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  • il y a 2 mois
Chaque jour, Marc Fauvelle vous accompagne de 19h à 20h dans 60 minutes Fauvelle sur BFMTV.

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00:00:00Merci beaucoup Ed Beke. On est en édition spéciale évidemment sur BFM TV dans 4-5 minutes maximum le résultat de ce vote de confiance.
00:00:10François Bayrou qui vit sans doute ses dernières minutes comme Premier ministre, sixième Premier ministre d'Emmanuel Macron.
00:00:16On va suivre évidemment les résultats de ce vote et toutes ses conséquences ce soir sur BFM TV avec tous nos invités ici en plateau que je vous présenterai dans un instant.
00:00:23Avec également tous nos envoyés spéciaux à l'Assemblée Nationale, à l'Elysée, à Matignon. Vous les voyez apparaître sur votre écran. Il est 18h44.
00:00:32Le vote de confiance a débuté il y a un tout petit peu moins de 30 minutes. Il doit durer une demi-heure. Le résultat de ce vote devrait être annoncé dans moins de 5 minutes.
00:00:40Vous restez avec nous annoncé par la présidente de l'Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet, sur ce plateau.
00:00:46Et je vous remercie d'être avec moi ce soir pour commenter cette très probable chute du gouvernement Bayrou.
00:00:52Marie Chantret, la chef du service politique de BFM TV.
00:00:55Bonsoir à vous. Soisie Kéméner qui est rédactrice en chef à la Tribune dimanche.
00:00:59Bonsoir Marc.
00:01:00En face de vous, votre patron Bruno Jeudy, le patron de la Tribune, éditorialiste. Bonsoir Bruno.
00:01:05Bonsoir Marc.
00:01:05À BFM TV. Alain Dehamel, compte présent le public. Je suis ravi d'accueillir à nouveau ce soir sur ce plateau.
00:01:09Merci.
00:01:09Bonsoir Alain. Et Jean Garrigue, historien, président de la Commission internationale pour l'Histoire des Assemblées.
00:01:17On a besoin ce soir de votre regard d'historien pour comprendre la gravité de la situation politique qui est sous nos yeux.
00:01:24On va retourner justement avec l'une des équipes de BFM TV à l'Assemblée Nationale.
00:01:30Voilà, là on est dans les couloirs tout près de la salle des 4 colonnes où les responsables politiques, les députés croisent, les journalistes.
00:01:38La salle où a lieu le vote signale que c'est un vote à l'ancienne. Ce n'est pas les boutons, c'est encore des bulletins qu'on met dans l'urne.
00:01:45Alain Dehamel, pour les grandes occasions, ce sont les bulletins qu'on met dans l'urne.
00:01:50Le vote est en train de se terminer. Nous n'avons pas d'image de cette salle de l'Assemblée Nationale où se déroule ce vote.
00:01:57Neila Latrousse, Guillaume Daré à l'Assemblée Nationale. Vous avez des informations, vous qui...
00:02:02Oui, je vois Neila Latrousse sur son portable en train de chercher les dernières informations.
00:02:05Neila, Guillaume, où en sommes-nous de ce vote ?
00:02:08Vous permettrez, Marc, que l'on garde nos téléphones avec Guillaume, puisqu'effectivement, c'est là que les résultats, dans quelques secondes maintenant,
00:02:16mais c'est vraiment imminent, parviendront.
00:02:18Les députés sont en train de finir de voter dans ces salles attenantes à l'hémicycle, dans ce palais Bourbon.
00:02:26Un vote papier, en fait, c'est des bulletins de vote en papier, c'est par vote électronique,
00:02:32avec un code barre qui permet en général au dépouillement d'aller très très très vite.
00:02:35C'est pour ça que je vous dis que c'est imminent, car le vote vient de prendre fin, en théorie, il y a quelques secondes.
00:02:41Et donc, maintenant, ça va aller très très très vite.
00:02:43Il y a un chiffre qu'il faudra scruter un parmi tant d'autres, Guillaume.
00:02:46C'est le nombre de voix contre la confiance à François Bayrou.
00:02:50Michel Barnier, il avait eu 331 voix contre lui.
00:02:54Il faudra regarder si François Bayrou fait encore moins le plein, en quelque sorte, de...
00:02:58Et notamment dans le détail, effectivement, ce que vote, par exemple, le groupe droite républicaine,
00:03:01qui est le groupe LR ici à l'Assemblée nationale, parce que ça dira aussi beaucoup de l'attachement ou pas de ce groupe
00:03:06à ce qu'on a qualifié de socle commun.
00:03:08Et ça dira aussi de la suite, comment Emmanuel Macron, qui nous regarde sans aucun doute depuis l'Elysée, va analyser cela,
00:03:14parce que ça veut dire aussi un choix peut-être de successeurs différents pour le chef de l'État après François Bayrou.
00:03:21Ce qu'on ressent du climat, ici, c'est finalement une journée décisée, historique,
00:03:26à laquelle, finalement, les députés ne s'attendaient pas à vivre.
00:03:29C'est-à-dire qu'on les sent surpris eux-mêmes d'être ici aujourd'hui à voter ce type de confiance
00:03:33ou finalement à la refuser.
00:03:35On a vu des allers-retours, effectivement, permanents.
00:03:37Les députés qui sont venus à notre micro, qui sont repartis voter,
00:03:40d'autres qui ont quitté la salle, justement, et l'hémicycle pour venir échanger avec nous.
00:03:44Mais on sent déjà que tous sont dans l'après,
00:03:47que le sort de François Bayrou a été scellé depuis plusieurs jours à leurs yeux.
00:03:51Et ce qu'on va regarder aussi ce soir, c'est l'attitude à gauche,
00:03:54parce qu'on sait que la clé pour beaucoup est là.
00:03:56Vous avez entendu, c'est quand même nouveau,
00:03:57on a entendu les députés, notamment de chez Renaissance,
00:04:00qui nous disent qu'il faut dealer, comme on dit.
00:04:02Il faut trouver un accord avec les socialistes
00:04:04parce qu'ils estiment que c'est la seule voie de passage.
00:04:06La seule voie de passage, parce qu'à leurs yeux, leur crainte,
00:04:08c'est qu'après le Premier ministre,
00:04:10les regards se tournent vers désormais un homme
00:04:12et un lieu, l'Élysée, Emmanuel Macron.
00:04:14Emmanuel Macron qui pourrait peut-être prendre la parole dans les prochains jours.
00:04:17Et on vous revient dès qu'on en sert un peu plus sur ce point-là, Marc.
00:04:20Vous restez évidemment dans un petit coin de notre écran, Guillaume et Neila,
00:04:26puisque le vote est en train de se terminer en ce moment même à l'Assemblée nationale.
00:04:30Alain Douamel, d'un mot, et on s'interrompera évidemment si le vote tombe,
00:04:34on analysera qui a voté pour, contre, qui s'est abstenu.
00:04:38Ça aura peut-être des conséquences importantes pour la suite.
00:04:41Évidemment, c'est la fin du supplice chinois de François Bayrou,
00:04:44là, qui se déroule sous nos yeux.
00:04:45– Je ne dirais pas supplice chinois,
00:04:49parce que c'est lui qui a décidé de mettre fin à ses jours gouvernementaux.
00:04:53– Araquiri.
00:04:54– Voilà, ça me paraît mieux correspondre.
00:04:59François Bayrou, à partir du moment où il présentait son programme,
00:05:03puis à partir du moment où il ne le négociait pas,
00:05:05puis à partir du moment où il disait question de confiance,
00:05:08le sort en était jeté.
00:05:09Il a choisi sa sortie, il a choisi de la faire sur un registre
00:05:14beaucoup plus historique que politique.
00:05:17Il a d'ailleurs trouvé des mots assez forts sur le plan historique
00:05:19pour essayer de démontrer dans quelle période particulièrement dangereuse
00:05:25la France est en train d'entrer.
00:05:28En revanche, sur le plan politique,
00:05:29je dirais que c'était la cérémonie des adieux,
00:05:33ce qu'il a organisé aujourd'hui.
00:05:34– Qu'est-ce qu'on va surveiller, Bruno, je dis tout à l'heure,
00:05:36l'ampleur du désaveu pour le Premier ministre,
00:05:39le rapport de force chez les Républicains dans le bloc central aussi ?
00:05:43– Oui, alors le vote, il y aura forcément des informations dans ce vote.
00:05:46D'abord, on sait que le vote global, c'est 210 voix
00:05:49si le socle commun fait le plein.
00:05:52Donc on verra bien l'ampleur.
00:05:55– Socle commun, Renaissance, Horizons, Modem,
00:05:57vous comptez les LR à l'intérieur ?
00:06:00– Plus les LR, évidemment, plus les LR.
00:06:02Donc là, on aura, et après, avec le détail du vote,
00:06:04on verra combien de LR se sont abstenus,
00:06:07voire ont voté contre, il faut voir,
00:06:09parce que manifestement, le groupe était assez divisé
00:06:13et la liberté de vote va sans doute aussi leur permettre
00:06:16de faire un peu ce qu'ils veulent
00:06:17et de manifester leur adhésion ou non
00:06:20toujours à ce socle commun,
00:06:22voire même une nouvelle aventure, entre guillemets,
00:06:26dans laquelle le président de la République
00:06:28les embarquerait derrière un successeur du socle commun.
00:06:32– Selon les informations du service BFM,
00:06:35je vous coupe Bruno, 5 à 6 députés,
00:06:37les Républicains, pourraient voter contre ce soir.
00:06:39– Sur 49.
00:06:40– Sur 49, et à cela, on ajoute les abstentionnistes,
00:06:44qui vont aussi être regardés de très près.
00:06:46– Donc Marie a raison, ça, il faut regarder de près,
00:06:48et ça va quand même avoir,
00:06:49ça sera une indication pour la suite,
00:06:51c'est-à-dire, dès les minutes qui viennent,
00:06:55on va s'intéresser uniquement aux successeurs,
00:06:57comment Emmanuel Macron va trouver un successeur,
00:06:58quelle méthode il va employer,
00:07:01et ça impactera forcément ce résultat
00:07:03sur les événements qui vont suivre.
00:07:07– Pardon, je vous interromps, 18h50,
00:07:09le vote est officiellement clos,
00:07:11ça fait 30 minutes désormais que les 574 députés,
00:07:15puisqu'il y a 3 députés en ce moment
00:07:16qui ne sont pas dans l'hémicycle vote,
00:07:19ont fini de voter, donc maintenant,
00:07:20ça veut dire que les résultats arrivent d'un instant à l'autre,
00:07:23et que nos équipes sur place, évidemment,
00:07:24du côté de l'Assemblée nationale,
00:07:25nous appellent et prennent l'antenne
00:07:27dès qu'il se passe quelque chose.
00:07:29Jean Garrigue, c'est une soirée saut dans le vide
00:07:31pour la France ?
00:07:33– Je ne sais pas, saut dans le vide,
00:07:35on savait déjà que ce serait un vote de défiance,
00:07:40le résultat, il est déjà connu.
00:07:44D'un mal peut surgir un bien,
00:07:46ce qui est en train de se passer,
00:07:49dans ce qu'on a entendu de Prisca Tevno tout à l'heure,
00:07:51de ce qu'on entend des négociations
00:07:53qui sont en train de se tenir,
00:07:56notamment entre le socle commun,
00:07:58en tout cas le bloc macroniste,
00:08:00et les socialistes.
00:08:01– Ce que disait Gabriel Attal.
00:08:02– Ce que disait Gabriel Attal.
00:08:03– Qui engage davantage.
00:08:05– C'est ça, c'est l'apprentissage
00:08:08de ce qui aurait dû être fait d'ailleurs
00:08:10par François Bayrou,
00:08:11ce qui aurait été logiquement fait
00:08:12de ce qu'on sait de la méthode Bayrou,
00:08:15c'est-à-dire une négociation programmatique,
00:08:18une négociation sur des thèmes majeurs,
00:08:21en l'occurrence concernant le budget,
00:08:23peut-être d'autres sujets par la suite,
00:08:25mais avant de construire un gouvernement,
00:08:28avant qu'Emmanuel Macron choisisse
00:08:30un Premier ministre un petit peu
00:08:32au petit bonheur la chance,
00:08:33comme ça a été fait précédemment,
00:08:35là, cette idée, si vous voulez,
00:08:37de construire quelque chose
00:08:38qui soit une sorte de programme budgétaire
00:08:41en concertation entre plusieurs forces disparates,
00:08:45même si elles apparaissent irréconciliables,
00:08:48comme c'est le cas quelquefois en Allemagne,
00:08:50où quand la CDU et la SPD discutent ensemble,
00:08:53on peut se dire qu'ils sont réconciliables.
00:08:54– Je vous interromps, si vous me pardonnez,
00:08:56non pas que ce ne soit pas intéressant,
00:08:57ça lève effectivement,
00:08:58mais une sonnerie résonne à l'Assemblée nationale,
00:09:00et quand une sonnerie résonne à l'Assemblée nationale,
00:09:03Marie Chantere, vous ne me direz pas le contraire,
00:09:04c'est qu'il s'y passe quelque chose,
00:09:05en l'occurrence, ça y est, le vote est terminé.
00:09:08– Et clos.
00:09:08– Et clos, ça prend combien de temps, là ?
00:09:10– Ça va être très vite,
00:09:10parce qu'il y a, non pas un QR code,
00:09:13mais un moyen électronique
00:09:15de faire remonter les résultats très rapidement,
00:09:16charge à la présidente de monter à la tribune
00:09:19et d'annoncer les résultats officiels,
00:09:22comme à l'occasion des précédentes motions de censure.
00:09:24Donc on devrait être fixé dans les toutes prochaines minutes.
00:09:27– Et on va surveiller l'image de l'hémicycle,
00:09:28donc on attend la présidente,
00:09:30Yael Brown-Pivet, d'un instant à l'autre,
00:09:32a priori.
00:09:32Swazik Kemener, ce soir,
00:09:34débute la chasse au futur ou à la future Première Ministre ?
00:09:37– Oui, alors le paradoxe,
00:09:38c'est qu'elle a déjà commencé cette chasse depuis 15 jours.
00:09:40– Oui, j'ai ouvert la saison un peu tard,
00:09:42ces derniers jours, effectivement.
00:09:42– Voilà, la saison est finalement ouverte
00:09:44dès le moment de la conférence de presse de François Bayrou,
00:09:47et puis les réactions très vite des oppositions,
00:09:49on comprend que le Premier ministre,
00:09:50les jours du Premier ministre sont comptés.
00:09:51Alors, c'est quand même intéressant
00:09:52ce qui s'est passé aujourd'hui à l'Assemblée,
00:09:54parce qu'effectivement,
00:09:55les parlementaires essaient de jouer.
00:09:57C'est-à-dire qu'on voit ce que dit Gabriel Attal,
00:09:58ils demandent un accord d'intérêt général.
00:10:01Donc, finalement, les parlementaires disent,
00:10:03bon, il y a 18 mois,
00:10:04on est dans le compte à rebours avant la présidentielle,
00:10:06mais il faut trouver une solution ensemble.
00:10:08Alors, finalement, celui qui tend la main,
00:10:11c'est Gabriel Attal,
00:10:11ce n'est pas le plus fort dans ce jeu politique.
00:10:14Celui le plus véhément cet après-midi,
00:10:16c'était Boris Vallaud,
00:10:17ils ont l'impression, ils se sentent pousser des aides.
00:10:19– Boris Vallaud pour le socialiste,
00:10:20nous sommes prêts qu'il vienne nous chercher
00:10:22à l'adresse d'Emmanuel Macron.
00:10:23– Assez véhément,
00:10:25on ne s'attendait pas à un discours d'ailleurs
00:10:26si fort de la part de Boris Vallaud.
00:10:29Les socialistes se sentent pousser des aides,
00:10:30ils ont l'impression qu'il y a une partie du jeu en main.
00:10:33Ce n'est pas si clair que ça.
00:10:34Finalement, on voit bien que, pour l'instant,
00:10:36on se destine vers un nouveau Premier ministre,
00:10:41un peu comme Michel Barnier ou François Bayrou,
00:10:43qui viendra en tout cas de ce camp élargi,
00:10:45de ce socle central défini d'ailleurs par Michel Barnier.
00:10:49– Et pendant que vous parliez,
00:10:49je crois qu'on a vu passer à l'image, justement,
00:10:51Boris Vallaud qui est passé devant ce mur de caméra
00:10:54de l'Assemblée nationale,
00:10:55sans doute pour reprendre sa place dans l'hémicycle
00:10:58avec les autres députés pour assister
00:11:00donc au résultat du vote.
00:11:03Alain de Vamel,
00:11:04je résume simplement pour ceux qui nous rejoindraient
00:11:06en ce moment même dans cette édition spéciale
00:11:08sur BFM TV,
00:11:08alors qu'on attend donc le résultat du vote
00:11:10d'un instant à l'autre,
00:11:11ce qui s'est passé cet après-midi.
