- il y a 2 jours
Avec Amaury Brelet (rédacteur en chef de Valeurs Actuelles) et Gilles Raveaud (économiste et auteur de "Inflation, la grande arnaque" aux éditions Les Echappés)
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
---
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LA_VERITE_EN_FACE-2025-11-14##
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
---
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LA_VERITE_EN_FACE-2025-11-14##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Maxime Liedot.
00:060826 300 300, on est en direct jusqu'à 10h avec vous amis auditeurs et vous participez, vous interagissez, vous commentez, vous analysez et vous connaissez le chemin du studio.
00:160826 300 300, notamment pour cette question que l'on vous pose concernant en réalité les débats économiques naturellement qui sont visiblement à la mode.
00:24En ce moment ça passe à l'Assemblée Nationale, au Sénat, impôts, retraites, tous ces débats-là.
00:29Est-ce qu'il faut passer, je cite, un coup de karcher fiscal ? C'est en tout cas le propos de certains sénateurs en coulisses.
00:34Et je suis ravi d'en parler avec Amory Brulé, bonjour.
00:36Bonjour.
00:37Rédacteur en chef du côté de Valeurs Actuelles, le numéro cette semaine, ces deux Valeurs Actuelles que vous pouvez trouver en site et sur le kiosque.
00:43La nouvelle mafia, ces gangs sortis des cités pour imposer leurs lois.
00:47Et bonjour Chille Raveau.
00:48Bonjour Maxime.
00:49Merci beaucoup d'être avec nous ce matin, je suis ravi de vous accueillir, économiste et auteur de Inflation, la grande arnaque.
00:54Je le montre ici pour ceux qui veulent l'acheter, ça se lit du côté des éditions, de les échapper à cette idée, évidemment, à trouver, non seulement dans les bonnes librairies,
01:02mais également sur n'importe quel site, naturellement, pour se commander ce petit manuel d'économie utile sur un mot qu'on entend souvent qui s'appelle l'inflation.
01:10Messieurs, nous allons nous plonger en réalité dans les méandres du budget parce que c'est de ça dont il s'agit.
01:15On a vu qu'en réalité, on a voté la suspension de la réforme des retraites, on a augmenté une hausse de la CSG sur, on va dire, certaines petites épargnes des Français.
01:23On n'a pas voulu faire les économies prévues par le gouvernement.
01:27Et en réalité, il y a aussi même, en tout cas pour faire des économies, cette question de la prime de Noël.
01:31J'aimerais qu'on commence par ça parce que depuis tout à l'heure, au 0826 300 300, le standard explose, le camarade Manu a son casque sur les oreilles et ça surchauffe.
01:38Ils disent en réalité, la question était, est-ce que c'est une bonne, est-ce que c'est un bon moyen de faire des économies ?
01:44Le ministre du Travail a dit, et dit encore ce matin dans le Parisien, en réalité, hop hop hop, si vous voulez, je ne suis pas totalement dogmatique sur le sujet,
01:52mais ça reste un bon sujet d'économie et pour ceux qui ne sont pas d'accord, ils me trouvent 200 millions.
01:57Amoribolé, comment vous regardez ? C'est une économie comme une autre, il faut pouvoir la couper ?
02:02Ou alors quand même, ça fait partie peut-être de la dignité de la France de mettre un petit billet à la fin du mois de Noël ?
02:06C'est une blague, c'est une vaste blague. D'abord, d'un point de vue politique, c'est à quelle prime de Noël ?
02:11D'un point de vue symbolique, c'est terrible. Surtout à quelques mois, à un mois même, des défaits de Noël.
02:17Alors qu'en plus, les budgets n'ont jamais été aussi bas.
02:19Absolument. Ensuite, d'un point de vue comptable, ça va rapporter évidemment peanuts.
02:22Quand on compare au montant des déficits au réglan passé, on est à 170 milliards,
02:27et à ce qui nous attend cette année et l'année prochaine,
02:29où il faut faire des économies qui dépasseront probablement les 100 milliards dans les 5 ans qui viennent.
02:33Sachant que la ministre de la Santé est à votre place, mon cher Amori, disait à l'instant,
02:36moi, je trouverais ça acceptable, concernant le déficit de la Sécurité sociale,
02:40d'arriver en dessous de 20 milliards quand même.
