- il y a 2 mois
Chaque week-end, Emilie Broussouloux vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00Vous le disiez il y a un instant, Maurice Safran, je ne vous redonne pas la parole, ne parlez plus.
00:04Vous le disiez, il y a un instant, il est impossible de trouver finalement des compromis.
00:09Et bien c'est ce qu'on va voir pendant ce match, puisqu'on aura une députée PS contre un député RN.
00:15Je vous invite à quitter ce plateau.
00:17Merci beaucoup d'avoir été avec nous sur BFM TV.
00:21Et puis j'accueille donc, pour poursuivre dans ce grand match, Mathieu Vallée.
00:27Bonsoir Mathieu Vallée.
00:28Bonsoir Mme Brousseau.
00:29Merci d'être avec nous, député européen, Rassemblement national.
00:33Et puis Céline Hervieux, bonsoir.
00:35Bonsoir Mme Brousseau.
00:36Merci d'être avec nous, député PS de Paris.
00:39Je vous demanderai de ne pas en venir aux mains, de ne pas parler en même temps.
00:43On a déjà fait des idées avec la mère Vieux, ça s'est toujours bien passé.
00:46Ça serait en ma défaveur.
00:47On n'a pas les mêmes idées, on ne va étonner personne, mais ça s'est toujours bien passé.
00:50Et je respecte la mère Vieux qui est élue par les Français comme moi.
00:52Donc le débat c'est de se respecter.
00:54Et bien je vous remercie d'être là.
00:55D'abord, je voudrais qu'on voit ces images et ce calendrier notamment de mobilisation.
01:01Il faut s'attendre à un septembre noir.
01:04Ça ne vous a pas échappé.
01:05Une colère sociale qui enfle avec des propos de Bruno Retailleau que l'on va voir dans un instant.
01:11Mais voilà, se rapproche le 10 septembre.
01:13Mathieu Vallée, vous êtes ancien chef adjoint de la BAC.
01:16D'ailleurs c'est important de le dire.
01:17Est-ce que vous, vous soutenez ce mouvement ?
01:19Moi je soutiens les citoyens honnêtes.
01:21La France qui travaille pour tout le monde, qui paye pour tout le monde et qui n'en peut plus.
01:24Moi je ne soutiens pas la France qui veut casser, qui veut bordéliser le pays,
01:28qui comme l'extrême gauche veut pourrir les mouvements sociaux comme elle l'a fait sur les Gilets jaunes,
01:32comme elle l'a fait sur les lois El Khombré, comme elle l'a fait sur la réforme des retraites.
01:35À chaque fois que l'extrême gauche se saisit d'un mouvement social,
01:37elle le pourrit, elle le désingue et elle le transforme en chaos dans la rue.
01:41Moi ce que je veux c'est que les gens honnêtes puissent manifester, puissent s'exprimer,
01:43puissent revendiquer. Le mouvement original des Gilets jaunes c'était des gens
01:47qui ne pouvaient plus mettre l'essence dans leur voiture, qui ne pouvaient plus terminer le mois,
01:51qui n'arrivaient plus à remplir les caddies correctement.
01:53Et donc je les soutiens et j'espère qu'on peut permettre à ces gens honnêtes
01:57à la fois de revendiquer dans le respect de l'ordre de la République
02:00parce que je sais très bien que la majorité de nos concitoyens aime bien pouvoir défiler
02:04de manière pacifique, de manière respectueuse de nos lois,
02:06de manière respectueuse de nos anges gardiens, de nos policiers, de nos gendarmes
02:09qui sont là pour les protéger et pas là pour les empêcher de manifester quoi qu'on dise des gauchos.
02:12Céline Hervieux, est-ce que vous comprenez vous aussi cette colère qui enfle
02:17et notamment ces Français qui appellent même à bloquer la France ?
02:23Alors bien sûr, bien sûr je la comprends et je la respecte.
02:26Alors moi je serai sans doute aussi dans la rue le 10 prochain.
02:30La question c'est que ce qui est terrible en fait c'est que les gens n'aient plus que la manifestation
02:34et que la mobilisation dans la rue pour exprimer ce qu'ils ont à dire sur la situation politique du pays.
02:40Et malheureusement, même quand ils vont dans la rue massivement et par millions,
02:45on ne les entend pas.
02:46Et donc c'est ça qui est difficile dans notre pays.
02:48Donc moi j'entends ce mouvement, je respecte les organisations syndicales
02:52qui veulent manifester, qui veulent exprimer un mécontentement.
02:55On est dans une crise sociale, une crise politique,
02:57on a des inégalités qui explosent,
02:59un taux de pauvreté qui est historique de notre pays,
03:02qui a dépassé les 15% depuis que c'est calculé,
03:05on a atteint des taux records.
03:07Donc moi je comprends la colère sociale dans le pays,
03:10je pense qu'elle doit s'exprimer dans la rue.
03:11Ce n'est pas l'extrême gauche en l'occurrence qui pose problème.
03:14Ce qui pose problème c'est que les gens en viennent
03:17à devoir exprimer de la violence pour qu'on les entende.
03:20Et c'est ça le problème.
03:21Et pour quelles raisons avez-vous décidé de marcher le 10 septembre ?
03:24Vous disiez que vous aviez envie de vous joindre à ce mouvement.
03:26Oui, en tant que citoyenne, je ne le dis pas au nom du Parti Socialiste,
03:29je le dis moi en tant que citoyenne,
03:30parce qu'au bout d'un moment, si vous voulez,
03:32on en a ras-le-bol d'avoir des responsables politiques
03:34qui en fait n'entendent pas ni le résultat des élections,
03:38ni les mobilisations dans la rue,
03:39ni les partenaires sociaux, ni les parlementaires
03:42qui ne respectent pas le fait qu'aujourd'hui
03:44on est dans une situation politique qui est chaotique
03:46et qu'en fait le seul débouché politique qu'on nous propose
03:49c'est instabilité sur instabilité.