00:11:13François Bayrou fait ses adieux
00:11:14à l'Assemblée et à son gouvernement.
00:11:16Il dit qu'il a passé neuf mois de bonheur,
00:11:18c'est sa formule.
00:11:19Partez, M. Bayrou,
00:11:21Macron vous suit de presse,
00:11:22c'est ce que dit l'insoumise Mathilde Panot,
00:11:23la chef des insoumis à l'Assemblée.
00:11:26Boris Vallaud qui donc dit à Emmanuel Macron,
00:11:28nous, nous sommes prêts à gouverner,
00:11:29appelez-nous désormais, M. le Président.
00:11:31Et cette petite phrase de Gabriel Attal,
00:11:33le patron de Renaissance,
00:11:34qui lui propose un accord d'intérêt général
00:11:37entre les forces politiques
00:11:38pour les 18 mois à venir.
00:11:41C'est nouveau, ça, de la part de Gabriel Attal ?
00:11:42– Disons que c'est le résultat direct
00:11:46de ce qui ne s'est pas fait avec François Bayrou.
00:11:48François Bayrou qui pourtant incarne
00:11:51une tradition démocrate chrétienne
00:11:53à la fois d'ouverture, de négociation,
00:11:56de rapprochement avec d'un côté les socialistes,
00:11:58en tout cas les socialistes modérés,
00:12:00et puis de l'autre côté la droite,
00:12:02mais plutôt la droite modérée, etc.
00:12:04pendant qu'il était Premier ministre,
00:12:06n'a rien fait de tel.
00:12:07Il n'a pas entretenu de contact régulier,
00:12:11il n'a pas négocié,
00:12:12il n'a pas cherché à voir avec les socialistes
00:12:15jusqu'où ils pouvaient faire un bout de chemin ensemble.
00:12:19D'une certaine manière, il a snobé tout le monde,
00:12:22et tout le monde, évidemment, lui en a voulu.
00:12:26Au fond, il voulait faire passer son message historique.
00:12:30Il y est arrivé, dans la mesure où il a dramatisé
00:12:35une situation effectivement dramatique.
00:12:37Ce n'est pas artificiel, ça.
00:12:38C'était son message.
00:12:40Mais en revanche, toute la partie politique,
00:12:42elle a été assez largement massacrée
00:12:45pendant toute cette période,
00:12:46et en particulier tout ce qui était négociations,
00:12:49compromis, etc., rien.
00:12:50Il a sorti un budget qui était incontestablement,
00:12:56enfin à mes yeux, incontestablement courageux,
00:13:00qui tranchait avec les budgets précédents,
00:13:03mais qui était le résultat de ces décisions,
00:13:05et en aucun cas de négociations
00:13:08avec les partis qui formaient la majorité.
00:13:10Et de ce point de vue,
00:13:12annoncer un budget de ce genre,
00:13:14c'était déjà rompre avec les autres formations
00:13:17de la majorité.
00:13:19Et d'une certaine façon,
00:13:22c'était annoncer son propre départ.
00:13:24Il aura été courageux,
00:13:27il n'aura pas du tout été habile,
00:13:30il aura tenté quelque chose
00:13:31du point de vue de l'image
00:13:33qu'il cherche à donner dans l'histoire,
00:13:36et en politique,
00:13:37ça aurait été l'inverse,
00:13:38ça aurait été le désert absolu,
00:13:40et c'est d'autant plus intéressant
00:13:41qu'à l'origine,
00:13:43on aurait pensé exactement le contraire.
00:13:46Il serait très habile en politique,
00:13:48mais qu'historiquement, rien.
00:13:50Là, il met un pied sur l'histoire,
00:13:52dans l'histoire,
00:13:54et en politique, c'est le néant.
00:13:56En écho à ce que dit Alain,
00:13:58il y a eu aussi une tentative
00:13:59de réécrire un peu l'histoire
00:14:00dans sa réponse aux oppositions,
00:14:03qui a été très courte.
00:14:03Je vous interromps,
00:14:05Yael Broun-Pivet,
00:14:05pour le résultat du vote.
00:14:12Voici le résultat du scrutin.
00:14:15Nombre de votants, 573.
00:14:18Nombre de suffrages exprimés, 558.
00:14:22Majorité absolue des suffrages exprimés, 280.
00:14:25Pour l'approbation, 194.
00:14:29Contre, 364.
00:14:30L'Assemblée nationale n'a pas approuvé
00:14:33la déclaration de politique générale.
00:14:35Conformément à l'article 50 de la Constitution,
00:14:38le Premier ministre doit remettre
00:14:40au Président de la République
00:14:42la démission du gouvernement.
00:14:45La séance est levée.
00:14:48Le son est coupé, c'est dommage.
00:14:53On aurait envie de rester encore quelques instants
00:14:56dans cet hémicycle.
00:14:56On va suivre les images.
00:14:58On voit le banc du gouvernement au premier rang.
00:15:00François Bayrou, renversé.
00:15:02C'est désormais officiel.
00:15:04C'est même assez sévère.
00:15:05Un 364 voix contre, 194 pour.
00:15:09Il manque 16 voix.
00:15:10Ça veut dire qu'il ne fait pas le plein
00:15:12dans son propre camp.
00:15:13Bruno Jeudy.
00:15:14Il lui manque en théorie 16 voix dans le socle commun.
00:15:16Peut-être qu'il y a des liottes qu'on votait pour.
00:15:18Il y a peut-être un peu plus de socle commun.
00:15:20Ça en verra dans l'analyse du scrutin député par député.
00:15:24Ça va être très intéressant de voir qui a voté.
00:15:25Mais en tous les cas, c'est 16 qui manquent
00:15:28par rapport aux voies théoriques qu'il aurait pu avoir.
00:15:31Alain Domène.
00:15:32Et c'est probablement les voix de députés
00:15:34qui savent très bien que dans leur circonscription,
00:15:36si jamais il y avait une dissolution,
00:15:38il ne faudrait surtout pas avoir voté
00:15:40en faveur de François Bayrou
00:15:42et de son projet de budget.
00:15:44Et donc, ce sont des députés,
00:15:46d'une certaine manière,
00:15:48ceux qui auront manqué
00:15:49comme voix positive
00:15:52venant de la majorité,
00:15:54ce sont ceux qui ne voulaient
00:15:55en aucun cas être assimilés
00:15:57auprès des électeurs
00:15:58avec François Bayrou.
00:16:00Le discours de politique générale
00:16:01du Premier ministre
00:16:02a suscité un rejet massif
00:16:05et il ira présenter sa démission
00:16:08au président de la République.
00:16:11Dans son intervention,
00:16:14il n'a à aucun moment
00:16:16tiré les conséquences,
00:16:20souligné les responsabilités,
00:16:23la sienne,
00:16:23celle du président Emmanuel Macron,
00:16:26dans la situation financière
00:16:28et budgétaire grave
00:16:29dans laquelle se trouve le pays.
00:16:34Pour ce qui concerne les socialistes,
00:16:35nous avons d'une certaine manière
00:16:36exercé l'opposition
00:16:37comme on exerce le pouvoir
00:16:39avec responsabilité,
00:16:40prenant des risques,
00:16:42acceptant de rechercher le compromis
00:16:44pendant plusieurs semaines.
00:16:46mais depuis plusieurs mois,
00:16:51au fond,
00:16:51nous n'avons reçu
00:16:53qu'indifférence,
00:16:56silence
00:16:56et en définitive trahison
00:16:58de la part de celui
00:17:00qui avait pu
00:17:03faire adopter un budget.
00:17:07Dans l'été,
00:17:08c'était le grand silence
00:17:09après avoir présenté
00:17:11le 15 juillet
00:17:12un budget dont on nous avait compris
00:17:15qu'il était pour l'essentiel
00:17:16à prendre ou à laisser.
00:17:19Pendant l'été,
00:17:19le Premier ministre
00:17:20ne préparait pas le budget,
00:17:22il préparait sa sortie
00:17:23et au fond,
00:17:25il l'a voulu
00:17:25telle qu'elle
00:17:26s'est déroulée aujourd'hui.
00:17:30Nous avons profité
00:17:31de ce moment d'expression
00:17:33dans l'hémicycle
00:17:33pour rappeler
00:17:36que contrairement
00:17:36à ce que disait
00:17:37le Premier ministre,
00:17:39il existait un autre chemin,
00:17:41un chemin qui n'est pas indifférent
00:17:44à la question des déficits,
00:17:46de la dette,
00:17:48mais qui choisit
00:17:49d'épargner celles et ceux
00:17:50qui n'ont que leur travail
00:17:50pour vivre,
00:17:52de les soutenir
00:17:53dans leur pouvoir d'achat
00:17:55là où
00:17:55il aurait été fait
00:17:56la promesse
00:17:57d'efforts
00:17:59supplémentaires,
00:18:00voire de sacrifices
00:18:01insoutenables
00:18:02pour celles et ceux
00:18:03pour lesquels
00:18:05la fin du mois
00:18:05n'est pas le 30
00:18:06mais le 15.
00:18:07Nous avons dit
00:18:09que c'était aussi
00:18:10le moment
00:18:10du patriotisme économique
00:18:12et de la justice fiscale
00:18:14en mettant
00:18:15à contribution
00:18:15plus et mieux
00:18:16celles et ceux
00:18:17qui le peuvent.
00:18:19Les très grands patrimoines
00:18:20qui ont plus que doublé
00:18:21en 10 ans,
00:18:23les multinationales
00:18:24qui payent moins d'impôts
00:18:26que les PME
00:18:26et qui bénéficient
00:18:28de plus d'aides.
00:18:30Nous avons dit
00:18:31aussi qu'au déclat
00:18:32nous choisissions
00:18:33la relance
00:18:34avec un soutien
00:18:36à nos services publics,
00:18:37l'hôpital,
00:18:37l'école,
00:18:39un soutien
00:18:39à nos entreprises
00:18:40partout dans le territoire
00:18:42pour préparer l'avenir.
00:18:44Là où le sentiment
00:18:45qui était le nôtre
00:18:45c'est que depuis trop longtemps
00:18:47le gouvernement,
00:18:49le président de la République
00:18:50lui tournait le dos.
00:18:54Nous savons,
00:18:55comme nous avons eu l'occasion
00:18:56de le dire
00:18:56il y a déjà
00:18:57un an
00:18:58à gauche
00:18:59qu'il n'y a pas
00:19:01dans l'hémicycle
00:19:03de majorité.
00:19:04Encore qu'il en existe
00:19:05une dans le pays,
00:19:06la majorité des vies difficiles,
00:19:08la majorité des Françaises
00:19:09et des Français
00:19:09qui attendent
00:19:10et espèrent le changement
00:19:11et que dans l'hémicycle
00:19:13une majorité d'entre nous
00:19:14ait été élue
00:19:14dans l'élan de Front républicain
00:19:16avec la promesse
00:19:17de ne rien céder à l'extrême droite.
00:19:19C'est la raison
00:19:20pour laquelle
00:19:20non seulement nous proposons
00:19:22un autre chemin politique
00:19:23qui n'est pas celui
00:19:27de la politique
00:19:28d'Emmanuel Macron
00:19:30qui nous a conduits
00:19:31dans cette impasse
00:19:31mais que nous proposons
00:19:33aussi une autre méthode
00:19:34de faire confiance
00:19:35au Parlement
00:19:36dans sa capacité
00:19:37à construire
00:19:39des majorités
00:19:39texte par texte
00:19:41sur la base
00:19:41des propositions
00:19:42qui seraient les nôtres
00:19:43si nous sommes appelés
00:19:44au gouvernement
00:19:44où nous étions amenés
00:19:46à discuter
00:19:47mais nous sommes disponibles
00:19:48pour l'exercice
00:19:49des responsabilités
00:19:50parce que quand
00:19:52on renverse
00:19:53un gouvernement
00:19:53quand on formule
00:19:54des propositions
00:19:55bien évidemment
00:19:57nous sommes prêts
00:19:57à les mettre en oeuvre
00:19:59et en rendre compte
00:19:59devant les Françaises
00:20:01et les Français
00:20:01voilà ce que nous avons
00:20:03dit aujourd'hui
00:20:04ça n'est pas
00:20:05un rendez-vous
00:20:06que nous avons souhaité
00:20:07que nous avons espéré
00:20:08il y a quelque chose
00:20:10d'assez triste
00:20:12et d'assez grave
00:20:13mais toute notre énergie
00:20:14aujourd'hui
00:20:15doit être tournée
00:20:16vers les Françaises
00:20:17et les Français
00:20:18qui espèrent ce changement
00:20:20nous sommes prêts
00:20:21à l'incarner
00:20:21avec la gauche
00:20:23et les écologistes
00:20:24dans un esprit
00:20:25républicain
00:20:26et parlementariste
00:20:27Boris Vallaud
00:20:29le chef de file
00:20:30des socialistes
00:20:30à l'Assemblée Nationale
00:20:31drôle d'image
00:20:32Alain Dommel
00:20:33on a le Premier Ministre
00:20:34dans son cortège
00:20:35qui repart à Matignon
00:20:375 minutes à peine
00:20:38après le résultat du vote
00:20:40et à droite
00:20:40à droite de l'écran
00:20:42j'entends
00:20:43Boris Vallaud
00:20:44qui dit qu'il est prêt
00:20:46à prendre la place
00:20:47il est dans son rôle
00:20:50dans la mesure
00:20:51c'est au président
00:20:51de chaque groupe
00:20:52de s'exprimer
00:20:53donc il est le président
00:20:54du groupe socialiste
00:20:54il s'exprime
00:20:55enfin il fait
00:20:57une telle démonstration
00:20:58de talent
00:21:00et d'énergie
00:21:01dans ses interventions
00:21:03ça a été le cas
00:21:04quand il a répondu
00:21:06à François Bayrou
00:21:07c'est encore le cas
00:21:08maintenant
00:21:09qu'on voit vraiment
00:21:10qu'il cherche à démontrer
00:21:11à quel point
00:21:12il a plus de talent
00:21:13qu'Olivier Faure
00:21:14et à quel point
00:21:15il se sent tout aussi près
00:21:17que lui
00:21:17à entrer au gouvernement
00:21:19à faire quelque chose
00:21:20à prendre la tête
00:21:21et j'imagine
00:21:22et j'imagine
00:21:24le cas échéant
00:21:25à être candidat
00:21:25à l'élection présidentielle
00:21:27je trouve que cette démonstration
00:21:28de talent
00:21:29avec cette insistance
00:21:30et cette radicalité
00:21:32c'est une candidature
00:21:35j'allais dire
00:21:36à tout
00:21:37je vous rappelle
00:21:38ce chiffre
00:21:39364 voix
00:21:41contre
00:21:42le gouvernement
00:21:43de François Bayrou
00:21:43194 pour
00:21:46c'est assez sévère
00:21:48on le disait
00:21:48tout à l'heure
00:21:49cette chute
00:21:49elle est importante
00:21:51elle est sévère
00:21:51pour François Bayrou
00:21:52est-ce qu'elle
00:21:53impacte également
00:21:54Jean Garrigue
00:21:55Emmanuel Macron
00:21:55par ricochet ?
