- il y a 2 mois
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00Des négociations sont donc en cours entre le Premier ministre et les partis politiques sur les retraites, sur la taxation des ultra-riches.
00:06Que va céder Sébastien Lecornu à la gauche pour éviter la censure ?
00:11Et alors qu'une nouvelle mobilisation se prépare, nous ont rejoint sur le plateau Benjamin Amard, membre de la direction de la CGT 94.
00:19Bienvenue à vous sur ce plateau, Patrick Vignal, ancien député Renaissance de l'Hérault.
00:25D'abord vous, Benjamin Amard, vous y étiez hier, vous avez participé à la mobilisation ?
00:29Bien sûr.
00:29Vous étiez où, vous ?
00:30Alors j'étais le matin, il y avait un rassemblement de plusieurs fédérations CGT devant le ministère du Travail, à partir de 10h, et ensuite j'ai rejoint le rassemblement à Châtelet.
00:42Elle a apporté quoi cette mobilisation, selon vous ?
00:45Ah, elle a apporté, je veux dire, on était quand même tous dans l'expectative.
00:50Quand c'est des mobilisations syndicales, on a des remontées précises de nos syndicats.
00:54Donc sur les syndicats, on avait des remontées, on avait des centaines de préavis de grève.
00:57Donc sur ça, on avait une visibilité.
01:00Par contre, sur les initiatives citoyennes, c'était beaucoup plus compliqué, parce qu'on ne savait pas ce que ça allait donner.
01:05Moi, j'ai été vite fixé, parce que dès 7h30 du matin, je partais en débat sur une radio,
01:11et le taxi a dû faire toute une série de détours, parce qu'il y avait des portes de périphériques bloquées,
01:20il y avait des actions en cours, il y avait plein de choses.
01:24Donc très vite, j'ai compris qu'il allait y avoir une journée active, et ça s'est confirmé tout au long de la journée.
01:29Le bilan, on le disait hier, ce chiffre, c'est 200 000 participants hier environ.
01:33C'est plus que ce qu'avaient prévu les services de renseignement.
01:36Mais c'est quand même moins que ce que vous, les manifestants, prévoyez.
01:40Le message initial, c'était de bloquer la France.
01:43Pourquoi, selon vous ? Pourquoi est-ce qu'on n'avait pas réussi à bloquer le pays ?
01:47Moi, je ne présenterais pas ça du tout comme quelque chose de décevant, bien au contraire.
01:51Je rappelle que le gouvernement tablait sur quelque chose d'inférieur à 100 000 participants.
01:56Oui, et c'était le double.
01:56Donc nous, on chiffre ça plutôt autour de 250 000.
02:00Vous voyez, quand c'est la préfecture qui annonce 200 000 comme chiffre, vous avez là un plancher.
02:06Donc nous, autour de 250 000, on trouve ça fort, satisfaisant, pour quelque chose qui est tout à fait...
02:10Enfin, c'est totalement nouveau.
02:13Il y a quelque chose qui part des réseaux sociaux.
02:15C'est au début, effectivement, assez nébuleux.
02:19Et ça se confirme, comme sur l'ensemble du territoire, on a quand même beaucoup d'actions.
02:24Et c'est un tremplin, bien évidemment, pour l'action du 18,
02:29qui s'annonce, à mon avis, bien piqué des verres et bien pimenté pour le camp macroniste.
02:34Parce que ça a été une sorte de... On a pu voir, effectivement...
02:38Déchauffement.
02:39En tout cas, une journée importante où certains se sont chauffés.
02:42Il y a eu 1 000 grèves.
02:44Donc, derrière la journée du 18, elle s'annonce dans le prolongement de celle du 10, encore plus forte.
02:50Et la journée du 10 a été très satisfaisante.
02:53Patrick Vignel, là-dessus, c'est vrai que sans organisation structurée, c'était quand même un petit peu chaotique.
02:58Ces 200 000 personnes mobilisées partout en France, ça inquiète les autorités ?
03:04C'est de nature à inquiéter les autorités pour ce qui va se passer en France ?
03:06Bien sûr que ça inquiète, rappelez-vous, la crise des gilets jaunes, même si le premier rassemblement jaune, il y avait presque 300 000 personnes.
03:13Mais vous savez, j'ai envie de vous dire, monsieur, le pays est bloqué, politiquement, économiquement.
03:17Non, j'aurais préféré que ce soit dans la rue en disant, libérons le pays.
03:21Parce qu'à l'arrivée du débat aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'on va chercher derrière, une dissolution, la destitution du président.
03:28Mais moi, il y a une chose qui va pas être d'accord tous les deux.
03:32Le premier ministre a dit, nouvelle méthode et rupture.
03:35Ça serait quand même intéressant que vous le rencontriez et qu'on voit si on est obligé en France de manifester pour avoir gain de cause.
03:43Mais qu'est-ce qu'on fait ?
03:44Qu'est-ce qu'on fait, franchement ? J'écoute, monsieur Vignal, qu'est-ce qu'on fait ?
03:47Il y a des élections qui ont lieu en 2024.
03:50Monsieur Macron s'assoit dessus.
03:52Il avait déjà perdu sa majorité absolue en 2022.
03:55Il perd sa majorité relative.
03:57Logiquement, on avait derrière une ouverture sur les forces de gauche qui étaient sorties premières.
04:02Il n'écoute rien.
04:03Et on se retrouve là, on a eu M. Barnier, on a eu M. Bayrou, et la veille de l'action, provocation ultime, mais on est habitué avec Emmanuel Macron,
04:12il nous sort effectivement un troisième homme de paille, macroniste, et puis finalement, il faut dire aux gens, mais ne manifestez pas, vous allez bloquer le pays.
04:19Donc, les manifestations, on n'écoute pas, mais les élections, on n'écoute pas, on n'écoute quand, le peuple ?
04:24Et après, on s'étonne d'une colère qui explique le pays.
04:26Là, ils sont plutôt partis pour vous écouter, puisqu'il ne vous a pas échappé qu'il y a des négociations en cours.
04:30D'ailleurs, les syndicats sont amenés à rencontrer, sont invités par Sébastien Lecornu.
04:35Alors, la CFTC, c'est lundi.
04:38Force Ouvrière veut attendre le mouvement du 18 pour rencontrer le Premier ministre.
04:42Et vous, la CGT ?
04:43Moi, j'ai lu, j'ai cru lire dans la presse qu'il avait essayé de joindre Sophie Binet.
04:47Qui n'a pas répondu.
04:48Voilà.
04:49Mais, objectivement, qu'est-ce qu'on a entendu ?
04:51On l'a peu entendu, là, jusqu'à présent, M. Lecornu.
04:54Qu'est-ce qu'il dit ?
04:55Il propose de refaire un conclave.
04:57Non, mais honnêtement, on rit ou on pleure ?
05:00Sincèrement, il nous a sorti le conclave, François Bayou.
05:03Alors, attendez, attendez.
05:04Non, mais c'est bien ce qu'il propose.
05:06Sincèrement, ça, c'est un changement de motard.
05:07On remet le conclave sur la terre.
05:09Mais, excusez-moi, moi, vraiment, je voudrais le dire.
05:11Est-ce qu'on mesure vraiment la colère dans ce pays ?
05:14Pour continuer...
05:15Vous savez, il y a un film que j'adore, moi.
05:16C'est le film Un jour sans fin, avec Bill Murray.
05:20Quel que soit le déroulé de la journée, à la fin, au réveil, on a la journée de la marmotte.
05:26Eh bien, avec Emmanuel Macron, quels que soient les votes de censure,
05:29les motions de confiance qui sont refusées,
05:33quelles que soient les roustes électorales,
05:35qu'est-ce qu'on a au petit matin ?
05:36Au réveil, un Premier ministre macroniste.
05:38Et on s'étonne de la colère profonde.
05:40Mais on est complètement à côté de la plaque.
05:42Patrick Vignal, c'est vrai que cette revendication de dire que les urnes ne sont pas écoutées,
05:46c'était l'une des principales revendications de cette mobilisation
05:49et de la future mobilisation du 18.
