- il y a 3 semaines
Chaque jour, Guillaume Daret vous accompagne de 19h à 20h dans 60 minutes BFM sur BFMTV.
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00:00Générique
00:00Bonsoir à tous, vous êtes bien dans 60 minutes, BFM votre grand rendez-vous d'actualité.
00:16Dans quelques instants nous retrouverons donc Xavier Bertrand puis Éric Ciotti, mais avant cela c'est l'information de cette fin de journée.
00:23On va en parler d'ailleurs dans un instant avec nos invités, cette avancée considérable justement dans l'affaire effectivement du musée du Louvre,
00:34avec cette prise de parole tout à l'heure de la procureure de Paris.
00:38C'était dans quelques heures la fin évidemment des gardes à vue des deux suspects qui ont été arrêtés.
00:44On en parle dans un instant avec tous nos invités, dont Pauline Romain, chef du service police-justice.
00:48Retour, regardez sur les dernières 24 heures de ce qui s'est passé, c'est dans ce sujet, signé des équipes de BFM TV.
00:5896 heures de garde à vue des deux suspects interpellés arrivent à leur terme ce soir.
01:02Alors que je vous parle, tous deux ont partiellement reconnu leur participation au fait.
01:08Quatre jours que les enquêteurs tentent de les faire parler.
01:11Peu de choses ont filtré de ces auditions face aux enquêteurs.
01:15Il est abattu, il est sincèrement abattu.
01:19Une information judiciaire a été ouverte.
01:23Il devrait être présenté à un juge d'instruction qui décidera de la suivre.
01:27Les bijoux ne sont à l'heure où je vous parle pas encore en votre possession.
01:33Retrouvera-t-on les fameux bijoux du Louvre ?
01:35Et surtout se trouvent les deux autres complices qui sont toujours en fuite à l'heure où on se parle.
01:39Voilà pour ce rappel des faits signé par notre équipe Amandine Chocteau et Manuela Braune.
01:50Avec moi pour en parler, Pauline Revena, donc chef du service police-justice de BFM TV.
01:55Bonsoir, Pauline.
01:56Fabrice Boustot, rédacteur en chef de Beaux-Arts Magazine.
01:59Et Maurice Signolet, merci d'être avec nous.
02:01Ancien commissaire divisionnaire, auteur de La police ne peut plus rien pour vous.
02:06C'est aux éditions de l'Artirior.
02:09Très concrètement, Pauline, qu'est-ce qu'on a appris en cette fin de journée ?
02:13Qu'a dit la procureure de Paris ?
02:14On n'en sait plus sur les profils des deux personnes qui ont été interpellées et qui vont être mises en examen et déférées ce soir.
02:20Deux personnes de 34 ans, l'un qui est algérien, qui a été interpellé, vous le savez, à Roissy,
02:24quand il voulait se diriger vers l'Algérie, qui vit en France depuis 2010,
02:28qui était livreur, qui était rippeur et qui a été connu pour des faits de justice concernant de la délinquance routière et du vol.
02:37Son ADN a été retrouvé sur un scooter qui appartient aux malfaiteurs.
02:41La deuxième personne qui a été interpellée, c'est aussi un habitant d'Aubervilliers,
02:44qui est chauffeur taxi clandestin et qui est connu, lui, pour des faits de vol aggravé
02:47et qui était sous contrôle judiciaire pour un vol aggravé.
02:50Il devait passer devant le tribunal de Bobigny en novembre.
02:53Donc, ce n'est pas des gros calibres, si je puis dire.
02:55C'est des petits, enfin, je parle sous le contrôle de mon voisin de droite, c'est plutôt du petit spectre.
02:59C'est des délinquants d'Aubervilliers, connus pour des faits de vol.
03:04Il y en a encore d'autres dans la nature.
03:05Et puis, deuxième chose qu'on retiendra de l'intervention de la procureure de Paris,
03:09c'est que les procureurs ne sont pas encore en leur possession.
03:12Les bijoux.
03:13Les bijoux, pardon, sont encore en leur possession, qu'elle veut garder espoir qu'ils soient un jour retrouvés.
03:18Et elle lance une sorte d'appel en disant que si quelqu'un achète ses bijoux,
03:23il sera complice de recel et qu'il est encore temps de restituer ses bijoux.
03:27Voilà ce qu'on peut retenir pour cette intervention.
03:29Maurice Signolet, qu'est-ce que ça veut dire quand elle dit qu'ils ont reconnu de façon partielle leur participation aux faits ?
03:36Ils pouvaient être difficilement mis.
03:38Mais pourquoi partielle ? Qu'est-ce que ça ?
03:39C'est-à-dire qu'ils vont certainement reconnaître qu'ils étaient bien sur les lieux,
03:44qu'ils ont participé au vol, puisque des traces ADN multiples ont été retrouvées,
03:50je crois, sur les scooters et également sur des vitres brisées.
03:55Donc là, effectivement, vous savez que les traces ADN, c'est une preuve à 99,99%.
04:00Les mettre en coup, c'est un peu difficile.
04:03Donc, effectivement, c'est une reconnaissance partielle.
04:06Ils vont essayer de minimiser au maximum.
04:08D'ailleurs, ils se retrouvent peut-être que ce sont de simples petites mains, entre guillemets,
04:14qu'ils ont agi sur commande.
04:16Quelque chose que n'écarte pas la procureure, d'ailleurs.
04:18Oui, tout à fait.
04:19Par contre, j'ai beaucoup apprécié la déclaration de la procureure avec beaucoup de réserves.
04:24D'ailleurs, elle a appelé à garder toute la réserve possible, puisque l'enquête continue.
04:30Vous doutez bien que là, maintenant, les enquêteurs vont remonter à l'envers, enfin, Compte,
04:36pour retourner jusqu'à la source.
04:38Et c'est là que l'enquête va prendre une autre dimension.
04:42Mais je pense qu'ils avaient déjà bien avancé.
04:45Et d'ailleurs, il faut décrypter de manière subliminale les déclarations de la procureure
04:50lorsqu'elle dit « nous ne sommes pas encore ».
04:52Ça veut dire quoi ?
04:53Je trouve que c'est d'une rare intelligence.
04:57Ça ne m'étonne pas du monde judiciaire.
04:58Nous ne sommes pas encore en possession des bijoux.
05:00Ça ne m'étonne pas du monde judiciaire, qui est dans la subtilité,
05:05une sémantique particulière.
05:07Il faut le décrypter.
05:08Et en tous les cas, elle l'adresse également aux personnes qui manquent,
05:13et peut-être aux recéleurs potentiels.
05:16C'est tout à fait possible encore.
05:19Ils sont invendables, ces bijoux.
05:20En plus, ils sont historiques, mais ils n'ont pas une facture extraordinaire.
05:28Même les remodifier leur ferait perdre énormément de leurs valeurs.
05:32Donc, je pense qu'il faut décrypter le message de la procureure de la République.
05:36Pauline, les deux suspects vont donc être mis en examen.
05:39En revanche, elle dit effectivement, on sent bien que l'enquête se poursuit,
05:42notamment sur les deux autres potentiels.
05:44puisqu'on parle de quatre, il y a peut-être eu plus de personnes, au moins quatre.
05:47Ça veut dire qu'en ce moment même, les opérations se poursuivent,
05:50évidemment sur l'aspect judiciaire et policier.
05:51Ah oui, tous les enquêteurs continuent à travailler jour et nuit.
05:54Il y a des pistes chaudes.
05:55Moi, je pense que quand elle parle de ce « encore »,
05:57les bijoux ne sont pas encore en notre possession.
05:59Ça veut dire qu'elle sait où ils sont ?
06:00Je n'en sais rien, je ne suis pas dans sa tête.
06:01Ça veut dire qu'ils explorent toutes les pistes pour, évidemment, essayer de les retrouver.
06:04Elle met la pression.
06:05Voilà, elle met la pression.
06:07Et ce qui est intéressant, c'est tout le travail en amont qui a été fait,
06:09puisqu'ils ont été remontés jusqu'au Mont-Charge,
06:11qu'ils ont expliqué le trajet qui avait été fait par les malfrats,
06:14qu'il y avait eu un premier véhicule,
06:16à partir duquel ils sont partis en T-Max pour aller vers le Mont-Charge.
06:19Donc, en fait, il y a tout un degré de préparation qu'ils ont remonté.
06:23Là, je vous rejoins.
06:23Ils ont fait l'amont.
06:25Maintenant, il faut faire l'aval.
06:26Est-ce que c'est aussi un message aux autres suspects ?
06:29C'est une façon, on le disait, de mettre la pression.
06:31Ils ont probablement peut-être regardé la conférence de la procureure.
06:34C'est une façon de mettre la pression, de leur dire « on va vous retrouver ».
06:36D'abord, on ne sait pas s'ils ont identifié les au moins deux qui restent.
06:39Et peut-être qu'il y en a-t-il d'autres.
06:40Donc ça, j'imagine que la procureure de Paris,
06:42elle se garde bien de nous dire exactement tout ce qu'elle sait
06:45et toutes les avancées de l'enquête.
06:46Et puis, oui, voilà, elle a rendu un hommage particulier
06:50à tous ces services de police judiciaire
06:51qui ont travaillé imbriqués les uns dans les autres.
06:54La police technique et scientifique,
06:55mais au-delà, tous les services qui ont permis effectivement
06:57l'arrestation de ces deux personnes.
06:59Et ce n'est pas terminé.
07:00Alors, en revanche, sur le plan de l'art,
07:03effectivement, Fabrice Boustot, mauvaise nouvelle.
07:06Puisque la procureure explique que la couronne de Génique
07:09était tombée, elle en a dit un mot.
07:11Elle explique qu'à ses yeux, il sera, je cite, difficile de la restaurer.
07:15Ça, ce n'est pas une bonne nouvelle pour ce bijou de la Couronne de France.
07:19Non, ce n'est pas une bonne nouvelle.
07:20Ça veut dire que la procureure a sans doute l'information
07:23de la part des services de conservation du Louvre.
07:27En sachant que, vous savez, la conservation,
07:30ça mérite énormément d'analyse et pendant un long moment.
07:35Donc, je ne serais pas aussi pessimiste de ce point de vue.
07:38Et quand on dit que c'est une façon aussi de mettre la pression
07:40sur les autres suspects, ceux qui sont en fuite,
07:43quand elle dit que nous ne sommes pas encore en possession des bijoux,
07:46ça veut dire que vous, spécialistes de ce domaine-là,
07:48ça vous laisse bon espoir qu'on les retrouve quand vous entendez la procureure ?
07:51Oui, bien sûr. De toute façon, dans de nombreuses affaires de ce genre,
07:56effectivement, les bijoux sont difficilement cassables, démontables.
08:01Ça peut servir de monnaie d'échange.
08:02Il y a beaucoup de grands vols d'œuvres d'art
08:04qui ont fait l'objet de négociations
08:06et où on a tout intérêt à conserver les objets en l'État
08:10pour les négocier contre de l'argent
08:12ou contre d'autres éléments qui peuvent concerner les mafias,
08:17qui peuvent concerner le terrorisme, peuvent concerner beaucoup de sujets.
08:19Exactement, tout à fait.
08:20Moi, j'ai été également patron à l'Office des vols d'objets d'art,
08:25à l'OCBC.
08:27On a eu des cas similaires de transactions comme ça.
08:32Restitution de transactions ?
08:33Oui, tout à fait.
08:34Là, il se trouve que c'est un musée national,
08:37donc ça va être un peu plus compliqué.
08:39Mais beaucoup d'œuvres d'art ont fait l'objet comme ça
08:41de transactions auprès des assurances.
08:43Il y a des transactions de manière occulte qui se passent.
08:46On préfère verser quelque chose et puis le récupérer.
08:49Là, vous avez peut-être raison.
08:51C'est qu'il faut peut-être s'attendre à des revendications un peu particulières.
08:55Est-ce que, pour l'instant, aucune revendication ?
08:57Non.
08:57Enfin, moi, je ne les connais pas.
08:59Peut-être que la procureure en a, mais elle s'était bien gardée de nous les donner.