03:51On est dans une crise économique et on dit toujours au même,
03:54aux retraités, aux chômeurs, aux travailleurs, aux jeunes,
03:58vous allez travailler plus, c'est de votre faute,
04:00vous êtes responsable.
04:01Et en parallèle, on refuse de faire contribuer ceux qui le peuvent,
04:04les multinationales, les plus aisés d'enseignement.
04:06Mais ça, ça pourrait être...
04:08Donc, d'un moment, les gens en ont ras-le-bol.
04:09Mathieu Vallée, ça pourrait être de bons arguments.
04:11Enlevez-moi d'un doute, Madame Mervieux,
04:12j'espère que vous condamnez les Black Blocs, les Antifas,
04:15ceux qui transsemblent les policiers en torches vivantes,
04:17qui lancent des cocktails Molotov,
04:18qui cassent l'outil des commerçants,
04:19c'est-à-dire les gens qui aient la soeur de leurs fonds,
04:21achètent leurs fonds de commerce et font travailler dans notre pays.
04:24J'espère que vous ne l'utilisez pas la violence
04:25comme mode de revendication
04:26et surtout que les Black Blocs prennent la place
04:28des syndicats dans les têtes de cortège.
04:30Est-ce que vous condamnez tous ces gens
04:31qui sont de l'outre-gauche, Mervieux ?
04:32Personne ne prend la place des syndicats
04:35dans la tête des cortèges.
04:35Ça fait longtemps que vous avez pété dans un cortège, Madame.
04:37Non, non, mais justement,
04:38c'est vous qui, visiblement, n'avez pas été depuis un temps d'heureux.
04:40Parce qu'en l'occurrence,
04:41les Black Blocs et l'extrême-gauche,
04:44ça arrive plutôt en fin de cortège
04:46qu'à la tête des cortèges.
04:46Ils arrivent en tête de cortège depuis un an.
04:47Donc, ce n'est pas grave.
04:48Mais l'important, c'est de dire que,
04:50évidemment qu'on condamne les violences,
04:52évidemment qu'on les condamne.
04:53Je suis content que vous le disiez.
04:54Ce n'est pas un moyen d'expression citoyen valable
04:57et, en l'occurrence, c'est plutôt contre-productif.
05:00Par contre, ce que je disais,
05:01c'est que, simplement, au bout d'un moment,
05:03quand vous n'avez pas de débouchés politiques
05:05à la crise sociale dans laquelle nous sommes,
05:07eh bien, les gens n'ont pas d'autre solution
05:08que d'exprimer de la colère.
05:10Et il y a beaucoup de jeunes, justement,
05:12qui n'ont jamais manifesté
05:14et qui, aujourd'hui, ont envie de descendre dans la rue
05:18parce qu'il n'y a pas d'autre solution.
05:19Mais la meilleure en même temps,
05:20c'est le vote, Madame Mervieux,
05:21dans une démocratie.
05:22Moi, je respecte cela
05:22et je condamne, évidemment, les violences
05:24qui ne font pas avancer les choses.
05:25Je me suis engagée en politique, précisément,
05:27parce que je pense que la politique
05:28peut changer les choses,
05:30qu'on peut trouver des voies de compromis
05:31et de sortie de crise par le dialogue,
05:34par le respect, aussi, d'opinions différentes.
05:36Donc, moi, je ne vais pas les casser.
05:38Et je condamne les violences.
05:39Dites-moi à vos amis,
05:40M. Mélenchon, M. Pompard, M. Leomand.
05:42Dites-moi à tous vos amis
05:43qui, visiblement, ont pris M. Raphaël Arnaud
05:46comme député fiché et senti fin
05:47et qui n'ont absolument aucun policier
05:49ou aucun gendarme parmi leurs élus.
05:50C'est les ouvriers de la sécurité.
05:51C'est peut-être ça qui fait que vous faisiez
05:5210% des expositives à Mère Vieux
05:54sans être méprisant.
05:55C'est que vous n'avez pas d'ouvriers,
05:57vous n'avez pas de policiers,
05:58pas de gendarmes, pas de militaires,
05:59pas de sapeurs-pompiers,
05:59pas toutes ces forces vives
06:01qui, pour quelques misères par mois,
06:03protègent la population.
06:03Dans vos élus du Parti Socialiste,
06:04j'ai regardé, vous avez à peu près
06:05une soixantaine d'élus.
06:06Vous n'avez pas un seul ouvrier de la sécurité,
06:08un seul ouvrier qui protège le peuple français.
06:10Pourquoi vous ne proposez pas,
06:11comme mon parti, Marine Le Pen,
06:12gendarme Adela,
06:13la confiance à celles et ceux
06:14qui gagnent une misère par mois,
06:15qui viennent de très loin
06:16et qui se sont élevés par le travail,
06:17l'effort et le mérite,
06:18en tant que candidats,
06:19dans des circonscriptions
06:19où ils pourraient...
06:20Tous les élus,
06:22quel que soit leur parcours,
06:23sont respectables.
06:24Je respecte tout le monde.
06:24Je dis simplement qu'il faut que l'Assemblée
06:26représente toutes les catégories
06:27socio-professionnelles.
06:28Très bien, mais ça n'a pas dit...
06:29Je partage votre avis.
06:31Nous, on ne fait plus que partager,
06:32on propose des candidats.
06:33Ceci, je vous rassure,
06:34mais il n'y a pas que
06:35le Rassemblement National
06:36qui valorise des profits différents,
06:38en l'occurrence,
06:39la gauche et le Parti Socialiste.
06:40J'aimerais bien avoir
06:40des élus députés.
06:42Vous avez raison sur ce point,
06:44mais ça vient petit à petit.
06:45Mais la question n'est pas celle-là.
06:47La question est de savoir
06:48comment, en France,
06:49on trouve un débouché politique
06:51à la crise sociale
06:51et politique dans laquelle nous sommes.
