"Taxé d'être facho" : un banquet est annulé !

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00:00A droite avant, l'arrière et le haut, d'en bas, on s'amuse, c'est la fête gris de gauche.

00:07A droite avant, l'arrière et le haut, d'en bas, on s'amuse, c'est la fête gris de gauche.

00:08Ça s'appelle un faux départ, mais ça sent bon la France, les chansons baliardes, mais oui, les verts qui cognent et la bonne barbacque grillée, ça vous parle ça Perico ?

00:15Eh bien ne vous enthousiasmez pas trop, parce que ce que vous entendez là, pour certains, s'apparente carrément au bruit des bottes.

00:21On vous explique tout ça avec le cofondateur du canon français, Géraud Delatour, bonjour.

00:24Bonjour Géraud Delatour, alors le canon français, je rassure nos auditeurs, nous n'allons pas parler d'artillerie.

00:30Vous savez que ça me fait penser à cette scène des tontons flingueurs quand ils sont dans la cuisine, et il lui dit qu'il avait décimé toute une division de Panzer.

00:38Ah bon ? Il faisait dans l'artillerie ? Non ! Dans la limonade, soit ce qu'on me dit.

00:42Donc le canon français, il s'agit bien du verre de vin, et de ce rituel, le canon, donnez-moi un canon, en général c'est accompagné d'une salaison, d'un peu de pâté ou d'un peu de saucisson.

00:52Non, rassurez-moi, le canon français c'est pour être heureux et se partager, c'est pas pour faire de l'idéologie, Géraud Delatour ?

00:59Exactement, nous on est juste là pour organiser des fêtes, donc c'est des grandes fêtes, ça fait plus de 4 ans qu'on fait ça,

01:06on a rassemblé déjà plus de 80 000 personnes à travers tout le pays, et donc ce sont des grands banquets festifs

01:11où les gens se retrouvent à la même table, partagent des plats, rigolent, chantent, et s'amusent, voilà.

01:17Donc évidemment c'est pour donner de la joie, du bonheur aux gens, nous c'est notre métier, c'est ce qu'on fait tous les jours.

01:23On voit bien les images, vous êtes avec, alors il y en a qui ont débéré, c'est à la bonne franquette,

01:28c'est un peu le banquier républicain, j'allais vous dire, mais surtout c'est un banquier populaire,

01:32où on partage dans la convivialité et l'amitié parfois, on partage les bienfaits de cette terre,

01:38on partage les produits de la terre, quelques plats classiques de terroir,

01:43et puis on déguste les vins de l'endroit, les crus de la région ou autre chose.

01:48C'est pour partager, j'allais dire dans une époque où on est un petit peu dans le stress,

01:51arriver à rassembler des gens, non pas pour une manifestation ou une contestation,

01:55ou pour témoigner d'un malaise, mais de dire voilà, on est heureux d'être ensemble,

01:59c'est pas un repas de luxe, c'est pas du caviar avec du... il peut peut-être y avoir du foie gras,

02:03enfin c'est pas un repas de luxe, ce sont des choses simples,

02:06et le simple fait de se réunir suscite chez certains observateurs une interprétation

02:11comme quoi ça serait un retour à la terre, elle ne ment pas, ça serait pétiniste,

02:17ça serait réactionnaire de se réunir pour boire un coup de rouge et manger du saucisson ?

02:23Je sais pas ça, il faut que vous leur demandiez à eux, tout simplement,

02:27parce que nous, nos événements sont publics, on les partage tous les jours

02:31à nos plus de 700 000 followers sur les réseaux sociaux,

02:34et n'importe qui peut venir s'inscrire, donc ils viennent voir,

02:36et ils verront bien ce que c'est, et à part nous voir danser sur la Golfa Lolita

02:40en tirant au canon à fumer, je pense qu'ils vont être assez déçus

02:43s'ils s'imaginent certaines choses.

02:44On s'en doute, comment est cette initiative, cette très belle initiative Giro de Latour ?

