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  • il y a 7 semaines
Avec Patrick Legras, agriculteur, porte-parole de la Coordination rurale et Charlotte Salat, éleveuse de vaches Salers dans le Cantal

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##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-10-21##

Catégorie

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News
Transcription
00:0014h, Sud Radio, la France dans tous ses états, le fait du jour.
00:05La dermatose, c'est le mot qui inquiète les éleveurs de bovins depuis cet été.
00:09Près de 2000 bêtes ont été abattues depuis juin en raison de la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse,
00:15une maladie qui touche exclusivement les bovins.
00:18Et pour lutter contre la propagation du virus, le gouvernement a décidé de suspendre temporairement les exportations d'animaux vivant à l'étranger.
00:25Un énième coup dur pour les éleveurs, on en parle avec nos deux invités.
00:28Le porte-parole de la coordination rurale, Patrick Legras, est l'éleveuse du Cantal, Charlotte Sala. Bonjour.
00:34Bonjour Patrick Legras, bonjour Charlotte Sala.
00:36La DNC, dermatose nodulaire contagieuse, principe de précaution comme d'habitude.
00:43Voilà, on n'en est pas encore, je ne sais pas, à l'abattage des troupeaux comme ça s'est vu pour d'autres maladies.
00:49C'est terrible parce que, et ça a été des millions de volatiles, on sait que la viande est consommable.
00:55Principe de précaution absolu, le pouvoir politique ne veut rien entendre.
00:58Et là, vous avez des bêtes, pour les uns en alpage puisque la maladie est partie des Alpes de la Savoie, pour les autres en estive dans le massif central.
01:04On ne peut pas rentrer les bêtes, on est déjà presque à la fin octobre, c'est le moment de la rentrée.
01:11Patrick Legras, vous êtes agriculteur, porte-parole de la coordination rurale.
01:14Est-ce que vous sentez la détresse de vos adhérents et des éleveurs bovins français monter ?
01:20Alors tout de suite, on va changer de registre par rapport à tout ce qu'on a pu dire depuis les mois.
01:24Évidemment que nos agriculteurs et les éleveurs sont catastrophés.
01:29Pourquoi ? Parce qu'en fait, il faut reposer le problème. Pourquoi ?
01:32Parce qu'on a en face de nous des gens qui n'écoutent pas.
01:35Je vais vous prendre un seul exemple.
01:36Lorsque la maladie est arrivée, la coordination rurale voulait qu'il y ait un test de fait avec un troupeau expérimental pour voir comment évoluaient les maladies.
01:47Comment il n'y a rien à faire.
01:49On a des gens en face de nous, butés, qui sont sûrs de leurs décisions, qui dramatiquement ne maîtrisent pas le monde agricole ni le monde vétérinaire.
01:59Donc c'est ça le drame.
02:00C'est que ça fait, depuis le mois de juin, on nous a dit que ça allait s'améliorer.
02:03Je peux même vous dire que Mme Genevard, il y a 10 jours avant que ça revienne dans le sud-ouest, a dit que ça y est, la maladie était maîtrisée et qu'enfin on allait sortir du boucle.
02:15C'est ça le problème.
02:16C'est qu'on a des gens qui n'écoutent pas.
02:18Alors qui sont-ils précisément ? Ce sont des fonctionnaires, ce sont des scientifiques, ce sont des responsables administratifs ?
02:26Je vais vous dire une chose très simple, et ça vous pouvez le vérifier en tant que média.
02:29On a même des vétérinaires qui ont dit que le protocole n'était pas bon.
02:33Ils ont été, on ne va pas dire réprimandés, c'est pire que ça.
02:38On leur a dit que si ils continuaient à répondre à cette information, ils ne pourraient plus exercer leur métier.
02:43Donc le problème aujourd'hui, c'est ça le drame.
02:46C'est qu'on a en face de nous des gens obtus, qui n'écoutent pas, et là évidemment que là ça devient, il y a un développement qui est logique.
02:53Pourquoi il est logique ? Parce qu'on sait que le vaccin est efficace qu'à 90-95%.
02:58Il y a toujours des vêtres qui vont passer à travers.
03:00Et aujourd'hui, évidemment, devant la crainte de l'Europe qui peut mettre la France sous cloche, devant plein de craintes,
03:06et d'ailleurs là, là c'est le petit soldat, donc là c'est la panique.
03:08Donc il y a la panique, on prend des décisions du matin pour l'après-midi.
03:12La ministre de l'Agriculture, Annie Gennevar, elle fait ce que des autorités compétentes lui disent de faire.
03:17Je pense qu'elle n'est pas vétéritaire elle-même.