06:53Eh bien, par le vote,
06:54il s'agirait de respecter
06:55le résultat de ce vote.
06:56On va y venir au vote
06:57et à la dissolution.
06:58Mais d'abord,
06:58je voudrais vous faire écouter
06:59Bruno Retailleau aujourd'hui
07:00qui parlait justement
07:01de ce mouvement
07:02« Bloquons tout ».
07:03Écoutez, comme il en parle,
07:04il dit que c'est tout simplement
07:05stupide.
07:07On voit bien que le mouvement
07:09s'est gauchisé.
07:09M. Mélenchon tente
07:11de le récupérer,
07:11que c'est la mouvance
07:12d'extrême-gauche,
07:13d'ultra-gauche,
07:14aidée par la CGT,
07:15qui va être à l'œuvre.
07:17Je ne crois pas
07:17à des mouvements d'ampleur.
07:19En revanche,
07:20compte tenu de ces mouvances-là,
07:22de leur radicalité,
07:23il peut y avoir
07:24des actions spectaculaires, etc.
07:25On doit pouvoir, en France,
07:27manifester une exaspération.
07:29On doit pouvoir, en France,
07:31manifester.
07:32On doit le faire calmement,
07:33sans bloquer le pays.
07:34Cette consigne
07:36de bloquer tout,
07:37c'est stupide.
07:38Parce qu'aujourd'hui,
07:39c'est pire que tout.
07:40Bloquer tout, c'est pire que tout.
07:41Le pays n'a pas besoin
07:42d'être bloqué.
07:43Il a, au contraire,
07:44besoin d'avancer.
07:45Est-ce qu'il respecte
07:46les Français,
07:47Bruno Retailleau,
07:47quand il dit que
07:48bloquer tout, c'est stupide ?
07:50En tout cas,
07:51nous, on propose
07:51une dissolution
07:52pour débloquer le pays.
07:53Avec Marine Le Pen
07:54et Jordan Mardella,
07:55on ne veut pas bloquer le pays,
07:56on veut le débloquer.
07:56Parce que les Français,
07:56qui sont en colère,
07:57ont raison de vouloir bloquer le pays.
07:59Non seulement,
07:59ils ont raison de manifester
08:00et de revendiquer
08:01dans le respect de nos lois
08:02et de leur républicain.
08:04Non mais,
08:04moi, je ne crois pas
08:05au blocage du pays.
08:06Je crois au déblocage du pays.
08:07Nous, les responsables politiques,
08:08on a pour proposer des solutions.
08:10On n'est pas là
08:10pour finalement revendiquer
08:12et reprendre un mouvement
08:14qui se veut populaire.
08:15On est là pour dire aux Français,
08:16nous, on propose
08:16de revenir au vote
08:17parce que la meilleure arme
08:18pour débloquer le pays,
08:19pour revendiquer,
08:20pour se faire entendre,
08:21c'est le vote.
08:21C'est comme ça
08:22que le général de Gaulle
08:22a conçu nos institutions
08:23qui ont traversé
08:24toutes les crises.
08:25la crise algérienne,
08:26la crise des émeutes,
08:27la crise sanitaire.
08:28Toutes nos institutions
08:29sont fondées
08:30sur la légitimité
08:30du vote démocratique.
08:32Et, pardon,
08:32mais vous me parlez
08:33de M. Rétaillou
08:34et j'interroge aussi
08:35Mme Hervieux
08:35parce qu'on n'a pas entendu
08:36le Parti socialiste sur ce sujet-là
08:37puisqu'on parle de l'ordre en France.
08:38Vous avez vu
08:39qu'on va devoir trinquer,
08:41on va devoir payer
08:42pour les casseurs,
08:42pour les émeutiers
08:43puisque le gouvernement
08:44envisage de mettre
08:46une surprime de 5%
08:47dans les assurances
08:47pour toutes celles
08:48qui ont cassé,
08:49qui ont brûlé,
08:49qui ont finalement mis à terre
08:50tout ce que les Français
08:51financent par leur impôt,
08:52les écoles,
08:53les commissariats,
08:53les mairies
08:54qu'on a vu partir en fumée.
08:55Moi, j'étais sur le terrain
08:55en tant que commissaire de bac
08:56lors des émeutes
08:57de l'affaire Poste-Naël.
08:58D'ailleurs,
08:58il ne venait pas pour Naël,
08:59il venait pour s'enrichir
09:00les poches
09:00et pour finalement
09:01casser ce que les Français
09:02consacrent par l'impôt.
09:03Donc moi,
09:04j'ai entendu avec Gabriel Attal
09:05« Tu payes,
09:06tu casses,
09:06tu payes ».
09:07Finalement,
09:07aujourd'hui,
09:07c'est le voyou casse,
09:08le Français trinque
09:09et en plus,
09:10ils payent les dingueries
09:11des autres.
09:11Donc est-ce que vous,
09:12vous êtes d'accord
09:12pour que les Français
09:13mettent encore la main
09:14à la poche
09:15à payer 5%
09:16pour ceux qui cassent,
09:17pour ceux qui brûlent,
09:17pour ceux qui mettent
09:18à bas la République ?
09:19Écoutez,
09:20M. Vallée,
09:20je pense qu'il faut arrêter
09:21de caricaturer.
09:23Vous êtes pour les 5%
09:24en plus de primes d'assurance
09:25pour payer pour les casseurs
09:26et les émeutes.
09:27Non mais là,
09:27ce n'est pas la question
09:28qu'on est en train
09:29de traverser
09:29dans le moment politique
09:30qu'on vit.
09:31Évidemment que je défendais.
09:32Plus que vous,
09:33plus que le Rassemblement National
09:34qui vote contre
09:34l'augmentation du SMIC
09:35pour la flat tax
09:37contre le rétablissement
09:38de l'ISF.
