
36:44et 22% des robots industriels
36:47non ?
36:47ça glace un peu le sang Mathieu ?
36:49ah non mais de toute façon
36:49c'est les chiffres
36:51de tous les superlatifs
36:53c'est vrai que ces derniers temps
36:54quand on parlait de la Chine
36:56on disait
36:56tiens attention
36:57il y a une consommation
36:58qui bat un peu de l'aile
36:59la croissance
37:01ne va pas forcément tenir
37:02comme ils veulent
37:02ce qui est certain
37:03comme vous dites
37:04c'est que la Chine
37:05en fait devient leader
37:06dans tous les domaines
37:07et se donne les moyens pour
37:08si vous prenez par exemple
37:10sur la tech
37:11vous parliez tout à l'heure
37:12d'IA
37:12il y a une donnée
37:14que je trouve absolument
37:15spectaculaire
37:16l'année dernière
37:17sur un an
37:18la Chine a déposé
37:20à elle seule
37:21plus de brevets
37:22liés à l'intelligence
37:24artificielle
37:24que les Etats-Unis
37:26l'Europe
37:27le Canada
37:28le Japon
37:30et la Corée du Sud
37:30réunis
37:31réunis
37:32aujourd'hui
37:33vous prenez
37:33tous les sujets
37:35liés à la technologie
37:37et même au-delà
37:38de l'intelligence artificielle
37:39la Chine devient
37:40un des premiers contributeurs
37:43aux publications
37:43scientifiques
37:45donc en fait
37:46on a vraiment
37:46on a un élan
37:48colossal
37:49dans tous les domaines
37:50on a
37:51un coût de production
37:53qui est absolument
37:55imbattable
37:55on a des coûts salariaux
37:57quand on disait
37:58il y a quelques années
37:59bon allez c'est la ruée
38:00vers le Vietnam
38:01etc
38:01parce qu'on augmente
38:02les salaires en Chine
38:03aujourd'hui
38:03si vous regardez
38:04les salaires moyens
38:05dans la zone euro
38:06versus en Chine
38:07la Chine
38:08ça coûte moins cher
38:09ça fabrique
38:10aussi bien
38:11voire mieux
38:12ils sont imbattables
38:14ils sont imbattables
38:15aujourd'hui
38:15vous grillez les étapes Mathieu
38:17parce qu'effectivement
38:18toujours
38:18dans ce que vous avez compilé
38:20chez Rex & Code
38:21les prix à la production
38:22en Chine
38:23ont cru de seulement
38:242%
38:25depuis fin 2019
38:26contre plus
38:2826%
38:29en zone euro
38:30oui
38:30c'est cet écart
38:31de prix de production
38:32donc s'absorber
38:3325 points d'écart de prix
38:34qui se sont façonnés
38:36en l'espace
38:36de simplement 5 années
38:37c'est un écueil
38:39qui est
38:40comment c'est possible
38:41c'est quoi
38:42c'est uniquement
38:43sur les coûts salariaux
38:44non c'est
38:45en phase des coûts salariaux
38:47ce sont des gains de productivité
38:48c'est associé
38:50à une automatisation
38:51qui a fait x3
38:52en l'espace de 6 ans
38:53ils sont passés
38:54470 robots
38:55pour 10 000 employés
38:56la Chine occupe
38:58le 3ème rang mondial
38:59de la robotisation
38:59et ils sont devant
39:00les allemands
39:01donc 470 robots
39:02pour 10 000 emplois industriels
39:04et il y a 6 ans
39:05ils étaient à 150
39:05et nous ?
