- il y a 1 semaine
Avec Brice Couturier (journaliste) et Marc Baudriller (directeur adjoint de la rédaction de Boulevard Voltaire)
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Aquilly.
00:049h28, La Vérité en Face, vous le faites toujours si bien, vous nous appelez au 0826 300 300
00:11et nous sommes au cœur de peut-être une résolution ou pas, nous verrons, de cet imbroglio politique.
00:20Dissolution, démission, Premier ministre de gauche, société civile, quel scénario nous attend aujourd'hui ?
00:26Je rappelle que Sébastien Lecornu doit s'exprimer d'un instant à l'autre depuis le perron de Matignon.
00:34Eh bien, nous diffuserons la déclaration du Premier ministre qui est une surprise totale.
00:40Nous ne savons pas ce qu'il va nous dire.
00:42Dans ce studio, j'accueille Brice Couturier. Bonjour Brice.
00:46Bonjour, je te sois.
00:47Journaliste et éditorialiste et nous connaissons des vies d'avant, cher Brice.
00:52Également invité, Marc Baudrier, soyez le bienvenu.
00:54Bonjour.
00:54Vous êtes directeur adjoint de la rédaction de Boulevard Voltaire.
00:58Nous verrons tous les deux ce que va nous dire.
01:01Le Premier ministre, dans quelques instants, c'est imminent, peut-être...
01:06Alors, je vous couperai la parole, dès qu'il va prendre le micro, je vous dirai stop.
01:10On écoute Sébastien Lecornu, c'est la régalée.
01:13Je commence par vous, Brice Couturier.
01:15Mais qu'est-ce qui va se passer ?
01:17Vraiment, rarement nous aurons connu une telle situation politique dans ce pays.
01:22Ne me dites pas que ça vous étonne et que ça vous déçoit, parce que pour les radios de services d'information continue, c'est une aubaine formidable.
01:33On n'a jamais connu un tel bordel.
01:36Et en plus, il y a des rebondissements sans cesse, c'est mieux qu'une série télé.
01:39Quittez Netflix, mettez-vous sur Sud Radio tout de suite.
01:43Marc Baudrier ?
01:44Oui, non mais nous, c'est vrai que ça amuse un peu les journalistes politiques, parce que c'est une situation inédite qui risque de se renverser d'un instant à l'autre,
01:55qu'on sent bien qu'on est au bout de quelque chose et au commencement d'autre chose, d'une vie politique différente.
02:03Je pense que le spectre politique qui a gouverné la France pendant des décennies est quand même au bout du rouleau.
02:09On le voit bien, mais au fond c'est tragique, et nos auditeurs je pense le prennent comme ça, parce que notre pays mérite mieux qu'une vacance de pouvoir,
02:21parce que c'est de ça qu'il s'agit, quasiment total, avec un pays qui s'enfonce très rapidement dans la crise.
02:27Alors c'est un classique, il y a ce micro qui est installé sur le perron de Matignon, avec les portes ouvertes derrière,
02:34et d'un instant à l'autre nous attendons la venue du Premier ministre, désormais démissionnaire Sébastien Lecornu.
02:42C'est étonnant, Brice Coturier, chaque fois que nous parlons d'un membre du gouvernement, nous devons ajouter l'adjectif démissionnaire.
02:48C'est devenu une sorte de... enfin c'est banal, ça y est, c'est banal. C'est devenu la coutume, l'habitude.
02:56Ça ressemble un peu à la fin de la 4ème République, et c'est ça qui fait peur, si vous voulez.
02:59C'est qu'on a vraiment le sentiment que c'est un système politique qui arrive en bout de course,
03:05que les institutions n'avaient pas été du tout conçues par le général de Gaulle pour la tripartition qui nous arrive,
03:12et qu'on n'arrive pas à faire rentrer dans les institutions telles qu'elles ont été pensées en 1958, la situation actuelle.
03:17Donc je pense qu'on va vers un bouleversement institutionnel sévère,
03:21probablement aussi vers une mise au rencard de la classe politique actuelle,
03:24parce qu'elle s'est considérablement déconsidérée.
03:27Et je pense qu'on est vraiment à la fin de quelque chose, au début de quelque chose d'autre, difficile à dire.
03:33Marc Baudrier, vous partagez le point de vue de Brice Couturier.
03:37Nous sommes à un moment charnière.
03:40On ne peut plus continuer avec ce que nous endurons d'un point de vue.
03:44Parce que la politique, bon ok, ça amuse, on va dire, un certain nombre de confrères, de consœurs.
03:51Mais en réalité, c'est un pays tout entier qui est en panne.
03:55Les Français attendent.
03:57Absolument.
03:58Et c'est vrai que dans une entreprise, si vous voulez, l'ambition personnelle,
04:02parce qu'on voit bien qu'il y a un choc des ambitions,
04:03dans une entreprise, l'ambition personnelle, c'est quelque chose de très positif.
