- il y a 3 mois
Ce mardi 9 septembre, Florian Ielpo, responsable de la macroéconomie chez Lombard Odier IM, Paul Marcel, cofondateur de l'Atelier des options, Alexandre Marquis, gérant de portefeuille sénior chez Kepler Unigestion, Alexandre Werno, directeur général de BNP Paribas ABC Wealth, Stephane Levy, stratégiste chez Chahine Capital, et Roland Kaloyan, responsable de la stratégie Actions Européennes chez Société Générale CIB, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00bfm business présente good morning market l'actualité économique et financière continue
00:08sur bfm business dans un instant good morning market avec cet événement quand même ce matin
00:13etienne braque ça y est on se finance plus cher à 10 ans que l'italie presque à trois points de
00:19base près précisément nous avons un 10 ans français qui est à 3 48 quand le 10 ans italien est à 3 51
00:25il faut voir que depuis ce matin les taux en europe sont stables mais le 10 ans français progresse
00:29lui de huit points de base donc en fait il rattrape un petit peu l'écart entre les autres pays néanmoins
00:35vous allez voir dans un instant la bourse de paris elle elle ne panique pas et elle n'a pas paniqué
00:39une nouvelle fois hier soir puisqu'on avait un cac 40 qui était sur une hausse de 0,7% il y a vraiment
00:44deux choses à regarder les entreprises très internationales encore hier typiquement des valeurs
00:48comme schneider electric gagnait plus de 2% donc là au final il n'y a pas trop d'inquiétude par rapport à
00:53la situation française ce sont des sociétés très exportatrice et puis de l'autre il ya le sujet bien
00:57sûr de la dette avec cette incertitude quand on va être présenté le prochain budget pour 2026 à
01:03quoi il va ressembler comment il sera voté là bien sûr ça n'a pas un impact sur les entreprises
01:07françaises mais c'est un impact sur le prix de la dette française et le marché bien sûr qui est
01:11toujours dans l'anticipation qui donne un prix au risque et bien estime qu'aujourd'hui il ya plus de
01:15risques qu'il ya quelques semaines et donc forcément on a la france c'est bien qu'ils se financent
01:19quasiment au même prix que l'italie par exemple on va regarder évidemment les marchés européens dans le
01:23détail mais ce marché japonais qui lui n'a pas peur de pas avoir premier ministre très clairement
01:2844 mille points ce matin précisément pour le nikkei c'est un record historique alors que shigeru
01:33ishiba le premier ministre japonais a annoncé dimanche sa démission alors c'était très largement
01:38anticipé par le marché il y avait déjà des rumeurs la semaine dernière là ça se confirme donc comme
01:43quoi il n'y a pas que la france qui est dans une incertitude politique du côté du japon également il y aura
01:47beaucoup de défis à soulever et comme en france et bien vous voyez le marché actions qui se porte plutôt bien
01:52et le marché obligataire lui qui est beaucoup plus prudent puisque là aussi au japon il faudra trouver
01:56un budget pour l'année prochaine il faudra faire des compromis et il ya pas mal d'incertitudes sur
02:01ces sujets un événement à suivre aujourd'hui ce sera ce soir c'est la keynote d'apple avec cet
02:05iphone 17 très attendu et surtout apple qui va présenter sa nouvelle version d'ios et toute la
02:10question c'est est ce qu'il y aura de nouvelles fonctions dédiées à l'intelligence artificielle dans
02:14les nouveaux iphone dans la nouvelle version de ios puisque apple est l'un des rares titres parmi les
02:19sept magnifiques à ne pas être sur un record historique contrairement nvidia contrairement
02:23à microsoft ou encore contrairement à alphabet pour la simple et bonne raison que ces derniers
02:28mois apple a plutôt déçu il n'y a pas eu de gros événements il n'y a pas eu de grosses
02:32fonctionnalités dédiées à l'intelligence artificielle et donc ce titre apple est en retrait par rapport aux
02:38sept autres magnifiques aux six autres magnifiques plus précisément et ce titre apple bien sûr qui sera à
02:43surveiller d'ailleurs vous pourrez suivre sur dfm business oui émission spéciale ce soir autour de frédéric simotel
02:47télé de françois sorel ça sera à 19h 1 émission spéciale et keynote d'apple melinda damansoulas elle est
02:53à cupertino pour vous faire vivre l'événement le cac 40 qui ouvre 7752 points une hausse de 0,23% après
02:58déjà une hausse de 0,7% en preuve que pour l'instant le marché ne panique pas face à l'incertitude
03:03politique le cac 40 qui en effet au delà des 7700 points 7752 points du côté des autres indices en
03:09europe c'est du vert également avec un euro stocks 50 qui progresse de 0,2% même chose du côté de francfort
03:16l'euro dollar légèrement au delà des 1,17 à 1,1760 le baril de pétrole 66 dollars quand l'once d'or et une nouvelle fois sur un record historique
03:2540% de performance en dollars depuis le 1er janvier pour l'once d'or et ce matin il ya même eu un plus haut de
03:302011 sur l'once d'argent qui a franchi pour la première fois depuis 2011 donc la barre symbolique des 41
03:36dollars l'ensemble des métaux précieux qui sont recherchés preuve que tout le monde n'est pas à l'aise avec les indices
03:41actions qui sont au plus haut aux états unis avant que vous donniez le sommaire juste un mot des banques
03:45italiennes dossier conçu depuis longtemps ça repart il va à nouveau y avoir des sujets de fusion avec
03:51monté des pas qui qui a annoncé hier détenir un peu plus de 60% du capital de medio banca medio banca
03:57c'est une banque italienne d'affaires qui depuis des mois a dit à ses actionnaires n'apportez pas
04:01votre titre à cette opération c'est une opération hostile on n'a pas envie d'intégrer monté des pas qui
04:05bah les actionnaires ne l'ont pas écouté 60% du capital qui est donc désormais au capital de mps et
04:11donc une opa qui devrait se faire dans les prochains mois avec notamment un management qui annonçait
04:16hier bien tout simplement que l'ensemble du conseil d'administration allait dans ces conditions quitter
04:20l'entreprise au sommaire de good morning market nous allons notamment revenir sur la situation en
04:25asie vous avez vu l'indice de la bourse de shanghai qui a gagné un peu plus de 30% depuis le début de
04:29l'année stop ou encore nous verrons cela dans le focus du jour à 9h30 et puis en portefeuille nous
04:34reviendrons sur les valeurs en europe qu'il faut regarder à défaut de pouvoir et bien regarder
04:39certains dossiers français avec l'incertitude politique les équipes de kepler réunie gestion
04:43seront avec nous dans une quinzaine de minutes good morning market dans un instant je vous dis à demain
04:48et c'est parti pour good morning market en direct jusqu'à 10 heures et puis ensuite bien sûr vous
05:01retrouvez raphaël le gendre et ses experts la bourse de paris qui ont la vie un instant a ouvert
05:04dans le vert plus 0,2% au delà des 7 750 points mais attention aux 10 ans français puisque vous
05:10avez un écart de taux entre la france et l'italie qui se rapproche à trois points de base précisément
05:15ce matin 10 ans italien qui est stable alors que le 10 ans français lui de son côté progresse du côté des
05:21valeurs renault publicis et stellantis sont les plus fortes hausses nous verrons cela dans un instant
05:24dans un instant avec paul marcel mais bien sûr le sujet de la semaine c'est les baisses de taux aux
05:29états unis où vont ces baisses de taux les réponses dans un instant avec florian yelpo
05:34florian yelpo notre éclaireur notre éclaireur en charge de la macroéconomie chez lombard audier
05:41im merci d'être avec nous florian en effet c'est le sujet qui préoccupe les marchés ces dernières
05:48heures notamment depuis vendredi la publication de chiffres aux états unis concernant l'emploi l'emploi qui
05:53cale et ça sera intéressant d'ailleurs de regarder cet après midi la la révision de ces chiffres de
05:59l'emploi concernant la période du printemps ça donnera notamment des des indices sur la tenue
06:04du marché de l'emploi aux états unis bonjour kyan oui tout à fait c'est c'est un peu la grande question
06:10du jour ce qu'on a découvert vendredi si on devait le résumer simplement c'est que la réserve fédérale
06:15américaine a toutes les raisons d'être inquiète au sujet de la trajectoire du marché de l'emploi aux états
06:20unis alors ce qu'on avait observé précédemment c'était une première publication du chiffre de
06:26création des emplois aux alentours de 100 mille pendant l'été 100 mille est ce que c'est beaucoup
06:30non c'est la moitié du rythme de croisière de l'économie américaine ces chiffres là ont été
