- il y a 4 mois
Vendredi 5 septembre 2025, retrouvez Nathalie Benatia (Macroéconomiste, BNP Paribas Asset Management), Vincent Chaigneau (Directeur de la recherche, Generali Investments), Xavier de Buhren (Directeur des investissements, Otea Capital) et Nikolay Marinov (Gérant et analyste financier, Clartan) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00Bonjour, bienvenue à tous, bienvenue pour cette nouvelle édition de Smart Bourse.
00:11Vous le savez, tous les jours en direct de 17h à 18h, on fait le tour de tout ce qui se passe sur les marchés.
00:19On décrypte ensemble l'actualité économique et financière, enfin ensemble, surtout avec nos experts et nos experts.
00:24On va se pencher aujourd'hui, bien sûr, sur les taux, on va découvrir quelles sont les réactions des marchés.
00:31Donc, au sommaire de cette édition, principalement les États-Unis, avec une déception sur l'emploi.
00:37Seulement 22 000 nouveaux emplois créés, une hausse du chômage, des révisions à la baisse,
00:42qui suggère peut-être un ralentissement du marché du travail.
00:46Cependant, ce qui est une mauvaise nouvelle pour Main Street n'en est peut-être pas une pour Wall Street,
00:51qui voit dans ce ralentissement non pas un danger, mais la quasi-certitude est bien que les taux vont baisser la Fed.
00:58Donc, on verra si cette baisse des taux est désormais certaine.
01:01Et puis, si on aura une baisse de 25 points de base ou de 50 points, on va en discuter avec nos experts dans un instant.
01:09On verra également toujours aux US qu'on a un package XXL qui se dessine pour Elon Musk.
01:14On verra aussi les conditions.
01:16Ça, c'est du côté de la microéconomie.
01:18Et puis, on fera un tour sur les marchés français.
01:20On posera la question à nos invités sur la dette française.
01:23Est-ce que c'est soutenable ?
01:25Et qu'est-ce qu'on peut faire ?
01:27Est-ce qu'on va continuer à faire confiance à la France ?
01:30Dans le dernier quart d'heure, on s'intéressera à Getlink, le cas Getlink.
01:34Voilà, on part du tunnel sous la manche, tout simplement, entre la France et l'Angleterre.
01:41Comment ça se passe depuis le Brexit, notamment ?
01:43Voilà pour le sommaire.
01:44Tout de suite, à 30 minutes de la clôture des marchés, on regarde ce qui s'est passé justement sur ces marchés aujourd'hui avec Pauline Grattel.
02:01Pauline Grattel, bonjour.
02:02Bonjour.
02:03On regarde avec vous ce qui se passe sur les marchés avec notamment ce chiffre qu'on a attendu toute la semaine, le rapport sur l'emploi américain du mois d'août qui vient de sortir.
02:11Oui, l'économie américaine a créé 22 000 emplois en août, bien moins que les 75 000 anticipés.
02:18Le chômage remonte légèrement à 4,3% de la population active comme attendu.
02:22Du côté des salaires, ils augmentent de 0,3% sur un mois et de 3,7% sur un an.
02:27Ces nouveaux signes de ralentissement du marché du travail vont dans le sens d'une baisse des taux de la réserve fédérale dans deux semaines.
02:34Oui, c'était anticipé à 99%.
02:36Alors, qu'en est-il du marché obligataire américain ?
02:39Après cette publication, le rendement américain à 10 ans poursuit sa détente.
02:43Il évolue autour de 4,10%.
02:46Le rendement à 2 ans se détend d'une dizaine de points de base sous 3,50% et le rendement à 30 ans évolue autour de 4,80% après avoir atteint le seuil de 5% en début de semaine, on le rappelle.
02:58Et sur les marchés obligataires en Europe, même tendance ?
03:00En Europe, le rendement allemand à 10 ans se détend également, oui, autour de 2,65%.
03:06Le rendement français de même échéance suit le même mouvement de détente autour de 3,45%.
03:11Le spread franco-allemand reste stable à 80 points de base et enfin l'euro-dollar se traite à 1,1730.
03:17Comment réagir les indices d'action après cette publication ?
03:20Les indices actions américains ont ouvert en hausse de l'ordre de 0,5% pour le Nasdaq avant de céder finalement du terrain.
03:27En Europe, les marchés évoluent en repli.
03:29L'euro-stox 57, 0,7% environ.
03:33Le CAC 40 est également en repli autour de 7,650 points,
03:37mais tout de même soutenu par ST Microelectronics qui gagne 5%, dopé par un changement d'opinion d'analyste.
03:44Ça bouge du côté de la tech US avec Broadcom qui s'envole après la publication de ses comptes.
03:49Oui, le géant américain des semi-conducteurs a publié ses comptes du troisième trimestre de son exercice fiscal.
03:55Broadcom fait état de vente et de bénéfices supérieurs aux attentes
03:58et anticipe un chiffre d'affaires également supérieur aux attentes pour le quatrième trimestre
04:03en raison de la forte demande de puces d'IA.
04:06D'ailleurs, d'après le Financial Times, OpenAI pourrait produire sa première puce d'intelligence artificielle
04:12en partenariat avec Broadcom.
04:14Et puis on reste dans la tech avec Tesla.
04:17Oui, le conseil d'administration a proposé un accord de rémunération d'environ 1000 milliards de dollars
04:24sur 10 ans à Elon Musk sous réserve de réalisation de certains objectifs
04:29pour mener à bien la transformation en puissance technologique de Tesla.
04:32Voilà, et si vous êtes amateur de yoga, ça va mal pour Lululemon.
04:36Oui, le fabricant de vêtements de yoga a revu à la baisse ses prévisions de bénéfices et de ventes
04:41pour 2025 en raison de la faible demande américaine.
04:45De plus, le chiffre d'affaires du deuxième trimestre fiscal ressort inférieur aux attentes des analystes,
04:50notamment à cause des droits de douane de Donald Trump.
04:52Quel sera l'agenda, Pauline, de la semaine prochaine ? Qu'est-ce qu'on va surveiller ?
04:55La semaine prochaine sera surtout rythmée par deux grands rendez-vous.
04:59D'une part, la décision monétaire de la Banque Centrale Européenne jeudi,
05:03ainsi que l'inflation américaine du mois d'août également jeudi.
05:07Merci, Pauline, pour cet excellent résumé.
05:10On vous retrouve donc lundi prochain à la même heure.
05:13Dans un instant, Planète Marché.
05:14Chaque soir dans Smart Bourse, trois experts sont avec nous en plateau.
05:28On est ravis de recevoir Vincent Chéniot.
05:30Bonsoir, Vincent.
05:30Bonsoir.
05:31Vous êtes directeur de la recherche chez Generali Investment.
05:34Bienvenue à vous.
05:34Merci.
05:35À vos côtés, Nathalie Benatiab.
05:37Bonsoir, Nathalie.
05:38Bonsoir.
05:38Vous êtes macroéconomiste chez BNP Paribas Asset Management.
05:43C'est bien ça.
05:43Et on a besoin de vos lumières justement sur la Banque Centrale ou les banques centrales en particulier.
05:48Enfin, Xavier Devuren.
05:49Bonsoir.
05:50Bonsoir, Fabrice.
05:51Vous êtes directeur des investissements chez OTA Capital.
05:54Voilà, on a des grands noms.
05:55Generali Investment à BNP Paribas qu'on ne présente plus.
05:57OTA Capital, on peut en dire un mot ?
06:00Oui, bien sûr.
06:00C'est la société de gestion qui appartient au groupe L'Inccea, qui est le leader, le courtier leader de l'assurance vie en ligne.
06:07Oui.
06:08Et qui, ma foi, connaît une croissance très forte.
06:12Et donc, depuis deux ans, OTA Capital a intégré ce courtier afin d'apporter des solutions d'investissement et d'allocation.
06:21D'accord.
06:21Voilà.
06:22Dans ce mouvement de consolidation en permanence, ça remue beaucoup de côté des sociétés de gestion.
06:27Nathalie, on démarre avec vous.
06:29Nathalie Benatia, avec cette déception sur l'emploi aux États-Unis.
06:33Alors, c'est un chiffre qu'on a attendu toute cette semaine, évidemment, parce qu'il se conjugue avec les attentes aussi du côté de la Fed.
06:41Comment vous lisez cette statistique ?
06:44Seulement 22 000 nouveaux emplois.
06:46C'est vrai qu'on en attendait 75 000.
06:49Est-ce que ça veut dire que l'économie américaine ralentit plus fort que prévu ?
06:52Alors, on a beaucoup attendu ce chiffre parce que le chiffre publié début août,
06:57le chiffre équivalent, avait beaucoup surpris et commencé à secouer les marchés financiers
07:01puisqu'il y avait eu un chiffre décevant et puis surtout d'énormes révisions sur les deux mois précédents.
07:07Ce qui n'avait pas plu au Président, d'ailleurs.
07:08Ce qui n'avait pas plu au Président.
07:09Et d'ailleurs, avait conduit le Président à limoger la responsable du bureau Flébor Statistique
07:14qui publie cette donnée ainsi que les chiffres sur l'inflation, d'ailleurs.
07:20Donc, grosse attention tout début août sur ce rapport.
07:24Et puis, le temps passe.
07:26Un nouveau rapport arrive.
07:28Les chiffres sont décevants.
07:29Mais j'allais dire décevants d'une façon plus habituelle.
07:32Les révisions ayant été relativement modérées.
07:35Mais malgré tout, dans ces révisions, on s'est aperçu que le chiffre de juin,
07:39c'était désormais des destructions nettes d'emplois.
07:44Donc oui, on a l'impression que cette statistique s'inscrit finalement dans la tendance
07:49d'un marché de l'emploi qui ralentit.
07:51Après avoir résisté, au moins en façade, pendant longtemps, pendant plus longtemps que ce qui était...
07:59Résisté par rapport à quoi, justement ?
08:00Par rapport à l'offensive Trump sur les tarifs ?
08:02Exactement.
08:03D'une manière générale, pas seulement l'emploi, les données américaines,
08:06la croissance aux États-Unis, tout au long du premier semestre,
08:10s'est révélée meilleure qu'attendue.
08:12Alors, c'est peut-être parce que les économistes sont très mauvais, ça peut arriver.
