Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 jours
Avec Sébastien Boussois, spécialiste du Moyen-Orient et directeur de l'Institut Géopolitique



Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : www.facebook.com/SudRadioOfficiel?locale=fr_FR
▪️ Instagram : / sudradioofficiel
▪️ Twitter : / sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-11-12##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Tude Radio, la France dans tous ses états, le fait du jour.
00:04Cela fait bientôt dix ans que les attentats du Bataclan, des terrasses et du Stade de France ont eu lieu,
00:08dix ans que l'État proclame régulièrement le plan Vigipirate de toutes les couleurs les plus chaudes de la palette.
00:13Mais en réalité, ces attentats ont-ils vraiment bouleversé la vie de la société ?
00:17Sommes-nous devenus plus vigilants ?
00:19Vous qui êtes de celle qu'on appelle la génération Bataclan, laissez-vous sortir vos enfants seuls le soir.
00:24Qu'a-t-on véritablement appris de ces tragédies ?
00:26Et au fond, a-t-on parfois raison de craindre le pire encore aujourd'hui ?
00:29On en parle avec le directeur de l'Institut Géopolitique Européen, Sébastien Boussois. Bonjour.
00:33Bonjour Sébastien Boussois.
00:36La barbarie est aux portes de Rome. Non, la barbarie était dans Rome.
00:40En Rome a basculé.
00:42Aujourd'hui, on vit, alors pour certains, la peur au ventre.
00:47Nous commémorons aujourd'hui la tragédie de 2015.
00:50Les deux, celle de janvier et celle de novembre.
00:53Il y en avait eu d'autres avant.
00:54Donc, on sait que la France est le terrain où le terrorisme, où l'intégrisme islamique vient régler ses comptes avec l'histoire, avec le passé, et veut détruire l'avenir.
01:05Ça devient une réalité.
01:07Les autorités policières et politiques nous disent, voilà, on est là, alors on déjoue tout le temps, on évite.
01:11Pour autant, ils sont là.
01:15Combien sont-ils ?
01:17Sont-ils prêts à agir en permanence ?
01:19Il y a des pauses, ça revient.
01:22Est-ce qu'il faut vivre avec cette réalité et l'intégrer comme une nouvelle donne ?
01:26J'allais dire, il y a des craintes, toujours du médical, sur des virus.
01:29Et donc, ça serait un des virus de notre civilisation.
01:32Oui, je crois que la nouvelle donne, elle est intégrée depuis bien longtemps.
01:37D'ailleurs, même avant 2015, les attentats de Toulouse, par exemple, avec Mohamed Mera à l'époque,
01:41on était dans le sentiment ou la perception, petit à petit,
01:46que ce nouveau paramètre géopolitique extérieur allait, pour un certain nombre d'années, nous empoisonner.
01:53Je crois qu'il y a beaucoup d'éléments et beaucoup de questions dans ce que vous avez évidemment soulevé.
01:59Je pense que le terme de djihadisme d'atmosphère que le professeur Gilles Kepel a développé
02:04montre à quel point on est passé, effectivement, d'une série et d'une séquence
02:09d'une démultiplication d'attentats extrêmement violents,
02:12dont l'apothéose ont évidemment été les attentats de Paris, du Bataclan et des terrasses de l'Est parisien,
02:17mais également l'attentat de Bruxelles en mars 2016.
02:21Aujourd'hui, on est dans quelque chose de plus diffus,
02:23parce que le détonateur qui était extérieur à la France,
02:27en l'occurrence Daesh sur les territoires syriens et irakiens,
02:31a implosé en plein vol depuis 2018.
02:34Et finalement, cette menace qui était relativement sanctuarisée et territorialisée
02:40avec tous ces jeunes qui passaient par ce rite de passage d'aller en Syrie
02:43pour se former de façon paramilitaire et revenir frapper sur la France.
02:47Et vous l'avez souligné, effectivement, terrain de toute évidence favori
02:50de ces apprentis sorciers du terrorisme.
02:54Aujourd'hui, on est dans quelque chose de plus diffus
02:56et le territoire a largement évolué.
02:58Il n'y a plus uniquement la Syrie ou l'Irak ou d'autres zones du Moyen-Orient.
03:01Il y a évidemment des zones et des quartiers sensibles,
03:04comme on le dit pour ne pas dire autre chose.
03:06Et il y a aussi évidemment Internet dans ce dark web aujourd'hui
03:09où tous ces jeunes peuvent puiser une idéologie
03:11et à un moment s'en saisir pour aller exister et pour frapper.
03:14Avec cette nuance, Sébastien Boussois,
03:17que les frères Kouachi, Mohamed Béra et d'autres
03:19étaient des citoyens français élevés sur les bancs de l'école de la République.
03:23Pourquoi est-ce que les valeurs de la République n'ont pas été mieux enseignées
03:28ou qu'elles ont été moins imprégnées ?
