- il y a 2 jours
Ce lundi 1er décembre, Antoine Larigaudrie a reçu Gustav Sondén, cofondateur de Colbr, Matthias Baccino, directeur Europe Trade Republic, Jean-Louis Cussac, trader pour compte propre chez Perceval Finance Conseil, François-Xavier Sœur, gestionnaire de Patrimoine chez Terrae Patrimoine, et Julien Nebenzahl, responsable des solutions d'épargne chez eToro, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00BFM Business, tout pour investir, Antoine Larigauderie.
00:09Soyez les bienvenus pour cette nouvelle édition de tout pour investir,
00:12TPI sur BFM Business, c'est de 11h à midi, en direct à la radio, à la télé, sur le web bien sûr,
00:18et vous retrouverez l'essentiel de nos rubriques en podcast,
00:23notamment la boîte à outils qui va être énorme, qui va être XXL aujourd'hui,
00:27puisque le temps devient rigoureux et l'ambiance est au brouillard givrant.
00:32En gros, toujours autant d'incertitudes concernant votre patrimoine,
00:35et du coup, plus personne ne fait rien, avec un mot qui crispe tout le monde, évidemment, la fiscalité.
00:40Alors pas de panique, on va vous aider à y voir plus clair.
00:42Donc tout pour investir aujourd'hui, menu un peu spécial, avec cette grande boîte à outils.
00:47En deuxième partie d'émission, on sera avec François-Xavier, soeur de Terra,
00:50et on va répondre à toutes vos questions concernant la fiscalité du patrimoine.
00:54Déjà, faire un point sur la CDHR, l'impôt qui rend fou.
01:00Où en est-on ? Et où va-t-on ? Déjà, grande question.
01:03Et puis, prudence, méfiance.
01:05Décembre, c'est le mois des arbitrages de portefeuille.
01:07Et on va avoir tout un tas d'intervenants qui vont vouloir vous vendre,
01:10vous vendre de la défiscalisation.
01:13En vous proposant de mettre votre capital dans des endroits théoriquement à l'abri d'impôts excessifs,
01:17alors là, franchement, prudence.
01:18On le dit, on le redit dans cette émission, pas confondre le moyen et la fin.
01:22Investir avec la défiscalisation comme objectif numéro un, c'est jamais, jamais une bonne idée.
01:27Et on va démêler les chevaux tout à l'heure.
01:28Restez donc bien à l'écoute.
01:29Plein de conseils pratiques avec François-Xavier, soeur de Terra.
01:33Vos rubriques habituelles, déchiffrage complet de l'actu du jour
01:36avec Gustave Sanden de Colbert et Mathias Bacino de Trade Republic,
01:39des remous dans la big tech américaine, la politique monétaire.
01:43Est-ce que c'est à prendre en compte dans vos arbitrages patrimoniaux dès maintenant, ces prochaines semaines ?
01:47On va décrypter tout ça pour vous aider à prendre les meilleures décisions.
01:49Plan de trading complet pour la journée si vous êtes investi en action avec Jean-Louis Cussac
01:53de Perceval Finance Conseil.
01:55Et puis bien sûr, un peu de finance comportementale comme tous les lundis
01:57avec Julien Nébetzal, 10 euros.
01:59On va vous aider à comprendre et à bien prendre en compte
02:02en regardant vos investissements, le concept de volatilité.
02:06Est-ce qu'on le calcule bien ?
02:08Est-ce que les indicateurs de volatilité existants sur le marché
02:11servent encore à quelque chose ?
02:13Il y a débat.
02:13Et on va essayer de répondre à cette question tout à fait actuelle.
02:18Vous pouvez nous joindre par mail, bien sûr, nous poser toutes sortes de questions.
02:21Direct à bfmbusiness.fr, vous pouvez nous envoyer un SMS au 732 16,
02:24tapez le mot-clé business, suivez votre message.
02:27Vous pouvez me joindre directement sur X, l'ancien Twitter.
02:30Le reste de l'actualité du jour.
02:33Alors, c'est une semaine sous haute tension qui s'ouvre, encore une, pour le gouvernement.
02:37Le budget de la Sécurité sociale qui revient dès demain à l'Assemblée
02:40après l'échec de la commission mixte paritaire.
02:42Et le gouvernement qui cherche encore des compromis.
02:45Mais au vu des déclarations de ce week-end, un accord semble encore très très lointain.
02:48Pendant ce temps-là, le Sénat poursuit l'examen du budget de l'État cette fois-ci.
02:51Ce week-end, les sénateurs ont voté pour diminuer les factures des ménages chauffés à l'électricité.
02:56Elles seront compensées par une hausse sur les factures des chauffages au gaz.
02:59Ils ont surtout voté contre la surtaxe d'impôt sur les sociétés
03:03qui ne devait s'appliquer qu'en 2025 et que les députés souhaiteraient reconduire en 2026.
03:09En parallèle des questions de fiscalité, l'exécutif cherche quand même toujours à faire des économies.
03:13Il regarde du côté des aides sociales.
03:15Le Premier ministre a promis le dépôt d'un projet de loi avant la fin de l'année
03:18pour instaurer une allocation sociale unique ou unifiée.
03:23Et selon le ministre du Travail, Jean-Pierre Farandou,
03:25ce texte va être rapidement présenté en Conseil des ministres.
03:28Retour à la normale après l'alerte lancée ce week-end par Airbus
03:32et l'Agence Européenne de Sécurité Aérienne.
03:34C'était un bug logiciel qui a obligé Airbus à immobiliser en urgence
03:37plusieurs milliers d'appareils dans le monde.
03:39Certaines compagnies ont dû annuler des vols.
03:41Mais l'avionneur a pu traiter l'essentiel de la flotte.
03:43C'était une anomalie qui était déclenchée par les rayonnements solaires.
03:48Finalement, la mise à jour logicielle aura été plutôt rapide à mettre en place
03:51un impact limité sur les cours de bourse d'Airbus et de Thalès,
03:54qui est le concepteur du logiciel de vol en question.
03:57On verra ça dans le tableau de bord dans quelques secondes.
04:00Coup d'envoi aujourd'hui des négociations commerciales aussi dans la distribution.
04:03C'est une période souvent marquée par des tensions entre industrie et les distributeurs.
04:07Pour commencer les négociations dans un climat plus apaisé,
04:09plusieurs acteurs ont d'ores et déjà signé vendredi une charte d'engagement mutuel.
04:13Les chiffres fragiles du marché automobile français replient 0,3% en novembre sur un an
04:17avec moins de 130 000 voitures particulières,
04:20neuf mises en circulation sur les routes le mois dernier.
04:22En revanche, les voitures électriques gagnent du terrain.
04:25Elles ont dépassé le quart des immatriculations.
04:27Mais alors, plongeant total des ventes de Tesla,
04:30moins 50% quasiment sur un an en novembre, à à peine 1600 exemplaires.
04:36Enfin, J-1 avant la 21e édition des BFM Awards depuis la Pyramide du Louvre.
04:41Demain, mardi à 20h, ce sera Laure Closier qui sera aux commandes de la cérémonie.
04:46Thématique de cette année, les entreprises françaises moteurs de l'innovation européenne.
04:51Et on aura une large séquence consacrée aux champions de l'intelligence artificielle.
04:56Allez tout de suite, votre tableau de bord des marchés.
04:58C'est votre rendez-vous avec Emirates.
05:02Avec Emirates. Voyagez mieux.
05:07Tout pour investir. Le tableau de bord.
05:11Un début de séance très prudent pour commencer la semaine.
05:15On est en repli sur le CAC 40, moins 0, 51% à 8081 points.
05:20Alors, à noter que les marchés digèrent un petit peu mal les perspectives d'action monétaire
05:25du côté de la Banque centrale japonaise et en fonction de la politique du nouveau gouvernement.
05:31On a un petit peu de doute sur les perspectives, d'autant que le Yen atteint des summums de faiblesses.
05:39On est sur le seuil d'intervention de la Banque du Japon pour un petit peu stopper le mouvement.
05:44Donc du coup, il y a une certaine forme de tension qui s'installe sur les marchés.
05:47On l'avait vu il y a un an et demi.
05:48Tout ce qui était véritablement en connexion directe avec le Japon, la politique monétaire japonaise
05:54et la capacité du Japon à financer un petit peu la dette mondiale, crispe un peu tout le monde.
05:59Et là, du coup, on a un surcroît de prudence sur les marchés.
06:02Moins 0,5% pour le CAC 40.
06:04Alors, à noter que l'Euronextech Leaders, l'indice des grosses capilles tech européennes,
06:08résiste un petit peu mieux à une paire que 0,17%.
06:10Mais voilà, on a moins 0,38% au compteur pour l'Eurostock 50.
06:13Le DAX à Francfort en baisse assez prononcée, moins 0,96%.
06:16Madrid résiste mieux à moins 0,26%.
06:19Je vous le disais dans les titres de l'actualité,
06:22il y a quand même des dégagements autour d'Airbus et de Thalès.
06:26Mais on aurait pu croire à un impact beaucoup plus grand
06:28après la révélation de ce bug d'un logiciel de vol
06:32qui a obligé Airbus à conseiller la mise au sol de plusieurs milliers d'appareils ce week-end.
06:39Apparemment, le bug a été résolu de manière assez rapide.
06:43Airbus, quand même, perd 3,2% sur la nouvelle à 197,84€.
06:48On a Thalès, moins 2,31€ à 220,20€.
06:50Safran, le motoriste, qui perd 1,7% à 285,30€.
06:54Alors, à noter que tout le secteur de l'aviation et de la défense
06:59est aussi au milieu de problématiques techniques en cette fin d'année,
07:02étant donné que ça a été un des secteurs les plus actifs depuis le 1er janvier.
07:06Donc, la moindre mauvaise nouvelle, on est tenté de prendre des bénéfices.
07:09C'est sans doute ce qui se passe en ce moment.
07:11A noté Bureau Veritas, qui perd 2,7% à 26,84€.
07:15Et la plus forte baisse du SBF 120, elle est pour Ubisoft,
07:18qui recule de 6,3% à 6,78€.
07:21En revanche, Air France KLM gagne 7,3% à 11,33€.
07:25Bah oui, toute cette affaire autour du logiciel Thalès,
07:28qui équipe les Airbus A320, a fait craindre
07:30que le groupe soit obligé d'annuler un très, très grand nombre de vols.
07:35Finalement, ça n'a pas été le cas, ça a été géré assez vite.
07:38Donc, Air France KLM est en avance.
07:40A noter Abivax, qui gagne 3,3% à 111,60€.
07:44Sartorius Stedim, plus 1,96%, 211,40€.
