- il y a 22 heures
Ce vendredi 21 novembre, Anna Boata, directrice de la recherche macroéconomique d'Allianz Trade, Denis Ferrand, directeur général de Rexecode, Sophie Chauvellier, gérante recherche économique et allocation d'actifs chez Dorval AM, et Léa Dunand-Chatelet, gérante et directrice de l'Investissement Responsable de DNCA Finance, étaient les invités dans l'émission C'est Votre Argent présentée par Marc Fiorentino. C'est Votre Argent est à voir ou écouter le vendredi sur BFM Business.
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00:00BFM Business présente
00:03C'est votre argent
00:06Marc Fiorentino
00:09Il fait froid dehors, mais chaud ici, et très chaud parce qu'on est avec vous.
00:14Oui, je sais, notre vie dépend maintenant de Nvidia et de ses résultats,
00:17mais moi j'ai trois bonnes nouvelles.
00:19C'est votre argent, c'est votre week-end, et c'est une émission, comment dire, je réfléchis, exceptionnelle.
00:24Exceptionnelle parce qu'on va faire le point sur ce qui s'est passé cette semaine,
00:28c'est encore totalement dingue sur l'économie, sur la finance, les marchés, sur votre argent,
00:34en tout cas ce qu'il en restera après qu'on vous ait tout piqué en impôts.
00:37Au sommaire aujourd'hui, le mot de la semaine, ça va être budget.
00:40J'avoue très franchement que je ne comprends plus rien, je ne sais pas où on en est,
00:45qu'est-ce qui est voté, pas voté, qu'est-ce qu'on aura, est-ce qu'on sera massacré ou pas.
00:49D'une certitude, on sera massacré.
00:50La question macro, l'intelligence artificielle, est-elle devenue un risque systémique ?
00:55On va en parler, l'impact de l'intelligence artificielle sur l'économie est massif,
01:01à court terme, à moyen terme, à long terme.
01:03Le chiffre de la semaine, c'est évidemment le cours du Bitcoin.
01:06Pourquoi évidemment ? Parce qu'il y a eu un énorme mouvement de baisse,
01:09on en parle quand ça monte très fort, on en parle aussi quand ça baisse très fort.
01:12Quel impact ? Pourquoi ? Est-ce que ça va continuer ?
01:15Deuxième partie de l'émission, évidemment, après le choc de cette semaine,
01:18on a eu une mauvaise semaine sur la bourse.
01:20Eh bien, où vont les indices boursiers ?
01:21Est-ce que c'est une petite correction, un renversement de tendance ?
01:24Dans ce contexte, quel est le placement de la semaine que nous recommandent nos invités ?
01:28Le top ou le flop de la semaine ?
01:29Le top 3 des gérants, les actions à acheter ou vendre ?
01:32Mais vous savez, pour une émission exceptionnelle,
01:35bah oui, il faut des invités, etc.
01:38J'ai le plaisir donc de vous présenter d'autres Jedi de l'économie et de la finance.
01:42Elle nous initie, en tout cas moi, régulièrement sur les grands mécanismes de l'économie
01:46et ceci avec talent, puisque je comprends.
01:49Anna Boata, vous êtes directrice de la recherche macroéconomique d'Allianz Red.
01:52Bonjour.
01:53Bonjour.
01:53Vous allez encore m'apprendre des choses aujourd'hui ?
01:54J'espère. C'est le but.
01:56Parce qu'après je frime, après j'explique tout ce que vous m'expliquez,
01:59je donne l'impression que c'est moi qui l'ai inventé.
02:01Dans un monde de plus en plus irresponsable, et en partie dans cette émission,
02:05il nous faut un spécialiste ou une spécialiste qui se bat pour nous rendre plus responsables.
02:10Et sa tâche n'est pas simple en ce moment, Léa.
02:13Je vous plains, Léa Dunant-Châtelet, vous êtes directrice de l'investissement responsable
02:16chez DNCA Finance.
02:18Non, c'est la meilleure année.
02:19Ah bon ?
02:20C'est la meilleure année.
02:20Vous n'arrachez pas les cheveux avec des gens comme moi qui...
02:23Quasiment plus 60 sur l'indice des énergies vertes.
02:26Vous vous rendez compte ?
02:26C'est la meilleure performance de tous les indices mondiaux.
02:29Ah oui ?
02:30Plus 60 ?
02:31Ah ouais.
02:32Bon, ça c'était, on va dire quand même que c'était un peu fait massacré.
02:35Mais d'accord, d'accord.
02:37La bullette s'est dégonflée, ça c'est sûr.
02:39Alors c'est une nouvelle recrue, c'est toujours un événement dans C'est votre argent.
02:43Alors elle va nous expliquer, parce que ces grands mouvements de carrière ont coïncidé
02:46avec les grandes crises financières.
02:48Sophie Chevalier, vous êtes gérante chez Dorval AM.
02:53Bonjour d'abord, bienvenue.
02:54Alors expliquez-nous pourquoi vos mouvements de carrière ont coïncidé avec des grandes crises financières.
02:59J'ai essayé d'en rater aucune.
03:01Bon alors allez-y, expliquez-nous.
03:02En 28 ans, j'ai commencé en Asie juste avant la crise asiatique.
03:05Je suis rentrée en Europe en 99 au moment de la bulle des technos.
03:09On aura peut-être le temps d'en parler aujourd'hui.
03:12Et puis je suis rentrée dans cette belle maison qui est Dorval en pleine crise financière
03:16européenne, enfin mondiale, la GFC 2008.
03:19Donc voilà.
03:19Et ça ne vous a pas empêché d'avancer.
03:20Et Dorval, vous nous expliquez en deux mots ce que fait Dorval ?
03:23Alors Dorval, c'est une société de gestion à taille entrepreneuriale qui est affiliée
03:29du groupe Natixis et nous gérons sur principalement les marchés cotés.
03:34D'accord.
03:36Européens, mondiaux.
03:36Mondiaux.
03:37Mondiaux.
03:38Si vous voulez comprendre l'économie, il y a Anna Boata et puis vous pouvez suivre
03:42aussi les publications, ses publications sur les réseaux sociaux.
03:46C'est ce que je fais avec beaucoup d'assiduité.
03:48L'économiste qui murmure à l'oreille des dirigeants d'entreprise.
03:51Pauvre dirigeant d'entreprise.
03:52Denis Ferrand, vous êtes directeur général de RECS et COT.
03:55Comment ça va Denis ?
03:56Bonjour Marc, ça va très bien.
03:57Comment vont vos dirigeants d'entreprise ?
03:59Ils sont quand même assez énervés, inquiets.
04:04Je pense qu'il y a toutes les palettes que l'on veut, mais pas les palettes les plus roses.
04:07Et quand vous voyez Sébastien Lecornu qui gueule contre les patrons, parce que les patrons
04:12gueulent, ça ne vous rend pas dingue.
04:14Moi ça me rend dingue déjà de les appeler les patrons alors que c'est des dirigeants
04:16d'entreprise, comme si on était tous patrons du CAC 40 et sans comprendre qu'être dans
04:22un environnement où on n'a aucune visibilité, c'est un cauchemar.
04:26Justement, je pense qu'on y reviendra là-dessus quand on parlera du budget.
04:30Il faut faire très attention à l'importance que l'on va accorder à l'absence de visibilité.
04:36Parce que derrière, on va réclamer beaucoup de stabilité, mais si cette stabilité se
04:39paye au prix de décisions qui sont totalement erratiques, alors à ce moment-là, on accentue,
04:45on matérialise beaucoup plus le risque sur la croissance que ne le ferait l'instabilité.
04:49Allez, on va justement parler de ça avec le budget.
04:53Franchement, je vous l'ai dit, en entrée, je n'y comprends rien.
04:56Alors, il y a eu des hausses d'impôts massifs qui ont été votées par les députés.
05:01Le vote sur le budget incertain, on lui dit, en fait, ça serait bien qu'il ne soit pas
05:05voté, parce que s'il n'est pas voté, qu'il est rejeté par le Sénat, ça va passer
05:09en commission mixte paritaire.
05:11Et si jamais c'est gros, ça ne passe pas.
05:13Derrière, il y aura une loi spéciale.
05:15Enfin, je ne comprends rien.
05:16Anna, vous nous aviez parlé de loi spéciale, je vous donne la parole.
05:20Je pense qu'on est toujours dans un scénario où on a évité le pire, qui était d'avoir
05:25des nouvelles élections anticipées.
05:26Et depuis septembre, on parle de cette loi spéciale, puisqu'on voit que c'est très
05:30difficile, que ce soit à l'Assemblée ou au Sénat, de se mettre d'accord sur un budget
05:35qui tient la route.
05:36C'est vrai qu'on a révisé un petit peu à la baisse les ambitions.
05:39Donc, on attend un budget qui devrait corriger le déficit français, on rappelle, de 5,4%
05:45cette année à 4,7% l'année prochaine.
05:47Mais en fait, déjà, ça, c'est très ambitieux.
05:50Donc, on parle quand même d'un 1% du PIB qui, bien sûr, s'explique par une partie
05:55des hausses des taxes et baisses des dépenses.
05:56Mais je pense que c'est important de ne pas tomber dans le stéréotype des hausses
06:01des taxes.
06:01Ce n'est que 30% du budget qui est sur la hausse des taxes.
06:05Le 70% de l'effort, c'est sur la baisse des dépenses.
06:08Après, le problème...
06:10La baisse des dépenses.
06:11Quand on supprime une niche fiscale, c'est considéré comme une baisse de dépenses.
06:17Mais, excusez-moi, c'est une hausse d'impôt.
06:19Oui, après, on sait très bien qu'il y a beaucoup de niches fiscales en France et qu'il
06:22y en a beaucoup qui sont inefficaces.
06:24Donc, je pense qu'effectivement, on peut aller même plus loin sur les niches fiscales.
06:27Il y en a 25 milliards à réformer.