06:35révisés en seconde estimation à zéro et le dernier chiffre qui nous a été présenté ça n'était pas
06:4075 mille créations comme anticipé mais 22 mille en première estimation donc il faut bien garder en
06:45tête que ces premières estimations elles vont avoir tendance à être révisées à la baisse dans
06:50les mauvais moments du cycle pourquoi pas simplement parce que ces révisions proviennent du fait que les
06:55petites et moyennes entreprises tardent à répondre à l'enquête et sont celles qui sont les plus exposés
07:01aux fluctuations du cycle donc on va être très attentif non seulement aux chiffres lui-même mais
07:05à ces révisions que vous mentionniez parce que c'est justement ça votre éclaireur aujourd'hui dans la
07:09macro c'est à dire ces révisions négatives sont un signe généralement de détérioration des perspectives
07:15économiques dans leur ensemble pour rappel les chiffres qui ont été publiés vendredi faisait
07:19état d'un taux de chômage de 4,3% aux états unis avec seulement 22 mille créations de postes alors
07:25que le consensus s'attendait à 75 mille pour le marché obligataire se détend dans ce contexte aux états
07:29unis on a un 10 ans américain qui est sur des plus bas de cinq mois ça c'est quand même un sacré
07:33carburant pour wall street comment vous regardez ce 10 ans américain qui est à la porte des 4% 4 0 5 ce
07:38matin florian yelpo c'est un peu la trajectoire de main de marché qui change la donne c'est à dire
07:45que lorsque les taux longs baissent ça permet de voir ce qu'on appelle les per les price
07:50earning ratio qui sont des indicateurs de valorisation en tout cas de cherté des marchés
07:55actions des révisions à la hausse dire finalement on peut vivre aujourd'hui avec des per de 23 24 25
08:01années lorsque les taux se mettent à passer certains seuils évidemment le grand seuil c'est
08:054% et si on passe les 4% à la baisse sur le 10 ans américain la question est quelle est la raison
08:11qui pourrait nous faire passer ce 4% à la baisse si ces raisons sont une inquiétude croissante au
08:16sujet de la croissance des perspectives de croissance aux états unis on comprend bien
08:20que il ya ce coussin ce matelas qui s'est formé ces deux derniers jours avec la baisse des taux
08:26pourrait néanmoins être également revisitée parce que les perspectives de earnings les perspectives de
08:31bénéfices futurs des entreprises pourrait s'en trouver amoindri donc on va devoir faire nous
08:35l'équilibre entre justement des taux qui baissent la marée qui nous qui fait monter pardon tous les
08:42bateaux et puis d'un autre côté des taux qui baissent parce que les perspectives de bénéfices
08:45reculent et ça c'est plutôt un facteur défavorable dans un marché qui reste cher aujourd'hui alors la
08:51bourse pour l'instant ignore ses signaux négatifs et comme vous l'avez dit regarde le prix de l'argent
08:56mais jusqu'à quand encore ailleurs je voyais la fed qui parlait notamment de plus de 16 milliards de
09:01crédit revolving octroyé au mois de juillet aux consommateurs américains on voit bien quand
09:06même que on a un consommateur américain qui regarde de plus en plus la carte bleue en tout
09:10cas à crédit pour faire ses dépenses alors oui tout à fait mais autant les états unis se sont bien
09:16comportés pendant toute la phase de hausse de taux de ces quatre dernières années ce qui a aidé le
09:21reste du monde à traverser cette phase de hausse de taux avec un maigre ralentissement disons autant
09:27là ben la chine va de mieux en mieux la zone euro va de mieux en mieux et ce sont aussi des facteurs
09:32qui vont venir un petit peu alléger l'addition américaine qui vont venir aider les états unis à
09:37disons moins mal se comporter justement si on devait entamer une période de ralentissement un peu plus
09:45marqué notre scénario principal aujourd'hui c'est un ralentissement pas une récession pour l'instant on
09:49a de la peine encore à voir ce ralentissement devenir catastrophique aux états unis un dernier mot florian
09:55il pose sur le chiffre d'inflation qui sera publié jeudi ça aussi bien sûr c'est une donnée
10:00essentielle pour la fed qui regarde les chiffres de l'emploi on en parlait en préambule et donc
10:03forcément ce chiffre d'inflation avec une petite spécificité sur cette cette semaine inflation
10:09c'est que normalement on a généralement d'abord l'inflation des consommateurs puis l'inflation des
10:15producteurs le lendemain souvenez-vous la la le mois passé la surprise était venu plutôt des
10:21producteurs cette semaine ce sera l'inverse on aura d'abord les producteurs puis les consommateurs ce qui est
10:25remarquable c'est le consensus de marché aujourd'hui qui n'anticipe absolument pas de progression de
10:30l'inflation qui serait tirée par les droits de douane ni du côté producteur ni du côté consommateur
10:35quelque part le risque est là le risque est justement que l'on découvre encore une fois que ce troisième
10:41trimestre sera placé sous le signe de l'impact des droits de douane sur l'économie américaine du côté
10:47emploi temps et du côté du côté inflation et c'est ce qu'on va découvrir cette semaine est ce que ce rapport
10:54pourrait amener la fête de ne pas baisser ses taux en septembre c'est très peu vraisemblable au vu des
10:59chiffres sur l'emploi de l'emploi qu'on a vu vendredi dernier très clairement maintenant la question c'est
11:02ce qu'il y aura d'autres baisses de taux d'ici à la fin de l'année quelles sont vos projections chez
11:06l'embarrodié yem florian yelpo on continue en anticipé trois baisses de taux d'ici la fin de l'année aux
11:11états unis justement parce qu'on pense que dans cette dans ce grand exercice d'équilibrisme que la réserve
11:17fédérale américaine tente d'accomplir c'est l'emploi qu'elle va préférer de plus en plus on le lisait
11:22dans les minutes de son dernier meeting on l'a lu dans le discours de jackson hall on va continuer à
11:27le lire ces prochains mois dans leurs déclarations très clair merci beaucoup florian nous avoir
11:31accompagné ce matin florian yelpo en charge de la macroéconomie chez l'ombrodié yem donc pour faire
11:36un point sur l'emploi mais aussi sur l'inflation de données qui seront bien sûr scrutés tout au long de
11:42la semaine sur les marchés tout ça ça nous amène à la séance du jour comme chaque jour aux alentours
11:47de 9h10 on jette un coup d'oeil à la séance avec aujourd'hui les équipes de l'atelier des options et
11:52plus précisément paul marcel qui est en ligne avec nous merci de nous accompagner chaque mardi paul
11:56marcel bon le cac 40 dans le vert ce matin plus 0,2% après déjà une hausse de 0,7% hier oui bonjour
12:04etienne alors le fait que l'assemblée nationale n'ait pas donné sa confiance à françois bayrou n'est pas
12:09vraiment une surprise puisque les médias ont dès le début prévenu qu'ils n'obtiendraient pas la
12:13confiance dans la majorité en fait c'est françois bayrou qui avait créé la surprise avec son annonce
12:17et c'est d'ailleurs pour cela que le cac 40 avait fortement baissé pendant deux jours de suite les
12:22marchés sont maintenant en attente de la décision de la banque centrale européenne concernant l'évolution
12:26des taux directeurs ce jeudi et aussi du verdict de l'agence de notation fitch qui va donner sa note sur la
12:32dette française le 12 septembre alors sur les produits dérivés depuis mon passage sur votre antenne la
12:37semaine dernière il n'y a eu qu'une très légère hausse de la position ouverte sur les futurs en
12:41revanche les opérateurs ont encore augmenté leur protection sur les options puisque le put call
12:46ratio a progressé pour atteindre 1,9 et ça ça veut dire en termes de messages alors ça veut dire
12:52qu'en fait les opérateurs sont très protégés au niveau des options donc c'est pour ça que le il
12:57ya peu de chances que le marché baisse il faut devant une très mauvaise nouvelle bon par contre c'est vrai
13:04que au niveau graphique on est depuis 10 séances bloqué dans un petit rang qui est compris entre
13:097670 et 7770 alors une sortie par le bas de ce petit canal d'horizontale de 100 points nous emmènerait
13:17vers le bas d'un canal plus grand à savoir les 7546 points et une sortie par le haut de ce canal étroit
13:24nous pousserait jusqu'au haut du grand canal vers les 7950 points du côté des états unis des records
13:31encore et toujours notamment le s&p 500 qui était à la portière des 6500 points soutenu
13:36notamment par le secteur de l'intelligence artificielle à suivre bien sûr ce soir apple