07:47Il y a des réalignements sur le secteur de la santé.
07:49Et puis, à noter que le secteur des vins et spiritueux,
07:53et du luxe aussi,
07:54vol en escadrille, en tête des hausses,
07:56plus 0,95%,
07:58Pernod Ricard, 78,32€.
08:01Hermès, plus 0,95%, 2120€.
08:03Et LVMH, plus 0,82€, 640,70€.
08:07Un petit coup d'œil sur l'euro-dollar,
08:08et on s'est bien fortifié.
08:09Au-delà d'un 16, on est à 1,1625,
08:11mais la dynamique baissière du dollar a vraiment repris.
08:14Un petit coup d'œil sur le bitcoin,
08:17ça a vraiment du mal à tenir.
08:18On redescend du côté des 86 000 dollars en ce moment,
08:2186 749, très exactement.
08:24L'Ether 2842, on avait tenté de rebondir en fin de semaine dernière.
08:28Mais enfin, on sent quand même beaucoup de prudence.
08:30En revanche, sur les métaux précieux,
08:32nouveau plus haut historique signé ce matin
08:34du côté de l'once d'argent.
08:36On était à 58 dollars.
08:37On s'est repositionné juste en dessous à 57,91.
08:40Et puis, l'once d'or fin qui progresse doucement vers ses plus hauts.
08:454283 dollars.
08:46À l'instant, tout de suite, on déchiffre l'actualité du jour.
08:51Tout pour investir, le déchiffrage.
08:54Bon, la politique monétaire au Japon,
08:58la politique monétaire du côté des États-Unis.
09:01Peut-être pas oublier ce qui fait l'ossature des marchés actions en ce moment,
09:04à savoir l'intelligence artificielle.
09:06Quand même, il s'est passé des choses la semaine dernière.
09:08Peut-être un point pivot qui est en train d'être marqué dans l'industrie.
09:10Mathias Baccino, Trade Republic.
09:12Bonjour.
09:12Bonjour.
09:13Merci d'être avec nous en direct ce matin.
09:14Et Gustave Sanden de Colbert.
09:16Bonjour Antoine.
09:16Bonjour.
09:18Bon, si on fait un petit bilan, quand même, du mois de novembre,
09:22on se retrouve avec, oui, évidemment,
09:24« Don't fight the Fed ».
09:25Ça reste un maître mot du marché.
09:29Mais voilà, l'intelligence artificielle est toujours là,
09:32la dynamique est toujours forte,
09:33et il n'y a pas de tentation de prendre des profits.
09:35« On continue et on ne veut pas en être absent ».
09:38C'est ça qui semble ressortir un petit peu,
09:41si on fait un diagnostic un petit peu rapide des marchés.
09:45Complètement.
09:46Je pense que le narratif, depuis un mois, on en parle souvent,
09:49c'est une bulle IA, plus 14% pour Google.
09:53C'est une bulle qui a du souffle, c'est mon expression du moment,
09:56mais effectivement, ça continue bien.
09:58Effectivement, toutes les valeurs IA n'ont pas connu le même sort
10:01des dernières semaines.
10:02On pense évidemment à Nvidia, qui a été un petit peu plus chahutée.
10:04Mais globalement, dernière semaine de novembre,
10:07c'est la troisième meilleure semaine de l'année,
10:09si on regarde, disons, cross-assets,
10:12c'est-à-dire inclus, Treasuries, Bitcoin même,
10:14qui était quand même mal aimé aussi sur ce mois de novembre,
10:17Corporate Bonds et Equity.
10:20Donc, on a une semaine et un marché qui se portent encore très, très bien.
10:25Et effectivement, pourquoi j'ai mis dans le fight the Fed ?
10:26Parce qu'aujourd'hui, on est au retour à des anticipations de baisse de taux
10:30qui sont autour de 85% selon le consensus des analystes.
10:33Donc, on a de quoi être plutôt optimiste sur les liquidités à venir sur ce marché.
10:37C'est toujours ce qu'on dit.
10:39C'est-à-dire que tant qu'il y a des liquidités,
10:40c'est difficile de concevoir qu'il y a un éclatement de bulles
10:42parce que c'est finalement cette liquidité qui vient nourrir le prix des actifs.
10:46Donc, ça, c'est le premier élément.
10:47Et effectivement, l'IA, c'est le deuxième, disons, vecteur
10:52ou la deuxième force majeure qui pousse les valorisations des actifs.
10:55Et peu importe ce qu'on peut dire sur Nvidia ou quelques titres spécifiques,
11:01les résultats ont été là.
11:02Et donc, les fondamentaux, d'après les analyses, sont là.
11:04Maintenant, on fait son choix.
11:06Est-ce que c'est Google ? Est-ce que c'est Nvidia ?
11:08Il y a un petit peu de picking.
11:09Il y a peut-être aussi un peu de prise de profit, tout simplement,
11:11qui se matérialise en ce moment.
11:13Mais les marchés ont été très, très robustes,
11:17notamment sur cette dernière semaine.
11:18Mathias, c'est une question qui vous intéresse
11:20et c'est une question qui nous intéresse tous, évidemment,
11:22à savoir, est-ce qu'Nvidia n'est pas en train d'être grignotée par la concurrence ?
11:26Alors, on aurait pu craindre les avancer, les bons géants
11:29qui sont en train de faire les groupes chinois,
11:32la high-tech chinoise, les Xiaomi, les Alibaba,
11:34qui sont à la fois software et hardware.
11:37Non, c'est du côté de Google, d'un coup, que vient le coup de torpille.
11:42Est-ce qu'il y a quelque chose qui a changé la semaine dernière
11:46avec donc ce choix que va faire Meta
11:50de plutôt faire appel à Google pour ses cartes graphiques
11:53au détriment d'Nvidia ?
11:56Est-ce qu'on est en droit de penser que le monopole délirant d'Nvidia,
11:59mais qui doit être à 80% de part de marché,
12:02est directement menacé ?
12:04Ou est-ce qu'il reste encore de la marge ?
12:06Alors, pour l'instant, il y a quand même une avance très importante
12:09qui a été prise par Nvidia dans la course à la fourniture d'infrastructures IA.
12:16On voit quand même que la semaine dernière, pour une bulle,
12:19toujours Gustave, Broadcom, plus 18% la semaine dernière,
12:23Dell, plus 9% la semaine dernière,
12:26et Google, tu en as parlé.
12:28Donc, Meta a annoncé effectivement travailler avec Alphabet,
12:32et de la maison mère de Google.
12:33Alphabet travaille avec Broadcom pour certains types de puces.
12:37On sait qu'AMD est aussi en concurrence sur des types de processeurs pour NVIDIA,
12:46mais NVIDIA a quand même une avance très importante qui a été prise.
12:50C'est un analyste qui disait vendredi, avec l'IA,
12:53aujourd'hui, ça commence et ça termine par NVIDIA.
12:55Donc, c'est vrai que NVIDIA a une place très importante,
12:58et a une relation particulière avec OpenAI,
13:04donc ChatGPT, qui a quand même une avance considérable
13:07en termes d'utilisateurs actifs hebdomadaires.
13:10Je ne sais plus, c'est 800 millions d'utilisateurs actifs hebdomadaires sur ChatGPT.
13:15C'est immense, donc c'est une avance qui est quand même très importante.
13:19NVIDIA a aussi des finances qui sont quand même extrêmement solides,
13:24avec des capacités d'investissement qui sont considérables,
13:28mais effectivement, Google arrive.
13:30Est-ce qu'il y a de la place pour deux acteurs ?
13:32Oui, quand on est en train de construire les infrastructures
13:34qu'ils sont en train de construire, bien sûr.
13:37À nouveau, je réémets à chaque fois le même risque sur l'IA,
13:40le risque est technologique.
13:42Si les technologies de NVIDIA ou les technologies d'Alphabet
13:46sont obsolètes plus vite que prévu,
13:49là, on aura un vrai problème d'amortissement
13:51de tous ces investissements qui ont été réalisés.
13:53Et on a l'impression que...
13:55Ça continue, mais il y a effectivement une diversification, je dirais,
13:59des entreprises qui bénéficient de cette vague,
14:02alors qu'on aurait pu s'attendre au contraire
14:04à ce que ça rétrécisse s'il y avait eu une bulle, justement, à l'heure actuelle.
14:08Là, on est en train de voir d'autres entreprises
14:10bénéficiaient, comme ça, de cette vague gigantesque.
14:13Broadcom était le dernier exemple.
14:15Exactement.
14:16On a l'impression d'une forme de diversification du côté du hardware,
14:20du côté du software aussi,
14:21parce que c'est vrai que, bon,
14:22chat de GPT reste, vous le disiez,
14:24800 millions d'utilisateurs hebdomadaires.
14:28C'est vrai, on n'en a pas parlé,
14:29mais HSBC, la banque, a choisi Mistral.
14:34Incroyable !
14:35A choisi Mistral comme source de gains de productivité.
14:40Est-ce que là aussi,
14:42bon, alors, on marque un petit cocorico,
14:44on ne va pas équiper Amazon non plus,
14:48mais il y a quand même quelque chose d'intéressant
14:49qui fait dire que, voilà,
14:51OpenAI, qui est une sorte de trou noir à trésorerie,
14:56est désormais challengé sur des petits trucs comme ça,
14:59si ça se confirme.
15:01Voilà, c'est toujours la question de,
15:02est-ce que cet écosystème fermé avec un trou noir au centre
15:05est appelé à continuer à fonctionner de cette manière-là ?
15:09Ou est-ce qu'il va peut-être falloir faire avec
15:11le petit Mistral, là, qui marque des points ?
15:14Chat de GPT et OpenAI ont quand même une avance
15:16qui est encore très importante sur Mistral et son modèle,
15:20le chat, que j'utilise personnellement, d'ailleurs,
15:22en tant que solution française.
15:24Mistral a eu un positionnement relativement intelligent
15:26d'aller vers des modèles qui sont plus rapides,
15:31plus faciles à faire tourner
15:32et qui sont moins chers, en fait, pour les entreprises aussi.
15:35Donc oui, le modèle de Mistral est quand même moins performant,
15:39il est moins précis, il est moins complet
15:42que Chat de GPT aujourd'hui à l'utilisation.
15:45Néanmoins, il est plus rapide et plus facile à mettre en œuvre.
15:47Donc pour des entreprises, ou des États d'ailleurs,
15:50qui voudraient moderniser leur administration,
15:52si quelqu'un nous écoute encore dans les ministères,
15:54qu'il n'hésite pas à faire appel à Mistral,
15:56mais c'est plus rapide, c'est moins cher.
15:58Donc oui, il y a des parts de marché qui sont prises.
