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  • il y a 1 jour
Avec Jules Laurens (rédacteur en chef à Frontières) et François Grosdidier (maire de Metz)

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##LA_VERITE_EN_FACE-2025-11-06##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquili.
00:05Des islamistes ont-ils des liens avec des politiques ?
00:10C'est la question que pose le magazine Frontière.
00:13Bonjour à vous, Jules Laurence.
00:15Bonjour.
00:16Vous êtes le rédacteur en chef de Frontière, qui est un trimestriel, je rappelle.
00:19Exactement.
00:20Et dont la une, nous l'avons déjà parlé sur Sud Radio,
00:23et le titre, c'est « Collabo, ces mères complices de l'islamisme ».
00:28C'est une sorte de palmarès, à vos yeux, des 30 mères, qui laissent trop de place aux mosquées ?
00:36Ce n'est pas un palmarès, mais l'idée, c'était surtout de recueillir des preuves et des éléments concrets
00:41sur cette question du clientélisme vis-à-vis de l'islamisme.
00:44Parce que, vous savez, on en parle depuis des années, on en parle, il y a justement une commission,
00:48mais l'idée, à un moment, c'est de matérialiser les choses.
00:50Il y a toute une génération, toute une jeunesse, aujourd'hui, qui se construit dans l'idée d'un narratif
00:55que, oui, le clientélisme existe, vous savez, cette jeunesse qui peut voter la France Insoumise,
00:58et autres, oui, le clientélisme existe, mais ce n'est pas vraiment un vrai sujet, ce n'est pas sérieux.
01:02On n'est même pas sûr que ça existe.
01:04L'idée, maintenant, c'est d'avoir des éléments concrets, des preuves,
01:06et de mettre un peu les mères face à leurs responsabilités, ce qu'ils ont pu faire et dire.
01:10Vous épinglez, c'est le cas, une trentaine de mères dans votre mag, dans Frontière.
01:16Nous aurons en ligne, l'un d'entre eux, François Grodidier, qui est le maire de Metz,
01:21avec un projet de très grande mosquée à Metz.
01:24Nous verrons en quoi ce projet peut être dérangeant ou pas, d'ailleurs, là-dessus, Jules Laurence.
01:32Vous pouvez échanger avec François Grodidier, ce qui sera bien.
01:34Sur la méthodologie, vous allez nous raconter l'audition à laquelle vous avez assisté hier,
01:37vous étiez invité à témoigner à l'Assemblée Nationale.
01:41Mais d'un mot, la méthodologie pour ces 30 mairies, qu'est-ce qu'elles ont de particulier ?
01:45Comment vous les avez ciblés ?
01:47Alors, c'est très simple.
01:48Nous, ce qu'on a fait, c'est qu'on s'est basé sur les décisions dans les conseils municipaux.
01:52C'est-à-dire que c'est ce que prennent comme décision les maires avec leurs conseils.
01:56Et donc, nous, on a simplement fait remonter les maires qui prenaient le plus de décisions,
02:00qui étaient les plus ailés, finalement, dans cette dimension de clientélisme vis-à-vis des islamistes.
02:06Alors, c'est une enquête qui est complètement transpartisane.
02:08Les gens qui ont lu ce magazine, ils retrouveront à l'intérieur des maires de droite,
02:12des maires de droite dure, des maires du centre, des maires de gauche.
02:15Vous savez, nous, on s'est simplement basé sur les faits et les éléments.
02:18On a travaillé avec une boîte de data analysis qui nous a fait remonter énormément de données.
02:21On a trié tout ça.
02:22Et puis ensuite, on est allé sur le terrain avec certains de nos reporters
02:25pour directement questionner les maires.
02:27On a envoyé des mails, faire le contradictoire, appeler ces maires.
02:30Il faut le dire, pas beaucoup nous ont répondu.
02:32Peu ont osé, finalement, revenir sur ces sujets.
02:34Parce que ça fait des années qu'ils sont habitués à ce que la presse quotidienne régionale,
02:38finalement, les brosse un peu dans le sens du poil, ne relève jamais ces affaires.
02:42Vous êtes sévère.
02:43Vous êtes sévère.
02:44Je suis sévère, mais c'est la réalité.
02:45C'est vrai que c'est l'une des premières fois.
02:47Par exemple, si on prend l'exemple de la Haute-Savoie, on a effectivement épinglé quatre maires.
02:52La Haute-Savoie, personne ne pense à la Haute-Savoie quand on pense aux questions de clientélisme.
