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Vendredi 14 novembre 2025, retrouvez Florian Ielpo (Responsable Macro au sein de l'équipe Multi-Asset, Lombard Odier IM), Christian Parisot (Président, Altaïr Economics) et Véronique Riches-Flores (Présidente, RF Research) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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00:00...
00:00Trois invités avec nous chaque soir pour décrypter les mouvements de la planète marché.
00:13Véronique Richelorez est avec nous, économiste et présidente de RF Research.
00:16Bonsoir Véronique.
00:17Bonsoir.
00:18Christian Parizeau nous accompagne également, économiste bien sûr et présidente d'Altaire Economics.
00:22Bonsoir Christian.
00:23Bonsoir.
00:24Et un autre macro guy, Florian Yelpo avec nous, le responsable de la macro chez Lombard-Rodier IM.
00:28Bonsoir Florian.
00:29Qu'est-ce qui doit nous inquiéter Florian ?
00:33Je ne sais pas, visiblement c'est le narratif pour conclure cette semaine.
00:36Les inquiétudes, on l'a rappelé avec Pauline, concernant la capacité de la Fed à délivrer une nouvelle baisse de taux.
00:42Des inquiétudes concernant les valorisations atteintes dans certains segments de marché,
00:46notamment autour du thème de l'IA aux Etats-Unis.
00:48Est-ce que ces inquiétudes sont légitimes ou est-ce que c'est un simple narratif de marché comme on dit ?
00:53On a deux types d'inquiétudes devant nous.
00:55On a les inquiétudes de court terme et de plus long terme.
00:58Le plus long terme c'est la valorisation, on en parle à loisir.
01:04Sur la partie court terme, on s'inquiète peut-être de la meilleure des situations.
01:09C'est-à-dire que j'ai l'impression qu'on a peur de la croissance.
01:14On a peur en fait que les Etats-Unis aient bien bottommé, marqué un plus bas cyclique au cours du mois précédent
01:21et qu'on s'apprête à découvrir justement avec les chiffres qui vont être publiés à la fin,
01:25maintenant que le jet d'un est derrière nous, qu'on se rend compte en fait que le marché de l'emploi aux Etats-Unis va pas si mal que ça,
01:31que le taux de chômage reste résolument bas et qu'effectivement il y a une dégradation dans certains secteurs,
01:36qui est plutôt d'ailleurs quelque chose de structurel, on a une espèce de déversement qui est lié,
01:41bouleversement en tout cas de la main d'oeuvre, qui est lié aussi au changement technologique.
01:45Donc on a peur que la croissance aille mieux qu'on ne le pense,
01:49parce qu'une partie du narratif de la montée des marchés reposait sur le fait que la Réserve fédérale puisse baisser ses taux de multiples fois.
01:55Et on nous l'a dit au précédent meeting, comme vous le rappeliez, de la Réserve fédérale,
02:00Jérôme Powell nous indique qu'il n'est pas acquis, en tout cas, qu'on puisse bénéficier d'une baisse de taux en décembre.
02:06On est à 50-50, notre prévision côté lombard, c'est qu'on devrait avoir une baisse de taux en décembre,
02:11mais que ce serait une baisse de taux qui préfigurerait une pause dans le cycle monétaire.
02:16Est-ce qu'on doit s'inquiéter du fait que la croissance aille mieux qu'on ne le pense ?
02:21On ne le pense pas, on sort de notre comité d'investissement global,
02:26et globalement, le consensus de l'intégralité des gérants auquel je parle aujourd'hui,
02:30c'est qu'on est prêt à racheter les baisses de marché pour le moment.
02:33Donc, good news doit être vu comme good news.
02:36Une bonne nouvelle reste une bonne nouvelle, surtout pour le marché actions.
02:38Le seul moment où on s'est fait un peu prendre à contre-pied, c'était 2022.
02:41Mais les taux sont passés de 0 à 4%, on ne parle pas du tout du même narratif.
02:46Là, on va se priver peut-être de 0,25, 0,50, baisse de taux.
02:50Est-ce que c'est une raison pour fuir les marchés actions ?
02:52On voit encore beaucoup d'opportunités dans ces marchés-là.
02:55Bon, sur le plan macro, qu'est-ce qu'on va effectivement découvrir
02:58avec le retour de données, tout ou partie des données qu'on n'a pas eues aux Etats-Unis
03:03pendant ces 43 jours ?
03:06Véronie ?
03:07Je partage, oui, volontiers, ce qui vient d'être dit, c'est qu'on n'a pas beaucoup
03:13de sources d'inquiétude.
03:14La véritable source d'inquiétude, alors peut-être qu'on n'a pas complètement éliminé
03:18le sujet, est autour de la réforme fiscale.
03:21C'est-à-dire qu'il a fallu quand même faire des concessions.
03:25Et puis, finalement, le gouvernement fédéral va pouvoir fonctionner jusqu'en fin janvier.
03:31Donc, cette histoire-là n'est pas terminée.
03:34Et la grande question, me semble-t-il, d'un point de vue des perspectives 2026,
03:39c'est est-ce que finalement, le gouvernement aura la latitude d'abaisser les impôts,
03:44de distribuer des crédits d'impôts, comme il l'a annoncé ?
03:48Et parce que finalement, cette réforme fiscale, c'est ce qui tient l'essentiel
03:54des perspectives 2026 aux Etats-Unis, et donc, quand même, pour l'essentiel du reste du monde.
04:00Et c'est ce qui fait qu'on a quand même beaucoup de mal à envisager
04:03une croissance inférieure à 2%, parce qu'on sait bien que ces avantages fiscaux
04:08vont finir par être payés par l'Américain moyen, par des baisses de dépenses.
04:12Enfin, dans un premier temps, politiquement, le politique fonctionne bien,
04:17on distribue du crédit d'impôts à tout le monde.
04:19Et ça, c'est du fuel, exactement.
04:21Donc, l'inquiétude, ce qui pourrait gêner les marchés,
04:25et en ce sens, heureusement, j'ai envie de dire que la Fed s'est ravisée,
04:31c'est pour moi la question de la partie longue de la courbe des taux.
04:34Et on le voit bien, d'ailleurs, ce qui se passe au Royaume-Uni
04:37n'est jamais totalement anodin quand on regarde les marchés occidentaux,
04:42mais ces tensions persistantes sur la partie longue de la courbe des taux
04:46qui sont liées à ce qui se passe sur le front budgétaire
04:49et au risque d'une Fed trop accommodante,
04:52donc in fine moins gardienne de l'inflation.
04:56Ce risque-là me semble encore assez important.
04:59Et c'est peut-être la mauvaise nouvelle, effectivement,
05:01que redoutent les marchés si la Fed ne baisse pas ses taux,
05:04donc n'agit pas quelque part pour contenir ce risque d'os et taux longs,
05:08et si la croissance est trop forte en prochain,
05:11parce que, effectivement, ça passera sans doute, me semble-t-il,
05:14à la fois par une hausse des prix des matières premières et puis une croissance plus forte.
05:20Si le cycle est meilleur, tous les actifs cycliques doivent normalement en profiter.
05:26Sur la question des parties longues de courbe,
05:29un point qui n'est pas anodin,
05:30c'est que la Fed va pouvoir réinvestir quand même une partie de son bilan désormais.
05:34Et ça ne compte pas pour rien, visiblement.
05:36Ça ne compte pas pour rien.
05:38Est-ce que ça rassure pour autant les investisseurs ?
05:41D'abord, il faut voir jusqu'où elle actionne, enfin, elle intervient.
05:46En général, les parties très longues, je pense que ce n'est pas pour rien.
05:49Ce sont les 30 ans qui tirent depuis.