16:00Il y a Grok aussi qui pousse côté X et I.
16:03Il y a évidemment Gemini.
16:05Enfin voilà, il y en a d'autres qui poussent.
16:06Mais en termes d'utilisateurs,
16:08l'avance prise par Chat de GPT et OpenAI
16:11est quand même colossale, toujours.
16:13Et puis au milieu de tout ça,
16:15de cette diversité, au milieu de nouveaux intervenants,
16:18il y a aussi ce perpétuel retour
16:19de la vieille high-tech américaine.
16:23C'est-à-dire que là, on voit Google
16:24qui reprend l'ascendant quand même,
16:26avec une belle dynamique de développement.
16:28Mais on a vu Oracle renaître de ses cendres.
16:31Peut-être bien que Cisco est sur la même trajectoire.
16:35Dell.
16:359% la semaine dernière, Dell.
16:37Évidemment.
16:38Puis alors là, ce n'est pas du storytelling.
16:40C'est vraiment du hardware IA.
16:43Est-ce que vous pensez justement,
16:44on critique beaucoup ce circuit fermé autour de l'IA ?
16:47Mais non.
16:47Il y a d'autres vieux noms qui se retrouvent
16:50une seconde jeunesse grâce à ça
16:51et qui sont performants aussi.
16:53Google, ce n'est pas un nom si neuf que ça.
16:56Voilà.
16:56Et on se rappelle bien les choses.
16:57Le 2 septembre dernier,
16:59ils ont gagné un procès d'antitrust.
17:01Il n'y a pas si longtemps,
17:02Google était hégémonique,
17:03perçu comme hégémonique,
17:05et devait potentiellement être démantelé.
17:07Puis il y a eu une bonne nouvelle pour eux,
17:09d'une certaine manière,
17:10Tchad GPT,
17:11qui a complètement relancé ou rebattu les cartes
17:13puisque leur hégémonie était remise en question.
17:15Les premiers modèles Gemini
17:16étaient presque un peu moqués.
17:18Et c'est assez intéressant de voir
17:19que post-2 septembre,
17:21on a des modèles extraordinaires
17:22qui sont arrivés,
17:24au point que certains leaders
17:25de l'attaque américaine,
17:26comme le patron de Salesforce,
17:28Marc Benioff,
17:29a dit que le leap était énorme,
17:31l'écart était énorme
17:32entre Gemini et Tchad GPT.
17:35Je ne reviendrai jamais en arrière.
17:36Et on a indiqué qu'il passait sur Gemini.
17:39Donc il y a un peu deux modèles sur l'IA.
17:42Il y a le modèle de l'usage.
17:43Et là, pour le coup,
17:45celui qui semble vraiment émerger
17:46et ça se ressent dans le cours de bourse,
17:48c'est clairement Gemini,
17:49qui est passé de 400 millions d'utilisateurs mensuels
17:51en avril dernier,
17:53à 650 le mois dernier.
17:55Donc là, il y a vraiment une croissance extraordinaire.
17:57Et effectivement,
17:58aussi des démonstrations de force technologique.
18:00Donc il y a Gemini 3.
18:02Il y a aussi la manière
18:03dont ils conçoivent ces modèles.
18:04Mathias en a parlé.
18:05Et il y a aussi quelques éléments
18:07peut-être un peu plus visibles,
18:09comme NanoBadana,
18:11qui est le générateur d'images,
18:12qui est je crois 10 fois plus rapide
18:13que son concurrent de Tchad GPT,
18:15qui a largement aussi participé
18:16à ressusciter l'intérêt,
18:18cette fois-ci technologiquement,
18:19des utilisateurs.
18:20Donc à mon avis,
18:22clairement parmi les historiques
18:23et les acteurs
18:24qui peuvent jouer un rôle central,
18:26il y a effectivement Google.
18:27Ça n'a peut-être pas échappé d'ailleurs
18:28à Berkshire Hathaway.
18:29On en parlait il y a quelques semaines.
18:30Tout à fait.
18:31Il l'avait dans son portefeuille,
18:32qui a donc allègrement profité de cette hausse.
18:34Tout à fait.
18:35Et puis peut-être IBM aussi,
18:37dans le domaine du quantique.
18:38Là, vraiment,
18:39ils sont en train de faire un grand cas de tout ça.
18:42Et ça a été un des premiers
18:42à se lancer sur la technologie.
18:44Peut-être un petit mot de la Fed encore.
18:48Est-ce que finalement,
18:49le dernier livre beige
18:50a été suffisamment clair ?
18:52Mathias, on a vu
18:53le patron de la Fed de New York,
18:56John Williams,
18:57qui est un petit peu
18:58la courroie de transmission
18:59de la politique de la Fed
19:00à tout Wall Street.
19:00Donc, c'est vraiment celui
19:02qui a les mains dans le cambouis,
19:03qui a dit,
19:03ouais, c'est bon,
19:04il y a encore de la place
19:04pour une baisse de taux en décembre.
19:06C'est bon.
19:07Est-ce que c'est si bon que ça,
19:08si on regarde quand même les minutes ?
19:11Je dois dire que j'ai été surpris
19:14et pris de court
19:15par le regain d'optimisme
19:17du fameux Fed Put
19:19la semaine dernière.
19:21C'est-à-dire,
19:22d'un coup comme ça,
19:24les prévisions,
19:24qui étaient retombées
19:25à 40% de chance
19:27d'avoir une baisse des taux
19:28le 9 et le 10 décembre,
19:30qui sont passées à 85%,
19:32tu le disais,
19:33c'est allé extrêmement vite
19:34sur base uniquement
19:36du livre beige,
19:37avant même qu'on ait
19:38les données les plus récentes
19:39qui ne seront publiées,
19:40je vous le rappelle,
19:40que mi-décembre.
19:41On a toujours un vrai souci avec ça.
19:42Et le livre beige
19:43de la Fed de la semaine dernière
19:44a effectivement insisté
19:45sur le fait
19:46que la dégradation
19:47du marché de l'emploi,
19:48que la dégradation
19:49des conditions économiques
19:50de manière générale
19:51aux Etats-Unis
19:52était plus importante
19:54que prévue,
19:54plus rapide que prévue,
19:56et que le risque
19:57d'avoir une dégradation économique
19:59aux Etats-Unis
19:59augmentait,
20:01alors que le risque
20:01d'avoir une inflation
20:03plus élevée
20:03n'augmentait pas.
20:07On reste quand même
20:08à 3% d'inflation
20:09aux Etats-Unis.
20:10Alors oui,
20:11on attend,
20:12entre autres,
20:12avec les effets de base
20:13début 2026,
20:14que cette inflation
20:15se réduise autour de,
20:16peut-être,
20:162,5,
20:17mais néanmoins,
20:18on n'a pas les données
20:19les plus récentes.
20:20On ne les ajuste pas.
20:22Donc,
20:22s'il y a un retour de bâton,
20:24c'est-à-dire si,
20:26là,
20:27cette semaine,
20:28les données sur l'emploi
20:29récentes
20:30qui vont être publiées,
20:31si l'inflation de septembre
20:32qui va enfin être publiée,
20:34si ces données
20:36de PMI aussi
20:37sont publiées
20:38et ne vont pas
20:39dans le bon sens,
20:40attention au retour
20:41de bâton.
20:42Je trouve que le VIX,
20:43l'indice de la volatilité
20:44des marchés américains,
20:45est retombé très vite
20:46la semaine dernière quand même,
20:47à 16,5 je crois.
20:50Je rappelle que la semaine
20:51dernière,
20:51c'était quand même
20:51Thanksgiving aux Etats-Unis,
20:53donc une semaine quand même
20:54coupée en deux
20:55pour les marchés américains
20:56et que malgré tout,
20:58le Fear and Greed Index
20:59de CNN
21:00reste quand même
21:01en extrême fear
21:02et le Bitcoin cette nuit
21:03qui nous perd 5% d'un coup
21:05échouant sous sa moyenne mobile
21:07de 100 jours.
21:08Donc,
21:09pour moi,
21:10le tableau est beaucoup plus mitigé
21:11que ce narratif
21:13et ça se demandait presque
21:14si le vin californien
21:16autour de la dinde
21:17de Thanksgiving
21:18n'a pas un peu
21:20obscurci
21:21les esprits
21:22des investisseurs américains
21:23parce que
21:24je trouve qu'on est allé
21:25très très vite quand même
21:26sur un regain d'optimisme
21:27la semaine dernière.
21:28Gustave,
21:28je voulais qu'on parle
21:29absolument d'un sujet
21:30parce qu'on va consacrer
21:31la deuxième partie
21:32de l'émission
21:33au brouillard givrant
21:35fiscal en France
21:36qui vraiment
21:38commence à avoir
21:39des conséquences
21:40sonnantes
21:41et trébuchantes.
21:42La Suisse
21:44a dit
21:45à 80%
21:46c'était une votation
21:47comme on dit là-bas
21:4880%
21:50la Suisse
21:51dit non
21:51à la taxe
21:52sur les super riches.
21:55Franchement,
21:56il y a débat.
21:57Il y a un débat,
21:58il y a un grand débat
21:58qui est ouvert
21:59et on peut
22:00vraiment examiner tout.
22:03La Suisse
22:04qui dit non
22:04à la super taxe
22:06qu'est-ce que ça
22:07évoque pour vous
22:09et quelles leçons
22:09à en tirer
22:10pour nous ?
22:11Déjà,
22:11je ne sais pas
22:11si ça semble naturel
22:13pour tout le monde
22:13que la Suisse
22:14propose une taxe
22:15de 50%
22:15sur les héritages
22:16de plus de 50 millions.
22:17Voilà.
22:18Ça, c'est un premier élément.
22:19Déjà.
22:19Effectivement,
22:20c'est le parti
22:20des jeunes socialistes
22:21qui a proposé
22:23cette réforme.
22:24Ce qui est intéressant,
22:24c'est de voir justement
22:25que c'est une démocratie
22:26assez vibrante
22:26et fonctionnelle.
22:27Donc, on peut proposer
22:28ce type de réforme
22:29en Suisse.
22:30Deuxième élément,
22:31c'est comment elle est traitée.
22:32Elle est traitée
22:32de manière parlementaire
22:33comme elle peut être traitée
22:34chez nous
22:34et d'ailleurs,
22:35elle a été refusée
22:35par les deux chambres.
22:37Néanmoins,
22:37en Suisse,
22:38vous avez une disposition
22:39spécifique
22:39qui prévoit
22:40que si vous recueillez
22:4150 000 signatures,
22:42vous pouvez soumettre
22:43votre proposition de loi
22:44directement au peuple.
22:46Et ça,
22:46c'est assez intéressant,
22:47je trouve.
