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Retrouvez Le 18/19 d'Hedwige Chevrillon en replay.

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00:00BFM Business et la Tribune présente
00:02Le 18-19 d'Edwis Chevrillon
00:07Bonsoir à tous, bienvenue dans le 18-19.
00:13Deux invités ce soir dans l'actualité qui l'imposent.
00:16Tout d'abord, je sauverai dans un instant Pascal Cani, il est le président de Business France.
00:21On va parler de Choose France, c'est l'heure du bilan.
00:23Alors c'est sûr qu'on est loin des heures de Versailles,
00:26on est plutôt dans la grisaille parisienne avec la maison de la Chine.
00:29Il s'est quand même dit quelque chose, on l'enverra dans un instant avec Erwann Maurice.
00:33Et puis ensuite, c'est Stéphane Boujna, c'est le patron d'Euronex, il sera avec nous.
00:37Lui, il multiplie les opérations, il devrait prendre le contrôle de la Bourse d'Athènes,
00:42ça sera mercredi prochain.
00:44Et puis il lance un programme de rachat d'obligations, un problème de rachat d'actions.
00:48Mais on reviendra quand même sur le budget, l'impact que ça peut avoir sur les taux d'intérêt français.
00:53Mais tout de suite, le journal avec Erwann Maurice.
00:57Le journal.
00:59Il est 18h, on est même en avance, il faut le saluer.
01:02Bonsoir Erwann.
01:03Bonsoir Edwige, bonsoir à tous.
01:05On va commencer par le bilan de Chouze France.
01:07Que s'est-il vraiment passé ?
01:09Oui, la grand messe imaginée par Emmanuel Macron,
01:11habituellement réservée aux investisseurs étrangers,
01:14cette fois-ci dédiée aux entrepreneurs français,
01:16organisée dans un contexte d'incertitude qui fait peur au patron.
01:20151 projets ont été annoncés pour un peu plus de 30 milliards d'euros d'investissement,
01:23dont 9,2 milliards de nouveaux projets, particulièrement dans la construction de data centers en Seine-et-Marne,
01:30dans les Yvelines, en Moselle et en Auvergne-Rhône-Alpes.
01:32On retrouva notre reporter Guillaume-Paul à 19h depuis la Maison de la Chimie à Paris,
01:36où se tenait l'événement.
01:38Le déficit de la zone euro va se détériorer cette année à 3,2%,
01:42et ce, en dépit d'une croissance meilleure qu'attendue en 2025,
01:45à 1,3% selon la Commission européenne,
01:49une donnée qui s'explique par la hausse des exportations en début d'année,
01:52les industriels ayant globalement anticipé les droits de douanes américains.
01:58Taïwan durcit sa politique d'exportation de puces.
02:01Lille, qui est l'un des principaux fournisseurs mondiaux de semi-conducteurs appliqués à l'IA,
02:05a ajouté 18 articles à sa liste de contrôles.
02:09Les entreprises doivent désormais demander une autorisation
02:12si elles veulent continuer à exporter ces pièces.
02:15Taïwan s'aligne ainsi sur la politique des États-Unis
02:17qui vise à limiter à Pékin l'accès au matériel stratégique.
02:2170 milliards d'euros, c'est ce qu'il faudra l'an prochain à l'Ukraine
02:24pour financer sa guerre contre la Russie, selon Bruxelles,
02:27qui indique que, faute de soutien européen,
02:29Kiev serait à court d'argent dès le début de l'année prochaine.
02:32Pour éviter ce scénario, plusieurs options sont sur la table
02:35dont une qui se précise un peu plus,
02:37à savoir celle de l'utilisation d'avoir russe gelée.
02:40Volodymyr Zelensky, qui dans ce contexte est en tournée européenne,
02:43à Paris aujourd'hui, le président ukrainien s'est engagé
02:46sur une commande de 100 rafales à la France.
02:48Les contours de cet accord restent flous,
02:50mais Emmanuel Macron a évoqué des contributions françaises
02:53via la loi de programmation militaire.
02:55L'Ukraine, qui passe aussi commande de 55 locomotives Alstom
02:59pour un montant de 470 millions d'euros,
03:01sera en partie financée par la Banque mondiale
03:04et la Banque européenne pour la reconstruction.
03:07Chine est convoquée devant les députés.
03:10La semaine prochaine, ce sera le 26.
03:12L'entreprise chinoise impliquée dans plusieurs procédures
03:14devait déjà se présenter demain devant les parlementaires
03:17pour une mission d'information sur les contrôles des produits importés.
03:20Un rendez-vous que l'entreprise a refusé,
03:22prétextant ses affaires judiciaires en cours.
03:24Et puis la justice valide deux offres de reprise partielle
03:27de la marque Clair's.
03:28La chaîne américaine d'accessoires de mode
03:30en redressement judiciaire en France,
03:31450 salariés sur 830 vont être repris,
03:35une grande partie par le vendeur de bijoux Fantasy June
03:38et une trentaine par une société espagnole.
03:4118h01, un coup d'œil sur les marchés avec Antoine Larigauderie.
03:44Votre rendez-vous avec AG2R La Mondiale.
03:47Épargne, retraite, santé, prévoyance.
03:50AG2R La Mondiale, prendre la main sur demain.
03:52Bonsoir Antoine.
03:56Bonsoir Antoine.
03:57Bonsoir.
03:58On commence donc cette semaine à Paris sur du rouge.
04:00Oui, moins 0,63% pour un CAC 40 qui termine à 8 119 points.
04:04Notez les volumes d'échanges qui étaient quand même très faibles
04:06à 2,5 milliards d'euros d'actions négociées,
04:08sous performance de la tech avec moins 0,86% pour l'Euronext Tech Leaders,
04:13moins 0,9% pour l'Eurostock 50.
04:15C'était un petit peu moins bien encore du côté du DAX à Francfort,
04:17moins 1,2%, ce qui nous permet de surnager un petit peu,
04:21en tout cas de réduire la casse.
04:23C'est avant tout le secteur de la défense,
04:24qui est surtout celui qui a le mieux marché à la Bourse de Paris.
04:27Thales, plus 1,38, 242,70 euros.
04:31L'aéronautique aussi de manière un petit peu plus générale
04:33avec Safran qui gagne 0,49% à 305,90 euros.
04:36Airbus, plus 0,39% à 207,30 euros,
04:39avec la perspective d'une commande géante du côté de Dubaï.
04:42Et puis, Excel Technologies signe la plus forte hausse du SBF 120,
04:45plus 5%, 83,40 euros.
04:47Et Dassault Aviation, concerné au premier chef
04:49par cette lettre d'intention ukrainienne,
04:52gagne 4,6% à 286,80 euros.
04:56Du côté des valeurs à la baisse,
04:57STMicro, moins 2,85, 19,76 euros.
05:00Prise de bénéfices sur le secteur du luxe,
05:02avec Kering, moins 2,23, 313,40 euros.
05:04Ou LVMH, moins 2%, 624 euros.
05:07Le CAC, donc, moins 0,6%, 8 119 points.
05:10Volume faible, encore une fois, 2 milliards.
05:11Merci Antoine, merci Erwan.
05:15Vous, on vous retrouve, ça sera 19h, 19h30,
05:17le grand journal de l'écho.
05:18Tout de suite, Pascal Cani, président de Business France.
05:22Souvenez-vous, c'est lui qui a organisé Versailles.
05:24Là, on est à Paris avec la Maison de la Chimie.
05:28Il va nous dire si ce Choose France était une bonne idée.
05:30A tout de suite.
05:31Business et la Tribune présente
05:33Le 18-19 d'Edwis Chevrillon.
05:40Vous êtes bien dans le 18-19 ?
05:42Je vous l'appelle avec deux invités.
05:44Stéphane Bougenat, tout à l'heure,
05:45directeur général de Ronex.
05:46Il fait un peu feu de tout bois.
05:49Et puis déjà en studio avec nous,
05:50Pascal Cani, le président de Business France.
05:52Bonsoir, Pascal Cani.
05:53Bonsoir.
05:54Merci d'être avec nous.
05:56Alors, Choose France, c'était donc à Versailles.
05:59Là, maintenant, c'est Choose France pour les Français, en fait.
06:03Alors qu'on espère qu'ils ont choisi la France
06:05parce qu'ils restent français.
06:06Beaucoup de questions à vous poser.
06:07Un peu comment vous avez vécu ça ?
06:09Parce qu'on s'en souvient.
06:10Choose France à Versailles.
06:12C'était dans les ors et les dorures de la République française
06:16avec un beau soleil couchant d'Elon Musk.
06:20Et puis là, on est un peu dans un autre registre.
06:23On va revenir là-dessus.
06:24Je voudrais vous poser d'abord deux questions.
06:26Il y a une déclaration quand même très importante
06:27de Sébastien Lecornu, le Premier ministre,
06:29qui était là, qui a participé à une table ronde
06:32et qui a voulu rassurer, justement,
06:34les chefs d'entreprise français
06:36qui sont un peu tétanisés
06:37par toutes les taxes qui ont été votées,
06:40enfin, qui sont en passe d'être votées
06:41dans ce budget 2026.
06:43Il a voulu rassurer.
06:44Il a dit qu'il fallait faire attention
06:47au fait que toutes ces taxes,
06:49elles n'étaient pas définitives
06:51et beaucoup, pour ne pas dire la plupart,
06:54seraient inapplicables.
06:55C'était un message de bienvenue, Pascal Cagny ?
06:58Je crois que c'est un message de bienvenue.
07:00Et puis, finalement, c'est vrai
07:01qu'on a eu quelques semaines,
07:03surtout dans le regard de nos voisins
07:06et amis étrangers,
07:08un petit peu challenging.
07:10Et que ce moment qui doit être un moment
07:12où on célèbre, finalement,
07:13ces Français qui continuent d'innover
07:15et d'investir est important.
07:16Et plutôt que d'opposer,
07:18moi qui sors de la très belle exposition
07:20de mon ami Yann Arthus-Bertrand,
07:22qui a fait l'album des Français,
07:2335 000 photos,
07:25il m'a dit quelque chose d'intéressant.