04:07Quand vous recrutez quelqu'un qui est très ambitieux,
04:09et qui travaille bien, et qui travaille dans le sens de l'entreprise, c'est merveilleux.
04:12À partir du moment où il plonge l'entreprise,
04:15où son ambition plonge l'entreprise dans le chaos,
04:18à ce moment-là, il se fait virer.
04:20Dans une entreprise normale.
04:21En France, en ce moment, si vous voulez,
04:25ces jeunes cadres qui ont plongé l'entreprise dans le chaos,
04:29postulent à des postes de direction.
04:31C'est dramatique.
04:32Oui, alors je vous pose une question très simple,
04:33avec une réponse de votre part, si vous le pouvez, très simple aussi,
04:36puisqu'on verra si nous sommes démentis par Sébastien Lecornu,
04:39dont nous attendons la déclaration.
04:41Brice Couturier, quel scénario pour vous ?
04:42Quel type de Premier ministre est là ?
04:44Est-ce que vous avez un nom en tête ?
04:45Moi, je m'étais prononcé dans un journal pour un gouvernement technicien.
04:50Et vous savez, les Italiens qui sont un petit peu le laboratoire politique de l'Europe
04:54sont déjà passés par là avec les deux, Mario, Monti et Draghi,
04:59des gouvernements de techniciens qui sont...
05:01Quel serait le technicien ?
05:02Oh bah, il n'en manque pas.
05:03Moi, j'aime bien Gilbert Sette,
05:05mais disons un technicien, un économiste,
05:07quelqu'un qui aurait, par exemple, dirigé la Banque de France.
05:13C'est ce genre de personnage, d'économiste au-dessus de la mêlée,
05:16sans aucune affiliation politique,
05:18capable de rassurer les marchés.
05:20Parce qu'il ne faut pas oublier que le chaos politique
05:22commence à nous coûter très très cher sur le plan financier,
05:25alors que notre situation est déjà dramatique.
05:27Donc vous dites un technicien,
05:28pourquoi pas un économiste de haut vol au-dessus de la mêlée
05:31pour gérer, on va dire, même plus que ça, jusqu'à 2027.
05:35Marc Baudrier, vous vous opteriez pour quelle personnalité à Matignon ?
05:40Ou est-ce que vous souhaitez-vous aller plus vite, plus loin ?
05:44Moi, je ne crois pas du tout à un gouvernement de technicien.
05:47Je pense que la politique, c'est un métier,
05:49surtout dans la conjoncture que la France est en train de traverser,
05:52qui est extrêmement difficile,
05:54avec un paysage politique complètement morcelé.
05:57Et je crois qu'on est en train de payer aujourd'hui,
05:59si vous voulez, un mensonge qui a été fait,
06:01et une magouille qui a été organisée par Gabriel Attal,
06:04il faut le dire, lors des dernières législatives,
06:06qui a provoqué une espèce d'alliance, de fait,
06:10du spectre politique, et qui allait des dernières législatives.
06:14Voilà, du barrage qui a été fait au Rassemblement National,
06:17en alliant finalement, de fait, tous les partis politiques,
06:20de LFI jusqu'à LR, pour contrer le Rassemblement National.
06:24Ce qui a réussi, puisqu'ils ont réussi.
06:26Ça a faussé la donne.
06:26Ça a faussé la donne, complètement.
06:28Ça a tordu nos institutions,
06:31ça a tordu le vœu populaire,
06:33et c'est ça qu'on paye aujourd'hui.
06:35C'est qu'on a, au fond, une association qui revendique le pouvoir,
06:39et qui, en réalité, est minoritaire, est extrêmement morcellée.
06:42Qu'est-ce que vous verriez comme scénario ?
06:44Donc, pas de technicien, comme nous dit Brice Couturier.
06:47Qu'est-ce que vous verriez ?
06:48Scénario très simple, en deux étapes.
06:50Soit une dissolution donne, avec quelques alliances,
06:54une majorité au Rassemblement National,
06:57puisque c'est le paysage actuel.
07:00Ils sont très dominants.
07:01Le Rassemblement National, dans les intentions de vote,
07:03fait le double du parti qu'il poursuit.
07:05Donc, il aurait besoin, sans doute, de conclure quelques alliances.
07:08J'ai vu que Sophie Primasse, par exemple, de LR,
07:10était favorable à discuter avec le Rassemblement National,
07:14contrairement à Retailleau.
07:17Soit, on n'y arrive pas avec de nouvelles élections législatives,
07:20et on sera obligé d'arriver à la démission d'Emmanuel Macron
07:24pour lancer une nouvelle présidentielle.
07:26Je ne vois pas d'autres solutions.
07:27Dissoudre et, éventuellement, d'appeler à la démission du chef de l'État,
07:31Brice Couturier.
07:32Ça, vous n'en voulez pas, vous ?
07:33À aucun prix.
07:34Donc, Emmanuel Macron reste comme vous, selon vous ?
