BFM Direct - Samedi 20 septembre 2025 - Vidéo Dailymotion

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Chaque week-end, François Gapihan vous accompagne de 10h à 12h dans BFM Direct.

Transcript

00:00:00Générique

00:00:00Mais d'abord, le journal avec vous, Fanny. Bonjour Fanny.

00:00:08Bonjour.

00:00:08Et ces nouvelles attaques russes massives contre l'Ukraine cette nuit.

00:00:12Oui, 40 missiles, 580 drones.

00:00:14Volodymyr Zelensky dénonce ce matin une attaque massive qui aurait fait 3 morts,

00:00:19ainsi que des dizaines de blessés dans plusieurs régions,

00:00:21dont celle de Dnipro, de Kiev ou encore d'Odessa.

00:00:23Sur X, le président ukrainien a déclaré que ces frappes ne correspondent pas

00:00:27à une nécessité militaire mais à une stratégie délibérée

00:00:30visant à terroriser les civils et détruire les infrastructures.

00:00:33Volodymyr Zelensky, qui exhorte également ses alliés

00:00:36à une réponse internationale forte contre Moscou.

00:00:38La Russie, par ailleurs, accusée d'avoir violé l'espace aérien estonien hier.

00:00:43Oui, avec 3 MiG-31, ces avions de chasse.

00:00:46L'OTAN, on le rappelle, dont fait partie l'Estonie,

00:00:48déclare avoir intercepté ces 3 MiG-31

00:00:52après 12 minutes de vol sur l'espace aérien estonien.

00:00:56Ce matin, le ministère russe de la Défense, lui,

00:00:58nie toute violation de cet espace aérien.

00:01:00Regardez, les 3 chasseurs russes ont effectué un vol prévu

00:01:03depuis la région russe de la Kareli

00:01:04vers un aérodrome de la région de Kaliningrad,

00:01:07cette enclave russe située plus au sud entre la Lituanie et la Pologne.

00:01:11Un vol qui, selon Moscou, s'est déroulé en stricte conformité

00:01:14avec les règles internationales d'utilisation de l'espace aérien.

00:01:18C'est la troisième incursion dans l'espace aérien de l'OTAN

00:01:20en 10 jours après les dernières attaques de drones russes

00:01:23en Pologne ou encore en Roumanie.

00:01:25Un mot de politique chez nous en France.

00:01:27Oui, retour en France.

00:01:28Il faut trouver des compromis respectueux,

00:01:30mais sans être dans la compromission.

00:01:32Déclaration de stratégie budgétaire à adopter face aux oppositions

00:01:36est dévoilée hier par Sébastien Lecornu.

00:01:39C'était lors d'un dîner à Arras avec les députés Renaissance,

00:01:42le Premier ministre qui a également appelé à la mobilisation.

00:01:45Ce n'est pas une crise de régime, rassure le Premier ministre.

00:01:48Il peut potentiellement y avoir une crise parlementaire,

00:01:50mais il n'appartient qu'à nous d'agir.

00:01:52Déconseigne alors que l'ultimatum des syndicats pour répondre à leurs revendications,

00:01:57on le rappelle, expire mercredi sous peine de reconduction de la grève.

00:02:01Dans l'actualité également, attention à cette météo plutôt changeante.

00:02:05C'est le moins qu'on puisse dire ce week-end.

00:02:06Après les pics de chaleur enregistrés hier,

00:02:08on a même dépassé les 36 degrés dans les Pyrénées.

00:02:11Place aujourd'hui aux orages.

00:02:13Deux tiers des départements allant du sud-ouest à la frontière belge,

00:02:17vous le voyez, sont en alerte modérée,

00:02:19alerte jaune aux orages,

00:02:21mais toujours dans la chaleur.

00:02:23Dégradation s'étendra également dans le sud-est

00:02:25et cette fois-ci avec une forte chute des températures,

00:02:28jusqu'à 10 degrés de moins qu'aujourd'hui.

00:02:30Et puis les journées européennes du patrimoine tout ce week-end.

00:02:3342e édition déjà sur le thème cette année du patrimoine architectural.

00:02:37Comme toutes les années, vous le savez,

00:02:39des sites historiques souvent inaccessibles ouvrent leurs portes aux visiteurs.

00:02:42C'est le cas du palais présidentiel de l'Elysée

00:02:44où on vous retrouve, Élise Philips pour BFM TV.

00:02:46Quel est le programme aujourd'hui ?

00:02:50Les visiteurs qui arrivent depuis maintenant deux heures

00:02:53commencent ici la visite, dans les jardins de l'Elysée

00:02:56avec ce palais en toile de fond qu'on est plutôt habitué à voir à la télévision.

00:03:00Cette fois-ci, les 10 000 personnes, les 10 000 chanceux

00:03:02qui ont réussi à avoir une place, une entrée pour ce week-end

00:03:06commencent ici et ensuite pourront déambuler

00:03:08dans tous ces lieux de l'Elysée

00:03:10auxquels, évidemment, on n'a pas accès en temps normal.

00:03:13Il y a le bureau du président,

00:03:14les salons, la salle des fêtes aussi.

00:03:16Et on est avec Hubert.

00:03:18Hubert qui vient aujourd'hui visiter,

00:03:20qui a fini d'ailleurs sa visite de l'Elysée.

00:03:22Hubert, vous me disiez, ça faisait 10 ans

00:03:24que vous vouliez venir visiter l'Elysée lors des journées du patrimoine.

00:03:26Un rêve d'enfant, déjà, depuis très longtemps.

00:03:29Et bon, j'ai eu quelques petits soucis de santé,

00:03:32mais j'ai réussi à obtenir une place pour venir aujourd'hui.

00:03:35Donc après 10 ans d'attente,

00:03:36il fallait que j'y arrive.

00:03:37Qu'est-ce qui vous a le plus impressionné lors de votre visite ?

00:03:39Parce que vous êtes déjà passé par tous les lieux.

00:03:41En fait, tous les lieux.

00:03:42Bon, en priorité, bien sûr, le bureau du président,

00:03:45mais tous les salons, la salle à manger,

00:03:48les salons de réception,

00:03:49c'est magique, c'est fantastique.

00:03:52D'ailleurs, je conseille à vos auditeurs,

00:03:53s'ils veulent venir l'année prochaine,

00:03:55de réserver dès le mois de janvier 2026.

00:03:58Ça paraît fou, mais au moins,

00:03:59ils seront sûrs d'avoir une place.

00:04:00Merci beaucoup, Hubert.

00:04:02Voilà, Hubert qui fait partie, encore une fois,

00:04:04de ces 10 000 chanceux.

00:04:05Et si vous arrivez à la bonne heure,

00:04:07eh bien, vous pourrez être accueillis sous la pluie, certes,

00:04:09mais en musique aussi,

00:04:11parce qu'à 11h, la garde républicaine reviendra

00:04:13pour jouer quelques merceaux.

00:04:14La garde républicaine, qu'on avait vue, bien sûr,

00:04:16lors des JO,

00:04:17ça fait partie des corps de métier

00:04:19que tous ces visiteurs, ce week-end,

00:04:20pourront aussi croiser

00:04:21lors de leur visite, ici, à l'Elysée.

00:04:24– Avec un petit air de dja-dja,

00:04:26merci, Alice Phillips,

00:04:27avec Philippine David,

00:04:29en direct, donc, de l'Elysée,

00:04:30avec ses bons conseils, Hubert.

00:04:31– Oui, trempé, oui,

00:04:32mais à l'Elysée, c'est quand même plus chic.

00:04:33– Et puis, il faut réserver.

00:04:33– Merci, Fanny.

00:04:34On vous retrouve à 11h

00:04:35pour un prochain point sur l'actualité.

00:04:37Un an, un an après le viol

00:04:39et le meurtre de Philippine,

00:04:41étudiante de 19 ans

00:04:42dans le bois de Boulogne à Paris,

00:04:44la sécurité est-elle renforcée ?

00:04:46Question, réponse, rien n'est moins sûr.

00:04:48Pour preuve,

00:04:49ce reportage d'Antoine Forestier,

00:04:51David Bouteiller, Caroline Bertheluneo

00:04:52avec Mathilde Couillère-Flornois.

00:04:57– Dans les allées du bois de Boulogne,

00:04:59en plein après-midi,

00:05:01promeneurs et sportifs déambulent.

00:05:03Lorsque soudain,

00:05:04nos reporters sur place

00:05:05sont confrontés à une agression.

00:05:07– Et haut !

00:05:09– Sous leurs yeux,

00:05:13un homme nu sort des bois

00:05:14et attrape une femme par derrière.

00:05:17Lui touche la poitrine

00:05:18et tente de la ramener dans les feuillages,

00:05:20d'où il est sorti.

00:05:21Nos reporters repoussent l'agresseur

00:05:25qui retombe dans les bois

00:05:26et appellent la police.

00:05:27– L'individu, bonjour.

00:05:29Et au niveau de l'université Paris-Dauphine, c'est ça ?

00:05:33– Après quelques minutes,

00:05:34les policiers arrivent sur place.

00:05:39Sans le quitter des yeux,

00:05:40nos journalistes indiquent à la patrouille

00:05:42l'emplacement de l'agresseur.

00:05:43– C'est celui.

00:05:45– L'homme est interpellé.

00:05:46Nos journalistes ont déposé plainte

00:05:48pour exhibition sexuelle.

00:05:49La victime, elle, a été entendue par les policiers.

00:05:54Cette agression s'est déroulée

00:05:56à seulement quelques mètres du lieu

00:05:57où Philippine a été retrouvée morte

00:05:59il y a tout juste un an.

00:06:01Cette étudiante de 19 ans,

00:06:03violée et assassinée

00:06:04lorsqu'elle sortait de l'université Paris-Dauphine.

00:06:07Un drame encore présent

00:06:09dans les mémoires des étudiants de l'université.

00:06:11Certains prennent des précautions particulières

00:06:13lorsqu'ils rentrent de cours.

00:06:15– J'ai beaucoup d'amis,

00:06:15notamment qui ne passent plus par le bois de Boulogne.

00:06:17– Je ne restais plus à la BU jusqu'à 22h

00:06:19ou je restais plus tard

00:06:20et je rentrais directement chez moi.

00:06:23– Souvent, on essaie de rentrer ensemble

00:06:25après les soirées comme hier,

00:06:26faire le maximum de stations ensemble.

00:06:28Un an après le meurtre de Philippine,

00:06:31la brigade équestre circule régulièrement.

00:06:33La vidéosurveillance a également été renforcée

00:06:36avec l'installation de nouvelles caméras

00:06:38sur les principaux axes du bois.

00:06:39– Bonjour Antoine.

00:06:41– Bonjour.

00:06:41– C'est donc vous qui, avec David Bouteillet

00:06:43pour BFM TV, avez réalisé ce reportage hier.

00:06:45Vous ne vous attendiez évidemment pas

00:06:47à être témoin d'une agression sexuelle

00:06:50dans le bois de Boulogne.

00:06:51Racontez-nous comment ça s'est passé.

00:06:52– On était tout simplement

00:06:53dans une grande allée du bois de Boulogne

00:06:55qui est très passante.

00:06:56Il y avait des gens qui passaient en vélo,

00:06:57des joggeuses, etc.

00:06:58Et on est en train de faire des réactions

00:07:01un an après la mort de Philippine.

00:07:02Est-ce qu'il y a plus de sécurité ?

00:07:03Comment se sentent les gens dans cet endroit ?

00:07:05Et à un moment donné, on se tourne

00:07:07et on voit un homme nu sortir du bois.

00:07:11Et il marchait tout doucement.

00:07:12Donc on a complètement arrêté notre reportage

00:07:13à ce moment-là.

00:07:14On est resté très attentifs.

00:07:16Et d'un coup, il s'est mis à accélérer.

00:07:17Il a attrapé une femme par derrière.

00:07:20Il l'a attrapé par surprise.

00:07:22Cette femme a hurlé.

00:07:22Et donc c'est à ce moment-là,

00:07:23on l'a vu dans le reportage,

00:07:24qu'on se met à courir,

00:07:26que j'hurle sur ce monsieur.

00:07:28Je tente de lui mettre des coups,

00:07:29mais même sans le toucher,

00:07:30ça suffit à ce qu'il lâche cette femme.

00:07:32Et ensuite, il marche tout doucement

00:07:35et il retourne vers le bois

00:07:36où il était caché.

00:07:37Et on a compris avec David,

00:07:40qui a aussi eu les bons réflexes,

00:07:41on était tous les deux,

00:07:42qu'il était retourné à l'endroit

00:07:43où il s'était caché

00:07:44et qu'il ne bougeait plus à cet endroit-là.

00:07:46Donc une fois qu'on était sûrs,

00:07:47qu'on l'avait bien localisé,

00:07:48on appelle la police pour l'arrêter,

00:07:52pour mettre fin à ce qui était en train de se passer.

00:07:54Et après ?

00:07:55Et après, il se passe à peu près 10 minutes

00:07:57entre l'appel avec la police.

00:07:59Il y a quand même un petit couac au tout début

00:08:00parce que la police me demande précisément l'adresse,

00:08:03sauf qu'en plein milieu d'une forêt,

00:08:03évidemment, on me dit à côté d'un restaurant et tout.

00:08:05Je dis non, non, on est dans les bois.

00:08:07Et je propose d'envoyer ma géolocalisation,

00:08:09mais au téléphone, on me dit que ce n'est pas possible,

00:08:11qu'ils sont sur un téléphone fixe et tout.

00:08:13Donc on perd un peu de temps à ce moment-là.

00:08:15Malgré tout, la patrouille la plus proche arrive,

00:08:18m'appelle et on arrive à se retrouver.

00:08:20Donc il faut à peu près 10 minutes

00:08:21pour qu'il soit sur place.

00:08:23Et malgré le fait qu'on savait très bien où il était

00:08:25parce qu'on savait qu'il ne bougeait plus dans les bois,

00:08:26on met à peu près 2-3 minutes à le retrouver

00:08:28parce que c'est une forêt,

00:08:29vous le voyez sur des images,

00:08:30qui est très dense.

00:08:31Donc ça veut dire que même en sachant personnellement

00:08:33où il était, on met quand même du temps à le trouver.

00:08:35Les policiers qui sont des habitués de la zone

00:08:38parce que c'est leur secteur,

00:08:40parviennent à le retrouver,

00:08:41lui demandent de se rhabiller

00:08:43parce qu'il est encore en nu à ce moment-là

00:08:44et procèdent à son interpellation.

00:08:47Merci Antoine.

00:08:48Restez avec nous.

00:08:48Le maire LR du 16e arrondissement de Paris

00:08:50est en direct avec nous dans BFM Direct.

00:08:53Bonjour Jérémy Rédelaire.

00:08:54Merci d'avoir accepté notre invitation ce matin.

00:08:58Votre réaction d'abord à ce qui s'est passé hier

00:09:01et à la réaction, l'intervention de l'équipe de BFM TV

00:09:05au sujet de ce début d'agression sexuelle

00:09:08dans le bois de Boulogne

00:09:09sur le territoire de votre arrondissement.

00:09:12Alors permettez-moi juste en préambule

00:09:14d'avoir une pensée pour la famille de Philippines

00:09:18qui a un an de ce drame

00:09:20qui a évidemment profondément bouleversé

00:09:22les habitants du 16e

00:09:24mais aussi tous ceux qui comme moi

00:09:26ont étudié à l'université Paris-Dauphine.

00:09:29J'ai échangé encore cette semaine

00:09:30avec les parents de Philippines

00:09:32donc je voudrais vraiment leur apporter

00:09:34mon soutien plein et entier

00:09:36et avoir une pensée pour eux.

00:09:38Enfin pour ce qui s'est passé hier,

00:09:40j'ai évidemment été immédiatement informé

00:09:43de ce qui s'est passé avec vos journalistes de BFM TV.

