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Ce jeudi 16 octobre, Olivier de Royeres, gérant actions chez Montpensier Arbevel, et Pascal Seivy, directrice commerciale France du groupe Lombard Odier, ont échangé leur point de vue sur leur évaluation des résultats des entreprises américaines au troisième trimestre, ainsi que sur l'assouplissement récent des taux par la FED, dans l'émission Good Morning Market sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00Deux visions de marché ce matin, Pascal Sévy, directrice commerciale France du groupe Lombard-Rodier et Olivier de Royer, gérant action chez Montpensier Arbevel.
00:09Bonjour à tous les deux, merci d'avoir répondu à la belle de BFM Business.
00:13Avec une saison de résultats qui bat son plein ce matin et puis surtout depuis le début de la semaine, Olivier de Royer.
00:20On a longuement parlé depuis hier de LVMH qui a donc gagné 12%.
00:24Ce matin, il y a Nestlé qui a publié ses résultats, Pernod Ricard, en tout cas c'est deux titres qui sont bien orientés.
00:28Si on doit faire aujourd'hui un premier constat de ces résultats d'entreprise, que retenez-vous aujourd'hui chez Montpensier Arbevel, Olivier de Royer ?
00:36Pour l'instant, c'est pas mal. Pour l'instant, on a un peu les très belles valeurs de la cote de croissance,
00:41mais des valeurs qui avaient quand même pas mal déçues boursièrement ces derniers mois.
00:44On a de la consommation et sur la consommation, on sait que les consommateurs européens, ils épargnent parce qu'ils ne sont quand même pas très confiants dans le contexte politique.
00:51Les Américains, il y a le sujet des droits de douane, même s'ils ont quand même un effet richesse marché qui est important.
00:54Mais globalement, par rapport à des attentes assez basses, je pense que ça c'est quand même une constante pour cette saison de résultats,
01:00parce que les attentes ont été assez abaissées.
01:02Donc par rapport à des attentes basses, en fait, on a plutôt des bonnes surprises.
01:05LVMH hier, c'était pas spectaculaire, on va pas dire que c'était fantastique, on a une croissance organique tout juste positive,
01:10c'était un peu mieux que prévu, mais c'est la théorie du point d'inflexion.
01:12La réaction est spectaculaire parce qu'enfin on a un point d'inflexion, on a l'impression qu'on a marqué un point bas.
01:17L'année prochaine, on n'attend que 3% de croissance organique, ce qui est très peu par rapport au standard d'LVMH.
01:22On a des effets de base début d'année qui vont être très faciles,
01:25donc on se dit que peut-être qu'on commence à rentrer dans un cycle un peu plus de bonnes surprises,
01:28même si la valorisation reste quand même assez élevée.
01:30Ce matin, sur Nestlé, ce qu'on peut faire comme constat, c'est que c'est encore pas mal du tout,
01:34c'est-à-dire 4,3% de croissance interne, on attend des 3,7.
01:38Là-dessus, il vient se rajouter avec le nouveau management,
01:41vous avez peut-être suivi le scandale qu'il y a eu chez Nestlé qui a débouché sur le départ du directeur général,
01:46donc le nouveau management qui rajoute 500 millions de cost-cutting,
01:49donc tout ça de réduction de coût, donc tout ça va dans le bon sens
01:53et permet à des titres qui ne sont pas très chers de rebondir.
01:56Si on regarde Pernod Ricard, je dois dire que le marché est quand même un peu généreux
01:59parce qu'on est quand même sur une décroissance organique qui dépasse les 7%.
02:02Et quand même, par rapport à LVMHR, LVMHR nous avait rassuré sur la partie spiritueuse, je dirais,
02:09il y avait vraiment une bonne surprise, là, bon, moins 7, c'est quand même pas terrible,
02:13donc là, le marché est peut-être plutôt un peu généreux,
02:15mais dans l'ensemble, ASML qui est quand même le leader de la tech en Europe,
02:19peut-être le seul champion absolu mondial européen, c'était bien aussi.
