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Le débat avec Mathias Leboeuf, Gilbert Azoulay, Cédric Nouvelot et David Margueritte

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##LE_DEBAT_DU_JOUR-2025-07-08##

Catégorie

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News
Transcription
00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
00:30Ici en studio, Mathias Leboeuf, journaliste et philosophe, bonjour.
00:34Gilbert Azoulay, directeur général de News 5 Education et journaliste pour l'Hémicycle, bonjour.
00:39Et Cédric Nouvelop, chef d'entreprise et conseiller régional de l'Ormandie, bonjour à vous.
00:43Bonjour.
00:44Et David Marguerite, sénateur LR de la Manche.
00:47Merci beaucoup à tous d'être avec nous dans ce studio.
00:49Beaucoup de sujets qu'on va parcourir avant vos coups de cœur, coups de gueule.
00:52Laissez-moi les présenter au moins à nos auditeurs,
00:54notamment pour que vous puissiez réagir via les sondages posés sur les réseaux sociaux.
00:58A savoir, est-ce qu'il y a un problème avec l'alcool en France ?
01:01Et plus généralement, avec l'alcool auprès des jeunes.
01:04Les chiffres sont absolument stratosphériques.
01:06Et on vous pose cette question, faut-il peut-être durcir un peu plus dans notre pays, en France,
01:10l'accès à l'alcool, notamment pour les jeunes, avec la tendance du « beach drinking ».
01:15Vous avez cette tendance de, certes, les jeunes boivent moins, mais quand ils boivent, ils boivent beaucoup plus.
01:20C'est la deuxième cause de mortalité en France, juste derrière le tabac.
01:24Mais c'est la première chez les 15-39 ans.
01:27Et 86% des commerces actuellement, selon une étude récente d'Addiction France,
01:32vendent de l'alcool à des mineurs, ce qui est pourtant passible visiblement d'une amende de 7500 euros.
01:37Mais ça ne leur fait pas peur.
01:39Et puis, la France a-t-elle abandonné le combat pour la pauvreté ?
01:41C'est des chiffres historiques depuis qu'on les mesure et depuis ce baromètre de l'INSEE.
01:4720% des plus défavorisés reçoivent seulement 8,5% des revenus.
01:5220% les plus aisés en reçoivent 38,5%.
01:55C'est 9,8 millions de personnes qui, actuellement, dans notre pays, vivent sous les critères de pauvreté.
02:04Alors que, pourtant, rappelez-vous, le président de la République, Emmanuel Macron, en 2018,
02:07avait promis une stratégie nationale de lutte contre la pauvreté.
02:12Est-ce qu'il y a visiblement eu un petit raté ?
02:14Sans doute, mesdames, messieurs, sans doute.
02:16Et puis, vous le savez, le standard est ouvert.
02:18Et on lira, bien sûr, les commentaires, vos commentaires sur les différents sujets évoqués.
02:22Messieurs, vos coups de cœur, vos coups de gueule.
02:24Pour commencer, pour mettre un peu d'ambiance, finalement, dans ce studio,
02:28j'aimerais commencer par le coup de gueule.
02:31Impossible de passer son permis de conduire, vous nous dites, Gilbert Azoulay.
02:35Et ça, c'est un vrai scandale.
02:36Ah bah oui, parce que ça devient long, les professionnels, vous savez,
02:38ils ont lancé un cri d'alarme.
02:40Les places d'examen pour le permis de conduire manquent cruellement en France.
02:42Ça, je ne vous apprends rien.
02:43Les écoles de conduite dénoncent une pénurie dramatique.
02:46C'est le moquis d'emploi qui paralyse l'activité,
02:48mais surtout pénalise des milliers de candidats, dont les jeunes, nos enfants,
02:52qui, généralement, enchaînent le bac et le permis, vous le savez.
02:55Alors, aujourd'hui, les délais pour obtenir une place à l'examen,
02:58à explod, certaines régions affisent des temps d'attente.
03:00Je ne sais pas comment ça se passe en Normandie.
03:01Parfois, 2, 3, 4, 5 mois.
03:03Un manque de personnel parmi les inspecteurs.
03:06Une gestion peu réactive des services administratifs chargés de répartir les créneaux.
03:11Et pourtant, il y a eu des efforts de fait avec une plateforme,
03:13l'accès au permis à 17 ans.
03:15Bref, ça ne marche pas.
03:15Les conséquences, on s'en doute, découragement des candidats,
03:18pression sur les moniteurs,
03:19sans compter les répercussions économiques pour les auto-écoles.
03:23Et pour certains élèves, nos enfants, je le répète,
03:26des semaines de report qui impliquent des cours supplémentaires.
03:29Et donc, des frais supplémentaires pour les pauvres parents.
03:31Donc, il y a assez de monde qui roule sans permis en France
03:34pour ne pas leur donner de prétextes supplémentaires
03:36pour continuer sur cette route.
03:38J'ai qu'un truc, moi, je n'ai pas le permis.
03:40Oui, donc, Mathias Lebeuf, pour vous, aucun risque sur ce passage du permis.
03:45Ce n'est pas la priorité.
03:47Non, mais c'est vrai que c'est un sujet,
03:48parce qu'en plus des frais, en réalité,
03:49parfois, on sait qu'il y a quand même un timing,
03:51un délai à respecter très précis
03:53entre les jeunes qui cherchent de l'emploi,
03:54les jeunes qui partent en études,
03:56entre le moment où ils ont commencé à faire les leçons
03:58et le moment où ils doivent faire leur rentrée
04:00dans les villes respectives.
04:02Ce n'est pas toujours évident.
04:04Oui, alors, il y a la façon de passer le permis
04:07et il y a les cours tels qu'ils sont dispensés.
04:10Moi, je suis assez surpris ces temps-ci.
04:11Il y a une grosse tendance.
04:12Moi, je l'ai vécu en Normandie
04:13avec des accidents de jeunes conducteurs en ce moment.
04:17Alors, ça m'a amené à une réflexion.
04:19Je me suis dit que,
04:20est-ce que les cours étaient bien appropriés ?
04:22Est-ce que la façon dont on enseigne
04:23à nos jeunes à conduire est pertinente ?
04:25Parce que, pour voir autant d'accidents,
04:27je vous donne un exemple.
04:28Beaucoup plus sur les derniers temps.
04:29Beaucoup plus sur les derniers temps.
04:30Sans influence particulière.
04:31Il n'y a pas d'alcool.
04:32Non, non, non.
04:32En plus des accidents, sans aucune cause,
04:34ni alcool, ni drogue, ni rien.
04:36Même pas de vitesse.
04:37Donc, c'est vraiment du comportemental.
04:39C'est de la façon dont on conduit.
04:40Avec des choses très différentes,
04:41par exemple, entre l'Angleterre et la France.
04:43En Angleterre, vous ne pouvez pas,
04:44quand vous êtes jeune chauffeur,
04:45quatre dans un véhicule.
04:46Parce qu'on constate,
04:47quand vous êtes nombreux dans un véhicule,
04:48vous êtes perturbés, dissipés, distraits, etc.
04:50Et ça conduit à de nombreux accidents.
04:52Et moi, je me dis qu'il y a peut-être
04:53une vraie réflexion à avoir
04:54pour rechanger, remodifier un petit peu ces règles
04:56et la façon dont on apprend à nos jeunes,
04:57en tout cas, à conduire.
04:58David Marguerite, sénateur LR de la Manche.
05:02Moi, j'ai le sentiment que le problème
05:03que vous soulevez n'est pas nouveau.
05:04J'ai passé le permis à 23 ans.
05:06On entendait déjà ça.
05:07Moi, j'ai l'impression que la nouveauté,
05:09elle vient plutôt du fait que les jeunes
05:10sont moins enclins à passer le permis qu'avant.
05:12C'est moins le Graal.
05:13Il y a beaucoup de candidats.
05:14Il y a beaucoup de candidats.
05:15Je pense que le problème vient de la réduction
05:17du nombre d'inspecteurs, etc.
05:19Moi, je vois la région Normandie,
05:21où je suis élu avec mon collègue Cédric Nouvellon,
05:24on met en place beaucoup d'aides
05:25pour que les jeunes, notamment en formation,
05:28puissent obtenir le permis
05:29quand c'est nécessaire
05:30pour obtenir un travail plus tard,
05:33notamment dans le bâtiment.
05:34On voit que ces aides sont assez peu utilisées.
05:36J'ai le sentiment qu'il y a un double problème.
05:38Il y a en effet sûrement un problème administratif,
05:39moins d'inspecteurs.
05:40Mais il y a aussi, parfois,
05:42peut-être un problème générationnel
05:44où on a le sentiment que...
05:45Un problème d'engouement.
05:45Oui, je crois.
05:47En tout cas, le problème, me semble-t-il,
05:48n'est pas nouveau
05:49et il s'amplifie vraisemblablement.
05:52Pour aller dans votre sens,
05:53c'est vrai que de mon côté,
05:54j'ai passé le permis il n'y a pas 23 ans,
05:56il y a quelques années,
05:57mais il faut reconnaître que
05:58quand vous faites,
05:59pas que Paris,
06:00mais des grandes villes,
06:01vous avez les transports en commun,
06:02vous débrouillez à pied,
06:04vous faites ça autrement.
06:05Donc aujourd'hui,
06:05sauf quand c'est professionnel,
06:07parce que de plus en plus,
06:07d'employeurs demandent quand même.
06:09C'est très différent.
06:10Non, mais même, généralement,
06:11quand vous arrivez sur,
06:13peu importe le métier,
06:13on vous demande
06:14si vous avez passé le permis de conduire.