02:49C'est une histoire de copains à la base, de très bons amis,

02:51nous on aime faire ça entre amis, se retrouver à table,

02:54manger des produits de perroirs, de petits producteurs locaux,

02:58chanter à table, s'amuser, c'est un peu le repas du dimanche, en fait,

03:01qui traîne un peu en longueur,

03:04et donc on a décidé d'entreprendre là-dessus,

03:07au début c'était vraiment une idée de copains,

03:09et ça a pris une ampleur folle,

03:11et donc on est rentrés en plein dedans,

03:13et on a décidé de faire ça avec des centaines et des centaines de personnes,

03:17et ça a pris, voilà, ça fait 3 ans, 3-4 ans qu'on fait ça,

03:20et il y a eu beaucoup de monde.

03:21Comment se passe de faire savoir ?

03:23D'abord, c'est sur tout le territoire français, aujourd'hui ou non ?

03:26C'est parti d'où au départ ?

03:27Le premier canon français est parti d'où ?

03:30De chez nous, en Touraine,

03:31nous on habite en Touraine, à Tours, dans le 37.

03:33Très bien.

03:34Donc c'est parti, il y avait 80 personnes à notre premier événement,

03:39et en fait avec le temps, maintenant on en fait évidemment partout en France,

03:42le week-end dernier on était à la Polée de la Côte-Chalonaise en Bourgogne,

03:45avec 3000 convives,

03:46ce week-end on est de retour à Tours,

03:48après il y a la Bretagne,

03:50ensuite les Vosges,

03:52voilà, on va vraiment partout,

03:53Marseille, le Nord,

03:54le but c'est vraiment d'aller partout sur le territoire,

03:57comme une troupe de cirque en fait,

03:59qui tourne un peu,

03:59et voilà.

04:01Donc c'est bien l'Andouillette,

04:02le Rion et la Riette,

04:04avec un peu de chinon,

04:05et du Vouvray modérément,

04:07qui est à l'origine de ce,

04:08qui fut le premier banquet de canon français,

04:10puis ensuite on fait un tour du terroir français,

04:13avec les spécialités locales.

04:14Qui prépare les plats ?

04:15Qui est d'abord ?

04:16Qui fait la cuisine ?

04:17Alors nous,

04:18pour les menus,

04:19ce qu'on fait,

04:19c'est que sur chaque région,

04:20on va aller,

04:21on va chercher chez un fromager local,

04:25un charcutier local,

04:26Donc des producteurs,

04:27vous allez voir les producteurs.

04:29C'est ça exactement,

04:30qui vont nous préparer les plateaux,

04:32et ensuite nous après,

04:32on a quatre traiteurs,

04:33on a divisé la France en quatre,

04:35qui s'occupent de tout ce qui va être service,

04:36cuisson,

04:37mais à chaque fois,

04:38on essaye d'aller chercher au plus proche,

04:40donc vraiment la fromagerie,

04:42on appelle,

04:43on prospecte,

04:43un peu à droite à gauche,

04:44il y a beaucoup évidemment d'artisans

04:45qui nous contactent directement,

04:46on a beaucoup d'appels entrants,

04:48mais voilà,

04:48à chaque fois,

04:48on essaye de faire le plus local possible,

04:51et de faire travailler,

04:52voilà,

04:52des petites boutiques,

04:53des petits artisans.

04:54On s'inscrit comment ?

04:55Sur internet ?

04:56Il y a un site ?

04:57Sur internet,

04:58exactement,

04:59on a un site internet,

05:00ou alors via nos réseaux sociaux,

05:01on met tous les liens de nos billetteries,

05:02et on communique uniquement,

05:04via nos réseaux sociaux,

05:05en fait,

05:06en faisant des vidéos de promotion,

05:08via les événements précédents,

05:10et on annonce ces événements,

05:12donc n'importe qui peut aller se rendre

05:14sur la billetterie

05:14et prendre une place.

05:16Je pense que ça a un coût,

05:17qu'est-ce que ça coûte

05:18de venir partager,

05:19de s'asseoir à la table

05:20du canon français ?

05:21Alors,

05:22ça coûte 80 euros par personne,

05:24parce que dedans,

05:25vous avez tout compris,

05:25donc entrée,

05:26plat,

05:26fromage,

05:27dessert,

05:27avec de quantités très généreuses,

05:29plus toutes les boissons,

05:30vous n'avez rien à dépenser sur place,

05:32et ensuite de ça,

05:33nous,

05:33il y a une vraie production musicale,

05:35donc on a des concerts,

05:36on a de la scénographie,

05:39il y a beaucoup d'animation.