05:50Non, mais moi, je l'ai écrit.
05:51Les Français, par deux fois, ont voulu redessiner la représentation nationale.
05:56Vous savez l'erreur qu'on a faite, monsieur ?
05:58Il fallait nommer Lucie Casté, la première fois.
06:01Et 15 jours après, 15 jours après, elle aurait été destituée.
06:04Parce que vous le savez très bien, les municipales approchant les présidentielles,
06:08qui a envie, dans cette assemblée ?
06:11J'ai fait trois mandats, madame.
06:12Vous savez quoi ?
06:13Je me dis le matin, des fois,
06:14« J'ai honte d'avoir été parlementaire ».
06:16Et je mets tout le monde dans le sac.
06:18Vous voyez bien que personne ne veut s'entendre.
06:20Pourquoi honte, pardon ?
06:21Je veux dire pourquoi.
06:22Parce qu'entre certains députés qui arrivent,
06:26qui passent leur temps sur TikTok,
06:27ou qui ce matin vont invectiver des policiers qui font leur job,
06:32je crois que Dominique a vu la vidéo,
06:33et puis surtout, en fait, personne ne veut la conciliation.
06:36C'est pour ça que j'ai aimé de la part de Lecornu,
06:39mais moi, ça pourrait être Olivier et fort,
06:41ça pourrait être Dominique Rizet.
06:42Est-ce que ce pays est prêt à faire du compromis ?
06:45Ce matin, vous avez Raphaël Guzman,
06:47un homme très intelligent qui dit,
06:50il faut qu'on ait un consensus.
06:51Vous voulez rentrer au gouvernement ?
06:53Non, parce qu'il y a Bruno Rotaillot.
06:55Non, mais de quoi on parle ?
06:56Ils s'entendent un peu, parce qu'il y a de la colère.
06:58Moi, je veux bien, Patrick Vignal,
07:00mais le problème, il est beaucoup plus profond que ça.
07:02D'abord, vous l'avez souligné,
07:08il y a une colère sociale de votre côté,
07:12du côté de la gauche,
07:13menée par Jean-Luc Mélenchon,
07:16mais de l'autre côté, il y a une autre colère,
07:18qui est peut-être encore beaucoup plus forte que la vôtre,
07:21c'est la colère qui est exprimée par le Rassemblement National,
07:24qui est très violente aussi,
07:27et très directe.
07:28Et les deux colères se rejoignent sur un point.
07:32Dégagé.
07:33Il faut dégager le président de la République.
07:36Tant que ça,
07:37ça ne sera pas rentré dans la tête,
07:39on peut faire toute la bricole qu'on veut.
07:42Et dans l'espace central,
07:45il est tellement faible, cet espace central,
07:47du Parti Socialiste au Républicain.
07:51Je vous rappelle que les Républicains,
07:52c'est 49 députés,
07:54le Parti Socialiste,
07:55c'est 66 députés.
07:57Il ne pèse rien.
07:58Et si vous cédez sur le plan fiscal aux socialistes,
08:03évidemment que chez les Républicains,
08:04on va dire niette.
08:06Et si vous cédez,
08:07notamment sur le plan régalien,
08:10aux Républicains,
08:11chez les socialistes,
08:12on va dire niette.
08:14Donc, moi, je veux bien que le cornu soit un magicien,
08:17faire toutes les réformes,
08:19toutes les ruptures qu'il veuille,
08:21et je lui souhaite d'ailleurs que ça réussisse,
08:23mais je ne vois pas aujourd'hui
08:25comment il va pouvoir rapprocher
08:26les positions des uns et des autres.
08:28surtout qu'ils sont prises en étau,
08:31tout cela,
08:32ils sont prises en étau avec le bloc central
08:33qui est en état de lambeau,
08:36complètement de lambeau.
08:38Ils sont prises en étau
08:39avec les deux autres blocs
08:40qui veulent la peau
08:42et de l'Assemblée nationale,
08:44parce qu'ils demandent la dissolution,
08:46et du président de la République.
08:48Donc, on est dans une situation
08:50qui est extrêmement compliquée,
08:52avec aux trousses,
08:53les agences de notation,
08:55avec aux trousses...
08:55Cicci, qui a priori devrait dégrader
08:58la note de la France demain,
09:00Jean-Marc Sylvestre,
09:01c'est une possibilité ?
09:02Dans son calendrier,
09:04ils doivent rendre leur
09:05« verdict »
09:06entre guillemets
09:06sur la dégradation
09:08demain.
09:09Il est vraisemblable
09:11qu'il y a actuellement
09:12des discussions,
09:13il y a deux scénarios.
09:15Là, en toute logique,
09:16ils doivent dégrader,
09:17parce que tous les critères
09:18de la dégradation
09:19sont réunis.
09:22Ah oui,
09:22le déficit budgétaire
09:24est abyssal,
09:26on n'a rien
09:27dans les tuyaux
09:28qui permettent de penser
09:29qu'il va s'améliorer
09:30ou qu'il peut se redresser.
09:32On est même en retard
09:33par rapport
09:34à la conjoncture européenne,
09:35l'étude qui est sortie
09:37de l'INSEE aujourd'hui,
09:38le montre,
09:39on a un peu raté
09:40la reprise de croissance
09:41qu'il y a eu en Europe,
09:43notamment en Italie,
09:44en Allemagne.
09:46Non, on est mal parti
09:47en termes de situation économique.
09:49Donc, en toute logique,
09:51Fichte devrait dégrader.
09:53Mais, mais, mais,
09:54ils ont dans leur
09:55réflexion
09:57le facteur
09:58stabilité politique.
10:00Et s'ils s'aperçoivent
10:01que le gouvernement
10:02fait un petit effort
10:03pour pouvoir
10:05stabiliser la situation
10:06et envisager
10:08des solutions
10:09comme celles
10:10dont...
10:12Yves Tréard parlait.
10:13Ils pourraient retarder
10:15par exemple
10:16un mois,
10:17deux mois,
10:17trois mois
10:17et attendre,
10:18par exemple,
10:19le verdict
10:20de...
10:21Donc, il se peut
10:21qu'on échappe
10:22à la dégradation
10:23de cette note de la France.
10:24Ils oublient de dégrader demain.
10:27Mais ils garderont...
10:27C'est une bonne nouvelle.
10:29Si, si, c'est ça.
10:30Je ne suis pas sûr.
10:32Parce que la dégradation,
10:33ça peut être ici
10:34un électrochophe
10:34pour pouvoir permettre
10:36aux gens
10:36de se bouger un peu.
10:38Alors, attendez,
10:38avant de revenir
10:39sur la dégradation possible
10:41de la note de la France,
10:42sur les négociations
10:43qui sont sur la table,
10:44on est avec Jérémy,
10:45chauffeur-livreur
10:46à Marseille.
10:49Alors, vous,
10:49vous avez 42 ans
10:51et vous avez manifesté,
10:53c'est ça,
10:54pour la première fois
10:55hier
10:56en 20 ans de carrière.
10:58Bonsoir.
10:59Oui, effectivement,
10:59c'est le cas.
11:01C'était la première fois.
11:02Bon, ça n'a pas duré longtemps
11:03parce que,
11:04malheureusement,
11:05après ce qui s'est passé
11:05à Marseille,
11:06ça m'a déplu
11:07donc j'ai dû rentrer chez moi.
11:09Mais effectivement,
11:09c'était la première fois
11:10donc j'ai manifesté
11:11pour avoir...
11:12Enfin, surtout
11:13pour faire entendre
11:13un peu ma voix,
11:14c'est-à-dire que moi
11:14j'en ai un peu marre
11:15de ne pas vivre
11:16de mon travail correctement.
11:17C'est tout ce qu'on demande en fait.
11:18C'est juste de vivre
11:19de notre travail.
11:21Et moi,
11:21ce que je m'aperçois,
11:21c'est que je paye
11:22de plus en plus de choses.