07:26Il m'a dit,
07:27tu vois, je n'ai pas vu,
07:28en allant photographier les Français,
07:29en mettant 800 photos dans son album,
07:32cette haine
07:34ou cette volonté d'opposition.
07:36Au contraire,
07:36on a une volonté de communion.
07:38Et moi, ce que j'aimerais vous dire,
07:39c'est que...
07:39Allez le dire à l'Assemblée nationale,
07:40je pense que vous suivez le départ comme moi.
07:42Et donc, j'aimerais vous dire
07:42qu'après ces semaines,
07:43ces mois un petit peu difficiles,
07:45où on croit être revenus
07:47dans une quatrième République
07:48qu'on montre du doigt,
07:49il est important qu'on célèbre.
07:51Et on célèbre l'entreprise
07:52qui est à Uéadia aujourd'hui
07:54sous la plume
07:55de certains de nos législateurs.
07:57Et ce qu'on fait,
07:58on le fait de manière intelligente.
07:59On parle des investissements
08:00qui ont été faits.
08:01Vous allez nous reprocher
08:02que sur les 30 milliards d'investissements,
08:04il n'y en a que 9 milliards.
08:0421, 22 sont existants.
08:06Mais je vous rappelle
08:07que nous sommes déjà
08:08au mois de novembre.
08:09Neuf à venir.
08:10On va célébrer
08:11130 chefs d'entreprise français.
08:13Et c'est vrai que très tôt,
08:15moi qui ai le privilège
08:16d'être là dans mes fonctions
08:17depuis plus d'huit ans,
08:18au tout début de Choose France,
08:19très vite j'ai eu des Français
08:20qui m'ont expliqué.
08:21Je me rappelle par exemple
08:21de Jean-Charles Decaux
08:23qui me disait légitimement
08:24Pascal, je n'ai que 4-5%
08:26de mon chiffre d'affaires en France
08:26mais sache que j'ai
08:27plus de 40-50%
08:29de mes ressources ici,
08:30de ma recherche et développement.
08:31Quand fait-on
08:32un sommet des Français ?
08:33Eh bien,
08:34on a mis un peu de temps
08:34à le faire
08:35et le moment,
08:35je crois,
08:35est bien choisi
08:36et l'uluse surtout
08:37c'est la volonté
08:38de se rapprocher.
08:39Il faut aussi
08:39cesser d'opposer
08:41la French Tech
08:42à l'industrie,
08:43cesser d'opposer
08:44la nouvelle génération
08:45aux anciens,
08:46cesser d'imposer
08:46les internations en France,
08:48on participe tous
08:49à une seule chose,
08:51à la croissance du PIB
08:52qui est une vraie surprise,
08:53vous avez raison,
08:54oui,
08:54sauf que là,
08:55la Bruxelles vient de dire
08:57que pour 2026,
08:58notre croissance serait
08:59pas de 1,3%
09:00mais 0,9%,
09:01donc revois quand même
09:02assez sérieusement
09:03notre croissance.
09:05Une question pour vous,
09:06parce que Pascal Canis,
09:08c'est vous,
09:08donc il y a fait
09:08de Choose France,
09:09vous connaissez tous
09:10ces grands patrons étrangers
09:11qui sont venus,
09:13certes,
09:13à cause d'Emmanuel Macron,
09:14mais aussi grâce à vous
09:15parce qu'il vous connaissait
09:16lorsque vous étiez
09:17à la tête d'Apple,
09:19vous passez beaucoup
09:19de temps aux Etats-Unis
09:20et là,
09:21ils vous disent quoi ?
09:22Ils vous disent
09:22on va investir en Allemagne
09:24comme le fait Google
09:25pour l'instant sur la France,
09:27on fait très très très,
09:28on est très prudent,
09:29on se retient.
09:30Écoutez,
09:31d'abord,
09:31je ne suis qu'un modeste
09:33contributeur de ce Choose France
09:34qui a été voulu
09:35par le Président
09:35et puis tout nous,
09:37cette équipe
09:38de ce qu'on appelle
09:38Invest France,
09:39très important que je vous le dise
09:40parce qu'il s'agit
09:41de travailler en équipe
09:41et aujourd'hui,
09:43on n'a pas vraiment
09:44du nombre de projets,
09:45c'est clair que les projets
09:46sont moins créateurs d'emplois,
09:48on a moins d'extensions
09:49de projets
09:50et ça c'est important
09:50parce que quand votre client
09:51n'est pas très content,
09:52il ne remet pas
09:53en investissement
09:54avec son chéquier.
09:56Mais au global,
09:56vous allez voir que la France
09:57a encore une bonne chance,
09:58je le crois,
09:58sincèrement,
09:59grâce à une électricité décarbonée,
10:01des infrastructures
10:02qui sont fortes,
10:03bref,
10:03tous les actifs
10:04qu'on a réussi à mettre
10:05en exergue
10:06devant les étrangers,
10:07la France restera
10:08le pays le plus attractif
10:09qui soit.
10:10Alors l'Allemagne
10:10revient dans la course
10:12parce qu'ils ont décidé
10:13de casser la règle d'or,
10:14d'avoir 500 à 600 milliards
10:15d'investissements
10:15comme l'a fait,
10:16je vous rappelle,
10:17M. Biden
10:18avec son IRA,
10:20Inflation Reduction Act
10:21qui lui a permis
10:21de subventionner
10:23au mépris des règles
10:24de l'OMC
10:24l'arrivée
10:26ou le retour
10:26de certains investissements.
10:27Mais l'un dans l'autre,
10:29à l'opposé de ce
10:30que pourrait nous faire penser
10:30l'ère du temps
10:31ou nombre d'entre vous
10:32les médias,
10:33il y a une forme
10:33de résilience extrêmement forte
10:34que montre d'ailleurs
10:35la non-montée de l'inflation,
10:38un emploi
10:39ou un non-emploi
10:39qui est finalement faible.
10:41Donc il y a une forme
10:437 ou 8 années de travail
10:44qui paye.
10:45Vous avez raison,
10:46c'était vrai jusqu'à aujourd'hui.
10:49Quand je dis aujourd'hui,
10:50c'est la fin 2025.
10:51On voit bien que 2026
10:53s'annonce quand même
10:54plus difficile
10:55parce que les chefs d'entreprise,
10:56ils ont quand même,
10:57ça fait plusieurs mois,
10:58plusieurs semaines
10:59qu'ils entendent,
11:00enfin qu'ils regardent
11:01tous ces débats
11:01un peu incroyables
11:03à l'Assemblée nationale.
11:04Ça a forcément un impact.
11:06Ma chère Vige,
11:07cela fait des décennies
11:08que vous commentez
11:09l'économie.
11:11Vous savez qu'on vit
11:12dans des cycles
11:12et aujourd'hui,
11:13on est dans un moment impérial
11:14avec une guerre
11:15de deux empires,
11:17les Etats-Unis
11:18et la Chine.
11:20Nous, l'Europe,
11:21qui avons été un empire
11:22de manière différente,
11:24on doit comprendre,
11:25réaliser
11:26de nouvelles règles du jeu.
11:27Et ces règles du jeu,
11:28ça a été tout le débat
11:29des six tables rondes
11:30qui ont été menées
11:31par nombre de nos ministres,
11:32dont mon ministre
11:33du Commerce extérieur,
11:34M. Faurissier,
11:35c'était d'expliquer
11:36qu'il va falloir
11:37qu'on soit un peu moins naïfs.
11:38Oui, peut-être que ce mot
11:39qui n'existait pas
11:40pendant 20 années
11:40dans le vocable
11:41de l'économie,
11:42qui est de remettre
11:43des barrières,
11:44avoir une sorte
11:45de préférence européenne,
11:47protéger, réguler
11:49un minimum,
11:50mais protéger
11:51des marchés
11:52pour arriver
11:52à une masse critique
11:53sur les entreprises
11:54qui continuent
11:54une vœux.
11:55C'est important.
11:55Donc, on a une sorte
11:57de vocabulaire
11:57de taxonomie des termes
11:58qui est en train
11:59de changer
11:59à vitesse gravée.
12:00Oui, mais pas dans la réalité.
12:02On va finalement
12:03se rendre compte
12:03que nous aussi,
12:04on doit peut-être
12:04mettre des tarifs.
12:06C'est ce qu'on a fait
12:06sur l'acier
12:07pour le protéger.
12:08Ce qu'on va faire
12:08avec la taxe carbon.
12:09On doit assurer
12:10une forme de souveraineté.
12:12Et puis, je rappelle
12:12qu'il y a quand même
12:12quelques segments
12:13qui vont très bien.
12:14Vous venez de montrer
12:15à l'instant
12:15que les valeurs de défense
12:18allaient très bien.
12:19Je vous rappelle
12:19que la défense,
12:20l'aérospatiale,
12:21la transition écologique
12:22où on a une vale de croissance
12:23continue à croître.
12:24Mais justement,
12:25vous parliez de l'IRA,
12:26l'Inflation Reduction Act.
12:28Il ne faudrait pas
12:28qu'on fasse un peu
12:28la même chose ?
12:29Mais rapidement,
12:30demain matin,
12:31vous voyez,
12:31il faut un peu casser les codes.
12:33Comment voulez-vous
12:34dans le bois aujourd'hui
12:36l'effort sur le niveau
12:38de la dette ?
12:39Moi, je crois
12:40très très sincèrement,
12:41j'en ai acquis la conviction
12:42que si l'Europe,
12:44et vous savez,
12:44c'est cette fameuse courbe
12:45du rapport Draghi
12:46où on prend en 2000,
12:48le moment où je rejoignais Apple
12:49et on regarde les PIB,
12:51les produits intérieurs bruts
12:52des deux continents,
12:53les États-Unis et l'Europe,
12:55et on voit qu'il y a
12:55une croissance distincte
12:57qui fait qu'on a un delta
12:57de 60% aujourd'hui.
12:59Je crois que si on ne veut pas
13:00aller plus loin
13:01dans une forme d'appauvrissement
13:02que vivent effectivement
13:03par exemple les Italiens,
13:05il faut qu'ensemble,
13:07collectivement,
13:07après le next generation,
13:09c'est-à-dire les 750 milliards d'euros
13:11qui ont été mutualisés
13:13en termes de dette,
13:14nous puissions, nous,
13:15remutualiser la dette
13:17et se projeter dans l'avenir.