02:23Donc on voit quand même ces belles entreprises européennes qui commencent par nous rassurer.
02:26Et en effet, c'est arbitré en bourse, plus 2% pour Pernod Ricard,
02:29c'est la plus forte hausse du CAC 40 quand à Zurich, Nestlé gagne désormais un peu plus de 8%.
02:33Alors vous avez parlé d'ASML, Olivier Droyer, c'est vrai qu'ASML a été porté
02:37par le marché de l'intelligence artificielle, ça se voit encore ce matin avec TSMC,
02:41plus 40% pour le bénéfice.
02:43Quand vous regardez la situation aux Etats-Unis, Pascal Séville,
02:46les attentes de BPA sont surtout très axées sur ces valeurs tech.
02:50Oui, ça reste axé sur ces valeurs tech et les attentes sont extrêmement fortes.
02:53Donc là, il ne va vraiment pas falloir décevoir, on a des marchés qui sont assez nerveux.
02:57Globalement, le consensus attend une croissance des bénéfices par action autour de 7%.
03:01Nous, on est même un tout petit peu plus optimistes, on les attend autour de 8%.
03:05Mais vous voyez sur des titres comme Nvidia, évidemment, qui va être incontournable dans cette saison de résultats,
03:10les attentes, c'est sur du 54% de croissance des bénéfices.
03:13Donc dans un marché nerveux avec, en effet, des valorisations qui sont assez tendues,
03:17chaque chiffre va compter.
03:18Et là, franchement, il ne va pas falloir décevoir.
03:20Bon, sur l'Europe, il y a eu effectivement pour le moment un bon début de saison.
03:25Le consensus attend plutôt quand même une croissance, revue légèrement à la baisse,
03:30croissance des bénéfices par action.
03:32Mais de nouveau, dans un marché nerveux, on l'a vu notamment sur Ferrari,
03:35qui a eu quand même un petit accident de parcours.
03:39La perspective qui n'était pas si mauvaise que ça,
03:41et qui était plus en fait de remettre un peu les attentes des investisseurs
03:45dans quelque chose de plus raisonnable, ça a été très fortement sanctionné.
03:49Donc oui, marché nerveux, valorisation tendue.
03:52Et dans ce contexte-là, les bonnes nouvelles sont très bien saluées par le marché
03:56et les mauvaises, en revanche, sont très fortement sanctionnées.
03:58Avec Ferrari, qui pour rappel, a perdu 15% la semaine dernière,
04:01quand LVMH a gagné 10%.
04:03Comment vous faites dans vos maisons respectives ou les lieux de Royer
04:05pour voir des titres en portefeuille qui peuvent comme ça gagner 10% sur une publication ?
04:10Ce n'est pas évident quand même de gérer cette volatilité ?
04:13Non, ce n'est pas évident.
04:14Mais je pense qu'il faut avoir vraiment en tête les fondamentaux,
04:16être capable de profiter dans les deux sens de surréaction boursière.
04:20C'est-à-dire qu'effectivement, comprendre un peu le contexte.
04:23C'est vrai qu'il faut analyser bien les attentes de résultats,
04:28là où sont positionnés les investisseurs.
04:30Mais ça, c'est du court terme.
04:31Mais après, il faut aussi prendre un peu de recul
04:33et être capable aussi d'être un peu contrariant sur certaines réactions.
04:36Bon, l'histoire de Ferrari, c'est quand même un CMD qui donne une vision longue.
04:39Alors, les CMD, donc les journées investisseurs…
04:41Capital Market Day, oui.
04:42Voilà, les Capital Market Day.
04:43Moi, personnellement, j'évite les Capital Market Day 3 fois sur 4.
04:46Parce que finalement, il faut bien comprendre.
04:47Vous êtes une entreprise, vous dites, je me projette dans un plan 5 ans.
04:50Bon, il se passe plein de choses dans le monde.