09:01La procureure a aussi été interrogée.
09:03C'était l'une des pistes sur une complicité interne ou pas.
09:06Qu'est-ce qu'elle répond ?
09:06Oui, c'était avancé par des confrères du Télégraphe, je crois.
09:09Il n'y a qu'à 7 heures.
09:10Donc, elle reste aussi très prudente parce que peut-être qu'en aval,
09:13ensuite, on en apprendra.
09:14Mais à 7 heures, il n'y a pas de complicité interne.
09:16Ça veut dire que la piste des gardiens, pour l'instant, est écartée.
09:20Ils ont tous été auditionnés par les enquêteurs
09:21et il n'y a pas assez d'éléments pour en confondre l'un ou l'autre
09:24et pour dire qu'il y en a un qui a donné le renseignement
09:27sur la fenêtre défaillante, le système de sécurité qui ne va pas.
09:31Donc, à ce stade, c'est écarté.
09:33Mais à ce stade ?
09:34Ce qu'il faut savoir, c'est que la police judiciaire,
09:36c'est un rouleau compresseur.
09:37C'est-à-dire ?
09:38C'est-à-dire que là, rien ne va être laissé au hasard.
09:41Là, maintenant, ils vont travailler sur le commissariat de juge d'instruction
09:44et rien ne va être laissé au hasard.
09:46Et d'ailleurs, la procureure l'a signalé,
09:49elle a montré l'imbrication de tous les services de police judiciaire,
09:53chacun dans sa sphère de compétences
09:54et c'est la richesse de la police judiciaire.
09:57Et là, rien ne...
09:59Tous les environnements, tout...
10:00Il va y avoir un monde, énormément de personnel
10:04qui vont travailler là-dessus.
10:05Mais maintenant, c'est le temps qui va servir aux enquêteurs.
10:10On a senti que c'était un point d'étape nécessaire,
10:12y compris médiatiquement de la part de la procureure,
10:16mais qu'évidemment, ce n'était pas fini.
10:17Et elle a dit à la fin,
10:18je compte bien venir vous revoir avec tous les acteurs du dossier.
10:21Là aussi, elle laisse plutôt percevoir une part d'optimisme.
10:25Moi, je l'ai trouvé franchement optimiste,
10:27mais peut-être que c'est un effet d'optique, j'en sais rien.
10:29Mais en tous les cas, elle donne un deuxième rendez-vous
10:31quand l'enquête sera bouclée,
10:33quand on aura trouvé tous les malfaiteurs, pardon,
10:35et quand peut-être les bijoux seront retrouvés.
10:38Il faut toujours décrypter la parole judiciaire.
10:41Il y a toujours derrière la parole judiciaire...
10:43Les policiers, vous savez la décrypter.
10:44Oh là là, oui.
10:45Il faut toujours...
10:46Il y a beaucoup de sagesse,
10:47beaucoup de prudence,
10:49et beaucoup de subliminal.
10:51Et là, en l'occurrence,
10:52j'ai trouvé que l'intervention de la procureure
10:55était exemplaire à cet égard.
10:56Il y a de la finesse.
10:57Il y a de la finesse.
10:58Vous avez pu consulter le service police-justice,
11:00une note qui concerne les musées, effectivement,
11:03et la protection des musées,
11:05une note du service d'information, de renseignement
11:06et d'analyse stratégique sur la criminalité organisée,
11:09qui dit que les musées français, les églises,
11:11sont de plus en plus ciblées.
11:13On voit aujourd'hui que c'est une cible majeure
11:15au-delà même du musée du Louvre.
11:16Oui, mais parce que ces objets de culte,
11:18ils sont, alors là, pour le coup,
11:19plus que les joyaux, ils sont revendables.
11:22Et donc, vous avez beaucoup de vols.
11:23Numériquement, ça a pas mal explosé,
11:25les vols dans les églises, dans les lieux de culte.
11:26Et il y a tout un marché parallèle.
11:28Vous saurez sans doute mieux le dire que moi.
11:30Mais c'est vrai que l'accent a été mis là-dessus
11:33parce qu'on le voit quantitativement,
11:35les chiffres sont...
11:36L'accent a été mis là-dessus
11:37puisque, évidemment, vu le nombre d'églises
11:40qu'on a en France,
11:41c'est très difficile de les protéger tous.
11:4245 000.
11:4345 000.
11:44On dit même jusqu'à parfois 50 000
11:46si on intègre plus ou moins des éléments.
11:48Le nombre de musées qu'on a en France,
11:501 000 musées en France.
11:52Donc, évidemment,
11:53aller protéger tous ces musées,
11:54c'est pour ça que je trouve
11:56qu'on reprend raison
11:58puisqu'à un moment donné,
11:59les médias ont essayé d'attaquer
12:01la fiabilité des systèmes de sécurité du Louvre.
12:04Dites-vous bien que c'est un des systèmes de sécurité
12:06qui n'est pas satisfaisant encore,
12:08mais qui est un des plus sophistiqués au monde
12:10de tous les musées du monde.
12:11Deux raisons, on le voit à ces menaces.
12:13Effectivement, le fait d'avoir des collectionneurs
12:15qui peuvent avoir envie, si j'ose dire,
12:17de ces objets,
12:17mais aussi la valeur pécuniaire
12:19de ces objets qui sont fondus
12:21pour leur matière précieuse.
12:22La valeur pécuniaire,
12:23et dites-vous qu'on ne pourra pas
12:24assurer une sécurité maximale.
12:27D'ailleurs, l'audace du vol
12:29arrivé avec un camion,
12:31avec une échelle,
12:32moi, je me souviens,
12:33pour avoir soutenu un artiste
12:34il y a une dizaine d'années,
12:35qui m'avait fait venir en tant que journaliste
12:38au cas où il soit arrêté par la police,
12:40qui a réussi en plein jour
12:41à changer les plaques des Champs-Elysées
12:44de la place de la Concorde
12:46en place Apple,
12:47l'idée étant de dire que
12:49les entreprises achetaient
12:51l'espace public,
12:52et on n'a pas été arrêté,
12:53on avait juste une combinaison bleue
12:54avec écrit Paris dessus,
12:56et on est passé devant la police
12:57allègrement.
12:58Donc plus c'est gros,
12:59plus ça passe,
13:00et tout sera possible.
13:00– Par contre, s'il y a un message
13:02à faire passer à nos auditeurs
13:03et à la France entière,
13:05quelque part,
13:06c'est que la France
13:07a le plus grand patrimoine mondial.
13:09On parle de près de 50 000 églises,
13:12autant de châteaux,
13:13de manoirs, etc.,
13:15et on a un patrimoine unique au monde.
13:18Moi, quand j'étais au vol d'objet d'art,
13:19on travaillait beaucoup avec l'Italie,
13:21par exemple,
13:21qui nous suit derrière de très près,
13:23avec autant,
13:24et ils subissent les mêmes problèmes,
13:27mais avec en plus,
13:27ils ont une police spécifique
13:29des vols d'objets d'art.
13:31– En tout cas,
13:32il y a quelque chose
13:32concernant le musée du Louvre,
13:33commissaire,
13:34je parle sous le contrôle de Pauline,
13:35vraiment,
13:36qui ne se mettra pas en place,
13:37c'est le commissariat,
13:38demandé par la présidente directrice.
13:39Le nouveau préfet de police de Paris
13:41l'a dit ce matin,
13:42lui aussi,
13:43il n'en veut pas.
13:43– Non, non, il a raison.
13:44– Mais de toute façon,
13:45la police est arrivée en trois minutes.
13:48C'est-à-dire qu'on a fait le procès du Louvre,
13:50mais tous les systèmes de sécurité ont marché,
13:52tout a été très vite,
13:53et encore une fois,
13:54aucun système de sécurité
13:56ne pourra protéger
13:57aucun musée,
13:58aucun, même pas une banche.
13:59– Je mets un tout petit bémol,
14:00le système est un petit peu au filet.
14:01– Dites-vous que les bijouteries
14:02qui sont ultra sécurisées,
14:04– L'une des sénatrices
14:05qui s'est rendue hier matin
14:06à inspecter le domaine de sécurité
14:08nous a dit qu'elle avait l'impression
14:09d'être au siècle dernier.
14:11Merci en tout cas
14:11pour toutes ces précisions.
14:12On suivra avec vous, bien sûr, Pauline,
14:14la suite,
14:15la mise en examen de ces deux suspects
14:16et l'enquête, évidemment,
14:17qui se poursuit tout de suite,
14:19c'est l'invité de 60 minutes BFL.
14:23Et notre invité ce soir,
14:25c'est Xavier Bertrand.
14:26Bonsoir Xavier Bertrand,
14:28président LR de la région des Hauts-de-France.
14:30Vous venez de publier cet ouvrage,
14:32« Rien n'est jamais écrit »,
14:34c'est aux éditions Robert Laffont.
14:36On va en parler évidemment dans un instant.
14:38Mais évidemment,
14:39même si vous n'êtes pas député,
14:40vous suivez très près
14:41ce qui est en train de se passer
14:42à l'Assemblée nationale.
14:43Ce débat, évidemment, budgétaire,
14:46rien qu'hier et dans la nuit,
14:47création d'un impôt universel
14:49sur les multinationales,
14:50doublement de la taxe
14:51sur les GAFAM.
14:53Vous, quand vous voyez ça…
14:54Et rien sur les dépenses.
14:55On va y venir.
14:56On n'y est pas encore.
14:57Je crois que c'est la partie recette.
14:58Mais si vous étiez député,
14:59ce budget en l'État,
15:00vous le votez ou vous ne le votez pas ?
15:02Attendez.
15:02Aujourd'hui, c'est un budget,
15:04c'est un débat parlementaire
15:05qui est confisqué par qui ?
15:07LFI et le Rassemblement national.
15:10Vous savez, les deux complices.
15:11Les deux complices qui,
15:13pour eux,
15:13l'intérêt de la France,
15:14ce n'est pas leur problème.
15:16Il n'y a que leur intérêt qui compte.
15:18Donc, ça veut dire
15:18que c'est une escalade permanente,
15:20c'est une surenchère permanente
15:21et le seul but derrière,
15:23il ne faut pas qu'on soit dupe.
15:24Et c'est pour ça aussi
15:25qu'on va continuer à vivre
15:26des moments d'inquiétude,
15:27des moments difficiles.
15:28Celles et ceux qui nous regardent
15:29n'en peuvent plus
15:30du spectacle politique.
15:32Ils visent une seule chose,
15:34que l'on n'ait pas de budget,
15:36que Sébastien Lecornu tombe
15:38pour ensuite aller chercher
15:40la démission du président de la République.
15:42Il faut arrêter de nous faire croire
15:43qu'il joue la carte du parlementarisme.
15:46La seule chose qu'il recherche,
15:48c'est justement la chute
15:50du Premier ministre
15:51et derrière la chute
15:53du président de la République
15:54et donc des institutions.
15:55Ne soyons pas dupes un quart de seconde.
15:57Mais est-ce qu'il faut un budget
15:58à tout prix ?
15:59Évidemment qu'il faut un budget
15:59à tout prix.
16:01D'une part, moi je compte vraiment
16:02sur l'esprit de responsabilité
16:04de ceux qui ne relèvent pas
16:06des extrêmes qui n'appartiennent
16:07ni à LFI
16:08ni au Rassemblement National.
16:09Et il y en a avec un message.
16:12Olivier Faure,
16:13Monsieur Olivier Faure,
16:14Premier secrétaire du Parti Socialiste,
16:16il ne faut pas confondre
16:17compromis
16:18et prise d'otage.
16:20C'est-à-dire ?
16:20C'est-à-dire qu'il ne faut pas chercher
16:22en permanence
16:23à être dans une forme
16:24de compétition
16:25avec Jean-Luc Mélenchon
16:27à savoir s'il sera assez radical.
16:29Au bout d'un moment,
16:30les Français
16:30et les électeurs aussi
16:31du Parti Socialiste,
16:32comme de nombreux élus
16:33du Parti Socialiste,
16:34veulent qu'il puisse y avoir
16:35un compromis.