03:30Pourquoi est-ce que l'intégration, pourquoi est-ce que le fait de vivre ensemble,
03:33pourquoi la République a échoué et a engendré au sein même de son sanctuaire
03:38des monstres et des barbares qui ont commis des atrocités ?
03:41L'idéologie est terrible en fait.
03:42L'idéologie djihadiste, elle a retourné des jeunes de notre propre pays
03:45contre le pays qui les a vus naître
03:47et qui les a vus grandir ou mal grandir.
03:50En réalité, ce qui est assez fou, c'est que beaucoup continuent encore aujourd'hui
03:54à concevoir et à penser que la menace, elle est uniquement extérieure
03:58et que finalement tous ces dangers dont nous, malheureusement, qui nous accablent
04:04ne sont en fait que des éléments très très éloignés.
04:07C'est pour ça que longtemps on s'est senti d'ailleurs invincibles et intouchables.
04:10Parce qu'on a cru que les attentats, les menaces, tout ça,
04:13c'est des histoires de Moyen-Orient, c'est Israël, c'est la Palestine,
04:15c'est l'Irak, c'est l'Afghanistan.
04:17Non, en réalité, cette idéologie aujourd'hui, elle transpire à travers les réseaux,
04:22à travers les quartiers, à travers les mosquées, à travers des mauvaises rencontres
04:25et elle forme des individus à l'idéologie mortifère du djihadisme.
04:30Et vous l'avez dit, c'est ces jeunes qui sont nés ici qui se sont retournés contre nous.
04:34Sébastien Bouscois, est-ce que c'est le système pédagogique qui a eu un défaut,
04:40qui a eu une faille, une défaillance,
04:41ou est-ce qu'il y a à l'intérieur du système éducatif des gens qui entretiennent cette ambiguïté
04:46et qui mettent dans la tête de ces jeunes qu'ils ont été victimes d'un colonialisme,
04:50d'un abdu, que l'histoire a besoin de, j'allais dire, de compenser ce que leurs aînés, pas eux, ont souffert
04:56et qui sont dans une revanche qui serait devenue légitime ?
04:59Alors je crois qu'il y a un décrochage complet aux valeurs républicaines et nationales
05:02pour bon nombre d'entre eux, en réalité.
05:04Ces jeunes qui sont partis en vrille, si je puis dire,
05:07et qui n'ont jamais eu ni le sentiment ou dont ils n'ont jamais été l'objet
05:11de cette adhésion aux valeurs nationales,
05:15vous ne vous retournez pas contre votre propre pays
05:17si vous croyez à votre pays, si vous aimez votre pays
05:20et si vous aimez vos compatriotes.
05:21En réalité, ces individus-là sont dans une sorte de flou non artistique
05:25qui a soit été instrumentalisé dans certains quartiers,
05:29soit instrumentalisé sur Internet,
05:30soit effectivement à un moment vous évoquez cette question de l'éducation nationale.
05:34Je ne voudrais pas accabler davantage l'éducation nationale
05:37et des professeurs qui font un travail évidemment extraordinaire.
05:39Mais quand vous voyez effectivement quelqu'un...
05:41La grande majorité, mais pas tous.
05:43La grande majorité, mais pas tous.
05:44Mais quand vous voyez ce qui est arrivé à Samuel Paty et au professeur Bernard,
05:48c'est évidemment extrêmement inquiétant de voir à quel point vous remettez en perspective
05:53à la fois l'histoire, à la fois l'éducation civique et toutes ces choses-là.
05:57Je crois qu'aujourd'hui, il y a effectivement une responsabilité
06:01d'un certain nombre de courants politiques
06:03qui ont décidé d'inscrire bon nombre de nos compatriotes
06:08qui sont nés sur le sol français dans la posture de victime.
06:12Vous l'avez souligné très justement.
06:13Et quand vous inscrivez quelqu'un dans la posture de victime,
06:15c'est pour qu'il vote pour vous.
06:17Et vous n'avez aucun intérêt à le sortir de ce statut-là.
06:20Sinon, il ne votera évidemment plus pour vous.
06:22Et ces individus-là, on leur a fait croire que la France était responsable de tout,
06:26que la laïcité était une loi islamophobe,
06:28que la France soutenait Israël mordicus, quoi qu'il se passe,
06:34et que quelque part, les damnés de la terre,
06:37les pauvres misérables qui seraient mis de côté,
06:42étaient ces individus issus plutôt de l'immigration.
06:46Mais j'ajoute un élément, c'est qu'on a vu dans l'évolution des processus de radicalisation,
06:50plus uniquement des jeunes issus des banlieues
06:53ou issus de l'immigration maghrébine, pour faire simple.
06:56On a vu sur 2014-2018, des jeunes gosses de riches
07:00venus de la province complètement perdus.
