#Scoop #MiseEnÉchecVicieuse #SérieQuébécoise #TéléQuébec #Journalisme #Suspense #TéléSérie #Dramatique #CultureQc #TélévisionQuébécoise #ScoopTV
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26:37Oui, il faut tout faire, mais absolument tout, pour que les projecteurs se braquent sur vous, M. VĂ©zina, et sur vous, M. Bernard.
26:46M. Rousseau est impliqué dans d'autres projets qu'il ne saurait subir de contre-temps.
26:51Sous-titrage Société Radio-Canada
27:21Aujourd'hui, mais la nouvelle a le plus beau scandale de l'année.
27:25Eh bien oui, écoutez bien ça, trois de vos favoris des castors auraient mimé des gestes, disons, de plaisir solitaire,
27:32pour reprendre l'expression de mon ancien directeur de conscience, devant la journaliste Gabriela Salvatore.
27:39Eh bien, c'est sûr que, bon, on ne peut pas rester indifférent devant la belle Gabriela, mais, non, j'excuse pas le geste, là ,
27:45mais c'est sûr que ça va relancer le débat des femmes journalistes dans le vestiaire des hommes.
27:51Eh bien, cela dit, les Nordiques, cette semaine, ont encore perdu par le...
27:55On aurait dû sortir l'histoire de nous autres, même, Cercueil, c'est ça qui me met le fou.
27:57Dans les circonstances, c'Ă©tait trop explosif.
28:00C'est quand mĂŞme pas la fin du monde, Rivard.
28:02Eh, on vend dessus, lĂ , ben, si on vend pas, faudrait savoir ce qui se passe, si, dans Cercueil,
28:06sinon, je vois pas pourquoi est-ce qu'on ferait suivre le monde Ă force de les pousser.
28:08J'ai écouté la radio en venant au journal.
28:11C'est une affaire énorme. Toute l'Amérique a repris la nouvelle.
28:13Je vais émettre un communiqué ce midi pour souligner que l'Express va appuyer sa journaliste dans ses démarches.
28:20L'Ă©ditorial va se prononcer.
28:22Demande de femmes qui subissent un harcèlement sexuel plus ou moins subtil.
28:26Stéphanie s'en vient, je lui ai téléphoné.
28:27Euh, Lionel?
28:30Ben, Fortin va nous donner la version des joueurs de la direction des castors.
28:33Non, non, monsieur Fortin vit avec mademoiselle Salvatore.
28:36Oui. J'aimerais mieux qu'il touche pas Ă cette histoire.
28:40Ouais, pis y'a pas rien que ça. J'ai jamais aimé la face, lui.
28:45Ben lĂ , c'est comme vous voulez, hein?
28:47Tu veux qu'il soit un reportage, pis marchand, c'est une enquĂŞte du coroner.
28:51Il reste le beluet.
28:54Ah, ouais, ouais.
28:55Ben, lui, lui, il a du chien, lui.
28:57Ça, ça va être une ben grosse perte pour l'entreprise.
29:00Évidemment, inutile de le souligner, je veux voir tous les textes avant publication.
29:04On va pas attendre d'ici toute la journée.
29:14Peut-être que si on se met détenu, elle finira par venir.
29:17T'es un con, c'est faire des fesses, va te cacher.
29:21Mesdames et messieurs, je suis Gilles Bernard, le rédacteur en chef de l'Express.
29:26Sauter Salvatore, passez-vous partez vite au criminel après ce qu'il vient se passer.
29:30Est-ce que mademoiselle Salvatore vous sera lĂ ?
29:31Je ne crois pas.
29:32Mais on n'en a pas besoin.
29:33C'est fait, c'est assez.
29:34C'est fait, c'est assez.
29:35S'il vous plaît, c'est-à -dire.
29:37Salut, vous ĂŞtes ici, bonjour.
29:42Ces trois imbéciles vont au moins faire des excuses publiques.
29:47Ils refusent.
29:49J'ai la Ligue sur le dos, puis l'Association des joueurs exige que la direction de l'Ă©quipe les couvre.
29:54Je pense qu'il y a une dimension qui t'Ă©chappe.
29:56Les cons ont des excuses?
29:57La petite les avait blastés dans le journal le matin.
30:02Ils disent qu'elle les provoquait tout le temps.
30:05Mais toi, Romuald, tu ne t'es jamais fait planter quand tu jouais, non?
30:07Dans mon temps, le vestiaire n'était pas infesté de filles qui viennent se rincer l'œil.
30:12Le vestiaire, ça se passait entre gars.
30:15On pouvait se parler d'en face sans voir Ă se cacher les couilles.
30:18On a des problèmes depuis qu'il y a des femmes dans le sport.
30:21C'est tout des... des exhibitionnistes.
30:24Des voyeuses, vous voulez dire.
30:28Gabriela Salvatore Ă©tait une journaliste dans l'exercice de ses fonctions.
30:33C'est une professionnelle et une femme que vos gorilles ont assaillies.
30:38C'est pas des gorilles.
30:40Ah non?
30:42Fauché est notre meilleur scoreur, puis Michael, c'est notre protecteur.
30:46L'autre...
30:46Protecteur?
30:48Notre policier.
30:49C'est lui qui fait peur Ă nos adversaires.
30:52Ah.
30:53Si on veut gagner la coupe, on a besoin d'eux autres.
30:56J'ai acheté cette équipe parce que c'est un excellent véhicule promotionnel.
31:01Et qu'il donne accès au réseau de télévision.
31:04Mais j'ai des projets mille fois plus importants.
31:06J'ai des milliards en investissement.
31:08Et je ne perdrai pas un seul appui politique à cause de ces trois imbéciles.
31:15Qu'est-ce que ça vient faire là -dedans?
31:16Trois millions de femmes, c'est trois millions de votes.
31:21Il n'y a pas un politicien qui peut se permettre de laisser insulter trois millions de femmes.
31:25Tu comprends tout ça?
31:29Je comprends.
31:33Ma belle, on ne va pas te laisser tomber, je te le promets.
31:35Ça va barder.
31:36Écoute, Gabriela, je sais qu'on n'a pas toujours été les meilleurs amis du monde, là , mais...
31:54Je voulais juste te dire que je suis de ton bord.
31:58Merci.
32:00Gabriela, je sais que ce n'est pas facile, mais est-ce qu'on pourrait se parler dans le bureau de Louise?
32:03C'est pas facile.
32:05OK.
32:24Je suis pensé que quand tu serais un peu remise de tes émotions, on pourrait partir juste toi et moi.
32:28Mais on n'a plus d'argent pour les vacances.
32:33Je vais m'arranger.
32:38J'ai beaucoup pensé à toi ces derniers jours.
32:43Je ne suis pas vraiment ce qu'on peut appeler un père idéal.
32:48Je peux te dire que ce Ă quoi je tiens le plus au monde,
32:51c'est ma petite Alex.
32:54Pourquoi maman n'est pas venue?
33:01Elle travaille avant d'ĂŞtre lĂ ce soir.
33:06Quand est-ce qu'on m'enlève mes pincements?
33:08Je t'en ai.
33:10Après, c'est très vague.
33:12Je me suis retrouvée dans le corridor avec Jean-Paul Amel.
33:16Depuis, c'est l'enfer.
33:17Je me sens comme une bĂŞte dans un zoo.
33:19Si tu avais à me résumer en une phrase,
33:23le feeling le plus profond que tu ressens, ce serait quoi?
33:26Je me sens coupable.
33:28C'est ça qui est terrible.
33:30C'est moi la victime, puis c'est moi qui me sens coupable.
33:36Moi, je n'ai rien fait.
33:38Si on m'avait volée, là ,
33:39personne ne m'aurait accusée d'avoir couru après.
33:43Je ne sais pas pourquoi tu te sens coupable.
33:45Je pense que je peux comprendre.
33:50Puis demain, on va ĂŞtre des milliers de femmes et d'hommes
33:52Ă te comprendre, puis Ă t'appuyer.
33:56T'as raison.
33:57Il faut que je pense.
34:02Qu'est-ce que tu dirais si on allait l'encher?
34:07Gabriela, c'est peut-ĂŞtre pas le bon moment
34:09de te demander ça, là ,
34:10mais je me suis toujours demandé pourquoi
34:11tu m'en voulais tellement.
34:13C'est des niaiseries.
34:15C'est pas de ta faute.
34:16Le poste au fait d'hiver que tu as eu dans le temps,
34:18j'attendais après.
34:21Puis je trippais bien fort sur François Dumoulin.
34:25François?
34:29Est-ce que tu m'en vas encore?
34:31Non.
34:32Bien, tant mieux.
34:33Est-ce qu'il va falloir qu'on arrĂŞte de se battre entre nous autres
34:35si on veut commencer Ă se battre ensemble?
34:36Hum, hum.
34:38Il est temps.
34:38Tu sais qu'il y aura des bleus et des contusions.
34:45On a dĂ» faire un peu de chirurgie plastique.
34:48Ça va laisser une petite cicatrice.
34:50Mais tu paniques pas.
34:52Le temps va arranger bien des choses.
34:54Qu'est-ce qu'il y a?
35:11Il n'y a rien.
35:12Ça va bien.
35:13Je veux mourir.
35:37La conclusion de cette histoire s'impose d'elle-mĂŞme.
35:41Les trois joueurs impliqués sont protégés par leur statut d'idole.
35:45Comme ce fut trop souvent le cas dans le passé,
35:47les fans et malheureusement trop d'hommes
35:49vont blâmer la victime et excuser les coupables.
35:51Merci, Marcel.
35:53Une seule personne peut vraiment montrer la gravité du geste posé
35:56par nos deux tarés.
35:57Une seule personne, par son intervention,
36:00peut faire prendre conscience que quelque chose dans notre société
36:03est plus important que le hockey ou l'argent.
36:06Émile Rousseau, pris dans un double rôle de propriétaire du journal
36:09et de propriétaire de l'équipe,
36:11doit montrer lui-mĂŞme oĂą est le bon droit.
36:17J'avais lu.
36:19Qu'est-ce que tu en penses?
36:21Elle a raison.
36:23Mais ça veut pas dire que je peux faire ce qu'elle demande.
36:26C'est une excellente journaliste.
36:30Et tu ne sais comment c'est une bonne et belle fille.
36:33Mais qui te permet de dire que je ne sais pas?
36:35Il y a un peu plus petit peu.
36:38Il y a un peu plus...
36:42Comment, comment!
36:46C'mon, Tiny, get the puck in the net!
36:47C'mon!
36:49C'mon, miroirais-tu qu'il marque 5 ans de vie après...
36:51Ouais, tu vois, logique un petit peu, lĂ .
36:54C'est logique qu'il se fait, lĂ , toi?
36:56Merci le temps un petit peu.
36:57Ben, tu prendrais qui?
36:59Je le sais que c'est...
37:01Il est encore nerveux, le petit gars.
37:03Il vient d'arriver, lĂ .
37:07Salut, mon Tintin.
37:09Salut.
37:13C'est Bernard qui m'a demandé de suivre l'affaire.
37:15Ah.
37:16Mais je toucherai pas au hockey.
37:18C'est des écœurants.
37:20Des bosses autant que ces trois gros salles-lĂ .
37:24Je suis désolé, mais j'avais pas le choix.
37:26Hum. L'Express.
37:28Un grand journal.
37:32Tu te souviens quand on a commencé?
37:34Comment on tripait?
37:38Moi, j'suis pas encore, mon Tintin.
37:40MĂŞme si c'est moins Ă©vident.
37:42C'est quoi la ressemblance entre Gabriela Salvador
37:44pis une pièce de Saint-Seine?
37:46Ben, c'est pas, moi.
37:47Les deux ont une queue de castor sur le côté de la face.
37:50Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!
37:52Je sais pas ce qui me retient de te grisser mon poing dans la face.
37:54Hé! Hé! Hé! Hé! Il déporte mon Tintin.
37:56Il faut entendre la rire.
37:57Pis toi et tu ris.
37:58C'est des capes de main qui font que des femmes se font attaquer.
38:01Wow! Wow! Wow! Wow! Wow! Wow! Wow! Wow!
38:03Bon.
38:04La pratique est finie, lĂ .
38:06On va aller faire notre job.
38:08Qu'est-ce pas?
38:09On va aller faire notre job?
38:10Essa, elle est passée, là .
38:11OĂą est-elle lĂ ?
38:12Ne parlez pas?
38:13Enfait que je t'étais pas dégouper.
38:15J'ai pas en train de me faire une paixote.
38:16C'est solllication.
38:17Réalisé par Dios.
38:18Est-ce que ça, là ?
38:19Non, j'ai pas touché.
38:20J'ai pas touché!
38:21J'ai pas touché.
38:22Ah, ouais, du coupé!
38:23J'ai pas touché!
38:24J'ai pas touché!
38:26Et bien joué, là !
38:27Ceci.
38:28Au revoir pour la bise!
38:29A la boue d'autre, lĂ !
38:30L'autre côté!
38:31Ça me fait un peu plus...
38:33On a des baron.
38:38Tu penses que la lettre de Michel Gagné n'est pas prête?
38:42Gagné est rentré dix jours après Fortin. Ça ne presse pas?
38:45Surtout qu'il est sur une grosse job. OK.
38:50Sous-titrage Société Radio-Canada
38:56Oui, mon Jim? Y'a-tu quelque chose de nouveau matin?
39:08Tiens, as-tu lu l'article de Stéphanie Rousseau?
39:11C'est pas mal neuf, hein?
39:13Non, j'ai pas l'air.
39:15Les gars! Les gars!
39:16C'est dans mon bureau. Les joueurs parleront pas aujourd'hui.
39:33Juste une petite question.
39:34Hey! Pas de commentaires.
39:35Non, non. La fille, c'est pas grave, ça.
39:37Mais si trois gars se masturbait devant ta mère,
39:40tu réagirais comment, toi?
39:42What's the fucking joke, man?
39:44Je veux juste savoir pour mon article, moi.
39:46Si trois gars se branlaient devant ta mère,
39:48tu ferais quoi?
39:49She's not some bitch looking at the guys.
39:52ArrĂŞte, as-tu, arrĂŞte!
39:53Autrement dit, là , ta mère, c'est une femme honnête,
39:56alors que Gabriela Salvatore, c'est une guidoune
39:58qui est venu... rincez l'oeil dans le vestiaire.
40:01ArrĂŞte, as-tu, OK?
40:02You shut up!
40:04And you, why do you keep speaking French to me?
40:06As-tu, hein?
40:07C'est une bitch, OK?
40:09Tu peux l'écrire ça?
40:10C'est une bitch!
40:11C'est une fucking bitch, man!
40:12HĂ©, arrĂŞte, as-tu...
40:13Tu peux passer dans la marte comme c'est lĂ ?
40:15C'est pas...
40:16C'est pas...
40:17C'est pas...
40:18C'est pas...
40:19C'est pas...
40:20C'est pas...
40:21C'est pas...
40:22C'est pas...
40:23C'est pas...
40:24C'est pas...
40:33C'est pas...
40:34C'est un mot!
40:35Ho, TĂ´, TĂ´!
40:40Eh!
40:41C'est pas beau ça?
40:42Elle vient, viens!
40:44Je t'enviens...
40:45Ah, OK.
40:46Je pensais quand ça te ferait plaisir
40:48de te retrouver avec la musique de par chez vous!
40:52Ah! Ah ouais! Viens danser, hein?
40:55Un peu c'est une petite danse, lĂ . Ah, fais-moi plaisir.
40:58Oui, mais ça, c'est facile! Oui, c'est facile.
41:01C'est tout dans le bassin, ça.
41:03Faut que tu laisses la musique rentrer dans ton bassin. Facile!
41:05Regarde, je suis capable, et moi, on est capable.
41:16Regarde, on le fait, lĂ . Tu viens vers moi, OK?
41:22Très, très bon.
41:29Tu voulais avoir ça puncher, tu vas avoir ça puncher, ça.
41:32Il t'a fait ajouter la déclaration de Gabrielien, hein?
41:34Oui, j'ai demandé d'essayer d'enjoindre les mille Rousseau.
41:36Parfait. Rousseau serait pas atteignable.
41:38Mais gagner, il faut qu'il précise qu'il a tenté de lui parler, hein?
41:40Ah oui, inquiète pas, il comprend vite.
41:42Et Stéphanie, sa colonne?
41:44Subtile comme un truc de quinze tonnes.
41:46Les circonstances, ça va être parfait.
41:47Et le boulet?
41:48Ça s'appelle Gabi II.
41:50Ah, c'est bon. C'est bon, ça.
42:03Ah, c'est pas mal bon.
42:05Oui, mais c'est de l'excellent travail, M. Gagné.
42:08Je suis très satisfait de vous.
42:10Ça peut vouloir dire que ce que j'écris, ça fait votre affaire?
42:12C'est la raison de le lever.
42:14On va envoyer faire sortir de la ville les trois cercueils des pĂŞpes.
42:19Viens lĂ .
42:21Hein?
42:22Comment est-ce?
42:23Oui, c'est-Ă -dire.
42:25Mon petit chat, euh...
42:26Oui, Var.
42:35Tu t'accopes?
42:36C'est toi qui le dis.
42:37Tiens.
42:38Hum...
42:39Ah, c'est bon.
42:42C'est bon, on va s'accueillir.
42:44Ça va avec, c'est pas mal que moi!
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