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Vendredi 14 novembre 2025, retrouvez Véronique Riches-Flores (Présidente, RF Research), Florian Ielpo (Responsable Macro au sein de l'équipe Multi-Asset, Lombard Odier IM), Christian Parisot (Président, Altaïr Economics) et Olivier Malteste (Directeur des investissements, Althéis) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne sur Bsmart4Change.
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00:25vous nous suivez en live également sur les réseaux sociaux, notamment sur le compte LinkedIn de Bsmart4Change
00:31et vous nous retrouvez en rattrapage chaque soir en replay sur bsmart.fr ou encore en podcast sur l'ensemble de vos plateformes préférées.
00:38Au sommaire de cette édition ce soir, le bilan de cette semaine, semaine marquée par des doutes qui apparaissent chez les investisseurs
00:46concernant les valorisations et les performances des grandes valeurs technologiques américaines liées notamment à l'intelligence artificielle
00:54et puis de plus en plus de doutes également sur la capacité de la réserve fédérale américaine à enchaîner avec une nouvelle baisse de taux
01:03à l'occasion de son meeting de décembre qui se tiendra les 9 et 10 décembre précisément.
01:08Tout ça fait peut-être vaciller un petit peu quelques convictions.
01:11En tout cas, tout cela est un prétexte à prendre des profits après une année où les performances des différentes classes d'actifs
01:19auront été plus que solides. Discussions à suivre bien sûr sur ces sujets de marché avec nos invités dans un instant.
01:25Du côté des situations budgétaires, il y a bien sûr la situation française et je ne vous ferai pas l'affront de vous décrire
01:33la situation budgétaire française dans cette émission. En revanche, on peut s'intéresser également à une situation budgétaire
01:38toujours compliquée, celle du Royaume-Uni avec un horizon qui se rapproche puisque le Royaume-Uni doit présenter un budget
01:48le 26 novembre prochain et visiblement le Premier ministre Kirstermer et sa ministre des Finances Rachel Reeves
01:56sont prêts à abandonner l'idée d'une augmentation des impôts sur le revenu. Il faudra néanmoins combler un trou de 25 à 30 milliards
02:05d'Austerlin pour le budget 2026 au Royaume-Uni. La pression des marchés monte à nouveau avec des rendements obligataires
02:14qui se sont passablement tendus spécifiquement côté britannique. Pauline Grattel vous en dira un peu plus dans son point de marché
02:21dans quelques instants et puis dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse, comme chaque mois, nous ferons un point
02:26sur les dernières tendances au sein de l'industrie ETF, que ce soit les tendances en termes de flux, de collecte
02:32ou en termes de nouveaux lancements de produits. Et c'est Olivier Maltès, le directeur des investissements d'Alteis
02:39qui sera notre invité comme chaque mois dans le dernier quart d'heure de Smart Bourse.
02:53Tendance mon ami, chaque soir en ouverture de Smart Bourse, nous retrouvons Pauline Grattel
02:57qui vous apporte les infos clés du jour sur les marchés. Bonsoir Pauline. Et c'est une semaine qui se termine
03:02par une séance de baisse assez générale sur les indices actions.
03:05Oui, en Europe, tous cèdent plus de 1,5%. Le CAC repasse sous les 8200 points
03:11après le record à 8300 points inscrits hier. Aux Etats-Unis, les indices ont ouvert en territoire négatif
03:18de plus de 1% pour le Dow Jones, le Nasdaq et le S&P 500. Une baisse assez générale donc
03:24sur fond de doute sur une nouvelle baisse des taux de la Fed lors de sa réunion des 9 et 10 décembre
03:29et sur fond aussi de doute sur les valorisations élevées des techs américaines.
03:33Commençons par le sujet de la réserve fédérale américaine du coup, Pauline.
03:37Les marchés estiment qu'il y a autant de possibilités que la Fed abaisse ses taux de 25 points de base
03:42ou qu'elle les laisse inchangés. De plus en plus de représentants de la Fed sous-entendent
03:46qu'une baisse est loin d'être acquise. En même temps, Jérôme Powell l'avait lui-même indiqué.
03:51Par ailleurs, la Maison-Blanche a confirmé que le rapport sur l'emploi d'octobre serait bien publié
03:56mais certainement sans le taux de chômage.
03:58Et puis la question des valorisations, notamment sur la tech américaine, revient au centre du jeu.
04:03Non pas que ces valorisations soient particulièrement plus élevées aujourd'hui qu'il y a 15 jours
04:06mais en tout cas c'est un sujet qui inquiète désormais les investisseurs.
04:09Oui, ce sujet avait donc commencé à inquiéter les investisseurs au début du mois
04:13avec des niveaux qui défient les lois de la gravité.
04:16Le déclencheur s'avait été palentir lors de sa publication
04:19et plus récemment c'est Oracle qui inquiète sur l'ampleur des investissements colossaux
04:24annoncés dans l'IA sur les prochaines années.
04:27Depuis le 1er novembre, il y a donc deux semaines, le titre plonge de 20%.
04:31Et puis à propos de tech, un mot d'Ubisoft qui a surpris le marché ce matin en appuyant sur pause.
04:37Oui, quelques minutes avant d'annoncer les résultats du premier semestre
04:40et sans explication, Ubisoft a décalé la publication, s'inédié et demandé la suspension de sa cotation à Paris.
04:47Cela peut être interprété comme le signal d'importantes annonces à venir
04:50qui pourraient influer fortement sur le cours de bourse.
04:54On rappelle que le titre Ubisoft plonge de 50% depuis le début de l'année.
04:58Le marché s'invite par ailleurs dans le débat budgétaire au Royaume-Uni
05:01à deux semaines de la présentation d'un budget.
05:03Oui, Rachel Reeves et Kirstarmer abandonnent leur projet d'augmentation de l'impôt sur le revenu.
05:09Ce revirement inattendu inquiète puisque cette mesure visait à augmenter les recettes pour combler le déficit.
05:15Dans ce contexte, les taux longs britanniques s'envolent de 15 points de base pour le rendement à 30 ans
05:20au-delà de 5,30% et aussi de 15 points de base pour le rendement britannique à 10 ans
05:25qui évolue autour de 4,55%.
05:28Qu'en est-il des autres grands marchés obligataires dans ce contexte, Pauline ?
05:31Le rendement américain à 10 ans reste stable autour de 4,10%.
05:35En Europe, le rendement allemand de même échéance remonte un petit peu autour de 2,70%.
05:40Sur le marché d'échange, plusieurs mouvements sont à signaler.
05:44Le Yen recule après que le Premier ministre a écarté l'idée d'une hausse des taux d'intérêt.
05:49La livre sterling recule aussi tout comme le dollar.
05:52Le dollar qui s'est stabilisé ensuite avec un euro dollar autour de 1,1630.
05:56Du côté de la microéconomie, quelques publications encore et notamment celle de Richemont
06:02avec un titre qui bondit de 5% et plus même après cette publication de résultat.
06:06Oui, la croissance de ces ventes accélère au deuxième trimestre et ce, malgré les tarifs douaniers de 30%.
06:12Les ventes sont supérieures aux attentes en hausse de 14% tirées par les Etats-Unis et par l'Asie.
06:18Au sujet des tarifs douaniers, à noter que les Etats-Unis et la Suisse viennent de conclure un accord
06:23pour réduire les droits de douane à 15% sur les produits suisses.
06:26Et puis Alstom a également fait état d'une solide publication.
06:30Oui, et le titre figurait même en tête du SBF 120 et en hausse de 5% au meilleur de la séance.
06:35Alstom fait état de résultats supérieurs aux attentes pour le premier semestre de son exercice 2025-2026
06:42et relève ses objectifs de croissance organique et de chiffre d'affaires.
06:46Quels seront les événements marquants attendus la semaine prochaine sur les marchés polis ?
06:52La semaine prochaine, on prendra connaissance des résultats de Nvidia publiés mercredi après la clôture des marchés.
06:59Côté macro, aux Etats-Unis, on regardera la production industrielle du mois d'octobre
07:02et aussi les PMI préliminaires pour le mois de novembre.
07:06En zone euro, on prendra connaissance de l'inflation en seconde lecture pour le mois d'octobre
07:10et aussi de l'inflation britannique pour octobre-mardi.
07:14Merci beaucoup Pauline Grattel avec nous chaque soir en ouverture du Smart Bourse
07:17et elle vous apporte les infos clés du jour sur les marchés.
07:20Trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
07:33Véronique Richelot est avec nous, économiste et présidente de RF Research.
07:37Bonsoir Véronique.
07:38Bonsoir.
07:38Christian Parizeau nous accompagne également, économiste bien sûr et présidente d'Altaire Economics.
07:43Bonsoir Christian.
07:44Bonsoir.
07:44Et un autre macro gars, Florian Hielpot avec nous, le responsable de la macro chez Lombard-Rodier IM.
07:49Bonsoir Florian.
07:50Bonsoir Véronique.
07:50Qu'est-ce qui doit nous inquiéter Florian ?
07:53Je ne sais pas, visiblement c'est le narratif pour conclure cette semaine,
07:56les inquiétudes, on l'a rappelé avec Pauline,
07:58concernant la capacité de la Fed à délivrer de nouvelles baisses de taux,
08:03des inquiétudes concernant les valorisations atteintes dans certains segments de marché,
08:06notamment autour du thème de l'IA aux Etats-Unis.
08:09Est-ce que ces inquiétudes sont légitimes ou est-ce que c'est un simple narratif de marché comme on dit ?
08:14On a deux types d'inquiétudes devant nous.
08:16On a des inquiétudes de court terme et de plus long terme.
08:19Alors le plus long terme c'est la valorisation, on en parle à loisir.
08:25Sur la partie court terme, on s'inquiète peut-être de la meilleure des situations,
08:29c'est-à-dire qu'on a, on commence, enfin j'ai l'impression...
08:32C'est trop court après quoi.
08:33On a peur de la croissance.
08:35On a peur en fait que les Etats-Unis aient bien bottommé,
08:37aient bien marqué un plus bas cyclique au cours du mois précédent
08:41et qu'on s'apprête à découvrir justement avec les chiffres qui vont être publiés à la fin,
08:46maintenant que le shutdown est derrière nous,
08:48qu'on se rend compte en fait que le marché de l'emploi aux Etats-Unis va pas si mal que ça,
08:52que le taux de chômage reste résolument bas
08:53et qu'effectivement il y a une dégradation dans certains secteurs,
08:57qui est plutôt d'ailleurs quelque chose de structurel.
08:59On a une espèce de déversement qui est lié,
09:02bouleversement en tout cas de la main d'oeuvre,
09:03qui est lié aussi au changement technologique.
09:06Donc on a peur que la croissance aille mieux qu'on ne le pense,
09:09parce qu'une partie du narratif de la montée des marchés
09:11reposait sur le fait que la Réserve fédérale puisse baisser ses taux de multiples fois.
09:16Et on nous l'a dit au précédent meeting,
09:18comme vous le rappeliez, de la Réserve fédérale,
09:20Jérôme Powell nous a dit qu'il n'est pas acquis,
09:24en tout cas qu'on puisse bénéficier d'une baisse de taux en décembre.
09:26On est à 50-50.
09:27Notre prévision côté lombard,
09:29c'est qu'on devrait avoir une baisse de taux en décembre,
09:32mais que ce serait une baisse de taux qui préfigurerait une pause.
09:35Dans le cycle monétaire.
09:37Est-ce qu'on doit s'inquiéter du fait que la croissance aille mieux qu'on ne le pense ?
09:42On ne le pense pas.
09:44On sort de notre comité d'investissement global.
09:46Et globalement, le consensus de l'intégralité des gérants auxquels je parle aujourd'hui,
09:50c'est qu'on est prêt à racheter les baisses de marché pour le moment.
09:54Donc, le good news doit être vu comme good news.
09:56Une bonne nouvelle reste une bonne nouvelle, surtout pour le marché actions.