03:19Qui sont ceux qui prennent la décision ?
03:21C'est au niveau du ministère de l'Agriculture, plus précisément, ou à d'autres instances ?
03:25Ou c'est vraiment le ministère de l'Agriculture qui est en cause, là, dans vos accusations ?
03:28Je vais vous dire que c'est tellement complexe.
03:30Il y a tellement de personnes qu'il faut leur demander.
03:32Voilà.
03:33Oui.
03:34Enfin, c'est elle qui prend la décision au niveau politique, bien sûr.
03:36Mais on lui a recommandé, il y a des gens qui, à titre scientifique ou sanitaire, ont dit qu'il faut confiner.
03:43Alors, il ne faut confiner pas dans un local, c'est que là on ne peut pas rentrer les troupeaux.
03:47Vous pensez qu'il va y avoir un...
03:49Qu'est-ce qu'ils vous ont dit ?
03:50Que ça allait se débloquer ?
03:51Qu'il y a une étude qui est faite de façon à pouvoir évoluer plus rapidement ?
03:55Ou vous n'avez pas de réponse ?
03:56Aujourd'hui, il y a une décision de l'Europe qui va arriver.
03:59Donc, comme tout petit bon soldat, la France va suivre la préconisation de ce qu'a décidé l'Europe.
04:04Ah, parce que c'est à Bruxelles qu'on décide si un troupeau...
04:06C'est à Bruxelles qu'on décide si un troupeau, qui est en Savoie ou dans le Cantal, doit rentrer à l'étable.
04:10Tout à fait, tout à fait.
04:12Bon, eh bien, écoutez...
04:13Charlotte Salah, vous êtes à l'antenne ?
04:17Oui, je suis là, bonjour.
04:18Bonjour Charlotte, vous êtes éleveur à Cussac, dans le Cantal, un merveilleux endroit.
04:23Vous avez des vaches salers en élevage fermier, elles sont nourries à la ferme, avec le foin du domaine.
04:30Vous faites des salers, ce fromage, salers tradition, qui correspond, vous avez vos traditions salas.
04:36Vous êtes vraiment dans la quintessence de l'agriculture de qualité, vous êtes jeune, vous êtes courageuse.
04:41Vous avez repris une exploitation familiale.
04:43Là, vous avez combien de bêtes en estive ?
04:45Je rappelle ce que c'est l'estive.
04:46L'été, à la belle saison, les vaches sortent de la prairie autour de la ferme et vont en altitude pour brouter, pour ruminer une herbe qui est meilleure.
04:55Maintenant, c'est la saison, il faut les ramener.
04:57Où est-ce qu'elles sont actuellement ?
04:59Aujourd'hui, on a encore des bêtes dans les estives, il y en a à peu près 80.
05:03On en a réussi à en descendre hier, 40.
05:09Ils nous autorisent encore à descendre les bêtes des estives en estive privée.
05:14Mais le problème est qu'aujourd'hui, on ne sait pas où on va, on n'a aucune visibilité.
05:18On se demande qu'est-ce qu'on va dire à nos fournisseurs, comment on va payer nos factures si on nous interdit d'exporter nos broutards.
05:26Parce que chez nous, dans le Cantal, c'est quand même une grosse majorité des acteurs.
05:30Les broutards, ce sont les jeunes veaux qui partent à la boucherie, on est d'accord.
05:33Voilà, tout à fait.
05:34Et ces bêtes-là, aujourd'hui, sont bloquées et c'est dramatique.
05:37Et aujourd'hui, on tue des animaux qui sont sains, qui peuvent être mangés.
05:41Je veux dire, aujourd'hui, en euthanasie, il y a eu, je crois, entre 2 et 3 000 bovins euthanasiés.
05:47La majorité était consommable.
05:49On n'a rien consommé.
05:51On a déjà des métiers compliqués.
05:53On n'élève pas des bêtes pour se faire euthanasier devant nos étables et se faire charger dans des camions d'écarissage.
05:58On est toujours, c'est toujours pareil.
05:59On a encore une fois de plus, on voit qu'on est gouverné par des gens qui sont complètement déconnectés du terrain, déconnectés de la réalité.
06:05Et nous, derrière, on en paye les frais et les conséquences.
06:08Donc là, au bout d'un moment, ça devient plus que dramatique.
06:12Là, vous êtes vraiment angoissé parce que c'est votre élevage qui est mis en cause carrément ou non ?
06:18Non, non, ce n'est pas mon élevage spécialement, mais c'est les élevages français en général.
