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  • il y a 7 semaines
Chaque week-end, François Gapihan vous accompagne de 10h à 12h dans BFM Direct.

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00:00:00Et bonjour à tous, bienvenue dans BFM Direct. Nous sommes ensemble jusqu'à midi. Dans un instant, nous retrouverons notre reporter à Etretat,
00:00:07où un homme s'est noyé hier en pleine tempête émis. Témoignages à suivre ont des nombres de décès au total.
00:00:14Les pistes du Premier ministre contre la fraude sociale et fiscale. On vous explique les mesures concrètes envisagées par un Sébastien Lecornu sous pression maximale ce matin.
00:00:22Celle des Républicains qui se réunissent à midi, des socialistes, des centristes et d'Emmanuel Macron qui lui demandent de former son gouvernement avant.
00:00:31Ce soir, on vous dit tout. Des coulisses. Dans BFM Direct également ce matin, cette deuxième plainte contre le chef Jean-Himbert.
00:00:39Révélation de la journaliste Pauline Delassus qui sera avec nous à 10h30 et vous entendrez en exclusivité la réaction de l'avocat de la première plaignante.
00:00:47Et puis nous reviendrons sur la fascination suscitée par le procès Jubilard qui entrera demain dans sa troisième semaine.
00:00:54On en parlera notamment avec un ténor du barreau qui fut l'avocat de Jacques Viguier, affaire ultra médiatique elle aussi au début des années 2000.
00:01:00Maître Catala sera mon invité à 11h30. BFM Direct épisode 12. C'est parti.
00:01:05Mais d'abord l'essentiel de l'actualité avec vous Fanny, bonjour.
00:01:21Cette lettre de Sébastien Lecornu qui appelle les parlementaires du socle commun à s'unir.
00:01:25Oui, 438 sénateurs et députés qui, le Premier ministre, adressent une feuille de route pour définir les priorités prochaines du gouvernement.
00:01:34Et avec une majorité relative, ça passera, estime le Premier ministre, par des compromis avec les autres formations politiques.
00:01:41Première priorité énoncée, le budget pour 2026.
00:01:44Mais en aucun cas un budget d'austérité ou de régression sociale, affirme le Premier ministre.
00:01:49L'effort devra porter essentiellement sur la réduction de la dépense de l'État.
00:01:53Un budget qui doit répondre également à la demande de justice fiscale.
00:01:57Le Premier ministre qui précise ainsi que si les impôts devront augmenter, d'autres devront impérativement baisser pour soutenir le pouvoir d'achat des ménages.
00:02:05Voilà pour les déclarations du Premier ministre dans ce document.
00:02:09Dans ce socle commun, les Républicains qui entretiennent toujours le suspense sur leur participation ou non au gouvernement qui doit être annoncé d'ici à demain.
00:02:18C'est l'exigence d'Emmanuel Macron en tout cas.
00:02:20Les LR qui devraient se prononcer hier soir.
00:02:25Mais compte tenu des prolongations, des discussions à Matignon.
00:02:28Bruno Ratailleau a repoussé l'échéance à ce dimanche après-midi.
00:02:32Lors d'une visioconférence qui réunira tous les membres des Républicains.
00:02:37Et de son côté, le patron du PS, Olivier Faure, a lui déclaré dans Le Parisien.
00:02:41Que si la donne ne changeait pas du côté du gouvernement, le PS se dirigerait tout droit vers la censure.
00:02:48Olivier Faure qui dit également assumer devant les Français les conséquences d'une éventuelle dissolution de l'Assemblée.
00:02:53Deux personnes ont perdu la vie en pleine tempête émise hier.
00:02:57Un nageur de 48 ans qui s'est noyé à Etretat en Seine-Maritime où une houle à 4 mètres de hauteur a été mesurée dans la Manche.
00:03:04Et un automobiliste de 25 ans dont la voiture a été écrasée après la chute d'un arbre dans l'Aisne.
00:03:09Sa passagère a grèvement été blessée avec des vents de plus de 130 km heure au Havre et plus de 100 km heure dans les terres.
00:03:16Les dégâts sont très importants dans le nord de la France.
00:03:18Jusqu'à 5000 foyers normands ont été prévus d'électricité au plus fort de la tempête hier.
00:03:23Un nouveau bilan va bientôt être publié par Enedis.
00:03:26On en vient à ses recherches dans les côtes d'Armor pour tenter de retrouver un jeune homme.
00:03:29Une battue citoyenne est organisée depuis ce matin pour tenter de retrouver Enzo Sarrazin, âgé de 19 ans.
00:03:37Il est porté disparu depuis hier matin.
00:03:40Un avis de disparition inquiétante avait été publié.
00:03:43Il indique que le jeune homme d'un mètre 84, aux cheveux châtains clairs, très longs, porté attaché et portant des écarteurs aux deux oreilles a quitté son domicile de l'emballe avec son vélo.
00:03:53Si vous avez des renseignements, n'hésitez pas à contacter la police au 17.
00:03:57La libération des otages détenus par le Hamas est en cours de négociation, apprend-on, aujourd'hui au Caire en Égypte ?
00:04:04Oui, avec des discussions indirectes qui vont avoir lieu entre les négociateurs du mouvement islamiste palestinien et les négociateurs israéliens.
00:04:11La médiation américaine, elle, sera incarnée par l'émissaire Steve Whitcoff et par Jared Kushner, le gendre de Donald Trump.
00:04:19Les États-Unis qui veilleront au bon respect du plan de paix du président censé se conclure ce soir.
00:04:24Quant à Benyamin Netanyahou, il précise les modalités du retour des otages israéliens.
00:04:30Dans les prochains jours, pendant la fête de Soukhot, nous pourrons annoncer le retour de tous nos otages, vivants ou décédés, en une seule fois.
00:04:39Tandis que les forces de défense resteront profondément implantées dans la bande de Gaza et dans les zones de contrôle.
00:04:45Allez, on termine avec un peu de légèreté, un exploit sportif.
00:04:51Oui, à mettre au crédit de l'un des frères de la fratrie Lebrun, l'épongiste.
00:04:56Pour la première fois, la France se hisse grâce à Félix Lebrun en finale du Grand Smash à Pékin.
00:05:01C'est l'équivalent du tournoi du Grand Chelem en tennis.
00:05:04Félix Lebrun, 7e mondial, on le rappelle, qui a vaincu ce matin le 2e joueur mondial, le chinois Li Shindong en 6-7.
00:05:12Rappel du palmarès, de notre mascotte française de tennis de table, une médaille de bronze tout de même au JO de Paris en 2024.
00:05:18Et une victoire également au WTT Champions de Montpellier l'an dernier.
00:05:22C'est une sorte de Masters 1000 de tennis.
00:05:25Bravo Aloui.
00:05:25Bravo.
00:05:26Merci Fanny.
00:05:27A tout à l'heure.
00:05:27Rendez-vous à 11h pour un prochain point sur l'actualité.
00:05:30Les vents violents liés à Amy sont-ils à l'origine de deux décès ?
00:05:34Ce qui est sûr, c'est qu'alors que la tempête s'abattait hier sur plusieurs départements,
00:05:38un homme est mort dans un accident de la route dans l'Aisne.
00:05:40Un autre s'est noyé à Etretat, en Seine-Maritime.
00:05:43Où vous vous trouvez pour BFM TV ?
00:05:45Marie Jantric, bonjour Marie.
00:05:48Oui, tout à fait.
00:05:49La drame est survenue hier matin, un peu après 9h.
00:05:53Deux hommes sont allés se baigner, un jeune homme de 18 ans et un homme de 48 ans.
00:05:58Ils se sont retrouvés en difficulté dans la mer qui était très agité.
00:06:01Le jeune homme de 18 ans a réussi à regagner la rive.
00:06:03Mais l'homme de 48 ans, lui, n'a pas réussi puisque, je le disais, la mer était extrêmement agitée.
00:06:09Les secours ont tenté de lui prêter main forte, mais n'ont pas pu en raison des conditions météo.
00:06:15L'hélicoptère Dragon 76 de la Sécurité civile, qui est basé au Havre, a notamment été mobilisé.
00:06:20Et malgré plusieurs tentatives, il n'a pas pu sauver cet homme de 48 ans.
00:06:24Le corps n'a pu être retrouvé qu'aux alentours de 16h au moment de la marée basse.
00:06:29Alors, il y a quelques minutes avec Agathe Pichon qui m'accompagne.
00:06:32Nous avons parlé avec un homme qui a été témoin de cette noyade.
00:06:37Il nous expliquait que ces deux hommes qui sont allés se baigner sont deux Français, deux amis.
00:06:43Qu'au bout d'une dizaine de minutes, le jeune homme de 18 ans est donc revenu sur le rivage avec difficulté.
00:06:48Qu'il était paniqué, frigorifié.
00:06:50Et surtout, qu'il était très inquiet en voyant son camarade qui avait des difficultés dans l'eau.
00:06:55Cet homme de 48 ans, nous dit-on, était un homme qui savait bien nager, qui faisait de la voile.
00:07:02Bien entendu, beaucoup d'émotions ici à Etretat à la suite de ce décès.
00:07:07Et malgré tout, les gens qui restent quand même encore assez imprudents.
00:07:12Je vous laisse voir sur ces images d'Agathe Pichon.
00:07:14Les gens qui sont tout, tout, tout à côté de la mer.
00:07:17Alors que les vagues sont quand même encore très importantes.
00:07:20Que des galets peuvent être projetés.
00:07:23Et puis, aussi incroyable que cela puisse paraître, au sommet des falaises d'Etretat, depuis ce matin,
00:07:29eh bien on peut apercevoir des gens qui là aussi se promènent.
00:07:32Donc les risques qui continuent à être pris ici à Etretat, malgré cette houle et malgré le drame qui est survenu hier.
00:07:39Merci Marie-Jentric, avec Agathe Pichon à Etretat pour BFM TV.
00:07:42Bonjour Guillaume Sechet.
00:07:43Bonjour François.
00:07:44Vous nous expliquez d'abord ce matin, Guillaume, pourquoi cette tempête émise est assez particulière en fait.
00:07:49Tout à fait comme les autres, effectivement.
00:07:51Bon, même si c'est classique, en septembre, on a quand même des tempêtes.
00:07:54Mais elle est quand même très précoce, cette tempête.
00:07:57Les arbres ont des feuilles actuellement.
00:07:59Et comme les vents ont été particulièrement violents, eh bien il y a beaucoup de prises au vent.
00:08:02D'où un certain nombre, un nombre assez impressionnant d'arbres qui ont été déracinés hier sur les régions du Nord.
00:08:09Et puis il faut également savoir que cette tempête n'est autre que la fusion de deux ouragans qui ont eu lieu la semaine dernière, effectivement, en tout cas en début de semaine, au large de la Floride.
00:08:21Donc ces deux ouragans n'ont formé qu'un tourbillon, une dépression qui a pris le chemin ensuite des îles britanniques, qui a pris un caractère explosif.
00:08:34Cette dépression a été très très creuse hier matin, 945 hectopascal.
00:08:40C'est quand même assez rare.
00:08:42Elle était extrêmement vaste à tel point que la houle, eh bien, a touché de très nombreux secteurs.
00:08:50Également, la Manche, l'est de la Manche, ce qui n'est d'ailleurs pas très fréquent.
00:08:56Une houle de 4 mètres à être tas, ce n'est quand même pas tous les ans.
00:09:00Au moment d'ailleurs de la marée haute, eh bien, les vagues étaient vraiment particulièrement déferlantes.
00:09:08Et puis donc, lorsque les vents ont touché les régions du Nord, eh bien, les rafales ont pu dépasser les 100 km heure, y compris dans les terres.
00:09:16On a mesuré jusqu'à 109 km heure à Rouen, par exemple, 111 km heure dans l'Oise.
00:09:22Et localement, comme il y a eu une forte instabilité, eh bien, sous certaines averses, des phénomènes tourbillonnaires ont pu se former.
00:09:31Et il est probable qu'une tornade ait pu traverser le village de l'Oise, où cette maison a été détruite en partie.
00:09:40Ça se calme ce matin, Guillaume ?
00:09:42Alors, ça se calme, même si c'est encore assez fort sur les côtes de la Manche.
00:09:45En revanche, ça soufflait beaucoup en début de matinée sur la Corse, avec des rafales à 150 km heure.
00:09:51Bon, ça paraît logique, puisqu'il y a actuellement du Mistral et de la Tramontane, mais peu à peu, donc, vont également se calmer dans ce secteur.
00:09:58Et d'ailleurs, la semaine à venir s'annonce extrêmement calme, anticyclonique, rien à voir avec ce que nous avons connu.
00:10:05– Merci Guillaume. Plus de 3 Français sur 4 pensent que les pouvoirs publics ne luttent pas assez contre la fraude sociale et la fraude fiscale.
00:10:15Ce chiffre est issu d'un sondage Elab publié la semaine dernière.
00:10:18Et ce matin, on a des informations à vous communiquer sur ce que prévoit Matignon sur ce sujet qui intéresse donc grandement l'opinion.
00:10:26Matisse Menu.
00:10:26– Récupérer 2,3 milliards d'euros dès 2026, tel est l'objectif affiché par Matignon.
00:10:36Première mesure évoquée, mieux sécuriser la carte vitale.
00:10:39Le projet prévoit que d'ici deux ans, tous les Français disposent d'une nouvelle version dématérialisée,
00:10:45accessible sur son téléphone portable et surtout liée à la carte d'identité biométrique.
00:10:51Cela permettrait de faciliter les contrôles et donc de mieux lutter contre les fausses identités.
00:10:56Deuxième volet du plan, améliorer la collaboration entre les différents organismes sociaux.
00:11:02Ils pourront croiser leurs données, partager leurs fichiers pour mieux détecter les fraudeurs aux prestations multiples.
00:11:08En cas de suspicion, une caisse pourra même déposer plainte pour une autre.
00:11:12Troisième point, renforcer les conditions de versement.
00:11:16France Travail aurait l'obligation de faire les assurances chômage uniquement sur les comptes bancaires domiciliés dans l'Union européenne.
00:11:24Le but, limiter les fraudes à travers les comptes offshore ou de faux bénéficiaires.
00:11:28Cette règle s'applique déjà à la sécurité sociale depuis 2023.
00:11:32Enfin, le projet de loi s'attaque aux trafiquants de drogue.
00:11:35Matignon souhaite estimer leurs revenus pour les récupérer via les prestations et les cotisations.
00:11:40La CSG, Contribution sociale généralisée, serait relevée à hauteur de 45%.
00:11:45Ce plan doit être présenté en Conseil des ministres dans quelques jours, puis examiné au Parlement d'ici la fin de l'année.
00:11:53Bonjour Jérémy Trottin, éditorialiste politique BFM TV.
00:11:57Avec nous également Vincent Cor, bonjour.
00:11:59Bonjour.
00:11:59Et bienvenue, vous êtes député ensemble pour la République des Français de l'étranger.
00:12:03Michael Taverne est également avec nous.
00:12:06Vous êtes député Rassemblement national du Nord.
00:12:10Votre réaction, Michael Taverne, à ces pistes gouvernementales, ces pistes du Premier ministre, plus exactement, pour mieux lutter contre la fraude, en particulier la fraude sociale ?
00:12:23C'est une piste qui est intéressante.
00:12:25Je rappelle que dans le programme de Marine Le Pen, il y a un dispositif qui vise justement à lutter contre la faute fiscale et la faute sociale.
00:12:31Je rappelle qu'au mois de juillet, Marine Le Pen avait écrit à François Béroux pour lui indiquer certaines pistes, certaines propositions du Rassemblement national sur l'immigration, la contribution à l'Union européenne, faire des économies sur les agences d'État, le millefeuille administratif.
00:12:50Et il y avait également la fraude sociale et la fraude fiscale.
00:12:53Donc c'est une mesure, je pense, intéressante de bon sens.
00:12:56Mais vous savez, le diable se cache dans les détails.
00:12:59Donc nous allons attendre précisément le discours de politique générale et savoir quelles pistes plus précises compte mettre en place le Premier ministre pour lutter contre la fraude fiscale et la fraude sociale.
00:13:09Vincent Cor, on est d'accord que ce n'est pas ça qui va rétablir l'équilibre des finances publiques ?
00:13:15Non, mais c'est une pierre.
00:13:18C'est un pas vers un meilleur équilibre des finances publiques.
00:13:20C'est une chose que demandent les Français.
00:13:21On n'a pas attendu le programme de Marine Le Pen pour avancer dans ce sens.
00:13:2413 milliards de manque à gagner pour les finances publiques.
00:13:28Bien sûr, mais personne ne se raconte qu'on fasse travailler des agences de l'État ensemble et qu'elles puissent porter plein l'une pour l'autre.
00:13:32Personne ne se raconte qu'on utilise les nouvelles technologies pour avoir une carte vitale plus sécurisée.
00:13:37Donc en réalité, ce sont des bonnes choses, ce sont des bonnes annonces de la part du Premier ministre.
00:13:41Ça participe d'un tout et ce tout, ça doit aller vers notamment une réduction des dépenses publiques pour améliorer le budget de l'État.
00:13:46Pourquoi Matignon dégaine, si je puis dire les choses ainsi, cette suggestion, cette proposition-là, Jérémy ?
00:13:53À la fois, c'est une façon de séduire le Rassemblement national, mais aussi les Républicains.
00:13:59C'était une de leurs revendications, ce projet de loi sur la fraude fiscale et sociale.
00:14:02Alors maintenant, on a les détails et on a les mesures.
00:14:05En revanche, moi, ce que je trouve assez affaible, c'est finalement le montant qu'on pourrait obtenir et récupérer dès l'année prochaine, un peu plus de 2 milliards.
00:14:13Alors j'imagine qu'il y a peut-être une trajectoire qui fait qu'en fait, on pourra récupérer davantage au fur et à mesure des années.