13:18Si l'Europe ensemble
13:19ne le fait pas,
13:20je ne crains que cette courbe,
13:21qui est une courbe
13:22où on continuera
13:23à vivre excellemment bien
13:24dans l'Europe,
13:25prisée par plus de 750 millions
13:27de touristes
13:28contre moins de 70 000
13:29aux États-Unis,
13:29C'est ça, on a des atouts incroyables.
13:30Cette Europe continuera
13:31à se paupériser à l'égard
13:33ou en comparaison des autres.
13:34Donc c'est une grande idée,
13:36mutualisons nos ressources,
13:37nos dettes,
13:37parce que notre sous-jacent,
13:39le patrimoine que l'on a,
13:40les infrastructures
13:41qui ont été bâties
13:42sur plus de 50-60 années
13:43après la guerre
13:44sont réelles
13:45et sont de très bonnes façons
13:46de pouvoir embrasser
13:48cette révolution formidable
13:50qu'est l'intelligence artificielle.
13:52Juste, on va revenir
13:53sur l'intelligence artificielle,
13:55c'est un domaine
13:55que vous connaissez bien,
13:56dans lequel vous investissez,
13:57on va revenir dessus juste à un point.
14:00Je ne sais pas si vous avez vu
14:00cette déclaration
14:01de Nicolas Dufour
14:01qui a écrit du reste
14:02un excellent livre
14:03sur notre dépense sociale
14:05qu'il faut absolument lire.
14:06Nicolas Dufour,
14:07le patron de BPI France,
14:09il a dit
14:09si on ne fait rien
14:11dans 10 ans,
14:12il n'y aura plus de PME
14:13en Europe,
14:15ni en France,
14:15ni en Italie,
14:16ni en Pologne,
14:16il n'y aura que des Chinois.
14:18Écoutez,
14:19j'apprécie beaucoup
14:19tous les gens,
14:20ils sont nombreux dans mon pays
14:22qui écrivent des livres.
14:23Vous savez que moi,
14:24à titre personnel,
14:25j'ai eu le privilège
14:25alors que vous me voyez tous
14:26comme un ancien d'Apple
14:27qui investit dans la tech,
14:29d'avoir investi
14:29dans de merveilleuses entreprises
14:30patrimoniales.
14:30J'allais y venir.
14:32Ce sont les Maisons Lolièvre
14:33avec un site de production
14:34à Panissière
14:35dans le Forest Est.
14:36C'était,
14:37il y a encore quelques semaines,
14:39à Gien,
14:40dans la faillancerie de Gien,
14:42pour ne pas les nommer.
14:44Et cela vous montre
14:44qu'on peut à la fois
14:45se projeter vers l'avenir
14:47avec la tech,
14:48mais être certain
14:48que les atouts
14:49qui sont ceux d'Affron
14:50sont importants.
14:50Et ce qui est important,
14:51c'est de continuer
14:52à investir dans l'industrie.
14:53Et c'est tout le thème
14:53de ce que notre Premier ministre
14:55Sébastien Lecornu a mentionné.
14:57C'est le thème
14:57de ce Choose France
14:58pour les Français.
14:59C'est à la fois
14:59la souveraineté
15:00de la transition écologique,
15:02la souveraineté économique
15:02et surtout
15:03une forme de réindustrialisation.
15:05Parce que quoi qu'on dise,
15:06quel que soit le bilan qu'on fasse,
15:08on a à la fin,
15:09après plus de cette année,
15:10plus de 130 000 jobs,
15:12emplois industriels supérieurs.
15:15Oui, mais si on regarde
15:15sur l'année 2025,
15:17il y a plus de fermetures
15:18que d'ouvertures.
15:19C'est vrai,
15:19mais si vous rajoutez
15:20les extensions,
15:21on est sur un positif net.
15:22Les temps sont challenging,
15:25je ne vais pas vous le nier,
15:26c'est l'évidence,
15:27vous en parlez tous les jours,
15:27mais il n'en reste pas moins
15:28qu'il y a une forme
15:29de résilience forte
15:30et que les entrepreneurs
15:31qui étaient présents aujourd'hui
15:32vous parlent d'amécissement,
15:34d'innovation,
15:35de brevets qu'ils conquièrent.
15:37Et nous,
15:37chez Business France,
15:38dont je vous rappelle,
15:38le job,
15:38c'est de supporter les PME,
15:40les ETI à l'export.
15:41On est très heureux
15:42de pouvoir les aider.
15:43On en a plus de 12 000
15:44et on continue à le faire.
15:45Alors, justement,
15:46on va continuer là-dessus.
15:48Vous avez dit
15:48que vous avez racheté
15:49des entreprises,
15:50je crois que vous allez même
15:50en racheter une bientôt,
15:52mais vous ne voulez pas
15:52nous le dire.
15:52Dans quelques jours,
15:53absolument.
15:53Dans quelques jours,
15:54mais vous avez participé
15:56au rachat
15:56de la verrie Arc France
15:59qui est,
16:00donc on est dans l'industrie,
16:01de l'industrie de la verrie,
16:02on a vu que c'est compliqué.
16:04Vous avez fait ce choix,
16:05vous avez investi
16:06quand même une bonne somme
16:07d'argent dedans,
16:09des sites de production,
16:10vous avez un four
16:12pour décarboner.
16:14Donc vous,
16:14vous y croyez
16:15à l'industrie française ?
16:16Je crois, mais je me heurte
16:17aussi à un marché
16:18qui est terrible.
16:19Vous savez,
16:20on a parlé de Shine
16:21et il y aura un avant
16:22et après Shine,
16:23je pense,
16:24dans l'inconscient collectif.
16:26Moi, j'aimerais vous parler
16:27de Action.
16:27Action, ce sont des gens
16:28qui font à la grande distribution
16:30ce que Lidl a fait
16:32à ce qu'on appelle
16:33le marché du,
16:35je vais reprendre encore
16:36un terme anglais,
16:36le food,
16:37c'est-à-dire l'alimentation.
16:38Action, ce n'est que
16:38ce qu'on appelle
16:39le non-food,
16:40c'est-à-dire
16:40ce qui n'est pas alimentaire.
16:41Ils sont 800 points de vente.
16:43Vous savez que vous n'allez pas
16:45trouver un seul verre français.
16:48Vous n'allez que trouver
16:49des verres qui sont
16:49des verres chinois,
16:51des verres turcs,
16:52des verres égyptiens,
16:53des verres indiens,
16:55alors que le verre,
16:55par définition,
16:56est un produit
16:56qui voyage mal,
16:57il est fragile,
16:58il prend beaucoup de volume
16:59et il a une valeur
17:00unitaire extrêmement faible.
17:02On n'a aucun droit
17:04tarifaire sur ces trois pays
17:05et à peine 11%
17:06sur la Chine.
17:07Si l'on veut garder,
17:08protéger plus de 100 000 familles
17:10qui vivent à Saint-Omer
17:11avec l'indirect,
17:14les plus de 12 000 à 13 000 personnes
17:15indirectes
17:16et les 4 000,
17:163 000,
17:174 000 salariés de Hark,
17:18il va falloir qu'on soit
17:19moins naïf.
17:20Je crois que c'est tout le sens
17:21de ce gouvernement
17:21que j'observe
17:23avec les yeux de quelqu'un
17:24qui observe
17:25huit gouvernements
17:25depuis huit années.
17:27Je crois qu'on a
17:27une conscience aiguë
17:29de cela
17:29et même si on peut montrer
17:30du doigt ces débats
17:32à l'Assemblée nationale,
17:33quelque part,
17:34il y a quelque chose de positif,
17:35c'est qu'on est une fois encore
17:36dans la discussion,
17:37on est dans la prise de conscience
17:38et sans être un optimiste inventéré,
17:40je dois vous avouer
17:41que je pense qu'on va avoir
17:42beaucoup moins de taxes
17:43que ce qui est écrit
17:44parce qu'il y a
17:44des navettes parlementaires,
17:45il y a des traités internationaux
17:46et je pense que ça va être
17:47moins terrible
17:48que ce qu'on pense
17:49et que je rappelle
17:50que j'étais à Rome
17:51le 4 mars 2018,
17:53on montrait du doigt
17:54cette Italie
17:54qui allait avoir
17:55les 5 étoiles
17:56et les ligues,
17:57vous voyez que 6-7 années après,
17:58sans être brillante,
18:00son économie survit
18:01et on parle souvent d'un modèle.
18:03Donc l'un dans l'autre,
18:04je pense qu'on est
18:04dans un cycle difficile,
18:06soyons résilients
18:06et continuons à parier
18:08le seul pari à avoir en fait.
18:09Oui, c'est ce qu'a dit
18:10Sébastien Lecornu
18:11et il a dit de toute manière
18:12je suis un peu l'opération
18:13de la dernière chance
18:14parce que je ne suis pas comme
18:15avant moi,
18:15il y avait François Béroux,
18:17Michel Barnier
18:17mais donc s'il y a encore
18:19un troisième gouvernement
18:19qui tombe,
18:20là on va se trouver
18:21dans une situation,
18:22la France va se trouver
18:23dans une situation
18:23extrêmement complexe.
18:25Mais ça c'est un commentaire
18:26plus politique.
18:28Une question,
18:29est-ce qu'il y aura
18:29encore un Choose France
18:32à Versailles ?
18:34On le souhaite,
18:34on a même fixé une date.
18:36Il serait quand ?
18:37On se sera
18:37tout début juin
18:382026.
18:40Je pense que ce Choose France
18:41sera important.
18:42L'année dernière,
18:42vous avez tous été surpris
18:43par les plus de 50 milliards
18:46d'investissements,
18:47le nombre de projets importants.
18:49Ce Choose France
18:50est important.
18:51Nos investisseurs
18:52internationaux
18:53continuent à investir
18:53et ils vont nous challenger,
18:55ils vont nous expliquer
18:56qu'il y a des droits de douane,
18:57ils vont nous expliquer
18:57qu'ils ont des subventions
18:58ici et là.
