- il y a 2 mois
Mercredi 24 septembre 2025, retrouvez Julien Hennion (Gérant de fonds immobilier, Swiss Life AM), Nadim Kada (Directeur Portfolio Management, MNK Partners), Marc Riez (Directeur Général, Vega IS), Olivier Malteste (Directeur des investissements, Althéis) et Bertrand Merveille (Directeur général, BDL Capital Management) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00Musique
00:00Édition spéciale de Smart Bourse, bien sûr, depuis la convention Patrimonia qui se tient cette semaine à Lyon.
00:14L'occasion de retrouver différents intervenants qui vont se succéder à ce micro pour parler notamment d'une offre ETF dédiée au CGP.
00:23C'est l'offre développée par Alteis by Iomony. Dans un instant, le directeur des investissements d'Alteis sera avec nous.
00:29Olivier Malteste, on parlera également du retour de la gestion active et de la gestion active indépendante avec le directeur général de BDL Capital Management, Bertrand Merveille,
00:38qui sera avec nous également sur le stand Bsmart for Change à Lyon depuis Patrimonia.
00:43L'immobilier, toujours très présent évidemment, qui fait partie des investissements préférés des Français à travers les SCPI.
00:50Nous en parlerons avec les équipes de Swiss Life Facet Management et puis tiens, on fera une petite digression avec le directeur de la recherche de MNK Partners,
00:58ce qui nous expliquera l'intérêt d'appliquer une approche quantitative à la gestion immobilière.
01:05Nadim Kada, de MNK Partners, viendra nous en parler.
01:08Et puis enfin, on fera un point sur les grandes thématiques d'investissement,
01:12celles qui se diffusent dans la dirée avec des horizons long terme pour les épargnants.
01:17Ces grandes thématiques d'investissement, c'est Marc Riez, le directeur général de Vega IS,
01:21qui viendra nous en parler dans cette émission spéciale Smart Bourse à Lyon depuis la convention Patrimonia.
01:35Et c'est donc Olivier Maltès, le directeur des investissements d'Alteis by Iomony,
01:40qui est avec nous depuis cette convention Patrimonia à Lyon.
01:43Olivier, bonjour.
01:44Bonjour Grégoire.
01:45Alteis by Iomony, c'est une évolution majeure après 10 ans de succès pour la société de gestion Iomony,
01:52qui est donc devenue il y a quelques mois à peine Alteis.
01:55Que reflète ce changement de nom et la réorganisation de votre portefeuille de marque, Olivier ?
02:00Alors on a vraiment voulu différencier et distinguer les deux.
02:03La particularité de Iomony historiquement, c'est que c'est à la fois une société de gestion qui est agréée par l'AMF,
02:08et c'est un acteur digital très connu en termes de distribution.
02:10Et ce qu'on a voulu faire, c'est suite à des demandes aussi de partenaires qui voulaient travailler sur le côté ETF,
02:15on a vraiment voulu différencier.
02:16Donc Iomony, c'est vraiment la marque de distribution pour le B2C en plateforme digitale.
02:21Et Alteis, c'est la société de gestion qui aujourd'hui offre ses services globalement à d'autres partenaires,
02:26tels que les multifamilies office ou les CGP, d'où notre présence aujourd'hui à Patrimonia.
02:31Donc un changement de nom, Olivier, mais votre ADN, votre expertise reste celle des ETF et de la gestion par ETF,
02:38qui sont des produits, alors initialement présentés comme simples et abordables,
02:42c'est deux qualités ou deux caractéristiques essentielles pour ces produits industriels.
02:47Est-ce que c'est toujours aussi vrai ? Comment est-ce que l'univers ETF évolue ?
02:50Et est-ce que vous voyez arriver une couche de complexité dans cet univers ETF ?
02:56Alors oui, c'est vrai que ce sont des produits qui sont simples, c'est ce qui font aussi leur succès.
02:59C'est simple, c'est lisible, c'est transparent.
03:01Néanmoins, il faut quand même y passer du temps, même quand c'est simple.
03:03On a un exemple cette année avec la baisse violente du dollar de 14%.
03:06Beaucoup de clients ont acheté des ETF liés aux actions américaines en se disant
03:11« je paye en euros, donc je n'ai pas de soucis, je n'ai pas de questions à me poser ».
03:13En fait, c'est comme ça qu'on est en risque de change complet et donc on perd 14% par rapport à l'exposition actions.
03:18Et donc là où les marchés actions américains progressent environ de 14%,
03:22on se retrouve avec des performances qui sont nulles, voire légèrement négatives.
03:25Mais ce qu'on observe aussi, c'est que globalement avec l'élargissement des gammes ETF,
03:29c'est que les ETF se complexifient. On a des ETF de plus en plus qui sont dits actifs globalement
03:34et donc on voit que globalement l'univers s'élargit et se complexifie,
03:38ce qui nécessite d'y passer de plus en plus de temps pour les professionnels
03:41lorsqu'ils veulent étudier et choisir leurs ETF.
03:43La sélection de l'ETF, y compris pour un sous-jacent identique,
03:47c'est quelque chose de clé effectivement dans la construction d'un portefeuille.
03:50Alors ça l'a toujours été, y compris sur les indexations vraiment classiques,
03:53en fonction de l'émetteur, réplication physique, réplication synthétique, c'est assez technique.
03:56Il faut en fait juste y passer du temps et bien connaître le marché.
03:59Mais ça se complexifie encore plus parce qu'on le voit, cette année la mode,
04:02on entend beaucoup parler des ETF actifs, on y reviendra peut-être.
04:05Mais globalement, les produits se complexifient et donc il faut de plus en plus arriver
04:09à sélectionner le bon grain de livret, comme on dit.
04:11Et donc y passer du temps, avoir la technicité et surtout y passer du temps,
04:15ce qui est souvent un problème pour les professionnels,
04:17surtout lorsqu'on pense à la rémunération liée à des placements en ETF.
04:20Bon, et donc les ETF actifs, Olivier, quel constat vous faites avec l'arrivée de ces produits ?
04:26Alors c'est vrai que c'est un peu antinomique puisqu'on parle de gestion passive,
04:29mais une gestion passive gérée activement.
04:31Qu'est-ce que ça apporte et quels demandes ou quels intérêts est-ce que vous observez
04:36pour ce nouveau segment de marché au sein de l'univers ETF ?
04:40Alors on voit de plus en plus d'émissions et de nouveaux ETF actifs qui arrivent sur le marché,
04:43ça c'est sûr.
04:43On entend beaucoup de communication sur le fait que les volumes sont très importants
04:47sur les ETF actifs, qu'ils n'ont jamais été aussi importants.
04:49C'est vrai, mais c'est vrai dans l'industrie en ETF au global.
04:51Nous, on a vraiment voulu regarder aussi les parts de marché sur les flux,
04:54comment les flux se répartissent entre ETF indiciel et ETF actif.
04:58Et ce qu'on observe, c'est que les flux restent faibles,
04:59environ 8% vont sur de l'ETF actif.
05:02C'est à peu près la même chose que l'année dernière.
05:03Et c'est vrai qu'il y a un gap par rapport à l'année précédente
05:06où on a été plutôt à 4%.
05:07Donc il se passe quelque chose, mais c'est encore aujourd'hui très timoré.
05:10Si on revient sur les ETF actifs, il y a plusieurs raisons
05:12pour lesquelles on peut vouloir faire de l'actif.
05:14Il y a le côté déjà ESG.
05:15AXA, quand ils étaient revenus globalement dans l'univers des ETF,
05:17avait réintroduit cette notion en disant
05:19on va faire de l'actif pour arriver à mieux répondre rapidement
05:22aux controverses par exemple,
05:24et puis prendre en compte l'engagement des sociétés.
