- il y a 8 heures
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00– Bonsoir et bienvenue dans BFM Grand Soir.
00:04Sébastien Lecornu est-il de nouveau sur la scellette ?
00:08Au lendemain du rejet historique du budget 2026,
00:11Marine Le Pen appelle à la démission du gouvernement.
00:14Notre invitée, Madame la Ministre, ne l'entend sans doute pas de cette oreille.
00:18Bonsoir, Elenor Carrois.
00:19Merci d'être avec nous.
00:21– Merci de l'invitation.
00:22– Vous êtes ministre chargée de la francophonie.
00:24Alors Marine Le Pen rêve de vous voir faire vos cartons.
00:28Vous nous direz si vous vous y préparez.
00:30Autour de cette table, il y a également Marcelo Westfred,
00:33Aurore Malval, Antoine Oberdorf.
00:35Merci d'être resté.
00:36Je vous montre d'abord précisément ce qu'a dit Marine Le Pen ces dernières heures.
00:39Après, on le rappelle, le rejet massif du budget par les députés.
00:43La force de ce rejet ne peut avoir qu'une conclusion,
00:46la démission du gouvernement et la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:51Est-ce que vous vous levez tous les jours, Madame la Ministre,
00:53en vous disant que vous pouvez sauter demain ?
00:56– Ce que dit Marine Le Pen n'est pas surprenant.
00:58Elle l'a dit au moment de la formation du gouvernement,
01:01elle l'avait dit avant, ce que le RN souhaite,
01:04qui est d'ailleurs ce que souhaite LFI,
01:06c'est de voir le gouvernement tomber
01:09et de ne pas avoir un budget d'ici la fin de l'année.
01:11Parce que je rappelle que s'il devait y avoir
01:14une censure du gouvernement et une éventuelle dissolution,
01:19on est sûr de ne pas avoir de budget au 31 décembre.
01:21Or, je pense que c'est important qu'on puisse le faire,
01:24que c'est important qu'on puisse donner de la stabilité au pays,
01:26pacifier, calmer, créer de l'unité et pouvoir avancer.
01:30Et donc non, je ne me lève pas tous les matins
01:33en pensant à Marine Le Pen, heureusement.
01:34Je me lève tous les matins en pensant à tout ce que je dois faire
01:36et à tout ce que les Français attendent de nous,
01:39attendent de chacun des ministres qui ont été nommés
01:40avec des missions très précises.
01:42Moi, je continue de travailler et de me concentrer
01:45sur la mission qui est la mienne.
01:48Mais effectivement, ce qui se passe au Parlement est important.
01:50Et ce qui se passe au Parlement, c'est ce que font les parlementaires.
01:53C'est ce qu'ils sont en train de voter, 149-3.
01:55Donc à un moment donné, il faut qu'ils avancent.
01:57Est-ce que quand vous entendez toutes ces critiques,
01:59est-ce que vous vous sentez toujours légitime à gouverner la France ?
02:02C'est vrai que c'est toujours remis sur la table, constamment.
02:05Beaucoup disent que finalement, le camp présidentiel
02:07n'a jamais gagné les dernières élections.
02:09Est-ce que vous, vous vous sentez légitime à votre poste ?
02:11Moi, j'étais jusqu'à il y a un mois parlementaire.
02:14Vous étiez députée ?
02:14Députée, absolument.
02:16J'avais été élue en 2022.
02:17J'ai été réélue en 2023.
02:19Et ensuite, réélue après la dissolution en 2024.
02:21Donc ce qui se passe à l'Assemblée nationale,
02:22je le comprends très bien.
02:23Je l'ai vécu.
02:24On a une Assemblée nationale qui résulte du vote des Français
02:27qui ont voté massivement après la dissolution
02:30que tout le monde avait dit.
02:31C'est inadmissible.
02:33On n'aurait pas dû faire une dissolution à ce moment-là, etc.
02:35Il y avait une levée de boucliers très forte.
02:37Mais n'empêche que les Français avaient voté massivement.
02:38Ils ont donné une Assemblée où il y a 11 groupes aujourd'hui
02:41qui sont représentés.
02:43Et on a un gouvernement qui n'est pas un gouvernement
02:45composé uniquement de macronistes ou de Horizons ou de Modem.
02:50Il y a aussi des députés LR, des anciens députés LR.
02:53Il y a aussi des personnalités de la société civile.
02:56Il y a des personnes qui sont sans étiquette politique.