18:59Mais à la fin de la journée,
18:59pour pouvoir servir
19:00notre marché,
19:02il faut bien
19:02qu'ils produisent chez nous.
19:03et le concept
19:04de pouvoir produire
19:05et servir ce marché
19:06à partir d'une production locale,
19:08c'est quelque chose
19:08qu'on doit mieux
19:09implémenter encore.
19:10Donc, on aura
19:11un très beau Choose France,
19:12j'en suis certain,
19:12on y travaille.
19:13Vous allez vendre quoi
19:14à vos amis américains ?
19:17Vous allez leur dire quoi
19:18à la France
19:18qui sera à ce moment-là
19:19déjà en pleine campagne
19:20présidentielle ?
19:21Parce que juin 2026,
19:22les municipales seront passées.
19:24Peut-être qu'on aura
19:24un budget,
19:25on ne sait jamais,
19:26peut-être qu'on aura
19:27encore un gouvernement,
19:28rien n'est moins sûr.
19:29Vous allez vendre quoi ?
19:30Mais on continue
19:31à avoir un talent fou,
19:32on a plus de 130 000 personnes
19:34autant que les Etats-Unis
19:35sur l'intelligence artificielle.
19:36On continue à délivrer
19:37des prix Nobel
19:39quels qu'ils soient
19:39chaque année
19:40comme une montre
19:42qui vient chaque année
19:43nous expliquer cela.
19:44On continue à avoir
19:45des infrastructures fortes.
19:47Je ne vais pas vous reparler
19:47de l'énergie
19:48qui est effectivement décarbonée
19:50et qui fait que
19:50nombre de data centers
19:51viennent chez nous.
19:52Ces data centers
19:53dont on a parlé
19:54au mois de février
19:54lors du sommet
19:55et que l'on délivre
19:57effectivement.
19:58On va parler
19:58d'un Team France Invest
20:00qui reçoit aujourd'hui
20:01les investisseurs.
20:01Donc soyez certains
20:02qu'on en parlera.
20:03On vous surprendra
20:03comme on l'a fait
20:04sur les deux années dernières
20:05ou après la dissolution
20:06et après les nouveaux
20:09changements de gouvernement
20:09vous étiez un petit peu
20:10dupitatif sur le sujet
20:11parce qu'à la fin de la journée
20:13quand on veut s'installer
20:14et aller servir sur le marché
20:15on sait bien
20:16que les règles du jeu
20:16ont changé
20:17de la même façon
20:17qu'il y a quelques tarifs
20:18à droite.
20:19Il va falloir que les gens
20:20continuent de produire
20:21chez nous,
20:21créer des jobs.
20:22Donc les entreprises étrangères
20:24sont souvent plus citoyennes
20:26qu'on ne pense,
20:28payent relativement mieux
20:29avec de très bonnes conditions
20:29de travail
20:30et savent que si elles veulent
20:31s'emparer de notre savoir-faire
20:33elles doivent aussi servir
20:34et délivrer sur le marché français.
20:36Justement parce que
20:37vous connaissez très très bien
20:38la tech
20:39bon j'ose pas
20:41vous le dire quand même
20:41c'est vrai que vous avez
20:42bossé 20 ans chez Apple
20:43c'est ça ?
20:45Et que vous n'aimez pas trop
20:46parce que c'était il y a longtemps
20:47mais vous restez
20:48beaucoup connectés.
20:50La France a un vrai atout
20:51lorsqu'on voit
20:52qu'il y a plus de 500 milliards
20:53je crois de dollars
20:54qui sont investis
20:55en ce moment aux Etats-Unis
20:57dans l'intelligence artificielle
20:59même si on a des atouts
21:00même si on a des bons ingénieurs
21:01est-ce qu'il ne faut pas
21:03peut-être dépasser
21:03les 30 milliards
21:04qu'on a annoncés aujourd'hui
21:05dans l'ensemble
21:06de l'équilibré française ?
21:07J'ai participé au sommet
21:09de l'intelligence artificielle
21:10à Marseille
21:11que votre maison mère
21:12organisait
21:12c'était intéressant
21:13de voir qu'à Marseille
21:14vous aviez en gros
21:15nombre des Parisiens
21:16qui y sont allés
21:18on a eu des discussions
21:18très intéressantes
21:19et on a parlé
21:20de ce que pouvait être
21:21l'intelligence artificielle
21:22pour l'Europe.
21:23Moi je dois vous rappeler
21:23qu'on a plus de 600-700 entreprises
21:25de très très belles qualités
21:26sur l'intelligence artificielle
21:27nous avons aussi
21:28de vrais succès
21:30on a un des seuls
21:31à avoir ce qu'on appelle
21:31un LLM
21:32et ce qu'il faut
21:33c'est qu'on s'empare
21:34totalement de l'intelligence artificielle
21:35quand on ne peut pas
21:36se battre avec le capital
21:38c'est en utilisant
21:39notre tissu industriel
21:40qu'on doit transférer
21:41en bas
21:43on doit vraiment
21:43comment vous dire
21:44il doit embrasser
21:45cette révolution industrielle
21:46pour qu'on ait plus que 13%
21:48de nos PME
21:49qui utilisent l'intelligence artificielle
21:50ça nous permettra
21:51d'extraire
21:52des gains de productivité
21:53de travailler
21:54et d'utiliser
21:55des logiciels sur place
21:56donc même lorsqu'on n'a pas
21:57le capital
21:58que nos amis américains
21:59ou chinois ont
21:59on a encore
22:01dans cette belle France
22:01des idées
22:02un savoir-faire rare unique
22:03pour écrire du logiciel
22:04du logiciel qui sert
22:06à extraire
22:06et à rendre la vie
22:07des gens meilleure
22:08donc je crois qu'il faut
22:09embrasser cette révolution
22:10En maintenant
22:11on se rend compte
22:11en vous écoutant
22:12vous en tant que chef d'entreprise
22:13aussi Pascal Cagny
22:14bien sûr
22:15il faut arrêter
22:17d'être naïf
22:17vous avez utilisé
22:18cette expression
22:19plusieurs fois
22:20ça veut dire
22:21qu'il faut peut-être
22:22aller encore plus loin
22:24enfin encore plus loin
22:24non parce qu'il y a des projets
22:25mais dans le protectionnisme européen
22:27C'est même moi
22:28qui viens d'une entreprise
22:30extrêmement libérale
22:31qui a bénéficié
22:31d'une globalisation européenne
22:32je dois vous avouer
22:33que je suis
22:33à la faveur
22:34de mes investissements
22:35dans l'industrie française
22:36convaincu
22:37convaincu
22:38que nous sommes
22:38d'une naïveté cruelle
22:40que souvent
22:41ce ne sont plus
22:41la tare
22:42de notre gouvernement
22:43au contraire
22:44mais c'est une forme
22:44de technocratie européenne
22:45qui est là
22:46qui lie les règles
22:47de l'OMC
22:47passées
22:48et qu'il va falloir
22:49qu'on révolutionne aussi
22:50notre rapport
22:51à l'Europe
22:52et notre habilité
22:53à changer les choses
22:54donc je suis convaincu
22:55qu'on doit être moins naïf
22:56augmenter sur certains points
22:57des tarifs
22:58ouvrir
22:59garder
22:59pour qu'on ait
23:01une circulation
23:03des hommes
23:03des idées
23:04encore et toujours
23:05dans frontière
23:05mais il va falloir
23:06qu'on soit beaucoup plus
23:07sélectif sur ces choix-là
23:08c'est je crois
23:10un mouvement
23:10qui se dessine
23:11c'est ce que je prône
23:12depuis de longues années
23:12et je crois que ça va se faire
23:14et va se cristalliser
23:15dans l'année à venir
23:16Petite menace
23:19sur le crédit impôt recherche
23:20tout à l'heure
23:21et sur le pacte du trail
23:22Sébastien Lecornu
23:23le Premier ministre
23:24a dit tout à l'heure
23:24attendez
23:25il y a peut-être
23:25des excès
23:26qui ont été commis
23:27de 20
23:28il faut
23:29en tous les cas
23:30il faut maintenir
23:30ce dispositif
23:31quitte à avoir
23:32des sanctions
23:32plus fortes
23:33est-ce que le crédit impôt recherche
23:34reste un atout très fort
23:36pour la France
23:37vis-à-vis de tous ces géants
23:38pendant plus de 8 années
23:40j'ai eu 500 rencontres
23:41en one to one
23:42et j'expliquais qu'en France
23:45il y a un changement massif
23:47quand vous vous posez la question
23:47il y a une quinzaine d'années
23:48aux jeunes de 18 à 25 ans
23:49que voulez-vous être
23:50moins de 13%
23:52voulaient être entrepreneurs
23:53aujourd'hui ils sont 66%
23:54quand vous voulez créer
23:55une société aujourd'hui
23:56et Dieu sait
23:57si je ne vis pas
23:58je vous rappelle
23:58que dans la French Tech
23:59quand vous voulez créer
24:00une société
24:00avoir le privilège
24:01d'avoir un impôt recherche
24:03est une très très bonne
24:05mesure de politique fiscale
24:07puisqu'elle dure depuis
24:0720-30 ans
24:08donc je pense qu'il faut
24:09là encore
24:10constamment l'auditer
24:11constamment la monétuer
24:12comme le pacte du travail
24:13mais surtout
24:13ne pas le remettre en cause
24:15parce que là
24:15ce sera très très grave
24:16vous aurez effectivement
24:17la fuite de cerveau
24:18que l'on prévoit
24:19et qu'on n'a pas vu venir
24:19et on aura surtout
24:21une conséquence forte
24:22c'est que
24:23les 25% d'entreprises
24:24internationales
24:25qui viennent
24:26sur le territoire
24:27et qui souvent
24:27se transforment en production
24:28seront peut-être moins nombreuses
24:29dernière question
24:31Pascal Cagny
24:31Trump menace l'Europe
24:33et notamment la France
24:34de rétorsion
24:36parce que notamment
24:36on taxe
24:37on condamne
24:38on réglemente
24:40les géants de la tech
24:42est-ce que
24:43vous êtes de quel côté ?