09:39En l'occurrence,
09:40tous les votes
09:40du Rassemblement National
09:41sont contre la question sociale
09:42et derrière vos aires sociaux.
09:44Je vous ai connu
09:45moins caricaturer.
09:45En réalité,
09:46regardez les votes
09:47du Rassemblement National
09:48depuis plusieurs années.
09:51Ils votent contre
09:51l'augmentation du SMIC,
09:53contre le rétablissement
09:54de l'impôt de solidarité
09:55sur la fortune.
09:57Ils votent pour la flat tax
09:59qui privilégie
10:00les revenus du capital
10:01par rapport à celui du travail.
10:03Vous votez même
10:04contre la gratuité
10:05de la cantine,
10:06des fournitures scolaires
10:07et vous votez même
10:08contre des mesures
10:08qui visent à plus
10:10d'égalité et d'accès
10:11des femmes
10:11dans la fonction publique.
10:12Vous rigolez madame.
10:13Excusez-moi.
10:14Vous n'êtes pas la solution.
10:15Vous faites partie du problème.
10:17On a proposé
10:18des urgences financières
10:19pour les femmes victimes
10:19de violences conjugales.
10:20Vous n'avez pas voté madame Hervieux.
10:21Vous n'étendez pas
10:22les femmes victimes
10:22de violences conjugales.
10:22La question que nous vivons...
10:24La question de violences conjugales,
10:26parlons-en,
10:27parlons-en,
10:27puisqu'on a 120 000 femmes
10:29qui sont victimes
10:30approximativement
10:31de viols chaque année.
10:33Il y a une femme
10:33qui meurt sur les coups
10:34de son conjoint
10:34tous les trois jours.
10:35Ce n'est pas approximatif.
10:36Je l'ai combattu ça,
10:37le féminicide.
10:38Mathieu, allez,
10:38on va parler
10:39l'un après l'autre.
10:40Voilà, exactement.
10:41Merci à madame Rosoulou.
10:42Le ministre de l'Intérieur,
10:43en l'occurrence,
10:44ferait mieux de s'occuper
10:45de cette question
10:46plutôt que de se préoccuper
10:48de la question
10:48des manifestations dans le pays
10:50puisqu'en l'occurrence,
10:51les gens ont le droit
10:51de manifester.
10:52C'est un droit constitutionnel.
10:54Absolument.
10:54Alors, Bruno Retaille
10:55n'a pas remis ça en question.
10:56Il parlait des blocages.
10:58Encore heureux,
10:58mais vous savez,
10:59on a entendu des choses
11:00dans la bouche
11:01de M. Retailleau
11:02qui sont quand même
11:02extrêmement problématiques
11:03depuis ces dernières années.
11:05Notamment quand il y a eu
11:05les émeutes,
11:06vous parliez du cas de Naël
11:07où il parlait de régression
11:09vers les origines ethniques
11:11de certains jeunes.
11:12Donc, c'est assez problématique.
11:13Donc, moi, je me méfie
11:14en fait des paroles
11:15de notre ministre de l'Intérieur
11:17et j'écoute avec attention
11:18et j'ai hâte
11:19d'être lundi prochain
11:21pour qu'on puisse
11:21enfin se débarrasser
11:23de M. Retailleau
11:24à l'intérieur
11:24et j'espère qu'il ne fera pas partie
11:26du prochain gouvernement.
11:28Je l'espère sincèrement
11:28parce que ces personnes
11:29sont contre la République
11:31avec les propos qu'ils tiennent.
11:32C'est inacceptable
11:33et donc, moi, j'espère
11:34et je sais que M. Vallet
11:35et ses amis du Rassemblement National
11:37valident ces théories
11:38et sont plutôt assez proches
11:40de Bruno Retailleau
11:40et je trouve ça extrêmement grave
11:42que les Républicains
11:43n'aient plus de Républicains
11:44que le nom.
11:45Non, non, mais c'est très grave.
11:47On a une droite
11:48dans un pays qui se radicalise.
11:49M. Vallet,
11:50vous seriez satisfait
11:52de voir Bruno Retailleau
11:53à Matignon ?
11:55Non, écoutez,
11:55M. Retailleau a fait le choix
11:56du macronisme
11:59et lorsqu'il soutient
12:01cette surprime
12:01de 5%
12:02dans les assurances
12:03qu'il vise à faire payer
12:04aux Français
12:04les dingueries des émeutiers,
12:06ça ne me convient pas.
12:06Quand il propose
12:07une réponse graduée
12:07face à l'Algérie
12:08qui nous crache à la figure
12:09et qu'elle ne vient pas,
12:10ça ne me convient pas.
12:11Quand il promet
12:12d'interdire le voile
12:13dans les sorties scolaires
12:14et qu'il ne le fait pas,
12:15ça ne me convient pas.
12:15Quand il ne vote pas
12:16les peines minimales,
12:17les peines planchées,
12:17la présence de l'ultime défense,
12:18voilà, moi je n'ai rien
12:19contre M. Retailleau.
12:20Par contre,
12:21il parle beaucoup,
12:22il agit peu
12:22et quand il peut agir,
12:23il ne le fait pas
12:23parce que M. Wauquiez
12:24ne vote pas
12:24nos propositions de doigt.
12:26Et pardon Mme Hervieux
12:26mais je vais vous mettre à l'aise,
12:28je n'ai pas besoin
12:28que vous portiez
12:29notre parole à notre nom,
12:30je ne suis pas de parole
12:30de mon parti,
12:30j'essaie de le faire humblement.
12:32Je ne veux pas
12:32d'un socialot à Matignon.
12:33Si c'est pour se taper
12:34Hugo Bernalicis à Beauvau
12:35pour finalement être
12:37contre les policiers,
12:37être contre les gendarmes,
12:38dire la police tue,
12:39dire qu'il y a des violences
12:40policières,
12:40des contrôles de la police.
