- il y a 3 mois
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
---
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
---
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LA_VERITE_EN_FACE-2025-08-25##
---
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
---
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
##LA_VERITE_EN_FACE-2025-08-25##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00La Vérité en Face, Jean-François Aquilier.
00:03Il est 9h02, et bien écoutez, bonjour, bienvenue à vous tous, heureux de vous accompagner pour cette nouvelle saison de La Vérité en Face, Parlons Vrai.
00:15On va reprendre les bonnes habitudes, comme on les a laissées avant l'été, vous connaissez le principe de l'émission, avec nos grands débats, vous nous appelez, le 0826 300 300, vous témoignez, vous réagissez, vous avez la parole sur Sud Radio, c'est une chance.
00:28Deux grands sujets de rentrée ce matin pour nos grands débats de l'été, dans une semaine, et bien ce sera déjà la rentrée scolaire, mais oui, avec cette question toujours la même, de quoi souffre donc l'école ?
00:40Nous aurons deux invités pour en débattre dans cinq minutes, et vous intervenez, vous réagissez en direct sur l'antenne de Sud Radio.
00:48Notre deuxième grand débat, ce sera à 9h30, La Vérité en Face, celle de François Bayrou, qui joue sa survie menacée par la censure de son budget de rentrée, qui en appelle au soutien des Français.
01:00Il en est convaincu, seule l'adhésion de tous peut changer les choses.
01:04Peut-il encore convaincre François Bayrou, fataliste, presque pessimiste, dans ses confidences aux Parisiens dimanche ?
01:12Je sais que je suis minoritaire, dit-il, De Gaulle avait raison, les forces politiques sont obsédées par la prochaine élection.
01:20Qu'en pensez-vous ? Le Premier ministre est toujours aussi impopulaire, et puis aussi tous ces sondages dont nous parlerons, 66% des Français qui souhaitent une motion de censure.
01:30Nous revenons tout de suite, d'ailleurs, sur les confidences du Premier ministre dans la presse avant cette rentrée.
01:38Avec le hashtag « On en parlez-vous », Jules Boschierini, cette comparaison que vous estimez un peu douteuse du Premier ministre avec une célèbre scène de film à succès.
01:49Non, vous ne rêvez pas, vous avez bien entendu la réplique d'Astérix et Obélix, mission Cléopâtre, celle où Isabelle Nanty mène la fronde avec des ouvriers en grève lors de la construction du palais de César.
02:13Et c'est la comparaison choisie par le Premier ministre pour évoquer le refus de la classe politique, et plus globalement celui des Français, à ses propositions de budget pour la France.
02:22C'est vrai qu'il a dit ça, pas content, pas content, et c'était cette référence-là.
02:26On sent, Jules, que c'était également une critique envers la mobilisation bloquant tout du 10 septembre.
02:32Absolument, car c'est de là que par la précédente comparaison, De Gaulle avait raison, les forces politiques sont obsédées par la prochaine élection,
02:39et comme il est plus facile d'être contre, déplore Bayrou, car ce que lui veut à tout prix, c'est l'adhésion des Français, qu'il juge seule possibilité pour faire changer les choses.
02:48Des mots qui ont provoqué un peu d'indignation.
02:51Clairement, puisque la déclaration ne passe pas, et les internautes s'offusquent en masque sur les réseaux sociaux.
02:57Ses propos sont qualifiés de cynisme indécent par cet utilisateur, quand un autre estime qu'il nous compare aux esclaves qui manifestent dans le film.
03:04Et c'est bien là que ça pose problème. Certains jugent que Bayrou ironise une mobilisation populaire, mais ce n'est pas un jeu.
03:11Oui, les Français ne sont pas contents, pas contents.
03:14Bref, un nouveau tollé dont se passerait bien Bayrou, qui fait toujours face à la menace de censure après ses propositions budgétaires.
03:20Rien de bon avant de se présenter à 16h pour une conférence de presse ô combien importante pour un Premier ministre, plus que jamais sur la sellette.
03:27Merci Jules Boscherini. Est-ce que vous serez devant vos écrans à 16h, si vous le pouvez, si vous n'êtes pas coincé au travail,
03:34pour suivre la conférence de presse de rentrée de François Bayrou, 0826 300.
03:40Votre avis nous intéresse, nous en reparlons tout à l'heure à 9h30.
03:47Mais tout d'abord, c'est notre premier grand débat de l'été ce matin.
03:50Rentrée scolaire, de quoi souffre l'école ? Pour poser le débat, je résume ainsi, crise d'évocation, manque de moyens,
03:59effectifs surchargés dans les classes, ségrégation scolaire, décrochage, des difficultés et des inégalités
04:05qui s'accumulent, aggravées par des réformes incessantes qui touchent les élèves comme les enseignants.
04:10Quels sont les mots de l'école en cette rentrée de septembre 2025 ?
04:14Pour en débattre deux invités ce matin.
04:16Tout d'abord, bienvenue à vous Lisa Herzig, bonjour.
04:21Bonjour.
04:22Bonjour, vous êtes enseignante, essayiste, responsable de la communication de l'IREF,
04:26l'Institut de Recherche économique et fiscale.
04:28Vous êtes l'auteur de « La grande garderie, comment l'éducation nationale sacrifie nos enfants »
04:33paru chez Albin Michel.
04:36Également avec nous, bonjour Philippe Vartolo.
04:39Bonjour.
04:40Professeur agrégé de sciences économiques et sociales, auteur, le voudre,
04:43« Je suis un pédagogiste, gommer les clichés, construire une meilleure école »
04:48édité par ESF Sciences Humaines.
04:53J'ai envie de vous poser une question générique, si je puis dire, à tous les deux.
04:58Quel est, selon vous, puisqu'on a quand même laissé les problèmes dans le tiroir,
05:03du bureau en partant en vacances, en cette rentrée,
05:06priorité de cette rentrée scolaire 2025 ?
05:09Je commence avec vous, Lisa Herzig.
05:14De quoi souffre l'école ?
05:16Vous avez égrené les différents mots dont tout le monde aujourd'hui,
05:22que tout le monde constate,
05:24où personne ne peut contredire votre constat.
05:28Je pense que ce qu'il y a derrière tout ça,
05:31l'école souffre de trop d'États,
05:33c'est-à-dire du monopole de l'éducation nationale
05:39sur une activité, un domaine qui n'est pas naturellement régalien.
05:45Pourquoi ce serait à l'État français d'instruire tous les petits Français ?
05:50Je m'explique.
05:52Aujourd'hui, quand vous payez vos impôts,
05:54vous payez les professeurs, vous payez les écoles,
05:56vous payez tous les équipements scolaires,
05:59et finalement, les gens n'ont plus le choix de l'école de leurs enfants.
06:02C'est-à-dire que si vous ne voulez pas repayer une école,
06:05vous êtes obligés de mettre votre enfant à l'école du coin
06:07et vous êtes contraints par une carte scolaire.
06:11Ce qui fait que les écoles concurrentes de l'Éducation nationale
06:15sont dans une fausse concurrence.
06:17En réalité, elles ne peuvent pas attirer les familles
06:22qui ne sont pas suffisamment aisées pour les payer.
06:24Donc finalement, il n'y a pas de concurrence à l'Éducation nationale.