05:40Ah d'accord,

05:40il y a aussi une partie culturelle,

05:41une partie spectacle,

05:42je comprends pour le prix.

05:43Exactement.

05:43Ça dure combien de temps ?

05:44C'est la journée complète

05:45ou une demi-journée ?

05:47Non,

05:47c'est un déjeuner,

05:48alors je sais pas,

05:49quand on les fait les soirs,

05:50mais de manière générale,

05:50nous,

05:50c'est des déjeuners,

05:51ça dure de midi à des 7 heures,

05:53donc c'est un déjeuner de 5 heures,

05:54on va dire.

05:55Qui voyez-vous venir ?

05:56Alors justement,

05:57c'est là où on va mettre

05:57les pieds dans le plat,

05:58c'est là de dire,

05:59est-ce que c'est des gens

06:00d'un certain niveau social,

06:02d'une certaine idéologie,

06:04c'est des jeunes,

06:05c'est des gens,

06:05j'allais dire,

06:06c'est des citoyennes

06:06et des citoyens français

06:07comme les autres qui viennent,

06:08il n'y a pas de préjugés,

06:10il me semble.

06:11Tout le monde qui vient,

06:12nous,

06:12de toute façon,

06:13on ne demande pas

06:14aux personnes qui viennent

06:15pour qui ils votent,

06:15etc.,

06:16donc ça,

06:16je ne saurais pas vous dire,

06:17mais ce qui est certain,

06:18c'est qu'il y a de tout,

06:20on a beaucoup de Français

06:21qui viennent de la ruralité,

06:24mais on a aussi des citadins.

06:25Au début,

06:26on avait évidemment

06:26beaucoup plus de jeunes,

06:27puisqu'on communiquait essentiellement

06:29via les réseaux sociaux,

06:30mais avec le bouche à oreille,

06:31les gens ont commencé

06:32à amener leurs parents,

06:32leurs grands-parents,

06:33ils viennent en famille,

06:34donc maintenant,

06:34on a de tous les âges,

06:35ça va de zéro à 80 ans.

06:38La fréquence peut être quoi ?

06:39C'est une fois par mois

06:40ou ça dépend de l'endroit

06:41où vous vous réunissez ?

06:44Ou ça pourrait être plus fréquent

06:45si l'idée progressait ?

06:49En général,

06:49nous,

06:50là,

06:51chaque année,

06:52on fait de plus en plus

06:53de monde,

06:53en fait,

06:54et on est entre 3 et 4 événements

06:55par mois.

06:57Ça va dépendre,

06:57mais...

06:57Quand les gens viennent,

06:59ils se tiennent bien,

07:00même si on boit

07:02un coup de thé à canon,

07:02comme c'est le cas de dire,

07:03on goûte des vins,

07:04on goûte des plats,

07:05bon,

07:06il y a de la bonne humeur,

07:06il y a de la chanson,

07:07en fin de repas,

07:08on est un petit peu plus

07:09guillé qu'au début,

07:11mais il n'y a jamais eu

07:11de dérive de comportement,

07:13et il n'y a jamais eu...

07:14Vous savez,

07:14il peut toujours y avoir

07:15quelqu'un qui fait

07:15une déclaration,

07:17voilà,

07:17qui fait une saillie

07:18avec une connotation

07:19politique,

07:20idéologique,

07:21non ?

07:22Ou vous avez un code là-dessus,

07:23justement ?

07:24Nous, à notre connaissance,

07:26on n'en a pas vu,

07:27en tout cas,

07:28après on brasse

07:28beaucoup de monde,

07:30mais de toute façon,

07:30nous, on a une charte

07:31de bonne conduite

07:32que les participants

07:34doivent lire,

07:34en fait,

07:35avant de s'inscrire.

07:35Voilà,

07:36c'est ce que je voulais savoir,

07:36voilà.