02:56Généralement, on pense un peu plus aux grandes métropoles.
02:58Grandes métropoles et des villes, des banlieues des métropoles en question.
03:02Exactement.
03:03Et en fait, ce qu'on montre à l'intérieur, c'est qu'à la fois, ce phénomène de clientélisme,
03:06il est transpartisan, mais il est aussi sorti des villes de banlieue et des grandes métropoles.
03:10Et par exemple, l'exemple de la Haute-Savoie est un exemple symbolique.
03:13Personne n'y pense.
03:14Et pourtant, on montre à l'intérieur que dans des villes comme Annecy, Anne-Masse,
03:18il y a des mosquées islamistes liées au mouvement du Milligorus,
03:21qui sont des mosquées d'ingérence turques, qui prospèrent tranquillement.
03:25Et les maires ne prennent absolument pas position contre ça.
03:28Pire, ils continuent de construire des mosquées comme Annecy,
03:30où il y a un projet de mosquée qui va faire partir le secours populaire.
03:34Et dans ce projet de mosquée, il y a potentiellement un minaret qui va être construit au sein d'Annecy.
03:38Ce qui vous dérange, ou ce qui dérange frontière, Jules Laurence,
03:41c'est le fait qu'il y ait des mosquées ou que ces mosquées soient quand même très orientées ?
03:48Alors, il y a deux dimensions.
03:50La première, c'est que les maires ne prennent jamais position lorsqu'il y a une mosquée islamiste sur leur territoire.
03:55C'est-à-dire, vous savez, cette lâcheté vis-à-vis, c'est un laxisme vis-à-vis de l'islamisme.
04:01C'est-à-dire qu'évidemment que le maire, il a besoin d'être accompagné aussi de la préfecture pour qu'il y ait des fermetures.
04:05Mais à un moment, si le maire ne prend jamais position, dit que cette situation lui convient,
04:09quand nous, on l'interpreuve, on dit mais quand même, cette mosquée islamiste, ça ne pose pas de problème.
04:12Elle est mentionnée dans le rapport sur les frères musulmans, c'est exactement le courant qui est mentionné, c'est de l'antrisme.
04:17Ça ne vous pose pas de problème ? Eh bien, ces maires laissent prospérer.
04:20Et la deuxième dimension, c'est lorsque les maires, vous savez, vont finalement dans une dimension de clientélisme.
04:25C'est-à-dire, par exemple, le maire d'Annecy, il va laisser construire un projet de mosquée
04:28où il y a potentiellement un minaret qui va être construit et ça, il s'en fiche.
04:32Ça, ce n'est pas un sujet pour lui.
04:33C'est de la même manière, vous savez, il y a le maire de Clichy-sous-Bois.
04:37Il peut louer des salles à toutes les associations cultuelles, toutes les associations de mosquées,
04:41peu importe si l'association, elle voile des petites filles de 5 ans, de 6 ans.
04:45Ce n'est pas un sujet pour lui.
04:46Lui, ce qu'il veut, c'est faire plaisir à l'association.
04:48Et là, on montre qu'en fait, il y a une dimension clientéliste.
04:51Ce qu'on veut, c'est faire plaisir à la communauté musulmane.
04:53Peu importe si elle est islamiste pour une partie,
04:56on fera quand même plaisir aux islamistes pour récupérer les votes à l'approche des municipales de 2026.
05:00Jules Laurence, vous avez été auditionné hier à l'Assemblée nationale par la commission d'enquête, je lis,
05:06sur les liens existants entre les représentants de mouvements politiques et des organisations et réseaux
05:12soutenant l'action terroriste ou propageant l'idéologie islamiste.
05:17Nous sommes au cœur de votre sujet.
05:20Qui pilote cette commission d'enquête parlementaire ?
05:25Alors, le président, c'est Xavier Breton, c'est un LR.
05:28Et puis, le rapporteur, c'est Mathieu Bloch, c'est un UDR.
05:31Et donc, effectivement, j'ai été invité hier à prendre la parole sur ce sujet du clientélisme.
05:35Du fait que vous ayez publié ce magazine ?
05:37Exactement, ainsi qu'une autre enquête sur la France insoumise,
05:40où on parlait des collaborateurs de la France insoumise,
05:43cette fois-ci des attachés parlementaires,
05:45et ont montré qu'ils gravitaient finalement dans des sphères islamistes.
05:48C'est deux magazines d'enquête qui ont vraiment alimenté cette commission.
