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  • il y a 2 mois
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.

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00:00Le prochain invité va faire son entrée, Julien Oudoul.
00:02Bienvenue Julien Oudoul, député Rassemblement National de Lyon.
00:06A vous aussi, je voulais vous faire écouter la colère, le coup de colère du patron du MEDEF,
00:13Patrick Martin, qui appelle à un énorme meeting du patronat pour protester contre,
00:18notamment, la taxe Zuckman qui semble être sur la table.
00:22On écoute Patrick Martin.
00:24Sachez-le, nous organiserons toutes organisations patronales confondues,
00:28un énorme meeting dans quelques jours pour dire positivement,
00:32pour dire joyeusement ce que nous sommes et ce que nous sommes fiers d'être.
00:37Il dit, moi je ne sais pas danser la Zuckmania et je n'ai pas l'intention de m'y adonner.
00:41Vous non plus, vous ne dansez pas la Zuckmania au Rassemblement National, Julien Oudoul.
00:45Je pense qu'aucun Français n'a envie de danser la Zuckmania.
00:48Ah ben ils sont 86%.
00:50Non mais très clairement...
00:51À être pour la taxe Zuckman.
00:52Oui, non mais bien sûr, mais ce que nous propose cette taxe Zuckman,
00:57c'est de taxer les revenus avant que les revenus existent.
01:01C'est assez particulier.
01:03C'est une obsession d'ailleurs gauchiste de taxer sans prendre conscience
01:09que les réalités économiques, les réalités du monde du travail,
01:12des entreprises, encore une fois, qui sont déjà étranglées par les normes,
01:17par les contraintes, par les difficultés et par les charges.
01:22Tout cela, encore une fois, est irresponsable économiquement.
01:25Sauf qu'en février, pardonnez-moi, mais en février,
01:28vous avez bien permis l'adoption de la taxe Zuckman à l'Assemblée Nationale
01:34en vous abstenant au moment du vote.
01:37Non, on n'a permis aucune, encore une fois, aucun vote.
01:41Vous vous êtes abstenu ?
01:41Non, mais très clairement, on a toujours été du côté des entreprises, d'une part,
01:48du côté de l'allègement fiscal, parce que nous, nous sommes le parti de la paix fiscale.
01:52On est un pays qui est étranglé par les taxes et les impôts.
01:55Je rappelle que nous sommes la première puissance fiscale du monde,
01:58que les Français sont les plus matraqués fiscalement au monde,
02:01qu'en contrepartie, ils ne voient pas pourquoi ils paient des impôts,
02:04parce qu'on parle du montant des impôts.
02:05Mais il faut se poser surtout la question, à quoi servent les impôts des Français ?
02:09Où va l'argent ? À quoi sert l'argent des Français ?
02:11Donc nous, nous sommes pour un allègement fiscal,
02:14et nous sommes pour arrêter cette chasse aux riches,
02:17cette chasse aux entreprises, qui est insupportable, il faut bien dire, dans notre pays.
02:20Vous êtes pour un allègement fiscal, pour autant, vous proposez un impôt,
02:23un impôt sur la fortune financière.
02:25Ce n'est pas un peu contradictoire ?
02:26Non, ce n'est pas un impôt supplémentaire,
02:29qui est transformé, l'IFI, c'est-à-dire l'impôt sur la fortune immobilière,
02:34qui est un impôt profondément injuste,
02:38qui taxe le patrimoine enraciné,
02:41sur la fortune financière,
02:43qui, justement, permet d'épargner
02:45ceux qui ont travaillé toute leur vie pour obtenir leur maison,
02:50ceux qui ont du patrimoine,
02:52qui ne quittera pas notre pays ?
02:54Donc, très clairement,
02:55il y a dans notre pays des impôts extrêmement toxiques,
02:58il faut bien le dire,
02:59et il y en a de plus en plus.
03:00Et d'ailleurs, chaque gouvernement, chaque majorité a engendré son lot de taxes et d'impôts toxiques.
03:08Et puis, il y a des impôts qui servent à faire de la bonne dépense publique,
03:12à faire des investissements, à rendre de l'argent aux Français sous la forme de baisse de charges,
03:16et ça, c'est important.
03:17Julien Oudoul, en changeant, justement, sur l'impôt sur la fortune,
03:21l'impôt, par définition, immobilier,
03:24enfin, sur la fortune immobilière,
03:27bon, il est, par définition, dans l'immobilier,
03:30ce n'est pas lui qui nourrit l'économie.
03:32En revanche, si vous taxez davantage l'impôt sur la fortune immobilière,
03:37qui est aujourd'hui libérée,
03:38et sur lequel il y a d'ailleurs une flat tax,
03:42vous risquez de tarir l'investissement,
03:45vous risquez de tarir ceux qui acceptent de prendre des risques.
03:48Alors, je vous le dis très clairement...
03:51Alors que l'épargne est déjà très élevée dans notre pays.
03:53Non, mais très bien.
03:54La politique qui est menée depuis huit ans maintenant,
03:57on le voit bien,
03:58elle a fait beaucoup de promesses,
04:00M. Macron a fait beaucoup de promesses,
04:01beaucoup y ont cru, d'ailleurs, chef d'entreprise,
04:03grand responsable économique,
04:06on voit le résultat aujourd'hui.
04:07à tous les plans,
04:09et notamment sur le plan de l'imposition,
04:11on ne s'y retrouve pas.
04:13Sur le plan du travail,
04:14sur le plan des investissements,
04:15sur le plan de ce ruissellement
04:16qui devait...
04:17Pardon, Emmanuel Macron a tiré les investissements en France,
04:20on le disait, il y a eu des créations d'entreprises,
04:22le taux de chômage a baissé,
04:24il est maintenant stable.
04:25Je suis désolé.
04:26Si, les chiffres sont là.
04:27Non, non, non, toutes les catégories,
04:28parce qu'à chaque fois,
04:29on ne prend que les catégories abaissées.
04:31Vous prenez toutes les catégories,
04:33non, le chômage n'a pas baissé,
04:34c'est un mensonge.
04:35Et d'ailleurs, il y a des catégories
04:38qui ont été changées,
04:40qui ont été modifiées,
04:41sorties des barèmes,
04:42et qui aujourd'hui sont toujours en insécurité,
04:44en précarité,
04:45sont obligés de faire des petits boulots.
04:47On a des travailleurs pauvres...
04:48C'est vrai ça, Jean-Marc Sylvestre,
04:49le chômage n'a pas baissé ?
