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  • il y a 22 heures


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Transcription
00:00Je comprends les critiques. Je les entends, je les ai pas mal entendues.
00:05C'est une mesure qui a été annoncée rapidement. Je dois avouer que quand je l'ai entendue, j'ai eu un premier effet de surprise.
00:12Et puis ensuite, j'en ai trouvé tout l'intérêt que je vais essayer de vous expliquer.
00:19L'objectif est de répondre à deux choses.
00:24Répondre à tous nos concitoyens qui se sentent abandonnés parce qu'ils n'ont pas d'accès aux soins.
00:30Répondre aussi à cette demande d'accès aux soins et donc d'améliorer.
00:35Effectivement, j'ai pu l'entendre, c'est pas France Santé qui va créer de nouveaux médecins comme ça.
00:42Je suis d'accord.
00:44Mais je vais essayer de vous convaincre de comprendre pourquoi ça peut améliorer l'accès aux soins de façon importante.
00:51Je l'ai entendu et je suis complètement d'accord. Ce n'est pas un truc en plus.
00:57Ce n'est pas une structure en plus.
00:58Ce n'est pas un dispositif de plus.
01:02Beaucoup l'ont dit et je tiens à insister parce que ce n'est pas un truc en plus.
01:09Ce qu'on va faire, c'est trois choses avec France Santé.
01:13Et on va le faire d'ailleurs ensemble.
01:15Un, ça va donner de la visibilité.
01:18De la visibilité aux organisations qui, ces dernières années, se sont produites et qui permettent cet accès aux soins.
01:27Je pense à des maisons de santé.
01:29Je pense à des centres de santé.
01:31Je pense à parfois des bus santé.
01:34Toutes ces structures qui ont été créées, mais que nos concitoyens, parfois, ne savent même pas qu'elles existent.
01:41On parle des CPTS qui, pour certaines, permettent l'accès aux soins non programmés.
01:47Nos concitoyens ne le savent pas.
01:48Donc, le premier objectif de France Santé, c'est de rendre lisible.
01:54Ça passe à travers un logo.
01:55Mais ici, vous connaissez l'efficacité des maisons France Service.
01:59Vous savez que nos concitoyens, quand ils poussent la porte d'une maison France Service,
02:04ils ont une réponse à leur demande en soins.
02:06France Santé, c'est pareil.
02:07Et ce n'est pas de la centralisation, M. Jomier, les maisons France Service.
02:10Ça, c'est le premier objectif.
02:13Rendre visible ce que les professionnels ont fait sans que ce soit une nouvelle structure.
02:18On n'invente rien de nouveau.
02:19On met une visibilité sur ce qui est fait.
02:24Alors, c'est la première chose.
02:27Mais vous savez, pour que nos concitoyens ne se sentent pas abandonnés
02:30et soient amenés parfois à avoir des votes qui peuvent paraître extrêmes
02:35parce qu'ils se sentent abandonnés, la visibilité, le logo, est peut-être important.
02:39Le deuxième objectif, c'est la consolidation.
02:43Ces maisons de santé qui vont être labellisées, ces centres de santé,
02:47ces bus santé qui peuvent être labellisés,
02:51on va les consolider parce qu'on leur amène un financement.
02:54Le financement, c'est en moyenne 50 000 euros.
02:57Il y a 150 millions dans ce budget 2026.
03:01M. Jomier, je vous réponds sur le financement.
03:04Les 5 000 euros, c'est en 2027.
03:06Les 150 millions, c'est pour 2026.
03:08Donc, c'est 2 000.
03:09Mais la volonté du gouvernement est qu'il y ait de la labellisation.
03:13Et tant mieux s'il y en a partout.
03:15Donc, on pourra adapter ce financement.
03:19L'important, c'est que nos concitoyens aient une offre, à côté de chez eux, d'accès aux soins.
03:25Enfin, le troisième objectif, c'est la création là où il n'y a rien.
03:29Il y a encore des territoires où il n'y a pas d'accès aux médecins dans les 48 heures, malgré les organisations des professionnels.
03:37Il y a encore des territoires où il n'y a pas de CPTS, où il n'y a pas de maisons de santé qui permettent cet accès aux soins.
03:44Là où il n'y a pas l'idée de France Santé est de permettre d'amener un financement qui va être un levier incitatif à essayer de créer un noyau de coopération qui sera incitatif à faire venir des médecins.
04:00Après, je donnais l'exemple de la pharmacie, effectivement, puisqu'on a beaucoup parlé, mais on sait très bien que dans certains de nos territoires, il existe seulement la pharmacie en termes d'accès à un professionnel de santé.
04:15Cette pharmacie, s'il y a une infirmière dans un des villages autour, si on apporte un financement et qu'on peut lui mettre de la téléconsultation,
04:25il se crée un début de réponse à la demande d'accès aux soins de nos concitoyens qui pourra ensuite créer un début de CPTS et ensuite des professionnels et des médecins qui viendront s'installer.
04:38Donc, par cet intermédiaire, on arrive à créer de l'accès aux soins.
04:43Enfin, le portage de France Santé, il est, et cela a été redit par le Premier ministre, il est par les départements, il est par les élus des territoires.
04:53C'est un outil à disposition des professionnels et des élus pour permettre cet aménagement de territoire, de visibilité et d'accès aux soins.