24:46je suis clairement
24:47du côté de l'Europe
24:48lorsque l'on fait
24:49ce qu'on appelle
24:49des SADMA
24:50pour s'assurer
24:51que les produits
24:52qui sont sur les places
24:52dans les e-commerce
24:53répondent à
24:55des normes
24:56de protection
24:56de sécurité
24:57notamment pour les enfants
24:58normales
24:59par contre
24:59je dois vous avouer
25:00que cette mesure
25:01qui est aujourd'hui
25:02une forme de taxe
25:04qui rapporterait
25:05prétendument 23 milliards
25:06qui défie
25:07tous les conventions
25:07internationales
25:08qui nous
25:09pays extrêmement
25:10et portateurs
25:10est une aberration
25:12économique totale
25:13et donc là
25:14il faut absolument
25:14que la navette parlementaire
25:16et le bon sens
25:16triomphe auprès du Parlement
25:18ça c'est un point
25:19un point rouge
25:21un chiffon rouge
25:22c'est un chiffon rouge
25:23et je crois
25:24je suis certain
25:25que nos députés
25:26nos sénateurs
25:27reviendront
25:29sur ce point là
25:29on verra
25:31en tous les cas
25:31j'espère que vous avez raison
25:32merci beaucoup
25:32Pascal Cagny
25:33on attend l'annonce
25:35de votre rachat
25:37de rachat d'entreprise
25:39ça sera donc
25:39fin de semaine
25:41en tous les cas
25:41vous vous croyez
25:42dans l'industrie française
25:43parce que vous y investissez
25:44merci beaucoup
25:45dans un instant
25:46Stéphane Bougna
25:46lui aussi
25:47il fait feu de tout bois
25:48directeur général de René
25:49accès à tout de suite
25:50FM Business et la Tribune
25:52présente
25:52le 18-19
25:56d'Edvie Chevrillon
25:57retour dans le 18-19
26:01avec un invité
26:02Stéphane Bougna
26:03le directeur général
26:03de René
26:04merci d'être avec nous
26:07parce que vous avez
26:07beaucoup d'actualité
26:08du côté des Renex
26:10vous avez publié
26:11vos résultats
26:12de solides résultats
26:13comme on dit
26:13sur le troisième trimestre
26:152025
26:15vous annoncez un programme
26:17de rachat d'obligations
26:18un programme
26:19de rachat d'actions
26:20et puis
26:21sans doute
26:22ça sera mercredi
26:24le rachat
26:25de la bourse d'Athènes
26:25donc c'est de dire
26:26que vous avez
26:27énormément d'actualité
26:28vous nous direz pourquoi
26:29ce derrière quoi
26:30vous courez
26:31mais je voudrais quand même
26:32vous poser une question
26:33évidemment importante
26:34parce que vous suivez ça
26:36quasiment au jour le jour
26:38pour ne pas dire
26:39heure par heure
26:39sur l'évolution
26:40des taux d'intérêt
26:41comment les spread
26:43vis-à-vis de l'Allemagne
26:43de l'Italie et tout
26:44vous avez peut-être
26:45entendu cette déclaration
26:46tout à l'heure
26:47du premier ministre
26:49Sébastien Lecornu
26:50à Tchouz France
26:51il disait que
26:52l'absence d'un budget
26:52serait un péril
26:54pour la France
26:54est-ce qu'il a raison
26:56ou est-ce qu'on en est
26:57quel est le degré
26:58de tension
26:59vis-à-vis des taux français
27:00alors il y a deux choses
27:02il y a l'opinion
27:02qu'on peut se faire
27:03sur l'état
27:03de la discussion budgétaire
27:05et comme disent certains
27:07la question c'est de savoir
27:09si le prix qu'il faut payer
27:12pour sauver les meubles
27:13est supérieur
27:14au prix des meubles
27:15et donc la question fondamentale
27:17c'est
27:18les retours en arrière
27:22sur ce que fut
27:23la politique de l'offre
27:24engagée depuis l'été 2014
27:26par Emmanuel Valls
27:27poursuivi par Emmanuel Macron
27:29et qui a été interrompu
27:31en juillet 2024
27:33quelle est l'ampleur
27:34de ces reniements
27:36et de ces renoncements
27:36qui sont nécessaires
27:37pour qu'un budget
27:38soit adopté
27:39très honnêtement
27:40avec les informations publiques
27:42que j'ai
27:43je ne sais pas
27:43parce qu'aucun d'entre nous
27:45ne sait ce que sera
27:46la décision budgétaire
27:47ou l'état
27:48des engagements budgétaires
27:50ultimes et in fine
27:51après le passage
27:53par toute la discussion
27:54parlementaire
27:55en ce compris
27:56le passage au Sénat
27:57et puis ce que pourrait
27:58être une CMP ou pas
27:59donc c'est très difficile
28:01de se former une opinion là-dessus
28:02maintenant
28:02la deuxième question
28:03que vous posez
28:04juste un point là-dessus
28:05pardon
28:06la deuxième question après
28:07je sais bien vous dites
28:09on ne connaît pas
28:10l'état du renoncement
28:12ou de
28:12qu'est-ce qu'il faudra
28:13on connaît déjà
28:14la suspension
28:14de la réforme des retraites
28:15mais est-ce qu'il est vrai
28:17qu'il est
28:17ce que disait Jean-Claude Trichet
28:18ici même
28:19l'ancien président
28:19de la Banque Centrale Européenne
28:20il disait
28:21il faut un budget
28:24à tout prix
28:25quel qu'en soit
28:25quel qu'en soit le coût
28:27justement
28:28parce que
28:29c'est ce qui est
28:30le plus important
28:31ça serait encore plus grave
28:33de ne pas avoir
28:34de budget
28:35vous êtes d'accord
28:36vous ?
28:36oui je suis d'accord
28:37mais enfin
28:38il y a plusieurs manières
28:40d'avoir un budget
28:40on peut avoir
28:42des ordonnances
28:43si on est dans une impasse
28:44on peut avoir
28:45une loi spéciale
28:46si on est dans
28:47une autre impasse
28:48on peut avoir
28:49un budget voté
28:50par résignation
28:51par 49-3
28:52c'est une troisième impasse
28:53plusieurs scénarios existent
28:54je crois que c'est difficile
28:56de savoir
28:57de se former une opinion
28:58sur est-ce qu'il vaut mieux
28:59pas de budget du tout
29:00ou un budget
29:01Frankenstein
29:02c'est assez difficile
29:03tant qu'on ne sait pas
29:04comment va évoluer
29:05la dernière ligne droite
29:06de la discussion budgétaire
29:07qui commence
29:08dans la mécanique parlementaire
29:10avec toute sa complexité
29:12non je crois que
29:13la question que vous posez
29:15sur les taux d'intérêt
29:15est beaucoup plus importante
29:17dans une certaine mesure
29:18puisque quand on compare
29:19le prix auquel
29:20la France empruntait
29:21à 10 ans
29:21à la veille de la dissolution
29:24il y a à peu près
29:25un an et demi
29:25la France empruntait
29:28plus cher à 10 ans
29:29que l'Allemagne
29:29mais moins cher
29:30que le Portugal
29:31moins cher que l'Espagne
29:32moins cher que la Grèce
29:33moins cher que l'Italie
29:34depuis 18 mois
29:36il s'est passé
29:37quelque chose
29:38d'assez nouveau
29:39c'est que la France
29:40désormais emprunte
29:40plus cher que l'Allemagne
29:41toujours
29:42mais aussi plus cher
29:43que l'Espagne
29:45et le Portugal
29:45depuis le 12 août
29:46plus cher que la Grèce
29:48est désormais aussi cher
29:49et parfois certains jours
29:50plus cher que l'Italie
29:51donc du point de vue
29:53des gens qui nous prêtent
29:54l'argent que nous redistribuons
29:55il s'est passé quelque chose
29:58et c'est pour ça
29:59que d'ailleurs
29:59que le coût
30:00de nos emprunts
30:01augmente
30:02ce qui a deux conséquences
30:03très fortes
30:04l'une
30:05qui est l'augmentation
30:06de la charge
30:07de notre dette
30:08c'est à dire que
30:09on délibère au Parlement
30:10sur des questions
30:11à 1 milliard
30:1110 milliards
30:1230 milliards
30:1340 milliards
30:14mais la décision
30:15que nous avons prise
30:15collectivement
30:16en creusant les déficits
30:17depuis des années
30:18c'est de toute façon
30:19de déjà verser
30:2070 milliards d'impôts
30:22à nos créanciers
30:23l'année prochaine
30:24et puis par ailleurs
30:25le deuxième effet
30:26l'effet qui se coule
30:27c'est que tout ça
30:28cette augmentation
30:29des taux d'intérêt
30:30va se répercuter
30:31sur le prix auquel
30:33les ménages
30:33empruntent
30:34pour acheter
30:35leur logement
30:37et les prix auquel
30:38les entreprises empruntent
30:39pour se financer
30:40et en dépit
30:41c'est ça qui est important
30:42en dépit d'un effort
30:43dans l'autre sens
30:44qui est fait
30:45à Francfort
30:46pour baisser
30:46les taux directeurs
30:47c'est à dire que
30:48la prime de risque
30:49que le reste du monde
30:51exige
30:51du taux français
30:53souverain
30:53compense
30:54l'effort
30:55qui est fait
30:56au niveau
30:56des taux directeurs
30:57à Francfort
30:58et donc là
30:59s'il fallait qualifier
31:01alors on attend
31:01on attend
31:03la note
31:04de Sondaren Pours
31:05dans quelques semaines
31:08vous avez une précision
31:10non pas
31:10non non
31:11je pense qu'on a déjà
31:12un certain nombre
31:13de points
31:13qui semblent indiquer
31:15que la note
31:16de la France
31:17ne s'améliore pas
31:18depuis plusieurs trimestres
31:19soit
31:20la perspective
31:22passe
31:23de neutre
31:24à négatif
31:24soit la note
31:25baisse d'un cran
31:26ça aurait quoi
31:27comme conséquence ?