39:06donc ils ont fait
39:06nous on est à 180
39:07donc il y a eu vraiment
39:10cette politique
39:11qui est très déterminée
39:12qui renvoie
39:13à des enjeux
39:14qui sont de nature macroéconomique
39:15je pense que
39:16le revers de la médaille
39:18c'est le fait
39:18qu'il y a une forme
39:19de demande finale
39:20demande interne
39:21qui est réprimée
39:22d'une certaine manière
39:23et donc
39:23qui ne laisse pas
39:24d'autre choix
39:25que d'aller chercher
39:25à l'exportation
39:26une croissance
39:26qui n'est pas
39:27sur le territoire
39:28sur le territoire chinois
39:29on voit le taux d'épargne
39:31très important
39:31des ménages
39:32qui est associé
39:33à la crise immobilière
39:33qui perdure
39:34donc il y a aussi
39:35une nécessité
39:35d'aller chercher
39:36cette exportation
39:37et en plus
39:38cette exportation
39:39en Europe
39:39un chiffre
39:40qui est quand même
39:40assez spectaculaire
39:41c'est aussi
39:42pardon je vais en rajouter
39:44un autre
39:44c'est le solde
39:46des échanges
39:46de la Chine
39:47avec l'Europe
39:48l'excédent qu'il dégage
39:49avec l'Europe
39:49est désormais passé
39:50devant l'excédent
39:51qu'il dégage
39:52vis-à-vis des Etats-Unis
39:53donc il y a bien
39:53il y a cette réallocation
39:55que l'on avait redoutée
39:56au moment de l'arrivée
39:57des droits de douane
39:58et bien cette réallocation
39:59elle est bien en train
40:00de se faire
40:01surtout parce que
40:02les exportations
40:03en destination
40:03des Etats-Unis
40:04baissent
40:04mais c'est substitué
40:06par des exportations
40:07de plus en plus importantes
40:07il faut voir
40:08que les coûts
40:08des produits exportés
40:09par conteneurs
40:10vers l'Europe
40:11seront amenés
40:12à baisser
40:12il y a un truc
40:13je ne crois pas
40:14qu'il figure dans votre étude
40:15mais c'est une tendance
40:15qui est toute nouvelle
40:16et qui est aussi
40:17assez spectaculaire
40:18vous avez récemment
40:19il y a quelques semaines
40:20pour la première fois
40:22une ligne maritime
40:24de fret
40:26de fret maritime chinoise
40:28qui s'appelle
40:28l'Arctique Express
40:29qui a inauguré
40:30son premier
40:31porte-conteneurs
40:33qui part de Chine
40:35et qui relie
40:36l'Europe
40:36via la route arctique
40:38via le nord
40:38et donc cette route là
40:40en fait
40:40ils vont l'emprunter
40:41quasiment tous les jours
40:42il faut avoir en tête
40:43qu'avec la fonte des glaces
40:45et avec le recul
40:46de la banquise
40:47il y a seulement 10 ans
40:48cette route arctique
40:49vous ne pouviez l'emprunter
40:51que 2 mois par an
40:52aujourd'hui
40:52au moment où la Chine
40:53lance cette première ligne
40:55commerciale
40:56vous l'empruntez
40:5610 mois sur 12
40:58et la grande différence
40:59quand vous faites passer
41:00un porte-conteneurs
41:01par le nord
41:01c'est que vous mettez
41:02seulement 20 jours
41:03pour relier
41:04Shenzhen au Havre
41:06c'est 2 fois moins
41:07que si vous passiez
41:09par le canal de Suez
41:10d'accord
41:10donc là ça va coûter
41:11beaucoup moins cher
41:13et quand vous savez
41:14qu'aujourd'hui
41:14je crois que vous avez
41:15quasiment un conteneur
41:16sur deux
41:18dans le monde
41:18qui est un conteneur
41:19qui fait Chine
41:20Europe
41:21vous imaginez
41:22le potentiel
41:23commercial
41:24que tient la Chine
41:25et cette route là
41:26elle passe
41:27ou elle passe le long
41:28des zones arctiques
41:29qui sont détenues
41:30par qui ?