11:24Et en fait,
11:26il y a des gens
11:27qui sont au-dessus de moi,
11:28donc les personnes politiques,
11:30ne comprennent pas
11:31que je suis toujours
11:32en difficulté.
11:33C'est-à-dire que moi,
11:34je suis comme le disait
11:35Charles Conseil,
11:35le petit Nicolas.
11:36Je paye tout le temps,
11:37tout le temps,
11:38tout le temps.
11:38Je ne me plains jamais.
11:40Alors, je fais mes heures,
11:41je commence à 5 heures du matin,
11:43je finis à 16 heures,
11:4417 heures.
11:46Et donc,
11:46on ne m'entend pas.
11:48Et donc,
11:48c'est ce qui m'angoisse un peu
11:49parce que je me dis
11:50où je vais aller
11:50parce que moi,
11:51je n'y arrive plus.
11:51Le 10 du mois,
11:52je suis déjà dans le rouge.
11:53Et en fait,
11:54avant,
11:54j'arrivais à m'en sortir.
11:56Et en fait,
11:57je ne demande pas grand-chose.
11:57Juste de vivre
11:58de mon travail correctement.
11:59C'est-à-dire que je ne vois
12:00pas la différence.
12:01J'aimerais savoir
12:02où va une telle différence
12:04entre mon salaire brut
12:05et mon net.
12:06Les hôpitaux ne fonctionnent pas.
12:08L'école de mes enfants
12:09à Marseille,
12:09j'ai été obligé
12:10de les mettre en privé.
12:11La police ne fonctionne pas.
12:15Les hôpitaux,
12:15nous n'en parlons même pas.
12:16Je suis allé aux urgences
12:17avec ma fille,
12:17j'ai attendu 3 heures.
12:19Donc,
12:19c'est quand même incroyable.
12:20Donc,
12:21je me demande en fait
12:21où va mon argent.
12:24Et donc,
12:24voilà,
12:25c'était la première fois
12:25de ma vie.
12:26Je vous ai dit,
12:27moi,
12:27j'ai commencé le travail
12:28à 18 ans.
12:29J'en ai 42.
12:30J'ai manifesté
12:30pour la première fois hier.
12:32Et bon,
12:33ça n'a pas duré très longtemps
12:33parce que j'ai vu
12:34ce qui se passait après ça
12:35avec les casseurs,
12:36tout ça.
12:36Donc,
12:36on n'a pas eu
12:38une bonne image,
12:38on va dire.
12:39Ça,
12:39ce n'est pas quelque chose
12:40que vous cautionnez.
12:41Je pense qu'après,
12:41on ne va pas nous écouter.
12:43Mais bon,
12:43c'est comme ça.
12:45Vous le disiez,
12:46première fois que vous manifestez
12:47en 20 ans de carrière.
12:48Ça veut dire que pendant
12:48le mouvement des Gilets jaunes
12:49où justement,
12:50cette question des fins de mois
12:51difficiles était clairement
12:52la question autour de ce mouvement.
12:56Là,
12:56vous ne manifestiez pas.
12:57C'est maintenant
12:58que vous ressentez
12:59ce besoin
13:00de le faire savoir.
13:02Alors franchement,
13:03je le regrette maintenant
13:04parce que ces gens,
13:05ils ont été courageux,
13:05c'est vrai.
13:06Mais moi,
13:06maintenant,
13:07je ne peux pas perdre
13:07énormément de jours de travail.
13:09Là,
13:09aujourd'hui,
13:10j'ai perdu un jour.
13:11Bon,
13:11ça va encore.
13:12Mais c'est vrai qu'après,
13:13ces gens qui ont été
13:14très courageux d'ailleurs
13:14et qu'on oublie un peu vite
13:16maintenant.
13:18Je ne peux pas me permettre
13:19d'avoir autant de temps
13:20de perte d'argent
13:21qu'eux.
13:21Donc,
13:22c'est vrai que ça a été un...
13:23Je regrette maintenant,
13:24en tout cas.
13:25Ça,
13:25c'est sûr.
13:26Et comment vous voyez la suite ?
13:28Il y a cette mobilisation
13:29prévue le 18 septembre prochain,
13:31soutenue par l'intersyndicale.
13:35Est-ce que vous allez
13:35continuer à manifester ?
13:37Est-ce qu'il y a d'autres actions
13:37prévues à Marseille
13:39ces prochains jours
13:40jusqu'au 18 ?
13:42Alors,
13:42moi,
13:43personnellement,
13:43je n'irai pas le 18
13:44parce que moi,
13:46je voulais vraiment
13:47que ça soit
13:47une grève citoyenne.
13:49Je ne voulais pas
13:49que ça soit repris
13:50par la CGT
13:51ou par Force Ouvrière
13:52ou quoi que ce soit.
13:53je ne suis pas
13:55dans ces organisations-là.
13:57Je voulais vraiment
13:58que ça soit un truc citoyen.
13:59Bon,
13:59ça s'est un peu mal passé
13:59à Marseille,
14:00mais dans l'ensemble
14:00de la France,
14:01ça s'est quand même
14:01plutôt pas mal passé.
14:03Mais non,
14:04je n'irai pas.
14:06Pourquoi ?
14:06Est-ce que je peux vous demander
14:07pourquoi vous n'aimez pas
14:09l'association avec les syndicats ?
14:11Parce que je pense
14:12qu'il n'y a pas forcément
14:13que pour...
14:14Moi,
14:15ce que j'attends,
14:16en fait,
14:16si vous voulez,
14:17ce que j'attendais
14:17de ce moment-là,
14:19c'est qu'en fait,
14:20la France se réforme.
14:21Je trouve que,
14:22en fait,
14:22le problème,
14:23c'est qu'on n'est pas
14:23assez réformés,
14:24mais je veux dire
14:24qu'on se réforme globalement.
14:27Je ne comprends pas
14:28qu'il y ait autant d'écarts
14:29entre le privé et le public.
14:31Voilà,
14:31par exemple.
14:32C'est ce qui m'embête
14:33un peu,
14:33par exemple.
14:36Et que tout en haut,
14:37en fait,
14:38on ne nous comprenne pas.
14:39Moi,
14:39si on me demande
14:40de faire des efforts,
14:41de payer plus,
14:42parce que c'est ce que je vais faire,
14:42je vais payer plus,
14:43quoi qu'il arrive.
14:44Si on me demande
14:44de faire des efforts,
14:45il faut que tout en haut,
14:46ils en fassent.
14:47C'est-à-dire que moi,
14:48j'attends moitié moins
14:49de ministres,
14:51moitié moins de députés,
14:53que les présidents
14:54ne disont pas
14:54des avantages à vie,
14:56parce que c'est ce qu'ils ont,
14:56en fait.
14:57S'ils nous montrent l'exemple,
14:58je veux bien faire un effort.
15:00Mais là,
15:00je ne vois aucun exemple.
15:01Aucun exemple.
15:02M. Larcher,
15:03ce matin,
15:04avec la polyme de Maler,
15:05ne montrait aucun exemple.
15:06Ils s'augmentent
15:07de 700 euros,
15:08les autres de 300 euros,
15:10ils suivent un peu
15:11l'inflation,
15:12mais nous,
15:12on n'a rien.
15:13Moi,
15:13je n'ai pas été augmenté
15:13depuis trois ans.
15:14Patrick Vignal,
15:16sur le plateau,
15:17est un ancien député renaissance.
15:18Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
15:19On sent ce sentiment
15:21d'injustice,
15:23ce deux poids deux mesures
15:23entre le peuple,
15:24entre guillemets,
15:25et les élus.
15:26Mais moi,
15:26je pense qu'il a totalement raison.
15:28Je vais être clair,
15:29je l'ai écrit,
15:30vous le savez.
15:31Imaginez une entreprise
15:32où le patron dit
15:34au salarié,
15:35c'est très compliqué,
15:36je te baisse 20%
15:37de ton salaire
15:38et que le patron
15:38continue à rouler
15:40un Lamborghini
15:41et un yacht
15:41et vaille aux échelles.