05:51Ils se sont basés sur nos magazines, d'ailleurs, pour inviter certains des maires à être auditionnés,
05:56pour qu'ils puissent répondre aux questions qui étaient posées aussi dans ce magazine.
06:00Qu'est-ce qui vous a été demandé hier ?
06:01Alors, hier, je viens de le dire, moi j'étais arrivé dans une dimension où je voulais,
06:04justement, j'étais très heureux de répondre aux questions, premièrement,
06:07mais j'étais arrivé dans une dimension où je voulais donner des preuves,
06:09je voulais apporter des éléments extrêmement concrets dans cette commission.
06:13Et je dois dire que j'ai été un peu mitigé.
06:15Mitigé, pourquoi ?
06:16La première chose, c'est qu'en fait, ça fait plusieurs semaines qu'ils imposent des huit clos dans cette commission.
06:21C'est-à-dire que moi, j'aimerais en fait que les gens puissent être avertis sur ce qui se passe,
06:26qu'ils puissent être au courant,
06:27et finalement, il y a des huit clos qui sont imposés,
06:29ce qui empêche beaucoup à ce que les gens soient bien informés sur ce qui se passe.
06:33Mais la deuxième chose, je me suis confronté quand même hier à un président
06:37qui n'avait pas tellement envie d'aborder le fond du sujet avec des exemples concrets
06:41et qui restait finalement dans une sorte de narratif assez abstrait de la question aujourd'hui du clientélisme islamiste.
06:48Et je trouvais ça extrêmement dommage, d'autant que je sais de source sûre,
06:51parce que j'ai pu échanger avec plusieurs personnes de la commission,
06:53qu'ils sont en ce moment un peu dubitatifs, qu'ils sont un peu désolés,
06:58parce qu'ils se rendent compte que la commission,
06:59et c'est pas faire injure aux personnes qui ont déjà été auditionnées,
07:02que cette commission manque de concrets.
07:04Et vous voyez, quand un journaliste d'investigation veut apporter des preuves,
07:08des exemples concrets sur des maires,
07:09il se retrouve face à un président qui impose un huit clos
07:12et qui lui pose des questions qui sont parfois...
07:14Comment est-ce que vous interprétez cette attitude ?
07:17C'est de la même manière que vous savez que les maires,
07:20ils n'ont pas envie d'aborder ces sujets.
07:22Ce sont des sujets, une forme de stigmatisation,
07:25c'est ce qui est dit régulièrement, Jules Laurence,
07:27de toute la communauté musulmane française qui est importante,
07:30qui est une composante importante de la population française.
07:33Alors, je pense qu'avant ça,
07:35le président a surtout été dans un réflexe corporatiste.
07:38Il faut savoir que ce président a été maire, adjoint au maire et autres,
07:41et qu'évidemment que quand nous,
07:43c'était l'une des premières fois où certains maires avaient des enquêtes sur eux,
07:46ils se sont sentis tout de suite visés,
07:48ils ont été dans un réflexe épidermique vis-à-vis de notre enquête,
07:51et ils ont d'ailleurs même menti.
07:53C'est-à-dire, je prends un exemple,
07:54les maires de Haute-Savoie, lorsqu'on a fait cette enquête,
07:57comme je le disais, on les a contactés,
07:58on a fait le contradictoire, on était allé sur le terrain,
08:00ils ont organisé une conférence de presse,
08:02dans laquelle, nous on a essayé de nous rendre,
08:04et bien ils nous ont indiqué une mauvaise adresse
08:06pour qu'on ne puisse pas venir leur poser une question.
08:08Et donc, les journalistes de France 3
08:10avaient eu accès à la bonne adresse,
08:11les journalistes de Presse quotidienne régionale
08:12avaient accès à l'adresse.
08:14Les conférences de presse en réaction à la publication.
08:16Exactement, et même les journalistes nous ont menti sur l'adresse,
08:19de façon à ce qu'on ne puisse pas nous venir à la conférence de presse.
08:22Et finalement, moi j'ai une bonne source
08:24qui m'a expliqué que oui,
08:26le coup était monté,
08:27qu'ils avaient des journalistes
08:28qui allaient reprendre leurs éléments de langage,
08:30et d'autant qu'ils ont menti
08:31lors de cette conférence de presse,
08:33parce que tout est sorti finalement de ce qui avait été dit.
08:35Ils ont par exemple dit qu'ils n'avaient jamais été contactés.