22:48Parce que nous,
22:49qui sommes dans une situation
22:50aussi stérile
22:51qu'on la connaît,
22:53il y a peut-être
22:54des éléments
22:54à aller chercher.
22:55Parce que c'est des questions
22:56dont on a énormément débattues,
22:57peut-être dont la classe politique
23:00a énormément débattues
23:01entre elles.
23:02Typiquement,
23:03la taxe Zuckmann
23:03qui n'est pas exactement
23:04la même que celle-ci.
23:05On voit que ça affecte
23:06beaucoup d'encre.
23:07En fait,
23:07pourquoi pas solliciter le peuple ?
23:08Mais voilà !
23:0950 000,
23:10voire même 500 000 signatures
23:11pour un sujet comme celui-ci,
23:12c'est largement...
23:13Ça intéresse tout le monde.
23:14Et puis,
23:14alors là,
23:14on s'en fiche du résultat.
23:16Il est question de méthode.
23:17On est à la recherche
23:17d'une méthode
23:18parce qu'il n'y a rien
23:19qui marche.
23:20Là, au moins,
23:21il y a une idée intéressante.
23:22C'est sans équivoque.
23:23Et en fait,
23:23les Français ont le sentiment
23:24que sur bon nombre de questions,
23:26ça pourrait être sans équivoque.
23:28C'est ça.
23:28Or,
23:28on a des débats
23:29de questions
23:30qui devraient être
23:31sans équivoque.
23:32Et je pense que c'est
23:33ce sentiment
23:33et cette frustration
23:34qui participent largement
23:36à la défiance
23:37à l'égard de l'appareil politique
23:38et à l'égard de la classe politique,
23:40alors même qu'il y a
23:41des solutions
23:41extrêmement simples,
23:43ils votent par correspondance.
23:44Donc,
23:44c'est pas non plus
23:44la haute technologie,
23:46mais néanmoins,
23:47ça coûte quand même
23:47nettement moins cher
23:48que d'organiser des votes
23:49dans des bureaux de vote
23:49quand ils font ce type
23:50de référendum.
23:51Et c'est fiable.
23:51Mais donc,
23:52c'est fiable,
23:53c'est pas très compliqué
23:54et pour le coup,
23:56ça, comment dire,
23:57la démocratie fonctionne,
23:59s'impose
24:01ça vous évoque quelque chose
24:02ça aussi ?
24:03Oula,
24:03beaucoup de choses.
24:04D'abord que notre pays
24:05a un traumatisme référendaire
24:07depuis 2005
24:08avec le référendum
24:09sur la Constitution européenne
24:10qui n'a ensuite
24:11pas été respecté
24:12par les politiques.
24:13Et si on regarde
24:14en arrière...
24:15Ça me rappelle un truc
24:16il n'y a pas très longtemps,
24:18mais bon.
24:19Passons.
24:20Et donc,
24:20on voit que les élections,
24:21les dernières élections
24:22législatives en France
24:23ont fait l'objet
24:24de nombreux débats
24:25sur la manière
24:25dont ça avait été géré
24:26au second tour.
24:28Enfin bref,
24:29le pays dysfonctionne
24:30assez largement.
24:31Il y a quand même
24:32un acteur de la démocratie
24:34qui fonctionne
24:35un peu différemment
24:36en Suisse
24:36qu'en France,
24:37ce sont les médias.
24:39Et il y a aussi
24:39le fait
24:40que les citoyens
24:41suisses
24:42ont beaucoup plus
24:42l'habitude
24:43de voter
24:44au niveau local
24:46et au niveau national
24:46dans ce pays.
24:49Évidemment,
24:49nous,
24:49ça pourrait permettre
24:50de faire avancer
24:51les choses actuellement.
24:52Force est de constater
24:53que la qualité
24:54du débat public
24:55est très faible
24:55et que donc
24:56il serait difficile
24:58sans doute
24:58de faire un vote
25:00éclairé
25:00sur un référendum.
25:01Il faut le reconnaître aussi.
25:03Il y a en France
25:04le référendum
25:05d'initiative citoyenne
25:06mais on n'arrive jamais
25:07à le déclencher,
25:08je crois,
25:08parce que les critères
25:09sont toujours
25:09trop difficiles.
25:11Mais effectivement,
25:11donnez-moi la possibilité
25:13de faire un référendum
25:14à partir de 500 000 signatures
25:15et je peux vous assurer
25:16que l'année prochaine,
25:17on aurait le PEA
25:18Enfants en France,
25:19ce qui serait déjà
25:20quelque chose
25:20d'assez utile
25:21pour permettre aux enfants
25:22d'investir à long terme.
25:24Il y a n'importe quel citoyen
25:25qui peut solliciter
25:26ce référendum
25:27dès lors qu'il arrive
25:29à collecter
25:29ses 50 000 signatures.
25:30Je trouve que
25:31ça donne quand même
25:32un vent frais
25:33à ce que peut être
25:34la démocratie.
25:34Et peut-être un mot rapide
25:35quand même du sujet
25:36du vote en Suisse,
25:37c'est-à-dire la taxation
25:38des héritages
25:38des ultra-riches.
25:40Les Suisses étant réputés
25:41être très pragmatiques,
25:43ils savent, je crois,
25:44qu'attraper un ultra-riche,
25:46c'est extrêmement difficile
25:47dans le monde actuel
25:49et qu'essayer de taxer
25:50les héritages
25:51des ultra-riches,
25:52c'est simplement
25:52les faire partir ailleurs
25:53où ils ne seront pas taxés.
25:54C'est aussi simple que ça.
25:55Faire partir de Suisse,
25:56il faudrait, il faut le faire.
25:58Merci infiniment
25:59Gustave Sanden,
26:00Colbert,
26:01Mathias Baccino
26:01de Trade Republic.
26:02Merci d'avoir déchiffré
26:03cette actualité passionnante
26:04avec nous ce matin.
26:05Tout de suite,
26:06les arbitrages.
26:12Avec Jean-Louis Cussac
26:13de Perceval Finance Conseil.
26:16Bonjour Jean-Louis.
26:19Bonjour tout le monde.
26:20Bon,
26:20moins 0,33%
26:22pour le CAC 40 à Paris,
26:238 095 points.
26:24On le disait,
26:25les perspectives
26:26du côté de l'économie japonaise
26:28qui semblent vouloir crisper
26:30un petit peu les investisseurs
26:31ce matin.
26:33Mais du coup,
26:33on garde largement
26:34les 8 000 points.
26:36Cela dit,
26:36il devient de plus en plus difficile
26:38d'aller chercher
26:38les records absolus
26:39sur le CAC 40,
26:40on a l'impression.
26:41Oui,
26:44parce qu'on ne voit pas trop
26:45de catalyseurs
26:47positifs potentiels.
26:50A priori,
26:51même si on prend
26:52par exemple l'exemple
26:53de la paix
26:55entre la Russie
26:56et l'Ukraine,
26:56oui,
26:56mais il y a autant de chances
26:57que ça continue,
26:59qu'il y ait une paix
27:00et peut-être même
27:00ça serait défavorable.
27:02qu'est-ce qui justifierait
27:05des achats ?
27:06Il y a aussi
27:06l'économie chinoise
27:07qui donne de plus en plus
27:08de signes de faiblesse.
27:10Bon,
27:10ça c'est important
27:11parce que ce matin
27:12les indices PMI
27:13l'ont montré.
27:14Qu'est-ce qu'on peut dire d'autre ?
27:16Ce n'est pas une période
27:18de prise d'initiative.
27:20Les investisseurs
27:21signeraient tout de suite,
27:23je pense,
27:24enfin les gérants surtout,
27:25mais signeraient tout de suite
27:26pour qu'on puisse
27:27terminer l'année comme ça.
27:29Ils veulent assurer
27:29une performance,
27:30les investisseurs
27:31sont satisfaits,
27:32les gérants sont satisfaits,
27:33tout le monde est content
27:34et bon,
27:36on va attendre maintenant
27:37la mi-janvier peut-être
27:38pour avoir de nouvelles
27:39prises de positions fortes
27:41avec des idées
27:42peut-être plus fortes,
27:43avec une éclaircie
27:44du côté de la Fed,
27:45est-ce qu'elle va baisser
27:46les taux ou pas
27:47alors en décembre
27:48ou plus tard,
27:49on aura déjà
27:50une partie de la réponse
27:51et pour l'instant,
27:53si vous voulez,
27:54les indices restent
27:55orientés à la hausse,
27:57certes,
27:58mais ils freinent,
27:59ils ne font plus grand-chose.
28:00Aux Etats-Unis,
28:01on a aussi un arrêt
28:03au stand
28:03et peut-être
28:05que la baisse,
28:06vous en parliez ce matin,
28:06du bitcoin
28:07a peut-être aussi
28:09influencé
28:10l'arrêt
28:11de la hausse
28:12sur le SP500,
28:14on pouvait aussi penser
28:15le regain d'optimisme
28:17sur le marché américain,
28:20c'était peut-être aussi
28:20la fin du mois
28:21où on tire un peu,
28:23on habille un peu
28:24les bilans de fin de mois,
28:25c'est possible.
28:26En tout cas,
28:27c'est vrai que les volumes
28:28étaient extrêmement faibles
28:29ces derniers temps.
28:29L'idée d'acheter
28:30reste là,
28:31l'idée d'acheter
28:32sur opportunités,
28:33sur des situations
28:34un peu particulières,
28:36il y a la pêche,
28:37il y a la chasse
28:37aux bonnes affaires,
28:38c'est évident,
28:39elle continue,
28:41les investisseurs
28:43gardent le moral quand même,
28:44ils voient toujours
28:45plutôt le verre
28:46à moitié plein,
28:47pourtant,
28:48des menaces,
28:48il y en a beaucoup,
28:50même sur l'IA,
28:51beaucoup de choses
28:52peuvent évoluer
28:53dans ce secteur
28:54avec les financements
28:56dangereux
28:56sur les investissements
28:59de chez Pierre-Paul-Jacques,
29:02etc.,
29:02contre livraison,
29:04enfin,
29:04tout ça,
29:04c'est malsain,
29:06moi,
29:06j'ai envie de dire.
