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  • il y a 4 mois
Ce lundi 1er septembre, Florian Ielpo, en charge de la macroéconomie chez Lombard Odier IM, Alexandre Baradez, chef analyste chez IG, Igor de Maack, associé et dirigeant de Vital Epargne, Olivier Malteste, directeur des investissements chez Yomoni, et Amélie Derambure, responsable des stratégies d'investissement multi-actifs chez Amundi, étaient les invités dans l'émission Good Morning Market, présentée par Étienne Bracq, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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00:00L'actualité économique et financière continue sur BFM Business. Dans un instant, l'ouverture des marchés européens avec Etienne Braque, une attente en petite hausse.
00:16De l'ordre de 0,2% à 0,3%. C'était en tout cas le cas tout à l'heure en préouverture après une baisse de 0,7% vendredi à la clôture.
00:24On est bien loin des niveaux records à la Bourse de Paris. Pour rappel, ça fait des semaines désormais que l'on tergiverse aux alentours des 7700 points, 7703 points encore vendredi dernier à la clôture.
00:35Vendredi, c'était la dernière séance du mois d'août. Pour ceux qui remettent un petit peu la rentrée en marche ce matin, il ne s'est pas passé grand-chose sur les indices européens, entre 0 et plus 2%.
00:45Par contre, du côté de Wall Street, on était entre plus 3 et plus 5%. Donc une nouvelle fois, les États-Unis ont fait mieux que l'Europe et puis une nouvelle fois, surtout, les autres indices européens ont fait mieux que le CAC 40.
00:54Puisqu'à 7700 points, le CAC 40 est à plus 4% depuis le 1er janvier. Là où l'Eurostox 50 est à plus 8%, le DAX à Francfort est à plus 20%.
01:03Un marché américain qui continue de surperformer. Wilfried Galland nous disait il y a quelques instants, peu importe en fait, il y a une perspective de baisse des taux.
01:10Donc ça écrase absolument tout, peu importe si certaines valeurs ont des difficultés.
01:14Et surtout la force de l'euro et la faiblesse du dollar, in fine, qui renforce ces indices américains dans le sens où les actifs en dollar sont in fine moins chers qu'en début d'année.
01:23Puisque vous avez notamment un euro qui a pris plus de 10 à 12% face au dollar depuis le début de l'année.
01:28Donc la tentation est grande d'acheter des actifs américains.
01:31D'autant plus que nous l'avons vu cet été, les résultats trimestriels, notamment dans le secteur technologique, étaient époustouflants.
01:38Et nous avons encore vu la semaine dernière Nvidia être proche d'un record historique après des résultats qui étaient en croissance de plus de 50% que ce soit sur le chiffre d'affaires, mais également sur le résultat.
01:49Malgré une chute d'Nvidia vendredi en bon, c'est peut-être des gens qui prennent quelques profits.
01:53Oui, non, ça a tellement, tellement, tellement grimpé.
01:56La tentation est grande. Plus 48% l'espace d'un an pour Nvidia. Plus 90% depuis le mois d'avril.
02:02En effet, le titre Nvidia a perdu 3% vendredi soir à la clôture. Pourquoi ? Parce que Alibaba, selon le Wall Street Journal, est en train de développer une puce pour rivaliser Nvidia dans l'intelligence artificielle.
02:12Vous imaginez bien que le politique chinois est bien sûr derrière, puisque vous avez des Chinois qui essayent de se passer de la technologie américaine.
02:20Et puis surtout Donald Trump qui ne veut pas que les technologies américaines se retrouvent sur le sol chinoise.
02:25A voir si cette puce va fonctionner, car DeepSync, qui a été l'un des événements majeurs en début d'année, a une finie quand même largement déçue cet été, avec une nouvelle version qui devait sortir.
02:34Et finalement, elle a été retardée.
02:35Une nouvelle version dans quelques secondes, mais avant, un mot quand même du 10 ans français, parce qu'il ne bougeait pas, il a même baissé un petit peu.
02:41Là, on a un petit accès de fièvre.
02:43Avec un 10 ans français qui revient à la barre des 3,54, 3,55 même il y a quelques minutes pour ce 10 ans français, qui revient sur son niveau du mois de mars.
02:52Et ça, bien sûr, c'est un événement à regarder, puisque si on dépasse les niveaux du mois de mars sur ce 10 ans français, nous reviendrons alors sur les niveaux de 2011-2012.
03:00Un mot quand même du spread, donc l'écart de taux entre la France et l'Italie.
03:04Nous sommes précisément à 8 points de base, quand avec l'Allemagne, nous sommes à 79 points de base.
03:10Donc, entre guillemets, c'est la bonne nouvelle, c'est-à-dire que le 10 ans français, comme l'ensemble des taux en Europe.
03:14Un marché européen qui ouvre et ce CAC 40, à 7 721 points, plus 0,22%.
03:19Comme attendu, 7 726 points, avec un indice parisien qui est attendu, qui est dans le vert, avec les valeurs bancaires qui reprennent un petit peu de couleur.
03:27Vous avez Société Générale qui est la plus forte hausse à l'ouverture, avec un gain de 1%.
03:31Au-delà des 53 euros, vous avez également le crédit agricole qui est en vert.
03:35Pour rappel, le secteur bancaire, il y a une semaine pile, il perdait 10% en deux jours avec la crise politique.
03:40A l'inverse, ST Microelectronics, Téléperformance et LVMH ferment la marche.
03:44Un mot de l'once d'or qui a touché un record historique ce matin et qui l'est encore.
03:48Plus 1% pour cette once d'or, au-delà des 3 500 dollars.
03:52Quand sur les cours du pétrole, nous sommes à 67 dollars pour le Bren, 64 dollars pour le WTI.
03:56L'euro dollar, 1 17 27.
03:58L'événement de la semaine, ça sera bien sûr l'emploi américain vendredi.
04:02Et aujourd'hui, les volumes d'échange devraient être assez modérés,
04:04dans le sens où il n'y aura pas de séance cet après-midi du côté des Etats-Unis.
04:08C'est la fête du travail, donc reprise des cotations demain à 15h30.
04:11Au menu de Good Morning Market ce matin.
04:13Nous allons notamment revenir dans quelques instants sur la donnée de vendredi,
04:17qui a quelque peu déçu le marché.
04:19C'était le chiffre d'inflation aux Etats-Unis.
04:21Inflation qui est toujours proche des 3%.
04:22En dehors de l'emploi américain qui sera su vendredi,
04:25c'est bien sûr l'autre boussole de la Banque Centrale Américaine.
04:28En portefeuille dans une quinzaine de minutes,
04:30nous reviendrons notamment sur les valeurs qui ont baissé la semaine dernière.
04:33Faut-il revenir sur ces valeurs ?
04:34Et puis à 9h30, comme chaque lundi, nous parlerons des ETF,
04:38avec en dehors bien sûr de ce produit,
04:40des éléments très intéressants qui se passent en termes de flux,
04:43que ce soit sur des secteurs, mais également en termes géographiques.
04:46Voilà quelques points à retrouver dans Good Morning Market.
04:49Qui commence dans un instant pour les experts,
04:51vous retrouverez Raphaël Legendre et ses invités de 10h à 11h.
04:55Tout ça sur BFM Business.
04:57Bonne émission, Étienne.
04:58À demain, alors.
05:019h05, c'est parti pour Good Morning Market en direct jusqu'à 10h.
05:10Et puis ensuite, vous retrouvez Raphaël Legendre et ses experts.
05:12Nous l'avons vu il y a quelques instants,
05:13la Bourse de Paris a ouvert en très légère hausse de 0,3%,
05:17au-delà des 7700 points.
05:19Avec une semaine bien sûr très importante.
05:21Nous allons reparler dans un instant.
05:22L'emploi américain, ça sera vendredi.
05:24Et bien sûr, il n'y a pas de cotation aujourd'hui aux Etats-Unis,
05:27puisque c'est la fête du travail.
05:29Du côté de Wall Street, on avait encore des records la semaine dernière.
05:31Faut-il revenir sur ces valeurs ?
05:32Nous en parlerons bien sûr dans un instant.
05:35Et puis, les sujets brûlants de la rentrée,
05:37une nouvelle fois bien sûr, l'indépendance de la fête.
05:40La Fed avec Lisa Cook,
05:41qui n'a pas eu de nouvelles de tribunal vendredi,
05:45puisque le tribunal américain a donné quelques jours avant de donner sa décision.
05:51Ça sera cette semaine.
05:52Nous suivrons ça bien sûr dans Good Morning Market.
05:54Mais bien sûr, pour débuter comme chaque jour cette émission,
05:57nous faisons un point sur la macroéconomie.
05:59Et notre éclaireur ce matin, c'est Florian Yelpo,
06:04en charge de la macroéconomie chez Lombard-Odier-IEM.
06:07Bonjour Florian, merci d'être avec nous ce matin sur BFM Business,
06:11avec notamment une rentrée qui s'annonce très chargée,
06:14d'un point de vue des banques centrales,
06:17avec la Fed qui est attendue au tournant,
06:18ce sera le mercredi 17 septembre.
06:21La Fed qui regarde deux choses,
06:22l'emploi américain, je le disais, ça sera vendredi,
06:24et puis bien sûr, l'inflation.
06:26Et par rapport à cela, on en a su un petit peu plus vendredi dernier,
06:29avec l'inflation qui a été publiée,
06:30une inflation stable à 2,6% sur un an au mois de juillet.
06:35Oui, absolument Etienne, bonjour.
06:38Ce dont il est important de se souvenir,
06:42c'est pourquoi est-ce que ce chiffre économique du PCE,
06:46donc le Price Expeditor Consumption,
06:48est aussi important pour la Fed.
06:50C'est ce qu'on appelle la mesure d'inflation préférée de la Fed.
06:53Donc quand on est en train de préparer ou d'anticiper
06:57la décision de la Fed à horizon de 14 jours,
07:00il est essentiel de bien mettre le doigt sur les deux chiffres
07:04qui sont susceptibles de la faire bouger.
07:05Le premier, c'était ce rapport sur l'inflation,
07:07ce second rapport sur l'inflation,
07:09puisque c'est la deuxième publication d'inflation,
07:11la première étant le rapport du CPI,
07:14le Consumer Price Index,
07:15donc l'indice des prix à la consommation.
07:17Le message de ce rapport,
07:19il est en réalité assez difficile à analyser.
07:25Oui, le chiffre est sorti en ligne avec les attentes,
07:272,6% d'inflation globale.
07:30Lorsqu'on élimine les composantes saisonnières et l'énergie,
07:32on est à 2,9%,
07:34c'est ce qu'on appelle l'inflation cœur.
07:36Cette inflation cœur,
07:37elle est globalement la même
07:39que celle qui avait été publiée
07:41dans le premier rapport sur l'inflation,
07:43qui était à 3,1%.
07:44Donc on est globalement sur une inflation cœur
07:48aux États-Unis à 3%.
07:50Le seul hic du rapport,
07:52c'est qu'on continue à voir
07:53une progression de l'inflation des biens.
07:56Et c'est justement l'inflation qui inquiète la Fed,
07:59parce que c'est l'inflation qui va subir
08:01les tarifs douaniers,
08:03qui est l'endroit par lequel une inflation
08:06venant des tarifs douaniers pourrait surgir.
08:08C'est la grande question du moment.
08:10Avec notamment des données d'inflation
08:12qui ont été publiées vendredi dernier
08:15sur la période du mois de juillet
08:16et qui ne prennent pas en compte,
08:17bien sûr, les droits de douane
08:19qui ont été mis à jour
08:20il y a quelques semaines de cela
08:22au mois d'août.
08:23Dans ce contexte,
08:24on a un dollar qui est toujours en baisse
08:26depuis le début de l'année,
08:28face à l'euro, mais pas que.