08:38Pour autant, moi j'avais eu leur cabinet au téléphone,
08:40j'ai dit, écoutez, moi sur ce maire-là,
08:41j'aimerais savoir pourquoi,
08:42est-ce que, je prends l'exemple par exemple de Véronique Le Cochois,
08:46Genevois ? Eh bien, écoutez bien cette histoire
08:48qui aurait dû faire un tollé national.
08:51En 2020, elle avait été élue
08:52et elle avait pris une position sur la vente d'un terrain.
08:55Il y avait le choix entre le vendre à une mosquée
08:57ou alors à un garagiste.
08:59Et elle a privilégié tout de suite l'option économique,
09:01elle a dit, moi je veux l'option économique,
09:02je veux le vendre à un garagiste.
09:04Par la suite, en 2023, son conseil municipal
09:07lors d'une délibération a été envahi
09:09par 160 musulmans
09:10qui lui ont mis, donc ils se sont mis
09:12autour d'elle, silencieusement,
09:14et ils lui ont mis la pression, ce qui a fait
09:16qu'elle a changé sa décision
09:17pour finalement vendre le terrain à la mosquée.
09:20Moi, j'ai échangé avec les propriétaires du garage
09:22qui se sont dit, mais qu'est-ce qui se passe ?
09:23C'est-à-dire qu'on a 160 musulmans
09:25qui ont envahi son conseil municipal
09:26et d'un seul coup, l'option ne nous revient plus
09:29et elle est donnée à la mosquée.
09:30Et nous, quand on relève l'affaire,
09:32quand on en parle,
09:33eh bien vous savez, ils avaient une maire
09:34qui tout de suite va dire que c'est faux,
09:36va dire qu'elle avait finalement envie
09:38de le vendre à la mosquée, ce terrain,
09:41que le fait que 160 musulmans
09:43aient envahi son conseil municipal,
09:44ça n'a pas influencé sur sa décision
09:46mais personne ne peut la croire.
09:48Il y a même des sources au sein du conseil municipal
09:50qui ont dit qu'ils avaient été extrêmement choqués
09:53d'avoir cet envahissement de conseil municipal.
09:56Imagine-t-on une seconde que cela se produise
09:58dans une mairie à Lyon, à Marseille ou à Paris ?
10:01D'un mot, nous allons tout à l'heure
10:03voir en ligne rapidement François Grosdidier,
10:06le maire de Metz,
10:07que vous épinglez, je suis désolé,
10:08dans Frontières.
10:10D'un mot, c'est Frontières également
10:11qui a publié cette photo qui fait débat.
10:15Nous voyons de cinq jeunes filles
10:17voilées dans les corbeilles de l'Assemblée nationale.
10:20Du coup, il y a une interpellation dans l'hémicycle
10:23et une réponse de Yaël Braun-Pivet
10:27qui a fait une sorte de rappel à l'ordre.
10:28Bien sûr, un rappel à l'ordre,
10:29parce que vous savez, nous avons des sanctuaires
10:32aujourd'hui en France,
10:33ce qu'ils appellent la République,
10:34des endroits où, évidemment,
10:36le port du voile et autres
10:37ne sont pas autorisés,
10:39parce que c'est des sanctuaires
10:40qui doivent être en dehors du cadre religieux.
10:42Et vous savez, la stratégie des islamistes,
10:44c'est en permanence de tester,
10:46de tester nos règles,
10:47de voir jusqu'où ils peuvent aller.
10:48Alors, pour certains,
10:49ils vont tenter d'aller dans le sport,
10:50d'imposer, vous savez,
10:51avec le collectif des hijabeuses,
10:53le collectif du basket pour tout,
10:54d'imposer le voile dans le sport.
10:55Et certains, ils vont tenter directement
10:57d'aller au sein des institutions.
10:59Alors, je ne dis pas que ces jeunes femmes,
11:01parce que c'est des jeunes femmes
11:02qui sont arrivées avec un voile
11:03au sein de l'hémicycle,
11:04elles sont conscientes elles-mêmes
11:06du projet qu'elles portent.
11:08Cependant, il y a bien des gens derrière
11:09qui le réfléchissent, ce projet.
11:10Et elles servent elles-mêmes, ce projet.
11:12Et donc, il faut être extrêmement ferme
11:14dans ces moments-là.
11:15Et c'est vrai que ça fait des années
11:16qu'on a une certaine forme de laxisme,
11:18où on accepte, on accepte.
