- il y a 2 jours
Avec Éric Michoux, député UDR de Saône-et-Loire
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##LE_FAIT_DU_JOUR-2025-10-09##
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NewsTranscription
00:00Le spectre de la dissolution semble s'être éloigné, au moins provisoirement.
00:04Hier soir sur France 2, le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu
00:07a affirmé qu'une majorité absolue à l'Assemblée nationale refuse la dissolution.
00:12Le chemin du compromis est encore possible, selon lui.
00:15Mais qu'en pensent les députés ?
00:16Nous sommes aujourd'hui avec Éric Michoud, député UDR de Saône-et-Loire.
00:19Bonjour Monsieur le député.
00:20Bonjour Éric Michoud.
00:23Maud disait que vous êtes député et l'élu de la quatrième circonscription de Saône-et-Loire.
00:28C'est la circonscription, si ma mémoire est bonne.
00:31Il y a du vin à Givry, il y a Chani, et puis il y a la partie historique,
00:35il y a Monceau et Montchanel-Émile, c'est ça ?
00:38Oui, oui, oui.
00:38Donc vous êtes dans un beau territoire qui symbolise bien aujourd'hui les réalités de la société française.
00:44Vous avez complètement raison.
00:46En plus, moi je suis député de la Bresse.
00:48Vous en avez fait l'honneur il y a quelques années de venir à notre concours des volailles de Bresse.
00:52Je sais vos qualités de gastronome, mais je vous en remercie encore.
00:55Donc oui, je suis dans une région plurale.
00:57Actuellement, je suis au travail, c'est-à-dire pas parlementaire,
01:00je suis dans un travail d'industriel habituel.
01:02Et je suis donc, il peut y avoir un peu de bruit autour, je m'en excuse.
01:05Et ça me permet de voir aussi ce que pensent les industriels au salon Polytech
01:08de la situation qui est là et qui est catastrophique.
01:10Voilà, vous êtes député de la Bresse, c'est la commune de Louan, je crois,
01:13qui est sur votre circonscription.
01:15Absolument, absolument, c'est ça.
01:16Patrie, patrie du grand Ferlampoint qui fut un très grand cuisinier.
01:24Voilà, on va revenir.
01:26C'est toujours important de situer territoriellement le contexte géographique et culturel.
01:30Vous êtes un député important parce que vous représentez un territoire symbolique quand même
01:37de la culture et de la sensibilité française.
01:39Bon, on va mettre les pieds un peu dans le plat, on reste dans les pieds dans le plat de la politique.
01:46Je rappelle que vous êtes député UDR, le groupe est présidé par AXOTI.
01:52On n'a pas assez rappelé qu'UDR était le nom, quand j'étais gamin, du parti gaulliste.
01:56Il y avait le RPF, Rassemblement du Peuple Français,
01:58et à partir de 1962, le général de Gaulle a décidé que ça s'appelle Réunion des Démocrates pour la République.
02:03Et pour moi, c'était le parti du général de Gaulle qui a été majoritaire,
02:06qui a gouverné la France jusqu'à Georges Pompidou.
02:11Alors, aujourd'hui, vous avez repris le thème du DR, je pense qu'il y a un enrichissement gaulliste assez fort.
02:15Vous-même, je crois que vous êtes plutôt d'obédience centriste au départ,
02:18et puis vous êtes allé vers Eric Ciotti pour des raisons qui sont tout à fait louables.
02:24Je vous pose la question, comme ça, à tout go,
02:27aujourd'hui, à l'heure qu'il est, vous êtes plutôt démissionniste ou dissolutionniste ?
02:34Dissolutionniste, dans un premier temps.
02:38Après, effectivement, que le président prenne sa responsabilité en disant
02:41« On ne veut plus, moi, dans le pays, laisser sa décision à lui de partir. »
02:45On ne peut pas l'imposer.
02:46Si on impose le départ du président, ça veut dire qu'à un moment-là,
02:51depuis l'institution, la 5ème République s'écroule aussi,
02:53puisqu'il a été élu pour 5 ans.
02:55Les Français l'ont élu pour 5 ans.
02:57Donc, on ne peut pas lui dire l'imposer de partir.
