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  • il y a 6 minutes
Chaque jour, Marc Fauvelle vous accompagne de 19h à 20h dans 60 minutes Fauvelle sur BFMTV.

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00:00Est-ce un coup de poker ou bien peut-être sa dernière cartouche alors que l'examen du budget s'enlise ?
00:15En tout cas, Sébastien Lecornu a donc décidé de changer de méthode.
00:18Bonsoir Maud Bréjon.
00:19Bonsoir.
00:20Porte-parole du gouvernement, Marie Chantret, la chef du service politique de BFM, est à mes côtés.
00:24Bonsoir.
00:25Marie, pour vous interroger, le Premier ministre annonce donc qu'il veut rencontrer les représentants des partis
00:30et leur soumettre cinq priorités, déficit, sécurité, énergie, agriculture et réforme de l'État.
00:36Tout cela dans les jours qui viennent.
00:37Vous allez nous expliquer dans un instant en quoi ça consiste exactement parce que nous avons un petit peu de mal à suivre ces derniers développements.
00:44Mais d'abord direction Matignon, Hugo Capelli.
00:45Bonsoir Matignon où le Premier ministre rencontre en ce moment même les composantes de sa majorité pour justement expliquer son projet.
00:54Oui, la méthode Lecornu en tout cas c'est toujours des consultations avec les syndicats mais aussi avec les partis politiques
01:01y compris les partis de son camp qu'il va donc recevoir ici ce soir à l'hôtel de Matignon
01:06pour parler du budget mais aussi pour parler des débats thématiques qui vont être lancés à l'Assemblée nationale.
01:12Et ce premier débat devrait avoir lieu lundi prochain sur un sujet très concret, la défense, nos armées.
01:19On le rappelle le gouvernement veut augmenter le budget des armées de 6,7 milliards d'euros.
01:24Ça veut donc dire que lundi prochain il y aura un débat avec un vote qui ne sera pas contraignant
01:30où les députés vont pouvoir se prononcer.
01:32Et si à la fin il y a un compromis, bien Sébastien Lecornu pourra dire pour que tout cela se concrétise
01:36il faudra voter le texte budgétaire à la fin des fins.
01:41C'est aussi l'occasion avec ces débats thématiques pour Sébastien Lecornu
01:45de pointer les oppositions, en particulier le Rassemblement National, la France Insoumise
01:51qui selon lui font du blocage politique et lui permettent, lui empêchent d'avancer comme il le voudrait.
01:58Vous donc appelliez avec Vincent Gauthier à Matignon, c'est quoi l'idée Maude Bréjon ?
02:01C'est de gagner encore un petit peu de temps ?
02:03Il y a deux messages principaux. Le premier, c'est que tout ne peut pas attendre 2027.
02:08La réduction du déficit, l'augmentation du budget de la défense, le travail sur l'énergie, sur l'agriculture,
02:13c'est des chantiers auxquels on doit s'atteler dès maintenant
02:16et auxquels on doit apporter des réponses sans attendre l'élection présidentielle.
02:20Et le deuxième message, c'est qu'il n'y a pas d'alternative au compromis.
02:24On y reviendra peut-être, mais le compromis parlementaire n'est pas une option, c'est une nécessité.
02:30Et donc toutes les spéculations autour de la loi spéciale, des ordonnances, d'un retour par la fenêtre du 49-3
02:37ne visent qu'à éviter le vote final au Parlement et nous n'éviterons pas ce vote final au Parlement.
02:42Mais en vous entendant, le 24 novembre, la lundi, 18h52, vous dites, on balaie, pas d'ordonnances, c'est sûr ?
02:49Il n'y a pas d'alternative au compromis parlementaire.
02:52La différence entre le compromis et l'intransigeance, c'est l'intérêt général.
02:57Et nous irons au vote et les parlementaires iront au vote.
03:01C'est un engagement clair du Premier ministre depuis les premiers jours et donc nous nous y tenons.
03:06On est à une croisée des chemins.
03:07Expliquez-nous comment on passe.
03:08On est à une croisée des chemins.
03:11Il y a eu une première lecture sur les deux budgets à l'Assemblée nationale,
03:15un vote historique 149-3 sur le budget de la sécurité sociale
03:20et un projet de loi de finances qui a été rejeté ce week-end.
03:23À la quasi-unanimité.
03:24Une seule voix pour.
03:25Ça s'explique, mais ça ne pourra pas durer comme ça éternellement.
03:31Il va falloir que les groupes politiques qui veulent doter la France d'un budget
03:37du Parti Socialiste ALR en passant par le Bloc Central
03:41arrivent à faire émerger des compromis dans les jours à venir.
03:45Mais vous entendez que dans « il va falloir que des compromis soient trouvés »,
03:49très bien, vous êtes dans l'incantation et le souhait,
03:52mais « il va falloir en l'État », non, il ne va pas falloir.
03:55Personne ne souhaite le compromis.
03:57C'est en tout cas ce que les débats dessinent depuis des jours et des jours.
04:00– Je vais le dire autrement.
04:01J'entends beaucoup ce débat sur la loi spéciale.
04:04Je voudrais d'abord dire à vos téléspectateurs
04:05qu'une loi spéciale, ce n'est pas un budget.
04:08– C'est une reconduction du budget de l'an dernier ?
04:10– C'est un sparadrap qui vous donne le droit
04:12de repousser la discussion de quelques semaines.
04:15Mais enfin, ça ne vous exonère pas du passage d'un budget le moment venu.
04:21Et une loi spéciale, ça ne comprend pas un certain nombre d'avancées
04:23et c'est bien ce qu'il faut aussi comprendre dans les mots de Sébastien Lecornu.
04:28On ne veut pas un budget pour un budget
04:29ou la stabilité pour la stabilité.
04:32Sans ce budget, il n'y a pas d'augmentation des effectifs de justice.
04:36On ne peut pas dire qu'on veut lutter contre le narcotrafic
04:38et s'opposer à la création de 1 600 postes de magistrats et de greffiers.
04:42On ne peut pas dire que la défense est un intérêt national majeur
04:45et s'opposer à l'augmentation du budget de la défense
04:48à hauteur de 6,7 milliards d'euros l'année prochaine.
04:51Et donc, c'est tous ces sujets dont on doit continuer à discuter,
04:56cette semaine notamment, et en amont, des secondes lectures,
04:59des nouvelles délibérations à l'Assemblée nationale.
05:02Vous savez, moi j'ai la conviction que sur un certain nombre de sujets,
05:05on va arriver à trouver des compromis.
05:07Sur la question du gel des retraites,
05:09entre ceux qui veulent le gel total, ceux qui n'en veulent pas du tout,
05:12je vois qu'un amendement a été adopté en commission au Sénat
05:14et propose un chemin avec un gel hors retraite,
05:20en dessous de 1 400 euros par mois.
05:23Philosophiquement, on est plutôt d'accord avec ça.
05:24Maude Bréjean, le Premier ministre, a dit qu'il voulait une nouvelle fois
05:26consulter l'ensemble des chefs de partis.
05:29Est-ce que ça vaut pour tous les partis,
05:31y compris la France Insoumise et le Rassemblement national,
05:33dont il a dénoncé tout à l'heure le cynisme lors de l'examen du budget ?
05:37Tout le monde est le bienvenu ?
05:39Ce sera proposé à l'ensemble des partis politiques.
05:41Tous, LFI compris, Rassemblement national compris,
05:44Jean-Philippe Tanguy sera à votre place dans quelques minutes.
05:47Ce sera proposé, vous lui poserez la question,
05:48ce sera proposé à l'ensemble des groupes politiques.
05:51Pour une raison simple, tous les élus,
05:53les 577 députés de l'Assemblée nationale
05:55sont élus de la République
05:56et représentent chacun les électeurs
05:58qui les ont élus sur leur circonscription.
06:00Ça se passera quand, ces rencontres ?
06:01On verra ceux qui acceptent de discuter
06:04et ceux qui, par principe, comme depuis quelques semaines,
06:06le refusent.
06:07Ça se passera quand, ces rencontres ?
06:09Dans les jours à venir.
06:10Cette semaine, à priori ?
06:11Dans les jours à venir.
06:12À Matignon ?
06:12Ça commence d'ailleurs ce soir, vous l'avez vu,
06:14le Premier ministre réunit
06:16les présidents de groupe de l'Assemblée nationale
06:18du socle commun
06:18et ça continuera, encore une fois,
06:22jusqu'en fin de semaine
06:23et la semaine prochaine.
06:23Donc chacun son tour,
06:24ce ne sera pas tout le monde en même temps à Matignon ?
06:26Et la semaine prochaine, s'il le faut.
06:26Le Premier ministre aura l'occasion
06:28de donner ces détails-là.
06:30Mais on est, encore une fois, je le redis,
06:32à un moment clé.
06:34Il y a meilleure manière d'inviter des participants
06:36que de les traiter de cynique
06:38pour ensuite les inviter à la table à Matignon.
06:40Vous ne craignez pas que ça vous revienne finalement
06:43en boomerang, peut-être,
06:44de la part de la France insoumise
06:45et du Rassemblement national ?
06:47Nous, on respecte l'ensemble des groupes,
06:48mais enfin, pardonnez-moi de faire quelques constats.
06:51Qui a voté la motion de censure
06:53en refusant d'entrer dans le débat
06:54avant même qu'il ait lieu ?
06:56C'est la France insoumise
06:57et c'est le Rassemblement national.
06:59Qui a tenté de faire obstruction au débat ?
07:02C'est la France insoumise.
07:04Quelque chose quand même de...
07:05Je pense qu'aujourd'hui, il faut appeler un chat un chat.
07:07La France insoumise ne se bat plus pour les Français.
07:11Elle se bat contre le Parti socialiste.
07:13Et on a insisté à un exercice de cynisme absolu
07:17où, à chaque début de compromis,
07:21les députés de la France insoumise
07:22mettaient tout en œuvre
07:24pour faire échouer le débat parlementaire
07:26et le compromis parlementaire et démocratique.
07:28Bon, ça, ce n'est pas normal.
07:30Et les Français doivent le savoir.
07:31Alors, si on a bien compris ce qu'a dit ce matin le Premier ministre,
07:35ça commencera la semaine prochaine, lundi prochain,
07:37à l'Assemblée nationale avec un texte sur la défense,
07:39l'une des cinq priorités qu'il a fixées.
07:41Ça se passe comment ?
07:42Le gouvernement arrive avec un texte.
07:44Chacun peut le modifier, l'amender,
07:47ou c'est ça ou rien ?
07:49Alors, d'abord, l'objectif,
07:51c'est de permettre à l'Assemblée nationale de voter.
07:54Oui.
07:54Et de voter...
07:55Non, mais c'est important de le dire.
07:56De voter sur l'augmentation du budget de la défense.
07:59Dans ce cadre-là, on recourt à ce qu'on appelle
08:02l'article 50-1, pardonnez-moi, de la Constitution.
08:05C'est bien, avec le gouvernement, on révise la Constitution semaine après semaine.
08:07C'est un peu technique.
08:08Mais l'article 50-1 que vous mentionnez,
08:11il dit bien que ces votes sont consultatifs
08:13et qu'ils n'ont pas de valeur,
08:14ils ne remplacent pas le budget.
08:16Alors, je vais vous répondre autrement.
08:18La partie recette du projet de loi de finances,
08:20c'est encore une fois un peu technique.
08:21Celle qui a été rejetée vendredi soir.
08:22Ayant été rejetée le week-end dernier,
08:24l'Assemblée n'a malheureusement pas l'opportunité,
08:27du fait de ce rejet, de discuter des dépenses.
08:29Or, dans ces dépenses, il y a un point qui nous semble absolument fondamental,
08:34c'est la hausse du budget de la défense.
08:36D'une part parce que c'est un montant considérable,
08:386,7 milliards d'euros,
08:41et d'autre part parce que c'est très engageant pour la France
08:46dans un contexte international qu'on connaît.