00:09:48Ça marque qu'il y a encore beaucoup de choses à faire

00:09:52pour que ce bois de Boulogne soit un lieu sûr.

00:09:56Comme je le dis régulièrement,

00:09:58c'est deux fois et demi Central Park.

00:10:018500 km² le bois de Boulogne.

00:10:04Exactement.

00:10:05Donc c'est un bois tout gigantesque

00:10:06et qui représente,

00:10:08et c'est important de le dire

00:10:08pour les gens qui nous écoutent,

00:10:11deux fois et demi Central Park.

00:10:13Donc forcément,

00:10:14c'est un lieu qui est compliqué à sécuriser.

00:10:17Pour autant,

00:10:18nous avons après ce drame

00:10:19entamé des discussions.

00:10:22J'ai immédiatement saisi le préfet de police,

00:10:25Laurent Nunez,

00:10:25que je remercie,

00:10:26qui a répondu favorablement

00:10:27à l'ensemble de mes demandes.

00:10:29Et je remercie le préfet de police,

00:10:30Laurent Nunez,

00:10:31mais aussi l'ensemble des effectifs

00:10:33du commissariat du 16e arrondissement

00:10:35qui font beaucoup,

00:10:37qui sont très présents

00:10:38dans le bois de Boulogne

00:10:39et qui le sont d'autant plus

00:10:41depuis évidemment

00:10:42ce drame

00:10:43puisque nous avons

00:10:44obtenu du préfet de police

00:10:46la localisation

00:10:47dans le bois de Boulogne

00:10:48de la brigade Équestre

00:10:49qui est très important

00:10:51et un quart de cette brigade Équestre

00:10:53est maintenant affectée

00:10:54à 100%

00:10:55au bois de Boulogne.

00:10:57Et c'est d'autant plus important

00:10:58que la brigade Équestre

00:10:59peut aller

00:10:59au fin fond du bois

00:11:01et peut aller

00:11:01dans des zones

00:11:02un petit peu isolées.

00:11:04Et donc,

00:11:05cette brigade Équestre

00:11:06dans le 17e arrondissement,

00:11:07c'est quelque chose

00:11:08de très important.

00:11:09Et nous avons aussi

00:11:10renforcé avec le préfet de police

00:11:12la vidéoprotection

00:11:14puisqu'en 2024,

00:11:16le 16e arrondissement

00:11:17est l'arrondissement

00:11:17qui a obtenu

00:11:17le plus de caméras supplémentaires

00:11:19dont évidemment

00:11:20beaucoup dans le bois de Boulogne.

00:11:22Anaïs de L'Enclos

00:11:22est aussi avec nous.

00:11:23Bonjour,

00:11:24vous êtes la porte-parole

00:11:25de la fédération

00:11:26parapluie rouge

00:11:26qui défend les droits

00:11:27des travailleurs du sexe.

00:11:28J'imagine que vous aussi

00:11:29avez beaucoup de choses

00:11:30à dire sur l'insécurité

00:11:31dans le bois de Boulogne.

00:11:32Oui,

00:11:35je voudrais d'abord

00:11:36une question,

00:11:36c'est pour quel motif

00:11:37il y a une agression

00:11:39dans le bois de Boulogne

00:11:39mais quelle est la spécificité

00:11:41par rapport à l'association

00:11:42que je représente en fait ?

00:11:43Il y a un élément

00:11:44que j'ignore ?

00:11:46Parce que

00:11:46il y a

00:11:48des prostituées,

00:11:49des travailleurs du sexe

00:11:50dans le bois de Boulogne

00:11:51et que l'on sait

00:11:53qu'ils sont

00:11:54parfois

00:11:55les premières victimes

00:11:57de l'insécurité

00:11:57dans cet espace vaste

00:12:00et à l'évidence

00:12:01pas encore

00:12:01assez sécurisé

00:12:03d'où

00:12:04votre intervention

00:12:07ce matin.

00:12:07On avait envie

00:12:08de savoir

00:12:08ce que vous pensez

00:12:09et surtout

00:12:09comment vous réagissez

00:12:10à ce dont ont été témoins

00:12:13les journalistes

00:12:14de BFM TV

00:12:15hier ?

00:12:15C'est quoi ?

00:12:16C'est votre quotidien

00:12:17d'une certaine manière

00:12:18ou pas ?

00:12:19Dites-nous.

00:12:20Alors,

00:12:20j'ai envie de dire

00:12:21oui et non.

00:12:22C'est notre quotidien

00:12:22dans le sens

00:12:23où depuis

00:12:24la loi de 2016

00:12:25qui a pénalisé

00:12:26les clients

00:12:27il y a eu

00:12:27une augmentation

00:12:28très nette

00:12:29des agressions

00:12:29sur les personnes

00:12:31qui exercent

00:12:31le travail du sexe

00:12:32que ce soit

00:12:32au bois de Boulogne

00:12:33ni ailleurs

00:12:34mais plus spécifiquement

00:12:35parce que

00:12:36pour se protéger

00:12:37de la police

00:12:38et pour protéger

00:12:39leurs clients

00:12:39surtout

00:12:40de la police

00:12:40les collègues

00:12:42sont obligés

00:12:42de se cacher

00:12:43en fait

00:12:44dans le bois

00:12:44donc elles sont

00:12:45de toute façon

00:12:46éloignées

00:12:47des caméras

00:12:49de surveillance

00:12:49des systèmes

00:12:50de surveillance

00:12:51qui existent

00:12:52donc pour nous

00:12:54oui c'est un quotidien

00:12:55oui

00:12:55et les mesures

00:12:56de renforcement

00:12:57de la sécurité

00:12:57vont pas forcément

00:12:58agir

00:12:59puisque plus il y aura

00:12:59de policiers

00:13:00et de vidéosurveillance

00:13:02plus nos collègues

00:13:03seront obligés

00:13:04de se cacher

00:13:04donc dans notre cas

00:13:07le quotidien

00:13:08ne sera pas résolu

00:13:09par une augmentation

00:13:10de la surveillance

00:13:11éventuellement plus

00:13:11par une augmentation

00:13:12de la prise en compte

00:13:13de nos plaintes

00:13:14quand il y en a

00:13:14ce qui n'est pas

00:13:15forcément le cas

00:13:15je pense que

00:13:17toutes les femmes

00:13:17qui se font agresser

00:13:18savent qu'aller déposer

00:13:19plainte auprès de la police

00:13:20c'est pas évident

00:13:21et puis surtout

00:13:22parce que

00:13:23en tant que travailleuse

00:13:23du sexe

00:13:24vous devez protéger

00:13:26vos clients

00:13:27si vous voulez

00:13:27continuer

00:13:27à en avoir

00:13:28après je pense

00:13:29qu'augmenter

00:13:30la sécurité

00:13:31c'est bien

00:13:31pour tout le monde

00:13:32et le cas

00:13:32ici présent

00:13:33c'est quelqu'un

00:13:34qui n'a pas eu peur

00:13:35d'agresser

00:13:35à la vue de tous

00:13:36et de toutes

00:13:37ce qui n'est pas

00:13:39forcément

00:13:40le quotidien

00:13:41des travailleuses

00:13:42du sexe

00:13:42qui elles se retrouvent

00:13:43confrontées

00:13:44à des agresseurs

00:13:44qui viennent spécifiquement

00:13:45les chercher

00:13:46parce qu'elles sont

00:13:47obligées de se cacher

00:13:47Merci Anaïs Le Anclos

00:13:49merci d'avoir accepté

00:13:50de réagir ce matin

00:13:51sur BFM TV

00:13:52merci Jérémy Redler

00:13:53maire du 16e arrondissement

00:13:55de Paris

00:13:55et merci à vous

00:13:55Antoine

00:13:56et encore bravo

00:13:57d'être intervenu

00:13:58avec David Bouteiller

00:13:59pour sauver cette femme

00:14:00hier dans le bois de Boulogne

00:14:01Merci

00:14:02Va-t-on vers une nouvelle

00:14:04journée de mobilisation

00:14:06à en croire les syndicats

00:14:07ça ne dépend que

00:14:08du nouveau Premier ministre

00:14:09à qui il laisse

00:14:10quatre jours

00:14:11pour répondre

00:14:12à leurs revendications

00:14:13Mathilde Couillère-Fleurnois

00:14:14Il a jusqu'à mercredi prochain

00:14:18pour répondre

00:14:18aux attentes des syndicats

00:14:19L'intersyndicale

00:14:21lance un ultimatum

00:14:22La balle est maintenant

00:14:24dans le 24 septembre

00:14:26si d'ici le 24 septembre

00:14:29il n'a pas répondu

00:14:31à leurs revendications

00:14:32les organisations syndicales

00:14:34se retrouveront

00:14:35pour décider très rapidement

00:14:36d'une nouvelle journée

00:14:38de grève

00:14:38et de manifestation

00:14:39Le Premier ministre

00:14:41dispose de cinq jours

00:14:42pour traiter

00:14:42les multiples demandes

00:14:43de l'intersyndical

00:14:44comme l'abandon

00:14:46du projet de budget

00:14:47une meilleure justice fiscale

00:14:49et la taxation

00:14:50des hauts patrimoines

00:14:51et hauts revenus

00:14:51un temps très court

00:14:53mais suffisant

00:14:53d'après ce syndicat

00:14:54Je le répète

00:14:55ils sont capables

00:14:56en quelques minutes

00:14:57de faire des décrets

00:14:59et de changer

00:14:59évidemment

00:15:00de politique

00:15:01ou d'autres sujets

00:15:02donc c'est pas une histoire

00:15:04de

00:15:04la pression

00:15:05c'est vu

00:15:05si on est dans cette situation

00:15:06c'est quand même pas

00:15:07de la faute

00:15:08des organisations syndicales

00:15:09ou même des travailleurs

00:15:10et des travailleuses

00:15:11Hier soir

00:15:12lors d'un dîner

00:15:13avec les parlementaires

00:15:14au naissance

00:15:14le Premier ministre

00:15:16a affirmé vouloir maintenir

00:15:17un dialogue

00:15:18Ce n'est pas dans la compromission

00:15:19qu'on va s'en sortir

00:15:20mais dans le compromis

00:15:21je pense sincèrement

00:15:22qu'on peut y arriver

00:15:23D'ici la fin de l'ultimatum

00:15:25des manifestations ponctuelles

00:15:26ne sont pas exclues

00:15:27selon les organisations syndicales

00:15:30Et l'un des leaders syndicaux

00:15:31est avec nous ce matin

00:15:32sur le plateau de BFM Direct

00:15:33Bonjour Cyril Chabagné

00:15:34Bonjour

00:15:34Merci d'avoir accepté

00:15:35notre invitation

00:15:36Vous êtes le président

00:15:36du syndicat CFTC

00:15:38Soyez le bienvenu

00:15:38En face de vous

00:15:39Jérémy Trottin

00:15:40Bonjour Jérémy

00:15:40Bonjour François

00:15:41La liste politique BFM TV

00:15:42Cyril Chabagné

00:15:43Vous sentez-vous plus fort

00:15:44que jamais ?

00:15:46C'est évident

00:15:47que dans cette période

00:15:48de négociation

00:15:50du Premier ministre

00:15:51pour essayer de trouver

00:15:52une coalition de gouvernement

00:15:54ou en tout cas

00:15:55de non-censure

00:15:55la voix des organisations syndicales

00:15:58et donc la voix

00:15:58de nos concitoyens

00:15:59et des travailleurs

00:16:00porte fortement aujourd'hui

00:16:02Je crois que la mobilisation

00:16:03du 18 a montré

00:16:04qu'il fallait changer de cap

00:16:06Le Premier ministre

00:16:07d'ailleurs l'a déclaré

00:16:08dès que l'État arrivait

00:16:08et que ça serait

00:16:09un Premier ministre de rupture

00:16:11donc on attend

00:16:12des signes forts de rupture

00:16:13et un budget

00:16:14beaucoup plus juste

00:16:15socialement et fiscalement

00:16:17Justement concrètement

00:16:18parce que la confiance

00:16:19que vous affichez

00:16:20ce matin

00:16:21n'est pas incompatible

00:16:22avec le pragmatisme

00:16:23J'imagine que vous

00:16:24ne vous attendez pas

00:16:25à ce que

00:16:26Sébastien Lecornu

00:16:27abandonne l'ensemble

00:16:28du projet

00:16:29présenté cet été

00:16:30par son prédécesseur

00:16:31François Bayrou aussi ?

00:16:34Non mais il doit y avoir

00:16:34des signes très forts

00:16:36Le problème principal

00:16:37du précédent budget

00:16:38c'était que les efforts

00:16:40étaient reposés

00:16:41uniquement sur

00:16:42les travailleurs

00:16:43salariés

00:16:43fonctionnaires

00:16:45retraités

00:16:45et chômeurs

00:16:46On a toujours demandé

00:16:47d'avoir un budget

00:16:48plus juste

00:16:48Il n'y avait absolument rien

00:16:50au niveau des entreprises

00:16:51Alors nous la CFTC

00:16:52on n'est pas pour augmenter

00:16:53les impôts des entreprises

00:16:54mais on peut aller regarder

00:16:55et c'est dans le communiqué

00:16:56les 211 milliards

00:16:58d'aides publiques

00:16:58versées aux entreprises

00:16:59on demande à minima

00:17:01qu'elles soient évaluées

00:17:02parce qu'on sait que certaines

00:17:03ne sont pas efficaces

00:17:04c'est quand même normal

00:17:05qu'avec l'argent public

00:17:06on mesure l'efficience

00:17:07Et qu'on parle de signaux forts

00:17:09que vous attendez

00:17:09de la part du nouveau Premier ministre

00:17:10lesquels concrètement

00:17:11d'ici à mercredi

00:17:12c'est dans 4 petits jours

00:17:13D'ici à mercredi

00:17:14qui nous disent

00:17:15qu'il y aura de l'évaluation

00:17:16et de la conditionnalité

00:17:17des aides aux entreprises

00:17:18que les hauts patrimoines

00:17:19Vous attendez une nouvelle mission

00:17:20donc ?

00:17:20Oui

00:17:20Les hauts patrimoines

00:17:21Ce n'est pas très ambitieux ça ?

00:17:23Il faut peut-être d'abord

00:17:25les évaluer

00:17:26pour pouvoir après

00:17:26en supprimer certaines

00:17:27c'est la moindre des choses

00:17:29et de mettre une conditionnalité

00:17:31aux aides

00:17:31on ne peut pas avoir

00:17:32des entreprises

00:17:33qui perçoivent des aides

00:17:34et en même temps

00:17:35que ces aides servent

00:17:36à augmenter les dividendes

00:17:38et à financer

00:17:40des plans sociaux

00:17:41ça ce n'est pas possible

00:17:42Ça ce serait l'annonce choc

00:17:43pour la CFTC

00:17:44Ça c'est la première annonce

00:17:44La deuxième annonce

00:17:45c'est d'avoir un geste

00:17:46évidemment sur les salaires

00:17:48avec un coup de pouce au SMIC

00:17:49et des négociations

00:17:51salariales au niveau des branches

00:17:52qui soient mises sur la table

00:17:54Troisième chose

00:17:55très importante

00:17:56l'abandon de la réforme

00:17:57de l'assurance chômage

00:17:58On a déjà fait

00:17:59quatre réformes en cinq ans

00:18:00la dernière date de 2024

00:18:02décembre

00:18:03On a fait un milliard d'économies

00:18:04ce qui montre

00:18:05que les partenaires sociaux

00:18:06sont quand même responsables

00:18:07au niveau de cette assurance chômage

00:18:09donc il faut l'abandon

00:18:10et puis la taxation

00:18:12sur les dividendes

00:18:13les hauts patrimoines

00:18:14pas forcément à travers

00:18:15la taxe Zuckman

00:18:16donc il y a quelques difficultés

00:18:18j'ai cru comprendre

00:18:19constitutionnelles

00:18:20et sur les biens professionnels

00:18:21mais en tout cas

00:18:22on peut créer quelque chose

00:18:24de similaire

00:18:24pour taxer

00:18:25les hauts patrimoines

00:18:26et les dividendes

00:18:27Pour l'instant Sébastien Lecornu

00:18:28quel signaux

00:18:30on voit-il

00:18:30on voit qu'il a parlé

00:18:31au sien

00:18:32si je puis dire

00:18:33à son camp hier soir

00:18:34à huis clos

00:18:34qu'est-ce qu'il faut en retenir

00:18:37Jérémy ?