16:36Ce que vous dites,
16:37c'est quoi ?
16:37C'est qu'il prend en otage
16:38le Premier ministre
16:38ou qu'il prend en otage
16:39la France ?
16:40Les deux.
16:41Premier ministre de la France.
16:42Vous savez,
16:42je ne suis pas un soutien
16:43ni d'Emmanuel Macron
16:44ni de Sébastien Lecornu.
16:46Mais regardons
16:46la réalité en face.
16:48Ce qu'il faut bien
16:48comprendre aujourd'hui,
16:50c'est qu'avoir
16:51à la fin du débat
16:52parlementaire
16:53un budget
16:54et un budget
16:55qui ne contienne pas
16:56toutes ces folies fiscales
16:58que l'on voit apparaître...
16:59Vous qualifiez comment le débat ?
17:00Il y en a qui disent
17:01folie, délire fiscale.
17:02Ce que vous voyez en ce moment,
17:02c'est quoi à vos yeux ?
17:03On a surtout des conneries fiscales.
17:05On a un véritable
17:06raquette fiscale.
17:08Des conneries fiscales ?
17:09Bien sûr, attendez.
17:10C'est quand même
17:11la foire aux conneries
17:11ce qu'on est en train de voir aujourd'hui.
17:13Vous savez,
17:14ce qui est évident,
17:15c'est que ceux
17:16qui professent ce matin
17:17et midi et soir,
17:18notamment j'ai vu
17:19M. Zuckman ce matin
17:20chez Apolline de Malherbe,
17:21ça c'est la limite
17:22de l'économie en théorie.
17:25M. Zuckman qui était là ce matin,
17:26moi j'aimerais bien
17:27qu'il ait l'idée
17:27de créer une entreprise.
17:29Vous savez qu'il aille chercher
17:30son extrait cabisse,
17:31qu'il se le procure.
17:32Lui il dit que ça peut-être
17:32que ça rétablirait
17:33de l'égalité devant l'impôt.
17:34Non mais attendez,
17:35très clairement,
17:37il se procure son extrait cabisse,
17:38il recrute du personnel,
17:40il passe des commandes,
17:41il remplit un carnet de commandes,
17:43il paye ses salariés,
17:45il paye ses charges,
17:46derrière, clairement,
17:48il paye ses impôts,
17:49derrière,
17:50il garde un peu en réserve,
17:52pourquoi ?
17:53Quand il y a un impayé
17:54d'un client
17:54ou quand il y a
17:55un investissement à faire,
17:56et ensuite il va revenir
17:56nous voir,
17:57il va revenir
17:57Chapoline de Malherbe
17:58et on va voir
17:59s'il pousse toujours
18:00l'idée de sa taxe Zuckman.
18:01Puis 2% pourquoi ?
18:03Sur un coin de table,
18:03c'était 1%,
18:0410%,
18:0515%,
18:052%.
18:06La vérité qu'il y a aujourd'hui,
18:08vous le savez,
18:09dans un pays
18:10comme le nôtre,
18:11je suis persuadé
18:12que le cœur
18:13qu'il nous faut consolider,
18:15ce sont les classes moyennes.
18:16En revanche,
18:16aucun effort à demander
18:17aux plus fortunés,
18:18c'est ce que vous dites.
18:19Non, non,
18:19je ne vous ai pas dit ça,
18:20je ne vous ai pas dit ça,
18:21je vous dis tout simplement
18:21que la taxe Zuckman,
18:22l'aït ou pas,
18:23vous n'en voulez pas ?
18:23Quelle qu'elle soit,
18:24est une folie fiscale
18:26et une folie fiscale,
18:27il faut savoir l'éviter.
18:29D'autre part,
18:30la taxe sur les holdings,
18:31c'est le même état d'esprit.
18:33Il y a quand même des gens
18:33qui ne connaissent rien
18:34à l'économie
18:35qui ont dit cela.
18:36Monsieur Daré,
18:38vous avez un revenu,
18:39vous payez les impôts.
18:40Vous payez une fois
18:41des impôts sur ce revenu.
18:42C'est le principe des impôts.
18:44Mais là,
18:44on va vous faire payer
18:45deux fois des impôts
18:46sur le même revenu.
18:48Et après,
18:48on s'étonne
18:49que dans un pays
18:49comme le nôtre,
18:51le consentement à l'impôt
18:52qui est la base
18:52de la démocratie
18:53se casse la figure.
18:54Non mais au bout d'un moment,
18:55il faut aussi être raisonnable.
18:56Vous dites
18:56que c'est des conneries fiscales.
18:58Cet après-midi,
18:59Marine Le Pen a dit
19:00« Moi, il n'y a rien
19:00de scandaleux
19:01dans ce que j'ai vu voter ».
19:03Ah bon ?
19:04Ça montre bien
19:05que Philippe Aguillon
19:06a raison.
19:07Que le prix Nobel d'économie
19:08qui s'y connaît,
19:09pardonnez-moi,
19:10celui qui explique
19:11que sur les retraites,
19:12il y a une autre voie
19:13que celle qui avait été choisie
19:14par Elisabeth Borne,
19:16celui qui dit également
19:16que le programme
19:17du Rassemblement national
19:18s'est ni fait ni à faire,
19:21je pense que c'est quand même
19:22une meilleure référence
19:23que Mme Le Pen, non ?
19:24En l'État,
19:24donc ce budget,
19:25que doivent faire les Républicains ?
19:26Ils doivent voter
19:26ou pas ce budget ?
19:27Ils doivent le corriger
19:28autant que faire se peut.
19:30Ils doivent mettre l'accent
19:32très clairement
19:32sur la baisse des dépenses,
19:34la baisse des dépenses.
19:35Et on baisse quoi ?
19:36Même si ça n'est pas
19:36en ce moment
19:37qu'est examinée
19:38cette partie dépense,
19:40on a le droit d'en parler
19:41et de faire des propositions
19:42maintenant.
19:42Vous en voulez ?
19:43Je vais vous en proposer.
19:44Vous baissez quoi
19:44comme dépenses ?
19:45Comme je l'ai fait
19:46dans la région des Hauts-de-France.
19:47Je ne suis pas un magicien,
19:48je sais compter,
19:49comme un ménage,
19:50comme un entrepreneur,
19:51je ne dépense pas plus
19:52que ce que j'ai.
19:53Clairement,
19:54l'an prochain,
19:55il y aura pour la fonction
19:56publique d'État.
19:56Je ne parle pas des hôpitaux,
19:57je ne parle même pas
19:58des collectivités locales.
20:00À peu près 45 000 départs
20:01à la retraite.
20:03Le gouvernement parle
20:04de supprimer 3 000 postes,
20:06c'est-à-dire qu'il y aurait
20:07quand même 42 000
20:09remplacements de fonctionnaires
20:11qui partent à la retraite.
20:13Vous ne croyez pas
20:13qu'on peut aller
20:14beaucoup plus loin ?
20:15Il ne s'agit pas
20:16de mettre en cause
20:16le travail de ces fonctionnaires,
20:17mais de réorganiser le travail.
20:20Vous avez aujourd'hui
20:20l'intelligence artificielle
20:21qui trouve sa place,
20:23notamment pour l'examen
20:24des dossiers,
20:24des dossiers de subvention,
20:26c'est ce que je prends en compte,
20:27moi, dans ma région.
20:28Qu'est-ce qu'on attend
20:29au niveau du gouvernement
20:30pour le faire ?
20:30Si cette correction
20:32n'est pas faite...
20:32Vous voulez un autre exemple ?
20:33Allez-y.
20:34Il y a un rapport
20:34qui est fait par Boris Ravignon,
20:36maire de Charleville,
20:37qui a dit
20:38l'enchevêtrement
20:40des compétences,
20:41toutes les structures,
20:41tout ça,
20:42on peut faire
20:43beaucoup plus simple
20:43et dans ces conditions-là,
20:45ce n'est pas 75 millions d'euros
20:46qu'on économise,
20:477 milliards et demi d'euros.
20:50Qu'est-ce que l'on attend ?
20:51Le jour de carence,
20:52dans le privé,
20:53dans le public,
20:54ça n'a rien à voir
20:54que l'on mette en place
20:56le même nombre
20:57de jours de carence.
20:58Voilà des économies concrètes
21:00que j'applique
21:01chez moi,
21:02dans ma région.
21:03J'ai refusé
21:04de mettre en place
21:04un nouvel impôt
21:05proposé par le gouvernement
21:07aux régions,
21:07le versement mobilité,
21:09qui s'appliquait
21:10pour toutes les entreprises
21:11plus en salarié.
21:11J'ai dit non.
21:12Et du coup,
21:13qu'est-ce que j'ai fait ?
21:13Comme un ménage,
21:14j'ai baissé mes dépens.
21:16Si ce budget n'est pas corrigé,
21:18qu'est-ce que vous pensez
21:18des Républicains,
21:19par exemple,
21:19certains qui disent
21:20qu'il faudra censurer
21:20ce gouvernement ?
21:21Il faut censurer ce gouvernement ?
21:22Moi, je ne suis pas LFI.
21:24Je ne suis pas dirigeant
21:25du Rassemblement national
21:26pour autant.
21:26Je ne cherche pas, moi,
21:28à faire tomber
21:28le gouvernement
21:29pour faire tomber
21:30le gouvernement.
21:31En plus,
21:31il ne faut pas
21:31qu'on s'emballe.
21:33L'examen budgétaire
21:34n'est pas terminé
21:35à l'Assemblée.
21:35Il y aura ensuite
21:36la partie sénatoriale.
21:39Et puis,
21:40on peut dire merci
21:40au général de Gaulle,
21:42à Michel Debré,
21:43ceux qui ont fait
21:45la Constitution
21:45de 1958.
21:47Parce que nous avons
21:48la possibilité
21:49en France,
21:50soit des ordonnances,
21:52soit une loi spéciale,
21:53d'avoir un pays
21:54qui continue à tourner.
21:56Les mois qui viennent
21:57vont être difficiles.
21:58Les années qui viennent,
21:59et on le voit bien
21:59avec la situation budgétaire,
22:01vont rester difficiles.
22:02C'était une mauvaise idée
22:02de ce privé du 49-3 ?
22:04C'est le choix
22:05qui a été fait
22:05par le Premier ministre.
22:07Écoutez,
22:08dans le choix
22:08du compromis
22:09qu'il avait,
22:10notamment avec le Parti Socialiste,
22:12avec d'autres forces politiques,
22:13c'est le choix
22:13qu'il a fait.
22:14C'est son choix.
22:15Mais attention,
22:16que le Premier ministre
22:16ne soit pas dupe.
22:17les dirigeants de LFI,
22:20les dirigeants du RN,
22:22lui réservent
22:22exactement le même sort
22:23que le sort
22:25qu'ils ont réservé
22:25à Michel Barnier
22:26et à François Bayrou.
22:28Et je vais vous expliquer pourquoi.
22:31Ils auraient aimé pouvoir
22:32le censurer
22:33dès son discours
22:34de politique générale.
22:35Ils n'ont pas réussi.
22:36Mais là,
22:36ils continuent
22:37à avancer masqué.
22:38Ils ne parlent plus,
22:40forcément,
22:41là,
22:41tous les jours
22:41dans le débat.
22:42Mais ils cherchent,
22:43justement,
22:44en tuant ce débat parlementaire,
22:46vous savez quoi ?
22:47Un coup d'État rampant.
22:48Un coup d'État rampant ?
22:49Bien sûr.
22:50Mais regardez Mélenchon.
22:51Mélenchon,
22:52c'est son baroud d'honneur
22:53en ce moment.
22:54Mme Le Pen,
22:55elle est dans une compétition
22:57avec celui qui vient
22:58de sortir un livre
22:59cette semaine,
22:59Jordan Bardella.
23:00Elle sait que le temps
23:01lui est compté.
23:01On cherchait à l'empêcher
23:02d'être candidate.
23:03Bien sûr que non.
23:05Le vrai sujet,
23:06c'est que celui qui a envie
23:07d'être candidat à sa place,
23:08il s'appelle Jordan Bardella.