04:51Le chômage n'a pas baissé
04:53cette dernière année, non.
04:55Nous sommes toujours à 7% actuellement.
04:58Mais la tendance...
04:59La tendance est légèrement...
05:00Sur le plus long terme ?
05:01Sur le plus long terme, on a augmenté.
05:03On est sortis d'un chômage assez grave
05:07au début du quinquennat à Macron,
05:09pour arriver à...
05:10Le premier quinquennat.
05:11Du premier quinquennat,
05:12pour arriver aujourd'hui à un chômage
05:14qu'on appelle un chômage structurel,
05:16qui est très difficile à résorber.
05:17Parce que, oui,
05:19il est très difficile à résorber,
05:20mais il est quand même de 6 ou 7%.
05:21Et il faudra faire des réformes en profondeur,
05:24notamment pour refaire partir
05:25la machine à créer des richesses,
05:28et notamment la machine des entreprises.
05:30Donc, vous confirmez bien
05:32que le chômage a baissé
05:33ces dernières années.
05:34Les dernières années.
05:35Qui contredit ce que dit Julien Oudoul.
05:37C'est le point le plus positif
05:39du bilan Macron.
05:41Les catégories, je le redis,
05:42vous pouvez vérifier,
05:44A, B, C, D, E,
05:45le chômage n'a pas baissé.
05:47Le nombre de demandeurs d'emploi
05:50n'a pas baissé sous Emmanuel Macron.
05:52Vous prenez les chiffres depuis 2017,
05:54vous regardez toutes les catégories,
05:56je le dis bien,
05:57toutes les catégories,
05:57vous prenez les métropolitains
05:59et nos compatriotes d'outre-mer,
06:01parce qu'il y a quand même
06:02cette injustice majeure
06:03de sortir nos compatriotes d'outre-mer
06:05des chiffres du chômage,
06:06on ne comprend pas pourquoi d'ailleurs.
06:07Vous me voyez,
06:08les chiffres n'ont pas baissé.
06:10Et vous avez toujours autant de Français
06:12qui sont en insécurité
06:13vis-à-vis du travail,
06:15qui n'ont pas de stabilité,
06:16qui n'ont pas d'assurance sur l'avenir.
06:19Ça, il faut bien le mesurer.
06:20– Cette fragilité est imputable
06:21principalement à la faiblesse de la croissance,
06:24parce que nous n'avons pas de croissance.
06:25– Oui, mais ça, je ne dis pas le contraire.
06:27– On n'a pas de croissance.
06:28On a aujourd'hui à peine 1% de croissance.
06:33Le problème, il est de faire repartir la machine
06:36à produire des richesses dans ce pays.
06:38Et si vous produisez des richesses,
06:39vous produisez des emplois,
06:41vous secrétez des emplois.
06:43Et pour faire repartir la machine
06:44à produire des richesses,
06:45il ne faut surtout pas augmenter les impôts
06:49qui sont assis sur les entreprises.
06:50Et dans votre projet,
06:52comme le dit très juste Jean-Louis Ile,
06:56eh bien, vous touchez à la richesse des entreprises.
06:59Parce que la fortune financière, c'est quoi ?
07:01C'est essentiellement la capitalisation boursière.
07:03Premier point.
07:04C'est-à-dire les actions
07:05que vous avez mises sur un compte d'actions
07:07et qui sert à financer les entreprises
07:09et les investissements.
07:11Il y a une deuxième chose que vous allez toucher,
07:12et ça, vous n'en parlez pas.
07:14C'est que vous allez toucher les assurances-vie.
07:16Parce qu'une partie du patrimoine financier...
07:18Mais non, mais bien évidemment...
07:19Pardonnez-moi !
07:20Mais non !
07:20Le patrimoine financier...
07:22Mais le patrimoine financier...
07:23Non, mais vous savez que vous avez lu ça
07:24qu'on va toucher les assurances-vie.
07:25C'est faux.
07:26Parce que c'est dans le patrimoine financier.
07:27Mais c'est faux.
07:27Mais c'est faux.
07:28C'est faux.
07:29Mais à aucun moment.
07:29Jamais.
07:30Alors votre impôtre, ça ne sert à rien.
07:32Mais jamais.
07:33C'est l'essentiel de l'emploi.
07:34Notre politique est très claire.
07:37Déjà, elle passe par une baisse
07:39de la dépense publique.
07:40Ça, non, mais ça, il ne faut pas le balayer.
07:42Parce qu'encore une fois,
07:43vous parlez de faire de la richesse.
07:44Vous parlez de...
07:45Un tiers de la dépense publique,
07:46ce sont les retraites.
07:46Donc il n'y a pas de baisse
07:47de la dépense publique avec vous.
07:48Attendez.
07:49Vous voulez revenir à la retraite
07:50à 62 ans ?
07:50Mais non, mais non, mais non.
07:52Mais Israël, vous êtes intelligent.
07:54Vous avez lu notre programme.
07:55Ce n'est pas la retraite à 62 ans.
07:56C'est un système progressif
07:57avec 42 annuités
07:58que l'on a commencé à travailler.
08:00Ça a beaucoup changé.
08:01Mais non, ça n'a pas changé.
08:02Non, mais si, si, si, si.
08:03Mais depuis la dernière question,
08:04arrêtez de dire...
08:04Avec le départ,
08:05vous ne disiez pas la même chose
08:07que vous dites aujourd'hui.
08:08Non, mais pas du tout.
08:08Ça c'est très clair.
08:09Quand vous avez commencé à...
08:10D'un député à l'autre,
08:10on met les mêmes versions.
08:11Mais pas du tout.
08:12Non, non, mais excusez-moi.
08:13Là, c'est la vérité.
08:14Non, c'est faux.
08:15Vous dites ce que vous dites.
08:16Vous n'êtes pas clair sur les retraites.
08:17C'est très clair.
08:17Si vous me laissez une minute,
08:19je vais pouvoir mettre
08:20un peu de clarté dans tout ça.
08:21Vous avez 42 annuités
08:22pour avoir une retraite à taux plein
08:24à condition d'avoir commencé
08:25à travailler après 20 ans.
08:27Globalement, vous avez commencé
08:28à travailler à 25 ans.
08:30Vous partez avec une retraite
08:31à taux plein à 67 ans.
08:32Je pense que tout est clair.
08:33C'est un système qui est très juste.
08:35En revanche,
08:35vous avez eu un métier pénible.
08:36Vous avez commencé à travailler
08:38tôt avant 20 ans.
08:39Vous partez avec 40 annuités
08:41pour avoir une retraite à taux plein.