07:37Oui, d'une part, effectivement, le mandat présidentiel
07:40et le mandat de l'Assemblée Nationale sont distincts,
07:43et doivent le rester.
07:44Macron a été réélu.
07:47C'est le premier à être réélu depuis très longtemps,
07:49puisque ses prédécesseurs,
07:50malgré tout ce qu'ils ont tenté pour essayer de réformer le pays,
07:54ils n'ont pas pu se présenter une deuxième fois
07:56ou n'ont pas été réélus comme Sarkozy.
07:58Lui, il a été réélu.
07:59Il doit aller jusqu'au bout de son mandat.
08:01Ça serait vraiment absurde que, sous prétexte qu'on n'a pas de majorité,
08:04qu'il n'a pas de majorité à l'Assemblée Nationale,
08:06il démissionne.
08:06Après tout, François Mitterrand, en 86,
08:09il a perdu les élections, la droite les a gagnées.
08:11En 93, la droite a gagné par l'Assemblée Nationale également,
08:14et François Mitterrand est resté en cohabitation.
08:17Les deux mandats doivent rester disjoints,
08:20parce qu'ils n'ont pas la même légitimité.
08:23Par contre, je voudrais juste rajouter une chose.
08:26Le Rassemblement National,
08:27aujourd'hui, le Rassemblement National,
08:28avec ses alliés de l'UDR,
08:30ils ont 138 députés,
08:31la majorité absolue, juste 289.
08:33Je doute fort que ce parti puisse passer de 138 à 289.
08:37Je pense que le Premier ministre s'approche de son micro.
08:39Nous devrions l'entendre assez rapidement.
08:42Il s'exprime.
08:43Sébastien Le Corneau.
08:43Merci d'avoir répondu présent
08:45pour ce petit point presse de méthode
08:48au terme des premières 24 heures de consultation
08:51que j'ai pu avoir
08:52avec un certain nombre de forces politiques
08:55représentées à l'Assemblée Nationale et au Sénat,
08:58quelques jours après la démission du gouvernement,
09:01suite à un certain nombre de problèmes partisans,
09:04sur lesquels je ne reviendrai pas,
09:06et pour lesquels j'ai accepté la mission
09:08que m'a confiée le Président de la République
09:09au regard des trois semaines dernières mois
09:12de discussions, de négociations,
09:15de paramètres aussi de fonds budgétaires
09:17et sur d'autres sujets,
09:18d'essayer de trouver un chemin.
09:20Et ce soir, je me rendrai à l'Élysée
09:22pour présenter au Président de la République
09:23les solutions qui sont sur la table
09:25si nous arrivons à trouver des solutions.
09:27Et de fait, si on voit beaucoup de choses
09:30dans la presse et beaucoup de commentaires
09:32dans la presse, notamment hier,
09:35j'ai de bonnes raisons de vous dire
09:37que parmi les bonnes nouvelles,
09:39l'ensemble des consultations que j'ai pu avoir
09:41avec la Présidente de l'Assemblée Nationale,
09:42Mme Broun-Pivet,
09:43avec le Président du Sénat, Gérard Larcher,
09:46avec l'ensemble des formations politiques,
09:48de l'UDI, de l'IOT, des Républicains,
09:50de Place Publique, du Modem,
09:51d'Horizon de Renaissance et d'autres,
09:53qu'il y a une volonté d'avoir pour la France
09:56un budget avant le 31 décembre de cette année.
10:00Et cette volonté crée un mouvement
10:03et une convergence, évidemment,
10:04qui éloignent les perspectives de dissolution.
10:07Enfin, ça ne suffit pas.
10:08Il faut évidemment que ce budget
10:09comporte un certain nombre de paramètres
10:11qui permettent à la France d'avancer.
10:13Je pense pouvoir dire aussi
10:14qu'il y a une énorme vigilance
10:16des formations politiques
10:17à dire, attention,
10:19la situation politique dans laquelle nous nous trouvons
10:21peut emporter des conséquences économiques,
10:24sociales, y compris en matière d'emploi.
10:26Et ça, évidemment, c'est un paramètre
10:27qui est absolument clé, protecteur,
10:29sur lequel nous devons aussi nous accorder.
10:31Et puis, troisième chose, évidemment,
10:32la réduction de notre déficit,
10:34qui est clé, y compris pour la crédibilité
10:36de la signature de la France à l'étranger,
10:39notre capacité tout simplement à emprunter,
10:41donc l'impact aussi sur les taux d'intérêt,
10:43ce qui est vrai pour l'État,
10:44ce qui est particulièrement vrai aussi, évidemment,
10:46pour les ménages et les entreprises.
10:48Et tout le monde s'accorde à dire,
10:49en tout cas dans les rendez-vous que j'ai eus hier,
10:51que la cible de déficit public
10:53doit être tenue en dessous de 5% du déficit,
10:58et c'est-à-dire en clair,
11:00entre 4,7 et 5% de manière définitive.