00:18:38On peut quand même retenir

00:18:39c'est cette phrase

00:18:40si on ne montre pas

00:18:41que l'on change

00:18:42ce sont les français

00:18:43qui vont nous changer

00:18:43et ça montre

00:18:44qu'il y a quand même

00:18:44une menace politique

00:18:45autour de Sébastien Lecornu

00:18:47autour en réalité

00:18:48du Blanc central

00:18:49qui en cas de nouvel échec

00:18:51sur la question de ce budget

00:18:53pourrait se voir balayer

00:18:54en cas d'éventuelle dissolution

00:18:55ou à l'occasion

00:18:55de la prochaine présidentielle

00:18:56donc un enjeu

00:18:57quasiment de survie politique

00:18:59pour la Macronie

00:19:01et c'est ça

00:19:02qu'il faut retenir

00:19:03de cette intervention

00:19:03hier

00:19:04de la part du nouveau Premier ministre

00:19:05après une fois de plus

00:19:07c'est quelqu'un

00:19:07qui ne veut surtout pas

00:19:09dévoiler son jeu

00:19:10donc il y a une nouvelle réunion

00:19:11en intersyndicale

00:19:13conviée mercredi

00:19:14à Matignon

00:19:14avec les leaders syndicaux

00:19:16et on imagine mal

00:19:18qu'il les convie

00:19:19pour ne rien lâcher

00:19:21cette fois

00:19:21après

00:19:22l'idée visiblement

00:19:24L'ultimatum aura expiré

00:19:25mercredi

00:19:26c'est le jour

00:19:26où il les rencontre

00:19:28donc en réalité

00:19:28c'est aussi à ce moment-là

00:19:29qu'il faudra abattre ses cartes

00:19:30oui c'est ça

00:19:31et après

00:19:32c'est vrai que

00:19:33concrètement

00:19:34sur quel point

00:19:35il peut encore céder

00:19:36sans donner l'impression

00:19:37de capituler

00:19:38le Premier ministre

00:19:38parce que c'est aussi ça

00:19:39ça va être une épreuve de force

00:19:40ça va être très long

00:19:40parce que d'un côté

00:19:41vous avez les partenaires sociaux

00:19:42et de l'autre côté

00:19:44vous aurez le front politique

00:19:46et en fait

00:19:46il y a deux dimensions

00:19:47elles sont complètement différentes

00:19:49et Sébastien Lecornu

00:19:51semble vouloir jouer

00:19:52le front syndical

00:19:53plutôt la responsabilité

00:19:55des organismes syndicales

00:19:56pour le moment

00:19:56que le jeu politique

00:19:57donc qu'est-ce qu'il peut

00:19:58éventuellement

00:19:59mettre sur la table

00:20:00Sébastien Lecornu

00:20:01la semaine prochaine

00:20:02peut-être un geste

00:20:02sur les retraites

00:20:03il y a eu un conclave

00:20:04qui a été

00:20:05qui s'est quasiment

00:20:06mal passé sur la fin

00:20:08parce que le MEDEF

00:20:09n'a pas voulu aller

00:20:10jusqu'au bout de la démarche

00:20:11mais peut-être

00:20:11qu'il y a des choses

00:20:12à reprendre dans son conclave

00:20:13et qui seraient très bien perçues

00:20:14de la part d'un certain nombre

00:20:15de syndicats

00:20:17des syndicats réformistes

00:20:19qui n'iront sans doute

00:20:20pas assez loin

00:20:21pour la CGT

00:20:21mais aussi peut-être

00:20:22qu'il va essayer

00:20:23d'une part

00:20:23de jouer la carte syndicale

00:20:25et peut-être aussi

00:20:25de diviser le front syndical

00:20:27tout ça sinon quoi

00:20:28Cyril Chabani

00:20:29500 000 personnes

00:20:30étaient dans la rue

00:20:31d'après les autorités

00:20:31avant-hier

00:20:331 million selon la CGT

00:20:34sinon quoi

00:20:35sinon

00:20:36on se remobilise

00:20:38on appelle

00:20:38à une nouvelle journée d'action

00:20:40mais sans garantie

00:20:41d'obtenir quoi que ce soit

00:20:42après tout

00:20:42on a déjà vu depuis 8 ans

00:20:44des mobilisations

00:20:45qui se soldaient

00:20:46par des résultats

00:20:47nuls ou quasi nuls

00:20:48en fait

00:20:48oui on l'a vu

00:20:49avec la mobilisation

00:20:50sur les retraites

00:20:50qui a été plus qu'une déception

00:20:52qui a été une immense scolaire

00:20:53dont on a toujours

00:20:54les suites aujourd'hui

00:20:55je crois que le moment politique

00:20:56n'est pas non plus

00:20:56tout à fait le même

00:20:57ça a été très bien dit

00:20:59à l'instant

00:20:59je crois que s'il n'y a pas

00:21:00de concession de fait

00:21:01c'est la majorité relative

00:21:04qui gouverne aujourd'hui

00:21:05qui sera sûrement balayée

00:21:07donc il y a un intérêt

00:21:08on est en position

00:21:09peut-être beaucoup plus de force

00:21:10aujourd'hui

00:21:11vu la situation politique

00:21:12qui a un an ou deux

00:21:13donc il faut que le Premier ministre

00:21:15oui fasse des

00:21:16fasse des concessions fortes

00:21:18sur les retraites

00:21:19vous l'avez dit

00:21:20il y avait quand même

00:21:20des choses

00:21:22qui étaient intéressantes

00:21:23dans le conclave

00:21:23et qui a amélioré

00:21:24la loi à borne

00:21:25je pense notamment

00:21:26au calcul de la retraite

00:21:28pour les femmes

00:21:29avec enfants

00:21:29qui était calculé

00:21:30sur moins d'années

00:21:30et qui est rapporté

00:21:31quand même plusieurs

00:21:32dizaines d'euros par mois

00:21:33c'est la première fois

00:21:35dans l'histoire des retraites

00:21:36qu'on améliorait

00:21:37la retraite des femmes

00:21:38c'est pas un petit point

00:21:39négligeable

00:21:39donc ça

00:21:40ça peut être un signe

00:21:41un signe aussi

00:21:42sur la pénibilité

00:21:43à travers les retraites

00:21:44et puis

00:21:45l'âge d'annulation

00:21:46de la décote

00:21:46qui devient

00:21:47un sujet

00:21:48tout aussi important

00:21:49que l'âge légal

00:21:50et peut-être même

00:21:50plus important

00:21:51dans les années à venir

00:21:52qu'on veut voir

00:21:53baisser

00:21:53à 66 ans

00:21:54et non plus 67

00:21:55merci Cyril Chabanier

00:21:56vous reviendrez

00:21:57la semaine prochaine

00:21:58pour nous expliquer

00:21:59si vous ou non

00:22:00vous avez obtenu

00:22:00gain de cause

00:22:01en tout ou partie

00:22:02on vous dira ça

00:22:02mercredi

00:22:03absolument

00:22:03mercredi

00:22:04rendez-vous

00:22:04merci

00:22:05merci Jérémy

00:22:06à tout à l'heure

00:22:06dans quelques instants

00:22:07on vous explique

00:22:09ce qui s'est passé

00:22:09cette nuit

00:22:10en Ukraine

00:22:11une attaque

00:22:11encore une fois

00:22:12massive

00:22:13c'est le moins

00:22:14que l'on puisse dire

00:22:1540 missiles

00:22:15580 drones

00:22:17venus de Russie

00:22:18Volodymyr Zelensky

00:22:19annonce un premier bilan

00:22:20de 3 morts

00:22:20à tout de suite

00:22:21il est 10h30

00:22:23soyez les bienvenus

00:22:24si vous nous rejoignez

00:22:25dans BFM Direct

00:22:26la nuit a été marquée

00:22:27par de nouveaux

00:22:27bombardements russes

00:22:29sur l'Ukraine

00:22:3040 missiles

00:22:31580 drones

00:22:33attaque qualifiée

00:22:34de massive

00:22:35par le président ukrainien

00:22:36qui annonce

00:22:37ce matin

00:22:38un premier bilan

00:22:39de 3 morts

00:22:39et des dizaines de blessés

00:22:41dans le centre-est

00:22:42de l'Ukraine

00:22:43notamment

00:22:44bonjour lieutenant-colonel

00:22:45Vincent Arbarotti

00:22:45merci d'être avec nous

00:22:46ce matin

00:22:47historien militaire

00:22:47et docteur

00:22:48en sciences politiques

00:22:48et histoires contemporaines

00:22:50soyez le bienvenu

00:22:51Paul Gogo est aussi avec nous

00:22:52bonjour Paul Consul

00:22:53dans Russie

00:22:53BFM TV

00:22:54correspondant à Moscou

00:22:55actuellement

00:22:55à Paris

00:22:57le président ukrainien

00:23:00qui écrit ceci

00:23:00sur X

00:23:01il y a une heure

00:23:02chaque frappe de ce type

00:23:03ne répond pas

00:23:04à une nécessité militaire

00:23:05mais à une stratégie

00:23:07délibérée

00:23:08de la Russie

00:23:08visant à terroriser

00:23:09les civils

00:23:10et à détruire

00:23:10nos infrastructures

00:23:11lieutenant-colonel

00:23:12on est bien là

00:23:13dans une stratégie

00:23:14de la Russie

00:23:15qui ne s'arrête pas

00:23:16malgré les initiatives

00:23:18dirais-je

00:23:19diplomatiques

00:23:20les tentatives diplomatiques

00:23:21qui pour l'instant

00:23:22échouent absolument

00:23:23donc la Russie

00:23:24est toujours en guerre

00:23:24l'Ukraine aussi

00:23:25les tentatives diplomatiques

00:23:27n'ont pas fonctionné

00:23:28puisque ni l'un ni l'autre

00:23:29n'ont eu ce qu'ils voulaient

00:23:30alors pour ce qui est de la Russie

00:23:32si je puis me permettre

00:23:33de corriger un peu

00:23:34enfin de me permettre

00:23:34de corriger un peu

00:23:35ce que dit le président Zelensky

00:23:36l'intention de la Russie

00:23:37n'est pas tant

00:23:38de tuer

00:23:38de tuer des Ukrainiens

00:23:40que de faire plier

00:23:41l'Ukraine

00:23:43une guerre

00:23:44c'est un duel

00:23:45il faut qu'il y ait

00:23:45un gagnant

00:23:46et un perdant

00:23:46il n'y a pas de gagnant-gagnant

00:23:47donc ce que veut

00:23:49le président Poutine

00:23:49c'est que Zelensky

00:23:51sous la pression

00:23:52de son opinion publique

00:23:53aille à la table

00:23:53des négociations

00:23:54en situation de faiblesse

00:23:56ça passe par des crimes de guerre

00:23:57ça passe par

00:23:58par des

00:23:59par des tueries

00:24:00de militaires

00:24:02ou de

00:24:02ou de la population

00:24:03alors ce qu'on peut appeler ça

00:24:04crime de guerre

00:24:05bien entendu

00:24:05dès lors qu'il y a des guerres

00:24:07il y a souvent des crimes aussi

00:24:08la guerre propre

00:24:09ça n'existe pas

00:24:10et là

00:24:10on est dans une guerre

00:24:11qui vise la population

00:24:12pourquoi ?

00:24:13parce que le président Poutine

00:24:16sait que

00:24:17l'Ukraine

00:24:18c'est une démocratie

00:24:19donc que la population

00:24:19peut très bien

00:24:20se faire

00:24:21faire pression

00:24:22sur ses gouvernants

00:24:23pour enfin

00:24:24avoir une paix durable

00:24:26les missiles

00:24:26les drones

00:24:27ce sont les armes

00:24:28dont dispose encore

00:24:29de façon importante

00:24:31l'armée russe

00:24:33oui comme les ukrainiens

00:24:34d'ailleurs

00:24:34les ukrainiens utilisent

00:24:35les drones

00:24:36alors eux sur des objectifs

00:24:37purement militaires

00:24:38pourquoi ?