08:30Ça propulse l'once d'or
08:32qui a touché un record cette nuit,
08:33au-delà des 3 500 dollars,
08:353 555 dollars pour la première fois
08:37pour cette once d'or,
08:39avec bien sûr un dollar qui affaiblit.
08:41Comment vous regardez ce sujet des devises
08:44qui est un sujet de marché,
08:45mais aussi un sujet pour les entreprises,
08:47pour tous les acteurs économiques ?
08:49Absolument.
08:50C'est éminemment un sujet de politique monétaire.
08:53Je pense qu'aujourd'hui, il faut être clair,
08:55la plupart des gérants de portefeuille
08:57à la barre des grands portefeuilles
08:59de la planète
09:00ont leurs yeux rivés
09:02sur la potentialité d'une évolution,
09:05notamment à la tête de la Fed.
09:06Donc, on a observé,
09:08depuis l'arrivée de Donald Trump
09:10à la tête de la Maison-Blanche,
09:11une baisse du dollar.
09:12Cette baisse du dollar,
09:13elle est en partie due
09:15à une inflation aux États-Unis
09:17qui est plus soutenue qu'ailleurs.
09:18Elle est également due
09:20à l'érosion d'une forme de crédibilité
09:22vis-à-vis de l'action de la Fed.
09:24Pourquoi ?
09:25Parce que cette crédibilité,
09:26elle est en partie érodée
09:27par les attaques répétées
09:28de la Maison-Blanche.
09:29Au contraire de ça,
09:31il y a des zones
09:31où il y a très peu d'inflation,
09:33notamment la zone euro,
09:34notamment la Suisse.
09:36On peut également mettre le Japon
09:37dans ce panier-là.
09:39Ce sont des zones également
09:40où la politique monétaire
09:41reste solidement crédible
09:42et, surprise au surprise,
09:43l'euro se met à progresser
09:44face au dollar.
09:45Notre perspective,
09:46c'est que cette tendance,
09:47aussi longtemps que les attaques
09:49continueront sur la Fed,
09:50que progressivement,
09:51on verra un remplacement,
09:52une tentative,
09:53en tout cas des tentatives
09:54de remplacement
09:54à la tête de la Fed,
09:56aussi longtemps que ce phénomène
09:57continuera, se prolongera,
09:59eh bien, il est possible
10:00que le dollar continue
10:01à perdre de sa valeur.
10:02N'oubliez pas que c'est
10:03l'un des axes stratégiques
10:04de la Maison-Blanche,
10:05affaiblir le dollar
10:07pour rendre les exportations
10:08américaines à nouveau
10:09compétitives.
10:101,1723 pour cette parité
10:12euro-dollar ce matin.
10:14Et donc, vous l'avez rappelé,
10:15la justice américaine
10:15qui n'a pas statué vendredi
10:17sur le sort de la gouverneure
10:19Lisa Cook
10:19que Donald Trump veut limoger.
10:22Par rapport à cela,
10:22réaction ce matin
10:23de Christine Lagarde,
10:25eh bien, qui évoque
10:26que ce serait un danger
10:27très sérieux
10:28si Donald Trump
10:29prenait le contrôle
10:30de la politique monétaire
10:32aux États-Unis.
10:33Un dernier mot
10:34par rapport à ce qu'on
10:34vient de se dire,
10:35Florian Yelpo,
10:36en conclusion,
10:37comment aujourd'hui
10:38arbitrer son portefeuille
10:39avec un euro-dollar
10:40à 1,17
10:40et ses incertitudes
10:42monétaires,
10:43je le disais
10:43il y a un instant,
10:44par rapport à Lisa Cook
10:45et par rapport
10:45à Jerome Powell
10:46qui, pendant tout l'été,
10:48a eu des pressions massives
10:49de la part du président américain.
10:52Et également,
10:52par rapport à l'effet potentiel
10:53des droits de douane.
10:54Rappelez-vous,
10:55le troisième trimestre,
10:56c'est le trimestre
10:56au cours duquel
10:57on devrait observer
10:58une magnification
11:00de l'effet des droits de douane,
11:01notamment sur l'économie américaine
11:03au travers de l'inflation,
11:04mais également
11:04sur l'économie mondiale
11:05au travers d'un ralentissement
11:06potentiel
11:07du commerce mondial.
11:08Donc,
11:09c'est un petit peu,
11:10ces 14 prochains jours
11:10sont un peu
11:11les deux semaines
11:12de toutes les peurs
11:13avec création d'emplois,
11:15avec rapport
11:16sur l'inflation,
11:17la Fed,
11:17avec le PMI
11:18demain matin,
11:19le Purchasing Manager Index
11:20qui est un indicateur avancé
11:21de l'économie américaine.
11:23Les valorisations
11:24sont élevées,
11:26les marchés sont devenus
11:28relativement dépendants
11:29de cette politique monétaire.
11:31Wilfried Galland
11:31le rappelait précédemment.
11:33Je pense qu'il est vraiment
11:34essentiel de se rendre compte
11:35qu'aujourd'hui,
11:36il est toujours intéressant,
11:37toujours opportun
11:38d'être exposé
11:38au marché globalement,
11:40mais qu'il n'a jamais
11:41été aussi intéressant
11:42au cours de l'année 2025
11:44de retenir une forme
11:46de diversification
11:47en termes d'investissement,
11:48notamment au travers
11:49des actions européennes,
11:50les actions suisses,
11:52au travers des matières premières
11:53également qui peuvent couvrir
11:54contre une montée
11:55du risque inflation.
11:58Avec notamment l'once d'or
11:59qui a touché un record
12:00cette nuit,
12:013550 dollars
12:02pour une once d'or.
12:03Merci beaucoup,
12:04Florian Lielpot,
12:05de nous avoir accompagné
12:05ce matin.
12:06Vous êtes en charge
12:07de la macroéconomie
12:08chez Lombard,
12:09Odier, IM.
12:10Quels sont les niveaux
12:10à surveiller
12:11et quels sont
12:11les signaux à surveiller ?
12:13On voit cela tout de suite
12:15avec Alexandre Baradez.
12:19Alexandre Baradez,
12:20chef analyste chez IG,
12:22avec nous en duplex.
12:23Bonjour Alexandre,
12:23merci de faire votre rentrée
12:25sur BFM Business.
12:26Plus 0,3% pour le CAC 40,
12:287724 points.
12:30C'est vrai,
12:31Florian Lielpot le rappelait
12:32il y a un instant,
12:33ce mois de septembre
12:33sera particulièrement chargé,
12:35d'autant plus qu'historiquement,
12:36le mois de septembre
12:37n'est pas le meilleur mois
12:38de l'année pour les indices,
12:39que ce soit en Europe
12:40mais aussi aux Etats-Unis.
12:43Effectivement,
12:43c'est un mois
12:43de mois du calendaire,
12:45c'est un mois
12:45qui est relativement
12:46peu favorable aux indices
12:47et là en plus,
12:48cette fois-ci,
12:48il y a des sujets spécifiques.
12:50On parle du CAC 40,
12:51on remarque effectivement
12:52ce petit rebond ce matin,
12:53on a le même
12:53sur le DAX également.
12:55On peut y voir là
12:56peut-être les effets
12:57de cette décision
12:57de la Cour américaine
12:58qui est donc statuée
12:59sur le fait
13:00que les droits de douane
13:01décidés par Donald Trump
13:02n'avaient pas
13:03de constitutionnalité,
13:05n'étaient pas légaux
13:06de la justice.
13:07C'est évidemment quelque chose
13:08que conteste le président américain
13:09sur lequel on se prononcera
13:10dans quelques mois,
13:11peut-être même
13:12dans quelques trimestres
13:12la Cour suprême.
13:14Donc ça peut-être
13:14que ça offre ce petit rebond
13:15qu'on a sur les indices
13:16mais si on prend le cas
13:18du CAC 40 spécifiquement,
13:19il y a évidemment
13:20et surtout le sujet politique.
13:22On l'a vu
13:22notamment la semaine dernière,
13:24le CAC a l'achat
13:25à peu près 1,4-1,5%
13:26sur la semaine
13:27et quelles ont été
13:28ses composantes
13:28les plus impactées
13:29sur les composantes bancaires ?
13:31Et ça c'est un sujet
13:32qui me paraît important
13:32parce que le CAC,
13:33on parle beaucoup souvent
13:34du luxe dans le CAC 40
13:35mais le CAC 40
13:36a aussi un poids important
13:37avec les valeurs bancaires
13:39et il est bon de rappeler
13:40que les valeurs bancaires
13:41au niveau européen,
13:42c'est le secteur boursier
13:43qui a le plus performé
13:44sur les deux dernières années.
13:46Parmi tous les autres secteurs,
13:47industriels, services ou autres,
13:48c'est le secteur qui a le plus,
13:50enfin la partie industrie,
13:51tout secteur boursier confondu
13:53en Europe,
13:54c'est le secteur
13:54qui a le plus grimpé.
13:56Et vous avez vu
13:56qu'en début de semaine dernière,
13:58quand ces questions
13:59du vote de confiance
14:00ont été mises sur la table,
14:01c'est là que les valeurs bancaires
14:02ont commencé à lâcher.
14:04Donc je pense que le CAC,
14:05d'ailleurs si vous le dézoomez
14:06sur un horizon moyen terme,
14:08ça fait maintenant
14:08trois mois et demi,
14:09quasiment quatre mois
14:10que le CAC 40 évolue
14:11entre 7500 et 8000 points.
14:14Donc finalement,
14:14c'est un range
14:14qui n'est pas,
14:15c'est un canal,
14:16donc une zone d'évolution
14:16qui n'est pas extrêmement large.
14:19La question c'est
14:19est-ce qu'on en sort
14:20par le haut ou par le bas
14:21de cette zone ?
14:21Comme toujours
14:22dans la phase de consolidation,
14:23c'est très horizontal,
14:24est-ce qu'on casse par le haut
14:25ou par le bas ?
14:25Moi je vais tendance à penser
14:26que le pic de fièvre
14:28sur la France,
14:28de point de vue obligataire,
14:29n'est pas encore passé.
14:30On rappelle que l'écart
14:32entre le rendement
14:32de l'OAT,
14:34donc le 10 ans français,
14:35le taux à 10 ans de la France
14:36et le rendement du Bound,
14:37c'est un écart de référence
14:38qu'on regarde au niveau européen,
14:40il a dû chercher
14:4080 points de base
14:41la semaine dernière.
14:42On était plutôt
14:46à s'approcher du vote
14:48et de cette journée particulière,
14:51plus le marché
14:51va être vigilant
14:52et surtout on voit
14:53que les taux de la France,
14:55on est désormais
14:56quasiment sur le niveau
14:56de l'Italie
14:57et en dessous de nous,
14:58vous avez le Portugal,
14:59par exemple,
14:59il y a 30 points de base
15:00d'écart avec le taux du Portugal,
15:02Portugal qui a eu
15:02sa note souveraine
15:04rehaussée par l'agence
15:05de la France
15:06la semaine dernière.
15:07Donc on voit bien
15:07que la trajectoire de la France,
15:08c'est plutôt
15:09est-ce qu'on va se faire dégrader
15:10en septembre,
15:11en octobre ou en novembre ?
15:12Il y a trois agences
15:13pendant ces trois mois
15:14les trois principales
15:15qui vont rendre leur verdict
15:15sur la France.
15:16Moi je pense qu'on a
15:17une semaine qui va être
15:18un peu compliquée
15:19pour le CAC 40
15:19et je pense que ça va se jouer
15:21notamment sur les bancaires.
15:22Par rapport à ces questions
15:23d'écart de taux avec l'Allemagne,
15:26de taux de la France
15:27qui se redresse
15:27dans ce contexte politique incertain.