00:14:18Mais en effet, c'est assez dérisoire par rapport déjà au montant total de la fraude et par rapport au budget qu'il va falloir monter.
00:14:25Donc on sent que c'est assez populaire, mais c'est aussi un petit peu cosmétique.
00:14:29C'est cosmétique, mais c'est quand même de nature assez dure.
00:14:31Il y a certains électorats, certains courants politiques, le RN en particulier, dont il se dit que si le PS continue de brandir la censure, il pourrait devenir ou rester.
00:14:41C'est selon l'arbitre ?
00:14:44Michael Taverne ?
00:14:46Vous savez, les socialistes, ils changent d'avis comme ils changent de chemise.
00:14:50Donc ce qui est important aujourd'hui aux yeux des Français, c'est de faire des économies sur le train de vie de l'État et faire des économies également sur l'immigration.
00:14:57Je rappelle que quand on regarde les enquêtes d'opinion, une grande majorité de Français souhaitent que des économies soient réalisées sur l'immigration.
00:15:05Également des économies sur le train de vie de l'État.
00:15:07Vous savez, ces fameuses agences d'État, il y en a un peu plus de 1 200, ce serait environ 80 milliards d'économies par an.
00:15:15Et je rappelle qu'il y a eu un projet de loi sur la simplification de la vie économique à l'Assemblée nationale qui a été voté,
00:15:21où le RN a déposé de multiples amendements pour faire justement des économies sur la bureaucratie, la suradministration et le millefeuille administratif.
00:15:29Donc toutes les mesures sont intéressantes pour faire des économies.
00:15:33Mais je rappelle qu'il y a également des économies structurelles.
00:15:36Je rappelle la contribution au budget de la France à l'Union européenne et également l'immigration, où on pourrait faire des économies d'approximativement 20 milliards.
00:15:48Donc nous attendons un peu plus d'éclaircissement.
00:15:51Mais en tout cas, sur le programme du RN, il y a cette lutte contre la fraude fiscale et la fraude sociale qui est importante aux yeux des Français.
00:15:59– Sachant que, Jérémy Trottin, on attend encore, en fait on avance pas à pas, mais on attend encore l'essentiel des pistes budgétaires.
00:16:10François Bayrou, c'était 44 milliards, on verra ce qu'il en est pour Sébastien Lecornu et son gouvernement, qu'on attend toujours d'ailleurs, on va y revenir.
00:16:17Mais il manque encore l'essentiel, si je puis dire, non ?
00:16:19– Oui, et puis on voit que Sébastien Lecornu a tendance à ne pas dire précisément quelle est sa feuille de route
00:16:26et quel est le montant total d'économies qu'il souhaitera faire dans le cadre du budget 2026.
00:16:30Alors c'est une façon de ne pas peut-être effrayer d'un côté soit les Républicains, soit les Socialistes,
00:16:35mais on ne sait pas quelle est la feuille de route actuellement du Premier ministre.
00:16:39Est-ce qu'on s'approchera des 44 milliards, plutôt des 25 milliards souhaités par les Socialistes ?
00:16:43Est-ce qu'on ira un petit peu couper la poire en deux autour de 30 milliards ?
00:16:47En tout cas, il y a quand même des engagements qui ont été pris par la France,
00:16:50notamment c'est de revenir aux 3% de déficit d'ici à 2029.
00:16:54Et si c'est maintenu dans la trajectoire de Sébastien Lecornu,
00:16:59il va falloir faire de sacrés efforts, bien au-delà des 2 milliards sur la faute sociale et fiscale.
00:17:03– Comment vous comptez vous y prendre ?
00:17:05– D'abord, M. Trottin a mentionné les engagements européens.
00:17:08Je pense qu'un des vrais enjeux aujourd'hui, c'est que la France sur la scène européenne,
00:17:11on veut avoir une parole crédible, on est aujourd'hui un des pays,
00:17:13si ce n'est le pays qui se situe le plus loin des critères communautaires de convergence en termes de budget.
00:17:18Après, on ne peut pas dire qu'il faut que le gouvernement laisse la main au Parlement,
00:17:22il faut qu'il écoute, il faut qu'il arrive à construire une coalition
00:17:24et demander une copie qui aille dans le degré de précision absolu.
00:17:28La direction que veut suivre le Premier ministre Sébastien Lecornu, elle est connue,
00:17:31il l'a exprimée, je pense que c'est la bonne,
00:17:33elle doit passer par une réduction de la dépense publique
00:17:35pour permettre à la France d'améliorer sa situation budgétaire.
00:17:38Maintenant, et c'est aussi ce qu'on a vu cette semaine,
00:17:40c'est de plus laisser, de mieux laisser la place aux parlementaires,
00:17:43de tous bords, en tout cas tous ceux qui veulent participer et s'engager dans cette dynamique,
00:17:46et de pouvoir leur laisser la main plus libre sur le curseur, en tout cas,
00:17:51de l'effort, sur qui pèse cet effort, que ce soit en termes d'impôts
00:17:54ou en termes de réduction de la dépense.
00:17:56Et c'est cette parole qui a été portée par le Premier ministre cette semaine,
00:17:58par exemple, dans son souhait de ne pas recourir au 49.3,
00:18:01de laisser la main aux parlementaires.
00:18:03Il y a des compromis possibles sur ces sujets-là,
00:18:06Michael Taverne, entre les différents courants politiques, d'après vous,
00:18:08parce que les Français demandent, eux, qu'on se mette d'accord pour mieux lutter
00:18:14et pour, in fine, faire des économies.
00:18:16Ils sont d'accord sur le constat, un peu moins jusqu'à présent,
00:18:18en tout cas sur les mesures envisagées.
00:18:21En tout cas, c'est ce que nous avons essayé d'aller chercher,
00:18:24forcément des compromis, des mesures de bon sens
00:18:27qui vont dans l'intérêt de la France et des Français.
00:18:29Vous savez, au Rassemblement National, nous ne sommes pas sectaires.
00:18:32Nous avons toujours été responsables.
00:18:33Et dès qu'une mesure va dans le bon sens,
00:18:35dès qu'elle permet d'améliorer la vie des Français,
00:18:37nous l'avons toujours voté.
00:18:39Et d'ailleurs, M. Corr est bien placé pour en parler,
00:18:43puisque sur des textes très importants,
00:18:45le Rassemblement National a toujours fait preuve de responsabilité
00:18:48à voter des mesures qui allaient dans le bon sens.
00:18:50Donc maintenant, nous verrons ce qui se passera à l'Assemblée Nationale,
00:18:53mais en tout cas, avec Marine Le Pen et Jordan Bardella,
00:18:55nous avons été parfaitement clairs.
00:18:57Nous allons écouter le Premier ministre,
00:19:00savoir quelles seront les grandes orientations
00:19:02sur notamment ce budget 2026.
00:19:05Mais en tout cas, ce qui est certain, c'est qu'au Rassemblement National,
00:19:08nous attendons une rupture avec le macronisme.
00:19:11Et notre philosophie est toujours la même.
00:19:13Soit il y a une rupture, soit il y aura une censure du gouvernement.
00:19:16Donc ce sera maintenant au Premier ministre
00:19:19d'écouter les 11 millions d'électeurs qui ont voté Rassemblement National
00:19:22et d'écouter également les mesures que nous avons proposées
00:19:26depuis maintenant plusieurs mois.
00:19:27Nous avons déposé un contre-budget.
00:19:30Donc la responsabilité est également dans les mains du Premier ministre.
00:19:33Le Premier ministre qui adresse ce matin une lettre aux parlementaires
00:19:38de ce que l'on appelle le socle commun, son camp incluant LR.
00:19:41On ne sait plus trop bien si LR fait véritablement partie
00:19:44du camp de l'ancienne majorité.
00:19:47Mais on va en parler dans quelques instants,
00:19:48de cette lettre de Sébastien Lecornu
00:19:50et aussi de cette réunion cruciale du côté des Républicains.
00:19:55Tout à l'heure à midi, dans quelques toutes petites minutes.
00:19:57Restez bien avec nous.
00:19:58A tout de suite dans BFM Direct.
00:20:00Soyez les bienvenus, il est 10h30 si vous nous rejoignez dans BFM Direct.
00:20:04La pression sur le Premier ministre ne faiblit pas.
00:20:08Le gouvernement se fait attendre.
00:20:09Le compte à rebours est lancé.
00:20:11Jérémy Trottin et Sébastien Lecornu
00:20:13écrient ce matin aux parlementaires de son camp.
00:20:16Du socle commun, comme on dit.
00:20:17Oui, il a envoyé une feuille de route gouvernementale
00:20:20que nous avons révélée ce matin.
00:20:23Elle était attendue par le socle commun,
00:20:25même si les LR sont sans doute un petit peu déçus
00:20:27parce qu'ils attendaient une lettre d'engagement
00:20:28qui était uniquement destinée à eux.
00:20:31Donc finalement, ils sont noyés dans le socle commun ce matin.
00:20:34Et quand on y regarde un petit peu de plus près,
00:20:36on a l'impression que le Premier ministre a cherché
00:20:38à cocher un certain nombre de mots,
00:20:39un certain nombre de cases.
00:20:41Mais il a surtout un petit peu enfilé les perles
00:20:42dans cette feuille de route gouvernementale
00:20:45avec un appel à l'Union,
00:20:47un compromis avec les autres formations politiques.
00:20:49Bien sûr, dans le cadre de la situation politique,
00:20:50on ne peut pas faire différemment.
00:20:51Lutter contre les dépenses publiques
00:20:53et un peu de justice fiscale.
00:20:54Lutter contre les incivilités au quotidien.
00:20:57Lutter également pour changer la politique des visas.
00:21:00Mais quand on regarde un petit peu de plus près,
00:21:01il n'y a aucun chiffre.
00:21:03Aucun chiffre.
00:21:04On ne sait pas précisément de quel montant
00:21:06pourraient être les efforts demandés à l'État.
00:21:08Quand on regarde après cette proposition
00:21:10sur la réforme de la politique des visas
00:21:12qui est chère au LR,
00:21:14il n'y a aucune précision.
00:21:15En réalité, il a fait un document
00:21:17qui est fait pour plaire au maximum de monde possible
00:21:19ou déplaire au minimum de monde possible.
00:21:21Vincent Coeur, il enfile les perles,
00:21:22le Premier ministre, jusqu'à présent ?
00:21:25Non, je ne pense pas.
00:21:25Moi, je représente les Français
00:21:26qui vivent en Europe du Nord.
00:21:27Il y a plusieurs pays
00:21:28où il y a des coalitions parlementaires larges.
00:21:30Dans les coalitions, c'est extrêmement précis.
00:21:31Le document fait parfois 300 pages.
00:21:33Vous mettez quatre mois à le faire
00:21:35et derrière, vous le respectez.
00:21:36Là, il y a trois pages sans aucun détail.
00:21:38Quatre mois ou plus.
00:21:38Mais au regard de la situation,
00:21:40visiblement, il n'y a aucune tradition en France
00:21:41de coalition.
00:21:42Et rappeler l'essentiel aux parlementaires
00:21:43du socle commun, aux parlementaires du centre,
00:21:45aux parlementaires LR,
00:21:47au regard du blocage,
00:21:48au regard de la difficulté
00:21:49à constituer une équipe gouvernementale
00:21:50et à trouver des points de sortie politiques,
00:21:52je pense que ce n'est pas anodin
00:21:53et je pense que ce n'est pas enfiler des perles.
00:21:54Il redit l'essentiel.
00:21:55Il redit à la fois un discours de méthode,
00:21:57un discours qui est d'où on vient
00:21:59et où on veut aller,
00:22:00qu'est-ce qu'on veut préserver,
00:22:01à savoir l'essentiel pour nous
00:22:02et surtout qu'est-ce qui est le plus important
00:22:04en cette fin d'année,
00:22:05c'est d'avoir un budget.
00:22:06Il va falloir aller parler aussi
00:22:07avec le PS et avec les LR.
00:22:09Je ne vous apprends rien jusque-là.
00:22:10Mais rappeler l'essentiel
00:22:11quand on est dans un blocage
00:22:12comme le nôtre aujourd'hui,
00:22:13c'est tout sauf anodin.
00:22:15Arthur Delaporte, c'est avec nous.
00:22:16Bonjour.
00:22:16Vous êtes député du Calvado,
00:22:17c'est porte-parole du Parti Socialiste.
00:22:19Justement, qu'est-ce qui manque
00:22:20pour vous encore ce matin ?
00:22:23Tout.
00:22:24Tout, sinon, c'est une question de méthode.
00:22:26Non mais moi, je vous le dis,
00:22:27aujourd'hui, il y a un vrai sujet,
00:22:28c'est qu'aujourd'hui,
00:22:30le Premier ministre se retrouve
00:22:31à devoir essayer de faire des signes
00:22:33à des gens qui sont déjà avec lui,
00:22:35alors même que s'il veut gouverner,
00:22:37il faut qu'il incarne une rupture
00:22:39avec la coalition gouvernementale
00:22:40qui était la nôtre jusqu'à aujourd'hui,
00:22:42c'est-à-dire l'union entre les Républicains
00:22:44et la Macronie.
00:22:44Donc, pour faire des signes,
00:22:46il faut lâcher des choses.
00:22:47Et aujourd'hui, à part ce que je reconnais,
00:22:50un lâché louable sur la question
00:22:52de méthode du 49-3,
00:22:53il n'y a rien de fondamental sur le fond,
00:22:55c'est-à-dire ce qui va permettre
00:22:56de remplir le frigo des Françaises et des Français.
00:22:58Aujourd'hui, c'est vide.
00:22:59– Quelques petites propositions quand même
00:23:01cette semaine sur le pouvoir d'achat
00:23:04pour les salariés qui gagnent
00:23:06un petit peu plus que le SMIC,
00:23:07des propositions aussi
00:23:09sur la défiscalisation des heures supplémentaires.
00:23:12– Vous voyez bien,
00:23:12vous avez dit des petites propositions.
00:23:14Moi, j'attends quelque chose de significatif
00:23:16qui montre qu'il a compris
00:23:17que c'était autre chose
00:23:18que du sarkozisme ressuscité.
00:23:20Parce que je vous rappelle quand même
00:23:21que la défiscalisation des heures supplémentaires,
00:23:23c'est du sarkozisme, c'est du Macron.
00:23:24Les primes exceptionnelles de pouvoir d'achat,
00:23:27c'est du Macron.
00:23:27Ce n'est pas la hausse des salaires,
00:23:28ce n'est pas quelque chose de structurant.
00:23:30Et je le rappelle aussi,
00:23:31pour celles et ceux qui sont au SMIC,
00:23:33ils sont déjà extrêmement faiblement imposés.
00:23:35Donc finalement,
00:23:35ce n'est pas là que se situe l'enjeu.
00:23:37Ce n'est pas là qu'on aura des gains massifs.
00:23:39Et par ailleurs,
00:23:40quand on nous dit qu'on va faire quelques milliards,
00:23:42enfin, on parle d'1,5 milliard sur les plus riches,
00:23:44alors que l'enjeu, justement,
00:23:45c'est d'aller chercher quelque chose de plus important,
00:23:47de l'ordre de 10 à 15 milliards minimum,
00:23:50pour pouvoir éviter
00:23:50que les Français les plus modestes payent,
00:23:52eh bien, écoutez,
00:23:53le compte n'y est pas, clairement.
00:23:54Et là, il n'y a pas d'autres options
00:23:55pour nous et à ce stade
00:23:57que la censure.
00:23:58Donc, il faut que le Premier ministre l'entende
00:23:59que son objectif,
00:24:00ce n'est pas de négocier avec Bruno Retailleau,
00:24:02parce que Bruno Retailleau, lui,
00:24:03ce qui l'intéresse,
00:24:04c'est le gyrofard,
00:24:04les ors de la République.
00:24:06Mais nous, ce qui nous intéresse,
00:24:07c'est le portefeuille des Français.
00:24:08Antoine Oberdorff nous a rejoint.
00:24:09Bonjour,
00:24:10journaliste politique à l'Opinion.
00:24:11Le compte n'y est pas,
00:24:12entend-on beaucoup.
00:24:13Et de tous côtés,
00:24:15j'ai envie de dire,
00:24:15ce matin,
00:24:16pourtant, le temps presse,
00:24:17ça patine actuellement ?
00:24:19Il a déjà battu,
00:24:20Sébastien Lecornu,
00:24:21le record
00:24:22entre le moment
00:24:23où il a été nommé
00:24:24et le moment de constitution
00:24:26de son gouvernement.
00:24:27C'est le record
00:24:27sous la Ve République.
00:24:29L'enfer de Matignon
00:24:30n'a jamais aussi bien porté son nom
00:24:32pour une raison simple.
00:24:33C'est qu'en fait,
00:24:34le noyau,
00:24:35le périmètre de ses soutiens
00:24:36ne cesse de se réduire.
00:24:38Qu'est-ce qu'on a vu
00:24:38au cours des 48 dernières heures ?
00:24:40On a vu des centristes du Modem
00:24:42qui, eux-mêmes,
00:24:43sont montés au créneau
00:24:44pour dire,
00:24:44nous ne serons pas
00:24:45une variable d'ajustement.
00:24:46On veut aussi des gages.
00:24:47On veut aussi des gages.
00:24:48Alors, rattraper par la manche
00:24:49les LR et Bruno Retailleau,
00:24:50c'est une chose,
00:24:51mais quand vous allez être rendus
00:24:53à devoir choyer,
00:24:54bichonner même
00:24:55vos alliés naturels,
00:24:57ça devient extrêmement compliqué.
00:24:59Qu'est-ce qui transparaît
00:24:59au fond dans cette feuille de route
00:25:00de Sébastien Lecornu ?
00:25:02Son extrême fragilité,
00:25:03qu'il a lui-même reconnue
00:25:04d'ailleurs lors des consultations
00:25:05face aux oppositions.