00:21:56Bien sûr
00:21:57qu'elle impacte
00:21:58Emmanuel Macron
00:21:59on dit que
00:22:01la décision
00:22:02du vote de confiance
00:22:03a été mûrement
00:22:04réfléchie
00:22:05et communiquée
00:22:07à Emmanuel Macron
00:22:08donc évidemment
00:22:10qu'elle l'impacte
00:22:12et au-delà de ça
00:22:13si vous voulez
00:22:13quand Pierre Manès France
00:22:15est parti en février 1955
00:22:17il est parti avec
00:22:1854% de popularité
00:22:20et François Bayrou
00:22:21lui part avec
00:22:22une popularité minimale
00:22:24c'est le premier ministre
00:22:25le moins populaire
00:22:25de la 5ème République
00:22:27donc ce départ
00:22:28qui se voulait
00:22:29une sorte de
00:22:31clin d'œuvre
00:22:31Maxime Panot
00:22:32la chef des insolences
00:22:33j'ai pas de chance
00:22:33de violence sociale
00:22:35et de cruauté
00:22:36a été défait
00:22:37Bayrou voulait
00:22:39une heure de vérité
00:22:40je crois qu'il l'a eu
00:22:41mais ce que montre
00:22:43le résultat
00:22:44au-delà même
00:22:45du gouvernement
00:22:45de Bayrou
00:22:46c'est l'imposture
00:22:48de la Macronie
00:22:49qui éclate au grand jour
00:22:50rendez-vous compte
00:22:51qu'il n'y a que
00:22:52un tiers de l'hémicycle
00:22:53qui a accordé
00:22:54sa confiance
00:22:55au premier ministre
00:22:56ce qui veut dire
00:22:57que la politique
00:22:58macroniste
00:22:58pour les riches
00:22:59au service des riches
00:23:00et de guerre sociale
00:23:02contre le peuple
00:23:02a recueilli
00:23:04deux tiers
00:23:05de votes défavorables
00:23:06dans l'hémicycle
00:23:07elle est donc
00:23:07minoritaire
00:23:08à la fois
00:23:09dans l'Assemblée nationale
00:23:10mais aussi
00:23:11dans le pays
00:23:11il est donc
00:23:12illégitime
00:23:13que Bayrou
00:23:14ait ébargné
00:23:15avant lui
00:23:15ait pu continuer
00:23:17la même politique
00:23:18coûte que coûte
00:23:18en ne tenant
00:23:19aucun compte
00:23:19du résultat
00:23:20des élections
00:23:21en juin
00:23:21et en juillet dernier
00:23:22nous disons donc
00:23:24face à cette imposture
00:23:25qui éclate au plein jour
00:23:26que nous ne voulons pas
00:23:27d'un énième
00:23:28premier ministre
00:23:29qui continuerait
00:23:30la même politique
00:23:31et que donc
00:23:32la question
00:23:33qui est posée
00:23:33au pays
00:23:34c'est celle
00:23:35du départ
00:23:35d'un président
00:23:36de la république
00:23:36qui refuse
00:23:37de respecter
00:23:38la souveraineté
00:23:38du peuple
00:23:39et je veux d'abord
00:23:40dire à celles
00:23:40et ceux
00:23:41qui nous écoutent
00:23:41que nous partageons
00:23:43leur soulagement
00:23:43de voir monsieur Bayrou
00:23:44enfin parti
00:23:45comme premier ministre
00:23:47de ce pays
00:23:47après tous ses mensonges
00:23:48sur le scandale
00:23:49de Bétharam
00:23:50que nous partageons
00:23:51leur soulagement
00:23:51de voir
00:23:52que monsieur Rotaillot
00:23:53n'est plus ministre
00:23:54de l'intérieur
00:23:54lui qui parle
00:23:55comme l'extrême droite
00:23:56et même comme
00:23:57monsieur Pétain
00:23:58de français de papier
00:23:59que nous partageons
00:24:00leur soulagement
00:24:00de voir
00:24:01ce budget
00:24:02dont personne
00:24:03ne voulait
00:24:03dans le pays
00:24:04être tombé
00:24:04et surtout
00:24:05que ce que nous avons
00:24:06fait aujourd'hui
00:24:07c'est à dire
00:24:08faire chuter
00:24:08un gouvernement
00:24:09dès le 8 septembre
00:24:10est d'abord
00:24:11une victoire
00:24:12de la mobilisation
00:24:13populaire
00:24:13celle qui est née
00:24:14auto-organisée
00:24:15durant l'été
00:24:16celle du 10 septembre
00:24:17qui se tiendront
00:24:18dans deux jours
00:24:19le groupe parlementaire
00:24:20insoumis
00:24:20déposera demain
00:24:21une motion
00:24:22de destitution
00:24:23du président
00:24:23de la république
00:24:24car le problème
00:24:25pour le pays
00:24:26et le blocage
00:24:26pour le pays
00:24:27c'est lui
00:24:27et dès le 10 septembre
00:24:29nous serons partout
00:24:30aux côtés des français
00:24:31et des françaises
00:24:31qui bloqueront
00:24:32l'économie du pays
00:24:33pour dire maintenant
00:24:34ça suffit
00:24:35Panot la chef de file
00:24:38des députés
00:24:39insoumis
00:24:39à l'Assemblée nationale
00:24:40et en écho
00:24:41au moment où Mathilde Panot
00:24:42parlait
00:24:42Jean-Luc Mélenchon
00:24:43son patron
00:24:43lui demanda
00:24:44Emmanuel Macron
00:24:45de partir
00:24:45autre réaction politique
00:24:46en direct ce soir
00:24:47dans cette édition spéciale
00:24:48sur BFM TV
00:24:49nous sommes avec
00:24:49le numéro 2
00:24:51le vice-président
00:24:52du Rassemblement national
00:24:53bonsoir Sébastien Chenu
00:24:54bonsoir monsieur
00:24:55vous êtes en direct
00:24:56de l'Assemblée nationale
00:24:57je ne vous demande pas
00:24:58ce que vous avez voté
00:24:59vous faites très probablement
00:25:00partie des 364 députés
00:25:02qui ont voté
00:25:03contre la confiance
00:25:04à François Bayrou
00:25:05en mêlant donc
00:25:06vos voix
00:25:07à celles de la gauche
00:25:08dont les insoumis
00:25:09qu'on vient d'entendre
00:25:10est-ce que vous assumez
00:25:11de plonger la France
00:25:12à partir d'aujourd'hui
00:25:13dans un brouillard
00:25:14assez épais
00:25:15et dans une phase
00:25:15d'incertitude politique
00:25:17qui peut durer
00:25:18un petit moment
00:25:18la présentation
00:25:20qui est la vôtre
00:25:20est un peu biaisée
00:25:21cette instabilité politique
00:25:23elle est d'abord le fruit
00:25:23de la décision
00:25:24d'Emmanuel Macron
00:25:25de ses équipes
00:25:26Gabriel Attal en tête
00:25:28de se désister
00:25:29lors des dernières législatives
00:25:30de faire élire
00:25:31l'extrême gauche
00:25:32des LR
00:25:33qui se sont désistés
00:25:34de la LFI
00:25:35qui se sont désistés
00:25:36bref
00:25:36d'avoir créé
00:25:37cette situation
00:25:37intenable
00:25:38à l'Assemblée nationale
00:25:39c'est d'abord eux
00:25:40qui sont les responsables
00:25:41de cette instabilité politique
00:25:42et puis ils sont responsables
00:25:43de l'instabilité économique
00:25:45sociale
00:25:46sécuritaire
00:25:47migratoire
00:25:48que connaît notre pays
00:25:49et pas depuis 6 mois
00:25:50pas depuis 10 mois
00:25:51depuis 8 ans
00:25:53depuis qu'Emmanuel Macron
00:25:53est arrivé au pouvoir
00:25:55donc ils sont en train
00:25:55de payer
00:25:56la triste addition
00:25:57qu'ils font payer
00:25:58aux Français
00:25:59chaque jour
00:26:00les Français voulaient
00:26:01à travers leurs représentants
00:26:02sur différents bancs
00:26:03il y a eu des LAR
00:26:04il y a eu des LFI
00:26:05et il y a eu l'ensemble
00:26:06des députés RN et UDR
00:26:07d'Éric Ciotti
00:26:08qui ont voté
00:26:09contre la confiance
00:26:10à François Bayrou
00:26:10il faut s'en féliciter
00:26:12parce que François Bayrou
00:26:13c'était zéro réforme
00:26:15et 20 milliards
00:26:15d'impôts supplémentaires
00:26:16sur le dos des Français
00:26:17ce qui évidemment
00:26:18n'aurait rien résolu
00:26:20mais aggravé
00:26:20et obtenu des effets récessifs
00:26:22comme bon nombre
00:26:23d'économistes l'ont indiqué
00:26:24donc au revoir
00:26:24M. Bayrou
00:26:25et nous l'espérons
00:26:26au revoir
00:26:26à cette politique délétère
00:26:28qui place notre pays
00:26:29évidemment chaque jour
00:26:30un peu plus mal
00:26:31Sébastien Chonumarine Le Pen
00:26:33tout à l'heure
00:26:33devant l'hémicycle
00:26:34a dit que la dissolution
00:26:35n'était plus une option
00:26:36mais une obligation
00:26:37pour Emmanuel Macron
00:26:38s'il ne fait pas ce choix
00:26:39il peut ne pas le faire
00:26:42quel serait le gouvernement
00:26:43à qui vous laisseriez
00:26:44une chance aujourd'hui ?
00:26:46Écoutez
00:26:47la dissolution
00:26:48est vraiment
00:26:48la possibilité
00:26:49qu'a Emmanuel Macron
00:26:50de débloquer la situation
00:26:51retourner vers le peuple
00:26:52il n'y a rien de honteux
00:26:54c'est même d'ailleurs
00:26:54un geste de grandeur
00:26:56que redemandait aux Français
00:26:57de désigner une majorité
00:26:58les Français choisiront
00:26:59une majorité
00:27:00à n'en pas douter
00:27:01parce qu'ils ont vu
00:27:02le spectacle
00:27:02d'une Assemblée Nationale
00:27:03qui était sans majorité
00:27:04pour faire une autre politique
00:27:06le fait de désigner demain
00:27:08de ne pas dissoudre
00:27:09et de désigner demain
00:27:09un Premier ministre
00:27:10qui poursuivrait
00:27:11la politique macroniste
00:27:12les politiques qu'on connaît
00:27:14qui sont de soumission
00:27:15à l'Union Européenne
00:27:15qui refusent de s'attaquer
00:27:16à l'immigration
00:27:17qui sont des politiques
00:27:19néolibérales
00:27:20de casse du service public
00:27:21elles auraient les mêmes
00:27:22effets politiques
00:27:23il y a dans ce pays
00:27:24une majorité de gens
00:27:26qui ne veulent pas
00:27:27de ces politiques là
00:27:28donc par conséquent
00:27:29nommer un autre Premier ministre
00:27:30qui poursuivrait
00:27:31les mêmes choses
00:27:32les mêmes politiques
00:27:33aura le même résultat
00:27:34nous nous disons
00:27:35Emmanuel Macron
00:27:35il faut demander aux Français
00:27:37ce qu'ils veulent
00:27:38il faut demander aux Français
00:27:39de trancher
00:27:40et nous nous sommes
00:27:41le gage de stabilité
00:27:42le Rassemblement National
00:27:43est un gage de stabilité
00:27:45dans cette période troublée
00:27:46nous sommes prêts
00:27:46à envoyer Jordan Bardella
00:27:47avec une majorité solide
00:27:49à l'Assemblée Nationale
00:27:51nous sommes prêts
00:27:51à l'envoyer à Matignon
00:27:52pour changer de politique
00:27:54merci beaucoup Sébastien Chenu
00:27:56vice-président du Rassemblement National
00:27:57un autre vice-président de parti
00:27:59est en duplex avec nous
00:28:00c'est François-Xavier Bellamy
00:28:02du côté des Républicains
00:28:03bonsoir monsieur Bellamy
00:28:04vous êtes en duplex avec nous
00:28:07depuis Bruxelles
00:28:08si je ne dis pas de bêtises
00:28:09ce score
00:28:10364
00:28:11Strasbourg
00:28:12Strasbourg
00:28:12pardon
00:28:13l'autre siège du Parlement européen
00:28:14comment ai-je pu me tromper
00:28:15364 voix contre
00:28:18le vrai siège
00:28:19364 contre
00:28:20est-ce que c'est aussi
00:28:21une claque pour vous
00:28:23les Républicains
00:28:23dont je rappelle
00:28:24qu'il y a plusieurs ministres
00:28:25de votre camp
00:28:26en ce moment
00:28:27jusqu'à il y a quelques minutes
00:28:28dans l'équipe Bayrou
00:28:29ça n'est évidemment pas
00:28:33une surprise
00:28:34le fait est que
00:28:35le choix du Premier Ministre
00:28:37d'engager la responsabilité
00:28:38de son gouvernement
00:28:39était un choix personnel
00:28:40il a pris cette décision
00:28:42seul
00:28:42et ça n'était pas
00:28:43notre initiative
00:28:45à partir du moment
00:28:46où toutes les oppositions
00:28:47ont décidé de refuser
00:28:49de s'accorder
00:28:51avec cette déclaration
00:28:52de politique générale
00:28:53sur la gravité du danger
00:28:54que la dette représente
00:28:55pour notre pays
00:28:56il ne faisait pas de doute
00:28:57que ce gouvernement
00:28:58allait tomber
00:28:59moi je veux simplement dire
00:29:01ce soir
00:29:01que je pense à tous les français
00:29:03à tous ceux qui nous regardent
00:29:05qui vous regardent
00:29:05et qui sont dépités
00:29:07devant le spectacle
00:29:07que donne notre vie démocratique
00:29:09devant ce sentiment d'absurde
00:29:11qui finit par nous gagner
00:29:12lorsque nous voyons
00:29:13l'impuissance publique
00:29:14à laquelle nous semblons condamnés
00:29:16il n'y a pas de fatalité
00:29:17je crois profondément
00:29:19que la France peut retrouver
00:29:20le chemin de l'espoir
00:29:21à travers l'alternance
00:29:22à travers la prochaine
00:29:23élection présidentielle
00:29:24et en attendant
00:29:25pour nous les républicains
00:29:27pour nous la droite française
00:29:28la ligne de conduite
00:29:28ne variera jamais
00:29:29ce sera celle
00:29:30de faire au mieux
00:29:31pour le pays
00:29:32nous n'avons pas
00:29:32il y a un an
00:29:33rejoint ce gouvernement
00:29:34parce que
00:29:35nous avions la conviction
00:29:36qu'il était venu
00:29:39le temps de tout changer
00:29:40que nous avions la majorité
00:29:41pour pouvoir porter
00:29:42les changements
00:29:43dont le pays
00:29:43a profondément besoin
00:29:44nous avons rejoint
00:29:45ce gouvernement
00:29:46parce que
00:29:47nous voulions éviter le pire
00:29:48la prise de pouvoir
00:29:50d'une gauche
00:29:50qui s'est alliée
00:29:51avec l'extrême gauche
00:29:52et que nous voulions
00:29:53faire rempart
00:29:54de cette menace
00:29:56majeure
00:29:57pour l'avenir
00:29:58de notre pays
00:29:58en essayant
00:29:59de garantir
00:30:00dans les deux ans
00:30:01qui viennent
00:30:01de faire le moins mal possible
00:30:02c'est la réalité
00:30:04et nous continuons
00:30:04de faire au mieux
00:30:06dans cette situation difficile
00:30:07en attendant
00:30:08de préparer
00:30:08la véritable alternance
00:30:09dont le pays a besoin
00:30:10François-Xavier Bellamy
00:30:11Laurent Wauquiez
00:30:12tout à l'heure
00:30:12dans son discours
00:30:13à l'Assemblée nationale
00:30:14le chef de file
00:30:14des députés
00:30:15de votre parti
00:30:16a dit qu'il était nécessaire
00:30:17aujourd'hui
00:30:18de faire des compromis
00:30:18Gabriel Attal
00:30:19du côté de Renaissance
00:30:20a dit
00:30:21je le rappelais
00:30:22il y a quelques minutes
00:30:22qu'il fallait aujourd'hui
00:30:23un accord d'intérêt général
00:30:25entre les forces politiques
00:30:26pour les 18 mois à venir
00:30:28seriez-vous prêt
00:30:28oui ou non
00:30:30à parler
00:30:30avec des personnalités politiques
00:30:32de l'autre rive
00:30:33nous sommes rentrés
00:30:37dans ce gouvernement
00:30:38avec la certitude
00:30:39que nous ne pourrions pas
00:30:40y faire tout ce que nous voulions
00:30:41Bruno Retailleau
00:30:42qui était ministre de l'Intérieur
00:30:43a fait tout ce qu'il pouvait
00:30:44pour la sécurité des français
00:30:45pour protéger nos frontières
00:30:46mais il n'avait pas
00:30:47de majorité à l'Assemblée
00:30:48pour faire voter les lois
00:30:49qui seront indispensables
00:30:51pour reprendre demain
00:30:52la possibilité
00:30:53d'agir en profondeur
00:30:55pour répondre
00:30:56aux attentes des français
00:30:56nous ne pouvons pas faire
00:30:58tout ce que nous voulons
00:30:58aujourd'hui
00:30:59mais nous ne ferons pas
00:31:00le contraire
00:31:01de ce que nous savons
00:31:02être nécessaire au pays
00:31:03et parler avec des gens
00:31:05de tous bords
00:31:05c'est ce que nous sommes
00:31:06prêts à faire
00:31:07mais si c'est pour suivre
00:31:08la ligne que la gauche
00:31:09prétend imposer aujourd'hui
00:31:11cette gauche socialiste
00:31:12vous diffusiez
00:31:13il y a quelques instants
00:31:14le discours de Boris Vallot
00:31:16qui disait
00:31:16qu'elle refusait
00:31:17de s'allier avec l'extrême droite
00:31:18en attendant
00:31:19elle a tout lâché
00:31:20à l'extrême gauche
00:31:20elle a été élue
00:31:21avec les voix de LFI
00:31:22et nous refusons
00:31:24de nous associer
00:31:24à une gauche
00:31:25y compris à ce parti socialiste
00:31:27qui propose aujourd'hui
00:31:28l'exact contraire
00:31:29de ce que les français attendent
00:31:30le parlement est divisé
00:31:31mais jamais sans doute
00:31:32la France n'a été aussi unie
00:31:33pour dire
00:31:34ce dont elle a besoin
00:31:35moins d'impôts
00:31:36que le travail paye
00:31:37rétablir nos frontières
00:31:38moins d'immigration
00:31:39plus de sécurité
00:31:40ce que veulent les socialistes
00:31:41aujourd'hui
00:31:42c'est 27 milliards
00:31:43d'impôts nouveaux
00:31:4430 milliards
00:31:45de dépenses publiques
00:31:45supplémentaires
00:31:46ce que veulent les socialistes
00:31:47aujourd'hui
00:31:48c'est des régularisations
00:31:49en masse
00:31:49la légalisation du cannabis
00:31:51et les yeux fermés
00:31:52tout grands
00:31:53face à la réalité
00:31:54de l'insécurité
00:31:55qui traverse notre pays
00:31:56nous ne pouvons pas
00:31:57nous associer à une gauche
00:31:58comme celle-là
00:31:58pas parce que nous serions sectaires
00:32:00mais parce que nous tenons
00:32:01à une seule ligne de conduite
00:32:02qui est l'intérêt supérieur du pays
00:32:03Merci François-Xavier Bellamy
00:32:06vice-président délégué
00:32:07du parti Les Républicains
00:32:08en direct de Strasbourg
00:32:09la capitale du Parlement européen
00:32:11Marie Chantret
00:32:12la suite des événements
00:32:13à partir de maintenant
00:32:14on a vu le cortège
00:32:16du premier ministre
00:32:16partir vers ce qui est encore
00:32:18pour quelques heures
00:32:19quelques jours
00:32:20sa résidence de travail
00:32:21c'est-à-dire l'hôtel de Matignon
00:32:23il organise dans un petit quart d'heure
00:32:25maintenant
00:32:25un pot de départ
00:32:26avec ses ministres
00:32:27il remettra
00:32:28c'est une information de BFM TV
00:32:29c'est sa démission
00:32:29demain à Emmanuel Macron
00:32:31et ensuite
00:32:32Demain matin précisément
00:32:33les équipes de Matignon
00:32:35qui
00:32:36malgré toutes les déclarations
00:32:38faisant croire
00:32:38qu'ils y croyaient encore un peu
00:32:40ont fait en sorte
00:32:41ces derniers jours
00:32:42de faire que la passation à venir
00:32:43soit la plus fluide possible
00:32:45et donc depuis plusieurs jours maintenant
00:32:47les chefs de pôle
00:32:48à Matignon
00:32:49ils sont une quinzaine
00:32:50qui travaillent sur
00:32:51le budget
00:32:51l'écologie
00:32:52la défense
00:32:53ont travaillé à ficeler
00:32:55finalement des dossiers
00:32:56qui seront remis
00:32:57aux futurs locataires
00:32:58de Matignon
00:32:59mais dans combien de temps ?