05:51Et parce que ce n'est quand même pas la priorité des interventions de la Fed,
05:57jusqu'à maintenant, c'est...
05:58Mais effectivement, c'est un point qui est à double tranchant,
06:04parce que d'un autre côté, on peut se dire,
06:05bah oui, mais enfin, la Fed, elle intervient alors qu'elle ne devrait pas intervenir.
06:08Et précisément, elle risque d'être d'autant plus sanctionnée par la partie
06:14qui n'est pas sous contrainte de ces interventions.
06:17Voilà.
06:18Donc, je pense, enfin, pour moi, l'essentiel des préoccupations
06:22tourne autour de ces sujets-là
06:24et beaucoup moins des sujets de croissance.
06:29Même si, au bout d'un moment,
06:31les taux longs grimpent trop.
06:33et ça ne peut pas revenir dans la bouche des perspectives conjoncturées.
06:37Bon, mais ça veut dire que sur un 10 ans américain,
06:394% est un plancher qu'on n'enfonce pas comme ça,
06:43sans changement de scénario et changement de paradigme.
06:47Exactement.
06:47Et d'ailleurs, la situation n'a pas bougé depuis un an.
06:49Il y a un an, on disait, point bas, 3,80,
06:51et puis ça remonte derrière.
06:52On n'a jamais dit 3,80.
06:54Et là, on est un peu dans la même configuration,
06:57avec des 30 ans qui nous disent,
06:59bon, 3,80, on va peut-être l'oublier, là.
07:01Christian, sur cette situation macro-américaine ?
07:04Alors, un petit peu plus négatif.
07:05Allez, j'y vais, un petit peu plus négatif.
07:07Alors, pour première raison,
07:09c'est parce qu'on est dans une économie en cas,
07:11avec des secteurs qui vont très bien,
07:12d'autres qui vont très mal.
07:14Et ça, c'est une source d'inquiétude.
07:16Alors, on va dire, oui, ce qui va très bien,
07:18c'est l'intelligence artificielle,
07:19c'est les investissements à l'état-centreur,
07:21mais avec un risque que vient de s'apercevoir le marché,
07:23que trop de croissance tue la croissance.
07:25C'est-à-dire que ce n'est pas de dire
07:26qu'il n'y a pas de carnet de commande,
07:27ce n'est pas de dire qu'il y a une demande.
07:29Toutes les publications sont exceptionnelles,
07:30Palantir, Employé de matériaux, encore hier soir,
07:33mais des réactions négatives,
07:34alors pour plein de petites raisons propres aux sociétés,
07:36on ne va pas rentrer dans les détails,
07:38mais sur un point clé,
07:39c'est qu'on commence à se dire,
07:40est-ce qu'ils vont être capables
07:41de délivrer ce qu'ils ont promis ?
07:43Est-ce que leur carnet de commandes vont être là ?
07:45Parce qu'aujourd'hui, on a des contraintes.
07:47Si vous prenez aujourd'hui les data centers,
07:49grosso modo, il y a près de la moitié,
07:50c'est le sud des États-Unis.
07:51Et là, ça commence à poser problème
07:53parce qu'on commence à avoir des politiques aux États-Unis
07:54qui s'opposent à la création des data centers
07:56parce que ça fait flamber les prix de l'électricité
07:59dans les régions où ils s'installent
08:00puisque les prix de l'électricité sont libres aux États-Unis.
08:03Et donc, les gens commencent à mal percevoir ces data centers.
08:06Donc, on commence à avoir des autorités américaines
08:08qui commencent à ralentir dans les délivrances
08:11de permis de construire.
08:12On a une inflation du coût des data centers.
08:14Maintenant, c'est un demi-million de dollars,
08:18500 millions de dollars pour le moindre data center.
08:22Donc, ça commence à flamber en termes de coût
08:24parce que derrière toute la chaîne d'approvisionnement,
08:26c'est des prix qui commencent à grimper.
08:29Et donc, on a tous ces secteurs qui vont très bien,
08:31qui n'ont pas de problème de carrément de commande.
08:34Alors après, on pourra dire
08:35est-ce qu'on a des poches suffisamment profondes ou pas ?
08:37Il y a des acteurs qui veulent emprunter.
08:39Donc, ça rend naturellement cette thématique
08:40très sensible aux taux d'intérêt
08:41parce qu'on sait que maintenant, il y a du levier.
08:43Donc, à partir du moment où on se dit
08:44qu'une fois que les IPS scalers
08:46ont consommé une partie de leur profit d'exploitation,
08:49maintenant, si on veut un peu plus de croissance,
08:51ça ne passera pas l'endettement.
08:52Donc, ça rend, ça explique aussi pourquoi
08:53ça devient un marché très sensible
08:56aux taux d'intérêt et aux anticipations de la Fed
08:58alors que pour 25 points de base, ça ne change rien sur le fond.
09:01Mais en tout cas, ça, c'est un élément
09:03qui explique cette sensibilité.
09:04Mais de l'autre, on a une vraie crainte
09:06qu'on n'arrive pas à délivrer
09:07pour des problèmes de tension sur les chaînes d'approvisionnement,
09:10pour des tensions d'application.
09:11Et Coreware, par exemple,
09:13a marqué les esprits par sa publication.
09:15Donc, ça, c'est l'économie qui va bien.
09:19Alors, attention, je ne dis pas que ça va se retourner.
09:22Je dis juste que peut-être que vous vouliez faire en 6 mois,
09:24vous allez le faire en 1 an.
09:25Mais aux yeux des marchés, au niveau de valorisation actuelle,
09:28attention, il faut bien se placer dans cette application,
09:306 mois au lieu d'un an,
09:32ce n'est pas la même chose.
09:34Et donc, ça joue forcément sur la valorisation.
09:37Donc, ça, c'est l'économie qui va bien.
09:38Puis après, il y a toute la partie d'économie
09:40qui va quand même assez mal.
09:41On le sent quand même, il y a quand même quelque chose qui se passe.
09:43Alors, on a des exemples micros.
09:46C'est les licenciements qui ont été annoncés
09:48au niveau des opérateurs télécoms, par exemple.
09:52C'est le fait que, finalement,
09:54quand on regarde les recettes fiscales,
09:55notre cher ami Trump,
09:57il a une explosion de ses recettes sur les droits de douane.
09:59Mais on a tout ce qui est recettes liées à l'impôt sur les sociétés
10:02qui est en train de faire le mouvement inverse.
10:04Et donc, on a bien cet effet-là aussi
10:06qui est en train de s'opérer.
10:08Donc, ça veut dire que les entreprises américaines
10:09commencent à souffrir,
10:10à souffrir de ses droits de douane.
10:11Alors, ça ne joue pas sur l'inflation,
10:13je n'y crois pas du tout.
10:14Ça joue sur le fait qu'elles ont une pression sur leurs marges
10:17et elles commencent à licencier.
10:18Alors, c'est vrai que vous allez me dire,
10:19pour un Google...
10:20D'un point de vue Macron,
10:21on va voir les marges des entreprises baissées.
10:24Voilà, et ça explique l'une des erreurs
10:26d'une des thématiques centrales qu'on avait jouées,
10:28c'était les small caps américaines.
10:29Parce que les small caps américaines,
10:31on aurait dû les jouer, normalement,
10:32avec une économie qui se porte bien,
10:34avec tout va bien,
10:35avec M. Trump qui va faire des baisses d'impôts,
10:36qui protège l'économie américaine
10:38par des droits de douane.
10:40Cette semaine, c'est ce qu'il y a un peu plus tard.
10:42Oui, à Port-Arm, il y a eu des petits arbitrages.
10:44Mais on voit que ça s'essouffle très vite.