06:22Non, mais je parle de vous. Vous, vous êtes en danger ou non, personnellement, pour votre élevage ?
06:24Moi, si la DNC, demain, arrive chez moi et qu'on me euthanasie mon troupeau, il est clair qu'à 40 ans, je ne m'en relèverai pas.
06:31Et il est clair que je serai obligée d'aller faire autre chose.
06:33Et il est clair que je ne pourrai jamais remonter la structure que j'ai aujourd'hui, faire du fromage avec des vaches salaires.
06:37Je perds toute ma génétique, je perds le travail de mes parents, de mes grands-parents, etc.
06:41Donc, il est clair que une structure comme la mienne, on ne se relèvera pas.
06:44Vous m'avez expliqué que vous ne pourriez pas retrouver, et ça arrive souvent quand on abat le troupeau,
06:47il y a une telle raréfaction aujourd'hui du chieptel bovin sur le territoire français
06:51que lorsqu'il y a un abattage et qu'on veut renouveler son élevage, on ne trouve pas les bêtes.
06:55Non, on ne trouve plus les bêtes qu'on a ou qui ont des valeurs génétiques aujourd'hui, qui ont du lait,
07:01qui ont, moi typiquement, un salaire traite, demain si ça m'arrive, c'est terminé pour moi,
07:07je ne pourrai jamais retrouver le chieptel que j'ai aujourd'hui.
07:09Parce qu'on est très peu à le faire, et c'est pareil pour les gens qui, pour les laitières en général,
07:14je veux dire, c'est des races à petit effectif, on tue des gens, on tue des races, vous voyez, on tue des structures.
07:20On euthanasie quand même, on jette de la viande qui est consommable, on marche sur la terre.
07:27Alors je vais poser la question à Patrick Legras justement,
07:29mais là, Charlotte Sala, vous me faites penser, c'est un morceau du patrimoine français qui disparaîtrait avec la fin de votre élevage.
07:35On s'insurge quand on vole des bijoux, et c'est normal, des bijoux royaux, des bijoux historiques.
07:39Un troupeau de vaches salaires dans le Cantal aujourd'hui qui fait des fromages au lait cru,
07:44c'est un patrimoine de la culture française qui disparaît.
07:46Et Patrick Legras, la viande n'est pas, la viande est consommable, selon ce que m'explique Charlotte Sala.
07:52Est-ce qu'on peut expliquer au pouvoir public qu'on peut quand même consommer la viande ?
07:55La viande est consommable, la maladie n'est pas transmissible à l'homme.
08:00Évidemment, les bêtes qui seraient malades, évidemment, on les met de côté.
08:04Bien sûr.
08:04Et pour une ou deux bêtes qui sont malades, on aborde 80, 100, 120, 150.
08:11Là, on a un troupeau qui est en frontière avec l'Espagne, il y a 800 bêtes.
08:15Donc, on va abattre les 800 bêtes.
08:17Non, mais vous vous rendez compte ?
08:18Alors, ce qui est énervant, c'est que, souvenez-vous, ce qui a été dit quand même par le Conseil constitutionnel,
08:23il y a quelques semaines, je ne vais pas dire quelques mois, il y a trop de bêtes en France.
08:26Il faut manger moins de viande.
08:28Et derrière, vous avez l'application, on va dire concours de circonstances.
08:32Et vous savez, en politique, j'ai appris que le concours de circonstances, il y a des moments, ça devient plus.
08:35Donc, nous, ce qu'on veut aujourd'hui, c'est une discussion, c'est prendre des décisions ensemble.
08:40Lorsqu'on l'a dit qu'il faut voir l'évolution d'un troupeau qui est à part pour voir s'il se soigne,
08:46si au lieu de tout abattre, de faire des tests, puisqu'on n'a pas tellement de recul,
08:50pourquoi nous dire non ?
08:51Pourquoi nous dire non ?
08:52C'est ça qui est énervant.
08:53C'est qu'on a en face de nous des gens obtus, fermés, où il n'y a aucune discussion.
08:57Et là, quand c'est la panique, alors là, évidemment, on n'a pas le choix, on n'a pas le choix.
08:59Bon, bah oui, c'est comme le gars.
09:01Aujourd'hui, on est dans un système, aujourd'hui, où le gouvernement s'est mis dans une telle merde
09:06que, évidemment, on est obligé de prendre des décisions.
09:08Mais c'est parce que les décisions généralistes et ouvertes n'ont pas été prises au mois de juin,
09:13c'est-à-dire il y a quatre mois.