02:43C'est-à-dire de rester dans le déficit, mais en dessous de 20 milliards.
02:46Ce ne sont pas les 200 millions de la prime de Noël.
02:47Sachant qu'entre-temps, dans la dernière version modifiée du budget de la Sécurité sociale,
02:51les députés ont déjà aggravé le déficit de 7 milliards, de 17 à 24 milliards.
02:56Donc tout cela n'est pas très sérieux.
02:58C'est la démonstration, énième démonstration, de l'irresponsabilité de nos politiques de droite,
03:03d'ailleurs comme de gauche, qui font de l'enfumage au lieu de s'attaquer au fond des sujets,
03:08c'est-à-dire aux grandes réformes systémiques de structure,
03:11qui sont les seules qui nous permettront de sortir de l'ornière du déficit et de la dette dans les années à venir,
03:15c'est-à-dire le périmètre de l'État, les dépenses sociales et la réforme des retraites par répartition,
03:21qui est en faillite, et puis les dépenses folles dans les collectivités depuis des années.
03:25– Gilles Raveau, vous êtes économiste, je le rappelais,
03:28vous vous êtes penché longuement sur cette question de l'inflation dans votre dernier livre,
03:31« Inflation, la grande arnaque ».
03:33Est-ce que ça aussi, l'idée de s'attaquer à la prime de Noël, c'est une grande arnaque ?
03:36– Oui, il y en a trop en ce moment.
03:39C'est vrai que les gens sont fatigués.
03:42Vraiment, nos grands élus, députés et sénateurs, ont perdu la raison.
03:46C'est super triste, on est tous très inquiets, on a des raisons d'être inquiets.
03:51Simplement, effectivement, moi en tant qu'économiste, qu'est-ce que je peux apporter ?
03:54Vous l'avez dit, le déficit public pour l'année dernière, c'est 170 milliards, 168 exactement.
04:00Je rappelle que le déficit public, c'est la somme des trois déficits.
04:03Déficit de l'État, déficit de la sécurité sociale, vous en avez parlé,
04:07et déficit des collectivités locales, qui est tout petit.
04:11Juste pour que les gens comprennent, effectivement, que nous sommes,
04:14et ça c'est une réalité que tout le monde maintenant, simplement, doit connaître,
04:18et après les choix politiques, évidemment, c'est chacun.
04:20La situation budgétaire de la France est dramatique,
04:24et je me concentre sur l'État, d'accord ?
04:25Simplement, l'État, donc l'État qui finance ses services publics,
04:28la police, l'armée, la justice, l'éducation, l'hôpital.
04:33Le budget de l'État, l'année dernière, qu'est-ce que c'est ?
04:36Les dépenses de l'État, c'est 450 milliards d'euros.
04:41D'où viennent ces 450 milliards d'euros ? J'arrondis les chiffres.
04:46Il y a 300 milliards de recettes publiques de taxes.
04:51Mais il y a 150 milliards de déficit.
04:54C'est-à-dire que si vous prenez le budget de l'État,
04:57un tiers de son financement, c'est du déficit.
05:01Ce qui est considérable, il faut aussi préciser.
05:03On voit bien que ça ne va pas, ça ne peut pas durer,
05:07et effectivement, vous l'avez dit, maintenant, si on s'intéresse à la dette,
05:09qu'est-ce que c'est la dette ?
05:11C'est que l'État est en déficit chaque année.
05:14La somme des déficits, augmenter des taux d'intérêt,
05:17c'est la dette publique.
05:19La dette publique, chaque année, on verse des intérêts sur la dette.
05:21L'année dernière, on avait versé environ 45 milliards d'euros sur la dette.
05:25Et là, on va passer à 70 milliards.
05:27Et ces intérêts, exactement, vont, de façon certaine,
05:30et peut-être même dans le meilleur des scénarios,
05:33ces intérêts vont augmenter de 10 milliards chaque année,
05:37dans les années qui viennent.
05:38L'année dernière, le budget de l'éducation nationale, c'était 65 milliards.
05:42Le budget de la défense nationale, c'était 45 milliards.
