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  • il y a 3 mois
Vendredi 10 octobre 2025, retrouvez Florian Roger (Responsable de la stratégie d'investissement, BNP Paribas CIB), Nicolas Sopel (Stratégiste en chef, Banque Privée Quintet) et Igor de Maack (Dirigeant - Associé, VitalEpargne) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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Transcription
00:003 invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
00:13Igor Demac est avec nous, dirigeant associé de Vitalépan. Bonsoir Igor.
00:17Bonsoir Grégoire.
00:18Nicolas Sopel nous accompagne, responsable de la recherche et stratégiste en chef de Quintet Banque Privée.
00:23Bonsoir Nicolas.
00:24Bonsoir Grégoire.
00:25Et ravi d'accueillir également à nos côtés Florian Roger, le responsable de la stratégie d'investissement.
00:29De BNP Paribas, CIB.
00:31Bonsoir Florian, bienvenue.
00:33Merci d'être avec nous Florian, prenez la parole pour évoquer le sujet du dollar, si vous voulez bien, je le disais en introduction, effectivement.
00:40Alors c'est le grand trade de l'année jusqu'à présent avec un indice dollar qui a baissé de plus de 10% sur les 6 premiers mois de l'année.
00:47Mais non seulement il ne baisse plus depuis quelques semaines, quelques mois maintenant, mais il a même plutôt tendance à se réapprécier avec une progression d'1,5% pour l'indice dollar cette semaine.
00:56Et une progression de plus de 3% depuis la baisse de taux de la Fed délivrée les 16 et 17 septembre derniers.
01:03Comment est-ce qu'on comprend ce petit mouvement ? Et derrière ce mouvement, est-ce qu'il y a de la place justement pour un développement un peu plus important encore de ce raffermissement du dollar ?
01:14Nous, ce qu'on pense sur le dollar, c'est qu'on est quand même sur une tendance baissière. Ça, c'est le premier point. Après, la première jambe de baisse a été très brutale, notamment en fait contre l'euro.
01:24La baisse du dollar contre l'euro, selon nous, est globalement terminée. Elle est venue de mouvements de couverture de la part des fonds de pension européens.
01:31Quand on regarde les niveaux atteints, aujourd'hui, on est en gros à la moyenne de long terme. Donc ces mouvements de couverture ont amené une très vive appréciation de l'euro.
01:39Et du coup, quand on regarde le différentiel de taux de dos en réel, aujourd'hui, le taux de change couvre le différentiel de taux de dos en réel entre la Fed et la Banque Centrale Européenne.
01:46Et le troisième point, c'est la France, qui ne rend pas la zone euro hyper attractive quand même pour des Asiatiques, pour des Américains.
01:53Donc ces trois facteurs limitent le potentiel d'appréciation de l'euro contre le dollar. En revanche, là où le mouvement pourrait continuer, c'est contre Asie.
02:03Parce que contre Asie, on a vu qu'il y avait beaucoup d'acteurs qui ne s'étaient pas couverts potentiellement contre une dépréciation du dollar. Pourquoi ?
02:10Parce que le coût de couverture était trop important, puisque les taux de dollars étaient à 4,50.
02:13Là, la Fed baisse ses taux. Selon nous, elle va baisser ses taux trois fois ses taux d'ici la fin de l'année.
02:18Le coût de couverture baisse. Ça peut amener, en fait, un mouvement de dépréciation du dollar.
02:22Et fondamentalement, c'est la stratégie que veut l'administration américaine. C'était au cœur du papier de Stéphane Miran.
02:28Donc, le penseur de la stratégie économique, effectivement, de cette administration Trump, Stephen Miran,
02:36lui, il veut voir des devises asiatiques se réapprécier encore plus face au dollar. C'est ça ?
02:42Exactement. Ce que note Stéphane Miran, il nous dit, en fait, il y a un sujet avec l'Asie.
02:46Parce que l'Asie, en fait, a énormément de réserves de change et des petits marchés obligataires.
02:51Et donc, l'Asie a énormément de réserves de change en dollars.
02:53Mais du coup, il se retrouve dans un système où beaucoup de pays asiatiques pèguent leur monnaie.
02:58Donc, en fait, ils ont une demande de dollars pour gérer le pègue.
03:01Et puis, il y a beaucoup de centres financiers en Asie. Taïwan, Singapour, Hong Kong.
03:05Et du coup, il y a cette demande dans le dollar.
03:06Et ce que dit Miran, c'est qu'il nous dit, structurellement, cette demande de dollars pour raisons financières
03:11entraîne une appréciation du dollar. Et du coup, le dollar est structurellement surévalué.
03:16Et on perd de la compétitivité, notamment contre la Chine.
03:18Donc, ce que veut Miran, c'est, en fait, obtenir cette dépréciation du dollar.
03:22Comment ? Jouer sur les tarifs. Jouer sur de la répression financière, potentiellement.
03:26Donc là, attention, si les investisseurs se disent, maintenant, la suite du plan de Miran,
03:31c'est une dépréciation du dollar contre Asie.
03:33Là, avec les baisses de taux de la Fed, on pourrait avoir un mouvement de dépréciation du dollar.
03:37Donc, profitons, en fait, de cette respiration du dollar actuel pour jouer un mouvement baissé contre Asie.
03:43Je comprends. Le trend n'est pas terminé, mais c'est bien contre Asie qu'il faut peut-être se focaliser désormais
03:48pour une reprise de cette tendance baissière du dollar.
03:52Nicolas, alors sur ce micro-mouvement de réappréciation du dollar,
03:56quelle analyse est-ce que vous en faites ?
03:58Est-ce que, oui, pour vous, le dollar aussi a vocation à continuer de baisser,
04:02notamment face à des devises émergentes asiatiques, par exemple ?
04:04Oui, je suis d'accord. Je pense que le dollar va continuer de baisser
04:09pour des raisons fondamentales.
04:11Premièrement, les déficits, évidemment, budgétaires américains,
04:16la Fed qui va continuer de baisser ses taux.
04:20Maintenant, sur ce petit rebond, c'est un petit rebond technique.
04:23Le dollar commence à approcher à des niveaux de résistance contre l'euro,
04:27autour de 1,14, 1,15, 100 sur le DXY.
04:30On est, je crois, sur un niveau de résistance à 1,32 sur le CAB et 155 sur le Yen.
04:37Donc, effectivement, pour l'instant, je pense que le trend baissier du dollar n'est pas fini.
04:43Il y a évidemment un gros niveau, par contre, à casser sur le dollar.
04:47C'est ce gros niveau qui porte le DXY depuis, on va dire…
04:51Donc, l'indice dollar, DXY.
04:52Voilà, l'indice dollar contre un panier de devises qui tient depuis 2010.
04:59Mais fondamentalement, on reste baissier.
05:02Il y a aussi une volonté de diversification contre le dollar.
05:06Voilà, effectivement, est-ce que contre l'euro, maintenant, la marge de manœuvre contre l'euro,
05:11peut-être que l'euro commence à voir un peu le top autour, on va dire, de 1,20.
05:18Il pourrait aller un petit peu plus haut.
05:21Mais c'est vrai qu'on regarde d'autres devises.
05:23Bon, on parle beaucoup du risque politique en France,
05:26mais il y a un petit risque politique au Japon.