41:30par Vladimir Poutine
41:31Vladimir Poutine
41:32il a besoin d'argent
41:33et c'est les Chinois
41:34qui sont en train
41:35d'investir massivement
41:36sur la côte arctique
41:37pour faire main basse
41:38sur cette nouvelle route
41:39commerciale
41:39Denis Ferrand
41:40c'est tout à fait clé
41:43parce que c'est quelque chose
41:45qu'on a probablement
41:46un peu trop négligé
41:46rappelez-vous
41:47il y a une quinzaine d'années
41:49quand il y avait eu
41:49les problèmes de la Grèce
41:50les Chinois avaient
41:51racheté le port du Piret
41:52et puis après
41:53ils ont pris aussi
41:54des parts dans le port
41:55de Lisbonne
41:56il y a eu récemment
41:57la discussion
41:58sur le port de Hambourg
41:59où ils voulaient
42:00prendre des parts
42:00et il y a eu
42:01des levées de boucliers
42:01en Allemagne
42:02qui se sont faites
42:03et on voit bien
42:04qu'il y a eu
42:04cette stratégie
42:05qui n'est pas seulement
42:06une stratégie macroéconomique
42:07de maîtrise des coûts salariaux
42:09d'automatisation
42:09c'est aussi une organisation
42:11des process
42:12qui est très intéressante
42:13vous avez
42:13un recensement
42:15des ports
42:16les plus efficaces
42:17au monde
42:18qui est fait
42:18par une organisation internationale
42:19et en fait
42:2010 des 20 ports
42:22les plus efficaces
42:23sont en Chine
42:24désormais
42:24les plus efficaces
42:25en termes de vitesse
42:26de transbordement
42:27de traitement
42:28de qualité
42:29de traitement
42:30et derrière également
42:31cette dimension
42:32microéconomique
42:33le succès
42:34des BYD
42:35des Chines
42:35et des Thymus
42:36c'est aussi
42:37le fait d'avoir
42:37chanté
42:38les intermédiaires
42:39les grossistes
42:40les importateurs
42:42ne sont pas présents
42:43sur le paysage
42:43vous avez
42:44il n'y a pas
42:45de constitution
42:46de réseau
42:47de la part de BYD
42:48donc vous avez aussi
42:48des coûts de structure
42:49qui sont allégés
42:50et qui participent
42:51à la formation
42:52d'un prix
42:53qui est beaucoup plus compétitif
42:54par rapport
42:54à d'autres constructeurs
42:56donc vous voyez
42:57l'association
42:58Macron
42:58bien sûr
42:59mais c'est ça
42:59qui est intéressant
43:00c'est à dire
43:00qu'on est tenté
43:01de dire
43:02oui la Chine
43:02ça marche
43:03parce que comme
43:03c'est un régime
43:03communiste
43:04ce sont des esclaves
43:06ils travaillent
43:07à un euro
43:09par semaine
43:10enfin un peu plus
43:11quand même
43:11mais en fait
43:12ce n'est pas que ça
43:13c'est ça qui est intéressant
43:14dans votre démonstration
43:15c'est au contraire
43:16puisque là
43:16on se pose la question
43:17de savoir comment
43:18réformer l'État
43:19c'est même
43:20réformer les processus
43:22enlever la technocratisation
43:25de notre société
43:26ou la bureaucratisation
43:27on voit que là
43:28il y a des solutions
43:29en Chine
43:29qu'on pourrait regarder
43:30tout à fait
43:31et puis
43:31c'est un autre levier
43:33qui est très important
43:34qui est une politique
43:35de la concurrence
43:36qui est tout à fait effrénée
43:37qui a des défauts
43:39c'est à dire
43:39qu'elle arrive
43:40à l'accumulation
43:41de surcapacités
43:42qui sont énormes
43:43et qui créent aussi
43:44le facteur de baisse des prix
43:46que l'on a évoqué
43:46tout à l'heure
43:47il y a une concurrence
43:48qui est féroce
43:49à l'intérieur
43:49sur le marché intérieur chinois
43:50qui aboutit
43:51à de la formation