15:30Donc moi j'attends à penser
15:31qu'on a plutôt un risque
15:33de revoir dans les jours
15:34qui viennent un CAC
15:34vers les 7500,
15:35voire peut-être
15:36un petit peu en dessous.
15:37Je rappelle quand même
15:38que je n'ai pas d'inquiétude
15:38particulière
15:39sur les horizons
15:40de quelques mois.
15:41Je pense qu'il faut passer
15:41cet épisode politique
15:43qui n'est pas très agréable
15:44mais en revanche
15:45je ne pense pas
15:45qu'il débute sur une catastrophe
15:46sur des horizons
15:47de 12 ou 18 mois.
15:48Mais en revanche
15:49je pense que pour septembre
15:50et pour ce début du mois
15:50et on a vu notamment
15:51les effets la semaine dernière,
15:53je pense que ces effets
15:54vont encore se produire
15:55cette semaine sur les marchés,
15:56notamment le marché français.
15:58Et juste pour ne pas faire trop long,
16:00on se dit
16:00mais pourquoi le CAC 40 baisse,
16:02le CAC qui est très exposé
16:03internationalement ?
16:04Donc pourquoi le CAC 40
16:05est sensible ?
16:06On l'avait vu déjà
16:06au moment de la dissolution
16:07en 2024 je crois.
16:10On l'a déjà vu à ce moment-là
16:11au moment de la dissolution.
16:11il y avait eu un effet fort
16:13sur le CAC 40
16:14de la question politique française.
16:16Et la raison est toute simple,
16:17c'est que les opérateurs étrangers
16:19quand ils achètent
16:20des valeurs du CAC 40
16:21ou l'indice,
16:21ça peut être du futur,
16:22ça peut être différents types
16:23de produits sur le CAC 40,
16:25ils regardent aussi
16:25la question fiscale.
16:26Parce que ces entreprises,
16:27si à un moment donné
16:28effectivement des choix fiscaux
16:29devaient être faits
16:30pour réduire ce déficit,
16:32les entreprises françaises
16:33aussi internationalisées soient-elles
16:35et aussi présentes
16:36dans le monde entier soient-elles,
16:37eh bien elles pourraient avoir
16:38une fiscalité changée.
16:39Donc c'est ça en fait
16:39qui est frais,
16:40qui attire la vigilance
16:42des investisseurs
16:43sur le CAC 40.
16:44Donc voilà,
16:44c'est ce sujet
16:45qu'on regarde
16:45par rapport
16:46à la politique française.
16:48Et donc je pense
16:48qu'après des gros starfements
16:50du secteur bancaire
16:51depuis deux ans maintenant,
16:52on a un alibi parfait
16:54pour les investisseurs
16:55pour prendre un peu leurs gains
16:56sur les banques notamment.
16:57Et je pense que ça,
16:58ça pourrait continuer
16:58à peser un peu
16:59sur le CAC 40
16:59dans les jours qui viennent.
17:01Et Fitch qui rendra
17:01sa décision
17:02sur la dette française,
17:05ça sera le 12 septembre
17:06après Moody's
17:07le 24 octobre
17:08et S&P le 28 novembre.
17:11Sachant que dans le même temps,
17:12il y aura une grosse adjudication
17:13de l'ordre de 10 milliards d'euros
17:14ce jeudi
17:16de la part de l'agence
17:18France Trésor
17:19comme chaque premier jeudi du mois.
17:21Voilà donc pour la situation française.
17:23Le CAC 40 est à 7 728 points.
17:26Comment vous regardez
17:27la tendance du côté
17:27de Wall Street,
17:28Alexandre Baradez ?
17:30Il y a eu une petite pause
17:31vendredi,
17:32Nvidia a lâché 3%,
17:33le Nasdaq 1%,
17:34rien de méchant,
17:35vous allez me dire,
17:35après les records nombreux
17:37qui ont été touchés
17:37ces dernières semaines.
17:39Et puis l'once d'or également
17:40peut-être,
17:40au-delà des 3 500 dollars,
17:41on voit quand même
17:42que l'once d'or
17:42profite de ces incertitudes.
17:45Oui, c'est vrai
17:46que côté Etats-Unis,
17:46il y a plusieurs sujets.
17:49Au-delà du sujet
17:50français-européen
17:51qui va naître cette semaine,
17:52c'est aussi la question
17:52du rapport,
17:53tout ce qui est emploi américain
17:54en fait,
17:54ce sera la semaine du rapport
17:55sur l'emploi aux Etats-Unis
17:56donc qui devrait être
17:58suffisamment faible
17:59ou moins bon
17:59pour conforter la Fed
18:01et le marché
18:02dans ses probabilités
18:03de baisse de taux en septembre.
18:04On rappelle que le marché,
18:05les marchés anticipent
18:06une baisse de taux de la Fed
18:07de 25 points de base
18:07d'ici à près 15 jours
18:09à la prochaine réunion de la Fed
18:10mais les sujets
18:12à très court terme,
18:14c'est la question effectivement,
18:15vous en avez parlé
18:15dans vos titres,
18:16de Lisa Cook,
18:17cette membre de la Fed,
18:18effectivement il y a des auditions,
18:19le président américain
18:21veut la sortir de la Fed,
18:22Manu Militari j'ai envie de dire,
18:23elle va se défendre,
18:24elle a même dit
18:24qu'elle est portée plainte
18:25contre le président américain
18:26donc on voit
18:26qu'il y a un bras de fer
18:27qui s'ouvre
18:28entre cette membre de la Fed
18:29visée,
18:30cette gouverneure de la Fed
18:31visée par Donald Trump,
18:32elle réplique,
18:33elle réplique assez fortement,
18:34ça c'est un environnement
18:35qui est donc toujours
18:36assez moyen pour le dollar
18:37et d'ailleurs c'est
18:38la question qu'on peut se poser
18:39finalement,
18:39pourquoi l'euro
18:40n'est pas plus baissier
18:40par rapport à la situation française,
18:42politique ou autre ?
18:43Parce qu'il me semble
18:43que sur le marché des changes
18:44c'est la situation américaine
18:45qui prédomine,
18:46c'est plutôt la faiblesse du dollar,
18:48observée déjà depuis quelques mois
18:49qui reste présente,
18:50par rapport à ces questions
18:51entourant la Fed,
18:52l'once d'or en profite,
18:53d'ailleurs l'once d'or
18:53qui est libellé en dollars
18:54profite de ce dollar
18:55qui est un peu plus faible,
18:56donc je dirais que le sujet
18:57aux Etats-Unis cette semaine
18:58ça va être
18:58toutes les questions toujours Fed,
19:00à la fois stabilité de la Fed
19:01ou tension entre Donald Trump
19:03et la Fed,
19:04puis ensuite Fed
19:05par rapport à la macro-américaine,
19:07quelles statistiques ?
19:08Il y a des rapports ISN notamment
19:09d'activité aux Etats-Unis,
19:10ça c'est très important,
19:11manufacturier et service
19:12c'est des gros marqueurs
19:13pour l'activité américaine
19:14qu'on va surveiller avec attention,
19:16et puis dernier point,
19:18c'est les questions post-résultat,
19:19la semaine dernière
19:20on attendait avec impatience
19:21les résultats de Nvidia,
19:22on les a eus,
19:23ils restent excellents,
19:24les guidances de Nvidia
19:25restent bonnes,
19:26mais on a vu que
19:26c'était pas assez exceptionnel
19:28pour satisfaire le marché,
19:30et on a vu le secteur
19:30des semi-conducteurs en fait,
19:32Nvidia et toutes les entreprises
19:33du secteur des semi-conducteurs
19:34rendent un petit peu les gains
19:35post-résultat de Nvidia,
19:38c'est peut-être un signe
19:38qu'on a un petit peu
19:39de besoin de souffler
19:40sur ce segment des semi-conducteurs,
19:42et je pense que cette semaine
19:43on pourrait voir effectivement
19:44ces prises de gains
19:45continuent à se poursuivre
19:46un peu sur la tech américaine,
19:47sur les très larges capes américaines,
19:49notamment du secteur
19:49des valeurs technologiques,
19:51en revanche,
19:51tout ce qui est thème
19:52baisse de taux ou autre,
19:53ça c'est plutôt des secteurs,
19:54des thèmes favorables
19:55aux petites capitalisations américaines,
19:57les small capes américaines,
19:58le Russell 2000 par exemple,
19:59qui pourrait être animé
20:01par ces questions de baisse de taux,
20:02mais je pense que
20:02sur les très grosses capitalisations américaines,
20:04notamment des valeurs technologiques,
20:06je pense qu'il y a vraiment
20:06besoin de souffler,
20:07et ce qu'on a vu post-NVIDIA
20:08pourrait encore se produire
20:10cette semaine
20:10en termes de prise de gains
20:11sur le SP500,
20:12sur le Nasdaq
20:12et pourquoi pas aussi
20:13un peu sur le Dow Jones.
20:14Et à court terme,
20:15la tech chinoise
20:15qui fait un petit peu de long
20:17à la tech américaine
20:19dans le sens où ce matin,
20:20Alibaba a pris 18% à Hong Kong,
20:22le titre qui est également
20:22coté aux Etats-Unis
20:23a gagné 12% vendredi
20:25à la clôture,
20:26avec des résultats dans le cloud
20:27qui étaient supérieurs
20:28aux attentes
20:29et puis surtout
20:29des informations
20:30du Wall Street Journal
20:31qui évoquent que
20:31Alibaba est en train
20:33de développer sa propre puce
20:35pour ses data centers
20:36afin d'alimenter
20:37son intelligence artificielle.
20:39Merci beaucoup
20:39Alexandre Baradez
20:40de nous avoir accompagné
20:41ce matin.
20:42Je rappelle que vous êtes
20:42chef analyste d'IG
20:44et la tendance
20:45à la Bourse de Paris
20:45légèrement positive.
20:47Plus 0,3%,
20:487726 points
20:49en ligne
20:50avec le Stoxx50
20:51qui est également
20:51sur une hausse
20:52de 0,3%.
20:54À 9h20,
20:55tout de suite,
20:55on regarde
20:56le portefeuille.
20:57En portefeuille,
21:00comme chaque jour
21:00sur BFM Business
21:01à 9h20
21:02dans Good Morning Market
21:03et ce matin,
21:03c'est Igor Demac
21:04qui est avec nous
21:05à distance,
21:05associé et dirigeant
21:06de Vital Epargne.
21:07Bonjour Igor Demac.
21:09Bonjour Etienne.
21:10Merci d'être avec nous
21:11ce matin sur BFM Business
21:12comme chaque jour.
21:13À cette heure-ci,
21:14après avoir regardé
21:15les indices,
21:16on va regarder les valeurs,
21:17valeurs par valeurs.
21:18Alexandre en parlait,
21:19le secteur bancaire
21:19a perdu plus de 10%
21:21la semaine dernière
21:22et puis certaines publications
21:23ont été mal arbitrées.
21:25C'était notamment
21:25le cas de Pernod Ricard
21:26qui était la dernière publication
21:27du CAC 40 à suivre.
21:29Le titre était en baisse
21:31vendredi
21:31avec pas mal d'inquiétudes,
21:33notamment à court terme
21:33sur les droits de douane
21:34et sur la demande
21:35aux Etats-Unis.
21:37Oui, alors c'est une valeur
21:39qui a été touchée
21:40plein fouet
21:40par le sujet
21:41des droits de douane,
21:42notamment sur le cognac,
21:44par une consommation
21:45en Berne aussi en Chine,
21:47par des changements
21:48de régulation
21:49dans certains Etats
21:50en Inde.
21:51Mais Pernod Ricard,
21:53c'est aussi
21:53une mal aimée boursière
21:55depuis un certain
21:56nombre de mois
21:57quand on voit
21:57le cours de bourse.