29:08Après,
29:08l'idée,
29:09ce matin,
29:09c'était d'acheter
29:10le CAC,
29:11par exemple,
29:11entre 8085,
29:14moi,
29:14c'est ce que j'ai proposé
29:15dans le trade du jour,
29:168085 jusqu'à 8035,
29:18pourquoi pas,
29:19mais on se concentrait
29:20sur la première zone,
29:22on a fait un petit repli
29:24qui permettait d'acheter
29:26autour de même 8075,
29:288080,
29:29on a fait 70,
29:30bon,
29:30c'est des zones d'achat
29:31sur des replis
29:32pour essayer
29:35de faire un écart,
29:36c'est pas pour essayer
29:37d'aller retourner
29:39demain
29:40sur un plus haut historique,
29:42non,
29:42c'est vrai,
29:44Antoine,
29:44vous l'avez dit,
29:45c'est quoi l'idée,
29:46c'est quoi le catalyseur,
29:48c'est quoi,
29:48il ne se passe pas grand-chose
29:49et ça devrait se poursuivre,
29:52les marchés,
29:54donc,
29:55sont haussiers,
29:56on va dire,
29:57non infirmés,
29:58c'est comme ça
29:58que je décris la situation,
30:00c'est-à-dire qu'on ne peut pas
30:01penser qu'ils vont se retourner
30:02à la baisse,
30:03l'alerte,
30:03ce serait quoi,
30:047650 sur le CAC 40,
30:06vous voyez,
30:07on en est encore assez loin,
30:09évidemment,
30:10entre 8000 et puis 7700,
30:12peut-être qu'on va avoir
30:13des signaux d'alerte
30:14plus proches,
30:15mais pour l'instant,
30:16on en est loin,
30:17donc on garde cette idée
30:19d'acheter,
30:20pas de changement,
30:20le marché a montré
30:21de la résilience,
30:23que les faiblesses
30:24restaient temporaires,
30:25la volatilité implicite
30:27reste,
30:27on est à 14 sur décembre,
30:29bon,
30:30c'est correct,
30:30on est à 15 sur mars,
30:31donc vous voyez,
30:32sur en mars,
30:33la vol implicite
30:34est un petit peu plus élevée,
30:36ce qui monte quand même,
30:38une méfiance,
30:39il n'y a pas de complaisance
30:40de la part des investisseurs,
30:42qu'est-ce que je voulais dire,
30:44oui,
30:44demain,
30:45il y aura des dividendes,
30:47alors ne soyez pas surpris,
30:47Thalès,
30:48Orange,
30:48qui vont impacter le CAC 40
30:49de 8,8 points,
30:51il faut en tenir compte
30:51dans la performance,
30:53parce que 8 points,
30:54c'est quand même pas rien,
30:56et vous l'avez vu aussi,
30:58l'euro dollar qui remonte,
31:00avec l'idée que le dollar
31:01va s'affaiblir,
31:02si on baisse les taux,
31:03enfin bon,
31:03rien d'exceptionnel
31:05sur ces marchés,
31:06mais la chasse aux idées,
31:08aux bonnes affaires,
31:09aux situations particulières,
31:10restent ouvertes,
31:12et c'est ça le plus important.
31:14Merci Jean-Louis Cussac,
31:15Perceval Finance,
31:16conseil pour ces arbitrages,
31:18donc très complet,
31:19et à suivre Thalès et Orange,
31:21demain,
31:21avec le détachement du coupon,
31:23effectivement,
31:23ça risque de peser son poids,
31:26merci Jean-Louis,
31:27restez avec nous,
31:28à l'écoute de BFM Business,
31:29dans Tout pour investir,
31:30une bonne grosse boîte à outils,
31:32là,
31:32qui arrive,
31:33avec François-Xavier Sœur
31:34de Terrae,
31:36on parlera de défiscalisation,
31:38on parlera de CDHR,
31:39l'impôt qui rend fou,
31:41on va rentrer dans le détail,
31:43et tout ça pour vous aider
31:44à prendre les bonnes décisions
31:46en cette fin d'année patrimoniale,
31:48à tout de suite.
31:49Je ne sais pas si vous vous souvenez,
31:56dans Tintin,
31:56ça s'appelait le rajahidja,
31:58le poison qui rend fou,
32:00c'est la fléchette qui...
32:02et ensuite,
32:03les gens devenaient...
32:04Voilà,
32:05alors on a ça en France,
32:06François-Xavier Sœur de Terrae,
32:08merci d'être avec nous,
32:09bonjour.
32:09Bonjour Antoine.
32:10On a un truc en France
32:11qui rend hystérique aussi,
32:13les gens qui ont affaire
32:16à cette problématique,
32:17ça s'appelle la CDHR.
32:18Oui.
32:19Alors on rappelle déjà le terme,
32:20ce qui veut dire
32:21contribution différentielle
32:23sur les hauts revenus.
32:24Une très très belle invention.
32:25Une très belle invention,
32:27mais qui est sans doute
32:28parmi les dispositifs fiscaux
32:30les plus dingues
32:31en termes de complexité
32:33qui soit.
32:33Je pense qu'il faut déjà
32:34faire un petit peu
32:35une fiche technique
32:36de ce que c'est.
32:36En fait,
32:37à l'origine,
32:38c'est une idée simple.
32:39À l'origine,
32:40c'est de dire
32:40toute personne qui en France
32:42a un revenu
32:43pour une personne seule
32:44dans son foyer fiscal
32:45de plus de 250 000 euros
32:46ou pour un couple
32:47de plus de 500 000 euros
32:48devrait payer un impôt
32:50sur le revenu minimal
32:51de 20%.
32:52OK.
32:53Simple.
32:54Et après,
32:54on est français.
32:55Donc c'est là
32:55que ça a dérapé.
32:57C'est-à-dire que
32:58ce qui aurait été simple,
33:00c'est de dire
33:00quand vous faites
33:00votre déclaration de revenu
33:01en mai,
33:04si jamais on voit
33:05que vous êtes à 19%
33:06et que vous gagnez
33:07plus de 500 000
33:07pour un coup,
33:08on va vous mettre
33:08un pourcent d'impôt
33:09pour arriver à 20.
33:10Et comme ça,
33:10vous payez.
33:11Ça, c'est la version simple.
33:12Mais nous,
33:12on n'a pas fait comme ça.
33:14Qu'est-ce qu'on a fait ?
33:15On demande aux gens
33:16aujourd'hui
33:16qui ont un revenu fiscal
33:17de référence.
33:18Juste rappeler,
33:18le revenu fiscal de référence,
33:19ce sont tous les revenus
33:21que vous avez,
33:22y compris certains revenus
33:23exonérés.
33:24Si par exemple,
33:25vous avez une plus-value
33:26dans une start-up
33:26qui normalement est exonérée,
33:27ça compte quand même.
33:28Oui, il faut quand même la mettre.
33:30C'est exonéré,
33:30mais ça compte
33:31dans le revenu fiscal de référence.
33:32Donc, c'est pour dire
33:33attention, voyez où je viens.
33:34Déjà, il faut comprendre ça.
33:35Il faut faire attention,
33:36c'est-à-dire que
33:36certains revenus exonérés
33:37pourraient se retrouver fiscalisés
33:39puisque ça vous ferait passer
33:40en dessous des 20%.
33:41C'est cette idée-là.
33:42Alors, théoriquement,
33:43la moulinette passe après
33:44et c'est exonéré.
33:46Mais, qu'est-ce qu'on a fait ?
33:48Eh bien, on a fait
33:48un truc très compliqué.
33:50On s'est dit, déjà,
33:52on va obliger les gens
33:53à calculer leur impôt.
33:54C'est-à-dire que là,
33:55l'année n'est pas finie.
33:56Donc, on ne sait pas
33:57combien on a de revenus
33:58sur l'année
33:58puisque quand on est salarié,
34:00on peut avoir des primes,
34:01on peut avoir des...
34:01Tous les trucs qui tombent
34:02en fin d'année.
34:03En fin d'année.
34:03Bon, ça, on ne le connaît pas.
34:05Mais on demande quand même
34:05aux gens de déterminer,
34:07d'estimer combien
34:07ils vont gagner sur l'année.
34:09Imaginez les chefs d'entreprise,
34:10ils n'ont pas fini la compta.
34:11On ne clôture pas forcément
34:12au 31-12.
34:13On vote les dividendes plus tard.
34:15Donc, tout ça,
34:15on ne sait pas où on va.
34:17Donc, on ne sait pas
34:18quelle est la masse taxable.
34:19On ne sait pas
34:20quelle est la fiscalité
34:21puisque la loi n'est pas votée.
34:22La loi de finances n'est pas votée.
34:24Donc, on ne sait pas
34:25la masse taxable.
34:26On ne sait pas la fiscalité.
34:28Donc, on se base
34:28sur la fiscalité de l'année dernière
34:29et on nous demande
34:30d'estimer son impôt
34:32et de payer tout de suite
34:34donc, sur une masse
34:36qu'on ne connaît pas,
34:37sur un impôt qu'on ne connaît pas,
34:37un minimum de 20%
34:39qu'on doit estimer
34:39et si on se trompe,
34:41si on ne paie pas
34:41un minimum 95%
34:42de la CDHR,
34:43on se prend 20% de pénalité.
34:45Normalement, c'est 10,
34:46là, c'est 20.
34:47Ah, c'est 20, là ?
34:48C'est 20.
34:48Donc, moi, j'en suis
34:49à un client à leur dire...
34:52Alors, il y a un simulateur
34:53qui a été mis en place
34:53par le fisc
34:54et le simulateur...
34:55Il est bien fait ?
34:56Il fonctionne pas mal.
34:57Je l'ai testé.
34:57Je l'ai testé.
34:58Il est bien.
34:59Mais en fait, là,
35:00vous voyez, il y a un client,
35:01je lui ai calculé,
35:01il a 250 000 euros
35:02de CDHR à payer.
35:04Eh bien, on s'est dit
35:04on va payer 300
35:05parce que comme ça,
35:07on a de la marge.
35:07Parce qu'en fait,
35:08il n'a pas fini l'année.
35:09D'accord.
35:09Il va faire des dons,
35:10il va faire des choses
35:11et il faut faire attention
35:12parce que qui on cible
35:13quand on fait ça ?
35:14Là, on va ouvrir...
35:15Accrochez-vous au transistor
35:16si vous nous écoutez
35:17parce que là,
35:17on va rentrer dans le détail.
35:19Quand vous êtes
35:20rémunéré beaucoup aux dividendes
35:22puisque c'est ça qu'on cible,
35:23si vous êtes un salarié
35:24et que vous avez 600 000 euros
35:25de revenus,
35:25vous les paierez vos 20%
35:26d'impôts sur le revenu,
35:27vous n'êtes pas ciblés.
35:28Qui on cible ?
35:29On cible ceux
35:29qui sont au prélèvement
35:30forfaitaire unique,
35:31c'est-à-dire quand on paye 30%.
35:33On paye 30% sur des dividendes
35:34ou sur une vente
35:35de parts de société
35:36parce que vous aviez
35:37des parts de société
35:37que vous les vendez.
35:38On paye 30.