08:48Donc, le Premier ministre a souhaité proposer à l'Assemblée nationale
08:53de valider cette augmentation par un vote
08:55qui, certes, n'est pas un vote directement intégré au budget
08:58au sens technique du terme,
09:00mais qui va permettre aux uns et aux autres
09:02de se dire si, oui ou non,
09:04ils adhèrent à cette augmentation de budget.
09:07Avec aussi, Maud Bréjon, un petit piège posé à certaines oppositions.
09:10Est-ce que vous êtes prêts à ne pas voter
09:11une augmentation du budget des armées en ce moment ?
09:14C'est une question fondamentale.
09:14Vous auriez pu commencer par un autre texte.
09:16C'est une question fondamentale.
09:17Et c'est le texte qui arrive en premier.
09:18On ne peut pas parler de la situation en Ukraine
09:22ou de la situation au Sahel
09:25sans poser la question aux parlementaires
09:27de leur accord dans l'effort national qui va être demandé.
09:32Mais aux téléspectateurs qui nous regardent,
09:34l'un qu'est ce soir, l'issue de ce vote
09:36n'aura aucun caractère contraignant.
09:38Ça, c'est une réalité aussi.
09:40C'est habile politiquement,
09:42mais ça n'aura aucun caractère contraignant sur le budget.
09:45Si le Premier ministre propose au vote cette augmentation de budget,
09:49c'est précisément pour intégrer le résultat de ce vote par la suite.
09:53Donc tout ce qui sera voté à l'Assemblée nationale
09:55sera repris intégralement dans le futur budget ?
09:58Oui.
09:58Le vote ?
09:59C'est valable sur la défense, c'est valable sur les autres textes.
10:02Par exemple, sur la sécurité.
10:03Le texte sur l'agriculture.
10:04Si les députés votent contre l'entrée dans le Mercosur,
10:08la France ne rentrera pas dans le Mercosur.
10:10Il y a un vote prévu la semaine prochaine sur la question du budget de la défense.
10:15Il y a quatre autres chantiers qui ont été énoncés par Sébastien Lecornu ce matin.
10:18La question du déficit, la question de l'agriculture,
10:21la question de l'énergie et la question de la sécurité.
10:24Nous verrons lors des échanges avec les présidents de groupe
10:29dans quelle mesure ces thématiques-là doivent-vous pas faire l'objet d'un débat suivi d'un vote
10:35dans ce même cadre que celui qui est demandé pour la défense
10:39ou est-ce qu'on décide de travailler dessus par d'autres voix ?
10:43Ce que dit Sébastien Lecornu, c'est que ces sujets-là ne peuvent pas attendre 2027.
10:46Et ensuite, on discutera avec les groupes parlementaires
10:49et on décidera ensemble de la meilleure façon de les traiter.
10:52Si vous prenez un exemple sur la question de l'énergie,
10:54la programmation...
10:55Oui, mais pas répondu sur l'agriculture et le Mercosur.
10:57Parce qu'on doit discuter avec les groupes parlementaires.
10:58Si les députés votaient la non-entrée de la France dans le Mercosur,
11:03vous reprendriez ça ?
11:04On discutera avec les groupes parlementaires
11:05de l'opportunité de mettre en place un vote sur cette question-là.
11:09C'est la dernière cartouche, là ?
11:11On est à un moment absolument décisif.
11:13Il n'y a plus rien derrière.
11:15Ou alors c'est loi spéciale ou dissolution.
11:18Complètement.
11:19On est à un moment absolument décisif.
11:21Ce sont les prochaines options, on vous dit très clairement,
11:23parce que, là encore, c'est technique.
11:25Mais il y a ces votes, il y a la commission mixte paritaire,
11:28il y a le retour à l'Assemblée ensuite.
11:30On voit mal, pardonnez-moi, où on intérit avec un compromis.
11:33Sauf si vous arrivez à trouver cette majorité
11:37qui ne souhaite pas la dissolution.
11:39En fait, on retombe là-dessus.
11:40Je redis qu'il n'y a pas d'alternative au vote parlementaire
11:45et au vote des députés.
11:47Et c'est tout l'engagement du Premier ministre,
11:49depuis le départ, en mettant de côté le 49-3,
11:52en proposant la suspension de la réforme des retraites.
11:55Eh bien, une chose qu'il faut comprendre,
11:57c'est que je vois bien les uns et les autres
11:58défendre des positions politiques.
12:00La suspension de la réforme des retraites,
12:01elle est dans le texte.
12:02La question de la défiscalisation,
12:04d'aller plus loin sur la défiscalisation
12:06des heures supplémentaires proposées par Laurent Wauquiez,
12:09tout ça, ça a été voté.
12:11Mais pour que tous ces changements,
12:13pour que toutes ces mesures
12:14rentrent concrètement dans la vie des gens,
12:17il faut un vote final sur le texte.
12:20Sans vote final,
12:21la suspension de la réforme des retraites
12:23ne pourra pas s'appliquer.
12:24Et ce n'est pas une menace,
12:26c'est extrêmement factuel.
12:28Sans vote final sur le texte,
12:30il ne pourra pas y avoir de hausse du budget de la défense.
12:32Sans vote final sur le texte,
12:33il ne pourra pas y avoir cette création
12:35de 1 600 postes de magistrats
12:38et de greffiers dans la justice
12:39ou de 1 400 postes de policiers
12:41pour le ministère de l'Intérieur.
12:43Si on veut que tout ça
12:44entre dans la vie des gens,
12:46il faut qu'on soit en capacité
12:47de trouver un compromis final.
12:49Et ça se passe dans les prochaines semaines.
12:51Maude Bréjean, depuis ce matin,
12:52l'un des plus gros narcotrafiquants de France
12:54qui purge une peine de prison
12:56à la prison ultra sécurisée de Vendin-le-Vieille,
12:58peine de prison jusqu'en 2029,
13:00a pu quitter sa cellule le temps d'une journée.
13:02dans le cadre de son droit à la réinsertion
13:05pour passer un entretien professionnel.
13:08Est-ce que, d'abord, vous pouvez nous confirmer
13:09que même s'il n'a pas à proprement parler d'escorte,
13:12il a été surveillé depuis sa sortie de cellule ce matin
13:15jusqu'à son retour ce soir ?
13:16Oui, mais je vous renvoie vers
13:17le garde des Sceaux et le ministère de l'Intérieur.
13:19Moi, ce que je peux vous dire, c'est que cette décision...
13:21Je vous pose la question parce que ce sont les syndicats
13:23de la pénitentiaire qui ont alerté sur son cas,
13:26ce qui veut dire qu'il n'aurait pas du tout été surveillé
13:29s'il ne l'avait pas prévenu.
13:31Je n'ai pas d'informations là-dessus
13:32et je vous renvoie encore une fois vers le garde des Sceaux
13:34et le ministre de l'Intérieur.
13:35Moi, ce que je peux vous dire, c'est que c'est une décision
13:37qui relève, un, de l'autorité judiciaire,
13:40mais qui, deux, pose une question plus globale,
13:43qui a été mise sur la table par le garde des Sceaux,
13:44Gérald Darmanin, à savoir,
13:46de l'application, quel est aujourd'hui le cadre nécessaire
13:50et cohérent à l'application des peines
13:52pour les profils les plus dangereux
13:54et notamment ceux issus de la grande criminalité organisée.
13:58Et vous pensez qu'il faut changer ça ?
14:00Oui, il faut le changer et le garde des Sceaux
14:02travaille actuellement sur un projet de loi
14:03de réforme de la justice, vous le savez,
14:05il en parle depuis plusieurs mois maintenant
14:07et il l'intègre là-dedans, en tout cas,
14:10il travaille à l'intégration, encore une fois,
14:13d'un droit spécifique et d'un juge d'application des peines
14:16dédiée à ces profils très particuliers,
14:19les grands narcotrafiquants et la criminalité organisée.
14:22Mais qu'il aurait pour conséquence
14:23que ce type d'individu ne puisse tout simplement
14:25pas avoir une permission de sortir ?
14:27Qui, en tout cas, prenne en compte
14:29cette nouvelle réalité, oui.
14:31Et donc Gérald Darmanin travaille dessus
14:33et un projet de loi, ce projet de loi,
14:35devrait être présenté en début d'année prochaine.
14:37Vous avez peut-être entendu ces dernières heures
14:39sur France 2 hier soir et sur France Inter ce matin,
14:41les premiers mots de Boilem Sansal une semaine après
14:43son retour en France et la grâce dont il a bénéficié
14:45du régime algérien.
14:47Il dit lui-même qu'il pèse aujourd'hui
14:49dans ses passages dans les médias
14:51chacun de ses mots pour ne pas froisser l'Algérie
14:53parce qu'un autre Français, notamment Christophe Glez,
14:56est toujours détenu là-bas.
14:57Je contrôle chacun de mes mots aujourd'hui.
15:00Est-ce que ça veut dire que vous, le gouvernement,
15:02lui avez demandé de rester discret,
15:04de ne rien dire, qu'il puisse fâcher Alger ?
15:06Non, nous n'avons aucune directive, évidemment,
15:11à lui donner.
15:12Et c'est, je pense, un plaisir pour nous tous
15:14de l'entendre depuis hier,
15:16c'est que, voilà, s'exprimer de nouveau.
15:18Maintenant, on est tous conscients
15:19qu'effectivement, notre compatriote
15:21est encore détenu là-bas.
15:23Et ce que je peux vous dire, moi,
15:24c'est que le président de la République,
15:26comme il l'a fait pour Boilem Sansal,
15:28travaille d'arrache-pied et pleinement mobilisé.
15:32Mais aucune conscience.
15:32à ce qu'il puisse être libéré
15:35le plus rapidement possible.
15:37Il faut quand même avoir en tête
15:38que c'est, voilà,
15:40deux personnes et deux cas très différents.
15:43Aucune consigne officielle, officieuse,
15:45ne lui est plus donnée de prudence.
15:46Ça pourrait expliquer.
15:47Il y a un Français qui attend
15:49un jugement dans les jours qui viennent,
15:51Christophe Glez.
15:53Il dit lui-même qu'il le prend en compte.
15:55Mais le gouvernement ne donne aucune directive,
15:57pardonnez-moi, de communication
15:59à Boilem Sansal
16:01ou à d'autres citoyens d'ailleurs.
16:03Une question importante au sujet du plan de paix
16:05proposé par les États-Unis pour l'Ukraine
16:07ces derniers jours.
16:08Il y a des discussions en cours
16:09entre les Ukrainiens, les Américains
16:10et les Européens
16:12avec un point
16:13qui est l'un des points de crispation aujourd'hui.
16:16C'est de savoir si l'Ukraine doit céder
16:17une partie de son territoire
16:19à la Russie pour signer la paix.
16:21Quelle est la position de la France ?
16:22L'Ukraine doit être maître de son destin
16:24et la France se tiendra aux côtés de l'Ukraine
16:26avec ses alliés européens
16:28quelle que soit sa décision.
16:30De plus, nous ferons tout évidemment
16:31pour être encore une fois à leur côté
16:33et apporter les garanties de sécurité nécessaires.
16:36Mais c'est à l'Ukraine d'être maître de son destin
16:38et donc c'est à l'Ukraine de répondre.
16:40Nous, nous serons aux côtés des Ukrainiens
16:44comme nous l'avons toujours été
16:46et la France n'a pas dicté sa position à l'Ukraine.
16:48L'Ukraine a toujours pris souverainement ses positions
16:51et nous avons toujours été à leur côté.
16:53Ça restera.
16:54Merci beaucoup, Maud Bréjant.
16:55Parle du gouvernement d'avoir été ce soir
16:56sur le plateau de 60 minutes.
16:59On poursuit ce tour d'horizon des réactions politiques
17:01après les annonces du Premier ministre Sébastien Lecornu
17:04de ce changement de méthode
17:05pour tenter de trouver un trou de souris.
17:10Marie, pour trouver, tenter, vivre le compromis
17:12disait il y a quelques instants Maud Bréjant.
17:14Bonsoir Jean-Philippe Tanguy.
17:15Bonsoir.