02:59Mais ce serait à lui plutôt de dire « Vu la situation, je vais partir. »
03:02Donc, en réalité, la bonne solution, maintenant, c'est la dissolution.
03:07On est dans la 5ème République qui a été montée par le général de Gaulle.
03:11Le général de Gaulle l'a fait un peu à son image et à son charisme.
03:13Alors, il est possible aussi que dans cette 5ème République,
03:15et le fonctionnement qui ne va pas en ce moment,
03:17c'est que peut-être que le costume de président de la République
03:19n'est pas taillé pour M. Macron, réellement.
03:22Et puis, dans cette 5ème République, il y a nécessité d'avoir
03:24un nombre important de députés, une majorité de députés
03:29qui soit derrière le président.
03:31En réalité, ce n'est pas ce qui se passe.
03:32On a trois blocs qui ne s'entendent pas à l'Assemblée nationale.
03:36Et tant qu'on n'aura pas créé un seul bloc
03:38qui soit suffisamment nombreux pour imposer et installer
03:41une politique qui relève notre pays,
03:44ça ne fonctionnera pas.
03:45Là, maintenant, on avait mis en route, on va dire,
03:48des acoquinages ou une espèce de socle commun à droite.
03:52On appelait le socle commun à droite.
03:54Maintenant, c'est pacte de stabilité ou stabilité à gauche.
03:59On sent que c'est quelque chose comme ça.
04:00Mais au fond, ça va être l'union et l'alliance
04:02de gens contraires d'idées et l'union et l'alliance
04:05de haine entre tous ces gens qui n'ont aucun intérêt
04:08les uns avec les autres puisque tous veulent partir pour 2027.
04:11Les Français, moi, je vous le dis comme je pense,
04:13puisque ça ne fait pas longtemps que je suis député,
04:14j'étais industriel, maire de ma commune,
04:16mais ils n'en ont rien à faire, les Français.
04:18Ce qui les intéresse, c'est leur carrière.
04:20Quand on parle de stabilité, c'est la stabilité de qui on parle ?
04:24La stabilité pour les Français ou la stabilité pour les politiciens,
04:27ce groupe-là qui nous dit que vous avez appris depuis 40 ans,
04:30qui n'ont surtout pas envie de citer leur poste
04:32et qui n'ont surtout pas envie de dire au peuple
04:35« Réalisez-nous, donnez-nous votre avis ».
04:38Ils ont peur du peuple et ils veulent rester là.
04:40Donc, c'est stabilité plutôt d'un truc qui ne marche pas,
04:42j'aurais tendance à dire.
04:43Donc, oui, le peuple a envie que ça change
04:45et il faut une différence.
04:46Le fait est que vous dites les trois tiers,
04:49c'est plus prévers que ça.
04:51La configuration est infernale.
04:53C'est deux tiers contre l'autre tiers.
04:56Vous avez deux tiers des Français qui ne veulent pas de la gauche
04:58si on assemble, j'allais dire, les sièges du bloc central et de droite
05:04et du Rassemblement National.
05:05Vous avez deux tiers des Français qui ne veulent pas du Rassemblement National
05:10si on associe les sièges de l'ancien Nouveau Front Populaire
05:14et du Socle Commun.
05:16Et vous avez deux tiers, alors là, qui sont très majoritaires,
05:19des Français qui ne veulent plus de la Macronie.
05:21Voilà.
05:21Comment gérer ça ?
05:22C'est la volonté du peuple français.
05:24Donc, effectivement, la situation est inextricable.
05:27Et il est clair qu'au mois de juillet 2024,
05:30les Français, dans leur vote, n'ont mandaté personne pour gouverner ce pays.
05:34C'est ça qui est absolument infernal.
05:36Donc, vous, vous êtes partisans,
05:38tout simplement sur une posture très gaullienne.
05:40On redemande au peuple français de trancher
05:43par rapport à la situation avec laquelle nous sommes confrontés.
05:45c'est inextricable.
05:46On demande à la souveraineté nationale,
05:48au peuple français de trancher.
05:50C'est ça, l'idée du projet.
05:52Exactement.
05:52Il faut redemander au peuple.