06:27Et tout le monde le sait, l'absence de concurrence favorise le repos,
06:33le confort, et tous les gens qui feraient mal leur travail
06:36à l'Éducation nationale, ça peut arriver,
06:39ne sont pas challengés, si vous voulez,
06:41ne sont pas défiés par les autres écoles,
06:42puisque finalement, ces écoles-là sont réservées à un public de riches.
06:46Donc à mon avis, pour résoudre tous ces problèmes,
06:49il faudrait instiller un peu de concurrence.
06:51Ça peut se faire par différents systèmes.
06:53Ça peut se faire par une défiscalisation,
06:55ça peut se faire par le système des écoles à chartes,
06:58ça peut se faire par un bon éducation.
07:00Il y a plein de systèmes qui permettraient
07:02de remettre un petit peu de concurrence là-dedans
07:04et de faire en sorte que les gens qui sont aujourd'hui
07:06fonctionnaires de l'Éducation nationale
07:09soient un peu défiés dans leurs fonctions, si vous voulez.
07:13Aujourd'hui, ce n'est pas ça.
07:14Donc on peut tous permettre.
07:15Trop d'étapes, pas assez de concurrence à vos yeux.
07:17Philippe Votrelo, je ne vais pas vous faire réagir tout de suite
07:19à ce qui vient d'être dit.
07:20Je ne sais pas ce que je voudrais connaître
07:21votre priorité absolue, vous, à vous,
07:23pour cette rentrée scolaire 2025.
07:26Vous les avez égrenés, comme tout à l'heure.
07:29En effet, ces difficultés, ces mots de l'école.
07:34Et parmi tous ces mots, il y en a un qui, moi,
07:37me semble essentiel, et j'ai envie d'insister là-dessus.
07:41C'est celui des inégalités face à l'école.
07:44Les inégalités, elles ne sont pas liées à moins d'État,
07:47comme le dit les AERCIG.
07:48À pas trop d'État, pardon, comme le dit les AERCIG.
07:51Mais plutôt à moins d'État.
07:53Un manque de moyens et surtout un manque de régulation
07:57et un manque de mixité sociale.
07:59Et je voudrais faire le lien avec ce qui va se passer
08:02éventuellement le 10 septembre, bloquons tout.
08:06Je crois qu'un des ferments possibles de l'explosion sociale,
08:09qui est à craindre,
08:10c'est justement le maintien de ces inégalités face à l'école.
08:15Parce que là, il y a vraiment le sentiment
08:17qu'il y a une société et donc aussi une école à deux vitesses.
08:23École de vitesse, vous dites, Philippe Bratolo.
08:25Est-ce que vous êtes, on va dire, hostile à l'école privée
08:30qui connaît quand même un succès grandissant ?
08:33Je vous ferai réagir aussi là-dessus, Lise AERCIG.
08:35Moi, je ne suis pas hostile à l'école privée en tant que telle.
08:40Mais je dirais qu'elle doit, en fait, faire sa part
08:43comme les autres sur, notamment, la question de la mixité sociale
08:46que j'évoquais il y a quelques instants.
08:50Je ne pense pas que le problème,
08:52ce soit d'opposer le privé au public.
08:54C'est plutôt de se demander qu'est-ce qu'on veut vraiment ?
08:58Est-ce qu'on veut une école qui soit une école de la ségrégation ?
09:01C'est vous-même qui avez utilisé cette expression tout à l'heure.
09:05Ou est-ce qu'on veut une école de la mixité sociale ?
09:09Une vraie mixité ?
09:10Alors, je sais que ça va susciter des sourires
09:13quand on parle de vivre ensemble, etc.
09:15Mais moi, je pense que, justement,
09:17un des seuls lieux où on peut expérimenter le vivre ensemble,
09:22c'est justement à l'école.
09:24C'est à l'école et dans le service public.
09:26Que répondez-vous à ça, Lise AERCIG ?
09:28Ça vient contredire un petit peu, quand même,
09:29ce que vous évoquiez au départ,
09:31à savoir faire, on va dire,
09:33turbuler la carte scolaire
09:36et mettre un peu de liberté
09:37dans ce que vous décrivez comme le trop d'État.
09:39Je réponds à monsieur que
09:43la priorité de l'éducation nationale depuis des décennies,
09:48c'est la lutte contre les inégalités.
09:50Je vous invite à aller regarder le site de l'éducation nationale.
09:54Elle en a fait son fer de lance
09:55en délaissant, bien sûr, l'instruction.
09:58C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
10:00et monsieur a raison,
10:01l'école française est celle qui reproduit le plus les inégalités.
10:04Ce n'est pas moi qui le dis, c'est de l'OCDE.
10:05Il y a des études très sérieuses là-dessus.
10:07Donc, en fait, l'État français,
10:09par le truchement de l'éducation nationale,
10:11annonce qu'il lutte contre les inégalités
10:14depuis une cinquantaine d'années.
10:16C'est très clair, c'est l'objectif.
10:19Mais échoue dans cette mission, visiblement.
10:22Et pourquoi elle échoue ?
10:23Parce qu'aujourd'hui,
10:25ceux qui ont le choix,
10:27c'est-à-dire les gens qui ont les moyens financiers,
10:29et puis les gens qui ont aussi l'information,
10:31c'est-à-dire qu'ils savent où sont les bonnes écoles.
10:34Alors, on sait par exemple que les enfants de professeurs
10:36sont souvent très bien lotis,
10:37parce qu'on a des informations,
10:39on sait très bien où mettre nos enfants.
10:41Et donc, ces gens-là ont le choix.
10:43Qu'est-ce qu'ils font ?
10:44Ils choisissent soit...
10:45Alors, soit ils sont dans un beau quartier, tout va bien,
10:47ils choisissent...
10:48Ils ne choisissent pas,
10:49ils vont à l'école publique du coin,
10:50mais si ça ne se passe pas très bien,
10:51ils vont dans l'école privée
10:52qui va proposer plus de sécurité,
10:54plus d'instruction,
10:56moins d'absentéisme, etc.
10:57Donc, en réalité,
10:58ce système de carte scolaire,
11:00de monopole étatique,
11:01j'allais dire tant que les pauvres gens
11:04dans les écoles publiques.
11:06Et c'est là qu'on crée des ghettos.
11:07C'est pour ça que je pense
11:08qu'il faut restituer à tout le monde
11:09le pouvoir, le droit,
11:11le choix de l'école de ses enfants
11:13et permettre à tout le monde
11:15d'accéder aux meilleures écoles
11:17ou aux écoles qui sont adaptées à leurs enfants.
11:21On vous parlait tout à l'heure
11:22de 13 000 enfants,
11:24en tout cas plusieurs milliers d'enfants
11:26qui n'avaient pas d'école à la rentrée,
11:27parce qu'ils ont des difficultés,
11:29des handicaps, etc.
11:30Ces enfants-là,
11:33il y a le dogme de l'inclusion.
11:34On veut absolument les scolariser
11:36dans des écoles publiques classiques.
11:37Mais ces enfants-là,
11:38je pense qu'il faudrait plutôt
11:39rendre à leurs parents
11:40le montant de ce que coûte l'éducation,
11:43l'instruction d'un enfant pendant une année
11:45et proposer aux parents
11:46de choisir une école
11:47qui convient à leur enfant,
11:49voire de créer des écoles.
11:50Il y a de nombreux parents
11:51qui créent des écoles aujourd'hui.
11:53Mais créer une école aujourd'hui en France,
11:54c'est très compliqué
11:55parce qu'on passe son temps
11:56à chercher de l'argent.