17:15Député du Rassemblement National,
17:17membre du Bureau National du Parti également.
17:20Vous venez d'entendre les mots de Maud Bréjant
17:22il y a quelques instants sur ce plateau.
17:25La main tendue au parti d'abord.
17:27Est-ce que vous irez à ce rendez-vous de Matignon
17:29où tous les partis seront les bienvenus
17:30à des mots de Bréjant ?
17:31La décision n'a pas encore été prise
17:33sur notre participation ou pas à cette réunion.
17:35Il y a un doute.
17:36Oui, il y a un doute sur l'utilité.
17:39Donc Jordan Bardella et Marine Le Pen
17:40prendront très vite la décision parce que...
17:42Vous ne vous êtes pas rendu à la dernière, par ailleurs.
17:44Si, la dernière, si.
17:47En tout cas, il y a un rendez-vous auquel vous n'êtes pas rendu.
17:50Non, c'est-à-dire qu'il y avait déjà eu après le dernier rendez-vous
17:52une proposition de rendez-vous et on avait dit qu'on n'irait pas.
17:54Finalement, ça ne s'est fait avec personne.
17:55Bon, bref, c'est vrai que c'est difficile de suivre.
17:57Ça, j'en conviens volontiers.
17:59Mais c'est vrai qu'au dernier rendez-vous,
18:00on avait l'impression d'y être allé pour rien.
18:02C'était notamment Mathias Renaud, mon collègue député
18:04de la commission des finances qui s'était rendu avec Christophe Benz
18:07pour les affaires sociales.
18:08Et c'est vrai qu'on avait l'impression d'être un peu baladés.
18:11Et de manière générale, moi, quand je vois l'intervention
18:13de M. Lecornu, c'est la certitude que j'ai.
18:15C'est-à-dire que M. Lecornu, d'ailleurs, l'ironie veut que
18:18depuis le premier jour, j'étais à votre plateau pour déjà le dire à l'époque,
18:21balade avec les Françaises et les Français
18:23et les partis politiques avec, avec son air bonhomme,
18:26il faut bien dire qu'il a l'air très sympathique
18:27et qu'il a l'air de ne pas y toucher,
18:29mais avec un très grand cynisme, c'est-à-dire qu'il gagne un temps
18:31que la France n'a pas, il sait très bien que tout cela ne sert à rien,
18:34il sait très bien comment ça va finir,
18:35c'est-à-dire soit une loi spéciale, soit les ordonnances,
18:38soit refaire un budget jusqu'au printemps
18:41en espérant sans doute de guerre lasse
18:44que le 49-3 reçoit à l'ordre du jour,
18:46mais tout ça, ça ne sert à rien, voilà.
18:47Et d'ailleurs, le fait qu'au terme
18:49des discussions budgétaires,
18:51il y ait 404, la quasi-unanimité,
18:53on va dire unanimité parce qu'il y en a un qui a voulu se rendre intéressant
18:55et voter contre le budget,
18:57c'est un échec considérable pour le gouvernement
18:59et hop, tout de suite, il repasse à autre chose,
19:01avec des re-réunions, alors que tout le monde
19:03connaît les positions des unes et des autres,
19:04on vient de les exposer pendant trois semaines.
19:06Jean-Philippe Tanguy, ça veut dire que le compromis, ça reste aujourd'hui un gros mot
19:09dans un parti comme le vôtre qui aspire à diriger le pays.
19:11Mais ce n'est pas du tout ça, mais eux, ils ne font pas comme compromis.
19:14Je prends l'exemple de ce qui va se passer lundi prochain.
19:18Le gouvernement vous dit
19:19venez à l'Assemblée nationale,
19:21chers députés,
19:23et parlons uniquement du sujet de la défense.
19:25Est-ce que vous êtes prêts à voter l'augmentation du budget de la défense
19:27qui figure par ailleurs dans votre programme ?
19:29Vous êtes prêts à y aller ou pas ?
19:30Oui, on ira, mais il n'y a pas de difficulté.
19:31Vous n'êtes pas à le voter ?
19:33Oui, mais ça, c'est carte sur table, il n'y a pas de difficulté.
19:35On a déjà voté la hausse des dépenses en commission.
19:37Parce qu'il faut savoir qu'en commission des finances, on a fait les dépenses.
19:40On a voté la hausse des crédits militaires,
19:43il n'y a aucune difficulté.
19:43Donc il peut y avoir des points d'accord ?
19:45Oui, mais si vous voulez, c'est facile ces points d'accord-là.
19:47Aujourd'hui, sur la défense, en dehors des insoumis peut-être,
19:50et je n'en suis même pas sûre, on est tous d'accord sur la défense.
19:52Si on nous dit, est-ce qu'il faut plus de policiers,
19:54de gendarmes et de douaniers sur la sécurité,
19:56bon, tout le monde sera d'accord.
19:57Ça, c'est plutôt, vous lui reconnaissez une forme d'habileté politique, quand même,
20:00de vous mettre d'accord et d'arriver à des compromis
20:03sur des thématiques et des majorités de projets, finalement.
20:05Mais non, mais vous savez, dépenser de l'argent,
20:07ce n'est pas de l'habilité.
20:09Enfoncer une porte ouverte, vous pouvez être habile à défoncer une porte ouverte,
20:12elle est quand même ouverte.
20:13Donc, tout le monde est d'accord pour dépenser de l'argent
20:15pour l'armée, pour la sécurité intérieure.
20:17La question, c'est comment on finance ?
20:19Or, l'échec qu'il y a eu depuis trois semaines,
20:20c'était la partie recette, c'était comment on finançait ?
20:23Et là-dessus, où sont les compromis du gouvernement
20:25sur le Rassemblement national ?
20:26Il n'y a pas eu d'échec, il n'y a pas eu de débat.
20:28Il y a eu trois semaines de débat, d'ailleurs parfois intéressant
20:32de notre point de vue, même si ça ne fait pas avancer
20:34les affaires des Françaises et des Français, je le comprends bien.
20:36Mais, moi, il y a quelque chose qui m'a beaucoup choqué
20:38et qui me choque encore dans la façon dont ont été couverts
20:40ces trois semaines.
20:41Moi, je suis désolé, revenons à la base.
20:44Aujourd'hui, les trois blocs, les trois parties,
20:47les trois groupes, pardon, macronistes,
20:49les amis de M. Philippe,
20:50les amis de M. Attal, les amis de M. Bérou,
20:52et les LR, avec les socialistes en appoint,
20:55ils sont majoritaires, puisqu'ils ont empêché la censure.
20:57On est d'accord ?
20:59Donc, s'ils avaient voulu faire un budget,
21:01ils auraient pu se mettre d'accord.
21:03Mais ils ne l'ont pas fait, pourquoi ?
21:04Parce qu'en fait, ils sabotent le budget depuis le début.
21:06Ils ne sont pas là.
21:07Mais ils ne sont pas là.
21:08Vous avez entendu les déclarations ces derniers jours.
21:10Vous avez entendu les déclarations ces derniers jours,
21:13y compris ce matin de Sébastien Lecornu,
21:15qui dit qu'il y a du cynisme aujourd'hui
21:16au Rassemblement national et à la France insoumise.
21:20Et le RN a tout fait, finalement,
21:21pour rendre le budget invotable.
21:24Mais quel exemple ?
21:24Pourquoi ?
21:24Quel exemple ?
21:25Qu'est-ce qu'on a fait qui n'était pas dans notre programme ?
21:27Vous avez, par exemple, voté avec les socialistes
21:29le nouvel impôt sur la fortune improductive,
21:31avec les insoumis,
21:33la taxe sur les multinationales de 26 milliards d'euros.
21:36Et au final,
21:37le budget a été considéré par les autres partis
21:39comme invotable en raison de ça.
21:40Ce que vous dites est très intéressant, monsieur.
21:42Et c'est là où le cynisme n'est pas de notre côté.
21:44On nous reproche de voter les mesures
21:45qui sont dans notre programme.
21:46On a été élus contre la fraude fiscale
21:48pour cette mesure sur les entreprises.
21:49L'impôt sur la fortune improductive,
21:51tout le monde a reconnu
21:51que c'était en fait l'impôt sur la fortune financière
21:54de Marine Le Pen et Jordan Bardella
21:55qui est passé par le Modem.
21:57Donc en fait, on vote nos mesures.
21:58Le problème, c'est que les députés
22:00qui ont été élus avec Emmanuel Macron
22:01dans le bloc majoritaire
22:03qui soutient ce gouvernement,
22:04alors un soutien parfois honteux,
22:06comme les amis de M. Wauquiez,
22:07ils ne sont jamais là.
22:08Ils ne sont pas présents pour voter.
22:09On ne sait même pas ce qu'ils défendent.
22:11Et quand il y a des mesures
22:12qui viennent du gouvernement,
22:13il y a trois positions de vote
22:14dans les groupes.
22:15Dans le groupe de M. Attal,
22:16sur n'importe quelle mesure importante,
22:18par exemple la hausse
22:19de l'impôt sur les sociétés,
22:20il y en a des années qui se sont abstenues,
22:22ceux qui sont pour,
22:23ceux qui sont contre.
22:23Il y a trois positions dans le même groupe.
22:25Et le cynisme viendrait du Rassemblement National
22:27qui est le groupe le plus présent.
22:28Sur les trois semaines,
22:30le groupe le plus présent,
22:31le vote qui vote d'un seul homme,
22:33d'une seule femme,
22:34c'est le programme.
22:34Mais en soulevant ce point,
22:38vous suggérez quoi ?
22:39De la part du groupe ?
22:40Je ne suggère rien, j'assume.
22:41Et des soutiens du gouvernement
22:43de Sébastien Lecornu ?
22:45Quel est leur objectif, selon vous ?
22:46Mais de saboter la procédure
22:48pour arriver exactement là
22:50où ils veulent arriver depuis le début.
22:51Et vous reconnaîtrez,
22:51Madame Chantret,
22:52que je le dis depuis le début,
22:53c'est-à-dire soit les ordonnances,
22:56soit une loi spéciale
22:57qui permette de refaire encore un budget
22:58et de, guère l'as,
23:00arriver soit encore à ces ordonnances,
23:02soit à une espèce de budget...
23:03Vous ne croyez pas du tout
23:04le Premier ministre
23:05quand il dit
23:0549.3 à aucun moment
23:07et pas à aucun moment non plus
23:08les ordonnances.
23:09Vous dites
23:09je ne le crois pas.
23:11Je ne le crois pas
23:12une seule seconde
23:12à M. Lecornu.
23:13Et je pense qu'ils font tout
23:14depuis le début
23:15pour arriver à ridiculiser
23:17le Parlement,
23:18d'une part,
23:18il faut dire que c'est
23:19assez bien parti,
23:20et arriver à la fin
23:21ce qu'ils veulent.
23:22Il faut comprendre
23:22ce qui s'est passé.
23:23Quand il y a eu
23:24cette fausse démission
23:25de M. Lecornu renommée,
23:27ça a permis quoi ?
23:28Ça a permis de gagner
23:2910 jours
23:29sur le dépôt du budget
23:31et en fait,
23:32quand M. Lecornu
23:33a été renommé,
23:34il avait le temps
23:34de déposer son budget
23:36avant même qu'on censure.
23:37C'est-à-dire que même
23:38s'il avait été censuré
23:38dans les délais possibles,
23:40c'est-à-dire 48 heures,
23:41son budget était déjà déposé.
23:42C'est ce que j'avais expliqué,
23:43excusez-moi,
23:43sur votre plateau.
23:44Donc je n'ai pas changé d'avis.
23:46Et ce qui s'est passé
23:47depuis un mois,
23:47je pense,
23:48donne raison à l'analyse
23:49du Rassemblement National,
23:50à savoir qu'en fait,
23:51tout ça est fait
23:51pour ne pas aller aux urnes,
23:52tout ça est fait
23:53pour faire perdre du temps
23:54et leur objectif,
23:55c'est un peu d'épuiser
23:56moralement
23:56les institutions,
23:58le Parlement
23:58et je pense aussi
23:59les Françaises et les Français
23:59qui, de guerre à l'âge,
24:01pourraient se dire
24:01bon, c'est vrai que ce budget
24:02c'est horrible,
24:03il y a 19 milliards
24:04de hausse d'impôts,
24:04il y a 30 milliards
24:05de dépenses supplémentaires,
24:06il y a 70 milliards
24:07d'intérêts de la dette,
24:09mais il faut avancer.