12:40M. Bernalicis,
12:41il n'est pas dans votre alliance
12:44de l'Union Front Populaire ?
12:45Il est membre
12:46de la France Insoumise.
12:47Oui, mais il n'est pas
12:47dans l'Union Front Populaire
12:48dont vous faites partie
12:49Mme Hervieux ?
12:49Si, il est dans l'Union Front Populaire.
12:51Oui, vous parlez des socialistes.
12:52Je trouve ça dommage
12:52d'ailleurs que vous avez vendu
12:53votre ambo de job
12:53pour gagner un siège électoral.
12:55Je préfère être bien seul
12:56que pas l'accompagner.
12:57Je vous mets à l'aise,
12:58je vous mets à l'aise,
12:59vous s'est mis d'accord.
13:09C'est Luc Mélenchon avec nous.
13:10Chacun ses choix
13:12et chacun choisit
13:13avec qui il accompagne
13:14sa vie politique.
13:15Maintenant, je vous dis simplement
13:16ma mère vieux
13:16qu'on a déjà eu les socialistes
13:17M. Hollande.
13:19C'est 380 milliards de dettes
13:20en 5 ans de 2012 à 2017.
13:22Vous n'avez pas voté
13:23la déchéance de nationalité
13:24pour des terroristes
13:25qui avaient massacré
13:26nos compatriotes
13:27alors que M. Hollande
13:28l'avait promis devant le Parlement
13:29avec 131 morts au Bataclan
13:31sur les terrasses
13:32et au Stade de France.
13:33Comment on peut nous avoir
13:34fait une promesse aux Français
13:35et l'avoir autant trahi
13:36alors qu'on a versé du sang
13:37et nos policiers et nos gendarmes.
13:38Je rappelle qu'Amen Merabé
13:40a été tué en janvier 2015
13:41par les frères Kouachi.
13:42Je rappelle qu'on a des juifs
13:43qui ont été tués
13:43à l'hyper cachard
13:44de la Porte-Vacenne.
13:45Donc la déchéance de nationalité
13:46pour ceux qui se retournent
13:47contre la France
13:48et les Français
13:48qui les massacrent
13:49c'était la moindre des choses
13:50c'était même le minimum syndical.
13:52Vous avez trahi les Français
13:53et donc la traîtrise
13:54je ne la veux pas
13:55du retour au pouvoir
13:56ni budgétaire
13:56ni sécuritaire
13:57parce que vous ferez mal au pays
13:58comme vous avez déjà
13:59fait autant de mal
14:00durant 5 ans.
14:01Voilà, nous on n'a jamais
14:01été aux responsabilités
14:02que les Français votent pour nous
14:04on demande la dissolution
14:04qui nous fasse confiance
14:05et on fera tout ce que vous
14:06n'avez pas fait ma mère vieux.
14:07On protégera tous les Français
14:08de cœur et d'esprit
14:09quelle que soit la couleur de peau
14:10quelle que soit le nom
14:11quoi que vous en disiez
14:12parce que l'escroquerie politique
14:13de Parti Socialiste
14:14qui une fois est avec le Front Populaire
14:16pour avoir des voix
14:16et une fois n'est plus avec eux
14:17pour Alain Matignon
14:18c'est non et c'est stop
14:19les Français n'en veulent plus.
14:20Alors je voudrais vous faire écouter
14:21Laurent Wauquiez
14:22qui finalement le dit
14:23vous n'êtes pas une ligne rouge
14:25ni le PS
14:26ni le Rassemblement National.
14:27Oui ça va vous faire plaisir.
14:29Voilà, écoutez
14:30le président du groupe LR
14:31à l'Assemblée Nationale
14:32c'est aujourd'hui sur BFM TV.
14:34Prenons le même scénario
14:34dans l'autre sens
14:35Olivier Faure d'un côté
14:36Jordan Bardella de l'autre
14:38vous censurez pareillement.
14:40Non
14:40et là-dessus
14:41je veux être bien clair
14:43on a pris un engagement nous
14:44on ne censure pas
14:45c'est-à-dire qu'on ne censurera
14:47pas un gouvernement socialiste
14:48on ne censurera pas
14:48un gouvernement du Rennes
14:49pourquoi ?
14:50J'essaie d'être cohérent
14:51avec ce que je vous dis
14:51je vous dis que je suis
14:52pour la stabilité politique
14:53nous ne faisons pas partie
14:54de ceux qui font tomber
14:55des gouvernements dans ce pays
14:56tout simplement
14:57parce que quel qu'il soit
15:00catastrophique pour le pays ?