05:25Donc ça se traite bien à la dimension ESG ?
05:27C'est un premier pan vraiment sur le côté actif pour faire de l'ESG.
05:31Et le deuxième pan, et ça c'est un peu historique,
05:33c'est les recherches et l'idée de se dire
05:34on va battre vraiment une gestion indicielle vraiment classique.
05:37On avait eu des indices Smart Beta aussi à un moment qui étaient très à la mode.
05:40Donc là, c'est le deuxième mouvement qu'on observe.
05:42Et là, ça va être encore plus dur d'arriver
05:44à vraiment se faire une opinion sur la manière dont ils sont conçus,
05:47c'est quoi la stratégie, et arriver à naviguer dedans.
05:49Donc ça se complexifie et ça fait du sens de plus en plus
05:52du coup pour des sociétés de gestion comme Altheis,
05:54qui ont une vraie expertise depuis 10 ans avec du track record
05:56pour arriver à analyser ces ETF et aider les professionnels à séparer et à choisir.
06:01Dans votre offre aux professionnels, justement,
06:02il y a la construction de portefeuille, le travail d'allocataire.
06:06Vous proposez ce que vous définissez comme étant une stratégie cœur satellite.
06:10Qu'est-ce que ça veut dire concrètement Olivier ?
06:12Alors l'idée, c'est qu'on voit sur des patrimoines relativement importants,
06:14les clients aussi ont envie de prendre un axe vraiment très important.
06:17Et donc, on nous propose des offres qui sont cœur satellite.
06:19Donc 70% est gérée de manière très diversifiée en ETF,
06:22comme ce qu'on fait habituellement depuis 10 ans.
06:24Et on va prendre des paris sectoriels et géographiques
06:26en fonction des opportunités de marché qu'on détecte.
06:28Donc ça, c'est vraiment la partie cœur qui peut être soit en mix action-obligation,
06:33donc ETF action, ETF obligataire, soit qu'en ETF action.
06:36Et on va aller rajouter des thématiques.
06:38On parlait de complexité.
06:40Un secteur, c'est référencé.
06:42Tout le monde voit exactement ce qu'est le secteur automobile,
06:44le secteur finance et ainsi de suite.
06:45Une thématique, c'est beaucoup plus compliqué parce que
06:47qu'est-ce qu'on va mettre vraiment dans la thématique ?
06:49Et c'est là où il faut vraiment rentrer en détail dans le cœur de l'ETF.
06:53Comment il a été construit ?
06:54Est-ce qu'on n'a pas mis du Nvidia juste pour avoir un bon track record et ainsi de suite ?
06:57Donc c'est vraiment, et là, il faut vraiment rentrer en détail.
06:59Un exemple peut-être...
07:00Donc c'est la pureté qu'on va aller chercher ?
07:02Alors nous, on va aller chercher vraiment la pureté.
07:02Sur une thématique en l'occurrence.
07:04Et on va aller chercher parce qu'on va mixer dans des thématiques souvent plusieurs ETF.
07:07On va aller rechercher la diversification.
07:09Un exemple, moi je trouve parlant, c'est l'IA par exemple.
07:11L'IA qu'on va déployer dans une thématique IA.
07:13On va le faire sur à la fois ceux qui vont apporter vraiment ce qu'on appelle les pioches,
07:17donc typiquement du Nvidia, mais vraiment les processeurs.
07:19Tout ce qu'il va falloir pour faire de l'IA.
07:20On va utiliser un deuxième ETF qui lui va se focusser vraiment sur le côté, les moteurs, les modèles et ainsi de suite, les langages.
07:28Comment on va utiliser les processeurs pour faire ça ?
07:30Et le troisième, c'est les entreprises qui vont le plus s'en bénéficier pour être diversifiées.
07:34Sur des épisodes par exemple comme DeepSync, on voit qu'en fonction si forcément ceux qui apportent les pioches sur un épisode comme DeepSync souffrent un peu
07:41parce qu'on se dit on va pouvoir le faire moins cher.
07:43Par contre ceux qui vont les utiliser, ceux qui sont en retard, peuvent arriver à bénéficier.
07:46Et on pense toujours à l'accès et la diversification, y compris dans les thématiques.
07:50Et donc il faut aller creuser, il faut aller y passer du temps.
07:52Et c'est ce qu'on offre dans cette offre cœur satellite, avec un cœur vraiment robuste et un thématique
07:56pour aller vraiment rechercher un petit peu de performance supplémentaire sur des thématiques qui sont là pour durer.
08:02Donc on sélectionne la thématique et on va creuser dans les ETF et on regarde la diversification globale du portefeuille pour voir si ça fait du sens.
08:08Attention, il y a une vraie différence effectivement entre l'approche thématique et l'approche sectorielle
08:13qui est beaucoup plus réduite, étroite qu'une approche thématique au sens-là.
08:16Et qui est beaucoup moins sujet à débat en fait.
08:18Qu'est-ce qu'on a dans un secteur ? C'est relativement simple et relativement évident.
08:21C'est défini.
08:21Une thématique, ça se discute et donc il faut rentrer.
08:24Et on ne va pas forcément chercher celui qui va le mieux performer historiquement évidemment.
08:28Entre Acrycorn, on va vraiment regarder la pureté de la thématique.
08:31Et surtout on fait très attention à la diversification entre le cœur et le satellite.
08:35Sinon ça ne fait pas de sens de rajouter un satellite si c'est pour ne pas être diversifié par rapport au cœur.
08:39Bon, c'est votre premier patrimonia sous bannière Alteis, Olivier.
08:43Qu'est-ce que vous venez apporter justement au CGP, aux conseillers patrimoniaux en général
08:50qui sont présents à Lyon cette semaine ?
08:53A quel besoin est-ce que vous répondez là avec cette nouvelle offre ?
08:57Alors déjà il faut avoir en tête qu'on a co-construit d'abord cette offre,
09:00cette première offre avec EREST qui est un multi-family office du Nord de la France bien connu
09:03qui sont venus nous chercher en nous disant on cherche un acteur permettant de nous aider
09:07parce qu'on a une demande de plus en plus importante.
09:09Et ce qu'on cherche à résoudre en fait c'est qu'on se met à la place évidemment des professionnels
09:12en se disant ils n'ont pas forcément du temps à consacrer vraiment aux ETF et donc ils ont deux solutions.
09:17Soit ils le font rapidement parce que ce n'est pas rentable pour eux d'y consacrer du temps
09:20et donc ils prennent un risque vraiment en termes de réputation, en termes d'image pour leur client.
09:24Soit ils se disent je vais les garder mon temps vraiment pour faire là où j'apporte le plus de valeur ajoutée
09:29et je vais chercher un acteur comme Athéis qui va me faire mes allocations, qui va m'aider à suivre vraiment mes clients
09:34et je garde complètement, c'est ce qu'on dit à nos partenaires, vous gardez complètement la discussion avec votre client,
09:39c'est vous qui gardez la main et vraiment le côté conseil.
09:41Et nous on vous fournit vraiment la matière première, vraiment tous les éléments qui vous permettent de discuter avec vos clients
09:46et on construit des thématiques, on construit des stratégies d'investissement en fonction de vos besoins.
09:50Donc on leur permet d'essayer de gagner du temps, de faire attention évidemment à leur business model et à leur marge
09:54dans un marché qui évolue beaucoup et qui est très très très mouvant.
09:59Et donc pour des clients qui viennent chercher vraiment des solutions en ETF,
10:02ça leur permet d'avoir une gestion efficace et d'arriver à gagner.
10:05Et donc venez nous voir, venez discuter, venez nous dire ce qu'il manque dans l'offre
10:08parce qu'évidemment on va continuer cette idée vraiment en fintech, de co-construction en fonction des retours clients,
10:13c'est vraiment ce qu'ils nous apportent, c'est d'apporter un service complémentaire
10:16et de vraiment séparer les deux, d'où la création d'Alteis.