08:15C'est peut-être aussi parce qu'il y a des phénomènes différents
08:21qui sont entrés en ligne de compte.
08:22Alors, il y a un phénomène bien identifié.
08:24C'est le fait qu'aux États-Unis, les entreprises ayant besoin d'importer
08:29ont anticipé leur importation.
08:31Oui, elles ont surstocké.
08:32Elles ont surstocké.
08:33Et finalement, le phénomène s'est inversé au deuxième trimestre,
08:37mais ça nous laisse avec une croissance relativement solide.
08:42Là aussi, non pas en façade, mais à comparer avec les chiffres,
08:46enfin la croissance de 2024,
08:48on était encore sur l'exceptionnalisme américain de la croissance en 2024.
08:52Là, après ce premier semestre et un troisième trimestre
08:58qui devrait être encore assez solide,
09:00ça nous donnerait ce qu'on appelle un acquis de croissance
09:02de l'ordre de 1,7-1,8%.
09:05Donc, ça reste de la croissance, c'est important,
09:08mais c'est moins de croissance, une croissance moins rapide
09:10que l'année dernière.
09:12Donc, finalement, ce qui perturbe beaucoup les économistes,
09:16les marchés, peut-être le président Trump,
09:18c'est qu'on a eu ces attentes de données déprimées
09:23qui ne sont pas arrivées au premier semestre,
09:25et là, on risque d'avoir une sorte de goulet d'effondrement
09:28des mauvaises nouvelles.
09:29Très bien.
09:30Vincent Chéniot, on dit en général que l'équilibre
09:33sur l'emploi américain, pour que ça marche bien,
09:36il faut apporter qu'il y ait 800 000 créations d'emplois par mois.
09:40Là, 22 000, c'est 13 ans de ça de cette jauge.
09:43Quel est votre regard ?
09:44Est-ce que c'est aussi inquiétant
09:45ou c'est un rajustement, comme disait Nathia il y a un instant,
09:48assez normal après peut-être des mauvaises nouvelles
09:50qui auraient dû tomber plus tôt ?
09:52Oui.
09:52Alors, d'abord, il y a quand même quelques doutes sur ces chiffres
09:55parce qu'on sait que la qualité des créations d'emplois
09:58de ces statistiques a tendance à se dégrader,
10:02tout simplement parce que les enquêtes qui sont envoyées
10:06aux entreprises ont un taux de réponse très bas.
10:09Oui.
10:09Et c'est pour ça, d'ailleurs, qu'on a des révisions significatives
10:12puisque progressivement, elles sont obligées de répondre
10:14et l'échantillon augmente.
10:16Donc, attention.
10:17Ceci dit, on a un faisceau d'indicateurs
10:19qui suggère qu'effectivement, le marché de l'emploi
10:21ralentit très nettement.
10:23Si on regarde les enquêtes auprès du consommateur,
10:26ils nous disent qu'il est moins facile de trouver un emploi.
10:30Les enquêtes auprès des entreprises nous disent
10:32que les intentions d'embauche ont tendance à se dégrader.
10:36Les composantes emploi aussi, les enquêtes ISM sont assez faibles.
10:41Donc, manifestement, l'emploi est en train de ralentir.
10:45Effectivement, le marché du travail, je pense,
10:48subit un double choc, un choc d'offres et un choc de demandes.
10:52Le choc d'offres émane essentiellement
10:54de la baisse de l'immigration,
10:58donc moins de travailleurs disponibles.
11:00Et le choc de demandes, c'est effectivement
11:03des entreprises qui deviennent un peu plus prudentes.
11:08Ce qui est assez surprenant, c'est qu'effectivement,
11:10l'économie a bien résisté,
11:12alors que l'emploi a tendance à ralentir.
11:14Qu'est-ce que ça nous dit ?
11:15Est-ce que ça nous dit que les prochains chiffres
11:16de productivité vont être très bons ?
11:18Est-ce que déjà, on a les premiers effets
11:20de l'intelligence artificielle ?
11:23Ou est-ce qu'au contraire, il faut s'inquiéter,
11:25puisque finalement, l'emploi a des répercussions
11:28sur le futur de la demande,
11:31notamment sur le consommateur.
11:32C'est ce que le Beige Book de la Fed nous disait cette semaine,
11:34que le consommateur a un petit coup de mou aux Etats-Unis.
11:38Et donc, effectivement, si l'emploi continue à décevoir,
11:41probablement la consommation également va décevoir.
11:43Et puis, il y aura peut-être des inquiétudes
11:45autoréalisatrices sur l'emploi,
11:47des gens qui ne vont pas trouver,
11:48qui vont réduire un petit peu leur train de vie.
11:51Voilà, donc notre scénario demeure
11:52celui d'un atterrissage de l'économie américaine,
11:55un ralentissement, mais pas un atterrissage forcé, brutal,
11:59pas de récession.
12:01Est-ce que ce n'est pas paradoxal ?
12:03Vous parliez tout à l'heure de méthodologie,
12:04on n'arrive pas à avoir les bonnes stats,
12:06en tout cas, c'est moins qualitatif qu'avant.
12:08C'est surprenant, alors qu'on n'a jamais eu autant de données.
12:11On se dit maintenant, ça pourrait être instantané,
12:13peut-être on pourrait aller chercher des choses ailleurs,
12:15justement peut-être avec l'intelligence artificielle.
12:16Et on voit qu'on a toujours ce goût d'étranglement
12:19avec ces révisions étonnantes,
12:20ce qui a donné lieu à lire de M. Trump,
12:23qui a viré le patron du département des recherches.
12:28Non, c'est assez paradoxal,
12:29mais dans ce cas-là, il semble qu'effectivement,
12:31et ça ne concerne pas seulement les statistiques de l'emploi,
12:35le taux de réponse des entreprises aux enquêtes
12:38a fortement chuté.
12:40Donc, effectivement, si les acteurs économiques
12:43ne fournissent pas les indications requises,
12:47on a des estimations qui sont plutôt incertaines.
12:50Très bien. Xavier Dumirin, justement,
12:52votre regard là-dessus,
12:55sur ces chiffres de l'emploi,
12:57attendus vraiment par tous les investisseurs,
12:59pour appuyer sur le bouton.
13:00Alors, on a vu des premières réactions plutôt à la hausse,
13:02et puis c'est un petit peu mitigé en fin de séance.
13:05Moi, je me tournerais plutôt du côté microéconomique,
13:08avec les dernières publications de résultats
13:10des entreprises américaines,
13:11qui ont été vraiment,
13:12ça a été une bonne saison de publication de résultats,
13:14puisque 85% des entreprises américaines
13:16ont publié au-dessus des attentes.
13:18Ce qui est intéressant,
13:20finalement, c'est le discours des managements
13:23à la suite de ces publications de résultats,
13:26et qui sont, pour la plupart,
13:27se sont engagés, en tout cas,
13:29ont confirmé leurs objectifs annuels,
13:32voire, pour certains, les ont révisés.
13:34C'est donc, finalement,
13:36la visibilité des entreprises américaines
13:39est toujours là, et bonne,
13:42et il y a vraiment très peu de chefs d'entreprise
13:47qui m'ont mis en avant des risques sur l'emploi,
13:50etc., etc.
13:50Donc, d'un point de vue macro,
13:52et d'ailleurs, ça s'est vu,
13:53si on prend les bénéfices par action,
13:56les entreprises américaines, finalement,
13:59ont vu des croissances de bénéfices par action
14:03de 11% sur le deuxième trimestre,
14:05alors que le consensus,
14:06à l'instant,
14:07rendait plutôt 5%.
14:08Donc, c'était exactement la même tendance
14:11qu'au premier trimestre.
14:12Donc, ça veut dire quoi ?
14:12Ça veut dire qu'aujourd'hui,
14:14les entreprises américaines,
14:16sur des livres,
14:17par rapport aux attentes des analystes,
14:20continuent d'avoir une amélioration
14:22de leur rentabilité,
14:24des marges qui continuent de tenir.
14:27Ça veut dire aussi qu'on n'a pas encore vu l'impact,
14:29ou il n'y en aura peut-être pas,
14:30des tarifs,
14:31de cette guerre tarifaire qu'on vient de subir ?
14:34Alors, il y avait pas mal de prudence
14:35du côté du consensus et des analyses,
14:38ce qui fait que les attentes étaient peut-être
14:39un peu basses,
14:41mais en tout cas,
14:42encore une fois,
14:42ce qui est important,
14:43c'est le discours,
14:43ce qui est fait,
14:44maintenant, c'est derrière nous,
14:45mais dans le discours,
14:47finalement,
14:47l'impact de ces droits de douane
14:51est finalement assez limité
14:53quand on entend,
14:55encore une fois,
14:55les managements.
14:56Ça a été plutôt un effet one-off,
15:00un super impôt qui est arrivé,
15:03et les entreprises se sont adaptées,
15:04et la meilleure façon de voir ça,
15:07c'est qu'on n'a pas de nette dégradation
15:10des niveaux de rentabilité
15:12des entreprises américaines
15:13à la suite de ces droits de douane.
15:16On va surveiller, bien sûr,
15:17le troisième trimestre,
15:18mais pour l'instant,
15:18c'est vrai que Clignotan est plutôt ouvert
15:19du côté de la micro.
15:21Nathalie Benatia,
15:22on regarde du côté de la Fed,
15:23alors, désormais,
15:24on se dit, c'est sûr,
15:26on est déjà à 97 avant-hier,
15:2899%.
15:29Aujourd'hui, je pense qu'on est
15:29très très proche des 100%
15:31du côté des futurs.
15:34Pour imaginer cette baisse des taux
15:37qui interviendrait le 16 et 17 septembre,
15:39Jay Powell,
15:40il est prêt, maintenant,
15:41à appuyer sur le bouton ?
15:42Alors, il a l'air prêt,
15:43il a l'air prêt depuis Jackson Hole,
15:46depuis le 22 août,
15:47alors qu'à la toute fin juillet,
15:49lors de la dernière réunion,
15:51il avait l'air beaucoup plus hésitant,
15:52il restait dans cette position d'attente
15:54et il en est manifestement sorti
15:56à l'occasion de son discours,
15:58puisque finalement,
15:59dans ce discours,
16:00il a évoqué le marché de l'emploi
16:02et pour dire,
16:05fin juillet,
16:06il parlait d'un marché de l'emploi
16:07équilibré parce que le taux de chômage
16:08était stable entre 4 et 4,2%
16:11depuis un an.