13:40qui va dévoiler ses nouveaux iphone et sa nouvelle version d'ios mais quand on regarde ces derniers jours
13:45deux valeurs sortent du lot broadcom qui a quand même gagné 10% en l'espace de deux trois séances et
13:49puis oracle oui tout à fait alors d'un point de vue graphique au niveau hebdomadaire sur sur broadcom
13:57on voit nettement que depuis le mois de mai on a eu une rupture qui a permis de on a eu un gap de rupture
14:04pardon qui a permis de réactiver franchement une dynamique haussière au sein d'un canal haussier
14:08assez propre alors grâce aux excellents résultats de la semaine dernière les cours sont sortis par
14:12l'eau de ce canal dans un mouvement assez puissant pour venir clôturer sur la ligne des 334 80 qui correspond
14:18justement à la projection d'un large range dans lequel avait évolué la valeur depuis le dernier
14:22trimestre 2024 jusqu'au mois de juin cette année alors maintenant depuis l'annonce des résultats les
14:28cours ont formé une grande bougie rouge alors qui s'appelle en analyse technique un maru bozu suivi
14:33par la séance d'hier d'une autre bougie d'indécision qu'on appelle un arami alors quand on est en haut de
14:39marché et à raison de plus après un gap haussier comme on l'a eu avoir un maru bozu suivi d'un arami est
14:44considéré plutôt comme la signe de celle d'est alors tant qu'on reste au dessus du support de 334 80 qui
14:51correspond également à la borne haute du canal haussier hebdomadaire dont je parlais au début
14:54le titre peut latéraliser avant de repartir à la hausse chercher la prochaine cible des 363
15:0260 dans un premier temps puis 393 40 dans un deuxième temps en revanche si on venait à cacher à casser
15:10pardon ce support de 334 80 on pourrait réintégrer le canal haussier hebdomadaire et venir combler le
15:15gap laissé ouvert à 308 78 concernant les autres valeurs apple ça donne quoi on regarde le titre
15:23contrairement aux six autres magnifiques il n'est pas sur un record historique ce titre apple
15:27non un peu est à la traîne effectivement alors apple va annoncer cet après-midi la sortie de l'iphone
15:3417 bon il ya quelques avancées technologiques mais c'est notamment connu du grand public donc
15:40historiquement on observe souvent un phénomène d'achat de la rumeur avant le jour de la présentation
15:45des iphone et un phénomène de vente une fois que la nouvelle est faite d'un point de vue graphique
15:51depuis début août les cours ont déjà beaucoup monté notamment en créant un gap lors de la journée du 3
15:56septembre vendredi dernier on est débuté sur la résistance des 241 avec les 50 dollars alors il faudra
16:03voir comment on va réagir le marché à la sortie de ce nouvel iphone mais pour ma part je ne serais
16:07pas surpris de voir le cours d'apple redescendre sur le support de 232 20 voire à combler le gap
16:12laissé le 3 septembre à 230 78 et il est probable qu'il y ait un rebond sur ce niveau de prix maintenant
16:19si je me trompe et qu'on casse directement la résistance de 241 et 50 alors le titre pourrait
16:24transformer cette résistance en support et avoir en ligne de mire la prochaine résistance hebdomadaire à
16:29254 50 annonce bien sûr à suivre ce soir sur bfm business édition spéciale autour de françois sorel et ses invités
16:37autour donc de cette keynote d'apple merci beaucoup paul marcel de nous avoir accompagné ce matin
16:42cofondateur de l'atelier des options pour faire donc un point sur la séance du jour du vert à la bourse de paris
16:47plus 0,3% 7 760 points du vert également sur les autres indices en europe plus 0,2% pour le dax à
16:54francfort quand de son côté l'euro stock 50 progresse de 0,1% s'il y a un marché à suivre aujourd'hui bien sûr c'est le marché
17:01obligataire avec notamment un écart de taux qui se réduit entre la france et l'italie nous sommes à trois points
17:06précisément le 10 ans italien est stable mais c'est bien le 10 ans français qui progresse depuis ce matin l'ouverture
17:12au lendemain donc de ce vote de confiance du côté de l'assemblée nationale l'écart de taux entre la france et
17:18l'allemagne lui de son côté est de 82 points de base du côté du portefeuille on jette tout de suite un coup d'oeil comme chaque jour à 9h20
17:24avec les équipes de kepler unigestion et alexandre marquis gérant de portefeuille senior qui est avec nous en plateau bonjour alexandre marquis
17:33merci de nous accompagner ce matin kepler unigestion vous êtes installé en suisse vous êtes une maison de gestion vous avez notamment différents
17:41portefeuilles dans un instant on va regarder quelques valeurs à regarder alors vous nous expliquerez pourquoi ce ne sont pas des valeurs français
17:47juste avant comment aujourd'hui vous faites votre sélection de valeurs quels sont les éléments que vous regardez avant de mettre un titre en portefeuille
17:52alors nous on a une approche mixte c'est à dire que d'un côté on va avoir des outils quantitatifs assez développés ça fait à peu près huit ans qu'on travaille avec des
17:58techniques d'intelligence artificielle qui vont nous permettre d'absorber énormément de données aujourd'hui on parle à peu près
18:04100 millions de points de données sur les 25 dernières années sur plus de 3000 titres pour que la machine apprenne
18:09quels titres ont un bon potentiel de performance quels titres ont un mauvais potentiel de performance et ensuite la deuxième partie du processus c'est sur les
18:17titres qui ont un bon potentiel de performance on a des humains des analyses des gestionnaires de
18:21portefeuille qui vont essayer de comprendre où est ce que la machine peut se tromper qu'est ce qui n'est
18:25pas dans les chiffres et potentiellement ça peut nous amener à empêcher la machine d'acheter certains
18:30titres ou simplement empêcher la machine de vendre à un mauvais moment donc ce qu'on essaye de faire c'est
18:35de comprendre simplement qu'est ce que la machine ne peut pas valoriser si vous voulez voilà et c'est une approche
18:41qui je pense est assez unique et qui fait qu'on travaille en bonne année si vous avez quelques exemples peut-être de
18:46critères par rapport à cela quels sont les éléments qui sont surtout regardés par votre modèle voilà
18:50alors c'est des critères qui évoluent au cours du temps aujourd'hui ce qu'on trouve c'est que la
18:53machine aime beaucoup tout ce qui est génération de free cash flow donc dans notre portefeuille
18:58actions défensives europe on a beaucoup d'entreprises qui sont traditionnellement assez
19:02défensives à volatilité réduite par rapport au reste du marché mais on a quand même une capacité à générer du cash
19:08qui est quelque chose qui est très valorisable pour les investisseurs qui permet de d'apporter un certain
19:12coussin quand les tons sont durs et ce qui fait que nos stratégies se comportent plutôt bien depuis
19:16le début de l'année un exemple c'est duch télécom qu'on a qu'on a un portefeuille télécom allemande
19:21tout le monde connaît donc très peu risqué historiquement par rapport au reste du marché et
19:26qui pour nous a une capacité à générer du cash qui est assez importante duch télécom est l'actionnaire
19:30majoritaire de t-mobile aux états unis donc ils ont un certain contrôle sur la captation du dividende les
19:36rachats d'actions de t-mobile ce qui en retour pour les investisseurs dans de chez télécom est quelque chose de
19:41très intéressant pour beaucoup de visibilité la deuxième partie c'est qu'en termes de valorisation c'est un titre qui reste
19:46peu cher aujourd'hui si on valorise simplement la participation de d'acheter comme anti mobile
19:51c'est à peu près le prix de d'acheter des com c'est à dire que tous les autres business aujourd'hui
19:56ne sont pas valorisés donc ça fait un gros potentiel de protection si une mauvaise nouvelle arrive donc voilà les
20:01deux parties la génération de cash flow d'un point de vue quantitatif et la compréhension humaine si vous voulez
20:05pourquoi ces cash flows peuvent continuer à persévérer et aujourd'hui c'est un titre bon quand vous regardez des
20:11les taux ça peut profiter de la baisse des taux ou à l'inverse une petite remontée du marché
20:16obligataire est-ce que ça pourrait pas être un frein par rapport à ça quand même parce que c'est très
20:18important bien sûr le coût de l'argent pour des entreprises très capitalistiques comme d'eux
20:23voilà alors le coût de l'argent qui baisse ça peut être effectivement intéressant ça permet alors même
20:27si ces entreprises ont généralement tendance à se financer à très long terme et bénéficient des
20:32opportunités de marché il ya eu une période de taux très basse avant 2022 où ces entreprises télécom