11:03En tout cas, je vous rends compte
11:04de ce qui m'a été dit
11:05par les différentes formations politiques,
11:07qui témoignent d'ailleurs
11:08d'un chemin de responsabilité.
11:11La Nouvelle-Calédonie,
11:12qui peut paraître loin de l'hexagone,
11:15mais sur laquelle, vous le savez,
11:17des textes à prendre sont importants
11:18dans les jours qui viendront.
11:20Et malheureusement,
11:21la situation politique nous empêche
11:23de débuter les débats
11:25et l'adoption éventuelle de ces textes
11:26par l'Assemblée nationale et le Sénat.
11:28C'est un sujet de préoccupation majeure.
11:29Le troisième point,
11:30c'est évidemment la situation internationale,
11:32au proche au Moyen-Orient,
11:33en Ukraine,
11:34la question sécuritaire,
11:35l'image de la France à l'étranger,
11:37où depuis plusieurs jours,
11:39évidemment,
11:39des interrogations dans différentes capitales se posent.
11:42Heureusement que la Ve République
11:43repose sur la solidité
11:44de la fonction présidentielle
11:45et de sa représentation à l'étranger
11:47et en Europe.
11:48En tout cas, il est clair
11:49qu'il nous faut sortir
11:50de cette situation.
11:53Ça veut donc dire aussi
11:53que cette volonté
11:55d'avoir un budget
11:56avant le 31 décembre
11:57de cette année
11:58oblige chacun
11:59à avoir
12:00capacité
12:02à avancer
12:03et aussi, d'ailleurs,
12:04pour permettre
12:04aux Françaises et aux Français
12:05d'avoir des élections municipales
12:08qui se tiennent
12:08dans les meilleures conditions.
12:09sur cette base,
12:11je recevrai
12:12l'ensemble des forces
12:13de la gauche républicaine
12:15ce matin
12:16et ce midi
12:17pour voir
12:18quelles sont les concessions
12:19qu'elles demandent
12:20aux autres formations politiques
12:21pour garantir
12:22cette stabilité
12:23et quelles sont les concessions
12:23qu'elles sont prêtes à faire
12:24aussi le cas échéant
12:25pour le permettre
12:26car j'ai cru comprendre
12:27qu'elles aussi
12:28souhaitaient que la France
12:29puisse se doter d'un budget
12:30avant la fin de cette année
12:31et donc, on le voit bien,
12:33de ce moment
12:33de difficulté,
12:35de crise,
12:36crée aussi
12:36un moment de responsabilité
12:37sur lequel j'espère
12:40pouvoir trouver
12:40un certain nombre
12:41de solutions
12:42pour les présenter
12:44ce soir
12:45aux chefs de l'État.
12:46Qu'il me soit permis
12:46de terminer
12:47par un point
12:48qui n'est pas que technique
12:49puisque j'ai pu voir
12:50qu'un certain nombre
12:50de Françaises
12:51et de Français
12:51se sont émus.
12:53Il se trouve
12:53que les membres du gouvernement
12:54lorsqu'ils quittent
12:55leurs fonctions
12:56ont le droit
12:57à trois mois
12:58d'indemnité
12:59lorsqu'ils n'ont pas
13:00de revenus
13:00par ailleurs.
13:02Il est évident
13:02que les ministres
13:03qui auront été ministres
13:04seulement quelques heures
13:05n'auront pas le droit
13:06à ces indemnités.
13:08J'ai décidé
13:08de les suspendre.
13:09On ne peut pas
13:09vouloir faire des économies
13:10si on ne maintient
13:12pas par ailleurs
13:13une règle
13:13d'exemplarité
13:14et de rigueur
13:15dans la suite
13:16des autres décisions
13:17que j'ai pu prendre.
13:17Je suis en train de me réexprimer
13:19ce soir
13:20après ou avant
13:21m'être rendu
13:22le cas échéant
13:22à l'Élysée
13:23à la rencontre
13:23du chef de l'État.
13:24Merci beaucoup.
13:25Voilà donc la déclaration
13:26de Sébastien Lecornu
13:29sur le perron
13:31de Matignon.
13:32Je commence
13:33par vous
13:34Marcel Baudrier.
13:36qu'est-ce que vous en retenez ?
13:37C'est un point d'étape.
13:39Je retiens
13:40budget déficit
13:45et ouverture à gauche.
13:46Voilà ce que je retiens.
13:48C'est-à-dire que
13:48en fait
13:49le bloc central
13:50veut conserver
13:52le pouvoir
13:52et est prêt
13:54pour cela
13:55à ouvrir
13:56des discussions
13:56avec la gauche
13:58en espérant
13:59réduire le déficit.
14:00Je ne vois pas
14:01très bien
14:01honnêtement
14:02en dehors
14:03de cette ouverture
14:04à gauche
14:04sur les discussions
14:06qui prévoient
14:07sans doute
14:07qui présagent
14:09sans doute
14:09des ministres
14:11de gauche
14:12dans un futur gouvernement.