02:58Et moi, ce que je veux vous dire, c'est la question de la légitimité
03:00qui se pose, c'est est-ce qu'on est capable d'embarquer
03:03les parlementaires, d'embarquer les Français ?
03:05Moi, j'espère qu'on est capable de le faire.
03:07On a vu que la partie 1 du PLFSS, du projet de financement
03:12de la Sécurité sociale, avait été votée.
03:14Moi, je pense qu'on peut trouver une voie de passage
03:16à l'Assemblée nationale et qu'en fait, la balle est dans le camp
03:18des parlementaires.
03:19Finalement, vous avez l'air optimiste.
03:21Antoine Aubardor, pourquoi est-ce que vous souriez ?
03:23Pourquoi vous souriez comme ça ?
03:24Parce que je dois reconnaître que l'optimisme d'Elonneur Carrois
03:28force le courage, mais que j'ai du mal à le partager ce soir.
03:31Parce que, c'est vrai, cette partie 1 députée,
03:35il a fallu qu'il y ait un député, un seul, citons-le,
03:37parce qu'il était bien seul dans cet hémicycle,
03:40Harold Duvart, député centriste d'un petit groupe,
03:42plus haut, pour voter ce budget, pour que vous échappiez au zéro pointé.
03:46C'est vrai qu'il était seul contre tous.
03:47Sinon, on se serait retrouvé dans une configuration,
03:50vous n'auriez pas eu un seul député dans cette Assemblée nationale
03:53pour voter la première partie du budget,
03:55ce qui augure très mal de la suite.
03:57Et ce qui fait craindre, honnêtement, le fait que nous franchissions,
04:02non pas que nous franchissions au fond le 31 décembre sans budget,
04:05mais par contre que nous soyons obligés à recourir à d'autres schémas,
04:08à d'autres artifices, et notamment la loi spéciale qui, vous l'avez vu,
04:12et notamment dans la bouche d'un Bruno Retailleau,
04:15assez revanchard depuis sa sortie du gouvernement,
04:18ce scénario de la loi spéciale, donc on rappelle ce que c'est,
04:20la reconduction du budget de l'année précédente, faute de mieux,
04:23ce scénario prend de l'ampleur,
04:26et au fond, ça dit toute la précarité de la méthode Lecornu,
04:31quand même, depuis le départ.
04:32On nous a fait l'éloge du parlementarisme.
04:34Il s'est dépossédé de l'article 49.3.
04:37Il a donné énormément...
04:39On ne peut pas l'empêcher de tout avoir essayé.
04:40Absolument, on peut lui faire crédit de ça.
04:43Il a donné énormément de concessions socialistes,
04:45mais simplement, moi ce que je reproche,
04:47c'est qu'il a mis en scène le Premier ministre sa propre faiblesse.
04:50Et souvenez-vous, il avait commencé par là,
04:52avant même sa première démission,
04:53il avait dit « je suis le Premier ministre le plus faible de la Ve République ».
04:56À force de théoriser sa propre faiblesse,
04:59je me demande s'il n'y a pas un petit côté un peu autoréalisateur.
05:02Non mais, pardon, il n'a pas théorisé sa propre faiblesse,
05:04il a juste fait un constat lucide sur le fait qu'on a une assemblée extrêmement divisée,
05:07des parlementaires qui, pour beaucoup, ne sont pas responsables,
05:10voire même qui souhaitent rentrer dans une période de chaos,
05:13dans laquelle on serait dans une fuite en avant.
05:15Parce qu'on peut vouloir la dissolution,
05:17on peut vouloir la chute de ce gouvernement,
05:19on peut vouloir beaucoup de choses.
05:20Mais ce qu'il faut se dire, c'est que si on a des nouvelles élections demain,
05:23rien ne nous garantit qu'on aura une assemblée nationale
05:25avec une majorité claire, une majorité simple,
05:28ce qu'on a toujours connu sous la Ve République.
05:31Donc, ce qu'il faut trouver, c'est des voies de passage,
05:32des façons d'arriver, finalement, au prochain mois,
05:35de passer, d'adopter un budget qui nous convienne,
05:38qui nous permette aussi de respecter nos engagements budgétaires à l'international,
05:42de rester solide sur nos appuis et solide, pareil,
05:45sur nos engagements et sur la scène internationale.
05:47Je reviens sur ça parce que c'est extrêmement important.
05:49Et ça, c'est possible si vous avez des groupes parlementaires
05:51qui acceptent de travailler ensemble.