11:20Et ce sont le fruit de petits renoncements
11:21sur la question de l'islamisme
11:22depuis les années 80,
11:23depuis la fameuse histoire
11:25du voile de Creil,
11:27que tout le monde connaît.
11:28Qui est un peu le point de départ.
11:30Qui est un peu le point de départ.
11:31Et en fait, c'est le fruit de petits renoncements
11:33qui arrivent aujourd'hui
11:33dans une situation où on se dit
11:35mais qu'est-ce qu'on a fait ?
11:36Le pays, en fait,
11:38on a l'impression d'un sentiment
11:39de dépossession vis-à-vis
11:40de cette question de l'islamisme.
11:41Et c'est pour ça que c'est extrêmement important
11:43d'apporter des preuves très concrètes.
11:45Allez, dans un instant,
11:45on pourrait échanger avec l'un des maires
11:47que vous pointez du doigt.
11:49Jules Laurence, François Cordillier,
11:51disais-je, le maire de De Metz.
11:530826-300-300.
11:54La vérité en face à suivre.
11:56Sur cette une de frontières,
11:58ces 30 maires pro-islam.
11:59et cette enquête de terrain
12:00spectaculaire, il faut le dire,
12:03que vous mettez à la une
12:04de votre magazine.
12:05A tout de suite.
12:06Le Grand Matin Sud Radio.
12:08La vérité en face.
12:10Jean-François Aquili.
12:11La vérité en face avec vous,
12:13Jules Laurence,
12:14rédacteur en chef de Frontières.
12:16Et bonjour et bienvenue à vous,
12:19François Grodillier.
12:20Bonjour.
12:21Bonjour François Grodillier.
12:22Vous êtes le maire de la ville de Metz.
12:25Je crois que vous n'êtes plus LR.
12:27Vous êtes apparenté désormais.
12:29Non, même pas.
12:30Il n'y a pas d'apparentement pour la maire.
12:31Vous êtes sans étiquette.
12:33Un apparentement,
12:34c'est dans un groupe parlementaire.
12:36D'accord.
12:37François Grodillier,
12:38vous êtes épinglé par Frontières
12:41dans ce numéro trimétriel
12:43que nous avons détaillé.
12:44J'imagine que vous avez écouté
12:47ce qui a été échangé
12:48sur ce plateau à l'instant.
12:51Qu'est-ce que vous dites ce matin,
12:53François Grodillier ?
12:53Vous êtes à la septième place
12:56de ce top 30.
12:57Je ne sais pas quelle signification cela.
12:58Je ne sais pas ce à quoi
13:01correspond ce classement.
13:03D'abord, ce magazine Frontières
13:05met des frontières
13:07à l'intérieur de la France.
13:08Pour lui,
13:09les citoyens français
13:11de confession musulmane
13:13ne sont pas véritablement
13:14des Français,
13:15sont de l'autre côté
13:16de la frontière.
13:18Et si on considère,
13:20comme le veut la République,
13:22tous les citoyens à égalité,
13:23quelles que soient leurs religions,
13:26ou même s'ils n'ont pas de religion,
13:27quelles que soient leurs convictions,
13:29eh bien, à ce moment-là,
13:31nous serions des traîtres
13:32ou soumis à des étrangers.
13:35C'est cette totale confusion
13:36qui fait, en fait,
13:37d'un Français
13:38un étranger
13:40en fonction de sa religion.
13:41Donc, vous pensez bien
13:44que je m'inscris, moi,
13:44dans une vision républicaine
13:46et pas dans cette vision
13:49qui, en quelque sorte,
13:51déchoirait
13:52d'une nationalité factuelle
13:54des citoyens
13:56en fonction de religion.
13:57Je suis maire d'une ville.
14:00Je suis maire d'une ville.
14:01Je traite tous mes habitants,
14:05tous les citoyens de la ville
14:06à égalité,
14:08quelles que soient leurs religions.
14:09Et je ne comprends pas
14:11que ça puisse choquer.
14:12Et je vous remercie
14:13d'être en direct
14:14pour vous expliquer,
14:15François Grodidier,
14:16vous craignez quoi ?
14:18Et je vais donner la parole
14:18à Jules Laurence,
14:19une forme d'amalgame
14:20qui serait fait aujourd'hui ?
14:24Ben, écoute...
14:25Allô ?
14:26Oui, nous vous entendons,
14:27M. Grodidier, allez-y.
14:28Oui, oui,
14:28non, mais écoutez,
14:30que me reproche Frontière ?