11:57Si l'État donnait
11:58un bon éducation,
11:59il n'y aurait pas de problème.
12:00Philippe Vatreleau,
12:01qu'est-ce que vous répondez à l'Isère Zieg ?
12:02Vous vous dites,
12:03au fond,
12:04il faudrait plus de moyens
12:05ou du moins des moyens
12:06mieux fléchés
12:07pour essayer de répondre
12:09à pallier
12:10tous ces manquements
12:12aujourd'hui.
12:13C'est ça.
12:14Vous y voyez, vous,
12:15soit un manque de moyens,
12:17soit une mauvaise utilisation
12:19des moyens en question.
12:20Oui, manque de moyens
12:21ou mauvaise utilisation,
12:22c'est certain.
12:23Moi, je milite pour une école
12:25qui soit plus juste
12:26et la justice sociale,
12:29c'est important
12:29et je pense que
12:30le libéralisme échevelé
12:33de l'Isère Zieg
12:34n'est qu'une illusion là-dessus.
12:36Je rappelle que moi,
12:37je suis...
12:38Vous avez fait le sourire.
12:38Je suis pour l'économie au départ
12:40et j'ai pas mal travaillé
12:42ces questions
12:43et ça montre bien
12:44qu'en fait,
12:45sans régulation,
12:47le marché ne fait
12:49qu'approfondir,
12:51accentuer les inégalités.
12:53Et je crois que
12:53vendre la concurrence scolaire
12:56comme un moyen
12:57de résoudre
12:59les difficultés de l'école,
13:01c'est vraiment
13:01une grande illusion.
13:02Alors, pour revenir
13:03à votre question,
13:04moi, je pense que
13:05ce qui est important,
13:06c'est surtout,
13:07en effet,
13:08de faire une école
13:10qui soit plus juste
13:11et qui soit aussi
13:13plus efficace.
13:14Il y a certainement
13:15quelquefois
13:16des choses
13:17qu'on pourrait mieux flécher.
13:19En particulier,
13:19l'école française
13:20est une des écoles
13:22où on a,
13:23par exemple,
13:25moins d'argent
13:26qui est consacré
13:27à l'école primaire
13:28par rapport
13:29aux autres pays
13:30de l'OCDE.
13:31Là, il y a un effort
13:32à faire.
13:33Or, malheureusement,
13:34cet effort,
13:34on aurait pu le faire
13:35si on avait
13:37peut-être
13:38conservé les moyens.
13:40Or, ce qui risque
13:41de se profiler,
13:42et ça semble
13:42assez clair,
13:44avec
13:44les mesures
13:46Beyrou,
13:48c'est malheureusement
13:49qu'en fait,
13:50on profite
13:51de la baisse
13:52démographique,
13:53puisqu'il y a
13:54une diminution
13:55du nombre d'élèves.
13:55Pour raccourcir
13:58un petit peu
13:58les moyens,
14:00en quelque sorte.
14:01Voilà,
14:01et là,
14:02on va en profiter
14:02pour raccourcir
14:03les moyens encore.
14:03Je vous propose
14:04tous les deux,
14:04si vous le permettez,
14:05Lisa Herzig,
14:06Philippe Vratolo,
14:07on va poursuivre
14:08cet échange
14:09dans un instant.
14:11Je vous ferai
14:11réagir
14:13à la crise
14:13des vocations
14:14et du recrutement
14:15à l'éducation nationale.
14:17Je vous ferai entendre
14:17et nous l'aurons
14:18en direct,
14:19Sarah,
14:20qui est enseignante
14:21de français
14:22en collège
14:23et qui va nous parler
14:23de l'absence
14:25d'un nombre
14:25de professeurs.
14:26A tout de suite
14:27pour la suite
14:28de La Vérité en Face.
14:30Sud Radio
14:31Parlons Vrai
14:31La Vérité en Face
14:36Jean-François Aquili
14:380 826 300 300
14:41vous réagissez
14:42ce matin.
14:44Nous sommes
14:44avec nos invités
14:45pour parler
14:45de la rentrée
14:46dans une semaine
14:47Lisa Herzig
14:47enseignante
14:48essayiste
14:49responsable
14:49de la communication
14:50de l'IREF
14:51auteur de
14:52La Grande Garderie
14:53comment l'éducation nationale
14:54sacrifie nos enfants
14:56chez Albain Michel
14:57et Philippe Vratolo
14:58professeur agrégé
15:00de sciences économiques
15:01et sociales
15:01auteur de
15:02Je suis un pédagogiste
15:04gommer les clichés
15:04construire une meilleure école
15:06édité par
15:07ESF
15:08sciences humaines
15:08je vais vous faire réagir
15:09dans un instant
15:10mais tout d'abord
15:11bonjour à vous
15:12Sarah
15:12Bonjour à tous
15:14bonjour à toute l'équipe
15:15Sarah
15:16vous êtes enseignante
15:17de français
15:18en collège
15:19vous êtes à Belle Garde
15:20dans le Gard
15:21et vous avez
15:21deux choses à nous dire
15:22ce matin
15:23concernant d'une part
15:24les effectifs
15:24et de l'autre
15:25les groupes de niveau
15:27Sarah
15:27il manque des profs
15:29écoutez
15:30moi je vous dirais
15:31pardon
15:32mais je suis agrégée
15:33de lettres
15:33normaliennes
15:34j'ai enseigné
15:35à l'université aussi
15:36bon
15:36j'ai 60 ans
15:37ça fait 30 ans
15:39que je vois tout ça
15:39se dégringoler
15:40et que personne ne bouge
15:42et je remercie
15:43Sud Radio
15:43de s'occuper d'éducation
15:45parce que personne ne le fait
15:46moi je trouve
15:47qu'il faudrait
15:47au moins une heure
15:48par jour
15:49dans les médias
15:50pour enseigner
15:50sur ce qui se passe
15:51exactement à l'école
15:52parce que les parents
15:53d'élèves
15:53ne le savent pas
15:55et il y a un vrai travail
15:56d'information à faire
15:57les professeurs sont
15:58complètement dégradés
16:00et découragés
16:00à l'école primaire
16:02on n'enseigne plus
16:03on a perdu en 10 ans
16:04on a perdu 2 ans
16:05c'est à dire
16:06qu'un élève
16:06qui arrive en terminale
16:07a perdu 2 ans en mathématiques
16:092 ans en français
16:10et on vous parle
16:11de socle commun
16:11il y a une ignorance
16:12galopante
16:13on a des gamins
16:14dans le supérieur
16:15qui ne savent plus
16:15lire et écrire
16:16c'est absolument catastrophique
16:19il est vraiment temps
16:19de faire quelque chose
16:20parce que les enseignants
16:22ne sont pas formés
16:23moi on m'a interdit
16:24de prendre mes élèves
16:25quand j'ai des tuteurs
16:27de jeunes profs
16:27on m'interdisait
16:28de prendre ma classe
16:29il fallait qu'ils aillent
16:30à l'université
16:30où ils n'apprenaient
16:31rien du tout
16:31ça c'est un premier problème
16:33le deuxième problème
16:34c'est les effectifs
16:35on a des effectifs surchargés
16:37on a enlevé
16:37tous les dispositifs
16:38qui permettaient d'aider
16:39les dispositifs
16:40de soutien individuel
16:41de 5 ou 6
16:42les deux groupes
16:43de niveau
16:43qui sont arrivés
16:44ont annulé
16:45les demi-groupes
16:46or l'annulation
16:46des demi-groupes
16:47est une catastrophe
16:48parce que c'est le seul moment
16:49en 6ème jusqu'en 3ème
16:51où on pouvait vraiment
16:52aider les élèves
16:52ça veut dire qu'on a
16:53méthodiquement enlevé
16:54tous les dispositifs
16:56qui pouvaient aider les élèves
16:57et ça c'est
16:58moi je le vois
16:58pour la première fois
17:00il y a 2 ans