09:59Le seul moment où on s'est fait un peu prendre à contre-pied, c'était 2022.
10:02Mais les taux sont passés de 0 à 4%.
10:04On ne parle pas du tout du même narratif.
10:07Là, on va se priver peut-être de 0,25, 0,50, baisse de taux.
10:10Est-ce que c'est une raison pour fuir les marchés actions ?
10:13On voit encore beaucoup d'opportunités dans ces marchés-là.
10:16Bon, sur le plan macro, qu'est-ce qu'on va effectivement découvrir
10:18avec le retour de données, tout ou partie des données qu'on n'a pas eues aux États-Unis
10:24pendant ces 43 jours ?
10:26Véronique ?
10:27Je partage, oui, volontiers ce qui vient d'être dit.
10:32C'est qu'on n'a pas beaucoup de sources d'inquiétude.
10:35La véritable source d'inquiétude, alors peut-être qu'on n'a pas complètement éliminé le sujet,
10:40est autour de la réforme fiscale.
10:42C'est-à-dire qu'il a fallu quand même faire des concessions.
10:45Et puis, finalement, le gouvernement fédéral va pouvoir fonctionner jusqu'en fin janvier.
10:52Donc, cette histoire-là n'est pas terminée.
10:54Et la grande question, me semble-t-il, d'un point de vue des perspectives 2026,
11:00c'est est-ce que finalement, le gouvernement aura la latitude d'abaisser les impôts,
11:05de distribuer des crédits d'impôts, comme il l'a annoncé ?
11:09Parce que finalement, cette réforme fiscale, c'est ce qui tient l'essentiel des perspectives 2026 aux Etats-Unis
11:17et donc, quand même, pour l'essentiel du reste du monde.
11:21Et c'est ce qui fait qu'on a quand même beaucoup de mal à envisager une croissance inférieure à 2%.
11:26Parce qu'on sait bien que ces avantages fiscaux vont finir par être payés par l'Amérique un moyen,
11:32par des baisses de dépenses.
11:33Enfin, dans un premier temps, politiquement, le politique fonctionne bien,
11:37on distribue du crédit d'impôts à tout le monde.
11:40Et ça, c'est du fuel, exactement.
11:42Donc, l'inquiétude, ce qui pourrait gêner les marchés,
11:46et en ce sens, heureusement, j'ai envie de dire que la Fed s'est ravisée,
11:51c'est pour moi la question de la partie longue de la courbe des taux.
11:55Et on le voit bien.
11:56D'ailleurs, ce qui se passe au Royaume-Uni n'est jamais totalement anodin
12:00quand on regarde les marchés occidentaux,
12:03mais ces tensions persistantes sur la partie longue de la courbe des taux,
12:06qui sont liées à ce qui se passe sur le point budgétaire
12:09et au risque d'une Fed trop accommodante,
12:13donc in fine moins gardienne de l'inflation,
12:16ce risque-là me semble encore assez important.
12:19Et c'est peut-être la mauvaise nouvelle, effectivement,
12:21que redoutent les marchés.
12:23Si la Fed ne baisse pas ses taux,
12:24donc n'agit pas quelque part pour contenir ce risque d'os et taux longs,
12:29et si la croissance est trop forte en prochain,
12:32parce qu'effectivement, ça passera sans doute, me semble-t-il,
12:35à la fois par une hausse des prix des matières premières,
12:38et puis une croissance plus forte.
12:41Si le cycle est meilleur,
12:43tous les actifs cycliques doivent normalement en profiter.
12:46Sur la question des parties longues de courbe,
12:50un point qui n'est pas anodin,
12:51c'est que la Fed va pouvoir réinvestir quand même une partie de son bilan désormais.
12:55Et ça ne compte pas pour rien, visiblement.
12:57Ça ne compte pas pour rien.
12:58Est-ce que ça rassure pour autant les investisseurs ?
13:01D'abord, il faut voir jusqu'où elle actionne,
13:05enfin, elle intervient.
13:07En général, les parties très longues,
13:08je pense que ce n'est pas pour rien.
13:09Ce sont les 30 ans qui tirent depuis.
13:11Et parce que ce n'est quand même pas la priorité des interventions de la Fed,
13:17jusqu'à maintenant, c'est...
13:18Mais effectivement, c'est un point qui est à double tranchant,
13:24parce que d'un autre côté, on peut se dire,
13:26oui, mais enfin, la Fed, elle intervient alors qu'elle ne devrait pas intervenir.
13:29Et précisément, elle risque d'être d'autant plus sanctionnée
13:32par la partie qui n'est pas sous contrainte de ses interventions.
13:38Voilà.
13:38Donc, je pense, pour moi, l'essentiel des préoccupations
13:42tourne autour de ces sujets-là
13:45et beaucoup moins des sujets de croissance.
13:50Même si, au bout d'un moment,
13:52les taux longs grimpent trop.
13:54Oui, oui, ça peut être.
13:55Mais les croissances aussi.
13:58Bon, ça veut dire que sur un 10 ans américain,
14:004% est un plancher qu'on n'enfonce pas comme ça,
14:04sans changement de scénario et changement de paradigme.
14:07On était, et d'ailleurs, la situation n'a pas bougé depuis un an.
14:10Il y a un an, on disait, point bas, 3,80, et puis ça remonte derrière.
14:13On n'a jamais dit 3,80.
14:14Et là, on est un peu dans la même configuration,
14:18avec des 30 ans qui nous disent, bon, 3,80, on va peut-être l'oublier, là.
14:22Christian, sur cette situation macro-américaine ?
14:24Alors, un petit peu plus négatif.
14:26J'y vais, un petit peu plus négatif.
14:28Alors, pour première raison, c'est parce qu'on est dans une économie en cas,
14:31avec des secteurs qui vont très bien, d'autres qui vont très mal.
14:34Et ça, c'est une source d'inquiétude.
14:36Alors, on va dire, oui, ce qui va très bien, c'est l'intelligence artificielle,
14:40c'est les investissements en Etats Center,
14:41mais avec un risque que vient de s'apercevoir le marché,
14:44que trop de croissance tue la croissance.
14:46C'est-à-dire que ce n'est pas de dire qu'il n'y a pas de carnet de commande,
14:48ce n'est pas de dire qu'il y a une demande.
14:50Toutes les publications étaient exceptionnelles,
14:51Palantir, Employé de matériaux, encore hier soir,
14:54mais des réactions négatives,
14:55alors pour plein de petites raisons propres aux sociétés,
14:57on ne va pas rentrer dans les détails,
14:58mais sur un point clé,
14:59on commence à se dire, est-ce qu'ils vont être capables
15:02de délivrer ce qu'ils ont promis ?
15:04Est-ce que leur carnet de commande va être là ?
15:05Parce qu'aujourd'hui, on a des contraintes.
15:07Si vous prenez aujourd'hui les data centers,
15:09grosso modo, il y a près de la moitié, c'est le sud des Etats-Unis.
15:12Et là, ça commence à poser problème,
15:13parce qu'on commence à avoir des politiques aux Etats-Unis
15:15qui s'opposent à la création des data centers,
15:17parce que ça fait flamber les prix de l'électricité
15:19dans les régions où ils s'installent,
15:21puisque les prix de l'électricité sont libres aux Etats-Unis.
15:23Et donc, les gens commencent à mal percevoir ces data centers.
15:26Donc, on commence à avoir des autorités américaines
15:29qui commencent à ralentir dans les délivrances
15:31de permis de construire.
15:32On a une inflation du coût des data centers.
15:35Maintenant, c'est un demi-million de dollars,
15:38500 millions de dollars pour le moindre data center.
15:42Donc, ça commence à flamber en termes de coût,
15:44parce que derrière toute la chaîne d'approvisionnement,
15:47c'est des prix qui commencent à grimper.
15:50Et donc, on a tout ce secteur qui va très bien,
15:52qui n'a pas de problème de carnet de commande,
15:54qu'il y a...
15:54Alors, après, on pourra dire
15:55est-ce qu'on a des poches suffisamment profondes ou pas ?
15:58Il y a des acteurs qui veulent emprunter.
15:59Donc, ça rend naturellement cette thématique
16:01très sensible au taux d'intérêt,
16:02parce qu'on sait que maintenant, il y a du levier.
16:04Donc, à partir du moment où on se dit
16:05qu'une fois que les IPS-scalers
16:07ont consommé une partie de leur profit d'exploitation,
16:10maintenant, si on veut un peu plus de croissance,
16:11ça ne passera pas à l'endettement.
16:12Donc, ça rend, ça explique aussi pourquoi...
16:14Ça devient un marché très sensible au taux d'intérêt
16:17aux anticipations de la Fed,
16:19alors que pour 25 points de base, ça ne change rien,
16:21se le font, mais en tout cas,
16:22ça, c'est un élément qui explique cette sensibilité,
16:24mais de l'autre, on a une vraie crainte
16:26qu'on n'arrive pas à délivrer
16:28pour des problèmes de tension
16:29sur les chaînes d'approvisionnement,
16:30pour des tensions d'application,
16:32et Coreware, par exemple,
16:34a marqué les esprits par sa publication.
16:36Donc, ça, c'est...
16:37Donc, ce cas, il n'est pas soutenable.
16:38L'économie qui va bien...
16:39Alors, attention, je ne dis pas que ça va se retourner,
16:42je dis juste que peut-être
16:44que vous deviez faire en six mois,
16:45vous allez le faire en un an,
16:46mais aux yeux des marchés,
16:47au niveau de valorisation actuelle,
16:49attention, il faut bien se placer dans ces étapes-là,
16:51six mois au lieu d'un an,
16:54ce n'est pas la même chose.
16:55Et donc, ça joue forcément sur la valorisation.
16:57Donc, ça, c'est l'économie qui va bien.
16:59Puis après, il y a toute la partie d'économie
17:00qui va quand même assez mal.
17:02On le sent quand même,
17:03il y a quand même quelque chose qui se passe.
17:04Alors, on a des exemples micros,
17:06c'est les licenciements qui ont été annoncés
17:08au niveau des opérateurs télécoms, par exemple.
17:12C'est le fait que, finalement,
17:14quand on regarde les recettes fiscales
17:16de notre cher ami Trump,
17:17il a une explosion de ces recettes
17:19sur les droits de douane,
17:20mais on a tout ce qui est recettes
17:22liées à l'impôt sur les sociétés
17:23qui est en train de faire le mouvement inverse.
17:25Et donc, on a bien cet effet-là aussi
17:27qui est en train de s'opérer.
17:28Donc, ça veut dire que les entreprises américaines
17:30commencent à souffrir,
17:31à souffrir de ces droits de douane.
17:32Alors, ça ne joue pas sur l'inflation,
17:33je n'y crois pas du tout.
17:35Ça joue sur le fait qu'elles ont une pression
17:37sur leurs marges
17:37et elles commencent à licencier.
17:39Alors, c'est vrai que vous allez me dire
17:40pour un Google...
17:41D'un point de vue Macron,
17:43on va voir les marges des entreprises baissées.
17:44Voilà, et ça explique l'une des erreurs
17:46d'une des thématiques centrales
17:48qu'on avait jouées,
17:49c'était les small caps américaines.
17:50Parce que les small caps américaines,
17:51on aurait dû les jouer normalement.
17:53Avec une économie qui se porte bien,
17:54avec tout va bien,
17:55avec M. Trump qui va faire des baisses d'impôts,
17:58qui protège l'économie américaine
17:59par des milliers de droits de douane.
18:01Cette semaine, c'est ce qui a un peu plus marché.
18:02À court terme, il y a eu des petits arbitrages.
18:04Mais on voit que ça s'essouffle très vite.
18:06Regardez, les arbitrages sur ces valeurs,
18:09sur ces secteurs un peu plus cycliques et tout ça,
18:11on n'ose pas aller trop loin aussi.
18:12À un moment donné, on vend la tech
18:14pour aller sur ces valeurs-là.