35:39Vous allez me dire
35:40mais si on paye 30,
35:41c'est plus que 20.
35:42Oui, mais on paye
35:4312-8 d'impôts sur le revenu
35:44et 17-2 de prélèvements sociaux.
35:46Et on estime
35:47qu'on pèse 12-8 d'impôts
35:48sur le revenu,
35:49pas 20.
35:50Donc il y a une fiscalité à 30
35:51mais un impôt sur le revenu
35:53à 12-8.
35:55Mais purée, comment ça se passe ?
35:56Attends, c'est pas fini !
35:57C'est pas fini !
35:58Parce que si jamais
35:59vous êtes à plus de 250 000
36:00une personne seule,
36:01500 000 un couple,
36:02il y a aussi la CEHR,
36:04la contribution exceptionnelle
36:05sur les hauts revenus
36:06qui compte.
36:07Donc je rappelle
36:08que la CEHR
36:08c'est 3 à 4%.
36:09Donc 12-8
36:10plus 3 à 4,
36:11vous allez arriver
36:12pas loin,
36:13vous êtes à 17-18
36:14mais vous n'êtes pas à 20.
36:16Et supposons
36:16qu'au Parlement
36:17on vote,
36:18enfin au Parlement
36:19à l'Assemblée,
36:20on vote une hausse
36:21du prélèvement forfaitaire unique
36:22comme ça a été prévu
36:23peut-être de 30 à 33,
36:25ça veut dire
36:25qu'il n'y a pas de CEHR.
36:28On se...
36:29Ça rend fou.
36:31Oui, on est d'accord.
36:32Donc qui on cible ?
36:33Donc si jamais
36:34il y a des gens
36:34qui nous écoutent,
36:34qui on cible ?
36:35Des personnes rémunérées
36:36principalement en dividendes
36:38qui font des cessions
36:39de boîte cette année,
36:40ça met plus de 500 000
36:41au niveau d'un couple.
36:42Faites attention.
36:43Si jamais vous cotisez,
36:44si jamais vous cotisez
36:45notamment au plan
36:46épargne-retraite,
36:47donc vous retirez
36:48de l'argent taxable,
36:49attention,
36:49peut-être que ça vous fera
36:50passer en dessous
36:51des 20 %,
36:51donc peut-être que la cotisation,
36:53alors elle ne va pas être perdue
36:54parce que c'est cotisé,
36:55mais vous allez peut-être
36:56perdre l'avantage fiscal.
36:57Si vous avez des emplois
36:58à domicile,
36:58vous allez peut-être perdre
36:59le crédit ou la réduction
37:00d'impôt selon ce que vous avez.
37:02Si vous faites des dons,
37:04les dons également.
37:05J'ai un client,
37:05il fait 100 000 euros
37:06de dons par an,
37:06cette année je lui ai dit
37:07qu'il y a peut-être
37:08entre 20 et 25 000
37:09qui vont compter,
37:09mais pas au-delà.
37:12Non mais c'est fou.
37:13Ne sont pas concernés
37:14Pinel,
37:14De Normandie,
37:15Investissement Forestier
37:16et la bonne vieille défis
37:17que type FIP-FCPI.
37:20D'accord.
37:20Voilà,
37:20donc on va rappeler
37:21que cet imbroglio fiscal,
37:23ça a été créé par Barnier
37:25pour rester au pouvoir,
37:26c'est une concession à la gauche.
37:27Ça a été confirmé
37:28par Bayrou,
37:29une concession à la gauche
37:30pour rester au pouvoir.
37:31Et un an après,
37:32on voit que ça a vachement
37:33bien fonctionné.
37:34Bravo messieurs.
37:35Non mais que ce soit
37:36de gauche ou de droite,
37:36c'est effrayant.
37:38C'est n'importe quoi.
37:39C'est n'importe quoi.
37:40Il y avait une façon
37:40de faire simple.
37:41Mais alors,
37:42on a fait le truc
37:43le plus complexe possible.
37:44Si vous n'avez pas
37:44de conseil financier
37:45pour vous suivre là-dessus,
37:46franchement,
37:46prenez-en un.
37:47Un avocat fiscaliste,
37:48un expert comptable,
37:49effectivement,
37:50moi,
37:50conseiller en gestion de patrimoine,
37:51je le fais pour mes clients.
37:52Mais voilà,
37:53il y a 15 jours,
37:54il faut avoir payé
37:55au plus tard le 15 décembre.
37:56Ça ouvre aujourd'hui.
37:57Donc si vous vous connectez
37:57sur impôts.gouv,
37:58vous pouvez payer.
37:59Mais vous avez 15 jours
38:00pour le faire.
38:01Et après,
38:02ça ferme.
38:08C'est lié.
38:09Et de toute manière,
38:10on est en période
38:11des arbitrages
38:11de fin d'année
38:12concernant
38:13qu'est-ce qui me coûte
38:14des impôts,
38:14qu'est-ce qui ne me coûte
38:15pas des impôts.
38:16Et dans cette période bénie,
38:18un petit peu comme
38:19les cadeaux au pied du sapin,
38:20viennent rôder autour de vous
38:21des tas de gens
38:22qui vont vous vendre
38:23de la défisque.
38:24Et ils ne vous veulent pas du bien.
38:25Et ils ne vous veulent pas du bien.
38:26On ne le répétera jamais assez
38:28dans cette émission.
38:30La défiscalisation,
38:31ça ne doit jamais être
38:32l'objectif numéro un.
38:33Il ne faut pas confondre
38:33la fin et le moyen.
38:35Alors,
38:36quel est le danger
38:37et quand est-ce qu'il faut
38:38commencer à se méfier ?
38:39François-Xavier Sœur.
38:40Alors,
38:41méfiez-vous
38:42si vous vous rendez compte
38:42en décembre
38:43que vous allez payer des impôts.
38:44Grande nouvelle,
38:45on va payer des impôts
38:46sur les revenus de l'année.
38:47Si vous vous dites en décembre
38:48« Mon Dieu, c'est la panique,
38:49je vais payer des impôts »,
38:51surtout,
38:52ne vous précipitez pas
38:53pour faire un produit de défisque.
38:54On ne fait pas
38:55sa stratégie patrimoniale
38:56en décembre.
38:57Encore moins entre Noël
38:58et le 1er de l'an.
38:58Je l'ai déjà vu.
38:59Donc,
39:00méfiez-vous,
39:01ne signez pas n'importe quoi.
39:02Et alors,
39:03d'autant plus
39:03si vous vous faites démarcher,
39:05s'il vous plaît,
39:05une reprudence maximale.
39:06Ce qu'il faut avoir,
39:07c'est du sens critique.
39:08On n'oublie pas
39:09qu'un investissement,
39:10c'est un couple rendement risque,
39:12un sous-jacent,
39:13une durée de blocage,
39:14une liquidité
39:15et des frais.
39:16Les produits de défis
39:18sont très régulièrement
39:18bourrés de frais
39:19et vous allez vous retrouver
39:21avec une perf derrière
39:21qui va être mauvaise.
39:23Donc,
39:23méfiez-vous,
39:24méfiez-vous de ça.
39:24La règle de base
39:25en gestion de patrimoine,
39:26c'est de se dire
39:27que quand on veut,
39:28par exemple,
39:28maîtriser ses revenus,
39:29on ne va pas faire
39:30un produit de défis.
39:31On va monter une holding,
39:32on va décaler des revenus
39:33dans le temps,
39:34on va faire une stratégie
39:34de gestion de trésorerie,
39:35on va faire un arbitrage
39:36dividende, rémunération.
39:37On va faire toutes ces choses-là
39:39qui sont de la vraie gestion
39:40de patrimoine.
39:41Quand on vend un produit,
39:43quand on vend la défis,
39:43c'est le niveau zéro
39:44du métier de conseiller
39:45en gestion de patrimoine.
39:46Voilà.
39:46Ok.
39:47Disons-le.
39:48Non, non, mais c'est...
39:48Il y a des produits
39:49à éviter absolument
39:50et il y en a d'autres
39:51qu'on peut,
39:52pourquoi pas regarder,
39:53mais avec des pincettes ?
39:54Non, et puis,
39:54je pense à des vieilles lunes
39:58des années 60-70
39:59où on disait
40:00« Oh, mais il faut investir
40:01dans les bananeraies
40:02aux Antilles,
40:03comme ça,
40:03on ne paie plus jamais
40:04d'impôts de sa vie. »
40:04Premièrement, c'était faux.
40:06Deuxièmement,
40:06c'était un dispositif
40:07qui était tout à fait défendable
40:09parce qu'il s'agissait
40:10de défendre et de soutenir
40:12les producteurs locaux.
40:13Et ça existe encore.
40:14Ça existe encore.
40:15Mais voilà,
40:17ce n'est pas une stratégie.
40:18Si on n'est pas intéressé
40:19dans l'investissement
40:20dans la banane,
40:21je ne vois pas le truc.
40:22Mais j'ai un client un jour
40:24qui a fait une défis
40:24en investissant
40:25dans la boîte d'un copain
40:26qui faisait de la vanille
40:28et il a repéré
40:30un million et demi
40:30alors qu'il avait mis
40:3160 000 euros dedans.
40:32Donc, c'est pour dire
40:32qu'il y a le sous-jacent
40:33qui compte.
40:34Oui, voilà.
40:34Non, non, non,
40:35mais on est d'accord.
40:36Il y a le sous-jacent
40:37qui compte.
40:37Donc, mettez-vous
40:38des produits
40:39de certains produits.
40:40Alors, on va les citer.
40:41Comme ça,
40:41je vais me faire des copains
40:41aussi pour changer.
40:42Donc, on ne fait pas,
40:44et je vous le dis vraiment,
40:44on ne fait pas
40:45fonds d'investissement
40:46de proximité,
40:46qu'ils soient
40:47métropolitains,
40:49outre-mer,
40:50Corse,
40:51les fonds communs
40:52de placement dans l'innovation.
40:52Il y a une étude
40:53de Morningstar
40:53qui est quand même
40:54un peu secouée,
40:55qui est sortie
40:55il y a un ou deux ans.
40:56Les FIP fonds d'investissement
40:57de proximité en moyenne
40:58entre 97 et 2014.
41:01Donc, on a quand même
41:01une grosse étude.
41:02Ça a perdu 3,80 en moyenne
41:03par an.
41:05Les FCPI,
41:06ça a perdu 1,50 en moyenne.
41:07Donc, si jamais
41:08vous voulez faire
41:08du private equity,
41:09faites du vrai
41:10private equity,
41:11investissez dans
41:11de la baie de boîte,
41:12faites de la plus-value.
41:13Vous n'aurez pas
41:14trop de fiscalité.