14:32Frontière me reproche
14:34de financer
14:36un lieu de culte musulman
14:38alors que nous mettons
14:40bien davantage de moyens
14:41sur les lieux de culte catholiques,
14:44protestants, israélites
14:46et alors même que le besoin
14:48aujourd'hui de vos cultes,
14:50c'est-à-dire que les musulmans
14:52de la ville de Metz,
14:53aujourd'hui pris dans des conditions
14:54absolument indignes,
14:57dans des lieux
14:58qui créent d'ailleurs également
15:01beaucoup de problèmes,
15:02de nuisances pour les riverains
15:03parce qu'ils ne sont pas
15:04du tout adaptés
15:05et donc qu'il y a
15:06un besoin factuel
15:07qui est réel
15:08et qu'une commune
15:09a vocation
15:10à répondre
15:10aux besoins collectifs.
15:11Alors, Jules-Laurence...
15:12Et nous aidons
15:14l'ensemble des cultes,
15:15l'ensemble des cultes
15:17et nous traitons
15:18tous les citoyens
15:19à égalité
15:20pour répondre
15:21à leurs besoins.
15:22Jules-Laurence...
15:22Voilà,
15:23et je suis indigné
15:25qu'en République française,
15:27aujourd'hui,
15:28certains essaient
15:29de faire,
15:31de juger scandaleux,
15:33que l'on puisse traiter
15:34des citoyens
15:35à égalité avec les autres.
15:36Alors, Jules-Laurence,
15:37vous répond.
15:37Alors, là,
15:38je reconnais le politique
15:39gros Didier,
15:40c'est-à-dire que,
15:41premièrement,
15:41je pense qu'il n'a pas lu
15:42le magazine
15:43parce que mon édito
15:44commence justement
15:45en expliquant
15:46que nous ne parlons
15:47que des maires
15:48qui font du zèle
15:48et que nous reconnaissons
15:49qu'évidemment
15:50que les musulmans
15:51ont des mosquées
15:52et que c'est normal
15:52qu'ils puissent prier
15:53dans ces mosquées.
15:54Simplement,
15:54nous, nous dénonçons
15:55les maires qui ont du laxisme
15:56ou alors qui font du zèle
15:58et qui font avancer,
16:03Didier,
16:03on note quelque chose
16:04qui...
16:05Deux choses
16:05dans cette enquête.
16:06Premièrement,
16:07qu'en 2006,
16:08M. le député
16:09avait déposé
16:10une proposition de loi
16:10qui visait à intégrer
16:11l'islam aux régimes
16:12concordataires.
16:14C'est-à-dire qu'il avait
16:15depuis 2006
16:15cette volonté
16:16de pouvoir financer
16:18directement les mosquées
16:19alors que rien ne lui obligeait.
16:21C'était une volonté,
16:21lui, de sa part,
16:22de pouvoir venir financer ça.
16:24Et, par la suite,
16:25il y a donc eu
16:26ce financement,
16:27cette subvention
16:28de 490 000 euros
16:29qui est une somme
16:30absolument conséquente.
16:32C'est une énorme
16:32subvention
16:33pour cette mosquée
16:35de Metz
16:35qui va être une mosquée
16:36cathédrale.
16:36Il faut le dire,
16:37c'est une énorme mosquée
16:38qui sera une des plus grandes
16:39de France.
16:40Et, dans le même temps,
16:41ce qui est révoltant,
16:43et c'est même
16:43les conseillers municipaux
16:45d'opposition
16:45ou certains qui ont voté
16:46la subvention
16:47qui le disent,
16:47ce n'est pas moi,
16:48ils disent...
16:49Il y a eu...
16:51Attends, laissez-moi finir
16:52et je vais laisser parler.
16:53Il y a eu
16:53un million d'euros
16:55qui a été injecté
16:56de la part du Maroc
16:57directement dans cette mosquée.
16:59Et là, bizarrement,
17:00personne n'y voit
17:01de l'ingérence.
17:02C'est-à-dire que,
17:03tout de même,
17:03sur cette question-là,
17:04mettons que la Russie
17:05est financée d'un million d'euros,
17:07une mosquée ou une église,
17:08là, on y verrait
17:08de l'ingérence.
17:09Mais par exemple,
17:09quand c'est le Maroc,
17:10là, M. le maire
17:11ne voit pas de problème
17:12à ce que cette mosquée
17:13soit financée
17:14et qu'il y ait de l'ingérence.