24:10Donc je dis aux Français,
24:11faites attention
24:12parce que là,
24:13malheureusement,
24:13on est sur ce mauvais chemin
24:15du cynisme de M. Lecornu,
24:16enfin, M. Macron,
24:17parce que je pense
24:18que M. Lecornu,
24:19en fait,
24:19il a obéi à M. Macron.
24:21Je voudrais vous entendre,
24:21Jean-Philippe Tanguy,
24:22sur les discussions de paix
24:23qui sont menées en ce moment
24:24entre les Américains,
24:25les Ukrainiens
24:26et les Européens
24:27sur l'Ukraine.
24:28La première proposition
24:28faite par les États-Unis,
24:30faite par l'équipe
24:31de Donald Trump,
24:32prévoyait que l'Ukraine
24:33cède une partie
24:35de son territoire
24:35à la Russie.
24:37Est-ce que pour vous,
24:38on posait la question
24:38à Maude Bréjean
24:39il y a quelques instants
24:40qui disait,
24:40pour nous,
24:41c'est l'Ukraine
24:42qui doit décider
24:42sur cette question,
24:43est-ce que pour vous,
24:44il serait possible,
24:45envisageable,
24:45acceptable,
24:46qu'au final,
24:47la Russie empiète
24:48sur l'Ukraine ?
24:49La position de Marine Le Pen
24:51et de Jordan Bardella
24:51a toujours été
24:52que c'était les Ukrainiens
24:53qui devaient décider
24:54les conditions de leur paix
24:55et que personne ne peut
24:57décider à leur place.
24:58C'est le peuple ukrainien
24:59qui se bat,
24:59c'est le peuple ukrainien
25:00qui défonce
25:01son intégrité territoriale
25:02et c'est eux
25:03qui doivent agréer ou pas
25:04des discussions de paix
25:05et un plan de paix.
25:06Vous dites,
25:06ça a toujours été
25:07la position du RN.
25:08Le RN a aussi
25:10toujours considéré
25:11que l'annexion de la Crimée
25:12n'était pas illégale
25:13par la Russie.
25:14On considère qu'il y a eu
25:14un référendum
25:15mais on a dit que c'est la fin
25:18de ma phrase
25:18et que si ce référendum
25:19n'est pas reconnu
25:20par les institutions internationales,
25:22Marine Le Pen avait dit
25:23à la commission d'enquête
25:24sur les ingérences
25:25qu'il fallait faire
25:25un nouveau référendum
25:26sous l'égide de l'ONU.
25:27Marine Le Pen,
25:28sous serment,
25:29devant une commission d'enquête
25:30il y a deux ans,
25:31disait au Parlement
25:32« J'ai considéré que librement
25:34les habitants de Crimée
25:35s'étaient exprimés
25:35par leur vote
25:36pour être rattachés
25:37à la Russie. »
25:38Oui.
25:38Librement.
25:39Oui, c'est-à-dire qu'on pense
25:39que c'est l'avis du peuple
25:41même si les conditions
25:42du référendum...
25:42Mais vous considérez
25:42que le référendum était libre ?
25:44On semble que le peuple de Crimée
25:46était favorable à cela.
25:48Mais comme effectivement...
25:49Le référendum gagnait à 95%
25:50avec des militaires
25:51dans les bureaux de vote
25:52dont la France
25:53n'a pas reconnu le résultat,
25:54dont les États-Unis
25:55n'ont pas reconnu le résultat
25:56et dont la plupart des pays
25:57en Europe disent
25:57que c'était une farce.
25:58Absolument.
25:59Donc vous ne reconnaissez pas
26:00le résultat de ce référendum ?
26:01On considère, nous on pense
26:02que le peuple de Crimée
26:04votera pour son rattachement
26:05à la Russie.
26:06On pense que c'est
26:07l'avis du peuple de Crimée.
26:08Mais les conditions
26:09du référendum
26:09n'en demeurent pas moins
26:10illégales
26:12au point de vue
26:12du droit international.
26:13Ce qui n'était donc pas
26:14ce que disait Marie-Lepe.
26:14Si.
26:15C'est-à-dire que vous pouvez
26:15considérer, si par exemple
26:16il y a eu des exemples
26:18qu'il y a eu des référendums
26:19en France
26:19sur des rattachements
26:20de départements
26:20pour les conditions démocratiques
26:22de ces référendums...
26:22Quand on rattachait des départements
26:23il n'y avait pas des militaires
26:24devant les urnes.
26:25Personne n'a voté
26:26avec un Kalachnikov
26:28pour vous contre
26:29le rattachement d'un département.
26:30Je pense que la comparaison...
26:31J'aime beaucoup Napoléon III
26:32mais sous le Second Empire
26:33je pense que les conditions
26:33des référendums
26:34n'étaient pas celles
26:35qu'on acceptait aujourd'hui.
26:36Ce que je veux vous dire
26:36c'est qu'on peut avoir
26:38un peuple qui pense quelque chose
26:39et que les conditions
26:39de l'élection soient mauvaises.
26:42Donc nous justement
26:42pour sortir de cet impasse
26:44on a dit qu'on pourrait
26:45refaire un deuxième référendum
26:46sous l'égide de l'ONU
26:47mais je pense que
26:48sous l'égide de l'ONU
26:49le résultat serait le même.
26:50C'est ça ce qu'a dit Marine Le Pen.
26:51On pense que le résultat
26:52serait le même.
26:52Sur les conditions posées
26:54notamment sur ce plan
26:55de réduire d'un quart
26:57au moins l'armée ukrainienne
26:58une interdiction d'adhérer à l'OTAN
27:00quelle est votre position ?
27:02Quelle est la position
27:02du rassemblement là-dessus ?
27:04Est-ce qu'aujourd'hui
27:04l'Ukraine n'a pas sa place
27:05dans l'OTAN ?
27:06Est-ce que vous pensez
27:06que c'est une ligne
27:07qui doit être posée ?
27:08Il y a différentes choses
27:09dans ce que vous dites
27:10parce qu'il y a d'un côté
27:11les pertes territoriales
27:12ça c'est pas au Rassemblement National
27:13ou même à la France
27:14de trancher à la place
27:16du peuple ukrainien
27:16et du gouvernement ukrainien
27:17ça c'est une chose
27:18ça ça appartient à la souveraineté
27:19Est-ce que l'Ukraine
27:20aura le choix de trancher
27:21c'est aussi une autre question ?
27:23C'est une bonne question
27:23mais si vous voulez
27:24nous on n'a pas
27:25comment dire à dire
27:26à un peuple
27:26et à un pays souverain
27:27qui doit perdre ou pas
27:28un territoire
27:29ça c'est une chose
27:29par contre on a notre mot à dire
27:31sur la place de l'Ukraine
27:33dans l'OTAN
27:33puisque c'est une alliance
27:34qui nous concerne
27:35et que si un pays attaqué
27:37au sein de l'OTAN
27:38on doit le défendre
27:39enfin il n'y a pas
27:39une automacité
27:40mais en tout cas
27:41il y a quasi-automacité
27:42donc nous on a toujours été contre
27:43même avant la guerre
27:44l'entrée de l'Ukraine
27:45dans l'OTAN
27:46on considère
27:47on considère
27:47qu'on ne peut pas
27:48avoir l'Ukraine
27:49dans l'OTAN
27:50ni dans l'Union Européenne
27:51d'ailleurs
27:51Et quand vous voyez
27:52ce que tente de faire
27:53aujourd'hui la Russie
27:54c'est-à-dire
27:54de renforcer ses positions
27:57d'occuper une partie
27:58de l'Ukraine
27:59est-ce que d'une façon
28:00ou d'une autre
28:00ça ne donne pas raison
28:01à ce qu'a dit
28:02le chef d'état-major des armées
28:03la semaine dernière
28:03quand il a dit
28:04la menace est là
28:05il faut peut-être
28:06que la France soit prête
28:07à accepter de perdre ses enfants
28:09pas ses enfants
28:10ses soldats
28:11un jour dans un conflit
28:12si la Russie attaque
28:13Non mais nos soldats
28:14ce sont nos enfants
28:15et si nous étions
28:15dans un conflit
28:16pour bloquer
28:17la présence de la Russie
28:20sur le sol ukrainien
28:21ce serait une guerre
28:21de très haute intensité
28:22avec des recrutements
28:24très importants de soldats
28:25ce ne serait pas seulement
28:25l'armée de métiers actuelle
28:26Vous considérez
28:27qu'il a eu tort
28:28parce qu'il a effrayé
28:29les français ?
28:29Bien sûr qu'il a eu tort
28:30déjà ce n'est pas sa position
28:31ce n'est pas le rôle
28:32de l'armée en France
28:33on n'est pas aux Etats-Unis
28:33ici
28:34ici l'armée
28:35c'est la grande muette
28:36donc soit les positions
28:38qu'il a prises
28:38correspondent à la position
28:39de l'Elysée
28:40et ce n'est pas normal
28:41c'est à l'Elysée de les dire
28:42soit il a pris des positions
28:43sans en référer à l'Elysée
28:44on n'arrive pas trop
28:45à savoir la vérité
28:46et il n'avait pas à le faire
28:47de toute façon
28:47dans tous les cas
28:48cette position
28:49elle est nulle et non avenue
28:50vous avez le fond
28:50et sur la forme
28:51Peut-être entendu
28:52un peu partout
28:52autour de nous en Europe
28:53des chefs d'état-major
28:54qui disent la même chose
28:54le chef d'état-major polonais
28:56a tenu des propos
28:58à peu près semblables
28:58il y a quelques semaines
28:59le suédois allemand
29:01le ministre allemand
29:02de la défense
29:03disait il y a quelques jours
29:04la Russie m'effraie
29:05elle me fait peur
29:10mais qu'il ne soit pas seul
29:11le fait que la Pologne
29:12l'histoire de la Pologne
29:13n'est pas l'histoire de la France
29:14l'Allemagne
29:14l'Allemagne et la Russie
29:16même pour l'Allemagne
29:17mais si on s'entend
29:17à l'exemple polonais
29:18la nation polonaise
29:19a été dissoute
29:21de nombreuses reprises
29:22dans l'histoire
29:22par les invasions russes
29:23par les arrangements
29:24avec l'Allemagne
29:24l'Empire austro-hongrois
29:25la nation polonaise
29:26est une nation
29:27qui a toujours dû se battre
29:28d'une manière très difficile
29:30pour son existence
29:30donc évidemment
29:31la position de la Pologne
29:32géographiquement et historiquement
29:33n'est pas celle
29:34de la France
29:35mais là où le Rassemblement National
29:37avait prévenu
29:37les Françaises et les Français
29:38mais aussi
29:39nos amis ukrainiens
29:40on avait dit
29:41soit on soutient
29:42l'Ukraine
29:44par toutes les manières possibles
29:45et ça implique
29:46de pouvoir faire
29:46de devoir faire la guerre
29:48avec la Russie
29:49ce que personne en France
29:49en fait n'est capable de soutenir
29:50donc c'est très hypocrite
29:52soit on dit à l'Ukraine
29:53de pouvoir défendre
29:55un plan de paix
29:55dès qu'elle en avait les moyens
29:56mais juste sur les propos
29:57il y avait des moments
29:57non mais juste là
29:58où franchement
29:59il y a eu je pense
30:00une grande hypocrisie
30:01envers l'Ukraine
30:01qui peut malheureusement
30:02peut-être lui coûter cher
30:03c'est qu'à un moment
30:04l'Ukraine était en une position militaire
30:06bien plus favorable
30:07qu'aujourd'hui
30:08et qu'à ce moment-là
30:09elle aurait pu sans doute
30:10négocier
30:11bien plus favorable
30:11mais où elle perdait des territoires
30:12c'est la Russie
30:14qui est entrée en Ukraine
30:14même au moment
30:15où la situation était favorable
30:17absolument monsieur
30:18mais absolument
30:19elle n'empiétait pas
30:20ou de quelques kilomètres carrés
30:21sur le permis de la Russie
30:22oui mais vous savez
30:22vous vous souvenez
30:23que la France
30:23a gagné la guerre de 14-18
30:25alors que l'Allemagne
30:26était toujours sur son territoire
30:27donc vous pouvez
30:28nous ne sommes jamais rentrés
30:29en Allemagne en 1918
30:30donc on peut gagner une guerre
30:32alors que vous êtes toujours occupé
30:33donc la position de l'Ukraine
30:34était plus favorable auparavant
30:36et c'est dommage
30:37je pense qu'à cette époque
30:38les gouvernements européens
30:40n'aient pas
30:41comment dire
30:42cranté
30:42pour engager l'Ukraine
30:44à valoriser cet avantage militaire
30:46que l'Ukraine avait obtenu
30:47au sacrifice de ses enfants
30:49Juste pour revenir d'un mot
30:50sur les propos
30:50du chef d'état-major des armées
30:52vous avez très vivement réagi
30:53vous le redites ce soir
30:54est-ce qu'il aurait dû démissionner
30:57après ces propos
30:57et ces réactions
30:58que cela a suscité
30:59dans l'opinion
31:00et dans la classe politique
31:01plus généralement ?