06:15C'est quand même une étape obligatoire.
06:16Je ne sais pas ce que vous en pensez,
06:17Mathias Leboeuf.
06:18Je pense qu'effectivement,
06:19il y a déjà le tout voiture,
06:21notamment dans les grosses agglomérations.
06:24la plupart des mairies
06:27ont quand même lutté,
06:28en particulier dans les centres-villes,
06:30pour avoir une politique alternative
06:32qui n'est pas toujours très efficace,
06:33d'ailleurs de transport en commun.
06:35Et puis,
06:35on va parler de la pauvreté,
06:37tout à l'heure,
06:38il faut rappeler qu'une voiture,
06:39c'est un budget,
06:40et c'est un budget qui est extrêmement lourd,
06:43et notamment quand on est jeune
06:44et qu'on a une première activité,
06:47ça grève quand même beaucoup
06:48le portefeuille.
06:50Et toutes les options qui vont avec,
06:53l'essence,
06:53les assurances,
06:54les révisions,
06:55le contrôle technique,
06:55les 200 kg.
06:56On se souvient d'ailleurs que
06:57le départ du mouvement
07:01des Gilets jaunes
07:01concernait l'essence
07:03et la taxe sur l'essence.
07:04Donc, il y a ce problème-là aussi
07:06qui est quand même
07:07extrêmement important
07:09et qui, à mon avis,
07:10pèse énormément,
07:12notamment sur le choix des jeunes.
07:13Mathias Leboeuf,
07:14journaliste et philosophe,
07:15vous avez la parole,
07:16gardez-la,
07:17parce que vous avez un coup de gueule
07:18à passer,
07:18notamment sur les arrestations
07:20massives de maires en Turquie,
07:21c'est ça ?
07:21Oui, je voulais parler de la Turquie
07:22parce que je trouve
07:24qu'on en parle assez peu.
07:25Alors, l'actu internationale
07:27est trustée par à la fois l'Ukraine
07:28et puis ce qui se passe
07:29en Israël et en Iran
07:31et on parle peu de la Turquie
07:32et en Turquie,
07:35il y a trois nouveaux maires
07:36qui ont été,
07:37des maires de grandes villes
07:38qui ont été arrêtés,
07:39principalement,
07:39pourquoi ?
07:40Parce qu'ils appartiennent
07:41au principal parti d'opposition
07:42qui est le parti républicain
07:44du peuple,
07:45le CHP.
07:46Alors, c'est des arrestations
07:48qui touchent des maires
07:49de grandes agglomérations
07:50puisqu'il y a le maire d'Adana
07:52qui fait 1,5 million d'habitants,
07:54d'Antalia,
07:553 millions
07:55qui est une ville
07:56assez connue
07:57et puis une troisième ville
07:59un peu plus petite
08:00d'Adhi,
08:01il y a nous
08:01et ces maires
08:04ont été arrêtés
08:05de façon assez arbitraire.
08:07Il faut savoir aussi
08:08qu'en début de semaine,
08:10la police turque
08:11a également arrêté
08:12137 personnes
08:13à Izmir.
08:14Izmir est une grosse ville
08:15également
08:16et c'est un peu
08:16le bastion de l'opposition
08:18au gouvernement
08:19d'Erdogan
08:20et ces arrestations
08:21font suite
08:22à une arrestation
08:24elle-même
08:25qui date du mois de mars,
08:26du 19 mars,
08:27c'est celle du maire
08:27d'Istanbul
08:28qui a été arrêtée
08:29qui a provoqué
08:32d'immenses manifestations
08:34pacifistes,
08:36silencieuses.
08:36Il y a 2 millions
08:37de personnes
08:37qui sont descendues
08:38dans les rues
08:39pour manifester,
08:40manifestations
08:41qui ont été réprimées
08:42assez sévèrement
08:43également.
08:45Alors,
08:45on reproche quoi
08:46à ces gens-là ?
08:46On leur reproche
08:47des choses
08:48un peu
08:48évasives,
08:51corruption,
08:52blanchiment d'argent,
08:53parfois même
08:54collaboration
08:54avec des groupes
08:55terroristes
08:56et notamment
08:56avec le PKK
08:58ou son émanation
09:00et ce qu'il en reste.
09:01En fait,
09:01il y a un durcissement
09:02extrêmement dur
09:04du pouvoir
09:05de Erdogan
09:06qui se lance
09:07dans une forme
09:08de répression
09:09très sévère
09:10de toute forme
09:11d'opposition.
09:12Pourquoi ?
09:12Parce que le CHP
09:13a gagné les élections
09:14en 2024
09:16des élections locales
09:17et que ce profil
09:18en 2028
09:20de nouvelles élections
09:21et Erdogan
09:22fait le ménage
09:23et je trouve
09:24que déjà,
09:25c'est très inquiétant
09:26pour la Turquie
09:28et la démocratie
09:29de la Turquie
09:29et qu'on en parle
09:30trop peu.
09:31C'est pour ça
09:31que je voulais en parler.
09:31Le commentaire de Gilbert.
09:33Le problème d'Erdogan
09:34c'est qu'il rend service
09:35à beaucoup de pays
09:36avec les réfugiés,
09:37avec plein de sujets
09:38de relations.
09:39Il fait même
09:39du chantage à l'Europe
09:40sur les migrants.
09:42On lui donne quasiment
09:43un blanc-seing
09:43pour faire à peu près
09:44tout ce qu'il veut
09:44puisque ça fait longtemps.
09:45C'est pas nouveau
09:46cette répression sévère
09:49contre tous les opposants
09:50et je dois dire
09:50que là,
09:51il fait ça
09:51en toute impunité
09:52et j'ai presque envie
09:53de dire,
09:54on se cache un peu
09:55les yeux
09:55en tout cas
09:56les diplomaties européennes
09:57et étrangères.
09:58C'était le coup de gueule
10:00justement de Mathias Leboeuf
10:02sur le pouvoir
10:03quand même autoritaire
10:04d'Erdogan
10:05qui s'agrandit.
10:05Je rappelle que chaque année
10:07il y a un budget
10:07absolument colossal
10:09de l'Union européenne
10:09à destination de la Turquie
10:10et soi-disant pour l'empêcher
10:12et on a régulièrement
10:13des débats en tout cas
10:13qui, on va dire,
10:15tend à encourager
10:16la Turquie
10:17à être parmi les alliés
10:19fidèles de l'Union européenne.
10:20Je crois que là aussi
10:21il y a des petits problèmes
10:21de hier pour reprendre
10:22vos expérations.
10:23Bientôt 11h sur Sud Radio.
10:25Dans quelques instants,
10:26la suite des coups de cœur
10:27et des coups de gueule
10:27puis les débats
10:28et vous le savez,
10:29on attend votre participation
10:30nombreuse évidemment.
10:310826 300 300
10:34bel été
10:34et merci d'avoir choisi
10:35Sud Radio.
10:36Sud Radio.
10:37Sud Radio.
10:38Parlons vrai.
10:39Parlons vrai.
10:39Sud Radio.
10:40Parlons vrai.
10:41Sud Radio.
10:42Les débats de l'été
10:4310h-13h
10:45Maxime Liedot.
10:46Encore une heure
10:47de débat intense
10:48et avant qu'on mette
10:48les mains dans le cambouis
10:50de l'actualité
10:51avec ces questions
10:52notamment Emmanuel Macron
10:53vient de retrouver
10:54le droit de dissoudre
10:55déjà le faut-il
10:57et surtout vous auditeurs
10:58au 0826 300 300
11:00réseaux sociaux
11:01applications Sud Radio
11:02est-ce que par rapport
11:03à la dernière dissolution
11:04vous allez changer votre vote
11:05ou au contraire
11:06vous étiez très déterminé
11:07pour la dernière fois
11:08il n'y a pas de raison
11:09que ça change.
11:10Venez témoigner
11:10appelez-nous
11:11et puis le constat
11:12sur l'alcoolisme
11:13chez les jeunes
11:13on a notamment
11:14vous allez voir
11:14quelques sons à vous écouter
11:15pour que vous compreniez
11:16la mécanique
11:17dans laquelle certains
11:18sont entrés
11:18et puis la pauvreté.
11:20Emmanuel Macron en 2018
11:21avait proposé un grand plan
11:22pour lutter contre ça.
11:24Vous allez voir
11:24qu'on n'en est quand même pas là
11:26mais juste avant
11:26ces sujets d'actualité
11:28c'est la suite
11:28des coups de cœur
11:29et des coups de gueule
11:30de nos invités
11:30nous sommes toujours
11:31avec Mathias Lebeuf
11:31journaliste et philosophe
11:33Gilbert Azoulay
11:33directeur général
11:34du New Stank Tank Education
11:35journaliste pour l'hémicycle
11:37aussi Cédric Nouvelot
11:38Nouvelot pardon
11:39chef d'entreprise
11:40et conseiller régional
11:41de Normandie
11:41et David Marguerite
11:42sénateur LR de la Manche
11:43et puisque vous êtes
11:45le dernier que je présente
11:46c'est vous
11:46qui allez faire
11:47votre coup de cœur
11:48parce que c'est la PPL
11:49grémillée
11:50bon alors c'est du jargon politique
11:51mais ça arrive au Sénat
11:52et c'était justement
11:56important et pourquoi
11:56je voulais en faire
11:58un coup de cœur aujourd'hui
11:59parce que s'il n'y avait pas eu
12:00cette initiative parlementaire
12:02de mon collègue
12:26Sous-titrage Société Radio-Canada
12:56Merci d'avoir regardé cette vidéo !
13:26Merci d'avoir regardé cette vidéo !
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24:06Merci d'avoir regardé cette vidéo !