07:38Exactement,

07:38donc évidemment,

07:39tout ce qui va être

07:40idéologique,

07:41partisan ou autre,

07:42c'est interdit,

07:43parce que c'est la fête,

07:44mais même aussi,

07:44il faut bien se tenir,

07:45respecter le lieu,

07:47respecter les autres,

07:48etc.

07:48Et nous,

07:49on est assez bluffés

07:50de voir que ça se passe

07:51extrêmement bien,

07:52du coup,

07:52d'ailleurs,

07:53beaucoup de Béry nous disent

07:54que c'est pour ça

07:54qu'ils aiment quand on vient.

07:55Alors,

07:56je vais vous poser la question,

07:57est-ce que les municipalités

07:58qui vous reçoivent,

07:59vous reçoivent et vous disent

08:00éventuellement,

08:00ça s'est bien passé ?

08:01Pour nous,

08:02c'est une activité sociale

08:03qu'on ne peut pas mettre en place,

08:04revenez quand vous voulez ?

08:06Oui,

08:06c'est déjà le cas,

08:07par exemple,

08:07là,

08:07je vous parlais du week-end dernier

08:09parce que c'est le plus proche,

08:10avec la mairie de Châlons-sur-Saône,

08:11c'est la deuxième année consécutive

08:12qu'on vient,

08:13l'année dernière,

08:14on avait rassemblé

08:141800 personnes au repas,

08:16le soir,

08:17le maire nous a dit

08:17le week-end dernier,

08:18zéro incident,

08:19à la sortie,

08:20dans la ville,

08:21etc.

08:22Donc là,

08:22ils sont ravis,

08:22c'est eux qui nous ont rappelé

08:23pour qu'on revienne,

08:24et ça,

08:24c'est un exemple parmi d'autres,

08:25parce qu'à côté de ça,

08:27nous,

08:27on va rassembler évidemment

08:28des gens locaux,

08:29mais il y a des gens

08:29qui viennent de loin,

08:30de Belgique,

08:31de Suisse,

08:31on a même eu des Espagnols

08:32qui sont venus,

08:33des Anglais même une fois,

08:35donc ça va rassembler du monde,

08:36donc évidemment,

08:37pour les villes,

08:37c'est super sympa

08:38parce que ça permet

08:38de faire découvrir la ville,

08:40de remplir les hôtels,

08:41les restaurants,

08:41etc.

08:42Donc,

08:43aucun fondement

08:44à retenir

08:45sur une dérive,

08:46une interprétation politique

08:48de ce rassemblement.

08:50C'est venu d'où

08:50à votre affaire ?

08:51Est-ce que vous avez été

08:52déjà contacté,

08:53interpellé directement

08:54par des responsables

08:54qui vous ont dit

08:55oui,

08:56mais ce genre de fait

08:57a quand même

08:59une couleur politique ?

09:01Est-ce que le fait

09:01que vous auriez pu être,

09:02je crois,

09:02financé par Pierre-Edouard Sterrin

09:04a pu semer la confusion

09:05qui en soit

09:06n'est absolument pas un problème ?

09:08Non,

09:08parce que ce genre d'attaques,

09:10alors c'est vrai

09:11qu'elles sont plus virulentes.

09:12Alors,

09:12M. Pierre-Edouard Sterrin,

09:13on ne l'a jamais rencontré,

09:14on a en effet le traité

09:15avec un de ses fonds d'investissement

09:16mais pour des raisons

09:17purement entrepreneuriales

09:18et je crois qu'on est

09:19dans un pays libre

09:20et de toute façon,

09:21on peut faire des affaires

09:22avec qui on veut

09:22mais nous,

09:24on se faisait déjà attaquer

09:25même avant cette histoire

09:26sur le principe même

09:27de ce qu'on était.

09:29Attaqué par qui ?

09:32C'est des gens,

09:33on a eu des mauvais articles,

09:35on a eu Charlie Hebdo

09:36qui n'a pas été très sympa

09:37avec nous

09:37mais sans raison.

09:38D'accord.

09:39On a eu,

09:40mais là,

09:40c'est comme ce qui s'est passé

09:41en Bretagne,

09:42c'est souvent des anomalies

09:43donc finalement,

09:44on ne sait pas ce que c'est

09:44à part que ce sont

09:45sûrement des groupes de fascistes

09:47qui veulent interdire...