00:25:06Il dit,
00:25:07nous avons une majorité
00:25:07très relative
00:25:09de 210 députés
00:25:10à l'Assemblée nationale
00:25:11et donc,
00:25:12ce faisant,
00:25:12il passe son temps,
00:25:13Sébastien Lecornu,
00:25:14effectivement,
00:25:14à essayer de garder
00:25:15tout le monde à l'intérieur
00:25:16de cette maison
00:25:17du socle commun.
00:25:18Tout le temps qu'il passe
00:25:19à essayer d'ériger ces murs,
00:25:21c'est aussi des fossés
00:25:22qu'il creuse,
00:25:23notamment par rapport
00:25:23aux socialistes
00:25:24dont il a besoin
00:25:24de la hausse,
00:25:25à minima,
00:25:26d'une forme de neutralité.
00:25:27Et ça ne se passe pas non plus
00:25:28de la meilleure des manières
00:25:29à droite,
00:25:31avec la droite.
00:25:31Une réunion cruciale
00:25:33est prévue
00:25:34chez LR à midi, Jérémy.
00:25:36Une visio
00:25:36qui devait avoir lieu hier
00:25:37et qui n'a pas eu lieu
00:25:38parce qu'ils n'ont jamais reçu
00:25:39cette fameuse lettre
00:25:40d'engagement.
00:25:41Alors, il y a deux sons de cloche
00:25:42ce matin.
00:25:43Il y a plutôt les partisans
00:25:44de Bruno Retailleau
00:25:46et ceux qui souhaitent
00:25:46rester au gouvernement
00:25:47qui estiment
00:25:48qu'il y a des avancées
00:25:49dans cette feuille de route
00:25:51fixée par le Premier ministre.
00:25:54Ils estiment
00:25:55qu'il y a un certain nombre
00:25:55de gains
00:25:56et c'est ce que va essayer
00:25:57de défendre tout à l'heure
00:25:57Bruno Retailleau
00:25:58devant les parlementaires
00:25:59des LR.
00:26:00Mais il y a aussi
00:26:00ce vent de colère
00:26:02qui souffle
00:26:02à la fois dans les territoires
00:26:04où sont élus
00:26:05ces députés
00:26:06ou ces sénateurs.
00:26:08Et là,
00:26:09c'est un petit peu différent.
00:26:10C'est-à-dire que
00:26:11les sons de cloche
00:26:12qui remontent
00:26:13ces derniers jours
00:26:13c'est en fait
00:26:14sortez tout de suite
00:26:15de ce gouvernement.
00:26:16Vous allez vous enliser
00:26:16avec Emmanuel Macron.
00:26:18Donc en fait,
00:26:18les remontées de terrain
00:26:19ne sont pas spécialement
00:26:20en adéquation
00:26:21avec les volontés
00:26:22aussi de la direction
00:26:23du parti.
00:26:24Bruno Retailleau
00:26:25en premier lieu
00:26:25qui est à la fois patron,
00:26:27qui a négocié
00:26:28avec Sébastien Lecornu,
00:26:29qui est ministre de l'Intérieur
00:26:30sortant
00:26:30et qui aimerait bien
00:26:30retrouver son poste
00:26:32et qui est aussi soutenu
00:26:33par les ministres actuels
00:26:34qui sont au gouvernement
00:26:35du côté des LR
00:26:36et qui souhaitent rester.
00:26:37Donc en fait,
00:26:37il y a aussi
00:26:38une forme de divorce,
00:26:39de dilemme
00:26:40au sein de la famille des LR
00:26:42et on verra
00:26:42ce qui va remonter
00:26:43et ce qui sera tranché
00:26:44tout à l'heure.
00:26:45En tout cas,
00:26:46ça aura sans doute
00:26:46des traces aussi,
00:26:48peu importe la décision
00:26:49qui sera prise tout à l'heure.
00:26:50Et regardez comment
00:26:51le cercle
00:26:52que décrivait
00:26:52Jérémy Trottin
00:26:53est vicieux.
00:26:53C'est-à-dire qu'à mesure
00:26:55que chez les LR,
00:26:57il y a une majorité
00:26:58de députés
00:26:58qui se perçoivent
00:26:59qu'au fond,
00:27:00le scénario de la dissolution
00:27:01devient crédible,
00:27:02et bien précisément,
00:27:03ils portent une attention accrue
00:27:05à ce qui se dit
00:27:06dans leur circonscription.
00:27:08Ils s'imprègnent
00:27:10du rejet
00:27:11de la politique macroniste
00:27:12dans son ensemble
00:27:13et de l'action
00:27:14qui n'a pourtant pas
00:27:15encore débutée
00:27:16de Sébastien Lecornu
00:27:17et donc ils se disent
00:27:18qu'ils ne peuvent pas
00:27:19rester solidaires
00:27:20de ce gouvernement.
00:27:21Donc c'est un peu
00:27:22ce qui est en train
00:27:22de travailler les LR
00:27:23et aujourd'hui,
00:27:24on a une copie
00:27:24effectivement
00:27:24avec cette feuille
00:27:25de route gouvernementale.
00:27:26Moi, les premières actions
00:27:27que j'ai eues,
00:27:27c'est qu'il n'y a rien
00:27:28de clivant,
00:27:29mais il n'y a rien
00:27:29de signifiant.
00:27:30Ça aurait pu être fait
00:27:31avec Tchad GPT,
00:27:32c'est fait éventuellement
00:27:33pour endormir les socialistes
00:27:34quand on vous parle
00:27:34de justice fiscale
00:27:35et pour chloroformer
00:27:36les LR
00:27:37quand on vous parle
00:27:38des visas
00:27:39ou de l'exécution
00:27:40des OQTF
00:27:40de manière tout aussi vague.
00:27:41Vincent Corr,
00:27:42les yeux dans les yeux,
00:27:43tout ça va encore mal finir ?
00:27:45Tout ça ne doit pas mal finir.
00:27:46Moi, j'entendais
00:27:47les commentaires
00:27:47sur M. Delaporte
00:27:48pour le Parti Socialiste,
00:27:49sur les Républicains.
00:27:50En fait,
00:27:51ce sont quand même
00:27:51deux partis historiquement
00:27:52de gouvernements,
00:27:53deux partis qui ont gouverné,
00:27:54qui ont géré
00:27:55les finances publiques du pays,
00:27:56qui savent ce que c'est
00:27:56que de prendre des décisions
00:27:57pour le portefeuille des Français,
00:27:58gérer l'inflation,
00:28:00la vie des patrons.
00:28:01On peut écouter
00:28:02ce qu'on vous dit
00:28:02sur un marché,
00:28:03mais je pense que les deux
00:28:04ont tout autant intérêt aussi
00:28:06à agir en responsabilité
00:28:07parce que,
00:28:08quels que soient les objectifs
00:28:09qu'ils défendent,
00:28:09quels que soient les gens
00:28:10pour lesquels ils veulent agir,
00:28:12s'il y a une censure
00:28:13à blanc,
00:28:14on va dire,
00:28:14une chute du gouvernement
00:28:15Lecornu.
00:28:16On va ne faire que complexifier
00:28:18l'adoption de budget,
00:28:18on ne va faire que complexifier
00:28:20la situation économique
00:28:20de notre pays.
00:28:21Vous saurez qu'il n'y a
00:28:22d'ailleurs aux socialistes
00:28:22qui ont permis
00:28:23l'adoption d'un projet
00:28:24de loi de finances
00:28:24en février dernier.
00:28:26Mais c'est tout ce que l'on défend.
00:28:29Visiblement,
00:28:29ils ne s'en souviennent pas.
00:28:31En tout cas,
00:28:31pas beaucoup.
00:28:32Et aujourd'hui,
00:28:32quand même,
00:28:33ils ont fait une campagne
00:28:33pour Matignon il y a un an
00:28:34en disant
00:28:35notre principale pierre angulaire
00:28:37de méthode,
00:28:37c'est le 49-3.
00:28:38Alors M. Delaporte le reconnaît,
00:28:40mais ça prend 30 secondes.
00:28:41M. Fort ne met qu'une phrase
00:28:42dans son interview au Parisien.
00:28:43Je veux dire,
00:28:45je pense qu'il y a quand même
00:28:46aujourd'hui
00:28:47quelque chose
00:28:48à développer
00:28:48de plus large
00:28:49et une capacité
00:28:50à s'entendre.
00:28:51Les deux y ont intérêt.
00:28:52À ce stade,
00:28:53vous censurez Arthur Delaporte,
00:28:54ce sera le mot de la fin.
00:28:56Moi, aujourd'hui,
00:28:57je ne vois pas
00:28:58parce que M. Corre
00:28:59a beau dire
00:29:00qu'il y a un changement
00:29:01avec le 49-3,
00:29:01ce qui nous permettrait
00:29:02demain, par exemple,
00:29:03de débattre
00:29:04de la suspension
00:29:04de la réforme des retraites.
00:29:05Ça, ça dépend
00:29:06de l'initiative gouvernementale.
00:29:07Donc, on a demandé
00:29:08au Premier ministre
00:29:08ce type de geste
00:29:09qu'on puisse pouvoir
00:29:10débattre de la suspension
00:29:11de la réforme des retraites.
00:29:11Il l'a refusé.
00:29:12On lui a demandé
00:29:13des gestes forts
00:29:13sur la justice fiscale.
00:29:14Vous voyez bien que,
00:29:15et vous le disiez à l'instant,
00:29:16ça reste extrêmement flou
00:29:17parce qu'il est tenu
00:29:18par le socle commun,
00:29:19à la fois par les macronistes
00:29:20et par les LR.
00:29:21Donc, voilà,
00:29:22quitte à ne rien lâcher,
00:29:23eh bien, il va tomber.
00:29:24Ce n'est pas du tout
00:29:25une censure à blanc.
00:29:26S'il tombe,
00:29:26ça sera une véritable censure
00:29:28et derrière,
00:29:28ça nous imposera
00:29:29de trouver enfin
00:29:36le socle commun
00:29:36en responsabilité, etc.
00:29:38Mais, en fait,
00:29:38les irresponsables,
00:29:39c'est ceux qui s'accrochent
00:29:40au gouvernement
00:29:40sans alternative.
00:29:42Merci.
00:29:43Merci à tous les quatre.
00:29:44Je rappelle que les parlementaires
00:29:45et les R se réunissent
00:29:46donc à midi
00:29:47pour décider
00:29:47de leur participation
00:29:49au futur gouvernement.
00:29:51On en reparle à 11h
00:29:52avec le vice-président
00:29:53du parti Les Républicains.
00:29:56Jean-Himbert,
00:29:57visé par une deuxième plainte
00:29:58quelques semaines
00:29:59après l'ouverture
00:30:00d'une enquête
00:30:00pour violences sur conjoint
00:30:01à la suite
00:30:02d'une première plainte.
00:30:04Bonjour, Pauline Delassius.
00:30:05Merci d'être avec nous.
00:30:06Ce matin,
00:30:06c'est vous qui faites
00:30:07ces révélations aujourd'hui
00:30:09à travers une longue
00:30:10et passionnante enquête
00:30:11publiée dans
00:30:12La Tribune Dimanche,
00:30:13article dans lequel
00:30:15témoigne anonymement
00:30:16une jeune femme
00:30:16ayant été en couple
00:30:17avec le chef
00:30:19alors qu'il n'était pas
00:30:20encore célèbre
00:30:21il y a une petite
00:30:21quinzaine d'années.
00:30:22C'est d'ailleurs elle
00:30:23qui dit l'avoir inscrit
00:30:24à l'émission Top Chef
00:30:25qui l'a ensuite propulsée.
00:30:27Elle relate une relation
00:30:28émaillée de violence
00:30:32morale et physique.
00:30:35Oui, elle raconte des scènes
00:30:36graves,
00:30:37de violences graves
00:30:38qui se sont produites
00:30:39au moins à trois reprises
00:30:40selon elle
00:30:41dès le début
00:30:43de leur relation
00:30:43jusqu'à la durée
00:30:45de 2010 à 2012.
00:30:46En effet,
00:30:47c'est elle
00:30:47qui l'inscrit en 2011
00:30:48à Top Chef.
00:30:49ce sont des faits
00:30:54choquants
00:30:54ce qu'elle raconte.
00:30:55Elle raconte des brûlures
00:30:56de cigarettes,
00:30:57elle raconte...
00:30:58Des cigarettes écrasées
00:30:59sur son épaule
00:31:00à plusieurs reprises.
00:31:00mais qui lui arrachent des mains
00:31:02et qui l'écrase
00:31:03sur son épaule
00:31:03à trois reprises.
00:31:05Elle raconte aussi
00:31:07des scènes
00:31:07où il la jette dehors
00:31:08au milieu de la nuit
00:31:08quand ils se disputent.
00:31:10Une scène
00:31:11où il lui assène
00:31:12un grand coup
00:31:12sur la tête
00:31:13lors d'une dispute
00:31:15avec sa main,
00:31:16une grande gifle
00:31:16sur l'oreille.
00:31:17Elle a des preuves
00:31:17de cela aujourd'hui ?
00:31:19Il y a des témoins
00:31:21à qui elle a raconté ça
00:31:22à l'époque,
00:31:24qui confirment aujourd'hui
00:31:26avoir recueilli
00:31:27son témoignage
00:31:27à l'époque.
00:31:29Elle a une photo
00:31:30d'une cicatrice
00:31:31laissée sur la joue.
00:31:33On distingue encore
00:31:34sur son épaule
00:31:35des cicatrices
00:31:37qui pourraient,
00:31:39à ce qu'elle dit,
00:31:40être des cicatrices
00:31:40de brûlure de cigarettes.
00:31:42Il y a plusieurs éléments
00:31:44et un témoignage.
00:31:46Et surtout,
00:31:46c'est un cinquième témoignage
00:31:47qui arrive après
00:31:49quatre premiers témoignages
00:31:50qui avaient été révélés
00:31:51dans Elle,
00:31:52qui racontent
00:31:52de quatre compagnes,
00:31:54ex-compagnes également.
00:31:55Donc ça fait cinq ex-compagnes
00:31:56qui racontent
00:31:57des violences
00:31:57d'un même homme.
00:31:59C'est vrai que ça commence
00:32:00à ressembler
00:32:01à quelque chose
00:32:02qui se répète.
00:32:03En tout cas,
00:32:04il y a des similitudes
00:32:05dans les cinq témoignages.
00:32:06Cette jeune femme,
00:32:07vous le disiez,
00:32:08elle a cinquième ex-compagne
00:32:10de Jean-Humbert
00:32:11à témoigner de violences.
00:32:13La deuxième a porté plainte
00:32:14après l'ancienne actrice
00:32:16Lila Salet,
00:32:16dont l'avocat
00:32:17s'exprime
00:32:18en exclusivité
00:32:19ce matin
00:32:20dans BFM Direct,
00:32:21entretien enregistré
00:32:23juste avant l'émission.
00:32:24Écoutez.
00:32:25Bonjour Maître Lébovici.
00:32:27Comment votre cliente
00:32:28Lila Salet
00:32:29réagit-elle
00:32:29à cette seconde plainte
00:32:30et au témoignage
00:32:31de la jeune femme
00:32:32qui vient de la déposer ?
00:32:34Alors,
00:32:35il n'y a pas vraiment
00:32:35de surprise de son côté
00:32:36parce qu'il se trouve
00:32:38qu'elle avait déjà eu
00:32:39un contact
00:32:40avec cette personne
00:32:41dont elle connaît l'identité
00:32:43mais qui n'appartient pas
00:32:44à moi de révéler.
00:32:45Elle avait déjà eu
00:32:46un contact avec cette personne
00:32:48à l'époque
00:32:49et n'a donc pas été surprise
00:32:52du tout
00:32:52par ce qu'elle a pu lire
00:32:54sachant que
00:32:55c'est une temporalité
00:32:56assez proche
00:32:57puisque ce nouveau témoignage
00:33:00dans la chronologie du temps
00:33:02intervient juste avant
00:33:03la relation
00:33:04qu'elle-même a pu avoir
00:33:05avec Jean-Imbert.
00:33:06Donc,
00:33:07elle n'a pas du tout été surprise
00:33:08par le témoignage.
00:33:09À la lecture
00:33:10de cette enquête,
00:33:12est-ce que
00:33:12vous estimez
00:33:13que certains faits
00:33:14sont en toute ou partie
00:33:16similaires
00:33:16à ceux dénoncés
00:33:17par votre cliente ?
00:33:18Ils sont tout à fait similaires
00:33:19déjà dans
00:33:20effectivement
00:33:21le fonctionnement
00:33:21de la relation
00:33:22qu'il n'y a pu avoir.
00:33:25Les violences
00:33:27qui ont pu intervenir
00:33:28sont relativement
00:33:30également similaires
00:33:31tant à la fois
00:33:31psychologiques
00:33:32que physiques
00:33:33et puis surtout
00:33:34après ce qui est assez
00:33:36on va dire
00:33:37original
00:33:37dans ce dossier
00:33:39c'est qu'on se rend compte
00:33:40qu'il y a
00:33:41une certaine solidarité
00:33:42féminine
00:33:42qui s'est mise en place
00:33:43en tout cas
00:33:44autour de ces jeunes femmes
00:33:45qui ont côtoyé
00:33:46Jean-Imbert
00:33:46puisqu'il y a eu
00:33:48un contact
00:33:48entre cette plaignante
00:33:51et Lila Salé
00:33:52on va dire
00:33:53lorsqu'elles ont été
00:33:54toutes les deux
00:33:55en contact
00:33:56avec Jean-Imbert
00:33:57comme il y a eu
00:33:58de la même façon
00:33:59un contact
00:33:59entre Lila Salé
00:34:00et Alexandra Rosenfeld
00:34:02lorsque celle-ci
00:34:03était aussi
00:34:04en contact
00:34:04avec Jean-Imbert.