05:53Ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale au cours des dernières semaines,
05:56évidemment que, comme vous, j'ai regardé le vote et je me suis dit
05:58c'est quand même préoccupant, qu'est-ce qui va se passer, etc.
06:02Mais ce qui s'est passé, c'est quand même beaucoup de votes,
06:05des heures et des heures de débats parlementaires,
06:07les week-ends, les soirées, certaines victoires,
06:09des groupes qui ne votaient pas ensemble,
06:10qui votent ensemble dans l'intérêt des Français.
06:12Pardon, Madame la ministre, mais même votre camp n'a pas voté pour ce budget.
06:17Parce qu'il y avait 30 milliards d'impôts supplémentaires
06:19qui ont été votés, notamment par le Rassemblement national,
06:21avec le soutien de la LFI,
06:23et qu'à un moment donné, on est en train de parler d'une partie...
06:25Mais donc ça ne contentait personne.
06:26Mais ce n'est pas tout le budget,
06:28on parle d'une partie du PLF
06:30qui n'est pas l'intégralité du budget.
06:33Maintenant, ça va retourner au Sénat,
06:34ça va revenir à l'Assemblée nationale en deuxième lecture.
06:38Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas plié.
06:39On peut dire que c'est inquiétant,
06:40on peut dire que c'est inédit,
06:42on peut dire que va-t-il se passer,
06:44mais ce n'est pas parce que le vote d'hier
06:45s'est passé comme il s'est passé
06:47que c'est la fin de l'histoire.
06:49Et aujourd'hui, ce qu'il faut,
06:50c'est que les parlementaires qui ont ce pouvoir,
06:52de fait, ce n'est pas une mise en scène du Premier ministre,
06:54c'est la réalité, ils ont ce pouvoir,
06:56il faut qu'ils arrivent à avancer.
06:58Et moi, peut-être parce que j'ai été parlementaire,
07:00ou peut-être vous direz que je suis trop optimiste,
07:01mais je pense qu'il y a quand même
07:02beaucoup de parlementaires à l'Assemblée nationale
07:04qui ont en tête l'intérêt des Français,
07:07et l'intérêt des Français,
07:08c'est qu'on arrive à faire passer un budget.
07:10En fait, moi, quand je vous entends,
07:11j'ai l'impression que c'est toujours ces mêmes arguments,
07:14d'ailleurs, parce qu'il y en a deux
07:15un peu qui reviennent dans votre discours,
07:16c'est un, il y aurait cette espèce d'esprit
07:18de responsabilité, comme on l'aime beaucoup l'appeler,
07:21justement, dans votre camp de renaissance
07:24et des macronistes,
07:25finalement, les parlementaires seraient
07:27tout d'un coup responsables
07:28et se mettraient à faire des compromis
07:29qu'ils n'ont pas pu faire avant,
07:31qu'ils n'ont pas souhaité faire,
07:32et pour d'ailleurs, pour certains,
07:34pour des bonnes raisons,
07:35c'est-à-dire, c'est aussi ça, la politique,
07:37c'est défendre des intérêts
07:39qui ne sont pas toujours les mêmes
07:41et défendre des idées qui ne se confondent pas.
07:43Que voulez-vous dire ?
07:44Que vous n'êtes plus dupe ?
07:44Que vous n'y croyez plus ?
07:45Non, parce que déjà, là,
07:47il y a 125 heures de débats
07:48qui sont parties à la poubelle.
07:49Le fameux répéter « le pouvoir est au Parlement »,
07:51« le pouvoir est au Parlement »
07:52ne lui donne pas de fait ce pouvoir,
07:54parce qu'en fait, on voit
07:55que ça ne fonctionne pas en l'état
07:57et que peut-être, on peut espérer,
07:59et les macronistes comptent beaucoup là-dessus,
08:01qu'en seconde lecture,
08:02tout le monde sera touché
08:03par l'esprit de responsabilité
08:05comme par magie.
08:06Sur le deuxième élément aussi,
08:08c'est cette idée de ramener à nouveau
08:09l'argument de la scène internationale.
08:11Moi, ça me rappelle un petit peu
08:13comme quand on était pendant la campagne,
08:15justement, de l'élection présidentielle en 2023.
08:19Là, en 2022, on dit
08:21que c'est la guerre en Ukraine,
08:24la situation internationale
08:25qui impose l'urgence
08:26et qui impose finalement l'urgence
08:27de se mettre tous d'accord.
08:28Pardon, je ne sais pas du tout ramener
08:30ou essayer de mettre en scène
08:32ce qui se passe vraiment.