31:03Moi j'aimerais surtout
31:03avoir déjà la vérité
31:04parce qu'en fait
31:05ce qui me choque avant
31:06c'est qu'on ne sait pas la vérité
31:07on ne sait pas
31:07est-ce que c'est une position de l'Elysée
31:08est-ce que c'est une position
31:09du chef d'état-major
31:10et en fait c'est selon cette vérité
31:11que la décision s'impose
31:13Vous n'excusez pas
31:14que ce soit Emmanuel Macron
31:15qui lui ait demandé
31:16de dire ça ?
31:17C'est-à-dire que si
31:18M. Macron ne l'a pas autorisé
31:19ou demandé de dire ça
31:20c'est M. Macron
31:21qui aurait dû démissionner
31:22son chef d'état-major
31:22Et dans ce cas-là
31:23il faut démissionner aussi
31:24trois chefs d'état-major
31:25de nos alliés européens
31:26qui disent la même chose
31:26Ça fait beaucoup de...
31:29Non mais vous savez
31:29chaque pays souverain
31:30a sa relation avec son armée
31:32et comme ils le veulent
31:32Moi je n'ai pas d'avis
31:33à donner sur le chef d'état-major
31:34de pays étrangers
31:35J'ai un avis
31:36en tant que député de la nation
31:37sur une tradition démocratique
31:39en France
31:39qui fait que l'armée
31:40a une place
31:41d'ailleurs une place
31:42que les 99,9%
31:44des militaires
31:45réclament
31:46Excusez-moi
31:46il y a quelques années
31:47M. Devilliers
31:48l'un de ses prédécesseurs
31:49avait tenu des propos
31:50où vous aviez considéré
31:51qu'il avait raison
31:52d'alerter
31:53même de démissionner
31:54Depuis le ministère
31:55Il avait fait des commentaires
31:57en commission défense
31:58sur son budget de mémoire
31:59C'est-à-dire qu'il est obligé
32:00de répondre
32:00Non je crois que c'était ça
32:02de mémoire
32:02Là je ne mettrai pas
32:04ma main à couper
32:04mais de mémoire
32:05M. à l'époque
32:07le général Villiers
32:08répondait aux députés
32:10C'est difficile
32:11de ne pas répondre aux députés
32:12Merci beaucoup
32:13Jean-Philippe Tanguil
32:13Vous avez dit ce soir
32:14sur ce plateau
32:15Troisième invité
32:15Troisième réaction
32:17à présent aux annonces
32:18aux déclarations
32:19de Sébastien Lecornu
32:20C'est le secrétaire national
32:21du parti communiste
32:21qui nous rejoint
32:22à son tour
32:23Bonsoir Fabien Roussel
32:24Bonsoir Fabien Roussel
32:25Bonsoir
32:25Soyez bienvenue
32:26Marie-Chan
32:26Très chef du service politique
32:28de BFM
32:28est à mes côtés
32:29Le Premier ministre
32:31convie donc
32:32les chefs de parti
32:33à Matignon
32:33pour les sonder
32:35sur cinq grands thèmes
32:37qu'il veut remettre
32:38au menu des discussions
32:39à partir de la semaine prochaine
32:40à l'Assemblée nationale
32:41Est-ce que vous êtes prêt
32:41à y aller ou pas ?
32:43Nous avons toujours été
32:44prêts à discuter
32:45pour défendre
32:47les intérêts
32:47des Français
32:48de nos services publics
32:50défendre le pouvoir d'achat
32:51à chaque fois pour dire
32:53que toutes les mesures
32:54qui visent
32:55à taxer un peu plus
32:56le pouvoir d'achat
32:57des retraités
32:58des travailleurs
32:59des jeunes
32:59des apprentis
33:00tout ça nous n'en voulons pas
33:01donc nous avons toujours été
33:02pour défendre
33:05ces mesures-là
33:07enlever les mesures toxiques
33:08contenues dans le budget
33:09de M. Lecornu
33:11Mais vous pensez que c'est pour ça
33:13qu'il vous reçoit ?
33:13Mais aussi pour faire
33:15d'autres propositions
33:16et des propositions
33:17non pas pour avoir
33:19un budget
33:20qui serait celui
33:22que le Parti communiste
33:23français mettrait en œuvre
33:24s'il était au pouvoir
33:24parce que nous avons bien
33:25conscience qu'il faut
33:26trouver des compromis
33:28des voies de passage
33:29négocier avec d'autres groupes
33:30personne n'a de majorité absolue
33:31je l'ai toujours dit
33:32dans toutes les interventions
33:33et donc trouver les moyens
33:35de trouver ces compromis
33:39nous avons toujours été
33:39dans cet état d'esprit-là
33:40Vous avez allumé votre télévision
33:42sur BFM ce matin
33:43évidemment
33:4311h15
33:44vous avez regardé
33:45et écouté le Premier ministre
33:46vous vous êtes dit quoi
33:47sur la méthode Lecornu ?
33:48Il fait quoi ce matin ?
33:50Il gagne du temps ?
33:51Il est habile ?
33:52C'est malin ?
33:53Ou vous dites
33:53encore des consultations ?
33:56On va retourner à Matinot
33:56encore une fois
33:57On va encore retourner
33:58à Matinot encore une fois
33:59Soyez un peu cash
34:00comme vous avez l'habitude
34:01de l'être Fabien Roussel
34:02Je n'étais pas malheureusement
34:03devant ma télévision
34:04ce matin
34:05j'étais avec les enfants
34:08du collège
34:08du Moulin Blanc
34:09chez moi
34:10C'est une bonne occupation aussi
34:12Mais
34:13pour tout vous dire
34:16moi je sais que
34:18ce budget
34:19il va être négocié
34:21discuté
34:22jusqu'à la dernière minute
34:23et
34:24jusqu'à la dernière minute
34:27nous nous mettons
34:29dans une position
34:30de trouver le moyen
34:33d'avoir un budget
34:34pour la France
34:35Je souhaite que l'on puisse
34:36sortir par le haut
34:38non pas avec l'idée
34:40que nous allons pouvoir
34:41demain voter
34:41un budget
34:42qui serait le nôtre
34:43mais en tout cas
34:44d'essayer d'avoir
34:46une sorte de solution
34:47une voie de passage
34:48qui permette
34:49demain
34:49d'avoir un budget
34:51de se mettre au travail
34:53de permettre à nos entreprises
34:54d'investir
34:55rassurer les retraités
34:57les salariés
34:58comme quoi
34:59non seulement
35:00ils ne perdraient pas
35:00du pouvoir d'achat
35:01mais nous demandons
35:02qu'ils en gagnent
35:03puisque c'est comme ça aussi
35:04qu'on va sortir la France
35:05de la crise
35:06dans laquelle elle est
35:07Mais vous ne répondez pas
35:07à ma question
35:08sur la méthode
35:08le cornu là
35:09Mais la méthode
35:10j'attends
35:10d'abord
35:11je n'ai pas écouté la télé
35:13donc j'ai découvert
35:15dans les titres
35:15qu'il proposait
35:16des réunions thématiques
35:17bon j'attends
35:18d'en savoir un peu plus
35:19il va nous dire ça
35:21qu'est-ce que c'est
35:22comment on traite
35:23la question
35:23du budget des armées
35:25comment on traite
35:25la question des recettes
35:26puisque c'est le nerf
35:27de la guerre
35:28Je prends l'exemple
35:29du budget des armées
35:29Fabien Roussel
35:30Augmentation de 6,7 milliards
35:32du budget des armées
35:33proposées dès lundi prochain
35:34aux députés
35:34vous votez pour ou pas ?
35:36Non
35:36Ah c'est une bonne partie
35:38du coup sur le compromis
35:38Ben
35:39un compromis
35:41ça ne veut pas dire
35:42qu'on est d'accord sur tout
35:43et qu'on y va
35:44les yeux fermés
35:44C'est non sur l'augmentation
35:45par principe
35:46ou c'est le chiffre ?