05:28Mais c'est vrai que, techniquement, on pourrait se dire, le Yen…
05:32Il est bien reparti à la baisse, le Yen.
05:33Le Yen est bien reparti à la baisse.
05:36Est-ce que Sanae Takaji va être élu Premier ministre ?
05:41On ne sait pas.
05:41Donc, toutes ces anticipations un petit peu doviges sur le Japon
05:45pourraient faire repartir, qui sont peut-être en train de s'éloigner,
05:48pourraient faire repartir le Yen dans un premier temps.
05:51Florian parlait des devises asiatiques.
05:53Donc, ça en est une autre à surveiller.
05:56Effectivement.
05:56Alors oui, le trait de reflationniste a été magnifié
05:59avec l'arrivée à la tête du PLD, du Parti libéral-démocratique,
06:03de Mme Sanae Takaji.
06:04Je crois qu'elle a perdu un membre de sa coalition, c'est ça ?
06:08Donc, son élection en tant que Première ministre
06:10n'est pas forcément si évidente.
06:12Ou en tout cas, elle n'aura peut-être pas autant de marge de manœuvre
06:15que ce qu'on pouvait imaginer à la tête du Japon.
06:18Non, exactement.
06:19Parce que c'est l'alliance entre le LPD et Kometo.
06:22C'était une alliance de 26 ans.
06:24Vient de prendre fin.
06:25Donc, la marge de manœuvre pour arriver au pouvoir se rétrécit un petit peu.
06:30Et donc, toutes ces anticipations, ce qu'on a vues depuis le début de la semaine,
06:32ce qui a envoyé l'Oyen contre le dollar un petit peu,
06:37voire un petit peu plus bas,
06:39pourraient s'essouffler.
06:41Mais voilà, encore une fois, l'incertitude politique,
06:43plus elle dure, moins c'est positif.
06:44Chacun a ses petites affaires politiques gérées de son côté.
06:48Il y a la France, mais il y en a un peu partout.
06:50Sur le dollar, qu'est-ce que vous dites ?
06:53C'est vrai que c'est un mouvement qui a pris beaucoup de gens de cours en début d'année.
06:57On a vu des achats de couverture en panique.
07:00Et puis surtout, on s'est aperçu que, oui, on avait beaucoup d'actifs en dollars dans les portefeuilles,
07:06beaucoup d'actions américaines pour dire les choses,
07:08et que généralement, on n'était pas couvert pour ces actifs américains.
07:13Traditionnellement, on ne couvre pas un risque monétaire
07:17avec un actif à duration longue comme les actions et risqué.
07:22On prend la monnaie, fait partie du risque d'investissement.
07:24C'est moins vrai pour les obligations où là, on est obligé de couvrir le coupon, etc.
07:29Je pense qu'aussi, c'est peut-être un contre-pied à l'idée que le dollar avait perdu son statut.
07:35On entendait ses rengaines, on les entend tout le temps.
07:37C'est un peu comme le pétrole, il n'y en a plus, on n'en a plus besoin.
07:39Bon, en fait, tout le monde en veut du dollar.
07:42Et puis quand le dollar baisse, on achète de l'or,
07:44qui est une espèce de dollar un peu plus brillant et plus lourd.
07:47Donc, c'est vrai que ça avait été très vite.
07:50Là, on ne sait pas si c'est technique ou pas,
07:51mais contre l'euro, aller toucher les 1,18, 1,20,
07:55c'est déjà très violent, des mouvements monétaires de 15%.
07:59Il faut voir, ce n'est pas des marchés qui évoluent dans ces amplitudes normalement.
08:06Après, il y a peut-être un petit crédit,
08:09parce qu'il y avait eu beaucoup de discrédits sur la politique trumpienne
08:11au moment du Liberation Day,
08:13puis après de la contestation, de la composition du board de la Fed.
08:18Bon, là, on est un peu moins dans ces sujets.
08:20La macro résiste aux droits de douane,
08:23les baisses d'impôts sont passées,
08:24donc le sentiment que finalement, la zone monétaire US,
08:27bon, elle n'est pas en danger.
08:30Parce que si en 2026, on a de nouveau une accélération de la croissance,
08:35qu'on a des taux qui restent bas...
08:36Parmi les facteurs qui peuvent faire bouger une parité,
08:39la dynamique de croissance en est une.
08:40Ce n'est pas la seule,
08:41mais le différentiel de dynamique de croissance,
08:43c'est quelque chose qui peut compter.
08:44Oui, en fait, la parité de pouvoir d'achat
08:47et la répartition de valeurs entre grandes zones économiques
08:49se mesurent au taux de change, en fait.
08:51Les droits de douane induisent un risque et une incertitude
08:54et modifient la façon avec laquelle on calcule la répartition.
08:58Donc, ça a pu jouer aussi.
09:00Si on s'aperçoit que ça n'a pas autant d'impact que prévu pour l'instant,
09:04on est aux prémices, donc on ne peut pas être définitif.
09:06Mais la macro ne s'écroule pas.
09:08Ça, on le voit, et elle va plutôt accélérer, en tout cas aux États-Unis.
09:11Et l'Asie tire aussi pas mal.
09:14Les Chinois ont été plutôt assez discrets.
09:17Donc, il n'y a pas tant d'incertitude macroéconomique que ça aujourd'hui.
09:21Alors, il y a des régimes d'inflation un peu différents à droite à gauche.
09:24Il y a un argent qui est devenu beaucoup moins cher en Europe
09:26et qui continuera d'être moins cher aux États-Unis.
09:29Et donc, ça, c'est très favorable pour les liquidités.
09:32Donc, même si on rémunère moins le dollar,
09:36si l'économie américaine repart et qu'il n'y a pas de krach boursier,
09:39l'argent va s'y déverser.
09:40Je reprends votre point sur l'idée qu'il faut faire baisser pour les Asiatiques
09:45le taux de couverture sur le dollar, Florian.
09:48C'est-à-dire qu'après 50 points de base délivrés le 17 septembre dernier,
09:52la Fed va trouver des arguments pour continuer de faire baisser ses taux directeurs
09:58et donc le taux de couverture pour les Asiatiques.
10:00Là, en fait, on avait 25 BP en septembre.
10:04Dans les DOTS, on a encore deux baisses.
10:06Oui, on en a fait 25, pardon.
10:07C'était 50, c'était l'an dernier.
10:07Je me permettez.
10:08Oui, bien sûr.
10:09Bienvenue.
10:10En fait, dans les DOTS, on a deux baisses de taux qui sont prévues.
10:13On manque de données.
10:15On voit les poids lourds, en fait, globalement, de la Fed qui sont quand même dans cette orientation.
10:20Donc, je pense qu'on va les avoir.
10:21Effectivement, ça permet d'avoir un bloc de baisse de taux d'entrée, de baisser le coût de couverture.
10:26Potentiellement, ce que veut Mayran et ce qui permet d'avoir une logique d'ensemble, en fait, un contexte qui est plus baissier dollar.
10:36Après, est-ce qu'on va aller beaucoup plus loin ?
10:38Là, c'est plus compliqué parce que je rejoins l'idée, en fait, que la croissance américaine risque de réaccélérer sur le premier semestre.
10:44Pourquoi ? On a la baisse de dollars passée qui va quand même aider.
10:49On a une baisse des taux longs.
10:50On a des marchés d'action plus hauts qui aident les investissements financiers qui sont très, très souples.