43:52donc d'excédents d'offres
43:54et qui in fine
43:55m'a des bouches
43:56sur des baisses de prix
43:57qui sont très fortes
43:57donc attention
43:58le point de
43:59le talent d'Achille
44:00reste quand même
44:01la profitabilité générale
44:03des entreprises
44:03dont on voit
44:04qu'elle recule
44:05de manière assez forte
44:07vous avez plus de 30%
44:08des entreprises industrielles
44:09qui travaillent à perte
44:10on était à 20%
44:12il y a de cela
44:12une dizaine d'années
44:13pardonnez-moi
44:15mais comment vous le savez
44:16c'est dans les données
44:18dans les données chinoises
44:19si on fait un peu l'effort
44:21d'aller traquer
44:22les données chinoises
44:22vous avez fait
44:23donc il y a 30%
44:2430%
44:25d'entreprises
44:26du monde industriel
44:27qui travaillent à perte
44:28là où on était
44:29aux environ 20%
44:30il y a une dizaine d'années
44:31mais parce que
44:31parce que les chinois
44:33ont façonné
44:33un marché
44:35qui est saturé
44:36saturé
44:37de capacités
44:38de production
44:39et donc
44:39quand on est en excès d'offres
44:41et bien
44:41là il faut
44:42il faut se battre
44:43pour écolter son produit
44:43et souvent
44:44ça passe par des prix
44:45qui sont tirés à la baisse
44:45vous avez aussi
44:46un autre phénomène
44:47qui est intéressant
44:48à observer en ce moment
44:48alors ça c'est une donnée
44:49qui est passée un peu
44:50sous les radars
44:50le mois dernier
44:51vous avez pour la première fois
44:53en Afrique
44:54un pays
44:55c'est le Kenya
44:55qui a décidé
44:56de changer
45:00son mode
45:02de remboursement
45:02d'un méga prêt
45:04de 5 milliards d'euros
45:05pour une ligne ferroviaire
45:06en yuan
45:07donc là en fait
45:08il a fait le choix du yuan
45:09il s'est dit
45:09le yuan
45:10est plus intéressant
45:11que le dollar
45:12alors c'est un choix
45:13qui était plus pragmatique
45:14que politique
45:15parce que le taux de remboursement
45:17en yuan
45:17était de 3%
45:18c'était moins cher
45:18que sur le dollar
45:19mais derrière
45:20vous avez cette idée
45:21que vous avez quand même
45:22aussi une internationalisation
45:24de sa monnaie
45:25du yuan
45:25dans le monde
45:26qu'il faut peut-être
45:27accrocher
45:28à la fameuse photo
45:29de Tianjin
45:30lors du sommet
45:31de Tianjin
45:31avec Xi Jinping
45:32au milieu
45:32où il représentait
45:34les dirigeants
45:34de la moitié
45:35de l'humanité
45:36tous les pays
45:37on disait
45:37du sud global
45:38en ce moment
45:39vous avez aussi
45:40Xi Jinping
45:40qui dit
45:41aux dirigeants
45:43des BRICS
45:44et de ses alliés
45:45du sud global
45:46ce serait aussi pas mal
45:47qu'on commerce ensemble
45:48et que vous achetiez
45:49en yuan
45:50la monnaie
45:51est partie
45:51la guerre des monnaies
45:52ça va commencer
45:54il contrôle encore
45:55pour les banques centrales
45:57c'est encore fragile
45:58la question se pose
45:59avec Donald Trump
46:01donc on peut avoir
46:02avec le yuan
46:03mais c'est très intéressant
46:04justement
46:04de faire le parallèle
46:05avec la façon
46:06dont s'est fait
46:06l'internationalisation
46:07du dollar
46:08celle-ci
46:09elle s'est effectuée
46:10par l'intermédiaire
46:10des déficits
46:11que les Etats-Unis
46:12accumulaient
46:13vis-à-vis de l'extérieur
46:13et donc la monnaie
46:14circulait
46:15en dehors
46:16de la zone
46:16d'émission dollar
46:17avec l'internationalisation
46:18du yuan
46:19cela passe beaucoup plus