23:10Et toute l'opération
23:11de communication
23:11qu'a montée M. Bardella,
23:13très clairement,
23:14elle n'est pas du...
23:14Donc vous voyez,
23:15les deux extrêmes,
23:17Jean-Luc Mélenchon,
23:18Marine Le Pen,
23:18Jordan Bardella,
23:19ne cherchent qu'une chose,
23:21c'est à provoquer
23:21la chute du gouvernement,
23:23d'aller chercher derrière
23:24la démission
23:25du président de la République.
23:26Ce n'est pas ça
23:27qui donnera un budget à la France,
23:28ce n'est pas ça
23:28qui donnera de la stabilité.
23:29Il y a les moyens
23:30de faire autrement,
23:32mais il faut que chacun
23:33trouve à la fois
23:33l'esprit de responsabilité
23:35et qu'on écoute davantage
23:37les Français.
23:37Parce que vous me disiez
23:38tout à l'heure
23:39sur la question
23:39des plus riches.
23:41Oui, est-ce que ce n'est pas
23:42le prix ou le compromis
23:43nécessaire pour la stabilité
23:44politique, Xavier Bertrand ?
23:45Alors je vous fais
23:45une proposition.
23:46Plutôt que de mettre en place
23:47des taxes sur les holdings,
23:50de mettre en place
23:51la taxe Zuckman
23:51qui casse l'économie,
23:53c'est compliqué à comprendre.
23:55Mais sur qui ça va retomber
23:56les impôts ?
23:58Ça va retomber
23:58sur les classes moyennes.
23:59Parce que ceux qui resteront,
24:01ceux qui sont déjà pressurés,
24:03ce sont les classes moyennes.
24:04Dans votre livre,
24:04vous dites
24:04je veux être le candidat
24:05des classes moyennes.
24:06Ça veut dire quoi ?
24:07C'est un truc qu'on entend
24:07un peu à chaque élection ça.
24:09Oui, mais c'est ma vie.
24:10C'est mon histoire familiale.
24:12C'est l'histoire de mes parents.
24:12qui n'ayant pas fait
24:14d'études supérieures,
24:16j'explique pourquoi,
24:17parce que je suis arrivé
24:17très tôt dans leur vie,
24:19ils étaient très jeunes,
24:19ils avaient à peine 18 ans
24:21quand la majorité
24:21était à 21 ans,
24:23se sont élevés par le travail,
24:24par le mérite.
24:25C'est ce que je ressens.
24:27Vous avez ces classes moyennes,
24:28elles sont trop riches
24:29pour pouvoir s'en sortir.
24:30Il n'y a rien de pire
24:31que de dire je travaille
24:32et je ne m'en sors pas.
24:34Mais elles ne sont pas assez riches
24:36pour pouvoir s'en sortir,
24:37mais trop pour être aidées.
24:38Il n'y a jamais d'aide pour elles.
24:39Jamais.
24:39C'est-à-dire,
24:40vous avez des enfants
24:41qui font des études,
24:43vous n'avez pas le droit aux bourses
24:44parce que vous dépassez
24:45d'un peu le barème.
24:46Je veux me battre pour elles
24:47et je sais une chose,
24:48c'est qu'on a intérêt quand même
24:49dans un pays comme le nôtre
24:50à avoir des gens
24:52qui peuvent par leur travail
24:53s'élever dans la société,
24:55mais on a aussi
24:55des plus fortunés
24:57qui sont en France
24:58et qui font aussi
24:59tourner l'économie.
25:01Et puis il y a un truc
25:02que je n'aime pas en ce moment.
25:03C'est quoi ?
25:03C'est la dérive
25:04qui est due à M. Mélenchon.
25:06M. Mélenchon est en train
25:07de vous dire que
25:08s'il est plus pauvre,
25:10si beaucoup de Français
25:11sont dans cette situation,
25:12c'est la cause des riches.
25:13Moi, j'en ai marre.
25:14J'en ai marre d'entendre
25:15M. Mélenchon dire
25:16que tout ça est de la faute
25:17des riches.
25:18J'en ai marre d'entendre
25:19Mme Le Pen, M. Bardella
25:20dire que tout ça
25:21est de la faute des immigrés.
25:23Eux, vous voyez,
25:24à chaque fois,
25:24ils vous trouvent
25:24un bouc émissaire.
25:26Moi, j'ai un projet pour...
25:28Je ne suis pas en train
25:28de vous trouver un bouc émissaire,
25:29j'ai un projet pour
25:30notamment les classes moyennes.
25:32Est-ce que ça,
25:32ce n'est pas le candidat
25:33en même temps ?
25:33Vous êtes macroniste,
25:34Xavier Bertrand ?
25:35C'est ce que je viens
25:35de vous dire.
25:36Moi, je rejette les extrêmes,
25:36ce n'est pas du en même temps.
25:37J'ai un projet pour.
25:39J'ai un projet pour rassembler.
25:40J'ai un projet pour réconcilier.
25:42Et ça se fera
25:43sur la dimension économique
25:44et sociale,
25:45sur les classes moyennes
25:46et sur les entrepreneurs.
25:48Vous évoquez...
25:48Ce ne sont pas les politiques
25:49qui créent des emplois.
25:50Ce sont les entrepreneurs.
25:52Alors, il faut en avoir confiance.
25:53Vous évoquiez tout à l'heure
25:54la question du départ
25:55ou pas du président de la République.
25:56Ce matin,
25:56le patron de votre parti,
25:57Bruno Retailleau,
25:58a dit qu'il souhaitait
26:00qu'il fasse comme le général de Gaulle,
26:01c'est-à-dire qu'il parte.
26:02C'est une bonne chose ?
26:02Être gaulliste,
26:03c'est respecter les institutions.
26:06Moi, vous savez,
26:07depuis huit ans et demi,
26:08à la différence de beaucoup,
26:09j'ai toujours été un opposant
26:10au président de la République.
26:12Mais je souhaite
26:13que le président de la République
26:14puisse aller au bout
26:15de son mandat.
26:16Si demain,
26:17ça n'était pas le cas,
26:18vous n'auriez pas
26:19un budget pour autant.
26:20Vous n'auriez pas
26:21une majorité pour autant
26:22à l'Assemblée nationale.
26:23Mais ce que je veux vous dire aussi,
26:24c'est que tous les élus,
26:26quels qu'ils soient,
26:28une de France,
26:29n'auraient pas l'assurance
26:30de pouvoir aller au bout
26:32de son mandat
26:32parce que beaucoup
26:33pourraient se dire,
26:34des opposants,
26:35utilisons tous les moyens,
26:36on a réussi à obtenir
26:37le départ d'un président,
26:39on pourrait obtenir
26:39le départ de tel ou tel.
26:40Il n'y aurait plus
26:41aucune stabilité
26:42dans un pays
26:43comme le nôtre.
26:44Voilà pourquoi,
26:45très clairement,
26:45quand je dis ça,
26:46je sais qu'il y a
26:47une majorité de Français
26:48qui ne pensent pas comme moi.
26:49Édouard Philippe
26:50dit que ça serait
26:50la solution la plus digne.
26:52Mais ce qui serait digne,
26:54c'est d'avoir un peu
26:54de mémoire
26:55en ce qui le concerne.
26:55C'est-à-dire ?
26:56Mais attendez,
26:57Édouard Philippe,
26:58Marine Le Pen,
27:00Jean-Luc Mélenchon,
27:01eux ont un sujet.
27:03Leurs sondages
27:04baissent
27:04ou ne peuvent que baisser.
27:05Ils se disent,
27:06si la démission intervient
27:07maintenant et qu'il y a
27:08une élection,
27:08c'est mieux pour moi
27:09que dans 17 mois.
27:11C'est ça la vérité.
27:12C'est peut-être pas bien
27:13de dire ce que les autres
27:14ont en tête,
27:15mais si je suis là,
27:15moi c'est pour vous dire
27:16clairement les choses
27:17telles que je les connais
27:18et telles que je les ressens.
27:19Vous, vous êtes candidat
27:20à l'élection présidentielle.
27:22Moi, je vous dis la vérité.
27:22Vous êtes candidat
27:23à l'élection présidentielle.
27:24Je m'y prépare.
27:25Je m'y prépare.
27:26Vous vous y préparez,
27:26c'est-à-dire que vous êtes
27:27candidat à l'élection présidentielle.
27:28Je suis en train de vous dire
27:29que je ne suis pas là ce soir
27:30pour faire...
27:30Non mais attendez.
27:32Regardez bien.
27:32Regardez bien.
27:33On a une difficulté
27:34pour savoir si on aura un budget.
27:36Et moi, je vais venir là,
27:37comme ça, vous dire
27:37tiens, je suis candidat.
27:38Non.
27:39Je m'y prépare.
27:40Je vous dis comment
27:40je gère une région
27:42de 6 millions d'habitants
27:43avec les valeurs
27:44qui sont les miennes,
27:45avec les convictions
27:46qui sont les miennes.
27:52Autour des classes moyennes
27:53et des entrepreneurs
27:54est aussi une différence.
27:56Vous en avez parlé tout à l'heure.
27:58Il y a aussi quelque chose
27:58qui compte dans notre pays.
27:59Les services publics,
28:01la santé,
28:01l'école,
28:02la culture.
28:03Celui qui était assis à ma place
28:04en parlait de façon remarquable
28:06tout à l'heure
28:06et pas seulement pour le Louvre.
28:08C'est ça un projet de société.
28:10On le disait,
28:10Jordan Bardella a sorti
28:11un nouvel ouvrage
28:13qui s'appelle
28:13Ce que veulent les Français.
28:14Vous allez le lire ou...
28:16Non.
28:16Non.
28:17Vous avez envoyé le...
28:18Vous savez,
28:19j'ai rencontré
28:19comme beaucoup d'élus,
28:20beaucoup de Français
28:21au cours de...
28:22au cours de ma vie
28:23qui m'ont inspiré beaucoup,
28:25qui m'ont donné des idées,
28:26des idées très concrètes,
28:27qui m'ont aussi nourri.
28:29Ce n'est pas parce que
28:30M. Bardella a fait ce livre
28:31avec, je crois,
28:32une quinzaine de rencontres
28:33qu'il est apte
28:34à diriger notre pays.
28:35Il souligne qu'il existe
28:36au sein des Républicains,
28:37je cite,
28:37une frange plus patriote
28:38d'accord avec nous
28:39sur l'autorité de l'État,
28:40la conception de la nation.
28:41Il dit,
28:42si je peux bâtir
28:42une alliance
28:43autour d'un pacte de gouvernement,
28:45pourquoi on ne le ferait pas ?
28:46Eh bien, moi,
28:47je combattrais
28:47toute cette idée
28:49du rapprochement,
28:49non pas de l'union des droites,
28:51de l'union de la droite
28:52et de l'extrême droite.
28:55Je suis d'une famille politique
28:56qui a été dirigée
28:57par Jacques Chirac,
28:58par Nicolas Sarkozy,
29:00qui n'ont jamais transigé
29:02avec les extrêmes.
29:04Vous voyez,
29:05on est à un moment,
29:06les fractures sont très importantes
29:08dans notre pays,
29:09à tous les niveaux.
29:10Et il y en a qui accentuent
29:11ces fractures.
29:12Les dirigeants,
29:13je dis bien les dirigeants
29:13de LFI
29:14et les dirigeants
29:15du rassemblement.
29:16Ils exploitent
29:17la colère,
29:19notamment des Français
29:20qui se sont sentis déçus,
29:21trahis.
29:21Vous parlez...
29:22Est-ce que vous voyez
29:23que la direction des Républicains
29:24est ambiguë
29:25sur cette question
29:25de l'alliance des droites ?
29:26Il faut lever toute ambiguïté,
29:27c'est ce que j'ai demandé
29:28la semaine dernière
29:29lors d'un bureau politique.
29:31D'un bureau politique,
29:31pourquoi ?
29:32Qu'est-ce que vous demandez
29:32à Bruno Rotaio ?