05:45Et donc, quand François Beyrou a dit que les intérêts de la dette
05:47allaient devenir le premier budget de l'État, il a raison.
05:50C'est-à-dire que, voilà, dans l'état actuel des déficits,
05:54les taux d'intérêt de l'inflation et de la croissance française,
05:57dans 5 ans, les intérêts de la dette vont représenter 100 milliards d'euros chaque année,
06:04effectivement, à mettre en rapport avec vos 200 minuscules millions.
06:07Donc là, on est, effectivement, dans l'erreur politique et économique totale,
06:11avec ce débat inutile sur la prime de Noël.
06:14D'où cette question qu'on vous pose et où j'attends vos commentaires, vos réactions, vos analyses,
06:18amis auditeurs, 0826, 300, 300, retraite, santé, impôts supplémentaires.
06:22Faut-il nettoyer l'hystérie fiscale au Karcher ?
06:25L'expression est signée d'un sénateur qu'on peut trouver ce matin dans le Figaro,
06:28mais je me tourne vers vous, mon cher Gilles Raveau, pour commencer.
06:31Vous, économiste, on va dire plutôt classé d'une certaine partie à gauche,
06:35je veux dire, de l'échiquier politique.
06:36Est-ce que vous pourriez, peut-être pas reprendre cette expression,
06:39mais vous êtes d'accord, peut-être déjà, pour qualifier ce qui est en train de se passer
06:43d'hystérie fiscale, en disant qu'il faut arrêter cette blague ?
06:46Alors, en fait, il y a deux choses différentes, et là aussi, vraiment, c'est le combat de ma vie.
06:50Comme tu le sais, Maxime, on s'est connu dans une vie antérieure.
06:53Mon combat, c'est l'enseignement, c'est la connaissance.
06:55Et j'aimerais que ce que je vais dire là soit appris de tous les collégiens de France.
06:59Et ce que je dis là est beaucoup plus simple que les cours de maths du collège.
07:01C'est que donc, il y a le budget.
07:03Le budget de l'État, c'est, voilà, une réalité.
07:06Et puis, il y a l'économie.
07:07Là, on est dans l'économie réelle, je vais travailler, on est dans l'économie, on consomme.
07:12Ce qui me rend complètement dingue, c'est d'avoir entendu depuis des mois,
07:16notamment à l'Assemblée nationale, des députés nous disant
07:18on va prendre des mesures budgétaires pour accroître le pouvoir d'achat des Français.
07:25Ça n'est pas possible.
07:27Donc, le lien entre les deux, et il est terrible,
07:29mais je pense que mon rôle, c'est qu'on sache tous dans quel monde on vit, dans quel pays on vit,
07:34c'est que le déficit budgétaire de l'État, il est très réel.
07:36La dette publique, elle est dingue.
07:38Il faut réduire ce déficit, il faut réduire cette dette.
07:40Qu'est-ce que ça veut dire ?
07:42Ça veut dire que nos élus doivent avoir le courage de prendre des mesures
07:45qui nécessairement vont faire chuter le niveau de vie des Français.
07:50La chute du niveau de vie moyen des Français est inévitable dans les années qui viennent.
07:55C'est ça que maintenant tout le monde doit accepter.
07:57C'est ce qu'ont vécu très récemment des pays auxquels on ne s'est pas intéressé.
08:01L'Espagne, l'Italie, le Portugal ont vécu cette chute de niveau de vie.
08:05Pour les mêmes raisons que nous, cette chute, elle est inéluctable.
08:08Et qui maintenant sont d'ailleurs montrés du doigt comme étant potentiellement des modèles.
08:11Je cite l'Italie pour plein de raisons,
08:12mais qui sont regardés avec des yeux vraiment épatés et impressionnés.
08:17Mon cher Amory, vous êtes d'accord avec cette idée qui, j'en suis sûr,
08:20va faire réagir à nos auditeurs au 0826 300 300 ?
08:22On est dans une obligation aujourd'hui de la part de nos élus à un moment de prendre de telles mesures
08:26que ça fera forcément chuter un peu le niveau de vie de l'État.
08:28Vous êtes d'accord ?
08:29Enfin, le niveau de vie, non pas de l'État, si seulement des Français.
08:32Oui, bien sûr.