09:48La parole à Charlie Hebdo,

09:49c'est étonnant

09:49parce qu'eux-mêmes

09:50ont été souvent attaqués

09:51du côté de leur gauche

09:53parce qu'ils n'étaient pas

09:55assez ceci ou pas assez cela

09:56que là.

09:58Et à part Charlie Hebdo,

09:59il y a eu d'autres médias

09:59qui vous ont montré du doigt

10:01ou d'autres instances ?

10:03Non, pas vraiment.

10:04Enfin, là,

10:05je n'ai pas en tête, etc.

10:06Mais voilà,

10:06on subissait déjà des critiques

10:08sur ce qu'on était

10:09avec beaucoup de diffamation

10:11sur ce qui se passait

10:12sur nos événements.

10:13Alors nous,

10:14ce qu'on dit toujours,

10:14mais venez,

10:15vous allez voir,

10:15vous allez vous amuser

10:16et vous verrez que

10:17tout ce que vous dites

10:18est faux,

10:18est purement faux.

10:20Donc voilà,

10:21mais vous savez,

10:22nous,

10:22on a le cuir sous ligne,

10:23on est juste là

10:24pour donner du bonheur

10:24aux gens.

10:25Les gens nous soutiennent,

10:26nos événements sont

10:27pratiquement tous sold out.

10:29Là,

10:29on a déjà vendu

10:29des milliers de places

10:30même jusqu'à mars 2026.

10:33Donc finalement,

10:33nous,

10:33on avance,

10:34on fait la fête,

10:35on rigole

10:35et on fait travailler

10:36les petits producteurs.

10:36Bon,

10:37le canon français restera

10:38français bien sûr

10:40et ça ne veut pas dire

10:41d'ailleurs que vous n'ayez pas

10:41éventuellement un jour

10:42une spécialité

10:43ou fassiez de la paella

10:44ou du couscous,

10:44je suis sûr que ça pourrait

10:45tout à fait être faisable

10:46et le canon français restera républicain,

10:48il restera citoyen,

10:50ouvert à tous,

10:50voilà,

10:51sans discrimination,

10:52comme la France a toujours

10:53su célébrer

10:54ses festins populaires

10:56et les instants de table

10:57qui font qu'on est fier

10:58et heureux d'être français

10:59parce que nous avons

10:59des produits agricoles

11:01à mettre en valeur

11:01et c'est une raison

11:03pour laquelle il faut se battre

11:04pour ces gens-là.

11:04Merci Géraud Latour

11:06d'avoir témoigné,

11:07on aura certainement

11:07l'occasion de se retrouver

11:08une prochaine fois.

11:09A bientôt.

11:10Oui, je voulais juste ajouter

11:14que le banquier breton

11:15qui a donc été annulé

11:16suite à cette pression anonyme

11:18sera bien maintenu

11:20parce que ce n'est pas nous

11:21qui avons décidé d'annuler,

11:22c'est le propriétaire

11:24à qui on louait le lieu

11:25parce qu'il subissait des pressions.

11:27A priori,

11:28il y a des employés

11:29qui se faisaient prendre à partie.

11:30Nous, on trouve ça

11:30extrêmement grave

11:31parce que si on laisse

11:32des petites minorités anonymes

11:34empêcher des gens

11:35de travailler,

11:36d'entreprendre,

11:36surtout à l'époque

11:37où on a quand même

11:38une économie en berne,

11:39nous, il y a beaucoup,

11:40beaucoup de gens

11:40qui travaillent autour

11:41de nos événements.

11:41Il y avait des tonnes

11:42de nourriture commandée

11:43chez des petits producteurs.

11:45On parle de très grosses quantités

11:46parce qu'on a plus

11:47de 2000 convives.

11:48Donc, c'est très grave.

11:49Donc, on a décidé, nous,

11:49de maintenir l'événement

11:50et on a déjà des solutions

11:52et on les publiera.

11:54On ne lâche rien.

11:56C'est un leitmotiv

11:57qui est très à la mode

11:58en ce moment.

11:58Merci, Géraud Latou.

11:59Restez bien avec nous

12:00dans un instant.

12:01Éric

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