00:24:38parce que leur intérêt

00:24:39c'est pas de se mettre à dos

00:24:40la population russe

00:24:41si vous voulez

00:24:41la stratégie ukrainienne

00:24:43c'est de dire

00:24:44il y a le président Poutine

00:24:45qui nous a attaqués

00:24:46avec l'armée russe

00:24:47mais ce n'est pas

00:24:48si vous voulez

00:24:49de fermer la porte

00:24:51complètement

00:24:51à

00:24:52une éventuelle

00:24:54paix

00:24:55avec la Russie

00:24:56donc la situation

00:24:57est différente

00:24:58puis ils sont en

00:24:58situation défensive

00:25:00ce qui laisse quand même

00:25:01moins de

00:25:02de liberté

00:25:03d'autant que

00:25:04les américains

00:25:05participent également

00:25:06au ciblage

00:25:06des infrastructures

00:25:09en Russie

00:25:09donc si vous voulez

00:25:10les ukrainiens

00:25:11ne sont moins libres

00:25:12de leur choix

00:25:12que ne le sont

00:25:13les russes

00:25:14les russes

00:25:15Vladimir Poutine

00:25:16Paul Gogo

00:25:17qui à l'évidence

00:25:18actuellement

00:25:18n'est entravé

00:25:19par rien

00:25:21ni personne

00:25:21exactement

00:25:22alors il y a bien

00:25:23son économie

00:25:24qui bien sûr

00:25:25est prise en compte

00:25:26à un moment

00:25:27ou à un autre

00:25:27même si lui

00:25:28Vladimir Poutine

00:25:29assure que tout va bien

00:25:30et que l'économie

00:25:31ne l'entravera pas

00:25:32effectivement dans la

00:25:33poursuite de la guerre

00:25:33donc il y a bien

00:25:34ce genre de choses

00:25:35mais c'est clair

00:25:36que vu du Kremlin

00:25:37vu de la Russie

00:25:38on avance en Ukraine

00:25:40ce nouvel ordre mondial

00:25:43qu'on affirme

00:25:44être en train de créer

00:25:45alors je ne sais pas

00:25:46s'il se crée

00:25:47aussi rapidement

00:25:47que ce que lui dit

00:25:48mais en tout cas

00:25:49il y a des images

00:25:50pour prouver

00:25:51que toutes ces relations

00:25:52existent

00:25:52que tous ces contacts existent

00:25:54et il y a un Donald Trump

00:25:55soudainement

00:25:56aux abonnés absents

00:25:57après un été

00:25:57assez chaud

00:25:59à discuter

00:26:00à essayer

00:26:00d'amener

00:26:01la situation

00:26:02vers des négociations

00:26:03et donc effectivement

00:26:04on a l'impression

00:26:05que Vladimir Poutine

00:26:06a les mains libres

00:26:07aujourd'hui

00:26:07et d'ailleurs

00:26:08on le voit

00:26:08notamment

00:26:09avec ces incursions

00:26:10qui se multiplient

00:26:10sur le territoire européen

00:26:12la Russie

00:26:13qui par ailleurs

00:26:14est accusée

00:26:15d'avoir violé

00:26:16l'espace aérien

00:26:17estonien

00:26:18c'est hier

00:26:20l'OTAN

00:26:21semble avoir

00:26:23intercepté

00:26:24trois avions

00:26:25de chasse

00:26:26russes

00:26:27la Russie

00:26:28nie

00:26:28tout cela

00:26:29ce matin

00:26:30il y a pourtant

00:26:31des faits

00:26:31ça s'est donc passé

00:26:32au-dessus d'un pays membre

00:26:33de l'Union Européenne

00:26:35qui dénonce

00:26:35une nouvelle provocation

00:26:37Emmanuel Macron

00:26:38parmi les chefs d'État

00:26:40à avoir réagi

00:26:41condamne

00:26:42avec la plus grande vigueur

00:26:43les incursions

00:26:44d'avions russes

00:26:45en Estonie

00:26:45là c'est l'Estonie

00:26:46la semaine dernière

00:26:46c'est la Roumanie

00:26:47quelques jours plus tôt

00:26:48c'était la Pologne

00:26:49et pendant ce temps-là

00:26:51lieutenant-colonel

00:26:51Arbaretier

00:26:52aucune réaction

00:26:54j'entends dans les faits

00:26:55aucune riposte

00:26:56des pays de l'OTAN

00:26:59ça crève les yeux

00:27:00comment

00:27:01analysez-vous cela

00:27:03et expliquez-vous cela

00:27:05alors les russes

00:27:06évidemment testent

00:27:07alors ils testent

00:27:08là cette fois-ci

00:27:08avec des avions

00:27:10ça veut dire que

00:27:10si on les abattait

00:27:11les avions

00:27:11il y aurait des pertes

00:27:12chez les russes

00:27:13et les russes

00:27:13pourraient dire

00:27:14ah bah attention

00:27:14les européens

00:27:16ou l'OTAN

00:27:17nous a battu des avions

00:27:18et donc on engage

00:27:19des hostilités

00:27:20est-ce que c'est

00:27:21l'inversion des responsabilités

00:27:22on est un peu

00:27:22au passage

00:27:24bah je pense que

00:27:25c'est parfaitement responsable

00:27:26parce qu'ils ont fait

00:27:27eux ils cherchent à tester

00:27:28ils sont en situation

00:27:29de pré-guerre avec nous

00:27:30ils ont une économie

00:27:31la Russie est en pré-guerre

00:27:33avec l'Europe

00:27:34bien évidemment

00:27:35bien évidemment

00:27:35ils le sont

00:27:36depuis un certain temps

00:27:37je dirais même

00:27:38qu'ils le sont

00:27:39depuis 2014

00:27:39c'est-à-dire qu'en fait

00:27:41plus on va avoir

00:27:42des sanctions économiques

00:27:43qui vont effectivement

00:27:44être efficaces en Russie

00:27:45moins ça laissera de temps

00:27:46aux russes

00:27:47pour décider

00:27:47d'une offensive éventuelle

00:27:48et là

00:27:49la Russie a répondu

00:27:50je ne sais pas si vous avez vu

00:27:51cette nuit

00:27:51ils ont dit qu'en fait

00:27:52ils n'avaient pas survolé

00:27:53le territoire ukrainien

00:27:55mais les eaux territoriales

00:27:56ce qui fait

00:27:56guerre de différence

00:27:57mais ce qui interpelle

00:27:59en tant que militaire

00:28:00c'est le temps de réaction

00:28:01de l'OTAN

00:28:0212 minutes

00:28:03c'est très long

00:28:03Paul

00:28:04Poutine est en pré-guerre

00:28:06avec nous européens

00:28:07pré-guerre

00:28:08ça veut dire que

00:28:08la prochaine étape

00:28:10c'est la guerre

00:28:10vraiment ?

00:28:11Oui

00:28:11je vais même presque plus loin

00:28:13il est déjà en guerre

00:28:14contre nous

00:28:15dans d'autres domaines

00:28:15pas forcément le domaine militaire

00:28:17mais en tout cas

00:28:17ça fait des années

00:28:19que je vis en Russie

00:28:20c'est une guerre totale

00:28:23contre l'Union européenne

00:28:25par la déstabilisation

00:28:26par la désinformation

00:28:28notamment avec

00:28:29il faut bien le comprendre

00:28:31tous ces gens

00:28:32qui font de la désinformation

00:28:33en Russie

00:28:33sont liés aux autorités

00:28:34russes

00:28:35sont parfois liés

00:28:36même au ministère

00:28:38de la défense

00:28:38donc c'est une vraie

00:28:39stratégie globale

00:28:40de guerre

00:28:41contre l'Occident

00:28:42avec des slogans

00:28:43qu'on a ressortis

00:28:44de l'URSS

00:28:45de la seconde guerre mondiale

00:28:46qui consiste à dire

00:28:47qu'on montera

00:28:48jusqu'à Berlin

00:28:48il y a des gens

00:28:49qui collent des autocollants

00:28:50sur leur voiture

00:28:51pour dire

00:28:51on va monter

00:28:51jusqu'à Berlin

00:28:52et là

00:28:54depuis ces incursions

00:28:55qui s'inscrivent

00:28:57dans une période

00:28:57où effectivement

00:28:58la Russie

00:28:58semble se sentir

00:29:00en capacité

00:29:01de continuer

00:29:02d'avancer

00:29:02de menacer

00:29:03d'aller vers

00:29:05ces objectifs impérialistes

00:29:07et bien on a des discours

00:29:08notamment dans la ligne

00:29:09dure de gens

00:29:09qui disent

00:29:10on pourrait peut-être

00:29:10prendre la moitié

00:29:11de la Pologne

00:29:11en fait

00:29:12donc on a ces discours

00:29:13qui se répètent

00:29:15je rappelle aussi

00:29:16que les discours

00:29:17de menaces

00:29:17à l'encontre

00:29:18de la Moldavie

00:29:18et des Pays-Baltes

00:29:20se multiplient

00:29:20depuis des années

00:29:21en fait ça fait des années

00:29:22que la Russie nous dit

00:29:23qu'il y a un moment

00:29:23elle va vouloir prendre

00:29:24ces territoires-là

00:29:25la question c'est de savoir

00:29:26si on l'écoute ou pas

00:29:27et ce qu'on fait

00:29:28de ces menaces

00:29:29Merci à tous les deux

00:29:29d'avoir accepté

00:29:30l'invitation de BFM direct

00:29:31Plusieurs mairies

00:29:32ont annoncé leur intention

00:29:33de hisser le drapeau

00:29:34palestinien

00:29:35lundi

00:29:36jour de reconnaissance

00:29:37par la France

00:29:37d'un état de Palestine

00:29:39à travers Emmanuel Macron

00:29:42et son discours

00:29:42qu'il prononcera

00:29:43à New York

00:29:44à l'ONU

00:29:44le ministère de l'Intérieur

00:29:45demande au préfet

00:29:45de s'opposer à cela

00:29:47Suzy Bernard-Meneiguse

00:29:48avec Anjil Ouata

00:29:49Margot Seve

00:29:49et Donovan Dozon

00:29:50Il est exposé

00:29:53devant la mairie

00:29:54de Corbeil-Yesson

00:29:55depuis un an et demi

00:29:56Ici

00:29:57le drapeau palestinien

00:29:58fait l'unanimité

00:29:59auprès des habitants

00:30:00rencontrés

00:30:01Ça peut sensibiliser

00:30:02les gens

00:30:03à être plus

00:30:04plus conscient

00:30:06qu'il y a une guerre

00:30:07Pourquoi il y a le drapeau

00:30:08d'Ukraine

00:30:08et il y a le drapeau

00:30:09de Palestine aussi

00:30:10ça veut dire

00:30:11que c'est montré

00:30:12qu'on est solidaires

00:30:13Un symbole

00:30:14qu'Olivier Fort

00:30:15veut devant toutes les mairies

00:30:16lundi

00:30:16jour de reconnaissance

00:30:17de la Palestine

00:30:18par la France

00:30:19proposition rejetée

00:30:20par Bruno Retailleau

00:30:21Le ministre de l'Intérieur

00:30:23demande même au préfet

00:30:24d'interdire le drapeau

00:30:25car il craint

00:30:26l'importation

00:30:26de conflits

00:30:27sur le territoire national

00:30:28Ce maire de Leroux

00:30:29compte braver

00:30:30cette interdiction

00:30:31Monsieur Retailleau

00:30:32qui n'a pas

00:30:33le courage

00:30:34de dire qu'il n'est pas

00:30:35d'accord

00:30:35avec le président de la République

00:30:36le ministre des missionnaires

00:30:37de l'Intérieur

00:30:38nous dit qu'on n'a pas

00:30:39le droit de mettre ce drapeau

00:30:40Non

00:30:41il n'a qu'à s'adresser

00:30:42au président de la République

00:30:43D'autres villes

00:30:44comme Nantes-Saint-Ouen

00:30:45ou Saint-Denis

00:30:45vont elles aussi

00:30:46hisser le drapeau palestinien

00:30:48Pourtant

00:30:48si un français sur deux

00:30:50approuve la reconnaissance

00:30:51de la Palestine

00:30:5171% d'entre eux

00:30:53rejettent l'affichage du drapeau

00:30:55Je ne vois pas pourquoi

00:30:55on va chercher

00:30:56des drapeaux étrangers

00:30:57Je suis contre

00:30:58parce qu'une mairie

00:30:59n'est pas un lieu

00:31:01où l'on doit manifester

00:31:02ses opinions politiques

00:31:03Selon le ministère

00:31:04de l'aménagement

00:31:05des territoires

00:31:05le pavoisement

00:31:06des drapeaux

00:31:07est possible

00:31:07s'il représente

00:31:08la position claire

00:31:09de l'État français

00:31:10et s'il respecte

00:31:11le principe de neutralité

00:31:12du service public

00:31:13Et nous sommes en direct

00:31:15avec Bruno Pirriou

00:31:16Bonjour

00:31:16Merci M. le maire

00:31:18d'Hivergauche

00:31:19de Corbeil-Essonne

00:31:20dans l'Essonne

00:31:21en région parisienne

00:31:21d'être avec nous

00:31:22ce matin

00:31:23Vous comptez toujours

00:31:25hisser le drapeau

00:31:27palestinien

00:31:28sur votre mairie

00:31:29lundi

00:31:30et

00:31:30d'ici là peut-être

00:31:32distribuer

00:31:331000 drapeaux palestiniens

00:31:34à disposition

00:31:35de vos administrés

00:31:37C'était votre intention

00:31:38ça l'est toujours ?