15:42Quand François Béroudi
15:44dit que les Français
15:45doivent faire des efforts,
15:47on doit commencer
15:48par l'État,
15:49on doit commencer
15:49par les agences,
15:51on doit réfléchir
15:52à ce qu'on mettra
15:52au poste ministériel.
15:53Alors,
15:54Yves Trav va me dire
15:55que ce n'est pas avec ça
15:56qu'on va trouver
15:56les 44 milliards.
15:58Mais monsieur,
15:59lui,
16:00à la fin du mois,
16:00il est à découvert.
16:02S'il voit que les politiques
16:05mettent la main
16:06dans le camouille
16:07et font des efforts,
16:08vous savez quand même,
16:09vous avez vu
16:09ce qu'a dit Patrick Pouyanné,
16:11le patron de Total ?
16:12Il a dit ce soir
16:13que les entreprises
16:14et ça concerne ce monsieur
16:16qui sont au CAC 40
16:17et qui ont eu leurs salariés
16:19qui ont touché le Covid
16:20devraient rembourser.
16:22Moi,
16:23je suis chez l'entreprise,
16:24madame.
16:24Moi,
16:24je me suis battu
16:25pour mes clubs de sport
16:26et mes restaurateurs
16:27quand on fermait,
16:28on avait 10 000 euros
16:29pendant un an
16:30et nos salariés
16:31étaient payés.
16:32Donc,
16:32je veux bien m'en donner
16:33mais je pense
16:34que ça doit commencer
16:35par l'État.
16:37Symboliquement,
16:37c'est fort ce geste.
16:38Sauf que vous étiez député
16:39Patrick Vignel
16:40donc vous aviez les moyens
16:41peut-être de faire bouger
16:42les choses.
16:43Madame,
16:43je crois que je suis assez venu
16:44sur vos plateaux.
16:45La réforme de la retraite,
16:47s'il n'y avait pas la CGT,
16:48on était mal embarqués.
16:49Ce monsieur,
16:50on a fait souvent des débats
16:51pendant des années.
16:52Moi,
16:52je n'ai pas honte de le dire
16:53mais après,
16:54je voudrais dire à ce monsieur
16:55qu'il y a des fake news.
16:56Il n'y a pas de retraite
16:57de ministre à vie
16:58mais vous vous rendez compte ?
16:59Les anciens premiers ministres,
17:01alors on va me dire,
17:02c'est encore de la démagogie.
17:04Nicolas Sarkozy,
17:05François Hollande,
17:06ils ont encore des chauffeurs,
17:07des secrétaires et des bureaux.
17:08Ils n'en ont pas besoin,
17:09ils n'iront pas au resto du cœur.
17:10C'est fort symboliquement.
17:12C'est quoi une retraite de député ?
17:13Vous avez fait trois mandats ?
17:14C'est combien la retraite d'un député ?
17:171 700 euros.
17:18Pour trois mandats ?
17:18Oui.
17:19Alors qu'avant,
17:20c'était 1 700 euros bruts ?
17:22Oui.
17:23Attendez,
17:24c'était 1 500 euros
17:25avant pour un mandat.
17:26En 2017,
17:28nous avons décidé
17:28avec Emmanuel Macron
17:30de faire une retraite normale.
17:32Moi,
17:32je n'ai pas de souci.
17:33Moi,
17:33je suis chef d'entreprise,
17:34madame,
17:35j'ai quitté mon entreprise,
17:37je payais quelqu'un
17:37pour me remplacer.
17:39On a le vrai débat
17:39sur la place
17:40et le cumul du mandat.
17:42Maintenant,
17:42j'ai envie de dire
17:43qu'il faut payer nos élus.
17:45Sinon,
17:45ils vont mettre
17:46les mains dans la peau.
17:47Il faut les payer.
17:48Il faut qu'ils bossent.
17:49Il y a le sujet des élus
17:50et en France,
17:50on a énormément d'élus.
17:52577 députés,
17:5435 000 maires,
17:55combien de conseillers généraux,
17:56combien de conseillers régionaux.
17:57600 000 en tout.
17:58Bien sûr,
17:58tout ça,
17:59ça coûte énormément.
18:00Il y a la question aussi
18:01et monsieur l'a évoqué,
18:03du nombre de fonctionnaires.
18:051 million de fonctionnaires
18:06en plus,
18:07alors qu'on nous avait promis,
18:08c'était sous Nicolas Sarkozy,
18:09le non-remplacement
18:10d'un fonctionnaire sur 2.
18:12Est-ce qu'il y a eu
18:12une croissance démographique
18:14en France telle
18:15qui explique
18:16qu'on recrute
18:171 million de fonctionnaires
18:18en plus ?
18:19Je ne le crois pas.
18:21Et il y a la question
18:22des 35 heures.
18:23Ce qu'il exprime,
18:24c'est aussi
18:24une incompréhension
18:26face au prélèvement
18:28auquel il doit faire face
18:29comme énormément
18:30de salariés français
18:31entre le brut et le net.
18:33Et face à cela,
18:34vous avez des services publics
18:35qui ne sont plus
18:35à la hauteur.
18:36Monsieur dit gagner,
18:38ne pas avoir été augmenté
18:39depuis 3 ans,
18:41il ne peut pas faire appel
18:42à l'école publique,
18:43il est obligé
18:43de payer une école privée
18:44parce qu'il y a
18:45cet effondrement
18:46de l'éducation nationale.
18:47Donc tout est à reprendre,
18:49c'est une colère sociale
18:50qui part aussi
18:52comme les gilets jaunes,
18:53rappelez-vous à l'époque,
18:54d'une question
18:54qui est liée
18:55au pouvoir d'achat.
18:56Et ce que je retiens
18:57de son intervention,
18:58c'est que les syndicats
18:59quelque part
19:00n'ont plus
19:01la confiance
19:01de ces salariés,
19:04de ces travailleurs
19:04du secteur privé.
19:07Alors,
19:07écoutez,
19:07moi là-dessus,
19:08sur la confiance
19:08dans les syndicats,
19:09j'invite tout le monde
19:10à regarder un petit peu
19:11sa cote de popularité
19:12auprès des Français.
19:12Les partis politiques,
19:13les médias, etc.
19:14Je vous jure,
19:15c'est pas reluisant.
19:15Donc là,
19:16en l'occurrence,
19:17sur les syndicats,
19:18c'est un vrai sujet de fond,
19:21mais que nous dit monsieur ?
19:23Il nous parle salaire,
19:24il nous parle qualité
19:26des services publics.
19:27Si l'idée,
19:28c'est de faire des économies
19:30sur les services publics,
19:31c'est bon,
19:31les macronistes ont fait le taf,
19:32l'éducation...
19:33Non,
19:34pas vraiment.
19:34Excusez-moi,
19:35moi j'ai coupé la parole.
19:36Personne,
19:37d'accord ?
19:38Je prends très bien
19:39le fait que vous ne soyez
19:39pas d'accord avec moi,
19:40mais vous allez me laisser finir.
19:42Donc,
19:42en l'occurrence,
19:43que l'éducation nationale,
19:44l'hôpital,
19:45la santé soit dans un état déplorable,
19:47c'est justement
19:47parce qu'Emmanuel Macron
19:49a cassé les services publics
19:50et c'est un problème de fond.
19:52Maintenant,
19:52madame,
19:53quand vous dites,
19:54oui,
19:54le brut,
19:54le net,
19:55etc.,
19:55mais le fait que le brut,
19:57c'est essentiel
19:58pour le budget
19:58de la sécurité sociale.
19:59Et si,
20:00François Bérou,
20:01s'est pris une levée
20:03de bouclier,
20:04c'est parce qu'entre autres,
20:05il voulait s'en prendre
20:05à la sécurité sociale.
20:07Mais le sujet de fond,
20:08je ne sais plus qui l'a dit,
20:10c'est qu'il faut que tout le monde
20:11fasse des efforts.