17:00j'ai vu des élèves
17:01qui ne comprenaient pas
17:02un texte que je fais
17:03depuis 15 ans
17:04qui est d'une simplicité biblique
17:05ils ne comprenaient pas
17:06ce qui se passait
17:07dans ce texte
17:08maintenant si on ne réagit pas
17:09de manière urgente
17:10on ne sait pas
17:12si on a vu le livre
17:13de le Floquimade
17:14qui parle justement
17:15de l'école sacrifiée
17:16comme dit madame
17:17il est urgent de réagir
17:18mais il faut une heure par jour
17:19pour dire aux parents
17:20qu'on ment
17:21qu'on leur ment
17:22les compétences ça doit aller
17:23à la poubelle
17:24on remplace l'évaluation
17:25par les compétences
17:26c'est la tactique
17:27de la poussière sous le tapou
17:28tout ça avec la complicité
17:29de l'OCDE
17:30moi je vois tout ça se dérouler
17:31j'en suis malade
17:32et mes collègues
17:33on fait tout ce qu'on peut
17:35c'est vraiment grâce
17:36au travail des profs
17:36qu'on arrive à limiter les dégâts
17:38important votre témoignage
17:39Sarah ce matin
17:41je me tourne vers vous
17:42Lisa Hirzig
17:43vous entendez
17:44une enseignante
17:46on va dire
17:47d'expérience
17:49qui a un regard
17:49extrêmement technique
17:50sur ce qui ne va plus
17:52ce qui s'est dégradé
17:53au fil du temps
17:54oui
17:56la libérale échevée
17:58vous répondra
17:59liberté
18:00c'est à dire
18:01liberté
18:02pour les chefs
18:04d'établissement
18:04de recruter
18:05les enseignants
18:06qu'ils souhaitent
18:06de licencier
18:07les enseignants
18:08qui ne font pas leur travail
18:09de gérer un budget
18:10liberté
18:12pour les enseignants
18:12de choisir
18:13leur localisation
18:14de choisir
18:15aussi
18:16de quitter le métier
18:17pour y revenir
18:17quand ils souhaitent
18:19je ne vous entends pas
18:20vous me posez une autre question
18:21non non
18:22je voulais vous faire réagir
18:23à ce que disait Sarah
18:24je réponds aussi
18:25je réponds aussi
18:26juste à un point
18:27je pense qu'en fait
18:28il faudrait demander aussi
18:30aux premiers intéressés
18:31c'est à dire aux parents
18:32ce qu'ils souhaitent
18:33pour leurs enfants
18:34il y a des sondages
18:35assez récents
18:36il y a un sondage
18:36de la fin de 2024
18:38qui montre que
18:38plus de 60
18:39plus de
18:40je crois que c'est 56%
18:41des français
18:42qui souhaiteraient
18:43que le financement
18:45des écoles privées
18:46puisse se faire
18:46avec de l'argent public
18:47c'est à dire un système
18:48de bon éducation
18:50et on n'a pas posé
18:51la question aux parents
18:52là on pose la question
18:53à tous les français
18:53donc si on posait la question
18:55aux premiers concernés
18:55c'est à dire aux parents
18:56je pense que la proportion
18:57serait supérieure
18:58il faudrait essayer
18:58il faudrait prendre le risque
19:00puisque chacun ici
19:01est convaincu d'avoir raison
19:02je pense que le juge de paix
19:04c'est de demander
19:05aux gens qui sont
19:06les premiers concernés
19:07et concernant
19:07la crise d'évocation
19:09des enseignants
19:09il est évident
19:11qu'aller travailler
19:12dans un poste
19:14pour lequel vous n'avez
19:14aucune liberté
19:15pédagogique
19:16vous avez des programmes
19:17longs comme le bras
19:18qui sont sortis
19:19tous les deux ans
19:20voire tous les ans
19:20vous avez des salaires
19:22qui ne sont pas très intéressants
19:23une mobilité géographique
19:25à peu près nulle
19:26c'est pas très attirant
19:27des classes
19:28comme dit madame
19:28des classes de 30
19:2935 élèves
19:30l'année prochaine
19:31j'en ai 31
19:31des élèves
19:33qui ne sont pas toujours éduqués
19:34qu'on ne peut pas toujours
19:35non plus exclure
19:37quand on devrait pouvoir le faire
19:39donc en fait
19:39cette absence de liberté
19:40nuit également
19:41à l'image du métier
19:43d'enseignant
19:43et la réalité
19:45des enseignants
19:45aujourd'hui
19:46c'est effectivement
19:46d'être très contraint
19:47encore une fois
19:48par un état tout puissant
19:49Philippe Ventreleau
19:50pour rebondir
19:51sur ce que dit
19:52Lisa Rézik
19:53et pour réagir aussi
19:54à Sarah
19:54qui nous écoute
19:55qui est toujours en ligne
19:56depuis Belgarde
19:57oui moi je note quelque chose
20:00dans ce qu'elle a dit tout à l'heure
20:01elle disait
20:02que dans son collège
20:04il y avait donc
20:04des initiatives
20:06qui a été prise
20:07avec les demi-groupes
20:08etc
20:08et que finalement
20:09l'imposition par le haut
20:10et là je rejoins
20:12d'une certaine manière
20:13ce qui a été dit tout à l'heure
20:14mais pas en parlant de liberté
20:16mais en parlant
20:16d'autonomie des établissements
20:18une autonomie des équipes
20:19enseignantes
20:20ce qui a été imposé
20:22par le haut
20:22avec donc
20:23les fameux
20:24groupes de niveau
20:25finalement
20:27a détruit
20:28ce type
20:29d'initiative pédagogique
20:30je pense en effet
20:31que la solution
20:32elle est d'en donner
20:33plus d'autonomie
20:35aux établissements
20:37la liberté
20:38c'est pas la liberté
20:39des uns contre les autres
20:40c'est bien
20:41quelque chose
20:42qui s'exprime
20:43collectivement
20:44et qui permet
20:44une innovation
20:45pédagogique
20:47collective
20:47pour répondre
20:49au plus près
20:49des besoins des élèves
20:51par ailleurs
20:52alors je reviens
20:53sur le terme de vocation
20:54qui est un des termes
20:55qui me hérissent
20:56le peu de poils
20:57qui me reste
20:57parce que
20:58ce terme
20:59nous renvoie
21:00à un vocabulaire religieux
21:02je crois que
21:03il faut sortir de ça
21:04nous exerçons
21:05un métier
21:07nous ne sommes pas
21:08des moines
21:09et des bonnes sœurs
21:10qu'on pourrait
21:11payer
21:12avec des poignets de main
21:14mais on est bien
21:15des enseignants
21:15qu'il faut
21:16considérer
21:18à qui il faut
21:19offrir
21:20des conditions
21:21de travail
21:21et là aussi
21:22dans ce que j'ai entendu
21:23il y a quelques instants
21:24je rejoins
21:24pas mal de choses
21:25c'est-à-dire que
21:26la dégradation
21:28des conditions de travail
21:29procède
21:30en effet
21:30malheureusement
21:31de la désaffection
21:33et du manque
21:33d'attractivité
21:34du métier
21:35tout comme
21:35les questions
21:36de mutation
21:36mais il faut aussi
21:37mieux les payer
21:38et le fameux
21:40choc d'attractivité
21:42pardon
21:42le choc d'attractivité
21:44qu'évoquait
21:44Emmanuel Macron
21:45il faut
21:47le reconnaître
21:48c'est un échec
21:48il faut que
21:49la société