00:31:39Oui bien sûr

00:31:43je remarque

00:31:44que le ministre

00:31:45de l'Intérieur

00:31:46M. Retailleau

00:31:46a semé

00:31:48la cisanie

00:31:48et la discorde

00:31:49en nous interdisant

00:31:51de le faire

00:31:52lundi

00:31:53Il est sur le fronton

00:31:54de la mairie

00:31:55de Corbeil-Essonne

00:31:55depuis un an et demi

00:31:56sans que ça ne pose

00:31:58aucun problème

00:31:58des Corbeil-Essonnois

00:32:00l'ont dit

00:32:00à votre antenne

00:32:01Je crois que le ministre

00:32:02de l'Intérieur

00:32:03doit être le ministre

00:32:05de la défense

00:32:05des droits

00:32:06du peuple français

00:32:07et pas le ministre

00:32:08de sa mise au pas

00:32:09Vous savez

00:32:10l'actualité

00:32:11je vous ai écouté

00:32:12à l'instant

00:32:13c'est la dramatique

00:32:15guerre en Ukraine

00:32:17et nous avons

00:32:17hissé le drapeau

00:32:19ukrainien

00:32:20pour ce conflit

00:32:21à 2000 km

00:32:22de nos villes

00:32:23et puis il y a

00:32:24cette tragédie

00:32:26génocide

00:32:27famine

00:32:27en Palestine

00:32:29et nous avons

00:32:29le drapeau

00:32:30palestinien

00:32:32Je ne sais pas

00:32:32ce qu'est la neutralité

00:32:33d'un maire

00:32:35un maire

00:32:35est un citoyen

00:32:36ou une citoyenne

00:32:37engagée

00:32:39et mon expérience

00:32:40politique

00:32:42l'histoire

00:32:43montre que

00:32:43pensez-vous

00:32:44que sans

00:32:45l'intervention

00:32:45des citoyens

00:32:46et des citoyennes

00:32:47et à chaque fois

00:32:48des maires

00:32:48nous aurions mis

00:32:50fin au conflit

00:32:51de la seconde guerre mondiale

00:32:53de la guerre du Vietnam

00:32:54de la guerre d'Ulgérie

00:32:55ou de la fin

00:32:56de l'apartheid

00:32:57en Afrique du Sud

00:32:58Ce sont les peuples

00:33:00qui font l'histoire

00:33:01et l'initiative

00:33:03de lundi

00:33:03vous faites référence

00:33:05au drapeau

00:33:06ukrainien

00:33:07maintenant au drapeau

00:33:09palestinien

00:33:10bien sûr

00:33:10vous n'avez pas fait référence

00:33:11au drapeau israélien

00:33:12vous n'avez pas

00:33:13décidé de le hisser

00:33:14sur votre mairie

00:33:16après

00:33:17les attaques

00:33:18terroristes

00:33:19du Hamas

00:33:19le 7 octobre

00:33:202023

00:33:21en signe de solidarité

00:33:23vis-à-vis du peuple

00:33:24israélien

00:33:26j'ai condamné

00:33:29évidemment

00:33:30les terribles

00:33:31attentats

00:33:32du 7 octobre

00:33:33sans aucune

00:33:34ambiguïté

00:33:35ce n'est pas par la terreur

00:33:36qu'on met fin

00:33:37à un conflit

00:33:38enfin sincèrement

00:33:39ça viendrait

00:33:40à l'idée

00:33:41de quelle maire

00:33:42disser le drapeau russe

00:33:44en ce moment

00:33:44après ce qu'on vient

00:33:45d'entendre

00:33:46et donc

00:33:46il y a

00:33:47il faut le reconnaître

00:33:48je vous parle du drapeau

00:33:49d'un pays

00:33:49qui a été victime

00:33:50d'une

00:33:51d'une tuerie

00:33:52le mot est faible

00:33:54envers lequel

00:33:55je parle du peuple

00:33:56vous auriez pu accueillir

00:33:57avec le fait

00:33:58de hisser le drapeau israélien

00:33:59votre solidarité

00:34:00comme vous le faites

00:34:00avec la Palestine

00:34:01comme vous l'avez fait

00:34:02avec l'Ukraine

00:34:02le drapeau israélien

00:34:04non

00:34:05l'Ukraine

00:34:06est un pays

00:34:07agressé

00:34:08nous soutenons

00:34:09le peuple ukrainien

00:34:10nous avons

00:34:10à l'époque

00:34:11accueilli

00:34:12des familles

00:34:13ukrainiennes

00:34:14qui fuyaient

00:34:14leur pays

00:34:15nous avons accueilli

00:34:16à Corbyesson

00:34:17de la même façon

00:34:18que nous accueillons

00:34:19des familles

00:34:20palestiniennes

00:34:21en ce moment

00:34:22à Corbyesson

00:34:23à ce que je sache

00:34:24il n'y a pas

00:34:25de familles israéliennes

00:34:27qui fuient

00:34:28leur pays

00:34:28et que nous aurions besoin

00:34:30déberger

00:34:30il y a un pays

00:34:32agresseur

00:34:33c'est pareil que le peuple

00:34:33que la population israélienne

00:34:36pour vous c'est la même chose

00:34:37pas du tout

00:34:38d'ailleurs

00:34:39tous les

00:34:39mais non

00:34:40mais toutes les semaines

00:34:41il y a des dizaines

00:34:42et des dizaines

00:34:42de milliers d'Israéliens

00:34:44qui manifestent

00:34:45contre leur gouvernement

00:34:46vous savez

00:34:47ce qui nous fait mal au coeur

00:34:49tous les matins

00:34:49des millions de françaises

00:34:50et de françaises

00:34:51c'est qu'on se réveille

00:34:52en entendant

00:34:53l'actualité terrible

00:34:54d'Ukraine

00:34:55l'actualité terrible

00:34:56de Gaza

00:34:57qu'est-ce qu'on peut faire

00:34:58qu'est-ce qu'on peut faire

00:34:59connaissez-vous

00:35:00des grands conflits

00:35:01ces dernières décennies

00:35:03auxquels on ait pu

00:35:04mettre fin

00:35:05sans que les peuples

00:35:06s'en mêlent

00:35:06je crois que

00:35:07c'est un geste

00:35:08écoutez

00:35:08on va distribuer

00:35:09mille drapeaux

00:35:10à celles et ceux

00:35:11qui le veulent

00:35:11pour comme au Portugal

00:35:12ou en Espagne

00:35:13le mettre

00:35:14à nos fenêtres

00:35:15parce que

00:35:16l'actualité

00:35:17de chaque matin

00:35:18nous est insupportable

00:35:19et donc nous voulons

00:35:20permettre aux hommes

00:35:21et aux femmes

00:35:21un geste simple

00:35:23de solidarité

00:35:24et donc ce ministre

00:35:25de l'intérieur

00:35:26qui est normalement

00:35:27en réserve

00:35:27ferait mieux

00:35:28de s'occuper

00:35:29des affaires courantes

00:35:30plutôt que de nous expliquer

00:35:31ce qu'il est bien

00:35:32de faire ou pas

00:35:33voilà

00:35:33je suis un maire

00:35:34comme de nombreux autres

00:35:35et bien qui

00:35:36le jour

00:35:37où le président

00:35:38de la république

00:35:39va reconnaître enfin

00:35:40l'état de Palestine

00:35:42et bien nous marquerons

00:35:43notre solidarité

00:35:44avec l'initiative

00:35:45présidentielle

00:35:46qu'il discute

00:35:47avec son ministre

00:35:48de l'intérieur

00:35:48manifestement

00:35:49ils ne sont pas

00:35:50sur la même ligne

00:35:50un avocat en droit public

00:35:52est aussi avec nous

00:35:52bonjour David Libeskind

00:35:53bonjour

00:35:54merci

00:35:54Jérémy Trottin

00:35:55nous accompagne aussi

00:35:56maître

00:35:56le ministère de l'intérieur

00:35:58qui demande au préfet

00:35:59de s'opposer

00:36:00à ce que des mairies

00:36:00puissent hisser

00:36:03le drapeau aux palestiniens

00:36:04sur leur bâtiment

00:36:05lundi

00:36:07c'est possible

00:36:09c'est légal

00:36:11alors légalement

00:36:12ça ne me semble pas

00:36:14très légal

00:36:15pour plusieurs raisons

00:36:16parce que concernant

00:36:18en fait

00:36:18la position

00:36:19de drapeau

00:36:20étranger

00:36:21sur les frontons

00:36:22des mairies

00:36:23le conseil d'état

00:36:24s'est prononcé

00:36:25il s'est prononcé

00:36:26dans un arrêt

00:36:28du 21 juillet

00:36:292025

00:36:30et qui

00:36:31il indique

00:36:32cette décision indique

00:36:33que dès lors

00:36:33qu'il y a une prise

00:36:34de politique

00:36:36une prise de position

00:36:37politique

00:36:37on ne peut pas

00:36:38en fait

00:36:39apposer

00:36:40ces drapeaux

00:36:41sur les frontons

00:36:42des mairies

00:36:42au nom du principe

00:36:43de la neutralité

00:36:44des services publics

00:36:46en revanche

00:36:46dans ce cas

00:36:47on est quand même

00:36:48dans une situation

00:36:48qui est complètement

00:36:49différente

00:36:50parce que

00:36:51le président de la république

00:36:52en fait

00:36:53a décidé

00:36:53unilatéralement

00:36:54sans consulter

00:36:55la représentation nationale

00:36:56mais c'est son droit

00:36:57il a décidé

00:36:58de reconnaître

00:36:59l'état de Palestine

00:37:00ce qui veut dire

00:37:01en fin de compte

00:37:01en nissant

00:37:03le drapeau

00:37:04sur les frontons

00:37:05des mairies

00:37:05en nissant

00:37:06le drapeau

00:37:07palestinien

00:37:07on ne peut pas

00:37:08considérer

00:37:09qu'il y a une violation

00:37:10en fait

00:37:10du principe

00:37:12de neutralité

00:37:13de services publics

00:37:13on ne peut pas

00:37:14considérer

00:37:15que les maires

00:37:16mettent une opinion

00:37:18politique

00:37:18dès lors

00:37:18en fait

00:37:19que c'est conforme

00:37:19en fait

00:37:20aux engagements

00:37:20internationaux

00:37:22du président

00:37:24de la république

00:37:24et conforme

00:37:26en fait

00:37:27à ce qui a été décidé

00:37:28donc on ne peut pas

00:37:29dire en fait

00:37:29que là

00:37:30dans ce cas là

00:37:30il y a une opinion

00:37:31en fait

00:37:31qui est

00:37:32qui est indiquée

00:37:34par les différents maires

00:37:36mais sachant

00:37:37et je tiens à le préciser

00:37:37quand même

00:37:38les maires n'ont pas

00:37:39tous les droits

00:37:39c'est-à-dire

00:37:40pour laisser le drapeau

00:37:41il faut en fait

00:37:42faire voter une délibération

00:37:43municipale

00:37:44la jurisprudence administrative

00:37:46elle est assez claire

00:37:47sur ce sujet

00:37:47s'il n'y a pas de délibération

00:37:49du conseil municipal

00:37:50le maire ne pourra pas

00:37:51poser en fait

00:37:52le drapeau

00:37:53palestinien

00:37:53merci

00:37:54merci à tous les trois

00:37:55on y reviendra évidemment

00:37:56dans le courant

00:37:57de cette journée

00:37:57demain

00:37:57sur BFM TV

00:37:59l'info éco

00:38:00tout de suite

00:38:00votre programme

00:38:03avec Coltou

00:38:03de cyanolite

00:38:04la colle en ruban

00:38:05double face

00:38:06numéro 1 du marché

00:38:07Coltou

00:38:08Coltou

00:38:08dans tous les cas

00:38:09votre rendez-vous

00:38:12avec la nouvelle

00:38:13Mazda 6i

00:38:14100% électrique

00:38:16votre rendez-vous

00:38:19avec Banque Populaire

00:38:20à vos côtés

00:38:21pour prévoir

00:38:21votre avenir

00:38:22et protéger

00:38:22vos proches

00:38:23Banque Populaire

00:38:24la réussite est en vous

00:38:25on voulait revenir ce matin

00:38:32sur cette nouvelle annonce

00:38:34de Donald Trump

00:38:34cette nuit

00:38:35qui vise à prioriser

00:38:36les travailleurs américains

00:38:37il décide de faire exploser

00:38:38le prix des visas

00:38:40utilisés dans le secteur

00:38:41de la tech

00:38:41de la technologie

00:38:42les explications

00:38:43de notre correspondant

00:38:44à la Maison Blanche

00:38:44Antoine Ellard

00:38:45oui 1 million de dollars

00:38:48voilà ce qu'il faudra débourser

00:38:49pour obtenir la golden card

00:38:51Trump l'a présenté

00:38:52hier depuis le bureau ovale

00:38:53le portrait du président

00:38:55s'affiche en très grand

00:38:56sur cette carte

00:38:57ainsi qu'un aigle

00:38:57et en arrière-plan

00:38:58la statue de la liberté

00:38:59Trump dit que ce nouveau programme

00:39:01va être un immense succès

00:39:02et va permettre

00:39:03d'attirer aux Etats-Unis

00:39:04des personnes

00:39:05à fort pouvoir d'achat

00:39:06qui vont dépenser

00:39:07beaucoup d'argent

00:39:08et qui du coup

00:39:09vont enrichir le pays

00:39:10pour les plus gros portefeuilles