41:15Donc, faites de la plus-value
41:15moins fiscalisée,
41:16mais n'allez pas chercher
41:17les défis qu'à l'entrée.
41:18Ce n'est pas une bonne idée.
41:19Oui, parce que là aussi,
41:20il y a des contraintes
41:21de liquidité,
41:22des contraintes de détention,
41:23etc.
41:23Ce n'est plus que ça encore.
41:24Ce sont des contraintes
41:25sur la taille du chiffre d'affaires
41:26dans lequel on investit.
41:27C'est la contrainte
41:27d'un certain montant
41:29du chiffre d'affaires
41:29dédié à l'investissement,
41:31une taille maximale
41:31de bilan,
41:32une taille maximale
41:33de salariés.
41:34C'est très complexe.
41:34En fait, il y a peu
41:35de sociétés éligibles
41:35et ce n'est pas de la société
41:36qui est forcément en croissance
41:38ou alors des acteurs
41:39qui se rendent éligibles
41:40à ces secteurs
41:40et qui n'évoluent pas
41:42sur leur univers habituel
41:44et ça fait des catastrophes.
41:46Bon, il y a peut-être
41:47quand même quelques bons plans
41:50à prévoir.
41:51En tout cas, avec prudence,
41:52à y réfléchir très en amont
41:53et pas faire ça n'importe comment.
41:56Tiens, je vais se fenailler.
41:57Non.
41:57Mais Jean-Fouard,
41:58c'est ça qui est terrible.
41:59Oui.
41:59Alors, quelques choses
42:01qu'on peut faire.
42:02Alors, le Girardin,
42:02vous en avez parlé
42:03un tout petit peu,
42:03la loi Girardin,
42:04c'est le financement
42:05des entreprises en Outre-mer.
42:06Faites-le avec des actifs,
42:07avec des acteurs très sûrs d'eux,
42:09très prudents,
42:10qui vous font des garanties
42:11très poussées,
42:12des acteurs anciens
42:13parce qu'il faut voir
42:13que là aussi,
42:14il y a le bon et le mauvais Girardin.
42:15C'est-à-dire que le bon Girardin,
42:16généralement,
42:16on le fait en début d'année,
42:17vous le gardez 18 mois,
42:19vous récupérez votre argent
42:20et vous êtes content.
42:21Le mauvais Girardin,
42:22vous faites votre investissement,
42:23vous le gardez 18 mois,
42:23le fiscarie,
42:24vous requalifiez,
42:25votre investissement vaut zéro,
42:26vous devez payer votre impôt
42:27que vous n'avez pas payé
42:28avec pénalité,
42:28c'est une catastrophe.
42:30Et ça, il y en a eu.
42:31Il y en a eu,
42:32donc méfiez-vous.
42:33Et puis, il faut connaître
42:33les actifs,
42:34il faut connaître les boîtes,
42:35il n'y a strictement
42:36pas de mal à ça.
42:37Non, il faut avoir
42:37de la diversification en dessous.
42:38Il y a des acteurs
42:39qui maintenant diversifient,
42:40c'est-à-dire que vous investissez
42:40sur un panier,
42:41donc quand il y en a une
42:41qui ne fonctionne pas,
42:42on vous rembourse.
42:43Il y a des acteurs comme ça
42:44qui existent.
42:45Moi, on m'a encore contacté
42:46la dernière fois
42:46pour aller faire du Girardin
42:47avec des bons sentiments.
42:48On m'a dit, c'est super,
42:49c'est en Guyane,
42:50c'est vert, c'est machin,
42:50mais jamais je mettais un euro
42:52avec cette personne-là.
42:52C'était une catastrophe.
42:53C'est-à-dire qu'il y avait
42:54des warnings qui s'allumaient
42:55absolument partout.
42:57Méfiez-vous de l'arnaque
42:57aux bons sentiments,
42:58y compris sur la défisque.
42:59C'est quelqu'un qui fait
43:00de la finance durable
43:00qui vous dit ça.
43:01Voilà, mais il faut connaître
43:02les gens,
43:03il faut connaître les boîtes,
43:04il faut y avoir un intérêt
43:05et marquer défisque,
43:07souvent, c'est une mauvaise pub.
43:09Fiez-vous aux sous-jacents,
43:11fiez-vous à la société
43:12et n'oubliez pas
43:13que c'est un couple rendement-risque
43:14partout.
43:15L'avantage fiscal,
43:16c'est une cerise sur le gâteau,
43:18ça ne doit pas aller au-delà,
43:19ne vous laissez pas aveugler
43:21par ces vendeurs de défis
43:23que de fin d'année.
43:25Même chose pour les investissements
43:26malraux et tout ce qui est
43:28investissement dans le cinéma,
43:30dans l'audiovisuel.
43:30La SOFSCAR, je n'y vais pas.
43:32C'est 48% de réduction d'un poids
43:34à l'entrée,
43:34mais c'est structurellement construit
43:35pour vous faire perdre de l'argent.
43:37Enfin, pour perdre de l'argent,
43:39pas vous faire perdre de l'argent,
43:39mais pour perdre de l'argent
43:40parce que vous allez récupérer
43:41entre 60 et 80%
43:42de ce que vous avez mis.
43:43Donc, vous allez avoir
43:44une petite rentabilité
43:45pour un couple rendement-risque
43:46qui n'est pas bon.
43:47Le Malraux, le monument historique,
43:48demandez au notaire,
43:49vous savez,
43:50vous avez chez votre notaire
43:50combien ils sortent
43:51de programmes en moins-value.
43:52Alors, il y en a qui ont fonctionné.
43:53Moi, je suis à Bordeaux.
43:54Le Malraux fait il y a 15 ans
43:55à Bordeaux,
43:56il a bien fonctionné.
43:57Mais aujourd'hui,
43:58vous êtes quand même
43:58sur un point de marché
43:59qui est très haut
43:59au niveau de l'immobilier.
44:00Je vais être très clair.
44:01Un Malraux,
44:02un monument historique,
44:03moi, en tant qu'intermédiaire,
44:04je n'en fais pas,
44:05je n'en ai jamais signé un en 15 ans.
44:06Mais il faut voir
44:07qu'on me propose
44:07jusqu'à 10% de commission.
44:09Quand vous vendez
44:10un produit à 400 000 euros,
44:11vous mettez 40 000 euros
44:12dans la poche.
44:13Autant vous dire
44:13qu'il va y avoir
44:14la dinde à Noël.
44:15C'est du délire.
44:17Donc, méfiez-vous
44:17et surtout,
44:18ayez face à vous.
44:18Quand vous avez quelqu'un
44:19qui vous propose de la défice,
44:20demandez-lui combien il gagne
44:21sur le produit qu'il vous vend.
44:23Vous allez voir.
44:25Je pense que vous pouvez
44:25vous faire peur
44:26et vous dire
44:26je ne vais peut-être
44:27pas y aller là-dessus.
44:28Oui, effectivement.
44:29Bon, dernière chose,
44:31certains investissements
44:32qu'on peut recommander
44:33avec modération.
44:34Alors, on a parlé
44:34du Girardin.
44:36Bien connaître l'actif,
44:38bien connaître...
44:39La société de gestion.
44:40Oui, voilà.
44:40La société de gestion, etc.
44:42La bonne réputation.
44:43Il y a d'autres solutions
44:45éventuellement à regarder ?
44:45On peut aller vers
44:46le plan épargne-retraite
44:47qui permet de réduire
44:48la masse taxable.
44:49Attention avec la CDHR
44:50qu'on a vue avant
44:50pour ceux qui gagnent beaucoup,
44:51sachant qu'il ne faut en faire
44:52que quand on gagne
44:53beaucoup d'argent.
44:54Parce que le PER,
44:55faites-en quand vous êtes
44:56à 30 minimums
44:57de tranche marginale
44:58d'imposition.
44:58C'est-à-dire que vous mettez
44:591000, vous économisez 300.
45:00Il vaut mieux le faire
45:01quand on a 41 ou 45.
45:03Et attention, là aussi,
45:04je vois des gens,
45:04et je vais le dire,
45:05je l'ai déjà vu sur ce plateau,
45:06ça m'a beaucoup agacé,
45:07qui ont dit qu'il fallait
45:09faire des PER
45:09même quand on n'était
45:10pas fiscalisé.
45:11Parce que ça obligeait
45:12à épargner jusqu'à la retraite.
45:13Mais je vais vous dire,
45:14moi ça, je suis absolument contre.
45:16Parce que je pense que
45:16si jamais on est obligé
45:17de faire un mauvais choix patrimonial,
45:19c'est-à-dire de se lier
45:20pied et point avec un PER,
45:26de l'argent,
45:26ce n'est pas un PER qu'il faut,
45:27c'est un juge des tutelles.
45:30Oui, je vois ce que vous voulez dire.
45:32Bon, ça dépend aussi
45:33de la situation patrimoniale,
45:34mais je vois ce que vous voulez dire.
45:36Si vous ne payez pas d'impôts
45:36sur le revenu,
45:37si vous n'êtes pas massivement taxé,
45:38ne faites pas de plan
45:39épargne-retraite.
45:40Et le plan épargne-retraite,
45:40ce n'est pas un produit de défi,
45:41c'est avant tout un produit
45:42pour épargner.
45:43Voilà, retraite.
45:44Il faut le revire.
45:44Et si jamais vous pensez
45:45que vous allez faire
45:46un bon coup fiscal,
45:47vous serez déçu à la sortie
45:48parce qu'à la sortie,
45:56on doit vous vendre
45:57un investissement à long terme
45:58pour votre retraite
45:59avec un avantage fiscal à l'entrée,
46:01ce qui est une grande différence.
46:03Bon, et les forêts ?
46:04C'est beau, les forêts ?
46:04Les forêts, c'est beau, c'est bien.
46:06Moi, j'ai grandi dans les Landes
46:07qui est tout,
46:07sauf une vraie forêt,
46:08mais c'est un autre sujet.
46:09Oui.
46:10Mais en tout cas,
46:11l'idée, c'est de se dire
46:11que l'investissement forestier,
46:12vous avez 25 % d'avantage fiscal
46:14à l'entrée,
46:14donc c'est pas mal.
46:16Mais moi, je ne le conseille
46:17qu'aux personnes âgées.
46:19Pourquoi ?
46:19Parce qu'en fait,
46:20c'est un investissement
46:20où on a 25 % d'avantage fiscal à l'entrée,
46:24mais surtout,
46:24on a 75 % d'exonération
46:26sur la succession.
46:28Parce qu'on dit,
46:28il y a une génération qui plante,
46:29deux qui regardent pousser
46:30et une qui coupe.