00:33:00alors ça c'est toute la question
00:33:01avec la volonté aujourd'hui
00:33:02nous dit-on du côté
00:33:03parce que là
00:33:04les regards se tournent
00:33:05vers le président de la République
00:33:06d'aller vite
00:33:08et reviennent
00:33:09des noms régulièrement
00:33:11alors après il faut être
00:33:12très prudent
00:33:13qu'autocasting
00:33:13mais des noms
00:33:14qui reviennent
00:33:15peut-être explique
00:33:16ce qui explique aussi
00:33:17l'attitude des socialistes
00:33:19ce soir
00:33:19parce que dans les
00:33:20peut-être futurs
00:33:21premiers ministrables
00:33:22à cette heure
00:33:24ne figurent que
00:33:25très peu de noms
00:33:26à gauche
00:33:26ce qui peut aussi
00:33:27expliquer une forme
00:33:28de douche-frade
00:33:29du parti socialiste
00:33:31avec aussi une incertitude
00:33:33oui ou non
00:33:34une prise de parole
00:33:35du chef de l'État
00:33:36il y a encore quelques heures
00:33:37on plaidait en ce sens
00:33:38au château
00:33:39à cette heure
00:33:40là tout de suite
00:33:41ce soir
00:33:41ce n'est plus franchement
00:33:43d'actualité
00:33:43ou encore pas
00:33:44pas tout de suite
00:33:45voilà pour la suite
00:33:46des événements
00:33:47ce pot convivial
00:33:48de finalement
00:33:49pot de départ ce soir
00:33:51autour du premier ministre
00:33:52à 20h
00:33:52ça a été légèrement avancé
00:33:53et cette donc
00:33:55démission
00:33:56apportée
00:33:57par François Bayrou
00:33:59de son gouvernement
00:34:00à Emmanuel Macron
00:34:00sans doute dans la matinée
00:34:01demain matin à l'Elysée
00:34:02Alain Demel
00:34:03à partir de demain
00:34:05François Bayrou
00:34:06n'est plus techniquement
00:34:07premier ministre
00:34:08mais il gère
00:34:09il expédie les affaires courantes
00:34:11ça pour le coup
00:34:12c'est assez banal
00:34:13sur le principe
00:34:14évidemment
00:34:15c'est aussi
00:34:16un ralentissement
00:34:17presque un arrêt
00:34:18de l'initiative
00:34:21gouvernementale
00:34:22on ne prend pas
00:34:23de grandes décisions
00:34:24dans ces cas-là
00:34:24il n'y a plus de loi
00:34:25enfin plus de projet de loi
00:34:26non non non
00:34:27bien entendu
00:34:28bien entendu
00:34:28donc
00:34:30c'est une phase
00:34:32d'asphyxie
00:34:34gouvernementale
00:34:35et l'idée d'ailleurs
00:34:36cette fois-ci
00:34:37est que
00:34:37ça dure le moins longtemps
00:34:39possible
00:34:39vous savez que
00:34:41dans les précédents
00:34:42on prouve que
00:34:43il est arrivé
00:34:44que ça dure très longtemps
00:34:45trop longtemps
00:34:46rappelez-vous
00:34:46avant la
00:34:47par exemple
00:34:48la nomination d'Elisabeth Borne
00:34:49on a quand même attendu
00:34:51très très très longtemps
00:34:52bon là l'idée
00:34:53on a même fait des Jeux Olympiques
00:34:55sans gouvernement
00:34:55bien sûr
00:34:57et enfin
00:34:58avec
00:34:59l'expédition
00:35:00des affaires courantes
00:35:01bon donc là
00:35:02l'idée
00:35:02c'est d'aller vite
00:35:03mais la nouveauté
00:35:05ce n'est pas ça
00:35:05parce qu'aller vite
00:35:06on n'a pas la garantie écrite
00:35:07en revanche
00:35:09l'idée
00:35:10c'est d'essayer
00:35:11de négocier
00:35:12un pacte de non-censure
00:35:14avec
00:35:15un certain nombre
00:35:16d'objectifs
00:35:17économiques
00:35:18et sociaux
00:35:19précis
00:35:19et là
00:35:20ce type de négociation
00:35:22c'est très exact
00:35:23ce qui n'a pas eu lieu
00:35:25auparavant
00:35:25je rappelle
00:35:28Alain Dommel
00:35:28pour ceux qui nous rejoignent
00:35:29en ce moment même
00:35:30qui allument leur télé
00:35:31qui voient ce petit bandeau
00:35:32en bas
00:35:33François Bayrou
00:35:33démissionnera demain
00:35:34matin
00:35:35info BFM TV
00:35:35que c'est fait
00:35:36effectivement
00:35:36le Premier ministre
00:35:38n'a pas réussi son pari
00:35:39devant l'Assemblée Nationale
00:35:40tout à l'heure
00:35:40la chute est même
00:35:42assez sévère
00:35:42ce n'était pas un pari
00:35:43c'était
00:35:44un départ organisé
00:35:46disons que
00:35:47c'était une cérémonie
00:35:48des adieux
00:35:49que lui-même
00:35:51avait complètement réglé
00:35:53de manière assez spectaculaire
00:35:54364 voix contre
00:35:55194 pour
00:35:57j'accueille à présent
00:35:58Gilles Filkenstein
00:35:59le secrétaire général
00:36:00de la fondation
00:36:00Jean Jaurès
00:36:01bonsoir
00:36:02et bienvenue
00:36:03Guillaume Tabard
00:36:03éditorialiste politique
00:36:05au Figaro
00:36:05bonsoir également
00:36:06et Henri Guénaud
00:36:07ancien conseiller spécial
00:36:09de Nicolas Sarkozy
00:36:10à l'Elysée
00:36:11bonsoir
00:36:11bienvenue sur ce plateau
00:36:13Henri Guénaud
00:36:14comment vous définissez
00:36:15ce qui est en train
00:36:16de se passer en France
00:36:17depuis maintenant
00:36:1720 bonnes minutes
00:36:19depuis la chute
00:36:19de François Bayrou
00:36:20qui a donc été
00:36:20le sixième premier ministre
00:36:22d'Emmanuel Macron
00:36:23en un quinquennat et demi
00:36:24on est
00:36:25d'abord on n'a plus de gouvernement
00:36:27ce soir
00:36:27là-dessus on est tous d'accord
00:36:29et puis
00:36:29on est à la fin
00:36:31de la quatrième république
00:36:32c'est exactement
00:36:34on arrive quand même
00:36:36on est arrivé
00:36:36avec les institutions
00:36:37de la cinquième république
00:36:38à reproduire
00:36:39la situation
00:36:40de la fin
00:36:40de la quatrième république
00:36:41un bloc central
00:36:42qui joue
00:36:44à l'époque
00:36:44on appelait ça
00:36:45les apparentements
00:36:46c'était institutionnalisé
00:36:47mais qui essaie
00:36:48de se maintenir
00:36:48à tout prix
00:36:49même quand il perd
00:36:49les élections
00:36:50c'était surtout
00:36:50la troisième force
00:36:51oui mais c'est la troisième force
00:36:53avec les apparentements
00:36:54là c'était
00:36:55le front républicain
00:36:57c'était
00:36:57tout ça
00:36:58et puis
00:36:59des partis
00:37:01plus
00:37:01extrêmes
00:37:03à l'époque
00:37:03c'était les gaullistes
00:37:04et les communistes
00:37:05qui représentent
00:37:07en fait
00:37:07presque la majorité
00:37:10du corps électoral
00:37:10donc on est
00:37:12dans cette situation
00:37:13avec ce qu'on appelait
00:37:14le toboggan ministériel
00:37:15et tout le monde
00:37:15de ses vertus
00:37:16a organisé
00:37:18ce toboggan
00:37:18Michel Barnier
00:37:20n'était pas obligé
00:37:20de faire un 49-3
00:37:21François Bayrou
00:37:23n'était pas obligé
00:37:24de poser la question
00:37:25de confiance
00:37:26voilà
00:37:26et ça
00:37:27ça met un terme
00:37:28forcément
00:37:29fatalement
00:37:29dans les conditions
00:37:30actuelles
00:37:31au gouvernement
00:37:31et donc il en faut
00:37:32un autre
00:37:32Gilles Finkstein
00:37:34et on va retrouver
00:37:35François Ruffin
00:37:36en direct de l'Assemblée Nationale
00:37:37dans un instant
00:37:37Gilles Finkstein
00:37:38on est sorti
00:37:39de la quatrième république
00:37:39avec ou grâce
00:37:41à la cinquième république
00:37:42comment on sort
00:37:43de la situation
00:37:43en démolissant
00:37:44la cinquième république
00:37:45comment on sort
00:37:46de la situation
00:37:46actuelle
00:37:47il y a le court terme
00:37:50et je pense
00:37:51qu'il faudrait
00:37:52on peut être
00:37:52dans le moment
00:37:53où ça vaut le coup
00:37:54de se poser la question
00:37:55de savoir
00:37:55pourquoi François Bayrou
00:37:57a échoué
00:37:57parce que peut-être
00:37:59que les leçons
00:37:59qu'on peut en tirer
00:38:00permettent de réfléchir
00:38:01à la suite
00:38:02soit on dit
00:38:03il a échoué
00:38:04parce qu'il n'y avait
00:38:05pas de majorité
00:38:06en gros
00:38:07on a depuis 2022
00:38:08et davantage encore
00:38:09depuis 2024
00:38:10une situation inextricable
00:38:11si on est sur cette ligne-là
00:38:13et qu'on dit
00:38:14c'est impossible
00:38:14à ce moment-là
00:38:15la logique
00:38:16c'est de dire
00:38:16il faut une dissolution
00:38:17et même il faut
00:38:18une nouvelle élection présidentielle
00:38:19pour remettre
00:38:20les institutions en place
00:38:21soit on se dit
00:38:22que pour diverses raisons
00:38:24c'est possible
00:38:25en tout cas
00:38:25qu'il faut l'essayer
00:38:26et donc la question
00:38:26qui se pose
00:38:27est de savoir
00:38:27quelle est la bonne méthode
00:38:28est-ce que le problème
00:38:29c'est la méthode Bayrou
00:38:30c'est-à-dire qu'il n'a pas
00:38:31ce que disait Alain Duhamel
00:38:32tout à l'heure
00:38:33justement
00:38:33c'était un homme de compromis
00:38:35qui n'a fait aucun compromis
00:38:37et donc il faut quelqu'un
00:38:38qui sache négocier
00:38:39soit c'est la méthode Macron
00:38:40c'est-à-dire de commencer
00:38:42par nommer quelqu'un
00:38:43avant de savoir sur quoi
00:38:44et si c'est ça
00:38:45et bien peut-être
00:38:46qu'il faut procéder autrement
00:38:47et commencer par essayer
00:38:48d'avoir un accord minimal
00:38:50d'une certaine manière
00:38:51c'est ce que disaient
00:38:52à la fois
00:38:53Laurent Wauquiez
00:38:54et Gabriel Attal
00:38:55un accord minimal
00:38:56non seulement
00:38:57sur les grands équilibres
00:38:58de ce budget
00:38:59mais peut-être
00:38:59sur les deux budgets
00:39:00qui viennent
00:39:01parce que chaque budget
00:39:01qui vient
00:39:02est plus compliqué
00:39:03que le suivant
00:39:04Cette question
00:39:04on va aller la poser
00:39:05à François Ruffin
00:39:05qui est en direct
00:39:06de l'Assemblée Nationale
00:39:07avec nous
00:39:07député NFP de la Somme
00:39:09en rupture
00:39:10on le sait
00:39:11avec Jean-Luc Mélenchon
00:39:12François Ruffin
00:39:13y a-t-il aujourd'hui
00:39:14encore
00:39:14même si on est
00:39:15très optimiste
00:39:16si on croit
00:39:17aux vertus du dialogue
00:39:17à l'intérieur
00:39:18de l'Assemblée Nationale
00:39:19la possibilité
00:39:20de créer une coalition
00:39:21quelle qu'elle soit
00:39:22ou est-ce que pour vous
00:39:23tout est fichu
00:39:23avec cette Assemblée-là
00:39:24et bonsoir
00:39:25Bonsoir à vous
00:39:26vous savez
00:39:27le grand sujet
00:39:28quand même
00:39:28c'est qu'est-ce qui se passe
00:39:29à l'Elysée
00:39:29on a un forcené
00:39:31qui l'année dernière
00:39:32nous avait fait
00:39:34une dissolution
00:39:35sur un coup de tête
00:39:36et qui était en vérité
00:39:37un coup de folie
00:39:38en prétendant
00:39:39découpiller la grenade
00:39:41dans les pattes des partis
00:39:42mais en vérité
00:39:42il l'a fait
00:39:43dans les pattes
00:39:44de la démocratie
00:39:44et dans les pattes du pays
00:39:45et aujourd'hui
00:39:46on se retrouve là
00:39:47à être à nouveau
00:39:48des macronologues
00:39:49à se demander
00:39:50quelle est la fumée
00:39:50qui va sortir du palais
00:39:52qu'est-ce qui va décider
00:39:53est-ce qui va
00:39:54c'était pas ma question
00:39:55j'étais pas en train
00:39:57de vous demander
00:39:57ce qu'Emmanuel Macron
00:39:58doit faire
00:39:59mais si cette Assemblée Nationale
00:40:00peut encore faire chose
00:40:01pour gérer le pays
00:40:03c'était ça plutôt
00:40:03le sens de ma question
00:40:04mais oui
00:40:05mais le problème
00:40:05c'est que le verrou
00:40:06est à l'Elysée
00:40:07si le verrou de l'Elysée
00:40:09décide de se débloquer
00:40:10parce qu'il se dit
00:40:11finalement
00:40:12ma politique de l'offre
00:40:13elle a pas marché
00:40:14elle était injuste
00:40:15elle était inefficace
00:40:16et donc il faut revenir
00:40:17sur ces 55 milliards d'euros
00:40:19de cadeaux
00:40:21qui ont été faits
00:40:22aux grandes fortunes
00:40:23et aux grandes firmes
00:40:24de ce pays
00:40:25si Emmanuel Macron
00:40:26lève ce verrou là
00:40:28il y a des choses
00:40:28qui sont possibles
00:40:29à l'Assemblée Nationale
00:40:30mais vous savez
00:40:30ça suppose quand même
00:40:32une forme de miracle
00:40:33on espère que l'ange Gabriel
00:40:34va passer cette nuit
00:40:35à l'Elysée
00:40:36et qu'avec ses petites ailes
00:40:37il va lui dire
00:40:38il faut en finir avec ça
00:40:39et revenir à de la raison
00:40:41là ça sera possible
00:40:43mais pour l'instant
00:40:43je vous le dis
00:40:44le verrou est à l'Elysée
00:40:45le verrou est à l'Elysée
00:40:48Alain Zamel
00:40:49Bruno Jeudy
00:40:50Henri Guénaud
00:40:51la nouveauté qui s'esquisse
00:40:54aujourd'hui
00:40:55alors je ne sais pas
00:40:56si ça va pouvoir
00:40:56se concrétiser
00:40:57mais la nouveauté
00:40:58qui s'esquisse
00:40:59c'est de dire
00:41:00il va y avoir
00:41:01un nouveau premier ministre
00:41:03qui va être nommé
00:41:04et ce nouveau premier ministre
00:41:06aura comme première tâche
00:41:07de négocier
00:41:09ce qui n'a pas été le cas
00:41:10avec François Bayrou
00:41:11et ce qui n'avait pas été le cas
00:41:13non plus avec Michel Barnier
00:41:14de négocier
00:41:16avec les formations
00:41:17susceptibles
00:41:18d'accepter
00:41:19un accord
00:41:20de non-censure
00:41:21c'est-à-dire
00:41:22avec celle
00:41:22du bloc dit central
00:41:24qui n'est d'ailleurs
00:41:24pas un bloc
00:41:25tellement il est fissuré
00:41:25avec les républicains
00:41:28qui eux-mêmes
00:41:29sont fissurés