18:15Mais ça ne s'est pas rêvé.
18:16Pourquoi ?
18:16Parce qu'il y a un vrai problème
18:18de chiffre d'affaires,
18:19de progression du chiffre d'affaires,
18:20de marge.
18:22Et donc, je pense que oui,
18:23ce n'est pas à vous dire
18:24que c'est la récession demain,
18:26ce n'est pas à vous dire
18:26que c'est l'équilibre qui a fait églider.
18:28Mais on a un vrai problème
18:29de croissance déséquilibrée aux États-Unis.
18:31Cette croissance déséquilibrée,
18:32c'est un vrai frein à Wall Street.
18:34Donc, on est en train de s'apercevoir
18:35de ça sur Wall Street.
18:37Et ce qui m'amuse pas mal,
18:39c'est qu'on commence à avoir
18:39des brokers américains
18:40qui commencent à reparler
18:42de la surperformance de l'Europe en 2026.
18:44Ça m'amuse parce qu'on est reparti
18:46à se dire que quand même,
18:47on a beaucoup joué les États-Unis,
18:49peut-être un peu trop.
18:50Et il n'y a pas beaucoup de gras
18:51pour l'année prochaine
18:52si on veut jouer encore
18:54une progression des marchés
18:55parce qu'on a un peu éclusé
18:56les bonnes nouvelles
18:57du côté des États-Unis.
18:58Il y en a même qui parlent
18:59d'un vrai cycle de sous-performance
19:01des actions américaines
19:02pendant 10 ans.
19:03C'est Peter Oppenheimer,
19:05le stratégiste d'action de Goldman.
19:07Non, mais il fait son coup.
19:09À 10 ans.
19:10Dans un moment,
19:10il ne dira pas le contraire.
19:11Et il dit,
19:12voilà, à 10 ans,
19:13les actions américaines
19:14ne feront moins bien
19:14que les actions européennes
19:15qui feront moins bien
19:16que les actions émergentes
19:17et notamment
19:17que les actions chinoises.
19:19Voilà, c'est parce qu'on a,
19:20on sent qu'il y a un manque
19:22d'idées d'investissement
19:23maintenant aux États-Unis
19:23parce qu'on a bien rincé,
19:25je dirais.
19:26Et après, moi,
19:27en tant que macroéconomiste,
19:28la vraie question,
19:29c'est est-ce que cette croissance
19:29en cas est tenable ?
19:30Parce qu'à un moment donné,
19:31est-ce que la barre qui baisse
19:34ça ne va pas entraîner
19:34le reste de l'économie ?
19:35Et ça, c'est une grosse incertitude
19:36pour les prochaines.
19:37Véronique.
19:37Oui, mais c'est très intéressant
19:39et c'est vrai que c'est un vrai sujet
19:40pour nous,
19:41les macroéconomistes
19:42parce qu'en réalité,
19:43et on le voyait très bien
19:44avec le peu de chiffres
19:45qu'on a eu,
19:46les chiffres de l'ADP.
19:47Quand on regarde
19:47par taille d'entreprise,
19:49ce sont les entreprises
19:50de plus de 500 salariés
19:51qui ont créé tout l'emploi.
19:52Les autres,
19:53je fais le petit calcul,
19:55j'ai enlevé,
19:55les autres sont en baisse d'emploi
19:57depuis trois mois,
19:58depuis l'été en fait.
19:59on a eu un pic
20:00et ça, ce n'est pas bon signe.
20:01Ce n'est pas du tout bon signe.
20:02Ce n'est pas étonnant d'ailleurs
20:03que les small caps
20:04sous-performent dans l'ensemble
20:06malgré des petits à-coups.
20:08Et la question,
20:10est-ce que ça tient ?
20:11Qu'est-ce qui l'emporte ?
20:12Les grandes entreprises
20:13ont les moyens.
20:15Peut-être même,
20:16je me suis demandé,
20:17à vérifier,
20:18s'ils shut down,
20:19ne poussaient pas,
20:20un,
20:20à rafler
20:21des employés fédéraux
20:26à moindre coût
20:27en leur enfreint d'emploi,
20:28sachant qu'il y a quand même
20:29quelques problèmes
20:30de pénurie de main-d'oeuvre
20:31ou pour se substituer
20:33aux services,
20:34aux quelques services
20:35de l'État fédéraux.
20:36On ne sait pas,
20:36mais il y a vraiment
20:37quelque chose
20:37qui est totalement atypique.
20:39Et puis,
20:41ce qu'on avait montré,
20:42nous,
20:42au mois de septembre,
20:44c'était les écarts
20:45de productivité depuis,
20:47je crois que c'était
20:47depuis 2019,
20:49par secteur.
20:50Et là,
20:50on a des choses
20:51qu'on n'a jamais vu.
20:52C'est-à-dire qu'on a pu,
20:53en dehors
20:54de tout ce qui tourne
20:55autour des nouvelles technologies
20:56et de l'énergie,
20:57tous les secteurs américains
20:59sont en perte
21:00de productivité.
21:02Et peut-être
21:02qu'effectivement,
21:04aujourd'hui,
21:04c'est un élément
21:05qui commence à peser
21:06sur les embauches,
21:08bien évidemment,
21:09et qui peut expliquer.
21:10Donc,
21:10il y a beaucoup
21:11de fragilité.
21:12Mais j'ai l'impression
21:13que malgré tout,
21:15précisément,
21:16avec la réforme fiscale,
21:18c'est quelque chose
21:19qui peut maintenir à flot
21:20et camoufler,
21:21dissimuler encore
21:22ces questions-là,
21:23même si ça reste
21:25un gros sujet
21:26de vulnérabilité
21:27sur le moyen terme.
21:28Intéressant,
21:29parce que ce schéma en cas,
21:30on le retrouve
21:31dans la dissension
21:32au sein
21:33de la réserve fédérale américaine.
21:35Ça qui s'est embêté.
21:36Ceux qui veulent baisser
21:37les taux plus fortement
21:38et ceux qui disent
21:39non, non,
21:40au minimum,
21:41c'est une pause.
21:42On ne parle pas encore
21:42de hausse de taux
21:43au sein de la Fed.
21:43Mais voilà,
21:44on sent qu'il y a
21:44une dissension,
21:46une divergence
21:46des deux côtés
21:47du consensus.
21:48Ce schéma en cas,
21:49pour l'investisseur,
21:50qu'est-ce que ça implique ?
21:52On continue d'investir
21:54toujours dans les mêmes
21:54sociétés aux Etats-Unis
21:55ou est-ce qu'on peut
21:57découvrir le côté value
21:58du marché américain
21:59à un moment,
22:00Florian ?
22:00On a une forme
22:00de retour du value.
22:02C'est le dernier jour.
22:03C'est encore une fois
22:04un peu comme
22:05les small caps.
22:05Ça va et ça vient.
22:07Juste sur cette économie
22:09en cas,
22:10évidemment,
22:10c'est quelque chose
22:10qui nous préoccupe.
22:13On en parle beaucoup
22:14aux Etats-Unis.
22:14L'exemple que je donne,
22:15moi,
22:15c'est de regarder
22:16le taux de croissance
22:17des salaires
22:18par niveau de salaire.
22:19avant 2022,
22:21les plus petits salaires
22:22avaient le plus grand,
22:23le plus fort taux de croissance
22:24et les plus gros salaires
22:25les plus faibles.
22:26Et puis depuis 6 mois,
22:279 mois,
22:28cette relation d'ordre
22:29serait complètement inversée
22:30et les plus petits salaires,
22:32en lien avec cette notion
22:34de productivité,
22:35sont ceux qui progressent
22:36le moins vite.
22:37Mais il n'y a pas
22:37qu'aux Etats-Unis
22:38qu'on a ce problème
22:38d'économie en cas.
22:40Vous prenez les Etats-Unis
22:41versus l'Europe.
22:42vous avez la même situation.
22:44Le PIB par habitant aux US
22:46s'est mis à progresser
22:47comme rarement,
22:48alors que le PIB par habitant
22:49en dehors
22:49vraiment a de la peine
22:50depuis 4 ans
22:51à suivre la même dynamique.
22:53Vous prenez l'évolution
22:54des salaires
22:55contre l'évolution des profits
22:56et la distribution des profits.
22:57Vous avez la même situation
22:58globalement.
22:59Donc, il se passe
23:00quelque chose aujourd'hui
23:01qui fait qu'il y a
23:02des happy few
23:03qui profitent d'un sas
23:04qui profitent,
23:04qui sont bien positionnés
23:06pour tirer parti
23:06d'une situation
23:07et une masse
23:08qui a de la peine
23:09à s'en sortir.
23:10Je serais moins négatif
23:12globalement
23:14à moyen terme.
23:16Je pense qu'il faut bien
23:17avoir en tête
23:18qu'il y a une partie
23:19de l'économie mondiale
23:19qui est sensible
23:20au taux de la Fed
23:21et une partie
23:22de l'économie mondiale
23:23qui l'est beaucoup moins
23:24voire pas du tout.
23:26Celle qui a bien profité
23:27de ces 4 dernières années
23:29c'est plutôt justement
23:29cette économie
23:30qui est peu sensible
23:31au fait de vivre
23:32dans un environnement
23:32de taux élevé.
23:33Au contraire,
23:34les taux Fed
23:35ce sont des taux
23:35qui sont systémiques.
23:36Ce sont des taux
23:36qui ont une influence
23:37pour les émergents
23:38même pour les Européens.
23:39Ça a une incidence.
23:41Les taux Fed
23:41ils ont baissé
23:42de 150 points de base.
23:43Et lorsque les taux
23:44baissent,
23:45vous le savez,
23:45on le sait tous
23:46autour de la table,
23:47ça met du temps
23:47à exercer
23:49un effet réel
23:50sur l'économie.
23:51Donc une partie
23:52de nos vues
23:53de 2026
23:53consiste à dire
23:54cette économie
23:55manufacturière
23:56qui peine un peu
23:57à convaincre.
23:58On pourrait la voir
23:59traverser une phase
24:00d'amélioration
24:01justement parce que
24:02les taux Fed
24:03parce que les taux
24:03du financement
24:04en dollars
24:04ont été réduits.
24:06Mais ça prend du temps
24:07et on voudrait voir
24:08ça tout de suite.
24:09Alors évidemment,
24:09nous,
24:10quand on voit
24:10les ISM
24:11qui s'améliorent
24:12un tout petit peu
24:12lorsqu'on voit
24:13justement la DP
24:14qui finalement
24:15n'était pas
24:16si négatif que ça.
24:17En tout cas,
24:17on a interprété
24:18comme pas si négatif
24:18que ça.
24:1958% des secteurs
24:20de la DP
24:21créaient des emplois.
24:23Donc,
24:23c'est pas négatif.
24:24On voit ça
24:25comme le bourgeon
24:26d'une forme de...
24:27Alors,
24:27c'est dur de dire
24:28reprise cyclique
24:28quand on n'a jamais eu
24:29de ralentissement.
24:30Mais voilà,
24:31deux points bas
24:32temporaires
24:32ce qui anime un cycle.
24:34Voilà,
24:34il y a des phases
24:34dans le cycle.
24:35Mais ça fait des secteurs
24:36très cycliques,
24:37je ne sais pas,
24:38de la chimie,
24:39de l'automobile,
24:40ces secteurs-là
24:41complètement en déshérence,
24:43désertés
24:44par tous les investisseurs
24:45de la planète.
24:46C'est ces secteurs-là
24:47qu'on doit pouvoir
24:48à un moment
24:48voir revenir
24:49au moins dans une fenêtre
24:51d'opportunité.
24:52Oui,
24:52et la géographie.
24:54Alors,
24:54on fait partie
24:55de ces gens
24:55qui pensent
24:55que l'Europe
24:56aujourd'hui
24:56a encore
24:57son épingle
24:58à tirer du jeu
24:59ces prochains mois.