31:30la surprise
31:32positive
31:33c'est que
31:34les marchés
31:35semblent valoriser
31:36pour le moment
31:37plus la stabilité
31:38que l'absence
31:40de budget
31:41
31:42Jean-Claude Trichet
31:43a raison
31:44le premier ministre
31:45Sébastien Lecornu
31:46a raison
31:46quand vous regardez
31:47la preuve expérimentale
31:49des dernières semaines
31:50c'est que
31:51en dépit
31:51d'un recul
31:52sur un certain
31:53nombre de sujets
31:53les marchés
31:55semblent dire
31:55écoutez
31:56on augmente
31:57un peu le prix
31:58auquel
31:58on vous prête
31:59mais pas de manière
32:00spectaculairement élevée
32:02si on se retrouvait
32:05dans une situation
32:06où le point d'arrivée
32:07était radicalement différent
32:09de ce que fut
32:09l'équilibre
32:11non pas l'équilibre
32:12mais enfin
32:12l'orientation fiscale
32:14et budgétaire
32:14des dernières années
32:15alors je pense
32:17que les marchés
32:18se poseraient
32:18la question
32:19de savoir
32:19comment
32:20la France
32:22pourra rembourser
32:23en 10 ans
32:23vous savez
32:24pour avoir parlé
32:25à un certain nombre
32:26de ces prêteurs
32:27où ils leur parlaient
32:27régulièrement
32:28ils font un raisonnement
32:29assez simple
32:29ils disent
32:30la France
32:31c'est 1700 milliards
32:32de dépenses publiques
32:33par an
32:34la moitié
32:34850 milliards
32:36c'est la dépense sociale
32:37et la moitié
32:38de la moitié
32:39c'est les retraites
32:40le coût public
32:41des retraites
32:41470 milliards
32:42donc ils regardent
32:44beaucoup cela
32:45pour le moment
32:46qu'on appelle ça
32:48un décalage
32:49un abandon
32:49une suspension
32:50ça ne crée pas
32:52pour le moment
32:53de réaction
32:55dramatique
32:56ou tragique
32:56mais
32:57à condition
32:58que ça soit
32:59un développement
33:00isolé
33:01c'est sûr que
33:01pour le moment
33:02les marchés
33:03considèrent que
33:04l'état actuel
33:06de l'inscription budgétaire
33:07dans lequel il y a
33:07beaucoup de
33:08sucré gratuit
33:09et pas beaucoup
33:10de salé payant
33:11et quelque chose
33:12qui est probablement
33:14temporaire
33:15donc je pense
33:16que le vrai test
33:17de la réaction
33:18des marchés
33:18ça sera quand on saura
33:20sur le texte budgétaire
33:22définitif
33:23et notamment
33:24la taxation
33:24sur les entreprises
33:25bien sûr
33:26bien sûr
33:26là il y a un certain
33:27nombre de choses
33:28qui ont émergé
33:30dans la créativité
33:33fiscale
33:34le foisonnement
33:35le concours
33:36le délire
33:36le concours
33:37le délire
33:37cela
33:39pour le moment
33:41est considéré
33:42avec une certaine
33:43distance
33:43par les marchés
33:44de mon point de vue
33:45c'est une nouveauté
33:46de mon point de vue
33:47c'est une nouveauté
33:47on s'attendait
33:49à une prise en compte
33:51plus immédiate
33:52de certaines
33:54formes de créativité
33:56fiscale
33:56par exemple
33:56le débat
33:57sur la taxe
33:59Zuckman
33:59et les conséquences
34:00qu'elle pourrait avoir
34:01le fait que
34:03ça fait
34:04quelques semaines
34:05qu'on parle
34:05du volet recettes
34:06mais personne
34:08ne parle du volet dépenses
34:10de la loi de finances
34:11dans tous les pays
34:12qui rencontrent
34:13des difficultés
34:13d'ajustement
34:14des comptes publics
34:15on évoque toujours
34:16la possibilité
34:17d'une augmentation
34:17de la TVA
34:18ce mot n'a pas été prononcé
34:19dans la discussion budgétaire
34:20alors qu'il fait partie
34:21du paquet
34:22traditionnel
34:24des pays
34:25qui ont dû choisir
34:26de redresser
34:28leurs comptes publics
34:28on l'a dit souvent
34:29soit
34:30on choisit
34:31dans les trimestres
34:32qui viennent
34:33un redressement
34:34choisi
34:35soit nous aurons
34:36une austérité subie
34:37avec des choses
34:39qu'on n'aura pas
34:39voulu tout de suite
34:41qu'on aura retardé
34:42et qui nous seront imposées
34:42par nos créanciers
34:43alors dans ces conditions
34:44dans ce qu'on vient de décrire
34:45de ce que vous venez de décrire
34:47évidemment
34:48Stéphane Bougenat
34:49les entreprises
34:51elles deviennent
34:51assez frileuses
34:52et notamment
34:52ça se traduit
34:53par le fait
34:54qu'il y en a beaucoup
34:55qui ne veulent plus
34:56il n'y a quasiment
34:57plus d'introduction
34:58en bourse
34:58c'est quasiment
34:59à l'arrêt
35:00oui alors
35:01il y a plusieurs
35:01le ralentissement
35:02il y a plusieurs raisons
35:03il y a une de ces raisons
35:04c'est sûr que c'est
35:06c'est plus difficile
35:07de s'introduire en bourse
35:07quand les marchés
35:08sont trop valetiles
35:10ou quand ils ne le sont pas assez
35:10exactement
35:11et donc là vous avez raison
35:12il y a un certain nombre
35:14de raisons un peu structurelles
35:15qui ont réduit
35:16le nombre
35:17des introductions en bourse
35:17il y en a tout de même plus
35:19il y en a eu plus
35:19dans les derniers mois
35:21qu'au début de l'année
35:23indiscutablement
35:24au total on est quasiment
35:25à la fin de l'année
35:25ça sera il y en a
35:26combien ?
35:27je ne sais pas
35:27une soixantaine à peu près
35:28donc on est quand même
35:29sur l'ensemble
35:30du groupe Euronex
35:32on n'est pas du tout
35:33dans les niveaux
35:34il y a 5 ans
35:35et à Paris
35:36je n'ai pas le chiffre en tête
35:37mais à mon avis
35:38une vingtaine
35:39donc on est clairement
35:41dans une situation
35:42qui n'est pas aussi favorable
35:45qu'elle l'était dans le passé
35:46mais qui s'est singulièrement
35:48améliorée
35:48et surtout on a
35:49un pipeline
35:50un tuyau
35:52une liste d'attente
35:52pour parler français
35:53pour l'année 2026
35:55qui est très significatif
35:56d'accord
35:58alors lorsqu'on voit
35:59on va rapidement
36:00parce qu'il y a tellement
36:01de questions à vous poser
36:02sur vos ambitions
36:02là vous avez publié
36:04vos résultats
36:04sur le troisième trimestre
36:062025
36:07c'est le sixième trimestre
36:09consécutif
36:09de croissance
36:10à deux chiffres
36:11votre chiffre d'affaires
36:12progresse de 10,6%
36:13mais en fait
36:13ce n'est pas tous les intros
36:14qui font votre chiffre d'affaires
36:16aujourd'hui
36:17non
36:17ce n'est pas surtout
36:19les IPOs
36:20les introductions en bourse
36:20c'est bien sûr
36:21la volatilité
36:23des marchés actions
36:24mais les marchés actions
36:24ne représentent que 17%
36:26de notre top line
36:27et
36:28de notre chiffre d'affaires
36:29mais il y a
36:30à la fois
36:31derrière cette croissance
36:32à deux chiffres
36:33pour le sixième trimestre
36:33de suite
36:34une très grande diversité
36:36des revenus
36:36liés au volume
36:37parce que nous
36:38nous négocions
36:39nous proposons
36:40des solutions
36:41de négociation électronique
36:42sur les actions
36:43mais aussi sur l'électricité
36:44mais aussi sur le blé
36:45mais aussi sur les
36:46les taux d'intérêt
36:47mais aussi sur les
36:48qu'est-ce qui est plus rentable
36:49aujourd'hui
36:49pour les néophytes
36:50comme moi
36:51non
36:51toutes les actives
36:53sont extrêmement dynamiques
36:54et extrêmement en croissance
36:55c'est la volatilité des marchés
36:56c'est la volatilité des marchés
36:57c'est ça qui est plutôt
36:59bénéfique pour vous
37:00oui mais ça
37:00ça se concerne
37:0140% seulement
37:02de notre chiffre d'affaires
37:0360% de notre chiffre d'affaires
37:05n'a rien à voir
37:05avec la volatilité des marchés
37:06ce sont des activités
37:08liées à tout ce qui se passe
37:09après la négociation
37:10des activités liées
37:11à la compensation
37:12au règlement livraison
37:13à la conservation des titres
37:14et surtout au service
37:15aux entreprises
37:16la vente de technologies
37:17alors lorsqu'on regarde
37:19si on compare à peu près
37:21la voie de capitulation boursière
37:25par rapport à
37:27évidemment
37:27à Londres
37:29c'est 58 milliards
37:30Londres
37:31Deutsche Bursos
37:32c'est 43 milliards
37:33Euronex
37:33c'est 13 milliards
37:34est-ce que c'est
37:35les opérations financières
37:37que vous avez annoncées
37:38c'est aussi une manière
37:38justement
37:40de booster
37:41votre cours de bourse
37:43parce que vous êtes
37:44quand même
37:44beaucoup plus petit
37:45que vos deux grands rivaux
37:47et puis là
37:48vous annoncez
37:49pour 600 millions
37:50de rachats d'obligations
37:51ces obligations
37:52sur 2026
37:53de mémoire
37:53et 250 millions
37:54de rachats
37:56d'actions
37:56cette fois-ci
37:57pourquoi ?