24:08Je vous lis quand même ce que disait Vincent Prémolé-de-Viguerre !
24:12Le directeur du Figaro dans son vidéo ce matin !
24:14Il parle évidemment d'une politique éparpillée façon pulse
24:17suite à la décision du président d'Emmanuel Macron
24:20petit clin d'oeil évidemment au tonton flingueur !
24:23Et il a cette formule que j'ai notée…
24:25parce qu'elle est assez réaliste, cruelle, mais surtout amusante.
24:27C'était une sorte de chier d'œuvre dans l'erreur.
24:30La dissolution, chier d'œuvre dans l'erreur.
24:32Mais c'est vrai que depuis aujourd'hui, le président de la République a retrouvé ce droit-là.
24:38Autour de la table, d'abord, doit-il, selon vous, dissoudre un niveau ?
24:41Et pour les auditeurs, au 0826 300 300, ainsi que sur les réseaux sociaux,
24:45dites-nous si demain, il y a une dissolution, est-ce que vous voteriez pareil ?
24:49Est-ce que vous redoutez peut-être à nouveau un front républicain ?
24:52Ou est-ce que vous estimez que, de toute façon, peu importe ce qui se passe avant l'élection présidentielle,
24:56il ne se passerait rien ?
24:57Vous savez que j'attends votre part livrée, vous avez le numéro, l'application et les réseaux sociaux Sud Radio.
25:02Première question autour de la table, en effet, je parle d'abord au sénateur, David Marguerite,
25:06est-ce que, d'un point de vue politique, Emmanuel Macron aurait peut-être intérêt à dissoudre à nouveau ?
25:12Je ne pense pas.
25:13Les mêmes causes produisant les mêmes effets,
25:16moi, je dirais que la situation du pays, elle est dramatique, tout le monde le sait.
25:18On fait du surplace, la voix de la France s'affaiblit partout dans le monde.
25:25Et pour autant, la solution institutionnelle aujourd'hui, moi, je ne la vois pas.
25:30L'intérêt d'Emmanuel Macron à dissoudre, on le perçoit assez mal.
25:34Il y a un an, il nous expliquait que la dissolution devait permettre d'avoir une majorité claire,
25:39devait permettre d'avoir un débat qui soit apaisé, retrouver de la sérénité dans le débat public.
25:43Un an plus tard, tout ce qu'il a voulu éviter se produit en pire.
25:46Et d'ailleurs, Guillaume Tabard, je trouve, résume très bien les choses dans Le Chigarou ce matin,
25:50en disant, on voit donc mal pourquoi Emmanuel Macron ferait cette deuxième erreur,
25:53mais il est vrai que personne n'imaginait qu'il commette la première.
25:55Je trouve que cette formule est très bien sentie.
26:00Et j'ajouterais quand même qu'avec Emmanuel Macron, on a quand même un vrai sujet.
26:03Qui se rappelle de son débat sur les 100 jours qui devaient aboutir à des grandes réformes ?
26:08C'était il y a un an et demi.
26:09Qui se rappelle le 31 décembre qu'il annonçait pour débloquer la situation du pays des référendums ?
26:13Qui se rappelle qu'au mois d'avril, il a reparlé, plus personne n'en parle aujourd'hui.
26:17Donc la réalité, malheureusement, je vais être un peu brutal,
26:20c'est qu'Emmanuel Macron n'a pas la solution,
26:22c'est qu'il est le problème de la situation de blocage terrible dans laquelle le pays est plongé,
26:27avec les conséquences dramatiques pour les Français,
26:29dans une situation de finances publiques qui est sans égale.
26:33Je ne vois pas comment il va passer le budget.
26:35Mais je ne vois pas non plus comment il peut s'en sortir,
26:37parce que je ne vois pas comment, aujourd'hui, politiquement,
26:40il pourrait procéder à une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale.
26:42Vous parliez de la formule cynique de Guillaume Tabard,
26:46il y a aussi un élu de gauche qui glisse dans les pages d'un journal ce matin,
26:49rater une dissolution, c'est déjà quand même beaucoup,
26:51en rater deux, la solution, c'est qu'il faut partir, monsieur.
26:53C'est un peu ça.
26:54Je crois que c'est vrai que nous voulons sur la même tonalité.
26:56J'ai été candidat aux législatives,
26:58donc je serais ravi de refaire une campagne,
27:01et de pouvoir aller contre.
27:03Mais vous savez, je pense que ça ne changeait rien,
27:05parce que moi, j'ai été battu face à des candidats macronistes
27:09qui ont eu les voix de LFI pour être élus.
27:11Donc, à partir du moment où on a des socialistes
27:13qui resteront hypocrites,
27:15qui aujourd'hui nous montrent qu'ils sont en guerre contre le LFI,
27:18mais qui demain, on aurait une dissolution,
27:20ils représenteraient des candidats communs
27:22pour évidemment continuer de vivre et d'exister.
27:24C'est ça, votre agacement principal.
27:26Le seul changement réel, ça serait effectivement une démission du président de la République,
27:32qu'on re-vote pour une assemblée pour donner une majorité à un nouveau président.
27:35Pour l'instant, ça n'aurait aucun impact.
27:38Alors oui, il y aurait à la marge un peu de modification.
27:40La seule évolution qu'il y a en ce moment, et moi j'en suis ravi,
27:42David partagera mon avis,
27:44c'est qu'on a au moins, avec l'avenue de Bruno Retailleau,
27:48où on a vu que les dernières élections, les partielles,
27:51ce sont des candidats LR qui ont gagné.
27:52Ça montre quand même qu'il y a une évolution qui se fait favorable,
27:55donc elle serait favorable au LR,
27:56et moi je m'en réjouis,
27:58mais ça ne changerait pas globalement ces grands équilibres,
28:00encore une fois, parce qu'on en fasse des gens qui n'assument pas.
28:03On aura encore un front républicain contre le RN de LFI,
28:06ce qui iront voter pour des candidats macronistes
28:08qu'ils critiquent à longueur de journée.
28:09On voit bien qu'il y a un manque de cohérence et de conviction en face.
28:13C'est ça qui manque pour l'instant.
28:14Moi ce que je sens, et c'est ça qui me terrorise,
28:16c'est à bas bruit, c'est la seule solution,
28:18et ce qui remonte, c'est la démission du Président,
28:21qui est l'issue pour remettre,
28:24on rebat les cartes, on remet tout à zéro,
28:27et c'est vrai.
28:28La dissolution, comment dirais-je,
28:31ça serait une erreur, une deuxième erreur,
28:33une deuxième grosse erreur à mon avis,
28:34puisqu'on a vu des conséquences.
28:35La première est déjà...
28:36La première est des conséquences.
28:38Pour les LR, juste un mot,
28:39c'est que quand on est au ministère de l'Intérieur,
28:41c'est ce que me disait une amie politique,
28:43c'est qu'on est tenu à des résultats.
28:45On est tenu à des résultats,
28:47parce que statistiquement, on peut dire,
28:49ça a baissé, ça a augmenté.
28:50Donc là aussi, il y a un sujet,
28:52de remettre des élections sur la table pour les LR,
28:54de dire, bah oui, mais ils ont dit,
28:56vous allez voir ce que vous allez voir,
28:57et on n'a pas vu.
28:58Donc c'est doublement,
29:00pour ne pas être en faveur des élections législatives,
29:05une nouvelle dissolution,
29:06qui sera à mon avis une erreur historique.
29:07Non, puis dissolution, élections législatives,
29:09après, dans neuf mois, les élections municipales,
29:11puis suivi des présidentielles,
29:12et le pays est complètement bloqué.
29:17Les commerçants, les artisans, vous direz actuellement,
29:19c'est compliqué économiquement,
29:20mais c'est compliqué,
29:21parce qu'il y a eu aussi la pression de dissolution,
29:23et c'est le restauré, ça bloque un pays.
29:24En cas de nouvelle dissolution,
29:25voteriez-vous différemment ?
29:26Vous êtes-en posé sur l'application
29:28et les réseaux sociaux Sud Radio ?
29:29Non, je ne voterai pas différemment,
29:31à plus de 72%.
29:32Et puis, dans les commentaires,
29:34évidemment, il y a notamment Pierre qui nous dit,
29:35j'ai voté pour une France Fort,
29:37pas pour envoyer à l'Assemblée nationale
29:38des députés qui ne me représentent qu'à,
29:40et qui, pour la plupart du temps,
29:41nous offre un spectacle navrant,
29:43ce n'est pas faux.
29:44Moi, de mon côté,
29:45si nous réagissons...
29:46C'est ça.
29:48Olivier nous dit,
29:48moi, de mon côté,
29:49je resterai à la maison.
29:51Carabolage qui nous dit,
29:52j'ai toujours voté contre la gauche,
29:53je ne changerai pas ma manière de voter.
29:55Voilà, au moins, c'est clair.
29:57Mathias Leboeuf, vous,
29:58si jamais demain...
29:59Je pense qu'il n'a aucun intérêt à le faire,
30:10parce qu'effectivement,
30:11il est peu probable qu'il dégage une majorité,
30:13et en tout cas,
30:14une majorité qui lui soit favorable.
30:17Mais, effectivement,
30:18il n'est pas impossible
30:20qu'il soit amené à le faire,
30:22qu'il soit obligé de le faire,
30:23parce qu'il va y avoir le budget
30:24qui va être voté,
30:27ou qui va être tenté d'être voté,
30:29on aura à nouveau peut-être
30:31des motions de censure,
30:33et on sera à nouveau
30:35dans une impasse, probablement,
30:37et il n'est pas impossible
30:39que cette dissolution
30:41soit le seul outil de déblocage
30:43auquel Emmanuel Macron est beaucoup...