25:00Chaque début d'année,
25:01on l'a vu,
25:02les investisseurs
25:03révisent un petit peu
25:04leurs allocations
25:04et se disent
25:05ce qui a bien marché,
25:06on va en vendre un peu
25:07et on va acheter
25:07un peu de ce qui a moins
25:08bien marché.
25:09Bon,
25:09l'Europe,
25:10ça marche plutôt
25:10en début d'année.
25:11On pense qu'il y a encore
25:12de l'upside là-dessus.
25:14On aime beaucoup,
25:15alors c'est un tropisme
25:16évidemment,
25:16mais on aime beaucoup
25:17les actions suisses.
25:18Pas que pour la nouvelle
25:20d'une baisse,
25:21évidemment,
25:21des taux de droits de douane
25:23appliqués au pays,
25:24mais plus globalement,
25:25c'est une industrie.
25:26Enfin,
25:26on a une partie
25:27de nos noms
25:27qui sont très industrielles,
25:29qui sont très liées
25:30justement au destin
25:30de la Fed,
25:31alors on est quand même
25:32très dépendant
25:33au fait de ramener
25:34ces taux Fed
25:35in fine à 3,25,
25:363,50 pour la fin de l'année.
25:38Et ça mène à l'étonnement
25:38négatif, alors du coup ?
25:39Non, parce que là,
25:40vous n'êtes pas...
25:41La Suisse, c'est d'accord.
25:42Ce n'est pas notre vue
25:43parce qu'il y a un plancher à zéro,
25:45on en a déjà fait l'expérience,
25:46c'est quand même assez compliqué
25:47à gérer globalement.
25:48La barre, pour avoir envie
25:49de tenter à nouveau
25:49l'expérience des taux négatifs,
25:51c'est quand même très élevé.
25:51On n'y est pas.
25:52Il faudrait qu'on observe
25:53une forme de déflation,
25:54en tout cas c'est la communication
25:55de la Banque centrale.
25:57Là-dessus, on pense
25:57qu'il n'y a pas spécialement
25:58de doute à avoir.
25:59Et puis le retrait,
26:00les droits de douane,
26:01ce qui était un peu
26:01la grande inquiétude déflationniste
26:03de notre côté,
26:04elle ne fait qu'alimenter,
26:05elle ne fait qu'aller dans ce sens-là.
26:06Les flux, alors au quasi-terme
26:08de cette année 2025,
26:09vont dans le sens
26:10de ce que vous décrivez,
26:12Florian,
26:12est-ce qu'on a vu quand même
26:13notamment sur la partie action ?
26:15Parce que que le dollar
26:16est baissé, ok,
26:17mais j'ai quand même l'impression
26:18que les actions américaines
26:19continuent d'attirer
26:20et d'aspirer beaucoup d'argent.
26:22Alors est-ce qu'on a quand même
26:23des flux aussi
26:23qui se redistribuent différemment ?
26:25C'est une thématique forte.
26:26Les flux aujourd'hui,
26:27ce qu'on observe,
26:28vont plutôt vers l'émergent.
26:29C'est-à-dire qu'on a plutôt
26:30une mécanique,
26:32alors qu'on peut lire
26:32comme une forme de substitution,
26:35on bouge de la tech US
26:36vers la tech finoise,
26:38parce qu'on se dit
26:39qu'il y a fait ses preuves.
26:40C'est peut-être l'événement
26:41le plus important de l'année
26:42d'une certaine manière.
26:44annoncée le week-end
26:46avant l'investiture
26:47de Donald Trump.
26:49On a tout dedans,
26:49le concentré de l'affrontement
26:51en Chine-États-Unis
26:52à travers la dimension technologique
26:54et l'intelligence artificielle
26:56aujourd'hui.
26:56Qui est renforcée aujourd'hui
26:57par cet aspect investissement
26:59des entreprises américaines
27:00justement dans l'AI,
27:01qui est vue d'un mauvais oeil
27:02parce qu'en partie
27:03financée par la dette.
27:04Alors ça,
27:05nos gérants qui suivent
27:06et qui font pas mal de sommets
27:07d'investisseurs à ce sujet-là
27:10ont un peu des doutes.
27:12La nature de l'investissement
27:13dans l'AI est un petit peu
27:14différent de ce qu'on a connu
27:15à la fin des années 90,
27:17début 2000,
27:17parce que c'est des investissements
27:18qu'on pourrait utiliser
27:19pour autre chose.
27:20Il y a encore,
27:21ces boîtes-là sont encore
27:22énormément cash riches.
27:23Ah oui,
27:23une grande partie de l'investissement
27:24se fait au travers
27:25de leur propre cash.
27:26Bon,
27:27il y a des choses
27:27à repenser.
27:30Mais en tout cas,
27:30voilà.
27:31Et l'autre élément
27:32que je voulais mentionner,
27:33c'est les actions chinoises.
27:35C'est pas que de la tech.
27:36Voir même,
27:36c'est pas beaucoup de la tech.
27:37En fait,
27:38la tech,
27:38c'est plutôt la Corée.
27:39C'est pas que de la tech,
27:41mais c'est aussi
27:41d'autres industries
27:42qui ont fait particulièrement
27:43bien cette année également.
27:45Donc,
27:46il faut imaginer
27:46qu'il y a une forme
27:47de rotation globale.
27:48dans la performance
27:48des actions chinoises.
27:49D'autres segments
27:50du marché chinois
27:52ont payé.
27:53Exactement.
27:53Et c'est ce qu'on voit aussi.
27:54Les chiffres de la consommation
27:56chinoise
27:56ne sont pas catastrophiques
27:58non plus.
27:58Ce matin,
27:59c'est un peu bien connu.
27:59On parle juste d'un macro.
28:00Une croissance
28:01de la consommation
28:02à 3%,
28:03je pense qu'en Europe,
28:04on en rêve.
28:05On l'a aux Etats-Unis,
28:06on l'a en Chine,
28:07on ne l'a pas en Europe.
28:08Encore une fois,
28:08ça crée une perspective
28:09intéressante.
28:10Les grands groupes européens
28:11sont diversifiés,
28:12sont relativement pas chers
28:13en tout cas.
28:14Et nous,
28:15on voit justement
28:15une forme de diversification
28:16là-dedans.
28:17On a déjà tous
28:17beaucoup d'actions américaines.
28:19Oui.
28:20En remettre,
28:21ce serait prendre peut-être
28:22trop de risques
28:23pour un gain
28:25trop faible
28:26de ce point de vue-là.
28:28Financer les CAPEX
28:29d'IA
28:30par de la dette,
28:32donc ça,
28:32c'est assez nouveau.
28:34Je crois qu'hier,
28:35on disait
28:36qu'aujourd'hui,
28:37les CAPEX
28:38des Max 7
28:39sont couverts
28:40à peu près
28:40à 70%
28:41par les cash flows.
28:44Néanmoins,
28:44ça veut dire
28:45qu'on arbitre
28:46différemment
28:46quand même
28:47la gestion
28:47de son cash flow
28:48et de son free cash flow.
28:50Ce n'est pas les mêmes acteurs.
28:51C'est ça qu'il faut voir.
28:52C'est-à-dire que
28:53si on prend
28:53les hyperscalers,
28:54les grands qui investissaient,
28:56au dernier chiffre
28:57que j'ai fait,
28:57là j'ai fait le calcul
28:58aux dernières publications,
28:59c'est 64%
29:00de leur profit d'exploitation
29:02qui va dans l'investissement
29:03d'accord.
29:04Eux, ils n'ont aucun problème.
29:05Les taux d'intérêt
29:06peuvent monter,
29:06descendre,
29:07tout ce que vous voulez.
29:08Ils ont largement
29:08des gros poches profondes.
29:09Mais Oracle,
29:09ils sont au cash flow négatif.
29:10Oracle, par exemple.
29:11Par contre,
29:11ce n'est pas le cas.
29:11Voilà, c'est ça.
29:12Et Oracle est intéressant
29:13parce que tous les groupes,
29:14enfin,
29:15quand on regarde
29:16la thématique de l'IA,
29:17les investisseurs
29:18ne prennent pas vraiment
29:19de risques
29:19autour de la thématique de l'IA.
29:21On regarde
29:21qu'est-ce qu'ils jouent ?
29:22Ils jouent
29:22ceux qui ont les poches pleines
29:24et qui peuvent investir
29:25et au pire,
29:27supporter 2-3 années
29:28avec une moindre rentabilité.
29:29Mais comme le reste
29:30de leur business
29:30est très bon
29:31et puis de toute façon,
29:32ils arbitreront
29:33entre leurs activités.
29:35Ne vous inquiétez pas,
29:35Microsoft ne nous donne pas
29:36le détail
29:37sur ce que rapporte
29:38réellement l'IA
29:39et quelle est la rentabilité
29:40par rapport
29:40à ces autres business.
29:41Et donc, du coup,
29:42ils offrent une vision
29:43assez positive
29:44de leur marge d'exploitation.
29:46Donc, tant qu'ils publient ça,
29:48on n'est pas trop inquiet
29:49sur ces valeurs-là.
29:50Après, on a des titres
29:51comme Nvidia,
29:52AMD.
29:53Ce sont des gens
29:53qui bénéficient
29:55de ces investissements.
29:56Donc, eux,
29:56pas de risque.
29:56C'est un risque d'exécution.
29:59C'est un risque,
29:59éventuellement,
30:00s'il y avait d'un seul coup
30:01une grosse croissance
30:02de la concurrence
30:03et qu'ils ne maintiennent
30:04pas leurs marges.
30:05Mais ce n'est pas le cas.
30:06Il y a une telle demande
30:07aujourd'hui.
30:08Ils n'arrivent pas
30:08à fournir la demande.
30:10Donc, c'est plus
30:10un risque d'exécution.
30:11On a plus qu'un risque
30:12de baisse des marges.
30:13Donc, on a joué
30:14ces valeurs-là.
30:15Après, ce qu'on n'a pas joué,
30:16on n'a pas joué
30:16ceux qui sont tendus
30:18au niveau bilan
30:20et qui investissent
30:20parce qu'on ne sait pas
30:21le retour sur investissement
30:26que l'action a plutôt baissé
30:28parce qu'on commence
30:28à s'inquiéter en se disant
30:29qu'il y aura l'endettement,
30:31qu'il y aura la dette à payer,
30:32mais on ne sait pas
30:32ce que va rapporter
30:33leurs investissements.
30:35Et puis, on ne joue pas
30:35les valeurs
30:36qui pourraient profiter de l'IA.
30:38Et c'est là, quand même,
30:39ça montre...
30:40Parce qu'on n'en est pas sûrs ?
30:41J'ai l'impression.
30:42Ça montre à quel point
30:44qu'il y a un problème
30:44dans le discours qu'on a aujourd'hui.
30:46Quand vous interrogez les gens,
30:47tout le monde vous dit
30:47c'est une révolution, c'est génial.
30:49Mais pourquoi vous n'allez pas
30:50acheter les valeurs
30:51qui peuvent en profiter ?
30:52Pourquoi vous n'allez pas acheter
30:53les valeurs
30:54qui sont sur la publicité,
30:55qui peuvent profiter de l'IA ?
30:56On l'a fait.
30:57Publicis, je me souviens très bien
30:59du narratif derrière Publicis
31:00après ChatGPT
31:01sur l'année 2023.
31:03Publicis était vu
31:04comme un grand gagnant d'IA.
31:05Aujourd'hui,
31:06c'est un peu moins évident.
31:07Voilà.
31:08Et on commence à s'inquiéter.
31:09Vous avez maintenant
31:10SoftBank
31:11qui investit
31:13tout son argent
31:14sur OpenAI
31:15en laissant NVIDIA
31:16et on le sanctionne
31:17pourcièrement.
31:18Pourtant, on pourrait dire
31:18que OpenAI,
31:19c'est quand même
31:20lui qui doit en profiter
31:21quand même.