08:43Je pense que...
08:43Tous les Français comprennent
08:44que quand on a un métier manuel
08:46si on a commencé à travailler
08:47avant 20 ans...
08:48Notre système est mieux
08:49que la retraite Macron
08:51et vous le savez très bien.
08:51Non, pas du tout.
08:52On ne peut pas en dire avant
08:54si on a travaillé avant 20 ans.
08:56Tout le monde peut comprendre
08:58que quand on a eu un métier manuel
09:00difficile...
09:01Mais ça existe déjà
09:01ce que vous dites, M. Houdou.
09:02Non, mais non, mais non.
09:03Mais vérifiez.
09:04Si vous votiez les textes,
09:05vous le sauriez.
09:06Si, non, mais je...
09:07Excusez-moi, je regarde les textes.
09:08On vote les textes.
09:09On regarde au prisme
09:10de l'intérêt général
09:11et on voit bien
09:12que notre réforme
09:13est mieux disante
09:14que celle de M. Macron.
09:15Pourquoi vous êtes aussi opposé,
09:17mais obstinément opposé,
09:19à de la retraite
09:20par capitalisation ?
09:21Vous savez très bien
09:22que les problèmes de la retraite
09:23qu'on vient de souligner,
09:25ils sont liés
09:25à un problème démographique.
09:27On ne peut pas toucher
09:28à la démographie.
09:29On pourra le faire,
09:31mais on ne va pas le faire
09:31en deux ans, trois ans.
09:33Par capitalisation,
09:34donc je reprécise,
09:35on finance notre propre retraite
09:36plutôt que de financer
09:38les générations...
09:40C'est ce que font
09:41les Français aujourd'hui
09:42sans vous le demander
09:43et sans le demander à personne.
09:44Parce que l'épargne financière
09:45que vous allez imposer,
09:47c'est de l'épargne
09:48qu'ils ont mis de côté
09:49pour financer leur retraite
09:51par capitalisation
09:52qu'ils n'ont...
09:52Je vais vous répondre.
09:54Et donc, il faut faire
09:55quelque chose
09:55de ce point de vue-là.
09:56Ou alors, vous avez la recette
09:57pour faire des bébés
09:58très rapidement.
09:58Oui, on a une recette
09:59qui n'est pas un coup
10:01de baguette magique,
10:02mais qui est notamment
10:02la proposition de Marine Le Pen
10:04d'une pleine part
10:05de fiscalité
10:06à partir du deuxième enfant.
10:07Voilà.
10:08C'est 3 milliards d'euros.
10:09Vous savez bien
10:09que tous les pays occidentaux
10:10sont menacés
10:11de base de l'émographie.
10:12Et vous le savez très bien
10:13que les familles françaises,
10:15nombre d'études le montrent,
10:16hésitent au moment
10:18du deuxième enfant,
10:19notamment pour des raisons économiques.
10:21La proposition
10:21de Marine Le Pen,
10:22c'est une deuxième part...
10:23Enfin, c'est une part
10:24de fiscalité pleine
10:25à partir du deuxième enfant.
10:26Ça, c'est un levier.
10:28Ça, c'est un levier
10:29pour sauver
10:30notre système de répartition.
10:31Effectivement,
10:31ça mettra un peu de temps.
10:3330 ans !
10:33Mais il faut s'y mettre maintenant.
10:35Et ensuite,
10:35il y a le deuxième levier
10:36que vous évoquez
10:37qui est évidemment
10:38de faire repartir la croissance.
10:39mais avec une autre politique
10:41que celle qui a été menée
10:42depuis un temps.
10:42Quelle autre politique
10:43que de la politique de l'offre ?
10:44Avec le patriotisme économique,
10:46avec la priorité donnée
10:47aux entreprises françaises
10:49dans la commande publique,
10:51notamment avec une baisse
10:52de charges et d'impôts,
10:53avec une augmentation de salaire
10:55et donc plus de consommation,
10:56etc.
10:57Ça, ça va participer
10:59à la relance de l'économie,
11:01de la croissance,
11:02qui va permettre le financement
11:03du système de retraite
11:05par répartition.
11:05Et vous n'avez pas répondu
11:07quand même à ce que disait
11:08Jean-Marc Sylvestre.
11:08Si vous taxez les actifs financiers,
11:10vous allez freiner les investissements
11:11et c'est précisément
11:12ce qui fait peur aux patrons.
11:14Mais non, mais pas du tout.
11:15Mais je pense...
11:16Les patrons, d'ailleurs,
11:17s'y retrouvent...
11:18Si vous avez un grand nombre
11:18de patrons qui rejoignent
11:20les thèses du Rassemblement National
11:22qui sont séduits
11:22par Jordan Bardella,
11:24par ses propositions,
11:25c'est qu'ils ont bien compris
11:26que nous étions les opposés,
11:28les opposants
11:29à cette politique de la taxe
11:30et que nous,
11:31on veut libérer le travail.
11:32On veut que le travail
11:33paye davantage
11:34que l'assistanat.
11:35On veut que le travail
11:36paye davantage
11:37que le chômage.
11:39Encore une fois,
11:40je pense que tout le monde
11:41a compris cela,
11:42sauf, évidemment,
11:43quelques irréductibles.
11:44Mais quand vous regardez
11:44notre programme
11:45et quand vous écoutez
11:46nos tiens...
11:46Au grand rassemblement
11:48du MEDEF
11:48ces jours-ci
11:49qu'appelle de ses voeux
11:51M. Martin,
11:53le président.
11:53Vous n'avez pas échappé
11:54que Jordan Bardella
11:55était à la manifestation
11:57du...
11:58à la rentrée du MEDEF.
11:59MEDEF, oui.
11:59Présenté notre programme
12:01économique.
12:02Oui, bien sûr.
12:03Mais ce que je veux dire,
12:04c'est que nous nous soutenons
12:05les patrons dans notre pays
12:06parce qu'ils créent
12:07de la richesse.
12:08Nous soutenons
12:08les chefs d'entreprise
12:09parce que sur leurs épaules,
12:11effectivement,
12:12c'est l'avenir économique
12:13de notre pays.
12:14On le sait,
12:15ils prennent énormément
12:16de risques,
12:17ils ont énormément
12:17de difficultés,
12:18ce sont souvent eux
12:19d'ailleurs qui ont l'avouement.
12:20et donc nous sommes là
12:21pour les soutenir.