00:39:12il y a même la carte

00:39:13Platinum

00:39:14comptée cette fois

00:39:145 millions de dollars

00:39:15qui comprime

00:39:16des avantages fiscaux

00:39:17alors l'administration

00:39:18Trump a fait ses calculs

00:39:20elle estime que tout cela

00:39:21va rapporter

00:39:21100 000 milliards de dollars

00:39:23cette somme

00:39:24va permettre de baisser

00:39:25les impôts

00:39:26pour la classe moyenne

00:39:26assure Trump

00:39:27c'était l'une de ses

00:39:28grandes promesses

00:39:29de campagne

00:39:29en parallèle

00:39:30le président américain

00:39:32a aussi décidé

00:39:32de serrer la vis

00:39:33sur certains visas

00:39:34utilisés surtout

00:39:35par les entreprises

00:39:36de la tech

00:39:37pour faire venir

00:39:38aux Etats-Unis

00:39:38des ingénieurs

00:39:39et des informaticiens

00:39:40essentiellement indiens

00:39:42là encore

00:39:42il va falloir sortir

00:39:43le carnet de chèques

00:39:44100 000 dollars par an

00:39:45et par visa

00:39:46là l'objectif est clair

00:39:47il s'agit de dissuader

00:39:48les entreprises

00:39:49de recourir

00:39:50à cette main d'oeuvre étrangère

00:39:51et d'embaucher

00:39:52à la place

00:39:52des talents américains

00:39:54c'était votre programme

00:39:56avec Coltou

00:39:56de cyanolite

00:39:57la colle en ruban

00:39:58double face

00:39:59numéro 1 du marché

00:40:00Coltou

00:40:01Coltou dans tous les cas

00:40:02C'était votre rendez-vous

00:40:05avec la nouvelle Mazda 6i

00:40:07100% électrique

00:40:09C'était votre rendez-vous

00:40:12avec Banque Populaire

00:40:13à vos côtés

00:40:13pour préparer sereinement

00:40:14votre retraite

00:40:15Banque Populaire

00:40:16la réussite est en vous

00:40:17Dans quelques instants

00:40:20la suite de BFM Direct

00:40:21et je reçois

00:40:21l'avocat

00:40:23d'Anne Hidalgo

00:40:23la maire de Paris

00:40:24au coeur d'une vive polémique

00:40:26sur ses notes de frais

00:40:27à tout de suite

00:40:28Retrouvez votre rendez-vous

00:40:39avec Point Fort Fichet

00:40:40spécialiste des portes blindées

00:40:42et serrures de sécurité

00:40:43Il est 11h

00:40:53Soyez les bienvenus

00:40:54si vous nous rejoignez

00:40:55dans BFM Direct

00:40:55Dans quelques instants

00:40:56je reçois

00:40:57l'avocat d'Anne Hidalgo

00:40:59la maire de Paris

00:40:59au coeur d'une vive polémique

00:41:01sur ses notes de frais

00:41:02elle porte plainte

00:41:03pour dénonciation calomnieuse

00:41:06Le compromis sans compromission

00:41:08message du Premier ministre

00:41:10à son camp

00:41:10hier soir quelques heures seulement

00:41:12après l'ultimatum des syndicats

00:41:13à Sébastien Lecornu

00:41:14il a jusqu'à mercredi

00:41:15pour répondre à leurs revendications

00:41:17d'ailleurs tout à l'heure

00:41:18ici même

00:41:18le patron de la CFTC

00:41:19nous annonçait

00:41:19que Matignon proposait

00:41:20à l'intersyndical

00:41:22une nouvelle réunion

00:41:22mercredi justement

00:41:23à Matignon

00:41:24forcément

00:41:25et puis nous reviendrons

00:41:26sur cette nouvelle attaque massive

00:41:28de la Russie

00:41:29contre l'Ukraine

00:41:29cette nuit

00:41:3040 missiles

00:41:31580 drones

00:41:32le président ukrainien

00:41:34annonce ce matin

00:41:35un premier bilan

00:41:35de 3 morts

00:41:36et de dizaines

00:41:37de blessés

00:41:38dans le centre du pays

00:41:38notamment

00:41:39mais d'abord

00:41:47avec vous

00:41:48Fanny

00:41:48un nouveau point

00:41:49sur l'actualité

00:41:50re bonjour

00:41:51François

00:41:52bonjour à tous

00:41:52évidemment

00:41:53on parle de politique

00:41:53avec les choses qui avancent

00:41:55après cet ultimatum

00:41:56fixé par les syndicats

00:41:57au Premier ministre

00:41:58alors que les 8 organisations

00:42:00syndicales

00:42:00à l'origine

00:42:01de la grève

00:42:01de jeudi dernier

00:42:02ont fixé donc

00:42:03cet ultimatum

00:42:04de mercredi

00:42:05à Sébastien Lecornu

00:42:05pour accéder

00:42:07à leurs revendications

00:42:07on apprend désormais

00:42:09que le Premier ministre

00:42:10propose une rencontre

00:42:11à l'intersyndical

00:42:12ce même jour

00:42:12donc mercredi 24 septembre

00:42:14ce sera à 10h

00:42:15Matignon

00:42:16qui affirme

00:42:17que les syndicats conviés

00:42:18ont d'ores et déjà

00:42:18accepté l'invitation

00:42:20mais côté CFTC

00:42:21notamment

00:42:21on maintient la pression

00:42:22le gouvernement

00:42:23devra faire des concessions

00:42:24écoutez

00:42:25je crois que s'il n'y a pas

00:42:26de concession de fait

00:42:27c'est la majorité relative

00:42:30qui gouverne aujourd'hui

00:42:31qui sera sûrement

00:42:32balayée

00:42:33donc il y a un intérêt

00:42:34on est en position

00:42:35peut-être beaucoup plus de force

00:42:37aujourd'hui

00:42:37vu la situation politique

00:42:38qui a un an ou deux

00:42:40donc il faut que le Premier ministre

00:42:41oui

00:42:42fasse des concessions fortes

00:42:44Sébastien Lecornu

00:42:46qui semble déjà

00:42:46s'être fait à l'idée

00:42:47de céder du terrain

00:42:49il faut trouver

00:42:49des compromis

00:42:50respectueux

00:42:51mais sans être

00:42:51dans la compromission

00:42:52c'est ce qu'il a déclaré

00:42:53hier soir

00:42:53lors d'un dîner à Arras

00:42:55avec les députés Renaissance

00:42:56concernant la stratégie budgétaire

00:42:58adoptée face aux oppositions

00:43:00le Premier ministre

00:43:01qui a également appelé

00:43:02à la mobilisation

00:43:02ce n'est pas une crise de régime

00:43:04rassure le Premier ministre

00:43:05il peut potentiellement

00:43:07y avoir une crise parlementaire

00:43:08mais il n'appartient

00:43:09qu'à nous d'agir

00:43:10l'actualité

00:43:12à l'étranger

00:43:13Fanny

00:43:13avec ces nouvelles attaques

00:43:14russes massives

00:43:15sur l'Ukraine

00:43:1640 missiles

00:43:17580 drones

00:43:19Volodymyr Zelensky

00:43:20dénonce ce matin

00:43:21une attaque massive

00:43:22qui aurait fait

00:43:233 morts

00:43:24et des dizaines de blessés

00:43:24dans plusieurs régions

00:43:25dans celle de Dnipro

00:43:26Kiev

00:43:26ou encore Odessa

00:43:27sur X

00:43:28vous le voyez

00:43:28le président ukrainien

00:43:29a déclaré

00:43:29que ces frappes

00:43:30ne répondent pas

00:43:31à une nécessité militaire

00:43:32mais à une stratégie délibérée

00:43:34visant à terroriser

00:43:35les civils

00:43:36et à détruire

00:43:37les infrastructures

00:43:38Volodymyr Zelensky

00:43:39exhorte ses alliés

00:43:40à une réponse internationale

00:43:41forte contre Moscou

00:43:43retour en France

00:43:44à présent

00:43:45attention à la météo

00:43:46très changeante

00:43:46ce week-end

00:43:47après le pic de chaleur

00:43:48enregistré hier

00:43:49on a même dépassé

00:43:50les 36 degrés

00:43:51dans certains endroits

00:43:52des Pyrénées

00:43:52place aujourd'hui

00:43:53aux orages

00:43:54deux tiers des départements

00:43:55vous le voyez

00:43:56allant du sud-ouest

00:43:57à la frontière belge

00:43:58sont en vigilance modérée

00:43:59vigilance jaune

00:44:00aux orages

00:44:00mais toujours dans la chaleur

00:44:02demain en revanche

00:44:03cette dégradation

00:44:04s'étendra au sud-est

00:44:05avec cette fois

00:44:06une chute des températures

00:44:07pouvant aller jusqu'à

00:44:0810 degrés

00:44:09de moins qu'aujourd'hui

00:44:10les journées européennes

00:44:11du patrimoine

00:44:12tout le week-end

00:44:12à part idées visite

00:44:14celles et ceux

00:44:15qui nous regardent

00:44:16il fait 42 ans

00:44:1742e édition

00:44:18en effet

00:44:18on est habitué

00:44:19à ces portes ouvertes

00:44:21en quelque sorte

00:44:21de lieux historiques

00:44:22qui sont souvent

00:44:24inaccessibles au public

00:44:26ces journées

00:44:26qui ont commencé hier

00:44:28qui se terminent dimanche

00:44:29et comme toutes les années

00:44:29les portes de l'Elysée

00:44:31également sont ouvertes

00:44:32c'est là qu'on vous retrouve

00:44:33Élise Fiff

00:44:34avec l'Elysée

00:44:35qui accueille aujourd'hui

00:44:36de nombreux visiteurs

00:44:38qui ont dû s'inscrire

00:44:39sur une liste d'attente

00:44:40assez longue

00:44:40et oui

00:44:43les quelques places

00:44:44les 10 000 places

00:44:45sont parties

00:44:45en quelques minutes

00:44:46à peine

00:44:46tout à l'heure

00:44:47nous étions dans

00:44:48les jardins de l'Elysée

00:44:49au début du parcours

00:44:50pour les visiteurs

00:44:51et maintenant

00:44:51nous sommes dans

00:44:52la cour du palais

00:44:53que l'on peut voir ici

00:44:54sur ces images

00:44:55de Léane de Labrière

00:44:55et après avoir visité

00:44:57tous les salons

00:44:58salle des fêtes

00:44:59bureau du président

00:45:00les personnes

00:45:01qui visitent aujourd'hui

00:45:02l'Elysée

00:45:03peuvent voir aussi

00:45:04ces voitures

00:45:04ces trois voitures

00:45:06d'exception

00:45:06qui ont été exposées

00:45:08dans la cour

00:45:09il y a cette première voiture

00:45:10qu'on peut voir

00:45:10sur ces images

00:45:11qui est l'un des véhicules

00:45:12que le président de la république

00:45:13utilise lors de ses déplacements

00:45:15et puis juste derrière

00:45:16un véhicule beaucoup plus ancien

00:45:18une déesse

00:45:19qui a appartenu

00:45:20à Charles de Gaulle

00:45:21tout ça

00:45:21ce sont des éléments

00:45:22que les visiteurs

00:45:23peuvent observer

00:45:24admirer

00:45:25aujourd'hui

00:45:25on est justement

00:45:26avec une famille

00:45:26Hervé, Laetitia, Lucas

00:45:28et Chloé

00:45:29Hervé vous me disiez

00:45:31c'est grâce à votre fils

00:45:31en fait que vous avez pu

00:45:32venir aujourd'hui

00:45:33à l'Elysée

00:45:34exactement

00:45:35c'est grâce à lui

00:45:36qui a écrit au président Macron

00:45:37et il a eu en réponse

00:45:39une invitation

00:45:40pour venir

00:45:41aux journées européennes

00:45:42du patrimoine

00:45:42et nous voilà aujourd'hui

00:45:43à l'Elysée

00:45:44qu'est-ce qui vous a

00:45:46le plus impressionné

00:45:47qu'est-ce qui vous a

00:45:48le plus plu

00:45:48pendant cette visite ?

00:45:50en fait la grandeur

00:45:51des pièces

00:45:52tout ce qui est d'horure

00:45:53ces jardins

00:45:55qui sont magnifiques

00:45:56et qui sont super bien

00:45:57entretenus

00:45:57parfois c'est rare

00:46:00mais le président

00:46:00de la république

00:46:01parfois vient faire

00:46:02une petite apparition

00:46:04lors de cette journée

00:46:05est-ce que vous espérez

00:46:06le croiser

00:46:07ou est-ce que ça paraît compliqué ?

00:46:08ah bah écoutez

00:46:09l'espoir fait vivre

00:46:10et puis nous qui sommes

00:46:12originaires du Pas-de-Calais

00:46:13on a déjà eu l'occasion

00:46:14de le croiser sur le Touquet

00:46:15ce serait super

00:46:16si on pouvait le croiser

00:46:17ici à l'Elysée

00:46:18mais bon écoutez

00:46:18on verra bien

00:46:19c'est aussi des lieux

00:46:20auxquels on n'a absolument

00:46:21pas accès

00:46:22qu'est-ce qu'on ressent

00:46:23à visiter ces lieux

00:46:24qu'on voit plutôt

00:46:25à la télévision d'habitude ?