00:41:29et avec les socialistes
00:41:32si les socialistes
00:41:33acceptent
00:41:34de négocier
00:41:35c'est une technique
00:41:36qui n'a pas été utilisée
00:41:37sous François Bayrou
00:41:39ou sous Michel Barnier
00:41:41il n'y a pas eu
00:41:41de négociation
00:41:42avec les partis
00:41:43et il n'y a pas eu
00:41:44de négociation
00:41:44sur une plateforme
00:41:45et donc
00:41:46il peut y avoir
00:41:47enfin même je pense
00:41:49il va y avoir
00:41:49cette tentative
00:41:50et ça sera
00:41:51au sein
00:41:52d'institutions
00:41:53totalement déréglées
00:41:55la volonté
00:41:55de trouver
00:41:56un chemin
00:41:56praticable
00:41:57pour quelques mois
00:41:58comme tabac
00:41:59les verrous
00:42:00dont parlait
00:42:00François Ruffin
00:42:01aujourd'hui
00:42:01ils sont partout
00:42:02par rapport
00:42:03à la situation
00:42:03même d'après
00:42:04Michel Barnier
00:42:05tout s'est durci
00:42:06partout
00:42:07évidemment
00:42:07du côté
00:42:08du Rassemblement
00:42:09National
00:42:09souvenez-vous
00:42:10lorsqu'il s'agissait
00:42:10de trouver un successeur
00:42:11à Michel Barnier
00:42:12il y avait un débat
00:42:13est-ce que ce sera
00:42:13Sébastien Lecornu
00:42:14François Bayrou
00:42:15et tout le monde disait
00:42:16Sébastien Lecornu
00:42:17serait plus enclin
00:42:18à obtenir la neutralité
00:42:19du RN
00:42:20François Bayrou
00:42:21sera mieux négocié
00:42:22avec le PES
00:42:22aujourd'hui
00:42:23ces deux questions
00:42:24n'ont plus de sens
00:42:25parce qu'il n'est plus
00:42:26question de négocier
00:42:27avec le RN
00:42:27qui est dans la logis
00:42:28de dire
00:42:28on veut la dissolution
00:42:30le plus vite possible
00:42:31donc il ne fera
00:42:31de cadeau à personne
00:42:32et le PES
00:42:33outre le programme
00:42:34qu'il a présenté
00:42:35qui est une manière
00:42:35de dire
00:42:36on ne veut pas
00:42:36d'accord avec vous
00:42:37le PES
00:42:38est désormais aussi
00:42:39sous la menace
00:42:40des insoumis
00:42:41ce qui est frappant
00:42:42c'est que depuis une semaine
00:42:43la brutalité de ton
00:42:45des insoumis
00:42:46envers le PES
00:42:47vous direz
00:42:48que c'est pas nouveau
00:42:49mais là au moment
00:42:49où à chaque fois
00:42:50qu'il y a un PES
00:42:51qui dit bon
00:42:51nous on est prêt
00:42:52à discuter
00:42:53nous on est prêt
00:42:54à gouverner
00:42:54tout de suite
00:42:55ils sont pilonnés
00:42:56sur le thème
00:42:56voyez
00:42:56ils sont en train
00:42:57de se brader
00:42:58à Macron etc
00:42:58donc ce qui veut dire
00:42:59que les socialistes
00:43:00qui ont quand même
00:43:01leurs élections
00:43:01en ligne de mire
00:43:02ne vont pas oser
00:43:04prendre la responsabilité
00:43:05d'être d'être
00:43:05d'un mot
00:43:07Boris Vallot
00:43:08ne donnait pas
00:43:09tout à fait
00:43:09dans son intervention
00:43:10l'impression
00:43:12de vouloir s'aligner
00:43:14sur qui que ce soit
00:43:15mais c'est pas une question
00:43:15d'impression de s'aligner
00:43:16ou pas
00:43:16c'est une question
00:43:17de réalité électorale
00:43:18si
00:43:18comme beaucoup le pensent
00:43:20et je pense que
00:43:21les socialistes eux-mêmes
00:43:22le pensent
00:43:23que
00:43:23on ne peut pas
00:43:24être sûr
00:43:25qu'il n'y aura pas
00:43:26de dissolution
00:43:27à court
00:43:28ou moyen terme
00:43:28or c'est ça
00:43:29la boussole de tout le monde
00:43:30c'est qu'est-ce qui se passe
00:43:31en cas de dissolution
00:43:32et je pense que
00:43:33les socialistes eux-mêmes
00:43:33ils sont coincés
00:43:34en cas de dissolution
00:43:35entre
00:43:36Henri Guéno
00:43:36est-ce que vous appelez
00:43:38vous qui avez été
00:43:39parce qu'ils savent
00:43:41qu'une dissolution
00:43:41les rend
00:43:43enfin
00:43:43les rend vulnérables
00:43:44bah oui
00:43:45Henri Guéno
00:43:45ou prisonnier d'une alliance
00:43:46à qualifier à nouveau
00:43:47est-ce que vous appelez
00:43:48Henri Guéno
00:43:48comme l'homme
00:43:49que vous avez conseillé
00:43:50pendant des années
00:43:50Nicolas Sarkozy
00:43:51à une dissolution
00:43:52il n'y a pas d'autre solution
00:43:53pas du tout
00:43:53parce que je pense
00:43:55que la dissolution
00:43:55ne résoudra rien
00:43:56c'est-à-dire qu'on a
00:43:57de fortes chances
00:43:58d'avoir une assemblée
00:43:59qui sera encore plus
00:43:59ingouvernable
00:44:00et quand bien même
00:44:01elle ne serait pas
00:44:02ingouvernable
00:44:02quand bien même
00:44:03le rassemblement national
00:44:04arriverait
00:44:05à avoir une majorité
00:44:06une majorité absolue
00:44:08il ne pourrait pas
00:44:09satisfaire la demande
00:44:10de ses électeurs
00:44:11il ne peut pas
00:44:11mais pourquoi
00:44:12parce que
00:44:13les promesses
00:44:15du rassemblement national
00:44:16obligent à des changements
00:44:17du cadre juridique
00:44:18constitutionnel
00:44:19et qu'il aura en face
00:44:20de lui un président
00:44:21qui ne lui donnera
00:44:22jamais le référendum
00:44:23qui pourra ne pas
00:44:24signer des ordonnances
00:44:25il y a le précédent
00:44:26Mitterrand
00:44:27donc il n'aura pas
00:44:28les moyens
00:44:29de faire sa politique
00:44:30donc il décevra
00:44:31terriblement
00:44:31ses électeurs
00:44:32qui sont aujourd'hui
00:44:33très en colère
00:44:34et très radicalisés
00:44:35voilà
00:44:37et donc ça sera
00:44:37une catastrophe
00:44:38donc dans tous les cas
00:44:40les solutions
00:44:40ne résout absolument rien
00:44:42le départ du président
00:44:43encore moins
00:44:44parce que ça affaiblira
00:44:45la fonction présidentielle
00:44:46il ne partira que
00:44:46sous la pression
00:44:47et donc on aura
00:44:48des élections
00:44:49en 35 jours
00:44:50et donc
00:44:51je trouve
00:44:51néanmoins
00:44:54qu'il y a toujours
00:44:56un effet de sidération
00:44:57et donc
00:44:57qu'est-ce qui reste
00:44:59comme solution
00:45:00Bruno Jeudy
00:45:00et Gilles Féline
00:45:01je finis sur
00:45:03la
00:45:03non je vous en prie
00:45:04je finis sur
00:45:06la décision du président
00:45:07on fera des élections
00:45:09en 35 jours
00:45:09d'ailleurs on fera aussi
00:45:10des élections législatives
00:45:11en très peu de temps
00:45:12donc il n'y aura pas
00:45:13de vrai débat
00:45:13et donc il n'y aura pas
00:45:14de vrai mandat
00:45:14il y aura une situation
00:45:16institutionnelle
00:45:17elle affaiblit
00:45:17pour le président
00:45:18et en plus
00:45:18sans une véritable légitimité
00:45:20pour affronter
00:45:21les problèmes
00:45:22auxquels nous sommes
00:45:22confrontés
00:45:23donc ce ne sont pas
00:45:24des solutions
00:45:25la seule solution
00:45:26hélas
00:45:26qui tient un peu
00:45:28du miracle
00:45:29c'est de trouver
00:45:30des gens
00:45:30qui vont au gouvernement
00:45:32pour faire leur devoir
00:45:33et non pas
00:45:34pour représenter
00:45:35leur parti
00:45:36et pour
00:45:37tenter d'appliquer
00:45:39tout ou partie
00:45:39de leur programme
00:45:40c'est ça le problème
00:45:41qui est des socialistes
00:45:42au gouvernement
00:45:43très bien
00:45:44mais dire on va faire
00:45:45un gouvernement socialiste
00:45:46c'est impossible
00:45:46un gouvernement LR
00:45:47c'est impossible
00:45:48un gouvernement
00:45:49macronien
00:45:50c'est impossible
00:45:50personne n'a reçu
00:45:51de mandat pour ça
00:45:52donc il va falloir
00:45:53des gens qui vont
00:45:54pour faire leur devoir
00:45:55et qui assurent
00:45:56la continuité de l'état
00:45:57et font face aux événements
00:45:58voilà c'est la seule
00:45:59et qui sont modestes
00:46:00encore une fois
00:46:00c'est à dire
00:46:00ils ne sont pas là
00:46:01pour réformer le pays
00:46:02jusqu'à l'élection présidentielle
00:46:04voilà
00:46:04moi je trouve
00:46:04moi je trouve
00:46:04il y a toujours
00:46:05quand même
00:46:06un effet de sidération
00:46:06même sur un vote
00:46:08qui était attendu
00:46:08d'une chute attendue
00:46:10pourquoi
00:46:10parce que
00:46:11quand même
00:46:11il faut analyser
00:46:12le résultat
00:46:12le résultat
00:46:13est quand même
00:46:13très sévère
00:46:14210
00:46:16il n'atteint pas
00:46:17les 210
00:46:17il y a 13 LR
00:46:18qui votent
00:46:19contre la confiance
00:46:20et on voit
00:46:21que la chute
00:46:22de François Bayrou
00:46:23qu'on le veuille ou non
00:46:24entraîne un peu
00:46:25celle d'Emmanuel Macron
00:46:27et la tâche
00:46:28évidemment
00:46:28très compliquée
00:46:29pour Emmanuel Macron
00:46:30ça va être compliqué
00:46:32de nommer
00:46:32un premier ministre
00:46:33même rapidement
00:46:33ce qui paraît déjà difficile
00:46:35comme si
00:46:35c'était rien passé
00:46:36comme si on enchaînait
00:46:38Barnier
00:46:38puis Bayrou
00:46:39puis X
00:46:40derrière
00:46:41je trouve quand même
00:46:42qu'on voit bien
00:46:43que ça entraîne
00:46:44quand même le président
00:46:45moi je partage l'idée
00:46:46que précipiter
00:46:47les échanges électorales
00:46:48ne change rien
00:46:49et sur ce point là
00:46:50je suis d'accord
00:46:50avec Henri Guenot
00:46:51mais en même temps
00:46:52on voit bien
00:46:52que pour Emmanuel Macron
00:46:53il y a un blocage
00:46:53et c'est du blocage
00:46:54Alain Duhamel
00:46:56Emmanuel Macron
00:46:56peut-il choisir
00:46:58un premier ministre
00:46:58qui ne soit pas
00:46:59de son camp politique
00:47:01au sens large
00:47:02je pense que le prochain
00:47:03premier ministre
00:47:04appartiendra
00:47:05non pas à la majorité
00:47:08mais à ce qu'on appelle
00:47:09à tort
00:47:10le bloc central
00:47:11parce que ce n'est pas
00:47:12un bloc
00:47:13et au LR
00:47:14au Rénaissance
00:47:15moderne
00:47:15LR
00:47:16je pense que
00:47:17LR bien sûr
00:47:18comme toujours
00:47:20on dit LR bien sûr
00:47:21mais c'est toujours
00:47:22LR divisé
00:47:23mais enfin ça
00:47:24c'est une constante
00:47:25donc il y aura
00:47:27un premier ministre
00:47:28ou une première ministre
00:47:29issue de ça
00:47:30je répète pour moi
00:47:32là on est dans des
00:47:34dans des décisions
00:47:35et dans des mesures
00:47:36totalement
00:47:37circonstancielles
00:47:38parce qu'il y a
00:47:39la tripartition
00:47:40parce qu'il y a
00:47:41des échecs
00:47:42parce qu'il y a
00:47:43les élections municipales
00:47:44qui arrivent
00:47:44et parce qu'il reste
00:47:45plus que 18 mois
00:47:46avant l'élection
00:47:46présidentielle
00:47:47donc avec
00:47:48on est dans des
00:47:49conditions
00:47:50totalement aberrantes
00:47:51pour gouverner
00:47:52mais je pense que
00:47:53la seule chose
00:47:54qui s'esquisse
00:47:55et qu'il peut y avoir
00:47:56un début
00:47:57de semblant d'utilité
00:47:59c'est si
00:47:59effectivement
00:48:00il y a une négociation
00:48:01alors
00:48:02le président nomme
00:48:03un premier ministre
00:48:04mais c'est le premier ministre
00:48:05qui mène les négociations
00:48:06c'est pas le président
00:48:07autrement ça n'a
00:48:07aucune chance
00:48:08de marcher
00:48:08si c'est à l'Elysée
00:48:10si c'est Emmanuel Macron
00:48:11ça ne marchera pas
00:48:12s'il y a
00:48:13un premier ministre
00:48:14et qui a
00:48:16comme objectif
00:48:16et comme méthode
00:48:17de négocier
00:48:18un accord
00:48:19de non-censure
00:48:20sur un certain
00:48:21nombre de points
00:48:22c'est possible
00:48:23c'est possible
00:48:24mais
00:48:25et moi
00:48:25c'est l'énorme reproche
00:48:26que je fais
00:48:27à tout ce qui est en train
00:48:27de se passer
00:48:28c'est possible
00:48:29mais
00:48:29mais ça ne sera que
00:48:31pour expédier
00:48:33des affaires courantes
00:48:34sous un autre nom
00:48:35jusqu'à la chute
00:48:37du prochain premier ministre
00:48:39mais en aucun cas
00:48:40de prendre
00:48:41les mesures économiques
00:48:42qui sont nécessaires
00:48:44en fonction de la situation
00:48:45que François Barrou
00:48:47aurait voulu
00:48:48pouvoir prendre
00:48:49mais n'a eu
00:48:50aucune chance
00:48:50de pouvoir prendre
00:48:51et que ses successeurs
00:48:52n'auront pas
00:48:53davantage de sens
00:48:54de prendre
00:48:54avant en tout cas
00:48:55l'élection présidentielle
00:48:57que je souhaite également
00:48:58avoir lieu
00:48:59à l'échéance
00:49:00prévue
00:49:01il y a plusieurs indicateurs
00:49:02pardon Reguino
00:49:03il y a plusieurs indicateurs
00:49:04qu'on s'était promis
00:49:04de surveiller tout à l'heure
00:49:05quand on a pris cette antenne
00:49:07le nombre de voix
00:49:08du bloc central
00:49:09même si Alain De Hamel
00:49:10n'aime pas beaucoup
00:49:10cette expression
00:49:11qui ont manqué
00:49:12à François Bayrou ce soir
00:49:13c'est plus que ça
00:49:14on a vu qu'il en manquait
00:49:15si je ne dis pas de bêtises
00:49:16une quinzaine tout à l'heure
00:49:17et puis il y a deux chiffres
00:49:18qu'on n'avait pas
00:49:19qui sont importants
00:49:20qui donnent un petit peu
00:49:20le ton peut-être
00:49:21des jours et des semaines
00:49:22qui viennent
00:49:22c'est ce qui s'est passé
00:49:23chez les républicains
00:49:24Marie-Champagne
00:49:25et ce qui s'est passé
00:49:26au parti socialiste
00:49:27qu'est-ce que ça donne
00:49:27dans ces deux partis ?