06:29Mais pratiquement, qu'est-ce qui va se passer ?
06:31C'est-à-dire là, le Sénat...
06:33Le Sénat va probablement rejeter.
06:35Et donc là, le temps presse.
06:37Donc, d'ici la fin de l'année, pour éviter d'avoir un shutdown à la française, il faudrait
06:42avoir une loi spéciale qui reconduit le budget de l'année dernière, d'ailleurs, parce
06:46qu'on n'a pas eu un budget cette année, sur les quelques mois de 2026.
06:50Ça, c'est votre scénario.
06:51Oui, ça, c'est notre scénario.
06:52Ça veut dire qu'en fait, on arriverait à un déficit au mieux à 5,1% du PIB.
06:58Donc, un ajustement très, très faible.
07:01Et c'est quelque chose que les marchés ont compris et qui...
07:04Et qui n'apprécie pas.
07:05On voit d'ailleurs que les taux remontent un tout petit peu quand même.
07:08Un tout petit peu.
07:09C'est plutôt bienvenu, la loi.
07:10Denis, c'est votre scénario ou pas ?
07:11Alors, c'est le scénario institutionnel, oui, parce qu'effectivement, vous l'avez rappelé,
07:16commission mixte paritaire et puis ensuite, nouveau vote au niveau de l'Assemblée.
07:19Est-ce qu'un budget est voté ou pas ?
07:21Là, on est encore un peu dans le bleu.
07:24C'est pour ça qu'il faut peut-être revenir sur les chiffres auxquels on peut s'attendre.
07:27Vous avez eu une note récemment, Amélie de Montchalin, la ministre du Budget, a évoqué
07:31qu'en l'état de la discussion, en l'état du texte sorti de l'Assemblée Nationale Première Lecture,
07:37on était plutôt à 5% du PIB.
07:39Il y a une note qui a circulé il y a quelques jours qui faisait état que si on était en loi de finances spéciales,
07:44ce serait 5,9% de PIB pour le déficit public en 2026.
07:48C'est une note qui dramatisait un petit peu probablement les choses.
07:52On a essayé de faire une estimation, alors on est un petit peu plus sombre que ce qu'évoque Anna.
07:57On estime plutôt qu'on serait à 5,4%.
07:59Mais bon, 5,4%, 5,9%, 5%, ça dit surtout qu'il n'y a pas de maîtrise qui est assurée.
08:05Et surtout, pourquoi est-ce qu'on passerait, pour cette année on attend 5,3% à peu près,
08:09pourquoi est-ce qu'on n'a aucune amélioration quand on passe en loi de finances spéciales ?
08:12Pourquoi est-ce qu'on n'a aucune réduction du déficit budgétaire ?
08:15Eh bien parce que dans les mesures qui ont été appliquées en 2025, certaines étaient de nature temporaire et donc disparaissent en loi de finances spéciales.
08:23Il faudrait pour cela revoter et il faudrait pour pouvoir les maintenir, c'est les lois de prélèvement exceptionnel sur les entreprises.
08:29C'est aussi dans la loi de finances spéciales, si elles s'appliquent, ce seront les règles qui sont votées dans la législation.
08:35Et donc une mesure type année blanche sur les retraites, qui était dans le texte du gouvernement,
08:40qui contribuait à l'effort en dépense qui était évoquée, et bien cette dimension-là...
08:45Sauf si on le revote.
08:46Sauf si on revote, sauf si on...
08:48D'ailleurs, on peut avoir une loi spéciale, mais un accord du Parlement sur certaines mesures à reconduire.
08:55Oui, tout à fait, sur certaines mesures à reconduire, et à ce moment-là, c'est plus une loi spéciale.
09:00Effectivement, on sort du dispositif.
09:02Sophie ?
09:02Oui, non, tout à fait, effectivement, c'est problématique, parce qu'on connaît bien les questions,
09:08les problématiques de confiance et les impacts que ça peut avoir sur l'économie.
09:11Donc on peut se retrouver dans une situation qui est presque souhaitable,
09:14mais où on a une loi spéciale qui sera prolongée, et on va aller comme ça jusqu'aux prochaines élections en 2027.
09:22C'est quand même la cata, ça.
09:24Voilà, donc c'est ça, et ça, ça a des conséquences, notamment pour les entreprises qui fournissent l'Etat.
09:29Donc ça se diffuse quand même dans la chaîne de valeur, donc c'est quelque chose qui n'est pas neutre du tout.
09:34Et pour les entreprises aussi, c'est une cata ?
09:36Totalement, et cette absence de visibilité que vous évoquiez se retrouve même au niveau, d'ailleurs, des communes, les villes.
09:43Là, il y a eu un sondage très récent cette semaine qui est sorti,
09:45qui disait que quasiment 80% des communes ou des communautés de villes étaient dans l'absence totale de prise de décision fin de l'année.
09:52De toute façon, on a les municipales dans trois mois.
09:54Exactement, donc moi je pense qu'on arrive à une situation qui va être compliquée.
09:58La dette française va être vraiment au cœur du début de l'année 2026 sur les marchés financiers, c'est certain.
10:03On va y revenir, Denis.
10:04Peut-être un mot justement sur cette instabilité, sur cette incertitude que l'on évoque.
10:07Oui, ce que vous disiez tout à l'heure.
10:08C'est quand vous reprenez les prévisions qui étaient faites début 2024.
10:13À ce moment-là, Trump n'était pas encore revenu, on n'avait pas eu de dissolution de l'Assemblée,
10:18et puis tous les événements, enfin toutes les tempêtes qui nous sont tombées dessus depuis maintenant deux ans.
10:22Comme vous regardez les prévisions qui étaient faites par les grandes institutions internationales,
10:26elles n'ont pas été du tout révisées à la baisse,
10:28quand bien même il y a toute cette cascade d'éléments d'incertitude qui se manifestent.
10:31Donc on dit que c'est important de préserver la stabilité, oui,
10:34mais dans un monde qui est extrêmement incertain et qui pour autant ne percole pas sur l'activité,
10:39je ne percole pas sur la confiance.
10:41Pour l'instant.
10:41En revanche, je ne dis pas qu'il faut faire fi des incertitudes,
10:45mais je suis à peu près persuadé.
10:46Il faut apprendre à vivre avec.
10:48Et c'est ce que font les entreprises justement.
10:51Elles apprennent à vivre avec cet environnement qui est extrêmement dégraté.
10:54En revanche, s'il y a des votes sur, avec les dispositifs de fiscalité,
10:58d'augmentation de la fiscalité qui sont évoqués,
11:00si ce vote-là se matérialise in fine,
11:03là en revanche, on peut être à peu près certain que l'impact sur la croissance,
11:06et cette fois-ci uniquement sur la France, il sera bel et bien là.
11:09Donc attention à ne pas surjouer la stabilité à tout prix.
11:14Quelquefois, on arrive à s'adapter face à l'incertitude extrêmement forte.
11:19Autre raison d'instabilité très forte quand même sur les marchés, on le voit,
11:23sur les marchés, sur l'économie immédiate, sur les projections,
11:27l'intelligence artificielle.
11:28Est-ce que c'est devenu un problème systémique ?
11:31On a vu cette semaine la tension incroyable portée sur les résultats d'NBA,
11:37résultats trimestriels seulement, on n'est pas non plus dans des trucs complètement dingues.
11:42Et puis la variation du marché, quelques des centaines de milliards de dollars en hausse,
11:48puis en baisse.
11:49On voit l'impact qu'on avait chiffré à cette émission,
11:52l'impact sur l'économie directe des dépenses dans l'IA 0,6, 0,7, 0,8% de points de PIB.
11:59Et puis cette discussion incroyable par personne interposée
12:02entre le directeur financier d'OpenAI qui dit
12:05« Nous, de toute façon, on ne risque rien, on est too big to fail »
12:07et puis le patron d'OpenAI qui dit « Ça, ça n'existe pas.
12:10Dans mon monde, à moi, c'est le capitalisme.
12:12Dans le capitalisme, quand on rate, on rate et on ne vient pas se faire sauver. »
12:16L'intelligence artificielle, d'abord, un, impact direct ou indirect sur l'économie, d'accord ?
12:21Et deux, est-ce que c'est devenu, on le voit avec ce qui est en train de se passer à la bourse,
12:25un risque systémique ?
12:27Anna ?
12:27L'impact, aujourd'hui, il reste à voir puisqu'on est dans une phase d'investissement très fort.
12:33Mais on n'a pas encore eu le retour sur investissement dans les chiffres économiques.
12:37On commence à les voir, surtout depuis les deux, trois derniers.
12:40On commence à les voir ?
12:40On commence à les voir aux États-Unis, oui, parce qu'on est aujourd'hui capable
12:43d'avoir des proxys d'investissement sur tout ce qui est services, software, hardware,
12:50les data centers aux États-Unis et de distinguer de l'investissement classique
12:54qui est plutôt dans le manufacturier, dans les usines et dans des processus
12:58qui ne sont pas liés à l'IA.
12:59Et on voit qu'aujourd'hui, effectivement, un tiers de la croissance américaine est tiré par l'IA
13:04en direct et que justement cet investissement augmente alors que l'autre côté classique baisse.
13:11Donc on est dans une phase un peu de création destructive puisqu'il y a quand même
13:15quelques chamboulements qui sont faits.
13:18Mais moi, donc ça c'est l'impact direct et il reste à voir parce qu'à moyen terme,
13:22effectivement, je pense que la promesse, c'est quand même 2% de gain de productivité par an.
13:27Donc si vraiment cette promesse est là, on peut dire qu'il n'y a pas un éclatement de la bulle.
13:31Donc juste 2% de gain de productivité par an, est-ce qu'on est capable de dire ce que ça fait en point de PIB ?
13:40En point de PIB, c'est à peu près un point, mais à moyen terme, aux États-Unis.
13:44Donc il ne faut pas aussi mélanger les États-Unis avec l'Europe.