20:37ont pu se refinancer à long terme à très bas coût donc il ya une sensibilité qui est assez faible par
20:42contre là où il ya un intérêt potentiel c'est sur le dividende effectivement il ya une attractivité
20:45des titres à dividendes à dividendes élevés quand les taux baissent parce qu'effectivement on arrive
20:50à avoir ce qu'on appelle des proxys obligataires des entreprises qui restent assez stables et qui
20:54délivrent un espèce de coupon supérieur à un dividende traditionnel voilà donc un exemple
20:58dutch télécom est ce qu'il ya d'autres exemples je sais pas par exemple du côté de l'italie ou de l'espagne
21:04voilà ça c'est c'est en italie on a une banque intesa san paolo notamment qui est vraiment
21:09illustratif de ce que notre algorithme aime bien une banque traditionnellement c'est pas une
21:14entreprise qu'on peut juger défensif c'est plutôt dans le milieu de gamme en termes de niveau de
21:18risque donc pour nos stratégies c'est pas forcément naturel mais on voit que depuis depuis 12 mois on a
21:23une forte exposition au secteur de la finance et notamment via les banques et les banques dites
21:27périphériques donc italie espagne notamment et intesa c'est vraiment un bon exemple pour nous ça reste un profil
21:34défensif parmi les autres banques italiennes une diversification des modèles d'affaires dans
21:38l'assurance dans la banque privée dans la gestion d'actifs il ya à peu près 40% du chiffre d'affaires
21:42de l'intesa san paolo qui qui n'est pas lié simplement aux produits de taux donc il ya aux
21:49commissions donc ça donne aussi une certaine diversification par rapport aux problématiques
21:53de taux aujourd'hui on a une pente de la courbe des taux qui est assez favorable aux banques italiennes on
21:58a eu une baisse du risque effectivement avec l'après la crise souveraine les banques italiennes ont fait un gros
22:03travail d'assainissement de leur de leur bilan et puis d'un point de vue quantitatif bah effectivement
22:09c'est une entreprise qui est peu cher par rapport au reste du marché il ya toujours un discount sur
22:13les banques et notamment sur sur les banques italiennes et le dividende qui est qui reste aussi
22:17très attractif pour pour ce type d'entre eux et malgré une hausse de 45% l'espace d'un an vous
22:21pensez aujourd'hui que intesa sao polo est toujours attractif ça reste attractif pour deux raisons la
22:28première c'est que on sait que les bonnes nouvelles mettent du temps à perdurer aujourd'hui on voit qu'il ya en relatif
22:33des mauvaises nouvelles qui arrivent dans d'autres secteurs de la finance malheureusement on voit la
22:37situation politique en france sur les financières françaises à court terme l'incertitude peut pas
22:42avoir un impact négatif normalement fitch devrait bientôt revoir sa note on espère que ce sera pas
22:46dans une dégradation mais ça peut avoir un impact négatif les banques italiennes en ce moment on est sur
22:51un gouvernement qui continue à réduire le déficit on voit que le spread entre la france et l'italie
22:56c'est c'est drastiquement resserré sur le disant il ya une politique économique aujourd'hui qui est
23:02plutôt favorable aux entreprises donc malgré la forte performance on considère que ça peut être
23:07important par contre sur le secteur financier dans son ensemble on a réduit un peu la position
23:11parce qu'en effet on considère qu'il ya peut-être un peu trop d'optimisme sur le secteur de manière
23:14générale il faut être sélectif intesa paolo qui est en hausse de 0,8% ce matin à 5 euros 40 le temps
23:20passe très vite peut-être un dernier exemple pour illustrer un petit peu vos convictions voilà
23:24alors on a dit qu'on n'avait pas parlé de titre français on a quand même pris un titre français
23:27pour illustrer qui est rentré très récemment au portefeuille qui est le grand donc encore une fois
23:32pas forcément un titre défensif de prime abord mais qui peut l'être pour plusieurs raisons aujourd'hui
23:36déjà il est défensif par rapport à la france parce qu'une grosse partie de son business est fait hors
23:40de france donc il ya évidemment une corrélation plus faible avec l'activité morose que ce soit économique
23:47ou politique en france en termes de génération de fric à chevaux encore une fois le modèle trouve
23:50que c'est c'est une entreprise qui est un très bonne et deux en plus qui continue qui continue à
23:55s'améliorer on est quand même un petit peu précautionneux sur la valorisation c'est quand
24:00on l'a rentré on l'a pas rentré à pleine vitesse mais on c'est un titre qu'on pense que le modèle va
24:04continuer à vouloir renforcer et c'est avec le rôle de toute l'équipe d'analyse fondamentale de
24:08kepler une gestion de pouvoir vraiment contrôler quand sortir du titre mais pour l'instant on est
24:13content d'avoir un portefeuille c'est un titre qui est très tiré par l'intelligence artificielle
24:16qui a vu sa croissance notamment portée par les data centers le déploiement des équipements électriques
24:22pour ces data centers ça c'est une thématique qu'on retrouve dans tous nos portefeuilles défensifs
24:25c'est que effectivement l'IA les titres très connus aujourd'hui sont très spéculatifs ont des
24:31niveaux de valorisation et de volatilité qui sont extrêmes nous on considère nos modèles le
24:35trouvent et nos analyses le trouvent qu'on peut s'exposer à ce thème via des entreprises qui sont
24:39peut-être un petit peu moins glamour ou qui font peut-être un peu moins la une mais qui sont tout
24:42aussi nécessaires dans la chaîne de valeur pour l'intelligence artificielle la partie électrification
24:46la partie digitalisation c'est des domaines dans lequel le grand notamment va pouvoir intervenir
24:51et c'est l'une des meilleures performances du cac 40 depuis le début de l'année puisque ce titre gagne
24:5642% depuis le 1er janvier proche d'un record historique à 133 euros merci beaucoup alexandre
25:02merci de nous avoir accompagné ce matin gérant de portefeuille senior chez kepler unigestion maison
25:07suisse donc et donc trois exemples voilà deux valeurs pour illustrer un petit peu vos convictions le grand
25:13intenso sao paulo et dutch télécom merci beaucoup de nous avoir accompagné très courte pause on se
25:19retrouve dans un instant il sera 9h30 nous parlerons d'asie comme tous les mardis avec les équipes de
25:24bnp paribas notamment ce matin pour revenir sur l'envolée des indices chinois depuis le début de
25:30l'année stop ou encore pourquoi ces indices et bien ont fortement progressé ces dernières semaines et
25:36puis surtout nous reviendrons un petit peu sur la santé de l'économie chinoise avec on l'a vu hier encore des
25:41exportations contrastées bien sûr la chine qui est au coeur de la guerre commerciale avec les états
25:46unis à tout de suite good morning market etienne braque deuxième partie de good morning market dans
25:52un instant le focus du jour comme chaque mardi ça sera l'asie qui sera l'honneur avec notamment
25:57les marchés chinois qui sont en pleine forme depuis quelques semaines et puis juste après ça sera le
26:02face à face avec roland cailloyant de société générale cib et stéphane levy pour shine capital juste
26:08avant je vous redonne la tendance à la bourse de paris le cac 40 qui est dans le vert plus 0,6% après
26:13déjà une hausse de 0,7% hier le cac 40 qui gentiment se rapproche des 7800 points 7787 points seulement deux
26:21valeurs du cac 40 sont dans le rouge à l'inverse donc forcément c'est du vert renaud publicis et
26:25hermès gagnent plus de 2% vous avez également dasso system qui prend 1,6% sanofi plus 1,6% à 80 euros 46 l'once d'or qui
26:33est toujours sur un record historique ce matin notamment sur la place new yorkaise plus 39%
26:39depuis le début de l'année pour l'once d'or le baril de brent prend 1% à 66 dollars et puis un
26:44mot également de l'once d'argent qui figurez vous à toucher la barre symbolique des 41 dollars ce
26:48matin pour la première fois depuis 2011 l'euro dollar 1,1764 quand sur le front des taux il faut
26:54suivre de très près le 10 ans français puisque vous avez un écart de taux qui se réduit entre la
26:59France et l'Italie nous sommes seulement à trois points de base 3,47 pour le 10 ans français 3,50 pour
27:04le 10 ans italien l'écart de taux entre la France et l'Allemagne de son côté est légèrement au-delà
27:09des 80 points de base 82 points de base précisément et donc la bourse de paris qui progresse malgré
27:15l'incertitude politique plus 0,7% 7 786 points et donc comme chaque jour un focus hier nous