10:54Et n'oublions pas le pétrole.
10:56C'est-à-dire, quand on regarde, en fait, le WTI, on est autour de 60.
11:00Quand on regarde les prix à la pompe, ça ne s'est pas énormément diffusé.
11:03Pourquoi ? Parce qu'au départ, on s'était dit, ouais, il va peut-être y avoir de la volatilité.
11:06En fait, si ça reste relativement stable à 60, ça va quand même se diffuser sur la prix à la pompe et ça va quand même aider mon consommateur américain.
11:12Donc, nous, on a l'idée qu'au cours du premier semestre de l'année prochaine, la croissance américaine risque d'être forte et ne va pas aider à ce qu'on ait beaucoup de baisse de taux, en fait, derrière.
11:21Bon, ça veut dire qu'on peut voir concomitamment une poursuite de la pontification de la courbe américaine, des taux longs qui reviennent peut-être sur des niveaux plus élevés que ce qu'on connaît aujourd'hui, Florian ?
11:34Le point qui a été créé vraiment sur les taux longs, et je trouve qu'on n'en parle pas assez, c'est les injections de liquidité de la part des banques centrales.
11:40Si on regarde la liquidité globale en dollars, depuis le début de l'année, on est en hausse de 10 trières.
11:46Donc, on a en tout encore des QE qui sont...
11:49Donc, ça, ça vient des banques centrales, par exemple, des banques centrales du reste du monde, c'est ça ?
11:53Exactement. Et même aux États-Unis, en fait, on a beaucoup d'émissions courtes qui sont achetées, en fait, par les banques, en fait, par les fonds monétaires, derrière, qui sont en dépôt, qui permettent d'avoir des crédits.
12:05Et donc, quand on regarde M2, en fait, ça croît.
12:07Donc, on se retrouve avec une croissance, en fait, de la masse monétaire.
12:10Donc, 10 trillières de dollars sur 130 trillières de dollars, ça fait 8% d'augmentation.
12:14En moyenne, sur les trois dernières années, on était entre 0 et 1%.
12:17Donc, cette surliquidité mondiale, elle fait quoi ?
12:19Un, elle inflate, en fait, les marchés.
12:21Donc, elle fait de l'inflation financière.
12:23Et deux, elle aide à ancrer les parties longues des courbes.
12:26Donc, le message de Powell à Jackson Hole, c'était quoi ?
12:29En une phrase.
12:30C'était de dire, je veux compresser les taux réels.
12:31Ce qui nous a dit, je vais baisser les taux nominaux et je considère que l'inflation qui vient des tarifs est temporaire.
12:36Donc, je compresse les taux réels.
12:38Une banque centrale qui dit ça, elle met les marchés en configuration de bulles.
12:40Très clairement.
12:41Et puis, elle nous amène dans un scénario de Goldilocks.
12:44En revanche, attention, si jamais la croissance sera accélère et que finalement, on a un peu plus d'inquiétude sur l'inflation,
12:50après le Goldilocks, il y a le reverse Goldilocks.
12:53D'où cette hausse de l'or, en fait, qu'on a aujourd'hui et qui est normalement incompatible avec un tel niveau de vol.
12:58Oui, d'avoir un scénario de croissance booming aux États-Unis sur la première partie de l'année.
13:05Alors, je ne sais pas si c'est vraiment bien dans les cartes aujourd'hui parce que tout le monde est dans l'idée qu'il y a un ralentissement à venir quand même de cette économie américaine.
13:13Mais peut-être que ce ralentissement, il est déjà derrière nous d'une certaine manière, Nicolas.
13:17Oui, on pense que le ralentissement est derrière nous.
13:19On a vu évidemment beaucoup de volatilité économique entre le premier et le deuxième trimestre due aux effets d'annonce des droits de douane.
13:26La consommation qui était un petit peu en dedans pendant le premier trimestre, qui a repris pendant le deuxième trimestre.
13:35Maintenant, quand on regarde à l'avenir, d'un point de vue incertitude, c'est vrai que c'est derrière nous.
13:40Le pic d'incertitude est derrière nous.
13:42Le cadre est clair, le cadre est défini, on connaît les tarifs.
13:44Donc voilà, cette incertitude disparaît.
13:47Et je pense qu'on n'a pas encore pris en compte le fait que les impôts ont été baissés aux États-Unis
13:55et que le prochain volet de l'agenda politique de l'administration Trump, c'est la dérégulation.
14:01Donc tout ça, ce sont des vents favorables pour l'économie américaine.
14:07On a évidemment beaucoup entendu parler du ralentissement du marché de l'emploi.
14:10Mais pour maintenir un taux de chômage aux alentours de 4,2%, 4,3% où on est actuellement,
14:17il n'y a pas besoin non plus, du fait de l'immigration plus tight, d'avoir beaucoup de création d'emplois tous les mois.
14:24Donc c'est vrai qu'un NFP qui est maintenant bien en deçà, quand on l'aura évidemment,
14:29ça s'entend, en dessous de 100 000 par mois, ce n'est pas nécessairement une explosion du taux de chômage.
14:38Donc là, on a les conditions pour avoir un rebond de l'économie américaine.
14:43C'est un risque, Florian le mentionnait évidemment, pour la Fed.
14:49Mais pour les marchés aussi ou pas ?
14:50Cette histoire de reverse Goldilocks, ça peut prendre quand même tout le monde à revers un peu brutalement, j'imagine ?
14:57Oui, mais après, il faut voir ce qui a porté aussi les marchés cette année.
15:02Évidemment, c'est les anticipations de baisse de taux, mais c'est qu'il y a aussi une histoire de...
15:06Alors la croissance, on vient d'en parler, ça a été volatile, mais il y a la croissance aussi qui est générée par la tech et par l'intelligence artificielle.
15:11C'est un tiers de la croissance américaine, là, générée par l'IA aujourd'hui, les dépenses en logiciel, en équipement informatique, etc.
15:20C'est très nouveau quand même dans la composition de la croissance.
15:21Oui, d'ailleurs, le BEA a sorti le breakdown de ses investissements et on voit que les investissements dans les data centers, ça fait x3 depuis 2020,
15:32alors que les investissements dans les autres secteurs de l'économie sont plutôt à taux de flat.
15:37Donc, s'il y a une vraie réalité, derrière, il y a une croissance qui vient de la tech, de l'IA, ce n'est pas qu'un buzzword.
15:47Donc, c'est pour ça que, par exemple, nous, chez Pupet, nous restons exposés structurellement aux actions américaines de manière générale.
15:54Alors, certes, avec des éléments de diversification au sein de cette exposition, mais il faut... la tendance est là.
16:01Alors, scénario de surchauffe de l'économie américaine, on peut repasser par cette idée-là à un moment dans le marché ?
16:07Alors, surchauffe des valorisations de la tech, peut-être.
16:10Alors, ça, c'est une chose, c'est la marché, mais pour l'économie ?
16:13Je ne pense pas à ce stade.
16:14À ce stade, c'est pour ça que moi, je ne suis pas forcément trop inquiet sur le scénario monétaire,
16:19parce qu'il faudrait vraiment une accélération, un emballement, des chiffres d'inflation, on n'y est pas.
16:23En revanche, l'avantage clair des États-Unis sur la technologie, évidemment, met l'Europe très, très loin,
16:29et crée une dynamique qui s'auto-entretient.