46:20comme l'a évoqué Mathieu
46:21cela passe beaucoup plus
46:23par des mécanismes
46:24de nature politique
46:25d'une certaine manière
46:26c'est
46:26je fais le choix
46:27de travailler en yuan
46:28parce que
46:29la Chine n'entretient pas
46:30de déficit extérieur
46:31donc elle n'internationalise pas
46:33sa monnaie
46:33par un mécanisme
46:35de nature économique
46:36mais par un mécanisme
46:37de nature politique
46:38avec de la structuration
46:40également
46:40de systèmes de paiement
46:41et les systèmes de swap
46:43qui irriguent
46:44les banques centrales
46:45après en l'état actuel
46:46jamais
46:47tant que Pékin
46:48contrôlera une partie
46:49de sa monnaie
46:49comme aujourd'hui
46:50jamais le yuan
46:51ne viendra inquiéter
46:52ni l'euro
46:53ni le dollar
46:54aujourd'hui
46:54il faut aussi garder en tête
46:55que le yuan
46:56je crois que c'est 2%
46:57des réserves mondiales
46:59de devises
46:59ceux qui détiennent
47:00les monnaies
47:01ce sont les banques centrales
47:03et une banque centrale
47:03elle va détenir
47:04des monnaies
47:05dont elle a confiance
47:06et une monnaie
47:06dont on a confiance
47:07c'est une monnaie
47:07dont on sait
47:08qu'on peut l'utiliser
47:10sur n'importe quel montant
47:11n'importe quand
47:12sans que l'état
47:14intervienne derrière
47:15et là il n'y a que
47:16l'euro et le dollar
47:17qui peut provoquer
47:18ce degré de confiance
47:19chez les banques centrales
47:20la conclusion
47:21de différent
47:22sur la Chine
47:23ou sur l'Union Européenne
47:24non mais sur l'Union Européenne
47:25je pense
47:25sur l'Union Européenne
47:26si vous avez
47:27je ne sais pas
47:27une mesure
47:28quelque chose
47:29à mettre en avant
47:31une observation
47:32les Allemands
47:33se sont réveillés
47:33quand ils se sont rendus compte
47:34qu'ils étaient passés
47:35déficitaires
47:36dans leurs échanges
47:36de machines outils
47:37avec la Chine
47:38désormais
47:39ça c'est un symbole
47:40c'est vraiment
47:41une prise de conscience
47:42les mesures
47:44il y a deux types de mesures
47:45que l'on évoque
47:45en gros faire aux Chinois
47:46ce qu'ils nous ont fait
47:47pendant 30 ans
47:48c'est à dire
47:49se servir de la profondeur
47:50de notre marché
47:51comme d'une sorte d'appot
47:52si vous voulez
47:53venez sur notre marché
47:55m'aide à nos conditions
47:56et donc j'y vais à 51%
47:58plus transfert de technologie
47:59avec une difficulté
48:02c'est qu'en général
48:03les transferts de technologie
48:04ça va d'un pays
48:07dans lequel les prix sont élevés
48:09les coûts sont élevés
48:10vers un pays
48:11où les coûts sont plus faibles
48:12là c'est un mécanisme
48:14de sens inverse
48:15auquel il faudrait penser
48:16donc c'est pas évident
48:17que cela puisse fonctionner
48:19les transferts de technologie
48:19ça marche bien
48:20la revanche de l'histoire
48:21la revanche de l'histoire
48:22tant que c'est pas trop
48:23la fin de l'histoire
48:24même si on est quand même
48:25un peu à la fin de l'histoire
48:26merci beaucoup
48:27merci de l'oniférent
48:28merci beaucoup
48:30Mathieu Jolivet
48:31voilà c'est la fin
48:32de ce 18-19
48:33bien sûr on se retrouve demain
48:34tout de suite
48:34vous retrouvez Stéphanie Collot
48:36pour son journal de l'écho
48:37bonne soirée
48:38le 18-19
48:42d'Edwish Chevrion
48:42sur BFM Business
48:44merci de l'échoire
48:45merci de l'échoire
48:46merci de l'échoire
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