00:34:05Donc,
00:34:06cela démontre
00:34:07d'une certaine façon
00:34:09qu'il y a une cohérence
00:34:10dans leurs récits
00:34:11dans leurs propos
00:34:12et je pense que
00:34:13l'enquête
00:34:14permettra sûrement
00:34:15de pouvoir
00:34:15l'établir.
00:34:16Dans l'enquête
00:34:17il apparaît aussi
00:34:18qu'en février dernier
00:34:21Jean-Imbert
00:34:22apprend que
00:34:23le magazine Elle
00:34:24va publier
00:34:24des témoignages
00:34:25de violence
00:34:26il appelle
00:34:27Lucie
00:34:29qui témoigne
00:34:29dans la tribune
00:34:30dimanche
00:34:30aujourd'hui
00:34:32il a besoin
00:34:33d'elle
00:34:34il obtient
00:34:35son accord
00:34:36pour
00:34:37qu'elle le soutienne
00:34:39en substance
00:34:40et quelques semaines
00:34:41plus tard
00:34:42Elle
00:34:43le magazine
00:34:44publie
00:34:45les accusations
00:34:45de quatre anciennes
00:34:46compagnes
00:34:46et Lucie
00:34:48lit-on dans la tribune
00:34:49dimanche
00:34:49s'effondre
00:34:50et
00:34:51elle
00:34:53considère
00:34:54aujourd'hui
00:34:54qu'elle a été
00:34:55d'une certaine manière
00:34:57manipulée
00:34:57on pourrait le dire
00:34:58comme ça
00:34:58Qu'en dites-vous
00:34:59vous ?
00:34:59Cela démontre
00:35:00déjà premièrement
00:35:01qu'il y a une
00:35:01certaine emprise
00:35:03qui existe encore
00:35:03après des années
00:35:04puisque
00:35:04cette plaignante
00:35:06a accepté
00:35:07sur la demande
00:35:09de M. Imbert
00:35:10de lui réaliser
00:35:10une attestation
00:35:11alors que
00:35:11dans le même temps
00:35:12aujourd'hui
00:35:13elle dénonce
00:35:14des faits
00:35:15de violence
00:35:15ça c'est la première chose
00:35:16et la deuxième
00:35:17c'est que
00:35:18si M. Imbert
00:35:19lui a demandé
00:35:19une attestation
00:35:20tout en sachant
00:35:21qu'une enquête
00:35:21à charge
00:35:22allait sortir
00:35:23sur lui
00:35:23dans la presse
00:35:24alors cela peut
00:35:25aussi
00:35:26à ce moment-là
00:35:27être qualifié
00:35:28pénalement
00:35:29puisque
00:35:30cette plaignante
00:35:31était susceptible
00:35:32de pouvoir
00:35:32décrire des choses
00:35:34à la justice
00:35:35et qu'il a tenté
00:35:36de lui couper la parole
00:35:37Que peut changer
00:35:38cette deuxième plainte ?
00:35:40Ça va donner
00:35:41une certaine cohérence
00:35:42et une certaine
00:35:44légitimité
00:35:45aux propos
00:35:45qui vont être
00:35:46dénoncés
00:35:47puisqu'on va se rendre
00:35:49compte que
00:35:49ce ne sont plus
00:35:50des faits isolés
00:35:51que ce n'est pas
00:35:52une seule parole
00:35:54qui viendrait
00:35:54décrire une relation
00:35:55toxique
00:35:56mais que
00:35:56plusieurs
00:35:58jeunes femmes
00:36:00viennent témoigner
00:36:01de relations
00:36:02relativement similaires
00:36:03donc ce qui est
00:36:04plus facilement
00:36:05ce qu'on peut
00:36:07plus facilement
00:36:08remettre en question
00:36:08lorsqu'il s'agit
00:36:09d'une personne
00:36:10devient plus compliqué
00:36:11à faire
00:36:11lorsque ce sont
00:36:12plusieurs personnes
00:36:13qui décrivent
00:36:13exactement le même
00:36:15type de situation
00:36:15A la fin du mois d'août
00:36:16les avocates
00:36:17de Jean-Himbert
00:36:18ont réagi
00:36:19à la plainte
00:36:19de votre cliente
00:36:20Lila Salet
00:36:21et elles ont dénoncé
00:36:22je cite
00:36:23des récits
00:36:23biaisés
00:36:24et tronqués
00:36:25contredits
00:36:25par de nombreux
00:36:26éléments objectifs
00:36:27et par des témoignages
00:36:29Alors mes confrères
00:36:31je trouve
00:36:32se sont peut-être
00:36:33lancés de manière
00:36:33un petit peu hasardeuse
00:36:34dans une première
00:36:35démonstration
00:36:36qu'on réserve
00:36:37notamment
00:36:37soit pour les policiers
00:36:38soit pour une plaidoirie
00:36:40hasardeux
00:36:41parce qu'on est
00:36:41en tout début d'enquête
00:36:42et qu'aujourd'hui
00:36:44il y a un certain
00:36:45nombre d'éléments
00:36:45qui sont encore
00:36:46en notre position
00:36:47qui n'ont pas été remis
00:36:48je pense que mes confrères
00:36:49font probablement
00:36:50référence
00:36:51à ce qui a pu être publié
00:36:52par Lila Salet
00:36:53à l'époque
00:36:54sur Instagram
00:36:54ou sur les différents
00:36:55réseaux sociaux
00:36:56il ne reste plein
00:36:57d'éléments
00:36:58qui sont encore
00:36:59en sa possession
00:37:00des échanges
00:37:02des publications
00:37:04auxquelles mes confrères
00:37:05n'ont pas fait référence
00:37:06et qui eux
00:37:07permettront
00:37:08d'établir
00:37:09et de confronter
00:37:10sa version des faits
00:37:14Pauline Delassus
00:37:14c'est donc vous
00:37:15qui révélez aujourd'hui
00:37:16une deuxième plainte
00:37:17contre Jean-Himbert
00:37:19c'est une jeune femme
00:37:19dans quel état d'esprit
00:37:20que vous avez rencontré
00:37:22pour cette enquête ?
00:37:24C'est une jeune femme
00:37:25déterminée à parler
00:37:26mais qui reconnaît aussi
00:37:28avoir eu très peur
00:37:30pendant très longtemps
00:37:30et qui raconte
00:37:32très bien
00:37:32le cheminement
00:37:33de sa pensée
00:37:34le cheminement
00:37:35qu'elle a vécu
00:37:36intérieurement
00:37:37des débuts en 2010
00:37:39jusqu'à aujourd'hui
00:37:40comment petit à petit
00:37:41elle a réussi à sortir
00:37:44de cette relation
00:37:45qu'elle estime toxique
00:37:46et elle raconte
00:37:48étape par étape
00:37:49comment justement
00:37:50ils ont gardé contact
00:37:51elle le reconnaît
00:37:52complètement
00:37:52il n'y a pas de soucis
00:37:53là-dessus
00:37:54c'était esporadique
00:37:55mais tout de même
00:37:55comment elle l'explique ?
00:37:57elle l'explique
00:37:57alors elle l'explique
00:37:58en 2021
00:37:59par exemple
00:38:00quand il s'appelle
00:38:00elle le félicite
00:38:02pour le plaza
00:38:03lui la félicite
00:38:04pour son mariage
00:38:04elle explique ça
00:38:05par des textos
00:38:06parce qu'ils ont
00:38:06quelques personnes
00:38:07en commun
00:38:08et voilà
00:38:08ça reste de ce niveau-là
00:38:10et ensuite
00:38:11il l'invite
00:38:11il veut la remercier
00:38:12parce que c'est elle
00:38:13qui l'a inscrite
00:38:14à Top Chef
00:38:14et il lui dit
00:38:16qu'il veut la remercier
00:38:17d'avoir changé sa vie
00:38:19et il lui est
00:38:19extrêmement reconnaissant
00:38:20donc il lui fait
00:38:21voilà
00:38:22il lui fait des invitations
00:38:23dans les endroits
00:38:23où il travaille lui
00:38:24qu'elle accepte
00:38:26ensuite
00:38:26en février 2025
00:38:28au moment où lui sait
00:38:30qu'une enquête va sortir
00:38:31là il l'appelle
00:38:32et là il est en panique
00:38:33il pleure
00:38:33dit-elle
00:38:34vraiment
00:38:35il lui demande
00:38:36de l'aider
00:38:37et elle se laisse convaincre
00:38:38elle explique ça
00:38:39comme en effet
00:38:39ce que disait l'avocat
00:38:41de Lila Salé
00:38:42c'est-à-dire
00:38:42comme une emprise
00:38:44qui aurait duré
00:38:45et comme aussi
00:38:46elle dit
00:38:46une forme de naïveté
00:38:47de sa part
00:38:48elle était persuadée
00:38:48qu'il lui était
00:38:49enfin redevable
00:38:50et donc elle a vu ça
00:38:50comme une reconnaissance
00:38:51une réparation
00:38:52et dans le cadre
00:38:52de cette enquête
00:38:53je précise aussi
00:38:54que vous avez rencontré
00:38:55des proches
00:38:55de Jean-Himbert
00:38:56qui assurent
00:38:57n'avoir rien vu
00:38:58n'avoir jamais été témoin
00:38:59de comportement violent
00:39:01de la part du chef
00:39:02et lui effectivement
00:39:03Jean-Himbert continue
00:39:04lui conteste les faits
00:39:05il se dit innocent
00:39:05ce qui est important
00:39:06de rapporter
00:39:07et de dire
00:39:08et les proches
00:39:10que j'ai pu
00:39:10dont j'ai recueilli
00:39:11le témoignage
00:39:12qui témoignent tous
00:39:13anonymement
00:39:13mais quand même
00:39:14beaucoup disent
00:39:15ça ne ressemble pas du tout
00:39:16à l'homme qu'on connaît
00:39:17enquête à lire
00:39:17dans la tribune
00:39:18dimanche
00:39:19enquête que vous signez
00:39:21merci Pauline Delassuy
00:39:22d'être venue
00:39:22sur notre plateau
00:39:23ce matin
00:39:23l'info éco tout de suite
00:39:24Votre rendez-vous
00:39:26avec Manutan
00:39:27tous vos équipements
00:39:28professionnels de qualité
00:39:29pour vos entrepôts
00:39:30et vos bureaux
00:39:30Manutan
00:39:31tout y est
00:39:32le coeur aussi
00:39:33Votre rendez-vous
00:39:36avec la nouvelle
00:39:37Mazda 6i
00:39:38100% électrique
00:39:40Votre rendez-vous
00:39:43avec Banque Populaire
00:39:44à vos côtés
00:39:45pour prévoir votre avenir
00:39:46et protéger vos proches
00:39:47Banque Populaire
00:39:48la réussite est en vous
00:39:54Cette semaine a été marquée
00:39:56par l'émoi
00:39:57suscité par l'implantation
00:39:58de Chine
00:39:59en France
00:39:59la fronde contre
00:40:00l'ultra low cost
00:40:01prend de l'ampleur depuis
00:40:02et l'on apprend en parallèle
00:40:04qu'Amazon s'y met à son tour
00:40:05Agathe Albouy
00:40:06Camille Fournier
00:40:06Pas de conférence de presse
00:40:10ni de déclaration officielle
00:40:11mais un simple message
00:40:13posté sur son site
00:40:14Amazon dévoile en toute discrétion
00:40:17un nouvel onglet
00:40:18dédié au prix mini
00:40:20une riposte claire
00:40:21à la montée en puissance
00:40:22des géants
00:40:23de l'e-commerce chinois
00:40:24Amazon se rend bien compte
00:40:26qu'il est un peu
00:40:27en perte de vitesse
00:40:28sur un segment
00:40:29c'est le low cost
00:40:31le discount
00:40:32le pas cher en réalité
00:40:33et donc elle doit se ressaisir
00:40:35si elle veut continuer
00:40:36à gagner des parts de marché
00:40:37et surtout être le numéro 1
00:40:39de l'e-commerce
00:40:39L'eau de torchon
00:40:40à moins de 3 euros
00:40:41puis les chemisiers
00:40:43à partir de 7 euros
00:40:44Amazon aligne désormais
00:40:46ses prix sur ceux
00:40:47de Temu
00:40:47ou encore Chine
00:40:48une nouvelle offre
00:40:50ultra low cost
00:40:51qui comporte des risques
00:40:52pour la marque
00:40:53ce qu'elle a à perdre
00:40:54c'est de faire venir
00:40:55ces autres marchands
00:40:57qui elles ont l'habitude
00:40:59de travailler
00:40:59avec d'autres plateformes
00:41:01et qui ne vont peut-être
00:41:03pas respecter
00:41:03les normes
00:41:04Amazon
00:41:05qui sont mises en place
00:41:06sur la grande plateforme
00:41:08de marché
00:41:09Amazon
00:41:09De son côté
00:41:11Amazon all promet
00:41:13des produits sûrs
00:41:14et conformes
00:41:14aux réglementations
00:41:15en vigueur
00:41:16tout en proposant
00:41:17un service client réactif
00:41:19C'était votre rendez-vous
00:41:20avec Manutan
00:41:21tous vos équipements
00:41:22professionnels de qualité
00:41:23pour vos entrepôts
00:41:24et vos bureaux
00:41:24Manutan
00:41:25tout y est
00:41:26le cœur aussi
00:41:27C'était votre rendez-vous
00:41:30avec la nouvelle
00:41:31Mazda 6i
00:41:32100% électrique
00:41:33C'était votre rendez-vous
00:41:36avec Banque Populaire
00:41:37à vos côtés
00:41:38pour préparer sereinement
00:41:39votre retraite
00:41:40Banque Populaire
00:41:41la réussite est en vous
00:41:42Et dans quelques instants
00:41:44on vous dit tout
00:41:45sur les coulisses politiques
00:41:47en cours
00:41:48les parlementaires LR
00:41:49se réunissent à midi
00:41:51pour décider de leur participation
00:41:52ou non
00:41:52au prochain gouvernement
00:41:54qui doit être annoncé
00:41:54d'ici à demain
00:41:55dernier délai
00:41:56le vice-président de LR
00:41:57sera avec nous
00:41:58dans quelques instants
00:41:58ici même
00:41:58à tout de suite
00:41:59Il est 11h
00:42:00soyez les bienvenus
00:42:01si vous nous rejoignez
00:42:01dans BFM Direct
00:42:02cette question
00:42:03les républicains
00:42:03vont-ils ou non
00:42:04participer au gouvernement ?