04:52Vous ne savez pas ce qui peut se passer dans les 5 prochaines années.
04:54Et vous n'avez pas intérêt à décevoir.
04:55Donc, en général, vous êtes quand même plutôt prudent.
04:57Et puis finalement, si après, les fondamentaux justifient
04:59que ce soit mieux que prévu, vous battez les attentes.
05:02C'est un peu le jeu.
05:02Donc, ça veut dire que quand vous savez qu'il y a une journée investisseur
05:05à Capital Market Day, 3 fois sur 4, il y a des exceptions.
05:08Mais 3 fois sur 4, il vaut mieux se méfier.
05:10Et peut-être parfois être un peu contrariant derrière.
05:12Voir parfois, quand vous êtes trop optimiste, on vous dit
05:13non, mais vous êtes déconnecté de la réalité.
05:15Donc, c'est un entre-deux.
05:16Non, mais vouloir donner des objectifs comme ça à 5 ans
05:18dans un monde aussi volatile et aussi incertain,
05:20c'est un exercice compliqué quand même.
05:21Et c'est un exercice compliqué, même lors de la publication de ces résultats,
05:24avec bien sûr les analystes qui à chaque fois essayent de titiller
05:27les directions financières.
05:30Alors, dans le même temps, le marché à Wall Street,
05:32aujourd'hui, il est certes porté par ces résultats.
05:34On l'a vu aux Etats-Unis avec le secteur bancaire.
05:36Mais il est également porté par ces anticipations de baisse de taux.
05:39C'est l'obsession depuis des semaines, des mois maintenant, aujourd'hui.
05:43Comment vous regardez ça aujourd'hui, Pascal Séville,
05:45ces baisses de taux tant attendues de la Fed ?
05:48Tant attendues et en train d'arriver quand même.
05:50Oui, dans 15 jours sûrement.
05:52Absolument.
05:52Nous, on attend encore deux baisses de taux d'ici la fin de l'année.
05:55C'est assez raisonnable comme vu.
05:58En revanche, ce qui va donner le ton de beaucoup de choses,
06:01des marchés à action, de l'impact aussi sur l'euro-dollar,
06:04c'est est-ce que la Fed va accélérer le mouvement ou pas ?
06:07Et il y a énormément de débats autour de ça.
06:10Pour rappel, le mandat de Powell s'arrête en mai 2026.
06:13Donc là, ça va être quand même un moment très important
06:15de savoir comment ça va être renouvelé,
06:18qui va choisir à ce moment-là,
06:19enfin qui va être choisi.
06:20Et c'est tout le débat autour de l'indépendance de la Fed.
06:24Et je rappelle, dans une période de shutdown
06:26où la Fed navigue un petit peu à vue,
06:28ça complexifie encore les prévisions.
06:31Mais la grande question va être,
06:32si la Fed accélère,
06:34ça peut être plutôt favorable quand même pour le marché,
06:36tout en ayant quand même un impact sur le dollar
06:38qui aujourd'hui se stabilise aux alentours des 1,16.
06:42Mais fort de tous ces constats,
06:43nous on le voit plutôt à 1,22 à horizon 12 mois.
06:46Donc un dollar qui va continuer de se déprécier.
06:48Et ce n'est pas parce que la Fed est dans une trajectoire
06:51à peu près régulière,
06:52mais parce qu'elle pourrait accélérer le mouvement.
06:55Et notamment, tout va dépendre aussi
06:57de comment l'économie américaine se projette
06:59sur cette période à venir.
07:01Mais un ralentissement un peu plus marqué
07:02et un marché de l'emploi,
07:04qui est quand même assez à taux aujourd'hui,
07:06dixit Jérôme Powell lui-même,
07:08peut avoir vraiment un impact sur les baisses de taux.
07:11Dans un instant, vous parlez de ces impacts des devises,
07:13parce que vous parlez d'un potentiel euro-dollar
07:15au-delà des 1,20.