12:22Vous n'avez pas peur
12:22de vous couper
12:23de votre base électorale
12:25que vous avez réussi
12:26à vous forger
12:28au fur et à mesure
12:29et que vous avez d'ailleurs
12:30beaucoup détourné
12:31du Parti communiste
12:32il y a fort longtemps
12:34et que cette base électorale,
12:35elle n'attend peut-être
12:36pas ça de vous,
12:37que vous soyez les amis
12:38des partis.
12:38D'autant parce que,
12:39permettez-moi,
12:40quand vous êtes arrivé
12:41sur le plateau
12:42quand on vous a parlé
12:42de la taxe Zuckman
12:43en disant
12:43qu'une écrasante majorité
12:45des Français
12:45est favorable
12:46dont c'est un sondage
12:47qui a été énoncé au début.
12:4886%.
12:49Les Français sont favorables
12:51toutes formations politiques
12:52confondues.
12:52Voilà, je ne sais pas
12:53pourquoi vous me dites non
12:54mais ça fait quand même
12:55un certain nombre de personnes
12:56parmi lesquelles
12:56il y a sans doute
12:57des personnes de votre électorat.
12:58Vous parlez d'étrangler
12:59des personnes
13:00qui sont fortunées
13:01sachant que leur fortune
13:02a doublé depuis 2017.
13:04Je trouve ça assez curieux
13:06de considérer que 2%
13:07c'est un étranglement
13:08et de ne pas considérer
13:09les voix de personnes
13:10qui peuvent vous soutenir
13:11et estimer que
13:12dans un pays
13:13où on ne cesse
13:13de parler patriotisme,
13:14contribuer quand on a
13:15des revenus conséquents,
13:17ça fait partie
13:18effectivement
13:18de la solidarité
13:19et du principe
13:19de fraternité
13:21qui caractérise
13:22notre République.
13:23Donc c'est un petit peu
13:23je trouve que votre discours
13:24est un peu confus
13:25par rapport à
13:25ce que vous prétendez
13:27à savoir défendre
13:28les classes populaires
13:29et finalement
13:29c'est ce que vous prétendez
13:32en tout cas
13:32et le discours
13:34que vous avez
13:35qui considère
13:36que 2%
13:36c'est étrangler
13:37les plus riches.
13:37Alors je vais vous dire
13:38quelque chose
13:39parce que moi
13:39je ne vous parle pas
13:40de sondage
13:40je vous parle du terrain.
13:42Je rencontre
13:42toutes les semaines
13:43concitoyens
13:44sur les marchés
13:44sur différentes manifestations.
13:46à aucun moment
13:47on ne parle
13:48de taxer les riches
13:48jamais
13:49l'un de mes électeurs
13:51du nord de Lyon
13:52s'il y a constriction populaire
13:53mais bien évidemment
13:55à jamais
13:55à aucun moment
13:56Vous pensez
13:56qu'on commence à vous
13:58qu'à un sondage ?
13:59Oui peut-être
13:59parce que le terrain
14:01vous savez la proximité
14:02ça compte en démocratie.
14:06Et ce que veulent
14:07nos concitoyens
14:07ce qu'ils nous disent
14:08c'est qu'ils ne supportent
14:09plus les injustices
14:10c'est qu'ils ne supportent
14:12plus de voir
14:12par exemple
14:13que celui qui ne travaille pas
14:15celui qui profite
14:16va avoir autant d'avantages
14:18et peut-être
14:19le même revenu
14:20que celui qui se lève
14:21tous les matins
14:21pourra les bosser.
14:22Ils ne supportent pas
14:23de voir que
14:24l'étranger
14:25Pardon je m'arrête
14:26un instant là-dessus
14:26est-ce que ça c'est une réalité
14:28en France actuellement
14:29ou est-ce que c'est un mythe ?
14:30Parce qu'on entend
14:31beaucoup ça
14:31Pour vous illustrer
14:32ils ne supportent pas
14:34et ça ça revient souvent
14:35il y a énormément
14:37de petites retraites
14:37dans notre pays
14:38de retraités
14:39extrêmement pauvres
14:40et ils ne supportent pas
14:41de voir qu'un étranger
14:42qui arrive à 65 ans
14:43qui n'a jamais cotisé
14:45va toucher
14:46le minimum vieillesse
14:47donc ça c'est insupportable
14:49en termes d'injustice
14:50On parle d'assistanat
14:51mais votre patronne
14:51a quand même été condamnée
14:52pour détournement de fonds publics
14:53donc en termes d'assistanat
14:54Et vous êtes attaché
14:56à la présomption d'innocence
14:57comme moi
14:58Absolument
14:58Vous savez très bien
15:00que c'est une question
15:00aussi qui préoccupe
15:01le parler d'assistanat
15:03quand on est accusé
15:04de piller dans des fonds publics
15:05c'est quand même
15:05un petit peu curieux
15:06C'est ce que vous dites
15:07qui est grave
15:07surtout quand on est présumé
15:08innocent
15:09donc je vous laisserai
15:10à vos propos
15:10Jean-Marc Sylvestre
15:11Je pense que les patrons
15:13aujourd'hui ont des remontées
15:14qui sont un peu différentes
15:16de ce que nous donnent
15:17les sondages
15:19D'abord
15:19il faut remarquer
15:20que les résultats
15:22de ces sondages
15:23qui annoncent
15:24que 86 ou 90%
15:26des Français
15:27seraient d'accord
15:27pour augmenter les impôts
15:29tout dépend de la question
15:30qui est posée
15:30et en général
15:31quand on demande aux Français
15:33Il parle que des impôts
15:36des plus riches
15:36c'est-à-dire du voisin
15:37encore faudrait-il
15:38définir ce que c'est
15:39Je crois qu'on vit dans un pays
15:40où il y a la moitié des gens
15:41qui ne payent pas d'impôt
15:42Il y en a plus de la moitié
15:43puisque 80% de l'impôt
15:45est payé par 20% des Français
15:46donc vous avez
15:47un surpoids
15:49sur l'impôt sur le revenu
15:51l'impôt sur le revenu
15:52Pour le reste
15:53c'est différent
15:53nous sommes les pays
15:54de l'OCDE
15:55où l'ensemble des impôts
15:57et des taxes
15:57et des charges
15:58parce qu'on ne parle pas
15:59des charges
16:00mais les charges
16:00pèsent lourd dans une entreprise
16:02sont les plus élevées
16:03de l'OCDE
16:04mais nous sommes aussi
16:05le pays
16:06où les dépenses publiques
16:08et sociales
16:08sont les plus lourdes
16:09alors vous me direz
16:10il y a une correspondance
16:11là-dedans
16:12on pourrait peut-être
16:13se mettre à baisser
16:14ces dépenses
16:15mais c'est tabou
16:16c'est ce qui est très important
16:18je crois
16:19c'est que le sentiment
16:20d'injustice
16:20avant impôt
16:22les inégalités
16:23sont très fortes
16:24en France
16:24c'est vrai
16:25nous avons des inégalités
16:26fortes
16:27avant impôt
16:28après impôt
16:29et redistribution
16:30on est dans des pays
16:32les moins inégalitaires
16:34les moins inégalitaires
16:36et je crois qu'il y a
16:36une méconnaissance économique
16:38de cette réalité-là
16:39il y a une négation
16:41de la part même
16:42de la classe politique
16:42il ne veut absolument
16:43pas l'entendre
16:44mais vous avez
16:45dans la redistribution
16:47des frais
16:48qui rétablissent
16:49finalement
16:50la justice
16:52dont vous parlez
16:53et à laquelle
16:54vous vous attaquez
16:55je crois qu'il faudrait
16:56et je pense que
16:58le patronat
16:58a dans l'idée
17:00de faire une campagne
17:02je ne sais pas
17:03si ça se saluera
17:04par des mouvements
17:05de foule importants
17:06je ne crois pas
17:06les patrons
17:07qui soient très
17:08propices
17:09à manifester
17:10mais
17:11sur deux thèmes
17:13le premier
17:13c'est
17:13il y en a marre
17:14de chasser les riches
17:15parce que les riches
17:16et ils ont l'appui
17:17de leurs salariés
17:18la plupart du temps
17:19c'est ça qu'il faut
17:19que vous disez
17:20vous pourriez
17:21vous pouvez éventuellement
17:23dire
17:24parce que je l'ai vérifié
17:25on est assez content
17:26de nos patrons
17:27on est mécontent
17:28du patron d'à côté
17:29en général
17:30chez nous ça va
17:32chez vous ça ne va pas
17:33bon ok
17:34et puis la deuxième chose
17:36c'est que les patrons
17:37accepteraient
17:39éventuellement
17:40je dis bien éventuellement
17:42là je n'ai
17:43aucun mandat
17:45ni quoi que ce soit
17:46qu'on fasse
17:48un effort
17:49de rétablissement
17:51mais surtout
17:52qu'on ne touche pas
17:52à l'outil
17:53de production
17:54donc ça passerait par quoi
17:55cet effort alors
17:56ça pourrait passer par
17:58la taxe que Barnier
17:59avait imaginée
18:00ça pourrait passer par
18:00la taxe que Barnier
18:02avait effectivement
18:03imaginée
18:04alors c'est à dire
18:05pardon pardon
18:05et expliquer
18:06expliquer
18:07mais cet effort
18:08devrait essentiellement
18:10passer par des compensations
18:12en baisse de dépenses publiques
18:14et dépenses sociales
18:15vous nous augmentez
18:16les impôts
18:17mais en contrepartie
18:18vous nous donnez
18:19l'équivalent
18:20vous supprimez les aides
18:21vous supprimez les aides
18:23aux entreprises
18:23qui font débat
18:24et si vous supprimez
18:26les aides aux entreprises
18:26et bien il faut
18:28baisser les impôts
18:28quelque part
18:29il y a des impôts
18:30à baisser
18:31et il y a des impôts
18:32à baisser
18:33les impôts de production
18:34il faut les baisser
18:35c'est important
18:35on n'en parle pas
18:36parce que c'est pas public
18:37mais il y a des charges patronales
18:39à baisser aussi
18:39mais s'attaquer
18:41en permanence
18:42sur les riches
18:43vous faites la confusion
18:44entre le revenu
18:46et le patrimoine
18:46ce qui est totalement différent
18:47il y a des gens
18:48qui ont des très gros patrimoines
18:50d'où l'intérêt
18:51de l'IFIM d'ailleurs
18:51parce que ça permettait
18:52de taxer les gens
18:53qui étaient propriétaires
18:54immobiliers
18:55l'impôt sur la fortune immobilière
18:56l'impôt sur la fortune immobilière
18:57et il y a des gens
18:59qui avaient des revenus
19:00qui sont très délisoires
19:01vous vous souvenez
19:02qu'au moment
19:02de la taxe sur la fortune
19:05on parlait toujours
19:06du propriétaire
19:08de l'île de Ré
19:08l'île de Ré
19:09voilà
19:09donc l'île de Ré
19:10dont les prix du foncier
19:12avaient terriblement augmenté
19:14et lui
19:14il n'avait plus rien
19:15pour vivre
19:16on en est où
19:17pardon
19:18on en est où
19:18Bruno Jeudy là-dessus
19:20on sait que les négociations
19:21se poursuivent
19:21que l'intersyndical
19:22est reçu à nouveau demain
19:23est-ce qu'il y a vraiment
19:26est-ce qu'il peut annoncer
19:27dans les prochains jours
19:28Sébastien Lecornu
19:29un geste
19:30pour se mettre
19:31le parti socialiste
19:32dans la poche
19:32en disant
19:33voilà
19:34je vais effectivement
19:35faire contribuer
19:36les plus riches
19:36d'une manière ou d'une autre
19:37alors Sébastien Lecornu
19:38effectivement
19:39refait un deuxième round
19:41de discussion
19:42il a discuté aujourd'hui
19:44avec les responsables
19:45du socle commun
19:46c'est-à-dire en gros
19:46les formations politiques
19:48macronistes
19:48qui sont associées
19:51à sa politique
19:52il voit les syndicats
19:54vous avez raison
19:54il en a vu aujourd'hui
19:55il en verra demain
19:56il doit revoir
19:58le parti socialiste
19:59à un moment
19:59à un autre
19:59de la semaine
20:00et il communiquera
20:01en fin de semaine
20:02sur justement
20:02il va commencer
20:03à abattre
20:05ses cas
20:06dans une interview
20:07en fin de semaine
20:08oui il avance
20:10mais pour l'instant
20:11il faut bien reconnaître
20:11que ça bloque quand même
20:12parce qu'on voit bien
20:13qu'entre les LR
20:14et le parti socialiste
20:16il y a de la rigidité
20:16dans les deux cas
20:17et Sébastien Lecornu
20:19pour l'instant
20:19n'arrive pas
20:20à enclencher
20:22un début
20:23d'accord
20:25de censure
20:26mais vous qui êtes bien informé
20:27il passe quand même
20:28par une mesure fiscale
20:29incontestablement
20:30donc on voit bien
20:31qu'il essaie de trouver
20:31il essaie de trouver
20:33un moyen
20:33qui ne soit pas
20:34la taxe Zuckman
20:35qui ferait fuir
20:36les socialistes
20:37qui soit peut-être
20:38une taxe quand même
20:38avec un rendement
20:39supplémentaire
20:40à celle dont
20:41Jean-Marc parlait
20:41à l'instant
20:42celle de Michel Barnier
20:43l'année dernière
20:43c'est la surtaxe exceptionnelle
20:44c'était à peu près
20:45une vingtaine de milliers
20:46de...
20:47non 20%
20:48sur les 3 milliards
20:49oui mais en gros
20:50de quoi parle-t-on précisément
20:52c'était 2 à 3 milliards
20:55c'était une taxe
20:57dite sur les plus
20:58fortunés
20:59du pays
20:59une taxe dite
21:00surtaxe
21:01surtaxe dite exceptionnelle
21:03qui pourrait être reconduite
21:05qui pourrait être un geste
21:06est-ce que ça suffira
21:07aux socialistes
21:08pour ne pas voter
21:09la censure
21:10je pense que
21:11Sébastien Lecornu
21:12va être un peu fixé
21:13sur cette question-là
21:15d'ici la fin de semaine
21:16auquel cas ensuite
21:17il changera peut-être
21:18son fusil d'épaule
21:18et il regardera
21:20comment il peut obtenir
21:22un accord de non-censure
21:23peut-être avec
21:24le Rassemblement National
21:24j'en sais rien
21:25pour l'instant
21:26sa priorité
21:26c'est essayer
21:27de travailler
21:28sur cette piste-là
21:28travailler dans la coulisse
21:30en silence
21:31il s'exprime assez peu
21:32il sort assez peu
21:33il reçoit beaucoup
21:34il consulte beaucoup
21:35et il décide de travailler
21:37mais a priori
21:38une mesure fiscale
21:39devrait être annoncée
21:40dans les plus prochains jours
21:41une mesure fiscale
21:42mais on voit aussi
21:42qu'il veut avancer
21:43contre les plus riches
21:43il veut avancer aussi
21:44en faisant des gestes
21:45je crois que c'est un terme
21:46qui ne sera pas utilisé
21:48parce que c'est un terme
21:49qui braque
21:50oui il va faire attention
21:51mais dans les faits
21:52mais dans les faits
21:54je pense que
21:54le patronat quelque part
21:56peut accepter
21:57un petit effort
21:58un effort
21:59à condition que ça ne touche pas
22:01à son outil de production
22:02à condition que ça ne touche pas
22:03à son outil de production
22:04et à condition qu'il y ait des dépenses
22:06en contrepartie
22:07on est d'accord
22:08pour faire un effort
22:08mais nous ne sommes pas
22:09les seuls
22:10à faire des efforts
22:11et ils font appel
22:12d'ailleurs je crois que
22:14Patrick Martin en a fait
22:15une interview
22:15il fait appel aussi
22:16il fait allusion
22:18à tous ceux
22:19qui vivent sans effort
22:21en fait
22:21parce qu'il y a pas mal de gens
22:23il y a une catégorie
22:24qui vit sans effort
22:24c'est les étrangers
22:25dans notre pays
22:26les étrangers dans notre pays
22:27n'ont jamais été soumis
22:29aux efforts
22:30en termes d'aide
22:31de prestations sociales
22:32il y a une catégorie
22:33il n'y a aucune base
22:34factuelle sur ce que vous dites
22:35il y a une catégorie
22:35les étrangers
22:36dans l'absolu
22:37ils vivent sans effort
22:38et encore une fois
22:38vous avez une catégorie
22:39qui est toujours épargnée
22:41vous avez déjà pris le métro
22:42à 5h du matin
22:42madame
22:43non mais sérieusement
22:43non mais c'est une vraie question
22:45Julien Audoul
22:46vous parlez des étrangers
22:47dans leur globalité
22:49oui
22:50mais encore une fois
22:51en France
22:52tous nos concitoyens
22:54ont fait des efforts
22:55depuis à peu près 30 ans
22:57que ce soit
22:57en baisse de pouvoir d'achat
22:59que ce soit en impôts
23:00que ce soit en charge
23:01voilà on le voit
23:02il y a eu une paupérisation
23:03de notre pays
23:04la classe moyenne
23:05ne s'en sort plus
23:06parce que l'objectif
23:07de la classe moyenne
23:07de notre pays
23:08c'est de ne pas dégringoler
23:09c'est pas d'aller vers les riches
23:10c'est de ne pas dégringoler
23:11vers la précarité
23:12et il y a une catégorie
23:14c'est une méconnaissance totale
23:14de ce domaine
23:15quand vous avez l'école gratuite
23:17la santé gratuite
23:18vous n'avez pas beaucoup
23:21de pays dans le monde
23:22quand vous avez un état
23:23qui est surendetté
23:24et un état qui exige
23:26des efforts
23:27à ses concitoyens
23:28il devrait d'abord
23:29être fait aux étrangers
23:30c'est quand même
23:31élémentaire
23:32ils font déjà un effort
23:32ils contribuent
23:33ils payent des impôts
23:34comme tout le monde
23:34toutes les personnes
23:35qui travaillent
23:35payent des impôts
23:36mais il y a une surreprésentation
23:37des étrangers au chômage
23:40arrêtez de dire
23:41que les étrangers travaillent
23:42c'est faux
23:42vous avez une part
23:43qui travaille bien évidemment
23:44mais vous en avez
23:46une grande partie
23:47c'est pour ça
23:48que nous on a
23:48une proposition
23:49très simple
23:50qui nous permettrait
23:50de récolter
23:5218 milliards d'euros par an
23:53c'est d'assortir
23:55le versement
23:56de prestations sociales
23:57non contributives
23:57aux étrangers
23:58qui ont travaillé
23:59au moins 5 ans
24:00c'est 18 milliards d'euros
24:02demain
24:02si on fait ça
24:03mais pardonnez-moi
24:04vous faites une énorme erreur
24:05un dernier mot là-dessus
24:06si vous remplacez
24:08l'impôt sur la fortune immobilière
24:10qui en fait
24:11est un impôt
24:12sur la rente
24:13parce que l'immobilier
24:14c'est une rente
24:15pas un impôt
24:16sur la fortune financière
24:18la fortune financière
24:19c'est le nerf de la guerre
24:20la fortune financière
24:21c'est par là
24:21que tout commence
24:22dans une entreprise
24:23parce que quand vous avez
24:24besoin de capitaux
24:25vous allez chercher
24:26des gens qui en ont
24:27et pour pouvoir vous les donner
24:28et pour pouvoir vous les investir
24:30c'est la base de l'investissement
24:32vous faites fuir
24:33des entreprises
24:34mais non mais pas du tout
24:36vous faites fuir aussi
24:39vous connaissez le montant
24:41le montant moyen des rentes
24:43comme vous dites
24:44la rente dont vous parlez
24:46c'est quelquefois le fruit
24:48de 50 ans de travail
24:49c'est souvent le fruit d'un héritage
24:51dans la majorité des cas
24:53les gens très fortunés
24:54sont souvent issus d'un héritage
24:56c'est factuel
24:56moi j'ai une base factuelle
24:58c'est en majorité
25:00le fruit d'un héritage
25:00vous avez une base idéologique
25:01ça c'est vrai
25:02elle est factuelle
25:02le RN n'a pas d'idéologie
25:04on peut parler de votre héritage
25:05idéologique si vous voulez
25:06si vous voulez
25:07on va ouvrir ce débat
25:08s'il vous plaît
25:08j'aimerais qu'on se penche
25:09juste sur
25:10une sortie
25:13qui nous a interpellé
25:14celle de Thomas Piketty
25:15justement sur la taxe du Kman
25:16absolument
25:16tout le monde le connait
25:17ici Thomas Piketty
25:18bien sûr
25:19c'est économiste
25:19plutôt cassé à gauche
25:21d'ailleurs il le revendique
25:22et dans une interview
25:22qu'il a accordée à Bloomberg
25:24il a proposé une méthode
25:26plutôt radicale
25:27très radicale
25:28je ne vais pas vous dire
25:29laquelle tout de suite
25:30je vais vous faire patienter
25:31mais lui considère en fait
25:32d'abord que
25:33la taxe Zuckman
25:34ce serait
25:35une façon de résorber
25:37une partie de notre dette
25:38de aussi faire ses économies
25:41pour le budget 2026
25:42on revoit ce qu'est
25:43la taxe Zuckman
25:442% du patrimoine
25:47des grandes fortunes
25:47de plus de 100 millions d'euros
25:49et on le rappelle
25:50c'est important Jean-Marc
25:51du patrimoine financier
25:52pas forcément des revenus
25:54mais du patrimoine
25:55en tout cas
25:55et ça pourrait rapporter
25:5620 à 25 milliards
25:58d'euros par an
25:59à la France
25:59alors pourquoi pas
26:00sauf que
26:01les grandes fortunes
26:02et vous l'avez dit
26:02sur ce plateau
26:03beaucoup ont dit
26:04qu'ils n'acceptaient pas
26:06le grand patronat non plus
26:06n'accepte pas
26:07ils ont menacé
26:09de saisir le législateur
26:12et de fuir le pays
26:14sauf que
26:14voilà
26:15pas de problème
26:16pour Thomas Piketty
26:16puisqu'il propose cela
26:17regardez
26:18si vous ne le payez pas
26:19et bien vous vous mettez
26:20dans la même position
26:22que quiconque décide
26:23de ne pas payer d'impôts
26:24vos actifs
26:25peuvent être gelés
26:26et vous pouvez être
26:27arrêtés
26:28à l'aéroport
26:29c'est une méthode
26:30plutôt jugée radicale
26:31par en tout cas
26:32un certain nombre
26:33de personnes
26:33c'est toujours radicale
26:34c'est vraiment
26:35mais c'est vrai
26:36que si vous ne payez pas
26:37vos impôts
26:38aux Etats-Unis
26:40si vous êtes national
26:40et vous partez
26:41les Etats-Unis
26:41vous payez quand même
26:43des impôts
26:43c'est une méthode
26:44qui est difficile
26:44c'est une méthode
26:45qui est difficile
26:46il y a des affords
26:47de réciprocité
26:48entre les pays
26:49dans lesquels vous allez
26:49c'est pas du niveau
26:52de Thomas Piketty
26:52qui prétend être
26:53un grand économiste
26:54et là qui se comporte
26:55comme un gamin
26:57de sixième
26:59c'est hallucinant
27:01et de toute manière
27:02ce qui se passe
27:02c'est que si
27:03cette taxe du Kman
27:04effectivement
27:05qui est une
27:06véritable
27:08plaie économique
27:09ça va foutre
27:11l'économie par terre
27:11lui dit que ce serait
27:12la moindre des choses
27:14non non non
27:14parce que Thomas Piketty
27:15on le connait
27:16toutes ses thèses
27:17elles tombent par terre
27:18et il n'a du succès
27:19qu'aux Etats-Unis
27:20d'ailleurs
27:20parce qu'aux Etats-Unis
27:22il fait les beaux jours
27:23des universités américaines
27:24qui sont en pleine
27:25révolution mentale
27:28si je puis dire
27:28mais jamais
27:29on a appliqué
27:30les thèses
27:31de monsieur Piketty
27:32en France
27:32parce qu'on sait très bien
27:34que ça nous envoie
27:34dans le mur
27:35et comme monsieur
27:36d'ailleurs Zuckman
27:37parce qu'ils sont
27:38de la même école
27:38non ils ne sont pas
27:40de la même école
27:40ils sont du même bord
27:44non mais ce que je veux dire
27:45c'est qu'il y en a un
27:45qui a fait Harvard
27:46et pas l'autre
27:47ah oh là là
27:48c'est très important
27:51chez les économistes
27:51oui oui oui
27:52vous savez très bien
27:54ce que je veux dire
27:54vous savez très bien
27:55ce que je veux dire
27:56et donc c'est vraiment
27:57ça serait
27:58cette taxe Zuckman
27:59il faut trouver
28:00autre chose
28:01moi j'ai trouvé
28:01ça serait vraiment
28:02une erreur économique
28:03un point
28:05moi j'ai trouvé
28:05que Piketty
28:07était très timide
28:07dans son soutien
28:09à celui
28:09qui se dit son élève
28:10il vient juste
28:12d'intervenir
28:13après avoir laissé
28:14développer
28:15une couverture médiatique
28:17absolument
28:18peut-être qu'il est jaloux
28:19d'ailleurs
28:19vous pensez peut-être
28:21il y a quelques jalousies
28:23vous savez
28:23chez les économistes
28:24c'est comme
28:25chez les hommes
28:26politiques
28:27il y a une chose
28:28que je voudrais vous rappeler
28:28c'est que Nicolas Dufour
28:30vous avez dû
28:30le patron de la banque
28:32public d'investissement
28:34qui nous a quand même
28:35sauvé au Covid
28:36avec les PGE
28:37qui ont été remboursés
28:39à 97%
28:40et bien Nicolas Dufour
28:42présente
28:43la taxe Zuckman
28:45comme le diable
28:46lui il dit que c'est
28:46un truc de communiste
28:47sur BFM TV
28:48un peu sur la comparaison
28:51quand il gêne
28:51il se l'a mis
28:53il se l'a mis
28:53il se l'a mis
28:53il se l'a mis
28:53il se l'a mis
28:53il se l'a mis
28:54il est très fâché
28:55et il est très crédible
28:56c'est un banquier très crédible
28:57un bon ministre de l'économie
28:59en tout cas
28:59levé de bouclier
29:00du patronat
29:01un bon ministre
29:01et on attend
29:03vous avez tout compris
29:04on attend le patronat
29:06place de la république
29:07peut-être un jour
29:07d'ailleurs
29:08non mais ça c'est assez inédit
29:11que le patronat se remise
29:13à ce point
29:13qu'ils organisent
29:14non ?