21:50globalement
21:51reconnaisse
21:52ses enseignants
21:53et les paye mieux
21:54et les paye mieux
21:55Lisa Herzig
21:56je vais vous donner
21:57la parole
21:57d'un court instant
21:58mais juste un mot
21:58Sarah
21:59je vais vous libérer
22:00Sarah
22:00j'entendais
22:01votre émotion
22:02tout à l'heure
22:03d'un mot Sarah
22:04vous êtes pessimiste
22:06pour les années
22:07qui viennent
22:07oui
22:08comme disait
22:09monsieur le
22:10Flockimat
22:10que j'écoutais
22:11là il faut un électrochoc
22:12parce qu'au Portugal
22:13au Danemark
22:14etc
22:14ils s'en sont sortis
22:15il suffit de 4 ou 5 ans
22:17de mesure
22:17et déjà
22:18réinjecter
22:18des heures
22:19dans le système
22:20les enfants ont besoin
22:21d'heures de plus
22:21est-ce que dit madame
22:23qu'il faut interroger
22:23les parents
22:24moi je veux bien
22:24mais les parents
22:25en fait ne comprennent pas
22:26toutes les délicatesses
22:27du système
22:27il faut absolument
22:28se mettre ensemble
22:29et réfléchir ensemble
22:30là-dessus
22:31mais si vous voulez
22:31les parents ont accepté
22:32des choses
22:33qu'ils n'auraient jamais
22:33dû accepter
22:34donc ils sont maintenant
22:34prisonniers
22:35par exemple sur le handicap
22:36ils ont été complètement
22:37baladés
22:38alors qu'en fait
22:38les élèves en situation
22:39de handicap
22:40sont encore plus
22:41en handicap maintenant
22:41avec ces auxiliaires
22:43mutualisés
22:43qui sont un enfer absolu
22:44donc je pense qu'il faut
22:45réagir très très vite
22:47et commencer
22:47je vais être brutal
22:48par dégager 30 personnes
22:49du ministère
22:50qui régissent
22:51la politique actuelle
22:52qui est catastrophique
22:52depuis 30 ans
22:53il faut les gérer
22:54il faut mettre
22:54des personnes autres
22:55à la place
22:55voilà
22:56non non c'est cash
22:58vous avez raison
22:58Sarah
22:58vous connaissez la musique
23:00un spoil système
23:01pour changer les têtes
23:02merci Sarah
23:03que vous vous êtes témoigné
23:04depuis Belgarde
23:06dans le Gard
23:06Lisa Herzig
23:07le temps court
23:07c'est le mot de la fin
23:09Lisa Herzig
23:10il faut renverser la table
23:13oui il faut renverser la table
23:16moi je ne suis pas pessimiste
23:17je suis pessimiste
23:18pour l'état
23:19et optimiste
23:20pour la liberté
23:21parce que je vois
23:22de très nombreuses écoles
23:23se créer
23:24enfin se créer
23:24il y a des personnes
23:26qui créent des écoles
23:27elles ne se créent pas
23:27toutes seules
23:28et qui font très bien
23:30leur travail
23:31je fais confiance
23:32à l'initiative privée
23:33je fais confiance
23:34à la concurrence
23:34je ne suis pas du tout
23:35pour la guerre scolaire
23:36je pense que les parents
23:37doivent aussi pouvoir
23:38choisir l'école publique
23:39si ça leur convient
23:40et j'entends que
23:42monsieur Vatrelo
23:43est finalement d'accord avec moi
23:44puisqu'il refuse de dire
23:45le mot liberté
23:46mais quand il dit autonomie
23:47ça veut quand même dire
23:49qu'il sent qu'on a besoin
23:50de davantage de liberté
23:51dans les écoles
23:52c'est votre conclusion
23:53c'est la vôtre
23:53Philippe Vatrelo
23:54on peut s'entendre
23:55sur des réformes rapides
23:58qui seraient envisageables
23:59de bon sens aussi parfois
24:00je ne sais pas
24:02si les réformes doivent être rapides
24:03elles doivent être surtout concertées
24:05elles doivent être surtout
24:06prises avec l'ensemble
24:08des acteurs
24:09de l'éducation nationale
24:11les enseignants bien sûr
24:12les parents aussi
24:13et ça
24:15ça peut passer
24:16par des modalités
24:17qui redéfinissent clairement
24:18quelles sont
24:19les finalités de l'école
24:21et pour moi
24:22je conclue
24:23parce que j'ai commencé
24:24la finalité
24:25c'est vraiment
24:26de lutter
24:27contre les inégalités
24:28parce que le risque
24:28d'explosion sociale
24:29il est vraiment réel
24:31merci à tous les deux
24:32Lisa Herzig
24:33merci Philippe Vatrelo
24:34il nous faudrait
24:35effectivement
24:36de longues heures
24:38de débats
24:38et bien je vous promets
24:39que sur Sud Radio
24:40nous reviendrons
24:41très régulièrement
24:42sur cette rentrée scolaire
24:44et tout ce qu'elle véhicule
24:46en termes de tracas
24:48de soucis
24:48d'inquiétude même
24:49avec un système
24:50qui n'est plus du tout
24:51au niveau
24:52la vérité en phase
24:530826 300 300
24:56dans un instant
24:57notre deuxième débat
24:59ce sera la rentrée
25:00très difficile
25:01pour lui aussi
25:02de François Bayrou
25:03Sud Radio
25:05Sud Radio
25:06Parlons Vrai
25:06Parlons Vrai
25:07Sud Radio
25:08Parlons Vrai
25:08Sud Radio
25:10La Vérité en Face
25:12Jean-François Aquili
25:13Il est 9h33
25:15La Vérité en Face
25:160826 300 300
25:19notre deuxième débat
25:21ce matin
25:21François Bayrou
25:23va-t-il tenir
25:25conférence de presse
25:26aujourd'hui
25:27à 16h
25:28pour tenter
25:29une fois de plus
25:30nouvelle conférence de presse
25:31ce n'était pas la première
25:32de nous expliquer
25:34son plan
25:34à près de 44 milliards d'euros
25:36plan d'économie
25:37Jules Boscherini
25:39quelques dernières précisions
25:40avec vous
25:41Oui et c'est peut-être
25:42la conférence de presse
25:43de la dernière chance
25:44celle pour lui éviter
25:45la censure
25:45qui le menace
25:46depuis plusieurs mois déjà
25:48et c'est au cours
25:48de cette dernière
25:49que le Premier ministre
25:50doit annoncer
25:51sa méthode
25:51pour donner un budget
25:53à la France
25:53Parmi cette méthode
25:54il y a bien sûr
25:55son ambition
25:56de supprimer
25:56deux jours fériés
25:57sauf que selon
25:58un sondage du Parisien
25:59aujourd'hui en France
26:0084% des Français
26:02sont opposés
26:02à cette suppression
26:03pour les Français
26:04ce n'est qu'un impôt déguisé
26:06mais François Bayrou
26:07fait également face
26:08à la menace
26:08de la manifestation
26:09Bloquons-Tout
26:10du 10 septembre prochain
26:12manifestation soutenue
26:13par plusieurs bords politiques
26:14avec en tête de gondole
26:15la France insoumise
26:17de Jean-Luc Mélenchon
26:17qui espère voir le mouvement
26:19devenir une grève générale
26:20c'est donc plus que jamais
26:21sur la sellette
26:22que François Bayrou
26:23va se présenter
26:24cet après-midi
26:24Alors mon cher Jules
26:26avant de commencer le débat
26:28les résultats de la question du jour
26:30conférence de presse
26:31de François Bayrou
26:32a-t-il encore une chance
26:34d'éviter la censure ?