14:13Je ne vois pas
14:14très bien
14:14ce qui change
14:15dans le fond
14:15par rapport
14:16à ce qu'on a vu
14:16jusque-là.
14:17Pour vous,
14:17vous ne voyez
14:17aucun changement
14:20et surtout
14:22aucun rien
14:23qui permette
14:23de penser
14:24que le futur gouvernement
14:26sera plus solide
14:26que le précédent.
14:27Brice Couturier,
14:28il y a une note
14:29d'espérance
14:30quand même.
14:30Il dit
14:30« Bonne nouvelle,
14:32il y a une volonté
14:33d'avoir un budget
14:34avant le 31 décembre. »
14:35C'est le moins
14:36qu'on puisse espérer
14:37dans l'état
14:39de nos finances.
14:41Écoutez,
14:41moi je fais des comptes.
14:43Je ne compte pas
14:44les finances publiques
14:45parce que ce serait
14:45vraiment trop pénible
14:47pour vos auditeurs
14:48mais les députés
14:49qui soutiennent
14:50ce qu'on appelle
14:50le socle commun,
14:51c'est qui ?
14:52161 macroniens
14:54avec Ensemble,
14:55Modem et Horizon
14:56plus 50 droites républicaines.
14:58Je sais compter,
14:59ça fait 211.
15:00La majorité absolue
15:01c'est 289.
15:03Donc dans le système
15:03tel qu'il est,
15:04tel qu'il fonctionne
15:05actuellement,
15:06puisqu'il n'y a pas
15:06le système allemand
15:08de la motion
15:10de censure constructive,
15:11la gauche peut voter
15:13avec le Rassemblement National
15:14des motions de censure
15:15pour faire tomber
15:16ces gouvernements
15:16les uns après les autres.
15:17Donc la seule solution
15:18arithmétique,
15:20c'est effectivement
15:21de faire monter
15:22le PS dans le bateau.
15:24Le PS qui est reçu,
15:25qui est reçu
15:26dans un quart d'heure.
15:27Si le PS
15:29accepte de s'associer
15:31pour un programme
15:32à minima,
15:33parce qu'on sait bien
15:33que LR et le PS
15:35sont d'accord
15:35à peu près sur rien,
15:36mais enfin,
15:37s'ils ne rentrent pas
15:38sur ce bateau-là,
15:39il est évident
15:39que la dite majorité
15:41présidentielle
15:41n'a pas la majorité
15:42puisqu'elle a en tout
15:43161 députés.
15:45Donc il en faut davantage
15:46et voilà,
15:47ces deux alliés
15:47là sont possibles.
15:49Les autres ne le sont pas.
15:50Par définition,
15:50ils ne peuvent pas s'allier
15:51ni avec le Rassemblement National
15:52ni avec LFI.
15:54Donc certains lisent
15:55dans les boules de cristal
15:56ou le Marc de Café
15:56et vous,
15:57vous avez raison,
15:58ce n'est pas du tout ironique,
15:59vous lisez dans l'arithmétique
16:00Brice Couturier
16:01et vous avez raison,
16:03c'est implacable.
16:04C'est-à-dire que si
16:05le PS ne dit pas
16:06bon,
16:07allez,
16:08voici nos concessions,
16:09on vient,
16:10ça ne marche pas
16:11et ça coince.
16:12Voilà.
16:12Allez,
16:13nous restons là-dessus,
16:14Brice Couturier
16:15et Marc,
16:15vous vous appelez Marcel,
16:17c'est quoi cette histoire ?
16:18Marc Baudrier,
16:19vous restez avec nous
16:20pour la suite
16:21de La Vérité en Face
16:220826 300 300,
16:24vous nous appelez
16:24si vous voulez réagir
16:25à ce qu'a dit,
16:27je ne sais pas,
16:28c'est quoi,
16:28c'est une source
16:29de point d'étape finalement.
16:30C'est pas mal d'ailleurs
16:31comme méthode.
16:32Le Premier ministre
16:33démissionnaire
16:34Sébastien Lecornu,
16:36restez avec nous
16:36sur l'antenne de Sud Radio.
16:38Le Grand Matin Sud Radio,
16:40La Vérité en Face,
16:41Jean-François Akili.
16:43Je peux vous assurer
16:45que le débat
16:45s'est poursuivi hors micro,
16:48comme vous avez pu le constater
16:49avec vous,
16:50Brice Couturier
16:50et vous,
16:51Marc Baudrier,
16:53vous nous appelez
16:53si vous voulez réagir
16:54à ce qu'a dit
16:550826 300 300,
16:57Sébastien Lecornu,
16:59grosso modo,
17:00c'était un point d'étape
17:01avant de recevoir les...
17:02Là, c'est dans 15 minutes
17:04ou 12 minutes
17:04les responsables du PS,
17:06puis ceux des écologistes
17:08et du Parti communiste
17:09aujourd'hui.