00:42:07Réponse à midi
00:42:07le vice-président des LR
00:42:09est mon invité
00:42:10dans un instant
00:42:11pression maximale
00:42:12sur le Premier ministre
00:42:13pression de la droite
00:42:14mais aussi
00:42:15des socialistes
00:42:16des centristes
00:42:17et même d'Emmanuel Macron
00:42:18qui demande à Sébastien Lecornu
00:42:19de composer son équipe
00:42:21avant ce soir
00:42:23et puis nous allons revenir
00:42:24sur la fascination
00:42:25suscitée
00:42:25par le procès jubilard
00:42:27qui entrera demain
00:42:28dans sa troisième semaine
00:42:29nous en parlerons notamment
00:42:30avec un ténor du barreau
00:42:32qui fut l'avocat
00:42:32de Jacques Viguier
00:42:33affaire ultra médiatique
00:42:35elle aussi
00:42:35Maître Catala
00:42:36sera mon invité
00:42:37à 11h30
00:42:38c'est parti
00:42:39Mais d'abord l'essentiel
00:42:49de l'actualité
00:42:49avec vous
00:42:50Fanny
00:42:51et les parlementaires LR
00:42:52qui devraient annoncer
00:42:53d'ici à la mi-journée
00:42:54s'ils participent
00:42:55ou non au gouvernement
00:42:56Oui fin du suspense
00:42:57attendu à midi
00:42:58aux alentours de midi
00:42:59puisque les parlementaires
00:43:00Les Républicains
00:43:01se réuniront
00:43:02en vision conférence
00:43:03autour de leur président
00:43:04Bruno Retailleau
00:43:05réunion donc prévue à midi
00:43:07leur décision initialement
00:43:08prévue hier soir
00:43:09a été repoussée
00:43:10à cause de la prolongation
00:43:11des échanges
00:43:12à Matignon hier soir
00:43:13côté PS
00:43:14Olivier Faure déclare
00:43:15dans le Parisien
00:43:16que si le gouvernement
00:43:17ne change pas la donne
00:43:18le parti socialiste
00:43:19se dirigera tout droit
00:43:20vers la censure
00:43:21Et je précise que
00:43:22Geoffroy Didier
00:43:23qui est arrivé
00:43:24sur le plateau de BFM Direct
00:43:25bonjour
00:43:26sera avec nous
00:43:27dans un instant
00:43:27pour réagir
00:43:28à ce suspense
00:43:30insoutenable
00:43:31autour des LR
00:43:32serez-vous ou non
00:43:33dans le prochain gouvernement
00:43:33votre réponse
00:43:34dans un instant
00:43:35vous avez une réunion cruciale
00:43:36sur le sujet
00:43:36à midi
00:43:37Fanny
00:43:37les conséquences
00:43:39de la tempête
00:43:40émise passées hier
00:43:41sur le nord de la France
00:43:42avec l'annonce
00:43:42de deux décès
00:43:43Oui un premier décès
00:43:44dans l'Aisne
00:43:45un automobiliste
00:43:46âgé de 25 ans
00:43:46a perdu la vie
00:43:47après que sa voiture
00:43:48a été écrasée
00:43:48par une branche d'arbre
00:43:50un peu plus tôt
00:43:51c'était à Etretat
00:43:52en Seine-Maritime
00:43:53qu'un homme
00:43:53s'est lui noyé
00:43:54Marie Jantric
00:43:55c'est là qu'on vous retrouve
00:43:55pour BFM TV
00:43:56et vous avez rencontré
00:43:58un témoin du drame
00:43:59Exactement
00:44:02drame qui a eu lieu
00:44:03hier matin
00:44:04un peu après 9h
00:44:05deux hommes sont donc
00:44:06allés se baigner
00:44:06un de 18 ans
00:44:07un de 48 ans
00:44:08le jeune homme de 18 ans
00:44:09a réussi à regagner
00:44:11la rive
00:44:11avec difficulté
00:44:12mais celui de 48 ans
00:44:14est bien
00:44:14est décédé
00:44:15les secours
00:44:16n'ont pas pu
00:44:17le sauver
00:44:17en raison des conditions
00:44:19météorologiques
00:44:19effectivement
00:44:20avec Agathe Pichon
00:44:21qui m'accompagne
00:44:22nous nous sommes entretenus
00:44:23avec un homme
00:44:24qui a assisté
00:44:24à la baignade
00:44:25puis à la noyade
00:44:26les deux hommes
00:44:27qui se sont baignés
00:44:28étaient deux amis
00:44:29nous dit-il
00:44:30deux français
00:44:30le jeune homme de 18 ans
00:44:32au bout d'une dizaine
00:44:32de minutes
00:44:33a réussi donc
00:44:33à regagner la rive
00:44:34il était frigorifié
00:44:35paniqué
00:44:36et il a expliqué
00:44:38à ce témoin
00:44:38que son ami
00:44:39l'homme de 48 ans
00:44:40donc était quelqu'un
00:44:41qui savait pourtant
00:44:42très bien nager
00:44:43et qui était habitué
00:44:44à faire de la voile
00:44:46ce qui est assez surprenant
00:44:47c'est que malgré ce drame
00:44:48ce matin encore
00:44:50on observe une certaine imprudence
00:44:52avec Agathe Pichon
00:44:53vous le voyez sur ces images
00:44:54la mer reste extrêmement agitée
00:44:56même si moins qu'hier
00:44:57et les gens sont encore
00:44:58très proches du bord
00:44:59certains sont même
00:45:00au sommet
00:45:01des falaises
00:45:02d'Etretat
00:45:03malgré ce drame
00:45:03donc des comportements
00:45:04à risque encore ici
00:45:05à Etretat
00:45:06merci Marie-Gentric
00:45:07en direct d'Etretat
00:45:08avec Agathe Pichon
00:45:09derrière la caméra
00:45:10des recherches ont lieu
00:45:11actuellement
00:45:11Fanny dans les Côtes d'Armor
00:45:13pour retrouver un jeune homme
00:45:14une battue citoyenne
00:45:15qui est en cours
00:45:15depuis ce matin
00:45:16pour retrouver
00:45:17Enzo Sarrazin
00:45:18âgé de 19 ans
00:45:19porté disparu
00:45:20depuis hier matin
00:45:21un avis de disparition
00:45:22inquiétante
00:45:23avait été publié
00:45:24il indique que le jeune homme
00:45:25d'un mètre 84
00:45:25aux cheveux châtain clair
00:45:27très long
00:45:27porté attaché
00:45:28et portant deux écarteurs
00:45:29aux deux oreilles
00:45:30a quitté son domicile
00:45:31de l'emballe
00:45:32avec son vélo
00:45:33écoutez ce témoignage
00:45:35de l'attente d'Enzo
00:45:36plutôt pessimiste
00:45:37sur ses recherches
00:45:38on sait juste
00:45:40que Enzo
00:45:41était vraiment
00:45:43pas très
00:45:44en forme
00:45:45psychologiquement
00:45:46qu'on sait pas
00:45:48à quoi s'attendre
00:45:49et voilà
00:45:51c'est tout ce qu'on a
00:45:52vraiment
00:45:52comme dernière info
00:45:54il alternait
00:45:56en ce moment
00:45:56des phases
00:45:57où il allait mieux
00:45:58et des phases
00:45:59où il allait moins bien
00:46:00donc bon
00:46:02on est très inquiets
00:46:04on est très très inquiets
00:46:05oui forcément
00:46:06ça fait
00:46:07on n'a plus de nouvelles
00:46:08depuis vendredi
00:46:1013h
00:46:11une bonne nouvelle
00:46:13pour terminer ce journal
00:46:14ça fait du bien quand même
00:46:15Pannier
00:46:15évidemment
00:46:16on va parler de sport
00:46:17avec ce nouveau record
00:46:19à mettre au crédit
00:46:20de Félix Lebrun
00:46:22pour la première fois
00:46:23la France se hisse
00:46:24grâce à lui
00:46:24en finale
00:46:25du grand smash à Pékin
00:46:26c'est l'équivalent
00:46:27du tournoi du Grand Chlem
00:46:28en tennis
00:46:28Félix Lebrun
00:46:29qui est le 7ème joueur mondial
00:46:31et qui a battu ce matin
00:46:32le 2ème joueur mondial
00:46:34le chinois
00:46:34Li Qingdong
00:46:35en 6-7
00:46:36rappel du palmarès
00:46:38de notre mascotte française
00:46:39du tennis de table
00:46:40une médaille en bronze
00:46:41c'était au JO de Paris
00:46:42et une victoire
00:46:43au WTT Champions
00:46:44de Montpellier
00:46:44l'an dernier
00:46:45c'est l'équivalent
00:46:46des Masters 1000
00:46:47en tennis
00:46:48merci Fanny
00:46:48on vous retrouve à midi
00:46:49pour un prochain point
00:46:50sur l'actualité
00:46:51les républicains
00:46:53vont-ils ou non
00:46:54participer
00:46:55au prochain gouvernement
00:46:56réponse à midi
00:46:58à la mi-journée
00:46:59à l'issue d'une réunion
00:47:01cruciale
00:47:02chez LR
00:47:02dont vous êtes le vice-président
00:47:03Geoffroy Didier
00:47:04rebonjour
00:47:05quel grand bluff
00:47:06pour le grand bluff
00:47:08vous en serez
00:47:09vous en serez
00:47:10du prochain gouvernement
00:47:11la décision
00:47:12elle sera collective
00:47:13et elle sera prise
00:47:14à la mi-journée
00:47:15moi au fond
00:47:17je me dis
00:47:17confiance et vigilance
00:47:18confiance
00:47:19parce que
00:47:20le Premier ministre
00:47:21a fait des progrès
00:47:22dans les engagements
00:47:23qu'il a pris
00:47:24comme par exemple
00:47:24celui qui consiste
00:47:25à ne pas augmenter
00:47:26les impôts
00:47:27par exemple celui
00:47:28de créer une vision
00:47:29collective
00:47:30sur la gestion des visas
00:47:31de baisser la dépense publique
00:47:33mais vigilance
00:47:34parce que nous savons
00:47:35que nous n'avons pas
00:47:36la majorité aujourd'hui
00:47:37que par esprit
00:47:38de responsabilité
00:47:39par volonté
00:47:40de stabilité institutionnelle
00:47:41nous avons toujours dit
00:47:42que nous étions prêts
00:47:42à aider le gouvernement
00:47:44voire à y participer
00:47:46si certaines lignes rouges
00:47:47n'étaient pas franchies
00:47:48et vigilance aussi
00:47:50comme par exemple
00:47:51sur l'allocation sociale unique
00:47:52qui cherche
00:47:53à revaloriser le travail
00:47:54nous souhaitons
00:47:55oui
00:47:55une allocation sociale unique
00:47:57mais nous souhaitons aussi
00:47:58qu'elle soit plafonnée
00:47:59à 70% du SMIC
00:48:00ce que nous n'avons pas
00:48:01encore obtenu
00:48:01qu'est-ce qui manque
00:48:02concrètement
00:48:03aujourd'hui
00:48:04qui ferait que
00:48:06si ça n'existe pas
00:48:07vous n'irez pas
00:48:09au gouvernement
00:48:09très concrètement
00:48:10vous savez
00:48:11on a un esprit
00:48:11de compromis
00:48:12depuis le début
00:48:13parce que
00:48:14c'est soit nous
00:48:15soit l'extrême gauche
00:48:16et je pense que
00:48:17l'extrême gauche
00:48:17ne serait-ce qu'à de pire
00:48:18pour le pays
00:48:19nous avons par exemple
00:48:20échappé à cette folle
00:48:22taxe ZUGPAN
00:48:23nous avons par exemple
00:48:24échappé à une augmentation
00:48:25de la pression fiscale
00:48:26donc oui
00:48:27je le dis
00:48:28il y a eu clairement
00:48:29des nets progrès
00:48:31dans les engagements
00:48:32qui ont été pris
00:48:33par le Premier Ministre
00:48:33mais bien sûr
00:48:35c'est aussi un esprit
00:48:36de compromis
00:48:36donc nous ne pourrons pas
00:48:37être totalement satisfaits
00:48:39et après il faudra
00:48:40aller se battre
00:48:41avec nos parlementaires
00:48:42à l'Assemblée Nationale
00:48:43et au Sénat
00:48:44pour essayer de disposer
00:48:45du maximum de choses
00:48:46qui correspondent à nos convictions
00:48:48et faire peser
00:48:49le gouvernement
00:48:49à droite
00:48:51faire peser
00:48:52le budget
00:48:52à droite
00:48:53pour éviter le pire
00:48:54au pays
00:48:54ce n'est pas une question
00:48:55d'idéologie
00:48:56c'est une question
00:48:57de bon sens
00:48:57parce que déjà
00:48:58l'abandon du 49-3
00:49:00ne fait pas vraiment
00:49:01vos affaires
00:49:01si en plus
00:49:02vous n'êtes plus
00:49:03dans le gouvernement
00:49:03vous n'êtes plus tout court
00:49:04mais c'est bien pour ça
00:49:05que j'ai commencé
00:49:06par vous dire
00:49:07confiance
00:49:07mais vigilance
00:49:08confiance sur le principe
00:49:10confiance par esprit
00:49:12de responsabilité
00:49:13pour obtenir une stabilité
00:49:14pour éviter le pire
00:49:15mais en même temps
00:49:16extrême vigilance
00:49:17pendant les prochaines semaines
00:49:18et les prochains mois
00:49:19pour essayer de faire peser
00:49:20au maximum
00:49:21la politique publique
00:49:22vers la droite
00:49:23j'ai besoin
00:49:24et j'ai envie
00:49:24nous avons envie
00:49:26de savoir ce que vous pensez
00:49:27du plan de Matignon
00:49:28contre la fraude
00:49:30Geoffroy Didier
00:49:30bonjour Gaëtan
00:49:31bonjour
00:49:32c'est vous qui pour BFM TV
00:49:34et la tribune dimanche
00:49:35a révélé
00:49:36ce que prévoit
00:49:38le Premier ministre
00:49:39pour lutter
00:49:39contre la fraude
00:49:40sociale et fiscale
00:49:42c'est un gros morceau
00:49:43quand même
00:49:44oui tout à fait
00:49:44c'est un serpent de mer
00:49:45politique
00:49:46ça fait des années
00:49:47maintenant qu'on en parle
00:49:49beaucoup s'y ont attelé
00:49:50le dernier c'était
00:49:52Gabriel Attal
00:49:52c'était en 2023
00:49:54avec un vaste plan de lutte
00:49:55contre la fraude
00:49:56fiscale et sociale
00:49:57c'est compliqué
00:49:58parce que déjà
00:49:59on n'est pas d'accord
00:50:00sur les chiffres
00:50:00alors le gouvernement
00:50:01a estimé
00:50:03cette fraude
00:50:03fiscale et sociale
00:50:04pour 2024
00:50:05à 20 milliards d'euros
00:50:06et explique
00:50:07qu'on a réussi
00:50:08à récupérer
00:50:0913 milliards d'euros
00:50:11et que
00:50:12ce projet de loi
00:50:13donc qui va être
00:50:14examiné
00:50:15au Parlement
00:50:16avant la fin de l'année
00:50:17qui sera présenté
00:50:18en Conseil des ministres
00:50:19d'ici la mi-octobre
00:50:21et bien
00:50:21il veut
00:50:22permettre
00:50:23d'aller encore plus loin
00:50:24pour récupérer
00:50:26en plus
00:50:26dès 2026
00:50:27un peu plus
00:50:29de 2 milliards
00:50:30d'euros
00:50:30supplémentaires
00:50:32donc
00:50:32il y a
00:50:33un certain nombre
00:50:34de dispositifs
00:50:35qui seront contenus
00:50:36dans la loi
00:50:36et qui effectivement
00:50:37c'est quoi les outils
00:50:38justement
00:50:39pour mieux lutter
00:50:40contre la fraude sociale
00:50:40en particulier
00:50:41Tout d'abord
00:50:41en fait il y a deux volets
00:50:43il y a d'abord
00:50:43un volet qui s'appuie
00:50:44sur la Caisse Nationale
00:50:45d'Assurance Maladie
00:50:46notamment sur
00:50:47vous savez
00:50:49cette carte
00:50:50vitale biométrique
00:50:52que certains ont déjà
00:50:53sur leur téléphone portable
00:50:54l'objectif en fait
00:50:55c'est de la généraliser
00:50:56pour éviter
00:50:57justement
00:50:58la fraude
00:50:59sur la carte
00:51:01vitale
00:51:02il y a d'autres éléments
00:51:04qui seront portés
00:51:05par la Caisse Nationale
00:51:07d'Assurance Maladie
00:51:07notamment
00:51:08et bien
00:51:08dans le projet de loi
00:51:10de budget
00:51:13sur la sécurité sociale
00:51:14le gouvernement
00:51:15veut inscrire
00:51:17et bien
00:51:17l'obligation
00:51:18pour les professionnels
00:51:19de santé
00:51:20de recourir
00:51:22à mon espace santé
00:51:23c'est mon espace santé
00:51:24c'est un espace numérique
00:51:26sécurisé
00:51:26et qui aujourd'hui
00:51:27est finalement
00:51:28très peu utilisé
00:51:29par les professionnels
00:51:30qui n'en ont pas envie
00:51:32mais ça permet
00:51:33effectivement
00:51:34de vérifier
00:51:35qu'il n'y a pas eu
00:51:35double prescription
00:51:37et de vérifier
00:51:39un certain nombre
00:51:39de choses
00:51:40sur les passions
00:51:41et puis l'autre volet
00:51:43c'est le projet de loi
00:51:44avec un certain nombre
00:51:45de dispositions
00:51:46comme la flagrance sociale
00:51:48qui permettra
00:51:50et bien
00:51:50dès lors qu'un PV
00:51:51est adressé
00:51:52à une entreprise
00:51:53qui est
00:51:54on sait que
00:51:57cette entreprise
00:51:58ne déclare pas
00:51:59le travail
00:52:00et ne paye pas
00:52:01ses cotisations
00:52:01et bien dès lors
00:52:02que le PV
00:52:03sera établi
00:52:04les comptes seront gelés
00:52:06ce qui permettra
00:52:07à l'administration
00:52:09en fait
00:52:09de récupérer
00:52:10ses sommes
00:52:11il y a d'autres volets
00:52:13notamment
00:52:14la géolocalisation
00:52:16des transports sanitaires
00:52:18il y a
00:52:19la CG
00:52:20la CRDS
00:52:21sur les revenus illicites
00:52:23qui vont être
00:52:23également
00:52:24augmentés
00:52:25le gouvernement
00:52:25qui devrait se servir
00:52:26sur le pactole
00:52:27si je puis dire
00:52:28du trafic de drogue
00:52:30exactement
00:52:30l'objectif
00:52:31c'est vraiment
00:52:31de dissuader
00:52:32on verra
00:52:32si ça fonctionne
00:52:33mais il y a
00:52:34en tout cas
00:52:35une certaine
00:52:36volonté
00:52:37de la part du gouvernement
00:52:38et à lire
00:52:38dans la tribune dimanche
00:52:40aujourd'hui
00:52:40Gaëtan
00:52:41l'objectif
00:52:41c'est donc
00:52:42de récupérer
00:52:432 milliards 3
00:52:44supplémentaires
00:52:45dès l'an prochain
00:52:46la lutte contre la fraude
00:52:47c'est
00:52:48consensuel
00:52:49je pense qu'il y a
00:52:50beaucoup plus
00:52:50que 2,3 milliards
00:52:51d'euros
00:52:52en plus
00:52:53en plus
00:52:53on a récupéré
00:52:5413 milliards
00:52:55en 2024
00:52:56l'objectif
00:52:56c'est d'arriver
00:52:57à 15,6 milliards
00:52:59on est d'accord
00:53:00la lutte contre la fraude
00:53:02c'est comme la simplification
00:53:02on en parle beaucoup
00:53:04on le fait un peu
00:53:06et en réalité
00:53:06c'est strictement nécessaire
00:53:07il faudrait le faire
00:53:08bien davantage
00:53:09mais les chiffres
00:53:10disent un peu l'inverse
00:53:11c'est à dire
00:53:11qu'on a déjà récupéré
00:53:12en fait
00:53:1313 milliards
00:53:13là ça sera
00:53:1415,6 milliards
00:53:15et en fait
00:53:16on sait aussi
00:53:16qu'il y a une marge
00:53:17de la fraude
00:53:17qu'on ne peut pas récupérer
00:53:18donc en réalité
00:53:19c'est lutter contre la fraude
00:53:21on voit que c'est souvent
00:53:22une panacée politique
00:53:23mais dans les faits
00:53:24ça s'implique déjà
00:53:24et il n'y a pas non plus
00:53:25un pactole
00:53:26à récupérer
00:53:27si énorme que ça
00:53:28les chiffres le disent désormais
00:53:29je crois que si
00:53:29mais il faut s'en donner
00:53:30les moyens
00:53:31on en récupère déjà
00:53:3213 milliards
00:53:33sur 20
00:53:342 milliards
00:53:34je pense qu'il y a
00:53:35des dizaines de milliards
00:53:36d'euros
00:53:37et certains rapports
00:53:38ce sont les experts
00:53:39qui le disent
00:53:40il y a des rapports
00:53:41qui existent
00:53:41qui ont été faits
00:53:42depuis des années
00:53:43je pense qu'il y a
00:53:44plusieurs dizaines
00:53:44de milliards d'euros
00:53:45de fraude sociale
00:53:46et de fraude fiscale
00:53:48mais ça ne suffira pas
00:53:49il va falloir aussi
00:53:50que l'État
00:53:51accepte de se serrer la ceinture
00:53:53et pas uniquement
00:53:53d'aller chasser les fraudes
00:53:54il va falloir quand même
00:53:55qu'on arrête
00:53:56de faire preuve
00:53:57d'une inventivité fiscale
00:53:59délirante
00:54:00on l'a vu
00:54:01avec la taxe Zuckmann
00:54:02on le dit aussi
00:54:03avec le fait
00:54:04de taxer les riches
00:54:05mais on sait très bien
00:54:05comment ça se passe
00:54:06à chaque fois
00:54:06on taxe les riches
00:54:07mais comme les riches
00:54:08s'organisent
00:54:08ce sont les classes moyennes
00:54:10ou les classes moyennes
00:54:10supérieures qui trinquent
00:54:11on nous dit
00:54:12que ce sont des impôts provisoires
00:54:13et en fait
00:54:14ces impôts se pérennisent
00:54:15et deviennent éternels
00:54:16donc moi ce que je voudrais
00:54:17tout simplement
00:54:18c'est qu'il y ait
00:54:19un moratoire fiscal
00:54:20c'est-à-dire qu'on arrête
00:54:21d'augmenter la pression fiscale
00:54:23puisque nous avons
00:54:24le taux de prélèvement
00:54:25obligatoire record
00:54:26des pays de l'OCDE
00:54:27qu'on s'attaque fermement
00:54:28et je crois que c'est la volonté
00:54:29du Premier ministre
00:54:30aux fraudes fiscales
00:54:31et aux fraudes sociales
00:54:32et qu'on ait aussi
00:54:33un esprit de responsabilité
00:54:34qui consiste à baisser
00:54:36les dépenses publiques
00:54:37et qu'on regarde
00:54:38poste de dépense
00:54:39par poste de dépense
00:54:40exactement comme
00:54:41tous ceux qui nous regardent
00:54:43les ménages
00:54:44le font quand ils sont soumis
00:54:45à des contraintes budgétaires
00:54:46que l'État ait au moins
00:54:48le courage
00:54:49de baisser la dépense publique
00:54:50parce que quand il n'a pas
00:54:51ce courage-là
00:54:51qu'est-ce qui se passe ?