08:33Moi, j'étais à Kigali cette semaine
08:36pour le congrès des ministres
08:38sur la francophonie.
08:39La question qu'on m'a posée
08:40à plusieurs reprises,
08:41c'est que se passe-t-il en France ?
08:42Est-ce que la France est encore crédible
08:44sur la scène internationale
08:45alors qu'il y a autant de divisions en interne ?
08:47Vous avez senti une inquiétude ?
08:48Mais il y a une inquiétude.
08:49La question se pose
08:50et les gens regardent ce qui se passe.
08:52Heureusement, on a ce qu'on appelle
08:53une bicéphalité du pouvoir.
08:54On a le président de la République
08:55qui ne tombe pas avec le gouvernement,
08:57même si le gouvernement tombait,
08:59et qui continue à représenter la France
09:00dans des instances.
09:01Il est en ce moment même
09:01au G20 en Afrique du Sud.
09:03Mais quand même,
09:04les gens regardent ce qui se passe.
09:05Et moi, ce que je vais vous dire,
09:06c'est que ce n'est pas
09:06une espèce de prophétie autoréalisatrice
09:08ou une sorte de méthode couée.
09:09On voudrait que ça marche.
09:10C'est juste que je vous dis,
09:11si ça ne marche pas
09:17je retourne au Parlement
09:18ou je refais campagne.
09:19Mais pour les Françaises
09:19et les Français,
09:20c'est à un moment donné
09:21où il y a encore de l'instabilité.
09:22Et je pense que nos compatriotes
09:23ne souhaitent pas cette instabilité.
09:25Vous ne trouvez pas que l'instabilité
09:26est précisément dans ce qu'on vit aujourd'hui ?
09:28Mais cette instabilité,
09:29elle est inhérente au vote des Français.
09:31Elle est dans ce qui s'est passé en 2024.
09:34Soit on essaie de refuser
09:35de voir la réalité et ce qu'elle est,
09:37soit on essaie de trouver des voies de passage.
09:39Moi, je dis quand même
09:40que ce qui s'est passé pendant ces 125 heures,
09:41ce n'est pas à jeter à la poubelle.
09:43Il y a eu des votes qui ont été importants,
09:44notamment sur les GAFAM,
09:45notamment sur les colis.
09:46Et que ça, ça reste.
09:47Et qu'à un moment donné,
09:48quand vous avez une navette parlementaire,
09:50le Sénat qui va maintenant examiner ce texte,
09:52ensuite ça va revenir.
09:53Et ensuite, vous allez avoir
09:54une commission mixte paritaire
09:55qui va regarder ce qui a été voté.
09:57Tout n'est pas perdu.
09:58Je comprends que ça puisse être difficile à comprendre.
09:59Je comprends que l'état d'esprit
10:01soit aujourd'hui à une forme d'inquiétude,
10:03voire de morosité.
10:04Mais moi, je vous dis,
10:04on n'a pas le droit de se laisser aller à ça.
10:06Surtout quand, comme moi,
10:07on est ministre délégué en charge
10:09de partenariats internationaux
10:11et qu'on représente son pays à l'étranger.
10:12Alors, je voudrais juste vous faire écouter
10:14quelqu'un qui est un peu plus tendre
10:15avec vous que Marine Le Pen.
10:17C'est Mathilde Panot,
10:19la présidente du groupe
10:20à l'Assemblée nationale.
10:21Elle, elle vous laisse un peu plus de répit.
10:23Elle vous laisse jusqu'à mi-décembre.
10:26Nous avons donc un budget
10:28qui est le plus cruel jamais proposé au pays,
10:30qui ne recueille qu'une seule voix pour
10:32et qui, à la fin,
10:34très probablement va être battue.
10:36D'où le fait que le gouvernement
10:37parle de loi spéciale,
10:39s'il ne passe pas en force
10:40avec des ordonnances
10:41qui seraient une sorte de super 49-3.
10:43Mais donc, nous sommes dans un jeu de dupe.
10:45On est en train d'imposer une politique au pays
10:47dont personne ne veut dans le pays
10:49et qui est ultra minoritaire
10:51au point d'avoir une situation inédite
10:53avec 444 voix contre.
10:55C'est pour quand la motion de censure à l'EFI ?
10:57Eh bien, je pense que nous la mettrons
11:00autour de début décembre, mi-décembre,
11:03c'est-à-dire au moment
11:04où nous voulons empêcher ce gouvernement
11:06de passer par ordonnance.