30:46Je suis surpris.
30:46Autour de moi,
30:47vous êtes davantage plongé
30:48dans le milieu politique,
30:49mais c'est surprenant
30:50quand vous croisez parfois
30:51que ce soit des parlementaires,
30:52des ministres,
30:53certains, j'ai l'impression,
30:53dites-moi ce que vous en pensez,
30:56commencent à être très attentifs
30:57à l'hypothèse d'une démission
30:59d'Emmanuel Macron,
31:00non pas pour le fait
31:01de lâcher le pouvoir,
31:02mais de dire, en réalité,
31:03sa passion pour le théâtre
31:04et sa façon de dire,
31:05en réalité,
31:06vous ne me l'imposerez pas,
31:08vous ne voulez pas de moi,
31:08je vais vous laisser dans la mouise
31:10pour parler poliment,
31:11et je m'en vais tranquillement,
31:12on en reparlera dans
31:12deux ans,
31:13cinq ans,
31:14dix ans,
31:14comme une dernière week-end.
31:15Est-ce que vous y croyez
31:16rapidement autour de la table ?
31:17Je n'y crois pas parce que je pense
31:18que ça ne correspond pas
31:19à son profil psychologique,
31:20et je crois justement
31:22que sa déclaration devant
31:23les jeunes macronistes
31:25samedi en diselon
31:26sur son incapacité complète
31:28à se remettre en cause
31:29et à se projeter de nouveau
31:31comme futur président
31:32de la République.
31:33Moi, je crois que la solution
31:34pour le pays, en effet,
31:35c'est lui qui la détient
31:36quelque part son départ,
31:37mais je n'y crois pas,
31:38je crois aussi que le retour
31:40du clivage droite-gauche,
31:41dont parlait Cédric,
31:42dans les partiels,
31:43est de bonne augure,
31:44et nous permettrait probablement
31:45de retrouver un peu
31:46de démocratie apaisée.
31:48De toute façon,
31:49tout va jouer avec le budget,
31:50à mon avis.
31:51C'est la fin de la récré,
31:53et on va voir ce qui va se passer,
31:53parce qu'à mon avis,
31:55c'est là que tout va jouer,
31:56et il y a un enjeu
31:56tellement important
31:57à ce moment-là que...
31:59Mais vous parliez
31:59de la récréation,
32:00malheureusement,
32:01du côté des jeunes,
32:02vous allez le voir,
32:02c'est le moment
32:03de notre prochain débat,
32:04la récréation ne peut pas
32:05se faire sans alcool,
32:06surtout durant l'été,
32:07la tentation du bridge drinking,
32:09des boissons qui sont vendues
32:10de façon totalement illégale
32:11en magasin,
32:12avec l'équivalent
32:13d'une canette
32:14qui représente en réalité
32:15quatre shots de vodka.
32:16C'est la nouvelle tendance,
32:17et vous les entendrez d'ailleurs
32:18sur cette antenne.
32:19Faut-il commencer
32:19à limiter l'accès
32:20à l'alcool en France,
32:21notamment pour les jeunes,
32:22mais peut-être de façon
32:23beaucoup plus large.
32:24C'est quand même
32:24la deuxième cause
32:25de mortalité
32:26après le tabac
32:27dans ce beau pays
32:28au drapeau bleu-blanc-rouge.
32:29Il est 11h29,
32:30vous êtes sur Sud Radio
32:31et vous avez le numéro
32:32pour venir discuter
32:33avec nous en studio,
32:340826 300 300.
32:36A tout de suite.
32:38Sud Radio.
32:39Sud Radio.
32:39Parlons vrai.
32:40Parlons vrai.
32:40Sud Radio.
32:44Les débats de l'été,
32:4610h-13h,
32:47Maxime Liedot.
32:48Alors ça,
32:48c'est un débat généralement
32:49qui agite absolument
32:50tout le monde.
32:52C'est la une d'aujourd'hui
32:53en France
32:53qui parle de cette tentation
32:55et même de cette nouvelle
32:56tendance chez les jeunes,
32:58tendance peut-être pas,
32:59mais de cette nouvelle façon
33:00de consommer de l'alcool.
33:02Peut-être un peu
33:02moins régulièrement,
33:03mais 3-4 fois par semaine
33:05quand même
33:05dans une quantité importante
33:07avec en plus,
33:08on va dire,
33:09des commerçants
33:09qui ne respectent pas,
33:10mais alors pas du tout
33:11du tout les consignes
33:12à savoir que la vente
33:13d'alcool pour les mineurs
33:15se fait dans le plus grand
33:16décal,
33:16mais sans aucune sanction.
33:18Comment vous regardez ça
33:19vous autour de la table ?
33:21Et pour que tout le monde
33:22comprenne un peu
33:23la tendance,
33:24j'aimerais vous faire
33:24un petit,
33:25comment je pourrais dire ça,
33:26un petit témoignage,
33:27vous le faire écouter.
33:27c'est des paroles de jeunes
33:29qui évoquent leur passion,
33:32on va dire.
33:32Tu sais, tu sais, tu sais !
33:34Moi, je bois,
33:35j'ai envie de boire,
33:36je viens de m'éclater.
33:37Là, je fais 5 jours,
33:38je meurs !
33:39Mon cœur, je le pose !
33:40Ce n'est pas ce qui nous pousse
33:41à le faire,
33:42mais on psychole,
33:43il faut l'avouer.
33:43On repousse les limites !
33:45On repousse nos propres limites !
33:46Il faut l'avouer !
33:48Voilà, il faut l'avouer,
33:49on repousse les limites !
33:50Alors, il ne s'agit évidemment pas
33:51de nier que nous n'avons pas eu
33:52des périodes de fêtes,
33:53que nous avons,
33:54ici, autour de la table,
33:56tous forcément un moment ou jamais,
33:58alors ça me fait sonner n'y croire !
34:01Non, mais je veux dire,
34:01on a tous eu des moments,
34:03évidemment, comme ça,
34:04même s'il faut le consommer
34:05avec modération,
34:06de vrais moments de fêtes,
34:06des vraies soirées qui ne finissent pas,
34:08des retrouvailles entre amis
34:09où il y avait plus de bouteilles
34:10que de participants.
34:12Néanmoins, on peut s'interroger
34:13sur cette tendance où le seuil
34:15des premiers verres d'alcool
34:17et des premières cuites,
34:18c'est quand même 14 ans.
34:19Il faut rappeler que c'est
34:20la première cause de mortalité
34:21chez les 15-30 ans.
34:23D'où cette question que j'ai posée
34:24aussi sur les réseaux sociaux
34:25et l'application Sud Radio.
34:26Faut-il limiter l'accès
34:27de l'alcool en France ?
34:29Pour les adultes, sûrement,
34:30parce qu'après tout,
34:31c'est un enjeu de santé publique,
34:32mais aussi pour les plus jeunes.
34:33Gilbert Azoulay,
34:34vous êtes très engagé
34:34sur le sujet.
34:35D'abord, j'ai des enfants
34:37qui sortent, on va dire.
34:40Où sont les parents ?
34:41D'abord, c'est un problème
34:43d'éducation.
34:44Moi, je serais,
34:45pour, comme en Scandinavie,
34:46zéro.
34:47Au volant, c'est zéro.
34:48Au volant, mais là,
34:49c'est sans parler du volant.
34:50Non, mais ça donne un tempo.
34:51Je veux dire qu'on est dans un pays
34:52où il suffit de passer
34:53un coup de fil sur une plateforme
34:55pour recevoir du shit
34:56et n'importe quoi à la maison.
34:58Service premium.
34:59Donc, évidemment,
35:00l'alcool, c'est très compliqué.
35:02Ça ne veut pas dire
35:03que j'en ai commandé,
35:03que je vous vois regarder.
35:05Je dis simplement
35:06et je commente.
35:07Je dis simplement
35:07que dans un pays,
35:08on peut faire ça.
35:09L'alcool, finalement,
35:10il est en libre circulation
35:12depuis longtemps
35:13dans un pays de tradition,
35:14évidemment, de production
35:15et de tolérance
35:17un petit peu, parfois.
35:18Je pense qu'il faut être radical.
35:19Il faut des mesures radicales.
35:20C'est zéro au volant, point.
35:22Il y a un SAM
35:22qui va conduire.
35:23Oui, mais pour les jeunes,
35:23vous avez raison sur le volant.
35:25Mais vous avez raison.
35:26Le sujet étant que là,
35:26ce ne sont pas des jeunes
35:27qui prennent le volant.
35:28Ils se rassemblent.
35:29Il faut l'interdire.
35:30Il faut l'interdire
35:31et beaucoup plus réglementer.
35:32Mais c'est déjà interdit,
35:34en effet, pour les mineurs.
35:36Je vais vous raconter
35:37une anecdote.
35:38Il y a 20 ans,
35:38les commerçants ne donnaient
35:40pas des tickets de caisse
35:41parce qu'il y avait
35:42un peu d'argent qui circulait.
35:43Et ils ont mis une loi.
35:44Si vous ne donnez pas
35:45de tickets de caisse
35:46et que vous faites choper,
35:47il y avait une amende colossale.
35:48Je peux vous dire
35:48que tout le monde
35:49donne un ticket de caisse.
35:50Et bien là,
35:50si on chope quelqu'un
35:51avec une bouteille,
35:52il faut peut-être
35:53accentuer les contrôles
35:54et renforcer tout ça.
35:55Mathias Leboeuf.
35:56Moi, déjà,
35:58j'ai l'impression
36:00que ça a toujours été
36:01un peu le cas.