00:49:28Alors sur les républicains
00:49:29Bruno l'évoquait rapidement
00:49:3013 députés
00:49:31les républicains
00:49:32ont voté
00:49:33contre la confiance
00:49:349 se sont abstenus
00:49:36ce qui sont des scores
00:49:37beaucoup plus élevés
00:49:39que ce que l'on pressentait
00:49:41Quasiment la moitié du groupe
00:49:42n'a pas donné sa confiance
00:49:43ils sont 49
00:49:44si je compte bien
00:49:4522
00:49:4622 sur 49
00:49:48pour pas voter la confiance
00:49:49Donc c'est énorme
00:49:50et c'est un
00:49:51même si Laurent Wauquiez
00:49:52avait dit
00:49:52en gros
00:49:53je vote
00:49:54liberté de vote
00:49:55moi je vote pour
00:49:56sans grand enthousiasme
00:49:57et je laisse la liberté
00:49:58à mes députés
00:49:59et leur liberté de conscience
00:50:00et il ne peut pas faire autrement
00:50:02évidemment
00:50:03il ne peut pas dire autre chose
00:50:04c'est quand même
00:50:05un défi lancé
00:50:07à Bruno Retailleau
00:50:08que peut-il dire
00:50:08au chef de l'État
00:50:09s'il lui-même n'arrive pas
00:50:11à tenir ses troupes
00:50:11est-ce que le socle commun
00:50:13élargi à l'air
00:50:14tient toujours
00:50:15et certains expliquaient
00:50:16dans l'entourage
00:50:17d'Emmanuel Macron
00:50:18qu'à l'issue de ce vote
00:50:19et de ses résultats
00:50:20qui donc s'affinent ce soir
00:50:21il aurait quand même
00:50:22à rendre des comptes
00:50:22parce qu'aujourd'hui
00:50:23le soutien n'est pas là
00:50:24Avant d'en venir
00:50:26au parti socialiste
00:50:27je vais monter un tout petit peu
00:50:27le suspense
00:50:28ce qu'ont voté
00:50:29les 66 députés socialistes
00:50:31aujourd'hui
00:50:31la réaction de l'Élysée
00:50:33la toute première
00:50:34après la chute du gouvernement
00:50:35Bayrou
00:50:35Emmanuel Macron
00:50:36prend acte
00:50:37de la chute de Bayrou
00:50:38de François Bayrou
00:50:39et nommera son successeur
00:50:40dans les tout prochains jours
00:50:42on n'est pas beaucoup plus avancé
00:50:43ça c'est moi qui l'ajoute
00:50:44sur le vote du parti socialiste
00:50:46Marie Chantret
00:50:46Comme un salome
00:50:4766 députés
00:50:49la totalité du groupe socialiste
00:50:51a voté
00:50:51contre la confiance
00:50:53au gouvernement
00:50:54de François Bayrou
00:50:56il l'avait annoncé
00:50:57décision irrévocable
00:50:58quoi que mettait
00:50:59le premier ministre
00:51:00sur la table
00:51:01là pour le coup
00:51:02Olivier Faure
00:51:03Boris Vallaud
00:51:04ont été suivis
00:51:05par leur troupe
00:51:06Gilles Finkelstein
00:51:06ce qui se passe à droite
00:51:07c'est-à-dire ce groupe
00:51:08d'une cinquantaine
00:51:09de députés
00:51:10divisés
00:51:11entre trois positions
00:51:12avec des consignes
00:51:13il faut dire
00:51:13des chefs des républicains
00:51:14qui ont un tout petit peu
00:51:15fluctué
00:51:16ces derniers jours
00:51:17qu'est-ce que ça dit
00:51:18de l'état des républicains
00:51:19aujourd'hui ?
00:51:20Je crois que ça dit
00:51:21les profondes interrogations
00:51:23au-delà
00:51:24des divergences
00:51:26de stratégie personnelle
00:51:27et on a vu
00:51:28la réapparition
00:51:29de Laurent Wauquiez
00:51:30face à Bruno Retailleau
00:51:31au-delà de ça
00:51:33je crois que ça dit
00:51:33les profondes
00:51:34interrogations stratégiques
00:51:37des républicains
00:51:38d'une certaine manière
00:51:39que l'on voyait poindre
00:51:40dans l'interview
00:51:41de Nicolas Sarkozy
00:51:42du Figaro
00:51:42de la semaine dernière
00:51:43où dans le même temps
00:51:44il appelait
00:51:45à l'organisation
00:51:46d'une primaire
00:51:47allant de Gabriel Attal
00:51:48à Laurent Wauquiez
00:51:50et dans le même temps
00:51:52il avait un discours
00:51:53disons
00:51:53d'une grande mensuétude
00:51:55avec le Rassemblement National
00:51:56Hugo Capelli
00:51:58nous attend du côté
00:51:59de Matignon
00:52:00où François Bayrou
00:52:03devait réunir
00:52:04ses ministres
00:52:05ce soir
00:52:05pour ce qui s'apparente
00:52:06à un pot de départ
00:52:07Hugo Capelli
00:52:08question toute bête
00:52:09il n'y a pas encore
00:52:10de camion de déménagement
00:52:11derrière vous
00:52:11pour préparer
00:52:12les affaires
00:52:13du Premier ministre
00:52:13On n'en est pas encore là
00:52:17François Bayrou
00:52:17qui pour le moment
00:52:18est revenu à Matignon
00:52:20qui en effet
00:52:20attend ses ministres
00:52:21qui doivent arriver
00:52:22à 20h
00:52:23le rendez-vous
00:52:24a été avancé
00:52:24d'une petite demi-heure
00:52:25pour ce qui s'apparente
00:52:27à un pot de départ
00:52:28en réalité
00:52:29les ministres
00:52:29vont continuer
00:52:30à assurer
00:52:30les affaires courantes
00:52:31dans les prochains jours
00:52:33alors pour combien de temps
00:52:34il faut se rappeler
00:52:35que le prédécesseur
00:52:36de François Bayrou
00:52:36Michel Barnier
00:52:37était resté
00:52:388 jours en place
00:52:40une fois qu'il avait
00:52:40démissionné
00:52:42cette fois-ci
00:52:42ça devra aller
00:52:43un petit peu plus vite
00:52:43en tout cas
00:52:43les ministres
00:52:44qu'on a pu rencontrer
00:52:45aujourd'hui
00:52:45nous disaient
00:52:46que le chef de l'Etat
00:52:46devrait nommer rapidement
00:52:48le successeur
00:52:49de François Bayrou
00:52:51François Bayrou
00:52:52justement
00:52:52qui va remettre
00:52:53sa démission
00:52:54demain
00:52:55au chef de l'Etat
00:52:57ses conseillers
00:52:58ses équipes
00:52:58de leur côté
00:52:59c'est la passation
00:53:01qui se prépare
00:53:01que tous sont en train
00:53:02de préparer
00:53:03une sorte de note
00:53:04qu'ils pourront remettre
00:53:04également à leur successeur
00:53:06ici
00:53:06à Matignon
00:53:08François Bayrou
00:53:08qui ne ressort pas
00:53:09indemne
00:53:10de son passage
00:53:11avec des opinions
00:53:12qui sont largement défavorables
00:53:14c'est presque
00:53:159 mois ici
00:53:16qui ont été marqués
00:53:17par un conclave
00:53:18sur les retraites
00:53:18qui a été raté
00:53:19par l'affaire
00:53:20Notre-Dame
00:53:21de Bétarame
00:53:22il l'empêche
00:53:22François Bayrou
00:53:23a redit ses dernières heures
00:53:25qu'il ne regrette rien
00:53:26de son passage
00:53:27ici à Matignon
00:53:28il va encore en profiter
00:53:29donc
00:53:29ses prochaines heures
00:53:30avec ses équipes
00:53:31avec les ministres
00:53:32qui vont arriver
00:53:32dans quelques instants
00:53:33Bonsoir Marine Tourdelier
00:53:34Vous êtes la patronne
00:53:35des écologistes
00:53:36que demandez-vous
00:53:37à Emmanuel Macron
00:53:38ce soir ?
00:53:39Écoutez une chose
00:53:40très simple
00:53:40de nommer
00:53:42un premier ministre
00:53:43issu des rangs de la gauche
00:53:44et des écologistes
00:53:44qui sont le bloc
00:53:45qui est arrivé en tête
00:53:45à l'élection
00:53:46qu'il avait lui-même
00:53:47convoqué
00:53:48contre l'attente
00:53:48de tout le monde
00:53:49donc le respect des urnes
00:53:50Au groupe qui est arrivé en tête
00:53:51en incluant les insoumis
00:53:52pour être en tête
00:53:52Oui la force politique
00:53:53est arrivée en tête
00:53:54et ce que je lui demande
00:53:55également
00:53:56puisque j'entends
00:53:56qu'il aurait décidé
00:53:57de nommer assez vite
00:53:59un ou une première ministre
00:54:00c'est de nous recevoir
00:54:01avant toute allocution
00:54:03avant toute décision
00:54:04parce que c'est ce que
00:54:05c'est ce qu'existe finalement
00:54:06les institutions
00:54:07il est le président de la république
00:54:08il doit nommer
00:54:09avant de nommer
00:54:10puisqu'on a compris
00:54:10qu'il voulait toujours s'assurer
00:54:12de ce qu'avaient prévu de faire
00:54:13les uns et les autres
00:54:13avant de nommer
00:54:14nous demandons
00:54:15à être reçus
00:54:16par le président de la république
00:54:17Vous Marine Tondelier
00:54:18vous les responsables de la gauche
00:54:20ou tous les chefs de parti
00:54:21C'est une demande
00:54:22que je fais en tant que responsable
00:54:23des écologistes
00:54:23nous souhaitons être reçus
00:54:25que ce soit seul
00:54:26ou avec mes collègues
00:54:28du Front Populaire
00:54:29tout nous ira
00:54:30pourvu que nous ayons
00:54:31l'occasion de discuter
00:54:32avec le président de la république
00:54:33avant qu'il nomme
00:54:34parce qu'on a bien écouté
00:54:36les raisons pour lesquelles
00:54:37il n'avait pas pu nous nommer
00:54:38les deux fois précédentes
00:54:39le seul argument valable
00:54:41qu'il utilisait
00:54:42c'était de dire
00:54:42je dois prendre l'option
00:54:44qui a le plus de stabilité
00:54:46en perspective
00:54:47résultat il a nommé
00:54:48monsieur Barnier
00:54:48qui est le premier ministre
00:54:50qui a duré le moins longtemps
00:54:51de toute la cinquième république
00:54:53donc l'argument de dire
00:54:54je ne peux pas vous nommer vous
00:54:55parce que je peux nommer
00:54:57que quelqu'un
00:54:57dont je suis sûre
00:54:58qu'il durera
00:54:58n'a pas marché avec monsieur Barnier
00:55:00n'a pas marché avec monsieur Bayrou
00:55:01et il ne peut pas nous faire le coup
00:55:03une troisième fois
00:55:03donc s'il veut s'assurer
00:55:05de comment nous avons prévu
00:55:06de faire
00:55:06de ce que nous avons en tête
00:55:07qui ne reçoive
00:55:08on lui expliquera
00:55:09nous c'est avec les insoumis
00:55:11ou sans les insoumis
00:55:12vous m'avez enlevé la question
00:55:14Alain Douamel
00:55:14je parle moi en secrétaire national
00:55:15des écologistes
00:55:17et je serai reçu
00:55:18dans le périmètre
00:55:19qui souhaitait
00:55:20tout me va
00:55:21vous savez
00:55:21j'ai le mérite de la cohérence
00:55:23et de la constance
00:55:23je ne cherche pas de problème
00:55:25je cherche des solutions
00:55:26Marine Condelier
00:55:27hier à cette même table
00:55:29Mathilde Panot
00:55:29la patronne des insoumis
00:55:32à l'Assemblée nationale
00:55:33nous disait
00:55:33alors elle a refusé de dire
00:55:36si elle censurerait ou pas
00:55:37un gouvernement socialiste
00:55:39par exemple
00:55:40mais on a compris
00:55:40que ce n'était pas
00:55:41sa tasse de thé
00:55:42vous imaginez
00:55:43arriver à l'Elysée
00:55:44dans les jours qui viennent
00:55:44avec vous
00:55:45Jean-Luc Mélenchon
00:55:46et Olivier Faure
00:55:46et qu'ils ne reçoivent séparément
00:55:47il n'y a pas de problème
00:55:48si Mathilde Panot dit
00:55:50ce n'est pas ma tasse de thé
00:55:51Olivier Faure
00:55:51vous imaginez qu'Olivier Faure
00:55:52n'est pas non plus
00:55:53sa tasse de thé
00:55:54il dit sans doute la même chose
00:55:54Mathilde Panot
00:55:55et que moi je suis écologiste
00:55:57mais je vais vous dire
00:55:58dans un moment
00:55:58comme nous le traversons là
00:56:00on ne va pas jouer au jeu
00:56:01de cette différence
00:56:02en réalité
00:56:02moi je ne fais pas de la politique
00:56:04pour écrire les meilleurs programmes
00:56:06possibles sur du papier glacé
00:56:07et les encadrer dans mon bureau
00:56:08moi je m'engage
00:56:09pour changer la vie des français
00:56:10et donc je le dis
00:56:11à tout le monde
00:56:12c'est ça qu'on doit faire
00:56:12et elle touche sans doute
00:56:13à la vie des français
00:56:14entre ce que disent
00:56:15les insoumis
00:56:15sur retour à la retraite
00:56:16à 60 ans
00:56:17et ce que dit le parti socialiste
00:56:19sur non ce sera 62 ans
00:56:20mais vous savez ce que je vous dis
00:56:21moi
00:56:22c'est pas juste une guerre d'égo
00:56:23il y a du fond derrière
00:56:24M. Fauvel
00:56:25une avancée vaut mieux
00:56:25que 1000 programmes
00:56:26on vit dans un pays aujourd'hui
00:56:28où les 500 plus riches
00:56:29de ce pays
00:56:30ont vu leur fortune
00:56:30multipliée par deux
00:56:31depuis 2017
00:56:32pendant que chaque jour
00:56:33il y a eu plus de pauvres
00:56:34et chaque jour un peu plus pauvres
00:56:35on est aujourd'hui
00:56:36un record de pauvreté
00:56:37comme le pays ne l'a jamais connu
00:56:39ces 30 dernières années
00:56:409,8 millions de pauvres
00:56:41on est dans un pays
00:56:43où 42% des personnes
00:56:44qui gagnent le SMIC
00:56:45ou moins
00:56:45sautent au moins
00:56:46un repas par jour
00:56:47pour des raisons financières
00:56:48et c'est à ces personnes-là
00:56:50qu'il faut qu'on pense
00:56:50moi je ne suis pas là ce soir
00:56:51pour faire la course
00:56:52de petits chevaux
00:56:53entre chefs de partis politiques
00:56:54de gauche
00:56:55je ne me suis pas engagée pour ça
00:56:56j'habite dans un territoire
00:56:57où je sais
00:56:58ce que c'est que la précarité
00:56:59je sais ce que c'est
00:57:00que les années d'espérance
00:57:01de vie en moins
00:57:01je sais ce que c'est
00:57:02que les gens qui doivent sauter
00:57:03des repas quotidiennement
00:57:05et pour ça
00:57:06on a une responsabilité
00:57:07de faire quelque chose
00:57:08et je vous le dis
00:57:09dans tous les noms
00:57:09que vous avez cités
00:57:10de gens qui n'ont pas envie
00:57:11de partir en vacances ensemble
00:57:12on l'a bien compris
00:57:12je pense que si l'un d'entre eux
00:57:15était nommé
00:57:16aucun d'entre eux
00:57:17ne pourrait le censurer
00:57:18et on aurait tous
00:57:19l'obligation
00:57:19de devoir moral
00:57:20la responsabilité
00:57:21de se mettre d'accord
00:57:22pour avancer
00:57:23Guillaume Tabard
00:57:23on est parallélisé
00:57:24Marine Tandelier
00:57:25vous mettez en avant
00:57:26donc une logique arithmétique
00:57:27c'est vrai que
00:57:28le nouveau front populaire
00:57:30était l'alliance électorale
00:57:31qui était arrivée en tête
00:57:33de toutes les alliances électorales
00:57:34aux législatives
00:57:35ensuite il y a eu
00:57:36une alliance gouvernementale
00:57:38qui a rétriquement
00:57:38été supérieure
00:57:39à celle du NSP
00:57:40mais aujourd'hui
00:57:41est-ce que vous pouvez maintenir
00:57:42cette réalité arithmétique
00:57:44du nouveau front populaire
00:57:45alors que