16:12Là, le taux de chômage
16:13a monté à 4,3%,
16:14alors ce n'est pas énorme,
16:16ça n'a pas déclenché
16:17la fameuse règle de Sam
16:19qui prétend détecter
16:22les récessions
16:23avec des variations
16:24du taux de chômage.
16:26Mais néanmoins,
16:26ce qu'a dit Jérôme Powell,
16:28c'est deux choses.
16:28D'abord,
16:29on l'évoquait avec le niveau
16:30de création d'emplois
16:31réputé comme étant
16:32bon pour l'économie américaine.
16:35Il a parlé effectivement
16:36de la baisse de l'offre
16:38et de la demande d'emplois
16:39et ça,
16:39ça ouvre une question
16:40à laquelle,
16:41pour le moment,
16:42honnêtement,
16:42on n'est pas outillé
16:43pour répondre,
16:44c'est,
16:44quid des conséquences
16:46de la politique migratoire
16:46de Trump
16:47sur justement
16:47ce niveau d'équilibre
16:49des créations d'emplois
16:51pour l'économie américaine.
16:53Donc ça,
16:53c'est une première question.
16:54Ça doit être particulièrement
16:55compliqué à évaluer.
16:56C'est très, très compliqué.
16:57Non, mais je pense
16:58qu'on personne...
16:58Parce qu'on sait
16:58qu'il y a vraiment
16:59un effet,
17:00notamment tout ce qui est
17:01frontières à la Mexique,
17:03etc.,
17:03des gens qui ont disparu,
17:04mais physiquement disparu,
17:06enfin qui sont partis.
17:06Les entrées sont...
17:07Oui,
17:07des gens sont partis
17:08et puis surtout
17:08les entrées se sont...
17:10Et pourtant,
17:11ce sont aussi
17:12ce qu'on pourrait appeler
17:12des mini-jobs
17:13qui sont pourvus,
17:14donc ça risque de manquer
17:15à un moment donné.
17:16Ça manquera vraisemblablement
17:17et ça pourrait avoir
17:18des conséquences
17:19sur l'inflation.
17:20Mais encore une fois,
17:20pour le moment,
17:21on est vraiment...
17:22Enfin, au niveau macroéconomique,
17:23on est vraiment démuni.
17:26Et ensuite,
17:26ce qu'a également
17:27dit Powell,
17:27et ça,
17:29si ça reflète vraiment
17:31un changement d'opinion,
17:33non seulement la sienne,
17:34mais au sein du Conseil,
17:36ça peut être inquiétant
17:37pour la croissance américaine,
17:39c'est qu'il a dit
17:40qu'on est dans cette situation
17:42sur l'emploi.
17:44Et les risques
17:45peuvent faire
17:46qu'on ait tout d'un coup
17:48une accélération
17:49des licenciements,
17:51tout d'un coup
17:51une augmentation
17:52du taux de chômage.
17:53Donc ça,
17:54encore une fois,
17:55finalement,
17:55les chiffres d'emploi,
17:56on a coutume de dire
17:56que c'est retardé
17:57de l'économie,
17:58ce qui est plus ou moins vrai.
17:59Mais ce qu'on constate,
18:01c'est qu'il y a souvent...
18:02C'est un marché
18:02qui fonctionne par rupture.
18:04Pour le moment,
18:04les chiffres d'aujourd'hui
18:05ne sont pas une rupture.
18:07Mais alors justement,
18:07je parlais tout à l'heure
18:08de Main Street et Wall Street,
18:10donc ce qui est bon
18:10pour les travailleurs
18:12n'est pas forcément bon
18:13pour les investisseurs.
18:14Et inversement,
18:15on se dit que
18:15si on avait justement
18:16tout à coup
18:16un marché de l'emploi
18:18qui se dégradait brutalement,
18:19peut-être les investisseurs
18:20diraient que Jérôme Pola
18:21va être obligé
18:22de couper encore plus
18:23dans les taux.
18:25Alors vraisemblablement,
18:26c'est ce scénario
18:27qui serait joué.
18:28Mais alors,
18:29si on parle de Wall Street
18:30au sens marché des actions,
18:32il y a quand même
18:32un moment
18:33où pour faire des bénéfices,
18:36il faut quand même
18:36qu'il y ait de l'activité.
18:38Donc là aussi,
18:38on est sur des situations.
18:40Le réflexe
18:42« bad news is good news »,
18:44ça ne tient en général
18:46pas très longtemps.
18:48Vincent Chéniaux,
18:48justement,
18:49alors statistiquement,
18:50on voit quand même
18:50que dès qu'il y a
18:51des baisses des taux,
18:52je crois qu'il y a
18:52des statistiques
18:53qui sont sorties récemment
18:54dans les 6 à 12 à 18 mois,
18:56on voit quand même
18:57une amélioration
18:58du côté des marchés actions.
19:00Est-ce que là aussi,
19:01c'est votre scénario ?
19:02Jusqu'où il pourrait aller
19:03de Jérôme Pola ?
19:03On sait qu'en plus,
19:05Trump a envie
19:05de lui tordre le bras
19:06et prépare
19:07un nouveau conseil
19:08des gouverneurs de la Fed.
19:09Oui,
19:11la Fed est dans
19:12une situation compliquée,
19:13difficile,
19:14pour au moins deux raisons.
19:18La première,
19:18c'est qu'elle fait face
19:20à une situation
19:20où l'inflation va monter
19:22à cause des droits de douane
19:24et la croissance
19:25est en train de ralentir.
19:26Elle a cette double mission,
19:28emploi inflation,
19:30et donc,
19:31quelle est sa fonction de réaction ?
19:32On a vu cet été
19:32un phénomène assez inhabituel.
19:34Les anticipations d'inflation
19:36telles qu'elles sont
19:37pricées dans le marché
19:38ont fortement monté.
19:40Le un an dans un an,
19:41par exemple,
19:41est environ à 2,6%.
19:42Il a pas mal monté.
19:44Par contre,
19:45les taux forward nominaux
19:46ont baissé.
19:47Et le marché anticipe
19:49désormais
19:50que la Fed,
19:51dans ce cycle,
19:52va baisser
19:52d'encore
19:53au moins
19:54150 points de base,
19:55donc sous les 3%,
19:56on part de 4,5%,
19:58donc une baisse de taux
20:00quand même
20:00assez considérable.
20:01Donc,
20:01le marché est en train
20:02d'anticiper,
20:03il semble que...
20:054 à 5 baisses de taux
20:06à 25 points de base.
20:07Oui,
20:07même 6,
20:08150 points de base,
20:10plus de 150 points de base,
20:11alors que l'inflation monte.
20:13Donc,
20:14le marché est en train
20:14d'anticiper
20:15que le ralentissement
20:16de l'emploi
20:17sera tel
20:18que la Fed
20:19va agir
20:21avec vigueur.
20:23Ça,
20:23c'est la première difficulté,
20:25ce contraste
20:26entre l'emploi
20:27et l'inflation.
20:27La deuxième,
20:28c'est qu'effectivement,
20:29il y a une pression politique,
20:30comme vous l'avez dit,
20:31qui est très forte
20:32avec le président Trump
20:34qui se plaint beaucoup
20:38de Jay Powell,
20:40mais également
20:40qui place ses pions
20:41et effectivement,
20:43ça pourrait être
20:43très important
20:44puisque si ces soutiens
20:46ont la majorité
20:47au sein du bord
20:48en début de l'année prochaine,
20:49ça pourrait influer
20:51sur la confirmation
20:52des présidents
20:53de Fed régional
20:54dont certains d'entre eux
20:56votent au FOMC.
20:58donc effectivement,
20:59il y a une pression politique
21:00très forte
21:01et potentiellement
21:02une perte
21:03de crédibilité
21:04de la Fed.
21:05Ce qui explique
21:06très clairement,
21:07ce qui contribue
21:07en tout cas très clairement
21:08à la pontification
21:10de la courbe des taux
21:11qu'on a vue cet été.
21:12On fait moins confiance
21:13à la signature
21:14des États-Unis
21:15et à une Fed
21:16qui serait moins indépendante,
21:17qui serait plus indépendante ?
21:18Un peu moins indépendante,
21:19c'est ce qu'on appelle
21:20la dominance fiscale
21:21ou budgétaire.
21:22C'est une situation
21:23dans laquelle
21:24la politique monétaire
21:25devient influencée
21:28par la politique budgétaire.
21:30Ça, clairement,
21:31soutient la pontification
21:32de la courbe des taux.
21:34Ce n'est pas forcément
21:35très bon
21:35pour le dollar.
21:38Mais en tout cas,
21:40oui,
21:40il semble que la Fed
21:41va agir
21:42avec des baisses successives
21:44de taux.
21:44C'est quoi son plan
21:45à Trump
21:46dans cette histoire ?
21:47Parce qu'on ne sait pas
21:48très bien ce qu'il veut faire
21:49quand il dit
21:50faire baisser le billet vert.
21:52On sait qu'il y a
21:52des problèmes de dette,
21:53un petit peu comme partout,
21:54mais est-ce qu'il y a
21:55un plan derrière tout ça ?
21:57C'est d'abord,
21:58je pense,
21:59faire baisser les taux.
22:01C'est bon,
22:02notamment,
22:03pour le marché immobilier.
22:05C'est bon
22:06pour tout ce qui est M&A,
22:08qui a été un peu faible
22:10sur le premier semestre,
22:12donc sur le monde
22:13des fusion-acquisitions,
22:14sur le monde
22:15des affaires en général.
22:17Après,
22:18on a entendu quand même
22:19le trésor américain,
22:23le ministre des Finances
22:25parlait beaucoup
22:27des taux longs.
22:28En l'occurrence,
22:29le président Trump
22:30met la pression
22:30sur la Fed
22:32pour baisser les taux courts,
22:34mais la baisse des taux courts
22:35ne va pas nécessairement
22:37impliquer une baisse
22:38des taux longs.
22:38Et c'est plutôt
22:39cet effet ciseau
22:40qu'on a vu
22:41ces derniers mois
22:42avec les taux courts
22:43qui baissaient,
22:44mais les taux longs
22:44qui bougeaient assez peu,
22:45même si récemment
22:46ils ont quand même baissé.
22:48Donc,
22:49c'est un jeu
22:49un peu dangereux.
22:52Certes,
22:52la baisse de l'art
22:53peut favoriser
22:53la compétitivité américaine
22:56et les exportations américaines.
22:58Certes,
22:58la baisse des taux courts
22:59peut soutenir l'économie,
23:00mais c'est un jeu
23:01un peu dangereux.
23:03Oui.
23:03Xavier Deburen,
23:05je suis au Capital,
23:06comment ça,
23:06on voit cette situation
23:08avec ce monsieur Trump
23:10qui s'est beaucoup agité
23:10pendant ses 6-8 premiers mois.
23:12On a l'impression
23:12qu'il a déjà
23:13depuis très très longtemps.
23:15Et finalement,
23:16il a fait beaucoup de choses.
23:17Pour l'instant,
23:17c'est assez bien rempli
23:19comme mission.
23:20Ben voilà,
23:20des tarifs,
23:22on espérait 10%,
23:24il a fait passer 15%
23:25avec l'Europe.
23:26On a dit OK.
23:28Sur le biais vert,
23:28il fallait que ça baisse,
23:30c'est en train de baisser.
23:31Et puis la Fed,
23:31on a l'impression
23:32qu'il vitupère
23:33contre monsieur Jean-Paul Paurel
23:35qui de toute façon
23:35partira fin mai
23:36et il est en train
23:37de remplacer.
23:38Donc finalement,
23:39on a l'impression
23:39qu'il avance ses pions
23:41et pas à pas
23:42et ça fonctionne très bien.
23:42Il tient effectivement
23:44son programme.
23:44On peut rajouter,
23:45on en a parlé,
23:46c'est la baisse
23:47de l'immigration aussi
23:48qui est vraiment
23:49dans les fêtes,
23:51il est arrivé
23:52à ce qu'il cherchait.
23:54Il y a également
23:55la baisse
23:56du prix de l'énergie
23:57qui était quelque chose
23:58qu'il avait mis en avant.
24:00Donc ça,
24:00c'est encore une case
24:01qui est cochée
24:02par Trump.
24:04Et enfin,
24:04il y a la réforme fiscale
24:06qui était une partie importante
24:08de son programme
24:09qui a également été votée.
24:10Donc c'est vrai
24:11qu'en l'espace
24:11d'un gros semestre,
24:15Donald Trump
24:16a finalement
24:17mis en place
24:18les gros plans
24:20de sa campagne.
24:22Et on le voit d'ailleurs
24:23puisqu'aujourd'hui,
24:24on a des marchés américains,
24:26alors soutenus
24:27par la baisse du dollar,
24:28c'est vrai,
24:28c'est vrai que les résultats
24:29des entreprises américaines,
24:30même si elles sont
24:32moins exportatrices
24:32que peuvent l'être
24:33les entreprises européennes,
24:35par exemple,
24:36étaient plutôt bons.
24:39et on a aujourd'hui
24:40des indices actions américains
24:43qui sont sur leur
24:43plus haut niveau historique.
24:45Donc la valorisation
24:47aujourd'hui
24:47est assez chère
24:49aux Etats-Unis,
24:49mais elle s'accompagne
24:50quand même,
24:50on en a parlé,
24:51d'une dynamique
24:52de révision
24:53des bénéfices par action
24:55qui soutient
24:56les valorisations.
24:57Donc on a des entreprises
24:58de très très bonne qualité,
25:00des résultats
25:01qui sont là
25:03et donc aujourd'hui,
25:05ça justifie,
25:05en tout cas le marché
25:06dit ça,
25:07que ça justifie
25:07ces niveaux de valorisation.
25:10Quand on regarde,
25:10on a aujourd'hui finalement
25:11une prime d'incertitude
25:14aux Etats-Unis
25:15qui est à zéro.
25:17Le moindre grain de sable
25:20pourrait avoir
25:21des conséquences
25:22de baisse
25:23finalement assez importantes
25:24sur le marché américain.
25:27A l'inverse,
25:27en Europe,
25:28on a aussi un rattrapage
25:30qui a été assez massif
25:31puisque depuis les points bas
25:35de septembre 2022,
25:36l'Eurostock 50
25:37a repris 70%.
25:39On est sur ces points
25:41hauts historiques.
25:42Mais ça,
25:42ça s'est fait
25:43sans croissance économique
25:45en Europe,
25:46sans croissance
25:47des bénéfices par action.
25:49Et donc,
25:49c'est simplement
25:50finalement une hausse
25:51des multiples
25:52du marché européen.
25:52sur les flux
25:53qui sont revenus
25:54sur les marchés ?
25:54Oui,
25:55il y a les flux
25:55et puis la valorisation
25:56intrinsèque.
25:57Il y avait vraiment
25:58trop de disparités
25:59par rapport
26:00aux marchés américains.
26:01Donc,
26:01il y a un peu
26:01un retour à la moyenne.
26:02Après,
26:02on sait que ça peut durer
26:03longtemps,
26:04notamment entre small cap
26:05et grande capitalisation.
26:07Il a fallu attendre
26:07un petit peu cette année
26:08pour après 6 ou 7 ans
26:10d'attente
26:10pour que ça se comble.
26:11Et ce n'est pas terminé.
26:13Incertitude,
26:14prime d'incertitude
26:15donc faible aux Etats-Unis
26:16mais forte en Europe
26:17et notamment en France.
26:18Nathalie Benetti,
26:20on est obligé
26:20de reparler un petit peu
26:21de la situation en France
26:22avec ce spread.
26:25En tout cas,
26:25on s'inquiète en France
26:26de savoir ce qui va se passer
26:27à partir du 8 septembre
26:28et au-delà.
26:29En tout cas,
26:29on a une semaine
26:30sous haute tension
26:33qui va s'ouvrir
26:34la semaine prochaine,
26:35des grèves annoncées.
26:36C'est vrai que quand on est
26:37investisseur international
26:38fortiori
26:39et on sait qu'en plus
26:40la France a besoin
26:40de quelques 300 milliards
26:41dès l'an prochain
26:42avec une dette
26:43dépassant les 3 350 milliards,
26:45on est en droit
26:46de se demander
26:46si la signature France
26:48est toujours
26:48valable.
26:49On a vu dans l'adjudication
26:50hier que ça s'était
26:50plutôt pas mal passé.
26:52Pour autant,
26:54quels sont les scénarios
26:55qu'on envisage
26:56à partir de la semaine prochaine
26:57pour notre dette
26:59et notre économie
26:59en général ?
27:00Honnêtement,
27:03l'histoire
27:04de l'écart de taux
27:05OAT-Bund,
27:07France-Allemagne,
27:09c'est une histoire
27:10qui s'est écrite
27:11lorsque le président
27:12de la République
27:12a annoncé la dissolution.
27:14Le spread,
27:16l'écart de taux
27:17a beaucoup monté.
27:17pour atteindre 80 points.
27:19Puis,
27:20il a évolué
27:22gentiment,
27:23j'allais le dire,
27:24et c'est à l'annonce
27:25de ce nouveau vote
27:27de confiance
27:27qu'il a retrouvé
27:28les 80 points.
27:31Donc,
27:31on a l'impression
27:32que,
27:34du point de vue
27:35des marchés
27:36et des investisseurs,
27:38ils n'attendent
27:39à l'heure actuelle
27:40pas grand-chose
27:41de la signature France,
27:42mais pas non plus
27:42de catastrophes.
27:43On s'est habitués
27:44à ce nouveau normal,
27:46si j'ose dire,
27:47qui serait de 80 points.
27:49La semaine prochaine,
27:49on a aussi,
27:50donc on a le vote
27:51de confiance lundi
27:51et on aura
27:52le verdict
27:55de l'agence
27:56de notation Fitch
27:57sur la dette française.
27:59Alors,
27:59il n'y aura
27:59vraisemblablement
28:00pas de dégradation
28:01parce que les agences
28:02de notation
28:02n'ont pas d'intérêt
28:04à mettre de l'huile
28:04sur le feu
28:05et puis parce que
28:06ça fait finalement
28:07quelques mois
28:07seulement que la note
28:08française a été mise
28:09sous perspective négative
28:12par Fitch.
28:13Mais j'allais dire,
28:14même s'il y avait
28:15cette dégradation,
28:16le niveau de 80 points
28:17de base
28:17correspondrait déjà
28:20à une note
28:20un peu plus basse.
28:21Est-ce que c'est parce que,
28:22Nathalie,
28:23les investisseurs,
28:23ils ne voient pas finalement
28:24l'Europe comme un grand ensemble
28:26avec une BCE au-dessus
28:28qui finalement pourrait
28:29être prêteur
28:30en dernier ressort
28:31ou déployer
28:32des mesures
28:33non conventionnelles ?
28:34Alors,
28:34si j'étais Christine
28:35Lagarde,
28:35je vous dirais
28:36que la Banque Centrale
28:36Européenne
28:37est indépendante
28:38et mène sa politique
28:41monétaire
28:41dans le respect
28:42de son objectif
28:43d'inflation,
28:44mais il est vrai
28:45que derrière la tête
28:46de tout le monde
28:47et sans doute aussi
28:48de Christine Lagarde,
28:49il y a la possibilité
28:50éventuellement
28:51d'intervenir.
28:52Là aussi,
28:52le simple fait
28:53qu'il y ait cette possibilité
28:55d'intervenir,
28:56on sait que la BCE
28:57a inventé des outils
28:58dont elle ne s'est jamais
28:59servie,
29:00mais leur annonce
29:01a suffi.
29:02Mais ça prouve
29:03l'importance
29:04de l'indépendance
29:05des banques centrales
29:06et pour le moment,
29:07les investisseurs
29:07sont en effet convaincus
29:08et à juste titre
29:10que la Banque Centrale
29:11Européenne
29:11est indépendante
29:12et la vraie question,
29:13ça nous ramène
29:14aux Etats-Unis,
29:14je ne veux pas
29:15pirater le débat,
29:16mais si les investisseurs
29:17sont convaincus
29:18que la Fed,
29:20que la Réserve Fédérale
29:20n'a plus cette indépendance,
29:22là,
29:23tous les scénarios
29:24qu'on a décrits,
29:25notamment sur les taux longs,
29:27pourraient évoluer
29:29très très rapidement.