36:02C'est-à-dire que
36:03on est des mâles blancs
36:06de plus de 50 ans
36:07et les jeunes,
36:08ils picolent.
36:09Franchement,
36:10je pense qu'on fête le bac.
36:13Tous,
36:14on a à un moment donné,
36:16quand on est jeune,
36:17eu tendance peut-être
36:19à forcer un peu
36:20sur la fête.
36:22Ça, c'est la première chose.
36:24La deuxième chose,
36:25comme le disait Gilbert,
36:26c'est une question
36:27vraiment d'éducation
36:28et le rôle des parents
36:29est fondamental
36:32sur ce plan-là.
36:33Mais ça, malheureusement,
36:34c'est difficile d'intervenir.
36:36Et la troisième chose,
36:36justement,
36:37c'est là où je voulais en venir.
36:38Moi, ce qui me sidère,
36:40c'est l'absence totale
36:42de voix publiques,
36:44de campagnes
36:44de sensibilisation,
36:46de...
36:46Vous trouvez ?
36:47Vous trouvez ?
36:48Comment ?
36:49Vous trouvez vraiment ?
36:50Moi, j'ai l'impression
36:50qu'à chaque fois
36:51que je regarde la télé
36:52ou que j'écoute la radio
36:53ou que je lis quelque chose,
36:54on me dit
36:54les cinq fruits et légumes,
36:55alors consommer avec modération.
36:57La preuve,
36:58j'ai même dû le dire.
36:59Consommer avec modération
36:59par principe.
37:00Le SAB, c'est celui qui...
37:02Il y a eu quand même
37:03un peu de sensibilisation
37:04autour du thème.
37:05Je trouve que...
37:06Pour vous, Mathias Leboeuf,
37:08on manque de campagnes
37:10de prévention.
37:10Je vois que le SAB
37:11est plutôt pour...
37:13Je suis plutôt d'accord
37:13avec ce que vous dites
37:14parce qu'en effet,
37:14les campagnes de sensibilisation
37:16qui existent
37:16sont plutôt des campagnes
37:17sur l'alcool au volant,
37:18etc.
37:18Sur les dangers de l'alcool
37:19en tant que tel
37:20pour la santé,
37:21il y en a moins.
37:21Alors, il faut dire
37:21qu'on vient plutôt de loin
37:23dans le pays.
37:23On a été très fort
37:25sur les campagnes anti-tabac
37:26qui ont fonctionné d'ailleurs
37:27puisqu'il n'y a jamais eu
37:27aussi peu de jeunes qui fument.
37:28C'est le prix du tabac
37:29qui a levé plus que tout.
37:31Il y a le prix, bien sûr,
37:32mais il y a quand même
37:33la question des campagnes
37:33de sensibilisation
37:34sur le tabac
37:35et le lien direct
37:36sur les préjudices
37:37sur la santé.
37:37Là, elles ont été
37:38massives, intensives
37:39et elles ont fonctionné.
37:41On vient de loin,
37:42je le disais,
37:42parce que vos auditeurs
37:43me corrigeront
37:44si je me trompe,
37:45mais il me semble
37:45qu'on servait le vin
37:46à la cantine
37:47jusqu'en 1965
37:49et dans les lycées
37:50jusqu'en 1981.
37:51C'est juste pour resituer
37:52le débat culturel
37:53qu'on peut avoir.
37:53On mettait du calvado
37:54dans les vivrons.
37:56J'ai retrouvé
37:57des carnets de santé
37:58des années 40
37:58où tout s'était prescrit.
38:00Donc, en effet,
38:01culturellement,
38:02on vient de plus loin.
38:03Maintenant, moi,
38:04j'ai le sentiment quand même
38:04que les jeunes se radicalisent
38:06sur les deux versants.
38:07C'est-à-dire que vous trouvez
38:08de plus en plus de jeunes
38:08qui ne boivent plus
38:09une goutte d'alcool
38:10et qui sont militants de cela.
38:12Et en effet,
38:13des jeunes très tôt,
38:1313-14 ans,
38:14qui s'alcoolisent à outrance
38:15sans aucune perception
38:17du risque sur la santé.
38:18C'est là où, à mon avis,
38:19les campagnes de sensibilisation
38:20ont été défaillantes.
38:21Sociologiquement,
38:22il y a un phénomène
38:23qui est assez inquiétant.
38:25C'est que les jeunes femmes
38:26boivent de plus en plus
38:28et ça touche
38:29un public féminin.
38:30Vous avez touché du doigt
38:32un vrai débat.
38:32Est-ce que ce genre
38:34de discussion,
38:35c'est parce qu'on est un média,
38:37on essaye de le provoquer
38:38ou est-ce que c'est
38:39un vrai phénomène selon vous ?
38:40C'est-à-dire qu'en effet,
38:42il n'y a rien de mal,
38:43c'est l'été,
38:43c'est la fin du bac
38:44pour beaucoup.
38:45Moi, personnellement,
38:46je sais que j'ai un petit frère
38:47dans cette trente d'âge-là.
38:49Je vois que le seuil
38:50où on commence à boire
38:51excessivement,
38:51c'est 14 ans.
38:53Je crois avoir passé
38:54une partie de ma jeunesse
38:55à faire ça aussi.
38:56Mais je ne crois pas
38:56que le but était
39:00à ce point,
39:00on va dire,
39:01où en effet,
39:02j'entends,
39:02on dépose mon crâne.
39:0314 ans, c'est très jeune.
39:06Effectivement,
39:06il y a un abaissement
39:07de la barrière d'âge.
39:10Cédric Nouvélo.
39:11Moi, j'ai deux enfants
39:11qui ont 16 ans
39:12et qui ont 19 ans.
39:13Donc, je suis en plein dedans.
39:15Et la question qui se pose,
39:17plus globalement,
39:17on parle de l'alcool,
39:18mais moi,
39:18c'est la problématique
39:19des addictions.
39:20Parce que quand ils vont
39:21en soirée,
39:21ils ont accès à la drogue.
39:22Quand ils vont en soirée,
39:23ils ont accès à l'alcool dur.
39:24Enfin, il ne faut pas se leurrer.
39:25Donc, c'est comment
39:26est-ce qu'on les préserve
39:26de tout ça ?
39:27Comment on les protège
39:27de tout ça ?
39:28C'est une vraie question
39:28quand on est parents.
39:29Et derrière,
39:30ça passe quand même...
39:30Et alors, justement,
39:31les parents,
39:31comment les protègent ?
39:33Ça passe par l'éducation.
39:34Moi, j'essaye de leur expliquer.
39:35J'essaye...
39:36Parce que, je me dis,
39:37on peut remettre
39:37toutes les interdictions
39:38qu'on veut.
39:39Déjà, un,
39:39les interdictions,
39:40on peut remettre...
39:40Encore faut-il les faire respecter.
39:42Parce qu'un des problèmes,
39:42c'est effectivement
39:43la vente d'alcool aux mineurs
39:44qui n'est pas cet interdit.
39:45Ce n'est pas respecté
39:46cette interdiction.
39:47Donc, d'abord,
39:48commençons à vendre...
39:49C'est une demande colossale,
39:507500 euros.
39:50Mais avant de remettre
39:51d'autres interdictions,
39:52commençons déjà
39:53par faire appliquer
39:53ce qui existe.
39:54Ça serait,
39:55selon le pays,
39:56on a toujours de mettre
39:56des niveaux,
39:57alors qu'on ne respecte pas
39:57déjà les interdictions
39:59qui existent.
39:59Et puis, deuxièmement,
40:00c'est l'éducation.
40:01Moins d'infirmiers
40:02dans les collèges,
40:03dans les lycées.
40:03C'est aussi une voie importante
40:06pour expliquer,
40:06pour sensibiliser les jeunes.
40:07Ça aussi, ça passe par là.
40:08Il ne faut pas qu'on s'étonne.
40:09On met moins de moyens
40:10à un moment
40:10pour sensibiliser les jeunes.
40:12Effectivement,
40:12on le retrouve.
40:13Et puis, ça passe quand même
40:13par l'éducation.
40:14Il y a un moment,
40:14on fera ce qu'on veut,
40:15mais ça passe par là.
40:16C'est pour ça,
40:17quand j'entends des campagnes
40:18de sensibilisation,
40:19sans doute,
40:19il n'y en a-t-il pas assez.
40:20C'est un vrai débat.
40:21En revanche,
40:21est-ce que c'est à l'État
40:22de s'occuper,
40:24à ce point,
40:24si vous voulez,
40:25des jeunes qui,
40:25tout d'un coup,
40:26ont envie de boire un coup
40:27sur la terrasse,
40:28dans un sang ?
40:29Si on est dans le milieu scolaire
40:30pour expliquer
40:30en quoi ça peut être néfaste
40:32pour la santé,
40:33je pense que oui.
40:33Ça, qu'on remette des moyens
40:35dans le milieu scolaire
40:36pour expliquer
40:37quelles que soient les addictions,
40:38drogue,
40:39alcool ou numérique,
40:40qu'il y ait vraiment
40:41des campagnes qui soient faites,
40:42ça oui,
40:42en complément.
40:43Il y aura des parents
40:43qui ne le feront pas.
40:44On tape toujours dans le sujet,
40:46c'est-à-dire,
40:47quand on parle de sexualité,
40:48c'est l'école qui doit faire.
40:50Quand on parle d'addiction,
40:51c'est l'école qui doit faire.
40:52Quand on parle de civisme,
40:53c'est l'école.
40:54Il ne faut pas trop demander à l'école
40:55et je te rejoins sur ce point,
40:56c'est l'éducation.