07:16C'est un impact pour les sociétés.
07:17Mais bien sûr, pour les portefeuilles,
07:19on le voit bien,
07:20avec notamment la performance de Wall Street en euros.
07:24Du côté de Montpensier Arbevel,
07:26est-ce que vous trouvez qu'aujourd'hui,
07:28ces attentes sont un peu trop fortes
07:30par rapport à ces anticipations de baisses de taux ou pas ?
07:32À court terme, on a un Powell
07:33qui est quand même plus consensuel qu'il n'a été.
07:36Peut-être qu'il n'a pas envie
07:36de trouver un bras de fer politique, etc.
07:38Il constate qu'il y a eu quand même 900 000 emplois
07:40qui ont été effacés en fin d'été.
07:42Et là, tout d'un coup, hop, ils ont disparu.
07:43Et maintenant, on n'a plus de statistiques.
07:45Maintenant, on n'a plus de statistiques.
07:46Mais bon, l'avantage, c'est quand il n'y a pas de données,
07:47il n'y a pas de mauvaises données.
07:48Donc, ça peut être aussi un point positif.
07:50Mais la Fed dit qu'elle a quand même des données par ailleurs.
07:53C'est ce que nous a dit Jérôme Powell avant-hier.
07:56Maintenant, globalement,
07:56il est plutôt dans une approche
07:57un peu plus consensuelle qu'il n'a été.
08:00Il y a ce mandat sur l'emploi.
08:01Il voit bien que l'emploi s'affaisse.
08:03Et donc, je pense que les deux baisses de taux
08:04qui sont attendues jusqu'à la fin de l'année,
08:06elles seront délivrées sans aucun problème
08:07et avec un discours, finalement,
08:10qui va faire moins de vagues que ce qu'il a pu faire.
08:12Je pense que la vraie question va se poser plus tôt en 2026,
08:14puisque là, on attend encore trois baisses de taux, finalement.
08:17Et quand même, ce n'est pas certain que ça arrive,
08:18puisque l'inflation reste sur des niveaux relativement élevés.
08:21Il faudra surveiller aussi les bras de fer
08:23entre Trump et la Fed.
08:25On a la Cour suprême qui va examiner le sujet à Lisa Cook.
08:29Vous savez que Donald Trump veut remplacer
08:31par quelqu'un de plus favorable
08:32à partir, je crois, du mois de janvier 2026.
08:35Donc là, on peut rentrer dans une période
08:37où peut-être les anticipations seront un peu plus compliquées,
08:41plus challenging,
08:42sauf affaissement supplémentaire de l'économie américaine
08:45à délivrer.
08:47Et donc, sur la période de fin de l'année,
08:48je pense qu'on peut être assez serein
08:49sur le fait que la Fed délivre ce qui est attendu,
08:52mais il faudra en reparler les prochaines.
08:53Avec, vous l'avez souligné,
08:55un contexte qui invite à la prudence,
08:56notamment quand vous regardez le Nasdaq
08:58qui prend plus de 15% depuis le début de l'année
09:00et certaines mégatech qui ont pris 50% en ligne droite
09:03depuis le mois d'avril.
09:05En termes d'allocations,
09:06comment ça se passe aujourd'hui,
09:08Pascal Chevy, chez Lombard-Rodier ?
09:10Alors, pour parler un tout petit peu des actions,
09:13pour vous donner une référence
09:15sur un profil équilibré
09:16qui parle à peu près à tout le monde,
09:17on a investi à hauteur de 46%.
09:19Donc, pour nous,
09:20c'est globalement qu'on est positif.
09:22Après, sur les États-Unis,
09:24typiquement,
09:24on est sous-pondérés maintenant depuis quelques temps
09:26parce que, justement,
09:28il y a un contexte de valorisation,
09:30parce qu'il y a un contexte de guerre commerciale,
09:32parce qu'il y a un contexte de ralentissement.
09:33Sur l'Europe, on est neutre,
09:35donc ce n'est pas là-dessus tellement qu'on va compenser.