15:02Alors je vous l'annonce tout de suite
15:03c'est une fausse bonne nouvelle
15:04puisque Bruno Retailleau
15:06a immédiatement écrit
15:07un message sur X
15:09où il expliquait
15:10notamment
15:11il visait directement la gauche
15:13où il dit
15:14la droite refusera toujours
15:15la politique du pire
15:16pour la stabilité du pays
15:18il n'est pas question
15:19de cautionner la pire des politiques
15:20si LR a accepté
15:21d'entrer au gouvernement
15:22c'est justement
15:23pour empêcher la gauche
15:24d'accéder au pouvoir
15:26il ne peut pas
15:28il ne va pas y avoir
15:29de chèque en blanc
15:30je vais y arriver
15:30merci
15:31Céline Hervieux
15:32c'est vrai que
15:34on a senti
15:36qu'il n'était pas d'accord
15:36qu'il y avait un petit peu
15:37de tension dans l'air
15:38Oui je veux rassurer
15:39M. Retailleau
15:40on n'avait pas l'intention
15:41de gouverner
15:42ni avec M. Wauquiez
15:43ni avec M. Retailleau
15:45en fait
15:45c'est incroyable
15:46Pourtant c'était un pas vers vous
15:48ce que disait
15:49Laurent Wauquiez
15:49Oui mais on n'a pas besoin
15:51de l'assentiment
15:52de M. Wauquiez
15:53pardon
15:53enfin je veux dire
15:54c'est une force
15:54qui est minoritaire
15:55aujourd'hui dans le pays
15:56LLR
15:56alors oui
15:57on les entend beaucoup
15:58on les voit
15:59parce qu'ils sont au gouvernement
16:00ce sont eux
16:02qui se sont vendus
16:02pour des postes
16:03en l'occurrence
16:04qui ont trahi
16:05leur parole
16:06nous ce que nous disons
16:07c'est très clair
16:08le parti socialiste
16:09a proposé une alternative
16:10nous sommes dans une situation
16:12de crise politique
16:13lundi le gouvernement
16:14va tomber
16:15on va se retrouver
16:15dans une situation
16:16où on va devoir
16:17négocier un budget
16:19il faut qu'on trouve
16:20une sortie de crise
16:21jusqu'en 2027
16:22on a un président de la république
16:23qui va rester en poste
16:24il l'a dit lui-même
16:24il ne démissionnera pas
16:26donc ce que propose
16:27le parti socialiste
16:28c'est une alternative
16:29une proposition
16:31pour à la fois
16:32régler la question
16:33disons
16:33entrer dans
16:34une forme de règlement
16:36de la question du déficit
16:37donc avec 22 milliards
16:39d'euros d'économie
16:39sur le budget 2026
16:42avec à la fois
16:43des recettes supplémentaires
16:44et une régulation
16:45dans la dépense publique
16:46on a un projet
16:47on a une vision
16:49une méthode
16:51qui est le non-recours
16:52au 49.3
16:52avec la recherche de compromis
16:54et on a un personnel politique
16:55qui est prêt
16:55qui est compétent
16:56qui est qualifié
16:57donc c'est ça que propose
16:58le parti socialiste
16:59c'est pas simplement
17:00des logiques
17:01des réflexions politiciennes
17:03c'est de dire
17:04on a une solution
17:04c'est qu'effectivement
17:06on est un socialiste
17:07qui entre à Matignon
17:08avec le gouvernement de gauche
17:09et ça ne sera pas
17:11avec M. Wauquiez
17:12ni avec M. Rotaillot
17:12je vous trouve dur
17:14avec les républicains
17:15à la fin et demie
17:16à la présidentielle
17:17en 2022
17:18et Mme Pécresse
17:20elle a fait 4-7
17:20vous n'êtes pas si loin
17:21en termes de représentation
17:22des votes faits par les Français
17:23un peu de mon étude entre vous
17:25parce que quand on fait
17:26des scores aussi bas
17:27ça appelle à la modestie
17:29à l'humilité
17:29j'ai l'impression
17:30qu'en plus vous n'avez pas
17:30fait la révolution
17:31à votre parti
17:31des idées que les Français
17:32ne voulaient absolument pas
17:33vous avez fait moins de 5%
17:34c'est-à-dire que vous n'avez
17:35pas été remboursé
17:36parce que 5%
17:38les Français savent
17:38la loi interdit
17:39les remboursements
17:40par la République
17:41et non par les Français
17:41et les Français
17:41donc ayez moins la dent dure
17:43face à ceux
17:44qui ont fait quasi-déjeun
17:44même sur que vous
17:45ils ont même fait
17:45un peu plus que vous
17:46non non mais alors attendez
17:47moi je suis parfaitement humble
17:48ce que je dis simplement
17:49c'est que
17:50en l'occurrence
17:51les gens se sont mobilisés
17:52contre vous
17:53lors des dernières élections
17:54et là on n'a pas besoin
17:56de remonter
17:56jusqu'en 2022
17:58ce que Mme Lago n'a pas été
17:59en l'occurrence
17:59c'est l'année dernière
18:00l'année dernière
18:01vous avez deux tiers des Français
18:02donc votre jalousie
18:02malheureusement
18:03dissimule mal votre gêne
18:04pardon laissez-moi terminer
18:05une phrase
18:06qui se sont mobilisés
18:06massivement
18:07à plus de 80%
18:08contre le rassemblement national
18:10ce qu'on a appelé
18:11le barrage républicain
18:12qui a fonctionné
18:12les castorats de Bac
18:13qui ont fait des barrages
18:14que les Français
18:14ne veulent plus aujourd'hui
18:15voilà mais alors
18:16en l'occurrence
18:16les Français l'ont voulu
18:17il y a un
18:18oui vous savez
18:19on a terminé premier
18:20en termes de groupe d'opposition
18:21donc on est humbles
18:21mais on a fait 143 élus
18:23avec M. Ciotti
18:24donc vous avez la moitié
18:25de nos élus
18:26donc soyez modestes
18:26madame merveilleux
18:27Mathieu Vallée
18:29je voulais vous faire réagir
18:33ça ne vous arrangerait pas
18:34d'avoir un premier ministre
18:36de gauche
18:37puisque Jordan Bardella
18:38ne veut pas y aller
18:40s'il n'y a pas de dissolution
18:41mais madame
18:42on a toujours été clair
18:43vous avez souvent reproché
18:45à mon parti
18:45l'inconstance et l'imprécision
18:47on vous montre une fois de plus
18:48que Jordan Bardella
18:49l'a dit
18:49lors des élections législatives
18:50qui ont suivi
18:51les européennes 2024
18:52que c'était une majorité absolue
18:54pour qu'on puisse faire
18:55la politique
18:55qu'on promettait aux Français
18:56on a même adapté notre programme
18:57bien sûr
18:57mais alors s'il n'y a pas de dissolution
18:59est-ce que ça ne vous arrangerait pas
19:00que la gauche s'y colle ?
19:01mais non mais ce qui ne nous arrange pas
19:03de madame Hervieux
19:03puisque les socialistes
19:04depuis Mitterrand
19:06depuis Hollande
19:07depuis Jospin
19:08depuis tous ces socialistes
19:10qui ont gouverné le pays
19:11sont responsables de la dette
19:12et des 3 300 milliards d'euros de dette
19:15madame
19:15qu'est-ce que mon parti
19:16a comme responsabilité dans la dette ?