21:59Il y a une décote
22:00assez forte
22:00par rapport
22:01à des purs players
22:01de biens de consommation
22:03quand on regarde
22:03Gageo, L'Oréal.
22:05Et puis,
22:06on a le sentiment
22:07que justement,
22:08à partir
22:09de ces résultats
22:11qui ont quand même
22:11confirmé
22:12des bons objectifs
22:14de marge
22:15et de free cash flow,
22:16le momentum
22:17pourrait s'améliorer.
22:18Alors,
22:18ça va être long,
22:19mais la valeur
22:20est une valeur
22:20internationale,
22:22plus de 20%
22:23du chiffre d'affaires
22:24aux Etats-Unis,
22:25une valeur
22:25qui est bien présente
22:26en Asie,
22:27un portefeuille
22:28de marques
22:28et ça,
22:28c'est l'actif principal
22:30de ces sociétés.
22:32Pernod dispose
22:32de 16 grandes marques
22:35dans les 100 premières
22:36marques de vraies
22:37spiriqueux.
22:38On a un portefeuille
22:38qui est beaucoup plus large,
22:39on a des plans de cession
22:41et aussi d'efficacité
22:42qui permettent
22:43de protéger
22:43le free cash flow.
22:44Donc,
22:45je pense qu'on est
22:46maintenant
22:46dans une fenêtre
22:47d'achat
22:47qui va probablement
22:49prendre 6 à 12 mois.
22:51donc tactiquement,
22:53je crois que la valeur
22:54aujourd'hui présente
22:55des atouts.
22:56Si on regarde
22:56en termes de multiples
22:57de valorisation,
22:58on est sur des multiples
23:00de 15 fois
23:01en termes de PE 2025.
23:03On a un free cash flow
23:04qui toucherait
23:05les 6-7%
23:06sur les deux premières années
23:07qui permet,
23:09malgré une dette
23:09relativement élevée
23:10avec un dette net
23:11sur EBE,
23:12donc un levier de 3,
23:14d'assurer un dividende
23:15qui s'approche
23:16des 4%.
23:17Donc,
23:18aujourd'hui,
23:19le travail
23:20me semble fait
23:22sur la protection
23:23de l'actif,
23:24du portefeuille,
23:26de la distribution
23:27des produits
23:27dans toutes les zones.
23:28C'est vrai que ça a été
23:29très challenging,
23:30notamment depuis
23:31l'annonce
23:32de ces droits de douane.
23:33C'est quand même
23:34quelque chose
23:34que cette industrie
23:35a très l'habitude
23:36de traiter.
23:37Il ne faut pas oublier
23:38que ce n'est pas
23:39la première fois
23:39que les prix
23:40de ces produits
23:42augmentent.
23:43Et il faudrait aussi
23:44avoir un petit coup de pouce
23:46de la macroéconomie
23:47et de la consommation
23:48de ces biens
23:48de divertissement
23:50ou de biens de luxe,
23:52sachant que Pernod Ricard
23:53est aussi accroché
23:54au monde du luxe
23:55par des marques
23:56assez prestigieuses,
23:57notamment dans le champagne
23:58comme Périjouet.
24:00Et un titre qui rebondit
24:01très légèrement ce matin
24:02de 0,5%
24:03à 97,72 euros.
24:05Autre valeur
24:06qui fait l'actualité,
24:07c'est Air Liquide,
24:08avec deux choses.
24:09Un vendredi,
24:10le groupe qui a annoncé
24:10une prise de contrôle
24:12par l'État russe
24:12de ses actifs en Russie.
24:14Et puis surtout,
24:15il y a une dizaine de jours,
24:16le groupe qui a fait
24:17une acquisition,
24:18c'était sa plus grosse acquisition
24:19en l'espace de 10 ans,
24:21Dig Airgaz,
24:24pour 2,8 milliards d'euros.
24:26Ce titre Air Liquide
24:27qui est toujours proche
24:28de ses records historiques.
24:29176 euros ce matin,
24:31Igor Demac.
24:32Oui, alors Air Liquide,
24:34c'est la valeur
24:35bon père de famille
24:36par excellence
24:36que tous nos grands-parents,
24:38parents et peut-être
24:39nos petits-enfants
24:40devraient avoir
24:41ou ont
24:42dans leur portefeuille.
24:43C'est une valeur
24:44qui pour moi
24:45est la plus internationale
24:47avec Airbus peut-être,
24:48la plus américaine
24:49puisque 40%
24:50de son chiffre d'affaires
24:51est réalisé
24:52aux États-Unis.
24:53C'est une valeur
24:54qui ne déçoit
24:55que très rarement.
24:56D'ailleurs,
24:57sur son cours de bourse,
24:58on voit bien.
24:59Alors,
24:59pourquoi la recommander
25:00alors que le cours
25:01est quasiment au plus haut ?
25:02D'abord,
25:03comme vous l'avez dit,
25:04c'est une société
25:05qui continue
25:06d'élargir
25:07son empreinte géographique,
25:09notamment sur le marché
25:10de la Corée du Sud.
25:11C'est le quatrième marché mondial
25:12du gaz industriel.
25:14C'est une société
25:15qui,
25:16d'année en année,
25:17conforte un peu
25:19son statut
25:19de croissance visible,
25:21bien gérée,
25:22qui décote
25:24en termes
25:24de multiples de valorisation
25:26par rapport
25:26à son concurrent en ligne.
25:27Donc,
25:28il y a des efforts
25:28à faire
25:29sur la croissance
25:31du chiffre d'affaires,
25:32sur la marge aussi
25:34puisque on voit bien
25:35que son concurrent
25:36est plus profitable.
25:38Ils sont positionnés
25:39parfaitement
25:39sur les projets
25:40de décarbonation
25:42aux États-Unis
25:43avec l'accord
25:43qu'ils ont
25:44avec ExxonMobil.
25:45La législation américaine
25:47est plutôt favorable.
25:48Je dirais
25:48que Air Liquide
25:49c'est plutôt
25:50une position
25:52stratégique
25:53pour contrer
25:54les droits de douane
25:54puisque,
25:55en gros,
25:56vous avez une société
25:57qui est très largement
25:58internationale,
25:59qui est très bien
26:00positionnée aux États-Unis
26:01pour bénéficier
26:02des crédits d'impôts
26:04qui ont été
26:04confirmés
26:05dans la
26:06One Big Beautiful Bill
26:07du 4 juillet,
26:08que ce soit
26:09sur les semi-conducteurs
26:11ou même
26:11sur les produits,
26:13les projets,
26:14pardon,
26:14à composantes décarbonées,
26:16hydrogènes.
26:17Et puis,
26:18c'est une société
26:19qui a un levier faible,
26:21qui lui permet
26:21de continuer
26:22à acquérir
26:23des cibles
26:24comme celles
26:24en Corée du Sud.
26:25Donc,
26:26difficile de ne pas
26:27recommander
26:27ces très belles valeurs
26:29industrielles
26:31ou internationales
26:32de consommation
26:33comme Air Liquide
26:33et Permorica
26:34à un moment
26:35où,
26:35certes,
26:36le CAC 40
26:36va être un petit peu
26:37sous pression.
26:39Les valeurs bancaires
26:40vont effectivement,
26:41car c'est la courroie
26:42de transmission
26:42du risque souverain
26:43en Europe,
26:44probablement survendu.
26:47mais je dirais moi
26:48que les événements politiques
26:49sont plutôt
26:50des arguments
26:51en termes d'allocations
26:52pour se préparer
26:53à acheter
26:54ces belles valeurs
26:55ou tout simplement
26:56des valeurs
26:57qui décodent trop
26:57par rapport
26:58à la qualité
26:58de leur portefeuille.
26:59Oui,
27:00justement,
27:00j'allais y venir
27:00en termes d'allocations.
27:02Que faites-vous
27:02aujourd'hui
27:02chez Vital Épargne
27:03dans un contexte
27:04où le CAC 40
27:05continue de sous-performer ?
27:06Nous ne sommes plus
27:07qu'à 4% de performance
27:08depuis le début de l'année.
27:10Oui,
27:10alors,
27:11comme ce qui a été
27:12dit précédemment,
27:13on pense que
27:13les actions américaines,
27:15large cap,
27:15technos sont très chères.
27:17Depuis le Liberation Day
27:19en avril,
27:19il y a eu plus
27:20de 300 milliards de dollars
27:21investis dans les actions US.
27:23On peut éventuellement
27:24se projeter aux États-Unis
27:25sur le Russell 2000
27:26et les petites
27:27et moyennes sociétés
27:28qui ont largement
27:29sous-performé
27:30les grandes.
27:31Mais je serais
27:32plutôt tactiquement
27:33intéressé par l'Europe
27:34qui est sous-valorisée
27:36par le CAC 40
27:37qui va,
27:38ces prochains jours
27:39et semaines,
27:40être fortement
27:41chahuté.
27:42Et donc,
27:43moi,
27:44le réflexe inverse,
27:44c'est quand il y a
27:45des ouvertures,
27:47des fenêtres d'achat,
27:48il faut les saisir
27:49avec évidemment
27:50une sélection
27:51très rigoureuse.
27:53Et puis,
27:53sur la dette,
27:55les produits de taux,
27:56je dirais qu'une grande partie
27:57du chemin
27:57sur le spread
27:58BTP italien,
28:01c'est-à-dire
28:01emprunt souverain italien
28:03de 10 ans
28:03et emprunt souverain français
28:05de 10 ans,
28:05on était passé
28:06de 200 points de base,
28:07là on est à 10 points de base.
28:09Je ne dis pas
28:10que la trajectoire
28:10de la dette publique française
28:11va s'inverser,
28:12mais on est peut-être
28:13au bout du chemin,
28:14il reste encore
28:15quelques pas
28:16à parcourir
28:17et quelques tensions
28:17sur la dette française,
28:18donc n'en achetez pas
28:20tout de suite,
28:20la dette italienne,
28:21elle,
28:21est sur la bonne trajectoire,
28:23mais il va y avoir
28:24un moment aussi
28:24où la dette française
28:26sera achetable
28:27d'ici 3 à 6 mois
28:29parce qu'il faut
28:31qu'il y ait une prime
28:32de risque liée
28:32à l'instabilité économique
28:34et politique chronique
28:35de notre pays.
28:36Le 10 ans français bien sûr
28:37qui est l'un de thermomètres
28:38de cette rentrée,
28:403,55,
28:41il prend 3 points de base
28:42avec notamment
28:43un écart de taux
28:44entre le 10 ans français
28:45et le 10 ans italien
28:46qui est de 7 points
28:47quand l'écart de taux
28:48entre la France et l'Allemagne
28:49est de 80 points.
28:50Merci beaucoup
28:51Igor Demac
28:51de nous avoir accompagné
28:52ce matin,
28:53je rappelle que vous êtes
28:53associé et dirigeant
28:55de Vital Lépargne.
28:56Très courte pause,
28:57on se retrouve dans un instant,
28:59nous parlerons notamment
28:59des flux,
29:00où vont les flux
29:01ces dernières semaines
29:01que ce soit en termes
29:02de secteur
29:03mais aussi en termes
29:04de zones géographiques
29:05et puis avec nos invités
29:06bien sûr.
29:06Nous reviendrons également
29:07sur l'indépendance
29:08de la Fed
29:09avec, on l'a vu vendredi,
29:10le tribunal aux Etats-Unis
29:12qui n'a pas rendu
29:12sa décision
29:13concernant le fait
29:14que Lisa Cook
29:15devrait être évincée
29:17ou non,
29:18ça sera bien sûr
29:18là aussi
29:19l'un des sujets chauds
29:20de cette rentrée.
29:21On se retrouve dans un instant,
29:22à tout de suite.