31:21C'est bien d'avoir
31:22les puissances de calcul
31:22mais celui qui a les modèles
31:23c'est quand même OpenAI.
31:24Mais on voit que les marchés
31:25sont très prudents
31:25parce qu'ils ne savent pas du tout
31:26si OpenAI va gagner un jour
31:28un centime, un dollar.
31:30Donc, c'est un vrai problème.
31:31Donc, ça veut dire
31:31que les marchés sont quand même
31:32assez prudents
31:33vis-à-vis de cette thématique.
31:34On veut jouer ce qui est sûr
31:35dans cette thématique
31:35mais on paye très cher
31:36et on hésite
31:37à jouer la vraie révolution.
31:39Parce que si vous voulez
31:40jouer la vraie révolution,
31:41achetez tout ce qui est médias,
31:43achetez tous les secteurs
31:45qui peuvent profiter
31:45de cette révolution
31:46et on voit que les gens
31:47sont très prudents.
31:47Juste un petit peu pour finir,
31:49vous lisez ConfCall,
31:50vous avez toutes les boîtes
31:51qui ont publié leurs résultats,
31:53je parle hors secteur technologique,
31:55qui nous ont tous parlé
31:56de la révolution de l'IA,
31:57ça allait améliorer leur stock
31:58et tout ça,
31:59mais personne n'a réagi.
32:00La bourse n'a pas réagi à ça.
32:02Donc, ça montre bien
32:02qu'on est très méfiant quand même
32:04sur derrière ce qui va vraiment...
32:06Il n'y a pas une prime IA
32:07qui s'installe
32:08dans des grands laboratoires pharmaceutiques,
32:10dans des grands groupes de logistiques
32:11ou autre.
32:12Voilà, en 2019,
32:13il suffisait de dire
32:14mettre le bout de compte
32:15pour que l'action monte.
32:16Là, les gens ont quand même appris.
32:18Donc, ils se disent quand même
32:19on veut voir maintenant,
32:20on veut avoir
32:21ce que ça rapporte réellement.
32:22Donc, c'est vrai pour 2026,
32:24ça peut être vrai.
32:25Si en 2026,
32:27vous avez la preuve
32:28que l'IA rapporte quelque chose
32:30et génère du profit,
32:31là, vous allez avoir
32:32un vrai rallye boursier
32:33parce qu'on va rejouer,
32:35mais non pas Nvidia,
32:36mais ceux qui profitent
32:37de Nvidia.
32:38Mais pour l'instant,
32:39il y a un vrai passage de mou,
32:41un coup de mou à voir
32:42parce qu'on est dans cette phase
32:43d'incertitude.
32:44C'est un problème, là.
32:45Je veux bien qu'on redise un mot.
32:46Le financement des CAPEX
32:47par la dette,
32:48ça doit faire résonner
32:50quand même
32:51au moins des alertes oranges
32:54ou quelque chose comme ça ?
32:56Deux façons de le voir.
32:57On peut aller chercher,
32:59exhumer les vieux ratios,
33:00le CABE de Schiller
33:01et puis l'indicateur de Buffett.
33:05Là, on est sur des niveaux
33:06stratosphériques
33:07pour celui de Buffett.
33:08On est bien au-dessus
33:09de la période 2000.
33:11Exactement.
33:12La capitalisation de marché
33:13divisée par le PIB.
33:15On peut regarder
33:16le CAPE de Schiller
33:17qui est un PER,
33:18un Price Earnings.
33:19C'est ça ?
33:20Voilà, exactement.
33:22Là, on se dit
33:22qu'on doit être à 10%,
33:25à peu près,
33:2510-12% si je ne dis pas de bêtises,
33:26d'arriver sur les plus hauts
33:28de 2000.
33:29La question, c'est la valorisation
33:31par rapport aux revenus
33:32générés par ces entreprises-là.
33:33Point barre.
33:34Elles peuvent s'endetter
33:34autant qu'elles veulent.
33:35Si les earnings,
33:36si les profits sont en rendez-vous,
33:38on n'en est pas là.
33:39Bon, globalement,
33:41on n'est pas complètement inquiet
33:43parce que justement,
33:45on trouve que dans l'ensemble,
33:47parmi ces entreprises,
33:47en tout cas celles
33:48qui aujourd'hui sont chères,
33:50on trouve que dans l'ensemble,
33:52ces résultats ronronnent relativement
33:54en comparaison
33:55de ce qu'on a pu voir
33:56justement pendant la période
33:57maudite de 2000.
33:59En plus de ça,
34:00il reste l'immense reste
34:02de la côte
34:03parce que l'EI,
34:04c'est 5% des noms,
34:0630% de la capitalisation
34:07de marché des actions US.
34:09Une tendance
34:10qui n'était pas du tout
34:10avec nous il y a 5 ans en arrière.
34:125% de ces noms-là
34:13représentaient 5%
34:14de la capitalisation boursière
34:16et au fur et à mesure
34:17que ce secteur
34:18s'est mis à croître,
34:19il a poussé hors
34:20de grands indices
34:21comme le MSCI World
34:22un grand nombre de noms.
34:24Le MSCI World,
34:25c'était 1600 noms.
34:28Il y a 5 ans,
34:29aujourd'hui,
34:29ça n'est plus que 1300 noms.
34:31Donc, il y a des mécaniques
34:31d'indices qui montrent
34:32que quand une valeur
34:33sort du MSCI World,
34:35ça ne veut pas dire
34:36forcément qu'une autre
34:36prend la place.
34:38Contrairement au S&P 500,
34:39contrairement au CAC 40,
34:40contrairement au S&P.
34:41Il y a une bonne concentration
34:41au sein de l'indice.
34:43Exactement.
34:43Mais ça sanctionne
34:44une progression des profits.
34:45On voit ça
34:46d'un assez bon oeil
34:47et en plus de ça,
34:47il reste une grande partie
34:48de la côte
34:49qui devrait profiter
34:50de cette révolution de l'IA,
34:51de gains de productivité.
34:53La productivité,
34:53elle doit progresser en Europe,
34:55elle doit progresser en Chine
34:56et c'est ça
34:56qui fait les earnings,
34:58qui fait les profits des boîtes.
34:59Donc, quelque part,
35:00notre vision
35:00est vraiment très simple.
35:01Ça consiste à dire
35:02qu'on a déjà suffisamment
35:03d'actions américaines
35:05au sein des grands indices.
35:07On voudrait sortir
35:08de cette concentration
35:09pour diversifier
35:10vers justement
35:11ceux qui vont recevoir,
35:12ceux qui sont les récipiendaires
35:13de ces gains de productivité
35:15tirés par l'IA.
35:16C'est peut-être naïf,
35:16en tout cas,
35:17en termes de valorisation,
35:18en tout cas,
35:19on y retrouve notre compte
35:20et en termes de caries,
35:22en termes de portage,
35:23en termes de revenus.
35:24Parce que c'est en plus
35:24des zones
35:25qui vous payent des dividendes.
35:27Alors, ce n'est pas vraiment
35:27ce qui est à la mode,
35:29c'est en 2025.
35:30Mais nous,
35:31on imagine que
35:322026-2027,
35:33il y a des thématiques
35:34à jouer autour
35:34justement de ce portage
35:36lié aux dividendes,
35:37notamment.
35:37Un secteur bancaire
35:39en Europe,
35:39rachat d'actions
35:40et dividendes,
35:41c'est du 9%.
35:42Aujourd'hui.
35:43Parlons un peu de l'Europe.
35:44Est-ce que nous aussi,
35:45on va avoir droit
35:46à notre petit momentum
35:47de reprise,
35:49de réaccélération cyclique,
35:51avec notamment
35:52une grande question
35:53sur ce que peut
35:54délivrer l'Allemagne
35:55en termes de croissance
35:56sur des horizons
35:5712, 18, 24 mois ?
35:59Je ne sais pas
35:59jusqu'où vous regardez
36:01avec certitude
36:02l'Allemagne
36:04aujourd'hui.
36:05L'Allemagne
36:06était un vrai sujet,
36:07mais avant de parler
36:08de l'Allemagne,
36:08parlons de la France.
36:10Parce que finalement,
36:11je ne vais pas parler
36:12de la question budgétaire,
36:14mais parlons
36:14des résultats économiques
36:15qui ont quand même
36:16surpris.
36:18Et qui sont
36:19quand même
36:21convaincants.
36:22Alors, ça ne veut pas dire
36:23qu'on va avoir encore
36:24du 0,5
36:25le prochain trimestre.
36:26Mais quand on regarde
36:27toutes les enquêtes
36:28depuis le début de l'été,
36:29les enquêtes dans l'industrie,
36:31d'abord,
36:31il y a enfin
36:32un secteur aéronautique
36:34qui délivre.
36:35Enfin,
36:36un secteur naval
36:39qui commence
36:40à délivrer également.
36:42Les carnets de commandes,
36:43là aussi,
36:43c'est du long terme,
36:44forcément.
36:44mais qui vont
36:46clairement
36:46dans la bonne direction.
36:48Les perspectives
36:48de croissance,
36:50c'est quasiment
36:50parmi les grands,
36:52le seul pays
36:53où la hausse
36:54des perspectives
36:54de croissance
36:55est suivie
36:56par de la croissance
36:57effective
36:58de la production.
36:59Donc, nous,
36:59on aime bien,
37:00surtout quand il s'agit
37:01de la France.
37:03Et donc,
37:05on passerait ça
37:07sous silence
37:07si on avait
37:08la conviction
37:08d'avoir devant nous
37:10un budget
37:11hyper restrictif,
37:12etc.,
37:12qui vienne casser
37:13toute la dynamique,
37:14notamment,
37:14la dynamique
37:17domestique
37:18et celle des ménages.
37:19Or,
37:19on voit bien
37:20que le budget
37:20va être prudent,
37:22s'il passe,
37:23et que finalement,
37:25on aura peut-être
37:26même un petit soutien
37:27du coup
37:27de la consommation
37:28domestique.
37:29Et je pense que
37:30réellement,
37:30c'est ce qui nous manque.
37:31Aujourd'hui,
37:31quand même,
37:32on est allé très loin
37:33dans la politique
37:33de l'offre en France.
37:35Sans doute,
37:36à mon sens,
37:37un peu trop loin.
37:37C'est comme tout,
37:38il y a des équilibres
37:39à respecter.
37:40Et quand vous faites
37:41de la politique
37:41de l'offre
37:42pendant des années,
37:43que vous essorez
37:44les salaires,
37:45vous n'avez pas
37:46de croissance,
37:46surtout si vous venez
37:47menacés derrière
37:48d'aller sanctionner,
37:50d'avoir des impôts
37:51ou je ne sais quoi,
37:52un budget restrictif.
37:54Donc là,
37:55j'ai l'impression
37:55qu'il y a quand même
37:56des choses,
37:57des raisons de penser,
37:58de croire,
37:59décentes,
38:00que la France puisse
38:01commencer à s'en tirer
38:02un peu mieux
38:03et à donner des signaux
38:04un peu réconfortants.
38:05Alors,
38:05il ne faut pas
38:05que l'Allemagne
38:06nous tire,
38:07tire.
38:07Non,
38:07juste dans les performances
38:08économiques de la France,
38:09en lisant les économistes,
38:11il y a aussi
38:11des dépenses d'investissement
38:13dans le logiciel,
38:14dans l'information
38:16communication
38:17qui se font
38:18à un rythme assez soutenu.
38:20C'est-à-dire qu'on n'a
38:21peut-être pas
38:21l'IA et les GPU,
38:23mais on investit
38:24quand même
38:24dans la technologie
38:27au service des entreprises.
38:28Et ce n'est pas nouveau.
38:29On est au numéro 2
38:31derrière la Suède
38:32en Europe
38:32en termes d'efforts
38:33d'investissement
38:34dans la recherche,
38:34l'innovation,
38:35etc.