08:32Et c'est d'ailleurs pour cela que les politiques n'ont pas le courage d'engager ces réformes.
08:36Parce qu'ils savent quelles en seront les conséquences.
08:38Moi, j'ai sursauté à l'écoute du mot Karcher.
08:42Ça commence très mal.
08:43Le mot Karcher, c'est le mot qui a été utilisé par Nicolas Sarkozy à l'époque en matière sécuritaire.
08:49Et comme le disent beaucoup de militants de droite aujourd'hui,
08:52on nous a promis le Karcher, on a eu Kouchner.
08:54Donc moi, je préfère le mot tronçonneuse,
08:56en référence à la situation en Argentine et à la politique volontariste de Ravier Milei.
09:00Qui marche parce que les dernières élections, il a remporté un large succès sur les élections législatives.
09:03Le grand mal français, c'est que nous sommes drogués à la dépense publique.
09:07On a un taux de dépense publique par rapport au PIB
09:09qui est supérieur à celui de la Chine communiste.
09:12En fait, depuis l'après-guerre et plus encore depuis les années 80,
09:15les politiques et toutes les élites d'ailleurs et la presse notamment,
09:18nous ont vendu une fiction, la fiction d'un État-providence responsable,
09:22efficace, gratuit, alors que ça n'est évidemment pas le cas.
09:25On l'a vu depuis, on a eu droit aux 35 heures.
09:28C'est un délire, enfin je veux dire, même Cuba n'a pas mis en place les 35 heures.
09:30On a eu évidemment la retraite par répartition,
09:32que personne n'a eu le courage de réformer.
09:35La retraite à 60 ans, toujours plus d'impôts, toujours plus de fonctionnaires.
09:38Le ministère du temps libre, on ne le rappelle pas assez souvent,
09:40mais ça fait toujours sourire.
09:41Absolument.
09:42Vous savez, c'est Frédéric Bastien, un grand économiste libéral et de gauche.
09:45Ça arrive.
09:46Qui disait au 19e siècle,
09:48l'État c'est la grande fiction par laquelle tout le monde s'efforce de vivre
09:50aux dépens de tout le monde.
09:52Donc si on veut vraiment, et vous avez raison,
09:54réduire les dépenses publiques,
09:55il faut engager des réformes de structures systémiques massives.
09:57Donc c'est une révolution à la fois économique et philosophique
10:00sur le rôle et la place de l'État en France.
10:01Et c'est très intéressant, notamment parce que je me tourne du côté de Corinne
10:04qui dit en réalité, il faut s'attaquer aux dépenses de l'État.
10:07Je vous propose qu'on aille la chercher juste après une courte page de poube, messieurs.
10:11Et ce sera, on poursuit le débat jusqu'à 10 heures.
10:14Toujours en compagnie d'Amoribreau,
10:15les rédacteurs en chef à Valeurs Actuelles,
10:17et de Gilles Raveau, économiste, auteur de ce petit livre que je recommande.
10:20Inflation, la grande arnaque, si vous voulez.
10:22En effet, vous équipez intellectuellement pour les périodes économiques rudes
10:25qui s'annoncent.
10:26Vous êtes sur Sud Radio.
10:27Restez-y, on revient dans une poignée de secondes.
10:29A tout de suite.
10:30Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face,
10:34Maxime Liedot.
10:350826, 300, 300 camarades auditeurs.
10:38On est ensemble jusqu'à 10 heures.
10:39Et vous nous appelez, vous participez à la conversation,
10:41toujours en compagnie d'Amoribreau,
10:43rédacteur en chef à Valeurs Actuelles.
10:45Je rappelle la une de ce magazine hebdomadaire
10:47que vous pouvez trouver, bien sûr, sur le site
10:50et en kiosque, ces Valeurs Actuelles.
10:51Les nouvelles mafias, ces gants qui ont décidé de faire
10:54leur loi et qui sont venus décider.
10:56Et Gilles Raveau, économiste, merci d'être avec nous.
10:58Votre dernier livre, Inflation, la grande arnaque.
11:00Petit manuel d'économie pour ceux qui veulent
11:02s'emparer de ce sujet.
11:03Pas petit d'ailleurs, mais manuel d'économie.