37:58alors deux choses
37:59d'abord effectivement
38:00nous valons 13 milliards
38:01mais entre 13 et 14 milliards
38:04on avait lu même 15 milliards
38:05l'été dernier
38:06mais rappelez-vous
38:07quand Euronex
38:08est entré en bourse
38:08en juin 2014
38:09ça valait 1,4 milliard
38:10donc le chemin parcouru
38:12j'insiste parce que
38:14vous avez raison
38:14quand vous avez
38:15quelqu'un qui a investi
38:161000 euros dans Euronext
38:18en juin 2014
38:19et qui a investi aussi
38:211000 euros
38:21dans London Stock Exchange
38:23et dans Deutsche Bourse
38:24a gagné plus d'argent
38:25avec ce qu'il a investi
38:26dans Euronext
38:27que dans les autres sociétés
38:28dont vous avez parlé
38:28mais c'est vrai
38:29qu'en absolu
38:31nous sommes plus petits
38:32qu'eux
38:33alors pourquoi ?
38:33parce que eux
38:33se sont diversifiés
38:34beaucoup
38:35beaucoup plus
38:36et beaucoup plus tôt
38:37et notamment
38:38pendant les 7 années
38:39où nous étions
38:39sous occupation américaine
38:41du New York Stock Exchange
38:42ils se sont eux-mêmes
38:43diversifiés
38:44et nous plus tard
38:45après la réintroduction
38:47en bourse de Euronext
38:48donc c'est ça
38:48qui explique
38:49beaucoup l'autre chose
38:50aujourd'hui
38:51on va parler de l'histoire
38:52parce que c'est vrai
38:53qu'aujourd'hui
38:54Euronext
38:54c'est la bourse de Paris
38:56la bourse de Milan
38:56parce que c'est important
38:57c'est la bourse d'Oslo
38:59la bourse de Dublin
39:00la bourse du Portugal
39:01enfin bon
39:02et bientôt
39:03la bourse d'Athènes
39:05sans doute
39:05mais ça
39:06on va y revenir
39:07dans un instant
39:08donc aujourd'hui
39:09vous voulez un peu
39:10être le consolidateur
39:12des bourses européennes
39:13votre objectif
39:14c'est quoi
39:15à travers ces deux opérations
39:16en deux mots
39:16sans être trop technique
39:17alors
39:17les deux premiers sujets
39:19le rachat d'action
39:20de 250 millions
39:22c'est juste
39:23de la bonne gestion
39:24du capital
39:24on a une profitabilité
39:26qui est en développement
39:27une croissance de nos revenus
39:29qui est en développement
39:30nous n'avons pas
39:31systématiquement
39:32l'usage du capital
39:33que l'on crée
39:34pour des opérations
39:35de croissance externe
39:36et nous considérons
39:38que nous déployons
39:39le capital
39:40de nos actionnaires
39:41uniquement si le retour
39:42sur capital investi
39:43est supérieur au coût
39:44de financement
39:44de l'entreprise
39:45si ça n'est pas le cas
39:46et bien nous faisons
39:47des opérations
39:48de rachat d'actions
39:49depuis maintenant
39:49deux ans et demi
39:50parce que c'est une bonne
39:51manière de rendre
39:53aux actionnaires
39:53le capital
39:54qu'on a créé pour eux
39:55s'agissant du rachat
39:57d'obligations
39:58là vous avez taxé
39:58vous avez vu que le gouvernement
39:59dans le but
39:59nous sommes une entreprise
40:00nous sommes une entreprise
40:01de droit néerlandais
40:02et aux Pays-Bas
40:03cette taxe n'existe pas
40:04ce qui pose
40:05d'intéressantes questions
40:06de compétitivité
40:07et notamment
40:09sur les cotations
40:10en bourse
40:10si cette mesure
40:11devait être maintenue
40:12et bien c'est sûr
40:13que du point de vue
40:14d'une entreprise
40:14qui fait des rachats
40:15d'actions
40:15il vaut mieux être coté
40:17aux Pays-Bas
40:17qu'à Paris
40:17sur ce seul sujet
40:18alors
40:19l'autre aspect
40:21c'est le rachat
40:22d'obligations
40:22ça c'est vraiment
40:23de la gestion bilancielle
40:24dans le cadre normal
40:25d'un moment
40:29où on saisit
40:29une bonne fenêtre
40:30de tir
40:31pour restructurer
40:32nos engagements
40:33en anticipant
40:34un peu
40:34le refinancement
40:36du bilan
40:37de la partie d'aide
40:38de notre bilan
40:39maintenant
40:40ce qui est très important
40:42c'est que
40:43on a une ambition
40:46de croissance
40:47très forte
40:47et c'est pour ça
40:48qu'on fait
40:49de la croissance
40:50dans deux directions
40:50soit pour acheter
40:51d'autres bourses
40:52quand elles veulent
40:53bien se vendre
40:54et quand elles sont disponibles
40:55pour ajouter
40:56à notre plateforme
40:57de liquidité unique
40:58européenne
40:58notre plateforme
40:59technologique unique
41:00d'autres aspects
41:01et construire
41:02l'union des marchés
41:02de capitaux
41:03pour de vrai
41:04et ça c'est le sens
41:05de l'acquisition
41:06de la bourse d'Athènes
41:07par ailleurs
41:08c'est vrai que
41:08vous en êtes toute
41:09la bourse d'Athènes
41:10parce que c'est annoncé
41:10le 19 novembre
41:11on dit que déjà
41:12vous avez déjà
41:13la majorité requise
41:14pour l'acquérir
41:15donc en fait
41:15il n'y a pas de suspense
41:16nous verrons
41:17nous verrons
41:18moi je publierai
41:19nous publierons
41:20les informations
41:21quand elles seront
41:21mais quand vous êtes
41:22sur ce plateau
41:23vous n'allez pas revenir
41:24après demain
41:24même si on vous apprécie
41:26beaucoup ici
41:26à BFM Business
41:27BFM Business
41:28est un endroit
41:31absolument délicieux
41:33mais ce n'est pas
41:34encore le lieu
41:35où on publie
41:36l'information réglementaire
41:37vous pouvez savoir
41:38si vous avez déjà
41:39acquis le minimum
41:39nous communiquerons
41:41sur ce sujet là
41:42mercredi soir
41:43après la clôture
41:44des marchés
41:44qu'est-ce que vous apporte
41:45la Bourse d'Athènes
41:46alors ça c'est le sujet
41:47le plus important
41:48la Bourse d'Athènes
41:49c'est d'abord
41:50la marque
41:51de la continuité
41:53de notre projet
41:55de consolidation européenne
41:56c'est aussi
41:57un investissement
41:59dans un pays
41:59qui connaît
42:00un redressement
42:01spectaculaire
42:01vous savez
42:02on parle aujourd'hui
42:03des difficultés
42:03de boucler le budget
42:04ou de faire un budget
42:05la Grèce va célébrer
42:07cette année
42:07sa troisième année
42:08d'excédent budgétaire
42:09la Grèce
42:10a remboursé
42:11à la France
42:11il y a quelques jours
42:12presque un milliard
42:14d'euros
42:14au titre
42:15de remboursement
42:16des avances
42:17de la part française
42:18des avances
42:19qui lui avaient été attribuées
42:20pendant le sauvetage
42:21de la grande crise financière
42:22donc c'est un pays
42:24qui est en excédent budgétaire
42:25primaire
42:26et même en excédent budgétaire
42:27après frais financiers
42:29donc c'est un pays
42:30qui est avec de la croissance
42:32et qui connaît
42:33un redressement
42:34spectaculaire
42:35avec des marchés
42:36de capitaux
42:36qui sont
42:37dans lesquels
42:38il y avait une certaine
42:38forme d'anomalie
42:39c'est un pays
42:40très globalisé
42:41très ouvert
42:42sur le reste du monde
42:43mais qui avait
42:45des marchés de capitaux
42:45très insulaires
42:46et nous avons décidé
42:48avec d'ailleurs
42:49les encouragements
42:50des pouvoirs publics
42:50et du Premier ministre
42:51d'intégrer
42:53toute cette communauté
42:54d'affaires
42:55tous ces marchés
42:56de capitaux
42:56dans le projet
42:57européen
42:58de Renex
42:58et on est extrêmement
42:59enthousiastes
43:00parce que c'est un pays
43:01qui se retourne
43:02extrêmement vite
43:03et la capitale
43:03de combien
43:04vous êtes à 13-14
43:05comme vous l'avez dit
43:06ça va vous faire
43:06franchir la barre
43:07non
43:07c'est une toute petite société
43:09on paye en action
43:11mais ça vaut
43:12360 millions d'euros
43:13donc c'est pas
43:14très important
43:15alors
43:16il y a quand même
43:17un point
43:18si on se compare
43:19nous on reçoit
43:20beaucoup de chefs
43:20d'entreprise ici
43:21là je recevais
43:22encore le patron
43:23de Ledger
43:24ils vous disent quoi
43:25ils vous disent
43:26si on va se faire
43:27à côté
43:27donc c'est une grosse
43:29licorne française
43:30et bien c'est sûr
43:31que même si on aime
43:32beaucoup en France
43:33ils viennent d'investir
43:34énormément sur un siège
43:35en France etc
43:35on ira peut-être
43:37se faire coter
43:37à Wall Street
43:38parce qu'il y a plus
43:39la valorisation
43:40est meilleure
43:41je parle pour la tech
43:42la valorisation
43:43est meilleure
43:43et puis il y a
43:44beaucoup plus d'argent
43:46qu'est-ce que vous
43:48voulez dire
43:48moi ce que j'observe
43:49c'est que les entreprises
43:50c'est que la performance
43:51post-cotation
43:53est supérieure
43:54sur Euronext
43:55de la performance
43:56post-cotation
43:57au Nasdaq
43:57pendant les 18 mois
43:58qui suivent
43:59la cotation
44:00ça c'est des faits
44:01et la valorisation
44:02c'est plus combien
44:02à Wall Street
44:03par rapport à
44:04parce que les marchés
44:05européens
44:06c'est sûr
44:07qu'on voit bien
44:07ils y se traînent
44:08ça dépend des secteurs
44:09vous savez
44:09la difficulté
44:11quand on compare
44:12l'Europe aux Etats-Unis
44:13c'est la difficulté
44:14de comparer
44:14Rollet-Château
44:15et McDonald's
44:16c'est-à-dire
44:16il faut savoir
44:16de quoi on parle