17:11Et Sébastien Lecornu
17:12qui voit une sorte de
17:13de bonnes nouvelles,
17:15de volonté manifeste
17:17d'avoir un budget
17:17avant le 31 décembre,
17:19ce qui éloignerait,
17:20dit-il,
17:21la perspective
17:22d'une dissolution.
17:24Le Premier ministre
17:25qui a insisté
17:25sur les conséquences
17:26économiques et sociales,
17:27c'est ce qui nous préoccupe tous.
17:29La politique, elle,
17:30ras-le-bol,
17:30mais la vie quotidienne,
17:32la vie des Français,
17:33ah bah ça oui,
17:34ça nous concerne
17:34et pour cause.
17:35Notre crédibilité,
17:36dit-il aussi,
17:37notre signature à l'étranger,
17:38parce qu'il faut emprunter,
17:39il veut garder le cap
17:40des 4,7 à 5%
17:43en dessous
17:43des déficits publics.
17:45Il y a la Nouvelle-Calédonie
17:46qu'il faut traiter,
17:47il y a les guerres
17:48à l'étranger,
17:48l'Ukraine,
17:49le Proche-Orient,
17:50la France est en perte de vitesse
17:51déjà sur le théâtre étranger
17:53et elle perd en crédibilité.
17:56Et nous verrons bien
17:57quelles sont les concessions
17:58apportées aux forces de gauche,
18:00Marc Baudrier,
18:01qui seront reçues
18:02cet après-midi.
18:03D'un mot,
18:04Sébastien Lecornu,
18:05c'est un peu
18:05le petit bout
18:06de la lorniette,
18:07mais il s'affirme là,
18:09on a presque envie de dire,
18:10c'est dommage
18:11qu'il soit démissionnaire,
18:12ce garçon.
18:13Oui,
18:13il était temps
18:14qu'il s'affirme,
18:15mais en l'occurrence,
18:17quel que soit
18:17le personnel
18:18qui est à Matignon,
18:20à partir du moment
18:21où l'Assemblée
18:23est divisée
18:24à ce point,
18:26il ne peut s'appuyer
18:27sur personne.
18:28Donc,
18:28un Premier ministre
18:31aussi talentueux soit-il,
18:32ne peut pas faire
18:34sans une Assemblée
18:35qui le soutient
18:35et qui soutient
18:37sa politique.
18:37C'est quand même
18:38ça le problème.
18:39Par ailleurs,
18:40Sébastien Lecornu
18:41a quand même
18:41beaucoup évolué,
18:42il était de droite,
18:43c'était un soutien
18:44absolument presque
18:46servile
18:46d'Emmanuel Macron
18:47qui est rejeté
18:48par les Français.
18:49Tout cela,
18:49on voit bien
18:50que c'est une équation
18:51absolument impossible.
18:52Je pense qu'il faut
18:53rebattre les cartes.
18:54Justement,
18:54Brice Couturier,
18:55là-dessus,
18:56vous voulez évoquer
18:57la suite,
18:58et c'est logique,
18:59qu'est-ce qui va se passer ?
19:00Qu'est-ce qui peut se passer ?
19:01Est-ce que vous êtes
19:02aussi pessimiste
19:03que votre camarade ?
19:04Plus pessimiste encore !
19:07C'est difficile pourtant !
19:08Moi, j'ai le sentiment,
19:09si vous voulez,
19:10que la population
19:10commence à en avoir
19:11vraiment assez
19:12du cirque politicien,
19:14du fait que chaque parti
19:15tire dans son sens
19:16sans avoir en vue
19:19l'intérêt général,
19:20l'intérêt national.
19:21De ce point de vue-là,
19:22je trouve que Sébastien Lecornu
19:24est en train
19:24de donner une bonne leçon.
19:25C'est que lui,
19:26comme il l'a dit lui-même,
19:27il ne fait pas passer
19:28les intérêts de son parti
19:29avant ceux de la patrie.
19:30Et ça,
19:31c'est un bon exemple
19:32qui devrait être
19:33un peu mieux respecté
19:35et suivi par les autres.
19:37Mais par contre,
19:38je pense que le spectacle
19:40du bordel politique ambiant
19:42commence à révulser
19:44profondément la population
19:45et que ça risque
19:46de donner un appel
19:47à l'homme fort.
19:48Dans beaucoup d'autres
19:49pays d'Europe,
19:50on a vu la même chose.
19:52On a vu des Orbanes,
19:53on a vu des...
19:54Nous, on peut avoir
19:55un général sorti du rang
19:57qui commence à dire
19:58moi je vais remettre...
19:59Parce qu'on a deux problèmes.
20:00On a à la fois...
20:01Il dirait un homme fort
20:02qui pourrait s'installer
20:03là, à Matignon...
20:04Non, non, non.
20:05Un homme fort
20:05qui serait candidat
20:06à la présidence
20:07et à la présidentielle
20:09quand elle va avoir lieu
20:10et qui dirait
20:11qu'il va remettre
20:12de l'ordre
20:12et dans la rue
20:13et dans les finances publiques.