29:33Parce qu'il y a des vice-présidents,
29:34David Lissnard,
29:35il y a des vice-présidents,
29:37Julien Aubert,
29:38des vice-présidents,
29:39François-Xavier Bellamy,
29:40qui n'ont pas été claires,
29:41soit en votant
29:42la motion de censure
29:43de M. Bardella
29:43pour M. Bellamy
29:44au Parlement européen,
29:46David Lissnard,
29:47dont on se demande
29:48quand il parle
29:48s'il est toujours président
29:49de l'Association
29:50des maires de France.
29:51Ce matin,
29:51chez nos confrères
29:52de France Inter,
29:52il a jugé que vous,
29:53Xavier Bertrand,
29:54vous réagissiez,
29:55je cite,
29:55avec des postures
29:56de notables
29:57des années 90.
29:58Tout ça, c'est fini.
29:59C'est ce qu'il a dit.
30:00Eh bien, c'est donc
30:00que j'ai touché juste.
30:03Et je débusquerai
30:03toutes celles et ceux
30:04qui sont ambiguës.
30:06Il faut savoir
30:06que la vocation
30:07d'une famille politique
30:09issue du gaullisme,
30:10même si je sais
30:11que ce n'est pas
30:11des références
30:12qui parlent à tous
30:13aujourd'hui,
30:13mais ce qu'elle veut dire,
30:15rassembler et pas cliver.
30:17La vocation n'est pas
30:18de monter sur le porte-bagages
30:19de l'extrême droite
30:20parce qu'il faudrait
30:21aller avec les vainqueurs.
30:22Tout ça, ce sont des vocations
30:24de gens qui ont baissé les bras.
30:25C'est ce que fait
30:26David Lissnard ?
30:27Mais pas lui seulement.
30:28Qui donne ?
30:28Mais ils sont tous à rêver
30:29d'avoir une place
30:30auprès de M. Bardella.
30:31Mais ce n'est pas la France
30:32pour laquelle je me bats.
30:34Moi, je veux une France
30:36dont on est à nouveau fier.
30:38Et encore une fois,
30:39il faut arrêter
30:39d'être devant les sondages
30:40en se disant
30:41qu'ils vont gagner,
30:42il faut aller avec eux.
30:43Je suis désolé.
30:44Vous demandez quoi
30:45à Bruno Retailleau
30:46sur la ligne ?
30:46Une clarté sur la ligne.
30:48Quand il y a une élection,
30:49pas une seule voix
30:50pour les dirigeants
30:51de LFI,
30:52pas une seule voix
30:53pour les dirigeants
30:54du Rassemblement national.
30:55Et quand il y a
30:56une opposition au second tour
30:57entre un candidat socialiste
30:59et un candidat
31:00du Rassemblement national
31:01ou soutenu
31:02par le Rassemblement national
31:03ce qui s'est passé
31:03il y a quelques semaines,
31:05Bruno Retailleau
31:06avait dit
31:06pas une voix
31:06pour la gauche.
31:07Qu'est-ce que vous en pensez ?
31:08Moi, je vous dis
31:08pas une voix
31:09pour le Rassemblement national,
31:10pas une voix
31:11pour LFI.
31:12Mais je vous explique
31:13pourquoi...
31:13Juste entre un socialiste
31:14et un candidat du RN
31:16ou un candidat soutenu
31:17par le RN...
31:17Non, non, mais c'est passé...
31:19Faites pas semblant
31:19de ne pas comprendre.
31:20Quand je dis
31:21pas une voix pour LFI,
31:22pas une voix
31:22pour le Rassemblement national,
31:24il n'y a pas plus clair.
31:24Ce que j'entends
31:25parfois chez moi...
31:25Donc vous votez
31:26socialiste dans ce cas-là ?
31:27Ce que j'ai dit
31:28chez moi...
31:29Vous votez socialiste ?
31:29J'entends beaucoup.
31:30Non, mais vous...
31:31Écoutez, écoutez...
31:32Entre un candidat socialiste
31:33et un candidat RN,
31:34vous votez socialiste.
31:35Je vote, bien évidemment,
31:37de façon à ce qu'il n'y ait
31:37pas une voix pour le RN,
31:38pas une voix pour LFI.
31:39Et si je suis aujourd'hui
31:41engagé en politique,
31:42c'est parce que,
31:43notamment pour cette
31:43élection présidentielle,
31:45on verra qui est capable
31:46de pouvoir battre
31:48M. Bardella
31:49au second tour
31:51de l'élection présidentielle.
31:52Et qui aussi,
31:52une fois élu,
31:54en ayant l'esprit de justice,
31:55cheville au corps,
31:56d'être capable
31:57d'éviter une nouvelle crise
31:58comme celle des Gilets jaunes
31:59qu'on a connue par le passé.
32:00C'est ça,
32:01redonner de l'espoir.
32:02C'est ça,
32:02redonner de la fierté
32:03aux Français.
32:04Et c'est ça,
32:04redonner aussi
32:05le sens de l'union
32:07à nouveau
32:08pour l'ensemble
32:08de nos concitoyens.
32:09Plusieurs de vos amis
32:10ou en tout cas
32:10de vos partenaires
32:11des Républicains
32:11sont favorables,
32:12vous le disiez,
32:12pour la présidentielle,
32:13à une primaire
32:14qui irait de Sarah Knafou
32:16à Gérald Darmanin
32:17pour ce qui est
32:17de Laurent Wauquiez
32:18ou encore de Nicolas
32:19Eudupont-Agnan
32:20à Sarah Knafou
32:20disait ce matin
32:21David Lissnard.
32:22Est-ce que vous,
32:23qui vous préparez
32:24à la présidentielle,
32:25vous soumettrez
32:26à une telle primaire ?
32:27Je n'ai pas l'intention
32:28de revivre
32:29l'expérience
32:29que nous avons vécue
32:30en 2001.
32:31Ça a été une machine
32:32à perdre
32:33et jusqu'à preuve
32:34du contraire,
32:35quand vous commettez
32:35une erreur,
32:36vous ne la recommettez pas
32:37à nouveau.
32:38Donc vous ne participerez
32:39plus jamais
32:40à aucune primaire ?
32:41Pour quelle voie le jour,
32:41on en reparlera.
32:42De l'eau va couler
32:43sous les ponts.
32:44Vous savez,
32:44les Français en ce moment
32:45nous regardent.
32:46Ils regardent la situation politique
32:47et ils sont écœurés,
32:48mais ils regardent aussi
32:49les responsables politiques.
32:50Qui a de la cohérence ?
32:52Qui a de la force ?
32:53Qui a de l'expérience ?
32:54Et vous verrez que
32:55dans quelques mois,
32:56le paysage aura
32:56singulièrement changé.
32:58Ce que je sais,
32:59c'est qu'il ne faut pas
33:00confondre l'intérêt général
33:01avec l'intérêt particulier,
33:03l'intérêt même
33:05d'un parti politique
33:06ou son intérêt personnel.
33:07Moi, j'ai toujours joué
33:08la carte de l'intérêt général
33:09et je ne dévierai pas.
33:11Où ça me mènera ?
33:12Ce sont les Français
33:12qui décideront.
33:14Mais en attendant
33:14un peu de cohérence
33:15et un peu de sang-froid
33:16par les temps qui courent,
33:17c'est ce qu'attendent
33:18de nous nos concitoyens.
33:19Travailler avec quelqu'un
33:20comme Édouard Philippe,
33:21on voit que c'est parfois
33:22souhaité par une partie
33:23des sympathisants de droite
33:24qui disent
33:25qu'il faut se mettre d'accord
33:26sur un seul candidat
33:27pour gagner de Retailleau
33:29à Philippe.
33:29Vous pourriez, par exemple,
33:31soutenir Édouard Philippe
33:31s'il était le mieux passé ?
33:32Vous allez arrêter
33:33de me parler
33:33des autres candidats, là ?
33:35On peut parler à nouveau
33:36des Français.
33:36Tiens, les Français,
33:37un sujet.
33:38Vous avez vu le scandale
33:39qu'est en train
33:40de nous imposer l'Europe, là ?
33:41Les découverts bancaires,
33:43on n'y aurait plus droit
33:44ou quasiment plus droit ?
33:45En tout cas,
33:45il y aurait des règles
33:46sur la directive européenne
33:48à partir de novembre 2026
33:49ou à partir de 200 euros
33:50de découvert.
33:51La banque pourrait dire,
33:52ce serait considéré
33:53comme un crédit,
33:54pourrait accorder ou non
33:55effectivement
33:56le découvert bancaire.
33:57Il n'en est pas question.
33:58Et je saisis
33:59le ministre de l'Économie
34:00et des Finances
34:01pour que très vite
34:02ils réunissent
34:03l'ensemble des acteurs bancaires
34:05français
34:06pour leur dire
34:06que cette directive
34:07ne s'appliquera pas
34:09comme elle est prévue.
34:10Et qu'on fasse aussi
34:11un nouveau texte
34:11de transposition
34:12pour que très clairement,
34:14vous savez,
34:14on ne vit pas par plaisir
34:16à découvert.
34:17Mais vous savez,
34:17pour beaucoup de nos concitoyens,
34:18la fin du mois,
34:19ce n'est pas le 30 du mois.
34:20Ce n'est même pas le 15 du mois,
34:21c'est avant.
34:22Donc la question du découvert,
34:24c'est ce qui permet
34:24justement de continuer
34:26à pouvoir faire face.
34:28Donc que l'Europe,
34:29qui a d'autres choses
34:30dont elle devrait s'occuper,
34:31ne nous dise pas
34:32les découvertes,
34:33c'est fini
34:33ou ce sera compliqué,
34:35ça c'est une priorité.
34:36En tout cas,
34:36je demande au ministre
34:37de l'Économie et des Finances,
34:39Roland Lescure,
34:39d'agir en ce sens
34:41tout de suite.
34:42Donc que ça ne voit pas le jour ?
34:43Et en ce qui me concerne,
34:44si ça voyait le jour,
34:44je reviendrai dessus,
34:46comme j'entends bien
34:47revenir si ça voit le jour,
34:48sur ces funestes taxes,
34:50qu'elles soient Zuckmann
34:51ou la taxe sur les holdings.
34:52Ça,
34:52ça sera supprimé ?
34:53Tout à fait.
34:53Dans votre ouvrage,
34:54il y a un passage
34:55qui est consacré notamment
34:57à l'ancien président
34:58de la République,
34:59Nicolas Sarkozy.
35:00Ça s'appelle Nicolas Sarkozy,
35:02comme je l'ai vu,
35:03et vous décrivez ce rapport
35:04que vous avez à son égard.
35:06Je ne m'inscris plus
35:07dans un rapport hiérarchique
35:08avec lui,
35:08je suis désormais
35:09totalement indépendant
35:10et il le sait très bien.
35:12Ça fait dix jours
35:12qu'il est désormais incarcéré
35:13à la prison de la santé.
35:15On a vu qu'il y a
35:15deux détenus de la santé
35:16qui vont être jugés
35:17dans quelques semaines
35:18pour menace
35:18contre Nicolas Sarkozy,
35:19certains qui appelaient
35:20à venger Kadhafi.
35:21Quand vous voyez ça,
35:22est-ce que la place
35:22de Nicolas Sarkozy
35:23est en prison ?
35:24Moi, j'ai un point de vue
35:25là-dessus,
35:26mais mon point de vue personnel
35:27n'a pas à rentrer
35:27dans le débat publiqué.
35:29Je souhaite que sa demande
35:30de remise en liberté
35:31soit étudiée
35:32le plus rapidement possible.
35:34Alors, bien évidemment,
35:34ce n'est pas moi
35:35qui prendrai cette décision,
35:37mais quand même très clairement,
35:37vous l'avez dit depuis dix jours,
35:39je pense à lui tous les jours
35:40et pas qu'une fois par jour.
35:42Et certains peuvent s'en réjouir,
35:43c'est indigne.
35:44Quand je vois qu'il y a
35:45deux députés de la France insoumise,
35:46ils sont allés à la prison
35:47de la santé,
35:48ils peuvent nous faire croire
35:49ce qu'ils veulent.