27:25parlons des etf demain nous parlerons d'obligataires jeudi ça sera les produits dérivés et vendredi une
27:30société qui nous accompagnera mais comme chaque mardi c'est l'asie qui est à l'honneur avec ce
27:34matin alexandre werneau qui est avec nous bonjour alexandre werneau bonjour vous êtes directeur général
27:38de bnp paribas abc wells vous êtes basé en chine mais de passage à paris merci d'être venu sur le
27:44plateau de good morning market vous passez votre temps notamment à shanghai donc vous connaissez très
27:48bien ce qui se passe aujourd'hui en chine quelles sont les différentes dynamiques juste un mot
27:53bnp paribas abc wells c'est quoi vous êtes basé en chine que faites vous là bas donc c'est une
27:59société basée à shanghai qui a été lancée maintenant il ya deux ans et qui en fait une
28:04co entreprise entre bnp paribas asset management et abc wells nous gérons des produits pour le
28:11compte des clients de abc donc abc en chine c'est la banque d'agriculture de chine c'est 800 millions
28:16de clients donc c'est assez massif dont 250 millions de clients très actifs sur la mobile app
28:22l'application mobile d'abc nous gérons des produits essentiellement obligataires historiquement et nous
28:29avons commencé en fait en début d'année dernière à gérer des produits multi actifs donc sur différentes
28:34classes d'actifs que ce soit obligataire chinois obligataire étranger matières premières et bien
28:40entendu marché actions que ce soit en chine et à l'étranger donc nous élargissons notre gamme
28:43et jusqu'à maintenant nous avons accumulé à peu près 10 milliards d'euros équivalent d'aum et
28:50l'actif solution oui l'um c'est les actifs des actifs des actifs gérés voilà les actifs gérés dans un
28:56instant on parlera du retail parce qu'on voit que ces dernières semaines les particuliers chinois ont
29:00acheté des actions mais juste avant comment se porte la chine aujourd'hui en plein coeur de cette
29:04guerre commerciale encore hier on a eu des chiffres concernant les importations les exportations bon
29:09c'est compliqué avec les effets de base puisque bien sûr il ya la guerre commerciale au milieu de tout
29:12ça néanmoins on voit que la chine est obligée de trouver de nouvelles portes de sorties puisque
29:17c'est compliqué avec les états unis oui tout à fait donc l'économie a toussé mais elle se porte pas
29:22si mal en fait si on regarde les chiffres du de la première moitié de l'année on est à 5,3 % de
29:28croissance annuelle donc c'est pas si mal soutenu par l'économie par le secteur automobile par le
29:34secteur technologie par le tourisme aussi beaucoup de tourisme local en chine donc de ce point de vue là ça
29:39se porte plutôt pas trop mal mais effectivement l'aspect des exportations pourrait porter préjudice
29:45à cette croissance c'est pour ça que sur toute l'année continue d'insertitude on table plutôt
29:48sur une croissance annuelle de 4,8 % ce qui nous paraît plus raisonnable après avoir dit ça
29:53effectivement sur les exportations on a vu les derniers chiffres en août qui n'étaient pas très
29:57bon mais jusqu'à maintenant en fait ça se passe pas si mal que ça pour plusieurs raisons la première
30:02raison c'est que vous avez dû suivre à Tianjin il ya maintenant une dizaine de jours l'organisation
30:07de coopération de Shanghai il ya des aspects géopolitiques mais derrière bien entendu
30:10lorsqu'on parle de l'Inde de la Russie des aspects économiques aussi et les échanges se développent
30:14notamment donc la Chine pour compenser ces barrières commerciales américaines a commencé
30:19à développer beaucoup d'activités sur l'Asie du sud-est et ça c'est très très visible que ce
30:23soit via des nouveaux accords commerciaux ou via le fait que ce soit une passerelle potentielle pour
30:28refaire des réexportations sur d'autres marchés des nouveaux accords commerciaux aussi avec d'autres pays
30:33donc en fait beaucoup de possibilités de flexibilité là dessus pour soutenir potentiellement les exportations chinoises
30:40des usines à l'étranger aussi c'est quelque chose qui développait beaucoup en Asie du sud-est pour contourner ces barrières
30:45donc beaucoup de mesures sur les importations on est finalement relativement stable mais ce qui apparaît par rapport à l'année dernière
30:51clairement c'est le fait que beaucoup moins d'importations des us là dessus c'est très très visible dans les chiffres
30:56et une forte hausse des matières premières des minerais pour soutenir la nouvelle économie chinoise
31:03donc là dessus il y a en valeur absolue sur les importations il n'y a pas de changement mais sur la composition des importations
31:08il y a des changements assez notables
31:10et du côté de la consommation comment aujourd'hui le consommateur chinois consomme est-ce qu'il consomme plus local
31:16on voit que certains groupes français mais pas seulement font preuve de difficulté du côté du marché chinois
31:22alors la consommation reste toujours relativement à tonnes on peut le dire probablement une consommation plus locale effectivement
31:28avec donc des marques locales qui se sont développées de facto et qui deviennent de plus en plus populaires
31:33et là dessus ça devient un avantage compétitif de ces marques là
31:35des soutiens aussi à la consommation qui ont été faits que ce soit sur l'aspect éducation
31:40sur l'aspect remplacement d'équipements ménagers
31:43donc un tout un tas de mesures qui ont été mises en place par le gouvernement chinois pour soutenir la consommation
31:46mais on reste quand même sur des niveaux relativement bas
31:48mais c'est un problème structurel de la Chine sur une dizaine, quinzaine d'années
31:52qui n'est pas prêt de changer parce que dans la mesure où la population vieillit
31:55le système de protection sociale n'est pas vraiment abouti à ce stade
31:59donc le côté très précautionneux de l'épargnant chinois est de ce point de vue là très important
32:04donc on garde du cash et des actifs safe, sécurisés en cas de coup dur
32:11c'est une des caractéristiques de l'économie chinoise
32:14Voilà pour cette photographie de l'économie chinoise que vous pouvez dresser
32:18quand cette fois on regarde les indices boursiers, là c'est un peu une autre image
32:22en tout cas à court moyen terme puisque si on dézoome les indices chinois n'ont pas retrouvé leur plus historique
32:27mais là depuis le début de l'année je voyais la bourse de Shanghai plus 13%
32:30idem pour le CSI 300, la bourse de Hong Kong elle de son côté a gagné 28% depuis le 1er janvier
32:36ça paraît assez contradictoire effectivement étant donné ce que je viens de dépeindre sur l'économie chinoise
32:40et je n'ai pas parlé encore de l'immobilier qui est toujours très très atone
32:44et qui était essentiellement le produit d'investissement phare
32:47mais en fait pour toutes ces raisons
32:48alors comme vous l'avez noté il y a deux marchés principaux en Chine
32:52le marché de Chine continentale, marché des actions A
32:55et le marché Hong Kong, actions H
32:58qui sont différents en fait
33:00même si c'est des sociétés chinoises qui sont cotées
33:02mais ils sont différents. Sur le marché A
33:04qui de facto a atteint son 10 ans plus haut historique le mois dernier
33:10ce qui est assez notable
33:11on est sur une activité beaucoup plus locale
33:14donc c'est des investisseurs locaux qui investissent dans des sociétés locales
33:18et de ce point de vue là la Chine a bénéficié de beaucoup de liquidités
33:21et donc cette liquidité a dû se recycler
33:24et dans la mesure où les taux chinois sont tellement bas
33:26maintenant on parle d'un taux de dépôt à un an de moins de 1%
33:29certains investisseurs ont fait le choix de se réallouer sur des actifs plus risqués
33:33pour augmenter leur retour sur investissement
33:36ceci dit, jusqu'à récemment il ne s'agissait pas de clients particuliers
33:40il s'agissait principalement d'institutionnels
33:43ce qui est très important
33:44sachant que la Chine a eu toujours l'objectif de soutenir son marché
33:48Action A qui était à tonne depuis maintenant une dizaine d'années
33:51une équipe nationale a été mise en place
33:54qui sont essentiellement des sociétés de gestion
33:57des sociétés d'assurance vie à qui on a donné l'instruction de soutenir le marché
34:00maintenant on est sur une dynamique, il y a un momentum sur le marché
34:03les clients retail commencent à se positionner
34:05on voit que le turnover a commencé à se développer
34:07mais ça reste relativement volatil
34:09et les fondamentaux ne justifient pas forcément cette force hausse depuis le début de l'année
34:13à Shanghai ou à Hong Kong ?