29:30C'est vrai que ce n'est pas
29:31un discours qu'on a entendu
29:31de la part des dirigeants
29:32européens,
29:34allemands ou français
29:34de mettre la main
29:35en tout cas sur la BCE.
29:37Donc,
29:37pas de panique
29:38sur notre dette
29:39ou sur les façons
29:41de se refinancer.
29:42Je vois que vous hauchez la tête
29:43d'un art pas convaincu,
29:45Vincent Chénier.
29:46Qu'est-ce qu'on peut en dire ?
29:47Qu'est-ce qu'on attend
29:48de cette prochaine semaine ?
29:49On risque d'avoir un spread
29:50qui continue à augmenter,
29:51si vraiment,
29:52avec certaines images,
29:53peut-être un peu difficile.
29:54Je partage l'idée
29:57que l'écartement du spread
29:58s'est fait sur la dissolution
30:02et le résultat des élections
30:05qui ont conduit à une situation
30:08de blocage très préjudiciable.
30:11Ça, c'est vrai.
30:12Un bémol toutefois,
30:13c'est que quand on compare
30:15le spread France-Allemagne
30:16aujourd'hui,
30:17ce n'est pas la même Allemagne.
30:19Entre les deux,
30:20on a eu le bazooka allemand.
30:22Donc, ce programme de dépenses
30:24est de hausse des déficits
30:25en Allemagne.
30:27Et ça aurait dû réduire
30:31ce spread entre la France
30:32et l'Allemagne.
30:32Ce n'est pas le cas.
30:33On reste sur le même niveau.
30:34Par contre,
30:35si on regarde contre l'Italie,
30:36on a continué de converger
30:39vers l'Italie.
30:39Aujourd'hui,
30:40on a un 10 ans français
30:41qui reste en dessous
30:42du taux italien,
30:45mais de moins de 10 points de base.
30:47Je rappelle quand même
30:48que la France est notée
30:49A à moins.
30:51L'Italie est dans la catégorie
30:52triple B.
30:53et donc,
30:54on a au moins 4 notes,
30:564 ratings d'écart.
30:58Et malgré ça,
30:58on traite quasiment
31:00au même niveau.
31:01Donc, je dirais que...
31:01C'est une trajectoire
31:02qui est différente aussi
31:03au niveau des efforts budgétaires.
31:05Absolument.
31:06Qui pourrait être saluée
31:07par une amélioration
31:08de leurs notes.
31:10Alors que la France,
31:11effectivement,
31:12est toujours sur la menace
31:13d'une dégradation
31:14de la note.
31:15Ce qui est rassurant
31:17dans tout ça,
31:17c'est quand même
31:18que la France traitant
31:19proche de l'Italie,
31:21il y a déjà
31:21beaucoup de mauvaises nouvelles
31:22d'intégrer
31:23dans les cours aujourd'hui.
31:25Ce qui m'inquiète
31:26un petit peu,
31:26c'est que,
31:27pour revenir encore
31:28à nos amis italiens,
31:29et je suis assez bien placé
31:30pour en parler,
31:32chez Generali,
31:35il y a cette culture,
31:36cette compréhension
31:37d'une situation
31:39dans laquelle on est
31:40proche du précipice
31:41et il faut agir,
31:42notamment au niveau budgétaire.
31:44Je ne suis pas sûr
31:45qu'on en soit
31:45dans cette position
31:47en France.
31:48C'est-à-dire que
31:48les politiques,
31:50la population
31:50n'a pas forcément
31:52bien intégré
31:53le sérieux
31:54de la situation.
31:56Et peut-être
31:56qu'il faudra
31:57davantage de pression
31:58du marché,
31:59des investisseurs,
32:00les fameux
32:01bonds vigilantes
32:03qui sont là
32:04en train de mettre
32:04la pression
32:05sur le gouvernement
32:05pour que ça bouge.
32:08Je trouve ça
32:08assez compliqué.
32:09J'entends
32:10et on entend souvent
32:10que c'est les marchés
32:11qui vont nous réveiller
32:12parce qu'on n'est pas
32:13capable de faire
32:14les efforts suffisants.
32:15Sauf que
32:16quand on a vu
32:17que finalement
32:17on pouvait débloquer
32:18la caisse
32:19même quand il n'y a
32:19plus d'argent
32:20avec un quoi qu'il en coûte,
32:21avec à chaque fois
32:22des mesures exceptionnelles,
32:24on se dit que finalement
32:24ça continuera comme ça
32:26et on trouvera
32:28demain les moyens
32:28de se refinancer.
32:30Oui,
32:30à ceci près
32:31que la situation
32:32quand même
32:32n'était pas la même
32:34dans des crises passées.
32:38La BCE a lancé
32:39des programmes
32:39d'assouplissement quantitatif
32:41mais l'inflation
32:41était beaucoup plus basse.
32:43Là,
32:44ça va être cher
32:44la dette.
32:45De façon inacceptable.
32:47Aujourd'hui,
32:47pour la BCE,
32:48oui absolument,
32:49c'est le premier poste
32:50et là pour la BCE
32:51avec une inflation
32:51qui est à 2,3%,
32:53il est quand même difficile
32:54de se lancer
32:55dans les mêmes opérations.
32:55Alors c'est vrai
32:56que la BCE
32:56a beaucoup développé
32:58sa boîte à outils
32:59et qu'il y a
33:00des possibilités
33:00d'intervention
33:01mais pour qu'il y ait
33:02intervention,
33:03il faudra que la France
33:04accepte de se lancer
33:06dans des vrais programmes
33:08de consolidation budgétaire.
33:10Et ça,
33:11ce n'est pas évident
33:11puisque la politique politicienne
33:13embrèche tous ses efforts
33:16bien souvent.
33:17Xavier De Buren,
33:18sur cette semaine
33:19qui s'ouvre à Auris
33:20la semaine prochaine,
33:21votre regard ?
33:21Il va falloir se montrer prudent.
33:25D'ailleurs,
33:26le marché
33:26sur les actifs français,
33:28sur les actions françaises
33:30a déjà anticipé
33:31un peu ce risque-là
33:33puisqu'on a vu
33:34les banques françaises,
33:38on a vu leurs cours
33:39pas mal baisser
33:40depuis la dernière annonce
33:43du Premier ministre.
33:44On a vu également
33:45toutes les actions,
33:48les actifs à duration longue
33:49qui ont subi
33:50cette hausse des taux
33:51que l'on a
33:53sur le marché français.
33:57Donc,
33:57il y a pas mal
33:57de prudence
33:58forcément
33:59sur les actions françaises.
34:02On a vu l'immobilier,
34:03les banques,
34:03ça tanguait
34:04de ce côté-là,
34:04notamment.
34:05Exactement.
34:05Et puis,
34:06toutes les valeurs
34:07liées aussi
34:08à la construction,
34:10etc.
34:11Il y a eu pas mal
34:12de prises de profits
34:14en tout cas
34:15qui ont été
34:16prises
34:17par les investisseurs.
34:19Donc,
34:19pas mal de prudence.
34:20Je pense que le marché
34:20va rester assez volatil
34:23et assez prudent
34:24pendant la semaine
34:26et les jours
34:27qui vont suivre.
34:30Donc,
34:30aujourd'hui,
34:31le mot d'ordre,
34:32de toute façon,
34:33dans une bonne allocation,
34:35c'est d'être diversifié
34:37et donc de réduire
34:38son exposition
34:39au marché français.
34:42Ça a du sens.
34:42Il y a d'autres opportunités
34:43à aller chercher
34:44en Europe.
34:45on a évoqué
34:46l'Italie.
34:47On peut parler aussi
34:48de l'Espagne,
34:49du grand plan
34:49de relance en Allemagne
34:51qui, là,
34:51donne quand même
34:52plus de visibilité
34:53aujourd'hui.
34:54Justement,
34:55avant de parler
34:55allocation,
34:57tiens,
34:57un petit mot
34:58sur ce package
34:59XXL
35:00qui a été,
35:01enfin,
35:01qui est en cours
35:02peut-être de vote
35:02pour Elon Musk.
35:03On parle de carrément
35:051 000 milliards
35:05de rémunération.
35:06Alors,
35:07ça serait sur 10 ans
35:07avec des atteintes,
35:10d'objectifs extrêmement ambitieux
35:12en matière de résultats opérationnels.
35:14Il faudrait tout simplement
35:15que Tesla atteigne
35:16la capitalisation
35:17de 8 000 milliards.
35:18Ça en fait 1 000 environ
35:19aujourd'hui.
35:204 000 milliards,
35:20c'est Nvidia,
35:21c'est la plus grosse capitalisation.
35:22Donc,
35:22il faudrait faire x8
35:23avec des objectifs
35:24complètement fous.
35:2550 milliards de dollars
35:26pour l'EBITDA,
35:28400 milliards de dollars
35:29ajustés au cours
35:29de quatre trimestres consécutifs.
35:31Et puis,
35:31ça correspond
35:32à 1 million
35:33de robotaxis livrés
35:35pour que Musk
35:37touche le jackpot.
35:38En tout cas,
35:39l'idée,
35:39c'est de garder
35:40son boss,
35:41son patron,
35:42au moins jusqu'en 2030.
35:43Réaction,
35:44peut-être,
35:44qui veut réagir
35:45à cette nouvelle.
35:46C'est assez étonnant.
35:47On joue vraiment
35:48en millions,
35:50en milliards
35:50et maintenant,
35:51en milliers de milliards.
35:53Qu'est-ce que ça vous inspire,
35:53Vincent Chéniot ?
35:54Pas grand-chose.
35:55Les objectifs sont
35:56extrêmement ambitieux
35:57et donc,
35:58c'est effectivement
35:59une façon
36:00de s'assurer
36:01qu'Elon Musk
36:03se concentre
36:04vraiment sur ses objectifs
36:05et ne s'éparpille pas.
36:10Donc,
36:10voilà,
36:11les objectifs
36:12de résultats
36:12de capitalisation
36:13sont absolument gigantesques.
36:16Donc,
36:16si ça
36:16s'est réalisé,
36:20effectivement,
36:21l'entreprise
36:21sera en capacité
36:22de payer
36:23ses sommes
36:24phénoménales
36:25à son dirigeant.
36:26On suivra ça,
36:27mais je trouve ça
36:28quand même
36:29amusant
36:29d'en parler.
36:32On fait un tour de table,
36:34chers amis,
36:34avec l'allocation
36:35d'actifs
36:36de la rentrée.
36:37On a parlé justement
36:38de ces risques
36:38sur les marchés
36:40obligataires.
36:41On commence avec vous,
36:42Xavier Duburen,
36:43justement.
36:44Est-ce qu'on privilégie
36:45plutôt les actions,
36:45plutôt les obligations ?
36:46On parlait à l'instant
36:47de diversification.
36:47C'est le maître mot
36:48pour la rentrée,
36:49une fois de plus ?
36:49De toute façon,
36:51pour avoir
36:52un portefeuille
36:53équilibré,
36:54il faut qu'il soit diversifié
36:56pour pouvoir profiter
36:57de toutes les opportunités
36:58pour pouvoir aussi
36:59réduire les risques
37:01spécifiques
37:02au sein de son portefeuille.
37:05Oui,
37:05en espérant qu'on n'ait pas
37:06d'annu sur Ibilis 2022
37:07où tout baisse,
37:08les actions et les obligations
37:09en même temps.
37:09C'est vrai,
37:10mais pour l'instant,
37:12on n'y est pas,
37:12croisons les doigts.
37:15En tout cas,
37:15sur la partie obligataire,
37:18il y a toujours
37:18des rendements
37:19qui sont attractifs
37:20aujourd'hui.
37:20Avec les taux qui remontent,
37:21ça peut peut-être
37:23encore ouvrir
37:24quelques fenêtres
37:25d'opportunité
37:26pour pouvoir revenir
37:28sur le marché obligataire.
37:29Donc,
37:29le portage reste favorable
37:31aujourd'hui.
37:33Donc,
37:33ça doit faire partie
37:34d'une allocation diversifiée.
37:37Sur la partie actions également,
37:38on a parlé
37:39des différents marchés
37:41et de leur niveau
37:41de valorisation.
37:44Donc,
37:45les États-Unis,
37:45pour nous,
37:46restent une zone
37:47où on peut être
37:48privilégié.
37:49investi.
37:51Et puis après,
37:52encore une fois,
37:53si on est d'un point de vue
37:54fondamental
37:55et microéconomique,
37:57la dynamique
37:59de bénéfices par action
38:00aux États-Unis
38:00est importante,
38:03est en croissance,
38:05ce qui n'est pas le cas
38:06pour le marché européen.
38:07Et quand on sait
38:08que historiquement,
38:0880% de la performance
38:10des indications
38:10vient de la croissance
38:12des bénéfices par action,
38:14c'est plutôt là
38:14où il faut être.
38:15Maintenant,
38:15en Europe,
38:15en 2025,
38:17il y a quand même
38:17un certain nombre
38:18de points favorables
38:20au marché européen.
38:22Du point de vue
38:22de la consommation,
38:23on a la baisse
38:24de l'inflation,
38:25on a des gains
38:25de pouvoir d'achat
38:26qui sont là,
38:27on a des conditions
38:28de financement
38:29qui s'améliorent
38:31avec la baisse
38:31des taux de la BCE.
38:35Et on l'a dit,
38:35on a un marché
38:36en termes de valorisation
38:37qui reste plutôt
38:39en ligne
38:41avec sa moyenne historique
38:42aujourd'hui,
38:42sachant qu'il y a
38:43une divergence
38:43quand même
38:44très importante
38:44au sein de l'Europe
38:46entre l'Europe du Nord
38:48et l'Europe du Sud.
38:49On le voit d'ailleurs
38:49sur les performances
38:50des indices,
38:51notamment italiens
38:52et espagnols
38:53qui ont des performances
38:54assez extraordinaires
38:55depuis le début de l'année.
38:57Ça s'explique également
38:59par leur dynamique
39:00de croissance
39:00qui tient
39:01avec les grands plans
39:02d'investissement
39:03d'infrastructures
39:04de l'Europe
39:06qui visent notamment
39:07l'Espagne
39:07et l'Italie
39:09et qui peut représenter
39:10quasiment 10%
39:11du PIB
39:12de ces deux zones.
39:13Donc là,
39:14on voit bien
39:14que la dynamique
39:15d'investissement
39:15de l'Europe
39:16sur ces pays-là
39:19fonctionne
39:19et donc ça reste
39:20des zones intéressantes
39:21où on peut investir.
39:23Nathalie Benathia,
39:24même une bonne question.
39:25Qu'est-ce qu'on fait
39:25comme allocation ?
39:26Est-ce qu'on modifie
39:27cette allocation
39:28pour cette rentrée ?
39:28On ne l'a pas véritablement
39:30modifiée ?
39:31On a toujours
39:31une légère surexposition
39:33sur les actions
39:34qui reste concentrée
39:36aux États-Unis
39:37et sur les valeurs
39:38technologiques
39:39sans forcément
39:40apporter un soutien
39:40à M. Musk
39:41dans son prochain combat.
39:43Les valeurs
39:43technologiques américaines
39:44effectivement des valorisations
39:46qui nous paraissent
39:47justifiées
39:48par les perspectives
39:48bénéficiaires.
39:51Pas de but
39:51pour les sept magnifiques
39:52qui continuent
39:52à investir massivement
39:54dans l'intelligence artificielle ?
39:55Le thème de l'intelligence artificielle
39:58est important.
39:59Pas de bulle,
40:00je ne vais me garder
40:02de répondre à cette question
40:03mais au sein
40:03des sept magnifiques
40:04ce que font
40:05nos spécialistes d'action
40:06c'est finalement
40:08ils se disent
40:09que ça va être
40:09le moment
40:10peut-être
40:10de différencier
40:11entre ces sept magnifiques.
40:16Peut-être huit
40:16avec Broadcom
40:17qui je crois
40:18dépasse aussi allègrement
40:19maintenant les mille milliards
40:20en tout cas
40:20ils ont 10% aujourd'hui
40:21donc je pense que c'est fait.
40:23On croit
40:24on croit à la valeur technologique
40:26après c'est de voir
40:26comment ce thème
40:28de l'intelligence artificielle
40:29va se diffuser
40:30et va évoluer.
40:32On parlait du crédit
40:32à l'instant
40:33donc vous dites
40:34mon privilège
40:34de la poche action
40:35et notamment
40:35les États-Unis
40:36de la Tech US
40:36est-ce qu'on va être opportuniste
40:39justement sur le crédit ?
40:41Alors pas forcément
40:42là aussi
40:42nos spécialistes
40:43enfin les spécialistes crédit
40:45oui ils sont confiants
40:46sur le crédit
40:47parce que
40:47les fondamentaux
40:48des entreprises
40:49sont bons
40:50dans un portefeuille
40:51diversifié
40:52on vient de prendre
40:52une petite position
40:53toujours dans une optique
40:55de recherche du rendement
40:56sur du crédit
40:58à haut rendement
40:59mais de court terme
41:00à courte duration
41:01pour finalement
41:02profiter de ce rendement
41:03avec des fondamentaux
41:05qui sont bons
41:05pour les entreprises européennes
41:07sur la poche
41:09obligataire
41:09traditionnelle
41:10c'est-à-dire
41:11les obligations gouvernementales
41:12on a opté
41:13pour la neutralité
41:14avec des positions
41:15de courbe essentiellement
41:16et une originalité
41:20de notre allocation
41:22mais ce sont des positions
41:24qu'on a
41:24et sur lesquelles
41:25qu'on ajuste
41:27depuis pas mal de temps
41:29plus d'un an maintenant
41:30c'est l'or
41:31l'or et les mines d'or
41:33alors pas forcément
41:34simplement
41:35comme
41:35on fait comme
41:36les banques centrales
41:37on accumule
41:37voilà
41:37pas forcément
41:38comme protecteur
41:39mais parce que
41:40les banques centrales
41:41accumulent
41:41les banques centrales
41:42des pays émergents
41:43et ça nous paraît
41:44un soutien fondamental
41:45alors en plus
41:47évidemment
41:47de toutes les
41:48incertitudes
41:49qui font qu'il y a
41:50toujours ce réflexe
41:51qu'il peut y avoir
41:52ce réflexe
41:53des investisseurs
41:54chez General Investments
41:56qu'est-ce qu'on fait
41:56pour cette rentrée
41:57Vincent Chéniot
41:58Oui on conserve
42:00une surpondération
42:01sur les actions
42:02mais qui est assez prudente
42:03notamment
42:04du fait
42:05des incertitudes
42:06sur l'économie
42:07américaine
42:08suscité notamment
42:09par ce ralentissement
42:11de l'emploi
42:12mais on a une modeste
42:12sur allocation
42:13vous savez
42:15que de façon structurelle
42:16et je l'ai souvent répété
42:17ici
42:17on a une préférence
42:18pour le crédit
42:19par rapport aux obligations
42:20gouvernementales
42:21et même à ce niveau
42:22de spread
42:23très serré
42:24cette préférence
42:24persiste
42:25notamment pour
42:26le investment grade
42:27donc pour le crédit
42:28relativement sûr
42:29sur le high yield
42:31on est plutôt long également
42:32mais préférence
42:32pour l'Europe
42:33par rapport aux Etats-Unis
42:34le marché du high yield
42:35américain
42:36est quand même
42:36menacé
42:37par ce ralentissement
42:38économique
42:39alors qu'en Europe
42:39on est assez confiant
42:41sur le fait
42:41que le bazooka allemand
42:43dont j'ai parlé
42:44cette relance
42:45budgétaire allemande
42:46devrait enfin
42:47favoriser
42:48une légère accélération
42:51de la croissance
42:51en zone euro
42:52en zone euro
42:53sur les obligations
42:56sur les taux
42:58on a des positions
42:59de durations
43:00légèrement longues
43:01aux Etats-Unis
43:01donc un biais
43:02à la baisse
43:02des rendements
43:03mais c'est vrai
43:03qu'avec un 10 ans
43:04qui s'approche
43:04de 4%
43:05le potentiel
43:05est maintenant
43:06plus limité
43:06alors qu'en Europe
43:07on est plutôt
43:08neutre
43:09voire des rendements
43:09un peu plus hauts
43:10donc on a des positions
43:11de durations
43:12plutôt un peu plus basses
43:13un peu plus prudentes
43:15une chose
43:17dont on a peu parlé
43:18ce sont les marchés émergents
43:20qui performent très bien
43:21cette année
43:22on a une belle remontée
43:24de la Chine
43:24notamment cet été
43:25très belle remontée
43:26du marché
43:27action chinois
43:29malgré une économie
43:31qui n'est pas
43:32flamboyante
43:33mais
43:34les marchés émergents
43:36bénéficient
43:37de la baisse de dollars
43:38qui pourrait
43:39se poursuivre
43:40vous avez parlé
43:41des succès
43:42rencontrés
43:42par le président Trump
43:43c'est absolument certain
43:44notamment au niveau commercial
43:45si on regarde
43:46les accords asymétriques
43:47qui ont été signés
43:48avec l'Europe
43:49avec le Japon
43:50avec la Corée du Sud
43:52mais
43:53cette approche
43:54semble-t-il
43:55est en train
43:55d'accélérer
43:56la recomposition
43:57de l'ordre mondial
43:58on l'a vu
43:58cette semaine
43:59à Shanghai
43:59avec le sommet
44:01qui a eu notamment
44:02la Chine
44:02la Russie
44:03l'Inde
44:03et ça
44:05c'est pas forcément
44:06très bon
44:06pour le dollar américain
44:07et on sait
44:07que la baisse du dollar
44:08a tendance
44:09à être très favorable
44:09pour les marchés
44:10émergents
44:11donc on reste
44:12assez optimiste
44:14aussi bien
44:16sur les poches
44:17actions
44:17que sur les poches
44:18fixed income
44:18d'accord
44:19très bien
44:20donc le crédit
44:20également
44:21on peut s'intéresser
44:22effectivement
44:22à ce qui se passe
44:23du côté
44:23des émergents
44:25qui après une traversée
44:26du Dzer
44:26commence à être
44:26intéressant
44:27à nouveau
44:27merci
44:29messieurs dames
44:29voilà ce qu'on pouvait dire
44:30ce soir
44:31sur ces marchés
44:32avec vos visions
44:32toujours passionnantes
44:34voilà ces éclairages
44:35très souvent différents
44:37Vincent Chéniot
44:37merci en tout cas
44:38je rappelle que vous êtes
44:38directeur de la recherche
44:39chez General Investments
44:40Nathalie Menatia
44:41macroéconomiste
44:42chez BNP Paribas
44:43Asset Management
44:44voilà on sait
44:45qu'on placerait
44:46avantageusement
44:47Christine Lagarde
44:47donc
44:48et Xavier De Buren
44:49directeur des investissements
44:51chez OTA Capital
44:52merci Xavier
44:53merci Fabrice
44:54dans un instant
44:55SmartBourse continue
44:56et dans ce dernier quart d'heure
44:58on va s'intéresser
44:58au cas
44:59Gatling
44:59voilà on file
45:00vers le tunnel
45:01sous la manche
45:02comme un certain
45:03Vincent Chéniot
45:04je crois qu'il y a un
45:04neurostar à prendre
45:05allez on vous laisse
45:06tout de suite
45:06le dernier quart d'heure
45:08et pour ce dernier quart d'heure
45:20de SmartBourse
45:20on file sous
45:21sur le tunnel
45:23sous la manche
45:23par contre je vais y arriver
45:24on est en compagnie
45:26de Nikolai Marinov
45:27bonsoir Nikolai
45:27bonsoir
45:28vous êtes gérant
45:29chez Clartan
45:30et avec vous
45:31on va s'intéresser
45:32au cas Gatling
45:33ça s'appelait
45:34auparavant
45:35Eurotunnel
45:36alors ça c'est pour
45:36les anciens actionnels
45:38qui ont été souvent
45:39déçus par ce parcours
45:41qu'en est-il aujourd'hui
45:42on va d'abord
45:43s'intéresser justement
45:44à la société
45:45l'entreprise
45:46est-ce que vous pouvez
45:47nous décrire
45:47ces activités
45:48en particulier
45:49oui donc
45:50le coeur du métier
45:52de Gatling
45:53c'est l'exploitation
45:54de tunnels
45:55sous la manche
45:56inaugurée
45:57en 1994
45:58mais la société
46:00elle-même
46:01est coûtée en bourse
46:01depuis 1987
46:04afin d'apporter
46:06les capitaux
46:06nécessaires
46:07aux travaux
46:08de construction
46:08effectivement
46:09Eurotunnel
46:12est un mauvais souvenir
46:13pour les épargnants
46:14en France
46:14puisque
46:15les premiers
46:16apporteurs
46:17du capitaux
46:17ont perdu
46:18énormément
46:18car
46:19les coûts
46:20de construction
46:21se sont avérés
46:22beaucoup plus élevés
46:22que le budget
46:24et puis
46:24le trafic
46:25n'était pas
46:26également
46:26à la hauteur
46:27des attentes
46:28on était
46:29on était très jeunes
46:29évidemment
46:30à l'époque
46:30peut-être pas nés
46:31encore
46:31mais c'est vrai
46:32qu'il y a eu
46:32un extraordinaire
46:33engouement
46:34les gens s'étaient
46:35précipités
46:35parce que c'était
46:36quand même
46:36un des grands ouvrages
46:37voilà en tout cas
46:38de la fin du 20ème siècle
46:40et c'est vrai
46:41qu'il y a eu une déception
46:41parce que comme vous l'avez dit
46:43les coûts
46:43souvent dans ces grands travaux
46:44avaient complètement dérapé
46:46il a fallu
46:47recapitaliser
46:48et à ce moment-là
46:49effectivement
46:49il y avait une dilution
46:50des petits porteurs
46:52des actionnaires
46:52de la première heure
46:53oui en effet
46:54la dernière
46:55récapitalisation
46:57et restructuration
46:59de la dette
46:59date de 2007
47:00donc depuis
47:02la société
47:03a allégé son bilan
47:04et puis
47:04la visibilité
47:06sur les revenus
47:08est beaucoup plus
47:08et c'est beaucoup plus
47:10c'est beaucoup agrandi
47:11oui
47:11on est en prime de risque
47:13aujourd'hui
47:14qui est bien inférieure
47:15à ce que c'était
47:16au début du siècle
47:17donc aujourd'hui
47:19la moitié
47:19du chiffre d'affaires
47:21est généré
47:21par l'exploitation
47:22de navettes ferroviaires
47:24pour transporter
47:27des camions
47:27c'est un quart
47:29du fret
47:30entre l'Europe
47:31et le Royaume-Uni
47:32passe par le tunnel
47:34et puis également
47:34de deux voitures
47:35et un quart
47:38des revenus
47:39c'est les redevances
47:40qui sont versées
47:41par Eurostar
47:42pour les passagers
47:45de la ligne
47:47Paris-Londres
47:48et depuis trois ans
47:50c'est le changement
47:52dans le groupe
47:52c'est qu'ils ont
47:55également inauguré
47:56un câble
47:57d'interconnexion
47:58électrique
47:58qui permet
48:00d'échanger
48:00d'électricité
48:01entre la France
48:02et l'Albion
48:03et donc ils perçoivent
48:05des redevances
48:06donc c'est le troisième
48:06câble d'interconnexion
48:08entre la France
48:09et le Royaume
48:11donc ceci représente
48:14entre 15 et 40%
48:16des profits
48:16selon les années
48:17d'accord
48:17c'est énorme
48:18effectivement
48:18et quand on parlait
48:20d'Eurotunnel
48:20c'est vrai qu'à l'occasion
48:21je ne sais pas si c'était
48:22en 2007
48:22ou un petit peu après
48:23c'est là où finalement
48:24la nouvelle marque
48:25est apparue
48:26Getlink
48:27qui a fait
48:27comme souvent
48:28on fait passer
48:29une ancienne
48:31des mauvais souvenirs
48:32on efface l'ardoise
48:33et puis on donne
48:34un nouveau nom
48:34et on espère
48:35une nouvelle histoire
48:36boursière
48:37alors c'est vrai que
48:38ça a plutôt
48:39bien fonctionné
48:40en tout cas
48:41ça continue à être
48:42un succès
48:42commercial
48:43si on regarde
48:45justement
48:45depuis le Brexit
48:46Nicolas
48:47qu'est-ce qui s'est passé
48:48est-ce que
48:49ça a changé la donne
48:50le fait que
48:51les Anglais
48:53ou le Royaume-Uni
48:53se séparent
48:54définitivement
48:55de l'Union Européenne
48:56oui en effet
48:57le Brexit
48:57a constitué
48:59un bouleversement
49:00pour le groupe
49:01puisque
49:01c'était la fin
49:04du libre-échange
49:05entre l'Europe
49:06et le Royaume-Uni
49:08et donc
49:09par conséquent
49:10le groupe
49:10a dû s'adapter
49:11notamment
49:12en numérisant
49:14en permettant
49:17aux clients
49:18de numériser
49:18leur formalité
49:19de passage
49:20donc cela
49:22est un facteur
49:23d'augmentation
49:24des coûts
49:24puisqu'il y a
49:26des formalités
49:26et des contrôles
49:28qu'il faut respecter
49:29notamment
49:29pour les poids lourds
49:31mais également
49:32pour les passagers
49:34dans les voitures
49:35et surtout
49:37l'effet
49:37c'est la baisse
49:39du trafic
49:39puisque le pic
49:40du trafic
49:41a eu lieu
49:41en 2018
49:42donc depuis
49:43non seulement
49:44le Brexit
49:44en 2021
49:45mais aussi
49:45le Covid
49:46et donc
49:47nous sommes encore
49:48très en deçà
49:49du pic
49:49pour les camions
49:50nous sommes à 25%
49:52en dessous
49:52pour les voitures
49:54c'est 15%
49:55donc on est aujourd'hui
49:56à 2 millions
49:57un peu plus de 2 millions
49:59de voitures
50:00et plus d'un million
50:00de camions
50:01et nous considérons
50:05que logiquement
50:05dans l'avenir
50:07les échanges économiques
50:09devraient plutôt
50:10être facilités
50:11et donc le Brexit
50:12c'est plutôt
50:13le passé
50:14d'accord
50:14donc si je résume
50:16ça veut dire
50:16que ce Brexit
50:17a mis un coup d'arrêt
50:18ou du moins
50:18a compliqué
50:19le passage
50:20entre le Royaume-Uni
50:22et le continent
50:23mais qu'on a bon espoir
50:24que ça s'améliore
50:25et que ça se fluidifie
50:27même si effectivement
50:28je le dis
50:29pour ceux qui veulent
50:30aller en Angleterre
50:31désormais
50:31il faut un visa
50:33de nouveau
50:33il faut acheter un visa
50:34à 16 pounds
50:35c'est pas donné
50:36pourquoi c'est un bon placement
50:38aujourd'hui
50:39est-ce qu'on revient
50:39sur Gatling
50:40pour ceux qui
50:41alors ont oublié
50:42la parenthèse
50:42ou peut-être
50:43on l'espère
50:44on n'a jamais investi
50:44dedans
50:45est-ce que Gatling
50:46c'est un bon placement
50:47aujourd'hui ?