11:05Ça se déroule et ça se lit du côté des éditions
11:07Les Échappés.
11:08On était en train d'avoir cette discussion
11:09sur la nécessité à un moment de passer
11:11le karcher budgétaire.
11:13Et on va la poursuivre.
11:14Je vous propose simplement d'aller au standard,
11:15au 0826, 300, 300.
11:17Et d'écouter Corinne.
11:19Bonjour ma chère Corinne.
11:20Bonjour.
11:21Merci beaucoup.
11:22Oh là là, mais des voix joyeuses et enthousiastes
11:24depuis ce matin.
11:24Mais comment vous faites ?
11:25Comment allez-vous ma chère Corinne ?
11:27On a dit dans le sud, ça aide.
11:29Mais oui, vous êtes une femme de goût,
11:31je ne vous redoutais pas ma chère Corinne.
11:33Comment vous regardez le débat
11:34qu'on est en train d'avoir
11:35depuis une petite vingtaine de minutes
11:37avec mes compères ?
11:38Ça m'épuise en fait d'entendre
11:39toujours la même chose.
11:41Et moi je pense que c'est le budget de l'État
11:43qu'il faudrait passer au karcher déjà pour commencer.
11:45Parce qu'en fait, il y en a vraiment marre.
11:48Je pense que les gens ne peuvent plus entendre
11:50qu'il faut faire des économies.
11:51Il y a des économies, c'est un fait, je pense.
11:53Il n'y a pas de sujet là-dessus.
11:55Mais qui commence par eux en fait.
11:57Parce qu'effectivement,
11:59ils ne touchent jamais, jamais, jamais
12:00ni à leur émolument,
12:02ni à leur prime de je ne sais quoi,
12:03je ne sais quoi.
12:04Et en fait, là, ils en sont à retirer
12:06la prime de Noël.
12:07C'est honteux quoi.
12:09En fait, c'est honteux.
12:09Et donc, vous rejoignez totalement l'expression,
12:11même si comme le rappelait à l'instant
12:12Amor est brûlé,
12:13elle a peut-être été un moment
12:14un tout petit peu dévoyé
12:15par Nicolas Sarkozy
12:16qui avait promis le karcher
12:17et on a eu Kouchner.
12:18Très bon jeu de mots au passage.
12:20Mais vous, quand même,
12:22vous seriez plutôt favorable à cette idée
12:24à un moment de faire un gros tri,
12:25on va dire, dans les dépenses de l'État.
12:27Il y a probablement des...
12:29Enfin voilà,
12:29on est dans une situation catastrophique.
12:31Ça, je pense que tout le monde
12:33l'a bien compris.
12:34Sauf qu'en fait,
12:34on demande toujours au même
12:35de faire des efforts.
12:36C'est-à-dire les gens qui sont déjà,
12:38excusez-moi du terme,
12:39dans la merde en fait.
12:40Donc quand votre économiste disait
12:42qu'effectivement,
12:43il allait falloir se préparer
12:45à ce que notre niveau de vie baisse.
12:47Mais en fait,
12:48c'est quoi la prochaine étape ?
12:50Parce qu'on est déjà
12:50dans un niveau de vie
12:52qui est très très bas.
12:53Avec un SMIC,
12:54on ne peut pas vivre,
12:57on ne peut pas payer de loyer,
12:58tout a augmenté, etc.
12:59Donc en fait,
13:00comment on fait ?
13:01Je vous propose, Corinne,
13:03de rester avec nous
13:03et Gilles Raveau,
13:04qui vous écoute attentivement,
13:05qui a même pris quelques notes
13:06pendant votre intervention,
13:09ma chère Corinne,
13:09va vous répondre
13:10et on poursuit le débat.
13:11Je vous remercie beaucoup
13:11de nous avoir appelés.
13:12Je vous souhaite une très très belle journée
13:13du côté du Sud,
13:14ma chère Corinne.
13:15Merci d'être fidèle à Sud Radio,
13:16mon cher Gilles.
13:18Une autre chose
13:19qu'on devrait apprendre à l'école,
13:20qui est factuelle,
13:22c'est que la majorité d'entre nous,
13:23nous sommes des bénéficiaires nets
13:25de l'État et de la sécurité sociale.