07:04On a vu des filles, des filles très radicalisées.
07:07Ce n'était plus uniquement le jeune.
07:09Il n'y avait pas que de la fracture sociale.
07:10Non, il n'y avait pas que de la fracture sociale.
07:12Il y a une détestation préméditée et cultivée.
07:14Oui, et en plus de ça, je pense fondamentalement
07:16qu'il y a un problème au-delà de l'amour du pays
07:20dans lequel on est né.
07:22Il y a un problème de rêve, il y a un problème de...
07:25Ces générations-là sont nées dans les années 80 et 90.
07:30Alors, il y a la question du chômage,
07:32il y a la question de la misère,
07:33il y a la question de la paupérisation,
07:35il y a la question de la marginalisation de beaucoup de couches de la société.
07:38Il y a la question du rêve aussi aujourd'hui.
07:40Vous naissez en France.
07:41Qu'est-ce qui vous fait vibrer ?
07:43Qu'est-ce qui vous fait rêver ?
07:44Toutes ces valeurs qu'on nous a inculquées,
07:46moi, qu'on m'a inculquées dans les années 80,
07:48je ne suis pas parti de travers.
07:49Mais certains, effectivement,
07:51parqués dans des zones sensibles,
07:54parqués dans des quartiers extrêmement difficiles,
07:57n'ont pas non plus eu l'opportunité
07:59de pouvoir avoir la même chance que plein d'entre eux
08:02et ont été récupérés par faiblesse,
08:04par problème d'éducation,
08:06par responsabilité ou peut-être irresponsabilité
08:09d'un certain nombre de parents,
08:10se sont retrouvés embringués de la petite délinquance
08:13au grand banditisme, puis ensuite au terrorisme.
08:16Vous n'aurez pas ma haine.
08:17Admirable résilience du peuple français.
08:20Est-ce que ce sont des remèdes qui suffisent
08:22pour vivre la peur au ventre ?
08:24Ça fait partie de...
08:25Le message d'Antoine Léry, c'est très beau.
08:27J'ai eu la chance de pouvoir écrire un livre
08:32entre Georges Saline, dont on a beaucoup parlé,
08:35dont la fille Lola est malheureusement décédée au Bataclan il y a 10 ans,
08:37et Asdine Hamimour, qui est un ami
08:40et qui est le père de Samy Hamimour,
08:42un des trois terroristes du Bataclan.
08:44Ce dialogue a été extrêmement constructif, difficile, sensible,
08:48beaucoup de souffrance évidemment des deux côtés.
08:51Je crois qu'il ne faut pas être dupe,
08:53il ne faut pas être naïf.
08:55Comprendre, ce n'est pas...
08:57Comprendre, ce n'est pas excusé, pardon.
09:00Je crois qu'on continue évidemment à se poser
09:03énormément de questions par rapport à tout ce qui s'est passé,
09:06mais on est probablement encore très désemparés
09:09sur les outils qui permettraient que ça ne se reproduise plus.
09:13Et rappelons que ce sont les musulmans
09:14qui sont les premières victimes,
09:15que ce soit à Gaza ou ici, de l'islamisme.
09:17Nous avons en ligne Abdelkarim,
09:20qui nous appelle de Montpellier.
09:21Bonjour Abdelkarim.
09:22Oui, bonjour monsieur.
09:24Merci de votre parole,
09:26de me donner la parole sur votre antenne de Sud Radio.
09:29Donc j'ai eu l'occasion à plusieurs reprises
09:31de vous avoir au téléphone.
09:32Et c'est toujours la même problématique.
09:37Donc moi, je suis musulman, notre pratiquant.
09:41Et je suis assez révolté en fait
09:44par rapport à tout ce que j'entends,
09:46donc tous les jours,
09:47que ce soit sur votre antenne
09:48ou sur les journaux télévisés.
09:51Pourtant on fait la part des choses.
09:53On fait vraiment la part des choses.
09:54Et jamais on a jeté l'anathème
09:56Qu'est-ce qui vous indigne ?
09:57Sur nos compatriotes musulmans.
10:00Jamais.
10:00Oui, oui, le problème qu'il y a,
10:01c'est qu'en fait,
10:02c'est des...
10:04Comment dire ça ?
10:04Vous stigmatisez,
10:06mais indirectement.
10:07C'est-à-dire, du moment où vous employez
10:08certains termes,
10:10ben donc, nous, ça nous rappelle...
10:12Quels termes ?
10:14Soyez précis.
10:15L'islamisme, par exemple.
10:17L'islamisme, ça fait rien dire.
10:18C'est comme si moi, je vous disais,
10:20le judaïsme.
10:20Mais le judaïsme, ça, en aucun cas...
10:22Mais sur Gaza, je peux vous dire
10:24qu'on n'épargne pas...
10:25Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, là, là, là, là, là.