10:46Regardez, les arbitrages sur ces valeurs,
10:48sur ces secteurs un peu plus cycliques et tout ça,
10:50on n'ose pas aller trop loin aussi.
10:51À un moment donné, on vend la tech
10:53pour aller sur ces valeurs-là,
10:54mais ça ne fait pas rêver.
10:55Pourquoi ?
10:56Parce qu'il y a un vrai problème de chiffre d'affaires,
10:58de progression du chiffre d'affaires,
11:00de marge.
11:01Et donc, je pense que oui,
11:03ce n'est pas à vous dire que c'est la récession demain,
11:05ce n'est pas à vous dire que c'est l'économie qui a fait éviter,
11:07mais on a un vrai problème de croissance déséquilibrée aux États-Unis.
11:10Et cette croissance déséquilibrée,
11:12c'est un vrai frein à Wall Street.
11:13Donc, on est en train de s'apercevoir de ça sur Wall Street.
11:17Et ce qui m'amuse pas mal,
11:18c'est qu'on commence à avoir des brokers américains
11:20qui commencent à reparler de la surperformance de l'Europe en 2026.
11:24Ça m'amuse parce qu'on est reparti à se dire
11:26que quand même, on a beaucoup joué les États-Unis,
11:29peut-être un peu trop,
11:30et il n'y a pas beaucoup de gras pour l'année prochaine
11:32si on veut jouer encore une progression des marchés
11:34parce qu'on a un peu éclusé les bonnes nouvelles du côté des États-Unis.
11:38Il y en a même qui parlent d'un vrai cycle de sous-performance
11:40des actions américaines pendant 10 ans.
11:43C'est Peter Oppenheimer, le stratégiste d'action de Goldman.
11:47Non, mais il fait son coup.
11:48À 10 ans, les actions américaines feront moins bien que les actions européennes,
11:54qu'ils feront moins bien que les actions émergentes
11:57et notamment que les actions chinoises.
11:58Voilà, c'est parce qu'on sent qu'il y a un manque d'idées d'investissement
12:02maintenant aux États-Unis parce qu'on a bien rincé, je dirais.
12:05Et après, moi, en tant que macroéconomiste,
12:07la vraie question, c'est est-ce que cette croissance en cas est tenable ?
12:10Parce qu'à un moment donné, est-ce que la barre qui baisse
12:13ne va pas entraîner le reste de l'économie ?
12:15Et ça, c'est une grosse incertitude pour les prochaines.
12:16Véronique.
12:17Oui, c'est très intéressant.
12:18Et c'est vrai que c'est un vrai sujet pour nous, les macroéconomistes,
12:21parce qu'en réalité, et on le voyait très bien
12:23avec le peu de chiffres qu'on a eu,
12:25les chiffres de l'ADP.
12:27Donc, regardez par taille d'entreprise,
12:28ce sont les entreprises de plus de 500 salariés
12:30qui ont créé tout l'emploi.
12:32Les autres, je fais le petit calcul,
12:34les autres sont en baisse d'emploi depuis trois mois,
12:38depuis l'été en fait.
12:38On a eu un pic et ça, ce n'est pas bon signe.
12:40Ce n'est pas du tout bon signe.
12:42Ce n'est pas étonnant d'ailleurs que les small caps
12:43sous-performent dans l'ensemble,
12:45malgré des petits à-coups.
12:48Et la question, est-ce que ça tient ?
12:50Qu'est-ce qui l'emporte ?
12:51Les grandes entreprises ont les moyens.
12:54Peut-être même, je me suis demandé,
12:56on va vérifier,
12:57si le shutdown ne les poussait pas,
12:59un, à rafler des employés fédéraux
13:06à moindre coût en leur enfreinte.
13:08L'emploi, sachant qu'il y a quand même
13:09quelques problèmes de pénurie de main-d'oeuvre,
13:11ou pour se substituer aux services,
13:14aux quelques services de l'État fédéraux,
13:15on ne sait pas,
13:16mais il y a vraiment quelque chose
13:17qui est totalement atypique.
13:19Et puis, ce qu'on avait montré, nous,
13:21au mois de septembre,
13:23c'était les écarts de productivité
13:26depuis, je crois que c'était depuis 2019,
13:28par secteur.
13:29Et là, on a des choses qu'on n'a jamais vues.
13:31C'est-à-dire qu'on a plus,
13:32en dehors de tout ce qui tourne autour
13:34des nouvelles technologies et de l'énergie,
13:37tous les secteurs américains
13:38sont en perte de productivité.
13:41Et peut-être qu'effectivement,
13:43aujourd'hui, c'est un élément
13:45qui commence à peser sur les embauches,
13:48bien évidemment,
13:48et qui peut expliquer...
13:49Donc, il y a beaucoup de fragilité.
13:51Mais j'ai l'impression que, malgré tout,
13:54précisément avec la réforme fiscale,
13:58c'est quelque chose qui peut maintenir à flot
14:00et camoufler, dissimuler encore
14:02ces questions-là,
14:03même si ça reste un gros sujet
14:05de vulnérabilité sur le moyen terme.
14:08Intéressant, parce que ce schéma en cas,
14:10on le retrouve dans la dissension
14:12au sein de la Réserve fédérale américaine.
14:15avec ceux qui veulent baisser les taux plus fortement
14:18et ceux qui disent,
14:19non, non, au minimum, c'est une pause.
14:21On ne parle pas encore de hausse de taux
14:22au sein de la Fed.
14:23Mais voilà, on sent qu'il y a une dissension,
14:25une divergence des deux côtés du consensus.
14:28Ce schéma en cas, pour l'investisseur,
14:30qu'est-ce que ça implique ?
14:31On continue d'investir toujours
14:33dans les mêmes sociétés aux États-Unis
14:34ou est-ce qu'on peut découvrir
14:36le côté value du marché américain
14:38à un moment, Florian ?
14:39On a une forme de retour du value.
14:41C'est le dernier jour.
14:42C'est un peu comme le small cap,
14:45ça va et ça vient.
14:47Juste sur cette économie en cas,
14:49évidemment, c'est quelque chose
14:50qui nous préoccupe.
14:52On en parle beaucoup aux États-Unis.
14:54L'exemple que je donne, moi,
14:55c'est de regarder le taux de croissance
14:56des salaires par niveau de salaire.
14:59Avant 2022, les plus petits salaires
15:01avaient le plus fort taux de croissance
15:03et les plus gros salaires,
15:04les plus faibles.
15:05Et puis depuis 6 mois, 9 mois,
15:07cette relation d'ordre serait
15:08complètement inversée.
15:09et les plus petits salaires,
15:11en lien avec cette notion
15:13de productivité,
15:15sont ceux qui progressent
15:15le moins vite.
15:16Mais il n'y a pas qu'aux États-Unis
15:17qu'on a ce problème d'économie en cas.
15:20Prenez les États-Unis
15:21versus l'Europe,
15:22vous avez la même situation.
15:23Le PIB par habitant aux US
15:25s'est mis à progresser
15:26comme rarement,
15:28alors que le PIB par habitant
15:29en Europe vraiment a de la peine
15:30depuis 4 ans à suivre
15:31la même dynamique.
15:33Vous prenez l'évolution des salaires
15:34contre l'évolution des profits
15:35et la distribution des profits.
15:37vous avez la même situation
15:38globalement.
15:39Il se passe quelque chose
15:40aujourd'hui qui fait
15:41qu'il y a des happy few
15:42qui profitent d'un sas
15:43qui profite,
15:44qui sont bien positionnés
15:45pour tirer parti
15:46d'une situation
15:46et une masse
15:48qui a de la peine
15:49à s'en sortir.