13:48Mais clairement, aujourd'hui, si on arrive à émettre sur ces promesses 20% de hausse de la profitabilité dans l'IA,
13:54on évite une correction de à peu près 30-35%.
13:59Donc effectivement, aujourd'hui, on peut voir des mini-corrections, mais ce n'est pas forcément...
14:04Et puis après, un indirect, moi ce qui m'inquiète le plus, c'est le fait qu'on a cette circularité
14:09entre les acteurs de l'IA dont on n'est pas capable d'estimer les impacts.
14:14Et puis souvent, on n'a pas l'information.
14:16Et donc c'est là où les risques peuvent devenir un peu systémiques
14:19puisqu'on n'a pas vraiment la maîtrise de qui finance qui et de combien.
14:24Et quels sont les impacts après sur le système financier, les banques ?
14:27Surtout qu'on met en lumière depuis quelques semaines le fait que ces entreprises maintenant empruntent
14:32et financent toute cette infrastructure par de la dette.
14:36Et ça nous rappelle quand même un peu le modèle télécom.
14:41Ou l'auto de l'époque où on faisait du leasing, du financement.
14:44Un risque systémique, deux secondes juste pour les gens qui nous écoutent, c'est quoi en fait ?
14:49C'est de dire que si jamais l'intelligence artificielle a une crise,
14:54ça aura un impact sur tout le reste de l'économie, c'est ça ?
14:57Je pense qu'il faudra se tourner vers la spécialiste des crises
15:00pour avoir une réponse sur ce que serait une crise systémique.
15:04Mais c'est effectivement, c'est qu'un choc local a des effets de propagation qui deviennent globaux.
15:10Donc là, c'est effectivement un système qui se retrouve mis en défaut
15:13parce que vous avez l'ensemble des éléments, des maillons qui fragilisent.
15:17On y est, là ?
15:18Alors, en fait, est-ce que c'est systémique ?
15:22Oui, bien sûr que c'est systémique.
15:23Mais de quoi est-ce que l'on parle ?
15:24C'est systémique dans la manière de produire, dans tous les changements de l'économie.
15:28On le sait, c'est systémique également sur l'emploi,
15:31sur les manières dont se refont les emplois.
15:34Est-ce que c'est systémique du point de vue financier ?
15:36Là, je serais assez tenté de rapprocher la situation
15:38de celle que l'on avait connue, justement, en 1999-2000,
15:42avec la bulle des télécoms.
15:43Et ce qui est très intéressant, c'est de regarder que
15:45quand vous faites le ratio entre l'ensemble des investissements,
15:48c'est Goldman Sachs qui a sorti une étude qui était très intéressante,
15:51qui montrait que quand on rapproche le montant des investissements
15:55dans l'intelligence artificielle au montant du chiffre d'affaires...
15:58Des revenus qui doivent être générés.
16:00Oui.
16:00Eh bien, on est dans les mêmes niveaux que ce qu'on avait connus en 1999-2000.
16:04Mais la grosse différence, c'est que les entreprises
16:06qui font aujourd'hui les investissements
16:08sont des entreprises qui ont déjà du free cash flow.
16:11Et ce qui fait que c'est une énorme différence
16:13avec la situation de 1999-2000.
16:15Oui, il y a beaucoup d'investissements,
16:17mais ces investissements ne sont pas...
16:19ne sont générés par des entreprises qui ont déjà du résultat.
16:23Alors, pas toutes, mais l'essentiel, en fait, est concentré.
16:27Enfin, oui, quand vous voyez OpenAI
16:29qui valorisait au dernier tour 500 milliards
16:33et qui va perdre 8 à 9 milliards cette année
16:36sur 13 milliards de revenus,
16:38elle ne gagne pas toutes de l'argent.
16:39Et elle est au centre de l'IA, quand même.
16:40Pas toutes, oui, oui, tout à fait.
16:41Ce n'est pas toutes, mais c'est quand même dans un écosystème
16:43où vous avez quand même les autres grandes
16:46qui, elles, ont du résultat
16:48et permettent d'absorber une partie du choix.
16:50Ce qui me rassure, c'est que Sophie n'a pas prévu
16:51de changer de boîte
16:52et donc il ne devrait pas y avoir d'explosion de lue.
16:54Absolument, absolument, absolument.
16:55Non, non, aujourd'hui, effectivement,
16:57les investisseurs, en tout cas,
17:00les donneurs d'ordres de l'intelligence artificielle
17:02dans cette phase de construction des infrastructures,
17:04c'est-à-dire ce qu'on appelle les hyperscalers,
17:08Microsoft, Amazon, Meta, etc.
17:11Aujourd'hui, la moitié des investissements
17:13sont financés par les cash,
17:14le cash flow généré par les entreprises.
17:16Mais au fur et à mesure qu'on avance,
17:18effectivement, le montant des emprunts augmente.
17:22On estime, alors c'est Morgan Stanley
17:24qui a fait cette étude,
17:25mais qui estime que dans les 10 années à venir
17:27pour remplir les 3 à 4 000 milliards
17:30d'investissements qu'il va falloir dépenser
17:33pour mettre en place l'infrastructure
17:34et l'intelligence artificielle,
17:36à peu près 800 milliards
17:39seront financés par le crédit privé.
17:41Or, en ce moment,
17:42on a en même temps aux États-Unis
17:43un débat autour des problèmes
17:46qu'on a dans le crédit privé
17:48avec peut-être des pratiques
17:49qui peuvent être aujourd'hui un petit peu discutables
17:52et qui ne sont pas sans rappeler la GFC,
17:55puisque là, on a eu un halo.
17:58La Great Financial Crisis de 2008.
18:02On a eu un CLO du crédit collatéralisé de BlackRock
18:07qui n'a pas réussi ses tests sur la partie senior.
18:10Ce n'est pas arrivé depuis quand même longtemps.
18:12Donc, il y a des petits sujets.
18:14Donc, il y a cette question-là.
18:15Après, du point de vue des hyperscalers,
18:17c'est vrai, il n'y a qu'Oracle
18:19qui aujourd'hui est fragile du point de vue de la dette,
18:23mais la dette rapportée au résultat des entreprises
18:26est aujourd'hui à 0,2 fois.
18:28Ce n'est rien, en réalité.
18:30Léa ?
18:30Oui, moi, je rajouterais sur la partie, justement,
18:33profitabilité et le risque qui est émergé là depuis quelques jours,
18:37ce qui a été dit par Nvidia jeudi.
18:39Les résultats d'Nvidia sont très bons,
18:41en tout cas sur le papier, en termes de croissance.
18:43En revanche, et là, il commence à y avoir
18:45beaucoup de risques
18:47sur des éléments de stockage très massifs
18:50et également une comptabilité très en amont,
18:54en fait, des carnets de commandes
18:56un petit peu plus rapides qu'elles ne devraient l'être
18:58et qui gonflent l'immédiat.
19:00Et donc, ça, je pense que ça fait un tout petit peu peur
19:02parce que ça veut dire qu'on a probablement
19:04une vision actuelle un peu plus embellie
19:07qu'elles ne devraient l'être.
19:08Et je rappelle pour l'aspect systémique
19:10que la BCE vient de déclarer, justement,
19:12l'intelligence artificielle
19:13comme un enjeu et un risque systémique.
19:16C'est plutôt un bon signe,
19:17comme ils se plantent surtout, généralement,
19:19s'ils se plantent là-dessus encore, comme d'habitude.
19:21On peut le voir comme ça.
19:22Anna, attendez, je voudrais revenir à ce que vous disiez.
19:25OK, il y a l'investissement,
19:27mais dans les télécoms,
19:29il y a eu aussi beaucoup d'investissements.
19:31Une partie de cet investissement
19:32s'est transformée, finalement,
19:34en dépenses improductives.
19:36C'est-à-dire qu'on peut très bien avoir
19:37une évaporation.
19:39Il y a beaucoup de concurrence,
19:41des Open AI anthropiques
19:42qui sont à peu près sur les mêmes créneaux.
19:45Donc, on pourrait très bien avoir une partie
19:46de cet investissement
19:48dont on peut se dire
19:49qu'il va être productif,
19:50donc créer ce que vous disiez tout à l'heure,
19:51qui va s'envoler en fumée.
19:53C'est possible, ça ?
19:54Après, on est quand même
19:55dans des changements structurels
19:57qui ne partiront pas.
19:59Non, le changement ne partira pas,
20:00mais est-ce qu'on a besoin
20:01d'autant de data centers, d'infrastructures ?
20:05On a surtout besoin des gens.
20:06Et aujourd'hui, on n'a pas ces gens
20:08et on ne les aura pas
20:09dans les 5-10 années à venir.
20:11Donc, soit on est dans un modèle
20:13où il n'y a pas l'IA
20:14et le développement de l'IA
20:15et donc on produit moins
20:16et donc on gagne moins.
20:18Soit on est dans un modèle
20:19où on parie sur l'IA
20:21et du coup, là,
20:22on est capable de combler le gap.
20:24Parce que quand même,
20:25il faut se rappeler
20:26qu'on a cette promesse de l'IA
20:28qui, en théorie,
20:30comblerait le gap
20:31démographique d'ici 2030.
20:34Mais bien sûr, en Europe,
20:35c'est un autre sujet
20:36qu'aux États-Unis.
20:37mais je pense qu'il faut
20:39effectivement voir
20:40si la promesse est là,
20:42si l'infrastructure est là,
20:44si il y a encore beaucoup de si.
20:46Ma question, c'est
20:47est-ce que ce qui provoque
20:50de la croissance à court terme,
20:51c'est-à-dire l'investissement,
20:52ne va pas se transformer
20:53en dépenses improductives ?
20:54Oui, c'est le risque.
20:56C'est effectivement,
20:56là, pour le coup,
20:57c'est le parallèle
20:57avec la situation
20:58du début de la bulle télécom.
21:00Oui, tout à fait.