10:19Merci beaucoup Olivier, merci d'être venu nous éclairer donc sur la marque Alteis
10:23et cette offre ETF désormais tournée vers les professionnels du patrimoine.
10:28Olivier Malteste, le directeur des investissements d'Alteis,
10:31Baille-Yomony avec nous depuis la convention Patrimonia à Lyon bien sûr.
10:43Et on poursuit notre série d'interviews depuis la convention Patrimonia qui se tient à Lyon cette semaine
10:48et c'est Bertrand Merveille, le directeur général de BDL Capital Management qui est à mes côtés à présent.
10:52Bonjour Bertrand, petit bilan pour BDL Capital Management sur ces 9 premiers mois de l'année
10:58que ce soit en termes de flux de collecte, en termes de performance de la gamme, en termes de produits initiés également peut-être Bertrand.
11:05C'est une excellente question pour commencer, on fait une super année, on est vraiment ravis chez BDL cette année en 2025.
11:11On a le combo que toutes les sociétés de gestion aimeraient avoir, des bonnes perfs et pas mal de collecte.
11:17Donc quelques chiffres, nos deux fonds un peu vitrine, BDL Conviction et BDL Rempart, 1,3 milliard, 1,2 milliard en termes d'encours.
11:29Une performance au-dessus de 20% pour BDL Conviction et au-dessus de 15% pour BDL Rempart.
11:36Donc ça c'est sûr que c'est une vraie satisfaction pour nos clients et c'est cohérent en plus par rapport à notre message de début d'année,
11:43par rapport à la stratégie qu'on a menée. Peut-être qu'on en dira un mot tout à l'heure.
11:47En termes de collecte, c'était vu avant l'été Grégoire, on était autour de 200 millions de collectes nettes.
11:53Là on est à 400. Donc on a doublé notre collecte nette sur l'été avec une accélération vraiment régulière de notre collecte,
12:01notamment sur les plateformes, ce qu'on appelle les plateformes, donc les conseillers en gestion de patrimoine qui sont là aujourd'hui.
12:06Donc vraiment la dynamique est bonne et on voit bien que les perspectives restent très favorables, notamment sur la partie commerciale.
12:14J'ai titré l'interview BDL, la gestion active indépendante. C'est bien de montrer qu'il y a de la place pour des boutiques.
12:21Ça fait 20 ans que vous existez, donc vous n'êtes pas nouveau sur le marché. Mais il y a des histoires de long terme à construire quand on gère des boutiques.
12:28Tout à fait. Et ça, c'est une des satisfactions de 2025. C'est effectivement le retour de la gestion active.
12:33Alors ça reste hétérogène. Ce n'est pas un objet unique. Il y a de la dispersion, j'imagine.
12:38Voilà, mais c'est là où aussi on est capable de faire la différence. Donc effectivement, on se distingue chez BDL cette année.
12:43Mais il y a d'autres gérants actifs qui vont bien. Et je pense que c'est un signe très positif pour les sociétés de gestion françaises.
12:49Il y en a quelques-unes qui sont là aujourd'hui. On s'est vu, on se satisfait de ça.
12:52Encore une fois, ce n'est pas la vérité pour tout le monde. Mais il doit y avoir des locomotives sur le marché pour entraîner toute l'industrie
12:58et puis montrer que la gestion active a encore de l'avenir.
13:01Alors vous avez évoqué les deux stratégies, les deux fonds flagship de la maison BDL.
13:07Rampart qui est un long short action, évidemment. Et conviction qui est un fonds action pur.
13:12Qu'est-ce qu'on trouve d'autre dans la gamme de BDL également ?
13:17Est-ce qu'il y a des produits sur lesquels vous misez justement pour prendre la relève
13:22ou en tout cas venir se positionner à la hauteur des encours que vous avez sur conviction et rempart ?
13:26Oui, il y a cette stratégie qu'on mène chez BDL d'essayer d'avoir une offre produit limitée.
13:30Mais effectivement complémentaire à ce qui existe historiquement avec conviction et rempart.
13:34Le fonds BDL Transition Megatrends a dépassé les 200 millions.
13:39On a aussi une bonne dynamique à la fois de perf et de collect sur ce produit.
13:43On a besoin de faire mieux savoir quelle est la spécificité de ce fonds.
13:47Donc on va un peu en parler avec nos partenaires aujourd'hui.
13:50C'est un fonds qui est SFDR 9, multi-thématique,
13:54qui a la possibilité d'être un petit peu plus internationale que BDL Rempart et conviction.
13:59Donc ça prend le relais. C'est complémentaire.
14:02Donc c'est assez apprécié par nos clients.
14:05Et l'article 9, oui, c'est un argument qu'ils portent aujourd'hui encore ?
14:08Ça permet de se distinguer de BDL conviction, historiquement.
14:12On pense, nous, que c'est important de travailler autour des thématiques de transition.
14:16Donc SFDR, c'est une sorte de label qui rassure sur le sérieux de notre démarche.
14:21Ce n'est pas quelque chose qu'on pousse, qu'on met vraiment en avant, qui est distinctif.
14:24Mais voilà, ça fait partie des critères de différenciation, de transition.
14:28Et puis, on a deux autres solutions qui s'appellent BDL Durandal.
14:35Donc c'est un fonds market neutral.
14:37J'adore les noms.
14:38Voilà, qui lui a un objectif de return autour de 5.
14:43Donc c'est ce qu'on devrait faire cette année.
14:45Là, on est assez content du comportement de Durandal.
14:47Ça vient un peu en alternative à tout ce qui est cash, tout ce qui est fondaté,
14:51sur lequel on pense qu'il y a moins de traction aujourd'hui.
14:54Donc ça peut être une alternative pour nos clients.
14:56Et puis, dans quelques semaines, on va fêter les 1 an de BDL Entrepreneur,
15:00qui est le fonds SMID.
15:02On n'en a pas beaucoup parlé.
15:03On est en train de faire le track.
15:04On est assez satisfait, je ne vous cache pas.
15:06Mais voilà, ça sera l'occasion de fêter un premier anniversaire d'ici quelques semaines.
15:09C'est un bon moment pour parler ou reparler des Smolet Mid Cap.
15:13Voilà.
15:14Après des années un peu compliquées.
15:16C'est au fond du puits.
15:18Au fond du puits, on a rebondi.
15:19Et nous, au moment où personne n'en attendait, on s'est lancé.
15:22C'est une vraie expertise historique qu'on avait retrouvée, qu'on retrouve dans Conviction.
15:26Mais là, on a décidé d'en faire une stratégie à part.
15:28Bon.
15:29Qu'est-ce qu'on peut dire en termes de gestion sur ces 9 premiers mois de l'année ?
15:32Encore une fois, la gestion active indépendante.
15:35Comment s'est caractérisé ce début d'année, justement, en termes de gestion ?
15:40Est-ce que ça a été un moment très actif en termes de gestion pour vous ?
15:42Oui.
15:43Alors, je ne peux pas parler de tout.
15:44Donc, je vais peut-être faire un focus sur BDL Rempart.
15:46C'est vrai que Rempart, c'est caractéristique de ce qu'on aime faire en 2025.
15:50On a eu les trois moteurs de performance de Rempart qui se sont allumés.
15:54Donc, la partie longue sur laquelle on a généré pas mal d'alpha.
15:57Je vais vous expliquer pourquoi.
15:58La partie short également.
16:00Moins de génération d'alpha que la longue, mais quand même en génération d'alpha.
16:03Et puis, on a été, je pense, assez bon dans le pilotage du troisième moteur, qui est l'exposition nette.