38:36C'est toujours
38:36un peu flou,
38:37un peu vague,
38:38mais voilà,
38:38on a quand même
38:39des données
38:39auxquelles on fait confiance.
38:41Et cet effort-là
38:43continue à se développer,
38:44à gagner en ampleur.
38:46Donc,
38:47je pense qu'effectivement,
38:49la situation structurelle
38:51de l'économie française,
38:53enfin structurelle,
38:54excusez-moi,
38:55les espoirs
38:56conjoncturels
38:56sur une amélioration
38:58des tendances
39:00de l'économie française
39:01ont de bonnes raisons
39:02d'être là.
39:03maintenant,
39:04effectivement...
39:05Et pourquoi l'Allemagne
39:05viendra nous tirer
39:06vers le bas ?
39:07Non,
39:07et d'ailleurs,
39:08c'est également
39:09un bon point,
39:10c'est-à-dire qu'on a réussi
39:11cette performance
39:12sans l'aide
39:13de l'industrie allemande,
39:14qui a plutôt tiré vers le bas.
39:19Donc,
39:19c'est doublement bienvenu,
39:21me semble-t-il.
39:22L'Allemagne,
39:23c'est compliqué,
39:24c'est compliqué,
39:25le retard industriel
39:26et la capacité
39:28à faire face
39:29à la montée
39:30de la concurrence chinoise,
39:31des ferlandes chinoises
39:33est extrême.
39:34Et l'Allemagne
39:34est particulièrement sensible
39:36sur les biens d'équipement.
39:38C'est vraiment
39:38le secteur
39:39qui a protégé l'Allemagne,
39:42qui a fait toute sa croissance
39:42depuis 2005
39:43et qui aujourd'hui
39:45est complètement menacée.
39:46On ne parle même pas
39:47de la métallurgie,
39:47mais enfin,
39:48c'est de la faute aux Allemands
39:49quand même.
39:50Chine a piégé l'Allemagne
39:51à son propre lieu aussi
39:52d'une certaine manière.
39:53Exactement.
39:54Donc ça,
39:55on n'est pas du tout sûr
39:56de la manière
39:56dont ils vont se dépêtrer
39:58de tout ça.
39:58Même les forts militaires,
39:59on voit que
40:00les dépenses publiques,
40:03elles ne vont quand même
40:03pas beaucoup
40:04à l'investissement créateur
40:05de croissance demain.
40:08Les cinq économistes
40:09conseillers du gouvernement
40:10ont un peu tiré
40:11la sonnette d'alarme
40:12cette semaine,
40:13je crois.
40:14Donc c'est plus compliqué.
40:17Mais voilà,
40:18merde,
40:19ça a des moyens encore
40:20et ça finira par venir.
40:22Donc vous avez dit,
40:23je crois,
40:24est-ce qu'on peut
40:24un peu être optimiste ?
40:26C'est vraiment un petit peu.
40:27On a quand même du mal
40:29à avoir une croissance allemande
40:30dans la zone des 1%
40:32en l'an prochain.
40:33On y est plus facilement,
40:34peut-être en France,
40:35ça dépend encore
40:36dans la zone de l'an prochain.
40:37Bon,
40:37il se passe quand même
40:38des choses là aujourd'hui,
40:39enfin ces dernières heures,
40:40Merz,
40:41après le whatever it takes,
40:43enfin,
40:43desserrer le verrou budgétaire
40:45qui est déjà un virage
40:46quand même par rapport
40:47à l'ordolibéralisme allemand historique
40:50qui est déjà un virage
40:50spéculaire.
40:51Là,
40:52ils vont subventionner
40:53le marché de l'énergie
40:54pour les entreprises
40:55électrointensives.
40:57C'est 3,
40:584,
40:585 milliards d'euros
40:59de subventions par an.
41:00Mais c'est aussi
41:01quelque chose,
41:02enfin je veux dire,
41:03imaginez que l'Allemagne
41:04fasse ça,
41:04que la France fasse des boucliers
41:05dans tous les sens,
41:07il n'y a pas de problème
41:08à l'imaginer.
41:09Là,
41:09c'est l'Allemagne quand même.
41:10Oui,
41:11alors après,
41:11ce qui me gêne,
41:12c'est que tout ça
41:13est beaucoup intégré
41:14dans les marchés aujourd'hui.
41:15C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
41:16vous dire qu'il y a
41:17un plan de relance en Allemagne,
41:18je pense que personne
41:18n'est surpris
41:20et tout le monde
41:20est au courant.
41:21et le marché
41:22peut avoir,
41:23à mon avis,
41:24que des déceptions sur l'Allemagne.
41:25Il y a beaucoup d'avancées,
41:25je suis entièrement d'accord.
41:26Vous ne serez pas surpris positivement ?
41:27Alors,
41:28moi j'ai un peu peur,
41:29le marché ne serez pas surpris positivement ?
41:30J'ai un peu peur
41:30parce que ce type de plan
41:32d'infrastructure,
41:33c'est un marathon,
41:34ce n'est pas un sprint.
41:35Et le marché aime bien
41:36quand c'est des sprints.
41:37Donc le problème du marathon,
41:38c'est que ça va soutenir l'Allemagne,
41:40mais en tendance,
41:40très longtemps,
41:41il faut mettre les projets en route,
41:43il faut que ça...
41:43Et avant que ça,
41:44vraiment,
41:44ça commence à porter ses fruits,
41:46ça va être beaucoup plus long.
41:47Donc j'ai un peu peur de déception.
41:48Par contre,
41:49il y a un élément
41:49qui me rend très positif,
41:51c'est qu'on voit quand même
41:52que l'impact des baisses des taux
41:54de la BCE
41:54joue sur la distribution de crédit.
41:57Et ça, pour moi,
41:57c'est un indicateur important.
41:59Alors,
42:00peut-être à tort,
42:01moi c'est vrai que cette année,
42:02je jouais le réveil
42:02de la demande intérieure
42:03et ça n'a pas été le cas en Europe,
42:06mais je pense que quand même,
42:07on a quand même pas mal d'éléments
42:08qui sont en train de se mettre en place.
42:10On a quand même...
42:10Bon,
42:11la force de l'euro
42:11a des inconvénients
42:12mais a des avantages
42:13pour la demande intérieure.
42:14Il ne faut pas l'oublier.
42:15Un euro fort,
42:15c'est bon pour la demande intérieure.
42:17On achète des produits moins chers.
42:18Ce n'est pas bon
42:18quand on veut exporter,
42:19mais ça,
42:20on est au courant.
42:21Mais c'est quand même
42:22un élément de soutien
42:23pour la demande intérieure.
42:24On a la baisse des taux.
42:25On voit que le crédit
42:26commence à véritablement
42:27se réveiller.
42:28Le marché de l'emploi
42:29commence,
42:30résiste plutôt bien.
42:31Franchement,
42:31on n'a pas encore
42:32une explosion.
42:33Alors,
42:34ça,
42:34c'est moins porteur.
42:35On voit que,
42:36notamment,
42:36on a vu en France
42:37que les stats
42:37n'étaient pas aussi bonnes
42:39qu'il y a encore quelques mois,
42:40mais ce n'est pas non plus
42:41un retournement conjoncturel.
42:43Donc,
42:43moi,
42:43je pense qu'entre les effets
42:44de pouvoir d'achat,
42:46il y a eu vraiment
42:47un traumatisme des Européens
42:48lié au choc inflationniste.
42:49Et on voit que
42:50ils n'ont pas pris conscience
42:52que les salaires réels
42:52progressaient.
42:53Et ça,
42:53ça a mis du temps
42:55dans le consommateur.
42:56Autant le consommateur américain
42:57est très sensible
42:57et réagit très vite,
42:58autant le consommateur européen
43:00il les paragne.
43:01C'est peut-être un bruit politique
43:02qui empêche aussi
43:03de voir les choses
43:04telles que vous les présentez.
43:06Je ne dis pas que tout est bon.
43:07C'est important.
43:07Et ce n'est pas juste en France.
43:09Le bruit politique,
43:10il est partout.
43:10Il est là.
43:11Bon,
43:12maintenant,
43:12il y a un gros bruit politique
43:13aux États-Unis.
43:13Ça n'empêche pas les Américains
43:14de consommer.
43:15Ce n'est pas le cas en Europe.
43:16Mais en tout cas,
43:18je dirais que
43:19pour l'année prochaine,
43:20j'ai quand même du mal
43:21à ne pas être optimiste
43:22pour l'aspect de mon intérieur.
43:24Et je me dis que quand même,
43:25la BCE,
43:26la détente des taux,
43:27ça va quand même porter
43:28à terme ses fruits,
43:29un taux d'épargne élevé.
43:31Moi,
43:31je trouve que la position
43:32du consommateur européen,
43:33il fait plus rêver
43:34que le consommateur américain
43:35aujourd'hui.
43:36Donc,
43:36voilà.
43:37Il y a 8% de revalorisation,
43:39plus de 8% du salaire
43:40américain en Allemagne.
43:42Et d'ailleurs,
43:42il y a une question
43:43qui se pose,
43:44puisqu'on parle
43:44de rattrapage peut-être français.
43:47Il y a un vrai rattrapage
43:48de la compétitivité française.
43:51Oui,
43:51ça commence.
43:51Je parlais tout à l'heure
43:52de salaire abusivement contraint.
43:56En Allemagne,
43:56c'est l'inverse.
43:57Et peut-être que là,
43:58on a une tendance
43:59plus durable.
44:00des écarts
44:00qui redeviennent
44:01un peu plus favorables
44:02à la France.
44:03Et il faut se rappeler
44:04qu'une monnaie forte,
44:05c'est aussi une façon
44:06de s'encourager
44:07vers les gains de productivité.
44:10Dites-vous,
44:10mon nom,
44:11en Suisse,
44:11en Tokyo,
44:12on passe ça au regard
44:13d'exil depuis quelques temps.
44:14Nous,
44:14travailler en Suisse,
44:15on comprend ça
44:16très clairement.
44:17Souvenez-vous,
44:18l'Europe,
44:182005,
44:192006,
44:192007,
44:20un euro fort,
44:20des gains de productivité,
44:21un marché local
44:22qui va bien.
44:23C'est une scène
44:23qui peut très bien
44:24se renouveler.
44:25En tout cas,
44:25ça fait partie
44:25de nos anticipations
44:26pour 2026.
44:27Et encore une fois,
44:28des actifs
44:29qui ne sont pas très chers.
44:30Pas très chers.
44:31Et ça,
44:32c'est un élément
44:32qu'il faut savoir garder
44:33en tête
44:33et qui verse des dividendes.
44:34Encore une fois,
44:35je ne répéterai jamais assez.
44:36Donc l'Europe,
44:37ça reste un call,
44:39une conviction forte
44:39pour vous
44:40en termes de thématiques
44:41d'investissement
44:42avec la partie asiatique aussi,
44:43c'est ça ?
44:44Europe,
44:45Asie,
44:45aujourd'hui,
44:46ce sont des pôles
44:46qui sont,
44:47encore une fois,
44:48qui n'ont pas encore
44:48convaincu complètement
44:49la partie de l'investissement
44:51qui est peut-être...
44:53Il y a encore une retissance.
44:54Il nous manque
44:56de la peine à se convaincre
44:57qu'avec tout leur ramada d'ETF,
44:59ils vont pouvoir aller chercher,
45:00ou avec nos fonds,
45:01ils vont pouvoir aller chercher
45:02justement
45:03cette valorisation européenne
45:05et asiatique.
45:06On n'y est pas encore,
45:07mais les professionnels,
45:08en tout cas,
45:09ils ont déjà compris ça.
45:10Et la rotation des portefeuilles
45:11est déjà en cours de route.
45:13Bon,
45:13on va parler d'ETF,
45:14justement,
45:14dans une seconde.
45:15Merci à vous trois.
45:16Merci d'avoir été les invités
45:17de Planète Marché ce soir.