10:27Aujourd'hui, les gens qui sur Gaza
10:29vous disent que Netanyahoua a raison
10:30et il y en a,
10:30je peux vous dire qu'on les stigmatise
10:32et qu'on s'engueule avec eux,
10:34j'allais dire, même violemment quelquefois.
10:36Non, non, on est un pays,
10:37on est dans une logique laïque
10:38et quand les catholiques
10:39et quand les chrétiens font...
10:41On les dénonce
10:41et quand il y a eu des barbaries dans l'histoire,
10:43on l'a dénoncé.
10:44La loi de 1905,
10:46c'était d'abord pour virer les catholiques
10:47à coups de pied dans les fesses
10:48des institutions de la République.
10:49Non, non, mais je vous donne juste un exemple.
10:52Pourquoi ?
10:53Parce que du moment où vous parlez de l'islamisme,
10:55vous parlez de l'islam.
10:56On est bien d'accord ?
10:57Non, justement.
10:58Non, non, non.
10:59Oui, mais ce n'est pas logique.
11:04Pourquoi ?
11:04Quand on parle du sionisme,
11:05quand on parle du sionisme,
11:06on parle des juifs.
11:07Non, mais écoutez, monsieur,
11:07personne ne montre du doigt les musulmans
11:10quand on parle...
11:11Excusez-moi.
11:12Allez-y, Abdelkari, on vous écoute.
11:15Tant de parole qu'on puisse bien s'entendre
11:18parce que si vous parlez,
11:19on n'entend pas...
11:20Allez-y, allez-y, on vous écoute.
11:21Le sionisme n'a rien à voir
11:24avec le judaïsme.
11:26Oui.
11:27Il faut bien faire la distinction.
11:30Voilà, donc le sionisme...
11:31Et l'islam n'a rien à voir avec l'islamisme
11:33à ce moment-là.
11:33C'est vous qui faites l'amalgame, là, non ?
11:35Non, pas du tout.
11:37Pour moi, du moment où vous employez l'islamisme,
11:40qu'est-ce que ça veut dire pour vous, l'islamisme ?
11:41Il y a une grosse distinction
11:42entre l'islam et l'islamisme.
11:43Oui, ça veut dire une dérive extrême de l'islam
11:45avec des pratiques qui ne sont pas reconnues
11:47et qui ne sont pas, d'ailleurs, mentionnées dans le Coran.
11:50Mais je ne vois pas le rapport avec le sionisme israël.
11:53Oui, mais le problème, c'est que vous prenez la racine du mot
11:56qui n'a rien à voir avec l'islam.
11:58Vous comprenez ce que je veux dire ou pas ?
11:59Non.
12:00Non, non, mais si, si, je comprends très bien,
12:02mais je peux vous dire qu'on fait la part des choses.
12:05L'islam, si vous voulez, selon la jurisprudence,
12:10condamne fermement.
12:11Mais bien sûr, mais bien sûr, mais bien sûr.
12:14Mais quand on parle de terrorisme islamiste,
12:17ça vous dérange ?
12:17Madame, excusez-moi, il n'y a pas de terrorisme dans l'islam.
12:22Attendez, quand un attentat est commis au nom d'Allah,
12:24ça vous dérange qu'on le précise ?
12:27Ben non, ça ne me dérange pas, mais c'est à l'antipop de les valeurs...
12:31Ben oui, mais on ne dit pas l'inverse, on ne dit pas le contraire.
12:34Je vous cite un exemple.
12:36Les prêtres et les pères de l'église ont violé des...
12:38Oui, mais voilà, on fait toujours ce parallèle.
12:40Mais bien sûr, mais on le condamne aussi.
12:42Mais attendez, un prêtre qui viole des enfants,
12:44on va le condamner de la même manière sur notre antenne.
12:46C'est idiot comme comparaison.
12:48Non, pas du tout.
12:49C'est ce que vous, vous dites...
12:50Non, mais là, en l'occurrence, vous parlez...
12:52Non, mais attendez, vous parlez du...
12:53Vous parlez...
12:54Déjà, vous parlez tout seul.
12:57Non, mais...
12:58Le problème cas, c'est qu'on ne s'entend pas.
12:59Vous ne laissez pas parler, vous coupez la parole.
13:01Mais si, vous avez déjà dit, mais vous ne nous laissez pas répondre.
13:03Ben, laissez-moi finir l'exemple.
13:05Écoutez, on arrive...
13:07Le timing est ainsi fait.
13:09Mais vous nous rappellerez, vous nous rappellerez.
13:10Non, non, on va revenir.
13:12Sébastien Boussois, vous allez revenir.
13:14Abdel Calibre, vous nous rappellerez.
13:15On continuera ce débat essentiel,
13:17qui est au cœur de nos enjeux.
13:19Et on ne va pas se défausser.
13:20Merci.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations