📺 Scoop – S03E02 - Vidéo Dailymotion

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#Scoop #SérieQuébécoise #TéléQuébec #Dramatique

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00:00Sous-titrage MFP.

00:30...

01:00M. François Dumoulin?

01:13Je ne suis pas trop fort, ma fille. Il m'a travaillé très tard.

01:16...

01:18Excusez-nous de vous déranger.

01:21Vous avez publié un article relatif aux raiders et aux crimes organisés sur le réserve environnante.

01:26Ça veut être la complicité d'un ministre, de certains fonctionnaires et de certains maires.

01:30C'était dans le scope. Vous avez bien lu...

01:32Vous avez écrit que vous vous étiez appuyé sur des documents?

01:35Non, ça se peut.

01:37Nous aurions besoin de ces documents pour faire avancer nos propres enquêtes.

01:40Je pense que je ne l'ai pas bien saisi.

01:42C'est un mandat officiel.

01:44M. Dumoulin, veuillez nous remettre ces documents auxquels vous faites allusion dans l'article que vous avez écrit.

01:49Vous pouvez fouiller.

01:50Il n'y en a pas de documents.

01:57Vous ne pensez pas trouver vos documents ici.

02:00Vous pouvez être poursevis pour outrage au tribunal.

02:03Vous aurez mieux s'entendre.

02:04Ce n'est pas trop mon style de m'entendre avec la police.

02:08Faites ce que vous avez à faire.

02:09Je verrai de mon côté.

02:10Qu'est-ce qui se passe ici?

02:19Rien. On joue aux cow-boys et aux indiens.

02:31Ils ne longeront pas, hein?

02:33Déconneit ces deux cercueils-là, moi.

02:34Ce n'est pas vraiment nouveau, les problèmes autochtones, tu sais.

02:37Non, Claude. Non.

02:38Ce qui est nouveau, c'est l'audace.

02:39L'audace d'écrire.

02:41La corruption, les articles de Dumoulin.

02:43Qu'est-ce que tu vas faire?

02:44Des politiciens.

02:46Le ministre, les maires, le fédéral.

02:47On peut récupérer ça, cette histoire-là.

02:50Peut-être, peut-être.

02:51Comment ça, peut-être?

02:52J'en ai plein le cul, moi, de me faire manger le matin par un petit journal qui rencontre la couche aux fesses.

02:56Il n'y a pas de tête d'un coup et de tête d'un coup.

02:58Moi, je pense que c'est recueil.

02:59Yonel.

03:04Les réserves et la contrebande.

03:06Les casinos et la protection.

03:08Les railers.

03:08La corruption des hauts fonctionnaires et d'un ministre élu par le peuple.

03:13Le scoop, lui, il sait tout ça.

03:15Comment vous expliquez ça que la police a les yeux bouchés?

03:18M. Perrault, je ne suis pas dans la police.

03:20Et puis, parfois, c'est plus compliqué qu'on le pense, vous le savez comme moi.

03:22Compliqué.

03:23Dès qu'il s'agit des Indiens, c'est toujours plus compliqué.

03:26C'est politique, oui.

03:27Avec ces maudites folies-là.

03:29La contrebande, la corruption est rendue partout.

03:32Dans les usines, dans les bureaux, dans les manufactures, dans les écoles.

03:36Et même, il y a des policiers, vous le savez, qui s'adonnent à la contrebande.

03:40Oui, mais cette fois-ci, les révélations du scoop vont forcer les policiers à enquêter

03:44sur des cas bien précis.

03:46Honnêtement, je ne vois pas comment le ministre de la Sécurité publique refuserait de bouger.

03:52Le ministre de l'Insécurité publique, il va encore faire semblant de rien voir.

03:57C'est un régime de lâches.

03:58M. Perrault, il y a des lois.

04:00Aux États-Unis, ils ont réglé le problème.

04:02Ils savent comment installer une vraie police.

04:03M. Perrault...

04:04Ici, les raideuses nous intimident.

04:06Ils nous terrorisent et on se laisse faire.

04:08M. Perrault, écoutez-vous être logique, là.

04:10On ne peut quand même pas instaurer un État policier pour régler le problème autochtone.

04:14J'espère juste une chose.

04:16Que François Dumoulin et le scoop vont continuer à sortir toute la merde qui pollue le pays.

04:23Évidemment, les politiciens vont sacrifier quelques compasses.

04:26Ça va continuer comme avant.

04:27Bon. Eh bien, c'est le moment de nous rejoindre, mesdames, messieurs.

04:30Ici, Georges Perrault. On vous écoute.

04:35Qu'est-ce que c'est que tu fais, là?

04:44Bien, je m'entraîne. Je vais devenir gros pis musclé.

04:51Mais c'est pas mon genre, les gros pis les musclés.

04:53Pis quand je vais être assez musclé, là, je vais me mettre au stéroïde.

04:59T'es malade?

05:00Pis dès que je vais trouver quelqu'un pour m'en vendre, je vais suivre la piste.

05:04Mais pourquoi faire? Le dénoncer à la police?

05:06Ben non!

05:08Pour préparer une grande série de reportages.

05:10Pour que les jeunes voient clair pis que les parents sachent ce qui se passe.

05:12ça...

05:13Puis, tu penses t'infiliter avec ça?

05:22Ben, c'est mieux que rien.

05:28J'ai un très bon exercice pour toi, hein?

05:31Tu te penches, tu t'étires, tu manies la grosse balayeuse.

05:35Pis ça, là, c'est bon pour tout le corps.

05:36Ah! C'est dur!

05:39Ah! C'est effrayant!

05:41Faut être un vrai Louis-Cyr, tu sais.

05:43Je vais essayer.

05:55Ah! Bon.

05:57Ben, tu passes la balayeuse, pis moi, je me prépare pour le travail.

06:00Quoi, quoi?

06:12Ah! Quoi, non!

06:15Voici le journaliste dont je vous avais parlé, Michel Gagné du Scoop.

06:19Bonjour.

06:20J'aurais une couple de questions à vous poser.

06:23D'après vous, est-ce que les gouvernements se sont occupés de vous?

06:26Celui qui empêche l'enfant de grandir est plus coupable que l'enfant.

06:29On nous a volé nos traditions.

06:31On nous a empêchés de rester libres avec la nature.

06:34Mais les raiders sont considérés comme des criminels.

06:38La société des raiders n'est pas une société de criminels.

06:41Les raiders veulent redonner aux Indiens leur place en Amérique.

06:44Ils ont toujours existé pour protéger les nations indiennes.

06:47Le gouvernement honore ceux qui s'enrichaient avec la contrebande d'alcool.

06:51Pourquoi les gouvernements blancs, canadiens ou américains,

06:54tolurent-ils les activités des raiders?

06:55Donc, votre peuple est dominé par des bandits?

07:02Vous le savez?

07:05Dominé par les blancs dans des réserves ou intimidé par les nôtres.

07:10Quel est le choix?

07:15Les retombées de l'histoire de Michel sont énormes.

07:18C'est aussi l'histoire de François Dumoulin.

07:21Oui, c'est vrai. François Dumoulin en a gros sur les épaules.

07:23C'est quoi le follow-up là-dessus?

07:25Pour l'instant, on couvre les conférences de presse.

07:27Il faut aller vite.

07:28Maintenant, on est arrangés comment avec la radio?

07:30Il nous reste une dizaine de milliers de dollars en contrat publicité-échange.

07:33Bon.

07:33On va blaster l'histoire des Indiens.

07:37Le monde les a travers dans le cul, les autochtones.

07:39Ce n'est pas juste les autochtones.

07:41Il y a aussi les ministres et les fonctionnaires blancs beurrés par l'argent de la contrebande.

07:45Charlebois.

07:47Charlebois.

07:48Ce serait peut-être temps que tu éditorialises là-dessus.

07:51Oui.

07:52Aussitôt que j'ai la position des hommes politiques sur le problème...

07:55Écoute, Charlebois, si tu as quelque chose à dire, écris-les donc.

07:59Tu n'es pas à l'Express-7, tu n'as pas besoin de la bénédiction du pape.

08:02Pas la mienne non plus.

08:03Moi, je pense que tout le monde qui est impliqué là-dedans devrait demander leur tête.

08:06À ce stade-ci, la visibilité du journal est énorme.

08:09Il faut éviter de tomber dans la démagogie.

08:12À niveau des éditoriaux, pour ce que ça donne.

08:16Stéphanie, tu ne vas pas participer plus de bonheur, toi?

08:18Oui, je donne mon dernier cours ce matin.

08:20D'ailleurs, je risque d'avoir deux ou trois chroniques sur l'enseignement au secondaire.

08:23Il y a vraiment quelque chose à dire là-dessus.

08:25Pas fort, ça.

08:26Bon, écoute, Vézina, il n'y a pas juste le sang dans la vie.

08:29Peut-être que les problèmes d'un million et demi d'étudiants, ça concerne le monde.

08:32Puis la situation des profs est complètement démotivante.

08:34Avec le salaire qu'ils ont, eux autres, Chris, puis les deux mois de vacances d'été.

08:38Bon, bien, s'il y avait moins de préjugés épais dans ce style-là,

08:41peut-être que les professeurs se sentiraient un peu plus encouragés par le monde.

08:45Peut-être qu'ils ne seraient pas obligés d'endurer des étudiants qui les insultent et les menacent,

08:49et peut-être qu'ils auraient le goût de faire leur job.

08:50Remarque que dans mon temps, on ne se promenait pas ben ben sur les pépites,

08:53puis la strappe édait pas loin.

08:55C'est vrai, monsieur, ça.

08:56La question n'est pas de revenir à des vieilles méthodes,

08:58mais bien de se faire respecter.

09:01J'aurais peut-être autre chose aussi.

09:03Quoi autre chose?

09:04Autre chose.

09:05Quoi, Stéphanie?

09:06Est-ce que tu nous as accrochés à la maison?

09:08Bien, rester accrochée, ça va vous faire du bien de râler un peu.

09:10Un principal d'école avec une petite jeune?

09:18C'est vraiment incroyable, non?

09:19Je ne pensais pas que c'était possible, moi,

09:20d'accumuler autant d'idées préconçues chez les mêmes personnes.

09:23Vraiment, bravo.

09:26Madame Rousseau, oui?

09:27Ces messieurs sont de la police.

09:29Je suis très pressée, monsieur.

09:30Votre journal a publié un article sur les raiders

09:33et la corruption de certains personnages publics et hauts fonctionnaires.

09:36Ces documents sont nécessaires au complément de notre enquête.

09:41Voici mon mandat.

09:42Je n'ai aucun document.

09:44Et moi, Paul Vézina, éditeur du Scope,

09:46je vous dis que vous n'avez pas d'affaires ici.

09:47On ne travaille pas pour la police, nous autres.

09:49Notre avocat va se faire le plaisir de vous le dire lui-même.

09:52Explique-y, Barron.

09:54Hé!

09:56Hé, que des bœufs viennent fouiller dans ma maison,

09:58déjà, ça me fait suer.

10:00Qu'ils revirent ma bibliothèque à l'envers, passe encore.

10:03Mais qu'ils ne ramassent pas après, ça, je ne le prends pas.

10:05Parce que ce que j'haïs le plus au monde,

10:07c'est faire du ménage.

10:14Bon, bien, faites ce que vous avez à faire,

10:16m'y ramassez après.

10:17Moi aussi, j'haïs bien et ça, le ménage.

10:21Oui, oui, oui, il te casse pas, ça.

10:24Regarde, regarde, regarde.

10:29J'ai dû avoir 2000 élèves dans ma vie.

10:33Au moins 2000.

10:35Puis quand je les rencontre,

10:37mécaniciens, coiffeuses, infirmières,

10:40puis des fois, pousseurs, oui, ça arrive.

10:42Bien, je me dis que j'ai fait ma petite part du mieux que j'ai pu.

10:45Au moins, ils savent où est situé le Québec,

10:47sur une carte du monde.

10:48Oh, mon Dieu, vous avez fait bien plus que ça.

10:50C'est pas tous les professeurs qui sont comme vous.

10:52Non, il faut s'en donner la peine.

10:53Je pense que c'est vraiment une vocation.

10:55Excusez-moi.

11:04Tu dois être fière de toi.

11:06Ça, là, c'est pas de tes affaires.

11:07C'est la femme que tu m'as montrée sur le balcon.

11:14Regarde, regarde, OK?

11:16Va chez elle, tu sonnes à la porte.

11:17Le pire qui peut t'arriver, c'est de te la faire former au nez.

11:20Hein?

11:21Bon, bon courage.

11:23Oh, sac, ça gauille 1400 bières, je pense que ça m'amène.

11:27Puis, toi?

11:28Bien, le ministre concerné est en congé de maladie.

11:30Le chef de police dénoncé par Dumoulin

11:32irait faire tous les appels à ses avocats.

11:34Puis, le ministre de la Sécurité publique

11:35se réfugie derrière un complément d'enquête

11:38avant de se prononcer.

11:40Bien, vaut mieux attendre d'avoir quelque chose de solide sous la dent, non?

11:42Bien, le ministre en congé de maladie, c'est du solide, ça!

11:45Bien, mais s'il est vraiment malade.

11:46Bien, tout ce qu'on dit, c'est qu'il est en congé de maladie.

11:48Hum?

11:49Trouve-les, va voir le chef de police,

11:51puis écœur le ministre.

11:52On va sortir une histoire de cette affaire-là,

11:53je m'appelle pas Lionel Ribond.

11:55Hé, c'est délicat cette histoire-là.

11:56Dès qu'on touche aux Indiens, je trouve qu'on se défoule facilement,

11:58ils ont pas tous les torts.

11:59C'est sûr, on les laisse faire.

12:00Puis, c'est pas tous les Indiens non plus.

12:02C'est juste un petit groupe, je le sais, Claude.

12:04Comme les Italiens, c'est pas toute la mafia.

12:06Ça nous empêche pas de mettre les petits paigres en prison.

12:08Bien, pourquoi ça serait différent pour les Indiens?

12:09Hé, OK, piano, là, Lionel, piano, piano, piano.

12:12Je suis plus capable de me faire se couper.

12:15Hé, Gabriella, mets le temps nécessaire, hein?

12:17Faites-moi aider s'il faut.

12:18Je veux absolument comprendre les livres dans cette histoire-là.

12:20Oui, oui, je suis déjà sur le téléphone.

12:23Piano.

12:24Oui, du piano, hein?

12:25Hé, comment ça se fait que t'as ce genre de photo-là?

12:29Pourquoi je te dirais ça, moi?

12:30Parce que t'as le choix d'avoir des gros problèmes

12:32ou des petits problèmes.

12:33Est-ce que c'est clair?

12:34Il y avait un déclencheur automatique, ma belle.

12:39Je m'en doute, c'est pas ça que je veux dire.

12:41Hé! T'as 13 ans.

12:4314.

12:4514 ans, puis tu couches avec une femme de 40.

12:47Je m'excuse, je trouve ça un peu débile.

12:49Tu m'as pas cru.

12:51Puis ça, là, c'est pas de tes affaires.

12:54Coucher avec un mineur de 14 ans, c'est criminel.

12:56Ah! Tu me niaises.

12:58Non, je suis très sérieuse.

13:01J'ai le droit. Pourquoi j'aurais pas le droit, hein?

13:03Éric, c'est pas ça, l'amour.

13:04Ah! C'est quoi?

13:07Bien, moi, j'aime bien mieux la vieille Nicole.

13:09Elle, au moins, elle a des gros.

13:11Où tu vas?

13:12La voir!

13:13J'y vais avec toi.

13:14Non.

13:14Oui?

13:15Non.

13:15Hé! Viens! Éric!

13:16Éric!

13:17Non.

13:17Oui.

13:18Non.

13:19N'est de quoi?

13:19Non.

13:20Non.

13:38Non.

13:39Non.

43:50peux au moins expliquer. Refusez, lieutenant. La nouvelle de votre nomination va couler dans

43:59un journal. Quand vous allez revenir au Québec, en trois ans, un grade d'officier supérieur

44:05va vous attendre. Merci, commandant. Monsieur le Premier ministre.

44:20Son état est stable. Bon courage. Merci.

44:24Serge.

44:51Serge.

44:58De Kittwe.

45:51...

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