09:37En revanche,
09:38tout ce contexte-là,
09:39et notamment le dollar plus faible,
09:41nous a donné des opportunités
09:42d'aller surpondérer des zones
09:44comme notamment les pays émergents,
09:45qui étaient très en retard dans les allocations.
09:48Donc, c'est un contexte dans lequel
09:49on essaye de réallouer au mieux
09:51pour profiter des opportunités,
09:53qui, pour le moment,
09:54nous a plutôt bien réussi.
09:55Les pays qu'on aime bien aussi,
09:57on aime bien le Japon,
09:58pour un pays qui est en train de sortir
10:01d'une période extrêmement longue,
10:04en fait, de déflation,
10:05aujourd'hui,
10:05qui est en train d'avoir une politique
10:07plutôt d'expansion budgétaire.
10:08Donc, ça, c'est intéressant.
10:10Et puis, la Suisse,
10:10écoutez, en tant que banque suisse,
10:12mais surtout,
10:13parce qu'il y a des valeurs
10:13qui nous intéressent là-bas,
10:14notamment le secteur pharma,
10:16c'est aussi un pays sur lequel
10:18on se surpondère plus tôt.
10:19Donc, voilà,
10:19ce que je dirais,
10:20c'est que globalement,
10:21on est positif,
10:22avec quand même
10:23une allocation
10:24qu'on répartit
10:25entre les zones géographiques
10:26et les secteurs
10:26pour en intensifier certains.
10:2846% action,
10:29le reste, c'est quoi ?
10:30C'est de l'obligation ?
10:31Sur les obligations,
10:32on va être à 38.
10:32On est globalement neutre.
10:34En un mot,
10:35on aime là encore
10:36la date émergente
10:37parce que le rendement
10:37est vraiment intéressant
10:39par rapport à sa moyenne historique
10:40et le dollar faible aussi
10:41favorise tout ça.
10:43Attention,
10:43date émergente,
10:44libérée en devise forte.
10:47Et on souspondère les souverains.
10:49Et ensuite,
10:49sur le reste de l'allocation,
10:50on a une poche de 10%
10:52en fonds alternatifs
10:53qui est une très bonne
10:54diversification à avoir
10:55dans des marchés
10:56assez volatiles.
10:57Donc typiquement,
10:57c'est quoi du fonds alternatif ?
10:59C'est des hedge funds,
10:59en fait,
10:59donc ils vont jouer
11:00des event-driven,
11:02etc.
11:02et qui vont jouer
11:03une décorrélation
11:04par rapport aux classes
11:05d'actifs traditionnelles.
11:07L'or est toujours présent
11:08dans nos portefeuilles
11:09depuis un bon moment.
11:09On a 4% encore aujourd'hui.
11:11Je ne vous cache pas
11:12qu'on écrète
11:13de temps en temps
11:13pour récupérer
11:14notre plus-value
11:15et on est toujours
11:16très positif sur l'or
11:17qu'on voit à 4600 dollars
11:18l'once à 12 mois.
11:19Donc voilà,
11:20ça reste une classe d'actifs
11:21assez incontournable
11:22pour nous
11:23avec encore des banques centrales
11:24qui sont des acheteuses
11:26massives du métal jaune
11:27et le reste ensuite
11:29c'est complété
11:30par une petite poche
11:31qui nous reste en cash
11:32et qu'on redéploie
11:32en fonction des opportunités.
11:34En fonction des opportunités,
11:36les opportunités
11:36elles sont où aujourd'hui
11:37Olivier Droyer ?
11:38Moi je veux plus me concentrer
11:39peut-être sur la partie action.
11:41Les opportunités,
11:42vous avez cité un peu
11:43la santé,
11:43je pense que ça c'est
11:44quand même une vraie opportunité
11:45puisque c'était un secteur
11:46qui était tombé à 9%
11:48il y a 10 jours
11:49dans le S&P,
11:50c'est-à-dire que 98% du temps
11:52le poids est plus important
11:53dans le S&P.