40:57C'est vrai qu'à la base,
40:57si on n'identifie pas
40:59les dangers très tôt,
41:00c'est vrai qu'on est
41:01dans un environnement de tolérance,
41:03un petit coup,
41:03ce n'est pas si grave,
41:04après tout.
41:04C'est vrai qu'il faut quand même...
41:05Certaines familles,
41:05c'est ce que vous allez dire,
41:07il faut partir du principe
41:08qu'il y a quand même
41:09une défaillance de certains parents
41:10et que l'État doit se substituer.
41:11C'est vrai qu'il faut être
41:12très exigeant sur ce point-là
41:13parce qu'on trouvera toujours
41:14de l'alcool ou de la drogue
41:16ou qu'on se boit
41:17ou quelque soit.
41:18Je ne me raconterai pas ici
41:19la première fois
41:19que mes parents ont découvert
41:26effectivement déjà
41:27pour pallier la défaillance
41:29parentale et familiale
41:31dans bien des cas.
41:32Et puis il y a quand même
41:33un enjeu de santé publique
41:35voire même de sécurité publique
41:37parce que l'alcool au volant
41:38c'est pareil.
41:39Donc l'État malheureusement
41:41devrait prendre sa part
41:43et contribuer à éduquer.
41:44C'est de la prévention.
41:45En France, on est toujours
41:47en train,
41:48mais on a bien du mal
41:49effectivement à agir
41:50au niveau de la prévention.
41:51Et là, il y a une vraie prévention
41:51à faire.
41:52Encore une fois,
41:52la développer serait pas mal.
41:54Moi je pense qu'on peut tout à fait
41:55avoir des campagnes
41:56de prévention
41:56qui ne soit pas moralisatrice.
41:58On doit aussi
41:58être qu'on a une culture française
42:00des producteurs de vin,
42:02etc.
42:02Il faut peut-être réhabiliter
42:04le fait que l'alcool
42:06peut être en effet
42:08quand c'est très limité,
42:09très contrôlé,
42:10convivial
42:10et il ne faut pas non plus
42:11tomber dans une moralisation
42:12à autrement
42:13parce que ce serait
42:13contre-productif.
42:15Mais en effet,
42:15sensibiliser des jeunes
42:16de 14 ans
42:17sur le fait qu'il y a
42:18des préjudices sur la santé,
42:19je ne suis pas sûr
42:19qu'ils le savent
42:20parce qu'on peut renvoyer
42:21vers les parents.
42:22Malheureusement,
42:22certains jeunes
42:23vivent aussi dans un milieu
42:23où l'alcool,
42:24c'est le quotidien
42:25pour des jeunes
42:26et les jeunes.
42:26On parle souvent
42:27aussi des milieux sportifs.
42:28qui sont alcoolisés
42:28puissent dire à leurs enfants
42:30que ce n'est pas bien
42:31aussi à un moment.
42:32Et puis,
42:32vous parlez de milieux
42:33où il y a de l'alcool,
42:34quand vous fréquentez
42:35les milieux sportifs,
42:36les fameuses
42:36troisième mi-temps,
42:37tous les week-ends
42:38après les matchs,
42:39etc.
42:39C'est aussi en réalité
42:40un centre d'entraînement
42:42absolument colossal.
42:44Doit-on limiter
42:44l'accès à l'alcool
42:45en France ?
42:46C'est la question
42:46qui vous a été posée
42:47également sur les réseaux sociaux
42:48de Sud Radio
42:49et sur l'application.
42:50non à 68%.
42:51Évidemment,
42:54c'est là,
42:55on reconnaît
42:55quand même
42:56qu'on est en France.
42:57Bon,
42:58on a évidemment
42:58les refrains
42:59quand on les écoute.
43:00Annabelle qui nous dit
43:01mais est-ce que certains
43:02souhaitent vraiment
43:03revenir à la prohibition ?
43:04Chacun sa responsabilité.
43:06L'autre qui nous dit,
43:06un autre qui nous dit,
43:07un auditeur qui nous écrit
43:08en disant au contraire,
43:09il faut supprimer
43:09les taxes liées à l'alcool.
43:10C'est un produit de consommation
43:12comme un autre.
43:13Là, je pense qu'on sera
43:13tous d'accord
43:14pour limiter peut-être
43:15un peu le propos
43:16mais peut-être
43:16un peu plus largement
43:17et j'en profite
43:18sur les deux dernières
43:19petites minutes
43:19qui nous restent
43:20de ce débat
43:20et aussi d'avoir
43:21un philosophe
43:22en studio.
43:23Est-ce que ce n'est pas aussi
43:24tout simplement
43:24une éducation
43:25quand même au bon
43:26et au beau l'alcool ?
43:28Quand je vois
43:28qu'il y a une boisson illégale
43:30qui circule beaucoup
43:30chez les jeunes
43:31qui s'appelle Vaudi
43:32qui est en une canette
43:33l'équivalent de 4 shots
43:34de vodka très sucré
43:35de mauvais alcool,
43:37c'est ça aussi le sujet.
43:38C'est-à-dire que c'est comme le vin.
43:39Il faut apprendre
43:40à avoir le goût,
43:41le bon
43:42et c'est comme les alcools forts.
43:43Oui, évidemment
43:44que quand vous le mélangez
43:44à des boissons énergisantes,
43:46ce n'est pas la même chose
43:46qu'un très bon jean,
43:48un très bon whisky, etc.
43:49C'est peut-être ça aussi
43:50plus principalement
43:51qu'il faut remettre
43:51au cœur d'une politique,
43:52Mathias Leboeuf.
43:53Vous parlez de philosophie.
43:55Chez Platon,
43:56il y a le fameux dialogue
43:57de Banquet.
43:58C'est quand même
43:58une scène un peu
43:59de biture.
44:02Il n'y a pas eu
44:02des bitures chez Platon.
44:04C'est entré très loin.
44:08En fait, c'est pareil.
44:09Il faut éduquer
44:10à savoir comment boire,
44:12à savoir quoi apprécier.
44:13Et le vin,
44:15il peut y avoir
44:16une éducation au vin.
44:18On apprend à boire.
44:20Et justement,
44:21c'est ce qu'on ne fait plus
44:22aujourd'hui.
44:23C'est-à-dire qu'en plus,
44:24les jeunes...
44:25Avec l'adoration
44:25du beau, du bon.
44:27C'est possible, oui.
44:28Les jeunes sont aujourd'hui
44:29la cible marketing
44:31d'un certain nombre
44:32de produits
44:33qui sont tous
44:34plus dégueulasses
44:35les autres
44:36et plus dangereux.
44:37Et ça,
44:38c'est un vrai problème.
44:39Est-ce que je peux me permettre
44:39de poser une question politique ?
44:40Quand on a 68%
44:41des Français
44:43qui sont contre.
44:44Quand on est en politique,
44:45on doit décider,
44:46dire, je vais interdire.
44:47Est-ce qu'on a un peu les...
44:48Ils l'ont fait sur la cigarette,
44:49je ne suis pas sûr
44:50que c'était voulu par 68%.
44:51Il ne faut pas prendre
44:52des décisions
44:52en fonction des sondages,
44:54simplement.
44:55Mais en revanche,
44:56c'est une indication
44:57de ce que j'expliquais
44:58tout à l'heure
44:58sur le rapport
45:00à l'alcool
45:00dans notre pays
45:01et peut-être,
45:02en effet,
45:03de bien discerner
45:04ce qui relève
45:04de l'éducation au goût,
45:06de ce qui relève
45:06du patrimoine culturel
45:07du pays également.
45:08Moi, je pense aux producteurs,
45:09aux viticulteurs,
45:10peut-être qui nous écoutent
45:11et qui n'ont pas envie
45:12d'avoir un discours
45:13qui serait complètement
45:14contraire
45:15à l'intérêt
45:16de leur production
45:17qui n'est pas en cause
45:19dans la santé publique.
45:20C'est vraiment
45:21le rapport à l'alcool
45:22et en effet
45:23à l'alcoolisation
45:24à outrance
45:24avec des boissons
45:25qui n'ont rien à voir
45:26avec le patrimoine
45:27de notre pays
45:28et qui sont commercialisées
45:30même si elles sont interdites,
45:31qui sont commercialisées.
45:31Ce sont aussi
45:32de vraies tendances
45:33avec des jeux,
45:33des modes.
45:34Cédric Nouvelleau
45:34le mot de la fin
45:35sur ce sujet.
45:36David Nouvelleau
45:37a tout à fait dit tout à l'heure.
45:38On a aussi
45:38une radicalisation
45:39de nos jeunes
45:39sur ce sujet
45:40comme sur d'autres.
45:41Donc là encore
45:42l'éducation oui,
45:43la prévention oui
45:44et puis effectivement
45:45lier l'un et l'autre
45:46à la fois le scolaire
45:47et puis je n'oppose
45:48ni les parents
45:48avec le scolaire
45:49ni rien.
45:50Je pense que c'est
45:50un travail collectif
45:51à mener à ce niveau-là.
45:52On se retrouve
45:52dans quelques instants
45:53sur Sud Radio
45:54toujours en compagnie
45:55et vous venez
45:55de les entendre
45:56Mathias Leboeuf,
45:56Gilbert Azoul
45:57et Cédric Nouvelleau
45:58David Marguerite
45:59et cette question
45:59le taux de pauvreté
46:01atteint un niveau record
46:02en France.
46:03La France,
46:03notre pays,
46:08contre la pauvreté
46:09on se rappelle pourtant
46:10de la promesse
46:11du président de la République
46:12que doit-on faire
46:13parce que les chiffres
46:14sont affolument scandaleux.