26:3678% ont voté non
26:39contre 15% pour oui
26:40et 7% sans avis
26:42et on peut notamment lire
26:43ses commentaires
26:44on a l'impression
26:45que M. Bayrou
26:45invente le ministère des bâtons
26:47pour se faire battre
26:48et pour ceux qui ont répondu oui
26:50c'est car pour une énième fois
26:52le RN va le sauver
26:53Allez, commentaires parfois sévères
26:56merci Jules Boscherini
26:570826 300 300
26:59vous nous appelez
27:00vous réagissez
27:00bonjour à vous
27:02Frédéric Dhabi
27:03Bonjour
27:05Tout d'abord quelques échanges
27:07avec vous mon cher Frédéric
27:08directeur général
27:09de l'institut de sondage
27:11l'IFOB
27:11Frédéric
27:12ravi de vous retrouver
27:13en cette rentrée
27:14qui est agitée
27:16pour François Bayrou
27:18il va donner cette conférence
27:20de presse aujourd'hui
27:22son idée c'est de dire
27:24au fond
27:25seule l'adhésion des français
27:26peut changer les choses
27:27quand on regarde
27:29les résultats
27:30des enquêtes
27:31des uns et des autres
27:32on n'a pas l'impression
27:32que les français en question
27:34aient envie de le suivre
27:35le premier ministre
27:36Oui
27:36c'est un pari tout à fait risqué
27:38Jean-François
27:39alors je dirais deux choses
27:40d'un côté
27:41les français le suivent
27:42sur le constat
27:43c'est à dire
27:44sur le fait que la situation
27:45de la dette
27:45est absolument catastrophique
27:47ils ont retenu
27:48les 5000 euros
27:49de dette par seconde
27:50le pronostic vitale
27:51engagé pour le pays
27:52et dans une enquête
27:53IFOP pour LCI
27:54faite après
27:55ces annonces du 15 juillet
27:56on a une majorité
27:57de français
27:57qui considère
27:58qu'il a raison
27:59d'alerter sur la dette
28:00mais
28:01mais
28:01là où le bas blesse
28:02il ne le suive
28:03absolument pas
28:04sur ses solutions
28:05sur les différentes mesures
28:07et notamment
28:07il y a un sondage
28:08de mes confrères
28:09que vous avez cité
28:09de Doxa
28:10dans Le Parisien
28:11sur la suppression
28:12des deux jours fériés
28:13qui après la retraite
28:15à 64 ans
28:15qui après les débats
28:17sur la monétisation
28:17de la cinquième semaine
28:18de congés payés
28:19sont vus comme une atteinte
28:20à un acquis social
28:21et donc dans ce cadre là
28:23là où François Bayrou
28:25je ne dirais pas
28:25qu'il est gonflé
28:26le terme est très inapproprié
28:27mais il ne manque pas
28:29d'un certain panache
28:30il attend
28:31le soutien
28:32de l'opinion
28:33dans un contexte
28:34où lui
28:35il est
28:36aujourd'hui
28:36le premier ministre
28:38le plus impulaire
28:39de la cinquième république
28:40c'est pas une affirmation
28:41de la part
28:41c'est tiré
28:44du baromètre
28:44il faut obligé
28:45d'aider
28:45comme vous le savez
28:46le plus ancien
28:47de la cinquième république
28:48et on a
28:49on a loisir
28:50de comparer
28:50la popularité
28:51de Bayrou
28:52avec celle de Pierre Moroy
28:53d'Alain Juppé
28:54même on peut remonter
28:54à Michel Debray
28:55dans les années 50
28:56donc dans ce cadre là
28:58c'est sans doute
28:58très compliqué pour lui
28:59je ne vais pas vous abonner
29:01de chiffres
29:01mais majoritairement
29:03on va dire
29:03dans les différentes enquêtes
29:04les français souhaitent
29:06cette motion de censure
29:07ils soutiennent
29:08le mouvement
29:09bloquant tout
29:10du 10 septembre
29:11et massivement
29:12ils sont contre
29:13la suppression
29:14des deux jours fériés
29:16Frédéric Dhabi
29:17il y a un petit côté
29:18mission impossible
29:18dans tout ça
29:19non ?
29:20oui
29:20je reprends votre titre
29:21cinématographique
29:22d'ailleurs une enquête
29:24Tifab Fiducial
29:25pour si le radio
29:25montrait qu'une majorité
29:26très nette de français
29:27voulait la motion
29:29de censure
29:30là où le bas blesse
29:31exactement
29:32c'est que les annonces
29:33du 15 juillet
29:33sont vues comme des annonces
29:35injustes
29:36d'une part
29:36et on sait très bien
29:37que les français
29:37sont très mobilisés
29:39contre la notion
29:39d'injustice
29:40parce qu'on est un peuple
29:42qui est très mu
29:43par cette capacité
29:45à être dans une logique
29:46d'égalité
29:46d'équité
29:47et surtout
29:48que les efforts
29:49sont mal répartis
29:50et la petite musique
29:51qui sont
29:52ce sont les classes moyennes
29:53les salariés
29:54qui vont trinquer
29:54et pas les ultra riches
29:56et bien prend
29:57dans une partie
29:57très importante
29:58de l'opinion publique
29:59donc dans ce cadre là
30:00effectivement
30:00c'est très compliqué
30:01pour François Bayron
30:03même si en termes d'image
30:04il est apparu
30:05courageux
30:06et lucide
30:07comme il l'avait été
30:08pendant la présidentielle
30:09de 2007
30:09c'est lui le premier
30:10qui avait alerté
30:11sur la situation
30:12de la dette
30:13mais effectivement
30:14lorsqu'il dit
30:14j'en appelle aux français
30:16aujourd'hui
30:16très clairement
30:17on va dire
30:18entre deux tiers
30:19et trois quarts
30:20ce qui fait quand même
30:21Jean-François
30:21une très forte majorité
30:22ne le suivent pas
30:23restez avec nous
30:25Frédéric Daby
30:26première intervention
30:28de nos auditeurs
30:29bonjour à vous
30:30Arnaud
30:31oui
30:32bonjour Jean-François
30:33bonjour Arnaud
30:34heureux de vous avoir ce matin
30:35bienvenue
30:36sur l'antenne
30:37de Sud Radio
30:37vous appelez
30:38de Vannes
30:39dans le Morbihan
30:40très très très
30:41très bel endroit
30:41vous en pensez quoi
30:43vous cette censure
30:44est-ce qu'elle vous paraît
30:45inévitable ?