15:51Je serais moins négatif
15:52globalement
15:53à moyen terme.
15:55Je pense qu'il faut bien
15:56avoir en tête
15:57qu'il y a une partie
15:58de l'économie mondiale
15:59qui est sensible
16:00au taux de la Fed
16:01et une partie
16:01de l'économie mondiale
16:02qui l'est beaucoup moins,
16:04voire pas du tout.
16:04Celle qui a bien profité
16:06de ces quatre dernières années,
16:08c'est plutôt justement
16:09cette économie
16:09qui est peu sensible
16:10au fait de vivre
16:11dans un environnement
16:12de taux élevés.
16:12Au contraire,
16:14les taux Fed,
16:14c'est des taux qui sont systémiques.
16:16C'est des taux qui ont
16:16une influence
16:17pour les émergents,
16:17même pour les Européens.
16:19Ça a une incidence.
16:20Les taux Fed,
16:21ils ont baissé
16:21de 150 points de base.
16:23Et lorsque les taux baissent,
16:24vous le savez,
16:25on le sait tous
16:25autour de la table,
16:26ça met du temps
16:27à exercer
16:28un effet réel
16:29sur l'économie.
16:31Une partie de nos vues
16:32de 2026 consiste à dire
16:33cette économie manufacturière
16:35qui peine un peu
16:36à convaincre.
16:37On pourrait la voir
16:38traverser une phase
16:39d'amélioration
16:40justement parce que
16:41les taux Fed,
16:42parce que les taux
16:43du financement en dollars
16:44ont été réduits.
16:45Mais ça prend du temps.
16:47Et on voudrait voir ça
16:47tout de suite.
16:48Alors évidemment,
16:49nous,
16:49quand on voit les ISM
16:50qui s'améliorent
16:51un tout petit peu,
16:52lorsqu'on voit justement
16:53la DP qui finalement
16:55n'était pas assez négative
16:56que ça,
16:56en tout cas,
16:56on a interprété
16:57comme pas assez négative
16:58que ça,
16:5858% des secteurs
17:00de la DP
17:01créaient des emplois.
17:02Donc,
17:02c'est pas négatif.
17:04On voit ça
17:04comme le bourgeon
17:05d'une forme de...
17:06Alors,
17:07c'est dur de dire
17:07reprise cyclique
17:08quand on n'a jamais eu
17:08de ralentissement.
17:09Mais voilà,
17:10deux points bas,
17:11temporaires,
17:12ce qui anime un cycle.
17:13Voilà,
17:13il y a des phases
17:14dans le cycle.
17:14Mais comme on le dit,
17:15il y a des secteurs
17:16très cycliques,
17:16je ne sais pas,
17:17de la chimie,
17:19de l'automobile,
17:19ces secteurs-là
17:20complètement en déshérence,
17:22désertés
17:23par tous les investisseurs
17:25de la planète.
17:25C'est ces secteurs-là
17:26qu'on doit pouvoir
17:27à un moment
17:27voir revenir
17:28au moins dans une fenêtre
17:30d'opportunité.
17:31Oui,
17:32et la géographie.
17:33Alors,
17:34on fait partie
17:34de ces gens
17:34qui pensent
17:35que l'Europe,
17:35aujourd'hui,
17:36a encore son épingle
17:38à tirer du jeu
17:38ces prochains mois.
17:40Chaque début d'année,
17:41on l'a vu,
17:41les investisseurs
17:42révisent un petit peu
17:43leurs allocations
17:44et se disent
17:44ce qui a bien marché,
17:45on va en vendre un peu
17:46et on va acheter
17:47un peu de ce qui a moins bien marché.
17:48Bon,
17:49l'Europe,
17:49ça marche plutôt
17:49en début d'année.
17:50On pense qu'il y a encore
17:52de l'upside là-dessus.
17:54On aime beaucoup,
17:54alors c'est un tropisme évidemment,
17:56mais on aime beaucoup
17:56les actions suisses.
17:57Pas que pour la nouvelle
17:59d'une baisse,
18:00évidemment,
18:01des taux de droits de douane
18:02appliqués au pays,
18:04mais plus globalement,
18:05c'est une industrie,
18:06enfin,
18:06on a une partie de nos noms
18:07qui sont très industrielles,
18:08qui sont très liées justement
18:10au destin de la Fed.
18:11Alors,
18:11on est quand même
18:11très dépendant au fait
18:12de ramener ces taux Fed
18:14in fine à 3,25,
18:163,50 pour la fin de l'année.
18:16Et ça amène
18:17à des députés en négatif,
18:18alors du coup ?
18:18Non,
18:19parce que là,
18:20vous êtes pas...
18:20la Suisse est d'accord.
18:21C'est pas notre vue
18:22parce qu'il y a un plancher à zéro,
18:24on en a déjà fait l'expérience,
18:25c'est quand même assez compliqué
18:26à gérer globalement.
18:28La barre,
18:28envie de tenter à nouveau
18:29l'expérience des taux négatifs
18:30est quand même très élevée.
18:31On n'y est pas.
18:32Il faudrait qu'on observe
18:33une forme de déflation,
18:34en tout cas,
18:34c'est la communication
18:35de la Banque Centrale.
18:36Là-dessus,
18:36on pense qu'il n'y a pas
18:37spécialement de doute à avoir.
18:38Et puis,
18:39le retrait des droits de douane,
18:40ce qui était un peu
18:40la grande inquiétude déflationniste
18:42de notre côté,
18:44ne fait qu'alimenter,
18:44dans ce sens-là.
18:45Les flux,
18:46au quasi-terme de cette année 2025,
18:48vont dans le sens
18:49de ce que vous décrivez.
18:51Florian,
18:52est-ce qu'on a vu,
18:52quand même,
18:53notamment sur la partie actions,
18:55que le dollar ait baissé,
18:56ok,
18:57mais j'ai quand même l'impression
18:57que les actions américaines
18:59continuent d'attirer
19:00et d'aspirer beaucoup d'argent.
19:01Alors,
19:01est-ce qu'on a quand même
19:02des flux aussi
19:03qui se redistribuent différemment ?
19:05C'est une thématique forte.
19:06Les flux,
19:06aujourd'hui,
19:07ce qu'on observe,
19:07vont plutôt vers l'émergent.
19:09C'est-à-dire qu'on a plutôt
19:10une mécanique,
19:11qu'on peut lire
19:12comme une forme
19:12de substitution.
19:14On bouge de la tech US
19:16vers la tech philoise
19:17parce qu'on se dit
19:18qu'il y a fait ses preuves.
19:20C'est peut-être
19:20l'événement le plus important
19:21de l'année
19:22d'une certaine manière.
19:24Annoncer le week-end
19:26avant l'investiture
19:27de Donald Trump,
19:28on a tout dedans.
19:29Le concentré
19:29de l'affrontement
19:30en Chine-États-Unis
19:31à travers
19:32la dimension technologique
19:34et l'intelligence artificielle
19:35aujourd'hui.
19:36Qui est renforcé aujourd'hui
19:37par cet aspect
19:37investissement
19:38des entreprises américaines
19:39justement dans l'EI
19:40qui est vu d'un mauvais oeil
19:42parce qu'en partie
19:43financé par la dette.
19:44Alors ça,
19:44nos gérants qui suivent
19:46et qui font pas mal
19:46de sommets
19:47d'investisseurs
19:49à ce sujet-là
19:49ont un peu des doutes.
19:51La nature
19:52de l'investissement
19:53dans l'EI
19:53est un petit peu différente
19:54de ce qu'on a connu
19:55à la fin des années 90
19:56début 2000
19:57parce que c'est des investissements
19:58qu'on pourrait utiliser
19:58pour autre chose.