46:15Une idée quand même
46:16c'est le taux
46:17le plus élevé
46:18depuis le lancement
46:19de l'indicateur INSEE
46:20en 1996.
46:2211h45
46:23et vous êtes bien
46:23sur Sud Radio.
46:25Sud Radio,
46:26c'est vous.
46:29Sud Radio,
46:30les débats de l'été,
46:3110h-13h,
46:32Maxime Liedot.
46:34Dernière ligne droite
46:35dans vos débats de l'été,
46:36dernier sujet de débat,
46:37on attend toujours
46:38et on lit,
46:38vous l'avez vu,
46:39vos réactions,
46:40commentaires,
46:40applications Sud Radio,
46:41le standard 0826 300 300,
46:44évidemment les réseaux sociaux
46:45et ce dernier sujet
46:47qui est franchement
46:48sur toutes les lèvres
46:49aujourd'hui,
46:50vous l'avez entendu
46:50dans la matinale ce matin,
46:52la France a-t-elle abandonné
46:54le combat contre la pauvreté ?
46:56C'est vrai que les chiffres
46:57sont absolument sidérants.
46:599,8 millions de personnes
47:01sont actuellement touchées
47:03par ce phénomène.
47:05C'est quand même,
47:06on le rappelle,
47:07le baromètre,
47:07ce sont les individus
47:08qui touchent moins
47:09de 1 288 euros.
47:12On atteint un pourcentage
47:13qui est considérable,
47:1415,4%.
47:15On se souvient pourtant
47:16des mots du président
47:17de la République
47:18qui avait promis
47:19d'éradiquer ce phénomène.
47:21On se souvient aussi
47:22des photos peut-être
47:22plus inappropriées
47:23du président
47:24en vadrouille une nuit.
47:26Autour de la table,
47:27qu'est-ce que vous en pensez ?
47:28Est-ce que vous considérez
47:28en effet que
47:29tout simplement
47:31les politiques peut-être
47:33avec les agitations
47:34un peu partout du monde
47:35ont perdu ce combat-là ?
47:36Oui, je crois que c'est
47:37encore une promesse
47:37d'Emmanuel Macron
47:38qui n'a pas été tenue.
47:39Et là, pour le coup,
47:41on a des chiffres
47:41qui démontrent
47:42à quel point
47:42les données de 2017,
47:4510 ans après,
47:46sont catastrophiques
47:47puisque je crois
47:48qu'on a progressé
47:49de 15%
47:50si on chiffre
47:51les personnes
47:51qui sont sous
47:52le seuil de pauvreté.
47:53La réalité,
47:54c'est que ce n'est pas
47:55l'augmentation
47:56de la dépense publique
47:57qui règle
47:58le problème
47:59de la pauvreté
48:00avec les minima sociaux,
48:01etc.
48:02Pourquoi ?
48:02Parce que s'il s'agissait
48:04simplement de mesurer
48:05l'efficacité
48:05d'une politique publique
48:06à la dépense,
48:07il n'y aurait pas
48:07de problème de pauvreté
48:08dans notre pays.
48:09Le problème,
48:09il vient, me semble-t-il,
48:11d'un changement radical
48:12de logiciel
48:12auquel il faudrait procéder
48:13qui repose d'abord
48:14sur le travail,
48:16faire rentrer davantage
48:17de gens sur le travail.
48:18Moi, je suis toujours surpris
48:18que quand on m'explique
48:19qu'à 5% de taux de chômage,
48:21on est sur le chômage structurel,
48:23il faut aller chercher,
48:25c'est le deuxième sujet,
48:26les personnes éloignées
48:27de l'emploi
48:27avec des politiques
48:29de formation
48:31et les sujets,
48:32c'est l'orientation.
48:33Ce qui ne fonctionne pas
48:33aujourd'hui dans notre pays
48:34et ce que ces chiffres révèlent,
48:35c'est l'ascenseur social
48:36qui est en panne.
48:37La finance méritocratique
48:38n'existe plus.
48:38Exactement,
48:39qui n'existe plus.
48:40Pourquoi ?
48:40Parce qu'on n'a jamais mis
48:41autant d'argent en public
48:42dans les politiques,
48:44d'égalité d'échange,
48:46de bourse au mérite,
48:47etc.
48:48Et jamais il n'y a eu
48:48autant de reproduction sociale.
48:49Les chiffres le démontrent
48:50aujourd'hui.
48:51Je crois qu'il faut
48:515 générations pour un fils d'ouvrier
48:53pour atteindre le niveau
48:53d'un fils de cadre.
48:55C'est donc le problème
48:55de l'orientation
48:56qu'il faut changer,
48:57me semble-t-il,
48:57radicalement,
48:58en permettant à des jeunes
48:59de découvrir les métiers
49:00le plus jeunes possible,
49:01en confiant aux régions
49:02la responsabilité de l'orientation
49:03pour les rapprocher
49:04du monde économique
49:05et du monde des collectivités
49:06pour qu'ils puissent
49:07changer leur chemin de vie.
49:08Le déterminisme social
49:09me semble être
49:11aujourd'hui
49:12une des causes importantes
49:13de ce phénomène
49:14de trappe à pauvreté
49:15dans le pays.
49:16Le travail et la formation
49:17sont deux autres leviers
49:18à activer.
49:19Mais tout ce que vous dites,
49:20David Marguerite,
49:21sénateur LR de la Manche,
49:22il y avait quelqu'un
49:23qui l'avait théorisé,
49:24qui l'avait même exprimé,
49:25qui l'avait même partagé
49:26sur cette idée,
49:27en effet,
49:27que peut-être qu'on mettait
49:29un pognon de dingue
49:30dans des dispositifs
49:32qui n'étaient pas efficaces.
49:33Je ne sais pas
49:33si vous le reconnaîtrez.
49:34On met un pognon de dingue
49:35dans des minima sociaux.
49:36Les gens,
49:37ils sont quand même pauvres.
49:38On n'en sort pas.
49:39Les gens qui restent pauvres
49:40restent pauvres.
49:41Ceux qui tombent pauvres
49:42restent pauvres.
49:43On doit faire un truc
49:44qui permet aux gens
49:44de s'en sortir.
49:46L'archive,
49:47elle est presque cruelle
49:48quand on la réécoute.
49:49Je ne sais pas si vous en pensez
49:50Gilbert Azoulay.
49:52Je rejoins ce que vous disiez.
49:53C'est le travail
49:54qui n'est pas assez récompensé.
49:55Il y a trop de SMICAR en France.
49:56En fait,
49:57le salaire moyen en France
49:58est faible.
49:59Et c'est vrai
50:00qu'au contenu de la situation
50:01et de l'explosion des prix,
50:02on parlait de l'énergie
50:03tout à l'heure par exemple,
50:04les Français
50:05ne peuvent pas s'en sortir.
50:06Et c'est vrai
50:07qu'il y a un paradoxe.
50:08On dépense de plus en plus
50:09avec une situation
50:10qui décroît
50:11dans un contexte de croissance.
50:13Ce qui est complètement
50:13contre-intuitif.
50:14On pourrait se dire
50:15que si la France croît,
50:16même si c'est 1%,
50:17a priori,
50:18on crée de la valeur
50:19et de la richesse en plus.
50:20Alors,
50:20sans aller par
50:21le problématique
50:22de répartition,
50:24l'ascenseur social,
50:24il commence bien plus tôt
50:25que l'orientation.
50:26Hélas,
50:27il commence dès le scolaire,
50:29dès la petite école,
50:30dès le collège.
50:31Et évidemment,
50:32il faudrait favoriser
50:33l'accès à tous ces métiers
50:34et aux carrières
50:34au plus large.
50:36Sur le travail peut-être
50:36qui ne rémunère pas assez,
50:37je m'adresse au chef d'entreprise
50:38aussi que vous êtes
50:39Cédrix Novello.
50:40C'est vrai qu'il y a un vrai sujet
50:41sur le travail qui paye
50:43qui ne paie pas assez,
50:46c'est valoriser le travail.
50:47On est clair,
50:48c'est ça la première règle.
50:50Effectivement,
50:50on a des prélèvements
50:51qui sont sans commune mesure.
50:53David Marguerite
50:54disait tout à l'heure,
50:54mais on a besoin
50:55d'un vrai bing-bang social.
50:57C'est-à-dire,
50:57le système actuel
50:59de modèles sociaux redistributifs,
51:00on voit bien que ça ne marche pas.
51:01On n'a jamais mis autant d'argent
51:02et on n'a jamais eu
51:03autant de pauvres.
51:04Et on parle des pauvres
51:05sans activité,
51:06mais vous avez les travailleurs pauvres,
51:07vous avez les retraités pauvres.
51:10On voit bien que
51:11tous les prélèvements,
51:12quels qu'ils soient,
51:12amènent à cette pauvreté
51:13parce que le net,
51:14ce qui reste finalement
51:15aux gens pour vivre,
51:16n'est pas suffisant.
51:17Donc, il y a une vraie logique.
51:18Et moi, je m'occupe également
51:19du secteur du handicap
51:21et des personnes âgées
51:22sur le département du Calvados.
51:23Le problème,
51:24c'est qu'on distribue
51:25beaucoup d'argent,
51:25mais qu'on n'en a pas assez
51:26pour soutenir ceux
51:27qui ont été cabossés
51:28par la vie.
51:29C'est un problème réel.
51:30On n'en a pas assez
51:31pour la politique,
51:32pour accompagner le vieillissement,
51:33pour accompagner les personnes
51:33qui vivent avec un handicap.
51:35Là, on aurait besoin
51:36vraiment de la puissance publique
51:37et on n'a plus assez
51:38parce qu'on disperse
51:40l'argent un petit peu partout.