19:17on nous demande de proposer
19:18des contre-budget
19:19alors moi je ne vous ai pas attaqué
19:20je ne vous ai pas dit
19:21que vous aviez une responsabilité là-dedans
19:23je vous réponds avec la passion
19:24que les Français
19:25attendent de la responsabilité politique
19:26parce que moi je ne suis pas un robot
19:27mais je vous dis simplement
19:28que oui nous sommes prêts au pouvoir
19:30oui nous sommes prêts
19:31à assumer les responsabilités
19:32mais si les Français
19:33nous font majorité
19:34mais ça fait beaucoup de si
19:34mais ça fait beaucoup de si
19:36parce qu'il faut une des solutions
19:37avec nous c'est pas flou
19:38et il n'y a pas de loup
19:39comme disait la copine
19:40de madame Mervieux
19:40madame Martine Aubry
19:41l'ancienne maire de Lille
19:42donc nous on est très clair
19:43289 députés minimum
19:45majorité absolue
19:46Bardella, Matignon
19:47programme de cohabitation
19:48et on a clairement
19:50le contre-budget
19:51qu'on avait présenté l'année dernière
19:52que Jean-Philippe Tanguy
19:53vient souvent sous vos antennes
19:54entre autres défendent ici
19:55donc on est très clair
19:56donc nous ça ne nous arrange pas
19:57ou ça ne nous arrange
19:58qu'un tel ou un tel
19:58moi les castings
19:59je m'en fous
20:00je ne suis pas là pour
20:00la revue des cadres
20:01moi c'est les politiques
20:02qui m'intéressent
20:03puisque vous ne voulez pas
20:03répondre à ma question
20:04est-ce que vous supprimez
20:06l'ARCOM ?
20:06est-ce que vous supprimez
20:07toutes ces agences inutiles ?
20:08alors non
20:09absolument pas
20:10l'ARCOM qui permet
20:12de réguler
20:13la vie médiatique
20:15du pays
20:16ça ne vous dérange pas
20:17non mais c'est pas élu
20:18par personne
20:18vous êtes député
20:20vous êtes eurodéputé
20:21certes
20:21mais moi je suis député
20:22de la commission
20:23des affaires culturelles
20:24et je participe à la nomination
20:25non mais je participe à la nomination
20:26de le président de l'ARCOM
20:27c'est une instance qui est démocratique
20:29vu la haine qu'ils mènent
20:30contre CNews d'Europe 1
20:31vous devriez vous révolter
20:33de voir qu'il y a des médias
20:33qui sont pris pour cibles
20:34par cette agence
20:35qui nous coûte un pognon de dingue
20:37moi j'aimerais savoir
20:38parce que vous parlez de pognon
20:39c'est marrant d'un gauche
20:40quand on pense pas
20:40que vous voulez faire
20:41terminer les chaînes
20:42en même temps s'il vous plaît
20:43on laisse les énervues terminer
20:46c'est vous qui m'interroge
20:46sur l'ARCOM
20:47je vous dis non
20:47on va maintenir l'ARCOM
20:48je vous confirme
20:49il faut renforcer
20:50l'ARCOM
20:50je suis désolée
20:51oui mais ça va être inaudible
20:52pour le téléspectateur
20:53qui nous écoute
20:54si on parle en même temps
20:55j'aimerais quand même
20:56remontir sur ce qui a été dit
20:58par Mathieu Vallée
20:58c'est l'inervieux
21:00comment espérez-vous
21:01ne pas être censuré
21:02si jamais Emmanuel Macron
21:04décide de nommer
21:05un premier ministre de gauche
21:07alors ce que nous avons expliqué
21:08c'est que nous avons
21:09non seulement une vision
21:10un projet
21:10mais une méthode différente
21:11qui est le non recours
21:12au 49.3
21:13qu'est-ce que ça veut dire ?
21:14ça veut dire simplement
21:15que nous sommes obligés
21:16de construire des majorités
21:17texte par texte
21:18il y a des propositions
21:20du parti socialiste
21:21qui permettent de
21:21de rendre
21:23plus de justice fiscale
21:25et plus de justice sociale
21:26dans ce pays
21:27dont on a besoin
21:28selon le parti socialiste
21:29notamment par exemple
21:30la taxe Zuckman
21:31et là c'est là
21:32que j'aimerais entendre aussi
21:33M. Vallée sur cette question
21:34la taxe Zuckman
21:35qui est une contribution
21:36des plus hauts patrimoines
21:37de ce pays
21:38au-delà de 100 millions d'euros
21:39de patrimoine
21:402%
21:41qui puisse être une taxe
21:42qui permette de participer
21:44justement à l'effort budgétaire
21:45autour qu'on a évalué
21:47autour de 15 milliards d'euros par an
21:48j'aimerais savoir
21:49si le Rassemblement National
21:50à travers M. Vallée
21:51est favorable à cette mesure
21:53à cette contribution
21:54des plus aisés
21:55des plus grosses fortunes
21:56de ce pays
21:56parce qu'en l'occurrence
21:57tous les votes
21:58du Rassemblement National
21:59montrent le contraire
22:00jusqu'à maintenant
22:00donc ça c'est un point
22:02et ce que je voulais dire
22:03par rapport à la question
22:04de la majorité
22:05c'est que
22:06on va la construire
22:07petit à petit
22:08avec tous ceux
22:09qui placent l'intérêt national
22:10au-dessus
22:11de leurs intérêts partisans
22:13et ça c'est très important
22:14et ça c'est très important
22:16parce qu'on est dans une situation
22:17de crise politique
22:18de crise sociale
22:19je l'ai dit au début
22:20de notre échange
22:21et donc je pense que
22:22les français attendent de nous
22:22qu'on ait des solutions
22:23pour sortir de la crise économique
22:25mais sans faire