21:01C'est le risque d'avoir
21:02de l'exagération
21:03comme il y en a toujours.
21:04Ce n'est pas la première fois
21:07qu'on verra des chocs manifestes,
21:09mais à côté de ça,
21:10émergeront aussi
21:11ceux qui seront
21:11les gros gagnants.
21:12Et donc,
21:12il y aura probablement
21:14un winner takes all.
21:15Et pour revenir
21:16sur l'aspect
21:17strictement économique,
21:18il y a l'investissement,
21:19mais il y a surtout
21:20ce qui va faire
21:20la croissance à long terme,
21:22c'est ce qu'évoque Anna.
21:23C'est bien les gains
21:24de productivité
21:25et toujours se rappeler
21:26que les gains de productivité
21:28sont maximisés
21:28quand vous êtes à la fois
21:29le producteur
21:30et l'utilisateur de l'IA.
21:32C'est-à-dire,
21:33évidemment,
21:33on le voit tous,
21:35on a des gains de productivité
21:36en utilisant l'IA,
21:37mais au niveau d'un pays,
21:39c'est quand vous combinez les deux
21:40que vous maîtrisez la...
21:41Attendez, expliquez ça.
21:42C'est-à-dire,
21:43moi, aujourd'hui,
21:44j'utilise l'IA,
21:46je suis plus efficient,
21:47ça ne se traduit pas
21:48par un gain de productivité.
21:49Si, si, si.
21:50Vous avez de l'augmentation
21:52de votre productivité
21:53en tant qu'utilisateur
21:54de l'intelligence artificielle,
21:56mais à l'échelle d'un pays,
21:57vous n'êtes pas un producteur
21:58vous-même
21:58d'intelligence artificielle.
21:59Non, non, pas du tout.
22:01J'ai du mal.
22:02Non, non, même intelligence humaine,
22:04je n'y arrive pas,
22:04donc c'est artificiel.
22:06Mais à l'échelle d'une nation,
22:08vous êtes gagnant
22:08quand vous êtes aussi
22:09le producteur,
22:11le diffuseur de la solution
22:12qui s'impose
22:13un peu partout dans le monde.
22:15Et c'est ça qui est intéressant
22:16à regarder du point de vue
22:17de la macroéconomie,
22:19de regarder l'aspect producteur
22:20et l'aspect...
22:21Attendez,
22:21c'est intéressant ce que vous dites
22:22pour une fois.
22:24Ça veut dire que globalement,
22:25nous, par exemple,
22:26en Europe,
22:26qui ne produisons pas d'IA,
22:28on va utiliser l'IA,
22:31on va améliorer
22:32notre productivité,
22:33mais du coup,
22:34on va avoir en face
22:35les dépenses
22:37qui vont profiter
22:38aux producteurs d'IA,
22:39c'est ça ?
22:39C'est donc sur les deux points
22:40de productivité
22:41qu'évoque Anna,
22:42on en aura un.
22:43Voilà, c'est...
22:44Donc 0,5%
22:45potentiel de croissance,
22:46c'est ça ?
22:46Voilà, enfin,
22:48je le dis...
22:48Non, non,
22:49c'est pour donner
22:50les idées.
22:51Mais c'est bien
22:52de distinguer
22:53ces deux dimensions.
22:54Les gains de productivité
22:55se génèrent par les usages
22:56et par la production.
22:57Vous êtes d'accord
22:58avec ça ?
22:59Oui, et puis...
23:00Le fait que, par exemple,
23:01pour l'Europe,
23:02on va se retrouver
23:02dans une situation
23:03où finalement,
23:04on peut améliorer
23:05notre productivité
23:05grâce à l'IA,
23:06mais le fait d'acheter
23:07des produits américains,
23:08par exemple,
23:08va nous plomber ?
23:09Oui, et puis le problème,
23:10c'est qu'on n'achète pas
23:11que l'IA,
23:12on achète aussi
23:13les services de cloud,
23:14les IPs scalaires.
23:15C'est ça le problème,
23:16c'est qu'on est incapable
23:17d'être au moins au bout
23:19dans une petite partie
23:21de cet écosystème.
23:22Et ça,
23:23c'est vraiment
23:23exceptionnellement dangereux
23:25parce qu'effectivement,
23:26on va importer
23:27quelque chose
23:28qui devient critique
23:29à un prix très fort.
23:32Donc effectivement,
23:32d'un point de vue
23:33compétitivité,
23:34et au mieux,
23:35je pense que l'Europe
23:35aura la moitié
23:36des gains de productivité
23:37des États-Unis.
23:38Vous qui êtes économiste,
23:39est-ce que l'IA,
23:41pour vous,
23:42c'est une bonne nouvelle
23:43pour l'économie mondiale ?
23:46C'est important.
23:46Pour moi,
23:47oui,
23:47je vois plus à la fin
23:49un résultat net positif,
23:53mais le problème,
23:54c'est aussi un problème
23:54générationnel,
23:55puisqu'en fait,
23:57on voit bien
23:57que sur certaines tranches
24:00du marché de travail,
24:01aujourd'hui,
24:02l'existence de l'IA
24:03rend l'entrée
24:05sur le marché de travail
24:06plus complète
24:06pour les jeunes.
24:08Oui,
24:08donc la question
24:09est sur la réglementation,
24:10puisque quand ce problème
24:11deviendra socialement inacceptable,
24:13on a des embauches
24:16de diplômés aux États-Unis
24:17qui sont au plus bas
24:18depuis des décennies,
24:19hors crise.
24:19sur comment les États
24:21vont réagir,
24:21est-ce que,
24:22comme d'habitude,
24:23à la place d'aller
24:24avec l'innovation,
24:25dans le sens de l'innovation,
24:26on va plutôt stopper
24:27l'innovation avec la réglementation,
24:28et c'est là,
24:29potentiellement,
24:30que peut venir
24:31une correction un peu forte.
24:32Denis,
24:33en quelques secondes,
24:34je pose la même question
24:35qu'Anna,
24:35mais en réponse très rapide,
24:37bonne nouvelle
24:37ou mauvaise nouvelle
24:38l'IA pour l'économie ?
24:39Bonne nouvelle.
24:40Bonne nouvelle.
24:41Oui, tout à fait.
24:41Malgré le choc de l'emploi
24:44pour des générations...
24:46Mais c'est toute l'histoire,
24:48cette histoire économique
24:49que l'on pourrait balayer
24:49en quelques heures
24:51ou en quelques secondes,
24:52comme vous me le demandez,
24:53c'est l'innovation
24:54et le moteur de la croissance.
24:56C'est Philippe Aguillon
24:56qui l'a redit.
24:58On se retrouve
24:59en deuxième partie de l'émission,
25:00on va parler du bitcoin,
25:01on va parler des marchés,
25:02on va parler des actions
25:02à acheter ou vendre,
25:03on va parler du placement
25:04de la semaine,
25:05le top ou le flop de la semaine,
25:06le top 3 des gérants.
25:07A tout de suite.
25:08BFM Business présente
25:12C'est votre argent
25:15Marc Fiorentino
25:17Et vous n'êtes pas face
25:20à l'intelligence artificielle,
25:21nous sommes là,
25:22vraiment,
25:23il n'y a pas de Grotte Imagine
25:24qui nous a créé
25:25des scènes
25:26où on va danser
25:27tous ensemble,
25:27peut-être tout à l'heure,
25:28pourquoi pas d'ailleurs,
25:30autant le faire
25:30à ne pas attendre
25:31que l'intelligence artificielle
25:32nous fasse danser
25:33avec de différents,
25:34avec notre nouvelle venue,
25:36Sophie Chauvelier
25:37avec Léa Dunant,
25:38Châtelet avec Anna Boata.
25:40Franchement,
25:40c'était passionnant,
25:41passionnant,
25:42effrayant,
25:43excitant,
25:44j'entends ce que vous dites,
25:45positif,
25:46vous nous dites,
25:47pour les économistes
25:48sur l'intelligence artificielle,
25:51il va falloir expliquer ça
25:52quand même
25:52à des jeunes
25:53qui voulaient devenir avocats,
25:55qui veulent devenir comptables,
25:56qui veulent devenir
25:57analystes financiers
25:59à court terme,
26:00ça va être chaud quand même.
26:02Alors à long terme,
26:02je suis d'accord
26:03que la démographie
26:04va nous aider,
26:05mais à court terme,
26:06sur les marchés,
26:07waouh,
26:07ça a un peu secoué,
26:10bon il faut dire
26:10que depuis le mois d'avril,
26:12c'était one way market
26:14avec des hausses,
26:16et d'ailleurs,
26:16quand on regarde
26:16la performance de l'année,
26:18si on était parti en vacances
26:19et on regarde
26:20depuis le début de l'année
26:21comme de différence,
26:23si on revient de vacances
26:24et qu'on était parti
26:25en décembre d'année dernière,
26:26on dit,
26:27c'est plutôt pas mal,
26:28le CAC 40 en hausse de 8%,
26:30le S&P 500 en hausse de 11%,
26:32la DAG 14 ans,
26:33oui,
26:33mais quand même,
26:34cette semaine,
26:35on a perdu près de 3%
26:36avec des swings
26:37complètement dingues
26:38sur les marchés,
26:39évidemment,
26:39on a parlé de Nvidia,
26:40les résultats sortent,
26:42ils sont meilleurs que prévu,
26:43ça monte de 5%,
26:435%,
26:44on me dit,
26:45oh,
26:45c'est pas grand chose,
26:45oui,
26:46c'est juste 250 milliards de dollars,
26:48c'est deux tiers
26:49de la capitalisation de LVMH,
26:51puis ça se retourne,
26:51donc ça baisse de 3%,
26:53c'est-à-dire plus 5,
26:54moins 3,
26:54ça fait 8%,
26:558%,
26:56c'est juste gigantesque
26:58quand on a une boîte
26:58qui fait 4 milliards et demi
26:59de capitalisation.