20:12Mais tout le problème,
20:12c'est que les macronistes
20:13proposent des sacrifices,
20:14toujours au même.
20:15Il y a des pistes,
20:16il y a des vraies pistes.
20:17Il y a des chiffres simples.
20:19En 1996,
20:21le patrimoine
20:22des 500 plus grandes fortunes
20:24de ce pays,
20:24c'était 6% du PIB.
20:266%.
20:26Aujourd'hui,
20:27en 2025,
20:28c'est 40%.
20:29Voilà.
20:29Donc là,
20:30on a un vrai problème
20:30de répartition des richesses.
20:32Je ne suis pas femme
20:32de M. Larcher,
20:33mais le problème de fond,
20:35ce n'est pas M. Larcher.
20:36Le problème de fond,
20:37c'est comment
20:37la répartition des richesses
20:39entre le capital et le travail
20:41est répartie.
20:42Et là,
20:42il y a un vrai sujet.
20:42Et la taxe Zuckman
20:44que les macronistes
20:45n'ont pas...
20:45La taxe Zuckman
20:46qui propose
20:47de taxer
20:48les patrimoines
20:50au-dessus de 100 millions.
20:52De 100 millions.
20:53À hauteur de 2%.
20:54Vous parlez de 1 800 foyers fiscaux
20:55qui représentent 0,001%.
20:57À ce moment-là,
20:58dites la taxe Zuckman
20:59autour des macronistes,
21:01c'est comme si vous disiez
21:02Voldemort au milieu de Poudlard.
21:03C'est-à-dire que là,
21:04ils rentrent en transe.
21:06Ils ne veulent pas
21:07en entendre parler.
21:07Alors pardon,
21:08pardon,
21:08non, non, non.
21:09Alors pardon,
21:09pardon,
21:09pardon,
21:10justement,
21:10non, pardon,
21:11pardon.
21:11Oui, mais attendez.
21:13Visiblement,
21:13ça évolue.
21:14Oui, oui.
21:15Il y a beaucoup de macronistes
21:16et vous le confirmeriez.
21:18Non, mais c'est très nouveau.
21:19Oui, mais c'est nouveau.
21:20Non, non,
21:20ça vient d'arriver, madame.
21:21Oui, oui, mais justement,
21:22pardonnez-moi.
21:23Pardonnez-moi.
21:24Justement,
21:25est-ce que c'est...
21:26À une heure du matin,
21:27vous aurez encore la parole.
21:28Non, non, non.
21:28Moi, je veux dire une chose.
21:29Benjamin Amart,
21:30est-ce que je peux juste intervenir ?
21:32Benjamin Amart,
21:34Benjamin Amart,
21:35justement,
21:36alors,
21:37ils étaient contre au départ,
21:38vous avez raison,
21:38et ils sont nombreux à considérer
21:40que c'est une connerie, entre guillemets.
21:42Mais pour autant,
21:42vu la situation de blocage,
21:44visiblement,
21:45ils sont en train de se dire...
21:46Oui, mais c'est nouveau.
21:47Mais c'est face au blocage,
21:48ils sont en train de faire des compromis.
21:48Permettez-moi juste de dire
21:49que la taxe du Kman,
21:50elle a été votée
21:51à l'Assemblée nationale
21:52et elle a été bloquée au Sénat.
21:54Et quand vous faisiez parler
21:55n'importe quel
21:56des ministres macronistes,
21:57ils ne voulaient pas
21:57en entendre parler.
21:58Effectivement,
21:59depuis quelques jours,
22:00c'est en train de bouger.
22:01Mais c'est très récent
22:02et parce qu'ils sont acculés.
22:03Et il faudra voir
22:10que ça bouge
22:17du côté des macronistes
22:19et que taxer les ultra-riches
22:21commence à faire son chemin.
22:23Écoutez, il y a un émane symbolique
22:24qui a été installé dans le débat
22:25qui consiste à dire
22:26que pour régler le problème
22:27de la dette et des déficits en France,
22:29il suffisait de taxer les riches.
22:32Peu importe qu'il y ait
22:33des problèmes de financement,
22:36de la protection sociale,
22:37peu importe qu'il y ait des problèmes
22:38de fonctionnement des services publics,
22:39non.
22:39taxons les riches
22:40et ça suffira.
22:41Le problème...
22:43C'est rigolo.
22:45Comme M. Amar parle,
22:46il dit
22:46ne m'interrompez pas.
22:47Mais je ne vous ai pas coupé.
22:49Allez-y, Guillaume Tavar.
22:50Mettez-moi de rire
22:50à vos propos.
22:51Il est bon.
22:52Il faut considérer
22:53mais c'est vrai
22:54que c'est un peu travers.
22:55C'est que dans un débat,
22:57on peut considérer
22:58qu'il y a des points de vue différents.
22:59Vous, vous considérez
22:59que vous avez la vérité révélée
23:00et que vous, personne...
23:01Mais non.
23:02Visiblement,
23:02la taxation des riches,
23:04c'est à vous chez vous.
23:05Vu comment vous le prenez,
23:05ça a l'air très problématique.
23:07Écoutez,
23:07je ne suis pas concerné.
23:10Je n'ai pas dit
23:10que vous étiez concerné
23:11mais apparemment,
23:12ça vous pose problème.
23:12J'essaie de réfléchir.
23:13Je dis juste
23:14que cette solution unique,
23:16elle ne suffira pas
23:17à arriver le problème
23:17de 3 300 milliards
23:19de dettes
23:20qui continue à se creuser.
23:21Ce qu'on oublie souvent
23:22de dire,
23:23qu'on dit
23:23Bayrou voulait imposer
23:25une cure d'austérité,
23:26etc.
23:26Il faut savoir
23:27que le fameux plan Bayrou
23:28à 44 milliards,
23:30il ne visait pas,
23:32il ne permettait pas
23:33de réduire la dette,
23:34il ne permettait pas
23:35de réduire l'éficit,
23:36il permettait juste
23:37de faire un premier pas
23:39pour ralentir
23:41l'accroissement de la dette.
23:42Juste ça.
23:43Et on voit bien
23:44que pour des raisons politiques,
23:47avec toutes sortes
23:48d'artifices,
23:49on ne va même pas faire
23:50ce premier pas.
23:51Et c'est vrai
23:51qu'il y a une sorte
23:52de capitulation
23:53au sein de la majorité sortante,
23:55en tout cas des macronistes,
23:56qui vont dire
23:56qu'il faut qu'on fasse un geste,
23:58qu'on aille dans le sens
23:58du Parti Socialiste.
23:59Donc, on voit bien
24:00qu'on est parti
24:01pour avoir
24:02un effort budgétaire global
24:03qui va être inférieur
24:04à celui demandé
24:06par François Bayrou.
24:07À quelle hauteur
24:08vous pensez d'ailleurs ?
24:09Parce qu'on était parti
24:09sur 44 milliards,
24:10ça va se terminer à quoi ?
24:11Ça va se finir à 20 milliards.
24:13Mais surtout,
24:13c'est une chose,
24:14comme le souhaitaient
24:14les socialistes.
24:14Mais surtout,
24:15dans le budget
24:17de François Bayrou,
24:18il n'y avait
24:19aucune économie structurelle,
24:21il y avait
24:21quelques économies
24:22ponctuelles
24:23sur la franchise médicale,
24:26les fameux
24:26deux jours fériés,
24:27etc.
24:28Et on voit bien
24:29que sur ce ratio
24:30de 20 milliards
24:31auquel on va aboutir,
24:32il n'y aura même pas
24:33ces économies.
24:35Par contre,
24:35il y aura des impôts
24:36en plus,
24:37dont cette fameuse sexe
24:38qu'on a fait
24:38à l'arrivée.
24:39Alors attendez,
24:40je continue à lire
24:41les commentaires
24:42qui nous parviennent.
24:43Rémi qui nous écoute,
24:45vous parlez des raisons
24:46de la colère.
24:46Voici la mienne,
24:47la suppression des aides
24:48de la CAF
24:48pour les familles
24:50qui se lèvent
24:50et qui cotisent.