13:27Donc je répète,
13:28quand on prend en compte,
13:29il y a des travaux de l'INSEE
13:30très précis sur le sujet,
13:32quand on prend en compte
13:32tous les impôts,
13:33les cotisations sociales
13:34qu'on verse et ce qu'on reçoit
13:35en service public.
13:37Évidemment que l'État
13:38est énorme en France
13:39et l'argent,
13:40il va quelque part.
13:41Ce que je répète toujours
13:41aussi à mes étudiants,
13:43une dépense publique,
13:44c'est une recette privée.
13:45Lorsque l'État,
13:46la sécurité sociale
13:47dépense de l'argent,
13:48c'est forcément
13:48un particulier,
13:50une famille
13:50ou une entreprise
13:52qui touche cet argent.
13:53Et donc comment ça marche ?
13:54C'est notamment
13:55la gratuité
13:55des services publics.
13:57Votre enfant
13:57est qu'au collège,
13:58c'est 8 000 euros par an
13:59pour l'État.
14:01Au lycée,
14:02c'est 10 000 euros.
14:02A l'université,
14:03c'est 12 000 euros.
14:04Donc je répète,
14:0560% des habitants de France
14:07reçoivent plus
14:08en prestations sociales,
14:10allocations sociales,
14:11allocations familiales,
14:12services publics,
14:13santé, éducation
14:14qu'on paye.
14:15Donc voilà.
14:16Non mais c'est un chiffre
14:17à remettre en perspective.
14:18J'écoutais le début de l'émission,
14:19on l'entend beaucoup.
14:20Je voulais simplement
14:20rappeler ce fait
14:21parce que là,
14:21c'est la honte des économies.
14:22Je le dis,
14:23c'est une très grande découverte
14:24toute bête
14:24qu'on a fait
14:24depuis seulement un an ou deux
14:26quand on dit
14:27où va l'argent ?
14:28L'argent,
14:28ce n'est pas l'État.
14:29Le nombre de fonctionnaires
14:30d'État a baissé
14:31ces dernières années.
14:32En tant que fonctionnaire,
14:33mon salaire ne suit pas
14:34l'inflation.
14:35Justement dans mon livre,
14:36je demande à ce que simplement
14:37le niveau de vie
14:37des fonctionnaires
14:38suive l'inflation
14:39pour qu'on arrête
14:39d'être plus pauvres chaque année.
14:41Nous les fonctionnaires,
14:41c'est que ça c'est la réalité.
14:42Le dernier point,
14:43pardon Maxime,
14:44c'est les retraites.
14:45Les retraites sont partout
14:46en France.
14:47C'est ça la réalité.
14:48Les retraites sur 1000 milliards
14:49de dépenses publiques,
14:50400 milliards c'est les retraites.
14:51Et ce qu'on a découvert
14:52et j'en termine,
14:58l'Éducation Nationale,
14:59c'est des retraites.
15:01Ce n'est pas des retraites
15:01des profs,
15:02c'est des retraites
15:03d'ancien argent public
15:04éventuellement,
15:05ce sont maintenant
15:05des entreprises privées
15:06qui ont été privatisées.
15:07Donc je répète,
15:08dans le budget
15:08de l'Éducation Nationale,
15:10un quart de ce budget
15:10ne sert pas à financer
15:12les écoles,
15:12les collèges et les lycées.
15:14Il part dans les retraites.
15:15Les retraites sont partout
15:16dans les comptes publics
15:17en France.
15:17Donc quand les gens disent
15:18où va l'argent,
15:19la réponse est très claire
15:20dans les retraites.
15:21Une participation
15:22et réponse peut-être
15:23d'Amoury Brelet
15:23avant qu'on a cherché
15:24et Sandra également
15:25du côté du téléphone
15:26sur le poids des retraites
15:27et sur au bout d'un moment
15:28peut-être l'idée
15:29des fonctionnaires
15:30et de tout ce que vient
15:31de développer comme idée
15:31Gilles Raveau.
15:32C'est une évidence,
15:33oui, les retraites
15:34depuis déjà plusieurs années
15:36tirent vers l'eau massivement
15:37le niveau de la dépense publique
15:39en France.