29:15ah c'est déjà arrivé
29:15c'est parce que vous êtes très jeune
29:16Julie
29:17mais il y a une idée
29:18alors dites moi
29:18c'est inédit
29:19il y a eu des pétitions
29:21il y a eu
29:22le pougianisme
29:23il y a eu le pougianisme
29:24dans les années 50
29:25franchement le mai 35 heures
29:27c'est l'hier
29:27il y a eu le mouvement des pigeons
29:29il y a eu le mouvement des pigeons
29:30donc cette grande mobilisation prévue
29:33par Patrick Martin
29:34mais ça fait longtemps
29:35si elle a lieu
29:36ça fait longtemps
29:37tout le cas
29:37qu'il n'y a pas eu
29:38vous savez
29:38s'il remplit la moitié du trocadéro
29:41ce sera déjà une énorme victoire
29:42trocadéro ou la Courneuve ?
29:44c'est important
29:46non
29:47franchement
29:48c'est un leitmotiv
29:49chez lui
29:49ne touchez pas
29:50l'outil de travail
29:51ne touchez pas
29:51l'outil de travail
29:52et là
29:53il a une partie des syndicats
29:54qui pensent la même chose
29:56même s'ils ne le disent pas
29:57toujours aujourd'hui
29:58Julien Audoul
29:59la censure là
30:00elle est actée
30:01au Rassemblement National
30:02vous êtes sorti
30:03de votre premier rendez-vous
30:04avec Sébastien Lecornu
30:05en disant
30:06on jugera sur pièce
30:07on a un peu l'impression
30:08en vous écoutant
30:09qu'au fond c'est fait
30:10non ce n'est pas fait
30:12tant que M. Lecornu
30:13n'a pas présenté
30:15une feuille de route
30:15qui n'a pas
30:17décidé une orientation
30:19et
30:20décidé
30:21les choix
30:22la lutte contre le gaspillage
30:25peut-être
30:25les réductions
30:27d'impôts
30:28peut-être la baisse
30:29de la contribution
30:30au budget
30:31de l'Union Européenne
30:32on peut évidemment
30:33rêver
30:34mais nous on va regarder
30:35on va écouter M. Lecornu
30:37mais effectivement
30:37s'il n'y a pas de rupture
30:38il y aura la censure
30:39donc pour vous
30:40il n'est pas comme
30:41certains
30:42députés de gauche
30:44il n'est pas
30:46aujourd'hui
30:47ayant écarté
30:48les jours fériés
30:49il n'est pas
30:50systématiquement
30:51dans la reprise
30:52du plan Bayrou
30:53c'est ce que je comprends
30:54pour le moment
30:55il donne
30:57on ne fait jamais
30:59de procès d'intention
30:59nous on regarde
31:00sur pièce
31:01et pour l'instant
31:02M. Lecornu
31:03il a tout et rien dit
31:05il n'y a pas de censure
31:06automatique
31:06vous attendez le budget
31:07il n'y a pas de censure
31:08automatique
31:09mais il faut qu'il y ait
31:10véritablement la rupture
31:11et pas la rupturette
31:12on ne veut pas
31:13juste quelques confettis
31:15pour faire plaisir
31:15à certains
31:16on veut véritablement
31:17un changement de politique
31:18et qu'il acte
31:19que ce qui est mené
31:20par son mentor
31:21depuis 8 ans
31:22nous a conduit dans le mur
31:23et qu'il faut
31:23véritablement
31:24s'en détourner
31:25si il a la lucidité
31:27de s'en détourner
31:28effectivement
31:29nous pourrons regarder
31:30de près
31:30et nous serons
31:31j'allais dire
31:32magnanimes
31:33si en revanche
31:34il décide de continuer
31:35vers le macronisme
31:37flamboyant
31:37il sera censuré
31:39ce que vous dites là
31:39ce n'est pas un compromis
31:40donc vous voterez
31:40la censure
31:41pourquoi ?
31:43parce que vous savez
31:44très bien
31:44que dans une assemblée
31:46où il n'y a pas
31:46de majorité
31:47ça veut dire
31:47qu'il faut faire
31:48des compromis
31:48faire des pas
31:49l'un vers l'autre
31:49ce que vous dites
31:50c'est qu'il faut
31:51une politique de rupture
31:52je pense que
31:54depuis 2022
31:55on a montré
31:56qu'on était capable
31:57de compromis
31:58on a voté des textes
31:59rappelez-vous
32:00le paquet pouvoir d'achat
32:01l'été 2022
32:02qui n'était pas parfait
32:03qui n'allait pas forcément
32:04dans notre sens
32:05mais qui améliorait
32:06la situation
32:06on a voté des textes
32:08qui venaient
32:08de tous les groupes politiques
32:10qui allaient
32:10dans le sens
32:10de l'intérêt général
32:11donc nous on est capable
32:12de compromis
32:13on est capable
32:14de compromis
32:15encore une fois
32:15à condition
32:16qu'il y ait rupture
32:17avec le macronisme
32:18on ne peut pas supporter
32:19de continuer
32:20avec cette politique
32:21inique
32:22qui nous a mené
32:22dans le mur
32:23en fonctionnant
32:23merci
32:24Julien Audoul
32:26vous voterez la censure
32:27dit Bruno Jeudy
32:28merci d'être venu
32:29sur le plateau
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