16:32Alors là, on ne peut plus dire que l'intelligence artificielle n'est pas utile, n'est pas dans nos vies.
16:38Et puis, c'est ce qui représente 50% des indices, la tech et la santé.
16:43Alors qu'en 2003, c'était le pétrole, l'industrie, puis les banques.
16:45Donc, on a une composition de l'économie américaine qui a complètement changé,
16:50avec de la croissance des BPA, avec du free cash flow, certes, qui est maintenant réinvesti.
16:55Ah oui, beaucoup, massivement.
16:57Oui, mais en fait, une économie qui fonctionne, c'est quoi ?
17:00C'est ça, ce n'est pas une économie qui épargne.
17:02Ce n'est pas une économie où on a un taux d'épargne, comme en France, de 21%.
17:05On réinjecte, et dans une économie qui vit à crédit, puisque c'est l'économie américaine,
17:11qu'est-ce qui compte que le coût du crédit ne soit pas très cher ?
17:14Et qu'il y ait des projets d'investissement avec des TRI, entre guillemets, supposés rentables.
17:18Et c'est ça, le capitalisme. C'est la confiance dans un projet structurant, déstructurant,
17:23rupture technologique, destruction créatrice ou pétérienne, peu importe.
17:27Mais évidemment, ils sont à l'avant-pont de tout ça.
17:30Avec toujours un moment dans ces cycles de capex, qui peut être un moment douloureux aussi
17:35pour les prix et les valorisations boursières, Igor.
17:39Oui, mais le modèle...
17:40Ces histoires de cash flow, alors pour l'instant, effectivement, ils servent à beaucoup réinvestir.
17:44Il faudra quand même rentabiliser demain ces dépenses.
17:47La question, elle est sur toutes les lèvres, elle est en permanente à la une de tous les journaux financiers anglo-saxons
17:52chaque jour qui passe.
17:55Le fait de voir une poignée de mastodontes faire circuler de l'argent entre eux
17:59en nouant des partenariats dont on ne comprend pas toujours forcément bien,
18:03la profondeur, les tenants, les aboutissants, etc.
18:05Cette forme de circularité...
18:08En 2000, j'étais un peu loin des marchés, mais beaucoup de gens me racontent quand même
18:13ce qui a pu se passer aussi dans ces périodes...
18:16Il y a de l'argent un peu jeté par les fenêtres.
18:18J'en sais rien, j'en sais rien.
18:20Est-ce qu'on a déjà des petits canaris dans la mine, là, qui sont à écouter ou à surveiller ?
18:25Sûrement, sûrement.
18:27Après, est-ce que c'est une petite mine ou une grosse mine ?
18:29Non, mais c'est un peu la palissage que je sors, mais...
18:32Non, non, mais on n'a pas de réponse définitive.
18:34On n'a pas vraiment de réponse, et puis on a vraiment un secteur qui, aujourd'hui,
18:41a clairement mis au démarrage de sa vie, et c'est vrai pour les Netflix,
18:46l'impératif de capter des clients.
18:48Et c'est là où, en fait, eux ne raisonnent pas du tout comme nous.
18:52C'est-à-dire qu'eux, ils ne disent pas qu'il faut faire de la rentabilité tout de suite.
18:54C'est impossible quand on lance une société.
18:55Ça m'a mal dit que ce n'est pas dans mes préoccupations,
18:59ce n'est pas dans le top 10 de mes préoccupations.
19:00Il faut valider le modèle, c'est-à-dire comment avoir des clients.
19:04Fidèles et de plus en plus.
19:06Donc, on a quasiment un milliard d'utilisateurs de chocs GPT en trois ans.
19:09Non, à peine.
19:10Souvenez-vous, Amazon, c'était gratuit au début.
19:12Puis après, on vous fait payer un abonnement à Amazon.
19:14Après, on vous fait payer les frais de transport.
19:16Et en fait, vous convertissez, parce qu'une fois que le client,
19:18il est convaincu que le service...
19:20Et donc, c'est ça.
19:22Leur modèle, c'est ça.
19:23Et c'est pour ça que ça demande beaucoup de capitaux,
19:25parce que le coût d'acquisition d'un client, dans la tech, sur Internet,
19:29est très, très cher.
19:31Alors, est-ce qu'ils vont tous y parvenir ?
19:33Enfin, en tout cas, nous, on est nulle part sur ce sujet-là en Europe.
19:36À part quelques fabricants de puces, on est nulle part.
19:39Donc, ça crée un vrai différentiel de croissance.
19:43Aujourd'hui.
19:43Il faut rester exposé à cette thématique.
19:45Il n'y a pas d'autre choix ?
19:46Alors, tactiquement, à la fin d'année, on en parlera dans les allocations,
19:49ça peut valoir le coup de prendre un peu de performance aujourd'hui,
19:51parce que quand même, ça a vachement progressé.
19:54Pas forcément en euros, d'ailleurs.
19:55Il ne faut pas oublier.
19:56Les marchés européens n'ont pas si mal fait, à part le CAC.
20:00Après, c'est difficile.
20:02Vous dites aux clients, non, la cybersécurité, je n'y crois pas.
20:04L'intelligence artificielle, je n'y crois pas.
20:08Moi, je fais quand même un investisseur value,
20:10mais je ne peux pas ne pas regarder des valeurs qui, finalement,
20:15avec la croissance, deviennent assez vite peu chères, entre guillemets,
20:20puisque c'est aussi leur credo.
20:22Bon, nous aussi, on a des secteurs qui vont très bien.
20:25Value, toujours, le secteur financier bancaire en Europe
20:28a été un extrêmement bon performer ces dernières années.
20:31Il n'y avait rien à envier au thème de l'IA.
20:34Non, mais c'est un des premiers secteurs qui a été virtuel.
20:38N'oubliez pas, on a remplacé les comptes, enfin, les comptes reforts.
20:42Oui, c'est un des premiers secteurs qui s'informatisait.
20:45Oui.
20:46Oui.
20:46Bon, sur le marché américain, force et fragilité du marché américain,
20:51et derrière le thème de l'IA, est-ce qu'on est dans un moment
20:53d'aveuglement collectif ?
20:55Est-ce que c'est normal, de 1996 à 2000 ?
20:59Il fallait en être, Florian ?
21:02Est-ce qu'on est encore dans cette période-là ?
21:03Ou est-ce qu'il est déjà temps de s'interroger sur, justement,
21:08la surchauffe de cette thématique,
21:10ou en tout cas, tout ce qu'elle peut aspirer comme capitaux ?
21:13Pour l'instant, c'est un peu tôt,
21:14parce que mon message de la Banque centrale était très fort.
21:16Je compresse les taux réels,
21:18ça met les marchés en configuration de bulle.
21:19Le meilleur style d'investissement, action, à ce moment-là,
21:22c'est Steve Momentum.
21:24On est là-dessus.
21:25Sur la partie, en fait, IA,
21:27ce qu'on voit, c'est qu'on a encore des révisions haussières
21:29de la part des analystes.
21:31Donc, on est peut-être dans une bulle des prévisions des analystes,
21:34mais tant qu'on a ces révisions haussières,
21:36en termes de multiples de valorisation,
21:37on reste sur des choses, même si c'est tendu,
21:39mais c'est acceptable.