09:15Patrick Legras, la première qualité, spécialité qui est excédentaire en France aujourd'hui,
09:20ce sont les décisionnaires qui ne sont pas compétents,
09:23qui obéissent à des normes qui ont été fixées en ignorance des réalités du terrain,
09:27avec des conditions de production qui, en général, favorisent toujours l'agro-industrie,
09:34la grande distribution, enfin, voilà, les usines afriques,
09:37et les paysannes et les paysans français qui triment, qui se donnent beaucoup de mal
09:42pour nous faire beaucoup de bien, courageux, on ne rendra jamais assez hommage
09:45à la paysannerie française qui commence à devenir une rareté.
09:48Charlotte Salin nous disait tout l'heure, je ne trouve plus de vache pour renouveler le troupeau,
09:52bientôt c'est des paysans qu'on ne trouvera plus sur le territoire français pour nous nourrir.
09:55Je pense que la situation légitime votre colère,
09:58et je suppose que vous n'êtes pas le seul à être en colère.
10:00Et si vous allez sur Twitter, vous regarderez ce qui a été dit hier soir par la ministre de la Véculture,
10:05en disant que s'il y avait des gens qui résistaient,
10:08s'il y a des éleveurs qui ne se mettent pas à genoux devant les décisions,
10:12ça se passerait mal.
10:13Mais c'est quoi ce discours ?
10:14C'est quoi ce discours des gens qui sont complètement déconnectés de la réalité des éleveurs ?
10:19C'est incroyable, vous avez eu la dame avant,
10:21elle vous dit sa génétique, elle ne la retrouva pas.
10:22Et aujourd'hui, vous imaginez quelqu'un qui a la chance de ne pas avoir la maladie,
10:26vous pensez qu'il va vendre ses meilleures bêtes pour les vendre comme ça ?
10:30Non, il va vendre automatiquement ses moins bonnes.
10:32Donc on est en train de casser un système qui était déjà sur la corde raide,
10:36et on est en train de le casser parce qu'on a des gens irresponsables au-dessus de lui.
10:40On est bien d'accord.
10:42Charlotte Salard, parlez-moi un petit peu de votre élevage.
10:46En quoi ça consiste ?
10:47C'est de la vache salaire, c'est cette belle vache rousse avec des cornes en lyre
10:50qui est dans les pâturages du Cantal au pied du...
10:52C'est une terre volcanique, c'est près de Saint-Flour.
10:55Vous récoltez le lait tous les jours.
10:56Je crois que la vache doit avoir son veau pour pouvoir donner son lait.
11:00Et ensuite, vous élaborez vous-même dans votre laboratoire des fourmes du salaire.
11:06C'est le nom du fromage, il a droit d'un statut différent.
11:10De artisanal fermier.
11:12Expliquez-moi ça.
11:12Oui, donc on traite des vaches salaires avec lesquelles il faut leur veau pour qu'elles nous donnent leur lait.
11:17On fait du fromage du mois de mars au mois d'octobre, car les vaches mangent uniquement de l'herbe.
11:23Et notre fromage s'appelle le Salat Tradition.
11:25On fabrique tout à la ferme, on affine tout à la ferme et on va en direct à des restaurants et des crèmeries.
11:31Pour situer, c'est du Cantal authentique.
11:33Il y a l'appellation Cantal.
11:34Aujourd'hui, on peut faire du Cantal avec du lait de vache Holstein en stabulation nourri avec du maïs d'ensilage.
11:40Ça a le droit à l'appellation Cantal, ce qui est une aberration.
11:43Mais vous, vous êtes dans le Cantal à l'ancienne.
11:45D'autres fois, l'élevage fermier, les salaires, ce qui se nourrissent de l'herbe, avec du lait cru et vous transformez ça à la ferme.
11:52Oui, voilà, on n'a plus.
11:53Aujourd'hui, on est sorti de l'appellation.
11:54Ça va faire bientôt pas loin de 10 ans.
11:56Et c'est pour ça qu'on a déposé notre marque, parce qu'il fallait bien qu'on trouve un nom à notre fromage.
12:00Donc c'est le Salat Tradition.
12:01Et voilà.
12:02Et aujourd'hui, oui, je fais le fromage que faisait mon grand-père exactement pareil.
12:06Bon, écoutez, le Salat Tradition.
12:08Charlotte Salat, merci.
12:10Patrick Legras, merci.
12:11Courage à vous deux.
12:13Sud Radio est à l'écoute de votre détresse.
12:16Et nous serons toujours là, à présent, pour vous accompagner dans le combat noble, loyal,
12:21que vous menez pour sauver cette histoire de France, ce patrimoine français qui est l'agriculture et qui sont ses fromages.
12:27Vous restez avec nous, parce que...
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