00:54:52Eh bien l'aveu de faiblesse
00:54:53consiste à augmenter les impôts
00:54:55et c'est ça qui est insupportable
00:54:56Antoine Overdor
00:54:56Non c'est vrai qu'il n'y a rien
00:54:58honnêtement
00:54:58ou très peu de choses
00:54:59dans la copie
00:55:00à ce stade présenté
00:55:01par Sébastien Lecornu
00:55:02sur le volet
00:55:03de la réduction des dépenses
00:55:05sur le volet
00:55:07de la lutte contre la fraude
00:55:08il s'est chiffré
00:55:09par le Haut Conseil
00:55:10du financement
00:55:11de la protection sociale
00:55:14mais simplement effectivement
00:55:15ces 13 milliards
00:55:16qui ont été récupérés
00:55:17c'est déjà un travail
00:55:19de fourmi
00:55:19la lutte contre la fraude
00:55:21documentaire
00:55:21imaginez-vous
00:55:22pour des administrations
00:55:24comme la CAF
00:55:25ou la CNAM
00:55:25on vide vraiment l'océan
00:55:27à la petite cuillère
00:55:28donc moi si vous voulez
00:55:29les 2 milliards
00:55:30les 2,3 milliards
00:55:32à aller chercher
00:55:33sur la fraude
00:55:34que met en avant
00:55:35Sébastien Lecornu
00:55:35évidemment c'est une intention
00:55:36tout à fait louable
00:55:38mais moi ça me fait un peu
00:55:39penser si vous voulez
00:55:39comme les droits d'accise
00:55:41à l'Assemblée nationale
00:55:43quand les députés
00:55:44ne savent pas
00:55:45sur quoi gager
00:55:46de nouvelles dépenses
00:55:47et bien ils gagent
00:55:48sur le tabac
00:55:49et là quand on ne sait pas
00:55:51comment gager
00:55:51on gage sur la fraude sociale
00:55:53en espérant
00:55:54qu'on va aller chercher
00:55:55ces bénéficiaires indus
00:55:56mais en réalité
00:55:58il y a une véritable incertitude
00:55:59sur la capacité
00:56:00à collecter cet argent
00:56:01donc dans la copie actuelle
00:56:03effectivement
00:56:04moi la question
00:56:05que je pose au LR
00:56:05c'est est-ce que par exemple
00:56:07la taxation
00:56:07que met en avant
00:56:08aujourd'hui Sébastien Lecornu
00:56:10sur les patrimoines
00:56:12notamment sur les holdings
00:56:14pour un rendement
00:56:15de l'ordre de 1 milliard
00:56:16vous qui appelez
00:56:16à la paix fiscale
00:56:17est-ce que vous allez
00:56:18accepter avaler ça ?
00:56:19Alors on a une ligne rouge
00:56:20pardon je sais que c'est
00:56:21la mode de parler
00:56:22ligne rouge
00:56:22mais celle-ci
00:56:23elle est rouge
00:56:24écarlate
00:56:24c'est celle qui consiste
00:56:25à augmenter les impôts
00:56:26c'est-à-dire la pression
00:56:27fiscale dans son ensemble
00:56:28après qu'à l'intérieur
00:56:29de cette masse fiscale
00:56:32il y ait éventuellement
00:56:34quelques réallocations
00:56:35pourquoi pas
00:56:36par exemple
00:56:37celle qui consiste
00:56:38à lutter
00:56:39contre l'optimisation fiscale
00:56:41et on sait très bien
00:56:42qu'il y a eu des abus fiscaux
00:56:43des tolérances fiscales
00:56:45qui à mon avis
00:56:45ne sont plus acceptables
00:56:46et qui sont clairement
00:56:48considérées comme injustes
00:56:49mais au fond
00:56:50la pire des injustices
00:56:52c'est l'injustice sociale
00:56:54plus que l'injustice fiscale
00:56:55c'est pour ça
00:56:56qu'on veut aussi
00:56:57augmenter
00:56:57enfin créer
00:56:58cette allocation sociale unique
00:56:59et la plafonner
00:57:00à 70% du SWIC
00:57:02pour revaloriser le travail
00:57:03et pour faire en sorte
00:57:04que travailler
00:57:05rapporte toujours plus
00:57:07que de vivre de l'assistance
00:57:08voire de l'assistance
00:57:09ça c'est une vraie forme de justice
00:57:10comment vous expliquez
00:57:11que ce chiffre
00:57:12n'est pas dans le document
00:57:13la feuille de route gouvernementale
00:57:14présentée par
00:57:14c'est bien pour ça
00:57:16que je vous ai dit
00:57:16je l'ai lu attentivement
00:57:17il y a le principe
00:57:18d'une allocation sociale unique
00:57:19qui est actée par le Premier ministre
00:57:21ce que veut aussi la gauche
00:57:22en réalité
00:57:22tant mieux
00:57:23la question c'est le plafond
00:57:25et là dessus vous n'avez pas de réponse
00:57:26exactement
00:57:26ça c'est une nette progression
00:57:27nous n'avons pas de réponse
00:57:28sur le plafonnement
00:57:29qui consiste à vouloir
00:57:3070% du SMIC
00:57:31encore une fois
00:57:32pour s'assurer que le travail
00:57:33paie toujours mieux
00:57:34que l'assistance
00:57:35et ça ça va être un combat
00:57:36qu'il va falloir encore négocier
00:57:38peut-être avec le Premier ministre
00:57:40cet après-midi
00:57:40mais surtout
00:57:41dans les prochaines semaines
00:57:42à l'Assemblée et au Sénat
00:57:43un mot d'ordre
00:57:44un parmi d'autres
00:57:47Geoffroy Didier
00:57:48dans votre bouche
00:57:49se serrer la ceinture
00:57:50il faut que l'État
00:57:51se serre la ceinture
00:57:51j'ai envie de vous entendre
00:57:52sur un point également
00:57:53ce matin
00:57:54puisque vous êtes
00:57:54vice-président du parti
00:57:56Les Républicains
00:57:56vous avez forcément entendu
00:57:57parler de ce scandale
00:57:58des notes de frais
00:57:59des élus parisiens
00:58:01vous êtes par ailleurs
00:58:02président délégué
00:58:03de la région Île-de-France
00:58:04Geoffroy Didier
00:58:04je voudrais vous entendre
00:58:06au sujet
00:58:06des justifications
00:58:07d'une de ses élus
00:58:09en particulier
00:58:09Jeanne Dotser
00:58:10maire LR
00:58:11du 8e arrondissement
00:58:12ici même
00:58:13hier soir
00:58:14elle s'en est expliquée
00:58:1535 779 euros
00:58:17en 4 ans
00:58:17de frais de représentation
00:58:18dépensés pour des vêtements
00:58:19des rendez-vous
00:58:20chez le coiffeur
00:58:21et autres soins de beauté
00:58:22on l'écoute
00:58:23et vous réagissez
00:58:24J'ai cette image
00:58:28de maire
00:58:29toujours bien sapée
00:58:30toujours élégante
00:58:31donc je suis quand même
00:58:32maire d'un arrondissement
00:58:33qui est le 8e arrondissement
00:58:34et effectivement
00:58:36ce soir
00:58:37je viens pour m'exprimer
00:58:39sur ces dépenses
00:58:41pour que les vêtements
00:58:42parce que
00:58:42comme vous le savez
00:58:43chaque maire
00:58:44a une enveloppe
00:58:45de 990 euros
00:58:47par mois
00:58:48et chaque maire
00:58:50peut dépenser
00:58:50comme il veut
00:58:52donc moi j'ai préféré
00:58:53effectivement
00:58:54m'acheter des fringues
00:58:55pour être bien sapée
00:58:56et d'ailleurs
00:58:56je profite de l'occasion
00:58:57pour remercier
00:58:58tous nos concitoyens
00:59:00et concitoyennes
00:59:01qui travaillent
00:59:03et qui
00:59:03effectivement
00:59:04nous permettent
00:59:07d'avoir
00:59:07ces indemnités
00:59:09donc malheureusement
00:59:10on n'est pas les seuls
00:59:11on a les députés
00:59:12les maires
00:59:13Geoffroy Didier
00:59:15on en rit ou pas ?
00:59:16Joker ?
00:59:17Je ne peux pas
00:59:20approuver ces propos
00:59:20c'est tout
00:59:24c'est un peu court
00:59:25comme réponse
00:59:26non je pense
00:59:26qu'on a compris
00:59:27ce que je voulais dire
00:59:28mais comment
00:59:29je voulais dire
00:59:29je crois qu'effectivement
00:59:30nous avons
00:59:31un devoir d'exemplarité
00:59:33même s'il ne faut pas
00:59:33non plus
00:59:34jeter l'opprobre
00:59:35sur l'ensemble
00:59:36des élus
00:59:36qui dans leur immense
00:59:38majorité
00:59:38mènent un travail
00:59:40difficile
00:59:41ne sont pas toujours
00:59:42bien rémunérés
00:59:43je pense à tous
00:59:44ces petits maires
00:59:45des communes rurales
00:59:46nous en avons
00:59:47beaucoup en Ile-de-France
00:59:48mais il y en a évidemment
00:59:48partout sur le territoire
00:59:50qui n'ont aucune
00:59:51note de frais
00:59:52nous étions hier
00:59:52avec un maire de Côte d'Or
00:59:53d'un village de Côte d'Or
00:59:54qui n'ont aucune note de frais
00:59:55c'est à cela que je rends hommage
00:59:57parce qu'ils mènent
00:59:58un travail difficile
00:59:58parce qu'ils sont parfois
00:59:59menacés sur le terrain
01:00:00parce qu'ils sont soumis
01:00:02à des normes
01:00:03excessives
01:00:04parce qu'ils font ça
01:00:06parfois même
01:00:07de manière bénévole
01:00:08donc c'est à cela
01:00:09que je pense
01:00:10est-ce qu'il faut rendre
01:00:11l'argent ?
01:00:12est-ce qu'il faut supprimer
01:00:13les frais de représentation ?
01:00:15Il n'y en a aucun
01:00:16dans certaines capitales
01:00:17en Allemagne
01:00:18notamment pour les élus
01:00:20je crois qu'il y a des réformes
01:00:21clairement
01:00:21qui doivent être mises en place
01:00:23ce que je sais
01:00:25c'est aussi
01:00:25que ce qu'a fait
01:00:26Jeanne Dotser
01:00:27était légal
01:00:28on peut s'en désoler
01:00:30le cadre est extrêmement
01:00:31largué
01:00:32permissif
01:00:33le cadre est légal
01:00:34donc
01:00:34à ce moment-là
01:00:36réformons les règles
01:00:37nos règles
01:00:38elles sont faites
01:00:38pour être changées
01:00:39Est-ce qu'on doit supprimer
01:00:40les frais de représentation ?
01:00:42vu le scandale
01:00:43non c'est pas le scandale
01:00:44c'est pas le scandale
01:00:47parce qu'il n'y aurait pas eu
01:00:48de scandale
01:00:48la question se poserait aussi
01:00:49la question c'est
01:00:50est-ce que oui ou non
01:00:51c'est sain par exemple
01:00:52d'acheter des vêtements
01:00:53quand on est élu
01:00:56avec des notes de frais
01:00:58je ne sais pas
01:00:59moi je pense qu'à mon avis
01:01:01tout cela doit être réformé
01:01:03en profondeur
01:01:03ne serait-ce que pour qu'il y ait
01:01:05une meilleure compréhension
01:01:07des citoyens
01:01:07à l'égard de ce que font
01:01:08leurs élus
01:01:09donc moi je ne jette pas
01:01:10l'opprobre sur les élus
01:01:11encore une fois
01:01:12parce que l'immense majorité
01:01:13d'entre eux sont honnêtes
01:01:14et agissent dans un cadre
01:01:17totalement légal
01:01:17en revanche je crois
01:01:18qu'il y a des réformes
01:01:20à mettre en place
01:01:21on a vu un président
01:01:22de la rassemblée nationale
01:01:23François Drugy
01:01:24pousser à la démission
01:01:24parce qu'il y avait du homard
01:01:25qui avait été servi
01:01:26à l'occasion d'un dîner
01:01:27à l'assemblée
01:01:27est-ce que Jeanne Dotser
01:01:29devrait démissionner ?
01:01:29ce n'est pas à moi de le dire
01:01:30et vraiment
01:01:32je ne commence pas
01:01:33à rentrer là-dedans
01:01:34si elle était socialiste
01:01:35vous appelleriez à sa démission ?
01:01:37mais non, mais non
01:01:38non, non
01:01:39plusieurs courants politiques
01:01:40sont disés
01:01:41parce qu'il n'y a pas
01:01:42que la droite
01:01:43était légal
01:01:44en revanche je l'ai entendu
01:01:45parce que je l'ai écouté
01:01:46aussi hier soir
01:01:47elle a dit clairement
01:01:49elle-même
01:01:49qu'elle souhaitait
01:01:50renoncer à tout cela
01:01:51qu'elle considérait
01:01:52que c'était un privilège
01:01:53sans doute un dû
01:01:54et qu'il fallait réformer
01:01:55parce que ça se sait
01:01:56et bien là-dessus
01:01:57elle a raison
01:01:57et c'est cette partie
01:01:58de son propos
01:01:59que je préfère retenir
01:01:59enfin dans le début
01:02:00de la séquence
01:02:01pardon mais il n'y a aucun
01:02:02début de mea culpa
01:02:03on a l'impression
01:02:03c'est parce que je le vaux bien
01:02:05alors je ne sais pas
01:02:06ce que pensent
01:02:07les administrés
01:02:08de Mme Dotser
01:02:08dans le huitième arrondissement
01:02:10de ce type de déclaration
01:02:11mais moi il y a quelque chose
01:02:12qui me frappe quand même
01:02:13sans focaliser sur le cas
01:02:14de Jeanne Dotser
01:02:14mais comment vous expliquez
01:02:15venant de votre famille politique
01:02:17un tel décalage
01:02:18entre les propos
01:02:19d'un ou d'une élue
01:02:20et l'exigence
01:02:23le besoin d'exigence
01:02:24et de sobriété
01:02:24qu'expriment en direction
01:02:26de leurs élus
01:02:26un certain nombre de français
01:02:27il y a un fossé
01:02:28un décalage
01:02:29d'ailleurs
01:02:29c'est presque une question
01:02:30nationale aujourd'hui
01:02:32alors même qu'on attend
01:02:33encore une fois
01:02:33pour se remettre
01:02:34au cœur de l'actu
01:02:35un budget
01:02:35Geoffroy Didier
01:02:36ce sera le mot de la fin
01:02:37J'entends ce que vous dites
01:02:38et ce que vous dites
01:02:40transcende l'éclivage partisan
01:02:41parce que des maires
01:02:42d'arrondissement
01:02:43ont été épinglés
01:02:44qu'ils soient socialistes
01:02:44ou les républicains
01:02:45il y a des règles
01:02:46la question c'est
01:02:47oui ou non
01:02:48soyons rigoureux
01:02:49moi je suis avocat
01:02:50j'essaie de l'être
01:02:51il y a des règles
01:02:52est-ce qu'elles ont été
01:02:53oui ou non respectées
01:02:55il me semble que Jeanne Dotser
01:02:56a respecté les règles
01:02:57ça c'est la première chose
01:02:58la deuxième chose
01:02:59c'est est-ce que ces privilèges
01:03:01ou est-ce que ces règles
01:03:02sont considérées comme justes
01:03:04c'est aux français
01:03:04et à chacun
01:03:05de ceux qui nous regardent
01:03:06de juger
01:03:06et troisièmement
01:03:07les élus eux-mêmes
01:03:09disent
01:03:09nous avons sans doute
01:03:10bénéficié de privilèges indus
01:03:12abolissons-les
01:03:14et réformons-les
01:03:15et bien moi je suis favorable
01:03:16à une réforme
01:03:17merci merci à tous les quatre
01:03:18merci Geoffroy Didier
01:03:19d'avoir accepté
01:03:19de répondre à toutes nos questions
01:03:21dans quelques instants
01:03:22le procès jubilard
01:03:24la fascination
01:03:25autour de ce procès
01:03:25et un ténor du barreau
01:03:26qui sera à mes côtés
01:03:27dans un instant
01:03:28à tout de suite
01:03:29dans BFM Direct
01:03:29il est 11h30
01:03:31soyez les bienvenus
01:03:32si vous nous rejoignez
01:03:33dans BFM Direct
01:03:34demain reprendra
01:03:35le procès
01:03:36de Cédric Jubilard
01:03:37qui entrera
01:03:37dans sa troisième semaine
01:03:39sans que l'attention
01:03:40ni l'attention
01:03:42ne faiblissent
01:03:43ce procès
01:03:44fascine
01:03:45c'est un fait
01:03:46écoutez
01:03:47l'avocat
01:03:48à ce sujet
01:03:49l'avocat des enfants
01:03:50de Delphine
01:03:50et de Cédric Jubilard
01:03:51et aussi des personnes
01:03:53qui assistent
01:03:53aux audiences
01:03:54interrogées cette semaine
01:03:55par Jean-Wilfried Forquès
01:03:56qui sera avec nous
01:03:57juste après
01:03:57un dossier
01:03:59où il n'y a pas de corps
01:04:00où il n'y a pas d'aveu
01:04:00bien évidemment
01:04:02on a envie de participer
01:04:03on a envie
01:04:04de regarder tout ça
01:04:05et de se faire
01:04:06sa propre opinion
01:04:07à partir d'éléments concrets
01:04:09se tirer de la cour d'assises
01:04:10qu'il est coupable ou pas
01:04:11je ne sais pas
01:04:12mais c'est vrai
01:04:13que toute manière
01:04:13on ne peut pas condamner quelqu'un
01:04:14s'il n'y a pas de preuve
01:04:15j'ai envie de comprendre
01:04:16ce qui s'est passé dans sa tête
01:04:17pour en arriver là
01:04:17parce que dans ses attitudes
01:04:19il en joue beaucoup
01:04:19et je pense que
01:04:21il a une certaine fascination
01:04:22à être content
01:04:24de son crime parfait
01:04:26moi je pense que c'est lui
01:04:27et bonjour Jean-Wilfried
01:04:29vous suivez ce procès
01:04:30pour BFM TV et RMC
01:04:32vous êtes témoin
01:04:33de cet engouement
01:04:34pour le procès jubilar
01:04:35je mets évidemment
01:04:36des guillemets
01:04:36autour du mot engouement
01:04:38mais c'est bien la réalité
01:04:39n'est-ce pas ?