16:08Parce que BDL Rempart, c'est un fonds qui gérerait vraiment activement.
16:10Donc, on a commencé l'année avec une expo nette de 70%.
16:13On est descendu à 35, on va dire mi-fin avril, au moment où ça secouait assez fort.
16:21On est remonté, redescendu là à la fin de l'été avec le risque France qui se rematérialisait un petit peu en Europe.
16:27Et là, on est remonté avec, on pense, un peu plus de visibilité.
16:29Donc, on a vraiment navigué très fortement notre expo nette, ce qui a permis de vraiment contribuer au bon comportement de rempart cette année.
16:37Donc, les trois moteurs ont bien fonctionné.
16:40Et ça, c'est important de le souligner.
16:42Ce qu'on a fait aussi, c'est qu'on a bien géré la répartition sectorielle.
16:48Je vais prendre un exemple.
16:49On était assez surpondérés sur les financières en début d'année.
16:51Donc, on en a bien profité.
16:53On a décidé de prendre nos profits.
16:54Et de la même manière, on a un positionnement qui est un petit peu plus défensif aujourd'hui.
17:00Les valeurs de croissance ont pas mal souffert, comme vous le savez.
17:05En Europe, oui.
17:06En Europe, oui, en Europe, pardon.
17:08Et on a retrouvé finalement dans ce secteur de la cote des valorisations qui nous semblent très attractives.
17:15Donc, aujourd'hui, le portefeuille, il est composé à peu près de 55% de ce qu'on appelle les compenders.
17:20Donc, plutôt des valeurs défensives avec de la visibilité, de la résilience qui nous semblent assez adaptées à l'environnement de marché actuel.
17:28Et puis, pour l'autre partie du portefeuille, ce qu'on appelle la partie valorisation, où là, tout le travail qui est fait par les analystes nous permet d'identifier des sociétés qui nous semblent être sous-valorisées.
17:39Certains disent que c'est du value.
17:40Nous, on n'aime pas du tout dire ça.
17:42Ça stigmatise parfois un peu trop.
17:44On n'aime pas être catégorisé.
17:45Oui, je comprends.
17:46Voilà.
17:46Donc, on a vraiment cet équilibre entre les deux poches qui nous semblent assez adaptées, en fait, à cet environnement de marché qui est quand même encore un peu brusqué.
17:54Oui, c'est le moins qu'on puisse dire.
17:57Et sur les convictions que vous portez, valeur par valeur, il y a eu beaucoup de rotation qui a été effectuée.
18:04Vous parlez de l'allègement sur les financières après des parcours stellaires.
18:07Je le rappelle à chaque fois parce que ça vaut le coup.
18:09Mais le secteur financier en Europe fait mieux que le Nasdaq depuis 2020.
18:12Ça fait 4, 5 ans.
18:13C'est pas mal.
18:14Ah ben non, mais c'est spectaculaire.
18:16Et ça passe parfois un peu encore sous les radars, je trouve.
18:19Mais à part ce genre de prise de profit, est-ce qu'il y a eu des rotations de conviction, entre guillemets ?
18:24Complètement.
18:25Aujourd'hui, il y a presque 30% du portefeuille qui sont des générations d'idées cette année.
18:29D'accord.
18:30Donc, c'est-à-dire qu'on a vraiment initié des nouvelles positions parce que comme on a pris des profits sur les choses qui avaient bien fonctionné,
18:36on s'est repositionné sur des nouveaux dossiers.
18:39Des dossiers qu'on connaissait potentiellement bien.
18:41C'est pas toujours...
18:43Parfois, on fait du neuf avec du vieux.
18:44Oui, oui, bien sûr.
18:45Mais parce qu'il faut savoir gérer aussi activement des convictions qu'on a.
18:50Parce qu'on est très attaché, nous, à la valorisation chez BDL.
18:53Donc, il y a des choses dont on s'écarte pendant un moment et on peut y revenir.
18:56Ça a été pas mal le cas.
18:56Donc, aujourd'hui, presque 30% du portefeuille, c'est des générations de nouvelles idées en 2025.
19:01Donc, vraiment, ça a été géré de manière très, très, très active.
19:03Une année très active donc pour la gestion active et indépendante de BDL Capital Management et son directeur général, Bertrand Merveille,
19:11qui est venu nous voir sur notre stand, le stand Bsmart, depuis la convention Patrimonia qui se tient à Lyon cette semaine.
19:16Merci beaucoup, Bertrand.
19:17Merci, Grégoire.
19:18A très bientôt.
19:18Nous poursuivons notre série d'interviews depuis la convention Patrimonia qui se tient à Lyon.
19:32Et nous parlons investissement immobilier à présent à travers l'univers des SCPI et les équipes de Swiss Life Asset Management.
19:40C'est Julien Aignan qui est à mes côtés à présent, gérant de fonds immobiliers chez Swiss Life AM.
19:44Bonjour, Julien.
19:45Bonjour, merci de m'accueillir.
19:46Merci beaucoup d'être avec nous. Un mot un peu général des paramètres de l'investissement immobilier en Europe notamment,
19:53qui est votre domaine d'expertise. Julien, est-ce que les choses vont mieux de ce point de vue-là ?
19:59Alors effectivement, tout d'abord, je dirais qu'effectivement, le marché aujourd'hui est beaucoup plus sain qu'il y a quelques années,
20:06qu'il y a 2-3 ans où on était sur des taux extrêmement compressés.
20:10Aujourd'hui, à la suite des décodes qui ont eu lieu ces dernières années, on est sur vraiment des valeurs à l'investissement qui sont beaucoup plus intéressantes
20:17et qui permettent d'investir beaucoup plus sereinement sur des nouvelles acquisitions.
20:22Au-delà de ça, c'est vrai que c'est supporté par la baisse des taux de la BCE.
20:28Donc, on est vraiment venu reconstituer cette prime de risque à l'investissement qui permet encore une fois d'être plus confortable.
20:35Et je pense qu'aujourd'hui, il faut juste un petit peu relativiser tout ça aussi sur le marché français notamment,
20:40puisque vous le savez...
20:42Tout le monde le sait, je crois.
20:42Tout le monde le sait, on est dans un climat assez incertain.
20:45Tu n'as besoin d'en dire plus.
20:49Mais ça se traduit concrètement dans de l'attentisme, dans des opérations moins faciles, qui prennent plus de temps ?
20:58Comment ça se traduit, ce climat d'incertitude ?
20:59Tout à fait, surtout au niveau des gros institutionnels, qui aujourd'hui sont plus dans l'observation encore.
21:05Il commence à y avoir quelques deals qui se font, donc on sent qu'il y a quand même de l'intérêt.
21:09Mais c'est vrai que ce climat d'incertitude force les gens à attendre un petit peu, à rester pour le moment en retrait.
21:15Même s'il y a des très bonnes opportunités par ailleurs, et notamment dans le reste de l'Europe.
21:20La France se distingue spécifiquement de ce point de vue-là.
21:23C'est ce que vous dites, le reste de l'Europe, pour le coup, est un terrain d'investissement qui reste confortable.
21:31Oui, complètement.
21:32Et d'ailleurs, surtout, je pense, l'Europe du Sud, qui aujourd'hui fonctionne très bien, sur les marchés immobiliers notamment.
21:38L'Espagne, le Portugal, l'Italie même, qui, eux, n'ont moins le problème de la France aujourd'hui, et qui restent particulièrement attractifs.
21:47Bon, intéressant de regarder.
21:48Alors, une de vos stratégies les plus récentes, c'est Mistral Selection.
21:51C'est ça, c'est une jeune SCPI qui a été lancée en 2024, Julien, chez Swiss Life Asset Management.
21:57Avec quels objectifs et quelles stratégies ?