20:00Il y a encore
20:00ces boîtes-là
20:01sont encore énormément
20:01cash riches.
20:02Une grande partie
20:03de l'investissement
20:04se fait au travers
20:04de leur propre cash.
20:06Bon,
20:06il y a des choses
20:07à repenser.
20:09Mais en tout cas,
20:09et l'autre élément
20:11que je voulais mentionner
20:12c'est les actions chinoises
20:14c'est pas que de la tech
20:15voire même
20:16c'est pas beaucoup de la tech
20:17en fait la tech
20:17c'est plutôt la Corée.
20:18C'est pas que de la tech
20:20mais c'est aussi
20:21d'autres industries
20:22qui ont fait particulièrement
20:23bien cette année également.
20:25Donc il faut imaginer
20:25qu'il y a une forme
20:26de rotation globale.
20:28Dans la performance
20:28des actions chinoises
20:29d'autres segments
20:30du marché chinois
20:31ont payé quand même.
20:32Exactement.
20:33Et c'est ce qu'on voit aussi.
20:33Les chiffres
20:35de la consommation chinoise
20:36ne sont pas catastrophiques
20:37non plus.
20:37On parle juste
20:39d'un macro
20:39une croissance
20:41de la consommation
20:42à 3%
20:42je pense qu'en Europe
20:43on en rêve.
20:44On l'a aux Etats-Unis
20:45on l'a en Chine
20:46on l'a pas en Europe
20:47encore une fois
20:47ça crée des perspectives
20:49intéressantes.
20:50Les grands groupes
20:50européens
20:51sont diversifiés
20:52sont relativement
20:53pas chers en tout cas
20:53et nous on voit
20:54justement une forme
20:55de diversification
20:56là-dedans.
20:56On a déjà tous
20:57beaucoup d'actions
20:58américaines.
20:59En remettre
21:00ce serait
21:00prendre peut-être
21:02trop de risques
21:02pour un gain
21:04trop faible
21:05de ce point de vue-là
21:06financer les CAPEX
21:08d'IA
21:10par de la dette
21:11donc ça
21:12c'est assez nouveau
21:13je crois qu'hier
21:14on disait
21:15qu'aujourd'hui
21:17les CAPEX
21:18IA
21:18des Max 7
21:19sont couverts
21:19à peu près
21:20à 70%
21:20par les cash flow
21:21néanmoins
21:24ça veut dire
21:24qu'on arbitre
21:25différemment
21:26quand même
21:26la gestion
21:26de son cash flow
21:27et de son free cash flow
21:29c'est pas les mêmes acteurs
21:31c'est ça qu'il faut voir
21:31c'est-à-dire que
21:32si on prend les hyperscalers
21:33les grands qui investissaient
21:35au dernier chiffre
21:36que j'ai fait
21:37là j'ai fait le calcul
21:37aux dernières publications
21:39c'est 64%
21:40de leur profit d'exploitation
21:41qui va dans l'investissement
21:42d'accord
21:42donc eux
21:44ils n'ont aucun problème
21:44les taux d'intérêt
21:45peuvent monter
21:46descendre
21:46tout ce que vous voulez
21:47ils ont largement
21:48ils sont au cash flow négatif
21:49par contre
21:50c'est pas le cas
21:51voilà
21:51c'est ça
21:51et Oracle est intéressant
21:53parce que tous les groupes
21:54enfin
21:54quand on regarde
21:55la thématique de l'IA
21:56les investisseurs
21:57ne prennent pas vraiment
21:58de risque
21:59autour de la thématique de l'IA
22:00on regarde
22:01qu'est-ce qu'ils jouent
22:01ils jouent
22:02ceux qui ont les poches pleines
22:04et qui peuvent investir
22:05et au pire
22:06supporter 2-3 années
22:07avec une moindre rentabilité
22:09mais comme le reste
22:09de leur business
22:10est très bon
22:10et puis de toute façon
22:11ils arbitreront
22:12entre leurs activités
22:14vous inquiétez pas
22:15Microsoft ne nous donne pas
22:16le détail
22:16sur ce que rapporte
22:17réellement l'IA
22:18et quelle est la rentabilité
22:19par rapport à ces autres business
22:20et donc du coup
22:21ils offrent une vision
22:22assez positive
22:23de leur marge d'exploitation
22:25donc
22:25tant qu'ils publient ça
22:27on n'est pas trop inquiet
22:28sur ces valeurs-là
22:29après on a des titres
22:30comme NVIDIA
22:31AND
22:32ce sont des gens
22:33qui font
22:33qui bénéficient
22:34de ces investissements
22:35donc eux pas de risque
22:36c'est un risque d'exécution
22:38c'est un risque
22:39éventuellement
22:39s'il y avait
22:40d'un seul coup
22:40une grosse croissance
22:42de la concurrence
22:43et qu'ils maintiennent
22:44pas leurs marges
22:45mais c'est pas le cas
22:46il y a une telle demande
22:47aujourd'hui
22:47ils n'arrivent pas
22:48à fournir la demande
22:49donc c'est plus un risque
22:50d'exécution
22:50on a plus qu'un risque
22:51de baisse des marges
22:52donc on a joué
22:53ces valeurs-là
22:54après ce qu'on n'a pas joué
22:55on n'a pas joué
22:56ceux qui sont tendus
22:58au niveau bilan
22:59et qui investissent
23:00parce qu'on ne sait pas
23:01le retour sur investissement
23:01qu'aura l'IA
23:02et là
23:03on voit que Oracle
23:04ça ne paye pas
23:04malgré ce qu'a dit Oracle
23:06l'action a plutôt baissé
23:07parce qu'on commence
23:08à s'inquiéter
23:08en se disant
23:09on ne sait pas
23:09il y aura l'endettement
23:10il y aura la dette à payer
23:11mais on ne sait pas
23:12ce que va rapporter
23:12leurs investissements
23:14et puis on ne joue pas
23:15les valeurs
23:15qui pourraient profiter
23:16de l'IA
23:17et c'est là
23:17quand même
23:18ça montre
23:18parce qu'on n'en est pas sûr
23:20j'ai l'impression
23:22ça montre à quel point
23:23qu'il y a un problème
23:24dans le discours
23:24qu'on a aujourd'hui
23:25quand vous interrogez les gens
23:26tout le monde vous dit
23:26c'est une révolution
23:27c'est génial
23:28mais pourquoi vous n'allez pas
23:29acheter les valeurs
23:30qui peuvent en profiter
23:31pourquoi vous n'allez pas
23:32acheter les valeurs
23:33qui sont sur la publicité
23:34qui peuvent profiter
23:35de l'IA
23:36on l'a fait
23:36Publicis
23:37je me souviens très bien
23:38du narratif
23:39derrière Publicis
23:39après ChatGPT
23:41sur l'année 2023
23:42Publicis était vu
23:43comme un grand gagnant
23:44aujourd'hui
23:45c'est un peu moins évident
23:47et on commence
23:48à s'inquiéter
23:48vous avez maintenant
23:50SoftBank
23:50qui investit
23:52tout son argent
23:53sur OpenAI
23:54en laissant NVIDIA
23:56et on le sanctionne
23:56pourcièrement
23:57pourtant on pourrait dire
23:58que OpenAI
23:58c'est quand même
23:59lui qui doit en profiter
24:00c'est bien d'avoir
24:01les puissances de calcul
24:02mais celui qui a les modèles
24:03c'est quand même OpenAI
24:03mais on voit que les marchés
24:04sont très prudents
24:05parce qu'ils ne savent pas du tout
24:06si OpenAI
24:07va gagner un jour
24:07un centime
24:08un dollar
24:09donc c'est un vrai problème
24:10donc ça veut dire
24:11que les marchés
24:11sont quand même
24:11assez prudents
24:12vis-à-vis de cette thématique
24:13on veut jouer
24:14ce qui est sûr
24:14dans cette thématique
24:15mais on paye très cher
24:16et on hésite
24:17à jouer la vraie révolution
24:19parce que si vous voulez