01:04:42Oui je dirais même
01:04:42fascination
01:04:43de Cédric Jubilar
01:04:45ça plaît au public
01:04:46ils sont très nombreux
01:04:47le matin à patienter
01:04:48le premier jour
01:04:49ils étaient pour certains
01:04:50arrivés à 4h30
01:04:515h du matin
01:04:52pour être sûrs
01:04:53d'avoir une place
01:04:54pour assister à ce public
01:04:55à ce procès
01:04:56puisque l'audience
01:04:57on le rappelle
01:04:57est publique
01:04:58dans la semaine
01:04:59en ce moment
01:05:00depuis 10 jours
01:05:01ils sont nombreux
01:05:02des dizaines et des dizaines
01:05:03à partir de 8h du matin
01:05:04pour essayer
01:05:05à obtenir leur place
01:05:07à l'intérieur de la salle
01:05:08alors il y a une dizaine
01:05:08de places
01:05:09dans la salle principale
01:05:10là où comparé
01:05:11Cédric Jubilar
01:05:12il y a 80 à 100 places
01:05:13dans une autre salle
01:05:14où il y a également
01:05:15d'autres confrères
01:05:16puisqu'il y a 300 confrères
01:05:17qui sont mobilisés
01:05:18depuis le début
01:05:19de ce procès
01:05:19le profil de ces gens
01:05:21qui viennent assister
01:05:22à ce procès
01:05:22il est varié
01:05:23dans un reportage
01:05:24qui a été diffusé
01:05:25hier matin
01:05:25il y avait une chimiste
01:05:27j'ai rencontré également
01:05:28un comédien
01:05:28il y a un globetrotter
01:05:30un monsieur
01:05:30qui se déplace
01:05:31avec son van
01:05:32qui suit comme ça
01:05:33qui parcourt la France
01:05:34pour assister
01:05:35à ces procès d'assises
01:05:36des procès
01:05:37où très souvent
01:05:37il y a une intrigue
01:05:39très souvent
01:05:39où il y a une incertitude
01:05:41et c'est le cas
01:05:41dans le procès
01:05:42qui nous intéresse
01:05:43particulièrement
01:05:44restez avec nous
01:05:45Jean-Louis Lefride
01:05:46évidemment je reviens vers nous
01:05:46dans quelques instants
01:05:47le temps d'accueillir
01:05:48nos autres invités
01:05:49bonjour Dominique
01:05:50Rizet
01:05:50bonjour François
01:05:51consultant police justice
01:05:52BFM TV
01:05:53et maître Georges Catala
01:05:54bonjour maître
01:05:55bonjour
01:05:56vous êtes avocat
01:05:56au barreau de Toulouse
01:05:58vous êtes ce que l'on appelle
01:05:59un ténor du barreau
01:06:01vous avez plaidé
01:06:02dans de très nombreuses
01:06:04affaires médiatiques
01:06:05vous êtes notamment
01:06:06l'un de ceux
01:06:07ayant défendu
01:06:08Jacques Viguier
01:06:09affaire emblématique
01:06:11des années 2000
01:06:13Jacques Viguier
01:06:14ce professeur d'université
01:06:15accusé d'avoir tué
01:06:17d'avoir fait disparaître
01:06:18sa femme Suzanne
01:06:19tiens tiens
01:06:20il a été acquitté
01:06:22Jacques Viguier
01:06:22à deux reprises
01:06:23l'affaire Viguier
01:06:24à laquelle il est parfois
01:06:25voire souvent comparé
01:06:27l'affaire Jubilard
01:06:28d'abord j'aimerais vous entendre
01:06:29sur la fascination
01:06:31la fascination pour un procès
01:06:32la fascination pour un accusé
01:06:34vous avez connu ça avant
01:06:35c'est pas une fascination
01:06:38je crois que c'est une
01:06:39épreuve sportive
01:06:41c'est à dire que
01:06:42lorsque Jacques Viguier
01:06:44est venu me voir
01:06:45frappé à ma porte
01:06:47c'était un homme
01:06:48qui était professeur de droit
01:06:49pas du tout imbécile
01:06:50et qui était accusé
01:06:51de quelque chose de terrible
01:06:52et le moins qu'on puisse dire
01:06:56c'est que quand il est venu me voir
01:06:58il avait le vent contraire
01:07:00c'est à dire que tout le monde
01:07:02considérait qu'il était
01:07:03largement coupable
01:07:04comme Jubilard ?
01:07:05comme Jubilard
01:07:06c'est la chronique
01:07:06d'une condamnation annoncée
01:07:08parce que dans une affaire
01:07:10celle de Viguier
01:07:11et l'autre affaire
01:07:12celle de Jubilard
01:07:13il y a l'ingrédient
01:07:14pour que ce soit le mari
01:07:15et j'aurais tendance à dire
01:07:18il y a même
01:07:18l'idée fixe
01:07:20des enquêteurs
01:07:21pour que ce soit le mari
01:07:23et par voie de conséquence
01:07:25lorsque les vents sont contraires
01:07:27il y a un homme qui se lève
01:07:28c'est l'avocat
01:07:29et qui a le devoir impérieux
01:07:31de se battre seul contre tous
01:07:33c'est l'empêcheur de tourner en rond
01:07:35donc mon état d'esprit
01:07:37quand Jacques Viguier
01:07:38est venu me voir
01:07:38c'est qu'il fallait se battre
01:07:41bec et ongle
01:07:42comme le font à l'heure actuelle
01:07:44les avocats de Jubilard
01:07:45qui ne laissent rien passer
01:07:46et c'est leur devoir
01:07:47et c'est leur honneur
01:07:48vous êtes bien passé pour savoir
01:07:50que malgré les vents contraires
01:07:52l'issue
01:07:54qui peut paraître certaine
01:07:56ne l'est jamais
01:07:58elle peut l'être quelques fois
01:08:00mais si vous voulez
01:08:01il y a un mécanisme
01:08:02dans l'une et l'autre affaire
01:08:04avec une comparaison
01:08:06qui cesse
01:08:07dans la mesure où
01:08:08on est en droit de dire
01:08:09que Jacques Viguier
01:08:10a été acquitté deux fois
01:08:11donc il est parfaitement innocent
01:08:13tandis que Jubilard
01:08:15est en train de faire
01:08:15son chemin de croix
01:08:17et nous verrons
01:08:18ce que ça donnera par la suite
01:08:19mais mon idée à moi
01:08:21c'est que
01:08:22vous avez un couple
01:08:25qui est
01:08:25dans le tumulte le plus total
01:08:28il serait vain de nier
01:08:31le fait que ce couple
01:08:32était bancal
01:08:33que ça ne marchait pas
01:08:34qu'il devait y avoir
01:08:35des crêpages de chignon
01:08:36qu'il devait y avoir
01:08:37des phénomènes
01:08:38un peu d'hystérie
01:08:39et par voie de conséquence
01:08:41on peut très bien penser
01:08:43que celui qui est le plus près
01:08:44de la femme
01:08:45celui qui a des raisons
01:08:46de lui en vouloir
01:08:47c'est le mari
01:08:48et par voie de conséquence
01:08:49on peut imaginer
01:08:50que ce soit lui
01:08:51Jacques Viguier
01:08:53était montré du droit
01:08:54dans le cadre
01:08:56d'une mécanique infernale
01:08:57par les enquêteurs
01:08:59ont-ils joué le jeu
01:09:00ou pas le jeu
01:09:01se sont-ils bien conduits
01:09:03ou pas bien conduits
01:09:04pour moi la réponse
01:09:05est qu'ils ne se sont
01:09:06pas bien conduits
01:09:07pour Jubilard
01:09:09les choses sont un peu
01:09:10pareil
01:09:11un couple à des moments
01:09:13terribles
01:09:13il peut y avoir
01:09:17des scènes de violence
01:09:18il y a pu y avoir
01:09:19une scène de violence
01:09:20terrible
01:09:20mais là on est obligé
01:09:21de se placer
01:09:22dans le cadre
01:09:23du périmètre du droit
01:09:24qui échappe beaucoup
01:09:25aux gens
01:09:26c'est que voyons
01:09:28dans la scène
01:09:30viguier
01:09:30on a fouillé la maison
01:09:33avec les moyens
01:09:33les plus modernes
01:09:34qui existent
01:09:35on a recherché
01:09:37une scène de crime
01:09:38on a recherché
01:09:39une scène de violence
01:09:40on n'a rien laissé
01:09:42au hasard
01:09:43on a trouvé
01:09:43ce qu'il fallait trouver
01:09:44et on n'a rien trouvé
01:09:46du tout
01:09:46dans l'affaire Jubilard
01:09:49c'est pareil
01:09:49à peu de choses près
01:09:52c'est la même chose
01:09:52s'il y a un affreux moment
01:09:54s'il y a un déferlement
01:09:55de violence
01:09:56qui se passe
01:09:57dans un huis clos
01:09:59une scène
01:10:00rabougrie
01:10:01on est obligé
01:10:02de trouver quelque chose
01:10:03alors
01:10:04quel est le raisonnement
01:10:06qui a lieu
01:10:08devant la cour d'assises
01:10:10d'Albi
01:10:10on dit
01:10:12oui mais c'est un mauvais garçon
01:10:13oui mais il n'est pas gentil
01:10:15oui mais il est insupportable
01:10:17oui il a pu penser que
01:10:19il ferait disparaître sa femme
01:10:22oui il a réfléchi
01:10:23sur le fait
01:10:24qu'il pouvait faire
01:10:24disparaître sa femme
01:10:25il a si bien réfléchi
01:10:27que par votre conséquence
01:10:28il avait en amont
01:10:29préparé l'endroit
01:10:31où il allait
01:10:32mettre sa femme
01:10:33et il avait déjà réfléchi
01:10:35sur la scène
01:10:36pour ne laisser
01:10:36aucune trace
01:10:37seulement
01:10:38il n'est pas poursuivi
01:10:40pour ça
01:10:40il n'est pas poursuivi
01:10:43pour assassinat
01:10:44tout est hors sujet
01:10:46Jacques Viguier
01:10:46n'était pas poursuivi
01:10:47pour assassinat
01:10:48il était poursuivi
01:10:49pour meurtre
01:10:50c'est à dire que
01:10:51dans l'un et l'autre cas
01:10:53le parquet doit reprocher
01:10:54puisque le périmètre du droit
01:10:56est bien défini
01:10:57pas d'assassinat
01:10:58mais meurtre
01:10:59le parquet doit reprocher
01:11:00qu'au cours d'une scène
01:11:01plus pénible qu'une autre
01:11:03il va y avoir
01:11:04une déflagration
01:11:05de violence
01:11:06au cours de laquelle
01:11:07l'un et l'autre
01:11:08ont pensé
01:11:09tuer
01:11:10proprement
01:11:11sans laisser aucune trace
01:11:12et l'un et l'autre
01:11:14ont pensé
01:11:14faire disparaître le corps
01:11:16en même temps
01:11:16sans laisser aucune trace
01:11:17et c'est aussi
01:11:19l'affaire d'Aval
01:11:20c'est aussi l'affaire d'Aval
01:11:21un meurtre
01:11:22c'est pas un assassinat
01:11:22Dominique
01:11:23je peux rattraper votre question
01:11:25la première question
01:11:26sur la fascination
01:11:27j'allais rebondir
01:11:27sur la première question
01:11:28parce que vous aussi
01:11:29vous connaissez bien
01:11:29la passion au sens premier
01:11:31du terme
01:11:31pour les grandes affaires
01:11:33François
01:11:35il y a ce que nous racontait
01:11:37Jean Wilfried
01:11:37qui est à Albi
01:11:39devant le tribunal d'Albi
01:11:40la cour d'assises d'Albi
01:11:41on va le retrouver
01:11:42avec ce monsieur
01:11:43qui est dans son camping-car
01:11:44et qui fait le tour des procès
01:11:45c'est son cinquième procès d'assises
01:11:46à ce monsieur
01:11:47il a suivi d'abord
01:11:49l'affaire des disparus
01:11:51de Perpignan
01:11:51histoire incroyable
01:11:53aussi avec plusieurs
01:11:54plusieurs arrestations
01:11:55Jacques Rançon
01:11:55Michel Delpech
01:11:56pas Michel Delpech
01:11:58Marc Delpech
01:11:58Marc Delpech
01:12:00et donc
01:12:01cette fascination
01:12:02je crois qu'au départ
01:12:03c'est une histoire
01:12:03j'aime bien écouter
01:12:04Maître Catala
01:12:05parce qu'en rentaine
01:12:06on disait tout à l'heure
01:12:06que les avocats
01:12:08qui sont au procès
01:12:09Laurent Bouguet
01:12:09c'était votre élève
01:12:10avocat des enfants
01:12:12qu'on a entendu tout à l'heure
01:12:13Alexandre Martin
01:12:14Emma Franck
01:12:15Emmanuel Franck
01:12:16qu'on appelle tous
01:12:17Emma Franck
01:12:17les avocats de Jubilard
01:12:19c'était vos élèves
01:12:20à Toulouse
01:12:20donc quand vous parlez d'eux
01:12:22et quand vous parlez des affaires
01:12:23vous les connaissez
01:12:23la fascination
01:12:25c'est qu'au départ
01:12:25c'est une histoire
01:12:26d'une banalité consternante
01:12:28c'est juste un couple
01:12:29qui s'engueule
01:12:30qui se supporte plus
01:12:31qui va se séparer
01:12:32qui doit se séparer
01:12:33qui devrait se séparer
01:12:35et puis derrière
01:12:36imaginez un scénariste
01:12:37qui va vendre ça
01:12:38à Netflix
01:12:39ou à Pâté
01:12:40on va dire
01:12:41franchement aucun intérêt
01:12:43mais derrière
01:12:43ça commence
01:12:45l'histoire commence
01:12:46à se tresser
01:12:46et ça devient compliqué
01:12:48et ça devient inexplicable
01:12:50et puis ça devient
01:12:51un mystère
01:12:51et ça suscite l'intérêt
01:12:52bien sûr
01:12:53parce qu'imaginez
01:12:53mais c'est complètement fou
01:12:55les gens dans la rue
01:12:56ont travaillé à la télé
01:12:57les gens dans la rue
01:12:58nous arrêtent pour nous dire
01:12:59c'est Jubilard
01:12:59comme l'affaire Grégory
01:13:00M. Rizet
01:13:01Grégory
01:13:03c'est la mère
01:13:03c'est Bernard Laroche
01:13:05mais j'en sais rien
01:13:06Jubilard
01:13:07c'est lui
01:13:08je sais pas
01:13:09Jubilard
01:13:10il est pas engageant
01:13:11il est pas sympa
01:13:12mais ça n'en fait pas
01:13:14un meurtrier
01:13:16c'est la justice
01:13:16qui va décider
01:13:17et le talent
01:13:18de ses avocats
01:13:18Justement
01:13:19Jean-Wilfrid
01:13:20que retenez-vous
01:13:21vous de la deuxième
01:13:22semaine du procès
01:13:24qui s'est achevée
01:13:25avant-hier
01:13:26et la troisième
01:13:27qui va débuter demain
01:13:29Ecoutez François
01:13:32c'est difficile
01:13:32de résumer
01:13:33en quelques secondes
01:13:344 journées d'audience
01:13:36d'une durée
01:13:36de 10 heures
01:13:37en moyenne par jour
01:13:38ce qu'on retient
01:13:39c'est l'émotion
01:13:40évidemment
01:13:40des proches
01:13:41des amis
01:13:41de Delphine Jubilard
01:13:43qui viennent décrire
01:13:43à la barre
01:13:44une sœur
01:13:45une amie
01:13:46une copine
01:13:47plutôt solaire
01:13:48en contrepartie
01:13:50contrechamp
01:13:50on explique
01:13:51qu'on utilisait
01:13:54l'expression
01:13:54à l'instant
01:13:55on parle de Jubilard
01:13:56comme le bad boy
01:13:57le mauvais garçon
01:13:58c'est le côté sombre
01:13:59décrit de Jubilard
01:14:00impulsif
01:14:01qui traitait mal
01:14:03son gamin
01:14:03qu'il faisait
01:14:04asseoir sur des legos
01:14:05pour lui faire mal
01:14:07pour le punir
01:14:08ça c'est
01:14:09ce qui est planté