34:14à Shanghai, justement sur le marché H à Hong Kong
34:18là dessus il y a des fondamentaux qui sont très forts
34:20et de ce point de vue là vous avez dû suivre donc la dimension, l'impact deep-seek
34:24parce que en fait les actions H sont essentiellement des actions technologiques et financières
34:29qui ont eu des très bonnes performances
34:31les sociétés ont eu des très bonnes performances déjà ces derniers trimestres
34:34donc il y a une justification fondamentale
34:36de plus on parle d'un marché beaucoup plus internationalisé
34:40qui capture aussi bien des flots locaux de Hong Kong et d'Asie
34:43que des flots internationaux
34:45donc de ce point de vue là la base d'investisseurs est beaucoup plus élargie
34:48donc de ce point de vue là le dynamisme
34:50le fait qu'aujourd'hui on est atteint le plus haut de l'année sur le marché H
34:54la justification est beaucoup plus importante
34:56lorsqu'on regarde le type d'investisseurs
34:58et le type de sociétés listées sur ce marché là
35:01Un mot parce que le temps passe très vite quand même sur la tendance des particuliers
35:05pourquoi aujourd'hui les particuliers investissent massivement
35:07les particuliers chinois sur notamment ces valeurs chinoises
35:11qui a fait le déclic de se dire ça y est il faut aller en bourse ?
35:14Sur les particuliers chinois locaux
35:17il y a le fait qu'il est très clair que les politiques publiques soutiennent le marché
35:23comme je viens de le dire par différentes mesures
35:25donc de ce point de vue là on fait
35:26la Chine a une confiance assez importante
35:30l'investisseur chinois sur son gouvernement
35:32et de ce point de vue là le fait que de façon très claire
35:34le gouvernement met des politiques publiques en place
35:37de soutien du marché actions donne une certaine confiance
35:40sur le fait que voilà on va pouvoir bénéficier d'un effet d'aubaine quasiment sur ce marché
35:45ça les rassure complètement
35:45Alors qu'à l'inverse l'immobilier ils ont peur depuis la chute d'Evergrande et puis tous les biens immobiliers
35:49qui se sont dépréciés là ces 4-5 dernières années
35:51Tout à fait on parle d'une baisse de 30 à 40% par rapport au pic historique sur le marché immobilier
35:56donc de ce point de vue là alors que c'était vraiment l'investissement phare des particuliers chinois
36:00il faut trouver d'autres choses et le fait que les dépôts comme je viens de le souligner rapportent si peu
36:06le marché equity finalement le marché actions a repris des couleurs sur ces derniers mois
36:10mais encore une fois ça reste volatil les justificatifs fondamentaux restent relativement faibles
36:16Est-ce que le retail investit uniquement sur des actions chinoises ou il va également acheter des actions américaines, des actions européennes ?
36:21Alors effectivement récemment via les différents systèmes de quotas qui permettent d'investir à l'étranger
36:27une diversification s'est mise en place de la part de l'investisseur chinois
36:32que ce soit sur les actions H que je viens de mentionner
36:34et de fait une des raisons également de la bonne santé du marché de Hong Kong viennent de Chine continentale
36:40effectivement les US et l'Europe sont aussi des indices qui sont très regardés par les investisseurs chinois maintenant
36:45Mais ils ne peuvent pas acheter que des actions étrangères, ils doivent acheter des actions locales ?
36:49C'est leur choix mais c'est soumis à un système de quotas donc il n'y a pas une ouverture infinie sur les marchés étrangers
36:54le gouvernement contrôle ça de façon assez stricte
36:57Très clair, merci beaucoup Alexandre Wernot pour ce témoignage
36:59Directeur général de BNP Paribas, ABC, Wales, vous êtes basé à Shanghai
37:03Merci pour ce retour d'expérience et donc des performances qui sont plus qu'honorables sur les marchés chinois
37:09mais comme vous l'avez souligné ces indices ne sont pas sur des plus hauts historiques
37:13loin de là quand on regarde la bourse de Shanghai, elle est loin de ses plus hauts de 2017-2018
37:209h40 sur BFM Business, tout de suite c'est l'heure du face à face
37:25Vous connaissez le rendez-vous chaque matin à 9h40, deux acteurs de marché se réunissent
37:30pour regarder un petit peu dans le rétroviseur et puis surtout regarder un petit peu
37:33comment la fin de l'année se profile sur les marchés financiers
37:36J'ai le plaisir d'accueillir ce matin deux acteurs de marché
37:38Roland Caillolion, responsable de la stratégie action européenne chez Société Générale CIB
37:42Bonjour Roland Caillolion
37:43Bonjour
37:44Merci de nous accompagner ce matin sur BFM Business avec Stéphane Lévy
37:47Stratégie chez Shine Capital
37:49Bonjour Stéphane
37:50Bonjour Étienne
37:51Heureux de vous retrouver ce matin
37:52Bon la bourse de Paris ne panique pas loin de là
37:54au lendemain du gouvernement Bérou qui tombe
37:57il faut dire que c'était anticipé
37:59plus 0,7% hier pour le CAC 40
38:01plus 0,6% ce matin depuis l'ouverture
38:037 784 points
38:05Bon par contre sur la dette française
38:07on a un écart de taux entre la France et l'Italie qui se restreint
38:11nous sommes à trois points de base entre la France et l'Italie
38:14Stéphane comment vous regardez ce 10 ans français là depuis le 25 août et l'annonce de ce vote de confiance ?
38:20Alors ce 10 ans français on a commencé à avoir l'habitude de l'observer
38:25on revient un petit peu sur la situation d'il y a un peu plus d'un an
38:29lors de la dissolution on avait commencé à regarder ce spread français contre l'Italie
38:33vous l'avez mentionné contre l'Allemagne
38:35qui est un spread de référence
38:37je crois qu'aujourd'hui on est dans le scénario finalement le moins pire
38:41c'est finalement une situation qui prolonge un peu ce chaos politique
38:50cette espèce de situation dans laquelle les gouvernements français sont inopérants
38:55et je crois qu'on va continuer encore pendant de nombreux mois
38:5982 points de base à l'instant pour le spread entre la France et l'Allemagne
39:04Roland Calloyan bon il n'y a pas de panique néanmoins
39:06je passe mon temps à dire sur ce plateau
39:08pour l'instant il n'y a pas de panique restons calmes
39:10néanmoins tout acteur de marché ne peut pas fermer les yeux
39:13il y a clairement un manque de visibilité sur ce qui va se passer à moyen terme en France
39:19avec évidemment les élections présidentielles qui sont prévues dans moins de deux ans maintenant
39:24on a ce qui s'est passé hier
39:28va ramener un petit peu plus d'incertitude
39:31et je pense beaucoup aussi
39:33nous on échange beaucoup avec les investisseurs en dehors de l'Europe
39:37aux investisseurs américains basés en Asie, en Japon, à Hong Kong
39:41y compris ceux basés en Europe mais plutôt au Royaume-Uni par exemple
39:46et c'est pas une incitation à venir reprendre massivement une exposition France
39:50ce qu'on s'aperçoit, on parlait du spread entre le taux français et le taux allemand
39:56c'est qu'à chaque fois qu'on a eu une accélération du spread sur les deux dernières années
40:01on a aussi une sous-performance relative
40:03alors c'est pas forcément un crash de l'indice parisien
40:09mais une sous-performance par rapport au reste de l'Europe
40:11donc ça c'est aussi important de noter quand relatif dans les jeux d'allocations
40:14quand effectivement on a des tensions sur la partie obligataire
40:18ça se traduit aussi sur la partie actions
40:20Alors il y a le secteur du luxe en plus qui n'a pas aidé ces derniers mois
40:23qui a pénalisé le CAC 40
40:25mais c'est vrai que la signature France attire moins
40:27comment vous regardez ce sujet Stéphane Lévy ?