22:00Alors, la stratégie de Mistral Selection, c'est avant tout d'être opportuniste.
22:05Alors, opportuniste, qu'est-ce que ça veut dire ?
22:06Ça veut dire d'abord opportuniste dans son timing de lancement, puisqu'on a vraiment lancé la SCPI post, je dirais, des cotes sur les valorisations.
22:17Donc, vraiment sur des taux à l'acquisition très intéressants.
22:19Et un opportunisme également sur la sélection des actifs.
22:24Donc, on va vraiment venir sélectionner des actifs avec des qualités intrinsèques très intéressantes pour une SCPI.
22:31Et en se limitant, au final, assez peu.
22:33Vous regardez tous les segments du marché immobilier.
22:35Exactement.
22:36D'accord.
22:36Alors, évidemment, on a des taux de rendement cibles en tête à l'investissement.
22:41Donc, on va se focaliser essentiellement sur quatre typologies, que sont le bureau, le commerce, le retail park, l'hôtellerie et la logistique.
22:51Ça va vraiment être les quatre piliers de l'investissement.
22:53Et dans ces quatre typologies-là, on va pouvoir regarder beaucoup de choses.
22:58Oui, oui.
22:59Avec une vocation pan-européenne.
23:01Exactement.
23:02C'est ce qu'on disait.
23:02Exactement.
23:03Alors, effectivement, en marge de cette stratégie opportuniste, on va également avoir cette stratégie pan-européenne avec un objectif in fine d'être majoritairement investisant.
23:11En Europe du Sud.
23:14Donc, Italie, Espagne et Portugal.
23:16Oui, oui.
23:16Si on regarde un petit peu, effectivement, les segments sur lesquels vous vous focalisez in fine, quels sont les critères que vous regardez pour le bureau, le commerce, la logistique ?
23:26Qu'est-ce qui vous fait décider d'investir ou non, justement, dans un actif ou un autre ?
23:32Alors, il y a deux choses, je pense, qui sont essentielles pour moi.
23:35D'abord, on est dans un contexte SCPI.
23:37SCPI de rendement.
23:38Donc, on a besoin avant tout d'un état locatif solide.
23:42Ça veut dire des baux longs termes avec un locataire de qualité qui va résister dans son environnement économique sur toute la durée du bail.
23:52Ça, c'est quelque chose qui est crucial pour la SCPI, qui va nous permettre de maintenir un taux d'occupation élevé et donc un bon niveau de taux de distribution.
24:00Donc, ça, c'est la première chose.
24:01La deuxième chose, on va vraiment regarder, je dirais, la localisation des actifs et surtout, pas uniquement la localisation au jour de l'acquisition, mais surtout, on va voir comment est ancré l'actif dans son marché.
24:16Quelles sont les tendances de la démographie locale ?
24:21Voilà, on va essayer vraiment de miser sur l'avenir pour ne pas se retrouver dans quelques années avec des actifs, avec des locataires qui s'en vont et qui vont moins bien.
24:30On vise le long terme.
24:31Oui, des actifs échoués d'une certaine manière.
24:36Quelques exemples concrets, justement, de cette stratégie.
24:38C'est toujours intéressant.
24:39Alors, au bout d'un an, je ne sais pas combien d'investissements vous avez déployés, mais j'imagine que certains ont déjà été déployés.
24:45Quels sont les exemples un peu qui incarnent cette stratégie chez Mistral Selection ?
24:50Alors, je vais parler de nos acquisitions les plus récentes, peut-être.
24:53Les deux acquisitions de cette première moitié d'année 2025, c'est avant tout déjà un retail park au Portugal, juste à côté, en périphérie de Porto.
25:05Retail park qui nous a intéressés surtout par cet effet localisation, qui est situé au milieu d'une zone très résidentielle, avec des enseignes qui vont très bien marcher pour toute la zone desservie.
25:21Donc, on a une salle de sport, la FNAC locale, un magasin d'ameublement, etc.
25:26C'est un lieu de vie pour ce bassin de population.
25:28Exactement, un lieu de vie, un lieu de rendez-vous presque.
25:31Et c'est ce genre de localisation qu'on cherche pour un retail park notamment.
25:36Donc, première acquisition qui a été réalisée au-dessus de 7% au Portugal.
25:40Et deuxième acquisition de l'année, cette fois-ci en France, dans la région lyonnaise.
25:45Donc, Tizi Lesbourg, c'est une acquisition cette fois-ci à plus de 9% de rendement dans le cadre d'un sale and lease bag.
25:52C'est-à-dire qu'on vient, le vendeur en fait devient locataire et ça permet de sécuriser un bail long terme de 9 ans ferme, ce qui est idéal pour une SCPI.
26:03C'est-à-dire qu'on vient vraiment chercher du rendement sur le long terme avec un locataire qui était anciennement propriétaire.
26:09C'est du bureau ça ?
26:10C'est du local d'activité, pardon.
26:12D'accord, ok.
26:13Voilà, donc les deux, je pense, illustrent la stratégie France-Europe du Sud et sur des typologies en fait assez diversifiées et des beaux longs termes.
26:24Le bureau, effectivement, quelle est votre approche aujourd'hui avec les transformations ou non d'ailleurs qui ont eu lieu de la manière de travailler ensemble dans un même lieu au même moment ?
26:37Il y a toujours beaucoup de sélectivité dans l'immobilier, l'emplacement, l'emplacement, l'emplacement.
26:41Mais comment ça se traduit justement sur ce segment du tertiaire par exemple ?
26:45C'est vrai qu'aujourd'hui le bureau, je pense que c'est la typologie où il faut être encore plus sélectif.
26:51Oui, c'est ça.
26:52C'est-à-dire que je pense qu'aujourd'hui le bureau il est à deux vitesses clairement.
26:56On a d'un côté les très gros volumes à la défense, péri-défense, etc. avec un taux de vacances assez élevé, des difficultés de transaction et du coup des taux qui continuent encore parfois de se décompresser.
27:10Donc un marché assez liquide et très difficile actuellement.
27:13Et de l'autre côté on a en fait ce bureau je dirais urbain, bien implanté dans les métropoles, accompagné de services, bien desservis, des plus petites surfaces avec des espaces de travail adaptés aux nouveaux usages et qui fonctionnent très bien en fait.
27:32Et d'ailleurs on a fait une acquisition à Marseille, le siège de Jotte, les doudounes.
27:38Bien sûr.
27:39Et dans cette qualité de bureau, le rendement correspond aux objectifs que vous pouvez avoir pour Mistral Selection ?
27:45On arrive à trouver quand même ce niveau de rendement ?
27:47Alors effectivement dans Paris intramuraux c'est très difficile d'avoir un taux de rendement qui fit avec la SCPI.
27:54Mais sur les autres métropoles type Marseille qu'on connaît bien.
27:57Bon justement, quels sont les objectifs que vous fixez en termes de distribution pour cette nouvelle SCPI Mistral Selection, Julien ?
28:05Alors je rappelle qu'effectivement Mistral Selection a un objectif de distribution long terme de 6,5%.
28:10Mais nos acquisitions de l'année 2025 nous ont permis de rehausser d'ores et déjà cet objectif de distribution à 7,5%.
28:18Il y a une mécanique de flux que vous attendez, la baisse des taux des banques centrales, de la BCE notamment.
28:24Ça impacte évidemment tous les produits bancaires, les livrets, etc.
28:27Ça doit se reporter, enfin une SCPI comme la vôtre est un véhicule naturel pour venir accueillir des flux qui sortiraient de ces produits à terme qui ont été largement plébiscités ces dernières années ?
28:40Oui exactement.
28:41Moi je pense qu'aujourd'hui la SCPI et particulièrement les SCPI récentes qui ont pu justement rentrer sur des taux de rendement décompressés dans un objectif de détention long terme.