35:46Non c'est parce que
35:48nous pensons
35:48qu'il y a des priorités
35:50à faire dans notre pays
35:51et que les priorités
35:52aujourd'hui
35:53c'est de donner des moyens
35:56à nos armées
35:56pour qu'ils puissent
35:57assurer la défense
35:58de la nation
35:59nous avons besoin
36:00d'une armée
36:00il n'y a pas de soucis
36:02là-dessus
36:02j'ai été commissaire
36:03à la défense
36:04et donc le budget des armées
36:05a considérablement augmenté
36:07depuis 2017
36:07en revanche
36:09en revanche
36:09la priorité
36:10aujourd'hui
36:11c'est d'investir
36:12dans la guerre
36:13que nous devons mener
36:13contre les narcotrafiques
36:15c'est d'embaucher
36:1660 000
36:17forces de police
36:18douaniers
36:19magistrats
36:19pour mener cette guerre
36:21et la gagner
36:21la priorité aujourd'hui
36:23c'est d'avoir des professeurs
36:24dans nos écoles
36:25c'est d'avoir des soignants
36:26dans nos hôpitaux
36:27c'est de faire en sorte
36:28qu'il y ait des transports
36:29qui fonctionnent
36:29c'est d'avoir des logements
36:30pour tous les français
36:31c'est ce que j'entends moi
36:32enfin moi ce que j'entends
36:34en France
36:34dans le pays
36:35c'est que
36:36les gens nous disent
36:37avec cette guerre
36:38en Ukraine
36:38mais enfin
36:39ils vont encore dépenser
36:40des milliards d'euros
36:41pour une guerre
36:42dont on ne voit pas la fin
36:44et qui n'est pas la nôtre
36:45et pendant ce temps-là
36:46nous en France
36:47on crève
36:47on crève aujourd'hui
36:49ça veut dire que vous faites
36:49que vous faites quoi
36:50du budget de l'armée
36:50vous le gelez
36:51non ça veut dire
36:52que sur le budget
36:52des armées
36:53je suis
36:54nous défendons nous
36:55le principe
36:56de doter nos armées
36:57d'un budget
36:58qui leur permet
36:59d'avoir des moyens
37:00de lutter
37:01contre les cyberattaques
37:02de protéger
37:03la terre nationale
37:05y compris
37:07les outre-mer
37:08mais pas d'investir
37:10dans une armée
37:10de projection
37:11pour aller faire
37:12des guerres
37:12à l'extérieur
37:13l'objectif
37:14de la défense nationale
37:15c'est la défense
37:16de la nation
37:17la défense
37:18de nos territoires
37:19et nos territoires
37:20y compris ultramarins
37:21ça c'est l'objectif
37:22d'une armée
37:23de défense
37:23mais une armée
37:25de projection
37:25donc on ne se procède plus
37:26quand François Hollande
37:27avait engagé
37:28l'armée française au Mali
37:29vous ne l'auriez pas fait par exemple
37:29ça veut dire qu'une armée
37:31qui puisse se projeter
37:33ponctuellement
37:34et de manière
37:35ponctuelle
37:36y compris parfois
37:38pour intervenir
37:39auprès de nos concitoyens
37:40à l'étranger
37:41qu'il faut évacuer
37:42ça fait partie
37:43de ses missions
37:43non moi je ne pense pas à ça
37:44je pense à ce qui se trame
37:46aujourd'hui
37:46avec les Etats-Unis
37:47et l'OTAN
37:48M. Trump
37:50qui veut emmener
37:52les pays de l'OTAN
37:53dans un conflit
37:54en Indo-Pacifique
37:55contre la Chine
37:56et c'est la raison
37:58pour laquelle
37:58la France a budgété
38:00la fabrication
38:01d'un porte-avions
38:0216 milliards d'euros
38:04un deuxième porte-avions
38:0616 milliards d'euros
38:07nous n'avons pas besoin
38:08d'un porte-avions
38:09pour une armée
38:10de projection
38:11faire la guerre
38:12à l'étranger
38:12ces 16 milliards d'euros
38:14seraient beaucoup plus utiles
38:15aujourd'hui
38:16pour construire justement
38:18des hôpitaux
38:19des écoles
38:19embaucher des policiers
38:21des douaniers
38:22des professeurs
38:23des infirmières
38:23former des médecins
38:25enfin regardez
38:26l'état dans lequel
38:27et notre pays
38:28on a besoin
38:29de se ressaisir
38:30et d'investir
38:31massivement
38:32relocaliser l'industrie
38:33baisser le coût
38:34de l'électricité
38:35cette guerre
38:36cette guerre
38:37contre l'Ukraine
38:38contre la Russie
38:39cette guerre en Ukraine
38:40cette guerre
38:42elle provoque
38:42chez nous
38:43aujourd'hui déjà
38:44des souffrances
38:46pour ceux qui subissent
38:47des factures
38:48d'électricité
38:49qui ont augmenté
38:50pour ceux qui ont vu
38:51les matières premières
38:53à vous entendre
38:54ce qu'on a fait pour l'Ukraine
38:55il ne fallait pas le faire
38:56mais
38:57moi j'ai toujours été clair
38:59là-dessus
38:59c'est que dans ce conflit
39:01il y a un agresseur
39:02et un agressé
39:03et nous avons dénoncé
39:04la violation territoriale
39:06qu'a fait
39:07Poutine
39:07contre l'Ukraine
39:09une fois qu'on a dit ça
39:09on ne fournit pas d'armes
39:11une fois qu'on a dit ça
39:12nous avons eu raison
39:13de soutenir
39:14le peuple ukrainien
39:15et de l'aider
39:16à résister
39:17à cette offensive
39:18ça fait maintenant
39:19trois ans que ça dure
39:20il y a un moment donné
39:22il y a un moment donné
39:23où il faut savoir dire
39:24il faut négocier
39:25où nous faisons
39:27une guerre
39:28jusqu'au bout
39:29jusqu'à Moscou
39:30et effectivement
39:31comme le dit
39:32le général Mandon
39:33il faut être prêt
39:35à perdre des enfants
39:36et considérer que
39:37c'est une
39:38notre guerre
39:39et la France
39:39doit rentrer en guerre
39:40contre la Russie
39:41mais il faut le dire
39:42il faut aller jusqu'au bout
39:43où nous disons
39:44où nous disons
39:45qu'il est urgent
39:46maintenant
39:47de négocier
39:48et faire en sorte
39:49que Poutine
39:50ne gagne pas
39:51et que l'Ukraine
39:52ne perde pas
39:53c'est ça les négociations
39:54il faut savoir négocier
39:54c'est ça les négociations
39:55quitte à ce que l'Ukraine
39:56c'est la question
39:57qu'on posait il y a quelques instants
39:58à Jean-Philippe Tanguy
39:59et avant lui
39:59à Maud Brejoun
40:00quitte à ce que l'Ukraine
40:01abandonne une partie
40:02de son territoire
40:03une négociation
40:04comme dans tous les conflits
40:08pays qui est délimité
40:09je pense à l'Irlande
40:10dans toutes les négociations
40:12il y a des concessions
40:14à faire de part et d'autre
40:15donc l'agresseur
40:16au final a gagné
40:16attendez
40:17non
40:17je vous ai dit
40:18pour moi
40:19la Russie
40:20ne va pas abandonner
40:21un bout de son territoire
40:22donc on parle de l'Ukraine
40:22Poutine ne doit pas gagner
40:24l'Ukraine ne doit pas perdre
40:26c'est le propre
40:27d'une négociation
40:28ça veut dire
40:29concession territoriale
40:30ou pas
40:30mais ça veut dire
40:30que les concessions territoriales
40:32c'est au peuple ukrainien
40:33de décider
40:34et à quel prix
40:36ils doivent accepter
40:38un cessez-le-feu
40:39et la fin de la guerre
40:39comment on gèle
40:41des positions
40:41sans fermer la porte
40:42à la perte de terre
40:44c'est à eux de le décider
40:45concernant l'entrée de l'Ukraine
40:46dans l'OTAN
40:48j'ai
40:48dès le début
40:50nous avions
40:51ce qui exclut complètement
40:51le plan de Donald Trump
40:53interdiction d'adhérer
40:54oui
40:55mais je rappelle
40:56que c'était la position
40:57de la France
40:58et de l'Allemagne
40:58dans les années 2010
41:01Nicolas Sarkozy
41:03Angela Merkel
41:03avait dit
41:04non aux américains
41:05l'Ukraine ne doit pas
41:06rentrer dans l'OTAN
41:07parce que justement
41:08il ne fallait pas attiser
41:10l'ours blanc russe
41:12et qu'il fallait geler
41:14cette position
41:14on en revient aujourd'hui
41:15et quand j'ai dit ça
41:16il y a deux ans
41:17on m'a dit
41:18ça y est
41:18vous cédez à Poutine
41:19mais pas du tout
41:20ça fait partie
41:20des choses
41:21qui seront forcément
41:22sur la table
41:22et ça c'est à nous
41:23la France
41:24et les pays de l'Union Européenne
41:25à dire
41:26ok
41:26l'Ukraine ne rentre pas
41:28dans l'OTAN
41:28vous avez évoqué
41:30rapidement
41:31mes références
41:32aux propos
41:33du chef d'état-major
41:35des armées
41:35qui ont particulièrement
41:37alimenté le débat politique
41:39vous avez eu des mots
41:39très forts
41:40notamment ce week-end
41:41en disant que
41:42jamais nous ne voterons
41:43les pleins pouvoirs
41:43à des dirigeants
41:44prêts à envoyer nos enfants
41:45pour se faire tuer
41:46pour des guerres
41:47qui ne sont pas les nôtres
41:48voilà vos mots
41:49Fabien Roussel
41:49ça veut dire quoi exactement
41:51quand on vous écoute
41:52ça veut dire que
41:53ça veut dire que
41:54dans notre histoire
41:55je parle de l'histoire
41:56de France
41:57quand on a vécu
41:58la guerre 14-18
42:0020 millions de morts
42:01quand on a vécu
42:02la seconde guerre mondiale
42:0360 millions de morts
42:04quand on voit que
42:05dans les 35 000 communes
42:06de notre pays
42:07toutes les villes
42:09toutes les villages
42:10de notre pays
42:11ont des monuments aux morts
42:12et ont vu
42:13des enfants sacrifiés
42:14nous sommes peut-être
42:16à l'aube
42:16d'une troisième guerre mondiale
42:17et au regard de cette histoire
42:19nous devons tout faire
42:20pour l'empêcher
42:21ce que je veux dire
42:22c'est que je regrette
42:23que le mot diplomatie
42:24est déserté
42:25de l'Elysée
42:26et de la politique française
42:29et qu'aujourd'hui
42:29au contraire de cela
42:30au contraire d'aller
42:32négocier la paix
42:33au lieu d'appeler
42:35à ce qu'il y ait
42:36un accord de cesser le feu
42:37un accord de paix
42:39une fin de la guerre
42:40pour travailler
42:40à la sécurité collective
42:42des peuples d'Europe
42:42au lieu de cela
42:45nous avons un général
42:47qui à mon avis
42:48parle au nom du président
42:50de la république
42:50et ce n'est pas son rôle
42:52et bien au lieu de ça
42:54ils nous disent
42:55il faut être prêt
42:56à sacrifier des enfants
42:56les français
42:58ne sont pas prêts
42:59à sacrifier leurs enfants
43:00pour aller faire la guerre
43:01à Moscou
43:02ce n'est pas notre guerre
43:03au contraire
43:04nous vivons sur le même continent
43:05comme le disait De Gaulle
43:07de l'Atlantique
43:08à l'Oural
43:08travaillons à la sécurité
43:10et à la paix des peuples
43:11il y a peu de gens à gauche
43:12notamment compris
43:13la défense du général Mandon
43:14il y en a un
43:14c'est Raphaël Glussmann
43:15qui dit
43:15il a raison
43:17il a raison de préparer
43:17les esprits
43:18il ne s'agit pas
43:19de nos enfants
43:20mais des militaires
43:22oui peut-être un jour
43:22il faudra se préparer à ça
43:23ou en tout cas
43:24dire à la Russie
43:25que nous nous préparons
43:26il dit d'ailleurs
43:26ceux qui critiquent
43:27le général Mandon
43:28sont des autruches
43:29ou des patriotes
43:30de pacotilles
43:30mais je le laisse
43:32à ses propos
43:33c'est toute la différence
43:34justement
43:34qu'il faudra faire
43:37dans les mois qui viennent
43:38quand il faudra
43:40choisir son candidat
43:41à l'élection présidentielle
43:42voilà
43:43et donc
43:44pour nous
43:45c'est clair
43:45pour nous c'est clair
43:47c'est un sujet
43:48qui est tellement
43:48grave
43:50préoccupant
43:51enfin vous vous rendez compte
43:52vous considérez qu'il est trop
43:52belliqueux
43:53belliciste
43:53mais ça fait partie
43:55de son
43:56des choses qui vous
43:57séparent de lui
43:57ça fait partie de son programme
43:59c'est extrêmement regrettable
44:00parce qu'il fait partie
44:01de celles et ceux
44:02qui en France
44:03et en Europe
44:04appellent à faire la guerre
44:05à Moscou
44:06contre Poutine
44:06c'est une folie guerrière
44:08vous parlie tout à l'heure
44:09du plan contre les narcotraffics
44:10que vous avez annoncé
44:11il y a quelques jours
44:12à Marseille
44:12je crois
44:13avec l'embauche
44:13de 60 000 policiers
44:14et douaniers
44:15vous avez dit aussi
44:16derrière chaque barrette de shit
44:17chaque gramme de coke
44:18il y a des morts
44:19il y a du sang
44:20il y a du sang
44:21et il faut responsabiliser
44:22les consommateurs
44:23peut-être pour une dépénalisation
44:24du cannabis
44:24est-ce que vous assumez
44:25sur ces sujets-là
44:26de parler par exemple
44:28comme un Gérald Darmanin ?