21:40La phase qui va être plus dangereuse,
21:42c'est quand, en fait, on n'aura plus de révisions haussières
21:43des prévisions bénéfiques officières.
21:45Et des prix qui continuent de monter.
21:46Exactement.
21:46Et là, dans ces cas-là, c'est une phase où il faudra
21:48faire beaucoup plus attention et se couvrir.
21:50Mais on n'est pas encore dans cette phase.
21:51Ça, c'est le premier point.
21:52Et sur le deuxième point mentionné tout à l'heure
21:55sur le risque de surchauffe, en fait, de l'économie américaine,
21:58ce n'est pas pour tout de suite.
21:59Le seul risque à très court terme,
22:01c'est si on voit une accélération des salaires.
22:02Parce que le wording de Jackson Hole,
22:04de nous dire l'inflation est temporaire liée aux tarifs,
22:08si les salaires accélèrent en même temps,
22:09ce n'est juste pas crédible.
22:10Il y a quand même un choc sur le marché du travail,
22:11avec un flux migratoire qui a été stoppé net aussi depuis...
22:15Fondamentalement, dans une économie capitaliste,
22:18s'il n'y a pas de défaut d'entreprise massif,
22:20il n'y a pas une explosion des destructions d'emplois.
22:23Oublions pas que plus de 50% des emplois
22:26sont dans les petites et moyennes entreprises.
22:27Pour qu'une PME licencie fortement,
22:29il faut qu'elle fasse défaut.
22:30Et là, avec la baisse des taux réels aux Etats-Unis,
22:32la compression des taux réels,
22:34l'idée, on se dit qu'on a un tel assouplissement
22:35des conditions monétaires et financières
22:36qu'on ne va pas sur une explosion des défauts.
22:38Donc, on ne voit pas de détérioration forte
22:40du marché du travail.
22:41C'est ça qui peut amener des effets de second tour
22:43après les tarifs.
22:45Durcissement de l'immigration,
22:46ça peut amener de l'inflation alimentaire.
22:47Effet de premier tour, attention,
22:49effet de second tour.
22:50Mais ça, c'est plutôt une histoire
22:50du deuxième semestre de l'année prochaine.
22:52À propos de défauts,
22:53First Brand, là, c'est circonscrit.
22:56C'est un dossier,
22:56donc, c'est un équipement automobile américain
22:58qui vend des essuie-glaces, notamment.
23:00Enfin, je veux dire,
23:01tout le monde est en train de faire ses comptes.
23:02Il y a visiblement quand même
23:03des milliards de créances
23:04qui ont disparu
23:05et qui ne seront pas recouvrées.
23:07Ça reste...
23:08Il y a de la contagion
23:09autour d'un dossier comme First Brand ?
23:11Florian ?
23:12Dans l'environnement, en fait,
23:13de compression des taux réels,
23:14je ne pense pas.
23:15D'accord.
23:15Je pense que ça reste, en fait,
23:17principalement idiosyncratique aujourd'hui.
23:19On ne voit pas, en fait,
23:20une vague de défauts.
23:21Il n'y a pas de problème
23:23de liquidité sur les entreprises.
23:24La Banque Centrale est en train de baisser ses taux.
23:26Il y a des conditions monétaires et financières
23:27qui ont été hyper assouplies.
23:30Dans ce marché américain,
23:31et puis, en dehors de ce marché américain,
23:33Nicolas, comment on se diversifie ?
23:35C'est-à-dire,
23:36est-ce qu'il y a autre chose à regarder
23:37que le thème de l'IA dans le marché américain
23:39et autre chose à regarder qui paye ?
23:41Et en dehors du marché américain,
23:44mais c'est le constat qu'on dresse
23:45tous les jours dans cette émission,
23:46tout paye aujourd'hui.
23:47Vous croyez aux émergents, ça marche.
23:50La tech en Asie, ça marche.
23:52Vous aimez le thème un peu plus value
23:54d'infrastructures.
23:55L'Europe offre de très belles performances.
23:58Vous avez peur,
23:59l'once d'or est un actif surperformant aujourd'hui.
24:03Il y en a pour tous les goûts dans ce marché.
24:04Ben voilà.
24:06En quelques mots,
24:07c'est aussi un petit peu notre...
24:08Quelles que soient vos convictions,
24:09il y a un truc qui vous convient.
24:10Oui, et puis c'est un petit peu
24:11le résumé de notre exposition.
24:14Moi, j'aime bien insister en ce moment
24:17sur les émergences, sur la Chine,
24:19parce que je pense qu'il y a un vrai...
24:21En 2025, il y a un changement un petit peu,
24:24notamment avec la Chine.
24:26Et aussi, on en a beaucoup parlé,
24:29on sait qu'il y a une histoire,
24:30il y a aux Etats-Unis.
24:32On la connaît.
24:33On sait qu'il n'y en a presque pas en Europe,
24:36mais on est en train de découvrir
24:38qu'il y a aussi potentiellement une histoire,
24:40il y a ou tech en Asie.
24:42Ou tech en Asie.
24:43En Chine et en Asie.
24:44Par exemple, depuis l'introduction
24:46de ChatGPT, donc c'était...
24:47Octobre 22.
24:49Octobre ou novembre 22.
24:50Novembre 22, peu importe.
24:51En dehors de Nvidia,
24:52quelles sont les valeurs à travers le monde
24:54qui surperforment ?
24:57SKINX, SMIC.
24:59Donc, en gros, il n'y a pas d'IA sans l'Asie.
25:02Ne serait-ce que pour le hardware,
25:04donc on le voit,
25:05les valeurs qui marchent...
25:07OpenAce va d'ailleurs nouer des deals
25:09avec ce genre de boîte,
25:10SKINX notamment en Corée du Sud.
25:11Oui, exactement.
25:13Donc, dans un premier temps,
25:14on se dit, bon, voilà,
25:15il n'y a pas de tech sans l'hardware asiatique,
25:18mais il y a aussi une autre utilisation de l'IA,
25:21notamment en Chine,
25:21qui est plus basée sur l'utilisation de téléjour,
25:24alors qu'on est plutôt sur du hyperscaler aux États-Unis,
25:28avoir la puissance de computing, etc.
25:30On est dans l'application pure et dure en Asie,
25:34les Flatbots, on l'a vu avec DeepSync,
25:36et on voit des noms,
25:39des players type AI en Asie qui commencent...
25:43Alors, évidemment, j'ai parlé d'SMIC,
25:45de SKINX,
25:46mais il y a Alibaba,
25:47il y a Tencent,
25:48il y a Baidu.
25:50Donc, il y a une vraie histoire là-dessus.
25:52Donc, si vous prenez une exposition sur les marchés émergents
25:55dans un élément de diversification,
25:58en vous disant que la macro en Chine,
25:59au final,
26:00s'assure que les taux sont plutôt bas,
26:02et qu'en plus,
26:03il y a une histoire de tech,
26:04la tech est le deuxième point dans le MSCI Emerging Market,
26:08après les financières.
26:10Donc, voilà,
26:11il faut, dans ce contexte,
26:13tous les risques n'ont pas disparu.
26:16On peut rester,
26:17avoir une allocation plutôt,
26:20avec une préférence sur les actions,
26:22sur les obligations,
26:24mais toujours avec un mix diversifié,
26:26avec des opportunités,
26:27notamment sur les émergents.