24:19jouer la vraie révolution
24:20achetez tout ce qui est médias
24:22achetez tous les secteurs
24:24qui peuvent profiter
24:25de cette révolution
24:25et on voit que les gens
24:26sont très prudents
24:27juste un petit
24:27pour finir
24:28vous lisez ConfCall
24:30vous avez toutes les boîtes
24:31quand elles ont publié
24:31leurs résultats
24:32je parle hors
24:33secteur technologique
24:34qui nous ont tous parlé
24:35de la révolution de l'IA
24:36ça allait améliorer
24:37leur stock et tout ça
24:38mais personne n'a réagi
24:40la bourse n'a pas réagi à ça
24:41donc ça montre bien
24:42qu'on est très très méfiant
24:43quand même
24:44sur derrière
24:45ce qui va vraiment
24:45il n'y a pas de prix l'IA
24:46qui s'installe
24:47dans des grands laboratoires
24:49pharmaceutiques
24:49dans des grands groupes
24:50de logistiques
24:51à la fin des années
24:51voilà en 1929
24:53il suffisait de dire
24:54mettre le bout de compte
24:55pour que l'action monte
24:56ben là les gens
24:56ont quand même appris
24:57donc ils se disent
24:58quand même
24:58on veut voir maintenant
24:59on veut avoir
25:00ce que ça rapporte
25:01réellement
25:02donc c'est vrai
25:02pour 2026
25:03ça peut être vrai
25:04si en 2026
25:05vous avez la preuve
25:07que l'IA rapporte
25:09quelque chose
25:09et génère du profit
25:10là vous allez avoir
25:11un vrai rallye boursier
25:13parce qu'on va rejouer
25:14mais non pas Nvidia
25:15mais ceux qui profitent
25:17de Nvidia
25:17mais pour l'instant
25:18il y a un vrai
25:19un vrai passage de mou
25:20un coup de mou à voir
25:21parce qu'on est dans
25:22cette phase d'incertitude
25:23c'est un problème là
25:24je veux bien qu'on redise
25:25un mot
25:25le financement des capex
25:26par la dette
25:27ça doit faire résonner
25:30quand même
25:30des
25:30au moins
25:32des alertes
25:33oranges
25:34ou quelque chose
25:34comme ça
25:35Florian ?
25:36il y a deux façons
25:36de le voir
25:36on peut aller chercher
25:38et exhumer
25:38les vieux ratios
25:39le capex de Schiller
25:40et puis l'indicateur
25:43de Buffett
25:43là on est sur des niveaux
25:45stratosphériques
25:46pour celui de Buffett
25:47on est bien au-dessus
25:49de la période 2000
25:50c'est ça ?
25:51exactement
25:51la capitalisation de marché
25:52divisé par le PIB
25:54on peut regarder
25:56le CAPE de Schiller
25:57qui est un PER
25:58un price earnings
25:58c'est ça ?
26:00voilà exactement
26:00là on se dit
26:02qu'on est
26:02allez on doit être
26:03à 10%
26:04à peu près
26:0410-12%
26:05si je ne dis pas de bêtises
26:06d'arriver sur les plus hauts
26:07de 2000
26:08la question c'est ça
26:09la question c'est la valorisation
26:10par rapport aux revenus
26:11générés par ces entreprises-là
26:12point barre
26:13elles peuvent s'endetter
26:14autant qu'elles veulent
26:14si les earnings
26:15si les profits
26:16sont en rendez-vous
26:17on n'en est pas là
26:18bon
26:19globalement
26:20on n'est pas
26:22complètement inquiet
26:23parce que justement
26:24on trouve que
26:25dans l'ensemble
26:26parmi ces entreprises
26:27en tout cas celles
26:27qui aujourd'hui
26:28sont chères
26:29on trouve que
26:30dans l'ensemble
26:31ces résultats ronronnent
26:32relativement
26:33en comparaison
26:34de ce qu'on a pu voir
26:35justement
26:36pendant la période maudite
26:37de 2000
26:38en plus de ça
26:39il reste
26:40l'immense
26:41reste
26:42de la côte
26:42parce que l'EI
26:43c'est 5% des noms
26:4530%
26:46de la capitalisation
26:47de marché
26:47des actions US
26:48une tendance
26:49qui n'était pas du tout
26:50avec nous
26:50il y a 5 ans en arrière
26:515% de ces noms-là
26:52représentait 5%
26:53de la capitalisation boursière
26:55et au fur et à mesure
26:56que ce secteur
26:58s'est mis à croître
26:59il a poussé
26:59hors de grands indices
27:00comme le MSCI World
27:01un grand nombre de noms
27:04le MSCI World
27:04c'était 1600 titres
27:06il y a 1600 noms
27:07pardon
27:07il y a 5 ans
27:08aujourd'hui
27:09ça n'est plus que 1300 noms
27:10donc il y a des mécaniques
27:11d'indices
27:11qui montrent que
27:12quand une valeur sort
27:13du MSCI World
27:13ça ne veut pas dire
27:15forcément qu'une autre
27:16prend la place
27:17contrairement au S&P 500
27:18contrairement au CAC 40
27:19contrairement au S&P
27:20exactement
27:21mais ça sanctionne
27:24une progression des profits
27:25on voit ça
27:25dans un assez bon oeil
27:26et en plus de ça
27:27il reste une grande partie
27:28de la côte
27:28qui devrait profiter
27:29de cette révolution de l'IA
27:31de gains de productivité
27:32la productivité
27:33elle doit progresser en Europe
27:34elle doit progresser en Chine
27:35et c'est ça
27:36qui fait les earnings
27:37qui fait les profits des boîtes
27:38donc quelque part
27:39notre vision est vraiment très simple
27:40ça consiste à dire
27:41on a déjà suffisamment
27:42d'actions américaines
27:44au sein des grands indices
27:45on voudrait sortir
27:47de cette concentration
27:49pour diversifier
27:50vers justement
27:50ceux qui vont recevoir
27:51ceux qui sont les récipiendaires
27:53de ces gains de productivité
27:54tirés par l'IA
27:55c'est peut-être naïf
27:56en tout cas
27:56en termes de valorisation
27:57en tout cas
27:58on y retrouve notre compte
27:59et en termes de carry
28:01en termes de portage
28:02en termes de revenus
28:03parce que c'est en plus
28:04des zones
28:04qui vous payent des dividendes
28:06alors c'est pas vraiment
28:07ce qui est à la mode
28:08c'est en 2025
28:09mais nous on imagine
28:11que 2026-2027
28:12il y a des thématiques
28:13à jouer autour
28:14justement de ce portage
28:15lié aux dividendes
28:16notamment
28:16un secteur bancaire
28:18en Europe
28:19rachat d'actions
28:20et dividendes
28:20c'est du 9%
28:21aujourd'hui
28:23parlons un peu de l'Europe
28:23est-ce que nous aussi
28:24on va avoir droit
28:25à notre petit momentum
28:26de reprise
28:28de réaccélération
28:29cyclique
28:30avec notamment
28:31une grande question
28:33sur ce que peut
28:34délivrer l'Allemagne
28:35en termes de croissance
28:35sur des horizons
28:37allez 12, 18, 24 mois
28:39je sais pas jusqu'où
28:39vous vous regardez
28:41avec certitude
28:42de l'Allemagne
28:43aujourd'hui
28:44l'Allemagne
28:45est un vrai sujet
28:46mais avant de parler
28:47de l'Allemagne
28:47parlons de la France
28:48parce que finalement
28:50je vais pas parler
28:52de la question budgétaire
28:53mais parlons
28:54des résultats économiques
28:55qui ont quand même
28:55surpris
28:57et qui sont
28:58qui sont quand même
29:00convaincants
29:01alors ça veut pas dire
29:02qu'on va avoir encore
29:03du 0,5
29:04le prochain trimestre
29:05mais quand on regarde