05:03Comment ça va se passer ? J'ai entendu dire, alors, il est vrai qu'à l'Assemblée, il y a eu des amendements des députés qui ont contraint.
05:11Et d'ailleurs, il y a des amendements ici auxquels je serai favorable qui déchargent la contrainte.
05:15Je vous donne les exemples. Ce qu'on dit, c'est que ce n'est pas le ministère qui va dire, toi, tu seras labellisé, toi, tu seras labellisé.
05:24On dit, à partir du moment où vous remplissez le cahier des charges, il n'y a presque rien dans le cahier des charges.
05:29Il est très, très souple parce que, justement, c'est pour les territoires.
05:32On dit, il faut un rendez-vous de médecins si jamais c'est nécessaire.
05:36Ce n'est pas tout le temps le cas.
05:37Mais si c'est nécessaire dans les 48 heures, il ne faut pas de dépassement.
05:41Il faut qu'il soit en secteur 1 et il faut qu'il y ait au moins une infirmière associée.
05:46Il ne faut pas que ce soit un médecin tout seul qui sera labellisé.
05:50Donc, il faut une coopération.
05:52C'est ça, le cahier des charges, c'est-à-dire un cahier des charges qui permet à toutes les structures qui le souhaiteront d'être labellisé.
06:00Aucune CPTS n'a l'obligation d'être labellisée France Santé.
06:06S'il faut changer le nom et qu'elle ne soit pas appelée Communauté France Santé, moi, je veux bien avancer sur ce sujet.
06:13Honnêtement, quand nos concitoyens ont des difficultés d'accès aux soins, ce n'est pas le nom des CPTS qui va m'empêcher de vous proposer d'avancer.
06:21Donc, on peut avancer sur le nom, sur le fait qu'il y ait des obligations.
06:27Ce n'est pas un nouveau dispositif.
06:29Ce n'est pas d'obligation.
06:30C'est au contraire un outil pour les professionnels et les élus pour améliorer l'accès aux soins sur leur territoire.
06:38Je sais qu'il y a aussi des sujets et des modifications à apporter, et certains amendements le font, sur les négociations.
06:44Parce que pour le financement, on a mis deux modes de financement.
06:46On a mis du FIR, le Fonds d'intervention régionale.
06:49Et on a mis aussi relevant de la négociation avec les professionnels des maisons de santé.
06:56Si ces négociations n'aboutissent pas, moi, je pense qu'on peut avancer.
07:01Il y a des amendements pour empêcher que le directeur de la CNAM prenne l'autorisation.
07:05Moi, je suis d'accord à ce qu'on avance et qu'on retire cette partie-là.
07:08Mais ce qui est important, c'est de dire que les maisons de santé avaient envie qu'on avance sur ces négociations, qu'on mette du financement qui soit issu des négociations conventionnelles.
07:20C'est pour ça que nous l'avons mis dans ce texte.
07:24S'il faut que ce soit 100% du FIR, ça sera 100% du FIR.
07:27Mais je ne crois pas que ce soit ce que les professionnels veulent.
07:32Pour résumer, en gros, je suis en fait complètement d'accord avec tout ce qui a été dit.
07:37Ce n'est pas un dispositif en plus.
07:39Ça consolide les structures qui ont besoin d'être consolidées en apportant un financement.
07:44Une infirmière supplémentaire, une secrétaire supplémentaire, des bureaux.
07:48Une des maisons m'a dit, j'ai besoin d'un bureau pour accueillir un docteur junior de plus ou un interne de plus.
07:55Et bien voilà, le financement servira à ça.
07:57On laisse la main au territoire et aux professionnels.
08:01Donc, en conclusion, il y a des difficultés d'accès au soin.
08:05Vous savez, à chaque fois qu'on parle des difficultés d'accès au soin, il y a plein d'angoisse derrière.
08:09Et je ne crois pas que je me serais motivée à essayer de vendre un gadget alors que je connais trop les conséquences de ces difficultés d'accès en soin.
08:17C'est l'engagement de ma vie.
08:18Si on se met à la place des professionnels, France Santé, ça ne change rien.
08:23C'est un financement en plus qui vient consolider leur structure, qui vient leur donner une infirmière en plus ou une secrétaire en plus pour qu'ils puissent continuer à proposer le rendez-vous de médecin dans les 48 heures.
08:37Là où il n'y a rien, c'est pour essayer de créer un mouvement pour donner de l'accès aux soins.
08:43Et si on se met à la place du patient, lui, il verra où ces organisations existent parce qu'à l'heure actuelle, il ne sait pas forcément où pousser la porte.
08:51Quand sa maman a fait un AVC à l'hôpital, que la maman sort de l'hôpital, il est perdu, il ne sait pas où aller pour aller.
08:58Il ne sait pas toujours où aller.
08:59Et là, il saura qu'en poussant la porte, il aura la réponse à sa demande.
09:03Et si on se met à la place des élus, c'est un outil pour le département d'aménagement de son territoire parce que c'est eux, avec les communes, qui savent où mettre ces maisons France Santé.
09:17Voilà, je ne comprendrai pas qu'on ne vote pas cet outil qui est un outil en plus, qui n'oblige à rien, qui ne retire rien.
09:24Je ne comprendrai pas.
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