11:54Pourtant quand on regarde
11:54le deuxième trimestre,
11:56c'était le deuxième secteur
11:57en termes de proportion
11:58de résultats au-dessus
11:59des attentes
11:59et de révision en hausse.
12:00Donc il y avait quand même
12:01un peu une déconnexion
12:02qui était liée
12:03aux craintes
12:04sur les réformes
12:05de Donald Trump
12:05et il y a eu un rebond
12:06quand même déjà significatif
12:08effectivement il y a 8 jours
12:09parce qu'il y a eu
12:10ce premier accord
12:11entre Donald Trump
12:12et Pfizer
12:12et en fait les baisses
12:13de prix des médicaments
12:14restent cantonnées
12:15à un canal de distribution
12:17aux Etats-Unis
12:17pour les nécessiteux
12:18et pour les gens
12:19qui ont des maladies sévères
12:21et qui n'ont pas
12:22une assurance privée
12:23et c'est le Medicaid
12:24et ça c'est seulement
12:256% du chiffre d'affaires
12:26finalement des pharmas
12:28et ce n'est pas très rentable
12:28parce qu'il y a déjà
12:29des prix qui sont assez bas
12:30donc il y a eu beaucoup
12:31d'effets d'annonce
12:31comme toujours avec Trump
12:32mais effectivement
12:33derrière peu d'impact
12:35sur les résultats
12:35des entreprises
12:36on voit encore ce matin
12:37un résultat
12:37dont on n'a pas parlé
12:38c'est Sartorius Stedim
12:39qui prend 12%
12:41exactement
12:41qui prend 12% ce matin
12:43avec un peu un retour
12:44à la normale
12:45sur cette belle société
12:46de croissance
12:46donc on voit quand même
12:47que le secteur de la santé
12:48il est capable de délivrer
12:50et qu'aujourd'hui
12:50les craintes politiques
12:51sont en train
12:51un peu de s'évanouir
12:53pour le reste
12:54évidemment les marchés
12:55ont été largement tirés
12:56par la tech
12:57ça reste la tech américaine
12:58qui dirige tout
12:59donc tant qu'on est confiant
13:00sur ça
13:00les marchés continueront
13:02à bien se comporter
13:03d'ici la fin de l'année
13:04on n'a pas trop de raisons
13:05d'en douter
13:06quand on garde
13:07les attentes de bénéfices
13:08par rapport aux investissements
13:09qui ont été annoncés
13:10simplement si on garde
13:11un peu la même rentabilité
13:13des investissements
13:14on devrait encore
13:15être capable
13:15de battre les attentes
13:16la question de bulle
13:17ou pas bulle
13:18elle est quand même pertinente
13:19et peut-être
13:19elle peut se reposer
13:20dans un horizon 2026
13:22puisqu'effectivement
13:23on a des valorisations
13:24qui sont quand même
13:24proches des déos historiques
13:25donc il faut toujours
13:26avoir de la tech
13:27mais tant que la musique joue
13:28la santé est une opportunité
13:30un secteur comme la construction
13:32je dirais aujourd'hui
13:33c'est pas bon
13:34mais c'est peut-être trop cher
13:35pour être ignoré
13:36c'est-à-dire que finalement
13:37on a quand même un secteur
13:38sur lequel on est quand même
13:39sur un point bas en Europe
13:40et quand on regarde
13:41les Etats-Unis
13:42les derniers chiffres
13:43sont pas bons
13:43mais les mortgages
13:44ont quand même perdu
13:4580 points de base
13:46sur l'été
13:46et donc peut-être que finalement
13:48si on continue
13:48avec un peu de baisse de taux
13:49de la fête
13:50on peut gagner encore
13:5120 ou 30 points de base
13:51sur les mortgages
13:52on peut retrouver
13:53quand même une dynamique
13:54plus intéressante peut-être
13:55à partir de l'automne prochain