22:26systématiquement
22:27peser l'effort
22:28sur toujours les mêmes
22:29et je l'ai dit au début
22:31donc le Parti Socialiste
22:32a des propositions
22:33qui sont à la fois
22:3514 milliards d'euros
22:36de dépenses publiques
22:37en moins
22:38et plus de 26 milliards d'euros
22:41par an
22:41de recettes supplémentaires
22:44et non
22:45nous avons les deux
22:46nous avons les deux
22:46ce qui contribue
22:47à baisser le déficit
22:49de 22 milliards d'euros
22:49ce qui est à peu près
22:50la moitié de ce que propose
22:51François Béroud
22:52donc c'est intéressant
22:53c'est un projet
22:54qui est travaillé
22:55qui est validé d'ailleurs
22:57par les économistes
22:58de renom
22:59je vous réponds
22:59pour les fortunés ou pas
23:00et donc sur la question
23:01de Zucman
23:01je remercie à savoir
23:02ce que France
23:02est dans un gouvernement national
23:03je me tiens toujours bien
23:05Madame Brossou
23:06vous l'avez laissé terminer
23:07on ne peut pas
23:07remplacer une
23:08je me retrouve comme
23:09quand j'avais été en 6ème
23:10avec les bonnes images
23:10c'est exactement ça
23:12vous avez un bon point
23:12allez-y
23:13non mais
23:14Madame Hervieux
23:15votre problème
23:17dans votre parti
23:17c'est que vous détestez
23:18les riches
23:19vous voulez plus de pauvres
23:20moi je veux moins de pauvres
23:21et vous voulez
23:22plus de pauvres
23:24et moins de riches
23:24mais c'est pas mon cas
23:25moi je veux que
23:26dans notre pays
23:27j'affronte pas
23:27les riches et les pauvres
23:28les retraités et les actifs
23:30les fonctionnaires
23:30et les privés
23:31moi je suis pour
23:32le rassemblement national
23:33le rassemblement national
23:33le rassemblement
23:34de tous les français
23:35donc nous on est pour
23:36par exemple
23:36une taxe qui s'appelle
23:37l'impôt sur les fortunes
23:39financières
23:39qui permet d'aller taxer
23:40l'argent de la finance
23:41l'argent du virtuel
23:42l'argent qui dort
23:43l'argent qui ne bénéficie pas
23:45au travail
23:45et au fruit des français
23:46on va même plus loin que vous
23:47Madame
23:47vous vous voulez piquer
23:48l'argent des autres
23:49pour le dépenser
23:49finalement à des gens
23:51qui n'en ont pas besoin
23:52à des gens qui ne cotisent pas
23:53ou qui sont par exemple
23:54exemptés d'obligations
23:55comme les étrangers
23:56qui arrivent et qui touchent
23:57tout tout de suite
23:57ou qui attendent
23:58le minimum deux ans
23:58même pour le RSA c'est pire
23:59ils font 50 présences
24:01sans travailler
24:01et puis ils touchent le RSA
24:02là où en français
24:02on demande un effort collectif
24:04donc nous on n'est pas comme vous
24:05vous êtes généreux
24:06avec l'argent des autres
24:06nous on sait ce que c'est
24:07que l'argent
24:08moi Madame
24:08j'ai mis le modeste
24:09je sais ce que c'est
24:10qu'un euro
24:10je sais ce que c'est
24:11quand j'ai vu ma mère
24:11terminer les fins de mois
24:12le 18 mois
24:13pas le 30 du mois
24:13donc nous ce qu'on veut
24:14c'est répartir équitablement
24:16finalement les salaires
24:18et les emplois
24:18c'est pour ça qu'on propose
24:19une exorgnération
24:20jusqu'à 3 fois le salaire des gens
24:21jusqu'à la hauteur de 10%
24:23pour les salaires du privé
24:25parce que vous parlez du public
24:25mais parlons du privé
24:26c'est pour ça qu'on dit aux entreprises
24:27moins de normes
24:28moins d'obligations
24:29ce que vous votez
24:30d'ailleurs pas au Parlement européen
24:31par la termineur de M. Glucksmann
24:32votre ami
24:32donc vous voyez
24:33nous on est pour les agriculteurs
24:34pour les classes moyennes
24:35les classes populaires
24:35toutes ces classes que vous avez assommées
24:37durant l'air nittérent
24:38vous avez voté contre les prix
24:39pour les agriculteurs
24:40en fait le problème
24:41avec le Rassemblement national
24:42c'est qu'il y a eu des discours
24:43et les votes
24:45qui sont complètement contradictoires
24:47on va parler des votes
24:47au Parlement européen
24:48Madame Mervieux
24:48en l'occurrence
24:49vous dites qu'on est opposé aux riches
24:50mais vous assumez
24:52vous assumez de faire peser
24:54l'effort budgétaire
24:55sur les plus précaires
24:56parce qu'en fait
24:56les seules sources d'économie
24:58du Rassemblement national
24:59c'est la contribution
25:00à l'Union européenne
25:01c'est déjà bien
25:02on est venu faire taxer
25:0333 milliards
25:04dans un moment
25:04il y a juste la guerre
25:05sur le continent
25:06et on l'aimait
25:07merci à tous les deux
25:08donc l'Allemagne
25:09et les Pays-Bas
25:10vous moins participez
25:13à l'effort à l'Ukraine
25:13vous dites n'importe quoi
25:14Madame Mervieux
25:15on va pouvoir continuer
25:16ce débat en coulisses
25:16si vous le voulez bien
25:17Madame Mervieux
25:18merci d'avoir été avec nous
25:19au député européen
25:20je suis disponible
25:22pour faire un débat
25:23Madame Mervieux
25:24merci beaucoup
25:25et bien le message
25:26est bien envoyé
25:27merci
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