28:53Ça a vraiment tout son sens. C'est des SCPI qui sont pour la plupart très saines avec un périmètre qui a des perspectives de revalorisation par la suite.
29:03Donc oui je suis d'accord, je pense que c'est une belle alternative.
29:05C'est une belle concurrence pour ces produits bancaires.
29:08Merci beaucoup Julien. Julien Hignon, gérant de fonds immobiliers chez Swiss Life Asset Management avec nous depuis la convention patrimonia à Lyon bien sûr.
29:23Nouvelle invitée à présent depuis la convention patrimonia à Lyon cette semaine pour parler d'immobilier.
29:32Et c'est le directeur de la gestion et de la recherche de MNK Partners qui est avec nous sur le stand Be Smart for Change, Nadim Kada.
29:38Bonjour Nadim.
29:38Bonjour Grégoire.
29:39Merci beaucoup d'être avec nous.
29:41La question pour commencer c'est que vient apporter la dimension quantitative quand on fait de la recherche et de la gestion immobilière ?
29:48Qu'est-ce qui a amené MNK Partners à développer cette compétence et cette expertise quantitative adaptée à la gestion immobilière ?
29:57En fait Grégoire ça a commencé par une petite histoire.
30:00Moi qui viens du monde du côté, donc j'ai été assez général, on a géré un peu toute classe d'actifs.
30:06Je commence à discuter avec Mansour, donc le président du groupe MNK.
30:09Et on commence à discuter d'immobilier et moi mes réponses étaient plutôt la corrélation de l'immobilier coté avec le monde de l'action.
30:16Et lui qui plutôt me parlait de la pierre, on s'est rendu compte qu'il y a une synergie à faire ici.
30:21C'est un monde qui n'est pas encore vraiment très développé.
30:24Le quant qui finalement, la statistique, le backtesting, l'analyse quantitative fait partie du quotidien dans le monde du côté.
30:30Cette rigueur d'analyse qui n'est pas vraiment très manifestée en immobilier de nos côtés.
30:37Et c'est où là on s'est lancé dans un gros projet d'adopter tout ça un peu à notre monde immobilier.
30:42Où est-ce qu'on a pensé qu'il y a eu un manque ?
30:44Surtout qu'on se rend compte qu'en immobilier de nos côtés, on a beaucoup de biais cognitifs ou de réflexes humains
30:49qu'on est capable de surmonter quand on adopte cette méthode.
30:54Je peux énumérer quelques-uns, mais par exemple le biais de confirmation,
30:57quand on va aller trouver la data qui prouve mon point de vue après que j'ai fait l'acquisition
31:02ou bien le biais de familiarité ou de proximité.
31:06Si j'en ai fait de la logistique pendant longtemps, je vais continuer à faire de la logistique et trouver que c'est le meilleur moment.
31:11Si j'ai fait de la France, je vais toujours penser que la France.
31:13On n'a pas voulu ça.
31:14On est une société de gestion qui va investir dans toutes les classes actives,
31:17qui va investir dans tous les pays de l'OCDE pour se permettre tout ça.
31:21On a besoin d'un outil et le compte nous aide à le faire.
31:23Mais vous confirmez que c'est une approche assez nouvelle dans la gestion immobilière, Nadim ?
31:27Oui, je le pense. J'espère que les autres vont nous suivre.
31:30Ça va nous mettre un peu la pression, ça va nous pousser en avant.
31:34On n'a aucun problème. On invite tout le monde à adopter la même stratégie en tout cas.
31:37Comment vous avez défini cette approche quantitative ?
31:40Je comprends l'idée d'éliminer un certain nombre de biais cognitifs.
31:44Ça, c'est un objectif important.
31:46Comment est-ce que ça se concrétise réellement chez MEDK Partners
31:50dans la recherche que vous effectuez et dans les décisions d'investissement que vous prenez ?
31:54Je pense, Grégoire, le plus important, c'est l'efficacité.
31:57N'importe quelle équipe de recherche ou n'importe quelle société de gestion
32:00est capable d'étudier un secteur sur une ville pendant 2-3 jours.
32:05Mais quand nous, on veut investir partout,
32:07on doit avoir une équipe de recherche de 70 personnes.
32:10C'est impossible.
32:11C'est pas possible.
32:11C'est où la gestion quantitative nous aide à spotter les villes.
32:16On ne travaille pas par pays, on travaille par ville.
32:18Lyon n'est pas Paris, Londres n'est pas Manchester.
32:21Et on travaille chaque ville pour son secteur.
32:25Le début a été de rassembler la data.
32:27Ce qui n'était pas simple.
32:28Dans les marchés cotés, c'est accessible.
32:30On a signé des partenariats avec les plus grands fournisseurs de data au monde.
32:33Je peux énumérer MSCI, Bloomberg, le Terminal,
32:37Colliers, Oxford Economics.
32:41On a fait un historique qui va jusqu'en 2003.
32:45On a commencé à comprendre d'où vient la performance immobilière.
32:48On a appris beaucoup de choses, Grégoire.
32:51Ça m'intéresse.
32:52Qu'est-ce que vous avez appris ?
32:53En investissement logistique,
32:56la distance de la ville au port le plus proche
32:58en est un explicateur de performance.
33:00La quantité de frais total qui passe par la ville en est un autre.
33:04Donc on a commencé à creuser nos analyses.
33:06On a compris la performance qui nous met en une bonne position
33:08de lancer des prévisions pour le futur
33:10et être serein et assez précis dans nos convictions.
33:13Si on rend les choses un peu concrètes,
33:16c'est quoi une décision d'investissement que vous avez pu prendre
33:18dans les portefeuilles de stratégies de la MNK Partners
33:21fondée justement sur cette approche quantitative ?
33:24Je reste dans le monde de la logistique.
33:26Tout le monde en parle.
33:27C'est très intéressant.
33:28On est d'accord.
33:28C'est de l'immobilier de croissance généralement.
33:30Voilà.
33:31Donc on s'est rendu compte.
33:32On a lancé un peu quelques les corrélations que notre modèle Compte est en train d'analyser.
33:37On se rend compte que jusqu'en 2017,
33:39la corrélation entre la croissance des loyers et les taux d'occupation en était positive.
33:44C'est intuitif, c'est bien, c'est logique.
33:46Depuis, la corrélation, elle est négative.
33:47On s'est posé autour de la table, on a commencé à creuser le point.
33:51On s'est rendu compte que les locataires de nos jours sont prêts à switcher sur des espaces plus petits
33:56qui sont prêts à payer plus cher tant que la logistique, elle est automatisée, robotisée.
34:01C'est ce qu'on appelle la logistique de nouvelle génération.
34:03Donc oui, la logistique, elle est toujours intéressante.
34:06Mais il faut sortir un peu de la mentalité big box ou la logistique, je vais dire, lambda
34:10qu'on a tant fait pendant plusieurs années.
34:13Et ça, c'est une tendance transversale.
34:15Ça traverse les frontières.
34:17Ce que vous observez là sur la logistique, c'est quelque chose de global.
34:19Tout à fait.
34:20Par contre, sur les bureaux, on a un peu revu...
34:24Tout le monde parle, je veux dire, de la tendance du télétravail.
34:27Très peu sont capables de quantifier les faits du télétravail.
34:30Avec notre modèle, on a pu quantifier cela.
34:32Je vais reprendre un peu quelques corrélations qu'on a trouvées.
34:35Mais jusqu'à 2019, la corrélation entre les taux d'occupation
34:40et la croissance du PIB, on était à 90%.
34:42On est actuellement à 25%.
34:44Le PIB croit toujours.
34:45Oui, bien sûr.
34:46Mais ce qui se passe, c'est qu'on a de plus en plus de productivité.