24:52Toujours,
24:52ça rejoint ce que disait
24:53d'ailleurs Jérémy
24:54il y a quelques minutes,
24:55toujours ce sentiment
24:56qu'on travaille,
24:58on sève chaque matin,
24:59on travaille dur
25:00et derrière,
25:00on nous supprime les aides,
25:02on n'a pas assez
25:03pour vivre correctement.
25:04Oui, c'est là
25:04où on se rejoint,
25:05enfin,
25:06ça rejoint ce que je disais
25:08tout à l'heure
25:08sur ces deux colères.
25:10La colère,
25:10d'une part,
25:11qui vient beaucoup
25:14de la gauche quand même
25:15sur il faut imposer
25:16davantage.
25:18Une colère
25:19qui est matinée
25:20quand même
25:20d'anticapitalisme,
25:22de décroissance.
25:23Et puis,
25:26une colère
25:26de la part
25:27d'une autre partie
25:29de la population
25:29qui, elle,
25:30trouve qu'il y a
25:31trop d'impôts,
25:32précisément,
25:33qu'il n'y a pas
25:33assez de sécurité,
25:35qu'il y a trop
25:36de normes,
25:37qu'il y a trop
25:37de bureaucratie,
25:38tout ça.
25:39Et donc,
25:39ce sont deux colères
25:40qui sont très différentes.
25:42Très, très différentes.
25:43Et tout le problème,
25:44si vous voulez,
25:44de la part d'un gouvernement
25:45comme celui-ci,
25:47c'est de pouvoir répondre
25:48aux deux.
25:49Il n'y arrivera pas
25:50à répondre aux deux
25:50de toute manière.
25:51Parce que vous aurez toujours
25:52cette fracture,
25:53qui est une fracture énorme,
25:55qui n'est pas uniquement
25:55sociale, d'ailleurs,
25:57qui est une fracture
25:57aussi géographique.
25:58Enfin, on peut lui trouver
26:00plein de caractéristiques.
26:05Mais le problème
26:05du gouvernement,
26:06il n'est pas là aujourd'hui.
26:07Comme l'a dit
26:08très bien Guillaume,
26:09c'est qu'on est...
26:11Là, il y a deux objectifs
26:15qu'il faut absolument remplir
26:16si on ne veut pas
26:17que la France sombre
26:18et si on veut arrêter
26:19l'instabilité
26:20de façon tout à fait
26:22immédiate,
26:23gouvernementale
26:24et politique.
26:25C'est qu'un,
26:26il doit trouver
26:27un moyen
26:28de réunir un socle
26:30qui irait
26:30du Parti Socialiste
26:32à LR
26:33et de constituer
26:35une espèce
26:36de mini,
26:38si vous voulez,
26:39mini-majorité
26:40pour lui.
26:41Ce qui sera très difficile
26:42parce que justement
26:43les socialistes
26:44et la droite,
26:48à mon avis,
26:48et les républicains,
26:49ça me paraît
26:50assez peu conciliable.
26:51trouver un terrain
26:52d'entente.
26:52Mais quoi qu'ils disent,
26:53et comment vous allez
26:54faire invaler
26:55à la droite républicaine,
26:57ce ne sera pas
26:58la taxe Zutman,
26:59ce sera des augmentations
27:00d'impôts,
27:01ce sera peut-être
27:02un retour de l'impôt
27:03sur la fortune,
27:04je ne sais pas.
27:05Il y a une vingtaine
27:06de députés LR
27:06qui n'ont pas voté
27:07la confiance à...
27:08Déjà,
27:09vous voyez,
27:09déjà...
27:11Je termine,
27:12je termine,
27:14M. Villal,
27:15je termine.
27:16Donc ça,
27:16il est là
27:17l'objectif premier,
27:19c'est ça.
27:20Et en faisant
27:21un plan
27:22qui sera très loin
27:24du compte
27:24et qui ne va pas du tout
27:25nous emmener
27:26vers une réduction
27:27de la dette
27:27qui est de 3 milliards...
27:293 300 milliards.
27:303 400 milliards
27:32maintenant d'ailleurs
27:33et qui est colossal
27:35mais qui va éviter
27:37qu'on soit dégradé
27:39par les agences
27:39de notation
27:40éventuellement
27:41et que les taux
27:43d'intérêt augmentent.
27:44Voilà,
27:44il est là
27:45et ça pourrait
27:45éventuellement
27:46nous emmener
27:47jusqu'en 2017
27:49à une élection présidentielle.
27:51Norbert qui nous écoute,
27:53qui va payer
27:54les dégâts d'hier ?
27:55Je suis désolée
27:56mais moi aussi
27:56j'ai vraiment l'impression
27:57que ce sont toujours
27:58les mêmes qui paient
27:58la classe moyenne
28:00zéro aide
28:01que des factures.
28:04Samy Sachsi
28:05nous a rejoint
28:05parce que le gouvernement
28:06là-dessus
28:06a une idée
28:08qu'il compte
28:10peut-être mettre en place
28:11c'est ça ?
28:11Je sens que vous n'allez pas
28:12aimer cette chronique
28:13autour de ce plateau
28:13c'est même à mon avis
28:15certain
28:15parce que oui
28:16alors on vient de changer
28:17de Premier ministre
28:18écoutez bien
28:19mais le gouvernement
28:20de François Bayrou
28:21travaillait en effet
28:22sur un nouveau mécanisme
28:24en fait visant
28:24à mutualiser
28:25le risque d'émeute
28:26via la création
28:27d'un fonds garanti
28:28par l'État
28:29avec une surprime
28:30pour les Français
28:32alors en gros
28:33pour faire simple
28:34c'est financer
28:34les réparations
28:35et les dégâts
28:36et bien causés
28:37par les émeutes
28:38par une surprime
28:38de 5%
28:39sur tous les contrats
28:40d'assurance
28:40donc vous
28:41moi
28:42ceux qui nous
28:43regardent
28:45voilà
28:45en tout cas
28:46c'était
28:46ce projet-là
28:47ça veut donc dire
28:49que
28:49selon les échos
28:51alors ce sont nos confrères
28:51des échos
28:52qui ont révélé
28:52cette information
28:54c'est la direction générale
28:55du Trésor
28:56qui a proposé
28:56cette brillante idée
28:57de cet été
28:59de ce fonds
29:00qu'ils appellent
29:00fonds émeutes
29:01et alors concrètement
29:03ce fonds
29:03il permettrait
29:04de couvrir
29:04jusqu'à 775 millions
29:06d'euros
29:07de dégâts
29:08par an
29:08dès le premier euro
29:09de préjudice
29:10alors une explication
29:12juste pourquoi
29:12est-ce que ça a été
29:13mis sur la table
29:13en fait depuis
29:14les violences urbaines
29:15de 2023
29:16les violences également
29:17qu'il y a eu
29:18en Nouvelle-Calédonie
29:18du côté des Antilles
29:21et bien
29:21un certain nombre
29:22d'assureurs
29:23ont décidé
29:23de retirer
29:24dans leur clause
29:25vous savez
29:25la petite astérix
29:26qui garantit
29:27la protection
29:28contre les émeutes
29:29et donc l'État
29:30a pris
29:31cette initiative
29:32et en contrepartie
29:33les assureurs
29:34se seraient engagés
29:36à remettre
29:37cette clause
29:37c'est-à-dire
29:38que dans tous les contrats
29:39celui que vous allez signer
29:40Julie peut-être
29:40il y aura maintenant
29:41la clause émeute
29:42s'il y a cette surprime
29:43de 5% à tout le monde
29:44mais ça veut dire
29:45que tout le monde
29:46va payer
29:47pour des dégâts
29:47qui ne sont pas causés
29:48par les gens
29:49sur ce plateau
29:50ça vous fait sourire
29:51ce qui me fait sourire
29:52c'est le sens
29:53du tempo
29:54des propositions
29:56du gouvernement
29:57dans les bacs
29:58parce que si
29:59en ce moment
30:00la proposition
30:00qui sort
30:02une des idées
30:02qui sort
30:03dans le contexte
30:04c'est de faire
30:05en sorte