30:47non seulement
30:49elle devrait être inévitable
30:51mais avec les aléas
30:53de la vie politique française
30:55tout est compliqué
30:56mais comme je disais
30:59il faudrait arriver
31:00à un moment
31:00ce gouvernement
31:01ne représente pas
31:02les français
31:03bon c'est le ventre mou
31:06le ventre mou
31:07de la politique française
31:09on n'en peut plus quoi
31:11je veux dire
31:11on a passé un été
31:12à prendre tous les jours
31:14des assassinats
31:16des attaques au couteau
31:17quasi quotidiennes
31:19en plus ça
31:19on nous annonce
31:20la suppression
31:20de jours sériers
31:21les français n'en peuvent plus
31:22je veux dire
31:23à défaut de renverser la table
31:25il faut tirer la nappe
31:26vous voyez
31:27donc vraiment
31:29moi je
31:30j'ai plus d'étiquette politique
31:33mais on n'en peut plus
31:34les français n'en peuvent plus
31:35quand vous dites Arnaud
31:36les français n'en peuvent plus
31:37qu'est-ce que selon vous
31:39allez majoritairement
31:40l'opinion souhaite
31:42c'est quoi
31:42un peu plus d'ordre
31:43un peu plus de sérénité
31:45de stabilité
31:45dans le pays
31:46oui
31:48une représentativité
31:49du peuple
31:50et de ses aspirations
31:51à avoir plus d'indépendance
31:53vous comprenez
31:55un pays
31:55ça doit gérer
31:56comme une famille
31:57on doit gérer ça au mieux
31:59mais là
32:00on voit bien
32:00que c'est mal géré
32:01ça part à volo
32:02même l'ambassadeur américain
32:04qui fait des remarques
32:06au gouvernement français
32:07parce que les juifs
32:08évidemment
32:09maintenant en France
32:09sont en danger
32:11il faut parler clairement
32:12parce qu'on fait rentrer
32:13une immigration
32:14musulmane
32:17à grande porte ouverte
32:18depuis des années
32:19et des années
32:19et on s'étonne maintenant
32:21que le conflit
32:23israélo-palestinien
32:25ça porte en France
32:26soit importé en France
32:27merci à vous
32:28pour ce regard
32:29Arnaud
32:30vous êtes assez pessimiste
32:32d'ailleurs
32:32Arnaud
32:32ce matin
32:33Frédéric Dhabi
32:34globalement
32:36l'opinion publique
32:37quand on voit
32:39ces sondages
32:40qui sont faits
32:41vous avez
32:41c'est Elab
32:42qui dit
32:42je ne vais pas vous faire commenter
32:43les autres instituts
32:44mais qui dit
32:4566% des français
32:46souhaitent la motion de censure
32:47est-ce que
32:48les français sont quand même
32:50conscients
32:50que l'instabilité politique
32:53n'est pas une bonne nouvelle
32:54pour la marche du pays
32:55oui je pense qu'il y a
32:57cette dimension
32:58de prise de conscience
32:59qui fait que ça a été
33:00une protection
33:01pour François Bayrou
33:02mais qu'est-ce que nous vivons
33:03dans ce que nous disent
33:04des français depuis le 7 juillet
33:06le 7 juillet
33:07Jean-François
33:07c'est le deuxième tour
33:08des élections législatives
33:09et je rebondis sur ce qu'a dit
33:11votre auditeur
33:12ce qu'a dit Arnaud
33:12Levin
33:13voilà
33:14notre ami de Vannes
33:16il n'y a pas de majorité
33:17rien ne se passe
33:19et c'est vrai que les français
33:19vivent ce que j'appelle
33:21l'éclipse du politique
33:22c'est-à-dire
33:23ils ont le sentiment
33:24que le politique
33:25ne joue plus son rôle
33:26c'est quoi le rôle du politique
33:27on va dire
33:28d'un gouvernement
33:29c'est
33:30résoudre les problèmes
33:31améliorer la vie des gens
33:33comme disait
33:33le parti socialiste
33:34dans les 70
33:35changer la vie
33:36et on est dans une logique
33:37d'inaction totale
33:38et ça crée
33:39parfois de la colère
33:40parfois de l'exaspération
33:42mais aussi une forme
33:43d'indifférence
33:44une forme d'excite
33:44on le voit dans des enquêtes
33:45de l'IFOP
33:46où les français
33:47cherchent des acteurs
33:48de confiance
33:49je pense aux maires
33:50je pense aux entreprises
33:52aux entrepreneurs
33:53et clairement
33:53alors François Bayrou
33:54il est moins dans cette logique
33:55d'inaction
33:56parce qu'il a frappé
33:57un grand coup
33:57le 15 juillet
33:58et on a
33:59certains ont reconnu
34:00un certain courage
34:01mais les solutions proposées
34:02pour l'instant ne séduisent pas
34:04les français
34:04d'où cette inclination
34:06c'était 58%
34:08dans l'enquête
34:08il faut le fiducial
34:09de Sud Radio
34:10vers le 20 juillet
34:11ça a encore progressé
34:12d'après mes confrères
34:13des labs que vous avez cités
34:14souhaitent une motion
34:16de censure
34:16les solutions
34:17ne correspondent pas
34:19peut-être aux attentes
34:19des français
34:20nous sommes justement
34:21à ce sujet
34:22avec vous Frédéric
34:23bonjour Frédéric
34:24oui bonjour Jean-François
34:26bonjour Frédéric
34:27soyez le bienvenu
34:28vous appelez
34:28de la capitale
34:30de Paris
34:30Frédéric
34:31votre regard
34:33sur ce que propose
34:35l'électrochoc
34:36à 44
34:37près de 44 milliards d'euros
34:39de François Bayrou
34:40je pense qu'il fait
34:43comme les autres
34:44comme d'habitude
34:45comme tous les premiers ministres
34:46depuis 40 ans
34:47c'est à dire
34:48qu'il fait le constat
34:49qu'effectivement
34:50ça va pas bien
34:50mais où va-t-il prendre l'argent
34:52et bien il va prendre l'argent
34:54par des taxes
34:55par des impôts déguisés
34:56sur ceux qui travaillent
34:58sur l'entreprise
34:58sur les salariés
34:59qui payent des impôts
35:01et sur ceux
35:02qui n'en payent pas
35:02mais qui vont payer
35:03de la TVA
35:04etc
35:04de la consommation
35:05et il ne va pas
35:07réduire les dépenses
35:09de l'Etat
35:09et je pense qu'une majorité
35:11de français
35:11voudrait que peut-être
35:12que l'Etat
35:13avec un budget correct
35:16amène le service
35:18qu'ils attendent
35:20le budget
35:20M. Bayrou l'a annoncé
35:22qu'il va avoir
35:22un dépassement
35:23je crois de 27 ou 30 milliards
35:25c'est à dire en fait
35:2550 ou 60
35:26comme chaque année
35:28donc on sera toujours
35:28en déficit
35:29mais il ne va pas
35:30les prendre
35:31là où
35:33ce serait peut-être
35:34plus facile
35:34par exemple
35:35supprimer tout ce qui est
35:36facilement supprimable
35:37c'est à dire
35:38toutes ces agences
35:39vous voulez dire quoi
35:40aller faire des réformes
35:42plus structurelles
35:43oui
35:44plus structurelles
35:45je crois que