44:30Oui bien sûr
44:31même si je n'ai pas du tout
44:32la même politique
44:33et que
44:33là-dessus
44:34sur la drogue
44:35oui oui oui
44:35mais j'accuse Gérald Darmanin
44:37de ne pas avoir mis
44:38les moyens
44:38et au ministère de l'intérieur
44:40et au ministère de la justice
44:41pour pouvoir former
44:42et embaucher
44:43suffisamment
44:44de personnes
44:45pour mener cette guerre
44:46contre les narcotraffics
44:48Mais vous êtes formellement
44:48opposé à la dépénalisation
44:50du cannabis
44:50comme le prône
44:52et comme le propose
44:52depuis de nombreuses années
44:53aux camarades
44:54si on peut les appeler encore
44:55Oui oui
44:56je ne suis pas
44:56pour la dépénalisation
44:58tout simplement
44:58parce que
44:59dans des pays
45:00qui l'ont mis en oeuvre
45:01ça ne fonctionne pas
45:02et que si aujourd'hui
45:04on fait du cannabis
45:05service public
45:07du cannabis
45:08officiel
45:10public
45:10avec un taux de THC
45:12faible
45:13il y aura toujours
45:14des trafiquants derrière
45:15qui vous feront
45:15du cannabis
45:17avec un THC
45:18qui vous shoot bien
45:19et qui vous vendront
45:20moins cher
45:21et ils feront commerce
45:23et donc on aura
45:23toujours un marché noir
45:24on aura toujours
45:25de la contrebande
45:26et donc il faut mettre
45:27les moyens pour lutter
45:28contre ce fléau
45:29l'addiction au cannabis
45:31il faut le prendre
45:32comme un problème
45:32de santé publique
45:33et donc je préfère
45:34moi que l'on
45:35que l'on
45:37que l'on
45:37que l'on soigne
45:38ces personnes
45:39qui sont addictes
45:40au cannabis
45:40et à la cocaïne
45:41et je souhaite
45:43que l'on mène
45:43cette guerre
45:44et c'est pour ça
45:44que 60 000
45:46policiers
45:46enquêteurs
45:47douaniers
45:48agents du fisc
45:49pour aller traquer
45:50l'argent sale
45:52c'est 2 milliards 5
45:54c'est 2 milliards 5
45:56c'est pas des sommes
45:57astronomiques
45:58dans le budget
45:58que l'on a
45:59on parle de rajouter
46:00près de 7 milliards
46:01au budget
46:02des armées
46:03pour mener la guerre
46:04à l'extérieur
46:05moi je demande
46:05d'en prendre
46:062 milliards 5
46:06pour mener la guerre
46:08que l'on doit mener
46:08en France
46:09pour la sécurité
46:10de nos familles
46:10de nos enfants
46:11ça on doit le faire
46:12tout de suite
46:13et ça peut être
46:13budgété maintenant
46:14est-ce que vous avez été choqué
46:15par la remise de liberté
46:16aujourd'hui
46:17d'un trafiquant de drogue
46:18condamné
46:19dans le cadre
46:20de sa réinsertion
46:21il doit sortir
46:22dans 4 ans
46:22il a eu le droit
46:23aujourd'hui
46:23d'aller rendre visite
46:25à l'autre bout de la France
46:26à un éventuel futur employeur
46:28vous avez entendu
46:28les critiques
46:29des syndicats
46:30de la pénitentiaire
46:30d'une partie de la droite
46:32du rassemblement national
46:33est-ce que pour vous
46:34c'est le droit
46:35à la réinsertion
46:35ou est-ce que pour vous
46:36le juge d'application
46:37des peines
46:37qui a pris cette décision
46:38l'a fait de manière
46:39un peu légère
46:40d'abord
46:41le droit à la réinsertion
46:44nous le défendons
46:44s'il n'y avait pas
46:45de droit à la réinsertion
46:46pour les prisonniers
46:47qui ont des peines
46:48de 5 ans
46:4910 ans
46:4915 ans
46:49il n'y a pas de fin
46:51mais non
46:52c'est là où il y a
46:52c'est là mon avis
46:53où il y a eu
46:54un angle mort
46:55dans la politique
46:58du gouvernement
46:58ils ne peuvent pas
46:59décider de construire
47:01des prisons
47:02de haute sécurité
47:03pour isoler
47:04les bandits
47:05dangereux
47:06et les sortir
47:08de l'isolement
47:08pour qu'ils puissent aller
47:09ce type de profil
47:10ne doit pas avoir
47:11le droit de sortir
47:12et de permis de sortir
47:13le juge d'application
47:14des peines
47:14applique la loi
47:15mais la loi
47:16il faut la revoir
47:16et justement
47:17quand on décide
47:18et je soutiens
47:19là aussi vous parlez
47:19comme Gérald Darmanin
47:20qui dit la même chose
47:21dans ce cas
47:21non mais si
47:22on crée un parquet
47:24anti-narco
47:26comme il y a un parquet
47:26anti-terroriste
47:27et nous soutenons
47:28cette proposition là
47:29nous avons voté
47:29la loi anti-narco
47:31il n'y a pas
47:31d'état d'âme là-dessus
47:32on l'a voté
47:33la loi
47:33et donc
47:34nous disons
47:35qu'il faut y mettre
47:36les moyens derrière
47:37et donc
47:37interrogeons
47:38les juges
47:39de ce parquet
47:40sur la manière
47:41dont on doit
47:41traiter
47:42ces dangereux
47:44truands
47:44et il devrait y avoir
47:46même un juge
47:46d'application
47:47des peines
47:48dédiées
47:49à ces prisons
47:49par exemple
47:50Merci beaucoup
47:51Fabien Roussel
47:51d'être venu ce soir
47:52sur notre plateau
47:53tout de suite
47:54le débat de 60 minutes
47:55avec un sondage
47:56qui a mis le feu aux poudres
47:56on peut le dire
47:57la semaine dernière
47:57l'institut IFOP
47:59publiait une enquête
48:00sur les musulmans de France
48:02enquête qui semblait
48:03entrer une poussée
48:03de l'islamisme
48:04notamment chez les plus jeunes
48:05enquête largement relayée
48:07dans les médias
48:07ici même
48:08aussi
48:09et largement relayée
48:10par la classe politique
48:11équivaut aujourd'hui
48:11à l'IFOP
48:12plusieurs plaintes en justice
48:13des accusations
48:14d'islamophobie
48:15également
48:16bonsoir Frédéric Dhabi
48:17bonsoir
48:17vous êtes le patron
48:18de cet institut
48:19merci d'avoir choisi
48:20BFM pour prendre la parole
48:21ce soir
48:22pour défendre
48:23je ne sais pas
48:24si ça va être le cas
48:24peut-être que vous nous direz
48:25qu'il y a des choses
48:25qui n'étaient pas parfaites
48:27dans cette enquête
48:28on va rentrer dans le détail
48:29qui vous sont faits
48:30avec Raphaël Grabli
48:31dans quelques instants
48:32bonsoir Raphaël
48:33d'abord est-ce que vous vous attendiez
48:35à ces réactions
48:37il y a quatre plaintes
48:38par exemple
48:38qui ont été déposées aujourd'hui
48:39par des conseils départementaux
48:41du culte musulman
48:41pour questions orientées
48:43ces conseils du culte
48:45disent que
48:45votre sondage
48:46distille le poison de la haine
48:47dans l'espace public
48:49tout ça est bien excessif
48:50je ne m'attendais pas
48:51on ne s'attendait pas
48:52avec François Croce
48:52qui a réalisé l'enquête
48:53à un tel déchaînement
48:55de violence
48:55de calomnie
48:56de contre-vérité
48:57en décalage avec
48:59la mission de l'IFOP
49:00quand on publie un sondage
49:01à savoir
49:02donner des informations
49:03les relativiser
49:05nourrir le débat
49:06j'ai toujours en tête
49:07la phrase de François Mitterrand
49:09devant le cercueil
49:10de Bérégovoy
49:10je cherche à comprendre
49:11et l'IFOP
49:12depuis 1938
49:13c'est le plus ancien
49:14sondage français
49:15essaye de donner
49:16des clés de compréhension
49:17aux français
49:17notamment sur la question
49:19des religions
49:20parce que
49:20ce n'est pas une enquête
49:21qui est tombée du ciel
49:22elle n'est pas arrivée comme ça
49:23on l'a menée
49:24pour la première fois
49:25en 1989
49:2694 et 99
49:28avec le journal du monde
49:29et à l'époque sans réaction ?
49:30beaucoup moins
49:31le directeur du monde
49:31à l'époque
49:32qui a validé le questionnaire
49:33était M. Edvie Plenel
49:34puis elle a été faite en 2016
49:35pour l'Institut Montagne
49:36et surtout
49:37c'est une enquête
49:38qui s'inscrit
49:39dans l'histoire
49:40de l'IFOP
49:41à savoir
49:42réaliser
49:42ces grandes enquêtes
49:44longitudinales
49:45sur les croyances
49:46les pratiques religieuses
49:47certains de nos auditeurs
49:48qui ont fait des études
49:49d'histoire
49:50ou de sociologie
49:51ont travaillé
49:51sur les travaux
49:52de Michela et Simon
49:53sur les catholiques français
49:54c'était une enquête
49:55de l'IFOP
49:56récemment
49:57une enquête
49:57auprès des protestants
49:58pour l'église réformée
50:00des enquêtes
50:00que j'ai menées
50:01moi personnellement
50:02avec mon équipe
50:03sur les français
50:03de confession
50:04et de culture juive
50:04à ceux qui considèrent
50:05que déjà
50:06faire une étude spécifique
50:07sur les musulmans
50:08c'est déjà
50:09les pointer du doigt
50:10les stigmatiser
50:11et c'est donc
50:12de l'islamophobie
50:13c'est déjà
50:14l'islamophobie
50:15on est sur
50:16BFM
50:17on sait que c'est un terme
50:18qui n'est pas neutre
50:19on sait que c'est le terme
50:20par exemple
50:20qui avait été étiqueté
50:21à la rédaction
50:22de Charlie Hebdo
50:23les personnes
50:24qui sont taxées
50:25d'islamophobie
50:25sont parfois
50:26sous protection
50:28c'est faux
50:29l'histoire de l'IFOP
50:30d'une manière générale
50:31et notre mission
50:31c'est faire des enquêtes
50:32auprès de l'ensemble
50:33des français
50:34hier vous avez par exemple
50:34relayé notre enquête
50:36IFOP
50:36j'ai aidé
50:36sur la popularité présidentielle
50:37mais c'est aussi
50:38de regarder ce que nous disent
50:39des segments
50:40des catégories
50:41de population
50:42j'ai cité
50:43les catholiques
50:43j'ai cité
50:44les protestants
50:44c'est absolument
50:45tout à fait
50:47dans notre mission
50:48originale
50:49et c'est partie
50:51de notre ADN
50:51on va rentrer
50:52dans les critiques
50:53qui sont faites
50:53très précisément
50:54sur ce sondage
50:55d'abord on va réécouter
50:56ce que disait hier soir
50:56sur ce plateau
50:57la chef de file
50:57des députés insoumis
50:59Mathilde Panot
51:00qui a critiqué à la fois
51:01le commanditaire
51:02et la méthode
51:03de cette enquête
51:04de l'IFOP
51:04ce sondage
51:07il a été commandé
51:08par une officine
51:09d'extrême droite
51:10ça c'est la première chose
51:11et avec une méthode
51:12qui n'est absolument
51:13pas rigoureuse
51:14ce travail
51:15est un travail
51:16qui a été fait
51:17pour démontrer
51:18que les musulmans
51:19de ce pays
51:19seraient un éventuel danger
51:20et je dis
51:21alerte
51:22il faut arrêter
51:23avec cela
51:24donc ce sondage
51:26n'est ni fait
51:26ni à faire
51:27Raphaël Graby
51:28d'abord
51:28qui a commandé
51:29et qui a payé
51:30cette enquête
51:31réalisée par l'institut
51:32IFOP
51:32Alors c'est une revue
51:33très confidentielle
51:34qui s'appelle
51:34Écran de Veille
51:35et qui se présente
51:36je cite
51:36comme un mensuel
51:37pour résister
51:38au fanatisme
51:39vous voyez les unes
51:40qui s'affichent
51:41elle a été fondée
51:42par un ancien journaliste
51:43qui est passé par
51:43France 24 et Marianne
51:45une revue
51:45dont le fondateur
51:46selon Mediapart