27:02Avant de parler de ça,
27:04je voulais quand même
27:05me faire un peu plaisir
27:06en vous demandant votre avis
27:07sur le Bitcoin,
27:09plaisir,
27:10parce que comme je ne suis pas
27:11ce marché du tout,
27:12Sophie,
27:12vous le suivez,
27:13ce marché du Bitcoin,
27:13vous le conseillez
27:14chez Dorval ?
27:15Alors non,
27:16d'accord,
27:17pourquoi d'ailleurs ?
27:18C'est intéressant ?
27:19Alors parce que ce n'est pas
27:19un actif dans lequel
27:20on peut investir en direct
27:21dans les fonds,
27:23donc ce n'est pas un actif
27:24qu'on suit directement,
27:27et puis le problème,
27:29nous,
27:29notre métier,
27:29c'est quand même
27:30de diversifier nos positions,
27:32et le Bitcoin
27:33n'est pas une diversification,
27:34on voit bien que la corrèle,
27:36justement,
27:37avec la corrélation
27:38avec NVIDIA,
27:40avec les mêmes stocks,
27:41avec toute la sphère,
27:41en fait,
27:42très spéculative
27:43de la technologie américaine,
27:44c'est ça qui est intéressant.
27:45Très très fort.
27:45C'est ça qui a été intéressant
27:46cette semaine,
27:47c'est qu'on s'est aperçu
27:48que l'argument qui consistait
27:49à dire le Bitcoin,
27:51c'est un actif décorrélé,
27:52donc ça veut dire
27:53qu'il ne bouge pas
27:54comme le reste,
27:54en fait c'est un actif
27:55à risque,
27:57c'est à chaque fois.
27:58Pratiquement à chaque fois,
27:58il bouge dans le même sens
27:59que la sphère spéculative,
28:02la partie spéculative
28:02de la sphère technologique
28:03américaine,
28:04donc en fait,
28:05ça n'offre pas réellement
28:06de diversification
28:08dans un portefeuille.
28:09Léa,
28:09ça vous inspire quoi
28:10ce qui s'est passé
28:10sur le Bitcoin cette semaine ?
28:12Alors moi,
28:12je n'y comprends rien
28:13depuis le départ
28:13et à chaque fois
28:14qu'on en parle,
28:14je le dis.
28:16Donc j'avoue
28:17que c'est un retournement
28:18qui est à la corrélation
28:19qu'on vient d'évoquer,
28:20ça s'arrête là
28:21et moi,
28:22j'ai toujours tendance
28:23à dire allons plutôt
28:24vers des actifs réels
28:24si on veut
28:25des corrélations
28:26de nos marchés financiers
28:27classiques,
28:28les métaux,
28:28etc.
28:29J'entends,
28:30c'est un peu le discours,
28:31vous êtes jeune,
28:31moi c'est le discours
28:32des vieux cons comme moi
28:33mais si vous voulez,
28:34on voit quand même
28:34des choses se produire,
28:36les stable coins,
28:37Denis,
28:38sur l'économie,
28:38ça devient vraiment,
28:39on ne peut plus les ignorer
28:40maintenant,
28:41on ne peut plus dire
28:41autant le Bitcoin,
28:42on peut dire ok,
28:43et encore autant
28:44les stable coins
28:45quand vous avez
28:45des banques centrales
28:46qui disent bon
28:47on va s'y mettre.
28:48Oui et c'est vrai
28:49qu'en fait je reviendrai
28:51sur un mot
28:52qu'a évoqué tout à l'heure
28:53Léa qui était un peu
28:54ces doutes qu'il y avait
28:55derrière les comptes
28:55de Nvidia.
28:56Ce que l'on a désormais
28:57c'est les doutes
28:58par rapport à la promesse
28:59stable coin,
29:00la valeur ne bouge pas,
29:02stable coin en fait
29:03par définition
29:04ça ne bouge pas
29:05parce que c'est
29:07des jetons
29:08qui permettent
29:09d'acheter des titres
29:10des bons du trésor
29:11à hauteur
29:12et après c'est échangeable
29:13au contrôle du dollar
29:14à hauteur de 1 pour 1
29:15mais qui permet
29:16en fait c'est une manière
29:17de liquider
29:18des bons du trésor
29:19ou des T-bills américaines
29:20des titres de court terme
29:22mais il apparaît
29:24que comment c'est
29:26Tether
29:28qui est
29:29enfin il y a
29:29deux grands
29:30émetteurs
29:31donc Tether
29:33apparemment
29:33n'a pas que
29:34des T-bills
29:36ou des T-bonds
29:36dans ces actifs
29:38et donc
29:38si vous êtes investi
29:40sur des actions
29:41si vous êtes investi
29:41sur des bitcoins
29:42alors que vous êtes
29:43un stable coin
29:44vous ne pouvez pas
29:45tenir cette promesse
29:46du 1 pour 1
29:47et donc en fait
29:47par rapport à ce que
29:48disait Léa tout à l'heure
29:49ces doutes un petit peu
29:50insidieux
29:51qui peuvent intervenir
29:52sur cette comptabilité
29:53est-elle véritablement
29:54bien faite
29:54sur les commandes
29:55ou sur les stable coins
29:57est-ce que vraiment
29:58les actifs
29:59qui sont sous-jacents
30:00sont des actifs stables
30:01c'est ça qui en réalité
30:02est un risque
30:04de défiance
30:04et un verre
30:06qui peut s'installer
30:06dans le fruit
30:07c'est ça qui m'inquiète
30:08Anna
30:08on n'est pas un peu
30:09victime
30:10d'un processus
30:12générationnel
30:12c'est-à-dire
30:12on est dépassé
30:14et puis on dit
30:14on ne comprend rien
30:15et ma grand-mère
30:17disait ça
30:17avec les cassettes
30:20vidéo
30:20en fait
30:22finalement
30:23c'est l'arrivée
30:24des crypto-monnaies
30:25qui a créé
30:26le besoin
30:26d'avoir un stable coin
30:28parce qu'en fait
30:28on n'avait pas
30:29une monnaie
30:30qui allait avoir
30:31la vitesse
30:32nécessaire
30:33pour pouvoir
30:34avoir des transactions
30:35sur la blockchain
30:36donc on crée
30:37le stable coin
30:38européen
30:39américain
30:40mais on n'a pas
30:40la même architecture
30:41et tout est là
30:42puisqu'en fait
30:42l'européen
30:43il est vraiment
30:44l'image parfaite
30:45digitale
30:45de l'euro
30:46c'est tout
30:46mais en fait
30:47l'américain
30:47c'est pas du tout ça
30:48c'est une sorte
30:49d'actif
30:50puisqu'en fait
30:50comme il est
30:51garanti
30:52comme Denis le dit
30:53par de la dette
30:54américaine
30:55supposé
30:55mais bon
30:57il y a quand même
30:58300 milliards de dollars
30:59aujourd'hui
31:00aux 290
31:00qui sont dans ce stable coin
31:02c'est que les gens
31:02y croient
31:03donc le problème
31:04et il y a une très forte
31:05corrélation avec
31:06justement les crypto-monnaies
31:07donc le problème
31:08c'est quand on aura
31:09une défiance
31:09un peu plus forte
31:10nous on a regardé
31:12un peu
31:12quel est le montant
31:14de ventes forcées
31:15à cause de cette défiance
31:16qui peut créer
31:18des risques systémiques
31:19c'est ça
31:19et c'est entre 50
31:2170 milliards
31:22il ne faut pas vendre
31:23la moitié
31:24des 290
31:25ça peut aller
31:26très très vite
31:27parce qu'en fait
31:28comme l'actif
31:28derrière
31:29est très important
31:30et qui fait partie
31:32des opérations
31:32de liquidité
31:33pour les banques
31:34et c'est là
31:35où on crée
31:36des imbrications
31:37qui sont potentiellement
31:38plus dangereuses
31:39que l'IA
31:40c'est là
31:41où je veux en revenir
31:42Sophie
31:43vous êtes une spécialiste
31:44d'allocations d'actifs
31:45ça vous inspire quoi
31:46ce qui s'est passé
31:46sur les marchés
31:47d'abord
31:47pourquoi ça a baissé
31:48sur les marchés
31:49cette semaine
31:50et est-ce que c'est juste
31:51une correction
31:53comme on peut en avoir
31:53ou est-ce que vous envisagez
31:55que ça puisse être
31:56un renversement de tendance
31:57alors bon
31:58je vous le dirai
31:59la semaine prochaine
31:59mais
32:00dans la pratique
32:02effectivement
32:04on est plutôt
32:04sur l'idée
32:05d'une surchauffe
32:07donc d'un mouvement
32:08de correction
32:08dans une surchauffe
32:09pour Sierre
32:10il y a des petits signaux
32:13effectivement
32:14de tensions
32:14mais on n'est pas
32:15forcément
32:17en 2000
32:18ou sur le point
32:19d'avoir une bascule
32:19très très importante
32:20par contre
32:21il y a des tensions
32:21sur les valorisations
32:22principalement aux Etats-Unis
32:24principalement dans la sphère
32:25de l'intelligence artificielle
32:27et ça ça vient
32:28des anticipations
32:29qui sont aujourd'hui
32:30très très élevées
32:31sur le rythme
32:32de croissance
32:32des investissements
32:33donc peut-être que
32:34peut-être que ce rythme
32:35il a été un petit peu
32:36trop rapide
32:37le marché a besoin
32:38de respirer
32:39et c'est je dirais
32:39quelque part
32:39c'est comme ça
32:40une respiration
32:41une respiration
32:43de marché
32:44avec des incertitudes
32:46et puis après
32:46quand on commence
32:47à être inquiet
32:48on gratte
32:48et on trouve
32:48tout un tas de raisons
32:49bien sûr
32:50mais on est plutôt
32:50dans cette logique
32:53effectivement
32:53de saine respiration
32:55de marché
32:55après une envolée
32:57un petit peu trop rapide
32:58Léa
32:58vous en pensez quoi ?