40:30Alors c'est un sujet effectivement qui peut avoir des implications
40:33sur l'allocation géographique, l'allocation sectorielle également
40:36néanmoins il nous semble que la cote française
40:41ce qui constitue l'essentiel des indices français
40:44les grandes capilles françaises sont très largement exportatrices
40:49elles ont un business international
40:50elles sont finalement assez immunisées
40:53contre ces phénomènes je dirais de signature souveraine
40:57dont elles sont moins dépendantes à l'exception peut-être du secteur bancaire
41:00qui est très lié à la signature française
41:03donc notre sentiment alors vous l'avez mentionné
41:06c'est que il y a aujourd'hui dans les indices européens
41:12je crois pas mal de valeurs encore à trouver par la valorisation
41:17et nous on n'est pas spécialement inquiets d'ici la fin de l'année
41:20sur le comportement des actions européennes
41:22on le saura peut-être un peu plus tard en 2026
41:25là où un certain nombre d'éléments négatifs
41:27risquent un petit peu de se retrouver sur le devant de la scène
41:31on va être attrapé par beaucoup d'éléments qui sont ceux de l'anticipation
41:37peut-être d'un plan d'investissement qui une fois qu'il se matérialisera pourrait décevoir
41:42on est aussi confronté à un ralentissement du momentum économique européen
41:46et par ailleurs je crois que le sujet le plus important
41:49le plus significatif c'est le change
41:51avec cette appréciation très très forte de l'euro
41:53qui je crois est probablement un phénomène qui est plus significativement impactant
41:59que le spread et le risque pays aujourd'hui pour les actions françaises
42:05et européennes au sens là
42:06certes Wall Street est sur des plus hauts historiques
42:08mais en face de ça il faut mettre le change
42:10et là un investisseur européen qui a acheté Wall Street en début d'année
42:14il n'a pas du tout le même portefeuille
42:16oui oui la performance positive des indices américains en devise locale en dollars
42:23est ramenée à zéro si on l'exprime en euros évidemment
42:26c'est important de le rappeler
42:28Roland Calloyan du côté des actions européennes
42:32néanmoins ça tient si on sort du cas français
42:35la bourse de Francfort gagne 20% depuis le début de l'année
42:38il y a une belle remontada également du côté de la bourse de Londres
42:41tout ne va pas si mal
42:42on n'a pas parlé des périphériques
42:44Espagne et Italie qui sont les meilleurs performeurs
42:47oui effectivement on a le marché anglais qui est en train de se réveiller
42:51il y a une vraie composante value
42:54quand on regarde les multiples aujourd'hui sur le marché anglais
42:57qu'on aime bien par ailleurs pour plein de raisons
43:00on mentionnait la France très exportatrice
43:03quand on regarde les grandes capitalisations côté à Londres
43:08c'est 78% des revenus quand on met tout ensemble
43:11des valeurs du foot 600 qui vient quand même de l'étranger
43:14donc on voit aussi que si la situation économique anglaise
43:17n'est pas si positive
43:20en tout cas le marché en ce moment est plutôt positif côté actions
43:26et puis il y a évidemment en Allemagne
43:29j'ai envie de dire une certaine stabilité politique
43:32on a fait des élections
43:34il y a eu une coalition
43:35et puis ils se sont mis d'accord pour utiliser
43:38la marge de manœuvre budgétaire qu'ils ont
43:41avec ce plan d'investissement qui a été annoncé
43:45et ça évidemment ça a été très très positif pour les marchés actions
43:48et ils ont les valeurs de défense
43:49qui également a été un gros booster en début d'année
43:51oui on en a aussi à Paris
43:55on n'a pas des Rheinmetall qui ont fait 150% depuis le 1er janvier
44:00les valeurs de défense qui ont fait un petit pas de côté là cet été
44:04mais qui néanmoins affichent de très belles performances depuis le début de l'année
44:08bon n'empêche que tout cela est quand même soumis un petit peu au marché directeur
44:12c'est à dire le marché américain
44:14quand vous regardez la situation Stéphane Levy
44:18Wall Street pour l'instant est sur des plus hauts historiques
44:21le 10 ans américain est sur des plus bas de 5 mois
44:23on est à 4,05 là ce matin
44:25puisque le marché il est obsédé par une chose
44:27c'est des baisses de taux aux Etats-Unis
44:28et là-dessus il se dit la Fed va baisser ses taux
44:30il n'y a pas que le marché qui est obsédé par la baisse de taux
44:32je crois que l'administration américaine aujourd'hui au pouvoir
44:35est obnibulée et n'a qu'un seul but
44:38c'est celui de forcer la main de Monsieur Powell
44:41et d'obliger la Fed à baisser les taux
44:45il faut être conscient d'une chose
44:47c'est que quand on veut réindustrialiser son pays
44:50ça demande des investissements majeurs massifs
44:53et ça on ne peut pas le faire avec des taux directeurs qui sont à 4,5
44:56donc quelque part le ralentissement économique que l'on observe aux Etats-Unis
45:00qui est manifeste et ça se voit sur toutes les composantes de l'emploi
45:03des statistiques qu'on peut observer mois après mois
45:05je crois que c'est un pari politique
45:07c'est une volonté politique qui est en train de se matérialiser
45:10et on voit aujourd'hui que le consensus a quand même pas mal évolué
45:14depuis le printemps dernier
45:16on attend aujourd'hui 3 baisses de taux d'ici la fin de l'année aux Etats-Unis
45:19à commencer donc par celle qui attendue le 17 septembre
45:22lors de la prochaine réunion monétaire de la Fed
45:25on attend aujourd'hui 25 points de base
45:27voire même certains parlent de 50 points de base
45:29donc très clairement la dialectique aujourd'hui aux Etats-Unis
45:33s'est portée, s'est portée sur la Fed
45:35et le sentiment qu'on a c'est que ça pourrait
45:38effectivement être une forme de soutien
45:40de soutien d'ici la fin de l'année
45:42c'est pour ça qu'on pense que d'ici la fin de l'année
45:44ça devrait plutôt bien se passer
45:45qui viendrait donc par cette nouvelle inflexion positive
45:50et l'initiation d'un cycle monétaire
45:54accommodant aux Etats-Unis
45:56par ailleurs si ça devait se matérialiser
45:58notre conviction c'est qu'il pourrait y avoir
46:00des surprises très positives au niveau de la BCE
46:03aujourd'hui quand on regarde l'inflation anticipée
46:06d'ici les trois prochaines années en Allemagne
46:08si on observe ce que nous dit le marché
46:10le marché des index et inflation
46:12les tips, les break-even d'inflation
46:14les points morts d'inflation aujourd'hui sont à zéro
46:16donc la marge de manœuvre pour la BCE
46:18pourrait redevenir assez significative
46:21et je vois mal la BCE ne rien faire
46:24alors que la Fed réinitie un cycle de baisse de taux
46:27qui aurait pour conséquence
46:28de faire baisser énormément le dollar
46:31et donc d'appuyer un peu plus sur ce phénomène
46:33qui pourrait être assez mortifère pour l'économie européenne
46:35La BCE d'ailleurs qui va se réunir demain et jeudi
46:39bon jeudi il n'y a pas de baisse de taux à attendre
46:41mais à horizon au moyen court terme en effet il ne serait pas neutre
46:45Ce ne serait pas complètement illogique
46:47aujourd'hui le taux réel du taux directeur
46:51en fait le taux directeur a été porté au même niveau que l'inflation
46:53on est aujourd'hui à 2, on était à 4, on est à 2, l'inflation est à 2
46:57donc on revient sur des standards plus habituels
46:59aux Etats-Unis c'est un autre son cloche
47:01aujourd'hui les taux réels sont à 2%
47:03donc très très différent de la situation européenne
47:05mais il y a de l'inflation
47:07il y a de l'inflation mais un taux réel en tient compte
47:09on a une inflation qui est à 2,7% aux Etats-Unis
47:11ce qui est un peu au-dessus des standards mais qui n'est pas
47:13non complètement choquant dans un monde
47:15en transformation tel que le nôtre
47:17on est probablement sur des standards d'inflation
47:19qui sont un peu au-dessus de ce qu'on a pu connaître
47:21et donc avec des taux directeur à 4,5%
47:24on est à près de 2% de taux réels
47:26ce qui est très très très au-dessus du standard
47:28des Etats-Unis
47:30ils sont à taux réels négatifs depuis 2005 en moyenne
47:33et évidemment de l'Europe
47:35de l'Europe où donc la BCE se réunira ces prochaines heures
47:39Roland Calouillon, c'est vrai qu'aujourd'hui c'est un sujet quand même
47:42les taux et puis surtout la BCE
47:44par rapport notamment à tous ces déficits
47:46qu'il va falloir combler en France notamment
47:48mais dans les autres Etats
47:50Oui, il reste encore des marges de manœuvre
47:52alors on est quand même déjà sur des niveaux beaucoup plus bas
47:55quand on compare à la Fed, quand on compare à la Banque d'Angleterre
47:58donc il y a déjà des cartouches qui ont été utilisées
48:01après il y a effectivement
48:05là où les Etats-Unis sont un peu en ce moment boostés par la Fed
48:11on sent moins quand même cette attente côté marché européen
48:17je pense que la problématique au-delà des taux
48:19c'est aussi le cycle de profit
48:21qui est très mollation en Europe
48:24pour vous donner un chiffre d'après le consensus
48:27c'est 1% de croissance en 2025 attendu seulement 1%
48:30donc on ne sait pas si on finira pas à zéro
48:32voire négatif quand on aura les prochains trimestres
48:35donc alors qu'aux Etats-Unis on est presque à une croissance à deux chiffres
48:38et tout à l'heure on parlait de la devise
48:40ça aussi c'est un point très important
48:42on disait que c'était un vent contraire pour les entreprises européennes
48:44puisqu'évidemment on exporte et donc la baisse du dollar est défavorable
48:49pour les entreprises européennes
48:51à l'inverse on a pour les entreprises américaines qui exportent aussi
48:55parce qu'on achète aussi américains
48:57c'est plutôt porteur de voir effectivement la baisse de leur devise
49:01Et comment ça se fait que les entreprises européennes
49:04ne vont pas délivrer autant que prévu cette année ?