13:57les pétrolières peut-être
13:58hier Total a revu à la hausse
13:59ses objectifs
14:00de marge de raffinage
14:02c'était meilleur qu'attendu
14:03au troisième trimestre
14:04ça peut être un moyen
14:04de jouer
14:05le rebond du pétrole
14:06oui mais enfin
14:06on a quand même
14:07un baril à 62 dollars
14:08donc c'est quand même
14:09pas non plus
14:09des niveaux extraordinaires
14:11il va peut-être falloir
14:11envisager aussi
14:12quelques coupes d'investissement
14:13chez les majeurs pétrolières
14:14la prime de risque
14:16géopolitique se réduit
14:18le tout dans un contexte
14:18de production
14:19extrêmement forte
14:20avec le PEP
14:20qui a quand même
14:21plusieurs fois révisé
14:22en hausse ses objectifs
14:22donc pas sûr
14:24pas sûr
14:25du côté de Lombard-Rodier
14:26groupe
14:27Pascal Séville
14:28alors là c'est vrai
14:28que vous avez parlé
14:29des valeurs de la santé
14:30en Suisse
14:30il y a de quoi faire
14:31en plus là on va tomber
14:32dans le secteur
14:34on va tomber dans la période
14:35des résultats d'entreprise
14:36donc ça sera une période
14:36très forte
14:37par rapport à cela
14:38absolument
14:39et il y a un autre secteur
14:40aussi qu'on aime bien
14:41vous avez parlé
14:42des pétrolières
14:42dans ce qu'on appelle
14:44le service aux collectivités
14:45mais plus spécifiquement
14:46je peux vous citer
14:47deux valeurs
14:48pour illustrer ce propos
14:49on aime bien
14:51Iberdrola par exemple
14:52donc dans les énergies
14:53en fait Iberdrola
14:54joue l'électrification
14:56qui est aujourd'hui
14:57assez massive
14:58la demande en électrification
14:59dans le monde
15:00elle est vraiment massive
15:01il y a beaucoup de besoins
15:02à ce niveau là
15:02donc c'est une entreprise
15:03qui est très bien positionnée
15:04pour jouer ça
15:05et puis il y a un autre fait
15:07qui n'est pas spécialement nouveau
15:08mais qui est complètement
15:09au cœur de l'actualité
15:10c'est en fait
15:11tout le financement énergétique
15:12qui est lié
15:13au serveur
15:13autour de l'intelligence artificielle
15:15donc il y a des entreprises
15:16comme Nextera
15:17en fait qui fournissent
15:18de l'énergie
15:19à ces entreprises
15:20et pour vous donner
15:21un ordre d'idée
15:22sur les récents deals
15:23qu'il y a eu dans le domaine
15:24de l'IA
15:24notamment avec OpenAI
15:25c'est des deals
15:27qui vont générer
15:28des besoins
15:28de 10 gigawatts
15:29en fait on ne se rend pas compte
15:30mais c'est colossal
15:31et des entreprises
15:32comme Nextera
15:33qui vont aller faire
15:34la fourniture en énergie
15:36donc ça c'est des secteurs
15:37qui nous plaisent bien
15:38donc ça sort des pétrolières
15:39en effet
15:40mais ça nous paraît
15:42bien positionnés
15:42dans ce contexte là
15:43l'intelligence artificielle
15:44il en sera bien sûr
15:45question avec TSMC
15:47qui est attendu au tournant
15:48tout à l'heure
15:49à 15h30
15:49après la publication
15:50de ses résultats ce matin
15:51et un bénéfice en hausse
15:52de 40% au troisième trimestre
15:54merci beaucoup
15:55Pascal Séville
15:55nous a raccompagné ce matin
15:56directrice commerciale France
15:58de groupe Lombard
15:59Odier
16:00et Olivier Droyer
16:01gérant action
16:01chez Montpensier
16:02Arbevel
16:03et Olivier Droyer
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