32:59alors moi j'ai un avis
33:00un petit peu différent
33:01je pense qu'il faut
33:01décorréler la partie
33:03bulle éventuellement
33:04sur l'intelligence artificielle
33:05où je ne suis pas
33:06vraiment d'accord
33:07les valorisations
33:07ne sont pas si tendues
33:08parce que quand on regarde
33:12les valorisations
33:12aujourd'hui
33:13au regard des niveaux
33:14de croissance
33:14et des perspectives
33:15de rentabilité
33:16c'est ça qui est remis
33:17en question
33:18oui mais on n'a pas
33:19de chiffre non plus
33:20sur cette remise en question
33:21les niveaux de valorisation
33:22ne sont pas
33:22excessifs
33:24et ça c'est important
33:25de le dire
33:25par contre moi
33:26ce qui me paraît
33:27plus intéressant
33:28dans l'immédiat
33:29c'est l'alignement
33:29des planètes
33:30auxquelles croyaient
33:31tous les investisseurs
33:32politique budgétaire
33:33politique monétaire
33:34et là ce qui est
33:34en train de se passer
33:35c'est un retournement
33:36de cet alignement
33:37des planètes
33:37c'est ça qui fait peur
33:38le fameux pivot américain
33:40on va en parler
33:40c'est à dire que
33:41peut-être qu'il n'y aura
33:42pas de baisse des taux
33:43finalement
33:43Anna avait dit
33:44il y a deux mois
33:44il n'y aura pas
33:45de baisse des taux
33:45ça commence
33:46il y en a eu
33:47on en a eu deux
33:48en décembre
33:49et c'est ça le sujet
33:52ça veut dire qu'on retarde
33:53cet alignement des planètes
33:54qui était favorable
33:55et je terminerai par une chose
33:56la respiration elle est saine
33:57oui
33:58mais attention
33:58si on regarde vraiment
33:59les marchés
34:00ce qui s'est passé en Europe
34:01et aux Etats-Unis
34:01en réalité vous retraitez
34:03des deux secteurs en Europe
34:04qui ont fonctionné
34:05la défense
34:05et les financières
34:06vous avez des marchés
34:07à plus de trois
34:08selon les indices
34:09c'est à dire
34:10la croissance bénéficiaire
34:11de l'année
34:11donc on n'est pas
34:12spécialement sur une bulle
34:13et sur les Etats-Unis
34:15c'est pareil avec l'IA
34:16donc il faut avoir
34:17ces métriques
34:17et peut-être revenir
34:19vous êtes plutôt quoi
34:20plutôt positif
34:21plutôt négatif
34:23plutôt négatif
34:24mais sans paniquer
34:25sans paniquer
34:25oui exactement
34:26Anna c'est quoi
34:27vos perspectives
34:27sur les taux d'intérêt
34:28vous nous dites quoi
34:29la Fed va pas baisser
34:30ses taux cette année
34:30elle va plus baisser
34:32en décembre
34:33donc c'est vrai
34:34que ça fait un moment
34:35vous pensez qu'elle va plus
34:36baisser en décembre
34:36c'est pour vous
34:37mais ils vont continuer
34:38à baisser au premier semestre
34:40d'encore deux fois
34:41donc à attendre
34:423,5%
34:43qui est d'ailleurs
34:44un niveau d'équilibre
34:45en fait le problème
34:46c'est qu'aujourd'hui
34:47déjà les taux américains
34:48ils sont en dessous
34:50de la règle d'équilibre
34:51en prenant en compte
34:52le marché de travail
34:53la croissance
34:54l'inflation
34:55et donc en fait
34:56si on va vers
34:57le scénario
34:58de la banque d'Angleterre
34:59qui baisse ses taux
35:00alors qu'il y a
35:01de l'inflation
35:01alors que la croissance
35:03n'est pas aussi catastrophique
35:04on crée ces risques
35:06inflationnistes
35:06qui perdurent
35:07et donc après
35:08en 2027
35:09on est obligé
35:10d'augmenter les taux
35:11donc c'est pour ça
35:12que là ils sont
35:12un peu plus attentistes
35:13il manque de données
35:14et puis les données
35:15qui sont sorties
35:16ne sont pas du tout
35:16catastrophiques
35:17c'est pas parce que
35:18le taux de chômage
35:19a augmenté de 0 à 1 point
35:20qu'il est à 4,4
35:22il me semble
35:23mais encore
35:23c'était le mois de septembre
35:24et c'était le mois de septembre
35:26septembre
35:26puisqu'on est en décalage
35:27Denis
35:28les taux d'intérêt
35:29c'est quoi
35:30sur les taux
35:31en fait
35:31ce que je trouve
35:32assez frappant
35:33c'est le fait
35:34qu'il y ait eu besoin
35:34de faire du rétropédalage
35:35sur certains biens
35:37qui étaient frappés
35:38de droits de douane
35:39certains biens alimentaires
35:40ça dit quand même
35:41qu'il y a quelque chose
35:42qui est en train de se passer
35:43certes oui
35:43on est dans le bleu
35:44parce que les chiffres
35:45ne sortent pas
35:46mais quand vous commencez
35:47à dire
35:47non mais on va
35:48on va enlever
35:49les droits de douane
35:49sur le Brésil
35:50oui sur le Brésil
35:51c'est bien qu'il y a quelque chose
35:53qui est en train de se passer
35:53parce qu'il y avait aussi
35:54quand vous dites quelque chose
35:55c'est quoi ?
35:56c'est-à-dire qu'il y a probablement
35:57plus d'inflation
35:57que ce qui était anticipé
35:58c'est ça qui va faire
35:59qu'on pourrait avoir
36:01une fête qui passe son tour
36:02au mois de décembre
36:03et puis il y a le pari aussi
36:05qui était fait
36:06c'était d'avoir un prix du pétrole
36:08qui s'effondre suffisamment
36:09pour éviter
36:10qu'il y ait une manifestation
36:11de l'inflation
36:12c'était mon scénario d'ailleurs
36:13c'est toujours mon scénario
36:15oui mais quand
36:15ce qui est spectaculaire
36:17c'est qu'actuellement
36:17vous avez un écart
36:21en 2014
36:22en 2014 le pétrole
36:23est tombé à 40 dollars
36:24là on se promène
36:25entre 60 et 65
36:26et on a pourtant
36:28un marché qui est aussi
36:29déséquilibré
36:29qui est aussi sur-approvisionné
36:31qu'il ne l'était
36:32pourquoi ?
36:32pourquoi est-ce que ça ne baisse pas ?
36:34et bien parce que vous avez
36:34quand même toutes les incertitudes
36:36qui se font là
36:36actuellement vous avez vu
36:37que les raffineurs indiens
36:39n'achètent plus
36:40de pétrole russe
36:42vous avez un rééquilibrage
36:43de marché qui est en train
36:44de se faire
36:44parce que chacun doit chercher
36:45des nouvelles sources
36:46d'approvisionnement
36:47et donc oui c'est sur-approvisionné
36:49mais avec des canaux
36:50de distribution
36:51qui ne sont pas régularisées
36:52qui ne sont pas
36:52qui ne sont sans arrêt
36:54rechallengées
36:54et donc ça vous crée
36:55une impossibilité
36:56d'avoir une baisse
36:57trop importante
36:58du pétrole
36:59contrairement à ce qui était
37:00espéré pour pouvoir faire
37:01justement
37:01pouvoir absorber
37:03le choc
37:04des droits de douane
37:05par l'intermédiaire
37:06de la pétrole qui baissait
37:06dernière question
37:08pour les économistes
37:09la baisse des marchés
37:11la hausse des marchés
37:12crée ce qu'on appelle
37:12un wealth effect
37:13un effet richesse
37:14est-ce que la baisse
37:15des marchés
37:15crée un effet appauvrissement
37:17ou non
37:18sur des 3 ou 4%
37:20c'est marginal
37:20surtout aux Etats-Unis
37:21oui
37:21puisque c'est effectivement
37:23la part en fait
37:24du patrimoine financier
37:25des ménages américains
37:26qui investit
37:27dans les marchés actions
37:28a doublé
37:29par rapport à avant Covid
37:30donc c'est sûr
37:30qu'il y a un effet
37:32dans les deux sens
37:32mais il ne faut aussi
37:33pas oublier
37:34qu'aux Etats-Unis
37:35en fait
37:35le pouvoir d'achat
37:37en réel des américains
37:38va augmenter
37:39avec le budget de 2026
37:41puisque Donald Trump
37:42a fait voter
37:43beaucoup de baisse d'imposition
37:45donc c'est quelque chose
37:46donc ça va alimenter
37:47la consommation
37:47donc la croissance
37:49oui
37:49mais donc du coup
37:50le risque
37:50c'est quand on est
37:51à une entreprise
37:52et qu'on le sait
37:53le risque
37:54c'est d'augmenter les prix
37:55puisqu'on sait
37:55qu'en fait derrière
37:56il y a l'Etat
37:56qui va payer
37:57je voulais juste
37:58compléter sur ce qu'a dit
37:59Anna qui est très important
38:00sur une potentielle
38:01hausse des taux en 2027
38:02je rappelle qu'aucune bulle
38:03de valorisation
38:04n'a éclaté
38:05en dehors de phase
38:05de hausse des taux
38:06et ça c'est vrai
38:07que le marché
38:08le regarde beaucoup
38:08ça inquiète également
38:09de ce point de vue là
38:10une bulle
38:11celle de l'IA
38:11potentiellement
38:12dont on parle tous
38:13ne peut éclater
38:14que s'il y a hausse des taux
38:15oui
38:16sur l'effet de richesse
38:18deux éléments
38:19la part des actions
38:20dans le patrimoine
38:21des ménages américains
38:21n'a jamais été aussi élevée
38:23que par le passé
38:23on est à plus de 30%
38:25dans le patrimoine
38:26des ménages américains
38:26et l'effet de richesse
38:28il est asymétrique
38:29il est beaucoup plus fort
38:30à la baisse
38:30qu'il ne l'est à la hausse
38:31beaucoup plus fort
38:32à la baisse
38:33qu'à la hausse
38:33parce qu'il y a toujours
38:34une plus forte sensibilité
38:36à de la perte de patrimoine
38:37il n'y a de sensibilité
38:39à la hausse
38:39de celui-ci
38:40et ça
38:40ça vaut pour tout
38:42ça vaut aussi