30:06que les contrats
30:07augmentent de 5%
30:08écoutez
30:09autant éteindre
30:10un incendie
30:10avec un jerrycan
30:11de kérosène
30:12sincèrement
30:13quand on connaît
30:13le passif
30:15des macronistes
30:16sur un certain nombre
30:16de sujets
30:17sur la hausse
30:18de toute une série
30:18de les mutuels
30:20etc
30:20si ça c'est la réponse
30:22écoutez
30:23je pense qu'il n'y a pas de problème
30:25ça va nous faire
30:26attendez je finis
30:27ça va nous créer
30:28encore un effet boom
30:30attention Guillaume
30:31juste une chose
30:31juste une chose quand même
30:32sur les propositions
30:34Yves Tréard le disait tout à l'heure
30:36le projet Bérou
30:37c'était 44 milliards d'économie
30:38d'accord
30:39c'était pas 3300
30:40c'était 44
30:40la taxe Zuckman
30:42elle est de nature
30:43à apporter 20 milliards
30:44ça fait la moitié du chiffre
30:45ça s'est contesté pardon
30:46parce que
30:47les très riches
30:48pardon
30:48ont des façons
30:49d'optimiser
30:50ah bah tiens
30:51d'accord
30:51c'est vous qui le dites
30:52c'est pas moi
30:53et donc certains disent
30:54que ça ne rapporterait
30:55que 5 milliards
30:55mais ça c'est vous
30:56l'optimisation fiscale
30:57c'est vous qui le dites
30:57c'est pas moi
30:58maintenant sur
30:59c'est intéressant
31:00maintenant je rappelle
31:01qu'il y a un rapport
31:01sénatorial qui est sorti
31:03c'est pas le rapport
31:03de la CGT
31:04c'est un rapport sénatorial
31:05qui dit
31:06201 milliards d'aides publiques
31:07aux entreprises
31:08sans contrepartie
31:09non c'est 5 milliards
31:09pardon
31:105 milliards
31:11entreprises publiques
31:12et 5 milliards privées
31:13pardon
31:13je suis désolé
31:14non non
31:15excusez-moi
31:15ne vous me dites pas
31:16soyez honnête
31:16d'abord
31:17parce que je cite
31:18je cite un rapport
31:19sénatorial
31:20sénatorial
31:21c'est des parlementaires
31:22211 milliards
31:23d'aides publiques
31:24aux entreprises
31:24vous rajoutez à ça
31:2575 milliards
31:27d'exonération
31:27de cotisations sociales
31:28patronales
31:28vous êtes à 290 milliards
31:30donc des économies
31:31vous pouvez en faire là
31:32il n'y a aucune raison
31:33il n'y a aucune raison
31:35de dire qu'il n'y a
31:36que la politique de l'ordre
31:37que les politiques libérales
31:39vous avez vu
31:39ce qui est rigolo
31:40c'est que quand vous tenez
31:41un autre discours
31:42tout d'un coup
31:43c'est le coeur
31:43dévice à l'outrage
31:44c'est pas grave
31:45c'est intéressant
31:47de pointer
31:48qu'il y a
31:48visiblement
31:49des angles morts
31:51dans les politiques
31:52économiques
31:52macroistes
31:53des économies
31:54et des économies
31:56vous êtes à l'heure
31:57on peut en trouver d'autres
31:57on va le laisser
31:58Benjamin Hamard
31:59le message est passé
32:01j'aimerais qu'on se projette
32:02un tout petit peu
32:03sur la suite
32:04je veux dire
32:04un mot sur la prise
32:06d'un mot
32:07mais après
32:08je rends la parole
32:08à monsieur Hamard
32:09évidemment
32:09on va avancer
32:10avec Dominique
32:10vous êtes dit
32:13je peux m'en aller
32:15Sébastien Lecornu
32:16on ne sait pas encore
32:17grand chose
32:17de ce qu'il veut faire
32:18mais en tout cas
32:19tout le monde lui reconnaît
32:20un minimum
32:20de sens politique
32:21et on vient de comprendre
32:22que cette suggestion
32:23d'augmenter les primes
32:25d'assurance
32:25était produite par Bercy
32:27ça n'est pas forcément
32:28une surprise
32:28et je fais confiance
32:30ou j'espère pouvoir
32:31faire confiance
32:31au sens politique
32:33de Sébastien Lecornu
32:34pour ne pas laisser vivre
32:35cette proposition
32:36en termes de timing
32:37effectivement
32:38c'est pas simple
32:38ça c'est un truc
32:39qui sort des tiroirs
32:40de Bercy
32:40et on se souvient
32:42d'un premier ministre
32:43qui s'appelle Gabriel Attal
32:45qui avait sorti la formule
32:46tu casses
32:47tu payes
32:47je pense que c'est plutôt
32:49avec ce principe là
32:50que les français seraient d'accord
32:50plutôt qu'ils cassent
32:52tu payes
32:52ce que dit aussi d'ailleurs
32:53Marine Le Pen
32:53ce soir chez nos confrères
32:54de TF1
32:55Dominique Rizet
32:56on voulait se projeter
32:56sur le 18 septembre
32:58le 10
32:59mouvement peu structuré
33:00qui rassemble déjà
33:01200 000 personnes
33:02à quoi faut-il s'attendre
33:03dans quelques jours ?
33:05Alors on a une note
33:06du renseignement territorial
33:07qui nous parle effectivement
33:08d'un mouvement hier
33:09qui était peu structuré
33:10qui était un mouvement
33:11généré surtout
33:12par l'ultra-gauche
33:13et d'un mouvement
33:15le 18
33:16qui sera un mouvement
33:17bien plus structuré
33:18organisé autour
33:20des syndicats
33:20donc avec
33:22sans doute
33:23plus de monde
33:24les questions étant
33:25est-ce que les
33:26175 000
33:27200 000
33:28qui étaient dans la rue hier
33:28ou plus
33:29peut-être 225
33:30est-ce que ceux-là
33:32seront ici
33:33le 18
33:33voilà
33:34ensuite
33:35qu'est-ce qui va se passer
33:36entre le 10 et le 18
33:37puisqu'on a un week-end
33:38est-ce qu'il y aura
33:39une passerelle
33:39il y a des assemblées
33:40générales qui ont lieu
33:41des décisions
33:42qui vont être prises
33:43pour que ce mouvement
33:44du 18
33:45aille au-delà
33:46c'est-à-dire continue
33:47parce que malgré
33:48toute cette tambouille
33:49électorale
33:49dont on parle tous
33:50autour de cette table
33:52la France est dans la rue
33:53et les questions
33:54que se pose la France
33:55c'est celles que se posait
33:56Jérémy tout à l'heure
33:57comment se fait-il
33:58que la différence
33:58entre mon net
33:59et mon brut
34:00soit aussi grande
34:01alors que je manque de tout
34:02je manque d'enseignement
34:03je manque de sécurité
34:04je manque de santé
34:05je manque de voilà
34:06et ensuite
34:07cette autre personne
34:08qui parlait
34:08pardon
34:08dont j'ai oublié
34:09le prénom
34:10qui nous disait
34:11lui aussi
34:12moi je voudrais savoir
34:14qui va payer
34:15tout le monde casse
34:15et qui va payer
34:16ce sont des questions
34:17concrètes
34:18là il n'y a pas
34:19de réponse concrète
34:19on parle de milliards
34:20on parle de tellement
34:21d'argent
34:22que plus personne
34:23personne n'a la mesure
34:25de ce que ça représente
34:26alors que
34:271700 euros par mois
34:29les gens savent
34:29ce que ça veut dire
34:30les agriculteurs
34:31moi je viens d'une famille
34:32d'agriculteurs
34:33qui ont 800 euros par mois
34:35et bien ils savent
34:35ce que ça veut dire
34:36800 euros
34:37c'est rien
34:37c'est absolument rien
34:39et ils sont à 1 milliard