29:06toutes les enquêtes
29:07depuis le début de l'été
29:08les enquêtes
29:09dans l'industrie
29:10d'abord il y a
29:11enfin un secteur
29:13aéronautique
29:14qui délivre
29:14enfin un secteur
29:17naval
29:18qui commence
29:20à délivrer également
29:21des carnets de commandes
29:22là aussi
29:22c'est du long terme
29:23forcément
29:24mais qui vont
29:25clairement dans
29:26la bonne direction
29:27les perspectives
29:28de croissance
29:29c'est quasiment
29:30parmi les grands
29:31le seul pays
29:32où la hausse
29:33des perspectives
29:34de croissance
29:34est suivie
29:35par de la croissance
29:37effective
29:37de la production
29:38donc nous on aime bien
29:39surtout quand il s'agit
29:41de la France
29:42et donc
29:43ce serait
29:45on passerait ça
29:46sous silence
29:47si on avait la conviction
29:48d'avoir devant nous
29:50un budget hyper restrictif
29:51etc
29:51qui vienne casser
29:52toute la dynamique
29:53notamment
29:54la dynamique
29:56domestique
29:57et celle des ménages
29:58or
29:58on voit bien
29:59que le budget
30:00va être prudent
30:01s'il passe
30:02mais
30:03et que finalement
30:04on aura peut-être
30:05même un petit soutien
30:06du coup
30:07de la consommation
30:08domestique
30:08et je pense que
30:09réellement
30:09c'est ce qui nous manque
30:10aujourd'hui quand même
30:11on est allé très loin
30:12dans la politique de l'offre
30:13en France
30:14sans doute
30:15à mon sens
30:16un peu trop loin
30:17c'est comme tout
30:17il y a des équilibres
30:18à respecter
30:19et quand vous
30:20faites de la politique
30:21de l'offre
30:21pendant des années
30:22que vous essorez
30:23les salaires
30:24et bien vous n'avez
30:25pas de croissance
30:26surtout si vous venez
30:26menacé derrière
30:27d'aller sanctionner
30:29enfin d'avoir des impôts
30:31ou je ne sais quoi
30:31un budget restrictif
30:33donc là
30:34j'ai l'impression
30:35qu'il y a quand même
30:36des choses
30:36des raisons de penser
30:37de croire
30:38décentes
30:39que la France puisse
30:40commencer à s'en tirer
30:42un peu mieux
30:42et à donner des signaux
30:43un peu réconfortants
30:44alors il ne faut pas
30:45que l'Allemagne
30:46nous tire
30:46dans les performances
30:48économiques de la France
30:49en lisant les économistes
30:50il y a aussi
30:51des dépenses
30:51d'investissement
30:52dans le logiciel
30:54dans l'information
30:55communication
30:56qui se font
30:58à un rythme
30:58assez soutenu
30:59c'est à dire
30:59qu'on n'a peut pas
31:01l'IA et les GPU
31:02mais on investit
31:03quand même
31:04dans la technologie
31:07au service
31:07des entreprises
31:08et ce n'est pas nouveau
31:09on est au numéro 2
31:10derrière la Suède
31:11en Europe
31:12en termes d'efforts
31:12d'investissement
31:13dans la recherche
31:14l'innovation
31:14etc
31:15c'est toujours un peu flou
31:16un peu vague
31:17mais voilà
31:17on a quand même
31:18des données
31:18auxquelles en fait confiance
31:20et cet effort là
31:22continue à se développer
31:24à gagner en ampleur
31:25donc je pense
31:27qu'effectivement
31:28la situation
31:29structurelle
31:30de l'économie française
31:31enfin structurelle
31:33c'est énorme
31:34les espoirs
31:35conjoncturels
31:36sur une amélioration
31:37des tendances
31:39de l'économie française
31:40ont de bonnes raisons
31:41d'être là
31:42maintenant effectivement
31:44et pourquoi l'Allemagne
31:45viendra nous tirer
31:46vers le bas
31:46non
31:46et d'ailleurs
31:47c'est également
31:48un bon point
31:49c'est à dire
31:50qu'on a réussi
31:50cette performance
31:51sans l'aide
31:52de l'industrie allemande
31:53toujours à zéro
31:54qui a plutôt
31:55qui nous a
31:56là plutôt
31:57tiré vers le bas
31:58donc c'est doublement
31:59bienvenu
32:01me semble-t-il
32:02l'Allemagne
32:02c'est compliqué
32:03c'est compliqué
32:04le retard industriel
32:05et la capacité
32:08à faire face
32:09à la montée
32:09de la concurrence chinoise
32:11déferlante chinoise
32:12est extrême
32:13et l'Allemagne
32:14est particulièrement sensible
32:15sur les biens d'équipement
32:16c'est vraiment
32:17le secteur
32:19qui a protégé l'Allemagne
32:21qui a fait toute sa croissance
32:22depuis 2005
32:23et qui aujourd'hui
32:24est complètement menacée
32:25on ne parle même pas
32:26de la métallurgie
32:27mais enfin
32:27c'est de la faute aux Allemands
32:29quand même
32:29ça fait bien
32:30la Chine a piégé l'Allemagne
32:31à son propre lieu aussi
32:32d'une certaine manière
32:33donc ça
32:34on n'est pas du tout sûr
32:35la manière dont ils vont
32:36se dépêtrer de tout ça
32:37même les forts militaires
32:39on voit que
32:39les dépenses publiques
32:42elles n'ont quand même
32:43pas beaucoup
32:43à l'investissement
32:44créateur
32:45de croissance demain
32:46les cinq économistes
32:49conseillers du gouvernement
32:50ont un peu tiré
32:51la sonnette d'alarme
32:52cette semaine
32:53je crois
32:53donc c'est plus compliqué
32:55mais voilà
32:57merde
32:58ça a des moyens
32:59encore
32:59et ça finira par venir
33:02donc vous avez dit
33:03je crois
33:03est-ce qu'on peut
33:04un peu être optimiste
33:05donc c'est vraiment
33:06un petit peu
33:06on a quand même
33:08du mal
33:08à avoir une croissance allemande
33:10dans la zone
33:11des 1%
33:11l'an prochain
33:12on y est plus facilement
33:13peut-être en France
33:14ça dépend encore
33:15dans une largement
33:16bon
33:16il se passe quand même
33:17des choses là
33:18aujourd'hui
33:19enfin ces dernières heures
33:19Merz
33:20après le
33:21whatever it takes
33:22desserrer
33:23le verrou budgétaire
33:25qui est déjà un virage
33:26quand même
33:26par rapport à l'ordolibéralisme
33:28allemand historique
33:29qui est déjà un virage
33:30spectaculaire
33:30là ils vont subventionner
33:32le marché de l'énergie
33:34pour les entreprises
33:35électrointensives
33:36c'est 3, 4, 5 milliards
33:38d'euros de subvention
33:39par an
33:39mais c'est aussi
33:41quelque chose
33:42enfin je veux dire
33:42imaginez que l'Allemagne
33:43fasse ça
33:44que la France fasse des boucliers
33:45dans tous les sens
33:46il n'y a pas de problème
33:47à l'imaginer
33:48là c'est l'Allemagne
33:49quand même
33:49oui alors après
33:50ce qui me gêne
33:52c'est que tout ça
33:52est beaucoup intégré
33:53dans les marchés
33:54aujourd'hui
33:54c'est à dire qu'aujourd'hui
33:55vous dire qu'il y a un plan
33:56de relance en Allemagne
33:57je pense que personne n'est surpris
33:59et tout le monde est au courant
34:00et le marché
34:02peut avoir à mon avis
34:03que des déceptions sur l'Allemagne
34:04il y a beaucoup d'avancées
34:05je suis entièrement d'accord
34:06vous ne serez pas surpris positivement ?