35:50Juste pour pouvoir le voir
35:51accompagné, je crois,
35:52d'un journaliste,
35:52c'est une honte.
35:54Les dirigeants
35:54de la France insoumise
35:56sont aujourd'hui
35:57des gens indignes.
35:58Indignes ?
35:59Oui.
36:00Croyez que c'est normal
36:01d'aller à la prison
36:02de la santé
36:02pour essayer
36:03de voir Nicolas Sarkozy
36:05de pouvoir en faire
36:05le récit lui-même.
36:06C'est une épreuve.
36:07C'est une épreuve humaine
36:09qu'il vit.
36:10Et je vous le dis
36:10très clairement
36:11compte tenu de ce que
36:12j'ai vécu
36:12ou aussi avec lui,
36:13au-delà même
36:13de son ancienne fonction,
36:15quelque chose
36:16que je ressens.
36:17Et encore,
36:19je ne fais pas partie
36:19de ses plus proches
36:20comme sa famille.
36:21Mais pour les autres,
36:22notamment pour les députés
36:23de la France insoumise,
36:24mais quelle indignité.
36:25Vous, président,
36:26vous supprimerez
36:26l'exécution provisoire
36:27parce que c'est ça
36:27qui est en débat.
36:28Le fait que quelqu'un
36:29qui ait fait appel
36:29et donc présumé innocent
36:30soit quand même encarcéré.
36:31L'exécution provisoire,
36:32elle s'applique
36:33dans beaucoup de cas.
36:34Maintenant,
36:35est-ce qu'il faut l'évaluer ?
36:36Est-ce qu'il faut la changer ?
36:37C'est au législateur
36:38de se prononcer
36:39en la matière.
36:40Mais ce que je veux vous dire aussi,
36:41c'est que j'ai un principe.
36:43J'ai un principe
36:44qui est de ne jamais
36:45remettre en cause
36:46les décisions de justice,
36:47même quand elles m'ont été
36:47défavorables,
36:49au titre de président de région,
36:50notamment quand j'ai voulu
36:51faire la lumière
36:52sur le lycée Averroès
36:53avec l'infiltration
36:54des frères musulmans.
36:56J'étais en justice,
36:58j'ai perdu.
36:59Je savais certainement
37:00que je pouvais perdre,
37:01mais je n'ai jamais remis
37:02en cause les décisions de justice.
37:04Je pense que dans un pays
37:04comme le nôtre,
37:06où il n'y a plus d'ordre,
37:07il y a beaucoup de désordre,
37:08je pense que les responsables
37:09politiques devraient s'astreindre
37:10à ne pas commenter
37:11et remettre en cause
37:12les décisions de justice.
37:13Merci beaucoup,
37:14Xavier Bertrand,
37:14d'avoir été notre invité ce soir.
37:16Je rappelle le titre
37:16de votre ouvrage,
37:17Rien n'est jamais écrit,
37:19c'est aux éditions.
37:21Robert Laffont,
37:22merci d'avoir été l'invité
37:23de 60 Minutes BFM.
37:25L'autre invité
37:25de cette émission,
37:27c'est quelqu'un
37:27qui a appartenu
37:28au même parti que vous
37:29il y a tout juste
37:30un peu plus d'un an.
37:30Il l'a quitté,
37:31c'est Éric Ciotti
37:32qui va nous rejoindre,
37:33président de l'Union des Droites
37:35pour la République,
37:38des Alpes-Maritimes,
37:39alliée désormais
37:40de Marine Le Pen.
37:41Je vois que vous n'êtes pas fâché,
37:42vous êtes serré la main.
37:44Heureusement,
37:45c'est le débat démocratique.
37:47Mais bon,
37:48j'ai entendu la fin
37:49de l'intervention
37:49de M. Bertrand
37:50sur les Insoumis.
37:52Il a parlé d'indignité,
37:53il a raison,
37:54mais il a appelé
37:55à voter pour les Insoumis
37:57aux élections législatives
37:58il y a un an.
37:59C'est la vieille politique,
38:00c'est celle que les Français
38:01ne veulent plus,
38:02c'est ses discours
38:03tellement contraires.
38:05Il n'a dit pas une voix
38:06pour aller finir le RN.
38:07Oui,
38:08mais l'année dernière,
38:09rappelez-vous,
38:09aux élections législatives,
38:11celles qui ont mis
38:11le pays dans le chaos,
38:13qu'est-ce qui a mis
38:13le pays dans le chaos ?
38:14C'est cette alliance
38:15des contraires aux contours.
38:17C'est ce fameux
38:17et ridicule
38:18Front républicain.
38:20C'est des gens
38:21comme M. Bertrand
38:21qui nous ont mis
38:22dans ce chaos.
38:23Ils ont appelé,
38:24il a appelé dans sa région
38:25à voter pour M. Ruffin,
38:27il a appelé
38:28à voter communiste,
38:29comme M. Philippe d'ailleurs,
38:30il a appelé
38:31à voter Insoumis.
38:32C'est pour ça
38:33qu'on est dans ce chaos aujourd'hui.
38:34Qu'est-ce que vous dites
38:35quand vous entendez
38:35celui qui était membre
38:37de votre parti ?
38:37Vous étiez dans le même parti
38:38il y a un peu plus d'un an.
38:40Je regardais la phrase
38:41de David Lissnard
38:42tout à l'heure.
38:43La vieille politique,
38:45celle des années 90,
38:46je crois que M. Bertrand,
38:48il n'a rien compris,
38:49comme d'autres,
38:50à l'évolution de la société.
38:52Pourquoi ?
38:52Il est toujours
38:53dans les vieux codes,
38:54dans ce ridicule
38:55cordon sanitaire
38:57au Front Républicain
38:58qui crache,
38:59qui insulte
39:00des millions de Français.
39:02Notre coalition,
39:03celle que j'ai voulu
39:05bâtir l'année dernière
39:06avec le Rassemblement National
39:07en tant que président
39:08des Républicains,
39:09elle a obtenu
39:1011,5 millions de voix.
39:12Et on a des gens
39:13comme M. Bertrand
39:14ou d'autres
39:14qui insultent
39:15ces électeurs.
39:16Ces électeurs,
39:17qu'est-ce qu'ils veulent ?
39:18Ils constatent
39:19que le pays sombre,
39:20que la France
39:21que nous aimons,
39:22celle dont nous avons hérité,
39:24elle est victime aujourd'hui
39:25de la dette,
39:27des déficits,
39:28des impôts,
39:29de la sur-augmentation,
39:31de l'immigration
39:31et de l'insécurité.
39:33Et ce sont les amis
39:34de M. Bertrand
39:34qui nous ont mis
39:35dans cette situation.
39:36Donc nous,
39:36ce que nous disons,
39:37c'est que nous voulons changer.
39:39Et ce discours
39:40qui appelle,
39:42qui évoque des dangers,
39:44où sont-ils les dangers ?
39:46Est-ce que le pays,
39:46aujourd'hui,
39:47il n'est pas en danger ?
39:48Est-ce que ceux
39:49qui ont gouverné le pays
39:50depuis tant d'années
39:50n'ont pas placé
39:52notre France
39:53en situation de péril ?
39:54Donc voilà,
39:55ce que ça m'inspire,
39:56c'est qu'une politique
39:57dont les Français
39:58ne veulent plus.
39:59Ils veulent qu'on tourne
40:00cette page
40:00de l'impuissance,
40:02du mensonge,
40:03de l'insincérité.
40:04Quand j'entends
40:05M. Bertrand,
40:06ça sent l'insincérité.
40:08Voilà.
40:09Il n'y a rien de sincère
40:10dans ce qu'il dit.
40:11Il veut revenir.
40:13Alors voilà.
40:13On verra combien
40:14il vend de livres.
40:16Ça sera assez révélateur
40:17de l'influence
40:18qu'il a aujourd'hui
40:19dans notre pays.
40:20On viendra dans un instant
40:21sur cette question
40:21de l'ignure des droites.
40:22Vous parliez de David Lissnard,
40:23mais d'abord,
40:24on évoquait aussi
40:25effectivement la question
40:26du débat budgétaire
40:27qui a lieu en ce moment
40:28à l'Assemblée nationale.
40:29Très clairement,
40:30le vote sur la partie recette
40:31d'après les informations
40:32du service politique
40:32de BFM
40:33ne pourra pas avoir lieu
40:34la semaine prochaine.
40:35La faute à qui finalement ?
40:37Au gouvernement
40:37ou aux oppositions ?
40:39LFI et RN
40:40et vous également
40:41parce qu'il y a trop
40:41d'amendements.
40:42La faute à qui ?
40:42La faute naturellement
40:44au gouvernement
40:46et à l'alliance
40:47avec le Parti Socialiste.
40:49Tout ça est un théâtre.
40:51Pourquoi un théâtre ?
40:51On connaît le scénario.
40:53Le budget ne sera pas voté
40:55et il n'est pas voté
40:57parce que M. Fort
40:58et M. Lecornu,
41:00sous la tutelle
41:01de M. Macron,
41:01se sont mis d'accord.
41:03C'est écrit
41:04depuis l'alliance
41:05qui a été passée
41:06entre les macronistes,
41:09le Parti Socialiste
41:10et LR.
41:10Il n'y a pas de deal,
41:11disent d'un côté le PS
41:12et de l'autre le gouvernement.
41:13C'est quand même
41:14prendre les Français
41:14pour des bonnets.
41:16Bien sûr qu'il y a un deal.
41:18M. Lecornu
41:19gouverne
41:20avec le pistolet
41:21de M. Fort
41:22sous la tempe.
41:23Donc il est
41:23sous la dictée
41:25du Parti Socialiste.
41:25Mais le deal,
41:26il est sur quoi alors ?
41:26Le deal,
41:27il est sur
41:28la suspension,
41:30révocation,
41:31on l'appellera comme on veut,
41:32de la réforme des retraites.
41:34Le deal,
41:34il est sur plus d'impôts.
41:36Les socialistes
41:37veulent taxer,
41:38taxer,
41:39imposer,
41:39imposer.
41:40Et la Macronie
41:41s'est reniée sur tout.
41:43Il revient sur la seule réforme
41:45qui a marqué
41:46les neuf ans
41:46de gouvernance
41:48de M. Macron.
41:48Il n'y a pas eu
41:49grand-chose
41:49dans ces neuf ans.
41:50Il y a eu
41:51le déclin,
41:52la dette,
41:53les déficits,
41:54l'insécurité,
41:55l'immigration.
41:56Il y avait
41:56une réforme
41:57que j'ai personnellement soutenue
41:59qui me paraissait courageuse.
42:01Vous aviez négocié
42:01avec Elisabeth Borne
42:02aussi de président
42:03des Républicains.
42:03La réforme des retraites,
42:05elle était impopulaire,
42:06elle était très imparfaite,
42:08mais elle prenait acte
42:09d'une situation.
42:10On est en train
42:11d'effacer ça.
42:13Où est l'intérêt du pays ?
42:14Où sont les convictions ?
42:15Est-ce que ce n'est pas un compromis nécessaire
42:16à la stabilité politique,
42:18Éric Ciotti ?
42:18Mais c'est quoi la stabilité ?
42:20Les entreprises disent
42:21qu'elles ont peur de l'instabilité,
42:23il faut qu'un budget soit voté.
42:24Il ne faut pas un budget à tout prix.
42:25Les entreprises,
42:26vous ne devez pas trop les rencontrer,
42:28ne disent absolument pas ça.
42:29Les entreprises,
42:30elles disent
42:31laissez-nous travailler,
42:32arrêtez de réglementer,
42:34arrêtez de taxer,
42:36arrêtez d'imposer.
42:37Aujourd'hui,
42:38on est dans le pays
42:39qui ne s'est créé
42:40que des impôts.
42:41On est dans un gouvernement
42:42qui est tenu
42:44par le Parti Socialiste.
42:45C'est quand même ahurissant
42:46que le Parti Socialiste
42:48qui a obtenu 1,7%
42:51par la voix de Mme Hidalgo
42:52à la présidentielle
42:53gouverne aujourd'hui le pays
42:55qu'on soit sous la dictée
42:57de M. Fort et de M. Hollande.