35:47l'organisation
35:48de l'Etat
35:49a besoin
35:50d'un grand nettoyage
35:52et d'une grande
35:54remise en service
35:55comme on dit
35:58en mettant l'église
35:59au milieu du village
35:59c'est à dire
36:00que l'Etat
36:00se concentre
36:01sur son travail
36:02et laisse faire
36:04les autres élus
36:05en ce qui les concerne
36:06les maires
36:06les départements
36:07etc
36:07et peut-être
36:08que sur le social
36:09on pourrait regarder
36:11un peu ce qui se passe
36:11parce que le robinet
36:13du social
36:13coule à flot
36:14alors je ne parle pas
36:15des retraités
36:15les retraités
36:16ils ont cotisé
36:17ils méritent leur retraite
36:18ils ne l'ont pas volé
36:19et quand ils travaillaient
36:20c'était leurs impôts
36:22et leurs taxes
36:22qui faisaient fonctionner
36:23la France
36:24donc il faut laisser tranquille
36:25les retraités
36:25par contre
36:26il y a le reste du social
36:27qui coule à flot
36:28et peut-être aussi
36:29qu'on pourrait un peu
36:30regarder ça
36:31alors je sais que
36:31monsieur Macron
36:32distribue facilement
36:33l'argent
36:34le chèque ceci
36:35le chèque cela
36:35l'essence
36:36le chauffage
36:37etc
36:37c'est-à-dire pour compenser
36:39les erreurs politiques
36:40qu'ils ont commises
36:41donc ils donnent des chèques
36:43mais l'échec
36:45plus l'échec
36:45plus l'échec
36:46à la fin de l'année
36:47ça fait quand même
36:47beaucoup d'argent
36:48et en social aussi
36:49je crois qu'on donne
36:51pas mal d'argent
36:51à des gens
36:53qui n'en ont pas besoin
36:54et qui ne le méritent pas
36:55on pourrait regarder
36:56le RSA par exemple
36:57le RSA
36:58est donné
37:00à la moitié
37:02des gens
37:02qui le reçoivent
37:03sont étrangers
37:04et ne le méritent
37:05nécessairement pas
37:06parce qu'il n'a pas été
37:08fait pour ça
37:08on a 30 000 centenaires
37:11en France
37:11mais on paye un million
37:12de retraite à des centenaires
37:13bon là il y a peut-être
37:14quelque chose à voir aussi
37:16donc il faudrait aller chercher
37:17partout
37:17partout
37:18là où c'est possible
37:19selon vous
37:20Frédéric
37:21c'est ça l'idée
37:22tout à fait
37:23il faut revoir
37:24toute notre organisation
37:25tout revoir
37:26de fond en comble
37:27essayer d'aller taper
37:28dans la structure
37:29Frédéric Dhabi
37:30merci à vous Frédéric
37:31vous nous appeliez
37:31de De Paris
37:32Frédéric Dhabi
37:33si on se rappelle
37:35le François Bayrou
37:35dès la campagne
37:36la première de 2002
37:38il parlait à l'époque
37:39d'aller supprimer
37:40des couches
37:41du millefeuille
37:42il était déjà conscient
37:43lui
37:44après un quart de siècle
37:45que le système
37:47commençait un petit peu
37:49à s'empiler
37:49et qu'il y avait
37:50peut-être des choses
37:52à aller chercher là-dedans
37:53oui
37:54vous avez raison
37:55il l'avait dit en 2002
37:56il l'avait surtout dit
37:57en 2007
37:58il avait connu
37:58une véritable dynamique
38:01on échangeait déjà
38:02avec Jean-François
38:03à cette époque
38:04si je me souviens bien
38:04et il avait connu
38:05une vraie remontada
38:06il y a même
38:07quelques sondages
38:08qu'il avait mis
38:08à égalité
38:09pour accéder au second tour
38:11face à Nicolas Sarkozy
38:12bon c'est du passé
38:13c'est vrai que
38:14ce qu'a dit votre auditeur
38:15Frédéric
38:16qui est très représentatif
38:17de l'opinion publique
38:18sur deux points
38:19d'une part
38:20beaucoup de français disent
38:21au lieu d'augmenter
38:22nos prélèvements
38:23de nous demander
38:23des efforts
38:24en termes de réciprocité
38:25c'est à l'état
38:26d'être moins lourd
38:27de dégraisser le mammouth
38:29pour prendre une autre phrase
38:30célèbre
38:30de trouver des moyens
38:31de faire des économies
38:33notamment
38:33vous allez citer
38:34le millefeuille
38:34territorial
38:35les coûts de structure
38:36l'état central
38:38et deuxième dimension
38:39qu'a abordé votre auditeur
38:40Frédéric
38:41qu'on retrouve
38:42chez les français
38:43c'est
38:43bien sûr
38:44on ne touche pas
38:45aux retraites
38:46il y a une sorte
38:46de sanctuarisation
38:48refusé de voir
38:49les pensions
38:50baisser
38:51soutien
38:52aux retraités
38:53alors que
38:53c'est une masse
38:54extrêmement diverse
38:55mais ils sont vus
38:56c'était une enquête
38:57il faut un fiducial
38:58pour Sud Radio
38:59à près de 90%
39:00voire plus
39:01comme les perdants
39:02du quinquennat
39:03d'Emmanuel Macron
39:04c'est une enquête
39:04qu'on a faite régulièrement
39:05avec Sud Radio
39:06depuis 2017
39:07systématiquement
39:08depuis l'effort demandé
39:09en 2017
39:10ils sont vus
39:10comme les perdants
39:11du quinquennat
39:11et en revanche
39:12l'idée qu'il faut
39:14aller chercher
39:14du côté
39:15des fraudes
39:17des abus sociaux
39:18des abus
39:18de la fraude fiscale
39:20et de la fraude sociale
39:21c'est à dire
39:21l'assistanat
39:22et c'est vrai que
39:23sur cette question
39:24on a un véritable consensus
39:26le clivage
39:27gauche droite
39:28qui était très fort
39:28par le passé
39:29c'est complètement effondré
39:30et la réponse du politique
39:30est faible
39:30à ce sujet là
39:31elle est très faible
39:32c'est comme si
39:34le sujet était
39:34systématiquement
39:35évité
39:36peut-être
39:37de peur
39:38de
39:39comment dirais-je
39:39décevoir
39:41une certaine partie
39:42de l'électorat
39:43mon cher Frédéric Dhabi
39:44oui
39:45bien sûr
39:45vous serez devant
39:46votre téléviseur
39:47à 16h j'imagine
39:48alors je serai
39:49en Corse
39:50en intervention
39:51pour un colloque
39:52sur le régionalisme
39:53qu'organise
39:54Région et Peuple Solidaires
39:55si vous voulez tout savoir
39:56super
39:56replay pour vous
39:57en tout cas
39:58merci
39:58voilà
39:58mais je le verrai
39:59quand même après
39:59merci Frédéric Dhabi
40:01merci pour cet éclairage
40:02en ce début de semaine
40:03de quasi rentrée
40:04la vérité en face
40:060826 300 300
40:07dans un instant
40:09retour de Guy Carlier
40:11avec son splendide
40:13éphéméride
40:14sur fond de Beatles
40:15Sud Radio
40:17Sud Radio
40:17c'est vous
40:18qui donnez le ton
40:18merci pour l'éphémorique
40:20c'est pour l'éphémorique
40:21c'est pour l'éphémorique
Écris le tout premier commentaire