17:15Allez, François Grandidier,
17:15vous répondez à la juliance.
17:16Alors, déjà,
17:18ce qui est terrible,
17:18non, je ne fais pas de zèle.
17:20Je traite tout le monde
17:21à égalité.
17:22Oui, pour un besoin énorme,
17:24les musulmans ont aujourd'hui,
17:25à Metz,
17:26la plus grosse carence
17:27en matière de lieux de culte.
17:29Nous avons versé
17:30une subvention
17:30de 490 000.
17:32Nous avons versé
17:33380 000 euros
17:35de subvention
17:36dans le même temps
17:37pour faire
17:38la rénovation
17:39de la synagogue
17:40où le nombre
17:42de pratiquants
17:43est infiniment réduit.
17:47Nous avons mis
17:48600 000 euros
17:49dans les lieux
17:50de culte catholiques
17:51aujourd'hui
17:52et on n'en construit
17:52pas de nouveau.
17:53Voilà, c'est ça.
17:54Donc, on traite
17:56et si je le rapporte
17:58au nombre
17:58de fidèles
18:00ou de pratiquants,
18:01ce sont finalement
18:02les musulmans
18:03qui sont le moins aidés.
18:04C'est rapporté au nombre.
18:05Mais pourquoi subventionner
18:06les 490 000 euros
18:07quand il y a un million
18:08qui vient du Maroc ?
18:09Il n'y a aucun zèle.
18:10Mais parce que
18:11ce n'est pas suffisant.
18:12Deuxièmement,
18:13d'abord, le million
18:14ne vient pas du Maroc,
18:16de l'État marocain.
18:17Il vient personnellement
18:18du roi du Maroc
18:19qui a donné davantage
18:21pour la cathédrale
18:24Notre-Dame de Paris.
18:25Est-ce que
18:26je vous entends hurler
18:27parce que
18:28le roi du Maroc
18:29à titre privé
18:30donne
18:31à la reconstruction
18:33ou à la restauration
18:35de Notre-Dame de Paris ?
18:36Mais si vous avez eu
18:38le rapport
18:38sur les frères musulmans...
18:39En quoi le roi du Maroc
18:40ne pourrait donner
18:43pour Notre-Dame de Paris
18:44et non pas
18:45pour une mosquée
18:46à Metz ?
18:47Votre argument
18:50ne tient pas du tout.
18:51Troisièmement,
18:52s'il vous plaît,
18:53laissez-moi aller jusqu'au bout.
18:54Allez-y, allez-y.
18:55Je l'ai mis en cause
18:56et je l'ai été en mon absence
18:57dans une...
18:58Jean-Président,
18:59donc laissez-moi répondre.
18:59Vous avez été contacté.
19:01Laissez-moi répondre.
19:02Je crois que j'ai été invité
19:03pour répondre
19:03à des accusations.
19:04Allez-y,
19:04François Codizier,
19:05finissez-le.
19:06Voilà, voilà.
19:06Donc, ensuite,
19:08ce n'est pas parce que
19:10on subventionne
19:11l'investissement
19:12qu'on a quoi que ce soit
19:13comme influence
19:14sur le fonctionnement.
19:15La grande mosquée
19:16de Strasbourg,
19:17et je ne parle pas
19:18de celle de Milligourus,
19:19la grande mosquée
19:19de Strasbourg inaugurée
19:20par Manuel Valls,
19:21l'a été par des fonds étrangers,
19:23aussi par des fonds publics,
19:25à l'époque de la mairie
19:26qui était socialiste,
19:27mais du département
19:28et de la région
19:30qui était de droite,
19:32et a été financée
19:34par à peu près
19:35tous les pays arabos musulmans,
19:38et ils n'ont absolument
19:39aucune influence
19:40sur le fonctionnement.
19:41Et d'ailleurs,
19:42quand le roi du Maroc
19:44subventionne
19:45la cathédrale
19:46Notre-Dame de Paris,
19:47on n'imagine pas
19:48qu'il ait une influence
19:49sur les serments
19:50qui vont être tenus
19:52dans la cathédrale.
19:53Donc cela ne tient pas.
19:55Troisièmement,
19:56non, troisièmement,
19:56et je dirais dernièrement,
19:58et même s'il en a
19:59vite une influence,
20:00il faut rappeler
20:01que le roi du Maroc
20:02est le meilleur allié
20:03de la France
20:04et de l'Europe
20:04dans le combat
20:05contre l'islamisme
20:06et le terrorisme.