34:50Ça, c'est un.
34:51Et on a aussi l'effet du télétravail.
34:53Donc plus de PIB ne veut pas forcément dire plus de taux d'occupation.
34:57La moyenne, on est actuellement à 25% en Europe.
35:00Après, quand on rentre dans la ventilation des villes...
35:02Oui.
35:03Donc là, ça change.
35:04C'est totalement différent.
35:05Et il faut ajouter encore, je veux dire, une petite variable extra.
35:08On peut avoir une croissance de l'emploi dans une ville.
35:11Mais si c'est une ville où tout l'emploi est un emploi d'agriculture, par exemple,
35:15la data qui me dit croissance d'emploi ne veut rien dire.
35:18J'ai besoin d'aller un peu plus loin et voir quel est le pourcentage de création d'emploi
35:22qui a besoin de bureaux.
35:24Et ça nous laisse être un peu plus serein sur les bureaux.
35:27On n'a pas fait du bureau bashing.
35:29On n'en veut plus faire.
35:31Non.
35:31Il y a quelques opportunités.
35:32Il faut juste savoir les repérer.
35:33Oui, c'est ça.
35:34Mettez de côté les émotions.
35:36Tout à fait.
35:36Et donc la gestion quantitative au service de la gestion immobilière.
35:39Exactement.
35:40Merci beaucoup Nadim.
35:41Nadim Kada qui est le directeur de la gestion et de la recherche de MNK Partners
35:44qui était avec nous depuis le stand Bismarck bien sûr
35:48et depuis cette convention Patrimonia à Lyon.
35:50Nouvelle invitée à nos côtés depuis le stand Bismarck à Lyon
36:03et depuis la convention Patrimonia, c'est Marc Riez, le directeur général de Vega IS.
36:07Bonjour Marc.
36:08Bonjour Grégoire.
36:09On était là il y a un an ensemble et je crois que l'encre de l'opération
36:13qui conduisait à la création de Vega IS était à peine sèche.
36:16C'est ça.
36:17Qu'est-ce que vous retenez de cette première année en tant que Vega IS
36:20au sein de Natix 6e et du groupe BPCE avec ces nouvelles missions
36:24que vous effectuez depuis un an maintenant Marc ?
36:27Eh bien c'est un beau démarrage pour Vega IS
36:30puisqu'on a effectivement rassemblé différentes équipes du groupe sous notre bannière.
36:37Depuis le début de l'année, on arrive à peu près à 4 milliards d'euros de collecte nette en 8 mois.
36:43Donc on est content, on bénéficie toujours de la confiance des réseaux du groupe, des clients,
36:49des différents acteurs du monde de la gestion patrimoniale.
36:53Donc c'est important pour nous.
36:55Et on atteint là maintenant 82 milliards d'euros d'encours.
36:58Donc c'est un beau démarrage lancé.
37:01Et il y a encore énormément de choses à faire évidemment autour de tout ça.
37:06Si on parle investissement et thématique d'investissement,
37:09ça fait partie des expertises de Vega IS bien sûr Marc.
37:12Quelles sont les grandes thématiques qui vous intéressent aujourd'hui,
37:16que vous avez envie de privilégier pour le compte de vos clients justement ?
37:19En fait Grégoire, on est confronté à différents challenges
37:22qui sont à la fois, tu le sais, des menaces et des opportunités.
37:27Et des opportunités d'investissement en particulier.
37:29Alors déjà, ce qu'il faut voir c'est que Vega a toujours été une société de gestion de croissance.
37:33Donc on a toujours été porté finalement par la croissance mondiale dans laquelle on investit.
37:39Et cette croissance mondiale pendant très longtemps, elle a été portée par la démographie.
37:44Or on voit que dans les années qui viennent, la démographie va être beaucoup moins
37:49le vecteur principal de la croissance mondiale.
37:53L'Europe déjà va d'ici la fin du siècle passer de 550 à moins de 400 millions d'habitants.
38:01Et même la Chine qui est arrivée à 1,4 milliard d'habitants
38:07est destinée à tomber vers 800 millions à la fin du siècle.
38:11Quasiment divisé par deux.
38:12Quasiment divisé par deux.
38:13Donc ça veut dire qu'en fait, hormis l'Inde qui va se maintenir
38:16et l'Afrique qui va continuer à progresser,
38:19toutes les grandes zones développées vont avoir une démographie négative.
38:24Et donc ça va être un...
38:25Et ça a des répercussions sur tous les marchés, tous les thèmes d'investissement.
38:28Et donc pour le coup, il va falloir qu'on trouve d'autres vecteurs,
38:34d'autres leviers pour l'investissement de nos clients.
38:37Alors ces leviers, on les trouve autour des défis.
38:41On se souvient qu'en 2020, avec le Covid,
38:44l'Europe s'est aperçue avec horreur qu'elle ne produisait aucun médicament
38:49et qu'alors qu'elle avait dans sa cote des Sanofi, des Merck, des Abévis,
38:55qui étaient des très grands laboratoires pharmaceutiques,
38:58et bien elle était un foutu de fournir du Doliprane.
39:01Donc c'était quand même un peu navrant.
39:04Et donc ça, ça nous donne à penser qu'il y a énormément à investir
39:07déjà dans ce domaine de la pharmacie, de l'autonomie, des équipements.
39:12Parce que si on veut déjà pouvoir faire face à une prochaine pandémie,
39:18ce serait bien.
39:19Le deuxième coup de tonnerre qui est arrivé sur nous,
39:23ça a été la guerre en Ukraine.
39:25Là, on s'aperçoit qu'on a à peu près 200 chars en France
39:28capables de prendre la route,
39:30quand nos amis russes en ont plusieurs dizaines de milliers,
39:34et que sans doute, on tiendrait quelques heures au maximum
39:39dans un conflit terrestre.
39:41Donc là aussi, un réveil où on se dit,
39:46il faut aussi investir dans la défense,
39:48dans les équipements militaires, dans tous ces sujets-là.
39:52Là, on est en 2022.
39:54En 2024, élection de Donald Trump et rebelote.
39:58On s'aperçoit au sortir de Zelensky du bureau de la Maison Blanche
40:02que l'Amérique n'est peut-être pas le parapluie militaire
40:06que l'Europe espérait jusque-là.
40:08Et ça a quand même permis au moins une prise de conscience.
40:11Enfin, et ce fameux plan européen,
40:14Riharbe, d'investissement dans l'armement
40:16de 800 milliards d'euros financés par la Commission européenne,
40:23par des emprunts, etc.
40:24Donc pour le coup, on se dit, voilà,
40:26le sujet de la souveraineté est vraiment de plus en plus prégnant.
40:33Et donc, ça aussi, c'est un sujet sur lequel on veut investir.
40:36Et qui dit souveraineté dit réindustrialisation.
40:39Ce n'est pas juste un mot, ce que vous avez cité,
40:41sur ces secteurs clés, santé, défense, armement.
40:45Ça veut dire plus d'industrie européenne demain
40:47et une part de l'industrie plus importante dans notre sens.
40:50Et puis aussi, il y a d'autres thématiques.
40:54C'est-à-dire, par exemple, ce qu'on voit,
40:56c'est la marche extraordinairement rapide
40:58de l'intelligence artificielle dans les entreprises.
41:01C'est aujourd'hui 40% des grandes entreprises européennes
41:04qui utilisent l'intelligence artificielle.
41:05Donc pour nous, en tant que gérants,
41:07à la fois, l'intelligence artificielle est un sujet d'investissement
41:10dans les boîtes qui participent à ce...
41:14Oui, produisent cette...
41:15Oui, bien sûr.