42:59Alors vous dites
42:59la dictée de M. Fort et de M. Hollande.
43:01Pourtant, la nuit dernière,
43:03c'est par exemple
43:03vos alliés du RN
43:04qui ont voté une taxe.
43:05Alors il y a notamment
43:06cet impôt universel
43:07sur les multinationales
43:08à l'initiative de la France insoumise.
43:10Une mesure qui vise
43:10à taxer les bénéfices
43:11des multinationales
43:12proportionnellement
43:13à leur activité réalisée en France
43:15et pour lutter, disent-ils,
43:16contre l'évasion
43:17et l'optimisation fiscale ?
43:19Ça pourrait rapporter
43:19jusqu'à 26 milliards d'euros
43:21au budget de l'État.
43:22J'ai regardé,
43:2278 députés RN
43:24qui ont voté pour.
43:25Vous êtes à l'aise
43:26avec ça, vous ?
43:27Moi, je n'ai pas voté
43:28et les députés du groupe UDR
43:30n'ont pas voté cette taxe.
43:31Vous avez voté contre ?
43:31Par principe,
43:33moi, je suis contre
43:34toute augmentation d'impôts.
43:37Aujourd'hui,
43:37la France est le pays
43:38qui connaît le plus
43:40de prélèvements obligatoires
43:41au monde.
43:42Chaque année,
43:43nous gagnons la Coupe du Monde
43:44des impôts.
43:45Celle-là,
43:45on aimerait bien
43:46que d'autres puissent
43:47la récupérer.
43:49Et donc,
43:50rajouter de l'impôt
43:51à l'impôt
43:51me paraît être...
43:52Vous l'avez dit
43:53à Marine Le Pen, ça ?
43:53Pour autant,
43:54nous en discutons
43:55avec Marine Le Pen,
43:56avec Jordan Bardella.
43:57ce qu'il y a
43:59dans ce dispositif
44:00et repose
44:04sur des éléments
44:04assez véridiques
44:06et pertinents.
44:07C'est-à-dire,
44:08on en a assez
44:09que des entreprises
44:10internationales,
44:11je prends l'exemple
44:12d'Amazon,
44:13soient taxées,
44:15payent leurs impôts
44:16en Irlande
44:17ou payent leurs impôts
44:19au Delaware,
44:20alors que les entreprises
44:22françaises
44:22payent un impôt
44:23sur les sociétés
44:24de 25 %.
44:25Donc,
44:25qu'il y ait
44:26cet équilibre
44:27n'est pas quelque chose
44:28de délirant.
44:29Ce que je conteste,
44:31c'est qu'on augmente
44:32les impôts
44:33des sociétés françaises
44:34parce qu'elles sont
44:35aujourd'hui
44:36très lourdement taxées,
44:37qu'on essaie
44:38de mettre
44:39de la souveraineté
44:40dans notre économie
44:41en évitant
44:42qu'il y ait
44:42des effets d'aubaine
44:43par des grands groupes
44:44internationaux
44:45comme McDo
44:46ou comme Amazon
44:48qui, quelque part,
44:49viennent prendre
44:50des bénéfices
44:51sur le territoire national
44:52mais ne paient pas
44:53d'impôts,
44:54c'est une forme
44:55d'équilibre
44:56qui est recherchée.
44:56C'est ce qui a guidé
44:58le Rassemblement national
44:59dans le vote
45:00de cet amendement
45:01mais je répète
45:01que je ne l'ai personnellement
45:03pas voté.
45:03Je veux même aller voir,
45:04vous avez voté contre.
45:05J'ai regardé effectivement
45:06dans le rapport
45:07qui est fait
45:07le compte-rendru
45:07de l'Assemblée nationale.
45:08Mais ce débat
45:09devra avoir lieu.
45:09Oui, mais vous échangez maintenant.
45:11Ce débat devra avoir lieu
45:11pour qu'il y ait
45:12une fiscalité
45:13qui soit plus harmonisée.
45:14Vous discutez économie
45:15notamment avec Marine Le Pen.
45:16Est-ce que Marine Le Pen
45:17n'est pas plus proche
45:18économiquement des socialistes
45:20que de vous ?
45:21Mais absolument pas.
45:22Regardez,
45:22vous êtes un expert
45:24à viser.
45:26Vous avez sans doute vu
45:27le contre-budget
45:28qu'a proposé
45:29le Rassemblement national.
45:29Absolument.
45:30Ce n'est pas totalement
45:31le même
45:31qu'a proposé l'UDR.
45:33Nous, nous proposons
45:34120 milliards d'euros
45:36de baisse
45:37des dépenses publiques
45:38et nous proposons
45:40une baisse
45:40à la fois
45:41pour moitié
45:42de la baisse
45:43des prélèvements obligatoires
45:44et l'autre moitié
45:45la baisse des déficits.
45:46Le Rassemblement national,
45:48puisque vous ouvrez ce débat,
45:49propose 47 milliards d'euros
45:52de diminution
45:53des dépenses publiques.
45:54et propose
45:56une diminution
45:57quasiment équivalente
45:58de 45 milliards d'euros
45:59des impôts.
46:01Quand on baisse
46:01les dépenses publiques
46:02et quand on baisse
46:04les impôts,
46:05est-ce qu'on est socialiste ?
46:06C'est très exactement
46:07l'inverse
46:08que l'on entend
46:09dans le discours
46:09de la gauche.
46:11Gauche,
46:11qui est aujourd'hui
46:12aux commandes
46:13de notre pays
46:14par l'intermédiaire
46:15de ce gouvernement
46:16qui applique
46:17sous la dictée,
46:18je le redis,
46:19la politique de la gauche.
46:20Donc,
46:21arrêtons avec les fables,
46:23arrêtons avec les clichés,
46:24qui sont répétés
46:26sans que l'on vérifie.
46:27Le contre-budget
46:29porté par le Rassemblement
46:30national
46:30baisse de 17 milliards d'euros.
46:33Les impôts
46:33sur les entreprises,
46:34notamment la cotisation
46:35sur les salaires,
46:36la cotisation
46:37sur la valeur ajoutée.
46:38des partitions
46:38et des taxations
46:39des plus riches.
46:40Ce matin,
46:40Gabriel Zuckman,
46:41qui était l'invité
46:41d'Apolline
46:42dans le face-à-face,
46:43a dit que c'était
46:44sa taxe un élément
46:45nécessaire pour qu'il y ait
46:45plus d'égalité
46:46entre les Français.
46:47Vous l'entendez, ça ?
46:48Il y a des Français
46:48qui disent
46:48oui, les plus fortunés
46:50doivent payer un peu plus
46:51ou en tout cas
46:51autant que tout le monde.
46:52Mais si on est les seuls
46:54à faire cela,
46:55en Europe,
46:57ce principe,
46:58s'il s'appliquait
46:58dans tous les pays
46:59et notamment
47:00dans tous les pays
47:01de l'Union européenne,
47:02on pourrait l'entendre.
47:04C'est une logique
47:05qui peut être recevable.
47:07Mais si nous sommes
47:07les seuls,
47:09alors que nous payons
47:09déjà le plus d'impôts
47:10au monde,
47:11à mettre cette taxe,
47:13qu'est-ce qui va se passer ?
47:14Tous ceux qui créent,
47:16tous ceux qui ont
47:16de la richesse,
47:17tous ceux qui créent
47:18des emplois aussi,
47:20vont partir à l'étranger.
47:21Regardez aujourd'hui
47:23les investisseurs
47:24qui s'installent en Italie,
47:25qui s'installent
47:26sur la place financière
47:27de Milan
47:28parce que l'Italie
47:29a créé un forfait fiscal.
47:30Vous payez 200 000 euros
47:31d'impôts
47:32et vous n'en payez plus d'autres.
47:33Ça a été fait
47:34avant Mme Méloni,
47:35ça a été doublé
47:36par Mme Méloni.
47:37Eh bien, aujourd'hui,
47:38beaucoup d'entreprises,
47:40beaucoup d'investisseurs,
47:41beaucoup de grandes fortunes
47:42qui créent des emplois aussi
47:44se sont installés en Italie.
47:46Donc, si on n'a pas
47:47cette harmonisation globale,
47:49la taxe Zugman,
47:50elle va incarner
47:52la mort
47:53de centaines
47:55d'entreprises françaises.
47:58Elle va être
47:59un drame
48:00pour l'économie française
48:01et pour les emplois.
48:02Elle ne va pas
48:03enrichir la France,
48:04elle va appauvrir
48:06tous les Français
48:07et pas simplement
48:08les riches.
48:09Vous avez participé
48:10et vous étiez présent
48:10hier à la grande soirée
48:11de lancement
48:12du nouveau livre
48:12de Jordan Bardella.
48:14Est-ce que vous vous sentez
48:15plus proche politiquement
48:16de lui
48:16que de Marine Le Pen ?
48:17Moi, j'ai une alliance
48:19avec le Rassemblement National.
48:20J'ai cassé
48:21le mur du politiquement correct
48:23l'année dernière.
48:23Vous êtes marié avec les deux ?
48:24Il y a Jordan Bardella
48:26préside le Rassemblement National,
48:28Marine Le Pen
48:29préside le groupe
48:30du Rassemblement National
48:31Assemblée.
48:32Je travaille bien
48:32en loyauté
48:33avec les deux.
48:35Nous sommes différents.
48:37Je ne suis pas membre
48:37du Rassemblement National.
48:39Ça ne vous a pas échappé.
48:40Nous avons des différences
48:41sur les retraites,
48:43notamment.
48:44Je suis un homme de droite.
48:46Je l'assume.
48:47J'assume cette baisse massive
48:49de la fiscalité,
48:50cette réforme de l'État,
48:52cette baisse des dépenses publiques.
48:54Mais à un moment,
48:55je me suis posé une question.
48:56Notre pays est en danger.
48:58C'est notre constat.
49:00C'est mon constat.
49:02Que faut-il faire ?
49:03Soit on continue
49:04avec ceux qui l'ont mis en danger,
49:06soit on arrête
49:07avec les vieilles lubies
49:09et on s'allie avec ceux
49:11dont on est les plus proches.
49:12Eh bien, excusez-moi,
49:13je suis beaucoup plus proche
49:14de Jordan Bardella
49:16et de Marine Le Pen,
49:17notamment sur les questions
49:18de sécurité,
49:18d'immigration,
49:20de défense de notre identité,
49:21de réforme de notre pays
49:23que, naturellement,
49:25je le suis du Parti Socialiste,
49:27de celui de M. Hollande
49:28ou de celui de M. Macron.
49:30Donc, j'ai fait un choix
49:31d'alliance.
49:32Vous dites oui
49:32à l'Union des droites ?
49:34Absolument.
49:34Il y en a une,
49:35je lui dis presque non.
49:37Je vous propose qu'on l'écoute.
49:37C'était cet après-midi.
49:38J'entends, j'ai écouté.
49:39On écoute Marine Le Pen.
49:40Je ne suis pas
49:43pour l'union des droites.
49:44Je ne suis pas
49:44pour sauver la droite.
49:46Moi, je suis là
49:47pour sauver la France.
49:48Donc, je suis pour l'union
49:50de tous les patriotes.
49:51S'adresser exclusivement
49:54à une droite
49:55qui, par ailleurs,
49:56est de plus en plus faible
49:57ne m'apparaît
49:59ni être une bonne chose
50:01pour le pays,
50:02ni susceptible
50:02de créer les conditions
50:03de l'union nationale
50:06pour laquelle je plaide.
50:09Qu'est-ce que vous en pensez,
50:10Marine Le Pen ?
50:11Elle dit
50:11« Je ne suis pas
50:11pour l'union des droites ».
50:12Marine Le Pen est candidate
50:14à l'élection présidentielle.
50:17Il est normal,
50:18c'est une posture
50:18somme toute gaullienne,
50:20de vouloir rassembler
50:22tout le pays,
50:22tous les Français.
50:24Elle a pris de la hauteur.