15:40Cela dit,
15:41pour en rester à l'État,
15:43je crois qu'il faut quand même
15:44en revenir au périmètre de l'État.
15:46On évoquait le nombre
15:46de fonctionnaires,
15:47l'emploi public a progressé
15:48de 23% depuis 1997,
15:51soit plus d'un million
15:51de fonctionnaires en plus
15:52alors que les effectifs
15:53dans le secteur privé
15:55ont augmenté de seulement 18%
15:56et dans la population,
15:57la population n'a augmenté
15:58que de 14%.
15:59En 2023,
16:00le nombre de fonctionnaires
16:01continuait à augmenter
16:03de plus de 62 000,
16:04donc c'est une spirale infernale
16:06et quand on compare
16:07à nos voisins européens,
16:08on a un million
16:08de fonctionnaires en plus
16:10par rapport à la moyenne européenne
16:11et on a même
16:12à population égale
16:133,4 millions
16:14de fonctionnaires en plus
16:15par rapport à l'Allemagne
16:16qui n'est pas un pays
16:17du tiers monde.
16:17Non, ça c'est sur 0,826,
16:19300, 300.
16:19Bonjour ma chère Sandra.
16:21Bonjour Maxime.
16:22Merci beaucoup
16:23d'être avec nous ce matin.
16:23Comment allez-vous ?
16:25Très bien.
16:26Très bien.
16:26Très bien.
16:27Je coupe la télé,
16:28les infos.
16:29Ah oui, c'est bon.
16:30Heureusement,
16:30vous ne coupez pas Sud Radio
16:31et ça, je vous en remercie
16:32ma chère Sandra.
16:33Mais c'est pour ça
16:34que je vous remercie.
16:35Comment vous regardez,
16:36vous, le débat
16:37qui nous anime actuellement
16:39en réalité
16:40sur cette idée
16:41au bout d'un moment
16:41peut-être de faire
16:41une grosse tri
16:42dans les dépenses de l'État ?
16:43Vous nous rejoignez ?
16:44Alors oui,
16:45le quartier budgétaire,
16:46c'est toujours,
16:47enfin moi ce qui m'agace,
16:48c'est toutes ces petites phrases,
16:49ces petits mots,
16:50c'est pas,
16:50on attend autre chose
16:51quand même d'hommes politiques,
16:52on arrive à un moment là,
16:53on est saoulé
16:54par ces expressions,
16:56c'est des punchlines,
16:57on le sait très bien,
16:58mais ça suffit en fait,
16:59on veut des,
17:00moi je veux des actions,
17:01c'est-à-dire que
17:02je ne suis pas forcément
17:03défavorable à revoir
17:05les primes
17:05que la CAF verse
17:07pour un oui
17:07ou pour un non,
17:09même si Noël
17:10c'est quand même
17:11un moment important
17:11dans les familles
17:12et ce n'est peut-être pas
17:13le premier truc à enlever,
17:14il y a d'autres choses
17:15à mon avis à trier
17:17dans toutes les aides
17:18qu'il peut y avoir,
17:19mais avant de commencer
17:20à mettre des impôts,
17:22des taxes,
17:23à retirer des bouts
17:24de 50 euros d'APL
17:25et ce genre de choses,
17:27je pense qu'il va falloir
17:28on trie dans les dépenses
17:29de l'État avant tout.
17:31Merci beaucoup
17:32ma chère Sandra
17:32d'avoir été avec nous
17:33et je vous remercie
17:34d'être aussi fidèle
17:34à Sud Radio
17:350826 300
17:37300
17:38mon cher Amaury,
17:39mon cher Gilles,
17:40un mot de la fin
17:41parce qu'il nous reste
17:41une trentaine de secondes
17:42le mot de la fin
17:43pour vous Gilles
17:44et pour vous Amaury
17:45en quelques mots
17:46sur cette nécessité
17:47peut-être de faire un tri.