20:07Donc c'est particulièrement
20:09malvenu
20:10de le critiquer tout le temps
20:11que d'un plan de l'islamisme,
20:12alors que c'est
20:13un des premiers ingents.
20:16Merci pour les arguments
20:17et merci de les avoir exprimés en direct.
20:18Tous ces arguments sont parfaites.
20:19Mauvaise foi
20:19et qu'on s'est simplement
20:21à essayer d'opposer
20:22les Français musulmans
20:24et non musulmans
20:25et d'empêcher
20:26les Français musulmans
20:27de pouvoir exercer leur culte.
20:29Merci François Gondidier
20:30pour avoir exposé
20:31votre point de vue.
20:32Vous avez, je le rappelle,
20:33été épinglé dans Frontière,
20:34Jules Laurence,
20:34le mot de la fin.
20:35Je vais très vite
20:36et mentionner dans le rapport
20:37sur les frères musulmans
20:38que justement,
20:39beaucoup de pays
20:40font de l'ingérence
20:41en finançant des mosquées.
20:42Et vous voyez,
20:42il y a une certaine forme
20:43de naïveté aujourd'hui
20:44de nos élus.
20:44Mais le roi du Maroc,
20:45ça n'a rien à voir
20:46avec les frères musulmans.
20:47C'est de l'amalgame.
20:48C'est incroyable.
20:50Il ne faut pas répondre.
20:51Et donc,
20:52vous voyez bien
20:52qu'il y a une forme
20:53de naïveté aujourd'hui
20:54vis-à-vis de nos élus
20:54qui en fait
20:55ne prennent absolument pas en compte
20:56le caractère de l'ingérence
20:58qu'il peut y avoir.
20:59Comme certains laissent
20:59infiltrer les mouvances turques
21:01mais les gorusses,
21:02certains aujourd'hui
21:02laissent faire
21:03des grands financements
21:05de la part d'autres Etats
21:05et continuent en plus de ça
21:07de subventionner
21:07par leur propre mairie.
21:08Ce sont des islamonaisifs.
21:11En tous les cas,
21:11Jules Laurence,
21:12difficile de vous mettre d'accord
21:14avec François Gros-Didier.
21:15C'était un peu prévisible.
21:16Merci en tous les cas,
21:17M. le maire de Metz
21:17d'avoir exposé
21:19votre point de vue
21:20en direct
21:20sur l'antenne
21:21de Sud Radio.
21:22Merci à vous,
21:23Jules Laurence,
21:24pour ce magazine Frontières
21:25qui fait du bruit,
21:26il faut le dire,
21:27qui secoue
21:28avec ce palmarès
21:29des détrentes maires
21:30que vous qualifiez
21:31de pro-islam.
21:32Bonjour Valérie Expert.
21:33Pardon pour le retard.
21:35Non, mais vous êtes excusé.
21:37C'est un débat
21:38tout à fait passionnant.
21:39On va nous parler,
21:41évidemment,
21:41revenir sur ce qui s'est passé
21:42sur l'île de l'Héron hier,
21:44parler de cet acte
21:47d'inspiration islamiste,
21:49on va le dire comme ça.
21:50On va s'intéresser aussi
21:51à s'interroger
21:52sur l'état de la psychiatrie
21:53en France.
21:54On va revenir
21:54sur ces jeunes filles
21:55voilées à l'Assemblée nationale,
21:57des étudiantes,
21:58des collégiennes
21:59qui étaient voilées,
22:00qui sont venues assister
22:01au débat provocation.
22:02Et puis ils s'interrogeaient
22:04aussi sur le fait
22:05qu'on laisse rentrer
22:05dans l'enceinte
22:08de l'Assemblée nationale
22:10des fillettes voilées,
22:11ce qui est strictement
22:12interdit en France.
22:13Oui, c'était remarqué
22:14par Frontière ici présent.
22:15Oui, mais on peut
22:17être d'accord avec Frontière.
22:18Et puis chez Chine,
22:23encore, moi j'en ai un peu
22:23ras-le-bol de Chine,
22:24mais la grande hypocrisie
22:26quand même, malgré tout,
22:27parce que vous allez
22:28sur tous les sites,
22:28vous allez trouver
22:29des machettes,
22:30des couteaux et autres.
22:31Donc, quand le doigt
22:35montre la lune,
22:35l'imbécile regarde le doigt.
22:37A tout de suite.
22:37c'est simple.
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