20:14Celui qui dit ça aujourd'hui,
20:16il risque de faire
20:16un essai de score.
20:18Et moi, ça m'inquiéterait.
20:19Une personnalité
20:20qui ne serait pas
20:20de ce que nous connaissons
20:21qui sont à la droite
20:24de la droite de l'échiquier.
20:25Un inconnu sorti du rang,
20:27un militaire ou autre.
20:29Par exemple.
20:29Un homme fort
20:29qui viendrait mettre le pays
20:32on va dire...
20:33Un bon populiste d'ordre.
20:36Comme Trump aux Etats-Unis
20:38si vous voulez.
20:39Là-dessus,
20:39ce genre de profil-là
20:40aujourd'hui,
20:41c'est bon co.
20:42Marc Baudrier,
20:43vous êtes aussi pessimiste
20:45que Brice Couturier.
20:45Vous pensez aussi
20:46qu'un homme fort
20:47peut jaillir,
20:48sortir du chapeau
20:49pour 2027
20:50et dire
20:50il faut que ça marche
20:52ou pas.
20:54Tout est possible.
20:55Et c'est vrai
20:55que la fin,
20:56ça a été beaucoup dit
20:57et c'est tout à fait vrai,
20:57la fin de la 4ème République
20:59avec ses désordres politiques,
21:02son instabilité,
21:03etc.
21:03ressemble quand même
21:04à la période
21:05que nous vivons.
21:06Il y a eu un général
21:06à l'époque.
21:07Et précisément,
21:08il y a un général
21:08qui a surgi
21:10à ce moment-là.
21:11Alors c'est vrai
21:11qu'il était auréolé
21:12quand même
21:12de la victoire
21:14de 40,
21:16de 45.
21:17donc ça fait
21:18quand même
21:19une petite différence.
21:20Personne aujourd'hui
21:20n'a ce statut-là
21:21dans l'opinion.
21:22Il était en retraite
21:23mais il envoyait
21:25des éclairs
21:26et des livres
21:27de temps en temps
21:27et donc c'était
21:28évidemment
21:29un recours
21:29évident
21:31pour tous les Français.
21:33que vous évoquez
21:33aura été
21:34un pacificateur
21:35à la libération.
21:37Absolument.
21:37Donc là,
21:38le scénario
21:40est un peu plus anxiogène.
21:41De la République,
21:41là on ne l'a pas
21:42en général.
21:43Donc par contre,
21:45on a une alternance
21:46logique,
21:47je crois,
21:48dans le cadre
21:48des institutions
21:49qui est celui
21:49du Rassemblement National.
21:53Et je pense
21:54que les Français,
21:55petit à petit,
21:56vont pousser
21:56cette solution.
21:57Pourquoi ?
21:57Parce que précisément,
21:59l'alliance
22:00contre le Rassemblement National,
22:02et là j'ai noté
22:02que le Premier Ministre
22:04ne citait pas
22:05des missionnaires,
22:06ne citait pas
22:06le Rassemblement National,
22:07il citait tous les partis
22:08sauf celui-là.
22:09L'alliance
22:10de tous ces partis
22:10contre le Rassemblement National
22:12imprime évidemment
22:13dans l'esprit
22:14des Français
22:15que s'ils veulent
22:16une alternance,
22:17eh bien ils n'ont pas le choix.
22:17C'est ce parti
22:18qui est d'ailleurs
22:19dominant
22:19puisqu'il fait le double
22:21de son poursuivant.
22:23Brice Couturier,
22:24vous avez beaucoup écrit
22:25sur l'histoire
22:26de ce pays,
22:27sur la République,
22:28sur l'histoire tout court.
22:30En attendant,
22:312027,
22:32et ce scénario
22:33très plausible
22:34de l'homme fort
22:35qui sortirait du rang,
22:37comme vous dites,
22:38il y aura ce soir
22:39une nouvelle déclaration,
22:40une deuxième
22:41de M. Lecornu.
22:43Il va devoir
22:44se rendre à l'Elysée
22:44pour faire part
22:46au président de la République
22:47qui prépare lui
22:48la panthéonisation
22:49de Robert Badinter,
22:51c'est-à-dire
22:51c'est la séquence
22:52mémorielle
22:52qui lui fait gagner un jour
22:53parce qu'il repousse
22:54le mur à chaque fois
22:55Emmanuel Macron.
22:56Il est au bout
22:57mais il gagne du temps.
22:59Il sait faire.
23:00Mais qu'est-ce
23:00qui va se passer ?
23:02Qu'est-ce qu'il faut
23:03avoir bien
23:03que quelqu'un
23:03s'installe à Matignon ?
23:04Un profil ?
23:05Une société civile ?
23:07Quelqu'un de la gauche ?
23:09Je ne suis pas prophète.
23:10Sur le principe
23:11Brice Couturier,
23:13il y a une étape
23:14quand même.
23:15Oui,
23:15il faut bien
23:16qu'il y ait une étape
23:16avant 2027.