34:41d'années-lumière
34:41de nos conversations
34:42donc les gens vont descendre
34:44dans la rue
34:45et je ne suis pas sûr
34:46que même si on avait
34:47Olivier Faure
34:48un ministre
34:49un premier ministre socialiste
34:51ça arrêterait
34:52d'un seul coup
34:53ce kérosène
34:54qui est balancé
34:55sur un incendie
34:56et ça ne va pas
34:57ça ne va pas se calmer
34:58moi je voudrais quand même dire
35:00on doit trouver
35:01normalement
35:0140 milliards par an
35:03pendant 5 ans
35:04on est d'accord
35:05ça fait 2% du budget
35:07méthodiquement
35:09on devrait se dire
35:09ce n'est pas grave
35:10mais je voudrais vous dire
35:11cher monsieur
35:12là où je ne suis pas d'accord
35:12avec vous
35:13la taxe que je demande
35:15elle est controversée
35:16mais moi je suis certain
35:18d'une chose
35:18et Patrick Pouyanné
35:19a ouvert la voie
35:20si on demande
35:21aux très très très riches
35:23pendant 3 ans
35:24de nous donner
35:252% supplémentaire
35:272%
35:28et qu'ils sachent
35:30où ira cet argent
35:31moi j'ai tous les jours
35:32des mecs de retraités
35:33qui ont beaucoup d'argent
35:35qui me disent
35:35monsieur Vignal
35:36j'ai une retraite
35:37de 15 000 euros
35:38je suis d'accord
35:38pour participer
35:39donc en fait
35:40vous avez beaucoup
35:41de retraités
35:41qui vous écrivent
35:42pour dire ça
35:43pendant la réponse
35:44des retraites
35:44les gens me disaient
35:45j'ai 10 000 euros
35:46mes enfants
35:47vous avez 15 000 euros
35:48de retraite
35:49moi j'ai pas
35:50non mais ça existe
35:501700 je vous l'ai dit
35:51c'est juste
35:5215 000 euros
35:52de retraite
35:53bien sûr
35:54bien noué
35:55François Hollande
35:56il a 35 000 euros
35:57de retraite
35:57donc François Hollande
36:00je suis sûr
36:00qu'il pourrait participer
36:01oui mais François Hollande
36:03est quand même
36:03l'ancien président
36:04de la république
36:0635 000
36:0735 000
36:07mais non mais ce que je veux dire
36:12ce que je veux dire
36:12c'est que
36:13lui il est
36:14en disant
36:14c'est la faute des riches
36:16bon alors vous avez
36:17LFI
36:19qui dit
36:20c'est la faute des riches
36:21et les musulmans
36:22les musulmans
36:24et je drague
36:24les quartiers populaires
36:25vous avez le RN
36:27qui dit
36:27c'est la faute
36:27et l'immigration
36:28mais c'est quoi ce pays
36:29alors qu'est-ce qu'on fait
36:30madame
36:30un on dissout
36:31je suis désolé
36:32s'il y avait une majorité
36:34de la dissolution
36:34je me dirais
36:35ça pourrait décoincé
36:36il n'y aura pas de majorité
36:38Benjamin Amart
36:38et deux
36:39on destitue le président
36:40mais c'est quoi ce pays
36:42on fait quoi
36:43si Macron s'en va
36:44et vous vous rendez compte
36:45ça veut dire
36:46que dans trois ans
36:50si un mouvement de foule
36:51le président
36:52il va dégager
36:53vous vous rendez compte
36:53de la jurisprudence
36:54non on négocie
36:56je suis dégocé
36:57on négocie
36:58et on trouve des chemins
36:59de convergence
37:00on ne pourrait pas penser autrement
37:01parce que là
37:03on est en train
37:03de mélanger un peu tout
37:04mais non
37:04vous me dites
37:05il faut qu'il s'en aille
37:06vous me dites
37:07non on destitue pas
37:08la présidence
37:09c'est le cas
37:10où le président
37:10serait forcé de partir
37:11mais il n'y a pas
37:12la procédure de destitution
37:14qui est engagée
37:15par la France
37:16il n'a aucune chance
37:17d'aboutir
37:18à l'article 68
37:19de la constitution
37:21alors pardon
37:22quel est le cas
37:23où il serait forcé
37:24de partir
37:24parce que s'il manquait
37:27en cas de manquement
37:28à ses devoirs
37:29dans l'exercice
37:30de ses fonctions
37:31ça veut dire quoi ça
37:31ça veut dire si
37:33par exemple
37:34il livrait
37:34des secrets
37:35des secrets d'état
37:37dans l'hypothère
37:39pour l'instant
37:39il fait le choix
37:40d'un nouveau gouvernement
37:41si ce gouvernement
37:43tombe tout de suite
37:44j'ai du mal à penser
37:46qu'il va nommer
37:47un premier ministre
37:49de plus
37:49là peut-être
37:50il sera peut-être
37:50d'ici au droit
37:51et si après des solutions
37:52il n'y a toujours pas
37:53de majorité
37:53et qu'il n'arrive toujours
37:54pas à trouver
37:55un premier ministre
37:55qui obtienne la confiance
37:57et qu'il en sacrifie
37:58encore un, deux, trois
38:00de ça
38:00il y a bien un moment
38:01où il n'y aura plus
38:01tellement d'autres solutions
38:02alors c'est ce qu'il veut
38:03on n'arrête pas
38:04mais c'est pas une discussion
38:05et il n'y a pas un chemin
38:06de convergence
38:07qu'on pourrait trouver
38:08intelligemment
38:09à la fois
38:10l'optimisation fiscale
38:12la fraude sociale
38:13mettons les moyens
38:14faisons un vrai contrat
38:16comme aussi dans tous les pays
38:17c'est ce que le cornu
38:18va sans doute faire
38:19c'est-à-dire que
38:19tout le monde
38:20justement
38:20parce que je sais
38:22la lutte contre
38:23la fraude fiscale
38:25va s'accompagner
38:26d'une lutte
38:27contre la fraude sociale
38:29c'est ce genre
38:30de compromis
38:30la fraude sociale
38:31on a déjà eu
38:32pardon
38:32justement
38:32la lutte contre la fraude sociale
38:34on a eu
38:34pardon
38:35excusez-moi
38:36vous inquiétez pas
38:47je sais pourquoi je dis ça
38:48je ne suis pas un imbécile
38:49quand je dis un mot
38:50je redis
38:51derrière on réagit
38:52je le dis
38:52est-ce que j'ai le réagir ?
38:54mais moi par contre
38:55je vous laisse
38:55moi je vous laisse
38:56monsieur Tabard
38:56je vous laisse dérouler vos arguments
38:58vous avez du mal
39:00visiblement
39:00vous êtes en surnombre pourtant
39:01vous êtes trop bon au débat
39:03mais oui c'est ça
39:04en l'occurrence
39:05pardon
39:05la manière dont on a
39:07multiplié
39:08les
39:09les
39:10comment dire
39:11les par exemple
39:11contre
39:12la façon dont on a
39:14effectivement
39:15on a quoi
39:16on en est à 4 ou 5 réformes
39:17de l'unédic
39:18donc ça on a fait
39:19par contre
39:20ça fait des années
39:21vous avez raison
39:21ça fait un bout de temps
39:22qu'on débat
39:23ensemble
39:23on en a fait des tas
39:24des débats
39:24je vous ai entendu
39:26vous et d'autres
39:26nous expliquer
39:27qu'on avait déjà lutté
39:28contre l'évasion fiscale
39:29c'est du barata
39:30depuis 2017
39:31Emmanuel Macron
39:32a déroulé une politique
39:34de l'offre
39:35favorable aux riches
39:35et c'est bien
39:36l'étiquette qui lui colle
39:37à la peau
39:38sauf que là maintenant
39:39il n'y a plus
39:40il n'y a effectivement
39:41plus d'échappatoire
39:41alors attendez s'il vous plaît
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