49:07C'est certains secteurs qui plombent un petit peu la tendance ?
49:10Alors quand je regarde effectivement les secteurs qui ont déçu
49:13ou sur lesquels on a eu des révisions très fortes depuis le début de l'année
49:16où on a une croissance qui a été très…
49:18c'est globalement quand je les mets tous ensemble
49:20l'automobile, les secteurs liés aux matières premières,
49:22le luxe tout à l'heure que vous mentionnez, un peu la chimie
49:24c'est des secteurs globalement qui sont assez liés à la Chine
49:30donc on voit effectivement que la déception
49:32elle vient aussi côté chinois
49:34et les secteurs qui se tiennent plutôt bien
49:36c'est des secteurs plutôt domestiques
49:38donc là on voit aussi effectivement qu'entre exportation
49:43plutôt Chine d'ailleurs et domestique
49:46à l'intérieur de la dynamique des marchés actions européens
49:49on voit des grandes différences au niveau des secteurs.
49:51Est-ce que comme Stéphane Lévy vous êtes positif
49:53pour les actions européennes dans les prochaines semaines
49:56par rapport notamment à cette décote
49:58Europe versus Etats-Unis ?
50:00Moi je suis un petit peu plus prudent
50:02parce qu'on vient de parler des attentes de croissance pour 2025
50:051%
50:06mais ce qui m'inquiète c'est 2026
50:08où les attentes sont à 12% pour l'Europe, pour les actions européennes
50:12et je pense que dans les prochains mois
50:14les entreprises vont essayer un petit peu de calmer le jeu
50:17et d'essayer de pousser le consensus à la baisse.
50:20Alors je ne vois pas une baisse forte
50:23mais je pense effectivement que ça devrait
50:26on devrait avoir un marché qui devrait en tendance
50:29ne pas faire grand chose d'ici la fin de l'année.
50:31J'ai du mal à être très optimiste sur les marchés actions européens
50:34quand vous n'avez pas ce moteur de croissance qui est le cycle de profit.
50:39Et pas les GAFAM également puisqu'on l'a encore vu lors du deuxième trimestre
50:42ce sont les GAFAM qui ont porté la croissance.
50:44Stéphane Lévy à l'inverse qu'est-ce qui vous rend optimiste vous sur les actions européennes ?
50:48Alors je ne voudrais pas que mon message soit déformé quelque part.
50:55Mon sentiment c'est qu'il faut avoir conscience d'où on vient.
50:59On est quand même aujourd'hui sur trois ans de rallye boursier en Europe.
51:04Je considère en fait que la naissance de ce cycle boursier
51:09c'était l'automne 2022
51:11juste après l'invasion de l'Ukraine
51:13dans une situation où on avait une inflation à deux chiffres.
51:15Et on a eu trois phases en fait qui se sont un petit peu succédées
51:19qui ont permis aux indices européens de grimper d'une soixantaine de pourcents en trois ans.
51:23Il faut en être conscient.
51:24Donc mon sentiment il est plutôt qu'on est sur la fin de ce rallye boursier.
51:30Et la séquence qui nous anime aujourd'hui
51:32et qui est en place depuis la fin de l'année dernière
51:35c'est une séquence assez traditionnelle de fin de cycle de rallye boursier.
51:39Et je crois que ce cycle n'est pas encore terminé.
51:46Cette phase n'est pas encore terminée.
51:47C'est quoi cette phase ?
51:49C'est une phase de normalisation fondamentale de la bourse.
51:52On a eu un rallye boursier qui a été tiré par des phénomènes essentiellement top-down,
51:58essentiellement macroéconomiques, la résilience de l'économie,
52:01le pivot monétaire accommodant face à ce combat gagné contre l'inflation.
52:05On est aujourd'hui dans quelque chose qui ressent plus de la normalisation fondamentale
52:09à quelque chose de plus granulaire qui consiste tout simplement
52:12à faire le ménage à l'intérieur des différents segments de marché,
52:16à ramener les différents segments de marché à leur niveau de valorisation standard historique.
52:22C'est pour ça d'ailleurs que la gestion active se comporte très très bien depuis quelques mois
52:27et a encore aujourd'hui je crois un beau potentiel parce qu'il existe encore au sein du marché auction européenne
52:34des poches d'inefficience et des poches de sous-évaluation qui sont encore assez manifestes.
52:38Je pense aux petites et moyennes valeurs qui par ailleurs ont l'intérêt d'être très domestiques
52:44puisqu'elles ont un pourcentage de chiffre d'affaires qui est du l'ordre de 13% avec les États-Unis,
52:50là où les grands indices européens sont plutôt proches des 30%.
52:54Il existe encore sur certains segments value, ça vous surprendra peut-être,
52:59mais les banques sont encore décotées par rapport à leurs standards historiques
53:02d'une quinzaine de pourcents du potentiel et également je dirais un relais
53:08vers des segments un peu plus attaqués récemment,
53:11des segments qui pourraient être sensibles à une accommodation monétaire accommodante
53:15et à une amélioration du business international notamment avec la Chine.
53:19Donc je pense au luxe, je pense aux biens de conso,
53:21je pense également à la santé.
53:24Donc malgré un marché un petit peu à bout de souffle, en fin de cycle, il y a encore des opportunités ?
53:28Oui, mais de manière, je dirais, voilà, une nouvelle fois beaucoup plus granulaire,
53:32c'est plus un marché de stock picker aujourd'hui qu'un marché dans lequel il faut acheter aveuglément l'indice.
53:38Le mot de la fin, Roland Caloyant, par rapport à tout ce qui vient de nous être dit ?
53:41Non, si on fait un peu, on a parlé de la BCE, on a parlé du dollar et on a parlé aussi du domestique.
53:49Finalement, si on fait un lien entre les trois, effectivement, je partage.
53:52Il y a des opportunités dans le compartiment des small limit cap européennes aujourd'hui,
53:56un compartiment qui a été très fortement délaissé par les investisseurs ces dernières années
54:02et là qu'ils commencent un petit peu à retrouver le poil de la bête.
54:06Donc ça, c'est vraiment effectivement un segment qu'on aime beaucoup à l'intérieur des actions européennes
54:10et qui coche finalement tout ce qu'on a pu dire.
54:13Le rebond qui est enfin là, parce qu'il était très attendu quand même.
54:16Ce rebond sur les small limit cap, ça fait des années qu'il était attendu.
54:18Et en effet, depuis le début de l'année, les petites et moyennes valeurs font mieux que les grands indices européens.
54:23Merci beaucoup, messieurs, de nous avoir accompagnés ce matin.
54:25Roland Calouillon, responsable de la stratégie actions européenne chez Société Générale CIB
54:29et Stéphane Lévy, stratégiste chez Chaïn Capital.
54:32Merci beaucoup de nous avoir accompagnés pour ce face-à-face.
54:35Je vous rappelle la tendance à la Bourse de Paris du vert, malgré l'incertitude politique,
54:39plus 0,4% après déjà une hausse de 0,7% hier, 7769 points.
54:44Attention par contre aux 10 ans français qui voit son écart de taux réduit à peau de chagrin avec le 10 ans italien.
54:50Nous sommes à trois points de base entre la France et l'Italie, Raphaël.
54:53Trois tout petits points, Etienne, effectivement.
54:56Attention, ça chauffe sur la dette française ce matin.
54:58On va en parler avec les experts de 10h à 11h en direct sur BFM Disney,
55:03comme tous les jours, effectivement.
55:05On va parler de cette note secrète de Bercy qui révèle l'impact budgétaire
55:13que serait de ne pas passer un budget à la entrée.
55:16Le déficit pourrait glisser à 6,1%.
55:19Rien que ça.
55:20On va parler beaucoup de finances publiques, taux, évidemment.
55:24Et tout cela de 10h à 11h sur BFM Business.
55:26Ne quittez pas.
55:27Et je vous retrouve demain pour Gwennany Market à partir de 9h.
55:29Et puis, bien sûr, l'événement de la soirée.
55:31Ce sera la keynote d'Apple que vous pourrez bien sûr suivre en direct sur BFM Business
55:35avec François Sorel et toute son équipe pour les annonces concernant le nouvel iPhone,
55:41l'iPhone 17 et puis également la nouvelle version de iOS
55:45avec peut-être des fonctions dédiées à l'intelligence artificielle.
55:48Good Morning Market sur BFM Business.
55:53BFM Business
55:54K7
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