05:54Bon, le peuple, il permettait un peu voler de son élection en 2024,
05:58puisqu'il y a eu une espèce d'entente des contraires
06:00et des alliances contraires,
06:02allant de LFI jusqu'à Volquier,
06:04pour essayer que l'union des droites,
06:06que ce soit du DR et du RN ou du RN,
06:08passe.
06:09Alors que, globalement, il y avait tout pour que ça passe,
06:11puisque, sur ma circonscription,
06:13vous connaissez bien, M. Desgraces,
06:14je suis passé jusqu'à presque 80%
06:17dans des communes rurales.
06:20Il y a une véritable volonté.
06:21Il se passe quelque chose dans le peuple.
06:22Ils ne croient plus en cette équipe
06:24qui, depuis 40 ans,
06:26leur explique que, eux, c'est la stabilité
06:28et que, grâce à eux, il y aura un avenir.
06:30Il n'y a pas d'avenir, il n'y a pas de stabilité.
06:32Voilà, donc, il faut redonner le pouvoir au peuple.
06:34On est quand même dans une démocratie,
06:36il faut le rappeler,
06:37une démocratie dont le but, c'est d'écouter le peuple
06:39et d'appliquer ce qu'il souhaite.
06:41Alors, il est vrai que, j'allais dire,
06:44la Vème République, dans son esprit,
06:45avec des majorités jusqu'à présent
06:47qui ont toujours été très nettes,
06:48même si elles ne sont pas toujours représentatives
06:50précisément des sensibilités du peuple français,
06:53parce que le système immunominal à deux tours
06:55fait qu'on peut avoir une majorité
06:56avec 24% des inscrits.
07:00Comme nous ne sommes pas dans une démocratie
07:02franchement parlementaire,
07:03elle l'est partiellement,
07:05le jeu des coalitions semble étrange.
07:07Et là, on est dans une système
07:08de coalition très classique
07:09qui existe dans d'autres démocraties européennes,
07:11avec le centre, le centre droit
07:13et la droite,
07:14ce qui a donné le socle commun.
07:16Aujourd'hui, on irait vers une évolution
07:17qui ne semblerait pas choquante
07:19dans d'autres, en Allemagne
07:20ou aux Pays-Bas ou en Italie,
07:22avec le centre qui, du coup,
07:24abandonnerait son aile droite des Républicains
07:25et irait vers les socialistes.
07:27Les gens n'y comprennent plus rien,
07:29parce que la détestation manifestée
07:31par ces différents groupes
07:32fait qu'aujourd'hui,
07:33après s'être insulté,
07:34même la France Insoumise
07:35et le Parti Socialiste
07:36avant les élections législatives,
07:38souvenez-vous, les mots
07:39qu'ils avaient les uns pour les autres.
07:40Et ils ont expliqué
07:41qu'ils pouvaient s'entendre.
07:42Est-ce qu'aujourd'hui,
07:43vous pensez, malgré tout,
07:45si les Français...
07:47Le risque, c'est que les Français
07:48renvoient à peu près,
07:49avec un groupe RN
07:50qui sera certainement augmenté,
07:52mais que la configuration
07:52soit relativement
07:54semblable à celle-là.
07:56Est-ce que vous pensez
07:56qu'on peut installer,
07:58aujourd'hui,
07:58dans le débat politique français,
08:00une philosophie des coalitions
08:02qui permette un apaisement
08:03et plus de consensus ?
08:05Moi, je ne pense pas
08:06que la philosophie des coalitions
08:08fonctionne en France.
08:10Ce n'est pas à l'esprit
08:10de la 5e République.
08:11Et j'ai bien un problème.
08:12C'est le problème.
08:13Et donc,
08:14on essaie de faire fonctionner
08:15trois choses ensemble.
08:17Je parlais de trois tiers
08:18tout à l'heure.
08:19On peut les croiser
08:19de différentes manières.
08:21Un président
08:22dont les Français ne veulent plus.
08:24Une 5e République
08:25a besoin pour fonctionner
08:26d'un président
08:27qui est accepté des Français.
08:28et une Assemblée nationale
08:31qui est dans l'axe du président.
08:33On a les trois choses
08:35qui s'opposent carrément.
08:36Donc, ça ne peut pas marcher.
08:37Ça ne peut pas marcher.