45:18Florian Yelpau,
45:19Lombard Odier,
45:20IM,
45:20Véronique Rich Flores,
45:22RF Research
45:22et Christian Parizeau,
45:23Altair Economics.
45:26Comme chaque mois,
45:37dans ce dernier quart d'heure
45:38de Smart Bourse,
45:39nous faisons un point
45:39sur les derniers développements
45:41au sein de l'industrie ETF
45:43et nous profitons
45:44de l'observatoire ETF
45:45qui est réalisé chaque mois
45:48par les équipes
45:49d'Alteis,
45:51Yomoni précédemment,
45:53Altairis aujourd'hui,
45:54et Olivier Maltès,
45:55le directeur des investissements
45:56d'Alteis
45:57qui est à mes côtés en plateau.
45:58Bonsoir Olivier.
45:59Bonsoir Grégoire.
45:59Merci de venir
46:00avec ce baromètre précieux
46:02chaque mois
46:02pour déjà nous donner
46:04quelques indications
46:04sur la dynamique
46:06de flux,
46:06de collecte
46:07et où est-ce que
46:08l'argent arrivant
46:09dans l'industrie ETF
46:10est allé s'investir.
46:11Alors,
46:12on a encore un très bon mois
46:13de collecte
46:13sur les ETF.
46:14On a un peu plus de 32 milliards,
46:1532,4 milliards
46:16sur le mois d'octobre.
46:18C'est le troisième
46:18meilleur mois de l'année.
46:19Septembre avait été
46:20très très fort.
46:21Donc,
46:21c'est le troisième
46:22meilleur mois de l'année
46:23et depuis le début de l'année,
46:24on est à presque
46:25280 milliards de collecte.
46:27On ramène ça
46:28à l'année dernière.
46:29Sur l'ensemble de l'année,
46:29on était à 255.
46:31Donc,
46:31ça fait un bout de temps
46:32déjà qu'on a battu le record.
46:33Donc,
46:33les 300 milliards a priori,
46:35sauf accident,
46:36devraient être atteints
46:37d'ici la fin de l'année
46:37sans trop de problèmes.
46:38Donc,
46:39c'est encore une très bonne année
46:40et c'est encore
46:40un très très bon mois
46:41d'octobre globalement
46:43en termes de collecte.
46:44Une année très action aussi,
46:45on peut le dire.
46:46une année très action comme souvent.
46:47Alors,
46:47on a 23 milliards
46:48sur les actions de collecte
46:50sur le mois d'octobre.
46:51Ça fait 210
46:52depuis le début de l'année
46:53contre,
46:54au même moment,
46:55sur octobre 157
46:56l'année dernière
46:57qui était vraiment
46:58l'année record
46:58jusqu'à présent.
47:00Ça a été un mois aussi obligataire,
47:0114 milliards et demi.
47:03C'est relativement important
47:04quand même
47:04par rapport à la moyenne
47:05globalement.
47:06Là,
47:06on est à 59 milliards
47:08depuis le début de l'année
47:09et là,
47:09comme référent,
47:10je ne vais pas prendre 2024
47:10mais 2023
47:11qui après la hausse des taux de 2022
47:13avec la grande désinflation.
47:14Exactement,
47:15on a été des fortes collectes
47:16globalement
47:17sur le marché obligataire
47:17et également sur les ETF
47:18et donc là,
47:192025,
47:21on est à 59 milliards
47:22pour l'instant
47:22et sur octobre 2023,
47:24on était à 52 milliards et demi
47:25donc on a dépassé
47:26aussi l'année record
47:28pour l'instant
47:28côté obligataire.
47:30Donc,
47:30les fortes collectes.
47:31Une des collectes
47:32alors que le mois d'octobre,
47:33il y avait des fortes collectes
47:35sur les matières premières
47:35et là,
47:36on a une décollecte
47:37supérieure à 5 milliards
47:38globalement
47:38vraiment focalisée
47:40sur l'or.
47:41on a 4,7 milliards de rachats
47:43sur l'or sur le mois
47:45dont 1,4 milliards
47:46sur un seul ETC
47:48donc c'est vraiment
47:49très très très fort.
47:50450 millions de rachats
47:52aussi sur l'argent
47:52donc on voit que les méthodes
47:53qui sont en général
47:54évidemment l'or
47:54beaucoup décollectées
47:56sur le mois d'octobre.
47:57Sur le pétrole,
47:58on a 150 millions
47:59de souscriptions
47:59donc des petits volumes
48:00plutôt à la hausse
48:01mais vraiment très faibles
48:02donc un gros mois
48:03de rachats
48:04sur les matières premières
48:05après un gros mois
48:06de souscription
48:06qui était un peu étonnant
48:07le mois précédent
48:09mais globalement
48:10voilà
48:10donc on a des fortes
48:11décollectes sur l'or
48:12c'est un mois
48:13où ça avait un peu
48:14un peu ralenti
48:14la hausse de l'or
48:15depuis l'année
48:16mais là du coup
48:18c'est sorti
48:18c'est sorti assez
48:19vinciment
48:19côté ETC
48:20dans l'univers
48:21même si l'argent
48:22je crois
48:23battait encore
48:23de nouveaux records
48:24hier
48:25à 53 dollars l'once
48:26environ.
48:28Sur la partie action
48:29qu'est-ce qui intéresse
48:29dans ces 23 milliards
48:30de collectes
48:31du mois d'octobre
48:32Olivier ?
48:33Alors on a
48:33essentiellement
48:34comme souvent
48:34les grandes capitalisations
48:36donc américaines
48:37et mondiales
48:38ça c'est toujours les flux
48:39les flux ETF
48:39se portent toujours
48:40sur ces grosses capillaires
48:41l'émergent
48:42c'est à noter
48:43il reste toujours
48:43soutenu en termes
48:44de collecte
48:44je pense que ce sera
48:45une tendance
48:45de l'année globalement
48:47l'émergent
48:47là on a un retour
48:48des grandes capitalisations
48:49japonaises
48:50sur le mois
48:51et en termes sectoriels
48:52la tech
48:53sur le mois d'octobre
48:54alors novembre
48:54ce serait peut-être
48:55plus compliqué
48:55mais en tout cas
48:55sur octobre
48:56la tech a fortement
48:57collecté
48:58globalement
48:59sur le mois
49:00donc quelque chose
49:01relativement habituel
49:02une poursuite
49:03sur l'émergent
49:03et puis le retour
49:04de la tech
49:04sur octobre
49:05sur la décollecte
49:06alors là c'est très
49:07très centré
49:08petite et moyenne
49:09capitalisation
49:10globalement
49:11alors d'abord
49:11les petites et moyennes
49:12capitalisations
49:13allemandes
49:14les moyennes
49:15capitalisations
49:16américaines aussi
49:16ont décollecté
49:17fortement
49:17les petites capitalisations
49:18sur la zone euro
49:19qui n'arrivent pas
49:20à collecter
49:21et qui décollectent
49:22sur le terme sectoriel
49:23ce qui est intéressant
49:24c'est que les financières
49:25ont décollecté
49:26sur le mois d'octobre
49:27alors qu'elles avaient
49:27fortement collecté
49:28sur le mois de septembre
49:29pour avoir des bonnes
49:30performances
49:30ah bah oui
49:31ça reste un secteur fort
49:32et leader
49:32chez nous en Europe
49:33donc décollecte
49:34sur les ETF
49:35et puis sur l'immobilier
49:37de la zone euro
49:38si on a vu des décollectes
49:39les actions liées
49:40à l'immobilier
49:40vraiment sur la zone euro
49:41sur les small cap allemandes
49:43par exemple
49:43on parlait du plan
49:45de relance allemand
49:45là juste avant
49:46dans l'émission
49:47c'est quoi
49:48on peut mettre ça
49:49sur le compte
49:49de prise de profit
49:50le MDAC
49:51ça fait 15-20%
49:52peut-être cette année
49:53c'est un peu cette logique là
49:54semble-t-il
49:55certainement
49:56et puis il y a eu
49:57un retour globalement
49:57aussi un peu
49:58en termes de perte
49:59des actions européennes
50:00qui ont fait bon
50:00par contre l'année
50:01par rapport aux US
50:01donc il y a certainement
50:02une prise de profit
50:03et puis l'idée
50:04de prendre un peu moins de risque
50:04mais en tout cas
50:05c'est assez notable
50:06et on voit globalement
50:07c'est vraiment
50:08grosse capitalisation
50:09et puis petite et moyenne
50:10capitalisation
50:11ça c'est mondial
50:12on le voit
50:12sur la zone euro
50:13sur les US
50:13et donc en Allemagne
50:14aussi fortement
50:15c'est un mouvement
50:16relativement important
50:17sur le mois d'octobre
50:18sur la partie obligataire
50:20qu'est-ce qu'on peut dire
50:21dans le détail Olivier ?
50:22La partie obligataire
50:22en termes de souscription
50:23donc les obligations
50:24corporettes
50:25de la zone euro
50:26globalement
50:26y compris sur le high yield
50:28et côté souverain
50:30c'est surtout US
50:30et c'est surtout
50:31des durations courtes
50:32globalement
50:33peut-être pour jouer
50:35encore sur octobre
50:36l'idée de la pontification
50:37par la baisse
50:38par la partie courte
50:39de la courbe
50:40je vais y arriver
50:40globalement
50:41donc on voit ça
50:42donc c'est
50:42entreprise
50:43côté zone euro
50:44y compris sur du high yield
50:45et par contre
50:46souverain
50:47c'est plutôt sur la zone US
50:48et c'est plutôt
50:49sur les maturités
50:50relativement courtes
50:51sur octobre
50:53on décollecte
50:54le high yield
50:54par contre au niveau mondial
50:55donc ça collecte en zone euro
50:56mais ça décollecte
50:57au niveau mondial
50:58et les obligations américaines
51:00indexées sur l'inflation
51:01aussi
51:02donc peut-être là aussi
51:02qui décollecte
51:03qui décollecte
51:04je suis en décollecte
51:05et le souverain en GBP
51:06globalement aussi
51:07a décollecté
51:08petite situation
51:11toujours un peu spécifique
51:13au Royaume-Uni
51:13quoique d'autres pays
51:15sont concernés
51:15par des questions
51:17budgétaires aujourd'hui
51:17mais c'est vrai
51:18qu'on a vu encore
51:18un peu de pression
51:19sur les actifs britanniques
51:20aujourd'hui
51:20et notamment sur la partie
51:21obligataire
51:22qu'est-ce qu'on peut dire
51:24de la thématique ESG
51:25bon 25 n'aura pas été
51:28une grande année
51:29pour la collecte
51:31autour du thème ESG
51:32actions et obligations
51:33comprises
51:34non mais globalement
51:35quand même
51:36ce qu'on voit
51:36c'est que ça va un peu mieux
51:37vers l'octobre
51:38là on est sur le sixième mois
51:39consécutif de collecte positive
51:40donc on se satisfait
51:42de ce qu'on a
51:42globalement
51:43mais par contre
51:44c'est quand même
51:44une forte collecte
51:45et c'est la meilleure collecte
51:46depuis mai 2024
51:47alors forte collecte
51:48il faut mettre en relatif
51:48mais depuis mai 2024
51:50c'est le meilleur mois
51:51et on se retrouve
51:52avec une collecte au global
51:53actions-obligations
51:54qui est supérieure
51:54à la part de marché
51:55donc la part de marché
51:56a fortement baissé
51:57depuis 2022
51:58mais globalement
51:59là on recollecte
52:00donc on va refaire
52:00si on continue
52:01sur cette tendance-là
52:02on refera monter
52:03globalement
52:03la part de marché
52:04ce qu'on voit
52:05c'est que c'est à
52:0541% sur les actions
52:07donc là on est en dessous
52:08vraiment sur l'action
52:08toujours sur la part de marché
52:10globalement
52:11mais sur l'obligataire
52:12on est à 37%
52:13et comme il y a eu
52:13pas mal de collecte
52:14obligataire globalement
52:15et c'est lié à quoi ?