34:07alors moi j'ai un peu peur
34:08le marché ne serez pas surpris positivement ?
34:09j'ai un peu peur
34:09parce que
34:10ce type de plan
34:11d'infrastructure
34:12c'est un marathon
34:13c'est pas un sprint
34:14et le marché aime bien
34:15quand c'est des sprints
34:16donc le problème du marathon
34:17c'est que ça va
34:18soutenir l'Allemagne
34:19mais en tendance
34:20très longtemps
34:20il faut mettre les projets en route
34:22il faut que ça
34:22et avant que ça
34:23vraiment ça commence
34:24apporter ses fruits
34:25ça va être beaucoup plus long
34:26donc j'ai un peu peur de déception
34:27par contre
34:28il y a un élément
34:28qui me rend très positif
34:30c'est qu'on voit quand même
34:31que l'impact
34:32des baisses des taux
34:33de la BCE
34:34joue sur la distribution de crédit
34:36et ça pour moi
34:37c'est un indicateur important
34:38alors peut-être à tort
34:40moi c'est vrai que cette année
34:41je jouais le réveil
34:42de la demande intérieure
34:43et ça n'a pas été le cas
34:44en Europe
34:45mais je pense que quand même
34:46on a quand même
34:47pas mal d'éléments
34:47qui sont en train
34:48de se mettre en place
34:49on a quand même
34:50la force de l'euro
34:51a des inconvénients
34:52mais a des avantages
34:52pour la demande intérieure
34:53il ne faut pas l'oublier
34:54un euro fort
34:55c'est bon pour la demande intérieure
34:56c'est pas bon
34:58quand on veut exporter
34:58mais ça
34:59on est au courant
35:00mais c'est quand même
35:01un élément de soutien
35:02pour la demande intérieure
35:03on a la baisse des taux
35:04on voit que le crédit
35:05commence à véritablement
35:06se réveiller
35:07le marché de l'emploi
35:08commence
35:09résiste plutôt bien
35:10franchement
35:11on n'a pas encore
35:12une explosion
35:12alors ça
35:13c'est moins porteur
35:15on voit que
35:15notamment on a vu en France
35:16que les stats
35:17n'étaient pas aussi
35:18aussi bonnes
35:18qu'il y a encore quelques mois
35:19mais ce n'est pas non plus
35:20un retournement
35:21conjoncturel
35:22donc moi je pense
35:23qu'entre les effets de taux
35:24les effets de pouvoir d'achat
35:25il y a eu vraiment
35:26un traumatisme des européens
35:27lié au choc inflationniste
35:29et on voit que
35:29ils n'ont pas pris conscience
35:31que les salaires réels
35:32progressaient
35:32et ça
35:33ça a mis du temps
35:34dans le consommateur
35:35autant le consommateur américain
35:36est très sensible
35:37et réagit très vite
35:38autant le consommateur européen
35:39il les paragne
35:40c'est peut-être un bruit politique
35:41qui empêche aussi
35:42de voir les choses
35:44que vous les présentez
35:45dis pas que tout est bon
35:46c'est important
35:47et ce n'est pas juste en France
35:48le bruit politique
35:49il est partout
35:50il est là
35:51bon maintenant
35:51il y a un gros bruit de politique
35:52aux Etats-Unis
35:53ça n'empêche pas les américains
35:54de consommer
35:54ce n'est pas le cas en Europe
35:55mais en tout cas
35:57je dirais que
35:58pour l'année prochaine
35:59j'ai quand même du mal
36:00à ne pas être optimiste
36:01pour l'aspect de mon intérieur
36:03et je me dis que quand même
36:04la BCE
36:05la détente des taux
36:07ça va quand même porter
36:08à terme ses fruits
36:09un taux d'épargne élevé
36:10moi je trouve que
36:11la position du consommateur européen
36:13il fait plus rêver
36:13que le consommateur américain
36:14aujourd'hui
36:15donc voilà
36:16il y a 8% de revalorisation
36:18plus de 8%
36:19de salaire
36:20en Allemagne
36:21et d'ailleurs
36:22il y a une question
36:22qui se pose
36:23puisqu'on parle
36:24de rattrapage
36:25peut-être français
36:26il y a un vrai rattrapage
36:27de la productivité
36:28de la compétitivité française
36:30je parlais tout à l'heure
36:31de salaire
36:32peut-être abusivement
36:34contraint
36:35en Allemagne
36:36c'est l'inverse
36:36et peut-être que
36:37là on a une tendance
36:38plus durable
36:39des écarts qui redeviennent
36:40un peu plus favorables
36:42à la France
36:42bon
36:42et il faut se rappeler
36:43qu'une monnaie forte
36:45c'est aussi une façon
36:46de s'encourager
36:46vers les gains
36:47de productivité
36:49je viens d'un pays
36:50en Suisse
36:51en Tokyo
36:51exactement
36:53nous
36:53nous travaillons en Suisse
36:54on comprend ça
36:55très clairement
36:56souvenez-vous
36:57l'Europe
36:582005-2006-2007
36:59un euro fort
37:00des gains de productivité
37:01un marché local
37:02qui va bien
37:02c'est une scène
37:03qui peut très bien
37:04se renouveler
37:04en tout cas
37:04ça fait partie
37:05de nos anticipations
37:05pour 2026
37:06et encore une fois
37:07des actifs
37:08qui sont pas très chers
37:09pas très chers
37:10et ça c'est un élément
37:11qu'il faut savoir garder
37:12en tête
37:12et qui verse des dividendes
37:13encore une fois
37:14je ne répéterai jamais assez
37:15donc l'Europe
37:17ça reste un call
37:18une conviction forte
37:19pour vous
37:19en termes de thématiques
37:20d'investissement
37:21avec la partie asiatique
37:23aussi c'est ça
37:23Europe
37:24Asie
37:24aujourd'hui
37:25ce sont des pôles
37:25qui sont encore une fois
37:27qui n'ont pas encore
37:28convaincu complètement
37:29la partie de l'investissement
37:31qui est peut-être
37:32il nous manque
37:34nos investisseurs retail
37:35qui ont un peu de la peine
37:36à se convaincre
37:36qu'avec tout leur ramada
37:38d'ETF
37:38ils vont pouvoir aller chercher
37:39ou avec nos fonds
37:41ils vont pouvoir aller chercher
37:42justement
37:43cette valorisation européenne
37:45et asiatique
37:45on n'y est pas encore
37:46mais les professionnels
37:48en tout cas
37:48ils ont déjà compris ça
37:49et la rotation des portefeuilles
37:51elle est déjà en cours de route
37:51bon
37:52on va parler d'ETF
37:53justement
37:54dans une seconde
37:54merci à vous trois
37:55merci d'avoir été les invités
37:56de Planet Marché ce soir
37:57Florian Rielpau
37:58Lombard Odier IM
37:59Véronique Rich Flores
38:00RF Research
38:02et Christian Parizeau
38:03Altair Economics
38:04Merci d'avoir regardé cette vidéo !
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