00:57:45contrairement à ce que vous dites
00:57:46ce n'est pas une question
00:57:47d'un jeu de cette différence
00:57:49c'est
00:57:49on l'a entendu
00:57:50de la part des insoumis
00:57:51toute offre de services
00:57:54faite pour
00:57:54conduire un gouvernement
00:57:56est présentée
00:57:57comme une trahison
00:57:58avec des mots
00:57:58d'une violence
00:57:59qui est parfois supérieure
00:58:00à la violence
00:58:01en fait qu'on est
00:58:02vous parlez d'un socle commun
00:58:03dont une partie des députés
00:58:05n'a pas voté la confiance
00:58:06au Premier ministre
00:58:07je vous parle
00:58:07du nouveau front populaire
00:58:09est-ce qu'aujourd'hui
00:58:09vous considérez encore
00:58:10si vous prétendez
00:58:12quand je me regarde
00:58:13je m'inquiète
00:58:13quand je me compare
00:58:14je me rassure
00:58:14puisque vous prétendez
00:58:15que la gauche
00:58:15peut gouverner
00:58:17est-ce que vous maintenez
00:58:18qu'aujourd'hui
00:58:18que le socle électoral
00:58:20et le socle arithmétique
00:58:21à l'Assemblée
00:58:22du nouveau front populaire
00:58:23est encore viable
00:58:24Monsieur Tréhard
00:58:25est-ce que
00:58:26excusez-moi
00:58:27je ne vous appelle pas
00:58:30Sandrine Rousseau
00:58:31est-ce que vous concevez
00:58:35que ce pays a voté
00:58:36pour une cohabitation
00:58:37et que la cohabitation
00:58:38n'est pas une opinion
00:58:39c'est un dû démocratique
00:58:41est-ce que vous concevez
00:58:42que malgré cela
00:58:44le président de la République
00:58:45a deux fois de suite
00:58:46nommé quelqu'un
00:58:46de son propre camp
00:58:47et pour ceux
00:58:48qui ne connaissent pas
00:58:48la définition du mot
00:58:49cohabitation
00:58:50cohabitation ça veut dire
00:58:51qu'on nomme un Premier ministre
00:58:52qui n'est pas du camp
00:58:53du président de la République
00:58:54Monsieur Duhamel
00:58:55grand expert en la matière
00:58:56confirmera ses propos
00:58:57et donc le sujet
00:58:59ce soir
00:59:00c'est quelle solution
00:59:02a Emmanuel Macron
00:59:03il y a la destitution
00:59:05je ne pense pas
00:59:05que ce soit
00:59:06sa solution préférée
00:59:07il y a la dissolution
00:59:08est-ce que c'est votre proposition
00:59:08non moi je veux
00:59:09qu'il nomme un Premier ministre
00:59:10issu des rangs
00:59:11de nouveau front populaire
00:59:11mais donc vous voterez
00:59:12contre la motion
00:59:13de destitution
00:59:13présentée par LFI par exemple
00:59:14je pense que la question
00:59:15se posera s'il continue
00:59:16à faire de l'obstruction
00:59:17et donc il y a la destitution
00:59:18je vais vous donner mon avis
00:59:19il y a la dissolution
00:59:20moi ce que je vous dis
00:59:21sur la dissolution
00:59:21c'est que ce n'est pas
00:59:22l'Assemblée nationale
00:59:23qui est illégitime
00:59:24c'est le gouvernement
00:59:25et donc on peut refaire
00:59:26plein de dissolutions
00:59:27si vous voulez
00:59:27déjà je ne vois pas trop
00:59:28à qui ça va être utile
00:59:29enfin plutôt je le vois trop bien
00:59:30c'est pour ça qu'elle ne se fera pas
00:59:32mais je ne vois pas non plus
00:59:33que ça change au problème
00:59:34d'adopter un budget ou pas
00:59:35et donc il reste la question
00:59:36de nommer un Premier ministre
00:59:37on ne nomme pas l'extrême droite
00:59:39on ne nomme pas quelqu'un de son camp
00:59:40quand on a perdu l'élection
00:59:41il reste nous
00:59:41et pour ce qu'il y a
00:59:42comment on va faire
00:59:43à l'Assemblée nationale
00:59:43je sens que vous allez me relancer
00:59:45et je vous expliquerai
00:59:45immédiatement comment on fera
00:59:47sur les contours
00:59:49vous demandez à Emmanuel Macron
00:59:50de recevoir les leaders de gauche
00:59:51ensemble ou séparément
00:59:52comme il le souhaite
00:59:53tout me va
00:59:54avec ou sans Jean-Luc Mélenchon
00:59:55comme il le souhaite
00:59:56tout me va
00:59:57mais vous lui proposez
00:59:58un gouvernement
00:59:58qui va d'où à où
01:00:00pour avoir une durée de vie
01:00:01au moins égale
01:00:02à celle de François Bayrou
01:00:03c'est-à-dire un peu moins de 9 mois
01:00:04j'ai entendu les grands procès
01:00:05sur les réseaux sociaux
01:00:06qui nous accuseraient
01:00:07de vouloir faire
01:00:08des gouvernements
01:00:08avec des masculistes
01:00:09juste une question très simple
01:00:10les écologistes
01:00:11les socialistes
01:00:11pour moi
01:00:12la personne qui sera nommée
01:00:14Premier ministre
01:00:15au sein du nouveau Front Populaire
01:00:16a un travail
01:00:17celui de composer un gouvernement
01:00:18avec celles de ceux
01:00:19qui auront envie
01:00:20deuxièmement
01:00:21moi je ne suis pas
01:00:22pour faire des gouvernements
01:00:23qui sont mi-figue mi-raisin
01:00:25où on mélange des choux
01:00:26des carottes
01:00:26et des gens
01:00:26qui ne sont pas d'accord
01:00:27un gouvernement
01:00:27ça doit être compact
01:00:29ça doit être cohérent
01:00:30ça doit avoir une ligne
01:00:31stratégique claire
01:00:32et ça doit être en fait
01:00:34surtout dans le moment
01:00:34dans lequel on vit
01:00:35un gouvernement de combat
01:00:36qui va se battre
01:00:37pour ses idées
01:00:38et si ça ne marche pas
01:00:39ça ne marchera pas
01:00:40mais au moins
01:00:40aurons-nous essayé
01:00:41et je vais vous dire
01:00:42un gouvernement de gauche
01:00:43et écologiste
01:00:43le jour de sa nomination
01:00:44moi je peux vous dire
01:00:45que ce que ça provoquera
01:00:48dans le pays
01:00:48j'en suis émue d'avance
01:00:49ça provoquera des gens
01:00:50qui n'ont pas assez à bouffer
01:00:51qui ont peur pour leurs gamins
01:00:53quand ils vont à l'école le matin
01:00:54qu'ils se fassent agresser
01:00:55par des gens qui sont racistes
01:00:57ça provoquera une forme
01:00:58de ouf de soulagement
01:00:59d'espoir
01:01:00de voilà
01:01:01une respiration
01:01:02et une fois qu'on a ça
01:01:03on a un énorme élan
01:01:04parce qu'on va aller
01:01:04à l'Assemblée nationale
01:01:05vous avez raison
01:01:06dans des configurations
01:01:06extrêmement difficiles
01:01:08de convaincre
01:01:08mais nous on n'ira pas
01:01:09à coup de 49-3
01:01:10on n'ira pas non plus
01:01:12en force
01:01:12on va aller texte par texte
01:01:14par exemple
01:01:14sur la texte Zuckman
01:01:15dont on parle beaucoup
01:01:16que les écologistes
01:01:17je le rappelle
01:01:17ont déjà fait adopter
01:01:18à l'Assemblée nationale
01:01:19Marine Tordelier
01:01:19on ne va pas refaire
01:01:20tout le quinquennat
01:01:21Marine Tordelier
01:01:22je réponds à la question
01:01:23on ira à l'Assemblée nationale
01:01:24défendre ses idées
01:01:25merci beaucoup
01:01:26on va aller nous
01:01:26à l'Elysée
01:01:28retrouver Mathieu Quach
01:01:29il va être seulement
01:01:30un de ceux qui nous reçoivent
01:01:31alors je ne suis pas sûr
01:01:32qu'Emmanuel Macron
01:01:33réponde directement
01:01:34à Marine Tordelier
01:01:34ça fait 5 minutes
01:01:35que vous avez fait cette proposition
01:01:36laissons au chef de l'État
01:01:37le temps de la réponse
01:01:38Mathieu Quach
01:01:39en revanche
01:01:39la première réaction
01:01:41d'Emmanuel Macron
01:01:41après la chute
01:01:42de François Bayrou
01:01:42est tombé
01:01:43on l'a dit
01:01:43il y a un petit quart d'heure
01:01:44maintenant
01:01:45oui avec un communiqué
01:01:48de presse
01:01:48effectivement
01:01:49communiqué
01:01:49qui est tombé
01:01:50assez vite
01:01:51par rapport
01:01:51aux habitudes
01:01:52que l'on a
01:01:53dans ce type
01:01:54de situation
01:01:54ici
01:01:55à proximité
01:01:56de l'Elysée
01:01:56le président
01:01:57de la République
01:01:58prend acte
01:01:59du résultat
01:02:00du vote
01:02:00des députés
01:02:01au terme
01:02:01de l'article 49
01:02:021 de la Constitution
01:02:03il recevra
01:02:04demain
01:02:05le premier ministre
01:02:06François Bayrou
01:02:06pour accepter
01:02:07la démission
01:02:08de son gouvernement
01:02:10et le président
01:02:10de la République
01:02:11nommera
01:02:11un nouveau
01:02:12premier ministre
01:02:13c'est la partie
01:02:13qui nous intéresse
01:02:14le plus
01:02:14dans les tout prochains jours
01:02:16alors je sais
01:02:16qu'on vous le dit
01:02:17à chaque fois
01:02:18dans ce type
01:02:18de situation
01:02:19mais selon
01:02:19tous les interlocuteurs
01:02:21du service politique
01:02:22de BFMTV
01:02:22ces dernières heures
01:02:24ces derniers jours
01:02:25cette fois-ci
01:02:26le président
01:02:26de la République
01:02:27aurait l'intention
01:02:28d'aller vite
01:02:29alors cette notion
01:02:30de vitesse
01:02:30elle est évidemment
01:02:31toute relative
01:02:32dans ces moments
01:02:32qu'Emmanuel Macron
01:02:33apprécie particulièrement
01:02:35selon ses proches
01:02:36parce qu'il est
01:02:37au centre du jeu
01:02:38et la première étape
01:02:39ce sera donc
01:02:40la démission
01:02:40de François Bayrou
01:02:41il doit la poser
01:02:42sur le bureau
01:02:43du président
01:02:44de la République
01:02:44demain
01:02:45à la première heure
01:02:46merci beaucoup
01:02:47Mathieu Couache
01:02:48en direct
01:02:48du palais de l'Elysée
01:02:50à Paris
01:02:50dans les tout prochains jours
01:02:52Alain Zamel
01:02:53ce gouvernement
01:02:53écoutez
01:02:55acceptons-en
01:02:56l'augure
01:02:57et ne prenons pas
01:02:59de Paris
01:03:00parce que ça serait
01:03:01trop dangereux
01:03:01bon
01:03:02ce qui est vrai
01:03:03c'est qu'on est quand même
01:03:04dans une situation
01:03:05globale
01:03:06qui est suffisamment
01:03:06inquiétante
01:03:07pour que ce soit pas
01:03:08le moment
01:03:08de tergiverser
01:03:09savoir
01:03:10qui va nommer
01:03:12je pense que
01:03:14ça ne sera pas
01:03:15quelqu'un sorti
01:03:16de la gauche
01:03:17j'ai cru que Marine Tondelier
01:03:18allait dire moi
01:03:18enfin nous
01:03:19pardon
01:03:20c'était une plaisanterie
01:03:21même si
01:03:23elle était tout à fait légitime
01:03:25à demander
01:03:26d'une part
01:03:26d'être reçue
01:03:27et à proposer
01:03:29c'était une bouteille
01:03:30de ma part uniquement
01:03:31on n'y voyait rien d'autre
01:03:31à proposer
01:03:33qu'il y ait
01:03:34une personnalité
01:03:35de la gauche
01:03:36qui soit nommée
01:03:37c'est tout à fait légitime
01:03:38de le demander
01:03:38est-ce que
01:03:39ça me paraît probable
01:03:41non
01:03:41je crois que la réponse
01:03:42ne sera pas
01:03:43une réponse positive
01:03:43mais
01:03:44qu'est-ce qui vous paraît
01:03:44probable alors
01:03:45ce qui me paraît
01:03:47le plus probable
01:03:47c'est de continuer
01:03:50dans la situation actuelle
01:03:51que je trouve détestable
01:03:52comme je l'ai dit
01:03:53et écrit souvent
01:03:53c'est-à-dire
01:03:56avec quelqu'un
01:03:57issu d'un bloc
01:03:58qui n'est pas un bloc
01:03:59central
01:04:00sans être vraiment central
01:04:01et qui gérera
01:04:03en réalité
01:04:04les affaires courantes
01:04:05non pas
01:04:07jusqu'au départ
01:04:09de François Bayrou
01:04:10mais pendant l'ensemble
01:04:11de la durée
01:04:11de son gouvernement
01:04:12je pense que
01:04:13le prochain gouvernement
01:04:14sera un gouvernement
01:04:15d'expédition
01:04:16des affaires courantes
01:04:17ce sera un sacré affront
01:04:18et je le déplore
01:04:22d'autant plus
01:04:23que je trouve
01:04:23que la situation
01:04:24économique
01:04:25budgétaire
01:04:26financière
01:04:26demanderait
01:04:27des décisions
01:04:28courageuses
01:04:29dont je suis certain
01:04:30que le prochain gouvernement
01:04:32ne les prendra pas
01:04:33Marie Chantrey
01:04:34vous voulez ajouter
01:04:34quelque chose
01:04:35oui dans cette
01:04:36peut-être idée
01:04:37on a entendu
01:04:37Gabriel Attal
01:04:38à la tribune
01:04:38parlant d'un accord
01:04:40d'intérêt général
01:04:40ce soir il va plus loin
01:04:41avant la nomination
01:04:42d'un éventuel nouveau
01:04:43premier ministre
01:04:44il dit
01:04:45que le président
01:04:46devrait nommer
01:04:47un négociateur
01:04:48un négociateur
01:04:49en attant que dès le départ
01:04:50cette personnalité là
01:04:51ne soit pas premier ministre
01:04:53voilà ce qu'il déclare ce soir
01:04:54un négociateur chargé
01:04:56de réunir vous
01:04:57les forces politiques
01:04:58de les recevoir
01:04:59représentés à l'assemblée
01:05:00pour bâtir
01:05:01ce fameux accord
01:05:02d'intérêt général
01:05:03alors ça c'est typique
01:05:04de la 4ème république
01:05:05quelqu'un qui réunit
01:05:10tout le monde
01:05:10dans la même pièce
01:05:11mais qui à la fin
01:05:11en sort pour ne pas
01:05:12être le premier ministre
01:05:13exactement
01:05:13à la part d'un ancien
01:05:14premier ministre
01:05:15c'est vrai que c'est
01:05:15une proposition
01:05:16qui peut recueillir
01:05:17un certain intérêt
01:05:18vous en pensez quoi
01:05:20effectivement
01:05:22c'est exactement
01:05:23la 4ème république
01:05:24mais dans le moment
01:05:25je trouve que ce n'est pas idiot
01:05:27je suis d'accord
01:05:28dès lors qu'on dit
01:05:30on ne veut pas
01:05:31de la destitution
01:05:33ou de la démission
01:05:33du président
01:05:34et qu'on ne souhaite
01:05:34pas la dissolution
01:05:35il faut prendre acte
01:05:37de ce qu'est
01:05:38la réalité
01:05:39de cette assemblée
01:05:40et je pense que
01:05:40Alain Duhamel
01:05:41dit quelque chose
01:05:41de très important
01:05:42c'est pas seulement
01:05:43le budget
01:05:45qui vient
01:05:46qui doit être négocié
01:05:47dans un accord
01:05:47ce sont les deux budgets
01:05:49parce que chaque année
01:05:49qui passe
01:05:50le budget
01:05:50est plus compliqué
01:05:51à faire adopter
01:05:52et donc
01:05:53que cette discussion
01:05:54soit nouée
01:05:56autour d'une espèce
01:05:57de tiers de confiance
01:05:58je pense que ce n'est pas idiot
01:05:59c'est pas nécessairement
01:06:00de les réunir tous ensemble
01:06:01c'est d'abord
01:06:02de les voir séparément