00:46:27une grande émotion

00:46:27et puis ça permet

00:46:29de mieux se représenter

00:46:30ce qu'on peut voir

00:46:31à la télé

00:46:31lors des différents événements

00:46:34avec l'accueil

00:46:35des différents présidents

00:46:37ici

00:46:38merci beaucoup

00:46:39merci beaucoup

00:46:39à tous les quatre

00:46:40effectivement

00:46:41Laetitia a parlé

00:46:41de ces événements

00:46:43tous ces événements

00:46:43qui sont organisés

00:46:44dans la cour de l'Elysée

00:46:45les réceptions

00:46:46de chefs d'État

00:46:47et on a vu tout à l'heure

00:46:48des gens se prendre en photo

00:46:49sur le perron

00:46:50comme c'est le cas

00:46:52lors des réceptions officielles

00:46:5410 000 visiteurs

00:46:55donc ils sont attendus

00:46:56durant tout ce week-end

00:46:57l'Elysée

00:46:57c'est évidemment

00:46:58l'un des lieux

00:46:59les plus prisés

00:47:00de la capitale

00:47:01pendant ces journées

00:47:01du patrimoine

00:47:02Bonne visite également

00:47:03à vous Elie Suivs

00:47:04avec Philippine David

00:47:05derrière l'écran

00:47:07Merci Fanny

00:47:08on vous retrouve à midi

00:47:09priorité au direct

00:47:10parce que

00:47:11cette annonce

00:47:12à l'instant

00:47:12de Volodymyr Zelensky

00:47:13après une nouvelle attaque massive

00:47:14de la Russie

00:47:15contre l'Ukraine

00:47:16à coups de missiles

00:47:17et de drones

00:47:17cette nuit

00:47:18le président ukrainien

00:47:18dit à l'instant

00:47:19qu'il rencontrera

00:47:21Donald Trump

00:47:21en marge du sommet annuel

00:47:23de l'ONU

00:47:23la semaine prochaine

00:47:25évidemment on y revient

00:47:25à 11h30

00:47:27dans BFM direct

00:47:29d'ici là

00:47:29venons-en à la polémique

00:47:31sur les notes de frais

00:47:32d'Anne Hidalgo

00:47:33la maire de Paris

00:47:33dont je reçois l'avocat

00:47:35dans quelques tout petits instants

00:47:36annonce son intention

00:47:37de porter plainte

00:47:38Mathis Manu

00:47:39Empêtré dans la controverse

00:47:43l'hôtel de ville

00:47:44se défend

00:47:44dans un communiqué

00:47:45Depuis plusieurs jours

00:47:47une campagne médiatique

00:47:48calomnieuse

00:47:49vise la maire de Paris

00:47:50quant à l'utilisation

00:47:51et à l'interprétation

00:47:53qui en est faite

00:47:53de ses frais de représentation

00:47:55il est évident

00:47:56que le but de cette campagne

00:47:57n'est autre

00:47:58que de salir

00:47:58et de nuire

00:47:59Anne Hidalgo

00:48:00annonce portée

00:48:01plainte contre X

00:48:01une riposte judiciaire

00:48:03aux révélations

00:48:04de Mediapart

00:48:04mardi

00:48:05le quotidien

00:48:06dévoile les notes

00:48:07de frais

00:48:07de la mairie

00:48:08obtenues par l'association

00:48:09Transparence Citoyenne

00:48:11après une bataille judiciaire

00:48:12des robes Dior

00:48:13des vêtements Burberry

00:48:14Anne Hidalgo

00:48:15a dépensé

00:48:16plus de 84 000 euros

00:48:17en frais de représentation

00:48:19en plus

00:48:20de 125 000 euros

00:48:21de déplacement

00:48:22pour des voyages

00:48:23vers New York

00:48:23ou le site des JO

00:48:25à Tahiti

00:48:25déjà polémique

00:48:26l'an dernier

00:48:27au total

00:48:28la facture grimpe

00:48:29à 210 000 euros

00:48:30en l'espace de 4 ans

00:48:32il y avait marqué

00:48:32sur le site

00:48:33de la mairie de Paris

00:48:34Anne Hidalgo

00:48:34a fait de la déontologie

00:48:35et de la transparence

00:48:36de la vie publique

00:48:37un acte fort

00:48:38de sa première année

00:48:38de mandature

00:48:39effectivement

00:48:40on peut se demander

00:48:41et après

00:48:42parce que

00:48:42ce n'est pas la première fois

00:48:44effectivement

00:48:45qu'il est compliqué

00:48:46d'avoir

00:48:46en plus des réponses

00:48:47justement

00:48:48sur la transparence

00:48:48si le cabinet municipal

00:48:50reconnaît avoir tardé

00:48:51à fournir ses documents

00:48:52il assure que

00:48:53ses dépenses

00:48:54sont justifiées

00:48:55et encadrées

00:48:55pas suffisant

00:48:56pour convaincre

00:48:57l'opposition

00:48:58il s'agit

00:48:59d'une spoliation

00:48:59nous payons

00:49:00depuis des années

00:49:01le luxe

00:49:02dans lequel

00:49:02se repaie la mer

00:49:03ce n'est plus

00:49:04une république

00:49:05c'est une principauté

00:49:06Anne Hidalgo

00:49:07a une bonne raison

00:49:08de démissionner

00:49:08avant la fin

00:49:09de son mandat

00:49:09maintenant

00:49:10acheta grand l'argent

00:49:11une polémique

00:49:12dont ce serait

00:49:13bien passé la mer

00:49:14à 6 mois

00:49:14des municipales

00:49:15alors que Rémi Ferrault

00:49:16le candidat

00:49:17qu'elle avait désigné

00:49:18comme son successeur

00:49:19a déjà perdu

00:49:20la primaire du PS

00:49:21pour 2026

00:49:22Bonjour Patrick Lugman

00:49:25Bonjour

00:49:25Merci d'avoir accepté

00:49:26l'invitation de BFM Direct

00:49:27ce matin

00:49:27vous êtes l'avocat

00:49:29d'Anne Hidalgo

00:49:29vous déposez plainte

00:49:31au nom

00:49:32de la maire de Paris

00:49:33plainte déjà déposée

00:49:34ou

00:49:35nous allons déposer plainte

00:49:37du chef de dénonciation

00:49:38calomnieuse

00:49:38lundi matin

00:49:39la plainte

00:49:41est en train

00:49:42d'être rédigée

00:49:42puisque la décision

00:49:44en a été prise

00:49:44hier soir

00:49:45au vu de l'évolution

00:49:46de ce que vous appelez

00:49:48une polémique

00:49:49et qui est en train

00:49:50de tourner

00:49:50à une chasse

00:49:53à l'homme

00:49:54ou à la femme

00:49:55qui doit absolument

00:49:57nous averter

00:49:58D'abord la plainte

00:49:59si vous le permettez

00:50:00contre qui

00:50:01et pour quelles raisons

00:50:02qu'on comprenne bien

00:50:03si surtout

00:50:04elle a une chance

00:50:04ou non d'aboutir

00:50:05en vrai

00:50:05la plainte

00:50:07elle vient du chef

00:50:08de dénonciation

00:50:08calomnieuse

00:50:09c'est quoi la dénonciation

00:50:10calomnieuse

00:50:11c'est le fait

00:50:12de faire

00:50:13de mauvaise foi

00:50:14une dénonciation

00:50:15à une autorité

00:50:16de poursuite

00:50:17de vous exposer

00:50:18à des poursuites

00:50:19sur des bases

00:50:20que je sais

00:50:20quand je fais

00:50:21cette dénonciation

00:50:22mensongères

00:50:23ou fausses

00:50:23en l'occurrence

00:50:24suivons l'affaire

00:50:26de ces notes de frais

00:50:28vous avez

00:50:29des associations

00:50:30qui demandent

00:50:31qui réclament

00:50:31des justificatifs

00:50:34de dépenses

00:50:34de la maire de Paris

00:50:35notamment une association

00:50:36notamment une

00:50:37qui a fait que la justice

00:50:38a finalement demandé

00:50:39à la maire de Paris

00:50:40de s'exécuter

00:50:41de transmettre

00:50:42les notes de frais

00:50:42une association

00:50:43qui s'appelle

00:50:43Transparence Citoyenne

00:50:45Transparence Citoyenne

00:50:46obtient

00:50:47ces justificatifs

00:50:49que fait-elle

00:50:50immédiatement

00:50:51elle les publie

00:50:52et puis ça donne lieu

00:50:53à un grand article

00:50:54de Mediapart

00:50:55là-dessus

00:50:56vous avez

00:50:57donc chacun

00:50:59va se mettre

00:50:59à être le commentateur

00:51:00de ces dépenses

00:51:01je rappelle tout de suite

00:51:02que les dépenses

00:51:04de la maire de Paris

00:51:05sont faites

00:51:06dans le cadre

00:51:06de la loi

00:51:06le code général

00:51:07des collectivités territoriales

00:51:09et dans le cadre

00:51:09d'une enveloppe

00:51:10qui est en constante

00:51:11réduction

00:51:112014-2020

00:51:13et d'une enveloppe

00:51:15qui n'est jamais dépassée

00:51:16jamais

00:51:17donc on voit bien

00:51:18qu'il y a des dépenses

00:51:19qui sont faites

00:51:19dans un cadre autorisé

00:51:20et qu'on n'a jamais dépassé

00:51:22vous dites que l'association

00:51:23n'aurait pas dû rendre

00:51:24publiques les notes de frais

00:51:26et donc que ce n'est pas

00:51:26d'utilité

00:51:27de savoir comment

00:51:30la maire de Paris

00:51:31dépense l'argent public

00:51:32Monsieur

00:51:33je dis qu'en France

00:51:34les dépenses des collectivités

00:51:35et des élus

00:51:36sont sous le contrôle

00:51:37permanent

00:51:38un contrôle politique

00:51:39les assemblées délibératives

00:51:40la ville de Paris

00:51:41c'est le conseil de Paris

00:51:42mais nous avons

00:51:43et ça nous coûte cher

00:51:44une chambre régionale

00:51:45des comptes

00:51:46qui elle-même

00:51:47est sous l'égide

00:51:47de la cour des comptes

00:51:48et qui le cas échéant

00:51:49fait un signalement

00:51:51au procureur de la république

00:51:52puis vous avez

00:51:52la justice pénale

00:51:54qui peut avoir

00:51:54à en connaître

00:51:55mais là

00:51:56ce n'est pas de ça

00:51:57dont il s'agit

00:51:58ce dont il s'agit

00:51:59c'est la transparence

00:52:00laissez-moi aller au bout

00:52:01s'il vous plaît

00:52:02vous avez les tickets

00:52:04les justificatifs

00:52:05et là tout le temps

00:52:06chacun se met à les commenter

00:52:07le premier qui les commente

00:52:09c'est cette association

00:52:10entre guillemets

00:52:11transparence et citoyenne

00:52:12je dis entre guillemets

00:52:13parce qu'on ne sait rien

00:52:14de cette association

00:52:15à part qu'elle est financée

00:52:17par un milliardaire

00:52:18d'extrême droite

00:52:18qui lui-même d'ailleurs

00:52:19refuse de déférer

00:52:20aux convocations

00:52:21le responsable

00:52:22de cette association

00:52:23sera avec nous

00:52:24après votre interview

00:52:25vous lui poserez

00:52:25la question

00:52:25sur son financement

00:52:26et sur ce qu'il fait

00:52:27et là

00:52:29c'est là où ça devient

00:52:30extrêmement intéressant

00:52:31c'est que les commentaires

00:52:32vont bon train

00:52:33et vous avez

00:52:34des dépenses à Tokyo

00:52:35et où il y a

00:52:37donc des dépenses

00:52:38de 850 euros

00:52:39notamment

00:52:39salon de beauté

00:52:41à Tokyo

00:52:42et là

00:52:42donc on va

00:52:45toujours plus loin

00:52:46et chacun

00:52:46y va de son commentaire

00:52:47le responsable

00:52:49de l'association

00:52:49transparence citoyenne

00:52:51lui il dit

00:52:52publiquement

00:52:54que ça devient

00:52:55850 euros

00:52:56pour de l'épilation

00:52:57intégrale

00:52:58c'est intéressant

00:53:00le cheminement

00:53:00et puis qu'est-ce que

00:53:01fait un autre

00:53:02la polémique porte

00:53:03sur des achats

00:53:05aussi de vêtements

00:53:07et là vous avez

00:53:08un député

00:53:08vous avez un député

00:53:10un député

00:53:11qui prend les mêmes éléments

00:53:12et je prends la même dépense

00:53:13donc vous avez

00:53:14un relevé

00:53:15Tokyo

00:53:15Anne Hidalgo

00:53:16frais

00:53:17salon de beauté

00:53:18c'est de la traduction

00:53:19du japonais

00:53:19850 euros

00:53:20et lui il dit

00:53:22le député

00:53:22monsieur Chavant

00:53:23je saisis le procureur

00:53:25de la république

00:53:26donc vous avez bien

00:53:27un signalement

00:53:28etc

00:53:28à quoi correspond

00:53:29avant de

00:53:31vous vous rendez compte

00:53:32là on en est

00:53:33à quoi correspond

00:53:34pourquoi

00:53:34vous basez votre raisonnement

00:53:35sur un point

00:53:36maître

00:53:37Kludman

00:53:37tout le reste

00:53:39étant

00:53:39avéré

00:53:41les achats

00:53:42de vêtements

00:53:43notamment

00:53:44de robes

00:53:45de marques

00:53:46de luxe

00:53:47ça

00:53:47en fait

00:53:48la question

00:53:48principale

00:53:49si vous laissez

00:53:50répondre

00:53:50oui mais j'aimerais bien

00:53:51aussi vous poser des questions

00:53:52la question principale

00:53:53porte sur la transparence

00:53:54c'est à dire

00:53:54comment vous expliquez

00:53:55qu'il faille se battre

00:53:57pour obtenir

00:53:58des notes de frais

00:53:59quand il s'agit

00:54:00de l'utilisation

00:54:00de l'argent public

00:54:01que ce soit

00:54:02de la part d'Anne Hidalgo

00:54:03ou d'un autre élu

00:54:04de la nation

00:54:05votre question

00:54:06porte sur la transparence

00:54:07oui

00:54:07ou est-ce que

00:54:09dans notre débat là

00:54:10il y a un manquement

00:54:11sur la transparence

00:54:11est-ce que des dépenses

00:54:12sont défaites

00:54:13de manière occulte

00:54:14non

00:54:14pourquoi faut-il se battre

00:54:15et attendre un an et demi

00:54:16avant que des notes

00:54:17de frais soient communiquées

00:54:18non non mais c'est ma question

00:54:20initiale

00:54:20sinon vous n'allez faire

00:54:21que vous poser des questions

00:54:22vous pourriez me dire

00:54:22que vous avez eu en plateau

00:54:24et je n'aurais pas pu vous répondre

00:54:24je vous réponds

00:54:26est-ce que là

00:54:28il y a un débat

00:54:28sur la transparence

00:54:29est-ce qu'il y a des dépenses

00:54:30occultes

00:54:31non

00:54:31est-ce qu'il y a des dépenses

00:54:32qui sont cachées

00:54:33non

00:54:33est-ce qu'il y a des dépenses

00:54:34qui sont justifiées

00:54:35oui

00:54:35est-ce qu'il y a des dépenses

00:54:36qui excèderaient le plafond

00:54:37pour lequel ils sont exposés

00:54:38non

00:54:39donc excusez-moi

00:54:40pourquoi Anne Hidalgo

00:54:41était à Tokyo

00:54:42à ce moment-là

00:54:43on peut se poser la question

00:54:44c'était les Jeux Olympiques

00:54:46il se trouve

00:54:47qu'elle est la mère de la ville

00:54:48qui va recevoir après Tokyo

00:54:49les prochains Jeux

00:54:51et à Tokyo

00:54:52à ce moment-là

00:54:52la ville est bouclée

00:54:54c'est normal

00:54:54c'est une ville

00:54:56sous cérémonie

00:54:57et sous Jeux Olympiques

00:54:58et donc

00:54:59la maire de Paris

00:55:00je comprends

00:55:01que ce soit

00:55:01aller à la régulière

00:55:02une question

00:55:03mais est-ce que c'est un scandale

00:55:05qu'à trois reprises

00:55:06elle a dû aller

00:55:07chez le coiffeur

00:55:07là où elle pouvait

00:55:08à Tokyo

00:55:10avant de recevoir

00:55:11en tant que maire de Paris

00:55:13le drapeau olympique

00:55:14sous la vision

00:55:15est-ce que c'est un scandale

00:55:16est-ce qu'on peut se rapprocher

00:55:18un peu géographiquement

00:55:19vous n'arrêtez pas

00:55:19de nous parler de Tokyo

00:55:20très bien

00:55:20mais ce qui se passe à Paris

00:55:22dans des boutiques de luxe

00:55:23parisienne

00:55:23est-ce que

00:55:24dans un moment

00:55:25où la population

00:55:26exprime

00:55:27je vous parle de Tokyo

00:55:28parce que ça finit

00:55:29sous l'accusation

00:55:30d'épilation intégrale

00:55:32vous l'avez déjà dit

00:55:32au frais du contribuable

00:55:33donc là je vous dis

00:55:35monsieur

00:55:35et je vous pose

00:55:36à mon tour une question

00:55:37où il est le scandale

00:55:38c'est cette accusation

00:55:40d'épilation intégrale

00:55:42ou le fait

00:55:43que la maire de Paris

00:55:44est allée

00:55:44excusez-moi

00:55:45chez le coiffeur

00:55:46avant de recevoir

00:55:46devant deux milliards

00:55:47de spectateurs

00:55:48le drapeau olympique

00:55:49pour la ville de Paris

00:55:50est-ce que vous excluez

00:55:51toute considération

00:55:52attendez

00:55:53toute considération

00:55:54éthique morale

00:55:55à un moment

00:55:56où la population

00:55:57exprime sa colère

00:55:59son inquiétude

00:55:59de voir

00:56:00une élue

00:56:01dépenser de l'argent

00:56:02public

00:56:02et combien même

00:56:05elle en a le droit

00:56:06vous êtes ici

00:56:06pour le rappeler

00:56:07bien sûr

00:56:08ce matin

00:56:08dans des boutiques

00:56:10de luxe

00:56:11est-ce que vous comprenez

00:56:12et Anne Hidalgo

00:56:14dont vous êtes l'avocat

00:56:15que cela puisse interroger

00:56:17voire gêné

00:56:18et pourquoi pas choqué

00:56:19moi je comprends très bien

00:56:21vous ne s'achète pas

00:56:21des robes

00:56:21à 1 000, 2 000, 3 000 euros

00:56:23vous parlez

00:56:24la question

00:56:24c'est pas

00:56:25c'est pas la dépense

00:56:27par dépense

00:56:27la question

00:56:28c'est le cadre général

00:56:29dans lequel ça s'inscrit

00:56:30il y a plusieurs questions

00:56:32il y a plusieurs questions

00:56:33mais si vous posez

00:56:35que des questions

00:56:35encore une fois

00:56:36je ne pourrais répondre

00:56:36à aucune

00:56:36ça sera dommage

00:56:37donc vous parlez

00:56:39de quelqu'un

00:56:40qui a sans cesse

00:56:42fait baisser

00:56:43ses frais de représentation

00:56:44vous parlez

00:56:44de quelqu'un

00:56:45qui dirige

00:56:46excusez-moi

00:56:46une organisation

00:56:47qui a un budget

00:56:48de combien

00:56:489 milliards d'euros

00:56:50vous parlez de quelqu'un

00:56:51puisqu'on parle

00:56:52de transparence

00:56:52qui est rémunéré

00:56:54au titre de ses fonctions

00:56:55de maire de Paris

00:56:5655 000 euros par an

00:56:58ok

00:56:58c'est sur sa déclaration

00:56:59c'est en ligne

00:57:00apparemment ça passionne

00:57:01tout le monde

00:57:01donc vous parlez

00:57:02de cette personne-là

00:57:03qui réduit

00:57:04ses frais de représentation

00:57:05qui met en place

00:57:06une commission de déontologie

00:57:07avec des

00:57:08avec monsieur Dozière

00:57:09qui a fait la chasse

00:57:11aux frais de l'Elysée

00:57:11avec des anciens magistrats

00:57:13avec l'ancienne

00:57:13qui prône la transparence

00:57:15vous parlez de quelqu'un

00:57:17qu'elle n'applique pas

00:57:18véritablement

00:57:18je parle de la transparence

00:57:20pour un an et demi

00:57:22pour obtenir

00:57:23la maire de Paris

00:57:23avant que la loi l'oblige

00:57:25par exemple

00:57:26elle avait décidé

00:57:27que ses adjoints

00:57:29et que les conseillers de Paris

00:57:30devaient rendre public

00:57:32leur déclaration d'intérêt

00:57:34et leur déclaration de patrimoine

00:57:35c'est quelque chose