08:38L'idéal, effectivement,
08:39c'est que le président
08:40prenne sa responsabilité,
08:41s'en aille,
08:41qu'un nouveau président soit élu
08:43et que ce nouveau président
08:44soit élu.
08:45Je suis tout à fait d'accord
08:46avec ça.
08:47Mais l'esprit républicain
08:48nécessite de penser quand même
08:49que le président
08:50était élu par les Français
08:51et le destituer.
08:52Ça serait antidémocratique,
08:53je pense, au fond.
08:54Donc, il faut qu'il ait
08:55de lui-même
08:56cette volonté,
08:58c'est grandeur d'âme.
08:58J'oserais dire
08:59le général de Gaulle
09:00quand il a compris
09:00qu'on ne voulait plus de lui,
09:01il est parti,
09:02vous le savez bien.
09:03Là, donc, de toute façon,
09:04tant qu'il n'y aura pas
09:05une majorité
09:06dans cette Assemblée
09:07de gens qui ont quand même
09:08quelques idées.
09:09Parce que quand vous disiez
09:10tout à l'heure,
09:11c'était finalement
09:11une entente
09:13quand même sans le centre droit,
09:15je dis non.
09:15C'était une entente socialiste
09:17sans le centre droit
09:18puisqu'en réalité,
09:19la plupart des macronistes,
09:20beaucoup,
09:20venaient de la gauche.
09:22Il est vrai.
09:23Pour s'appuyer la chose.
09:25Ah oui, mais c'est-à-dire que là,
09:26on était déjà
09:27avec une partie à gauche,
09:28une partie au centre
09:28et une partie à droite
09:29jusqu'à des LR,
09:31des LR qui sont
09:31M. Retailleau
09:33qui est quand même
09:33très proche de nos idées.
09:34Il faut pas dire
09:35qu'il a nos idées.
09:36Donc, vous étiez
09:37dans une espèce
09:38d'amalium de gloubi-pulga,
09:39de gens qui avaient
09:40qu'une envie
09:41les uns avec les autres,
09:42c'est de se tirailler,
09:43se balancer des mines
09:44de manière à faire
09:45exploser le truc.
09:45Moi, je leur envoie
09:46quand même
09:47des messages
09:48de sympathie,
09:49que ce soit Barnier,
09:50Bayrou,
09:50Bayrou,
09:51et puis parce que
09:52nous avons eu tellement
09:52que j'en oublie,
09:53peut-être,
09:54mais ça ne marchera
09:55quand il y aura.
09:57Eric Michoud,
09:57non, non, non,
09:58je vous interromps,
09:59vous êtes bien d'accord
09:59qu'Éric Ciotti,
10:00Bruno Retailleau
10:01et même Laurent Wauquiez,
10:03qu'est-ce qu'ils les séparent ?
10:04Deux milligrammes ?
10:05Deux millimètres ?
10:07Ils auraient pu faire
10:07une entente.
10:08L'UDR peut aujourd'hui
10:09représenter
10:10la droite ex-gaulienne
10:12dans sa totalité.
10:13Ce sont des subtilités
10:15d'égo.
10:16On va demander à Olivier
10:18qui nous appelle de Maine
10:19de savoir
10:21comment il voit, lui,
10:22la situation.
10:23Est-ce qu'il a une idée
10:24pour sortir ?
10:26Éric Michoud,
10:27on peut parler de chien-lis,
10:28on est dedans,
10:29de la formule du général de Gaulle.
10:30On est en plein dedans.
10:32Alors, Olivier,
10:33comment on sort
10:35de la chien-lis,
10:36à votre avis ?
10:36Moi, je vois l'avenir sombre,
10:38très sombre.
10:39La dissolution,
10:41ça ne fera rien du tout.
10:42On va se retrouver
10:44à peu près,
10:45pareil,
10:45avec un peu plus de RN.
10:48La démission de Macron,
10:50on en discute beaucoup
10:52en famille,
10:53avec ses amis.
10:54On va voir qui
10:55à sa place.
10:57Il n'y a pas un Français
10:58qui est carré,
10:59à part des fanatiques
11:00de l'FI et compagnie,
11:02mais il n'y a pas
11:02une personne
11:03qui sort du lot.
11:05Il n'y a pas une personne
11:06qui sort du lot.