17:49Moi le mot de la fin
17:50c'est conseil aux auditeurs
17:51comment améliorer
17:54votre niveau de vie
17:55et bien la solution
17:56c'est par exemple
17:56regarder votre mutuelle
17:57de santé,
17:58regarder simplement
17:59ce que votre mutuelle
18:00vous coûte chaque année
18:00ce qu'elle vous rembourse
18:01vous allez avoir
18:02une grosse surprise,
18:03faites attention
18:04à l'alimentation
18:05et ce que je raconte
18:06dans le bouquin
18:07c'est qu'en fait
18:07il y a des gens
18:08qui vont très bien en France
18:09et des très grandes entreprises
18:10qui ont augmenté
18:11leurs profits
18:11ces dernières années
18:12et qu'en fait
18:13de l'argent
18:14il y a peut-être
18:15à aller en chercher
18:15de ce côté-là
18:16mais encore une fois
18:16l'État ne peut pas
18:18vous aider
18:18l'État ne vous aidera plus
18:20du côté de l'État
18:21c'est une baisse.
18:22Gilles Raveau
18:23le bouquin
18:23en effet
18:24la grande arnaque
18:24que vous signez
18:26aux éditions
18:26les échappées
18:27Amory Brulé
18:28le mot de la fin
18:28nos responsables politiques
18:29de droite comme de gauche
18:30ont un devoir de vérité
18:31envers les français
18:32on ne peut pas raconter
18:33à longueur de journée
18:33que le problème en France
18:34c'est un problème de recettes
18:35c'est un problème de dépenses
18:36et merci
18:37à tous ces économistes
18:38comme vous
18:39qui faites un véritable travail
18:42de pédagogie
18:42auprès des français
18:43pour leur expliquer
18:44comment fonctionne l'économie
18:45et accessoirement
18:46d'honnêteté intellectuelle aussi
18:47merci beaucoup
18:47mon cher Amory Brulé
18:48rédacteur en chef
18:49à Valeurs Actuelles
18:49je rappelle le numéro
18:50Valeurs Actuelles
18:51la nouvelle mafia
18:52c'est gang sortie des cités
18:53pour imposer leurs lois
18:54en kiox dans les bureaux de tabac
18:55bien sûr
18:56et également sur le site internet
18:57vous avez été nombreux
18:58à nous appeler
18:59au 0826 300 300
19:00mais également nombreux
19:01à jouer au 720 18
19:03avec l'envoi d'un mot magique
19:04le mot sud
19:05bonjour mon cher Stéphane
19:06bonjour Maxime
19:08bonjour Sud Radio
19:08mais merci beaucoup
19:09d'être avec nous ce matin
19:10comment ça va j'imagine bien
19:11très bien même
19:13alors si ça va bien
19:15vous allez aller super bien
19:16mon cher Stéphane
19:17parce que grâce à
19:18la grange vacances
19:19vous allez pouvoir
19:19vous offrir un petit séjour
19:20dans des établissements
19:213 ou 4 étoiles
19:23que ce soit la montagne
19:24à la mer
19:24que ce soit la campagne
19:26mais bref
19:26en famille
19:26entre amis
19:27vous allez choisir
19:28mon cher Stéphane
19:29le séjour est pour vous
19:29félicitations
19:30merci beaucoup
19:31merci beaucoup Sud Radio
19:32merci à vous
19:33et merci de rester fidèle
19:35à Sud Radio
19:35et surtout profiter
19:37de ces vacances
19:38autant que possible
19:38mon cher Stéphane
19:39merci beaucoup
19:40d'avoir été aussi nombreux
19:41à vous appeler
19:41au 0826 300 300
19:43je remercie le camarade Manu
19:45dont le casque a chauffé
19:46ce matin en répondant
19:47à vos appels
19:47je remercie également
19:48le camarade John
19:49à la réalisation
19:50de mon côté
19:51j'ai le plaisir
19:51de vous retrouver
19:51demain
19:52dès 6h jusqu'à 10h
19:54en direct
19:54et en attendant
19:56je vous souhaite
19:56une très belle matinée
19:57sur Sud Radio
19:57dans un instant
19:58c'est la camarade Valérie Expert
19:59et son équipe de duelistes
20:01que vous retrouvez
20:01pour débattre de l'actualité du jour
20:03très belle matinée
20:03sur Sud Radio
Recommandations
25:27
|
À suivre
7:27
18:52
22:39
20:55
40:19
8:15
7:33
7:35
6:47
56:37
23:12
22:10
57:02
22:33
Écris le tout premier commentaire