38:42pour la fiscalité
38:43regardez on a été insensible
38:44à la disparition
38:45la taxe d'habitation
38:46en revanche
38:47avec une augmentation d'impôts
38:48on la sent beaucoup plus
38:49on le voit en Chine
38:50avec l'immobilier
38:51justement à la baisse
38:52ça veut dire
38:53qu'on peut donner
38:53de l'argent
38:54aux ménages chinois
38:55ils ne dépensent pas
38:56parce que
38:57c'est le marché immobilier
38:58qui ne reprend pas
38:58alors justement
38:59dans ce contexte-là
39:00mesdames
39:01les spécialistes
39:03de l'allocation
39:03de l'actif
39:04et de la gestion
39:05le placement de la semaine
39:06c'est quoi
39:07Sophie pour vous
39:08chez Derval
39:09c'est toujours
39:09les actions
39:10quoi qu'il se passe
39:12ou vous avez
39:12des placements alternatifs
39:14à nous proposer
39:14alors là
39:15le recul du marché
39:16cette scène respiration
39:18en fait
39:18du marché
39:19effectivement
39:19nous redonne
39:20un petit peu
39:21des perspectives
39:22plus favorables
39:22sachant que quand même
39:24si on remet ça
39:24dans un contexte global
39:25l'année 2026
39:27qui se dessine devant nous
39:28c'est plutôt
39:29une année de réaccélération
39:30de la croissance économique
39:31avec un environnement opératoire
39:33pour les entreprises
39:34qui sera un peu meilleur
39:35aussi bien au Japon
39:36qu'aux Etats-Unis
39:37qu'en Europe
39:37donc oui
39:39après
39:40on va toujours
39:41équilibrer les risques
39:42et c'est vrai
39:43qu'on va chercher
39:44des sources de protection
39:45parce que
39:46la correction
39:46qu'on est en train d'observer
39:47on ne connaît pas
39:48d'avance
39:49c'est quoi
39:49des sources de protection
39:50alors des sources de protection
39:51on va aller chercher
39:52de la dette d'État
39:53éventuellement
39:54puisque maintenant
39:55maintenant que l'inflation
39:56a quand même reflué
39:57même si je suis d'accord
39:58il y a des interrogations
39:58elle est à nouveau attractive
40:00la valorisation
40:01de la dette d'État
40:02est à nouveau attractive
40:02on va chercher
40:03des protections
40:04plus directionnelles
40:05avec des produits dérivés
40:05sur les marchés d'action
40:06donc on va essayer
40:07d'accompagner
40:08en fait
40:09ce mouvement de correction
40:10mais fondamentalement
40:11on reste plutôt positif
40:12sur le marché des actions
40:13Léa
40:14le placement de la semaine
40:14pour vous c'est quoi ?
40:15Alors
40:16il n'y aura pas un placement
40:17en tant que tel
40:18je mettrai vraiment de côté
40:19en ce moment
40:19les actifs illiquides
40:20je trouve que c'est assez risqué
40:22dans ces environnements
40:22Est-ce que vous mettez
40:23dans les actifs illiquides ?
40:24Le private equity
40:25l'immobilier coté
40:27ce genre de choses
40:27où on a tendance
40:28à envoyer les clients
40:29même les produits structurés
40:30et les bloquer là-dedans
40:31et puis on pense
40:32que dans 4 ou 5 ans
40:33ça ira mieux
40:33je pense que là
40:34ça peut être compliqué
40:35on voit que les valorisations
40:36et les capacités à sortir
40:38notamment dans le private equity
40:39en ce moment
40:40sont assez difficiles
40:41quand je dis sortir
40:42c'est revendre les actifs
40:43et ensuite
40:44sur la partie marché liquide
40:46que ce soit le crédit
40:47ou les actions
40:47moi je crois beaucoup
40:48dans les actions européennes
40:49encore pour l'année prochaine
40:50je pense que c'est la zone
40:51qui ira le mieux
40:52et je pense qu'en ce moment
40:53les respirations qu'on a
40:54sont l'occasion d'aller
40:55y investir
40:56dans d'autres secteurs
40:57que ceux qui ont très bien marché
40:58ils n'ont pas tellement corrigé
41:00les marchés européens
41:01si ?
41:01si quand même
41:02en fait c'est très différencié
41:04c'est ça qui se voit très mal
41:05aujourd'hui
41:06quand on regarde
41:06pas à la loupe
41:07il y a quand même
41:08des secteurs maintenant
41:09intéressants
41:10et je pense qu'il faut aller les voir
41:11je pense à toute l'Allemagne
41:12et toute la construction européenne
41:14qui est revenue très fort
41:15depuis cet été
41:16parce que le point bas
41:17notamment sur la construction européenne
41:18il s'est un petit peu reculé
41:20dans le temps
41:20la visibilité pas bonne
41:21sincèrement
41:22il y a des sociétés
41:23qui vont bénéficier
41:24à la fois du plan allemand
41:25à la fois de la reprise
41:26de ce cycle immobilier
41:27dans la construction
41:27ah oui
41:28et donc vraiment
41:29moi je regarderai
41:30ce segment là
41:31côté crédit
41:32je prendrai des bénéfices
41:34sur tout ce qui est
41:34high yield
41:35aller plutôt sur
41:36le investment grade
41:37parce qu'on va avoir
41:38des tensions
41:39avec ces problématiques d'auto
41:41allez on passe tout de suite
41:42au top ou au flop
41:43de la semaine à vous Anna
41:43top ou flop Anna ?
41:46c'est un top
41:47d'avoir eu les résultats
41:48de Nvidia
41:49qui n'ont pas déçu
41:50voilà
41:50il y avait quand même
41:52elle vous dit
41:53que les chiffres sont faux
41:54ils sont à la chinoise
41:55ils sont tellement hauts
41:57quand même
41:57s'il y a une marge d'erreur
41:58sur les chiffres
42:00oui mais la valorisation
42:02elle permet pas
42:03d'avoir
42:04c'est comme le budget français
42:05il faut juste croire
42:06faire croire au marché
42:08que tout est sous contrôle
42:09et donc on a une solution
42:10qui empêcherait
42:11une paralysie totale
42:13de ce pays
42:14on va séparer avec l'IA
42:15donc tant que les marchés
42:16ou séparer avec l'indépendance
42:18de la banque centrale
42:19aux Etats-Unis
42:20tant que les marchés
42:21s'accrochent
42:22il n'y a pas de correction
42:23mais le problème
42:24c'est quand il y a
42:25une correction
42:25que là
42:26on va demander aux économistes
42:28quels sont les impacts
42:29Léa
42:30top ou flop ?
42:31je veux juste corriger
42:32c'est pas des chiffres faux
42:33c'est des chiffres
42:34gonflés un peu prématurément
42:36on va dire
42:36alors je ne sais pas
42:38si c'est un top ou un flop
42:39mais en tout cas
42:40c'est la déclaration
42:40de Lisa Cook
42:41sur le risque là
42:42systémique un peu plus
42:43il y a l'interconnexion
42:45des entreprises
42:45aux Etats-Unis
42:46et des défauts
42:48rappeler qui est Lisa Cook
42:49c'est une des gouverneurs
42:51de la banque centrale
42:52et qui est plutôt opposée
42:53à Trump
42:53et là elle dit
42:55attention attention
42:55si on ne baisse pas les taux
42:56il va y avoir des tensions
42:57notamment sur les qualités
42:58de crédit
42:59et tout ça est interconnecté
43:00ça peut faire des défauts
43:02donc elle est opposée à Trump
43:02mais elle va dans le même sens
43:03parce que Trump
43:04elle veut la baisse des taux
43:05oui pardon
43:06elle était opposée
43:08non c'est lui
43:08c'est plutôt dans l'autre sens
43:10que ça s'est passé
43:10c'est lui qui lui a
43:11plutôt tapé dessus
43:12mais sur ce point
43:12ils sont en ligne
43:14sur la baisse des taux
43:14c'est important ce qu'elle a dit
43:16ça a fait peur au marché aussi
43:17c'est nouveau
43:17oui oui
43:18ça a fait très peur
43:19Sophie top ou flop pour vous ?
43:21moi j'ai hésité
43:22entre le top et le flop
43:22mais je rejoignais un petit peu
43:24Léa sur la question
43:25de la stabilité financière
43:26et le risque
43:26elle parlait du crédit privé
43:28en fait
43:28quand elle a parlé
43:30des problèmes de valorisation
43:32et de défauts
43:33mais j'ai choisi un top
43:34et c'est le plan
43:36qui a été voté au Japon
43:37donc le plan
43:39de Sanae Takahishi
43:41la nouvelle
43:41première ministre japonaise
43:43qui va représenter
43:44à peu près 3% du PIB
43:45avec un volet
43:46pour alléger
43:47la pression inflationniste
43:48sur les ménages
43:49notamment au travers
43:49du prix de l'énergie
43:51puisque les japonais
43:52sont importateurs nets
43:53et puis un volet
43:55pour soutenir l'investissement
43:56dans des secteurs de pointe
43:58donc pour propulser
43:59aussi le Japon
44:00dans ses avancées technologiques
44:03et du point de vue
44:04de l'investissement
44:05donc quelque chose
44:06qui est intéressant
44:07pour les dimensions
44:07de demande interne
44:08et puis aussi
44:09pour les financières japonaises
44:10qui restent attractives
44:11alors moi je vous dirais
44:12qu'avec le recul de là
44:14je dirais que c'est plutôt
44:15un flop
44:15parce que j'ai tellement vu
44:17de plans de relance japonais
44:18depuis des décennies
44:21qui n'ont jamais fonctionné
44:22qui n'ont réussi
44:22à faire qu'une chose
44:23c'est faire exploser
44:26la dette du Japon
44:26oui mais peut-être
44:28qu'il est auto-détenu
44:29ouais d'accord
44:30mais ça n'empêche
44:31le risque c'est que
44:32les japonais investissent
44:32à l'étranger aussi
44:33à un moment
44:34Denis top ou flop ?