29:319h30,
29:32deuxième partie
29:32de Good Morning Market
29:33et un CAC 40
29:34qui débute la semaine
29:35dans le vert
29:35avec une hausse
29:36de 0,4%
29:38au-delà des 7 738 points
29:40avec notamment
29:41un indice
29:42qui est en ligne
29:43avec l'Eurostox 50
29:44qui gagne également
29:450,4%.
29:46A noter qu'il n'y aura
29:47pas de séance
29:47cet après-midi
29:48du côté des Etats-Unis
29:49puisque c'est la fête
29:49du travail
29:50et donc reprise
29:50des cotations
29:51demain à 15h30
29:53aux Etats-Unis
29:54avec, on en parlait
29:54en première partie
29:55d'émission,
29:56beaucoup d'indicateurs
29:57à suivre
29:57dont notamment
29:58l'emploi américain.
29:59Ça sera vendredi
30:00comme chaque jour
30:01à 9h30,
30:02c'est le focus du jour.
30:05Et le focus du jour
30:06le lundi
30:07c'est les ETF
30:08et pour nous éclairer
30:09à ce sujet
30:09c'est Olivier Malteste
30:10qui est avec nous
30:11en studio
30:11directeur des investissements
30:12chez Yomony.
30:13Bonjour Olivier Malteste.
30:14Bonjour Atiène.
30:14Merci de nous accompagner
30:15ce matin.
30:16Les ETF bien sûr
30:17produits passifs
30:18qui permettent
30:19de répliquer
30:20des indices
30:21que ce soit
30:22sur des actions
30:23des matières premières.
30:24intéressant de regarder
30:25ces produits
30:26parce qu'ils nous donnent
30:27un petit peu
30:27des messages
30:29notamment en ce qui
30:29concerne les flux
30:31que donnent les flux
30:32ces dernières semaines
30:33si on fait un petit peu
30:34le bilan de l'été
30:35puisque nous sommes
30:35le 1er septembre
30:36c'est parti
30:37c'est parti pour la rentrée
30:38si on a des auditeurs
30:39téléspectateurs
30:39qui se raccrochent
30:40aujourd'hui à l'actualité
30:41qu'il faut retenir
30:42des flux cet été.
30:43Pour regarder les flux
30:44globalement sur l'été
30:45on a eu 51 milliards
30:46de souscriptions environ
30:47sur tout l'été
30:48donc c'est un très bon cru
30:49pour les deux mois
30:50avec un mois de juillet
30:51à 27 milliards
30:52un mois d'août
30:53qui devrait finir
30:54au-dessus des 24 milliards
30:55on attend encore
30:56les derniers chiffres
30:57de souscriptions
30:58de collecte
30:58de vendredi dernier
30:59mais on devrait être
30:59aux alentours
31:00un peu au-dessus
31:00de 24 milliards
31:01donc deux mois
31:02relativement conséquents
31:03alors ces chiffres là
31:04il faut aussi les remettre
31:05un peu en perspective
31:06parce qu'on a toujours
31:06du mal à voir un peu
31:08si c'est beaucoup
31:08ou pas beaucoup
31:09l'année dernière
31:10il faut se souvenir
31:10c'était une année record
31:11en termes de collecte
31:12sur les ETF
31:13et pendant l'été
31:14on n'avait collecté
31:15que 42 milliards
31:16donc là on est encore
31:16bien au-dessus
31:17avec une collecte
31:18qui accélère vraiment
31:19sur le côté actions
31:20on est à plus 46%
31:23par rapport à l'année dernière
31:24sur la collecte actions
31:25sur l'été
31:25par contre sur la collecte
31:26obligataire
31:27on est un peu en retrait
31:27de 20%
31:28on a globalement
31:29une très forte collecte
31:30encore cet été
31:32donc une très forte collecte
31:33depuis le début de l'année
31:34et donc un record
31:35qui devrait être battu
31:36en termes de collecte
31:37sur l'année au global
31:38sur l'année 2025
31:39avec le monétaire
31:40bien sûr
31:41qui baisse
31:41avec notamment
31:42la baisse des taux
31:43de la BCE
31:44donc in fine
31:46vous avez également
31:46le monétaire
31:48qui baisse
31:48c'est de l'argent
31:49aujourd'hui
31:49qui va se diriger
31:51vers le marché actions
31:52c'est l'une des raisons
31:52notamment de ces collectes
31:54très fortes
31:54de cet été
31:55oui oui
31:55alors ça va essentiellement
31:56sur le marché actions
31:57surtout juillet
31:58le mois de juillet
31:59était très faible
31:59sur les collectes obligataires
32:00ça revient un peu
32:01sur le mois d'août
32:01avec environ 7 milliards
32:03de collectes
32:03sur le marché obligataire
32:04mais globalement
32:05les ETF ont tendance
32:06de toute façon
32:07à conduire un peu plus
32:08à avoir un peu plus
32:08de souscriptions
32:09sur le côté actions
32:10que sur le côté obligataire
32:11et là c'est encore
32:12très très marqué
32:13on est si on regarde
32:14par rapport à l'année dernière
32:15on est à 207 milliards
32:16de souscriptions
32:17depuis le début de l'année
32:18sur les ETF
32:18on a fait par rapport
32:20à l'année dernière
32:20environ déjà 80%
32:22de ce qui avait été fait
32:23globalement
32:24sur l'année dernière
32:25donc on peut s'attendre
32:26sans problème
32:27à une année
32:28qui devrait finir
32:28au-dessus des 300 milliards
32:29voire même peut-être
32:31à 340-350 milliards
32:33en termes de collectes
32:35sur l'année
32:35donc ça va être
32:36un vrai record
32:37puisque l'année dernière
32:38on était à 255 milliards
32:40sur toute l'année
32:41donc on voit quand même
32:42un flux
32:43des flux très importants
32:44depuis le début de l'année
32:44et où vend ces flux
32:45parce qu'on se souvient
32:46qu'en début d'année
32:46c'était beaucoup en Europe
32:47là j'imagine qu'avec
32:49les records de Wall Street
32:50et bien il y a certains flux
32:51qui se sont à nouveau
32:52dirigés vers la tech américaine
32:53j'ai vu trois tendances
32:55moins intéressantes
32:55à retenir sur l'été
32:56la première c'est
32:58un retour évidemment
32:59sur les flux américains
33:00puisqu'il faut avoir en tête
33:01qu'on a eu 7 milliards
33:03de collectes
33:04globalement
33:04sur l'été
33:05sur la collecte
33:06ça fait 40%
33:07des souscriptions
33:08qui se sont portées
33:09vraiment sur les flux américains
33:10et on avait vu
33:11un épisode
33:12quand même
33:12sur le début d'année
33:13donc on a eu 4 mois négatifs
33:15février, mars, avril et juin
33:17qui ont été négatifs
33:18sur la collecte
33:19des actions américaines
33:20ce qui est très très rare
33:21parce qu'en général
33:21les flux se portent vraiment
33:22sur les indices mondiaux
33:23et ensuite sur les actions américaines
33:25c'est ce qu'on observe historiquement
33:26et donc on avait eu
33:274 mois négatifs
33:28et ce qu'on observe sur l'été
33:29c'est qu'il y a un retour
33:30globalement
33:31sur les flux
33:32vers les actions américaines
33:33avec un mois de juillet
33:35un mois d'août
33:36très important
33:37en termes de collecte
33:37sur les flux
33:38des actions américaines
33:39on a eu un moment
33:40un petit doute
33:40en se disant
33:41est-ce que globalement
33:42les investisseurs s'écartent
33:43des marchés américains
33:44pour revenir évidemment
33:45sur l'Europe
33:45donc la première tendance
33:47que je retiens
33:47c'est un retour des flux
33:49de manière importante
33:50sur les actions américaines
33:51ce qui est globalement
33:52la norme historiquement
33:54Avec des records
33:55qui ont encore été touchés
33:56la semaine dernière
33:56est-ce qu'en termes de cycle
33:59est-ce que ça y est
33:59les valeurs cycliques
34:00reviennent un petit peu
34:02en termes de flux
34:03ou au contraire
34:04ça reste compliqué ?
34:05Oui alors on a vu aussi
34:06un retour de la tech
34:07qui bouge aussi beaucoup
34:08en fonction des taux
34:09lorsqu'on a des épisodes
34:10un petit peu de baisse des taux
34:11comme on a pu le voir
34:12après Jackson Hole
34:13c'est assez porteur
34:15pour les actions
34:16évidemment technologiques
34:17et tout ce qui est
34:17le secteur de croissance
34:19globalement
34:19sur les marchés américains
34:20mais on voit globalement
34:22ces flux qui reviennent
34:23sur les actions américaines
34:25avec du coup
34:26en deuxième tendance
34:27des flux qui se tarissent
34:28du côté des actions européennes
34:30assez logiquement
34:31on voit ce mouvement
34:32vraiment de rotation
34:33on a un peu moins
34:34de 2 milliards de souscriptions
34:36sur le mois d'août
34:37sur les actions européennes
34:38alors qu'on était
34:38à 5 milliards en juillet
34:40donc on voit un ralentissement
34:41une collecte toujours positive
34:42sur les actions européennes
34:43mais une collecte
34:44qui ralentit globalement
34:45sur les actions européennes
34:46c'est vraiment
34:47un des mouvements
34:48de l'été
34:49puisqu'on le sait
34:51depuis le mois de février
34:52donc janvier avait été
34:53très fort
34:53des élections américaines
34:54mais depuis le mois de février
34:55on voyait ce basculement
34:56vers les actions européennes
34:57avec un doute potentiellement
34:59sur la politique américaine
35:00et donc les impacts
35:01sur le mouvement action
35:03aussi
35:03et les marchés actions américains
35:05et donc on a vu vraiment
35:06ce basculement
35:07et ce flux par contre
35:08qui commence à se tarir
35:09sur les actions européennes
35:11et quels sont les autres signaux
35:12qui ont été marquants
35:13cet été
35:14on a vu notamment
35:15différents ETF
35:16qui se sont développés
35:17sur la partie défense
35:19on se souvient que les titres
35:20de la défense
35:20étaient les titres
35:21qui étaient en plus forte hausse
35:22au premier semestre
35:23bon ces ETF
35:24sont peut-être arrivés
35:25un peu tard
35:25dans le sens où
35:26on l'a vu cet été
35:26il y a une petite pause
35:28légitime sûrement
35:29mais après des parcours
35:30stratosphériques
35:31alors là aussi
35:31il y a un essoufflement
35:32alors il faut un petit peu
35:33en termes de performance
35:34sur juillet et sur août
35:35mais également en termes de collecte
35:37les ETF défense
35:37il faut avoir en tête
35:38qu'on a 15 aujourd'hui
35:39ETF globalement
35:40sur la défense
35:41qui sont disponibles
35:42sur le marché
35:43avec notamment
35:44des ETF défense européennes
35:45qui se sont venues
35:46se créer sur l'année
35:47après le mouvement
35:49qu'on a vu
35:50le basculement un petit peu
35:50qu'on a vu de politique américaine
35:52aussi sur l'idée
35:52de ce parapluie américain
35:54qui ne serait pas perpétuel
35:55et donc on a vu
35:56la création de ces ETF là
35:57et ce qu'on observe
35:58c'est qu'on a toujours
35:59des souscriptions
35:59mais moins de souscriptions
36:01avec uniquement
36:02un peu moins de 200 millions
36:04de souscriptions
36:04sur les ETF thématiques défense
36:06sur le mois d'août
36:06on avait 900 millions
36:07en juillet
36:08et quand on remonte
36:09progressivement
36:10on avait 1,5 milliard en juin