50:48Oui nous considérons
50:48qu'il y a
50:49quatre raisons
50:51principales
50:52d'abord
50:52c'est
50:53une infrastructure
50:56qui présente
50:57énormément d'avantages
50:58par rapport
51:00à leurs concurrents
51:01qui sont les ferries
51:01notamment sur le détroit
51:03du Pas-de-Calais
51:03donc c'est beaucoup
51:04plus rapide
51:05il y a
51:05moins de fréquences
51:07et par conséquent
51:09ils ont
51:10un pouvoir de prix
51:11qui est supérieur
51:12et qui devrait
51:14s'améliorer
51:15prochainement
51:16puisque leur
51:17concurrence
51:18c'est-à-dire
51:18les bateaux
51:19font objet
51:21de plus de contrôle
51:22sur le respect
51:25des minimas sociaux
51:26de leurs salariés
51:27en plus
51:27ils doivent investir
51:28dans la décarbonation
51:30de leur flotte
51:32et par conséquent
51:33Gatling
51:34devrait augmenter
51:36sa part de marché
51:37ce qui est le cas
51:37déjà en 2025
51:38ensuite
51:41le cadre
51:44réglementaire
51:45est assez favorable
51:46puisque leur concession
51:47expire en 2086
51:50c'est-à-dire
51:50100 ans
51:51après
51:52la cotation
51:54donc il y a
51:55une grande visibilité
51:56sur le cadre
51:57et le cadre
51:58est d'ailleurs
51:58dirigé
51:59par un traité
52:00entre la France
52:01et le Royaume-Uni
52:02et ensuite
52:06le catalyseur
52:09que nous considérons
52:10à court et moyen terme
52:11c'est surtout
52:12l'augmentation
52:12du nombre
52:14de passagers
52:14entre Londres
52:17et le continent
52:18notamment
52:19dans les 30
52:19grandes vitesses
52:20puisque la demande
52:22aujourd'hui
52:22est très supérieure
52:24à l'offre
52:25c'est l'Eurostar
52:26toujours
52:26qui est l'unique
52:28utilisateur
52:29ou il pourrait y avoir
52:30de la concurrence
52:31demain ?
52:31Oui aujourd'hui
52:31Eurostar
52:32est l'unique
52:33opérateur
52:34et ils s'apprêtent
52:37donc ils ont passé
52:38une commande
52:39de 50 nouveaux trains
52:40pour la ligne
52:41Paris-Londres
52:43mais également
52:43pour relier Londres
52:45à d'autres villes
52:45comme Francfort
52:46Genève
52:47ou Amsterdam
52:47et bientôt
52:49nous aurons
52:50également
52:50d'autres opérateurs
52:52qui intégreront
52:54cette ligne
52:55notamment
52:57Train Italia
52:58Virgin
52:59déclarée
53:00il y a aussi
53:01des startups
53:01en plus de cela
53:04les gares
53:06comme Saint-Pancras
53:08et Paris-Nord
53:08sont en train
53:09d'augmenter
53:09leurs capacités
53:10d'accueil
53:11donc l'écosystème
53:12se met en place
53:13pour accueillir
53:14plus de passagers
53:15et aujourd'hui
53:16nous sommes sur
53:1711 millions
53:18de passagers
53:19par an
53:20et à moyen terme
53:21nous devrons
53:23s'approcher
53:24des 20 millions
53:25et cela
53:28devrait contribuer
53:29autour de
53:30200 millions
53:31d'euros
53:31de plus
53:32de chiffre d'affaires
53:33pour le groupe
53:33sachant que
53:34les coûts marginaux
53:35pour Getlink
53:36associés
53:37à ce chiffre
53:38d'affaires
53:38sont assez faibles
53:39donc c'est quasiment
53:40de pur profit
53:41qui est finalement
53:4250 ou 100 trains
53:43qui passent
53:43bon il y aura
53:44un petit peu
53:44plus d'entretien
53:45mais voilà
53:47l'environnement
53:48est déjà là
53:49il faut préciser
53:50excusez-moi Nicolas
53:51que c'est vrai
53:52que c'est une clientèle
53:52essentiellement business
53:53quand on va dans
53:54les Eurostars
53:54évidemment on peut
53:55s'en servir
53:56en tant que particulier
53:57mais c'est surtout
53:58ils font beaucoup
53:59de marge
54:00sur cette fréquentation
54:02des businessmen
54:03finalement entre Paris
54:04et Londres
54:05et même demain
54:05à Francfort
54:06ou Genève
54:06puisqu'en plus on sait
54:07qu'avec la RSE
54:08c'est de plus en plus
54:09important d'éviter
54:09l'avion
54:10et de prendre peut-être
54:10le ferroviaire
54:12Oui en effet
54:13et d'ailleurs
54:14le ferroviaire
54:15est aujourd'hui
54:16très dominant
54:16notamment sur Paris-Londres
54:18puisque c'est
54:18presque 80%
54:20du volume
54:21de passagers
54:22et finalement
54:24un dernier
54:25catalyseur
54:26c'est le 3
54:27par les
54:29les deux régulateurs
54:30électriques
54:31de la France
54:32et du Royaume-Uni
54:32pour la construction
54:35d'un quatrième câble
54:36d'interconnexion
54:37qui devrait
54:38également
54:39être
54:40déployé
54:41dans le tunnel
54:42mais
54:43c'est plutôt
54:44une construction
54:46qui va durer
54:47plusieurs années
54:47donc c'est plutôt
54:48des flux
54:51qui vont être
54:52générés
54:53plus tard
54:53D'accord
54:54donc
54:55Getlink
54:56est-ce que
54:57vous avez
54:58un objectif
54:59ou un horizon
55:00au niveau
55:01du montant
55:02du cours
55:03qu'est-ce que ça
55:03pourrait atteindre
55:04ou des prévisions
55:05de bénéfices ?
55:06Oui nous considérons
55:07que
55:08ce reste
55:09que sur
55:09l'expansion
55:11du nombre
55:11de passagers
55:12d'ici
55:1410 ans
55:15cela devrait
55:17apporter
55:183 euros
55:20au cours
55:20de bourse
55:21de plus
55:22donc nous avons
55:24un objectif
55:25entre 19
55:26et 20 euros
55:27contre
55:2815 et demi
55:30en comptation
55:32actuellement
55:32Oui
55:33d'ailleurs
55:33il était
55:33tout proche
55:34des 20 euros
55:34même un petit peu
55:35plus
55:35en milieu d'année
55:36c'est vrai
55:37que ça avait
55:37bien progressé
55:38et puis
55:38il y a eu
55:39des mauvaises nouvelles
55:39comment on explique
55:41cette baisse
55:42du titre
55:43assez soudaine
55:44qui a perdu
55:4415-20%
55:45Oui
55:46c'est un titre
55:48qui est un opérateur
55:49d'infrastructure
55:50donc
55:50le cours
55:54de bourse
55:54de ces entreprises
55:55est assez
55:56corrélé
55:56au taux
55:57d'intérêt
55:58donc
55:58à ce moment
56:01il y a des tensions
56:01sur les taux
56:03d'intérêt
56:03long terme
56:04notamment
56:05les taux
56:06souverains
56:06et le cours
56:08en a été
56:08pénalisé
56:09nous considérons
56:11que leur cadre
56:13juridique
56:14étant très stable
56:16avec la
56:16forte visibilité
56:18les fondamentaux
56:20devraient
56:20contribuer
56:22à ce que
56:23le cours
56:24se révalorise
56:25D'accord
56:26voilà une bonne nouvelle
56:27en tout cas
56:27ça donne envie
56:28avec vous
56:29Nicolas
56:30Marinoff
56:30pourquoi pas
56:31d'investir
56:32sur Getlink
56:33et en tout cas
56:33de repartir
56:34du côté du
56:35rayon de mil
56:35de reprendre
56:36pourquoi pas
56:36l'Eurostar
56:37merci Nicolas
56:39et je rappelle
56:39que vous êtes
56:40gérant
56:40chez Clartan
56:41merci pour cette
56:42analyse
56:43Smart Bourse
56:44cette édition
56:45touche à sa fin
56:46on se retrouve
56:47dès lundi
56:48à 17h
56:49en direct
56:49pour une nouvelle
56:50semaine boursière
56:52semaine à haut risque
56:53avec
56:53peut-être la chute
56:55du gouvernement
56:55en Bérou
56:56on étudiera
56:57évidemment
56:57ce qui se passe
56:58non du côté politique
56:58mais du côté
56:59économique
57:00en attendant
57:00vous souhaitez
57:01un excellent
57:02week-end
57:02n'hésitez pas
57:03à nous réécouter
57:03en podcast
57:04ou à nous regarder
57:05en replay
57:06sur Youtube
57:07n'hésitez pas
57:07à commenter
57:08ou à nous donner
57:09une note
57:10et on vous dit
57:11un très bon week-end
57:12et à la semaine prochaine
57:13bonne soirée à tous
57:14Sous-titrage Société Radio-Canada
57:17Sous-titrage Société Radio-Canada
57:19Sous-titrage Société Radio-Canada
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