52:15Nouveaux produits
52:16mis sur le marché ?
52:17Oui
52:17et puis les filtres
52:19alors sur l'obligataire
52:19d'entreprise
52:20c'est relativement facile
52:21aussi de faire des filtres
52:22et puis les écarts
52:23de performance
52:24il se voit surtout
52:24sur les parties actions
52:25globalement
52:26donc je pense que
52:26les investisseurs
52:27font attention
52:28sur la partie actions
52:28sur le côté
52:30le prisme ESG
52:31en termes de perf
52:32moins sur le côté obligataire
52:34c'est ce qui explique cela
52:35mais en tout cas
52:35on revoit
52:36un regain d'intérêt
52:37encore limité
52:38mais sixième mois
52:39quand même consécutif
52:39de collecte positif
52:41sur l'ESG
52:42ça fait du bien
52:43globalement
52:43pour les performances
52:44qu'ont beaucoup souffert
52:45à suivre
52:46qu'est-ce qu'on peut dire
52:47rapidement peut-être
52:48du classement
52:50des émetteurs
52:51par encours gérés
52:53bien sûr
52:54et par encours collectés
52:55au cours du mois d'octobre
52:56donc BlackRock
52:57premier toujours
52:58évidemment
52:59donc à un niveau
53:00de 11 milliards
53:00de souscriptions
53:01donc légèrement en dessous
53:02par contre de sa part de marché
53:03alors que le mois de septembre
53:04avait été bien au-dessus
53:04des parts de marché
53:05Amundi a récupéré
53:07la deuxième position
53:08ce qui est logique
53:09en termes d'encours
53:09globalement
53:10mais là en termes de collecte
53:11aussi
53:11avec là pour le coup
53:12une collecte supérieure
53:13à 20% de part de marché
53:14supérieure à la part de marché
53:16d'Amundi
53:17donc un très très bon mois
53:19ils sont plutôt à 13%
53:20en gros
53:20en part de marché en Europe
53:21donc là ils collectent
53:22pour 20% des flux
53:23UBS se retrouve 3ème
53:25donc ils sont 7ème
53:26en termes de collecte
53:27depuis le début de l'année
53:28donc ils font un bon mois
53:29un bon mois d'octobre
53:30avec un 3ème
53:31Vanguard
53:32qui est le 3ème
53:32depuis le début de l'année
53:33et lui
53:33qui a la 6ème position
53:35et puis on peut noter
53:36que globalement
53:37sur les 10 plus gros émetteurs
53:39BNP perd une place
53:40qui est reprise
53:41par HSBC
53:41d'accord
53:42globalement
53:43Un mot des ETF actifs
53:44parce que ça fait partie
53:45justement
53:46du nouveau segment
53:48qu'on suit avec vous
53:49depuis quelques mois
53:51maintenant
53:51Oui on les suit depuis la rentrée
53:52on s'en va quand même les suivre
53:53parce qu'on en a beaucoup parlé
53:54ce qu'on a vu
53:55ce qu'on a déjà partagé ensemble
53:56c'est qu'en termes d'encours
53:57c'est très faible
53:58en termes de flux
53:59aussi globalement
54:00ce mois-ci par exemple
54:0110% des flux
54:02un peu moins de 10%
54:03donc c'est pas mal
54:04c'est pas mal
54:05c'est au-dessus de la moyenne annuelle
54:06maintenant c'est au-dessus
54:07de la moyenne annuelle
54:08en termes d'encours
54:09il faudra peut-être
54:09que ça représente
54:10un tout petit peu plus de 3%
54:11globalement
54:12sur les encours actifs
54:13par contre
54:14et on le verra après
54:14peut-être sur les produits
54:15on voit qu'il y a
54:16des lancements par contre
54:17relativement importants
54:19et lorsqu'on regarde
54:20c'est un peu
54:20donc là c'est 1,7 milliard
54:22globalement
54:22de collecte
54:23à la fois sur les ETF
54:24actions actives
54:24ETF obligataires actives
54:26ce qui veut dire
54:27qu'en gros
54:27on a encore une part de marché
54:28une collecte qui est plus importante
54:29sur l'obligataire
54:30on est à 9% sur l'obligataire
54:327% sur les actions environ
54:34un peu comme l'ESG
54:35ça collecte plus
54:36sur les segments
54:37un peu différents
54:38sur l'obligataire
54:39ça se voit aussi
54:40sur les encours
54:41c'est ça qui est
54:42qui est assez intéressant
54:43donc une collecte
54:44qui reste relativement faible
54:46mais qui est là
54:47qui dure
54:48globalement
54:48donc à voir si la tendance
54:50se poursuivre
54:51à quelle part de marché
54:52ces ETF actifs
54:53peuvent atteindre
54:54effectivement
54:54dans un rythme de croisière
54:56venons-en au nouveau
54:57produit ETF
54:58lancé sur le marché
54:59au cours des dernières semaines
55:01qu'est-ce qui vous a intéressé
55:02spécifiquement ?
55:03globalement
55:04on a 17 lancements
55:0517 nouveaux produits
55:06sur le mois d'octobre
55:07donc c'est un mois relativement
55:08sérieux en termes de
55:09oui
55:09c'est solide
55:1013 actions
55:113 obligataires
55:12et 1 ETC
55:13sur les matières premières
55:14donc toujours
55:1513 actions
55:16on a un seul
55:17ETF ESG
55:18qui prend en compte
55:19des contraintes extra financières
55:20alors qu'on a vu longtemps
55:21beaucoup d'ETF
55:22qui continuent d'être lancés
55:24et 4 ETF actifs
55:25donc on voit peut-être
55:26la tendance en termes
55:27d'innovation
55:28se déplace progressivement
55:29et ce que je trouve intéressant
55:31lorsqu'on regarde un peu
55:31les ETF
55:32et notamment sur la partie actions
55:33c'est que ce soit actif
55:34ou que ce soit passif
55:35ça se complexifie toujours
55:37de plus en plus
55:38et ça se segmente
55:38toujours de plus en plus
55:39si on prend JP Morgan
55:41par exemple
55:41ils ont lancé 2 ETF actifs
55:43avec des options
55:44à l'intérieur du coup
55:45de leur investissement
55:46actions
55:47de manière à essayer
55:48de protéger
55:48globalement
55:50les portefeuilles
55:52on a Deutsche Bank
55:53donc là on n'est pas
55:53sur de l'actif
55:54mais Deutsche Bank a lancé
55:55par DWS
55:563 ETF
55:57qui sont l'univers
55:58d'investissement de départ
55:59et le S&P 500
56:00et ensuite ils vont se concentrer
56:01un peu plus
56:01donc ils vont avoir
56:03un ETF qui va rechercher
56:04ce qu'ils appellent
56:04le GARP
56:05un gros
56:05à reasonable price
56:06donc entre le gros
56:07et le value
56:08donc du gros
56:08pas trop cher
56:09donc à prix raisonnable
56:10donc là ils vont prendre
56:11100 valeurs
56:12parmi le S&P 500
56:13qui vont permettre
56:14d'aller chercher
56:15des valeurs de croissance
56:16avec des prix
56:17relativement raisonnables
56:1850
56:19donc là c'est encore
56:20plus concentré
56:20ils prennent
56:21les 50 valeurs
56:22qui ont le plus
56:22de leadership
56:23donc qui sont vraiment
56:24le plus
56:24les best in class
56:25exactement
56:26par rapport
56:27à leur secteur
56:27donc qui sont vraiment
56:28en domination
56:30sur leur secteur
56:31d'activité
56:32et puis 100
56:32qui vont regarder plus
56:33la résilience
56:34des taux de dividendes
56:35de distribution
56:35donc des stratégies
56:37qui sont normalement
56:37un peu plus défensives
56:38globalement
56:39puisqu'on va rechercher
56:40plus de l'income
56:40qu'autre chose
56:41donc c'est pareil
56:42ça se segmente plus
56:43donc là c'est du passif
56:44de plus en plus spécifique
56:45exactement
56:46et sur le côté obligataire
56:48deux choses que j'ai trouvées
56:49intéressantes
56:49ANETF qui a lancé
56:50un ETF obligataire
56:51donc souverain mondial
56:52actif
56:53donc voilà
56:54et DWS
56:56qui a lancé un produit
56:57donc soukouk
56:57donc sur la finance islamique
56:59qui permet du coup
57:00d'avoir un profil
57:01similaire à de l'obligataire
57:02sans toucher des intérêts
57:03liés au passage du temps
57:04c'est interdit
57:05dans la loi islamique
57:06on ne peut pas bénéficier
57:07uniquement du passage du temps
57:08et donc il y a des instruments
57:10spécifiques
57:10qui permettent
57:11de ne pas reminérer
57:12les intérêts
57:13exactement
57:13donc après c'est fait
57:15avec de l'investissement
57:16sur la matière première
57:17parce que ça c'est autorisé
57:18évidemment pour permettre
57:19le développement
57:20des matières premières
57:21et de l'agriculture
57:23globalement
57:23donc ça s'appuie
57:24sur ces techniques là
57:25et donc un ETF
57:26vraiment spécifique
57:27sur les soukouk
57:28donc obligataire
57:29qui respecte
57:31la finance systémique
57:32bon
57:32quel est votre état d'esprit
57:33là en tant que gestionnaire
57:35justement
57:36Olivier
57:37enfin plus que votre état d'esprit
57:38la conduite
57:39des investissements
57:41pour le compte
57:41de vos clients
57:42qu'est-ce qui bouge ?
57:43nous alors
57:44ça fait plusieurs mois
57:44qu'on a remis
57:45progressivement du risque
57:46et qu'on continue là
57:47à remettre un peu de risque
57:48en ce moment
57:49donc quand on remet du risque
57:50ça veut dire
57:50que c'est un profit équilibré
57:5150-50 normalement
57:53sur du long terme
57:53action-obligation
57:54on passe à 55 en action
57:55donc on monte progressivement
57:57on pense que globalement
57:59la fin d'année
58:00devrait bien se passer
58:00et que ça peut être
58:01l'opportunité là
58:02de faire profiter un peu
58:03des tensions
58:04qu'on peut voir par moments
58:05sur les marchés
58:05on pense que les volumes
58:07seront là
58:07on pense que la Fed
58:08est quand même très active
58:09on a arrêté son QT
58:10relativement rapidement aussi
58:11donc on pense que ça
58:12devrait bien se passer
58:13en termes secteur
58:14on a un biais
58:15depuis un mois
58:16sur la santé
58:17globalement
58:18mondiale
58:18notamment parce qu'il y a eu
58:19des accords
58:20et puis il y a eu des accords
58:21globalement
58:21donc on se dit que
58:22on a levé des incertitudes
58:23exactement
58:23levé des incertitudes
58:25s'il y a un peu de rotation
58:26en l'instant ça se passe bien
58:27mais ça pourrait continuer
58:29et côté obligataire
58:30on essaye de réduire
58:31un peu la duration
58:31globalement
58:32d'être un peu plus
58:33sur la partie courte
58:34parce qu'on pense
58:35qu'il y a quand même
58:36un peu plus à prendre
58:36notamment aux US
58:37sur le fait que les taux
58:38pourraient continuer
58:39de baisser
58:40c'est un peu le positionnement
58:41global qu'on a
58:41donc plutôt confiant
58:43sur cette fin d'année
58:44même si par moment
58:46évidemment
58:46on reste très qu'un
58:47même si la tech
58:48peut bouger un petit peu
58:49on n'est pas inquiet
58:50plus que ça
58:51côté bulles
58:52ou côté valorisation
58:53pour l'instant
58:54merci beaucoup
58:55Olivier Maltès
58:56il vient nous voir
58:57chaque mois
58:57avec cet observateur ETF
58:59le directeur des investissements
59:00d'Alteis
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