44:36flop parce que
44:37j'aime bien revenir
44:38sur ce plateau
44:38et je vais faire de la flatterie
44:39je vais parler d'un sujet
44:40qui a été traité
44:41dans la newsletter
44:42de ce matin
44:42par un certain
44:43Marc F
44:44qui se reconnaîtra peut-être
44:46c'est notamment
44:47tout ce qui concerne
44:47le commerce extérieur
44:48européen
44:49pardon pas seulement français
44:50mais européen
44:51vis-à-vis de la Chine
44:51en fait on a eu
44:53sur les derniers chiffres
44:54c'est la première fois
44:55que le déficit
44:56de la zone euro
44:57vis-à-vis de la Chine
44:57est d'un montant supérieur
44:59au déficit
44:59que les américains
45:00ont vis-à-vis de la Chine
45:01donc on était
45:02jusqu'à présent
45:03on avait beaucoup moins
45:04de déficit
45:04vis-à-vis des chinois
45:05que ne l'est
45:06c'est le cas de l'Allemagne
45:07on est en train
45:08de se faire
45:10mais massacré
45:11alors après
45:11ça peut faire
45:12un wake-up call
45:13parce que
45:13Léa a évoqué l'Allemagne
45:15oui c'est important
45:15en fait les allemands
45:16ont commencé à réagir
45:17quand ils se sont rendus compte
45:18qu'ils étaient passés
45:19déficitaires
45:20dans les échanges
45:20de machines outils
45:21avec la Chine
45:22et la machine outils
45:23en Allemagne
45:24c'est un secteur
45:25qui est très important
45:25et ça
45:26sauf que
45:28je vous dirais
45:28on n'a pas le temps
45:29de débattre de ça
45:30mais la relance
45:30en partie
45:31va provoquer
45:32une hausse de la consommation
45:33la hausse de la consommation
45:34ça fera du bien chinois
45:37et on passe évidemment
45:38au top 3
45:39que vous attendez tous
45:40c'est toujours le même
45:41trio de têtes
45:42ça a juste bougé
45:43c'est Sébastien Lavey
45:44qui a repris la tête
45:45avec 41,9%
45:46Frédéric Rosier
45:47en 2,35,2%
45:49et les minières
45:50de Céline Piquemalprane
45:51tiennent bien
45:52la cote
45:53avec 30,3%
45:55est-ce qu'on peut m'envoyer
45:56une musique qui fait peur
45:57pour Léa ?
45:58non
45:58si Léa
45:59je suis désolé
46:00il y a un moment
46:01il faut avoir l'heure
46:02de vérité
46:03donc on va parler
46:04du portefeuille de Léa
46:05et on va vous donner
46:07Léa
46:07la France vous regarde
46:08le nom des actions
46:09que vous avez en portefeuille
46:10vous devrez me dire
46:12si vous les gardez
46:12vous les vendez
46:13et puis vous nous direz
46:14ce que vous allez acheter
46:15vous avez du ID Logistics
46:16je garde
46:17vous avez du Knorr Bremse
46:19je garde
46:19qui n'a rien à voir
46:20avec la soupe
46:21c'est des freins
46:21absolument
46:22c'est pas les bouillons
46:22c'est les freins
46:23pour les trains
46:24la clé pierre
46:25je garde
46:26Nib
46:26je garde
46:27Connais
46:28je garde
46:29GTT qui ne s'appelle plus GTT
46:31qui s'appelle Véridiane
46:32oui c'est vrai
46:33je sais pas pourquoi
46:34d'ailleurs j'aimais bien GTT
46:35mais je garde
46:35vous gardez Saint-Gobain ?
46:37on enlève
46:37pourquoi ?
46:38parce que je vais privilégier
46:39la construction plus orientée
46:41sur l'Europe de l'Est
46:43et les Etats-Unis
46:44je fais un peu attention
46:45en ce moment
46:45ils ont une grosse exposition
46:46aux Etats-Unis
46:47ah oui d'accord
46:47mais justement
46:48vous disiez la construction
46:49moi je pensais tout de suite
46:50à Saint-Gobain
46:51quand vous nous avez dit
46:52oui avec la relance
46:53et c'est là où les marchés
46:54sont compliqués
46:54c'est-à-dire qu'il y a
46:55des gros paniers de valeur
46:56Saint-Gobain
46:58c'est la France
46:58c'est les impôts
46:59Saint-Gobain
46:59il faut regarder
47:00où est la géographie
47:01et les Etats-Unis
47:02sont très importants
47:03chez Saint-Gobain
47:03d'accord
47:03bon heureusement
47:05Vonovia
47:05on garde
47:06Infineon
47:07on garde
47:08Biomérieux
47:08on garde
47:09Heidelberg
47:10on garde
47:11qu'est-ce qu'ils font
47:11Heidelberg Materials
47:13pas Sement
47:14des matériaux de construction
47:15Bellimo
47:16on garde
47:17et GEA
47:18on garde
47:19qu'est-ce qu'on achète ?
47:20on achète Siemens Energy
47:21donc déjà on garde tout ça
47:22parce qu'il y a beaucoup
47:23de ces valeurs
47:23justement exposées à la construction
47:25qui ont un petit peu
47:27retardé en termes de rebonds
47:28et qui sont actuellement
47:29des bons
47:30quand vous dites
47:30la construction
47:30c'est le bâtiment ?
47:31ah oui ça peut être
47:32le résidentiel
47:33ça peut être les infrastructures
47:34et là on a vraiment
47:35un double aspect
47:36c'est-à-dire
47:36et puis ça peut être aussi
47:37comme Vonovia par exemple
47:39ou Kepler
47:39de la gestion
47:40de parcs immobiliers
47:41déjà construits
47:42d'accord
47:42mais tout à l'heure
47:43j'ai peut-être mal compris
47:44vous disiez
47:45pas les foncières cotées
47:46dans les actifs
47:47oui les SCPI
47:48ah d'accord
47:49les SCPI
47:50vous pensiez pour le foncière cotée
47:51absolument
47:52et donc je rajoute
47:53Siemens Energy
47:53c'est très important
47:54Siemens Energy
47:55c'est un oligopole
47:56Mitsubishi
47:57Siemens Energy
47:58et General Electric
47:59Vernova
48:00les trois plus gros acteurs
48:01qui produisent des turbines à gaz
48:02aujourd'hui
48:03si on a un rebond
48:04du S&P
48:05que l'énergie
48:05a plus de 50%
48:06depuis le début de l'année
48:07c'est parce qu'on a un besoin
48:08en énergie
48:08en électricité
48:09pour les data centers
48:11pour les hyperscalers
48:12et on va mettre
48:13évidemment du solaire
48:14même si ça ne plaisait pas
48:15au président américain
48:16parce que c'est ce qui est
48:16le plus rapide à construire
48:18et finalement le moins coûteux
48:19sauf que c'est intermittent
48:20donc on va mettre à côté
48:21des hyperscalers
48:22des centrales
48:24avec des turbines à gaz
48:25et donc aujourd'hui
48:25ces trois acteurs
48:26dont Siemens Energy
48:27qui est la version européenne
48:29ont des carnets de commandes
48:30à plus de 4 ans
48:31ça n'était jamais arrivé
48:32ils ont eu
48:33une publication
48:34excellente
48:35mais par contre
48:36ils subissent un petit peu
48:37là
48:38ce que les marchés
48:39veulent déconstruire
48:41depuis le début de la semaine
48:42et donc c'est un bon point
48:43de rentrée
48:44pour y aller
48:45ils ont beaucoup
48:46ils avaient beaucoup rebondi
48:47ils font partie
48:48ils font partie
48:50de cette eau
48:50dont vous nous avez parlé
48:52c'est-à-dire de 50 à 60%
48:53de toutes ces secteurs
48:54largement même plus
48:55d'accord
48:55et derrière
48:56ils ont un peu rechuté
48:57vous dites
48:58malgré la hausse
48:59qu'il y a eu
48:59c'est encore
49:00un niveau d'enfraie
49:01tout à fait
49:01parce qu'ils ont donné
49:02des prévisions à 2028
49:03maintenant
49:04qui sont vraiment excellentes
49:05et c'est là où d'ailleurs
49:06la discussion sur l'impact
49:08des investissements
49:09rentables ou non
49:09d'IA
49:10va arriver
49:11parce que ça
49:11c'est des projets longs
49:12vous ne faites pas
49:13des turbines à gaz
49:15pour les enlever
49:16dans 6 mois
49:16et donc là
49:17vous avez toute une chaîne
49:18de valeur
49:18dans l'intelligence artificielle
49:20qui engrange
49:20des carnets de commandes
49:21qui sont liés
49:22à ces CAPEX
49:22justement
49:23et donc
49:24qui vont délivrer
49:25sur 4-5 ans
49:26maintenant
49:26avec une très forte visibilité
49:28Allez
49:29Siemens Energy
49:29c'est noté
49:30merci de nous avoir suivis
49:31merci à tous nos invités
49:33de marque
49:33on se retrouve la semaine prochaine
49:34pour une émission
49:35dont on me dit
49:35dans l'oreillette
49:36qu'elle sera exceptionnelle
49:38et surtout n'oubliez pas
49:38que vous pouvez nous écouter
49:39nous voir
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49:40nous réécouter
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