11:08Salut Ovest-Fred, on était presque étonnés
11:10de ne pas entendre la France insoumise
11:12s'exprimer d'une même voix
11:13avec le Rassemblement national.
11:16Oui, alors, mi-décembre,
11:18c'est le moment où le Parti socialiste,
11:19la date n'est pas choisie au hasard,
11:21devra véritablement décider
11:23si elle y va ou elle n'y va pas,
11:25si elle se désarime de façon définitive
11:27de son alliance électorale
11:28avec la France insoumise.
11:30Là, pour l'instant,
11:31ils ont eu quelques gains politiques
11:33mais qu'ils n'arrivent pas vraiment
11:34à valoriser.
11:36Et puis, on ne sait pas
11:37si tout ça va arriver au bout.
11:38On vient de parler.
11:39On parle souvent de marathon budgétaire,
11:41mais c'est vraiment un marathon budgétaire.
11:43C'est-à-dire que là,
11:43on est concentré sur ce vote
11:45où personne, à part une personne,
11:47ne l'a voté.
11:47Mais il y a quelque temps,
11:48sur le budget de la Sécurité sociale,
11:50les socialistes avaient voté
11:52pour une partie recette
11:55du budget de la Sécurité sociale.
11:57C'est assez inédit.
11:58Il se passe plein de choses.
11:59Là, en ce moment,
12:00les sénateurs sont en train de siéger.
12:02Ils vont siéger jusqu'à une heure du matin.
12:03Ils sont en train de détricotter
12:05tout ce que l'Assemblée nationale avait fait.
12:07Mardi, ils vont sans doute
12:10revenir sur la réforme des retraites
12:13et remettre la réforme des retraites.
12:15Donc, tout ça n'est pas terminé.
12:17Ça peut se terminer autour de fin décembre.
12:19Il peut y avoir une loi spéciale
12:21et on repart avec un projet de loi rectificatif
12:26un peu plus tard.
12:27En fait, personne n'en sait rien.
12:28Il y a plein d'hypothèses qui tournent,
12:30des ordonnances, un 49.3, etc.
12:32Pour l'instant, la pièce est encore dans l'air.
12:34On ne sait pas sur quelle face.
12:35Elle retombera.
12:36Et le Nord-Carrois, vous ne vous dites pas parfois,
12:38mais quelle folie d'avoir dit
12:39qu'on renonçait au 49.3.
12:42Alors, pas vous personnellement,
12:43mais c'est pas sur le corps.
12:44Non, non, non, mais en même temps,
12:46vous le disiez à l'instant,
12:48sur le PLFSS,
12:49le vote des socialistes,
12:50il n'était pas attendu.
12:51Vous avez aussi des groupes qui évoluent,
12:52qui ont à cœur
12:54l'intérêt des Françaises et des Français.
12:56Donc, moi, je vous dis,
12:57on est à mi-chemin.
12:58On n'est même pas à mi-chemin.
12:59On est en train de voir
13:00la première partie
13:01des deux budgets
13:02qui doivent être examinés.
13:04Regardons de voir ce qui se passe au Sénat.
13:05Regardons de voir comment ça revient à l'Assemblée.
13:07Et à un moment donné, je pense,
13:09je vous sens tous très sceptiques
13:11sur l'esprit de responsabilité,
13:12et je le comprends.
13:13Oui, je suis désolée,
13:13je ne veux pas revenir que des optimistes.
13:15Non, c'est normal.
13:16C'est normal, mais...
13:17Il y a des choses qu'on voit,
13:21les débats,
13:21parfois houleux,
13:22parfois un peu ridicules,
13:23parfois contradictoires, etc.
13:24Et puis, en coulisses,
13:26il y a de la négociation
13:27entre le gouvernement et la gauche,
13:29notamment pour le projet de loi
13:30sur la sécurité sociale.
13:32C'est d'ailleurs ce qui est reproché
13:32à la gauche d'un moment.
13:33Et beaucoup avec la droite aussi
13:34sur la question du budget d'État.
13:36Donc, il y a ce qui se passe en vitrine,
13:38il y a ce qui se passe en coulisses.
13:39Et puis,
13:43il y a ce qui se passe en vitrine,
13:44il y a ce qui se passe en vitrine et la gauche.
13:46Donc,
13:47il y a ce qui se passe en vitrine,
13:47je suis désolée.
13:48A la chaîne de la droite,
13:48je suis désolée.
13:49Merci.
13:49Donc,
13:49je suis désolée.
13:50Je suis désolée.
13:51Je suis désolée.
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