51:48aurait des liens
51:48avec les Émirats Arabes Unis
51:50et c'est là
51:50que ça devient intéressant
51:52puisque le principal
51:53rival des Émirats Arabes Unis
51:55c'est le Qatar
51:56Qatar qui soutient
51:57activement
51:58les frères musulmans
51:59l'un des sujets
52:00les plus abordés
52:01justement
52:01dans cette fameuse
52:02c'est pas du tout
52:02un sujet abordé
52:04il y a deux questions
52:04sur 40
52:05excusez-moi
52:05non non
52:06je parle de
52:07du magazine
52:08je parle du magazine
52:11et par ailleurs
52:13effectivement abordé
52:14dans cette étude
52:15IFOP
52:15sachant je le précise
52:16parce que c'est très important
52:17le fondateur
52:17des Grandes Veilles
52:18il nie fermement
52:19tout lien
52:20et le fait de travailler
52:21notamment pour
52:22les Émirats Arabes Unis
52:24est-ce que c'est lui
52:24qui a rédigé les questions
52:26est-ce qu'il a eu
52:26un droit de regard
52:27sur les questions
52:28est-ce qu'il a relu
52:28le sondage
52:29et est-ce qu'il l'a modifié
52:30Marc Fauvel
52:3180% des questions
52:32qui ont été posées
52:33dans cette enquête
52:34sont des questions
52:34historiques
52:35qui ont été posées
52:36pour la première fois
52:37je vous le disais
52:37en 1989
52:38dans une enquête
52:39IFOP
52:40auprès de Français
52:40Confessions Musulmanes
52:42pour le journal Le Monde
52:42je le répète
52:43que le directeur
52:44à l'époque
52:44était Edwin Plenel
52:45qui a sans doute
52:46j'étais pas à l'époque
52:47à l'IFOP
52:48j'étais trop jeune
52:49mais il a sans doute
52:50validé son questionnaire
52:51ça c'est un petit clin d'œil
52:51au même Edwin Plenel
52:52qui a été un des fondateurs
52:54de Mediapart
52:54on l'a fait
52:55à plusieurs reprises
52:57maintenant
52:57quand j'entends
52:58Madame Panneau
53:00et ses propos
53:00extrêmement outranciers
53:02je ferai
53:03deux remarques
53:04d'abord
53:05la méthodologie
53:06je l'assume
53:06c'est une méthodologie
53:07extrêmement solide
53:08nous avons interrogé
53:0914 500 Français
53:11par téléphone
53:11pour identifier
53:13ce segment
53:15de la population
53:16se déclarant
53:17de confession
53:18ou de religion musulmane
53:19et surtout
53:20et là l'argument
53:21je vous demande de m'écouter
53:22il est extrêmement fort
53:23il y a environ un mois
53:24nous avons mené
53:25une enquête
53:26avec le même
53:28nous avons plutôt publié
53:29une enquête
53:29pour la grande mosquée
53:30de Paris
53:30sur les discriminations
53:32et la musulmanophobie
53:34c'est à dire
53:34la haine anti-musulman
53:35avec le même échantillon
53:37la même méthodologie
53:39personne
53:40je dis bien personne
53:41cette enquête
53:41a été publiée
53:42n'a critiqué
53:43notre travail
53:44méthodologie
53:44et je noterai que
53:45le média
53:46c'est à dire
53:47le média
53:48de la France Insoumise
53:49a repris largement
53:51cette enquête
53:51donc il y a une forme
53:52de tartufferie
53:53de remettre en cause
53:55non pas la méthodologie
53:56mais peut-être
53:56le sujet qui gêne
53:57je le répète
53:58le commanditaire
53:59n'a pas travaillé
54:00sur cette enquête
54:01c'était surtout
54:01l'IFOP
54:02qui a proposé
54:03cette vision historique
54:04cette vision en profondeur
54:05c'est notre
54:06en reprenant
54:06donc 40%
54:0780%
54:08c'est notre ADN
54:10de voir comment
54:11vous savez
54:12un résultat de sondage
54:13Frédéric David
54:14je vous interromps
54:15il faut l'inscrire
54:17dans une profondeur
54:18historique
54:19et c'est notre vocation
54:19il y a un chiffre
54:20Raphaël
54:21qui a fait le tour
54:22des plateaux télé
54:23radio
54:24chiffre sur la charia
54:25oui
54:2546%
54:26c'est un chiffre
54:27qui est mis en avant
54:28page 49
54:28sur 60 pages
54:29dans votre rapport
54:30je cite ce qui est inscrit
54:32dans ce rapport
54:32ça s'affiche à l'écran
54:3346% des français musulmans
54:35estiment que la loi musulmane
54:37entre parenthèses
54:38la charia
54:39doit être appliquée
54:40dans les pays non musulmans
54:41alors il y a deux critiques
54:42qui ont émergé
54:43ces derniers jours
54:44d'abord vous parlez de charia
54:45alors que le terme
54:46n'avait pas été employé
54:48lors des entretiens
54:48téléphoniques
54:50alors vous pourrez préciser ça
54:52uniquement en tout cas
54:53d'après ce qui avait été
54:54précisé jusque là
54:55l'expression loi musulmane
54:57et ensuite c'est notamment
54:58et c'est le plus important
54:59ce chiffre 46%
55:00qui laisse penser
55:01que la moitié des musulmans
55:02sont dans cette forme
55:03de séparatisme
55:04sauf qu'en réalité
55:05il additionne deux groupes
55:07d'abord 15% des musulmans
55:08qui veulent voir
55:09une application intégrale
55:11de la loi musulmane
55:12quel que soit
55:13le pays où l'on vit
55:14et 31% des musulmans
55:16une application partielle
55:17qu'on peut adapter
55:18au pays où l'on vit
55:20ce qui n'est pas tout à fait
55:20la même chose
55:21effectivement on a additionné
55:22deux choses
55:22non non mais je vais répondre
55:24à ça
55:24premièrement
55:24la question qui a été posée
55:25vous savez quand un sondage
55:26est publié
55:27tous les sondages publiés
55:28de l'IFOP et de ses confrères
55:29sont sur leur site
55:30avec la méthodologie
55:31on a publié six pages
55:32de méthodologie
55:33toutes les questions
55:34qui ont été posées
55:34la question c'est pour vous
55:35la loi musulmane
55:36la charia doit-elle être
55:37donc le mot a été proposé
55:39sachant que
55:40sans être un spécialiste
55:41de l'islam
55:42charia se traduit
55:44par loi musulmane
55:45on a sur ce type
55:46de questions
55:47on ne pose pas
55:48des questions binaires
55:49mais vous voyez
55:50attendez
55:50la catégorie qui regroupe
55:51les 15%
55:52oui il faut appliquer
55:53la charia
55:53n'est pas la même
55:54que celle qui dit
55:55il faut l'adapter
55:56au pays où en vie
55:57non écoutez moi
55:58la question
55:58pour ce type de questions
56:00on n'est pas
56:01sur des échelles binaires
56:02oui non
56:02on essaie de montrer
56:03différents volets
56:04je redonne
56:05mon exemple
56:06d'hier
56:07vous avez eu la gentillesse
56:08de reprendre fortement
56:09l'enquête IFOPJDD
56:10de la popularité présidentielle
56:12vous avez repris
56:12les 16%
56:13de personnes satisfaits
56:14à l'égard d'Emmanuel Macron
56:15en fait ce chiffre
56:16est une addition
56:17de deux propositions
56:18très satisfaits
56:19elle est plus tôt
56:20là on est sûr
56:20mais lisez
56:21pour la charia
56:22il faut peut-être
56:23un peu plus de nuances
56:24pour un thème aussi sensible
56:25mais la nuance
56:26a été proposée
56:27dans les questions
56:27qui ont été posées
56:28appliquées intégralement
56:29quel que soit le pays
56:30dans lequel on vit
56:31appliquées en partie
56:32intégralement en partie
56:33on n'a pas caché
56:34les réponses
56:35et surtout
56:35le fait majeur
56:37qui n'a pas été assez mis en avant
56:38alors même qu'on s'est focalisé
56:40sur des fausses polémiques
56:41c'est qu'on a nettement moins
56:43que dans l'enquête
56:44de 2008
56:44de musulmans
56:46qui souhaitent
56:47que la charia
56:47soit impliquée intégralement
56:48ou en partie
56:49on a un vrai refus
56:50un travail sérieux
56:52aurait permis
56:52de mettre en avant cela
56:53l'IFOB n'a fait que donner
56:55des éléments
56:56avec des questions historiques
56:57cette question
56:58avait été posée
56:59en 2008
56:59on n'a pas sorti
57:00de notre chapeau
57:01l'idée c'était toujours
57:02d'inscrire nos données
57:04dans une historicité
57:05il nous reste une minute
57:06précisément
57:06si c'était à refaire
57:07est-ce que vous feriez
57:08exactement la même chose
57:09avec la même présentation
57:10de ces chiffres
57:11alors je ferai
57:11quasiment sur cette enquête
57:13qui a été menée
57:13par notre directeur
57:14François Crous
57:15tout ce travail
57:16je le répète
57:1715 000 personnes
57:18interrogées
57:1980% de questions
57:21sur la présentation
57:21historiques
57:22tous les thèmes
57:23qui ont été présentés
57:24il n'y a que une ou deux questions
57:25par exemple
57:26sur le djihadisme
57:27on était vraiment
57:29dans l'ADN
57:30de notre institut
57:31que l'on peut retrouver
57:32sur les questions
57:33de santé
57:34sexualité
57:35la première enquête
57:35sur la sexualité
57:37des françaises
57:37c'est l'IFOP
57:38qui l'a fait
57:38qu'on a retrouvé
57:39dans nos enquêtes
57:40de popularité
57:40le plus ancien baromètre français
57:42c'est le baromètre IFOP
57:43JDD
57:43là on a fait un travail
57:45extrêmement sérieux
57:46et sincèrement
57:47je regrette ces polémiques
57:48je regrette ces calomnies
57:50je regrette ces accusations
57:51qui mettent une partie
57:52de mon équipe
57:52en danger
57:53c'est pour cela
57:54que l'IFOP a décidé
57:55de porter plainte
57:56contre deux députés
57:57de la France insoumise
57:58qui nous ont mis
57:59une cible dans le dos
57:59vous portez plainte
58:00contre des députés
58:01de la France insoumise
58:02Bastien Lachaud
58:03et M. Vagné
58:04et pas contre
58:05Jean-Luc Mélenchon
58:06qui vous a moqué
58:07il se pose
58:08du nom d'IFOP
58:09vous n'attaquerez pas
58:10Jean-Luc Mélenchon
58:11vous n'attaquerez pas
58:13le dernier homme politique
58:14qui s'amusait
58:15à faire des jeux de mots
58:16et des calembours
58:17depuis Jean-Luc Mélenchon
58:18c'était Jean-Marie Le Pen
58:19vous n'attaquerez pas
58:20Jean-Luc Mélenchon
58:21en tout cas
58:21pas pour l'instant
58:22pas pour l'instant
58:22parce qu'il ne s'est pas prononcé
58:23selon qu'il vit
58:25sur des attaques récurrentes
58:26à des gardes de l'IFOP
58:26par rapport à son score
58:28à la présidentielle
58:28Merci Frédéric
58:29Merci à vous
58:30Je salue Maxime Switek
58:32Bonsoir Marc
58:32Bonsoir Maxime
58:33Le programme du 20h
58:35dans quelques instants
58:35D'abord le 20h
58:37on va vous montrer notamment
58:38les images saisissantes
58:39de la soirée
58:40c'est cette coulée de boue
58:41du côté de la Savoie
58:42vous les verrez dans un instant
58:43J'attendais
58:44Je voulais les voir
58:45Vous regardez le début du 20h
58:46pour ça
58:46la coulée de boue dans un instant
58:47avec ces images prises
58:49par les équipes de BFM TV
58:50Et puis tout à l'heure
58:5121h
58:52émission spéciale
58:52après l'échec
58:53des premières négociations
58:54sur le budget de l'Assemblée
58:55Est-ce que les députés
58:56nous envoient dans le mur ?
58:58Émission spéciale à 21h
58:59A tout de suite Maxime Switek
59:00L'info continue dans un instant
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