11:07On ne peut pas dire,
11:08tiens,
11:09Marine Le Pen,
11:10non ?
11:11Si Macron,
11:12il veut casser le RN,
11:14il nomme Bardella
11:14de suite Premier ministre,
11:16il ne fera rien,
11:17il ne pourra pas s'en sortir.
11:18Le budget,
11:19la crise,
11:20il ne fera rien.
11:20Si Bardella accepte
11:21d'y aller,
11:22si Bardella accepte
11:22d'y aller,
11:23ce qui n'est pas sûr.
11:24Oui, mais s'il accepte
11:24un abruti,
11:26il ne faut pas y aller,
11:27personne ne veut y aller.
11:28Là, Macron,
11:29il gagne du temps.
11:30Il gagne du temps
11:31parce qu'il va faire
11:33une dissolution,
11:34alors il met
11:35un Premier ministre,
11:36il faut attendre
11:37encore 15 jours
11:38ou 3 semaines
11:39pour avoir un gouvernement
11:40qui va être
11:41destitué par les votes,
11:43le vote de confiance.
11:45Après,
11:46on fait la dissolution
11:46de l'Assemblée nationale,
11:47on renomme encore
11:48un ministre
11:49et ça va durer
11:50et comme ça,
11:50il arrive tranquillement
11:51à la fin de son mandat.
11:52Olivier,
11:53vous nous faites
11:53un tableau sans issue,
11:54si je comprends bien.
11:55La dissolution,
11:56vous dites les Français
11:56vont renvoyer
11:57la même configuration,
11:58donc ingouvernable
11:59et la présidentielle,
12:01vous ne voyez pas
12:02l'homme providentiel
12:02ou la femme providentielle
12:03qui pourrait nous...
12:04S'il y avait un gars...
12:07Au début,
12:08je pensais que Rotaillot,
12:09peut-être,
12:09il pourrait...
12:10Puis finalement,
12:11je me posais question.
12:13Au tout début,
12:15je disais,
12:15tiens, Attal,
12:16il n'est pas mal
12:16et puis finalement,
12:18ils se détruisent eux-mêmes
12:19et quand on voit
12:21Wauquiez et tout,
12:22ils veulent être calife
12:23à la place du calife,
12:24donc c'est une guéguerre.
12:26Le NFP,
12:27c'est pareil.
12:30Mélenchon,
12:30il va vouloir être quelqu'un,
12:32ils ne s'entendent pas entre eux.
12:33Ils sont les socialistes,
12:36les communistes,
12:37le LFI,
12:37les écologistes,
12:38ils ne s'entendent pas entre eux.
12:39On a compris,
12:40on a compris.
12:40Olivier,
12:41on va demander à Éric Michoud
12:42est-ce qu'il existe aujourd'hui
12:43dans le paysage politique français ?
12:45Alors,
12:45j'allais vous dire,
12:46Éric Michoud,
12:47quel que soit le parti,
12:48est-ce qu'il y a quelqu'un,
12:49un être,
12:50un être humain,
12:52peut-être providentiel
12:53ou au contraire apaisant
12:54ou consensuel
12:55qui pourrait permettre,
12:57j'allais dire,
12:58à la classe politique
12:58de se rassembler sur un projet,
13:00le mot Union Nationale
13:01est très ambitieux,
13:02mais un projet,
13:03un projet de compromis
13:04qui nous permette
13:05de sortir de ce merdier.
13:07Est-ce que vous voyez quelqu'un,
13:09à part Éric Ciotti
13:09qui est votre président de groupe,
13:10évidemment ?
13:11J'allais vous le dire,
13:13Éric Ciotti,
13:14évidemment.
13:16Enfin,
13:16la remarque de votre auditeur
13:18est tout à fait pertinente
13:19et l'analyse,
13:20je la rejoins à 90%.
13:23Mais il faut reconnaître
13:24que les grands personnages
13:25dans l'histoire
13:25sont arrivés
13:26au moment où l'histoire
13:27allait les amener là.
13:29si on parle de De Gaulle,
13:31c'est parce qu'il y a eu
13:31la guerre
13:32dont De Gaulle
13:33n'aurait peut-être jamais
13:34été De Gaulle,
13:35quand on le connaît,
13:36Napoléon,
13:37parce qu'il y a eu
13:38la Révolution.