36:11on voit des collectes
36:13toujours positives
36:14mais qui s'essoufflent
36:15et qui diminuent
36:16mois après mois
36:16globalement
36:17sur cette thématique là
36:17avec cette idée
36:19du coup
36:20qu'en termes de performance
36:21ça va souffler
36:21un petit peu aussi
36:22et peut-être aussi
36:23des perspectives
36:24un petit peu
36:24de baisse de conflit
36:26qui viendraient
36:26mettre un petit peu
36:28un frein
36:28en termes de collecte
36:29sur cette thématique là
36:30c'était l'un des espoirs
36:31bien sûr
36:32de cet été
36:32le temps passe très vite
36:33mais une dernière question
36:34Olivier Maltès
36:35que faites-vous aujourd'hui
36:36chez Yomoni
36:36en termes d'allocations
36:37puisque c'est ce qui intéresse
36:38les auditeurs
36:39téléspectateurs
36:39où aujourd'hui
36:40placer son argent
36:41alors en termes d'allocations
36:42on nous reste relativement prudent
36:43on fait attention
36:44parce qu'on a trouvé
36:44que le rebond action
36:45avait été relativement violent
36:46sur le mois de mai
36:47et très très rapide
36:49donc on reste
36:49on reste relativement prudent
36:50on avait un pari tactique
36:52sur l'Europe
36:53qu'on coupe
36:54en ce moment
36:55et qu'on est en train
36:55de revenir à la neutralité
36:56parce qu'on se dit
36:58que ça va être relativement agité
36:59on rentre dans une deuxième période
37:00d'incertitude
37:01notamment en France
37:02qui pourrait pénaliser
37:04globalement les actions européennes
37:05donc c'est des performances
37:06qui ont été plutôt bonnes
37:07depuis le début de l'année
37:08donc on a tendance
37:08à prendre nos profits
37:09et à rester un petit peu prudent
37:10et on reste majoritairement
37:12nous toujours
37:12exposés de manière importante
37:14sur les actions américaines
37:15comme les indices
37:16globalement mondiaux
37:17et là par contre
37:18on pense qu'il y a toujours
37:19des perspectives très intéressantes
37:20puisque ce sont aussi
37:21des entreprises
37:22notamment la tech américaine
37:23qui continuent
37:24à avoir un perspective
37:25de performance
37:27et de rentabilité
37:28relativement importante
37:28même si évidemment
37:29Nvidia va commencer
37:30à souffler un petit peu
37:31suite à la publication
37:32mais reste toujours
37:33supérieur aux attentes
37:34donc voilà
37:35on reste
37:35on prend un petit peu
37:36de profession d'Europe
37:37alors on reste
37:38on est sur des marchés émergents
37:40on a environ 9%
37:41de marchés émergents
37:42dans nos allocations
37:43après on ne surprendère pas
37:44la Chine
37:44puisque là aussi
37:45dans les conflits
37:46qu'il peut y avoir
37:47et les discussions tarifières
37:48qu'il peut y avoir
37:48avec Donald Trump
37:50il y a toujours
37:51de l'incertitude
37:52et on voit aussi
37:53que c'était la dernière tendance
37:54globalement de l'été
37:55que les marchés
37:56les flux sur les marchés émergents
37:57commencent aussi
37:57à se tarer un petit peu
37:58globalement
37:59notamment sur août
38:01donc un petit peu
38:02de prudence aussi
38:03globalement
38:03sur les marchés émergents
38:04et spécifiquement
38:05sur la Chine
38:06et ce titre Alibaba
38:07qui pour rappel
38:08a pris 18%
38:09ce matin à Hong Kong
38:10avec donc des résultats
38:10dans le cloud
38:11supérieur aux attentes
38:12et des informations
38:12du Wall Street Journal
38:13qui évoque
38:13qu'Alibaba
38:14est en train de développer
38:16sa propre puce
38:17pour concurrencer Nvidia
38:18merci beaucoup
38:19Olivier Malthès
38:20de nous avoir accompagné
38:20ce matin
38:21je rappelle que vous êtes
38:21directeur des investissements
38:22chez YouMoney
38:23donc pour faire un tour
38:24d'horizon des ETF
38:25comme chaque lundi
38:26dans Good Morning Market
38:27Et à 9h40
38:31c'est le face-à-face
38:32qui s'ouvre
38:33comme chaque jour
38:33dans cette émission
38:34avec ce matin
38:35en plateau
38:36non pas un
38:36mais deux invités
38:37Amélie de Rambure
38:39bonjour Amélie de Rambure
38:39merci d'être avec nous
38:41ce matin
38:41dans Good Morning Market
38:42je vous êtes
38:43senior multi asset portfolio
38:44chez Amundi
38:46et Pierre-Olivier Beffi
38:47chef économiste
38:48chez Boussard
38:49et Gavodan
38:50merci à tous les deux
38:51d'être avec nous
38:52ce matin en plateau
38:53pour débuter cette rentrée
38:55pour cette émission
38:55du 1er septembre
38:57on a déjà dit pas mal de choses
38:58avec Olivier Malteste
38:59sur les flux
39:00mais continuons là-dessus
39:01comment vous avez traversé
39:02l'été Pierre-Olivier Beffi
39:04avec sur les indices
39:05je le disais ce matin
39:07au final en Europe
39:07des indices juillet-août
39:08qui n'ont pas fait grand chose
39:09entre 0 et plus 2
39:10mais bon c'est déjà ça
39:11quand Wall Street
39:12a continué de surperformer
39:13puisque les trois indices américains
39:15ont gagné entre 3 et 5%
39:16la tech américaine
39:18qui continue de battre
39:19des records
39:20une nouvelle fois
39:20oui c'était un été
39:22plutôt tranquille
39:23je dirais pour les gérants
39:24enfin il ne s'est pas passé
39:24grand chose pour une fois
39:25donc c'est plutôt bien
39:26voilà on a pu partir
39:27en vacances tranquilles
39:28après bon depuis le mois d'avril
39:31en fait il n'y a pas
39:31de surperformance
39:32très marquée d'un secteur
39:33même d'une thématique
39:35même les émergents
39:36ou l'Europe par exemple
39:39par rapport aux US
39:40si on les corrige du change
39:41en fait ça a été assez stable
39:42c'est le premier trimestre
39:43où il y a eu beaucoup
39:43de surperformance de l'Europe
39:44et depuis ça a été assez stable
39:45la chose qu'on peut noter
39:47plus récemment
39:48c'est qu'il y a un retour
39:49sur la value
39:50sur les small caps
39:52qui ont plutôt eu tendance
39:53à surperformer
39:54depuis quelques semaines
39:55notamment avec Jackson Hole
39:56parce qu'il y a un peu
39:56le pivot de la Fed
39:57donc comme on s'apprête
39:58à avoir des baisses de taux
39:59voilà c'est ce segment
40:01qui en bénéficie le plus
40:03après je pense que
40:04la grande question
40:04c'est un peu
40:05à quel point le ralentissement
40:06est fort ou pas
40:06si la Fed est considérée
40:07un peu comme en retard
40:08et qu'on a donné d'emplois
40:10par exemple cette semaine
40:10ce vendredi
40:11qui sont très mauvaises
40:12je pense que ce segment
40:14va souffrir à nouveau
40:15si en revanche
40:16on s'aperçoit
40:16qu'on est toujours un peu
40:17dans ce scénario
40:18de soft lending
40:19ou de Goldilocks
40:20où à la fois on a
40:21un petit ralentissement
40:22mais qu'on se dit
40:25simus monétaire et budgétaire
40:26c'est un segment
40:27qui peut encore
40:28surprendre le marché
40:29à mon sens
40:29voilà
40:30la tech moi je suis un peu
40:31plus prudent à ces niveaux là
40:32bon pas l'en tir
40:33avec des PE de 90
40:34c'est gentil
40:35mais ça commence à faire
40:37à faire très cher
40:37voilà je pense que si
40:38sur la tech
40:39il y a une double question
40:39la tech a été très préservée
40:42par le fait
40:42qu'il n'y a pas de régulation
40:43et même les démocrates
40:46on arrête de réguler
40:48la
40:48parce qu'il y avait des craintes
40:50par rapport au démantèlement
40:51des gars-femmes
40:51notamment
40:52voilà mais bon tout ça
40:53les américains
40:54ils sont rentrés
40:54dans un conflit avec la Chine
40:55ils ont envie d'avoir
40:56justement une puissance
40:58au niveau de leur secteur
40:59technologique
40:59affirmé
41:00donc ils n'ont aucun intérêt
41:01à casser leurs bijoux
41:02voilà
41:02mais par contre
41:04il y a des nouvelles questions
41:04il y a à peu près
41:06il y a une dizaine d'années
41:08tout le segment de la tech
41:09ça représentait 10%
41:10de l'investissement du S&P
41:11aujourd'hui c'est la moitié
41:12de l'investissement du S&P
41:13donc ça veut dire
41:14que c'est des boîtes
41:15qui investissent énormément
41:16qui dépensent beaucoup d'argent
41:17et avec une perspective
41:20de croissance
41:20qui n'est peut-être pas aussi forte
41:21que ce que c'était
41:23il y a 10 ans
41:23donc il y a vraiment
41:24même la question
41:25de savoir
41:25est-ce que c'est encore
41:26des valeurs de croissance
41:26ou est-ce que c'est déjà
41:27des valeurs un peu plus matures
41:28donc des valeurs un peu plus matures
41:29généralement on paye ça
41:30à des multiples
41:32beaucoup moins élevés
41:32donc je pense qu'il y a un peu
41:33le doute dans le marché
41:34voilà
41:36qui commence à s'immiscer
41:37sur ces boîtes
41:38Amélie de Rambure
41:39bon Pierre-Olivier Béfi
41:40disait
41:40l'été a été calme
41:41bon pour l'avoir traversé
41:42cet été
41:43il n'a pas été tout à fait calme
41:44quand même
41:44entre la réunion
41:46qu'il y a eu
41:46sur les droits de douane
41:47en plein cœur
41:48de l'été début août
41:49entre les résultats trimestriels
41:51des GAFA
41:52mais j'en passe
41:53bon mine de rien
41:54les indices ont quand même
41:55très bien résisté
41:55ça prouve une nouvelle fois
41:56que les indices sont
41:57un petit peu tout terrain
41:58c'est-à-dire que la bourse
41:59est habituée à tout
42:00à l'incertitude politique
42:01monétaire
42:02des résultats d'entreprises
42:03parfois décevants
42:04et des valorisations
42:04notamment sur Nvidia
42:05au-delà des 4000 milliards
42:06c'est-à-dire que maintenant
42:07tout n'est pas devenu normal
42:09il y a une forme de résilience
42:10c'est vrai qu'il y a une forme
42:12de résilience
42:13qui est importante
42:14parce que les marchés
42:15en fait sont assez convaincus
42:17que finalement le scénario
42:18qui va se produire
42:19c'est le scénario médian
42:20c'est-à-dire un scénario
42:21où la croissance américaine
42:23tient tout à fait honorablement
42:25où la réserve fédérale
42:26peut baisser les taux
42:27de façon assez substantielle
42:29et même davantage
42:30que ce qui était anticipé
42:31précédemment
42:32avec une forme de reprise en main
42:34de la réserve fédérale
42:35par l'administration Trump
42:37et je souhaite élaborer là-dessus
42:38un peu plus tard
42:39parce que c'est vraiment clé
42:40pour le scénario 2026
42:43donc les marchés
42:44ont vraiment à tête
42:45un scénario finalement
42:46assez confortable
42:47où il n'y a pas de disruption
42:48pas de récession
42:49aux Etats-Unis
42:50une fête qui baisse les taux
42:51une banque centrale européenne
42:53qui est grosso modo
42:54en pause
42:55une croissance qui tient
42:57avec un marché du travail
42:58qui aujourd'hui s'essouffle
42:59mais ne montre pas non plus
43:00de signe de rupture
43:02et dans ce contexte-là
43:03il est vrai qu'avec en plus
43:05une politique budgétaire
43:07aux Etats-Unis
43:08qui est très favorable
43:08aux investissements
43:09très favorable au CAPEX
43:10on a du coup
43:12un marché
43:12qui se positionne
43:13sur une idée
43:14de poursuite
43:15en fait
43:16du rebond
43:17des marchés
43:18des marchés actions
43:19donc les corrections
43:20quand elles se produisent
43:21sont finalement
43:21assez modestes
43:22puisque les forces
43:23de rappel
43:24sont encore
43:25assez importantes
43:26via le fait de poudre
43:27qui a été restauré
43:28et via également
43:30une politique budgétaire
43:31aux Etats-Unis
43:32qui reste finalement
43:33assez favorable
43:34pour les entreprises
43:36le fait de poudre
43:36on rappelle
43:37c'est une certaine forme
43:37de corde de rappel
43:38la Fed qui est arrivée
43:40derrière
43:41pour essayer de rassurer
43:41un petit peu
43:42exactement
43:43c'est l'idée
43:43que s'il y a
43:44un problème
43:45sur la croissance
43:46la Fed va baisser les taux
43:47et que de fait
43:48la force de rappel
43:49de réaccélération
43:50de l'économie
43:50sera là
43:51ce qui est d'autant
43:52plus important
43:52quand les taux sont élevés
43:53ce qui est cas aujourd'hui
43:54c'est-à-dire que
43:55le potentiel de la Fed
43:56de baisser les taux
43:58en cas de cassure
43:59de la croissance
44:00est évidemment
44:00plus élevé
44:01que lorsque les taux
44:02étaient à 1%
44:03Pierre-Olivier Beffy
44:04comment vous regardez
44:05ce 10 ans français
44:05qui revient ce matin
44:06à 3,55
44:07alors certes
44:08le 10 ans français
44:09prend 3 points de base
44:10mais ce sont l'ensemble
44:11des taux qui remontent
44:12ce matin
44:12avec un écart de taux
44:14qui reste comme la semaine
44:15dernière
44:16à 7-8 points de base
44:17avec l'Italie
44:18et à 80 points de base
44:19avec l'Allemagne
44:19est-ce que c'est
44:20un sujet bien sûr
44:22qu'il faut suivre de près
44:23mais est-ce qu'un 10 ans français
44:25qui s'envole
44:25à court terme
44:26ça pourrait vraiment être
44:27un élément très inquiétant
44:28pour les marchés
44:29ou à l'inverse
44:30comme on le disait
44:30il y a une certaine
44:31forme de résilience
44:32et les marchés arrivent
44:33à encaisser très bien
44:34cette hausse des taux
44:35je dirais qu'il y a
44:37deux questions dans une
44:38la première
44:38c'est qu'il y a les taux
44:39dans leur ensemble
44:40en zone euro
44:41on a quand même
44:42du stimulus en Allemagne
44:43qui arrive
44:43il y a aussi des changements
44:44un peu institutionnels
44:45d'ailleurs qui sont sans doute
44:46un peu
44:46qui vont s'être un peu joués
44:47depuis quelques jours
44:48avec notamment
44:49le fonds de pension
44:50néerlandais
44:52qui a un changement
44:53de régulation
44:54qui fait que normalement
44:55ça va exercer une pression
44:56à la hausse
44:56sur la partie longue
44:57de la courbe des taux
44:58donc les taux longs
44:59vont un peu monter
44:59donc voilà
45:00il y a des raisons
45:02pour se dire
45:02qu'en Europe
45:03de manière générale
45:04les taux longs doivent un peu monter
45:05la BCE a bien fait son travail
45:08elle a déjà bien baissé ses taux
45:09etc
45:09donc elle peut le baisser davantage
45:10mais je pense que ça
45:11c'est un premier point
45:12et après il y a le cas
45:13spécifique français
45:13moi je dirais deux choses
45:16la première
45:16c'est qu'on sent quand même
45:17qu'on est dans un
45:19ça ressemble aux années 30
45:20où chaque fois qu'il y a
45:21un gouvernement
45:21qui essaie de faire quelque chose
45:22un peu ambitieux
45:23il tombe
45:24donc c'est assez compliqué
45:25la situation politique
45:26maintenant c'est pas nouveau
45:28depuis la dissolution
45:28c'est déjà le cas
45:30je pense que
45:31un d'une part
45:32à court terme
45:33le scénario central
45:34c'est qu'il y a un nouveau
45:36premier ministre
45:36qui soit
45:37trouvé au centre
45:40ou
45:40voilà
45:41je sais pas si
45:41Le Cornu
45:43ou Moscovici
45:44enfin des
45:44voilà
45:44qui essayent de faire un peu
45:45consensus
45:46pour essayer d'avoir un budget
45:47avant le 15 octobre
45:48donc ça
45:48je pense que c'est un peu
45:49la voie médiane
45:50si on est là-dedans
45:51on a déjà pricé
45:52une grande partie
45:53de l'incertitude
45:54voilà
45:54donc c'est plutôt
45:55je pense qu'autour du
45:568 septembre notamment
45:58ça peut être un point
45:59où on peut racheter un peu
45:59la France
46:00maintenant après
46:01est-ce que l'histoire française
46:02est finie ?
46:03non je pense que
46:04une des questions
46:05je vois bien
46:05avec pas mal d'amis
46:06américains aussi
46:07c'est
46:08qu'est-ce qu'on fait
46:09d'ici 2027
46:10parce que l'échéance
46:11c'est pas vraiment
46:11l'incertitude de court terme
46:12il y a encore des points
46:13de résilience sur le budget
46:14mais en 2027
46:15ça peut être beaucoup
46:16plus compliqué
46:16si le résultat
46:17de la présentielle
46:18est très défavorable
46:19à un sérieux
46:20budgétaire minimal
46:21on va dire ça comme ça
46:22c'est-à-dire que le retour
46:23de la visibilité
46:24qui était là
46:24est aujourd'hui
46:25totalement perdu
46:26et bien sûr
46:26que ce soit pour les entreprises
46:27mais aussi les marchés
46:28ce qui compte
46:29de prime abord
46:30bien sûr
46:30c'est la visibilité
46:31depuis plusieurs jours
46:33sur ce plateau
46:33pas mal d'allocataires
46:34ont réduit la poche France
46:35est-ce que c'est votre cas
46:36également
46:36Amélie Durambur
46:37chez Amundi ?
46:39alors je crois
46:40que ce qui est important
46:41dans le contexte actuel
46:42c'est voir ce qui est
46:43pricé déjà par les marchés
46:44c'est-à-dire
46:44qu'est-ce qui
46:45dans la situation française
46:46est déjà intégré
46:47dans les cours
46:48et nous notre analyse
46:49chez Amundi
46:50c'est que beaucoup de choses
46:51sont déjà intégrées
46:52dans les cours
46:52des choses assez défavorables
46:54puisqu'on peut quand même
46:55dire pudiquement
46:56que la situation
46:56est compliquée en France
46:58mais si on regarde
46:59tant du côté du spread
47:00que des actions françaises
47:02il y a eu quand même
47:03une correction
47:03qui est significative
47:04c'est-à-dire qu'aujourd'hui
47:05l'incertitude budgétaire
47:07elle est largement
47:08dans les cours
47:09c'est-à-dire que
47:10les marchés anticipent
47:12une consolidation
47:12finalement assez minimale
47:14du budget
47:15les valeurs domestiques françaises
47:17ont déjà beaucoup corrigé
47:18pas exactement
47:19pareil que lors
47:20de la précédente dissolution
47:22mais on est quand même
47:23sur des corrections
47:24qui sont significatives
47:26on a du côté
47:27du spread
47:28OAT-Bound
47:29dont on a parlé aussi
47:30un écartement
47:31qui est quand même
47:32très sensible
47:33et qui montre
47:34qu'une sous-performance
47:35de la croissance française
47:36combinée
47:37à une réduction
47:38on va dire
47:38du déficit
47:39assez modeste
47:41et inférieure
47:41à ce qui aurait été
47:42souhaitable
47:43sont déjà dans les cours
47:44donc on peut
47:45commencer à s'interroger
47:46sur un retour
47:47sur les valeurs françaises
47:49notamment sur certaines
47:50qui ont été
47:51peut-être trop fortement
47:52sanctionnées
47:53donc ça c'est
47:54pour l'instant
47:55on va dire
47:56on a une forme
47:57de
47:57on reste
47:59je dirais
47:59intéressé
48:00par certaines valeurs françaises
48:02alors qu'il faut se rappeler
48:03aussi
48:03que seulement
48:0520% des revenus
48:06du CAC 40
48:07sont des revenus
48:07domestiques
48:08donc il y a aussi
48:09une analyse
48:10quand même intéressante
48:11à faire
48:11de qui pourrait
48:12par contagion
48:13entre guillemets
48:14être sanctionnés
48:15alors même
48:16que les revenus
48:17par exemple
48:17ne sont pas
48:18si domestiques
48:19donc il faut vraiment
48:19Mais la crainte
48:20c'est la crainte
48:20d'une surfiscalité
48:21on l'a vu notamment
48:22avec l'Effrage
48:22qui a publié
48:23ses résultats
48:23la semaine dernière
48:24encore ce matin
48:2526 Veolia et Bouygues
48:26sont les trois
48:26plus fortes baisses
48:27Effectivement
48:28c'est effectivement
48:29la crainte
48:30la crainte du marché
48:31et c'est ce risque-là
48:33en fait qu'il faut lever
48:34pour avoir je pense
48:35un rebond
48:36qui soit vraiment durable
48:37tant qu'on n'a pas
48:38levé cette crainte
48:39de surfiscalité
48:40il est plus difficile
48:42en fait
48:43d'avoir un rebond relatif
48:44en fait des actions françaises
48:46par rapport au reste
48:47de la cote
48:47parce que c'est une menace
48:48qui n'est que partiellement
48:50en fait
48:50pricée par le marché
48:52il y a ce qui est déjà
48:53pricé
48:53ce qu'il est partiellement
48:54et ce qu'il n'est pas du tout
48:55ce qu'il n'est pas du tout
48:56c'est le risque
48:57d'une réélection
48:58par exemple
48:58qui n'est pas du tout
48:59si Macron
49:00venait à démissionner
49:01c'est pas du tout
49:02pricé par le marché
49:03aujourd'hui
49:04ce qui est partiellement
49:05pricé
49:05c'est un scénario
49:07un peu de continuité
49:08actuelle
49:08c'est-à-dire
49:08avec un budget
49:09qui sera voté
49:11mais peut
49:12probablement
49:13avec une consolidation
49:14fiscale
49:15peu importante
49:16avec un risque
49:17de surcharge
49:18fiscale
49:19mais qui n'est pas encore
49:20complètement pris
49:21en considération
49:22donc qui n'est que
49:23moyennement pricé
49:24et on va dire
49:25du côté
49:26des marchés
49:28obligataires
49:28on a eu un écartement
49:29de spread
49:30on peut aller
49:30un peu plus loin
49:31mais on a quand même
49:32la force de rappel
49:33des autres périphériques
49:34et de la zone euro
49:35qui fait qu'il n'y a pas
49:37beaucoup de place
49:38pour que ça ne devienne pas
49:39une opportunité
49:40pour le réinvestissement
49:42d'autant plus
49:42que si c'est un sujet
49:43important
49:44il n'en manque pas
49:45cette rentrée
49:47des sujets importants
49:48avec notamment
49:48bien sûr
49:49Lisa Cook
49:50c'était là aussi
49:51un sujet majeur
49:52de l'été
49:52que Donald Trump
49:54souhaite tout simplement
49:55limoger