50:26Moi, je suis à la tête
50:27d'une formation de droite
50:29et j'ai voulu cette alliance
50:31avec le Rassemblement national.
50:34Donc, je reste
50:35dans cette logique,
50:36mais j'entends
50:37et je respecte
50:38la position
50:39de Marine Le Pen.
50:40C'est normal.
50:41Quand on est candidat
50:42à l'élection présidentielle,
50:44d'autres l'ont fait
50:45avant elle.
50:46Je pense à Nicolas Sarkozy,
50:47notamment,
50:48on dit
50:48« On veut rassembler
50:49tous les Français ».
50:50Si c'est Jordan Bardella
50:51qui est finalement candidat
50:52à l'élection présidentielle,
50:54ce sera vous,
50:54le Premier ministre ?
50:55Quelle question !
50:57Quelle question !
50:58Moi, ce que je souhaite,
51:00c'est que notre coalition
51:01gagne.
51:03Que demain,
51:04il y ait une nouvelle politique
51:05pour la France.
51:06Voilà.
51:07Et j'aspire
51:08à ce que
51:09cette coalition
51:10que nous avons fondée
51:12l'année dernière,
51:13qui est solide,
51:14qui est loyale,
51:16qui porte
51:17des projets de réformes
51:19considérables
51:19pour le pays,
51:21pour rétablir
51:22l'ordre dans la rue,
51:23l'ordre dans les comptes,
51:24pour préserver
51:25notre identité.
51:26Oui,
51:27Edouard Philippe,
51:27il a fait très exactement
51:28l'inverse.
51:29Quand il a gouverné
51:30le pays,
51:31c'est l'homme
51:31de la dette
51:32et c'est l'homme
51:32de l'insécurité.
51:33Jamais,
51:34l'insécurité
51:35n'a autant augmenté
51:36que lorsque
51:37M.
51:38Philippe était
51:39Premier ministre
51:39et M.
51:40Macron,
51:40naturellement,
51:41président de la République.
51:42Et jamais,
51:43la dette n'a autant
51:44augmenté que
51:44sous la gouvernance
51:47de M.
51:48Philippe.
51:48Donc,
51:48il est assez mal placé
51:49pour utiliser ce slogan.
51:51Éric Ciotti,
51:52vous dites,
51:52et vous aviez dit,
51:53au lendemain de son départ
51:53du gouvernement,
51:54vous aviez lancé un appel
51:55à Bruno Rotaillot.
51:56Vous l'avez appelé
51:56à un renversement
51:57d'alliance à droite.
51:59Il le dit encore ce matin
52:00chez nos confrères de RTL.
52:01Je suis contre l'union
52:02des appareils,
52:03je suis pour l'union
52:03des électeurs.
52:04Eh bien,
52:05on fera cette union
52:06par les électeurs.
52:07Moi,
52:07je crois que les appareils
52:08de LR,
52:10et on en parlait tout à l'heure
52:11au début de cette émission
52:13avec M.
52:14Bertrand,
52:15ces appareils sont usés.
52:17Je dirais même
52:17qu'ils sont morts.
52:18C'est terminé.
52:20Ils n'ont plus
52:20la confiance des Français.
52:21Par contre,
52:22il y a des électeurs
52:23de droite.
52:23Il y a des électeurs
52:24qui se désespèrent
52:25de la situation actuelle.
52:26Il y a des Français,
52:27plus globalement,
52:29qui ne se résignent pas
52:31que la France disparaisse,
52:32qu'elle devienne
52:33une nation de seconde zone.
52:34C'est à eux
52:35que je m'adresse.
52:36C'est à eux
52:36que nous nous adressons
52:37en disant
52:38unissons-nous
52:39parce que ce qui nous rapproche
52:40est infiniment supérieur
52:42à ce qui nous sépare.
52:44La gauche peut être unie.
52:45La gauche peut être unie
52:46avec LFI,
52:47avec le Parti communiste.
52:49Il n'y a pas de problème.
52:50Ça,
52:50c'était le stratagème
52:51de M. Mitterrand.
52:52Mais en revanche,
52:53les droites,
52:54dans leur diversité,
52:56elles,
52:57on a jeté
52:57un interdit moral
52:58depuis des décennies
53:00sur leur rapprochement,
53:02sur leur union.
53:03Eh bien,
53:03moi,
53:03je veux casser
53:04cet interdit.
53:05Je veux qu'on arrête
53:06avec la moraline.
53:10Et M. Retailleau,
53:11quelque part,
53:11il est prisonnier
53:12de ces clichés.
53:14Il est,
53:14lui aussi,
53:15otage de la peur.
53:16Je l'invite
53:19à se libérer
53:19pour la France,
53:21qui pense à la France,
53:22avant de penser
53:23à l'intérêt de son parti.
53:24Mais quand on voit
53:25effectivement le fait
53:26que pour l'instant,
53:26il n'ait pas souhaité
53:27répondre à votre appel,
53:29je ne sais pas,
53:29vous échangez avec lui,
53:30Bruno Retailleau ?
53:31Ça fait quelque temps
53:32que je n'ai pas échangé
53:33avec lui,
53:33en tout cas,
53:34pas depuis qu'il a quitté
53:35le ministère de l'Intérieur.
53:37La dernière fois
53:37que j'ai échangé
53:39avec lui,
53:39c'est le jour
53:40de la fusillade
53:41qui avait fait
53:41sept victimes à Nice,
53:42deux morts,
53:43cinq blessés,
53:44victimes du narcotrafic
53:45dans le quartier
53:46des Moulins,
53:47où je l'avais appelé
53:48pour lui demander
53:50des moyens de police
53:51pour ma ville,
53:53qui nous font,
53:53par ailleurs,
53:54réellement défaut.
53:55On le disait,
53:55demain,
53:55il y a une niche parlementaire,
53:57comme on dit,
53:57du Rassemblement national
53:58qui va proposer
53:59notamment une résolution
54:00pour dénoncer
54:00les accords franco-algériens
54:01de 1968,
54:02pour rétablir le délier
54:04de ces jours irréguliers.
54:05Bien sûr,
54:05vous allez voter ça.
54:06Bien sûr.
54:06Vous mettez la pression
54:07sur vos anciens amis
54:08des Républicains aussi ?
54:09Écoutez,
54:09lorsque nous avions déposé
54:11des textes similaires
54:12au mois de juin dernier,
54:14LR avait brillé
54:15par son absence,
54:16notamment sur la question,
54:17vous vous rappelez,
54:18des mariages blancs
54:19qui sont imposés au maire
54:22avec des OQTF.
54:23On prononce des OQTF
54:25en France,
54:26mais les maires
54:27qui refusent
54:28de marier
54:29un étranger
54:30en situation irrégulière,
54:32y compris violent
54:33et condamné
54:33pour violence,
54:34ce fut le cas
54:35pour Robert Ménard
54:36à Béziers,
54:37c'est le maire
54:37qui est condamné
54:38et pas l'étranger
54:40qui est expulsé.
54:41Nous avions déposé
54:42ce texte.
54:42À l'époque,
54:43LR avait brillé
54:44par son absence.
54:45J'espère demain,
54:47et ça sera peut-être
54:48un premier signe,
54:49que LR,
54:51de façon cohérente,
54:52soutiendra
54:53des idées
54:54qu'on a toujours défendues.
54:55Il faut arrêter,
54:57parce que c'est
54:57le Rassemblement national
54:58qui porte une bonne idée,
55:00de dire qu'on est contre.
55:01Donc moi,
55:02je regarde l'idée
55:03avant de regarder
55:04celui qui la porte.
55:05Deux questions courtes,
55:05deux réponses courtes.
55:06On le disait,
55:06ça fait une semaine,
55:07un peu plus d'une semaine,
55:08dix jours désormais
55:08que Nicolas Sarkozy
55:09est incarcéré
55:10à la prison de la Santé.
55:12Quels sont les retours
55:13que vous avez ?
55:14On sait qu'il y a
55:14deux personnes notamment
55:15qui vont être jugées
55:15pour avoir menacé
55:16l'ancien président,
55:17promettant de s'en prendre à lui
55:20pour venger Kadhafi.
55:23retenu avec une de ses collaboratrices,
55:26c'est que les conditions
55:27de sa détention
55:28sont très dures,
55:30qu'il ne bénéficie
55:31d'aucun privilège.
55:33Je pense à lui,
55:34je pense à l'épreuve
55:35qu'il subit,
55:35à l'épreuve que sa famille
55:37subit également.
55:39Tout cela dans un cadre,
55:42vous l'avez rappelé
55:42encore récemment,
55:44qui n'est qu'une condamnation
55:46provisoire.
55:47Aujourd'hui,
55:48Nicolas Sarkozy
55:49est présumé innocent,
55:51c'est un principe fondamental
55:53de notre droit,
55:55il a fait appel
55:55d'une condamnation
55:56très lourde,
55:58il est présumé innocent
55:59et malgré le fait
56:01qu'il soit présumé innocent
56:02et qu'il ne présente
56:03naturellement aucun risque
56:05pour la société,
56:07il est incarcéré,
56:09c'est un ancien président
56:09de la République.
56:10Là aussi,
56:11par rapport à l'image
56:12de notre pays,
56:13ça interroge.
56:13Dernière question rapide,
56:15on a appris par nos confrères
56:16du Canard enchaîné
56:17qu'il y a eu
56:17une altercation à Nice
56:19entre l'ancien garde des Sceaux
56:20Éric Dupond-Moretti
56:21et Christian Estrosi,
56:22maire de Nice,
56:23que vous allez affronter,
56:24en tout cas que vous souhaitez affronter
56:25puisque vous êtes vous aussi
56:25candidat à la mairie de Nice
56:28en marge.
56:29Que je vais battre.
56:30En marge,
56:31on verra le résultat
56:32au mois mars prochain.
56:34Comment vous avez perçu ça ?
56:37J'ai vu que manifestement
56:38le maire de Nice,
56:39mais c'est assez fréquent,
56:41a perdu ses nerfs.
56:45Ça fait partie aujourd'hui
56:46de ce que lui reprochent
56:47les Niçois,
56:48un pouvoir usé,
56:50un pouvoir agressif
56:51qui ne supporte pas
56:52la contradiction,
56:54un pouvoir d'opportunisme politique.
56:56C'est ce que reprochait,
56:57je crois,
56:58j'ai lu la presse comme vous,
56:59mais je crois que c'est
57:00ce que reprochait
57:01M. Dupond-Moretti
57:02à M. Estrosi.
57:03M. Estrosi
57:04est le premier
57:05macroniste historique.
57:07Il a soutenu
57:07trois mois avant l'élection
57:09de M. Macron
57:10sa candidature
57:11alors qu'il était encore
57:11à LR.
57:12Et puis maintenant,
57:13qui voit que M. Macron
57:14a quelques difficultés,
57:16un peu du plomb dans l'aile,
57:16on va dire,
57:17il tente de s'échapper ailleurs.
57:20Voilà,
57:20ça fait partie
57:21de ces girouettes
57:22qui ne font pas honneur
57:22à la politique.
57:23C'est ce que lui reprochent
57:24aussi les Niçois.
57:25Merci beaucoup,
57:26Éric Ciotti,
57:26d'avoir été notre invité.
57:27On suivra bien sûr
57:28à Nice,
57:29comme partout en France,
57:29ses élections municipales
57:31sur BFM TV
57:31au mois de mars prochain.
57:33Dans un instant,
57:34c'est le 20h BFM avec vous.
57:35Maxime,
57:35qu'est-ce qu'il y a
57:35au programme ce soir ?
57:36Le programme présent,
57:37on vous donnez
57:38les détails sur l'enquête
57:39concernant le casse du Louvre.
57:41On a pour la première fois
57:41ce soir
57:46suspect sont passés
57:48aux aveux,
57:49aveux partiels.
57:50On va vous expliquer
57:50ce que ça veut dire
57:51dans un instant.
57:51Merci,
57:52vous restez bien sûr
57:53sur BFM.
57:54Le 20h BFM,
57:55c'est dans un instant.
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