01:06:03ça ne veut pas dire
01:06:04que tout le monde
01:06:05participe au gouvernement
01:06:06parce que tout le monde
01:06:06ne participera pas
01:06:07au gouvernement
01:06:08et je pense que
01:06:08c'est sans doute mieux
01:06:09mais si on veut
01:06:11que les choses
01:06:12alors oui
01:06:13on est dans une situation
01:06:14qui est une situation
01:06:15navrante
01:06:16le négociateur
01:06:17c'est le titre
01:06:17d'un blockbuster
01:06:18américain
01:06:18comment ça se termine
01:06:20il y a quand même
01:06:21un gros paradoxe
01:06:22imaginons une seconde
01:06:23imaginons une seconde
01:06:24que ce négociateur
01:06:25trouve un accord
01:06:27il serait quand même
01:06:29bien bête de dire
01:06:30ça y est
01:06:30on a trouvé quelqu'un
01:06:31qui était capable
01:06:32de mettre tout le monde
01:06:33d'accord
01:06:33mais ça ne va pas être lui
01:06:34le fait d'être le négociateur
01:06:37n'empêche en rien
01:06:39de celui qui ensuite
01:06:40est nommé
01:06:41premier ministre
01:06:41comme celle-là
01:06:45on est dans l'expérimentation
01:06:47absolue
01:06:47la proposition du Hamel
01:06:49n'est pas la proposition
01:06:49on pourrait imaginer
01:06:52que ce soit la présidente
01:06:53de l'Assemblée Nationale
01:06:54ou le président de la République
01:06:55vous dites banco
01:06:56à cette initiative
01:06:57moi j'étais ce matin
01:06:57sur la matinale
01:06:58de la RTBF
01:06:59la première matinale belge
01:07:00et je leur disais
01:07:02vous savez
01:07:02j'ai beaucoup entendu
01:07:03rire de la Belgique
01:07:04pendant des années
01:07:05quand ils n'arrivaient pas
01:07:05à faire de gouvernement
01:07:06la vérité c'est que les Belges
01:07:07ça a été long pour le faire
01:07:08mais les gouvernements
01:07:09qu'ils finissent par faire
01:07:10tiennent
01:07:11jusqu'à la fin du mandat
01:07:12tout le temps
01:07:12avec cette méthode
01:07:13de négociateur
01:07:14et quand ça ne marche pas
01:07:15de démineur
01:07:16avant le négociateur
01:07:17ce que je crains
01:07:19je vous le dis
01:07:19c'est que je vois bien
01:07:20ce qu'il y a à l'oeuvre
01:07:20c'est une stratégie d'obstruction
01:07:22les personnes qui sont au pouvoir
01:07:23Emmanuel Macron le premier
01:07:24et tous ses amis
01:07:26ne veulent pas
01:07:26de changement de politique
01:07:28et ce que je vois aussi
01:07:29derrière cette proposition
01:07:30c'est une manière
01:07:31de moyenniser le tout
01:07:33pour qu'on ne fasse
01:07:33en fait pas grand chose
01:07:34là où ce pays
01:07:35a besoin d'une politique de rupture
01:07:37et je ne vous le dis pas
01:07:38parce que c'est mon avis personnel
01:07:39je le dis aussi
01:07:40à toutes celles et ceux
01:07:40qui ont peur
01:07:41de la montée de l'extrême droite
01:07:42et dont je pense
01:07:42qu'ils sont majoritaires
01:07:43dans ce pays
01:07:44vous pensez qu'en continuant
01:07:45une politique comme ça
01:07:46d'injustice sociale
01:07:48à dire
01:07:48on a fait autant de cadeaux
01:07:50de milliards d'euros par an
01:07:51aux plus riches
01:07:52mais on ne va pas revenir dessus
01:07:53et vous allez tous devoir
01:07:54faire des efforts
01:07:55dans les hôpitaux
01:07:56dans les écoles
01:07:56dans les services publics
01:07:57dans vos jours fériés
01:07:58vous pensez que ça
01:07:59ça ne fait pas arriver
01:08:00l'extrême droite au pouvoir
01:08:01je ne comprends pas cette logique
01:08:03vous parliez comme si vous aviez
01:08:04une majorité aujourd'hui
01:08:06à l'Assemblée nationale
01:08:06ce que vous n'avez pas aujourd'hui
01:08:08sur les mesures
01:08:08dont je viens de vous citer
01:08:09et que je conteste
01:08:10il y a une majorité
01:08:11de l'Assemblée nationale
01:08:12qui n'en veut pas
01:08:12je vous le confirme
01:08:13et parfois avec le Rassemblement nationale
01:08:14que vous prétendez combattre
01:08:15non mais je pense juste
01:08:16qu'il faut un gouvernement
01:08:17de rupture
01:08:18qui aille se battre
01:08:19sur chaque mesure à l'Assemblée
01:08:20et on verrait bien
01:08:21ce qui en sortira
01:08:21parce que quand vous êtes député
01:08:22de l'Assemblée nationale
01:08:24vous avez des électeurs
01:08:25vous avez une circonscription
01:08:25et comment vous allez
01:08:26même si vous êtes macroniste
01:08:28expliquez à vos électeurs
01:08:29que vous n'allez pas voter
01:08:30une taxation de 2% des plus riches
01:08:32que vous ne voulez pas mettre
01:08:32les 1800 familles les plus riches
01:08:33de ce pays
01:08:34à contribution dans ce moment
01:08:35difficile que vit la France
01:08:35il n'y a pas que ça
01:08:36dans le budget du PS
01:08:37vous le savez bien
01:08:38il y a le retour à la retraite
01:08:39aux 62 ans
01:08:40que là aussi il faudra expliquer
01:08:41mais chaque mesure passera
01:08:42ou ne passera pas
01:08:43mais on doit nous laisser essayer
01:08:44et sans rupture
01:08:46nous arriverons
01:08:47dans un pays
01:08:48qui sera gouverné
01:08:48par l'extrême droite
01:08:49parce que nous n'aurons pas voulu voir
01:08:50que le pacte social de ce pays
01:08:52était en train de faire
01:08:53une crise de nerfs
01:08:54c'est ça qui va se passer
01:08:54la cocotte minute
01:08:55est pleine de pression
01:08:57et ça va exploser
01:08:58bon ça ça sera réglé
01:08:59à l'occasion
01:09:00des prochaines élections
01:09:01et notamment
01:09:01de la prochaine élection présidentielle
01:09:03on ne peut pas juste dire
01:09:03ça sera réglé Marine Le Pen
01:09:04allez hop bon courage
01:09:05j'essaye de l'éviter
01:09:06j'ai le droit
01:09:06c'est rien
01:09:07c'est pas généré
01:09:08c'est le droit
01:09:08moi aussi
01:09:08ce sont les électeurs
01:09:10qui choisiront
01:09:10le ou la présidente
01:09:11qui ont fait tout
01:09:12pour qu'ils choisissent
01:09:12celle-là
01:09:13juste un mot
01:09:14sur ce que disait
01:09:15Bruno Jeudy
01:09:16pourquoi ça ne serait pas
01:09:17la présidente de l'Assemblée nationale
01:09:19qui serait cette facilitatrice
01:09:20d'une certaine manière
01:09:21c'est intéressant de voir
01:09:22à quel point
01:09:23y compris les forces de gauche
01:09:24on entendait François Ruffin
01:09:26tout à l'heure
01:09:26ou Marine Tendelier
01:09:27à l'instant
01:09:28ont intériorisé
01:09:29la logique de la Vème République
01:09:31et se tournent
01:09:32vers le président de la République
01:09:33alors qu'on est typiquement
01:09:34dans un moment
01:09:35où depuis 2024
01:09:36le pouvoir
01:09:38pourrait être
01:09:39à l'Assemblée nationale
01:09:40si elle décidait
01:09:41de trouver un accord
01:09:43en son sein
01:09:43mais ça ne lui est même pas
01:09:45venu à l'esprit
01:09:46c'est pas qu'ils n'ont pas réussi
01:09:47c'est qu'ils n'ont même pas essayé
01:09:49Lucie Castel avait proposé
01:09:50dans un courrier
01:09:51l'année dernière
01:09:51écrit à tous les parlementaires
01:09:53de se rassembler
01:09:54et de discuter
01:09:55de quelques sujets
01:09:56qui paraissaient évidents
01:09:58sur lesquels on pourrait
01:09:58trouver des accords
01:09:59sur les services publics
01:10:00sur l'école
01:10:00sur l'hôpital
01:10:01ça avait été proposé
01:10:02ça n'a pas été fait
01:10:02Mesdames, Messieurs
01:10:03je voudrais simplement
01:10:04vous montrer deux images
01:10:06captées sur le terrain
01:10:07un peu partout en France
01:10:08par les équipes de BFM TV
01:10:10à Pau et à Marseille
01:10:12Pau à gauche
01:10:13la ville de celui
01:10:15qui est encore Premier ministre
01:10:16jusqu'à demain matin
01:10:17et Marseille à droite
01:10:18avec ses rassemblements
01:10:19de quelques dizaines
01:10:21de personnes
01:10:21de pot de départ
01:10:22à François Bayrou
01:10:24au moment même
01:10:25où le Premier ministre
01:10:25fait son vrai pot de départ
01:10:26cette fois-ci
01:10:27c'est l'image de Matignon
01:10:28en direct
01:10:29l'arrivée
01:10:29sauf que lui
01:10:31ses cacahuètes
01:10:31sont payées par l'argent public
01:10:33c'est Marine Gondelier
01:10:34qui l'ajoute
01:10:35ah oui c'est pas quelqu'un
01:10:36de BFM
01:10:37dans les commentaires
01:10:37je vous remercie
01:10:38de le souligner
01:10:40Marie Chantret
01:10:41oui absolument
01:10:42pot de départ
01:10:43donc avec des ministres
01:10:44avec qui on est en ligne
01:10:45en off
01:10:46qui nous disent que
01:10:46ils auraient préféré
01:10:49éviter ce moment
01:10:50très clairement
01:10:50pour certains d'entre eux
01:10:51il y a de l'amertume
01:10:52de la manière
01:10:53de son passé
01:10:54ces deux dernières semaines
01:10:55oui ils en veulent
01:10:56à François Bayrou
01:10:57d'avoir finalement
01:10:58accéléré le calendrier
01:10:59la méthode aussi
01:11:01et de se dire
01:11:02est-ce que ce soir
01:11:02on n'aurait pas pu
01:11:03s'éviter ce moment
01:11:05de faux semblants aussi
01:11:07avec des uns
01:11:08et des autres
01:11:08qui ont des intérêts
01:11:11parfois divergents
01:11:12énième moment
01:11:13donc ce soir
01:11:14autour du Premier ministre
01:11:15sans doute
01:11:16des mots d'introduction
01:11:17il l'a déjà dit
01:11:18lors de sa conclusion
01:11:20au sein de l'hémicycle
01:11:21réécrivant
01:11:22je le disais tout à l'heure
01:11:23un peu l'histoire
01:11:23en disant
01:11:24on n'est pas tous
01:11:25de la même famille politique
01:11:26mais il n'y a pas eu de couac
01:11:27tout s'est fait sans tension
01:11:29si on remonte le fil
01:11:31de ses 8 mois
01:11:32et 25 jours
01:11:33à Matignon
01:11:33sous l'air Bayrou
01:11:34il y a quand même eu
01:11:35entre certains
01:11:36poids lourd
01:11:37et c'était sa volonté
01:11:38sa patte aussi
01:11:39dans son gouvernement
01:11:40dire qu'il n'y a pas eu de tension
01:11:42c'est un peu
01:11:43alléger les choses
01:11:45je dirais
01:11:46quelque chose
01:11:46de différent
01:11:47je crois que c'est
01:11:49exact
01:11:50que son idée
01:11:51d'avoir des poids lourds
01:11:52qui était une idée nouvelle
01:11:53par rapport à ses prédécesseurs
01:11:54des gens ayant
01:11:55un poids spécifique
01:11:57et qu'on les laisse s'exprimer
01:12:00y compris
01:12:00quitte à ce qu'il y ait
01:12:01des contradictions
01:12:02la cacophonie
01:12:03on l'a dit quand même
01:12:04oui non non
01:12:04mais je ne dis pas le contraire
01:12:06je l'ai même sans doute dit
01:12:07bon
01:12:08c'est vrai que
01:12:09c'est compliqué
01:12:10mais
01:12:11le mode de fonctionnement
01:12:13en lui-même
01:12:14l'idée de dire
01:12:14il faut que
01:12:15dans une coalition
01:12:16chacun puisse exprimer
01:12:18librement
01:12:18son point de vue
01:12:19ça n'est pas forcément mauvais
01:12:21moi ce que j'ai trouvé
01:12:22détestable
01:12:23et très grave
01:12:23et dont je pense
01:12:25que l'impact
01:12:26a été très négatif
01:12:27c'est qu'il n'y ait pas
01:12:28de négociation
01:12:30avec les formations politiques
01:12:31pour dire
01:12:32voilà ce qu'on a envie de faire
01:12:33qu'est-ce que vous avez envie
01:12:35de faire sur tel sujet
01:12:36on prend un dossier essentiel
01:12:38vous, vous êtes
01:12:39pour quelle solution
01:12:39et ça c'est quand même
01:12:41le fonctionnement
01:12:41de la démocratie
01:12:42et à l'intérieur
01:12:44de l'équipe gouvernementale
01:12:45ça n'a pas eu lieu
01:12:46et ça n'a pas eu lieu
01:12:48c'est pire
01:12:51parce que
01:12:51si j'ose dire
01:12:52c'est la même logique
01:12:53c'est pire
01:12:54c'est une sorte de 49-3
01:12:55à l'intérieur du gouvernement
01:12:57c'est-à-dire
01:12:58c'est le 49-3 des ministres
01:12:59et je précise du coup
01:13:00qu'un gouvernement de gauche
01:13:01et écologiste
01:13:01que nous appelons
01:13:02de nos voeux
01:13:03comme vous l'avez compris
01:13:03demanderait
01:13:05j'ai le mérite de la clarté
01:13:07mais demanderait
01:13:08un vote de confiance
01:13:09dès sa nomination
01:13:10on commencerait par là
01:13:11et en échange
01:13:12nous nous engagerions
01:13:13à ne pas utiliser
01:13:14le 49-3
01:13:15qu'est-ce que ça veut dire ?
01:13:16que personne ne doit avoir peur
01:13:17de nous laisser arriver
01:13:19au gouvernement
01:13:19ça dure un jour ?
01:13:21ça dure un jour ?
01:13:22si vous demandez
01:13:22votre vote de confiance
01:13:23d'emblée
01:13:23arithmétiquement ?
01:13:25ben non
01:13:25parce que nous
01:13:26nous créons un rapport
01:13:28de confiance et de respect
01:13:28qui certes
01:13:29est assez inédit
01:13:30dans les dernières années
01:13:31de Macronisme
01:13:32qu'on a pu connaître
01:13:33mais de dire
01:13:33nous respectons l'Assemblée
01:13:34nous vous en confiance
01:13:35et nous voterons
01:13:36avec vous les mesures
01:13:36ou pas
01:13:37merci à tous les 6
01:13:38Marie Chantret
01:13:39Alain Dehamel
01:13:39il vous reste 30 secondes
01:13:40pour aller rejoindre
01:13:41l'autre plateau de BFM
01:13:42pour participer
01:13:43ne vous blessez pas
01:13:44tout de même
01:13:45pour participer
01:13:46à l'édition spéciale
01:13:47qui se poursuit animée
01:13:48par Maxime Soutek
01:13:48à Polyme de Malerme
01:13:49la déflagration
01:13:51après la chute
01:13:52de François Bayrou
01:13:53je vous rappelle
01:13:53que François Bayrou
01:13:54a donc perdu
01:13:55le vote de confiance
01:13:56ce soir
01:13:56364 voix contre
01:13:58qu'il déposera
01:13:59sa démission
01:14:00demain à l'Elysée
01:14:01qu'Emmanuel Macron
01:14:02s'est engagé
01:14:02à nommer un nouveau
01:14:03ou une nouvelle
01:14:03première ministre
01:14:04dans les jours qui viennent
01:14:05et que ce soir
01:14:05sur le plateau de BFM
01:14:06Marine Tondelier
01:14:07pour les écologistes
01:14:08lui demande
01:14:09de recevoir
01:14:10ensemble ou séparément
01:14:11tous les partis politiques
01:14:13de gauche
01:14:13en vue de trouver
01:14:14un futur premier ministre
01:14:16l'info continue
01:14:16dans un instant
01:14:17ravi d'avoir passé
01:14:18cette soirée avec vous
01:14:19à la fin
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