49:56alors vendredi
49:56la justice américaine
49:57n'a pas statué
49:58sur son sort
49:59notamment le tribunal
50:02la justice américaine
50:03doit statuer
50:03dans les prochaines heures
50:04de toute façon
50:05dans tous les cas
50:05il risque d'avoir
50:06Pierre-Olivier Béfi
50:07la case
50:08Cour suprême
50:09donc ça risque encore une fois
50:10de prendre du temps
50:11mais là aussi
50:12il y a de l'incertitude
50:12c'est-à-dire que l'incertitude
50:13il y en a en France
50:14il y en a aux Etats-Unis
50:15comment vous regardez
50:16ce sujet de l'indépendance
50:18de la banque centrale
50:19américaine
50:19puisque c'est quand même
50:20historique
50:21qu'un président américain
50:22utilise ces méthodes-là
50:23pour faire pression
50:24pour baisser les taux
50:24oui
50:25à la fois
50:26l'indépendance
50:27de la réserve
50:29fédérale américaine
50:30elle était déjà
50:31un peu théorique
50:32dans le sens où
50:32depuis 2009
50:34et le quantitative easing
50:35ce qu'on dit
50:37en termes d'économie
50:39c'est qu'elle est
50:39sous dominance budgétaire
50:40c'est-à-dire que
50:41quand on a une situation
50:43de déflation
50:44par la dette
50:44si on a par exemple
50:46un resserrement budgétaire
50:47ça casse l'économie
50:48et donc la Fed
50:49est obligée
50:49encore plus
50:49de baisser les taux
50:50on était dans cette situation
50:51pendant longtemps
50:52donc la Fed
50:52elle était déjà
50:53sujette à la politique budgétaire
50:55et ce que fait Trump
50:55aujourd'hui
50:56c'est simplement de dire
50:57voilà
50:57moi c'est simple
50:58j'ai des charges d'intérêt
50:59qui sont très élevées
51:01qui n'arrêtent pas de monter
51:02parce que les taux
51:03ont commencé à réagir
51:04parce qu'on a
51:04après le Covid
51:05eu la transmission
51:06à l'inflation
51:07donc les marchés obligataires
51:08ont commencé à réagir
51:08à cette nouvelle situation
51:09et donc ça lui coûte
51:10très très cher
51:11voilà
51:11donc in fine
51:12je dirais que
51:15le débat
51:16il est
51:16est-ce qu'on préfère
51:17avoir un peu d'inflation
51:18et puis
51:19financer
51:21les dépenses publiques
51:22ou amortir
51:23en quelque sorte
51:24les excès de dette publiques
51:25ou est-ce qu'on préfère
51:27combattre l'inflation
51:28et de l'autre côté
51:29avoir des situations budgétaires
51:30de plus en plus contraintes
51:31du ressortement budgétaire
51:32dans un cadre
51:33où quand même
51:33depuis à peu près
51:35une vingtaine d'années
51:35le pouvoir d'achat
51:36de classe moyenne
51:36est sous pression de partout
51:37y compris aux Etats-Unis
51:39voilà
51:39donc c'est un débat
51:40à mon avis
51:41qui fait sens
51:43et paradoxalement
51:44moi ma vision là-dessus
51:45c'est que
51:46je pense que la Fed
51:48va perdre
51:49une partie de son indépendance
51:50de toute façon
51:51elle est tellement attaquée
51:52c'est comme la régulation
51:55quand on fait de la régulation
51:56généralement
51:57on le fait au moment
51:58il y a la crise
51:58mais c'est un peu trop tard
51:59et puis après
52:00on oublie la régulation
52:01c'est pareil
52:01il y a des grands cycles aussi
52:02sur les banques centrales
52:04voilà
52:04l'indépendance de la Fed
52:05c'était très très utile
52:06dans les années 70-80
52:08parce qu'il fallait la mettre en place
52:09parce qu'il y avait tellement d'inflation
52:10c'était objectif numéro un
52:11aujourd'hui
52:11c'est plus trop l'objectif
52:12des Etats-Unis
52:13donc pour moi
52:13il y a cette dérive
52:15qui va s'amplifier
52:16à mon avis
52:17ce qui se passe aujourd'hui
52:19c'est qu'un épisode
52:20ça commence
52:21on voit l'or
52:22on voit le dollar
52:22qui commence à baisser
52:23c'est assez surprenant
52:24qui aurait parié cette année
52:25que le dollar baisserait
52:26avec la hausse des tarifs
52:27etc
52:28c'est pas du tout le schéma
52:29qu'on avait les dernières années
52:30ce qu'on disait
52:31c'est qu'on aurait des tarifs
52:32donc il fallait compenser ça
52:33par une appréciation du dollar
52:34au contraire
52:35là on a eu complètement le contraire
52:36parce que Trump mène une politique
52:38justement
52:38où on peut
52:39je dirais pas qu'il faut aller
52:41dans l'idée
52:41qu'on aura une défiance
52:42sur le dollar
52:43ça reste la monnaie de réserve
52:43mais en tout cas
52:44on peut se dire
52:45bon bah maintenant
52:46je vais peut-être arrêter d'investir
52:47aux Etats-Unis
52:48il y a des risques politiques
52:49qui sont clairs
52:50y compris pour les gens
52:51qui investissent là-bas
52:52en tout cas sur les actions
52:53ça se voit pas
52:53on l'a encore vu
52:54il y a quelques instants
52:55avec les équipes de Yomony
52:56les flux continuent d'arriver
52:57sur les actions américaines
52:59oui mais je pense
52:59qu'ils sont quand même
53:00un peu réduits
53:01un peu plus prudents quand même
53:02moi j'ai pas assez
53:03alors je sais pas si
53:04j'ai les mêmes données
53:05mais moi je vois plutôt
53:05une baisse assez nette
53:07des flux entrants
53:08on le voit notamment
53:09vous le voyez par exemple
53:10sur certains fonds
53:10les fonds norvégiens
53:12il y a aussi les fonds asiatiques
53:13les fonds souverains
53:15qui publient certaines
53:16de leurs données
53:17et là on voit déjà
53:17qu'ils ont arrêté d'investir
53:19ça veut pas dire
53:19qu'ils retirent leur argent
53:20des Etats-Unis
53:21ça veut dire que le flux rentrant
53:22est beaucoup plus faible
53:23ça a été une thématique
53:24très forte des derniers mois
53:25le fait qu'il fallait
53:26être G ses positions
53:27parce qu'il y a
53:28comment dire
53:29une position
53:29en l'étant de l'art
53:30qui est très forte
53:30voilà
53:31Amélie Drambure
53:33pour terminer
53:33alors sur la Fed
53:34je ne partage pas
53:35tout à fait la vision
53:36que je trouve assez
53:38tranquille on va dire
53:40ou relax
53:41de Pierre-Olivier
53:42moi je pense que c'est
53:43quand même un phénomène
53:43qui est nouveau
53:44le phénomène de vouloir
53:46instrumentaliser
53:47d'une certaine façon
53:48la Fed
53:49alors le plan étant
53:51deux temps
53:51de la part
53:52de l'administration Trump
53:54le premier
53:54première étape
53:57qui est celle
53:58de faire vouloir
53:59que la Fed
54:00baisse les taux
54:01je dirais celui-là
54:03est à la limite
54:04peu important
54:05dans le sens
54:06où on attendait tous
54:06que la Fed
54:07baisse les taux
54:08elle-même avait dit
54:09qu'elle baisserait les taux
54:10effectivement il veut
54:10accélérer le calendrier
54:12parce qu'il a besoin
54:13d'insuffler
54:14en fait
54:15de la relance
54:17entre guillemets
54:17sur les taux
54:19il a besoin de convaincre
54:20le marché
54:21et la Fed
54:21du fait que la hausse
54:22des tarifs
54:23sera que transitoire
54:25et un effet
54:25on va dire
54:26un effet unique
54:27de hausse des prix
54:28et après
54:29ça n'empêchera pas
54:30entre guillemets
54:31la Fed
54:31de baisser les taux
54:32donc ça c'est la première étape
54:33qui est celle
54:34qui est en cours maintenant
54:35ce qui va être important
54:36c'est la deuxième étape
54:37parce que le plan
54:38ne s'arrête pas là
54:39le plan de l'administration Trump
54:41dans un deuxième temps
54:42c'est de faire baisser le dollar
54:43et de rapatrier partiellement
54:45ou au moins d'éviter
54:46l'accumulation
54:47de réserves de change
54:48par les autres pays
54:50c'est-à-dire
54:50en partie l'Europe
54:52mais surtout
54:52les pays asiatiques
54:54la Chine
54:54le Japon
54:55la Suisse
54:56en Europe
54:57également Hong Kong
54:58etc.
54:59qui accumulent
54:59des réserves de change
55:00considérables
55:01qui tendent
55:02à l'appréciation du dollar
55:03et ça
55:04l'administration Trump
55:05n'en veut plus
55:05elle veut que le dollar
55:06baisse
55:07et que ces dollars
55:08reviennent
55:09entre guillemets
55:09dans la mère patrie
55:11et pour faire ça
55:12parce que c'est extrêmement
55:13difficile à orchestrer
55:14sans générer
55:15des turbulences
55:16extraordinaires
55:17sur les marchés financiers
55:18elle a besoin
55:19que la Fed
55:19soit à ses côtés
55:21pour piloter
55:22cette forme
55:22d'ajustement
55:24à ses côtés
55:25pour pouvoir
55:26soit baisser les taux
55:27soit faire du
55:28quantitatif easing
55:29soit générer
55:30des lignes
55:31d'arrangement
55:33entre les différents pays
55:34etc.
55:35et donc c'est sur
55:35cette partie-là
55:36de vouloir piloter
55:38la deuxième phase
55:38du plan
55:39qu'il est quand même
55:40inquiétant
55:41de voir que la Fed
55:42n'aura plus
55:43la même indépendance
55:44et la même façon
55:45de juger
55:45ce qui est par rapport
55:47à son mandat
55:48aujourd'hui
55:48la stabilité des prix
55:50et le marché du travail
55:51On est pris par le temps
55:52Merci beaucoup Amélie de Rambure
55:54de nous avoir accompagné
55:54ce matin
55:54je rappelle que vous êtes
55:55seigneur multi-assets
55:56de Portfolio
55:56chez Amundi
55:58et Pierre-Olivier Beffy
55:59chef économiste
55:59de Boussa
56:00et Gavodan
56:00Merci à tous les deux
56:01de nous avoir accompagnés
56:02Je vous rappelle la tendance
56:03à la Bourse de Paris
56:04légèrement dans le vert
56:05plus 0,3%
56:06avant bien sûr
56:07l'emploi américain
56:08vendredi
56:09et à noter qu'il n'y aura
56:09pas de séance
56:10cet après-midi
56:11du côté des Etats-Unis
56:129h58
56:12dans un instant
56:13Raphaël Lejean
56:14et ses experts
56:14Oui les experts
56:1510h11h sur BFM Business
56:17au programme
56:17François Bayrou
56:18ne lâche rien
56:20près de deux heures
56:20d'interview hier
56:22il compte rester
56:23on parlera aussi
56:24du contre-budget
56:25du parti socialiste
56:26annoncé ce week-end
56:27à Blois
56:27des propositions du Medef
56:29et également
56:30du sommet de la coopération
56:31de Shanghai
56:31qui réunit
56:33Indiens et Chinois
56:33ce week-end
56:35beaucoup de sujets
56:36et 4 experts
56:36autour de la table
56:37pour la première fois
56:37à 10h
56:38on se donne rendez-vous
56:39tout de suite
56:39Les experts
56:409h, 10h
56:41tous les jours
56:41sur BFM Business
56:42et on se retrouve
56:43bien sûr
56:44demain
56:44pour Good Morning Market
56:45à partir de 9h
56:46très bonne journée
56:47Good Morning Market
56:50sur BFM Business
56:51BFM Business
56:52BFM Business
56:53BFM Business
56:53BFM Business
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