26:28Sur la Chine,
26:29alors je sais qu'il n'y a rien de tel que les prix
26:31pour faire varier les sentiments,
26:32et donc comme la tech chinoise s'envole,
26:35tout le monde a envie de participer,
26:36évidemment, à ce mouvement-là.
26:38Je me rappelle qu'il y a encore quelques années,
26:39certains grands pundits nous disaient
26:41que la Chine était ininvestissable.
26:43Est-ce que les raisons qui ont fait
26:45que la Chine est devenue ininvestissable
26:47à un moment pour certains,
26:48est-ce que ces facteurs-là
26:50ont changé,
26:51au-delà simplement de la variation des prix
26:53et d'une réenvolée
26:55ou d'une réappréciation,
26:57réwriting de la tech chinoise ?
26:58Après, sur certains des noms que j'ai donnés,
27:00il y a encore beaucoup de marge
27:01pour rattraper Elvira, par exemple.
27:05Mais on a moins peur d'un pouvoir chinois
27:07qui viendrait du jour au lendemain,
27:08comme ça, rayé d'un trait de plume,
27:10un secteur, régulé,
27:12massivement un secteur,
27:13prendre un patron pour l'emmener
27:15loin des caméras, etc.
27:17C'est tout ça qui a rendu la Chine en Elvira.
27:19Exactement, mais en fait,
27:20tout ça, c'était d'une certaine façon,
27:22ça a été voulu,
27:23c'est qu'après des années d'expansion...
27:26C'est une reprise en main volontaire.
27:27Voilà, c'est une reprise en main volontaire.
27:29Donc, toute cette extrême régulation,
27:32je pense qu'on est...
27:33On le voit dans le changement de ton
27:35de la part de Pékin
27:37et avec les politiques mises en place.
27:39Donc là, on va avoir une confirmation
27:42avec la prochaine réunion
27:45qui arrive la semaine prochaine
27:47ou dans deux semaines
27:48sur les prochaines...
27:50sur les cinq prochaines années par an.
27:52D'accord.
27:52D'accord.
27:53Donc, c'est ça que j'aime bien aussi
27:55dans cette économie,
27:57c'est qu'on se projette à long terme,
27:59au même titre que ça,
28:00Matt Mann se projette à long terme
28:01sur les haies,
28:02c'est-à-dire qu'il y a des volontés.
28:03On est passé par là,
28:05par un moment difficile,
28:06short-term pain for long-term gain,
28:08je ne sais pas, désolé...
28:09Ah oui, non, non, en français.
28:11Et voilà, donc, ça revient.
28:13La Chine se tient d'un point de vue macro.
28:15On a accepté de la douleur
28:17pendant quelques années
28:18pour le bénéfice
28:19et la prospérité commune
28:20de long terme.
28:22Pour reprendre la terminologie chinoise.
28:23Oui, sur la Chine.
28:24Donc, la Chine redevient investissable.
28:26Elle redevient investissable.
28:26Elle redevient investissable.
28:27Oui, tout le monde retrouve l'idée
28:30que c'est investissable.
28:31Il y a eu moins de cas, justement,
28:34de patrons envolés et disparus.
28:36Donc, en fait, ça disparaît un peu.
28:38La rémanence de ce genre d'événements
28:41qui sont quand même relativement négatifs
28:43pour un investisseur,
28:45là où je souscris à l'idée
28:46et qu'ils ont du long terme,
28:47c'est qu'eux ne sont pas confrontés
28:49à des échéances électorales.
28:51Donc, ça permet pour un pays
28:52de plus d'un milliard d'eux d'habitants
28:54de piloter une économie gigantesque
28:57qui se calque à peu près
28:59sur le modèle japonais.
29:00Rappelez-vous, dans les années 80,
29:01le Japon, c'était l'étoile
29:03de la technologie.
29:04Il y a Walkman, Sony.
29:05Ah, bien sûr.
29:06Et la Chine, en fait,
29:07ils sont à peu près pareils,
29:08sauf qu'ils sont beaucoup plus grands.
29:10Mais ils sont aussi disciplinés
29:13et ils ont tout.
29:15Et aujourd'hui, ils ont tout.
29:17On rajoute les terres rares.
29:18Ils ont tout.
29:19Donc, oui, la zone Asie,
29:21c'est une zone qui est très tech,
29:24où il y a de la croissance,
29:26où il y a aussi du vieillissement démographique.
29:27Donc, ça, c'est un peu le contrebalancier.
29:31Mais une robotisation qui va très, très fort,
29:34très vite,
29:34qui permet de compenser le manque de manœuvre.
29:36Alors, après, c'est toujours la Chine
29:38dans les portefeuilles d'épargne européen,
29:41français.
29:41Oui, c'est compliqué.
29:42Ce n'est pas naturel.
29:43Ce n'est pas naturel.
29:44Je suis d'accord.
29:45Mais, vous voyez,
29:46moi, j'avais une position chinoise
29:47qui était évidemment en moins-value latente.
29:49Je n'ai pas voulu la lâcher
29:50parce que je pense qu'évidemment,
29:53il y a du potentiel.
29:54Après, il ne faut pas s'enflammer.
29:55Ce ne sont pas des marchés
29:56qui sont accessibles
29:58aussi bien que les nôtres
29:59ou aux États-Unis.
30:01Et c'est aussi ça qui fait leur force.
30:02En fait, ils circonscrivent
30:03assez bien leur économie,
30:05leur flux.
30:06Il ne faut pas qu'il y ait
30:07de sujets politiques,
30:09mais je pense que c'est
30:10beaucoup plus stable.
30:11Oui, oui, c'est ça.
30:11C'est quand même beaucoup plus stable.
30:14En relatif, aujourd'hui,
30:15les sujets politiques,
30:15ils sont partout,
30:17y compris dans des zones développées.
30:18Mais ils parlent un peu moins.
30:19Donc, quand même,
30:21le silence est d'or.
30:23Mais c'est sûr que le rythme
30:24de croissance s'est normalisé.
30:26Il s'est normalisé
30:27chez les dragons asiatiques,
30:28la Corée du Sud à l'époque,
30:29Taïwan, Japon.
30:30On pensait qu'ils allaient avoir
30:3110% de croissance tous les ans.
30:33Et en fait, ça s'est normalisé
30:34à 4, 5.
30:34Et puis, le Japon est très faible aujourd'hui.
30:37Mais la Chine, c'est un peu le modèle.
30:39Sauf qu'ils ont beaucoup,
30:40beaucoup de réserves.
30:42Si je reprends votre raisonnement,
30:43Florian,
30:43partant notamment du dollar,
30:45oui, il y a toutes les raisons
30:46pour que la réallocation,
30:49notamment d'investisseurs globaux,
30:50très pondérants en dollars,
30:51se poursuive.
30:52Et que l'Asie et la Chine
30:53en profitent encore devant nous.
30:55Exactement.
30:56En fait, là, on peut être sur l'Asie,
30:58être à la conjonction
30:59de flux financiers, en fait,
31:00avec potentiellement
31:02des stratégies
31:04de débouclage de carry trade.
31:06En fait, là,
31:07ce qui nous amène
31:08à être positif
31:08sur la dette, en fait,
31:10émergente en devise locale.
31:12Donc, Mayran nous dit
31:13qu'il faut que ce soit très graduel.