13:39Voilà,
13:39à chaque fois,
13:40c'est-à-dire que c'est
13:41l'histoire
13:41qui amène
13:42les grands hommes.
13:43Et,
13:44j'oserais dire,
13:44l'arrivée
13:45de l'homme providentiel,
13:46je n'y crois pas beaucoup
13:47quand même,
13:48parce que s'il va arriver...
13:48Ou la femme,
13:49ou la femme,
13:49ou la femme.
13:50L'homme avec un grand homme
13:51qui vient d'ailleurs,
13:52si vous voulez,
13:53on n'a pas de sujet,
13:54je n'ai pas de problème,
13:55on est d'accord
13:56sur la question,
13:57mais ça nécessite...
13:59Parce que même s'il y avait
13:59un homme providentiel,
14:00une femme providentielle
14:01qui arrive là,
14:02mais ça s'est torpillé,
14:03torpillé dans tous les sens.
14:05Ça veut dire,
14:05c'est le moment d'histoire,
14:06c'est la rencontre
14:07d'un homme et d'une histoire.
14:09C'est la rencontre
14:09d'un moment.
14:10Ce moment,
14:11il est en train d'arriver.
14:12Sortira un grand homme,
14:13on ne sait peut-être pas encore,
14:14il a raison,
14:14votre auditeur,
14:16on ne sait pas qui c'est.
14:17Moi, je sais,
14:17à part Ciotti, évidemment,
14:19Bardella ou Marine Le Pen
14:20qui ont ce profil,
14:21parce que les gens
14:22cherchent quelqu'un
14:22qui a quand même
14:23une volonté
14:24de changer des choses.
14:25Si c'est pour reprendre
14:26la même mayonnaise
14:27et puis on change un petit peu,
14:28ça ne marchera pas.
14:29Il faut vraiment,
14:29véritablement,
14:30changer des choses.
14:31C'est la notion de femme
14:31ou d'homme d'État.
14:32Maude Coffler,
14:33qui est une femme
14:34à part entière,
14:35a une question à vous poser.
14:36Alors oui,
14:37ça n'a rien à voir
14:37parce que vous évoquiez
14:38tout à l'heure
14:38la panthéonisation
14:39de Robert Badinter.
14:41Monsieur le député,
14:41on vient d'apprendre
14:42que sa tombe
14:43a été profanée ce matin
14:44avec des mots terribles.
14:46Les assassins,
14:47les violeurs,
14:47les pédos,
14:48la République reconnaissante.
14:50Je voulais avoir
14:50votre réaction
14:51sur cette information.
14:53Monsieur le député.
14:53Moi, merci pour l'information.
14:55En réalité,
14:56ce que vous dites là
14:57est inavrant
14:57et inacceptable.
14:59Chacun peut avoir ses idées,
15:00mais il y a des choses
15:01sur lesquelles
15:01il ne faut jamais aller.
15:02Profané,
15:03on voit bien
15:03dans d'autres sujets,
15:04que ce soit pour les Juifs
15:05ou je ne sais pas,
15:06on ne fait pas ça.
15:07On ne peut pas être d'accord.
15:09On ne peut pas aller jusque-là.
15:10Là, ça veut dire
15:10qu'il n'y a plus de démocratie.
15:11Ça veut dire
15:12que le problème
15:12est bien plus important
15:13et est ancré
15:14dans notre société.
15:16Cet irrespect
15:17de tout
15:18jusqu'à la mort,
15:20c'est incroyable.
15:21Donc moi,
15:21je m'oppose complètement
15:23à ce qui s'est fait là
15:24et je me soutiens
15:25et je ne vois pas
15:26ce que dire
15:27à la famille Badinter,
15:28pardonnez-les.
15:29Ils ne savent pas
15:29ce qu'ils font.
15:31Symboliquement,
15:31c'est terrible.
15:33Le jour même
15:34de la séance,
15:35cérémonie,
15:36ça veut dire
15:36que la barbarie
15:38n'est pas arrivée
15:39seulement de l'extérieur
15:40comme on l'a pu connaître
15:41à certains moments
15:42de notre histoire.