01:14:10dans le décor
01:14:10dans les éléments
01:14:11d'audience
01:14:12on retiendra
01:14:12qu'à deux reprises
01:14:13Jubilard
01:14:14Jubilard dit
01:14:14j'ai pas tué ma femme
01:14:15et puis autre élément
01:14:17de l'audience
01:14:18la présidente
01:14:19qui lit
01:14:20le témoignage
01:14:21d'un copain
01:14:22qui dit
01:14:23oui Cédric
01:14:23m'avait dit
01:14:24qu'effectivement
01:14:24il en avait vraiment marre
01:14:26de Delphine
01:14:27et qu'il voulait la tuer
01:14:27ce à quoi
01:14:28eh bien
01:14:29Jubilard dit
01:14:29effectivement
01:14:30j'ai dit ça
01:14:31je voulais la tuer
01:14:32parce que vraiment
01:14:33j'en pouvais plus
01:14:33elle m'a gacée
01:14:34mais Jubilard précise
01:14:35à aucun moment
01:14:36à aucun moment
01:14:37je ne l'ai fait
01:14:37voilà pour les témoignages
01:14:38importants
01:14:39d'un mot
01:14:40pour rebondir
01:14:40sur ce que disait
01:14:41Georges Catalac
01:14:42que je connais très très bien
01:14:43dans cette histoire
01:14:45on va faire un petit match
01:14:47même si un procès
01:14:48ce n'est pas un match
01:14:49la première semaine
01:14:50on va dire qu'en gros
01:14:51c'est le point
01:14:52pour la défense
01:14:53qui a gagné
01:14:53sur le terrain
01:14:54des gendarmes
01:14:55la défense a dit
01:14:56les gendarmes
01:14:57vous avez pas fait
01:14:58suffisamment bien
01:14:59votre boulot
01:15:00deuxième semaine
01:15:01celle-ci
01:15:01celle qu'on vient de vivre
01:15:02c'est l'émotion
01:15:03l'émotion à la barre
01:15:04mais un procès
01:15:05ce n'est pas de l'émotion
01:15:06un procès
01:15:07c'est du factuel
01:15:08et donc dans ce match
01:15:09entre l'accusation
01:15:10et la défense
01:15:11l'accusation
01:15:12n'a toujours pas fourni
01:15:13la preuve
01:15:14la preuve que
01:15:15Jubilard
01:15:16est coupable
01:15:17pour l'instant
01:15:17on est sur des indices
01:15:18graves
01:15:19et concordants
01:15:20mais on n'a pas
01:15:20le récit total
01:15:21de cette histoire
01:15:23l'accusation
01:15:24l'accusation formelle
01:15:25qui doit être apportée
01:15:26par l'accusation
01:15:28l'accusation
01:15:29de culpabilité
01:15:30de Jubilard
01:15:31et ce qui va se jouer
01:15:32cette semaine
01:15:33c'est un petit peu ça
01:15:34Georges Catalac
01:15:36avant le début
01:15:39de cette interview
01:15:39et au regard
01:15:40de l'incertitude
01:15:41qui plane
01:15:42sur ce procès
01:15:44vous disiez
01:15:44en substance
01:15:45en pareille circonstance
01:15:46quand il n'y a pas
01:15:48la vérité
01:15:48qui émerge
01:15:49de manière formelle
01:15:51c'est le travail
01:15:52qui paye
01:15:53pendant le procès
01:15:54c'est à dire
01:15:55je vais même vous dire
01:15:57quelque chose
01:15:58qui me paraît
01:15:59en l'état actuel
01:16:00de nos discussions
01:16:01assez
01:16:03qui peut être analysé
01:16:05comme un coup de tonnerre
01:16:06mais je pense
01:16:07que cette affaire
01:16:08si elle est travaillée
01:16:11comme ses avocats
01:16:12l'ont travaillé
01:16:13peut déboucher
01:16:16sur un acquittement
01:16:16parce que
01:16:18en définitive
01:16:20vous avez
01:16:21les enquêteurs
01:16:22les enquêteurs
01:16:24ce sont des gens
01:16:25extrêmement humains
01:16:26qui font bien leur boulot
01:16:27on n'est pas là
01:16:27pour porter atteinte
01:16:30à la légitimité
01:16:31de ces gens là
01:16:32nous en avons besoin
01:16:33mais
01:16:33affaire Viguet
01:16:35parti pris
01:16:35d'entrée
01:16:36affaire Jubilat
01:16:38parti pris
01:16:39d'entrée
01:16:40c'est à dire
01:16:41que d'une façon
01:16:42c'est ce qu'estiment
01:16:42les avocats
01:16:43de Cédric Jubilat
01:16:45oui mais ça
01:16:46ça correspond
01:16:47quand même
01:16:48à l'épisode
01:16:50du procureur
01:16:52de la République
01:16:52qui est venu
01:16:54asséder
01:16:54un certain nombre
01:16:55de contre-vérités
01:16:56et puis ça correspond
01:16:58surtout
01:16:59à ce que
01:17:00les juges d'instruction
01:17:01ont écrit
01:17:02dans l'ordonnance
01:17:03de renvoi
01:17:03où ils vont proclamer
01:17:05je l'avais jamais vu
01:17:06la culpabilité
01:17:08de Jubilat
01:17:09les juges d'instruction
01:17:10sont là pour
01:17:10instruire à charge
01:17:11et à décharge
01:17:12ils sont bien
01:17:13entendu
01:17:14influencés
01:17:15par les enquêteurs
01:17:16mais
01:17:16ils ne sont pas là
01:17:18pour dire
01:17:18que leur opinion
01:17:20à eux
01:17:20c'est que Jubilat
01:17:21est innocent
01:17:21parce que
01:17:22c'est coupable
01:17:23parce que
01:17:24ça signifie
01:17:25que l'on méprise
01:17:26de ce qui va se passer
01:17:27après
01:17:27c'est à dire
01:17:28la cour d'assises
01:17:29le jury
01:17:29et l'intime conviction
01:17:31il ne faut pas le louvier
01:17:32non plus
01:17:32Dominique
01:17:33bien sûr
01:17:34l'intime conviction
01:17:34c'est important
01:17:36mais vous avez raison
01:17:37sur le fait
01:17:37que les juges
01:17:38ils sont allés
01:17:39quand même un peu fort
01:17:40et puis le procureur
01:17:41aussi
01:17:41le procureur
01:17:42y est allé un peu fort
01:17:43alors bon
01:17:43on lit quelque part
01:17:44un peu partout
01:17:44que
01:17:45bon
01:17:47il n'a pas été
01:17:47si malmené
01:17:48que ça
01:17:48il a réussi
01:17:49à s'en sortir
01:17:50je ne suis pas
01:17:50tout à fait d'accord
01:17:51parce que pour l'avoir
01:17:52vécu ici en direct
01:17:53sa conférence de presse
01:17:54elle était d'une violence
01:17:55qui de toute façon
01:17:58devait forcément
01:17:59se retourner
01:17:59contre
01:17:59contre Cédric Jubilat
01:18:01et autre chose encore
01:18:02vous êtes gentil
01:18:03avec les enquêteurs
01:18:03quand vous dites
01:18:04bon les enquêteurs
01:18:05ils font leur boulot
01:18:05ils font
01:18:05il y a beaucoup de dossiers
01:18:07dans lesquels
01:18:07ils n'ont pas fait le boulot
01:18:08ou alors ils l'ont mal fait
01:18:09je rappelle que l'état
01:18:10a été condamné
01:18:10dans la forestelle Mouzin
01:18:11parce que la PJ Versailles
01:18:13qui est une bonne police judiciaire
01:18:14à cette fois-ci
01:18:15est passée à côté
01:18:17donc
01:18:17Cédric
01:18:18ça n'est pas
01:18:19ça n'est pas
01:18:20Fournirès
01:18:20ça ne peut pas être lui
01:18:21alors que c'était lui
01:18:22il y a d'autres affaires
01:18:23encore comme ça
01:18:24deux semaines
01:18:24il reste encore
01:18:26deux semaines
01:18:27de procès
01:18:27on est
01:18:28à la moitié
01:18:29de ce procès
01:18:30Jean-Wilfrid
01:18:31un temps fort
01:18:33attendu
01:18:34la semaine prochaine
01:18:35écoutez
01:18:38il y en a plusieurs
01:18:39François
01:18:39demain
01:18:40l'amant
01:18:40d'un agent
01:18:41qui viendra témoigner
01:18:42qui viendra dire
01:18:43pourquoi il aimait
01:18:44Delphine
01:18:44l'après-midi
01:18:45c'est très important
01:18:46les voisines
01:18:47qui seront entendues
01:18:48vous savez
01:18:49ce sont ces voisines
01:18:50qui dans la nuit
01:18:50ont entendu
01:18:51ces cris
01:18:52d'une femme
01:18:52elle vivait
01:18:53à 130 mètres
01:18:54du domicile
01:18:55des Jubilards
01:18:56l'autre temps fort
01:18:58c'est Nadine
01:18:58la mère de
01:19:00Cédric Jubilard
01:19:01qui viendra témoigner
01:19:01mercredi
01:19:02ensuite jeudi
01:19:03ce sera Jennifer
01:19:04la compagne
01:19:04celle à qui
01:19:05Jubilard
01:19:07aurait dit
01:19:08près du parloir
01:19:09je l'ai tué
01:19:10elle m'a gacé
01:19:11je l'ai étouffé
01:19:12je l'ai enterré
01:19:13dans le secteur
01:19:14et à la fin
01:19:15de la semaine
01:19:15jeudi et vendredi
01:19:16c'est en principe
01:19:17l'interrogatoire
01:19:18de Jubilard
01:19:19c'est vraiment le finish
01:19:21c'est la dernière fois
01:19:21on va l'entendre
01:19:22parce que la semaine prochaine
01:19:23lundi-mardi
01:19:24parti civil
01:19:24réquisitoire le mercredi
01:19:26le jeudi
01:19:26plaidoirie de la défense
01:19:27et le verdict
01:19:28attendu vendredi
01:19:2917 octobre
01:19:29tout peut basculer
01:19:32à tout moment
01:19:33jusqu'au dernier moment
01:19:34y compris
01:19:35jusqu'au moment
01:19:35de la plaidoirie
01:19:37des avocats
01:19:38je crois que
01:19:39lundi
01:19:40mardi
01:19:40ça va être
01:19:43extrêmement intéressant
01:19:44la semaine dernière
01:19:48
01:19:48apparemment
01:19:50l'accusation
01:19:51a marqué des points
01:19:52m'a fait penser
01:19:54à la phrase
01:19:55de Giono
01:19:56dans le procès
01:19:57Dominici
01:19:58il avait dit
01:20:01quand je vois
01:20:02cet homme de face
01:20:03je considère
01:20:04qu'il est coupable
01:20:05mais quand je le vois
01:20:06de profil
01:20:06je considère
01:20:07qu'il est innocent
01:20:08tant et si bien
01:20:09que
01:20:10nous sommes dans
01:20:11une situation
01:20:12
01:20:12les éléments
01:20:13morpho-psychologiques
01:20:14la maladresse
01:20:15de l'accusé
01:20:16etc
01:20:16les témoins
01:20:18qui sont venus
01:20:19illustraient
01:20:20le fait que
01:20:20ça pourrait être lui
01:20:22mais attention
01:20:24je vous disais
01:20:25que
01:20:25les
01:20:26pardon
01:20:28les enquêteurs
01:20:29avaient
01:20:30peut-être dans cette affaire
01:20:32un double défaut
01:20:33c'est que
01:20:33leur intuition
01:20:34a dicté
01:20:35le fait que
01:20:36c'était jubilard
01:20:37mais quand il y a
01:20:39beaucoup d'intuition
01:20:39et qu'on ne s'appuie
01:20:40jamais sur des preuves
01:20:41concrètes
01:20:42il peut y avoir
01:20:42de la mauvaise foi
01:20:43et si par extraordinaire
01:20:46on voyait apparaître
01:20:48une mauvaise foi
01:20:49caractérisée
01:20:50des enquêteurs
01:20:51dans le dossier
01:20:52le jury
01:20:53dirait
01:20:53j'ai compris
01:20:54il y a parti pris
01:20:56fin de la partie
01:20:58c'est ce que j'ai obtenu
01:21:00dans l'affaire de Guy
01:21:01quel dommage
01:21:02de cette discussion
01:21:03c'est toujours difficile
01:21:03de couper un avocat en plus
01:21:04mais on était ravis
01:21:05de vous recevoir
01:21:05de couper Georges Catala
01:21:06c'est pas un avocat
01:21:07c'est Georges Catala
01:21:07merci Georges Catala
01:21:08merci Dominique
01:21:09évidemment
01:21:10et merci Jean-Wilfrid
01:21:11Forquets
01:21:11en direct de Toulouse
01:21:12vous êtes avec Stéphanie
01:21:13n'oubliez pas Jean-Wilfrid
01:21:14c'est l'info éco tout de suite
01:21:16votre rendez-vous
01:21:31avec la nouvelle Mazda 6i
01:21:33100% électrique
01:21:34votre rendez-vous
01:21:37avec Banque Populaire
01:21:39à vos côtés
01:21:39pour prévoir votre avenir
01:21:40et protéger vos proches
01:21:41Banque Populaire
01:21:43la réussite est en vous
01:21:44vous l'avez sans doute vu
01:21:51cette semaine a été marquée
01:21:52par l'émoi
01:21:53suscité par l'implantation
01:21:54de Chine en France
01:21:55la fronde
01:21:56contre l'ultra low cost
01:21:57prend de l'ampleur depuis
01:21:59et l'on apprend en parallèle
01:22:00qu'Amazon s'y met à son tour
01:22:02Agatha Albouy
01:22:02Camille Fournier
01:22:03pas de conférence de presse
01:22:06ni de déclaration officielle
01:22:08mais un simple message
01:22:09posté sur son site
01:22:11Amazon dévoilant
01:22:12en toute discrétion
01:22:13un nouvel onglet dédié au prix mini
01:22:16une riposte claire
01:22:18à la montée en puissance
01:22:19des géants
01:22:19de l'e-commerce chinois
01:22:21Amazon se rend bien compte
01:22:22qu'il est un peu en perte de vitesse
01:22:24sur un segment
01:22:26c'est le low cost
01:22:27le discount
01:22:28le pas cher en réalité
01:22:30et donc elle doit se ressaisir
01:22:31si elle veut continuer
01:22:32à gagner des parts de marché
01:22:34et surtout être le numéro 1
01:22:35de l'e-commerce
01:22:36l'eau de torchon
01:22:37à moins de 3 euros
01:22:38puis les chemisiers
01:22:39à partir de 7 euros
01:22:40Amazon aligne désormais
01:22:42ses prix sur ceux
01:22:43de Temu
01:22:43ou encore Chine
01:22:44une nouvelle offre
01:22:46ultra low cost
01:22:47qui comporte des risques
01:22:48pour la marque
01:22:49ce qu'elle a à perdre
01:22:50c'est de faire venir
01:22:51ces autres marchands
01:22:54qui elles ont l'habitude
01:22:55de travailler
01:22:55avec d'autres plateformes
01:22:57et qui ne vont peut-être
01:22:59pas respecter
01:22:59les normes
01:23:00Amazon
01:23:01qui sont mises en place
01:23:02sur la grande plateforme
01:23:04de marché Amazon
01:23:06de son côté
01:23:07Amazon all promet
01:23:09des produits sûrs
01:23:10et conformes
01:23:10aux réglementations
01:23:11en vigueur
01:23:12tout en proposant
01:23:13un service client réactif
01:23:15c'était votre rendez-vous
01:23:16avec Manutan
01:23:17tous vos équipements
01:23:18professionnels de qualité
01:23:19pour vos entrepôts
01:23:20et vos bureaux
01:23:20Manutan
01:23:21tout y est
01:23:22le coeur aussi
01:23:23c'était votre rendez-vous
01:23:26avec la nouvelle
01:23:27Mazda 6i
01:23:28100% électrique
01:23:31C'était votre rendez-vous
01:23:33avec Banque Populaire
01:23:34à vos côtés
01:23:34pour préparer sereinement
01:23:35votre retraite
01:23:36Banque Populaire
01:23:37la réussite en vous
01:23:38Merci de nous avoir suivi
01:23:40dans quelques instants
01:23:41vous avez rendez-vous
01:23:42avec BFM politique
01:23:43Guillaume Darei
01:23:43qui reçoit Marine Tondelier
01:23:45patronne des écologistes
01:23:46belle journée à tous
01:23:47sur BFM TV
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