31:14Là, justement,
31:14parce qu'il faut éviter
31:15un choc sur le crédit,
31:16vu que les spreads
31:17sont quand même très contractés
31:18aux États-Unis.
31:19Et le deuxième point,
31:20c'est que si on a une appréciation,
31:21en fait, des monnaies asiatiques,
31:23il y aura quand même
31:23des pressions déflationnistes.
31:25Et à ce moment-là,
31:25il y a quand même un intérêt
31:26des autorités locales
31:27de créer de la reflation domestique.
31:30Donc, qu'est-ce qu'on a vu récemment
31:31sur les indices CSI, par exemple ?
31:33Il n'y a plus d'imposition
31:33sur les plus-values.
31:35Donc, ça a quand même aidé
31:36la hausse des indices CSI.
31:38Nous, on est très positifs,
31:39en fait, sur...
31:40C'est la Chine.
31:41Exactement.
31:41Les indices largeurs chinois
31:42continentaux.
31:43Domestiques, exactement.
31:44Donc, voilà,
31:45c'est un peu le dessin
31:46qu'on pourrait avoir.
31:47Et en macro,
31:48si on essaye d'élargir
31:49un petit peu les choses,
31:50en fait, ce qu'on vit,
31:50c'est une énorme rotation.
31:52C'est-à-dire,
31:52j'ai eu un modèle de croissance
31:53pendant 30 ans
31:54dans les mondes développés
31:55qui étaient autour du consommateur.
31:56Les pays développés
31:57se disent maintenant,
31:58il faut réinvestir.
32:00Et en Chine,
32:00on a été, en fait,
32:02vers l'investissement
32:02pendant 30 ans
32:03avec même des surcapacités
32:04pendant un moment.
32:05Il y avait l'idée
32:05de rééquilibrer
32:06le modèle de croissance.
32:07Mais là,
32:08vu qu'on a un choc
32:08sur le commerce international,
32:09on va marcher forcer,
32:10en fait, vers mon consommateur.
32:12Et donc, finalement,
32:12on auto-centre plus
32:14autour de l'Asie,
32:15ce qui permet, en fait,
32:16d'avoir une réappréciation
32:17des monnaies.
32:17Donc, vers le CAPEX
32:19dans le monde développé,
32:20on a des pressions baissières
32:21sur les devises,
32:22notamment le dollar,
32:22de manière structurelle.
32:23Et vers mon consommateur
32:24un peu final en Asie,
32:26ce qui permet
32:26une réévaluation des monnaies.
32:27Et ça,
32:27c'est un grand mouvement
32:28de réallocation,
32:29de réorientation
32:30des flux financiers,
32:31comme vous dites,
32:32Florian,
32:33qui fait un cycle,
32:35qui fait un nouveau cycle.
32:36Oui,
32:36c'est vraiment
32:37un changement de paradigme.
32:38C'est pas trois mois,
32:39on ne parle pas de trois mois.
32:40Exactement,
32:40c'est véritablement
32:41un changement de paradigme
32:42avec énormément d'implications.
32:44La première,
32:45c'est comme il y a
32:46plus de CAPEX
32:46dans les pays développés,
32:48plus d'investissement,
32:49c'est plus inflationniste,
32:50ça concerne
32:51des matières premières.
32:52Qui a fait
32:52les investissements ?
32:53Les États,
32:54d'où le creusement
32:54des déficits.
32:55Et puis derrière,
32:56on voit que la réduction
32:58des déficits
32:58est très compliquée
32:59dans le monde développé.
33:00Donc,
33:00il y a un scénario
33:01potentiellement un peu plus
33:02d'injection de liquidité
33:03de la part des banques centrales.
33:05Fondamentalement,
33:05c'est inflationniste.
33:06Et puis,
33:07côté Asie,
33:07si on veut aider
33:08le consommateur,
33:09à la fin,
33:10il faudra aussi
33:10avoir potentiellement
33:11un peu plus d'imposition locale.
33:13Donc,
33:14ça,
33:14c'est une première conséquence.
33:16Donc,
33:16effectivement,
33:17on est sur une rotation
33:18qui n'a pas des conséquences
33:19simplement très court terme
33:20mais très structurelle.
33:23Parlons de la France,
33:24Igor ?
33:25Il ne faut jamais gâcher
33:26une bonne crise.
33:27Non.
33:29Bon,
33:29alors,
33:30vos commentaires
33:30sur la situation politique,
33:32je ne sais pas
33:32quelle est la question à poser.
33:34Et puis,
33:35surtout,
33:35le CAC,
33:36moi,
33:36je veux qu'on reste aussi
33:37sur le domaine
33:37est-ce qu'il y a déjà
33:38des opportunités à saisir
33:39dans l'idée que peut-être
33:40que ça va mal
33:41et que ça peut aller mieux demain ?
33:42Les investisseurs,
33:43je pense qu'ils regardent
33:44la France comme un faitout,
33:46comme une casserole.
33:46Ils ne savent pas trop
33:47de savoir ce qu'il y a dedans
33:48tant que c'est sur le feu
33:49et que ça cuit.
33:51C'est un peu ce qui se passe
33:52parce qu'on voit
33:52les taux n'ont pas été
33:53trop attaqués encore.
33:55Le CAC 40,
33:56il performe comme il peut
33:58mais comme il est...
33:59On se performe
34:00mais on est positif.
34:01Oui,
34:01et puis il fait quand même
34:01des valeurs du luxe
34:02donc on a beaucoup souffert
34:04mais les small caps
34:05ont bien rebondi
34:06donc voilà,
34:08je pense que les investisseurs
34:10ils ne craignent pas
34:12la destruction institutionnelle
34:13de notre pays.
34:15Ils savent qu'on a des avantages,
34:16on a beaucoup de taux d'épargne,
34:18ça alimente aussi
34:19l'investissement.
34:20Après,
34:20quand on regarde
34:21les entreprises,
34:21je regarde les statistiques
34:22infogreffes,
34:23on est quand même
34:24en termes de radiation.
34:26On est quasiment
34:27en octobre,
34:28on a déjà atteint
34:30le niveau de 2024.
34:30Les redressements judiciaires
34:32sont quand même
34:33en croissance de 30%.
34:34Donc,
34:35on sent quand même
34:36qu'en tout cas
34:36pour les ETI
34:37et les petites sociétés,
34:38le contexte
34:39est très difficile.
34:40Tout ce qui est
34:41prestations de services,
34:42de conseils,
34:43tout s'est arrêté
34:43à la dissolution.
34:45Donc,
34:46je ne pense pas
34:47que nous,
34:47on puisse parler
34:47d'accélération de croissance
34:49après la crise de régime.
34:51Je ne suis pas
34:51commentateur politique,
34:53j'ai mon opinion personnelle
34:54mais c'est sûr
34:56que ce n'est pas très bon
34:56pour les mesures
34:58d'investissement
34:59puisque le capitalisme,
35:00ça fonctionne
35:00sur la confiance,
35:01sur l'avenir
35:02et sur la capacité
35:03à se dire
35:04demain sera meilleur
35:05ou j'ai un projet
35:06que je vais mettre en place.
35:08Donc,
35:08on a encore
35:08des belles industries,
35:09on a des valeurs
35:10qui ont très bien performé,
35:11tout ce qui est aéronautique,
35:12défense,
35:13c'est des valeurs internationales.