15:43Elle est chez nous.
15:44Ça me fait penser
15:44que l'Empire romain
15:46n'est pas tombé
15:46parce que les barbares
15:47étaient...
15:48Ils étaient dans Rome.
15:49Et là,
15:50on a un acte
15:50d'une barbarie
15:51et d'une violence
15:52symboliquement.
15:53C'est terrifiant.
15:54Est-ce que ça vous incite
15:56à dire,
15:56en tant que député du DR,
15:57qu'il faut retrouver
15:59des valeurs républicaines
16:01d'ordre et de discipline
16:02dans ce pays
16:03et que le laxisme
16:04auquel nous avons été confrontés
16:05conduit à des situations
16:07telles que celles
16:08que nous apprenons
16:08à l'instant ?
16:10Évidemment,
16:10ce que vous dites là
16:11est tout à fait juste à nouveau.
16:12Il faut des valeurs.
16:13Il faut un ordre républicain
16:15avec des services
16:17qui permettent
16:17de contrôler
16:18ce qui est contrôlé
16:19et puis une exemplarité.
16:20Mais surtout,
16:21au fond de tout ça,
16:22quel est le problème ?
16:23C'est qu'aujourd'hui,
16:24il n'y a pas d'ambition,
16:25il n'y a pas d'objectif,
16:26il n'y a pas de stratégie,
16:27il n'y a pas de valeur.
16:27Ce qui veut dire
16:28que pour nos Français,
16:29si on posait la question
16:30aux éditeurs,
16:31quelle est l'ambition
16:32de la France ?
16:33Où va-t-elle ?
16:34Quels sont les objectifs
16:35pour y aller ?
16:36En fait, personne n'en sait rien.
16:38Le dernier,
16:38ou l'avant-dernier,
16:39je ne sais plus quel ministre,
16:40disait
16:41notre ambition,
16:42c'est de payer la dette.
16:43Non mais attendez,
16:43quand vous proposez
16:44au peuple français
16:45que l'ambition au matin
16:46pour se lever,
16:47c'est d'aller payer la dette,
16:48ça ne donne pas envie
16:49de se lever
16:49et puis d'aller bosser quand même,
16:51il faut le reconnaître.
16:51Mais si vous dites
16:52l'ambition de notre peuple,
16:53c'est de revenir
16:57et ça donne un sens,
16:58une orientation.
16:59Alors, quand vous avez
17:00la barbarie qui s'installe
17:01et s'installe même
17:02dans les quartiers
17:03avec le narcotrafic
17:04où ils installent
17:04leur propre valeur
17:05et leur propre économie,
17:06mais si au plus haut
17:07niveau de l'État,
17:09vous n'avez pas quelqu'un
17:09qui dit
17:10c'est là que je veux aller,
17:11comme l'a fait De Gaulle,
17:12comme l'a fait
17:12Léon Bonaparte.
17:14Si vous n'avez pas quelqu'un
17:14qui dit je veux aller là
17:15et on va faire ça ensemble
17:17et croyez en moi
17:18et ça va y aller,
17:20de toute façon,
17:20l'économie ne marche
17:21par une seule chose,
17:22c'est la confiance.
17:23La confiance,
17:24quand le peuple
17:24a confiance en quelqu'un,
17:25a une dynamique,
17:26la confiance instille
17:27la confiance.
17:28J'ai confiance en l'avenir,
17:29je consomme.
17:30L'industriel investit,
17:32la mécanique se met en route.
17:33Le plus important de tout ça,
17:34ce n'est pas
17:35de mettre des impôts
17:36plus importants aux caisses,
17:38ça ne fera rien changer.
17:39S'il faut amener la confiance
17:40plutôt que la défiance.
17:41Merci Eric Michoud.
17:42Merci pour votre témoignage.
17:43On aura certainement
17:44l'occasion de vous rappeler
17:44pour avoir votre avis.
17:46Merci, à bientôt.
17:46L'une des informations du jour,
17:48c'est la panthéonisation
17:49de Robert Badinter,
17:50mais c'est aussi,
17:50on vient de l'apprendre,
17:54si vous êtes choqué,
17:55si vous ne l'êtes pas,
17:56appelez 0 826 300 300.
17:58A tout de suite.
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