44:17et de quel secteur
44:18on parle
44:18vous avez
44:19les indices
44:20les indices américains
44:21sont
44:22je ne sais pas
44:23s'il faut dire
44:24plombés
44:24affectés
44:25pollués
44:25sont en tout cas
44:27très pondérés
44:28par la performance
44:29de 7 entreprises
44:30qui sont les fameuses
44:317 Magnificent
44:32et ça
44:33ça change tout
44:34un peu comme si
44:35on résumait
44:36le CAC 40
44:38à la performance
44:39de 3 ou 4 sociétés
44:41du luxe
44:41donc
44:42dès qu'on neutralise
44:43l'effet
44:44tout le problème
44:44malheureusement
44:45dès qu'on neutralise
44:48la performance
44:49de la pondération
44:51de quelques entreprises
44:52particulièrement liquides
44:53et particulièrement performantes
44:54vous observez
44:56que l'écart
44:57est beaucoup moins important
44:58qu'on l'imagine
44:59donc bien sûr
45:00il y a des valorisations
45:01plus élevées aujourd'hui
45:02en termes de multiples
45:03en moyenne
45:04mais il y a deux choses
45:05qu'il faut regarder
45:06avec perplexité
45:07ou avec attention
45:08en tout cas
45:08la première
45:09c'est le coût total
45:10de gestion
45:11les Etats-Unis
45:12sont un pays
45:12extrêmement bureaucratique
45:14surtout sur les marchés financiers
45:15extrêmement coûteux
45:16nous aussi
45:16non beaucoup moins
45:17beaucoup moins
45:18le coût total
45:19d'être une société cotée
45:21en Europe
45:22de faire des opérations
45:23cotées en Europe
45:24est significativement
45:25une fraction
45:26du coût
45:26de la société
45:27mais par contre
45:28vous avez raison
45:28les multiples de valorisation
45:29sont supérieurs
45:30oui puis en plus
45:31on est mal suivi
45:31enfin c'est ce qu'ils vous disent
45:32on est mal suivi
45:33quand on est en France
45:34absolument
45:35il y a un deuxième sujet
45:36qui est la visibilité
45:37mais là
45:38la question est ambivalente
45:40parce que
45:41vous avez aussi
45:42un risque
45:43quand vous êtes une société
45:44petite ou modeste
45:45de devenir minuscule
45:47et invisible
45:47au Nasdaq
45:48donc les choses
45:49sont plus nuancées
45:50que ça
45:50c'est pour ça
45:51que ce que j'observe
45:52c'est que
45:52pour de vrai
45:54comme disent les enfants
45:55on a assez peu
45:56de cotations
45:57de sociétés européennes
45:59en tout cas
45:59dans les pays
46:00Euronex
46:00c'est vrai qu'en Allemagne
46:01et au Royaume-Uni
46:02c'est différent
46:03parce que
46:04leurs marchés locaux
46:05sont tellement petits
46:06je vais donner un truc
46:07un chiffre
46:08qui est très important
46:09la capitalisation boursière
46:11totale
46:11des sociétés cotées
46:12sur Euronex
46:13c'est environ
46:146500 milliards
46:15la capitalisation boursière
46:17totale
46:18des entreprises cotées
46:19à Londres
46:20c'est 3000 milliards
46:21la capitalisation boursière
46:23totale
46:23des sociétés cotées
46:24à Francfort
46:24c'est à peu près
46:251800 milliards
46:26donc
46:27Mais comment vous expliquez ça ?
46:29Parce que Euronex
46:30est le marché
46:30le plus liquide d'Europe
46:31et Londres
46:32c'est un marché
46:33qui est la moitié
46:34de la taille
46:35du marché d'Euronex
46:35et Francfort
46:36c'est un marché
46:37qui est un peu moins
46:38du tiers
46:39du marché d'Euronex
46:41et donc
46:42pour les sociétés
46:43qui sont en Allemagne
46:44ou au Royaume-Uni
46:45leur marché local
46:47est devenu
46:47de moins en moins liquide
46:48sur le marché Euronex
46:50nous avons une liquidité
46:51qui est deux fois supérieure
46:52à celle de Londres
46:52et donc nous avons moins
46:53ce problème d'exode
46:55que les Britanniques
46:56et les Allemands
46:57mais
46:57mais là vous avez un point
46:59c'est que pour les sociétés
47:00qui ne sont pas encore
47:01entrées en bourse
47:02et toutes ces fameuses licornes
47:03la question se pose
47:05et c'est pour ça
47:05qu'on a un dialogue
47:06assez intense
47:07et exigeant
47:08avec eux
47:08et avec elles
47:09pour essayer
47:10de les convaincre
47:12que c'est ici
47:13que ça se passe
47:13Faudrait-il
47:14revenir un peu
47:16sur les publications
47:17trimestrielles ?
47:19Elles le sont
47:20pour la plupart d'entre nous
47:21nous nous publions
47:22tous les trimestres
47:23certaines
47:24Oui mais justement
47:25on peut faire
47:25que ce ne soit plus le cas
47:26Oui je ne sais pas
47:27parce que du coup
47:29c'est une gestion
47:29à court terme
47:30Non mais
47:31chacun gère sa communication
47:34avec les investisseurs
47:35c'est un trade-off
47:36vous avez des investisseurs
47:37qui ont besoin
47:38d'avoir une visibilité
47:40non seulement
47:40sur le chiffre d'affaires
47:41mais aussi
47:42sur le résultat
47:43chaque trimestre
47:44et ça draigne
47:45une certaine catégorie
47:47d'investisseurs mondiaux
47:47puis il y a d'autres sociétés
47:49qui peuvent
47:50satisfaire
47:51la curiosité
47:52ou l'intérêt
47:53de leurs investisseurs
47:54en publiant uniquement
47:55le chiffre d'affaires
47:56tous les trimestres
47:56et le résultat complet
47:58deux fois par an
47:58je crois que c'est
48:00moi je suis assez favorable
48:01à ce que
48:01chaque entreprise
48:03détermine
48:04sa stratégie de communication
48:06avec les investisseurs
48:07en fonction de la liquidité
48:08qu'elle recherche
48:08Le fait d'avoir des
48:10parce que maintenant
48:11c'est fait
48:11enfin c'est fait
48:12sans cette fête
48:13ou en ayant fait
48:14la cotation
48:16à Wall Street
48:16de Total
48:18puisque
48:18Total Energy
48:19je ne sais pas ce qui est fait
48:20pour le moment
48:20on est dans le registre
48:22des intentions
48:23et
48:24je crois qu'il faut demander
48:27à monsieur Bouyané
48:27oui mais monsieur Bouyané
48:28il dit mais non
48:29c'est pas une cotation
48:29c'est juste quelque chose
48:30de technique
48:31c'est qu'on avait
48:32des obligations
48:33c'est à Total
48:35qu'il faut poser la question
48:36c'est un peu de l'hypocrisie
48:37c'est à dire qu'en fait
48:38c'est quand même
48:39une forme de cotation
48:39je n'ai pas d'avis
48:40ce ne sont pas des mots
48:41que j'utilise
48:41à propos des clients d'Euronext
48:43franchement
48:45les intentions de Total
48:47ceux qui veulent faire
48:49avec leurs ADR
48:49à New York
48:51ceux qui veulent faire
48:51de leur cotation
48:53en France
48:53c'est quelque chose
48:56qui est tellement
48:56important
48:57que c'est à Total
48:59de répondre à cette question
49:00est-ce que le grand problème
49:01pas le problème
49:02mais en fait
49:03ce qui nous manque
49:03on en a parlé aussi
49:04tout à l'heure
49:04on le sait bien
49:05c'est d'avoir
49:06vous regardez
49:07les 10 plus grosses
49:07capitalisations
49:08de Wall Street
49:10c'est que des entreprises
49:11de la tech
49:12vous regardez
49:13les plus grandes entreprises
49:14notamment françaises
49:15c'est du luxe
49:16comme vous l'avez dit
49:17c'est un peu
49:18l'économie d'hier
49:20oui
49:20je serais
49:21la différence
49:23entre les Etats-Unis
49:23on est très contents
49:24de les avoir
49:24la différence
49:25entre les Etats-Unis
49:26et l'Europe
49:26c'est pas
49:27la différence
49:28entre la technologie
49:29et l'économie d'hier
49:30c'est quelque chose
49:31dont on parle pas assez
49:32c'est la taille
49:33de leur épargne retraite
49:34et de leur investissement
49:36en actions
49:36c'est ça le vrai moteur
49:38vous savez
49:39aux Etats-Unis
49:39si vous voulez avoir
49:40un peu de revenus
49:41quand vous êtes vieux
49:41il faut acheter les actions
49:42quand vous êtes jeune
49:43en Europe
49:43si vous voulez avoir
49:44un peu de revenus
49:45quand vous êtes vieux
49:45il suffit d'espérer
49:46qu'autour de vous
49:47les gens continueront
49:47à payer des impôts
49:48et des charges sociales
49:49et donc c'est très important
49:50c'est le débat
49:51de la capitalisation
49:52c'est absolument fondamental
49:54le vrai vecteur
49:55des fonds propres
49:57américains
49:59qui ont donné
49:59naissance à BlackRock
50:00Vanguard
50:01Fidelity
50:01et au marché
50:02et au multiple
50:04dont vous parlez
50:04c'est d'abord
50:05le fait que
50:06l'intégralité des américains
50:08doivent épargner
50:09pour leur retraite
50:09et la seule classe d'actifs
50:10qui permet
50:11de gérer
50:12l'épargne longue
50:13diversifiée
50:14et peu liquide
50:15c'est la classe action
50:16on verra
50:18si ça convainc
50:18quand même
50:19les français
50:19d'avoir
50:20une retraite
50:21par capitalisation
50:21en partie
50:22merci beaucoup
50:22Stéphane Bouchard
50:23vous avez venu
50:24nous expliquer
50:25un peu
50:25tous vos projets
50:26Stéphane Bouchard
50:27le directeur général
50:28de Renac
50:28a été notre invité
50:29tout de suite
50:29vous retrouvez
50:30Erwan Maurice
50:30pour le grand journal
50:32de l'éco
50:32nous on se retrouve
50:33bien sûr
50:33demain
50:33à 18h-19h
50:34le 18h-19h
50:39d'Edwige Chevrion
50:39sur BFM Business

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