35:15Donc,
35:15en fait,
35:16qu'elles soient
35:16sur le CAC 40,
35:17c'est un peu ça
35:18qu'il faut jouer
35:19mais je pense
35:20que les small et mid-cap
35:21ont encore du chemin
35:22parce qu'il y en a
35:24qui n'ont pas vraiment
35:25besoin de crédit
35:25parce qu'elles sont solides
35:26et aussi,
35:27on avait parlé
35:28des Etats-Unis
35:29mais je pense que le Russell 2000
35:30est aussi quelque chose
35:30qu'il faut regarder
35:31qui n'est pas trop performé.
35:34Ce n'est pas la même qualité,
35:35la cote small américaine
35:37et la cote small française
35:38et européenne.
35:39Ce n'est pas la même taille
35:39parce qu'une small américaine
35:40c'est une...
35:40Elle est la même taille
35:41mais je veux dire
35:42cette thématique
35:43elle est cherchée
35:44parce que là
35:44tout le monde
35:45donc il faut bien
35:46aller chercher des choses
35:47donc la France reste investissable
35:49mais de toute façon
35:51on va avoir des échéances
35:52en 2026
35:53mais ce n'est pas
35:54le 2027
35:55peut-être avant
35:56ça ce n'est pas
35:57super rassurant
35:58pour l'épargnant
35:59mais en fait
36:00le constat que je fais
36:02c'est qu'ils épargnent
36:03de plus en plus.
36:04Ça implique quoi
36:06le retour de terrain
36:06là ?
36:07Vous êtes un gros cabinet
36:08de gestion de patrimoine
36:09je ne sais pas
36:10le téléphone sonne tous les jours
36:11qu'est-ce que je fais
36:12avec mon argent ?
36:13Qu'est-ce que non ?
36:14Non alors déjà
36:14moi je n'ai jamais géré
36:16avec ma carte d'électeur
36:16en fait chaque fois
36:17qu'il y a eu
36:18des événements politiques
36:19vendre avant
36:20a toujours été une erreur
36:21donc ils ne sont pas inquiets
36:24sur leur épargne
36:25parce qu'il y a
36:26des bonnes pertes
36:26aujourd'hui le préfet
36:28il regarde
36:28on avait investi
36:29le prix mondial
36:31voilà le CAC 40
36:32vous ne voyez même pas
36:33donc moi j'étais
36:36très investi sur le Japon
36:37parce que j'aime bien
36:38ce pays
36:38parce qu'il peut donner
36:40et ce qu'il n'a pas
36:41encore donné
36:42malgré toutes les annonces
36:43voilà donc les gens
36:44ils se disent
36:45finalement on peut
36:46gagner de l'argent
36:46même si la France
36:47est dans une situation
36:48politique complexe
36:50Bon c'est quoi
36:51le message sur la France
36:53pour des clients
36:53d'une banque privée
36:54si jamais vos clients
36:56vous interrogent
36:56sur la France
36:57Nicolas
36:58Oui forcément
36:58nous on va le regarder
36:59j'ai envie de dire
37:01avec deux lentilles
37:03différentes
37:03le premier c'est évidemment
37:04les potentielles mesures fiscales
37:06qui peuvent être
37:07mises en place
37:08étant un gestionnaire
37:09de patrimoine
37:10je laisse ça
37:12à mes collègues
37:14banquiers
37:15plutôt
37:15du côté investissement
37:17on va le regarder
37:18avec les écarts de rendement
37:20sur les spreads
37:21on se rend compte
37:22que ce qu'Igor disait
37:24c'est qu'au final
37:24c'est pas
37:25voilà
37:27la casserole
37:28est sur le feu
37:29les spreads
37:30restent entre
37:3070 et 90
37:32de points de base
37:34donc voilà
37:36il n'y a pas
37:36tant qu'on reste
37:37dans cette cocotte
37:40je veux dire
37:41il n'y a pas
37:42d'inquiétement
37:42de marché
37:43il ne faudrait pas
37:44par contre
37:44que ça dure trop longtemps
37:46malheureusement
37:46on se dit
37:47ça peut durer
37:47jusqu'à la première partie
37:50de l'année
37:502027
37:51mais là où
37:52les autres pays
37:53avancent
37:53très rapidement
37:54les Etats-Unis
37:55avec les baisses d'impôts
37:56la Chine
37:57avec la relance
37:59ça prend du temps
38:00et ça c'est vraiment
38:01peut-être
38:01le salarié
38:02mais pour l'instant
38:02pas de raison
38:03non plus
38:03de s'inquiéter
38:04autrement
38:04le marché fonctionne
38:05Florian
38:06pour conclure
38:06moi ce qui me frappe
38:07c'est que
38:08plein d'autres pays
38:09en Europe
38:10s'en sortent bien
38:11aujourd'hui
38:11il y a des cas
38:12d'investissement
38:13hyper intéressants
38:14autour de nous
38:14l'Allemagne
38:15l'Espagne
38:15l'Italie
38:16vous pouvez choisir
38:17épanacher
38:18tout ça
38:19finalement
38:19le sujet France
38:21n'abîme pas
38:22les cas d'investissement
38:24autour de nous
38:24en Europe
38:25j'ai l'impression
38:25là l'Europe
38:27a quand même été pénalisée
38:28on parlait des performances
38:30des marchés
38:30par l'appréciation de l'euro
38:31là dans notre scénario
38:33on se dit
38:33on va vers une stabilisation
38:34ça va quand même aider
38:35les résultats des entreprises
38:36ça va aider notamment
38:37la consommation discrétionnaire
38:39donc il y a un certain nombre
38:39d'entreprises françaises
38:40qui devraient quand même
38:40en bénéficier
38:43après
38:43fondamentalement
38:45on voit qu'effectivement
38:46les spreads de crédit
38:47sont relativement stables
38:48donc nous on se dit
38:49d'ici la fin de l'année
38:49ce qui peut quand même
38:50l'emporter
38:50c'est plutôt l'entrée en vigueur
38:52du plan allemand
38:52donc sur les actions européennes
38:54on est plutôt
38:54aujourd'hui
38:55en fait surpondérés
38:57en se disant
38:58qu'on a plusieurs arguments
38:59un
38:59la fin de l'appréciation de l'euro
39:00avec des valeurs
39:01qui ont été quand même
39:01massacrées pendant l'été
39:0243% des valeurs européennes
39:04qui ont déçu
39:05en fait pendant la saison
39:06de résoudre
39:07une sous-performance forte
39:08et deux
39:09il y a des secteurs
39:10autour des biens d'équipement
39:12qui devraient quand même remonter
39:13voilà
39:14les mid-cap européennes
39:15peuvent en profiter
39:15notamment allemandes
39:16le MDAX
39:17quand on voit sa valorisation
39:18on a un PE de 14,5
39:19ça reste
39:20une marché moins cher d'Europe
39:21on a dit pour les mid-cap
39:22il n'y a pas de contagion
39:23à la France
39:24et pour nous
39:24il y a des perspectives
39:25qui sont plutôt assez favorables
39:26merci beaucoup messieurs
39:27merci d'avoir été les invités
39:28de Manet Marché ce soir
39:29Florian Roger
39:29BNP Paribas
39:31CIB
39:31Igor Demac
39:32Vital Epargne
39:33et Nicolas Sopel
39:34Quintet Banque Privé
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