51:41Regardez, sur les hôpitaux,
51:42on n'a jamais autant
51:43mis sur l'hôpital,
51:43il n'y en a jamais eu
51:44aussi peu de moyens
51:45pour les soignants
51:45et des moyens dans les hôpitaux.
51:47Donc, on a un vrai sujet,
51:48on ne veut pas refaire
51:49ce Big Bang.
51:49C'est un vrai Big Bang
51:50qu'il faudrait remettre à plat
51:51les dépenses.
51:52À un moment,
51:53être capable,
51:53comme on l'a fait,
51:54comme Hervé Morin
51:54l'a fait au niveau de la Normandie,
51:55il y a des choses
51:56où on dit
51:56ça, on ne finance plus
51:57parce que ce n'est pas une priorité,
51:59parce qu'on ne peut plus
52:00le financer.
52:01Mais par contre,
52:01on met le paquet
52:02sur ce qui nous semble indispensable,
52:03sur ce qui nous semble
52:04stratégique pour le pays.
52:05Donc, oui, oui,
52:06il y a un vrai sujet
52:07et c'est encore effectivement...
52:07Dans ce que vous dites,
52:08quand même,
52:08il faut réaliser
52:09à quel point les Français
52:10sont gentils
52:10et à quel point,
52:11sans rire,
52:11les Français sont patients.
52:13Parce que quand on voit
52:13le nombre d'argent
52:14qui part, par exemple,
52:15sur 1 000 euros
52:16de dépenses publiques,
52:17où va l'argent ?
52:18C'est une question
52:19qui devrait nous préoccuper tous.
52:20Quand je vois que
52:20vous parliez de la santé
52:21à l'instant,
52:22la revalorisation,
52:23l'état des hôpitaux,
52:24mais c'est quand même
52:25201 euros
52:26sur 1 000 euros
52:26de dépenses
52:27de prélèvements publics.
52:28La charge de la dette,
52:2931 euros.
52:30La recherche, 30 euros.
52:31Le soutien aux activités économiques,
52:3359 euros,
52:33déjà sur 1 000 euros
52:34de dépenses publiques.
52:35Donc, c'est ça
52:36qui est sidérant.
52:37On ne pourra pas ponctionner
52:37les entreprises,
52:38les travailleurs,
52:39ou les contribuables.
52:41Mais ça vient aussi,
52:43et je m'excuse d'avance
52:44par avance
52:44auprès du sénateur,
52:45mais beaucoup de politiques,
52:47ce n'est sans doute pas votre cas,
52:48mais qui n'ont fait
52:49que de la politique.
52:50Je pense à François Bayron,
52:51je pense à François Bayron
52:54et Eric Lombard,
52:55qui nous expliquent
52:55que de toute façon,
52:56c'est la solution naturelle
52:57que d'aller chercher
52:57du côté des entreprises,
52:59comme si en réalité,
53:00même ceux qui avaient réussi
53:01avec des fortunes gigantesques
53:03n'avaient pas mérité ça,
53:04alors que eux,
53:05ça fait généralement une vie
53:06qui se gave à l'argent public.
53:07Je trouve ça presque indécent.
53:09Avec les fameuses phrases,
53:09vous savez,
53:10de toute façon,
53:10pour l'effort budgétaire,
53:11tous les Français
53:12devront se serrer la ceinture.
53:14Signé,
53:14généralement,
53:16Pierre Moscovici,
53:17Pierre Moscovici,
53:18si vous voulez,
53:19qui a quand même passé
53:20là aussi sa vie,
53:21sous les ors de la République ?
53:22Mathias Leboeuf.
53:24Sans transition.
53:26C'est un copain de Moscovici.
53:27Il y a plusieurs choses.
53:30Moi, je suis un peu étonné,
53:31je vais commencer par ça,
53:31de vous entendre.
53:32À vous entendre,
53:33on a l'impression
53:33que cet appauvrissement
53:35est dû aux politiques sociales
53:37et que finalement,
53:39c'est des politiques sociales.
53:40C'est la sensation.
53:42Je voudrais vous donner
53:43un chiffre
53:44qui est dans ce rapport
53:45de l'INSEE.
53:47Voilà ce chiffre.
53:48Le chiffre dit
53:49sans ces transferts,
53:50sans les politiques sociales,
53:52sans la redistribution sociale,
53:54le taux de pauvreté
53:56serait de 21,7%.
53:58Ça veut dire que
53:59si on n'avait pas
54:00cette redistribution,
54:03si on n'avait pas
54:04la politique sociale
54:06qui aide
54:07les plus défavorisés,
54:08on aurait
54:09une situation
54:11bien pire.
54:12Vous vous rendez compte
54:12de ce que vous dites ?
54:13Non, mais vous vous rendez compte
54:14on peut aussi prendre
54:14l'effet inverse
54:15pratiquement dans votre raisonnement
54:16en disant
54:16déjà avec cette politique sociale
54:19conséquente.
54:19On arrive à de tels chiffres ?
54:21C'est ça qui est
54:23douloureux.
54:24Le constat global
54:26de l'échec
54:28d'Emmanuel Macron
54:30sur ce terrain-là,
54:31je le partage bien évidemment.
54:33Mais ce que je veux dire
54:33c'est qu'on a quand même
54:34un modèle social
54:35qui tente
54:36d'amortir
54:37et peut-être
54:39qu'il ne le fait pas bien
54:39mais dire
54:40justement
54:41c'est bien la preuve
54:42que les politiques sociales
54:43ne servent à rien.
54:45Je trouve que c'est...
54:46C'est ce qu'on pourrait entendre.
54:49David, Marguerite,
54:50c'est un peu l'air de la manche
54:50qui vous répond.
54:51Ce n'est pas du tout
54:52ce que je dis.
54:52Ce que je dis
54:53c'est que considérer
54:54qu'une bonne politique sociale
54:55c'est une politique
54:56justement qui considère
54:57que mettre des minimas sociaux
54:59importants
55:00ça suffit
55:00je dis que ce n'est pas ça.
55:01Une vraie politique sociale
55:02c'est une politique
55:03qui remet les gens au travail
55:04qui valorise le travail
55:06et qui permet
55:06par la formation
55:07et l'orientation
55:08à chacun
55:09et notamment aux jeunes
55:09de notre pays
55:10de pouvoir choisir leur vie.
55:11C'est une question d'efficience.
55:12C'est l'efficacité
55:14dans les moyens
55:16en ce moment
55:16je suis désolé
55:17on n'est pas efficients
55:18ce n'est pas bon.
55:18Je dis justement
55:21qu'il faut éviter
55:22de disperser
55:23l'argent converse
55:24pour pouvoir être en capacité
55:25à aider ceux
55:26qui en ont vraiment besoin
55:28à un moment
55:28parce qu'une situation de vie
55:29les a amenés
55:30dans une situation compliquée.
55:31Ce sera le mot de la fin
55:32un peu d'espoir.
55:33Mathias Leboeuf, allez-y.
55:34Pour le coup
55:35la politique sociale
55:36elle est quand même efficace
55:37parce qu'elle amortit quand même
55:38et il y a une chose
55:40extrêmement importante
55:41sur ce rapport
55:42qui montre que
55:43quand même
55:43les pauvres s'appauvrissent
55:45les riches s'enrichissent
55:46et que les inégalités croissent.
55:49C'est vraiment...
55:49Le résumé était parti.
55:53Messieurs, merci à tous
55:54d'avoir été dans ce studio
55:55pendant une heure et demie
55:56pour débattre de l'actualité.
55:57Merci à Mathias Leboeuf
55:58journaliste et philosophe.
55:59Merci à Gilbert Azoulay
56:00directeur général
56:01de News Tank Education
56:02journaliste aussi
56:03pour l'hémicycle.
56:04Cédric Nouvelot
56:05chef d'entreprise
56:06et conseiller régional
56:07de Normandie.
56:07Quelle belle région.
56:08Et David Marguerite
56:09sénateur LR
56:10de la Manche.
56:10C'est ce qu'on raconte.
56:13Même si le Sud
56:14a des charmes
56:14que la Normandie
56:15n'a pas jamais.
56:16Notamment parce que
56:16vous ne connaissez pas
56:17le soleil.
56:18Mais il est bientôt midi
56:20sur Sud Radio.
56:21Dans un instant,
56:22on retrouvera évidemment
56:23le camarade Joseph Ruiz
56:24pour le point
56:24sur le Tour de France.
56:25On ira faire un tour
56:27également du côté du Sud
56:28où là le soleil
56:29chauffe un peu trop
56:30puisque les incendies
56:31sont toujours dans un état
56:32totalement incontrôlé.
56:33Et à partir de midi 30,
56:34l'Iran viendra jusqu'à nous
56:36d'une certaine manière.
56:37Vous savez qu'on a toujours
56:37deux otages.
56:38puis la disparition
56:39d'un jeune touriste français.
56:41Mais on essaiera nous
56:42de comprendre comment
56:42dans le monde,
56:44en Europe,
56:44mais surtout en France,
56:46les intellectuels,
56:47les journalistes
56:47et les politiques
56:48sont sous influence.
56:50Ça s'appelle
56:50la pieuvre de Téhéran.
56:51C'est une enquête édifiante.
56:52Ils seront avec nous
56:53dans ce studio
56:54à midi 30.
56:55A tout de suite.
56:55Vous êtes sur la bonne radio.
56:56Sud Radio.
56:58Sud Radio.
56:58Parlons vrai.
56:59Parlons vrai.
56:59Sud Radio.
57:00Parlons vrai.
57:00Sud Radio.
57:01Parlons vrai.

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