00:57:36qu'elle a décidé volontairement

00:57:37c'est quelqu'un

00:57:38qui met en place

00:57:39une commission de déontologie

00:57:40pour se contrôler

00:57:41c'est quelqu'un

00:57:41qui dépense mieux

00:57:43que ce à quoi elle a droit

00:57:44mais qui refuse

00:57:45sauf à ce que la justice

00:57:46l'y oblige

00:57:47de communiquer

00:57:48ses notes de frais

00:57:49là c'est un fait

00:57:50donc elle n'a rien refusé

00:57:52elle les a communiqués

00:57:54et regardez

00:57:54excusez-moi

00:57:55pendant combien de temps

00:57:56attendez

00:57:56regardez excusez-moi

00:57:58ce que ça devient

00:57:59accusation d'épilation intégrale

00:58:02affichage

00:58:02là j'ai vu

00:58:03transparence citoyenne

00:58:04quand je suis arrivé

00:58:05sur le plateau

00:58:05affiche les notes de frais

00:58:07de la maire de Paris

00:58:07dans Paris

00:58:08alors puisque vous aimez

00:58:10poser des questions

00:58:11là c'est mon métier

00:58:11très bien

00:58:12alors je vous invite

00:58:13à le faire

00:58:14mais complètement

00:58:15qu'est-ce que dit

00:58:17transparence citoyenne

00:58:18parce qu'apparemment

00:58:18la transparence est intéressante

00:58:20par exemple

00:58:20sur le RN

00:58:22ou sa présidente

00:58:24qui a été elle

00:58:24condamnée

00:58:25condamnée

00:58:25pour des tournements

00:58:27attention

00:58:27je vous propose

00:58:29qu'on ne perde pas de temps

00:58:30avec ça

00:58:30parce que je reçois

00:58:30les responsables

00:58:31je reçois

00:58:32le responsable

00:58:33de transparence citoyenne

00:58:34il va avoir la parole

00:58:36je vais l'interroger

00:58:37dans quelques instants

00:58:38donc dans ce cas-là

00:58:38utilisons les quelques

00:58:39toutes petites minutes

00:58:40qui restent

00:58:40sur certains points

00:58:42est-ce que c'est de la fake news

00:58:43le fait qu'Anne Hidalgo

00:58:44aurait acheté par exemple

00:58:45des paires de chaussures

00:58:46de pointures différentes

00:58:47dans une seule

00:58:48et même boutique

00:58:49est-ce que c'est vrai

00:58:50ou c'est pas vrai

00:58:50est-ce que vous voulez

00:58:51dicter mes réponses

00:58:51à ma place

00:58:52non je vous pose

00:58:52des questions

00:58:53est-ce que c'est vrai

00:58:53ou pas

00:58:54comment on s'interroge

00:58:57sur des notes de frais

00:58:59de quelques centaines d'euros

00:59:00quand on fait des pétitions

00:59:02pour s'élever

00:59:02contre l'inéligibilité

00:59:04de quelqu'un

00:59:04qui a été condamné

00:59:05pour le détournement

00:59:06de plusieurs millions d'euros

00:59:07c'est hors sujet

00:59:08pour moi ça ne l'est pas

00:59:09sur les chaussures

00:59:10pour moi ça ne l'est pas

00:59:10vous parlez de transparence

00:59:11sur les notes de frais

00:59:11pour des achats de chaussures

00:59:12au cadre des fonctions

00:59:13de maire de parmi

00:59:14plusieurs pointures

00:59:15dans une même boutique

00:59:17est-ce que sa pointure change

00:59:19les questions se posent

00:59:21et les français

00:59:22se posent des questions

00:59:22moi personnellement

00:59:23je ne sais pas

00:59:23ce qu'il y en a pour vous

00:59:24et de ceux qui nous regardent

00:59:25j'ai déjà été m'acheter

00:59:26des chaussures

00:59:27et selon que je vais là ou là

00:59:29on ne fait jamais

00:59:30exactement la même pointure

00:59:31est-ce que vraiment

00:59:32on est là pour parler de ça

00:59:33est-ce que vous en êtes là monsieur

00:59:34est-ce que ça mérite

00:59:36vous êtes journaliste

00:59:37oui je vous pose les questions

00:59:38vous posez vraiment

00:59:39les bonnes questions

00:59:39mais de dire

00:59:41si on n'est pas tous

00:59:42en train de devenir

00:59:42les idiots utiles

00:59:44mais on parle d'argent public

00:59:46maître Klugman

00:59:46c'est ça la question

00:59:47et celle de la transparence

00:59:49voilà pour moi c'est ça

00:59:49alors est-ce qu'il y a

00:59:50un manquement à la transparence

00:59:51est-ce que ces dépenses

00:59:53sont occultes

00:59:54est-ce qu'elles sont illicites

00:59:55est-ce qu'elles ont été exposées

00:59:56dans un cadre bien précis

00:59:57il a fallu une bataille

00:59:58pour retenir ces notes de frais

00:59:59vous posez des questions

01:00:00sur l'agent public

01:00:01et je vous dis

01:00:02celui qui nous interroge là

01:00:03qui affiche

01:00:04au moment où on parle

01:00:05les notes de frais

01:00:06de madame Hidalgo

01:00:06il fait des pétitions

01:00:08contre l'illigibilité

01:00:09de madame Le Pen

01:00:10ça ne vous interroge pas

01:00:11il assure qu'il attend toujours

01:00:12certaines notes de frais

01:00:13d'autres municipalités

01:00:14notamment celle de Perpignan

01:00:15celle de Perpignan

01:00:17qui est dirigée par

01:00:18Louis Alliot

01:00:19Louis Alliot

01:00:20du Rassemblement National

01:00:21j'ai l'impression

01:00:22qu'on est dans une entreprise

01:00:23politique très dirigée

01:00:25vous

01:00:26c'est pas à moi de dire ça

01:00:27vous ce matin vous dites

01:00:28moi je dis

01:00:29que l'épilation intégrale

01:00:30instrumentalisation

01:00:31a des fins politiques

01:00:32à quelques mois

01:00:33des municipales

01:00:33concrètement

01:00:34concrètement je vais vous dire

01:00:36d'abord nous avons porté plainte

01:00:37pour des énonciations calomnieuses

01:00:38maintenant de dire tranquillement

01:00:40que madame Hidalgo

01:00:41fait de l'épilation intégrale

01:00:42avec tous les préjugés

01:00:43on ne sait pas qu'on parlerait

01:00:44autant d'épilation intégrale

01:00:45ce matin

01:00:45cela sera l'objet d'autres poursuites

01:00:46et je vous en donne l'exclusivité

01:00:47comme le fait de dire

01:00:48tranquillement

01:00:49comme il l'a dit

01:00:50que visiblement

01:00:51il y avait d'autres gens

01:00:52qui profitaient des dépenses

01:00:53de madame Hidalgo

01:00:54ce qui est une accusation

01:00:55là très grave

01:00:56elle ferait l'objet

01:00:57rapport aux interrogations

01:00:57sur des pointures

01:00:58et des tailles différentes

01:00:59de vêtements

01:00:59ou de chaussures

01:01:00c'est ce qui figure

01:01:02sur les notes de frais

01:01:02très bien

01:01:03il viendra avec son accusation

01:01:05que d'autres personnes

01:01:06vous portez plainte

01:01:07contre transparence citoyenne

01:01:08parce que pour l'instant

01:01:08la plainte c'est contre X

01:01:09est-ce que vous allez porter plainte

01:01:10nommément contre transparence citoyenne

01:01:12toutes les imputations

01:01:13et celle-là en particulier

01:01:14mais est-ce que vous portez plainte

01:01:15contre cette association

01:01:16je vais vous dire

01:01:17là c'est là

01:01:18je porte plainte

01:01:19contre toutes les imputations

01:01:20si on verra

01:01:22en termes de rédaction

01:01:23si c'est monsieur le roi

01:01:23si c'est transparence

01:01:24si c'est transparence citoyenne

01:01:26mais en tout cas

01:01:27je peux vous dire

01:01:28que l'épilation intégrale

01:01:29il ira en répondre

01:01:30merci

01:01:31et le fait que d'autres personnes

01:01:32pourraient se servir

01:01:33des frais de madame Hidalgo

01:01:34également

01:01:34parce que c'est une accusation

01:01:36très grave

01:01:36merci maître Klugman

01:01:38d'avoir accepté

01:01:39de répondre à nos questions

01:01:40mais j'aimerais vous poser

01:01:41toutes vos questions

01:01:41je vous propose

01:01:42de rester

01:01:44en tout cas

01:01:45devant un écran

01:01:46et d'observer

01:01:47avec attention

01:01:48et d'écouter

01:01:48les questions que je poserai

01:01:49je vais être très attentif

01:01:51à monsieur Guillaume Leroy

01:01:52président de l'association

01:01:53transparence citoyenne

01:01:55dans quelques instants

01:01:56mais on se demande

01:01:57les frais de chaussures

01:01:59de madame Hidalgo

01:01:59on n'a plus

01:02:00bravo

01:02:00merci à vous

01:02:02dans quelques instants

01:02:03comme vous l'aurez compris

01:02:04le président de l'association

01:02:05transparence citoyenne

01:02:06répondra à maître Klugman

01:02:08et je reçois aussi

01:02:09Pierre-Yves Bournazel

01:02:09secrétaire général adjoint

01:02:10de Horizon Candida

01:02:11à la mairie de Paris

01:02:12opposant

01:02:13d'Anne Hidalgo

01:02:13à tout de suite

01:02:14Il est 11h30

01:02:17soyez les bienvenus

01:02:17si vous nous rejoignez

01:02:18dans BFM Direct

01:02:19comme prévu

01:02:20on continue

01:02:20à parler de cette polémique

01:02:23autour de la maire de Paris

01:02:25Anne Hidalgo

01:02:25dont l'avocat

01:02:26a été mon invité

01:02:27il y a quelques instants

01:02:28Anne Hidalgo

01:02:29au cœur d'une polémique

01:02:30au sujet

01:02:31de ses notes de frais

01:02:32de ses dépenses

01:02:33vestimentaires

01:02:35notamment

01:02:35avec l'argent public

01:02:36dont

01:02:37question autour

01:02:37de la transparence

01:02:39aussi

01:02:39nous sommes en direct

01:02:40avec Guillaume Leroy

01:02:41bonjour

01:02:42vous êtes le président

01:02:43de l'association

01:02:44Transparence Citoyenne

01:02:46qui

01:02:46grâce à votre action

01:02:48auprès de la justice

01:02:49a permis

01:02:50la communication

01:02:52et la publication

01:02:53des notes de frais

01:02:55d'Anne Hidalgo

01:02:56entre 2020

01:02:572024

01:02:58l'avocat d'Anne Hidalgo

01:03:00sur ce plateau

01:03:01il y a quelques instants

01:03:02vous mettait

01:03:03directement en cause

01:03:04il attend

01:03:05avec impatience

01:03:06nous a-t-il dit

01:03:06vos explications

01:03:08mes questions aussi

01:03:08d'abord

01:03:09comment réagissez-vous

01:03:11à l'annonce

01:03:11d'une plainte

01:03:13pour dénonciation

01:03:14calomnieuse

01:03:15contre X

01:03:15mais on comprend bien

01:03:15que a priori

01:03:16c'est notamment

01:03:17contre vous

01:03:17qu'elle porte

01:03:18alors tout d'abord

01:03:20merci de votre invitation

01:03:21je suis très heureux

01:03:22de pouvoir expliquer

01:03:23un peu l'action

01:03:24de Transparence Citoyenne

01:03:25sur ce sujet

01:03:25alors je vous avoue

01:03:28que cette annonce

01:03:30d'une plainte

01:03:31à mon encontre

01:03:32et à l'encontre

01:03:33de l'Association

01:03:33de Transparence Citoyenne

01:03:34parce qu'il ne faut pas

01:03:35se leurrer

01:03:36cette plainte

01:03:37contre X

01:03:38bien évidemment

01:03:38vise l'association

01:03:39et moi

01:03:40je vis ça

01:03:42comme une tentative

01:03:43d'intimidation

01:03:43parce que j'imagine

01:03:46que la maire de Paris

01:03:46a très mal vécu

01:03:47la polémique

01:03:48qui est issue

01:03:49de la révélation

01:03:50de ces notes de frais

01:03:51mais sachez que

01:03:54je ne compte pas

01:03:56me taire

01:03:56en raison

01:03:57de cette plainte

01:03:58il y a quelques instants

01:04:01la mairie de Paris

01:04:02a publié un communiqué

01:04:04intitulé

01:04:05Transparence et responsabilité

01:04:07précision

01:04:07sur les frais

01:04:08de représentation

01:04:09de la maire de Paris

01:04:11et il est notamment écrit

01:04:12ceci

01:04:12depuis quelques jours

01:04:13la communication

01:04:13autour de ces frais

01:04:14fait l'objet

01:04:14d'une propagation

01:04:15organisée

01:04:16de fausses informations

01:04:17la ville de Paris

01:04:18condamne fermement

01:04:19ces manipulations

01:04:20qui déforment les faits

01:04:21nuisent au débat démocratique

01:04:22et cherche à porter atteinte

01:04:24à l'image et à l'honneur

01:04:25de la maire de Paris

01:04:26et le communiqué

01:04:27de continuer

01:04:29en expliquant

01:04:30qu'en 2020

01:04:31lors des JO de Tokyo

01:04:32à l'occasion desquelles

01:04:32la ville de Paris

01:04:33allait recevoir

01:04:34le drapeau olympique

01:04:35la maire a eu recours

01:04:35non à un service

01:04:36d'épilation intégrale

01:04:37ce à quoi fait référence

01:04:38l'avocat d'Anne Hidalgo

01:04:39il y a quelques instants

01:04:40contrairement à ce que

01:04:41colporte des fake news

01:04:42je cite mais

01:04:43à un service de pressing

01:04:44au sein de son hôtel

01:04:45et à des services

01:04:45de coiffure

01:04:46êtes-vous l'auteur

01:04:48de fausses informations

01:04:51non bah écoutez

01:04:53moi je suis encore une fois

01:04:55consterné

01:04:55par ce communiqué

01:04:57puisque ce sont

01:04:58des documents

01:04:58qui sont publics

01:04:59nous avons publié

01:05:01l'intégralité

01:05:02de frais

01:05:03et à cette occasion là

01:05:06il y a eu

01:05:07plusieurs commentateurs

01:05:08et nous avons effectivement

01:05:09relayé certains commentaires

01:05:10quelqu'un avait

01:05:11notamment traduit

01:05:12un ticket de caisse

01:05:13d'un salon esthétique

01:05:17et de beauté

01:05:18au Japon

01:05:19et qui faisait mention

01:05:21vraisemblablement

01:05:22d'une épilation intégrale

01:05:23quand vous dites

01:05:23vraisemblablement

01:05:24c'est-à-dire

01:05:25c'est oui ou c'est non ?

01:05:27non mais c'est une précision

01:05:28importante

01:05:28c'est une précision importante

01:05:29puisque nous

01:05:30nous sommes restés factuels

01:05:31nous avons dit

01:05:32ce qu'en disent

01:05:34les analystes

01:05:35et les gens

01:05:35qui ont traduit

01:05:36les tickets

01:05:36ils disent

01:05:37qu'est-ce qu'une épilation

01:05:39intégrale

01:05:40nous ne reprenons pas

01:05:41nous ne reprenons pas

01:05:42cette affirmation

01:05:43à notre compte

01:05:44nous disons simplement

01:05:45qu'il a été fait état

01:05:46que cette dépense

01:05:48est due

01:05:48à une épilation intégrale

01:05:50à titre personnel

01:05:51je ne vois pas

01:05:53comment il est possible

01:05:54que la maire de Paris

01:05:56ait pu dépenser

01:05:57858 euros

01:05:59en pressing

01:06:00en trois jours

01:06:01c'est une question

01:06:02qui me paraît

01:06:03enfin c'est une chose

01:06:04qui me paraît compliquée

01:06:05maintenant je n'ai pas

01:06:06de conclusion

01:06:07sur la nature

01:06:10de ces dépenses

01:06:10j'ai simplement

01:06:12relayé le fait

01:06:13qu'une traduction

01:06:14a été faite

01:06:15de ce ticket de caisse

01:06:16et ce ticket de caisse

01:06:16cette traduction

01:06:17vraisemblablement

01:06:18disait que c'était

01:06:19une épilation intégrale

01:06:19vous dites vraisemblablement

01:06:21donc j'en conclue

01:06:22qu'il y a un doute

01:06:23donc là pour le coup

01:06:24c'est un petit peu différent

01:06:25sur la question

01:06:26des vêtements

01:06:28des chaussures

01:06:29achetées par Anne Hidalgo

01:06:31entre 2020 et 2024

01:06:32avec l'argent public

01:06:34dont elle dispose

01:06:35en tant que maire

01:06:36de la capitale

01:06:37que répondez-vous

01:06:37à Patrick Klugman

01:06:39qui dit que pour ce qui est

01:06:40des chaussures par exemple

01:06:41rien d'anormal

01:06:42à ce qu'elle ait pu acheter

01:06:43des chaussures

01:06:43de pointures différentes

01:06:44par moment

01:06:46puisque selon les marques

01:06:47les pointures

01:06:49peuvent varier

01:06:50ça peut être un détail

01:06:52là attachons-nous

01:06:53au fait

01:06:54qu'est-ce qui figure

01:06:54précisément

01:06:55sur les notes

01:06:56de frais

01:06:56concernant

01:06:57en l'espèce

01:06:57les chaussures

01:06:58alors sur les chaussures

01:07:01mais sur en fait

01:07:02tous les vêtements

01:07:03qu'Anne Hidalgo

01:07:04a pu acheter

01:07:04il y figure

01:07:06le modèle

01:07:07du vêtement

01:07:07enfin selon

01:07:08les magasins

01:07:09dans lesquels

01:07:09elle a pu se rendre

01:07:10il y figure

01:07:12le modèle

01:07:13du vêtement

01:07:13qui a été acheté

01:07:14son prix hors taxe

01:07:16et parfois

01:07:17il y figure

01:07:17des tailles

01:07:18de vêtements

01:07:18ou de chaussures

01:07:19et nous remarquons

01:07:21qu'il existe

01:07:23des tailles

01:07:24différentes

01:07:24selon

01:07:25les achats

01:07:26parfois

01:07:27je vais vous citer

01:07:28deux tickets de caisse

01:07:29qui ont été fait

01:07:29des achats

01:07:32qui ont été fait

01:07:32à 5 minutes d'écart

01:07:33dans le même magasin

01:07:34avec des tailles différentes

01:07:35donc le soupçon

01:07:36parce que pour expliquer

01:07:37quand même à celles et ceux

01:07:38qui nous regardent

01:07:38le soupçon

01:07:38qu'il y a derrière

01:07:39c'est le fait que

01:07:40Anne Hidalgo

01:07:41aurait acheté

01:07:42des chaussures

01:07:43non pour elle

01:07:43mais peut-être

01:07:44pour d'autres

01:07:45restez avec nous

01:07:46s'il vous plaît

01:07:47Guillaume Leroy

01:07:48nous sommes également

01:07:48avec Pierre-Yves Bournazel

01:07:50bonjour

01:07:50vous êtes le secrétaire général

01:07:52adjoint du parti Horizon

01:07:53et surtout

01:07:53vous êtes candidat

01:07:55à la mairie de Paris

01:07:55opposant d'Anne Hidalgo

01:07:56pour vous

01:07:56qu'est-ce qui se joue

01:07:57dans cette polémique

01:07:58à plusieurs tiroirs

01:07:59si je puis dire

01:08:00je crois qu'il y a

01:08:01un enjeu de transparence

01:08:03et de traçabilité

01:08:04de l'argent public

01:08:05nous sommes dans une ville

01:08:06endettée Paris

01:08:0710 milliards d'euros

01:08:09d'endettement

01:08:09je porte des propositions

01:08:11très fortes

01:08:11pour désendetter Paris

01:08:12et diminuer le train de vie

01:08:14de l'hôtel de ville

01:08:14j'ai proposé par exemple

01:08:16la suppression des voitures

01:08:17avec chauffeur

01:08:18pour les élus

01:08:18la suppression des jetons de presse

01:08:25porte comme candidat

01:08:28à la mairie de Paris

01:08:29l'idée que sur les frais

01:08:30de représentation

01:08:30et sur les frais de déplacement

01:08:31il y a un enjeu

BFM Direct - Samedi 20 septembre 2025

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