46:32Donc, l'idée est de se dire
46:33qu'on a 75 % d'abattement.
46:34Donc, quand on ne fait pas
46:36un gros bout en forêt,
46:37on va faire un peu de forêt chaque année.
46:38On va faire 20 000 une année,
46:3920 000 une année.
46:40Comme ça, vous prenez chaque année
46:41vos 5 000, par exemple,
46:42dans mon cas,
46:43de crédit d'impôt.
46:45Vous le cumulez chaque année.
46:46Mais par contre,
46:46quand vous faites ça
46:47pendant quelques années,
46:48vous allez peut-être avoir
46:48200 000 euros en forêt.
46:50Et pour quelqu'un
46:50qui va être très fiscalisé,
46:52sur 200 000,
46:53il va y avoir 150 000 euros
46:54d'exonérés à la succession.
46:56Et quand on a des personnes
46:57qui parfois n'ont pas
46:57d'héritier direct
46:58et qui vont se retrouver fiscalisés
46:59à 50, 55 %,
47:01c'est quelque chose
47:02qui a du sens.
47:04Il faut y penser.
47:05Très, très bien.
47:06Mais stratégie sur plusieurs années.
47:07Toujours.
47:08Pas un coup.
47:09Toujours.
47:09Non, non, non.
47:10Mais ça, c'est...
47:11On le dit.
47:11On le redit.
47:13Podcast,
47:14prenez un papier, un crayon.
47:15Il y a tout.
47:16Il vient de tout vous dire.
47:17François-Xavier Soeur de Terra
47:18et merci infiniment
47:19pour toutes ces précisions.
47:21CDHR,
47:23la défiscalisation,
47:24les bons plans,
47:25les mauvais plans
47:26à réécouter avec attention.
47:29Restez avec nous
47:29dans quelques instants.
47:31On va rejoindre
47:31Julien Nebenzal.
47:32On va parler de la volatilité
47:34sur les marchés.
47:35A tout de suite.
47:35Et on termine cette émission
47:43avec la finance comportementale
47:44et on rejoint tout de suite
47:46Julien Nebenzal,
47:47dit au reau.
47:48Bonjour Julien.
47:51Julien, Julien,
47:52vous nous entendez ?
47:53Julien Nebenzal,
47:53dit au reau.
47:55Allô.
47:57Bonsoir.
47:57Non, toujours pas.
47:59Bon, j'ai l'impression
48:00qu'on a un petit problème
48:01avec Julien Nebenzal.
48:03Bon, ben écoutez.
48:08Alors, on va regarder
48:10éventuellement
48:11si ça marche.
48:14Non, ça marche toujours pas.
48:16Allô, Julien,
48:16vous nous entendez ?
48:19Ah, Julien nous entend.
48:21J'entends vaguement quelque chose.
48:22Bonjour Antoine.
48:23Bonjour.
48:24Vous nous entendez bien ?
48:25Je me suis rapproché du micro.
48:26Je suis très loin,
48:27mais je vous entends un peu.
48:28Bon, alors,
48:29un petit coup d'œil
48:31sur ce dont on a dit
48:33qu'on allait parler aujourd'hui.
48:35Le cours du Bitcoin
48:36est-il devenu
48:38un nouveau signe avancé
48:39des perturbations de marché ?
48:41Je vous dis ça
48:41parce que
48:42ce n'est pas la première fois
48:43qu'on remarque
48:44que quand on se cale
48:45sur le VIX
48:47ou le VVIX,
48:49les indices traditionnels
48:50de mesure de la volatilité,
48:52souvent on a des surprises.
48:53Alors qu'avec le Bitcoin,
48:55on a un signe avancé
48:57de risque ou de pas risque
48:58sur les marchés.
48:59Est-ce que vous pensez
48:59la même chose ?
49:01Oui,
49:02c'est une question
49:04qui est intéressante,
49:07qui en pose d'autres.
49:10Simplement de mettre
49:11en perspective
49:12la question qui est posée
49:13avec l'histoire du Bitcoin,
49:16de se souvenir
49:16qu'il y a encore
49:17quelques années
49:17des gens très experts
49:20comme Jamie Dimon
49:21ou comme Warren Buffett
49:22mettaient le Bitcoin
49:24dans un endroit
49:25qui n'était ni celui
49:26d'un actif
49:27ni celui d'une réserve
49:28de valeur.
49:29Et aujourd'hui,
49:29le temps passant,
49:31on en arrive à se demander
49:32si finalement
49:33ce Bitcoin
49:34n'a pas la propriété
49:37d'être un indicateur avancé.
49:39Donc on est vraiment
49:40dans une grande phase
49:41de découverte
49:42et on lui attribuerait
49:44quelque chose
49:45d'assez exceptionnel.
49:46Le Bitcoin
49:46anticiperait quelque chose,
49:48contiendrait,
49:49le prix du Bitcoin
49:50contiendrait une information
49:51vraiment très forte.
49:53Et puis,
49:54deuxième chose,
49:55il y a quand même
49:56un peu un paradoxe
49:57dans la question
49:57parce que les fondateurs,
49:59la fondation du Bitcoin,
50:01c'est bien la finance décentralisée,
50:03c'est-à-dire l'opposé
50:05du pouvoir,
50:06le pouvoir d'une banque centrale,
50:07le pouvoir d'un État.
50:09Et c'est un nombre limité
50:10d'unités qui sont produites
50:12dans le temps,
50:12c'est-à-dire l'opposé
50:14d'un papier monnaie,
50:15de ce qu'on appelle
50:16la planche à billets.
50:18Ce qui veut dire
50:18que quand on s'inquiète
50:19de la valeur de la monnaie,
50:21on devrait se réfugier
50:21sur le Bitcoin,
50:22ce qui signifie
50:23hausse du Bitcoin.
50:25Mais donc,
50:26à l'inverse,
50:26le raisonnement de dire
50:27s'il y a une baisse du Bitcoin,
50:28ça veut dire qu'il y aurait
50:29une confiance dans la monnaie.
50:31Mais finalement,
50:31ce n'est pas la question
50:32qui est posée
50:33puisque la question qui est posée,
50:34c'est est-ce que la baisse du Bitcoin
50:35ne préfigure pas
50:36d'une baisse
50:38en fait des actifs à risque.
50:40Donc, vous voyez
50:41qu'il y a quelque chose
50:42de très étonnant
50:42et très paradoxal
50:43dans cette question.
50:44Maintenant,
50:45pour ne pas faire trop
50:46de circonvolutions
50:47sur le sujet,
50:49je crois que collectivement,
50:50il y a l'idée
50:51que le Bitcoin
50:52est un actif.
50:52ça a été admis
50:54par la collectivité
50:55des investisseurs.
50:56Peut-être pas tout le monde,
50:58mais enfin,
50:58une grande majorité.
51:00Et la deuxième chose
51:01qu'on a vue empiriquement,
51:02cette fois-ci,
51:02en constatant l'évolution du prix,
51:04c'est que le Bitcoin,
51:05un,
51:06était très volatile
51:06et deux,
51:07avait tendance
51:08à se corréler,
51:09à répondre
51:09dans un sens
51:11ou dans l'autre
51:11à des actifs risqués.
51:13C'est pour ça
51:13qu'on s'est dit finalement
51:15qu'est-ce que c'est
51:15que le Bitcoin.
51:16On est arrivé à dire
51:17que c'est un instrument
51:19qui ressemble
51:20à un instrument de levier
51:21sur des actifs à risque
51:22puisqu'il est plus volatile
51:23et qui est donc un actif
51:26qui est ce qu'on appelle
51:26un bêta supérieur
51:27qui amplifie
51:29les variations
51:30des marchés risqués
51:31des marchés d'action.
51:33Alors,
51:34est-ce que,
51:35maintenant qu'on a constaté ça,
51:36est-ce que ça en devient
51:37un indicateur avancé ?
51:39La première chose,
51:40c'est tout ce que je viens
51:41de dire avant.
51:42Ça me semble être très,
51:43très tôt
51:43pour dire quelque chose comme ça
51:45puisque ça n'est pas
51:46l'essence du Bitcoin
51:47et on n'est pas
51:48dans une compréhension
51:49de ce qu'est le Bitcoin,
51:51de ce qu'est son évolution
51:52qui est suffisamment intéressante,
51:53importante historiquement
51:54pour pouvoir le dire.
51:55Et puis après,
51:56je prendrai
51:57la casquette
51:58de l'analyste technique
52:00que je suis encore,
52:02que j'ai été,
52:03que je suis encore.
52:04Les analyses techniques
52:05s'intéressent évidemment
52:06uniquement au prix
52:07et c'est bien le sujet
52:08de la question.
52:09Donc,
52:09ils ont l'habitude
52:10de regarder ce genre de choses.
52:11Mais quand on regarde
52:12la synchronisation
52:14entre par exemple
52:15le Nasdaq et le Bitcoin,
52:16on a autant de moments
52:18où le Bitcoin
52:18est en avance
52:19ou en retard
52:20que de moments
52:21où il n'y a pas de corrélation
52:22sur une période assez longue.
52:24Et si on regarde
52:24les tout derniers événements,
52:26parce que ça,
52:26c'est les événements
52:27de fin octobre,
52:27début novembre
52:28qui nous intéressent,
52:29on a l'impression
52:30qu'il y a quelques jours d'avance.
52:31On a cette impression.
52:32Mais si on fait
52:34l'analyse
52:35d'un analyste technique,
52:36c'est-à-dire
52:36qu'il ne va non pas regarder
52:37un point précis
52:37mais une zone,
52:39on va se rendre compte
52:39que ça n'est pas
52:40si certain que ça.
52:42Alors voilà,
52:43je n'ai pas de réponse
52:44très catégorique à faire.
52:46Je pense que c'est plutôt
52:47une question de circonstance,
52:49une question de conjoncture
52:50qui font qu'il y a ça
52:52et que derrière,
52:52il y a cette acceptation
52:53du Bitcoin
52:54qui serait donc
52:55un actif
52:56corrélé au risque
52:57avec un fort levier.
52:58Merci beaucoup.
52:59C'est l'acceptation
52:59de la collectivité.
53:00Merci beaucoup,
53:01Julien Nevenzal.
53:02Dites auro,
53:02effectivement,
53:03le Bitcoin peut-être
53:04indicateur avancé
53:05de la volatilité.
53:06Bon,
53:07pas de réponse
53:07catégorique
53:09mais en tout cas
53:09à Guété.
53:10Merci d'avoir été
53:11à l'écoute de TPI.
53:13Tout pour investir.
53:13Tout de suite,
53:14les experts de l'IMO,
53:15Marie-Cœur d'Or.
53:18Tout pour investir
53:19sur BFM Business.
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