23:18Là-dessus,
23:19je suis d'accord
23:19avec Gabriel Attal
23:20quand il dit
23:21qu'il faut cesser
23:22de nommer
23:23un Macronien
23:24à Matignon.
23:24Les macroniens
23:26doivent comprendre
23:27qu'ils doivent partager
23:28le pouvoir largement
23:29non seulement
23:29avec LR
23:31mais aussi
23:31avec quelques-uns
23:33à gauche.
23:34Donc,
23:34il faut logiquement
23:35que ce soit
23:36quelqu'un de LR.
23:38Moi,
23:38j'ai un candidat,
23:39c'est Xavier Bertrand.
23:40Je pense
23:40qu'il ferait
23:42à la fois
23:42il aurait derrière lui
23:44LR
23:45mais il aurait aussi
23:45pas mal de socialistes
23:46parce que c'est un gauniste
23:47de gauche.
23:48Ça serait un bon profil.
23:49C'est un bon profil,
23:50c'est un homme de terrain.
23:50Pour moi,
23:51si je devais souffler
23:52à...
23:54Xavier Bertrand.
23:55À Macron,
23:55je lui soufflerai
23:56le nom de Xavier Bertrand.
23:58Marc Baudrier,
23:58quel profil ?
24:00Écoutez,
24:00surtout pas Xavier Bertrand,
24:02je dirais.
24:03C'est un profil intéressant
24:04quand même,
24:05c'est un homme de terrain,
24:06il connaît.
24:06Oui,
24:07c'est un président de région,
24:09c'est un espèce
24:10de raffarin
24:10dont on ne sait pas
24:12s'il est de droite
24:12ou de gauche,
24:13de fait.
24:14C'est sans doute...
24:15Mais il faut parler
24:15à tous les Français,
24:16Marc Baudrier,
24:17c'est ça le problème
24:17à un moment donné.
24:18Oui,
24:18qu'est-ce que vous verriez
24:19comme profil ?
24:20Le temps a couru,
24:21malheureusement,
24:21mais que vous verriez
24:22qui...
24:23Moi,
24:23je crois que ce n'est pas
24:23tant une question
24:25de profil
24:26qu'une question,
24:28si vous voulez,
24:28de...
24:29Parce qu'on parle
24:29de Laurent Berger,
24:30par exemple,
24:30qui serait hors champ politique.
24:31C'est la tentation,
24:33quand le système est bloqué,
24:35d'aller chercher quelqu'un
24:36que personne ne connaît,
24:37dont on lui prêtera,
24:39évidemment,
24:40toutes les qualités
24:40qu'on n'a pas vues
24:42dans le spectre politique actuel.
24:45Mais on ne changera pas
24:47la donne de base,
24:48on en revient toujours là,
24:49si vous voulez,
24:50avec une assemblée
24:51absolument ingouvernable,
24:53même le chef d'entreprise
24:54le plus malin
24:55se plantera.
24:57Et par ailleurs,
24:57quelqu'un de la société civile,
24:59c'est très difficile
25:00parce qu'il ne connaît pas
25:00les personnalités,
25:01mais il a un temps
25:02aussi pour rentrer
25:04dans la sphère politique
25:05qui est long.
25:06Parce que, voilà,
25:07c'est un handicap pour lui.
25:09Vous êtes sceptique.
25:09Donc je suis très sceptique
25:10sur cette solution.
25:11Moi, je pense qu'il y a
25:12deux solutions,
25:13l'une sur l'autre,
25:15une nouvelle assemblée
25:16et une nouvelle présidentielle.
25:18Allez, Marc Baudrier,
25:19Brice Couturier,
25:20merci à tous les deux.
25:21Nous verrons bien,
25:22ce soir,
25:22ce qu'il va dire
25:23Sébastien Lecornu,
25:24le retour.
25:25Bonjour à vous,
25:26Christine Bouillot.
25:27Bonjour Jean-François,
25:28bonjour à tous.
25:29Bon, nous allons
25:29poursuivre cet échange.
25:31Absolument.
25:32Volonté partagée
25:33avant le 31 décembre
25:34que la France a un budget,
25:36ce qui éloigne
25:36les perspectives de dissolution.
25:38Alors, c'était un point
25:39presque d'étape,
25:41a dit le Premier ministre.
25:42Et bien, on va continuer
25:42de parler de tout ça
25:43avec nos débatteurs,
25:44mais également,
25:45comme vous l'avez fait,
25:46avec vous,
25:47chers auditeurs,
25:48au 0826 300 300,
25:50est-ce qu'on va sortir
25:51par un trou de souris
25:52de cette crise politique ?
25:54Oui, un trou de fourmis,
25:55disait même
25:55M. Bayrou.
25:57C'est ça.
25:57Une fourmi,
25:58c'est encore plus serré.
26:00Je n'ai pas plus petit
26:01sur la planète.
26:02Allez, à tout de suite.
26:03Merci Jean-François.
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