41:16Et puis aussi, de regarder au cas par cas dans les entreprises
41:19lesquelles seront les grands bénéficiaires de cette IA
41:22et lesquelles peuvent être abîmées
41:24par les prestations qu'elles rendent du fait de l'IA.
41:28Le marché est déjà focalisé sur cette question.
41:31Oui.
41:31On parle beaucoup de NVIDIA,
41:33de la partie hard tech, infrastructure.
41:37C'est ça.
41:37On a tous commencé par ça.
41:38Bien sûr.
41:39C'était le plus facile.
41:39C'était le premier étage de la fusée.
41:40Mais ça ne suffit pas.
41:41C'est ça.
41:41Il faut maintenant voir quel est l'écosystème autour de tout cela.
41:45Ça aussi, c'est un gros thème d'investissement.
41:47Et après, dernier thème d'investissement
41:50qui nous paraît très important aussi chez Vega,
41:53c'est l'accélération du réchauffement climatique.
41:55Alors, c'est une menace pour l'humanité.
41:57On voit tous les cataclysmes,
41:59la rapidité avec laquelle les choses se font.
42:02Et on se dit, là, le sujet des énergies renouvelables
42:06est vraiment de plus en plus prégnant.
42:09Alors, nous, en France, on est finalement
42:11l'un des pays qui a été le plus préservé
42:14grâce au général de Gaulle, grâce à notre industrie nucléaire
42:18qui nous permet de n'apporter que 45% à peu près
42:21de l'énergie qu'on consomme.
42:23Mais nos voisins européens sont souvent
42:26entre deux tiers et trois quarts,
42:29que ce soit l'Allemagne à deux tiers,
42:31l'Italie, l'Espagne à trois quarts,
42:32de l'énergie qu'ils consomment.
42:34Donc, là aussi, de très gros investissements à faire
42:37sur la production électrique,
42:40sur les réseaux qui vont pouvoir, disons,
42:45porter des flux d'électricité.
42:47Bien sûr, supporter.
42:48Ce n'est pas du tout le cas aujourd'hui.
42:51Et donc, on voit que tout ça,
42:53au-delà des médicaments, de la défense,
42:56de l'industrie, de l'énergie,
43:00de l'intelligence artificielle,
43:02beaucoup de thématiques d'investissement de croissance
43:04pour Vega et pour nos clients
43:06dans les 4, 5, 6 années qui viennent.
43:09C'est des thématiques qui,
43:12j'allais dire, traversent différentes classes d'actifs.
43:14Vous êtes une maison action, bien sûr,
43:16mais vous proposez un panel de solutions globales.
43:19Il n'y a pas que les actions pour jouer ces thématiques ?
43:22Non, il y a aussi,
43:23tous ces investissements vont nécessiter,
43:25bien sûr, des actionnaires,
43:28mais aussi des prêts.
43:29Et donc, c'est là qu'on voit
43:31de grandes possibilités.
43:32C'est pour ça qu'on s'est développé également
43:34sur le private equity.
43:35On a lancé un fonds evergreen cette année
43:38qui s'appelle Navigator,
43:40qui est un fonds qui rassemble
43:41plusieurs expertises de private equity,
43:43dont les infrastructures.
43:45Et puis aussi, on se dit,
43:47toutes ces opportunités,
43:48toutes ces menaces,
43:50vont sans doute nous amener
43:51à un marché haussier, mais heurté.
43:52Et c'est pour ça qu'on a lancé
43:56toute une nouvelle approche
43:57sur laquelle on est précurseur
43:59pour nos clients.
44:01L'idée, c'est quoi ?
44:02C'est qu'ils soient investis
44:04sur la gestion qu'on fait d'habitude,
44:05la gestion sous mandat habituelle
44:06qu'on propose, bien sûr,
44:08pour profiter de la hausse
44:10des marchés d'action.
44:11Mais on a trouvé le moyen
44:13de garantir 90% du capital
44:15tout en donnant 100%
44:17de la performance de la gestion.
44:19Si on veut amener les épargnants
44:21à prendre ce type de risque,
44:23il faut forcément
44:24cette ingénierie financière
44:25qui permet des solutions
44:27plus tranquilles, j'ai envie de dire.
44:29On voit bien qu'une partie
44:30de la clientèle patrimoniale
44:31est prête à aller sur les actions.
44:34Celle-là, on va continuer
44:35à la servir comme on la servait
44:37jusque-là sur des produits
44:39classiques, investis,
44:41gérés dans le temps, etc.
44:43Il ne s'agit pas d'arrêter
44:44ce qui a fait notre succès
44:45jusqu'à maintenant.
44:47Mais aussi, on voit bien
44:48que beaucoup d'investisseurs
44:51qui lisent la presse,
44:52qui voient tous ces défis,
44:54et puis, alors, c'est présenté
44:55de manière très anxiogène.
44:56Ah bon ?
44:57Vous aussi, vous trouvez ?
44:58Donc, bon, c'est vrai
44:59que quand on voit ça,
45:01on se dit, je vais faire du livret A
45:03et puis, comme ça,
45:05je n'aurais pas perdu.
45:06Donc, on se dit,
45:07il faut quand même
45:08qu'on arrive à amener
45:09sur les marchés.
45:10On n'est pas en Amérique.
45:11Bien sûr.
45:12On ne peut pas passer du livret
45:13au bitcoin ou aux actions
45:15comme ça d'un coup.
45:16Et donc, pour le coup,
45:17on se dit, il faut qu'on réfléchisse
45:19à comment on peut amener
45:22des clients un peu rétifs,
45:24un peu prudents,
45:25à être quand même investis.
45:26Parce que jusque-là,
45:27la situation que nous avions,
45:30c'était qu'on avait
45:32une gamme de fonds d'allocations
45:34diversifiés.
45:36Et donc, il y avait du prudent,
45:38de l'équilibré, etc.
45:39Le problème que nous avons,
45:42c'est que quand on vend
45:43un client à fonds prudent,
45:45son espérance de gain
45:47est quand même relativement limitée.
45:49Pourquoi ?
45:50Parce qu'il y a 85% d'obligues.
45:52Donc ça, voilà.
45:54Et il y a 15, 20% seulement d'actions.
45:56La perception qu'on n'en a pas
45:57pour le risque qu'on prend
45:58ou qu'on veut prendre.
45:59Voilà.
45:59Et en fait,
46:0015 ou 20% d'actions,
46:01même si les actions font 10%,
46:03ça ne pèse pas grand lourd à l'arrivée.
46:05Ça ne fait qu'un ennemi.
46:06Bien sûr.
46:07Et donc, on s'est dit
46:07comment on pourrait
46:08intéresser beaucoup plus
46:10nos clients
46:12à la performance
46:13des marchés d'actions.
46:14Même ceux
46:15qui ne veulent pas risquer
46:16leur capital.
46:17Et c'est à cette occasion
46:18qu'on a récupéré
46:19toute une équipe
46:20d'une douzaine de gérants
46:21structurés
46:21qui étaient jusqu'à maintenant
46:23dans le groupe Natixis
46:24logé chez Ostroom
46:25et qui développent avec nous
46:27des solutions structurées
46:29qui permettent
46:30de garantir le capital
46:31et d'acheter des options
46:32qui permettent
46:34de s'exposer
46:34à la performance
46:35de notre gestion.
46:36Bon, un 360,
46:38solution 360,
46:39effectivement,
46:40pour la clientèle patrimoniale.
46:42On espère qu'elles seront bonnes,
46:43Grégoire.
46:44Merci beaucoup, Marc.
46:45Merci d'être passé nous voir
46:46sur le stand Bsmart.
46:46C'était un plaisir.
46:47Marc Riez,
46:48le directeur général
46:49de Vega IS,
46:50avec nous à Lyon
46:51depuis la convention Patrimonia.
46:53Merci, Grégoire.
46:53Merci.
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